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Effet du non respect de la date et de la densité de semis sur le rendement du niébé.

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par Henry NGOYI
UNIVERSITE NOTRE DAME DE LOMAMI "Unilo"  - Ingénieur A0 2016
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

En République Démocratique du Congo en général, la population de Kabinda en particulier consomme le niébé comme aliment de base aux cotes du mais et du manioc, ce qui fait que plusieurs professionnels agricoles attachent une grande importance à cette culture, qui, au départ s'adapte mieux dans les sols infertiles. (Ngamo, 2007).

Le Niébé (Vigna Unguiculata) est une légumineuse alimentaire dont les feuilles et les graines constituent une source des protéines végétales la plus importante qui entre dans l'alimentation tant humaine qu'animale. (Roose, 2011).

Exigeant au minimum des précipitations de 200mm d'eau, résiste à une légère sécheresse, favorise la fixation de l'Azote atmosphérique et mobilise certains éléments majeurs dans le sol. Ses graines contiennent 200 à 300gr de protéines, 600gr d'hydrate de Carbone par Kg. (Hien, 2010).

Cependant, la plus grande faiblesse observée dans la pratique agricole est le non respect de la date, de la densité, de la profondeur de semi et des méthodes de lutte contre les maladies et ravageurs, ce qui justifie la faible productivité et la hausse de prix en période de rareté dans la ville de Kabinda.

Il est vrai que le Niébé est parmi les légumineuses les plus influencées par la date et la densité de semi. La date a un impact sur la germination, le taux de propagation des maladies et ravageurs et sur la croissance générale de la plante ; ceci étant dit au manque ou aux excès d'eau. Les écartements très rapproches augmentent la densité à l'Hectare et favorise ainsi une propagation des maladies et ravageurs (Denis, 2004).

Rappelons que le choix du non respect de la date et de la densité de semi du Niébé soulève certaines questions à savoir:

v Quel est l'impact du non respect de la date de semi sur le rendement du Niébé au regard des perturbations climatiques de l'heure ?

v Les écartements, ont-ils de l'influence sur la croissance et la production de Vigna Unguiculata ?

v Quelles sont les technologies agricoles qu'on peut développer pour rentabiliser la culture du Niébé ?

En entreprenant cette étude, nous voulons améliorer les conditions de production du Niébé pour les professionnels agricoles et en minimiser les pertes et dégâts infligées par les maladies et ravageurs de la culture, corrélées les facteurs de l'environnement et de génotypes.

Le choix du mois d'Avril et l'adoption des écartements de 30cm*30cm et de 50cm*30cm qui seront mis en essai en comparaison de ceux de 20cm*60cm aura un intérêt capital dans la mesure où leur mise en oeuvre permettra une large diffusion auprès des producteurs.

Ce travail s'inscrit dans la promotion de l'agriculture écologique et du développement durable qui sous-entendent l'utilisation des ressources naturelles disponibles au présent et leur préservation pour les générations futures.

Outre la valorisation des techniques novatrices et soucieuses de l'environnement, cette étude est l'apanage des chercheurs qui se concentrent à mettre au point celles adaptées aux conditions environnementales dont leur application améliore le rendement de la culture de Niébé.

La production du Niébé durant la période pluvieuse à elle seule ne peut surmonter la demande croissante pour la population de Kabinda. Pratiquer donc cette culture pendant la saison sèche diminuerai le prix de vente et permettrai de disponibiliser la légumineuse en quantité suffisante pour répondre à la demande de la population.

Pour vérifier le meilleur rendement possible, nous mettrons en place un dispositif expérimental en carré latin qui comprendra neuf unités expérimentales de 7,5m2 chacune et la distance entre parcelles voisines est de 0,50m ; le taux de germination, la hauteur des plants, le nombre des plants dégénérés suite à la sécheresse et des maladies et ravageurs, les ramifications, le nombre des fleurs et des gousses par pied, le nombres des graines par gousse et la production par hectare constituent le paramètre cardinal de notre étude.

Notre essai sera effectue au bas-fond aux cotés de la rivière Kabondo dans la concession de Richard ILUNGA, au quartier Kabondo, a Kabinda.

Outre l'introduction générale et la conclusion, ce travail s'articulera sur trois chapitres :

1. Considérations théoriques

2. Cadre descriptive du milieu, matériels et méthode

3. Résultats et analyse statistique

Chapitre 1 : CONSIDERATIONS THEORIQUES

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS

a. Date de semi : indication de temps visant à définir un jour unique ou une période bien définie pour mettre en place une culture ;

b. Densité : est le rapport de la surface qu'occupe un plant dans la surface totale donnée ;

c. Rendement : exprime la quantité physique de production obtenue en moyenne par unité de facteur ; il s'exprime en Kg/hectare ;

d. Vigna Unguiculata : espèce des plantes du genre Vigna et de la famille des fabacées, d'origine tropicale. C'est le nom binominal du Niébé ;

e. Zone agro-écologique : unité cartographique de ressources en terres, définie en termes de climat, de géographie et des sols et/ou du couvert végétal. (Leaser, 2007).

