INTRODUCTION
La plupart des pays sahéliens, tout comme le Niger sont
caractérisés par des vastes étendues arides et
désertiques où même les précipitations annuelles
sont insuffisantes, jointes à des longues périodes de
sécheresse font que la végétation est rare dans la majeure
partie du pays surtout en certaines périodes de l'année auxquels
s'ajoute le problème de contrôle et de suivi pour le soin des
animaux dans les zones pastoraux. A cette situation vient s'ajouter
l'insuffisance de contrôle des circuits des distributions des produits
vétérinaires. D'où la difficulté énorme
d'assurer le contrôle et les soins de qualité pour les animaux
et extériorisés leurs potentialité productive.
En effet c'est dans le même cadre d'idée pour
répondre aux besoins sans cesse de la santé animale, que nous
allons étudier ces circuits afin de voir toutes ses forces et ses
faiblesses et faire des suggestions d'améliorations.
Ce travail est reparti en trois(03) grande
étapes :
ü Première étape : Les
généralités ;
ü Deuxième étape : Synthèse
bibliographique ;
ü Troisième étape : Etude du
thème ;
PREMIERE PARTIE: GENERALITES
Chapitre 1 : Présentation de la
région de Diffa
1.1. Situation géographique et
administrative
La région de Diffa est située à
l'extrême Est du Niger et est comprise entre 10°30' et 15°35'
de longitude Est, 13°04' et 18°00' de Latitude Nord.
Elle est limitée :
À l'Est par le République de Tchad ;
À l'Ouest par la région de Zinder ;
Au Nord par la région d'Agadez ;
Au Sud par la République Fédérale du
Nigeria.
Elle couvre une superficie de 156906 Km2. Soit
12,4% de la superficie totale du pays qui est estimée à 1.267.000
Km2.
La région est subdivisée administrativement en
trois (6) Départements et 12 communes dont 9 communes rurales et 3
communes urbaines.
Le département de Diffa, avec une superficie de 7000
Km2, comprend quatre (4) communes rurales : Chétimari,
Gueskérou, Toumour et Bosso et une commune urbaine (Diffa). Le
département est subdivisé en deux (2) zones : une zone
agricole qui est la bande sud et une zone pastorale, bande nord.
Cependant la bande Sud correspondant à la zone de
Komadougou Yobé est plus peuplée que la zone Nord en saison de
pluie dont les conditions de vie sont plus favorables.
La population du département est estimée
à 212982 hts (PDES DE Diffa), composée essentiellement de Cinq
(5) ethnies dont : Kanouri, Peulh, Haoussa, Toubou, et Arabe.
Le climat est de type Sahélo - Saharien, avec une
pluviométrie comprise entre 350 mm au sud et 100 mm au nord.
1.2. Le milieu humain
1.2.1. Données démographiques
La commune urbaine de Diffa est la plus peuplée de toutes
ces communes dudit département. Selon une étude faite par un
Projet d'Appui à la Commune Urbaine de Diffa (PACURD), la commune
dispose de certains indicateurs de développement, résumés
dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°1 : Données
démographiques :
Nombre de village : 21
|
Nombre de quartiers : 12
|
Populations totale : 31 284 habitants
|
Densité : 136 hts / km2
|
Nombre de ménages : 4 588
|
0% enfants de 0 -6ans : 26,16%
|
0% femmes 48,2%
|
Taux d'accroissement
|
0% enfants de 7 - 12 ans : 19,11%
|
Ration médecin / habitants : 0/31 284 hts
|
Ratio infirmier /hts 1/3 128
|
Ratio sage femme /hts 1 / 1 368femmes
|
Source : PACURD/Diffa
1.2.2. Historique du peuplement
L'histoire de Diffa se rattache à l'histoire du Sud-est
nigérien considéré jusqu'en 1900 comme la partie
septentrionale de l'empire du Bornou.
Elle est reconnue comme la région la moins
peuplée dans la zone sédentaire du pays.
Les populations qui la composent sont en majorité des
Kanouris, avec cependant des caractéristiques culturelles et même
physiques propres à chaque sous groupe ethnique; les autres
communautés (Toubou, Haoussa, Arabe, Peulh), confèrent à
la région sa grande diversité des langues et de cultures. Tout
d'abord, il importe de souligner que ces populations étaient d'origine
diverse.
En effet, même si on note chez la plupart d'entre elles
une prétention à une ascendance Sao et une tendance à
faire venir leurs ancêtres du YEMEN, même si en majorité
elles sont KANOURIPHONES, la réalité sociale actuelle indique
bien que nous avons à faire à des peuples distincts. Aussi, les
traditions historiques insistent bien sur le fait qu'ils soient venus
d'horizons diverses et à des périodes différentes. Pour la
plupart, leur installation à l'Ouest du Lac Tchad semble être
postérieure à la conquête du Bornou par les Sefuwa (XVI
ème siècle).
Après cet événement, on ne parle plus des
Sao (reconnus pourtant comme les maîtres du pays avant la conquête)
mais d'un certain nombre de peuples : Kanouri, Mober, Manga, D'Agra (qui
tous se représentent comme des sous groupes ethniques de l'ensemble
Kanouri phone), Boudouma, Sougourti, Toumari Kuburi, Jetko, Toubou etc....
En dehors du contexte politique et de diversité
d'origines qui fait que les populations concernées n'ont pas les
mêmes préoccupations, les mêmes modes de vie, les
mêmes conceptions politiques, économiques et culturelles, il faut
reconnaître que le processus même de l'occupation de l'espace ne
contribuait guère à promouvoir la naissance d'entités
politiques durables au niveau de la région.
