INTRODUCTION
En République Démocratique du Congo en
général, la population de Kabinda en particulier consomme le
niébé comme aliment de base aux cotes du mais et du manioc, ce
qui fait que plusieurs professionnels agricoles attachent une grande importance
à cette culture, qui, au départ s'adapte mieux dans les sols
infertiles. (Ngamo, 2007).
Le Niébé (Vigna Unguiculata) est une
légumineuse alimentaire dont les feuilles et les graines constituent une
source des protéines végétales la plus importante qui
entre dans l'alimentation tant humaine qu'animale. (Roose, 2011).
Exigeant au minimum des précipitations de 200mm d'eau,
résiste à une légère sécheresse, favorise la
fixation de l'Azote atmosphérique et mobilise certains
éléments majeurs dans le sol. Ses graines contiennent 200
à 300gr de protéines, 600gr d'hydrate de Carbone par Kg. (Hien,
2010).
Cependant, la plus grande faiblesse observée dans la
pratique agricole est le non respect de la date, de la densité, de la
profondeur de semi et des méthodes de lutte contre les maladies et
ravageurs, ce qui justifie la faible productivité et la hausse de prix
en période de rareté dans la ville de Kabinda.
Il est vrai que le Niébé est parmi les
légumineuses les plus influencées par la date et la
densité de semi. La date a un impact sur la germination, le taux de
propagation des maladies et ravageurs et sur la croissance
générale de la plante ; ceci étant dit au manque ou
aux excès d'eau. Les écartements très rapproches
augmentent la densité à l'Hectare et favorise ainsi une
propagation des maladies et ravageurs (Denis, 2004).
Rappelons que le choix du non respect de la date et de la
densité de semi du Niébé soulève certaines
questions à savoir:
v Quel est l'impact du non respect de la date de semi sur le
rendement du Niébé au regard des perturbations climatiques de
l'heure ?
v Les écartements, ont-ils de l'influence sur la
croissance et la production de Vigna Unguiculata ?
v Quelles sont les technologies agricoles qu'on peut
développer pour rentabiliser la culture du Niébé ?
En entreprenant cette étude, nous voulons
améliorer les conditions de production du Niébé pour les
professionnels agricoles et en minimiser les pertes et dégâts
infligées par les maladies et ravageurs de la culture,
corrélées les facteurs de l'environnement et de
génotypes.
Le choix du mois d'Avril et l'adoption des écartements
de 30cm*30cm et de 50cm*30cm qui seront mis en essai en comparaison de ceux de
20cm*60cm aura un intérêt capital dans la mesure où leur
mise en oeuvre permettra une large diffusion auprès des producteurs.
Ce travail s'inscrit dans la promotion de l'agriculture
écologique et du développement durable qui sous-entendent
l'utilisation des ressources naturelles disponibles au présent et leur
préservation pour les générations futures.
Outre la valorisation des techniques novatrices et soucieuses
de l'environnement, cette étude est l'apanage des chercheurs qui se
concentrent à mettre au point celles adaptées aux conditions
environnementales dont leur application améliore le rendement de la
culture de Niébé.
La production du Niébé durant la période
pluvieuse à elle seule ne peut surmonter la demande croissante pour la
population de Kabinda. Pratiquer donc cette culture pendant la saison
sèche diminuerai le prix de vente et permettrai de disponibiliser la
légumineuse en quantité suffisante pour répondre à
la demande de la population.
Pour vérifier le meilleur rendement possible, nous
mettrons en place un dispositif expérimental en carré latin qui
comprendra neuf unités expérimentales de 7,5m2 chacune
et la distance entre parcelles voisines est de 0,50m ; le taux de
germination, la hauteur des plants, le nombre des plants
dégénérés suite à la sécheresse et
des maladies et ravageurs, les ramifications, le nombre des fleurs et des
gousses par pied, le nombres des graines par gousse et la production par
hectare constituent le paramètre cardinal de notre étude.
Notre essai sera effectue au bas-fond aux cotés de la
rivière Kabondo dans la concession de Richard ILUNGA, au quartier
Kabondo, a Kabinda.
Outre l'introduction générale et la conclusion,
ce travail s'articulera sur trois chapitres :
1. Considérations théoriques
2. Cadre descriptive du milieu, matériels et
méthode
3. Résultats et analyse statistique
Chapitre 1 : CONSIDERATIONS THEORIQUES
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
a. Date de semi : indication de temps visant à
définir un jour unique ou une période bien définie pour
mettre en place une culture ;
b. Densité : est le rapport de la surface
qu'occupe un plant dans la surface totale donnée ;
c. Rendement : exprime la quantité physique de
production obtenue en moyenne par unité de facteur ; il s'exprime
en Kg/hectare ;
d. Vigna Unguiculata : espèce des plantes du genre
Vigna et de la famille des fabacées, d'origine tropicale. C'est le nom
binominal du Niébé ;
e. Zone agro-écologique : unité
cartographique de ressources en terres, définie en termes de climat, de
géographie et des sols et/ou du couvert végétal. (Leaser,
2007).