1.2 LE NIEBE (VIGNA UNGUICULETA)

1.2.1 ORIGINE ET DIFFUSION

Vigna Unguiculata, communément appelé Niébé en Afrique francophone, présente encore une origine incertaine du fait de l'inexistence des traces archéologiques. Cependant, la très grande diversité, dispersion de la forme sauvage et de l'importance de la culture en Afrique font de lui le berceau probable (Kay, 1972). En effet, selon Vavilov (1951) une zone présentant une diversité maximale pour une culture donnée est susceptible de devenir le centre de domestication de l'espèce. C'est ainsi que selon certains auteurs tels que Steel (1976) privilégient l'Ethiopie pour cette origine. D'autres comme Faris (1975) se penchent sur l'Afrique de l'ouest. Rawal (1975) à travers ses études, a démontré que l'introgression entre la forme sauvage et celle cultivée de Niébé a pris place en Afrique de l'ouest et d'ailleurs beaucoup des formes sauvages et cultivées de Niébé existent encore dans cette zone. Il suggérait alors que le Niébé a pris son point de départ en Afrique occidentale et très vraisemblablement au Nigeria, ou les espèces sauvages et adventices abondent dans les savanes et les forets. (Ibrahim, 2005).

Le Niébé, Vigna Unguiculata est une plante morphologiquement proche du Haricot, et appartient comme celui-ci à la famille des légumineuses. Son aire d'origine est située en Afrique ou en Asie selon les sources. Actuellement, le Niébé est cultivé dans toutes les zones tropicales, dans le bassin méditerranéen et aux États-Unis. Il est aussi appelé en France Haricot Cornille. En Afrique, les graines récoltées en sec sont destinées à l'alimentation humaine. Cultivé traditionnellement au Burkina Faso en culture associée avec les céréales. (Jean Louis, 2009).

1.2.2 DESCIPTION BOTANIQUE DE LA PLANTE

Selon Marechal (1976), le Niébé appartient à :

Classe : dicotylédone

Ordre : fabale

Famille : fabaceae

S/famille: faboideae

Tribu: phaseoleae

S/tribu: phaseolineae

Genre: Vigna

Espèce: Vigna Unguiculata

Le Niébé est une plante herbacée annuelle diploïde à 2n=22 chromosomes, à port érigé, rampant ou intermédiaire.

1) LES RACINES 

Le système racinaire est relativement pivotant et profond. Il peut descendre jusqu'à 1,2m. Cependant, on trouve le plus grand nombre des racines entre 0,20 et 0,25cm de profondeur, avec un diamètre de 0,50cm au tour de la tige.

Il est caractérisé par la présence des nodosités sur les radicelles qui permettent la fixation de l'Azote atmosphérique grâce aux rhizobiums (Ibrahim, 2005).

2) LES TIGES

Elles sont plus au moins longues suivant les variétés. Elles ont une section polygonale : les tiges du Niébé sont plus épaisses que celles du Haricot commun et ne sont pas ligneuse (Ibrahim, 2005).

3) LES FEUILLES

Les premières au nombre de deux, sont simples. Les suivantes sont formées de trois folioles ovales, vertes d'environ 10 à 12cm de long, terminée chacune par une pointe. Elles possèdent des nervures visibles. Ces folioles s'insèrent sur un pétiole commun d'environ 12cm de long, par l'intermédiaire des pétioles de 3 à 4mm de long. A la base de ces pétioles on trouve des stipelles très courtes.

A la base du pétiole on distingue une petite gaine et deux stipelles de forme ovale ayant environ 4mm de long (Ibrahim, 2005).

4) LES INFLORESCENCES

Elles sont axillaires, non ramifiées et portant des fleurs. Chaque fleur est portée par un long pédoncule d'environ 2cm. Elles sont de couleur blanche, bleutée ou violacée au petit matin, vite jaunies à midi et flétries le soir. Le taux de fécondation croisée varie avec l'importance de l'activité des insectes. Il est compris entre 2 et 4%. Il faut noter que le Niébé est une plante autogame préférentielle (Ibrahim, 2005).

5) LES FRUITS

Ce sont les gousses allongées, cylindriques, droites ou légèrement courbées, marquées des renflements à l'emplacement des graines, terminées par un style à l'extrémité obtus (Ibrahim, 2005).

6) LES GRAINES

Leur forme est en général ovoïde ou arrondie. Elles ont 5 à 6mm de long. Chaque graine possède un hile elliptique, petit, surmonté par le micropyle, la couleur de la tache entourant le hile est une caractéristique variétale. La faculté germinative des graines dure 3 à 5ans (Ibrahim, 2005).

