Cours de nursing chirurgical 3.( Télécharger le fichier original )par JUSTIN MARIE NGUBA ESSOSA INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE, DES ARTS ET DE DEVELOPPEMENT (ISTAD) GOMA - ASSISTANT DE SECOND MANDAT 2013 |
II.2. PROPAGATION DES MICROBESDans l'éducation familiale, les parents responsables auront sans doute habitué leurs enfants à l'ordre et à la propreté. La propreté est nécessaire non seulement au point de vue de l'esthétique, mais elle est la base de la prophylaxie des infections et de toutes maladies contagieuses. En effet, la bactériologie nous enseigne qu'il y a des microbes dans l'air (aérobies), dans la poussière (anaérobies), l'eau, sur nos mains, nos habits, sur tout ce qui nous entoure. S'il y a en d'inoffensifs, d'autres par contre, sont pathogènes. Tout être humain est porteur de germe nocif ou non, à l'intérieur de la surface du corps. Certaines personnes y sont plus sensibles à l'instar des nouveau-nés, des prématurés, des enfants sous cinq, les opérés, les anémiques et les débiles. De plus, toute personne qui présente une égratignure de la peau, une fissure ou une plaie est en danger d'infection dès que cette blessure même légère vient en contact avec une surface porteuse de germe microbien. Les portes d'entrées des microbes les plus ordinaires sont : les lésions de la peau ou des muqueuses, la voie gastro-intestinale, la voie respiratoire, etc. le personnel soignant véhicule parfois les microbes potentiellement nuisibles sans en souffrir lui-même et qu'il peut transmettre à des personnes moins résistantes et plus sensibles. Les infirmiers à devenir que nous, avons la rigoureuse obligation de prévenir l'occurrence de l'infection pour nous-mêmes et pour nos patients. Nous avons aussi le devoir par une vigilance constante d'en combattre toute source possible pour en bien saisir l'importance, il est essentiel de se rappeler constamment comment la contamination se produit et quelles en sont les sources possibles. Les sources possibles de contamination
Méthodes thérapeutiques généralement anti-inflammatoires Ces méthodes sont utilisées lorsque l'infection tend à se développer dans tout l'organisme. Il s'agit de la sérothérapie, de la vaccination, de la sulfamidothérapie et de l'antibiothérapie. Les deux derniers s'appliquent sur le plan général différent de saupoudrage. La sérothérapie : apporte au patient des antitoxines qui lui manque et on réalise la sérothérapie par une injection en sous cutanée ou en intraveineuse d'un sérum emprunté à un animal préalablement immunisé et la neutralisation de toxine microbienne est immédiate. Mais, l'action du sérum n'est qu'éphémère. La sérothérapie est susceptible de donner les accidents et le sérum couramment utilisé est le Sérum Antitétanique (S.A.T). La vaccination : est l'injection dans l'organisme des microbes atténués ou tués et cela stimule la production des antitoxines et cet action a un effet retardé, mais persistant pendant un certain temps. Ex : V.A.T. La sulfamidothérapie : les sulfamidés sont administrés pour agir par la voie générale (ex : Bactrim® ou Cotrimoxazol®). Les sulfamidés sont des bactériostatiques. L'antibiothérapie : on ordonne les antibiotiques sur le plan général (Penicilline®, Gentemycine®, Chloramphénicol®) et l'action des antibiotiques est bactériostatique et bactéricide. Les conséquences de l'inflammation 1) Abcès : les abcès se subdivisent en deux groupes : les abcès chaud et les abcès froid. Æ Les abcès chauds : sont des collections purulentes aiguës qui présentent tous les signes d'inflammation. Cette collection est localisée et se constitue dans une cavité néo-fermée. Dans le langage courant, on appelle PHLEGMON DIFFUS ; Æ Etiologie des abcès chauds : les germes les plus souvent en cause sont les streptocoques et