1.2 LE NIEBE (VIGNA UNGUICULETA)
1.2.1 ORIGINE ET DIFFUSION
Vigna Unguiculata, communément appelé
Niébé en Afrique francophone, présente encore une origine
incertaine du fait de l'inexistence des traces archéologiques.
Cependant, la très grande diversité, dispersion de la forme
sauvage et de l'importance de la culture en Afrique font de lui le berceau
probable (Kay, 1972). En effet, selon Vavilov (1951) une zone présentant
une diversité maximale pour une culture donnée est susceptible de
devenir le centre de domestication de l'espèce. C'est ainsi que selon
certains auteurs tels que Steel (1976) privilégient l'Ethiopie pour
cette origine. D'autres comme Faris (1975) se penchent sur l'Afrique de
l'ouest. Rawal (1975) à travers ses études, a
démontré que l'introgression entre la forme sauvage et celle
cultivée de Niébé a pris place en Afrique de l'ouest et
d'ailleurs beaucoup des formes sauvages et cultivées de
Niébé existent encore dans cette zone. Il suggérait alors
que le Niébé a pris son point de départ en Afrique
occidentale et très vraisemblablement au Nigeria, ou les espèces
sauvages et adventices abondent dans les savanes et les forets. (Ibrahim,
2005).
Le Niébé, Vigna Unguiculata est une plante
morphologiquement proche du Haricot, et appartient comme celui-ci à la
famille des légumineuses. Son aire d'origine est située en
Afrique ou en Asie selon les sources. Actuellement, le Niébé est
cultivé dans toutes les zones tropicales, dans le bassin
méditerranéen et aux États-Unis. Il est aussi
appelé en France Haricot Cornille. En Afrique, les graines
récoltées en sec sont destinées à l'alimentation
humaine. Cultivé traditionnellement au Burkina Faso en culture
associée avec les céréales. (Jean Louis, 2009).
1.2.2 DESCIPTION BOTANIQUE DE LA PLANTE
Selon Marechal (1976), le
Niébé appartient à :
Classe : dicotylédone
Ordre : fabale
Famille : fabaceae
S/famille: faboideae
Tribu: phaseoleae
S/tribu: phaseolineae
Genre: Vigna
Espèce: Vigna Unguiculata
Le Niébé est une plante herbacée
annuelle diploïde à 2n=22 chromosomes, à port
érigé, rampant ou intermédiaire.
1) LES RACINES
Le système racinaire est relativement pivotant et
profond. Il peut descendre jusqu'à 1,2m. Cependant, on trouve le plus
grand nombre des racines entre 0,20 et 0,25cm de profondeur, avec un
diamètre de 0,50cm au tour de la tige.
Il est caractérisé par la présence des
nodosités sur les radicelles qui permettent la fixation de l'Azote
atmosphérique grâce aux rhizobiums (Ibrahim, 2005).
2) LES TIGES
Elles sont plus au moins longues suivant les
variétés. Elles ont une section polygonale : les tiges du
Niébé sont plus épaisses que celles du Haricot commun et
ne sont pas ligneuse (Ibrahim, 2005).
3) LES FEUILLES
Les premières au nombre de deux, sont simples. Les
suivantes sont formées de trois folioles ovales, vertes d'environ 10
à 12cm de long, terminée chacune par une pointe. Elles
possèdent des nervures visibles. Ces folioles s'insèrent sur un
pétiole commun d'environ 12cm de long, par l'intermédiaire des
pétioles de 3 à 4mm de long. A la base de ces pétioles on
trouve des stipelles très courtes.
A la base du pétiole on distingue une petite gaine et
deux stipelles de forme ovale ayant environ 4mm de long (Ibrahim, 2005).
4) LES INFLORESCENCES
Elles sont axillaires, non ramifiées et portant des
fleurs. Chaque fleur est portée par un long pédoncule d'environ
2cm. Elles sont de couleur blanche, bleutée ou violacée au petit
matin, vite jaunies à midi et flétries le soir. Le taux de
fécondation croisée varie avec l'importance de l'activité
des insectes. Il est compris entre 2 et 4%. Il faut noter que le
Niébé est une plante autogame préférentielle
(Ibrahim, 2005).
5) LES FRUITS
Ce sont les gousses allongées, cylindriques, droites
ou légèrement courbées, marquées des renflements
à l'emplacement des graines, terminées par un style à
l'extrémité obtus (Ibrahim, 2005).
6) LES GRAINES
Leur forme est en général ovoïde ou
arrondie. Elles ont 5 à 6mm de long. Chaque graine possède un
hile elliptique, petit, surmonté par le micropyle, la couleur de la
tache entourant le hile est une caractéristique variétale. La
faculté germinative des graines dure 3 à 5ans (Ibrahim, 2005).
7) LE CYCLE VEGETATIF
Comprend quatre phases :
a) La germination : elle est épigée. Les
graines lèvent 4 à 8 jours après le semi, suivant la
température. Un à deux jours après l'apparition des
crosses (tigelles recourbées), les cotylédons sont sortis du sol,
se sont ouverts, et la première paire de feuilles apparait ;
b) La croissance : trois à quatre jours
après la lavée apparait la première feuille
trifoliolée et ainsi de suite. Au bout d'un mois, le pied de
Niébé possède une dizaine de feuilles trifoliolées
et atteint ainsi la hauteur définitive ;
c) La floraison : elle débute 3 à 4
semaines environ après le semi. Elle dure 4 à 6 semaines suivant
les conditions climatiques. Les jeunes gousses mettent une dizaine de jours
environ pour atteindre leur taille définitive ;
d) La maturation : une fois la taille définitive
atteinte, les graines se forment 15 à 20 jours. Il faut encore atteindre
20 à 30 jours pour que les graines soient mures.