7) LE CYCLE VEGETATIF

Comprend quatre phases :

a) La germination : elle est épigée. Les graines lèvent 4 à 8 jours après le semi, suivant la température. Un à deux jours après l'apparition des crosses (tigelles recourbées), les cotylédons sont sortis du sol, se sont ouverts, et la première paire de feuilles apparait ;

b) La croissance : trois à quatre jours après la lavée apparait la première feuille trifoliolée et ainsi de suite. Au bout d'un mois, le pied de Niébé possède une dizaine de feuilles trifoliolées et atteint ainsi la hauteur définitive ;

c) La floraison : elle débute 3 à 4 semaines environ après le semi. Elle dure 4 à 6 semaines suivant les conditions climatiques. Les jeunes gousses mettent une dizaine de jours environ pour atteindre leur taille définitive ;

d) La maturation : une fois la taille définitive atteinte, les graines se forment 15 à 20 jours. Il faut encore atteindre 20 à 30 jours pour que les graines soient mures.

Le cycle végétatif complet du Niébé peut varier de 70 à 150 jours suivant les variétés cultivées. (Ibrahim, 2005).

1.2.3 TYPES VARIETAUX ET LEURS CARACTERISTIQUES

Le niébé est plante des régions chaudes qui est cultivée en Afrique. Il faudra distinguer les variétés de jours courts très sensibles à la photopériode, et les variétés insensibles à la longueur du jour pour l'initiation de la floraison.

Les variétés de Niébé de jours courts initient leur floraison quand la durée du jour et du crépuscule devient inferieur à 12,5h. Avec des semis en juillet (au Sénégal par exemple) les variétés de jours courts produisent beaucoup de fourrages mais peu des graines puisqu'elles ne commencent a fleurir qu'en septembre. Quand la date de semi de ces variétés est retardée jusqu'en mi-août, comme cela est pratiquée dans le cas de la culture dérobée, on évite un développement végétatif excessif et une compétition avec le mil. Une bonne production de Niébé peut être obtenue en début de saison sèche avec la culture dérobée, si après les pluies les réserves d'eau sont importantes dans les sols.

Le groupe de Niébés insensibles à la photopériode, est le plus utile dans le sahel pour la production des gousses vertes et des graines sèches. Traditionnellement, les variétés ont été dénommées par les agriculteurs en fonction de la couleur ou de la grosseur de leurs graines, de la taille des gousses, de leur cycle semi-maturité ou porte le nom d'une personne (comme celui qui a introduit la variété dans le village, une importante personnalité) ou une femme (si la variété est hautement productive). (Tardieu, 2006).

Deux grands types de Niébé sont cultives au monde : les Niébés blancs (avec une forte préférence pour les plus gros exploitants) et les rouges. Les blancs sont les plus appréciés pour les marchés d'exportation (notamment du Niger), alors que les rouges sont souvent utiliser pour les petits déjeuners. Le rendement ou la productivité d'une variété améliorée, comme d'un cultivar traditionnel, varie énormément en fonction de plusieurs facteurs : facteurs abiotiques (climat, sol), facteurs biotiques (incidences des maladies et insectes ravageurs) et les facteurs techniques (pratiques culturales). (Séne, 2010).

1.2.4 ECOLOGIE DU NIEBE

La croissance et le développement du Niébé peuvent être influencés par plusieurs facteurs à savoir :

· Les besoins en eau : la pluviosité annuelle de l'aire de culture de Niébé varie de 600 à 900mm d'eau (Memento, 2012). Les premières études sur l'écologie du Niébé ont permis de déterminer les besoins en eau de ce dernier qui sont 800mm pour une production moyenne de l'ordre d'une tonne à l'hectare (Freteaud, 1993). Le Niébé est une légumineuse qui supporte une légère sécheresse. Cette plante évite la sécheresse par la réduction de surfaces des folioles. Une forte humidité est néfaste pour le Niébé. (Adam, 1986).

· Les sols : le Niébé n'est pas exigeant du point de vue sol, il pousse bien sur une gamme des sols à condition que ces derniers soient bien drainer. Le rendement optimal en gousses est obtenu sur les sols tourbeux riches en matières organiques. Il est très sensible aux sels, mais tolère l'acidité. Le PH optimal pour la culture du Niébé varie entre 6 et 7,5 (Denis, 1984).

· Les températures : la température a une grande influence sur le développement du Niébé. La température moyenne pendant le cycle végétatif varie entre 25° et 28°C. la température moyenne de germination se situe entre 15° et 30°C (Craufuro, 1984).

· La lumière : le Niébé est ne plante de pleine lumière. En général, la plupart des variétés locales sont photosensibles (Denis, 1984).

1.2.5 TECHNIQUES CULTURALES

Les techniques culturales du Niébé dépendent du mode de culture (traditionnelle en association, culture pure mécanisée ou non) et du type de cultivar.

En culture pure, le Niébé est cultivé en lignes à raison de 22.000 plants à l'hectare pour le type prostré, 50.000 à 80.000 plants/ha pour le type semi érigé et 100.000plants/ha pour le type érigé. (tardieu, 2007).