Les mouvements de population qui doivent être
perçus comme un phénomène lent, étalé sur
plusieurs siècles, sont avant tout, dus à des raisons climatiques
et politiques.
Ce sont, en effet le souci d'assurer une base vivrière
et la quête d'une plus grande sécurité qui a souvent
poussé les hommes à se déplacer en vue de rechercher des
terrains propices à leurs activités (agricultures,
élevage, chasse, cueillette etc....) et des sites défensifs pour
fonder leurs communautés villageoises.
On pourrait de ce fait, expliquer le peuplement assez ancien
relativement dense des parties orientales ( contrées riverains du Lac
Tchad et de Komadougou , aux terres fertiles et où une paix relative
existe grâce à la proximité du pouvoir central bornouan) et
occidental ( Mounio et Koutous , zone accidentée , parsemée de
collines pouvant servir de refuge en cas d'attaques) de la région et
celui plus récent et clairsemé de sa partie centrale , pays de
dunes et de cuvettes , où la vie se réduit autour de ces
dernières et où les moyens de défense sont
limités.
Malheureusement, l'insuffisance de données et
l'imprécision de celles disponibles, rendent difficile
l'appréciation de la situation démographique à travers
l'histoire.
Mais tout incite à penser que la région en
général était comme de nos jours, faiblement
peuplée, que ses quelques habitants séparés par de vastes
espaces incultes, se connaissent à peine, communiquaient très peu
entre eux et que la solidarité les limitait tout juste au cadre
villageois.
1.3. Aspects physiques :
1.3.1. Le relief et Climat
Le relief du département de Diffa est
caractérisé par les traits suivants : Au nord une
plaine sableuse, au sud en bordure de la vallée de la Komadougou
Yobé le relief est plus ou moins ondulée à cause des
chapelets des mares qui jonchent cette vallée.
1.3.2. Le vent :
Les vents (l'harmattan et la mousson) sont liés aux
saisons, leur vitesse et leur intensité sont fonction des
périodes. Ils sont beaucoup plus violents en saison pluvieuse au cours
des orages et des tempêtes. Leur vitesse varie de 0 à 3m/s.
1.3.3. Les sols
Les sols du département sont de type hydromorphes, argilo
sableux le long de la Komadougou et sur ses berges. ils sont argilo limoneux de
bonne fertilité dans les méandres de la Komadougou et autour des
mares. Quant aux sols qui sont localisés au nord de la RN1 ils sont
généralement sableux et donc pas très propices a
l'agriculture.
1.3.4. La flore :
Le peuplement ligneux naturel se repartit en deux (2)
bandes :
1 La bande sud de la Komadougou sur 20 à 30 km
peuplée de Hyphaena thébaica, Diospiros
mespilifornis, Balanites aegyptiaca, les différents
acacias (nilotica, raddiana, Sénégal) et le
Tamarindus indica). Les abords de la Komadougou sont le domaine des
forêts galléries qui couvrent environ 112 500 ha dans la
région dont une partie négligeable dans la commune.
2 La bande Nord est sérieusement menacée par
l'avancée des dunes de sable. Ici on retrouve des cultures dunaires et
les acacias, comme les balanites et le zizyphus.
1.3.5. La faune :
Au nord on rencontre d'importantes populations de gazelles
dorées d'outardes arabes te des chacals. Des populations de singes patas
et d'hyènes rayées de pintades sauvages au sud ; riche
avifaune autour des zones humides (lac Tchad et komadougou) des reptiles
(serpents varans etc..).
1.3.6. La pêche :
La pêche est une activité génératrice
de revenus qui est surtout pratiquée par les populations riveraines de
la Komadougou. Cependant, il est relevé ces derniers temps que la
production en poisson à tendance à diminuer à cause des
retraits des eaux et l'ensablement de la Komadougou. Cette situation à
pour conséquence le ralentissement de la filière de
commercialisation du poisson. Les types des poissons rencontrés dans les
cours d'eau de la commune de Diffa sont : Tilapia, silure,
sardine, poisson électrique et le Bagrus bayard
« ou Damalo en béribéri ».
1.3.7. Hydrologie
Les ressources en eau de la surface du département sont
constituées de la Komadougou Yobé, une partie du Lac Tchad et
d'un chapelet des mares temporaires, semi permanentes localisées dans la
partie sud. La Komadougou Yobé coule pendant sept (7) mois de juillet
à Février et draine environ 500millions de m3 d'eau en moyenne
chaque année. Toute fois, la durée d'écoulement
connaît des graves réductions ces dernières
années.
Les mares permanentes et semi permanentes sont exploitées
par les populations locales et par d'autres personnes venues d'ailleurs
à des fins diverses, dont l'irrigation, l'utilisation domestique,
l'abreuvement des animaux, la pêche et d'autres activités
humaines.
La plupart des cours d'eau sont menacées d'ensablement,
d'occupation par des plantes envahissantes, la faible pluviométrie et
facteurs anthropiques.
Tableau n°2 : pluviométrie
2006
|
214,8
|
2007
|
504,5
|
2008
|
290,7
|
2009
|
226,4
|
2010
|
502,5
|
Moyenne annuelle
|
1738,9
|
Source : Direction Régionale du
Développement Agricole
1.4. Population :
Estimée a prés de 142 522 habitants en 2011
(RGPH/H) la population est composée essentiellement des ethnies kanouri,
peulh, haoussa Toubou et arabe.