Le cycle végétatif complet du
Niébé peut varier de 70 à 150 jours suivant les
variétés cultivées. (Ibrahim, 2005).
1.2.3 TYPES VARIETAUX ET LEURS CARACTERISTIQUES
Le niébé est plante des régions chaudes
qui est cultivée en Afrique. Il faudra distinguer les
variétés de jours courts très sensibles à la
photopériode, et les variétés insensibles à la
longueur du jour pour l'initiation de la floraison.
Les variétés de Niébé de jours
courts initient leur floraison quand la durée du jour et du
crépuscule devient inferieur à 12,5h. Avec des semis en juillet
(au Sénégal par exemple) les variétés de jours
courts produisent beaucoup de fourrages mais peu des graines puisqu'elles ne
commencent a fleurir qu'en septembre. Quand la date de semi de ces
variétés est retardée jusqu'en mi-août, comme cela
est pratiquée dans le cas de la culture dérobée, on
évite un développement végétatif excessif et une
compétition avec le mil. Une bonne production de Niébé
peut être obtenue en début de saison sèche avec la culture
dérobée, si après les pluies les réserves d'eau
sont importantes dans les sols.
Le groupe de Niébés insensibles à la
photopériode, est le plus utile dans le sahel pour la production des
gousses vertes et des graines sèches. Traditionnellement, les
variétés ont été dénommées par les
agriculteurs en fonction de la couleur ou de la grosseur de leurs graines, de
la taille des gousses, de leur cycle semi-maturité ou porte le nom d'une
personne (comme celui qui a introduit la variété dans le village,
une importante personnalité) ou une femme (si la variété
est hautement productive). (Tardieu, 2006).
Deux grands types de Niébé sont cultives au
monde : les Niébés blancs (avec une forte
préférence pour les plus gros exploitants) et les rouges. Les
blancs sont les plus appréciés pour les marchés
d'exportation (notamment du Niger), alors que les rouges sont souvent utiliser
pour les petits déjeuners. Le rendement ou la productivité d'une
variété améliorée, comme d'un cultivar
traditionnel, varie énormément en fonction de plusieurs
facteurs : facteurs abiotiques (climat, sol), facteurs biotiques
(incidences des maladies et insectes ravageurs) et les facteurs techniques
(pratiques culturales). (Séne, 2010).
1.2.4 ECOLOGIE DU NIEBE
La croissance et le développement du
Niébé peuvent être influencés par plusieurs facteurs
à savoir :
· Les besoins en eau : la pluviosité annuelle
de l'aire de culture de Niébé varie de 600 à 900mm d'eau
(Memento, 2012). Les premières études sur l'écologie du
Niébé ont permis de déterminer les besoins en eau de ce
dernier qui sont 800mm pour une production moyenne de l'ordre d'une tonne
à l'hectare (Freteaud, 1993). Le Niébé est une
légumineuse qui supporte une légère sécheresse.
Cette plante évite la sécheresse par la réduction de
surfaces des folioles. Une forte humidité est néfaste pour le
Niébé. (Adam, 1986).
· Les sols : le Niébé n'est pas
exigeant du point de vue sol, il pousse bien sur une gamme des sols à
condition que ces derniers soient bien drainer. Le rendement optimal en gousses
est obtenu sur les sols tourbeux riches en matières organiques. Il est
très sensible aux sels, mais tolère l'acidité. Le
PH optimal pour la culture du Niébé
varie entre 6 et 7,5 (Denis, 1984).
· Les températures : la température a
une grande influence sur le développement du Niébé. La
température moyenne pendant le cycle végétatif varie entre
25° et 28°C. la température moyenne de germination se situe
entre 15° et 30°C (Craufuro, 1984).
· La lumière : le Niébé est ne
plante de pleine lumière. En général, la plupart des
variétés locales sont photosensibles (Denis, 1984).
1.2.5 TECHNIQUES CULTURALES
Les techniques culturales du Niébé
dépendent du mode de culture (traditionnelle en association, culture
pure mécanisée ou non) et du type de cultivar.
En culture pure, le Niébé est cultivé en
lignes à raison de 22.000 plants à l'hectare pour le type
prostré, 50.000 à 80.000 plants/ha pour le type semi
érigé et 100.000plants/ha pour le type érigé.
(tardieu, 2007).
A. SYSTEME TRADITIONNEL
En Afrique, le niébé est traditionnellement
cultivé en association avec d'autres plantes telles, par exemple le mil,
le sorgho, le mais,... cultivé traditionnellement, le
Niébé du type prostré est semé 45jours après
le semi de la céréale et fleurit au moment ou cette
dernière a atteint le stade de maturité physiologique, montrant
les premiers symptômes de sénescence foliaire. La croissance
génératrice de la légumineuse est donc peu affectée
par l'ombre de la culture accompagnante.