A. SYSTEME TRADITIONNEL

En Afrique, le niébé est traditionnellement cultivé en association avec d'autres plantes telles, par exemple le mil, le sorgho, le mais,... cultivé traditionnellement, le Niébé du type prostré est semé 45jours après le semi de la céréale et fleurit au moment ou cette dernière a atteint le stade de maturité physiologique, montrant les premiers symptômes de sénescence foliaire. La croissance génératrice de la légumineuse est donc peu affectée par l'ombre de la culture accompagnante.

Pour augmenter le rendement du Niébé dans la pratique traditionnelle, il est parfois conseillé de planter la céréale et le Niébé au même moment. Le choix de la variété se portera dans ce cas sur le type semi érigé (Tardieu, 2007).

B. CULTURE PURE

Pendant que la majorité de la production du Niébé est réalisée en association avec certaines céréales, dans certaines zones de production elle est essentiellement effectuée en culture pure aux cotés et de l'arachide. Traditionnellement, aucune fertilisation minérale ou organique n'est appliquée directement au Niébé. L'avantage des rotations culturales annuelles pratiquées en culture pure est que les faibles disponibilités en engrais organiques sont appliquées directement au mil, qui répond à la fertilisation que le Niébé ou l'arachide. La rotation mil-niébé permet aussi d'autres effets bénéfiques d'une culture sur l'autre qui suit (Swanson, 1994).

1.2.6 LES CONTRAINTES MAJEURES DE LA PRODUCTION DU NIEBE

Les contraintes liées à la production du Niébé sont d'ordres socio-économiques et biotiques :

1) Les contraintes socio-économiques

Ces contraintes sont liées aux couts élevés des intrants, à l'absence des crédits agricoles et de structures de commercialisation faibles. Il faut ajouter à celles-ci la rigidité des habitudes alimentaires des populations qui sont très attachées aux céréales (Adbou, 1987).

2) Les contraintes abiotiques

Les principaux obstacles recensés à l'essor de la production du Niébé en Afrique sont notamment :

è Les sols qui sont généralement pauvres en matières organiques et déséquilibrés en éléments minéraux. Ils sont tantôt acides, tantôt riches en Aluminium ou au contraire salins et tantôt pauvres en Calcium ;

è Les températures sont très élevés et néfastes notamment pendant la floraison ou le début de la fructification. Ceci a pour conséquences l'avortement des fleurs et l'échaudage des jeunes gousses. L'action de la température élevée est perceptible surtout quand elle coïncide avec un stress hydrique persistant à partir de la floraison ;

è Les sécheresses : les principales zones de production de Niébé connaissent des sécheresses quasiment chroniques qui compromettent le développement de cette culture ;

è Dates de semi très défavorables : près de 99% de Niébés sont cultivés en association avec les céréales en Afrique. Cette association un inconvénient du fait que les variétés à long cycle utilisées n'arrivent pas à boucler leur cycle en période d'humidité satisfaisante, cette association a aussi un autre inconvénient en ce qu'elle entraine une forte concurrence en lumière et en éléments nutritifs. (Ibrahim, 2005).

3) Les contraintes abiotiques

Elles constituent le problème le plus important que rencontre le Niébé. Un très grand nombre des maladies et ennemis attaquent le Niébé à tous les stades de son développement. Ils sont certainement les facteurs les plus limitant de la production intensive du Niébé en Afrique tropicale, puisqu'ils peuvent occasionner une perte totale des rendements en graines (Romain, 2012).

1.2.7 RECOLTE ET PRODUCTION MONDIALE

A. RECOLTE

Suivant les saisons et les habitudes alimentaires, les gousses immatures, les graines sèches et les feuilles peuvent être récoltées. Les récoltes des gousses et des graines sont souvent très échelonné chez les formes volubiles ou prostrées, tandis qu'elles se réalisent en une fois chez les formes naines à croissance pseudo déterminée.

Dans certaines régions notamment en Afrique de l'Est (Kenya, Tanzanie, Ouganda), les feuilles font l'objet de cueillette régulière. La floraison et la nouaison sont deux phases critiques, fortement dépendantes de l'approvisionnement en produits d'assimilation accumulés dans les jeunes feuilles. Les plantes sont fauchées lorsque les gousses sont bien formées dans le cas ou le Niébé est utilisé pour la production de fourrages (Romain, 2012).

B.GRANDS PRODUCTEURS

La production mondiale du Niébé est estimée à 4,2millions de tonnes (FAO, 2015) de graines sèches dont 64% sont réalisés en Afrique. La superficie cultivée annuellement dans le monde est estimée è 12,5millions d'hectares dont environ 9,8millions d'hectares sont réalisés en Afrique de l'ouest, faisant de cette région la première productrice et consommatrice de Niébé (CGIAR, 2014).