Les kanouri occupent l'ensemble de la partie sud et sont
sédentaires avec comme activité principale l'agriculture,
associée à l'élevage. Quant aux peulhs ils constituent le
deuxième groupe ethnique en plus il faut noter que le département
de Diffa regorge une forte colonie mohamedine originaire Tchad et de la Libye a
la recherche des grandes espaces pour pâturer leurs animaux
composés essentiellement des camelins. Il noter que les grandes
mouvements de cette population se caractérise par un exode saisonnier
interne vers les zones du lac et de le komadougou Yobé offrant des
conditions plus aptes aux activités agricoles.
1.5. Agriculture et élevage
Ces sont les plus importantes activités
économiques des populations du département de Diffa.
v L'agriculture :
Deux (2) types d'agriculture dominent : l'agriculture
pluviale et irriguée.
- L'agriculture pluviale : les espèces
cultivées sont surtout le mil, le niébé. Les cultures
hivernales dépendent exclusivement des précipitations
aléatoires mal reparties dans le temps et dans l'espace. De la commune
sur les sols très pauvres. La principale culture est le mil. Selon
les résultats de certaines enquêtes les superficies
emblavées en mil et niébé connaissent une nette
progression pour de l'augmentation de la population et de
sédentarisation de nombreux éleveurs.
- L'agriculture irriguée : elle est
pratiquée le long de la Komadougou et des mares dans la bande sud pour
les cultures de poivron, oignon, le maraîchage sur les
aménagements hydro agricoles de Lada, Chétimari et sur des
nombreux sites traditionnels. Les poivrons sont destinés exclusivement
à l'exportation vers le Nigeria et à l'intérieur du pays.
Selon le résultat de certaines enquêtes, les superficies
emblavées du mil et du niébé connaissent une nette
progression.
L'élément artificiel est constitué de
Prosopis juliflora à Bagarra et Boulangouri pour la protection
de la ville et les plantations de neem dans le centre urbain estimée
à environ 40ha. Enfin on note un important couvert herbacé dans
la partie Nord et le long de la Komadougou dans ses parties non mises en
valeur.
Tableau n°3: Evolution du poivron (2008-2011)
Années
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Superficie (Ha)
|
5001
|
4980
|
4957
|
4932
|
Rendements (kg/Ha)
|
1628
|
1583
|
1357
|
1236
|
Production (Tonnes)
|
8292
|
7886
|
6728
|
5620
|
Source : Direction Départementale de
l'Agriculture de Diffa 2012.
v L'élevage :
L'élevage constitue une des principales
activités économiques du département hormis de rares cas
d'embouche, le système de production est essentiellement extensif.
La plupart des troupeaux des ménages sont
confiés à des bergers souvent rémunérés
à travers la jouissance des sous-produits (lait, beurre, etc...).
Selon le Recensement général de l'agriculture
et du cheptel (RGAC) l'effectif global du cheptel de la région de
Diffa se résume comme suit: (voir tableau ci-dessous).
Tableau n°4 : Effectif du cheptel en 2011
Espèces
|
Effectif 2010
|
Pertes
|
Effectif 2011
|
UBT2011
|
Bovins
|
1070334
|
321100
|
749234
|
599387
|
Ovins
|
849831
|
169966
|
679865
|
101980
|
Caprins
|
1227630
|
245526
|
982104
|
147316
|
Camelins
|
394122
|
3941
|
390181
|
390181
|
Equins
|
47319
|
1893
|
45426
|
45426
|
Asins
|
153071
|
4592
|
148479
|
74239
|
Total
|
3743107
|
747018
|
2995289
|
1358529
|
Source : Direction Départementale de
l'Elevage et des industries animale
1.6. Commerce et artisanat
Ils occupent aussi une place importante dans le
développement économique de la région en
général et du département en particulier. Il existe
plusieurs gros marchés hebdomadaires dans le département de
Diffa. Au niveau du marché central de Diffa on recense actuellement 67
boutiques. Les produits les plus commercialisés sont les produits de
cultures maraîchères tels que poivron, l'ail, le manioc, l'oignon,
carotte, chou, patates, tomates qu'on exporte vers l'Etat de Yobé, de
Borno au Nigeria. Mais de manière générale, le commerce
est peu développé et se limite à l'exportation et
l'importation des produits manufacturés, des brasseries, des produits
agro pastoraux. Ces activités sont en grande partie tournées vers
le Nigeria voisin mais aussi se pratiquent avec d'autres régions du
pays.
Les contraintes principales liées au commerce
sont :
- Insuffisance de fonds de déroulement ;
- L'ignorance des opérateurs économiques et leur
faible capacité financière ;
- L'éloignement des centres d'approvisionnement et
l'enclavement de la Région ;
- L'absence et la mauvaise qualité des voies de
communication ;
- La prédominance de la monnaie Nigériane
(Naïra).
1.7 Santé
Le département de Diffa est bien nanti sur le plan
sanitaire : il est doté d'un hôpital de district, de 17
centres de santé intégrée (CSI) et de 57 cases de
santé auxquels s'ajoutent 3 salles de soins privés. Ceci a permis
de rehausser le taux de couverture sanitaire de 43,64% en 1999 a plus de 85% en
2010 (District Sanitaire de Diffa). Ceci laisse croire que des grands efforts
ont été accomplis dans ce domaine.
1.8 Les activités industrielles
L'extraction du pétrole a Agadem et la seule et
principale activité industrielle exécutée dans la
région de diffa.
1.9 Tourisme
Le désert du Tal la komadougou Yobé etc.
sont les divers sites touristiques qu'on rencontre dans la région e
diffa.
Chapitre II : présentation de la structure
d'accueil
2.1. Historique :
L'Association Nigérienne pour la Dynamisation des
Initiatives Locales, ONG Karkara a été crée le 24
Décembre 1992 par l'arrêté N°273/DAPJ/MI.
L'idée de création de l'ONG Karkara est partie de l'engagement
social des membres (être utile à la société) et de
la volonté professionnelle de faire bouger les choses. Dans la plupart
des langues du Niger Karkara signifie terroir. Le Siège social est
situé à Niamey depuis 2005.
L'ONG Karkara a pour vision dans le cadre de ses interventions
est celle d'un monde de justice garantissant un environnement sain aux
communautés à la base à travers un accès
équitable aux services sociaux de base, une responsabilisation et une
participation effective à la gestion de leurs propres affaires en vue
d'un développement durable.
2.2. Mission :
La mission est de contribuer à l'autopromotion du monde
rural par la responsabilisation des communautés rurales de base.
2.3. Domaine d'intervention :
Ils couvrent l'ensemble du secteur du développement
rural avec comme axes d'intervention :
v Développement local et communal
(décentralisation, bonne gouvernance et citoyenneté) ;
v La gestion concertée des ressources
naturelles ;
v L'hydraulique villageoise et pastorale ;
v La promotion des organisations paysannes (OP) par l'appui
aux filières de production ;
v L'appui à la santé animale par la promotion
d'un système vétérinaire de proximité ;
v L'appui à la santé et à la nutrition
dans le cadre de l'urgence humanitaire ;
v L'appui à la sécurité alimentaire par
l'appui conseil et la formation des producteurs ;
v La mise en place des mécanismes de prévention
et de gestion non violente des conflits ;
2.4. Approche d'intervention :
L'approche de l'ONG Karkara est basée sur la
mobilisation sociale et la participation communautaire. Pour l'ONG Karkara, la
perspective de développement durable suppose que des programmes visant
le renforcement des capacités des partenaires communautaires soient mis
en oeuvre au profit d'un plus grand nombre de ruraux et en priorité pour
les responsables des organisations communautaires (comité de gestion,
comité villageoise de développement, etc.).
Il est donc hors de question au niveau de l'ONG Karkara, que
des interventions en développement rural soient décidées
sans la population et les acteurs locaux du développement. Pour l'ONG
Karkara pour que les résultats des actions de développement
soient pertinent et durables il y'a un préalable qui fait que la
population soit porteuses de son initiative. L'un des éléments de
base de la vision de Karkara est que : la participation des populations
à l'ensemble du processus (l'identification, formulation, mise en
oeuvre, suivi et évaluation) est essentiellement pour garantir un
développement durable.
2.5. Objectifs :
Contribuer à l'amélioration des conditions de
vie des ménages ruraux à travers un meilleurs accès aux
services sociaux de base, l'amélioration des revenus, par
l'accompagnement des acteurs et actrices de développement à la
base dans leurs actions de production et de mise en marché mais aussi de
lobbying/plaidoyer et le renforcement de leurs capacités à
décider, à agir et à accéder aux potentiels de
production.
2.6. Personnels :
Le siège de la coordination Est de l'ONG Karkara compte
sept (07) agents repartis comme suit :
v Un coordonnateur
v Une chargée de programme d'activité
v Une chargée de la nutrition
v Un comptable
v Un chauffeur
v Un magasinier
v Un gardien
2.7. Infrastructure et moyen logistique :
Tableau n°5 : infrastructure et moyen
logistique
Infrastructures
|
Nombres
|
Etat
|
Ordinateur du bureau
|
03
|
Bon
|
Imprimantes
|
02
|
Bon
|
Téléphone fixe
|
02
|
Bon
|
Réfrigérateur
|
01
|
Bon
|
Véhicule
|
01
|
Bon
|
Moto DT 125
|
08
|
Bon
|
Tables
|
09
|
Bon
|
Chaises
|
08
|
Bon
|
Salon
|
02
|
Bon
|
Source : ONG Karkara
2.8. Organigramme de l'ONG Karkara
Equipes opérationnelles
P. d'appui
P. d'appui
P. d'appui
P. d'appui
D.O
CR Ouest
CR Centre
CR Nord
CR Est
C.A
A.G
DAIL
S.E
Siège
Personnel d'appui
DEPERNA
D.A.F
RRH
Comptable
3 4 NB : L'ONG karkara dispose de deux organes de
décision et d'un organe d'exécution
L'Assemblée Générale
(AG): Organe de décision, l'AG définit la
mission, les objectifs et les grandes orientations de l'ONG ; Elle
approuve les rapports d'activités et les programmations annuelles ;
Le Conseil
d'Administration (CA) : organe de
décision, apprécie les programmations et rapports annuels
d'activités qu'il soumet à l'approbation de l'AG ; assure le
rôle de suivi de l'action du secrétariat exécutif
Le secrétariat
exécutif (SE) : Organe
d'exécution, il est chargé de la mise en oeuvre des
activités de l'ONG sur le terrain, de l'application des décisions
de l'AG. Il est dirigé par un Secrétaire Exécutif qui
veille à la promotion de l'ONG, au développement du partenariat
technique et financier, etc.
Pour cela il dispose :
Au niveau du siège :
D'une direction des opérations techniques : DOT, chargée
d'apporter aux équipes opérationnelles les appuis techniques,
méthodologiques et organisationnels pour une bonne qualité des
prestations fournies ;
D'une Direction Administrative et
Financière (DAF), chargée de la gestion financière,
du suivi de l'exécution budgétaire des projets et de la gestion
du personnel de l'ONG
Au niveau des régions, on a
deux coordinations régionales qui assure le relais du SE. Elles sont
à ce titre chargées d'appuyer les équipes
opérations dans la mise en oeuvre des projets, de concevoir de nouveaux
projets de développement, d'élaborer et d'exécuter les
offres de prestations de service, de consolider le partenariat avec les autres
acteurs de développement.
Les équipes opérationnelles
(EO) sont les structures d'exécution des opérations
sur le terrain.
Deuxième parties:
synthèse bibliographique
Chapitre I: Synthèse
bibliographique
I. Généralités sur les
produits
1.1. Définitions
1.1.1 Produit
On entend par produit, toute substance, composition ou
préparation destinée soit au diagnostic, à la
prévention ou au traitement d'une maladie.
1.1.2 Produit vétérinaire
On entend par produit vétérinaire, toute substance
ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à
l'égard des maladies humaines ou animales ainsi que toute substance ou
composition pouvant être administrer à l'homme ou à
l'animal envue d'établir un diagnostic médical ou restaurer ou
corriger, ou modifier ses fonctions organiques.
II. Les grands circuits des produits
vétérinaires
On distingue deux (02) types de circuit :
2.1 Le circuit formel
C'est un réseau structuré et animé par des
opérateurs économiques privés. Ce réseau est
constitué par des cabinets vétérinaires et divers
dépôts. Elles sont en nombre très limité mal
équipé et insuffisamment fournies en produit et matériel
vétérinaires.
Ce circuit s'approvisionne au niveau des officines centrales du
pays comme la CAMAVET, le CENTRAVET, etc. mais aussi par des pays
européens (Belgique, France, Hollande Allemagne...), Asiatique (Chine
Inde, Pakistan...) et d'Amérique latine (Brésil).
En ce qui concerne la vente, les produits sont vendus à
tout intéressé (aux agents d'élevage, auxiliaires, et aux
éleveurs) mais ces derniers n'ont droit à l'achat du produit que
par ordonnance signé par un agent d'élevage.
Le transport et la conservation des produits s'effectuent
au niveau des pharmacies et des dépôts, dans des conditions
garantissant leurs bonnes sécurités de la manière
exigé par l'article 16 du décret N°2011/617/PRN/MEL du 25
Novembre 2011.
Le contrôle de qualité des produits dans les
pharmacies et des dépôts est assuré par le service de
santé animale.
2.2. Le circuit informel ou illicite :
A l'instar des autres pays de l'Afrique occidental, la
distribution par le circuit informel des médicaments
vétérinaires au Niger est essentiellement animée par les
éleveurs, auxiliaire d'élevage et les
para-vétérinaires. Mais il faudrait y ajouter les petits
commerçants qui sont des diffuseurs actifs des «
médicaments nigérians »
La source d'approvisionnent est dans la plupart douteuse mais
quelquefois à partir du Nigeria et des pays occidentaux et asiatiques
tels que la Chine, le Pakistan et l'Inde. L'entrée de ces
médicaments dans le pays est en général frauduleuse soit
par des contrebandes, soit à cause de la complaisance des services de
douane.
Les produits sont vendus à tout intéressé
sans aucune vérification de l'identité de la personne leurs
objectifs est de gagner de l'argent.
Les prix sont plus abordables par rapport aux vendeurs de
circuit formel.
Les produits ne sont pas conservés selon la norme parce
qu'ils ne sont pas toujours dans de milieu ambiant.
Notons que la vente des produits par terre est dangereuse d'une
part non seulement sur le plan désobéissance à la loi mais
aussi d'autre part les troubles qui créent sur le plan santé
animale qui à un certain niveau peux devenir humain.
Troisième partie : étude du
thème
Chapitre I : Définition, justification et
objectif du thème
1.1. Définition des mots clés :
· Circuit de distribution : il existe deux (02)
types de circuit
o Un circuit formel qui est un réseau structuré
animé par les opérateurs économiques privés. Ce
réseau est constitué des officines et des dépôts des
produits vétérinaires.
o Un circuit informel qui de loin très important cible des
nombreux désoeuvré qui ont pignon sur la rue dans l'importation
et la distribution des prétendues médicaments
vétérinaires.
· Produit vétérinaire : on entend
par produit vétérinaire, toutes substance ou composition
présenté comme possédant des propriétés
curatives ou préventives à l'égard des maladies animales
ainsi que toue substance ou composition pouvant être administrer à
l'animal envue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer ou
corriger ou modifier ses fonctions organiques.
1.2. Justification du thème :
La région de Diffa est une région de longue
tradition pastorale où l'élevage joue un rôle important
dans l'allégement de la pauvreté des ménages ruraux. En
effet parmi les activités régénératrices de revenu
qui se placent au coeur de la stratégie de la réduction de la
pauvreté et l'amélioration de la sécurité
alimentaire, l'élevage occupe une place centrale. Pour bien maintenir
l'élevage à sa place, il est nécessaire d'assurer
l'alimentation du bétail ainsi que la santé par des aliment et
produits vétérinaires provenant d'un circuit formel et est
autorisé par les professionnels de la santé animale.
1.3. Objectifs :
1.1.1. Objectif global :
L'objectif général est de connaitre le
différent circuit de provenance des produits vétérinaires
dans la région de Diffa pour améliorer la situation
1.1.2. Objectif spécifique :
· Connaitre les différents acteurs utilisant les
produits vétérinaires ;
· Le grand circuit dominant la distribution des
produits ;
· Le mode de la répartition des produits dans la
région.
Chapitre II : Matériels et
Méthodes
2.1. Matériels :
Pour la réalisation du présent travail les
matériels suivant ont été utilisé :
· Les questionnaires ;
· Un véhicule marque TOYOTA ;
· Une moto DT 125
· Un ordinateur ;
Les moyens humains utilisés sont les personnes ressources
(agents d'élevage, agent de L'ONG, et les agents des dépôts
et les éleveurs).
2.2. Méthodes :
Dés le début du stage, une méthodologie de
travail a été élaborée tout en mettant l'accent sur
la revue documentaire qui a constitué la première étape du
travail. L'objectif étant d'avoir une large vision sur les produits en
générale, mais aussi de mieux connaitre le thème
d'étude pour avoir un bon début de travail. Dans le cadre de
cette étude, l'ONG a mis a notre disposition une documentation
disponible à son niveau sur les produits vétérinaires, les
maladies contagieuses, la santé animale...etc.
2.2.1. Enquêtes sur le terrain :
Pour mener a bien nos enquêtes et dans le souci de toucher
le maximum d'acteurs concernés, des questionnaires ont été
adressé aux acteurs et cela à leur lieu de travail :
· Au niveau des marchés (vendeurs ambulant,
commerçant,) ;
· En ville (dans les pharmacies vétérinaires
et les dépôts) ;
· Au service (les agents d'élevages,
Auxiliaires) ;
· Sur les marchés ruraux
(para-vétérinaires, auxiliaires).
2.2.2 Dépouillement des Données :
Nous avions utilisé un dépouillement par pointage
à fin d'exprimer le résultat global.
2.2.1. Traitement et analyse des données :
A la fin de l'enquête et des observations, nous avions
procédé à l'analyse et traitement des données. Les
résultats obtenus ont permis de nous éclairer d'avantage et aussi
de donner valeur aux différentes données et observation qui
seront présentées tout au long de cette étude. Notons que
notre enquête nous a également permis de recueillir aussi bien
des données qualitatives que quantitatives.
Chapitre III: présentation des
résultats :
La connaissance de circuit de produit vétérinaire
repose essentiellement sur des enquêtes.
3.1. Les dépôts :
Dans la région de Diffa, ils ya cinq (05)
dépôts des produits vétérinaires dont deux (02)
à Diffa, un (01) a Mainé Soroa et un (02) à N'guigmi tous
ces établissements ont été enquêtés et
plusieurs pharmacie par terre. Ces établissement ont été
crée suivant le respect de la législation
vétérinaire de l'article 10 du décret
N°2011-617/PRN/MEL du 25 novembre 2011 qui autorise l'ouverture
d'établissement de vente de produit vétérinaire. Dans ces
dépôts, les produits mis sur le marché sont ceux de la
liste qui sont autorisés par le ministère de l'élevage.
Quant à la vente Les produits sont vendus aux agents
d'élevage, AE et Para-vétérinaire. Ils sont
également vendus aux éleveurs mais ces derniers se
présentent avec des ordonnances signé par des agents de
santé animale pour ce que le produit leur soit vendu.
3.1.1. Conservation :
Au niveau des établissements, les produits sont
conservés dans de conditions garantissant leur bonne
sécurité comme figure dans l'article 16 du décret
N°2011-617/PRN/MEL du 25 novembre 2011.
3.1.2. Difficultés rencontrés :
Les difficultés sont le problème de
commercialisation due au prix qui est élevés à cause de
taxe et impôts qui payent régulièrement. Il y'a
également la manque de sensibilisation des éleveurs a ne pas
payé des produit par terre qui sont nuisible. A ces difficultés
s'ajoute le problème d'accès au milieu pastoral.
3.2. Les pharmacies par terre
Comme dans les autres régions du pays, la vente des
produits par terre dans la région de Diffa sont en majorité
animé par les commerçants, et les éleveurs qui se
déplacent de marché en marché pour diffuser les produits.
Les soixante quinze Acteurs interrogés nous ont la réalité
sur leurs sources, clientèles, conservation et les causes favorisantes
de la vente des produits par la voix informelle.
3.1.3. Source d'approvisionnement :
Ils s'approvisionnent essentiellement à partir du Nigeria
pour la plupart, mais aussi à partir des pays occidentaux et asiatiques
tels que la Chine, le Pakistan et l'Inde. L'entrée de ces
médicaments dans le pays est en général frauduleuse soit
par des contrebandes, soit à cause de la complaisance des services de
douane.
3.1.4. Clientèle :
Les produits sont vendus à tout intéressé
sans aucune vérification de l'identité de la personne. Les prix
sont plus abordables par rapport aux vendeurs de circuit formel.
3.1.5. Conservation :
Les produits ne sont pas conservés selon la norme parce
qu'ils ne sont pas dans toujours dans de milieu ambiante.
3.3. Causes favorisantes du développement de la
vente illégale des produits vétérinaires :
Plusieurs facteurs favorisent le développement de la vente
illicite des médicaments vétérinaires dans les
différentes régions du pays. Les avis sont divers selon les
acteurs mais parfois partagés :
· Les professionnels évoquent en priorité
l'absence ou la faiblesse des contrôles au niveau des frontières
notamment avec le Nigeria, le manque de rigueur dans l'application de la
législation en vigueur, la corruption et les conflits
d'intérêt, le faible niveau d'instruction ou de formation des
éleveurs. Ils pointent également du doigt l'Etat qui ne joue pas
son rôle de répression des fraudes.
· La raison essentielle évoquée par les
éleveurs pour justifier leur recours au marché illicite des
médicaments vétérinaires est financière. En effet,
le marché illicite offre des prix plus bas que le marché
officiel. A cette raison s'ajoute la difficulté de
l'accessibilité géographique des médicaments
vétérinaires issus du circuit officiel due à l'absence de
vétérinaires praticiens dans les zones reculées.
· Les vendeurs ambulants évoquent quant à eux
le chômage et l'extrême pauvreté. Le marché des
médicaments vétérinaires représente alors pour ces
derniers une source potentielle de revenus.
Tableau n°6 : Liste es produit
commercialisés au niveau de dépôt camavet de Diffa
Produits par classe
|
Usage
|
Prix
|
Les anti-parasitaires
|
|
Internes
|
Kelamectin
|
5000
|
Alben 300
|
250
|
Vermifuge
|
100
|
Diminakel PLUS
|
5000
|
Externes
|
Alfamec
|
3500
|
Ivomec
|
6000
|
Dexaphénilathrite
|
Contre les inflammations et douleurs
|
4000
|
Calmagine
|
4000
|
Les anti-biotiques
|
Pour des troubles gastriques ; plaie
|
|
Oxytétracycline
|
20%
|
3500
|
10%
|
1800
|
5%
|
1500
|
Bolivit AE
|
400
|
Lobavit plus
|
600
|
Source : enquête
Tableau n°7 : Liste es produit
commercialisés au niveau de dépôt cabinet
vétérinaire de Diffa
Produits par classe
|
Usage
|
Prix
|
Les anti-parasitaires
|
Pour le Déparasitage des animaux lors de trouble
gastrique provoqué par des vers.
|
|
Internes
|
Kelamectin
|
5000
|
Alben 300
|
250
|
vermifuge
|
100
|
Diminakel PLUS
|
5000
|
Externes
|
Alfamec
|
3500
|
ivomec
|
6000
|
Les anti-inflammatoires
|
Contre les inflammations et douleurs
|
|
Calmagine
|
4000
|
Dexaphénilathrite
|
4000
|
Les anti-biotiques
|
Pour des troubles gastriques ; plaie
|
|
Sorbilax
|
4000
|
Sirvidium
|
4500
|
Oxytétracycline
|
20%
|
3500
|
10%
|
1800
|
5%
|
1500
|
Source : enquête
Tableau n°8 : Liste es produit
commercialisés au niveau de dépôt camavet de Mainé
Soroa
Produits par classes
|
Usages
|
Prix unitaire en FCFA
|
Les anti-parasitaires
|
Pour le Déparasitage des animaux lors de trouble
gastrique provoqué par des vers.
|
|
Internes
|
Bolumisole
|
100 ;300
|
Albendazole
|
250
|
Inomozole
|
|
Benzal
|
2500 ;300
|
Vermifuge
|
100
|
Externe
|
Ivermectine
|
6000
|
Vitassec
|
|
Les anti-inflammatoires
|
|
|
Dexaphénilathrite
|
Contre les inflammations et douleurs
|
4000
|
Calmagine
|
4000
|
Complexes vitaminés
|
|
|
Stress vitam
|
Utilisé lors de manque d'appétit
|
3500
|
Olibitazole
|
400
|
Multi-vitamins
|
1500
|
Aminlotat
|
|
Les anti-biotiques
|
|
|
Oxytétracycline
|
5%
|
Pour des troubles gastriques ; plaie
|
1500
|
10%
|
1800
|
20%
|
3500
|
Tetra calvit
|
2800
|
Bolivit AE
|
400
|
Lobavit plus
|
600
|
Vaccins
|
Pastobovac
|
Pour prévenir contre les maladies
|
4500
|
Symptovovac
|
4500
|
Carbavc
|
|
2500
|
Source : enquête
Tableau n°9 : Liste des produits
commercialisés au niveau de dépôt camavet de N'guigmi
Produits par classe
|
Usage
|
Prix unitaire en FCFA
|
Les anti-parasitaires
|
|
|
Interne
|
Albendazole 2500,
|
Utilisés pour le déparasitage des animaux
|
250
|
Alben 300
|
100 ;
|
benzol 300,
|
150
|
Bolus 1et3
|
150 ;200
|
Externe
|
Alfamec
|
3500
|
Ivermectine
|
6000
|
Les anti-inflammatoires
|
|
|
Dexaphénilathrite
|
Inflammation, douleur
|
4000
|
Calmagine
|
4000
|
Les anti-biotiques
|
|
|
Oxytétracycline 20%, 10%, 5%
|
Lors Infection digestive,
Plaie, etc.
|
3500
|
1800
|
1500
|
|
Olibitazole
Stress vitam
OLIGOVOIT
|
En cas de manque d'appétit
|
400
|
3500
|
2500
|
Source : enquête
Chapitre II : discussion et interprétation
de résultat
Ils sont en nombre limité les acteurs de la vente
l'égale des produits vétérinaires dans la région.
Environ 90% ont été enquêté sur l'ensemble. Les
acteurs de la vente illicite des produits vétérinaires dans la
région ressort sur une centaine environ dont à peine une
vingtaine enquêté. En majorités ces sont les auxiliaires
d'élevage, les commerçant, les para-vétérinaires
et se place en troisième position les éleveurs. On pourrait
expliquer cette situation par le faite qu'il ya longtemps depuis la
privatisation de ce secteur, l'Eta n'assure plus le contrôle de la
qualité des produits.
L'insuffisance de contrôle, la manque des actions de
sensibilisation et la mauvaise situation des produits par terre font les
éleveurs font recours à chaque fois à cause de
l'accessibilité et les prix abordables des produits.
Les éleveurs enquêtés utilisent à 90%
les produits par terre et à 10% utilisent les produits de la pharmacie
et cela sur ordonnance des agents d'élevage ;
Les para-vétérinaires utilisent à 60% les
produits par terre et à 40% les produits de circuit formel ;
Les auxiliaires d'élevage utilisent à 80% les
produits de la rue et à 20% les produits de la pharmacie
vétérinaire.
Notons que seul le service d'élevage utilise 100% le
produit de circuit formel.
La raison évoqué par les utilisateurs des produits
illicites est le problème de prix qui est élevé au niveau
des pharmacies a fait que les agents font recours au produits de la voix
illicites sans ce soucié des conséquences.
Tableau n°10 : L'utilisation des produits par acteurs
et en pourcentage
Les acteurs utilisant les produits vétérinaires
|
Les circuits
|
Formel
|
Informel
|
Eleveurs
|
10%
|
90%
|
Para-vétérinaires
|
40%
|
60%
|
Auxiliaires
|
20%
|
80%
|
Agent d'élevage
|
100%
|
0%
|
Source : Enquête
Ce résultat nous montre que les produits de circuit
informel sont beaucoup plus utilisés dans la région de Diffa.
Conclusion
Ce travail a été pour nous d'une grande importance,
il nous a permis de connaitre les réalités sur les circuits de
distribution des produits dans son ensemble, comprendre le mode de son
utilisation et les principales acteurs utilisant ces produits.
Au cours de cette étude nous avions eu a
dégagé de constat qui permettront l'amélioration de ce
secteur pour que le soin vétérinaire soit de bonne
qualité.
Pour cela nous recommandons à l'égard
de :
v L'Etat
Ø De former et recycler des agents de service
vétérinaire de santé animale pour qu'ils jouent le
rôle de contrôle à l'égard de service
privé ;
Ø Identifier le problème réels que rencontre
le secteur publique de santé animale ;
Ø De sanctionné tous sorte de commercialisation de
produit qui ne pas formel ;
Ø Reprendre des engagements pour le secteur afin que les
privés puissent conduire leurs actions dans le bon sens.
v Service de santé animale
Ø Sensibiliser les éleveurs pour qu'ils ne payent
pas le produits par terre ;
Ø Effectuer de contrôle dans des marchés
à bétails pour éliminer toute les produites nuisibles
contre la santé.
v Acteurs ambulants
Ø D'ouvrir de dépôt pour vendre des produits
autorisé la législation vétérinaire ;
Ø Faire de formation sur le mode d'utilisation des
produits.
Bibliographie
ü Cours de la pharmacie AT2 ;
ü Document introductif sur le forum national sur la
santé animale ;
ü Mémoire de fin du cycle de Saidou Abdoul KARIM
(sur appréciation de soin vétérinaire de proximité
par les éleveurs ;
ü Recueil des textes de la législation
vétérinaires : du décret réglementant la
pharmacie vétérinaire ;
ü VADE-MECUM du VETERINAIRE XVe édition ;
ü Vétoquinol : spécialités
pharmaceutiques vétérinaires ;
QUESTIONNAIRES S'ADRESSANT AU PHARMACIENS :
I.L'identité de la structure
Ø Date d'ouverture, arrêté, promoteur (son
titre) et localisation
II. Gamme des produits commercialisés
Ø Liste des produits
Ø Condition de conservation
III. sources d'approvisionnement des produits
Ø Formel
Ø Informel
IV. clientèle
V. Difficultés rencontrés
Ø Accessibilité
Ø Prix
VI. Rapport avec les services de contrôle
Ø Services vétérinaire ?
Ø Services commerciales ?
Ø Service impôts ?
QUESTIONNAIRES S'ADRESSANT AUX VENDEURS
AMBULANTS :
Ø Par quel circuit obtenez-vous les produits ?
Ø Le circuit est-il réglementaire ?
Ø Pourquoi vous avez choisi ce circuit ?
Ø Quels sont les produits que vous obtenez ?
Ø Les éleveurs ont confiance à vos
produits ?
Ø Vous avez suivi une formation sur les produits
vétérinaires ?
Ø Les services de santé animale ont-ils l'habitude
de faire de contrôle à votre égard ?
Ø Quels sont vos liens avec les pharmacies ou
dépôts des produits vétérinaires ?
Ø Cette commercialisation n'a-t-elle pas des
conséquences ?
Ø Pourquoi ne pas faire une commercialisation
réglementaire ?
QUESTIONNAIRES S'ADRESSANT AUX AGENTS D'ELEVAGES:
I. Responsable de service d'élevage (région,
département et commune)
Ø Connaissance des dépôts et pharmacies
autorisés
Ø Entité : région département ou
commune
II. Relation administrative avec les dépôts et
pharmacies
III. Relation commerciale avec les dépôts et les
pharmacies
IV. Autres circuits de vente des produits dans la région,
département et commune ?
V. Appréciation du responsable sur :
Ø Circuits d'approvisionnement ;
Ø Dominance ;
Ø Qualité,
VI. Solution pour un circuit de vente de produit de bonne
qualité dans la zone.
QUESTIONNAIRES S'ADRESSANT AUX ELEVEURS :
Ø Avez-vous l'habitude de soigner vos animaux
vous-mêmes ?
Ø Quels genres des produits que vous utilisez ?
Ø Pourquoi utilisez-vous ce produit ?
Ø Où est-ce que vous trouvez les produits ?
Ø Comment avez-vous appris à soigner les
animaux ?
Ø Quels sont les pertes que vous avez connu par
l'utilisation de produit nos contrôlés ?
Ø Pourquoi ne pas faire appel aux agents de
santé ?
Ø Les produits que vous utilisez sont-ils
satisfaisants ?
Ø Vous recevez des soins gratuits pour le
bétail ?
|