Pour augmenter le rendement du Niébé dans la
pratique traditionnelle, il est parfois conseillé de planter la
céréale et le Niébé au même moment. Le choix
de la variété se portera dans ce cas sur le type semi
érigé (Tardieu, 2007).
B. CULTURE PURE
Pendant que la majorité de la production du
Niébé est réalisée en association avec certaines
céréales, dans certaines zones de production elle est
essentiellement effectuée en culture pure aux cotés
et de l'arachide. Traditionnellement, aucune fertilisation
minérale ou organique n'est appliquée directement au
Niébé. L'avantage des rotations culturales annuelles
pratiquées en culture pure est que les faibles disponibilités en
engrais organiques sont appliquées directement au mil, qui répond
à la fertilisation que le Niébé ou l'arachide. La rotation
mil-niébé permet aussi d'autres effets bénéfiques
d'une culture sur l'autre qui suit (Swanson, 1994).
1.2.6 LES CONTRAINTES MAJEURES DE LA PRODUCTION DU
NIEBE
Les contraintes liées à la production du
Niébé sont d'ordres socio-économiques et
biotiques :
1) Les contraintes socio-économiques
Ces contraintes sont liées aux couts
élevés des intrants, à l'absence des crédits
agricoles et de structures de commercialisation faibles. Il faut ajouter
à celles-ci la rigidité des habitudes alimentaires des
populations qui sont très attachées aux céréales
(Adbou, 1987).
2) Les contraintes abiotiques
Les principaux obstacles recensés à l'essor de
la production du Niébé en Afrique sont notamment :
è Les sols qui sont généralement pauvres
en matières organiques et déséquilibrés en
éléments minéraux. Ils sont tantôt acides,
tantôt riches en Aluminium ou au contraire salins et tantôt pauvres
en Calcium ;
è Les températures sont très
élevés et néfastes notamment pendant la floraison ou le
début de la fructification. Ceci a pour conséquences l'avortement
des fleurs et l'échaudage des jeunes gousses. L'action de la
température élevée est perceptible surtout quand elle
coïncide avec un stress hydrique persistant à partir de la
floraison ;
è Les sécheresses : les principales zones
de production de Niébé connaissent des sécheresses
quasiment chroniques qui compromettent le développement de cette
culture ;
è Dates de semi très défavorables :
près de 99% de Niébés sont cultivés en association
avec les céréales en Afrique. Cette association un
inconvénient du fait que les variétés à long cycle
utilisées n'arrivent pas à boucler leur cycle en période
d'humidité satisfaisante, cette association a aussi un autre
inconvénient en ce qu'elle entraine une forte concurrence en
lumière et en éléments nutritifs. (Ibrahim, 2005).
3) Les contraintes abiotiques
Elles constituent le problème le plus important que
rencontre le Niébé. Un très grand nombre des maladies et
ennemis attaquent le Niébé à tous les stades de son
développement. Ils sont certainement les facteurs les plus limitant de
la production intensive du Niébé en Afrique tropicale, puisqu'ils
peuvent occasionner une perte totale des rendements en graines (Romain,
2012).
1.2.7 RECOLTE ET PRODUCTION MONDIALE
A. RECOLTE
Suivant les saisons et les habitudes alimentaires, les
gousses immatures, les graines sèches et les feuilles peuvent être
récoltées. Les récoltes des gousses et des graines sont
souvent très échelonné chez les formes volubiles ou
prostrées, tandis qu'elles se réalisent en une fois chez les
formes naines à croissance pseudo déterminée.
Dans certaines régions notamment en Afrique de l'Est
(Kenya, Tanzanie, Ouganda), les feuilles font l'objet de cueillette
régulière. La floraison et la nouaison sont deux phases
critiques, fortement dépendantes de l'approvisionnement en produits
d'assimilation accumulés dans les jeunes feuilles. Les plantes sont
fauchées lorsque les gousses sont bien formées dans le cas ou le
Niébé est utilisé pour la production de fourrages (Romain,
2012).
B.GRANDS PRODUCTEURS
La production mondiale du Niébé est
estimée à 4,2millions de tonnes (FAO, 2015) de graines
sèches dont 64% sont réalisés en Afrique. La superficie
cultivée annuellement dans le monde est estimée è
12,5millions d'hectares dont environ 9,8millions d'hectares sont
réalisés en Afrique de l'ouest, faisant de cette région la
première productrice et consommatrice de Niébé (CGIAR,
2014).
Notons que hors mis les principaux pays producteurs
africains, la production des autres pays sert quasiment à
l'autoconsommation. Les principaux producteurs en Afrique de l'ouest son le
Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le
Ghana. Une production significative est aussi obtenue dans certains pays de
l'Afrique de l'Est comme l'Ouganda, le Mozambique, la Tanzanie et
l'Éthiopie. Le rendement moyen mondial est relativement faible et se
situe à moins de 300Kg/ha. En Afrique, les rendements moyens varient
considérablement de 50 à 550Kg/ha en fonction des
variétés cultivées, du degré d'utilisation
d'intrants (engrais et pesticides), du système de culture
(associée ou pure) et des conditions agro-climatiques. (Séne,
2011).