Notons que hors mis les principaux pays producteurs africains, la production des autres pays sert quasiment à l'autoconsommation. Les principaux producteurs en Afrique de l'ouest son le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. Une production significative est aussi obtenue dans certains pays de l'Afrique de l'Est comme l'Ouganda, le Mozambique, la Tanzanie et l'Éthiopie. Le rendement moyen mondial est relativement faible et se situe à moins de 300Kg/ha. En Afrique, les rendements moyens varient considérablement de 50 à 550Kg/ha en fonction des variétés cultivées, du degré d'utilisation d'intrants (engrais et pesticides), du système de culture (associée ou pure) et des conditions agro-climatiques. (Séne, 2011).

En République Démocratique du Congo, de plus en plus les agriculteurs s'adonnent à la culture du niébé. C'est le cas des agriculteurs du plateau de Bateke à Kinshasa, ceux de certains territoires du Bas-Congo, ceux des deux Kasaï qui cultivent le niébé, non seulement pour leurs greniers agricoles, mais aussi pour approvisionner les grand centres de consommation tels que Kinshasa, Matadi et Mbuji-Mayi (Michael, 2016).

1.2.8 IMPORTANCE DE LA CULTURE DES NIEBES

Le niébé (Vigna Unguiculata) est l'une de plus importantes légumineuses à graines cultivée dans les zones de savane tropicale d'Afrique. Il est cultivé et consommé en Asie, en Amérique du sud et du centre, dans les caraïbes, au États-Unis, dans le Moyen-Orient et en Europe australe (FAO, 2011).

Le niébé est un aliment apprécier en Afrique car ses feuilles, gousses vertes et graines sèches peuvent être consommé et commercialiser.

Chapitre 2 CADRE DE DESCRIPTION DU MILIEU, MATERIELS ET METHODE

2.1 MILIEU

Notre étude a été expérimentée dans la ville de Kabinda, province de Lomami en République Démocratique du Congo.

2.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE

2.1.1.1 LATITUDE, ALTITUDE ET LONGITUDE

Kabinda est situé entre 6° et 7° de latitude sud, entre 25° et 26° de longitude, à 840m d'altitude.

2.1.1.2 CLIMAT

Selon la classification de Koppen, Kabinda jouit d'un climat tropical humide de type AW3, c'est-à-dire caractérisé par une alternance de deux saisons ; l'une pluvieuse allant du début Aout à mi-mai, soit 9 mois et l'autre sèche allant de mi-mai à mi-aout, soit 3 mois. La moyenne de température annuelle oscille entre 25° et 27°C ; avec une pluviométrie qui atteint jusqu'à 1500mm de pluie par an voir plus.

2.1.1.3 RELIEF

La ville de Kabinda connait un relief accidenté marqué par une succession des collines et des plateaux entrecoupés par les vallées.

2.1.1.4 SOL ET VEGETATION

Le sol est pratiquement sablonneux. C'est un sol pauvre à un PH égal 6,5. Sa structure physico-chimique l'expose à un grand lessivage et perte en substances organiques. C'est un sol apte à supporter certaines cultures d'interet majeur à l'homme et pour le bétail ; notamment le Niébé, le mais, le manioc, l'arachide,...

La végétation est le reflet même du sol, sa constitution physico-chimique donne l'image générale de ce dont le sol est capable de produire. La végétation de la ville de Kabinda est dominée par la savane arborée constituée de certaines espèces floristiques telles que les Imperata cylindrica, les Hypparrhenia spp, le Panicum maximum ainsi que plusieurs espèces d'arbres et arbustes.

2.1.2 SITUATION ADMINISTRATIVE ET ECONOMIQUE

A. ADMINISTRATION

Kabinda est le chef lieu de la province de Lomami, ayant un territoire répondant au même nom ; il fit l'un des districts de la province de l'ex-Kasaï-Orientale. Nous parlerons de Kabinda en tant que ville et non pas comme district. En tant que ville, il partage ses frontières avec :

o Le territoire de Lubefu (province de Sankuru) au nord ;

o Le territoire de Kabongo (province du haut Lomami) au sud ;

o Le territoire de Katanda (province du Kasaï-Oriental) ;

o Le territoire de Lubao (province de Lomami) à l'est.

B.SITUATION ETHNO-DEMOGRAPHIQUE

La ville de Kabinda est habitée par divers groupes ethniques originaires et ressortissants d'autres territoires et provinces du pays. Parmi les ethnies et selon leur importance, nous trouvons : les Songye, Les Luba, les Tetela, les Kanyoka,... les songye étant plus nombreux et originaires sont composés de Bekal'Ebwe, Beedna Budia, Belande, Ben'Eeki, Beena Milembue,

C.ECONOMIE

La ville de Kabinda est principalement agro-pastorale, avec quelques activités d'exploitation artisanale du Diamant à Lubao, Luputa, Wwikongo. Il ya également l'exploitation artisanale de l'Or dans l'ensemble de Luilu. Il ya aussi ne foret riche en bois au nord de Kabinda.