les staphylocoques. Le contenu est purulent. Æ Clinique des abcès chauds : les abcès chauds présentent tous les signes de l'inflammation et également des signes généraux (céphalée, fièvre, ...). L'abcès se constitue en quelques jours (3-4) après il murit. Les signes de la maturité d'un abcès chaud sont : le ramollissement et la fluctuation. Æ Principe de traitement des abcès chauds : le traitement est médical et chirurgical. Le traitement médical : les anti-inflammatoires et antibiotiques au début (avant la fluctuation) ; Traitement chirurgical : s'applique dès que la fluctuation s'installe. On fait l'incision et l'évacuation du pus. Æ Abcès froid : est la collection de pus caractérisée par sa formation lente et absence des signes cardinaux de l'inflammation. Æ Etiologie des abcès froids : c'est bacille de Koch (responsable de la tuberculose). Æ Clinique des abcès froids : on note une tuméfaction si cet abcès se développement en sous cutanée généralement ces abcès sont profonds et on ne note pas la tuméfaction. Æ Traitement des abcès froids : si l'abcès froid n'est pas fistulisé, il faut l'enlever dans sa totalité en passant aux larges des tissus sains. 2) Ecchymose : est une hémorragie sous cutanée ou des muqueuses, elle est large et irrégulière. Cette hémorragie apparait sur des peaux claires comme une tache d'abord bleue-noire puis jaunâtre (en fonction de la dégradation de l'hémoglobine). C'est une hémorragie qui est due à un traumatisme ou à une coagulopathie avec déficience de certains facteurs de la coagulation. Le traitement est étiologique. 3) Furoncle : est une infection d'un follicule pilosébacé qui aboutit à sa nécrose. Æ Cause des furoncles : staphylocoque doré et le siège le plus fréquent c'est la nuque. Les furoncles sont beaucoup plus trouvables chez les diabétiques. Æ Cliniques des furoncles : au début le tableau est dominé par les prurits ensuite il y a une sensation de cuisson et on remarque une saillie rouge au niveau de la peau centrée par un poil. Au 3ème jour, le furoncle se constitue et il est très douloureux et c'est une masse dure comparable à un oeuf de pigeon. Æ Complication des furoncles : ils évoluent vers une septicémie à staphylocoque. Æ Traitement des furoncles est purement médical : antibiotique et anti-inflammatoire. 4) Anthrax : est une agglomération de furoncles ; son étiologie est la cause prédisposant de l'anthrax c'est le diabète. Le traitement est médical (antibiotique et anti-inflammatoire). 5) Panaris : est tout inflammation aiguë des doigts quelque soit leur nature, leur étendue, leur profondeur. Il faut distinguer la tourniole qui est le panaris sous-unguéal ou péri-unguéal (sous les ongles ou les pourtours des ongles). Lorsque l'exsudat soulève l'épiderme, on l'appelle « mal blanc ». Æ Variétés du panaris : Panaris de la pulpe, comme signe essentiel, la perte du pseudo fluctuation normale de la pulpe. Æ Traitement : médical et chirurgical Traitement médical : antibiotique et anti-inflammatoire. Traitement chirurgical est la règle lorsqu'il y a eu échec du traitement médical ou lorsque le panaris évolue avec ou sans traitement médical : on fait une incision avec une immobilisation de la main (sous anesthésie générale). L'incision se fait de part et d'autre de la démarcation de la peau palmaire et la peau dorsale et les deux incisions doivent communiquer et la mèche passe d'une incision à l'autre. PRINCIPALES SOLUTIONS ANTISEPTIQUES
La durée nécessaire pour la stérilisation par la chaleur sèche
Les méthodes physiques de stérilisation
* 2 Conduit par lequel s'écoule l'urine à l'extérieur du corps et qui, chez l'homme, sert aussi au passage du sperme - Microsoft® Encarta® 2009. * 3 Remontée des aliments (dans la bouche) avant la digestion complète. * 4 Liquide céphalo-rachidien. |
|