En République Démocratique du Congo, de plus en
plus les agriculteurs s'adonnent à la culture du niébé.
C'est le cas des agriculteurs du plateau de Bateke à Kinshasa, ceux de
certains territoires du Bas-Congo, ceux des deux Kasaï qui cultivent le
niébé, non seulement pour leurs greniers agricoles, mais aussi
pour approvisionner les grand centres de consommation tels que Kinshasa, Matadi
et Mbuji-Mayi (Michael, 2016).
1.2.8 IMPORTANCE DE LA CULTURE DES NIEBES
Le niébé (Vigna Unguiculata) est l'une de plus
importantes légumineuses à graines cultivée dans les zones
de savane tropicale d'Afrique. Il est cultivé et consommé en
Asie, en Amérique du sud et du centre, dans les caraïbes, au
États-Unis, dans le Moyen-Orient et en Europe australe (FAO, 2011).
Le niébé est un aliment apprécier en
Afrique car ses feuilles, gousses vertes et graines sèches peuvent
être consommé et commercialiser.
Chapitre 2 CADRE DE DESCRIPTION DU MILIEU, MATERIELS ET
METHODE
2.1 MILIEU
Notre étude a été
expérimentée dans la ville de Kabinda, province de Lomami en
République Démocratique du Congo.
2.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1.1.1 LATITUDE, ALTITUDE ET LONGITUDE
Kabinda est situé entre 6° et 7° de latitude
sud, entre 25° et 26° de longitude, à 840m d'altitude.
2.1.1.2 CLIMAT
Selon la classification de Koppen, Kabinda jouit d'un climat
tropical humide de type AW3, c'est-à-dire caractérisé par
une alternance de deux saisons ; l'une pluvieuse allant du début
Aout à mi-mai, soit 9 mois et l'autre sèche allant de mi-mai
à mi-aout, soit 3 mois. La moyenne de température annuelle
oscille entre 25° et 27°C ; avec une pluviométrie qui
atteint jusqu'à 1500mm de pluie par an voir plus.
2.1.1.3 RELIEF
La ville de Kabinda connait un relief accidenté
marqué par une succession des collines et des plateaux
entrecoupés par les vallées.
2.1.1.4 SOL ET VEGETATION
Le sol est pratiquement sablonneux. C'est un sol pauvre
à un PH égal 6,5. Sa structure physico-chimique
l'expose à un grand lessivage et perte en substances organiques. C'est
un sol apte à supporter certaines cultures d'interet majeur à
l'homme et pour le bétail ; notamment le Niébé, le
mais, le manioc, l'arachide,...
La végétation est le reflet même du sol,
sa constitution physico-chimique donne l'image générale de ce
dont le sol est capable de produire. La végétation de la ville de
Kabinda est dominée par la savane arborée constituée de
certaines espèces floristiques telles que les Imperata cylindrica, les
Hypparrhenia spp, le Panicum maximum ainsi que plusieurs espèces
d'arbres et arbustes.
2.1.2 SITUATION ADMINISTRATIVE ET ECONOMIQUE
A. ADMINISTRATION
Kabinda est le chef lieu de la province de Lomami, ayant un
territoire répondant au même nom ; il fit l'un des districts
de la province de l'ex-Kasaï-Orientale. Nous parlerons de Kabinda en tant
que ville et non pas comme district. En tant que ville, il partage ses
frontières avec :
o Le territoire de Lubefu (province de Sankuru) au
nord ;
o Le territoire de Kabongo (province du haut Lomami) au
sud ;
o Le territoire de Katanda (province du
Kasaï-Oriental) ;
o Le territoire de Lubao (province de Lomami) à
l'est.
B.SITUATION ETHNO-DEMOGRAPHIQUE
La ville de Kabinda est habitée par divers groupes
ethniques originaires et ressortissants d'autres territoires et provinces du
pays. Parmi les ethnies et selon leur importance, nous trouvons : les
Songye, Les Luba, les Tetela, les Kanyoka,... les songye étant plus
nombreux et originaires sont composés de Bekal'Ebwe, Beedna Budia,
Belande, Ben'Eeki, Beena Milembue,
C.ECONOMIE
La ville de Kabinda est principalement agro-pastorale, avec
quelques activités d'exploitation artisanale du Diamant à Lubao,
Luputa, Wwikongo. Il ya également l'exploitation artisanale de l'Or dans
l'ensemble de Luilu. Il ya aussi ne foret riche en bois au nord de Kabinda.
2.2 MATERIELS
2.2.1 MATERIEL VEGETATIF
Les matériels végétaux utilisés
dans notre essai sont constitués des graines de Niébé de
variété améliorée (Diamant) achetées au
marché de la place. Cette variété a comme
caractéristiques : port semi érigé, fleur bicolore
blanche, longueur maximale des gousses (25cm), cycle 95% maturité (61
à 64jours), culture pluviale, rendement en graines (750 à
1200Kg/ha en milieu contrôlé et aux conditions satisfaisantes),
graines bicolore rouge, résiste au chancre bactérien, aux thrips,
aux striga.
2.2.2 AUTRES MATERIELS
a) La machette nous servi au fauchage ;
b) La houe nous a permis au labour ;
c) Le décamètre a permis à la
délimitation du terrain et des unités
expérimentales ;
d) Le mètre ruban nous a servi à bien mesurer
les écartements entre les pieds et les distances entre les
lignes ;
e) La corde a permis é ajuster tous les pieds en lignes
droites sur une ligne et sur une unité expérimentale ;
f) Les piquets nous ont aidé à délimiter
les unités expérimentales et les blocs ;
g) L'arrosoir a aidé à l'arrosage ;
h) Les sachets plastiques pour bien conserver les gousses et
graines de chaque unité expérimentale avec indication à la
récolte.
2.3 METHODE
Comme nous l'avons signalé à l'introduction
générale, la méthode adoptée pour cette
étude est l'expérimentation avec blocs en carré latin.
Nous avons défriché un terrain de 70m2 de superficie.
Ce terrain a été subdivisé en neuf unités
expérimentales ayant 6m2 chacune et 0,50m entre les
unités expérimentales. Nous avons eu deux traitements en tenant
compte des écartements et un témoin, ce qui donne au total trois
répétitions pour neuf unités expérimentales.
T2
T1
T0
T1
T0
T2
T0
T2
T1
Légende :
T0 : témoin, écartements de
20cm*60cm ;
T1 : écartements de 30cm*30cm ;
T2 : écartements de 30cm*50cm.
2.3.1 METHODE DOCUMENTAIRE
Nous nous sommes faits amis de tout ouvrage ayant trait
à l'agriculture en général mais surtout du
Niébé en particulier. Plusieurs articles détaillant le
Niébé nous ont permis de bien évolué.
2.3.2 METHODE CULTURALE
La variété de Niébé Diamant
exige une densité d'au moins 80.000 plants à l'hectare, ce qui se
traduit aux écartements de 20cm*60cm ; nous avons utilisé
ces écartements comme témoin en les comparant à ceux de
30cm*30cm soit au moins 111.111 plants par hectare et ceux de 30cm*50cm soit
66.667 plants à l'hectare. Et cette pratique s'est effectuée en
ne respectant ni la date ni le calendrier agricole ; c'est-à-dire
du 15 Avril 2016 au 27 Juin 2016.
2.3 DIFFICULTES RENCONTREES
2.3.1 CONDUITE DE L'ESSAI
Les dates importantes qui ont marquées
l'évolution de l'expérimentation sont :
? 17 Avril : prospection et appréciation du
terrain,
? 19 Avril : fauchage,
? 20 et 21 Avril : labour
? 24 Avril : délimitation des unités
expérimentales,
? 25 Avril : semi,
? 02 Mai : germination presque complète,
? 10 Mai : récolte des premières
données,
? 20 Mai : premier sarclage,
? 25 Mai : récolte de deuxièmes
données,
? 05 Juin : deuxième sarclage,
? 10 Juin : récolte des troisièmes
données,
? 27 Juin : récolte des gousses et fin de
l'expérimentation.
2.3.2 PARAMETRES OBSERVES
L'évaluation de la croissance et du rendement de
l'impact de la date et de la densité de semi du Niébé est
basée sur les paramètres observés et données
récoltées pendant 60jours du cycle végétatif
complet du Niébé de la variété Diamant.
Ces paramètres sont phénologiques (taux de
germination, hauteur des plants, plants attaqués par les maladies et
ravageurs, plants dégénérés suite à la
sècheresse et les ramifications) et les paramètres de production
(nombre des fleurs par pied, nombre des gousses par pied, nombre des graines
par gousse et la production en graines sèches).
2.3.3 ANALYSE STATISTIQUE
En vue de comparer la croissance et le rendement des
différentes densités appliquées à la culture de
Vigna Unguiculata, les données récoltées ont
été soumises à l'analyse de la variance pour voir la plus
petite différence significative en partageant les moyennes au seuil de
probabilité de 5%.
Troisième chapitre : RESULTATS ET ANALYSES
STATISTIQUES
Dans ce chapitre, nous présentons les moyennes pour
chaque paramètre étudié selon les jours de récolte
des données ; les résultats de l'analyse de la variance
(ANOVA), de la plus petite différence significative dans
différents tableaux et en bas de ceux-ci, un bref commentaire par
comparaison entre moyennes des traitements est fait.
3.1 PARAMETRES PHENOLOGIQUES
Tableau n°1 taux de germination en
pourcentage
Traitements
|
Moyennes
|
20cm*60cm
|
88,330
|
30cm*30cm
|
89,173
|
30cm*50cm
|
89,087
|
CV (%)
|
7,18
|
Lsd (0,05)
|
Ns
|
Il ressort du tableau ci-dessus des taux de germination,
que les données testées au seuil de probabilité de 5%,
nous constatons qu'il n'existe aucune différence significative entre les
différentes densités adoptés.
Tableau n°2 Hauteur des plants en
centimètre
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
Relevé 3
|
20cm*60cm
|
4,5333
|
8,6600
|
14,1o7C
|
30cm*30cm
|
5,4600
|
9,6433
|
16,580A
|
30cm*50cm
|
4,6400
|
9,0533
|
15313B
|
CV (%)
|
11,56
|
4,95
|
3,37
|
Lsd (0,05)
|
Ns
|
ns
|
1,1719
|
Au regard de ce tableau n°3, il est
révélé que les données soumis à l'analyse de
la variance au seuil de probabilité de 5% ne sont pas statistiquement
différentes. Mais le relevé 3 montre une petite différence
significative entre les moyennes des données ; en effet la hauteur
des plants semés aux écartements de 30cm*30cm présente une
différence significative que tous les autres écartements, les
parcelles aux écartements de 30cm*50cm sont significativement
différents à ceux de 20cm*60cm (Témoin).
Tableau n°3 Plants attaqués par les
maladies et ravageurs après 30jours de semi et à
45jours
Ecartements
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
20cm*60cm
|
2,0000
|
5,3333
|
30cm*30cm
|
1,6667
|
4,0000
|
30cm*50cm
|
1,6667
|
4,6667
|
CV (%)
|
81,73
|
44,61
|
Lsd (5%)
|
Ns
|
Ns
|
La lecture faite de ce tableau nous renseigne que les
données testées au seul de probabilité de 5% des plants de
Niébés attaqués par les maladies et ravageurs ne sont pas
statistiquement différents et ne présentent aucune
différence significative.
Tableau n°4 Plants
dégénérés suite à la sécheresse
après 30jours de semi et à 45jours
Ecartements
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
20cm*60cm
|
1,0000
|
4,6667
|
30cm*30cm
|
0,6667
|
7,6667
|
30cm*50cm
|
0,6667
|
5,6667
|
CV (%)
|
135,53
|
24,46
|
Lsd (5%)
|
Ns
|
Ns
|
Les données consignées dans ce tableau nous
révèlent qu'au seuil de probabilité de 5%, les plants de
Niébé dégénérés suite à l
sécheresse ne présentent aucune différence significative
et sont statistiquement identiques.
Tableau n°5 les ramifications par pied de
Niébé
Ecartements
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
20cm*60cm
|
1,3333
|
1,6667
|
30cm*30cm
|
1,0000
|
2,3333
|
30cm*50cm
|
1,3333
|
1,6667
|
CV (%)
|
72,16
|
25,47
|
Lsd (5%0
|
Ns
|
Ns
|
Le tableau nous montre que les ramifications des plants de
Niébé testées au seuil de probabilité de 5% ne sont
pas statistiquement différent et ne présentent aucune
différence significative.
3.2. LES PARAMETRES DE PRODUCTION
Tableau n°6 nombre des fleurs par pied
après 30jours de semi et à 45jours
Ecartements
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
20cm*60cm
|
2,6667
|
6,0000
|
30cm*30cm
|
3,0000
|
6,3333
|
30cm*50cm
|
2,0000
|
5,6667
|
CV (%)
|
12,0
|
21,52
|
Lsd (5%)
|
Ns
|
Ns
|
Il ressort de ce tableau que les données de nombre des
fleurs par pied de Niébé analysées au seuil de
probabilité de 5% sont statistiquement identiques et ne
présentent aucune différence significative.
Tableau n°7 nombre des gousses par pied à
45jours après semi et à 62jours
Ecartements
|
Relevé 1
|
Relevé 2
|
20cm*60cm
|
1,0000
|
2,6667B
|
30cm*30cm
|
1,3333
|
3,6667A
|
30cm*50cm
|
1,0000
|
2,0000B
|
CV (%)
|
94,87
|
6,63
|
Lsd (5%)
|
Ns
|
0,7557
|
Le tableau n°7 montre que les données de nombre
des gousses par pied sur les plants de Niébé testées au
seuil de probabilité de 5% ne sont pas statistiquement
différentes à 45jours après semi et ne sont pas
significativement différentes. A 62jours, les gousses sur les plants de
Niébé sont statistiquement différentes au seuil de
probabilité de 5%. Il faut noter que les plants aux écartements
de 30cm*30cm sont significativement différents que tous les autres, et
les plants de Niébé aux écartements de 30cm*50cm sont
significativement différents que ceux de 20cm*60cm (étant les
plus attaqués et dégénérés).
Tableau n°8 n0mbre des graines par gousse et la
production en graines sèches de Niébé (en
Kg/ha)
Ecartements
|
Graines/gousse
|
Production (Kg/ha)
|
20cm*60cm
|
12,667
|
155,57B
|
30cm*30cm
|
13,333
|
205,55A
|
30cm*50cm
|
11,667
|
137,80B
|
CV (%)
|
8,40
|
6,63
|
Lsd (5%)
|
Ns
|
24,99
|
Les résultats des moyennes consignés dans ce
tableau nous révèlent qu'au seuil de probabilité de 5%,
les graines de Niébé par gousse sont statistiquement identiques
et ne présentent aucune différence significative.
Les moyennes de production en Kg/ha testées au seuil de
probabilité de 5% sont statistiquement différentes. Les
écartements de 30cm*30cm sont significativement différents que
tous les autres, ceux de 20cm*60cm et 30cm*50cm sont significativement
identiques.
CONCLUSION
Cette étude a visé surtout à mettre en
évidence la possibilité de produire le Niébé
à n'importe quelle période de l'année dans la
contrée de Kabinda, le rôle de la production et de l'impact de
cette culture de légumineuse aux différents
écartements.
Les résultats obtenus pour cette
expérimentation confirment la possibilité de produire le
Niébé pendant la saison sèche sur les sols de bas-fond
à Kabinda.
Les écartements de 30cm*30cm ont permis d'obtenir avec
la variété Diamant, les rendements proches de ceux
observés avec les producteurs de cette zone utilisant les
variétés traditionnelles de Niébé. Mais cette
production est faible dans l'ensemble au regard des potentialités
agronomiques de Diamant et pourrait s'expliquer par le non respect de la date
de semi causant ainsi des stress hydriques dus au déficit
pluviométrique observé dès le semi jusqu'à la
récolte. Une combinaison judicieuse de tous les facteurs de production
et le respect de la date et de la densité de semi tout en
prévoyant que la floraison et le début de fructification
coïncident avec les pluies pourrait permettre une amélioration des
rendements.
Pour cette première expérience, la tendance
évolutive montre de façon générale une
amélioration de la croissance et de la production du
Niébé.
Une poursuite de l'expérience à moyen ou
à long terme pourra confirmer cette tendance et particulièrement
le développement des techniques novatrices pouvant améliorer les
conditions de production du Niébé pour les professionnels
agricoles.
BIBLIOGRAPHIE
1. Abdou Mamadou, Josephe Singh, 1987, les pricinpaux
obstacles qui affectent la production agricole en Afrique, Lausanne.
2. Adam Salomon, 1986, les quantités de
précipitations recommandées pour quelques cultures en zones
tropicales, Cah-agric, Wageningen (pays Bas).
3. Craufuro T.H., 1984, les contraintes écologiques des
cultures vivrières au Sahel, CGIN, Niger.
4. Denis Jhon T., 2004, amélioration de la production
végétale et les moyens de lutte contre les ennemis des cultures,
SGV, Paris.
5. Hien V., 2010, pratiques culturales et recommandations
agronomiques, NPL, Abidjan (cote d'Ivoire).
6. Ibrahim Ali, 2005, performances agronomiques de huit
variétés de Niébé à double usage, Niamey.
7. Jean Luis G., 2009, le Niébé du Sanmarttenge,
Ouagadougou (Burkina Faso).
8. Marechal JY, 1976, dynamique d'un espace rural
Soudano-sahelien, Orstom éditions, Paris.
9. Michael Jean, 2016, inventaires des produits vivriers les
plus consommés en R.D Congo, Kinshasa.
10. Mike Leaser, 2007, les mots couramment utilisés
dans le domaine écologique dans les pays francophones, CDGH, Durban.
11. Ngamo Sedogo, 2007, inventaire des cultures
vivrières africaines, CIRD, Lomé.
12. Romain H. Raemaekers, 2012, agriculture en Afrique
tropicale, DGEI, Bruxelles.
13. Roose E., 2011, technique traditionnelle de
réhabilitation des terres et d'amélioration de la production
agricole, CES-AGF, Ouagadougou (Burkina Faso).
14. Séne D., 2010, inventaire des principales
variétés de Niébé (Vigna Unguiculata)
cultivées au Sénégal, agro. Trop.8, Dacar.
TABLE DES MATIERES
Titres Page
Epigraphe......................................................................................I
Dédicace........................................................................................II
Remerciements............................................................................III
Introduction
générale.....................................................................01
Chapitre 1 : considérations
théoriques................................................03
1.1 Définition des concepts de
base.....................................................03
1.2 Niébé (Vigna
Unguiculata).......................................................
1.2.1 Origine et
diffusion...........................................................
1.2.2 Description botanique de la
plante.........................................
1.2.3 Types variétaux et leurs
caractéristiques.................................
1.2.4 Ecologie du
Niébé...............................................................
1.2.5 Techniques
culturales........................................................
1.2.6 Contraintes majeures de la production du
Niébé.................
1.2.7 Récolte et production
mondiale......................................
1.2.8 Importance de la culture de
Niébé.....................................
Chapitre 2 : Cadre de description du milieu,
matériels et méthode.........
2.1
Milieu............................................................................
2.1.1 Situation
géographique...............................................................
2.1.1.1 Latitude, longitude et
altitude...................................................
2.1.1.2
Climat..................................................................
2.1.1.3
Relief.............................................................................
2.1.1.4 sols et
végétation.............................................................
2.1.2 Situation administrative et
économique.........................................
2.2
Matériels........................................................................
2.2.1 Matériel
végétatif.............................................................
2.2.2 Autres
matériels..................................................................
2.3
Méthode..........................................................................
2.3.1 Méthode
documentaire.........................................................
2.3.2 Méthode
culturale.........................................................
2.3 Difficultés
rencontrées........................................................
2.3.1 Conduite de
l'essai.........................................................
2.3.2 Paramètres
observés..........................................................
2.3.3 Analyse
statistique........................................................................
Chapitre 3 : Résultats et analyses
statistique........................................................
3.1 Paramètres
phénologiques........................................................................
3.2 Paramètres de
production..........................................................................
Conclusion................................................................................................
|