2.2 MATERIELS

2.2.1 MATERIEL VEGETATIF

Les matériels végétaux utilisés dans notre essai sont constitués des graines de Niébé de variété améliorée (Diamant) achetées au marché de la place. Cette variété a comme caractéristiques : port semi érigé, fleur bicolore blanche, longueur maximale des gousses (25cm), cycle 95% maturité (61 à 64jours), culture pluviale, rendement en graines (750 à 1200Kg/ha en milieu contrôlé et aux conditions satisfaisantes), graines bicolore rouge, résiste au chancre bactérien, aux thrips, aux striga.

2.2.2 AUTRES MATERIELS

a) La machette nous servi au fauchage ;

b) La houe nous a permis au labour ;

c) Le décamètre a permis à la délimitation du terrain et des unités expérimentales ;

d) Le mètre ruban nous a servi à bien mesurer les écartements entre les pieds et les distances entre les lignes ;

e) La corde a permis é ajuster tous les pieds en lignes droites sur une ligne et sur une unité expérimentale ;

f) Les piquets nous ont aidé à délimiter les unités expérimentales et les blocs ;

g) L'arrosoir a aidé à l'arrosage ;

h) Les sachets plastiques pour bien conserver les gousses et graines de chaque unité expérimentale avec indication à la récolte.

2.3 METHODE

Comme nous l'avons signalé à l'introduction générale, la méthode adoptée pour cette étude est l'expérimentation avec blocs en carré latin. Nous avons défriché un terrain de 70m2 de superficie. Ce terrain a été subdivisé en neuf unités expérimentales ayant 6m2 chacune et 0,50m entre les unités expérimentales. Nous avons eu deux traitements en tenant compte des écartements et un témoin, ce qui donne au total trois répétitions pour neuf unités expérimentales.

T2

T1

T0

T1

T0

T2

T0

T2

T1

Légende :

T0 : témoin, écartements de 20cm*60cm ;

T1 : écartements de 30cm*30cm ;

T2 : écartements de 30cm*50cm.

2.3.1 METHODE DOCUMENTAIRE

Nous nous sommes faits amis de tout ouvrage ayant trait à l'agriculture en général mais surtout du Niébé en particulier. Plusieurs articles détaillant le Niébé nous ont permis de bien évolué.

2.3.2 METHODE CULTURALE

La variété de Niébé Diamant exige une densité d'au moins 80.000 plants à l'hectare, ce qui se traduit aux écartements de 20cm*60cm ; nous avons utilisé ces écartements comme témoin en les comparant à ceux de 30cm*30cm soit au moins 111.111 plants par hectare et ceux de 30cm*50cm soit 66.667 plants à l'hectare. Et cette pratique s'est effectuée en ne respectant ni la date ni le calendrier agricole ; c'est-à-dire du 15 Avril 2016 au 27 Juin 2016.

2.3 DIFFICULTES RENCONTREES

2.3.1 CONDUITE DE L'ESSAI

Les dates importantes qui ont marquées l'évolution de l'expérimentation sont :

? 17 Avril : prospection et appréciation du terrain,

? 19 Avril : fauchage,

? 20 et 21 Avril : labour

? 24 Avril : délimitation des unités expérimentales,

? 25 Avril : semi,

? 02 Mai : germination presque complète,

? 10 Mai : récolte des premières données,

? 20 Mai : premier sarclage,

? 25 Mai : récolte de deuxièmes données,

? 05 Juin : deuxième sarclage,

? 10 Juin : récolte des troisièmes données,

? 27 Juin : récolte des gousses et fin de l'expérimentation.

2.3.2 PARAMETRES OBSERVES

L'évaluation de la croissance et du rendement de l'impact de la date et de la densité de semi du Niébé est basée sur les paramètres observés et données récoltées pendant 60jours du cycle végétatif complet du Niébé de la variété Diamant.

Ces paramètres sont phénologiques (taux de germination, hauteur des plants, plants attaqués par les maladies et ravageurs, plants dégénérés suite à la sècheresse et les ramifications) et les paramètres de production (nombre des fleurs par pied, nombre des gousses par pied, nombre des graines par gousse et la production en graines sèches).

2.3.3 ANALYSE STATISTIQUE

En vue de comparer la croissance et le rendement des différentes densités appliquées à la culture de Vigna Unguiculata, les données récoltées ont été soumises à l'analyse de la variance pour voir la plus petite différence significative en partageant les moyennes au seuil de probabilité de 5%.

Troisième chapitre : RESULTATS ET ANALYSES STATISTIQUES

Dans ce chapitre, nous présentons les moyennes pour chaque paramètre étudié selon les jours de récolte des données ; les résultats de l'analyse de la variance (ANOVA), de la plus petite différence significative dans différents tableaux et en bas de ceux-ci, un bref commentaire par comparaison entre moyennes des traitements est fait.

3.1 PARAMETRES PHENOLOGIQUES

Tableau n°1 taux de germination en pourcentage

Traitements

Moyennes

20cm*60cm

88,330

30cm*30cm

89,173

30cm*50cm

89,087

CV (%)

7,18

Lsd (0,05)

Ns

Il ressort du tableau ci-dessus des taux de germination, que les données testées au seuil de probabilité de 5%, nous constatons qu'il n'existe aucune différence significative entre les différentes densités adoptés.

Tableau n°2 Hauteur des plants en centimètre

 

Relevé 1

Relevé 2

Relevé 3

20cm*60cm

4,5333

8,6600

14,1o7C

30cm*30cm

5,4600

9,6433

16,580A

30cm*50cm

4,6400

9,0533

15313B

CV (%)

11,56

4,95

3,37

Lsd (0,05)

Ns

ns

1,1719

Au regard de ce tableau n°3, il est révélé que les données soumis à l'analyse de la variance au seuil de probabilité de 5% ne sont pas statistiquement différentes. Mais le relevé 3 montre une petite différence significative entre les moyennes des données ; en effet la hauteur des plants semés aux écartements de 30cm*30cm présente une différence significative que tous les autres écartements, les parcelles aux écartements de 30cm*50cm sont significativement différents à ceux de 20cm*60cm (Témoin).

Tableau n°3 Plants attaqués par les maladies et ravageurs après 30jours de semi et à 45jours

Ecartements

Relevé 1

Relevé 2

20cm*60cm

2,0000

5,3333

30cm*30cm

1,6667

4,0000

30cm*50cm

1,6667

4,6667

CV (%)

81,73

44,61

Lsd (5%)

Ns

Ns

La lecture faite de ce tableau nous renseigne que les données testées au seul de probabilité de 5% des plants de Niébés attaqués par les maladies et ravageurs ne sont pas statistiquement différents et ne présentent aucune différence significative.

Tableau n°4 Plants dégénérés suite à la sécheresse après 30jours de semi et à 45jours

Ecartements

Relevé 1

Relevé 2

20cm*60cm

1,0000

4,6667

30cm*30cm

0,6667

7,6667

30cm*50cm

0,6667

5,6667

CV (%)

135,53

24,46

Lsd (5%)

Ns

Ns

Les données consignées dans ce tableau nous révèlent qu'au seuil de probabilité de 5%, les plants de Niébé dégénérés suite à l sécheresse ne présentent aucune différence significative et sont statistiquement identiques.

Tableau n°5 les ramifications par pied de Niébé

Ecartements

Relevé 1

Relevé 2

20cm*60cm

1,3333

1,6667

30cm*30cm

1,0000

2,3333

30cm*50cm

1,3333

1,6667

CV (%)

72,16

25,47

Lsd (5%0

Ns

Ns

Le tableau nous montre que les ramifications des plants de Niébé testées au seuil de probabilité de 5% ne sont pas statistiquement différent et ne présentent aucune différence significative.

3.2. LES PARAMETRES DE PRODUCTION

Tableau n°6 nombre des fleurs par pied après 30jours de semi et à 45jours

Ecartements

Relevé 1

Relevé 2

20cm*60cm

2,6667

6,0000

30cm*30cm

3,0000

6,3333

30cm*50cm

2,0000

5,6667

CV (%)

12,0

21,52

Lsd (5%)

Ns

Ns

Il ressort de ce tableau que les données de nombre des fleurs par pied de Niébé analysées au seuil de probabilité de 5% sont statistiquement identiques et ne présentent aucune différence significative.

Tableau n°7 nombre des gousses par pied à 45jours après semi et à 62jours

Ecartements

Relevé 1

Relevé 2

20cm*60cm

1,0000

2,6667B

30cm*30cm

1,3333

3,6667A

30cm*50cm

1,0000

2,0000B

CV (%)

94,87

6,63

Lsd (5%)

Ns

0,7557

Le tableau n°7 montre que les données de nombre des gousses par pied sur les plants de Niébé testées au seuil de probabilité de 5% ne sont pas statistiquement différentes à 45jours après semi et ne sont pas significativement différentes. A 62jours, les gousses sur les plants de Niébé sont statistiquement différentes au seuil de probabilité de 5%. Il faut noter que les plants aux écartements de 30cm*30cm sont significativement différents que tous les autres, et les plants de Niébé aux écartements de 30cm*50cm sont significativement différents que ceux de 20cm*60cm (étant les plus attaqués et dégénérés).

Tableau n°8 n0mbre des graines par gousse et la production en graines sèches de Niébé (en Kg/ha)

Ecartements

Graines/gousse

Production (Kg/ha)

20cm*60cm

12,667

155,57B

30cm*30cm

13,333

205,55A

30cm*50cm

11,667

137,80B

CV (%)

8,40

6,63

Lsd (5%)

Ns

24,99

Les résultats des moyennes consignés dans ce tableau nous révèlent qu'au seuil de probabilité de 5%, les graines de Niébé par gousse sont statistiquement identiques et ne présentent aucune différence significative.

Les moyennes de production en Kg/ha testées au seuil de probabilité de 5% sont statistiquement différentes. Les écartements de 30cm*30cm sont significativement différents que tous les autres, ceux de 20cm*60cm et 30cm*50cm sont significativement identiques.

CONCLUSION

Cette étude a visé surtout à mettre en évidence la possibilité de produire le Niébé à n'importe quelle période de l'année dans la contrée de Kabinda, le rôle de la production et de l'impact de cette culture de légumineuse aux différents écartements.

Les résultats obtenus pour cette expérimentation confirment la possibilité de produire le Niébé pendant la saison sèche sur les sols de bas-fond à Kabinda.

Les écartements de 30cm*30cm ont permis d'obtenir avec la variété Diamant, les rendements proches de ceux observés avec les producteurs de cette zone utilisant les variétés traditionnelles de Niébé. Mais cette production est faible dans l'ensemble au regard des potentialités agronomiques de Diamant et pourrait s'expliquer par le non respect de la date de semi causant ainsi des stress hydriques dus au déficit pluviométrique observé dès le semi jusqu'à la récolte. Une combinaison judicieuse de tous les facteurs de production et le respect de la date et de la densité de semi tout en prévoyant que la floraison et le début de fructification coïncident avec les pluies pourrait permettre une amélioration des rendements.

Pour cette première expérience, la tendance évolutive montre de façon générale une amélioration de la croissance et de la production du Niébé.

Une poursuite de l'expérience à moyen ou à long terme pourra confirmer cette tendance et particulièrement le développement des techniques novatrices pouvant améliorer les conditions de production du Niébé pour les professionnels agricoles.

BIBLIOGRAPHIE

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3. Craufuro T.H., 1984, les contraintes écologiques des cultures vivrières au Sahel, CGIN, Niger.

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5. Hien V., 2010, pratiques culturales et recommandations agronomiques, NPL, Abidjan (cote d'Ivoire).

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7. Jean Luis G., 2009, le Niébé du Sanmarttenge, Ouagadougou (Burkina Faso).

8. Marechal JY, 1976, dynamique d'un espace rural Soudano-sahelien, Orstom éditions, Paris.

9. Michael Jean, 2016, inventaires des produits vivriers les plus consommés en R.D Congo, Kinshasa.

10. Mike Leaser, 2007, les mots couramment utilisés dans le domaine écologique dans les pays francophones, CDGH, Durban.

11. Ngamo Sedogo, 2007, inventaire des cultures vivrières africaines, CIRD, Lomé.

12. Romain H. Raemaekers, 2012, agriculture en Afrique tropicale, DGEI, Bruxelles.

13. Roose E., 2011, technique traditionnelle de réhabilitation des terres et d'amélioration de la production agricole, CES-AGF, Ouagadougou (Burkina Faso).

14. Séne D., 2010, inventaire des principales variétés de Niébé (Vigna Unguiculata) cultivées au Sénégal, agro. Trop.8, Dacar.

TABLE DES MATIERES

Titres Page

Epigraphe......................................................................................I

Dédicace........................................................................................II

Remerciements............................................................................III

Introduction générale.....................................................................01

Chapitre 1 : considérations théoriques................................................03

1.1 Définition des concepts de base.....................................................03

1.2 Niébé (Vigna Unguiculata).......................................................

1.2.1 Origine et diffusion...........................................................

1.2.2 Description botanique de la plante.........................................

1.2.3 Types variétaux et leurs caractéristiques.................................

1.2.4 Ecologie du Niébé...............................................................

1.2.5 Techniques culturales........................................................

1.2.6 Contraintes majeures de la production du Niébé.................

1.2.7 Récolte et production mondiale......................................

1.2.8 Importance de la culture de Niébé.....................................

Chapitre 2 : Cadre de description du milieu, matériels et méthode.........

2.1 Milieu............................................................................

2.1.1 Situation géographique...............................................................

2.1.1.1 Latitude, longitude et altitude...................................................

2.1.1.2 Climat..................................................................

2.1.1.3 Relief.............................................................................

2.1.1.4 sols et végétation.............................................................

2.1.2 Situation administrative et économique.........................................

2.2 Matériels........................................................................

2.2.1 Matériel végétatif.............................................................

2.2.2 Autres matériels..................................................................

2.3 Méthode..........................................................................

2.3.1 Méthode documentaire.........................................................

2.3.2 Méthode culturale.........................................................

2.3 Difficultés rencontrées........................................................

2.3.1 Conduite de l'essai.........................................................

2.3.2 Paramètres observés..........................................................

2.3.3 Analyse statistique........................................................................

Chapitre 3 : Résultats et analyses statistique........................................................

3.1 Paramètres phénologiques........................................................................

3.2 Paramètres de production..........................................................................

Conclusion................................................................................................






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand