WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les nouvelles technologies de l'information et de la communication et leur application au développement rural. Cas du territoire de Kalehe en république démocratique du Congo.

( Télécharger le fichier original )
par Obediel MAMBO CHAMUNDURA
ISDR-BUKAVU EN RDC - Licence 2002
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

DIRECTEUR :

Encadreur :

Prof Dr MUHINDUKA DI-KURUBA

CT Me MIDUBO KAZUBA Valentin

Par : MAMBO CHAMUNDURA Obediel Mémoire présenté et défendu en vue de l'Obtention du Titre de licencié

Option : Environnement &Développement Durable.

Niveau de Technicité : A0

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVESRITAIRE

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL Isdr-bukavu

BP : 2849 Bukavu

Les nouvelles technologies de l'information et de la Communication et
leur application au Développement Rural ; cas du Territoire de Kalehe »

Septembre

Année académique : 2015-2016

I

EPIGRAPHE

Chacun d''entre nous a la possibilité de comprendre que, aussi insignifiant et
impuissant qu'il soit, il peut changer la face du monde. Or, chacun doit
commencer par lui-même. Et Si chacun attendait l'autre, tout le monde
attendrait en vain.' Alors :

- Engagez-vous!
- Informez-vous!
- Participez à la discussion!
- Devenez membre d'un groupe de travail!
- Développez votre ville! Votre village !

(Vaclav Havel)

II

DEDICACE

J'ai le grand plaisir de dédier ce travail :

- A mes parents :( Raymond TULINABO CHAMUNDURA WA MULIMIRWA MUNDUMENJI Prince et maman Bi-

FAIDA BWIRA) Pour toute l''affectation et l''encouragement dont ils m'ont fournis malgré leur lourde responsabilité ; rien ne pourrait compenser ces sacrifices sauf les sentiments d'autosatisfaction et le bonheur de voir les efforts compensés par mes réussites ;

- A Rebecca NABINTU MATABARO Obediela, ma future Epouse et mère de ma progéniture pour son amour et son soutien moral.

- A maman BIBISHE MWENDAMBALI : pour le soutien matériel et moral ;

- A mes soeurs et frères : en témoignage des liens solides et intimes qui nous unissent en vous souhaitant un avenir plein de succès et de bonheur.

- A Tous mes amis et collègues et particulièrement les plus intimes en témoignage des moments inoubliables, des sentiments purs, et des liens solides qui nous unissent.

Obediel Raymond

Obediel Raymond

III

IN MEMORIAM

- A vous mes très chers oncle MIANITSE MAYANI BWIRA et JONAS BINGI BWIRA que le destin a si tôt arraché à notre affection sans goûter les fruits de nos études,

- A toi, notre compagnon de lutte, camarade et amie, Nabashigo Muzibu Jeanne d'`arc, décédée sur le champ de bataille universitaire, ce 28 mars 2016 ? Alors que tu étais en deuxième licence avec nous, oh pitié !!!!!

Que la terre de nos ancêtres vous soit douce et légère !

IV

REMERCIEMENTS

A l'issue de cette étude, c'est pour nous un agréable moment d'exprimer notre gratitude à tous ceux et à toutes celles qui de près ou de loin, chacun à sa manière, ont contribué à notre formation et ont rendu possible la réalisation de ce travail.

Il nous serait bien difficile de les citer tous, mais nous nous souvenons de tous avec grande reconnaissance, Que le Seigneur Jésus Christ mon Dieu vous bénisse richement et vous en rende au centuple

Nous voudrions toutefois remercier d'une façon particulière et spéciale Monsieur le Professeur Docteur MUHINDUKA DI-KURUBA, le Chef de travaux Me MIDUBO KAZUBA Valentin, respectivement Directeur et co-directeur qui ont bien assurer la direction de ce travail.

Nous avons trouvé en eux, dès le début, non seulement des maîtres lucides, d'hommes patients et discrets, mais aussi des hommes attentifs et toujours dévoués. Qu'ils en soient, ici, remercié. A mes très chers et aimables parents : Raymond CHAMUNDURA TULINABO et FAIDA BWIRA KWABO pour votre amour, votre soutien en tout, vos conseils, vos prières, votre compassion, votre haute qualité de responsabilité, pour votre bravoure, afin que je sois un homme bien fait et utile pour le monde et pour la nation congolaise ;

A la famille Pascal MUGULA et NABINTU MUKANGE marie jeanne pour m'avoir offert un cadre familial responsable, d'amour et chaleureux

A tous les frères et soeurs en Christ de L'assemblée chrétienne de Bukavu et Lushebere pour vos divers soutiens tant moraux que spirituels

A mes grandes soeurs, grands frères, petits frères, neveux, nièces, cousins et cousines, oncles maternelles, paternelles, tentes maternels et paternelles

A mes beaux-frères, et belles soeurs ;

A mes pasteurs :SHINDANO KASHAMUKA JEAN, MAROBE WA MAROBE et SADI RAMAZANI pour le bon enseignement dans la parole de Dieu et de nous avoir montré la bonne destinée éternelle de notre âme par la prédication de l'évangile de croix, connaitre Jésus Christ, le véritable Dieu et la vie éternelle.

A mes frères amis et amies : FERNAND KAMUNGA, DJUMA DAMAS, SHUKURU WESLEY, ELIEZER KASEREKA, IRENEE BYAMUNGU, AIMABLE NOE, BARAKA NTAYITUNDA, SIMON FARAJA ET PRINCE GASHAMBA, NABAMI Solange,

Obediel Raymond

V

Nous remercions les communautés rurales du Territoire de Kalehe, nos sites de recherche, qui nous ont accueillies comme chercheur au sein de leurs entités ; trouvent ici nos sentiments de notre gratitude.

Aux familles : BASEDEKE MUSHAGALUSA LUC, LUMESA PATRICK, BAGUGUMBA DAVID, PAPA BOMBOKO, FRERE LOLO KABEMBA, MATABARO PAUL, PHINEAS BU ; WAKATI DAVID, KULIMUSHI JAZZ,

A mes grands frères et grandes soeurs ;

A mes petits frères et petites soeurs ;

Que ceux dont les noms ne sont pas cités ici par faute d'espace trouvent ici le sentiment de notre profonde gratitude et de remerciement ; puisse Dieu vous bénir et vous rendre au centuple ce que vous avez pu faire pour nous !

VI

RESUME

La plupart des développements technologiques récents dans le domaine de l'informatique et des télécommunications, comme l'Internet, la téléphonie mobile de type GSM, le multimédia, ont mis en avant la notion de communication: nos économies reposent désormais sur des réseaux de communication et d'échange à distance. Cette priorité donnée à la communication distingue la vague actuelle des technologies de l'information de celle des années 80, où l'usage de l'informatique concernait surtout l'automatisation des tâches opératoires dont la robotique, la conception et la fabrication assistée par ordinateur, les bases de données, le traitement de texte, le transferts de données, etc. Beaucoup de ces innovations sont connues de tous: les télécommunications mobiles ont envahi nos modes de vie depuis l'apparition du GSM, le réseau Internet n'est plus l'apanage des seuls chercheurs universitaires, les ordinateurs portables deviennent monnaie courante dans certaines fonctions (service commercial, maintenance, etc.) et les applications multimédia commencent à prendre de plus en plus d'ampleur. D'autres développements technologiques moins connus du grand public ont également modifié les systèmes d'organisation des entreprises et de gestion des flux de tâches, pour faciliter l'organisation et la réalisation d'activités en commun.

Les travaux du Partenariat ont pour but d'établir des statistiques de TIC fiables et comparables à l'échelle internationale. Pour atteindre cet objectif, ses membres s'efforcent de développer et de maintenir une liste d'indicateurs fondamentaux de TIC. Ses autres activités comprennent la compilation et la diffusion de données de TIC, et l'apport d'assistance technique pour permettre aux agences statistiques de collecter les données qui serviront de base pour la liste des indicateurs fondamentaux de TIC. Depuis la publication en 2005 des Indicateurs fondamentaux de TI C, des progrès importants ont été accomplis vers ces objectifs. Dans le domaine de la compilation et de la diffusion de données, le Partenariat a publié en 2008 un «instantané » statistique sur la société de l'information (Partenariat (2008a). S'agissant du renforcement des capacités, les membres du Partenariat ont produit plusieurs manuels sur la collecte d'indicateurs fondamentaux de TIC relatifs aux entreprises et aux ménages (CNUCED 2009, UIT 2009a). Ils ont de plus offert un grand nombre de stages de formation et d'ateliers de renforcement des capacités. En fin, la liste originale des indicateurs fondamentaux de TIC a été révisée et élargie. Pour les groupes marginalisés, en particulier ceux qui sont en butte à des discriminations multiples, les médias ne sont pas nécessairement le meilleur moyen de les atteindre, en particulier en présence d'obstacles linguistiques ou, si ces groupes n'ont pas accès à certains canaux de communication. Certaines communautés rurales minoritaires, par exemple, peuvent ne pas comprendre la langue nationale et ne pas avoir accès à la radio, à la télévision ou à l'internet, ce qui fait qu'il convient d'accorder la préférence aux matériels imprimés (illustrés dans le cas des communautés analphabètes). Dans certains contextes, il peut exister des médias spécialisés ciblant des groupes marginalisés, tels que des matériels imprimés en braille ou des stations de radio-télévision à émissions dans les langues des groupes minoritaires. Il est utile de déterminer avec quelle efficacité on pourra tirer parti de ces médias dans la campagne. Par ailleurs, les interventions au niveau communautaire, au moyen de militant(e)s formé(e)s appartenant aux communautés ciblées ou les connaissant bien, peuvent constituer un moyen efficace d'atteindre les groupes marginalisés.

VII

SUMMARY OF WORK

The majority of the recent technological developments in the field of data processing and telecommunications, like the Internet, the mobile telephony of type GSM, the multi-media one, proposed the concept of communication: our economies rest from now on on remote exchange and communication networks. This priority given to the communication distinguishes the current wave from information technologies of that of the Eighties, where the use of data processing related to especially the automation of the operational tasks of which robotics, design and manufacture computer-assisted, the data bases, the text processing, the transfers of data, etc.Many of these innovations are known of all: mobile telecommunications invaded our ways of life since the appearance of the GSM, Internet network is not more the prerogative of only the enquiring academics, the portable computers become current currency in certain functions (sales department, maintenance, etc.) and the applications multi-media start to become extensive more and more. Other less known technological developments of general public also modified the systems of organization of the companies and management of flows of tasks, to facilitate the organization and the realization of joint activities.

The purpose of work of the Partnership is to draw up statistics of TIC reliable and comparable on an international scale. To achieve this goal, its members endeavour to develop and maintain a list of fundamental indicators of TIC Its other activities include/understand the compilation and the data dissemination of TIC, and the contribution of technical aid to allow the statistical agencies to collect the data which will be used as a basis for the list of the fundamental indicators of TIC Since the publication into 2005 of the fundamental Indicators of TI C, of significant progress were accomplished towards these objectives. In the field of the compilation and data dissemination, the Partnership published in 2008 "instantaneous" statistics on the company of information (Partnership (200â). Being the reinforcement of the capacities, the members of the Partnership produced several handbooks on the collection of fundamental indicators of TIC relating to the companies and households (UNCTAD 2009, UIT 2009a). They of highest offerer one great number of training courses and workshops of reinforcement of the capacities. In end, the original list of the fundamental indicators of TIC was revised and widened.

For the marginalized groups, in particular those which are in hillock with multiple discriminations, the media are not necessarily the best means of reaching them, in particular in the presence of linguistic obstacles or, if these groups do not have access to certain channels of communication. Certain minority communities rural, for example, can not understand the national language and not to have access to the radio, television or the Internet, with the result that it is advisable to grant the preference to the printed materials (magazines in the case of the illiterate communities). In certain contexts, it can exist specialized media targeting of the marginalized groups, such as materials printed in Braille or stations of radio-télévision with emissions in the languages of the minority groups. It is useful to determine with which effectiveness one will be able to benefit from these media in the countryside. In addition, the interventions at community level, by means of militant(e)s formé(e)s pertaining to the targeted communities or knowing well them, can constitute an effective means to reach the marginalized groups.

VIII

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

= : Signe d'égalité

CCT : Congo Chine Telecom

CEPAC 8ème : Communauté des églises protestantes en Afrique centrale

Ex : Exemple

Freq : Fréquence

GALE : Groupe apprenons à lire et à écrire

ISDR : institut supérieur de développement rural,

MOFF : menaces, Opportunités, Forces, Faiblesses

Nb : Nombre

NTIC : Nouvelles technologies d'information et de communication

Obs : Observation

ONG : Organisation non gouvernementale

PED : pays en voie de développement

PNUD : programme des nations unies pour le développement

RCK : Radio communautaire Kalehe

RCNYA : Radio communautaire Nyabibwe

RTCKa : Radiotélévision communautaire de Kalehe

RTF : Radiotélévision fidélité

TDR : Technicien de développement rural niveau (G3)

TIC : Technique d'information et de communication

TSDR : Technicien supérieur de Développement (L2)

WWW : Wold Wide Web

ZTE : Marque téléphone ; première production de Congo chine télécom, aujourd'hui

Orange

SMSI : Sommet mondial sur la Société de l'Information

OCDE : Organisation pour la Coopération et le Développement économiques

1

0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Le service de la vulgarisation, de l'éducation et de la communication de la FAO a considéré très tôt la radio rurale, notamment en Afrique, comme le moyen privilégié aux mains des communautés rurales pour disposer d'instruments appropriés qui leur permettent d'accéder aux informations et aux savoirs utiles, d'entretenir un dialogue et un débat entre elles et avec leurs partenaires, d'échanger leurs expériences, leurs savoirs et leurs techniques1. La radio rurale est un véritable outil de communication dans les pays d'Afrique. Mise en place depuis l'année 2015, les radios rurales sont de plus en plus connues, aimées et appropriées par les populations. A vrai dire ces radios communautaires favorisent l'échange et les rapprochements, stimule l'information et valorise le savoir-faire local, car Grâce à la radio rurale, les populations se familiarisent avec leur environnement et les programmes socio-économiques et socio-sanitaires qui y évoluent.

De nos jours, la radio rurale en tant que un des instruments des nouvelles technologies d'information et de la communication ne se contente plus de sensibiliser les populations mais les aide à libérer leur expression, à faire émerger leur vécu et à partager leurs valeurs socioculturelles. Après l'expérience des radios clubs et des radios agricoles qui ont connu des fortunes variables et celles des radios rurales (1ère génération) dont les résultats ont été mitigés, les pays d'Afrique, grâce notamment à la coopération internationale se sont engagés dans les expériences plus vigoureuses en matière de radio rurale. Ces expériences ont renouvelé la méthodologie d'approche et la pratique de la communication2.

La technologie de l'information et de la communication, étant une notion nouvelle et très récente, les gens n'ont pas encore trouvé l'importance de traiter un sujet sur la nouvelle technologie.

En traitant ce sujet nous avons considéré les éléments qui influencent l'usage des NTIC et leur impact sur le développement rural du territoire de Kalehe.

Il y a par exemple Mr ABDELKADER RACHEDI qui a parlé de l'impact des TIC sur les entreprises marocaines et à son niveau il est entré en profondeur en nous présentant des

1 Jean Pierre IIboudo, contribution sur la radio rural, (Rome, 1998)

2 Abdelkader Rachid,., 1993, « Les télécommunications : un facteur clé du développement régional ? », Revue d'Economie Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120

2

systèmes d'information de l'entreprise. Il nous a fait voir comment les systèmes d'information ne sont favorisés que par l'usage des TIC.

Grâce à la coopération de la FAO avec ses partenaires, en l'occurrence le CIERRO, l'UNESCO, la GTZ, l'UNICEF, le CTA, la fondation FORD, le CRDI, la coopération néerlandaise, suisse, française etc. La radio rurale a pris un nouvel essor en se localisant, en adoptant des dispositions réglementaires, juridiques et institutionnelles novatrices. Ces dispositions tendent de plus en plus à lui conférer la personnalité juridique et l'autonomie financière, conduisant les radios rurales à générer leurs propres ressources et à se gérer de façon autonome. C'est vers ce caractère de durabilité que la FAO et ses partenaires cherchent à orienter la radio rurale afin qu'elle trouve un accès facile aux sources d'informations scientifiques et techniques qu'offrent les potentialités des nouvelles technologies de l'information et de la communication3.

Les mutations systémiques provoquées par l'introduction des NTIC ont rendu l'information surabondante, sans veiller à sa qualité et sans nécessairement s'adapter aux publics visés. Or les acteurs de l'économie sociale promeuvent une économie responsable où la production et la diffusion d'informations adéquates peuvent jouer un rôle essentiel dans la promotion de leurs valeurs. Par exemple, l'efficacité économique et sociale du commerce équitable repose notamment sur la production et la diffusion d'informations crédibles, tant sur le plan qualitatif, quantitatif et temporel, où les NTIC peuvent devenir un vecteur pour capter et diffuser des informations susceptibles de soutenir les stratégies des acteurs de l'économie sociale. Les nouvelles technologies créent de nouveaux espaces d'expression exploitables par les communautés.

Dans son étude consacrée à l'utilisation et aux répercussions de l'Internet sur les ONG, Di Pietro (2000) décrit l'Internet comme un outil ayant accru directement ou indirectement (ex. propension à mobiliser les individus, les autres associations) la visibilité et l'expression des ONG en leur permettant de "mobiliser l'information de façon stratégique pour signaler de nouveaux problèmes, persuader, faire pression et acquérir un certain pouvoir".

Selon inter mirifica4, « le droit à l'information et la liberté de communication sont étroitement liés, toute la vie sociale en effet, repose sur un dialogue permanent entre les individus et les groupes, dialogue indispensable à la compréhension réciproque et à la collaboration dépendamment de l'information reçue et la communication à jours ». Les technologies de l'information et de la communication ont quelque chose d'apparemment

3 BERTRAND N., MICHEELS Ch., 1994, « Nouvelles technologies de communication : effet de mode ou outil de développement rural ? », L'Acteur Rural, n° 5, Février-Mars, p.30

4 Inter Mirifica : décret sur les moyens de communication sociale, 4decembre1963, p4

paradoxal. D'un côté, elles évoquent la mondialisation de l'économie, l'internationalisation de marchés, l'organisation des réseaux à l'échelle planétaire et d'autres tendances lourdes sur lesquelles il semble bien difficile d'avoir prise. D'un autre côté, leur intérêt pour le développement local semble évident, car c'est la transformation des industries et des services qui est en jeu, de même que l'avenir du travail et de l'emploi. De plus, c'est au niveau local que doivent être mises en oeuvre les politiques concrètes liées à la "société de l'information", qu'il s'agisse d'infrastructures, de recherche, d'aide aux entreprises, de promotion de l'emploi, d'organisation de la formation professionnelle ou de politique de communication.

La communauté, elle-même, pour sa croissance5, a besoin de l'information, tout comme elle a besoin de citoyens bien informés, ce qui est une exigence. Pour bien gérer son entreprise agricole, le paysan a besoin de connaissances et d'information sur différents sujets tels que :

- Les résultats de la recherche sur la technologie de production et la gestion d'exploitations agricoles ;

- Les expériences d'autres paysans ;

- La situation actuelle et les développements probables sur le marché des intrants et des produits ;

- La politique du gouvernement

La recherche agronomique a beaucoup contribué à l'augmentation du rendement

agricole, pour que les paysans soient au courant de ce qui se passe ailleurs que dans leur milieu grâce à l'utilisation et l'application des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Ces nouvelles technologies offrent des perspectives en matière de création d'activités au niveau local, et peuvent certainement donner une autre orientation aux politiques de communication et d'information. C'est dans cette optique qu'aujourd'hui ; si un parent veut envoyer de l'argent à son fils qui poursuit ses études dans la ville de Bukavu et/ ou de Goma , il le fait sans trop d'exercice de déplacement et cela au moment opportun. Les nouvelles technologies mettent ainsi fin à la notion des distances (briser les distances). Elles permettent aussi de pouvoir accéder à des ressources non disponibles au niveau local, que ce soit aux services dans les entreprises ou des services à la population.

Le développement de l'Internet et des applications multimédia a donné une impulsion nouvelle à la communication externe. 6Les aspects de la communication externe sont renforcés; ils sont d'ores et déjà à la portée des petites et moyennes entreprises ou des entités locales. Le

5 Communion et progrès sur les moyens de communications sociales Ed., Du centurion,pp47

6 Felix Libero, Communication for people power, Manille,Ed.Maslog, , 1997

7 HOLTZ-BONNEAU F., 2000, Associations et technologies de l'information : entre symbiose virtuelle et écarts structurels, Economie et Humanisme, p355.

4

premier, et non le moindre, concerne la publicité, la mise en valeur du patrimoine local, la promotion d'activités rurales, les relations avec les partenaires, les fournisseurs et les clients deviennent de plus en plus interactives, en temps réel, quelle que soit la distance. Les conséquences en termes de flexibilité et d'adaptabilité sont importantes.

0.2. PROBLEMATIQUE

L'intérêt des technologies avancées de communication pour une région ou une zone éloignée est d'envisager le développement d'activités nouvelles. Parmi les diverses formes de travail à distance, qui est une piste à exploiter. De plus en plus d'activités de services passent par une médiation téléphonique, c'est-à-dire que la relation "face à face" est remplacée ou complétée par une communication téléphonique, d'entreprises se sont spécialisées dans la production et l'organisation de ce type de services, dans des domaines aussi variés que la banque et l'assurance, les voyages et le tourisme, la maintenance et le service après-vente, l'immobilier, le marketing direct, la promotion des loisirs, etc. Ces services se caractérisent par le fait qu'ils sont parfaitement mobiles, c'est-à-dire réalisables à partir de n'importe quel endroit, pour peu que l'infrastructure technologique de base soit suffisante et que les qualifications professionnelles soient disponibles. Des progrès technologiques importants ont eu lieu récemment dans le développement de ces services en ligne. Un même dilemme traverse l'ensemble des expériences: faut-il donner la priorité aux infrastructures et aux réseaux, dans un modèle où l'offre technologique suscite la demande de services, ou bien donner la priorité à l'expression des besoins et à l'innovation dans les usages, dans un modèle où c'est la demande de services qui oriente l'innovation technologique? Certains programmes ont privilégié tantôt l'une, tantôt l'autre des priorités, mais dans l'ensemble, les résultats ont été très en deçà des attentes.

Les évaluations montrent qu'il existe de sérieuses barrières à la réalisation d'un développement économique régional à partir d'infrastructures en technologies de l'information et de la communication. Disposer d'infrastructures ne déclenche pas les usages. Il y a un besoin d'éducation, de formation, de mobilisation des utilisateurs, un besoin de traduire la technologie en applications et en services appropriés aux entreprises des régions concernées7. Ainsi, nous

croyons que les technologies avancées de communication vont renforcer la décentralisation, voire qu'elles pourraient mettre sur un pied d'égalité les régions centrales et les régions périphériques. En fait, les technologies avancées de l'information et de communication ne lèvent pas d'elles-mêmes certains obstacles au développement local ou régional: ceux-ci peuvent être liés à des facteurs d'une toute autre nature, comme par exemple un manque de culture de l'innovation, des attitudes managériales mal adaptées aux mutations de l'économie, des politiques publiques trop défensives, des lacunes en matière de qualification ou de formation, ou tout simplement des caractéristiques de géographie physique contre lesquelles les réseaux ne peuvent pas grand-chose. Les technologies avancées de communication et de l'information ont pour effet d'effacer les distances, de vaincre les obstacles géographiques et donc d'aplanir les disparités entre la communauté locale. La véritable spécificité des technologies avancées de communication se situe ailleurs que dans l'abolition de la distance: dans sa capacité à raccourcir le temps, à traiter la complexité, à organiser la flexibilité. Cette perspective est importante pour les politiques locales ou régionales, c'est-à-dire d'une activité de base sur laquelle viendraient se greffer d'autres activités connexes, pour arriver à un remaillage du tissu industriel. Contrairement aux "révolutions industrielles" antérieures, la société de l'information requiert peu de grands programmes d'infrastructure, qui pourraient être créateurs d'emplois et avoir des effets multiplicateurs dans l'économie. La valeur ajoutée des nouvelles technologies de l'information et de communication ne réside pas dans la partie matérielle de ces technologies, mais bien dans les aspects immatériels. Il est donc illusoire d'en faire la clé de voûte d'une stratégie d'industrialisation. Il est plus important d'investir dans la connaissance et la compétence, car elles permettront d'exploiter ces nouvelles infrastructures et d'innover dans les produits et les services. Dans beaucoup de pays d'Europe, les services constituent un pas très important de l'activité économique, notamment dans les zones rurales. Ces services pourraient constituer un important facteur de croissance. Malheureusement, dans certaines régions, leur développement est encore trop souvent considéré comme une contrepartie de la désindustrialisation. Les services publics sont traités comme des dépenses publiques, et non comme des ressources. Les services privés ne sont pas encore suffisamment considérés comme une activité en soi8.

La révolution numérique, donne une idée de la nouvelle Afrique, entrainant ainsi la transformation de la vie des populations tant urbaines que rurale. Leur façon de travailler, de tisser des relations professionnelles et amicales, de chercher et de partager les informations,

8 Hélène Dufaud-Rossi, « les NTIC et l'Afrique, communication et utopie », en ligne, 26/03/2012

6

de faire ses petites affaires au quotidien a profondément changé. Le secteur des télécoms mobile croît plus vite en Afrique que partout ailleurs dans le monde, les appareils de communication bouleversent les marchés , le meilleur accès aux réseaux , aux données et à l'internet ; les medias sociaux ont induits de profonds changements dans les modes de communication des individus , des communautés et des organisations, également dans la création et le partage des connaissances car , pour utiliser même l'internet, il ne suffit plus seulement d'être un expert, mais c'est devenu une vie sociale ( n'importe qui peut manipuler l'outil de l'internet soit par téléphone ou par autre moyen que ce soit).

9Selon la déclaration et le plan d'action sur le développement de la radio rurale en Afrique, les sociétés rurales africaines doivent aujourd'hui s'adapter à un monde en évolution rapide et s'insérer dans des circuits économiques complexes, tout en poursuivant leurs efforts pour assurer leur sécurité alimentaire, gérer et protéger les ressources de leurs terroirs, améliorer leur condition de vie , de santé , d'éducation , valoriser et conserver leurs patrimoines culturels. Pour relever ces défis, la communication et l'information constituent un facteur stratégique . Eu égard à ce qui précède, nous soulignons que :

a) Le manque d'accéder au moyen de communication dans le territoire de Kalehe à favoriser l'insécurité;

b) L'accession a des téléphones portables( réseaux sociaux) et l'installation des radios communautaires dans le territoire ont fait que l'insécurité démunie ( disparaisse ) dans le territoire de Kalehe ;

c) Les stratégies d'envoyer, de recevoir l'argent (argent mobile) comme outil de contribution au développement du territoire de Kalehe.( utilisation de Airtel Money, Orange money, Tigo cash et M-Pesa.

Après les premiers pas vers une société de l'information qu'ont été l'écriture puis l'imprimerie, de grandes étapes ont été le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie. La télévision, le Minitel et l'Internet puis les télécommunications mobiles ont associé l'image au texte et à la parole, "sans fil", l'Internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui fait aussi office d'appareil photo.

Le rapprochement de l'informatique, de l'audiovisuel et des télécommunications, dans la dernière décennie du XXe siècle a bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions » à des prix accessibles10, Ainsi, la relation ville-

9 FAO, Développement de la radio rurale en Afrique, Déclaration et plan d'action, Ouagadougou, juin1996

10 Bruno Raoul, technologies de l'information et de la communication et modernisation des services publics, université Lille, sept 1997

7

campagne est possible grâce au moyen de communication et d'information. Dans le passé, on avait souvent préféré investir dans des autoroutes, des parcs d'activités ou des aides matérielles aux entreprises, plutôt que d'investir dans la formation, la recherche, le développement et la mise à jour des compétences ( on ne peut se rendre compte qu'on ne connaît pas si on n'est pas informé de sa situation personnelle ou du milieu dans lequel on vit ). Mettre en valeur les caractéristiques spécifiques de la ressource humaine au niveau local, moderniser les services marchands et non marchands, créer un climat social favorable à l'innovation par le moyen des nouvelles technologies d'information et des communications, autant d'éléments que le leader local cherche précisément à développer.

0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL Nos hypothèses se présentent comme suit :

- L'implantation des radios communautaires contribuerait au développement rural dans le territoire de Kalehe ; grâce à leur caractère de diffusion et de communication, Grâce aux NTIC il y aurait une rapidité dans la réalisation de l'activité, le temps perdu pour le déplacement n'aurait plus de place au sein de la communauté rurale de Kalehe ;

- Grâce aux NTIC, la communication s'effectuerait paisiblement au sein de la communauté, d'un niveau à un autre ,L'échange des informations pour un service quelconque serait favorisé grâce à l'utilisation de la radio rurale et de la téléphonie, les NTIC permettraient en effet un meilleur accès aux informations de toute ordre pour tous les membres de la communauté et faciliterait le partage de ces informations pour une plus grande performance de l'organisation ; L'utilisation et l'accès aux NTIC jouent un rôle important (l'utilisation ou l'exploitation des téléphones portables, de l'internet, des ordinateurs, ou même l'apprentissage de l'informatique) dans le renforcement des relations villes-campagnes ;

- Les NTIC favoriseraient ainsi la sécurité et divers autres activités comme celle de transfert ou envoi de l'argent , le dépôt de l'argent ou la réception de l'argent, l'utilisation de la radio rurale dans la communication paysanne, l'utilisation des services tel que : Airtel money, Orange money, Tigo cash.

L'évolution des NTIC permet d'avoir accès, à un coût relativement faible, à des quantités considérables d'informations, qui, autrefois, étaient l'apanage de groupes restreints11. Ces NTIC ont supprimé ou atténué nombreuses de barrières qui restreignaient l'accès à ces informations,

11 Jardoino, Communications et relations humaines, esquisse d'un modelé d'intelligibilité des organisations IAE de l'université de bordeaux France

8

telles que la distance géographique, les contraintes temporelles, la non-appartenance à un groupe spécifique, les coûts d'acquisition, etc. En outre, ces nouvelles technologies encouragent la codification de l'information, d'où un accès facilité. Cet accès facilité concerne à la fois les organisations de l'économie sociale (coopératives, mutuelles, associations) que les individus considérés séparément. Elles peuvent diversement renforcer les capacités d'un individu, d'une organisation ou d'une institution. elles permettent d'obtenir des informations et de faciliter la communication, d'éclairer les paysans et les communautés paysannes dans leurs prise de décision, ou d'apporter des solutions qui renforcent l'efficacité et le rayonnement des organisations d'appui au secteur agricole . Ce sentiment d'avoir plus de choix et d'opportunité est un puissant ressort psychologique et un facteur qui conditionne la capacité de chacun à devenir maitre de son destin et de ses actes , raison pour laquelle le développement de la filière agricole repose en grande partie sur la façon dont les divers intervenants interagissent dans leur environnement et leur aptitude à défendre et à communiquer leurs intérêts.

L'homme universel, de partout et de toujours, est informé, et en même temps, il communique, et s'épanouit auprès de ses semblables, par les moyens des communications dont les téléphones portables et les réseaux sociaux, : Facebook, whatsaps,...) et en contacts les uns avec les autres grâce aux radios communautaires, où les nouvelles sont diffusées, permettant à l'humain de savoir ce qui se passe dans son environnement12. la population est directement informée sur tous les programmes d'assainissement, d'entretien des routes, et même du calendrier vaccinal ( la lutte préventive contre les maladies). Les nouvelles technologies d'information et de communication jouent un grand rôle dans la communauté , nous voyons déjà l'apparition des antennes paraboliques, signifiants ainsi qu'ils sont connectés à toutes les informations qui circulent dans le monde. L'installation par des particuliers des antennes CANAL+ , et si on est dans le centre de Nyabibwe, on a tendance à oublier qu' on est au

village, les grands négociants de cassitérite et autres minerais vivent dans le centre de
Nyabibwe afin d'y coordonner leurs business, Ainsi, L'accès aux NTIC se réfère à leur disponibilité à domicile. L'utilisation de NTIC signifie leur usage par un ou plusieurs particuliers au sein du ménage, à domicile ou ailleurs13.

C'est ainsi que les téléphones portables, les radios communautaires et les réseaux sociaux ( Facebook, whatsapps,) sont utilisés dans la communauté rurale de Kalehe afin de s'épanouir

12 BUGEME ZIGASHANE, anthropologie du développement, cours inédit 2015-2016, Isdr-Bukavu

13 www.google//Politique sectorielle des TIC

9

et d'être informé sur ce qui se passe dans l'ensemble du continent, en général et en RD Congo en particulier.

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL

0.4.1. Objectif Général

Ce travail poursuit globalement comme objectif de contribuer au développement rural par l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le territoire de Kalehe. Ainsi, L'utilisation des NTIC en général et de l'Internet en particulier génère quasi-automatiquement la possibilité pour d'autres organisations de découvrir les activités d'un acteur particulier, mais également accroît les possibilités de collaboration, car Les diverses applications des NTIC sont considérées comme une nouvelle culture de partage d'information, de communication et de la coordination des activités ;

0.4.2 Objectif spécifique

Spécifiquement nous voulons :

- Montrer l'importance des NTIC dans le processus du développement rural en territoire

de Kalehe.

0.5 DELIMITATION DU SUJET

0.5.1 Délimitation spatiale

Notre étude s'effectue dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Il se focalise sur les habitants vivant dans les villages de : Ihusi centre, Nyamukubi, Lushebere, Nyabibwe et Minova le long de la route Bukavu- Goma.

0.5.2. Délimitation temporelle

Notre recherche prend en considération une durée de 14 ans (2002 à 2016), périodes pendant lesquelles les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont commencé à apparaitre dans les deux grandes villes et petit à petit dans les milieux périphériques notamment le territoire de Kalehe qui est notre cible d'étude et notre milieu , les monitorings étant en cours, nous espérons que ça peut nous prendre une durée considérable de quelques mois notamment Aout 2015 jusqu'en Mai 2016.

0.5.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Nombreux obstacles pouvaient nous empêcher de réaliser ce travail, mais la loi de

l'endurance et de la morale a été pour nous un seul ami raison pour lesquelles, ces obstacles sont entre autres :

- Manque des moyens financiers,

- Des longues trajectoires à parcourir ;

10

- Manque d'appareil numérique pour permettre l'insertion des images dans ce travail ;

- Cibler deux groupements à la fois, et plusieurs villages à étudier.

0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Choisir un sujet n'est pas un fait du hasard ni un raisonnement léger. En fait, selon l'exigence Académique, le choix d'un sujet donné doit cadrer avec le domaine d'étude qu'embrasse le chercheur. C'est dans ce cadre que nous avons choisi ce sujet traitant des nouvelles technologies de l'information et de la communication et leur application au développement rural : cas du territoire de Kalehe, dans le but de vouloir montrer et expliquer les bienfaits des NTIC au service du développement dans la lutte contre l'insécurité et la disparité de la distance : ex le service encours d'Airtel money, de Tigo cash, que nous avons évoqué dans la problématique, l'accès à l'information fiable. L'argent mobile : dans celui - ci, certains voient la prochaine grande innovation financière, bien qu'il profite à tous, l'argent mobile profitera surtout à ceux qui se trouvent à la base de la pyramide économique. La valeur du téléphone sur le long terme pour la communication, le stockage sécurisé et le transfert d'argent fait que beaucoup soient prêts à d'importants sacrifices pour se payer un portable et cela parait trop important par ce que nous avons une infrastructure autofinancée jusque dans les foyers , et alors ; diverses applications à valeurs ajoutées peuvent être déployées pour l'argent mobile, l'agriculture, la santé , l'éducation mobile. L'utilisation de l'argent mobile va faire passer la base de la pyramide d'une activité économique informelle , opaque et inefficace à une activité économique formelle : les gens ne font plus la thésaurisation mais maintenant ils se fient à l'argent mobile car il est sécurisant, Les NTIC offrent un service bancaire sécurisant : (épargne, transferts, débours et remboursements des prêts, elles permettent aussi d'associer les régions les plus reculées au système financier.

Les conditions préalables à la réussite de toute stratégie de développement rural sont la compréhension et la prise en compte des problèmes et des potentialités du monde rural, l'amélioration des interactions entre agents de développement et la population rural à travers un système de communication performent14 car les medias peuvent être un puissant allié pour la promotion d'un développement plus participatif15. Les projets ont plus de chance de réussite si leur conception et leur exécution s'appuient sur la participation de la population,

14La charte des paysans, conférence mondiale sur la réforme agraire et le développement (CMRQDR), déclaration de principes, FAO, Rome, 1979

15 Rapport sur le développement humain, 1991, PNUD

11

surtout quand la participation se met en oeuvre à travers des organisations créés et gérées par les bénéficiaires eux-mêmes et alors, la meilleure thérapie ou médicament contre les maux sociaux (conflits, désaccord, mésentente, guerre etc.) ne rien d'autre que la communication. L'information est indispensable pour soutenir un processus du développement communautaire

et permet au paysan de prendre la meilleure décision dans le Contexte de sa propre
exploitation16. Ainsi, les NTIC offrent à la communauté la possibilité de bénéficier des effets de réseaux (dont l'aspect négatif est souvent la concentration), en permettant l'exploitation de ressources communes, l'apprentissage en profitant de l'expérience des autres, la possibilité de se fédérer afin de servir plus efficacement la communauté. Ces changements organisationnels peuvent s'illustrer par le développement rural en permettant les communautés de s'exprimer par le moyen des radios communautaire d'exprimer leurs valeurs éthiques et responsables, de créer de nouvelles formes de proximité, de solidarité et d'entraide. La recherche de compétences peut s'affranchir des contraintes géographiques.

0.7. CADRE THEORIQUE

Une approche théorique est une structure potentielle d'explication qui comporte un certain nombre d'éléments. Elle comprend d'abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle elle s'appuie ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classifier les phénomènes à étudier. Elle précise, par des propositions, l'ensemble des relations postulées entre les différents concepts et sous-concepts de l'approche et pose quelques hypothèses sur des relations entre concepts qui, si elles peuvent être vérifiées et confirmées, pourront être transformées en lois générales ou en généralisations théoriques. Ce n'est que lorsqu'on aboutit à de telles lois générales que l'on peut parler de théories." (Mace, 1992).

En effet, le cadre théorique qui est le fondement de toute étude appuie et renforce la problématique, sert à clarifier les concepts et permet de définir chaque concept pour l'affirmer au problème de recherche. C'est pourquoi, cette partie est relative à l'aspect théorique et s'intéresse d'abord aux généralités sur les NTIC et ce, concernant leur nature et définition, leur historique, leurs caractéristiques essentielles, les catégories de NTIC qui existent et le rapport que ces dernières ont avec les autres domaines.

Dans beaucoup de pays d'Europe, les services constituent un pas très important de l'activité économique, notamment dans les zones rurales. Ces nouvelles technologies d'information et de communication pourraient constituer un important facteur de croissance.

16 Rapport sur le développement dans le monde, banque mondiale, 1992

12

Malheureusement, dans certaines régions, leur développement est encore trop souvent considéré comme une contrepartie de la désindustrialisation. Les services publics sont traités comme des dépenses publiques, et non comme des ressources. Les services privés ne sont pas encore suffisamment considérés comme une activité en soi.

Dans le domaine des services aux entreprises, le facteur de croissance consiste à développer les activités à haute intensité de connaissances, qui exploitent au mieux le savoir et le savoir-faire accumulés dans l'expérience économique locale, mais qui sont aussi capables de se transformer en télé-services ; Mais, le changement de mentalité le plus radical à opérer concerne sans doute les services publics. Le rapport "Construire la société européenne de l'information pour tous" est très clair à cet égard: il recommande de faire des services publics un moteur de la croissance dans la société de l'information émergente. Il propose trois recommandations particulières: amener les services publics de l'infrastructure au contenu; améliorer l'efficacité des services publics; faire des services publics un modèle de prestation de services.

La contribution des nouvelles technologies d'information et de communication aux processus de développement et aux dynamiques territoriales est aujourd'hui au centre de nombreux débats, tant au regard de la maîtrise de l'information que de la réduction des distances spatiales qu'elle autoriserait. La nature des arguments avancés dépend largement des schémas d'interprétation proposés et des hypothèses sous-jacentes sur les processus de développement et plus généralement les interrelations entre ce qui est technique et ce qui est social.

Depuis une trentaine d'années certaines analyses ont considéré le progrès technique comme une révolution qui permettrait d'abolir la distance physique et d'éclater les territoires traditionnels, s'appuyant implicitement sur une analyse économique, classique ou néoclassique où les coûts de production sont fonction de coûts de transport. L'avènement des Technologies d'Information et de Communication (TIC) serait alors capable de gommer progressivement les disparités régionales, réduisant les coûts et favorisant les mouvements d'entreprises vers les zones défavorisées. Ces schémas sont aujourd'hui remis en cause. L'anéantissement des distances par une substitution des télécommunications aux transports paraît largement contredit - l'effet tient davantage de la complémentarité que de la substitution - ; le télétravail prévu dans les travaux de prospective des années 60 reste dans des limites modestes quelle que soit l'approche adoptée, aménagement du territoire ou technique des télécommunications (CRAIPEAU, 1995). Cependant, par-delà, les déceptions et même les demi-échecs, les NTIC continuent à susciter un intérêt renforcé auprès des collectivités locales, rappelant le pouvoir de séduction qu'elles peuvent avoir sur les élus (EVENO, 1999).

Notre propos, n'est pas ici d'idéaliser les NTIC, ou de les rejeter, adhérant à une opposition irréductible entre « technophiles » - pour lesquels la technique est une solution en soi, induisant un scénario de progrès linéaire -, et « technophobes » rejetant toute incidence de la technique sur les processus en oeuvre. Nous nous interrogerons sur la place que les NTIC occupent dans les dynamiques territoriales au travers de projets de développement. Pour cela, et dans un premier temps ; il apparaît nécessaire de préciser la problématique qu'ouvrent les NTIC en matière spatiale, s'écartant d'une appréciation purement technique et mécanique en termes de diffusion. La réflexion s'éloignera alors des analyses contradictoires qui ont pu être faites sur un rôle structurant prêté aux NTIC, pour leur préférer une interprétation en termes de « facilitateur » de dynamique Sur la base d'une évaluation des projets mettant en oeuvre des NTIC en zones rurales,

Le développement rapide des NTIC dans le développement rural génère des mutations systémiques susceptibles d'affecter toute la communauté. Bien que les contours de ces mutations soient difficiles à définir, notamment du fait de l'évolution rapide et constante de ces nouvelles technologies, une certitude semble s'imposer : ces NTIC ont des potentialités énormes et des effets difficilement isolables et mesurables sur le développement. Leurs effets potentiels sont parfois comparés aux révolutions industrielles provoquées par l'apparition de l'installation des antennes de réseaux de communication, (à Nyabibwe, à Kalehe) de moteurs pour la production de l'électricité et de l'automobile et qui se sont traduites par la production de l'électricité et des modifications profondes du comportement des individus.

L'avènement des réseaux de communication et l'irruption de la « quasi-instantanéité » (la possibilité offerte d'être au même moment ici et ailleurs) posent largement la question de la confrontation et du rapprochement des échelles spatiales et temporelles. G. DUPUY (1991) souligne le « brouillage des échelles territoriales » par l'ouverture de l'économie grâce au traitement possible des informations à une autre échelle que celle d'une implantation ou d'un bassin de main-d'oeuvre. H. BAKIS (1995) parle « d'un pont immatériel » entre divers niveaux de l'espace géographique, qui rapprocherait le local et le global, permettant une articulation inédite entre ces deux échelles. F. JAUREGUIBERRY (1999) juge que, pour la première fois dans l'histoire, il y aurait une réelle possibilité de rupture du binôme espace-temps où « économie de l'un (espace) se traduirait par un gain de l'autre (temps) » (p. 44). Cependant et paradoxalement par rapport à l'intérêt de la thématique, les études sur l'implication spatiale des TIC sont peu développées, laissant ainsi se renforcer l'idée d'un éclatement des territoires et d'une uniformisation des espaces.

14

Du point de vue de la théorie économique classique (Stigler, 1961), l'information est un bien rare et coûteux à obtenir que les individus désirent acquérir en vue de satisfaire au mieux leurs besoins. Les individus sont prêts à acquérir de l'information tant que le bénéfice qui en est espéré est supérieur à son coût d'acquisition.

0.8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion générale, ce travail comporte quatre chapitres, dont le 1èr chapitre est consacré aux généralités et revue de la littérature, le second chapitre traite de la méthodologie du travail, le 3ème chapitre est consacré à la présentation et discussion des résultats de l'enquête et enfin le quatrième chapitre qui est consacré aux stratégies.

15

CHAPITRE I : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE

1.1.Définition des concepts

La Communication

L'être humain débute sa carrière de communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère, il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être tout cela à la fois ... Pour l'entourage, c'est un premier « signe » : le bébé est donc bien vivant. Ainsi que l'on commence à communiquer. Le premier cri du nouveau- né n'est pas un acte de communication intentionnel, l'/expression de ses cris sont un moyen pour entrer en contact avec les personnes qui l'entourent, pour appeler maman, lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il veut être pris dans les bras, bercé caressé... tous les bébés ne communiquent pas de la même façon : certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs, d'autres peu communicatifs17, etc. C'est ainsi que Jean-François Dortier définit18, la communication comme étant un « processus d'ajustement interactif.

Certains considèrent la communication comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que les individus sont en interaction et fait intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscient, dans son texte intitulé: « l'anthropologue et linguiste américain montre que la communication désigne : « soit l'échange d'informations entre deux personnes, soit la transmission de message par les médias ». Après avoir brossé écheveau de concept de--communication d'un apport les différentes définitions tirées chez les différèrent auteurs nous ne pouvons pas passer inaperçu sans dire un mot sur ce concept. Quant a la Communication, c'est un ensemble des modalités spécifiques et explicite de transmissions d'informations.

Face à cette complexité humaine, les connaissances ne doivent pas être déconnectées des représentations individuelles et collectives. Elles doivent entrer dans « la réalité de nos situations, c'est-à-dire dans un ordre constitué de croyances, de valeurs, de repères ». Cette approche suppose que les informations soient coproduites avec les personnes concernées car elles possèdent leur propre savoir et c'est la condition pour qu'une appropriation d'information soit possible.

17 MUMBU Pierre, communication au développement, cours inédit, 2015-2016, Isdr-Bukavu,

18 François dortier, 1994, « Le monde rural », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 14, 287 pages.

16

Nature et définition des NTIC

Les notions de technologies de l'information et de la communication (TIC) et de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet et des télécommunications. Par extension, elles désignent aussi le secteur d'activité économique de technologies de l'information et de la communication. Le concept de « technologies de l'information et de la communication » présente deux caractéristiques typiques des notions nouvelles : s'il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains, sa définition sémantique reste floue. On peut d'ailleurs observer que dans cette expression le terme technologie, qui en toute rigueur signifie discours sur la technique, est utilisé à la place de technique qui serait à la fois plus simple et plus exact. Les Nouvelles Technologies de l'Information et des Communication (NTIC) désignent les TIC qui viennent d'être inventées. Les premiers pas vers une société de l'information furent entamés lors de l'invention du télégraphe électrique, du téléphone fixe, de la radiotéléphonie et, enfin, de la télévision. L'Internet, la télécommunication mobile et le GPS peuvent être considérés comme des NTIC. Le rapprochement entre l'informatique et les télécoms date de la dernière décennie du XXe siècle ; les appareils miniaturisés « multifonctions » sont sur le marché en 2005-2006 (suivi de programmes télévisuels sur téléphone portable).

Cette notion de NTIC a été créée à l'initiative de nombreux ingénieurs réseaux qui, suite à l'évolution des technologies réseaux ont pensé nécessaires de distinguer ces technologies des anciennes. Toutefois aucune délimitation n'existe entre les TIC et les NTIC et donc on peut légitimement se demander quand est-ce qu'une NTIC devient ancienne. Cela conduit à une tendance qui est la disparition de ce terme. Dans les différentes littératures on constate qu'il n'y a pas un consensus sur la définition des TIC vu leurs hétérogénéités et leurs complexités. En effet, on peut distinguer selon les auteurs les définitions suivantes :

HERBERT SIMON,1998 : (prix Nobel des sciences économiques 1998). Selon cet auteur ces technologies aident à rendre :"Toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou symbolique, également sous forme lisible par ordinateur; les livres et mémoires seront stockés dans les mémoires électroniques..." Ainsi les technologies d'information et de communication peuvent être définies comme étant:" L'ensemble des technologies d'informatiques et de télécommunication, elles sont les résultats d'une convergence entre technologies. Elles permettent l'échange des informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent aussi de nouveaux moyens et méthodes de communication".

17

CHARPENTIER : « Les (TIC) sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger de l'information, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance de ces TIC est due notamment à la convergence de trois activités. Au sens strict, les TIC sont composées :

? Du domaine des télécommunications qui comprend lui-même les services et les équipements du domaine de l'informatique qui comprend le matériel, les services et les logiciels ; du domaine de l'audiovisuel qui comprend principalement la production et les services audiovisuels ainsi que l'électronique19 »

? Quant à l'OCDE (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada), sa définition est un peu plus large puisqu'elle inclut en outre le commerce de gros équipements industriels. Le principe consiste à retenir l'ensemble des secteurs d'activités économiques qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et à la transmission de l'information par des moyens électroniques. Le paradoxe de la productivité concerne la non-manifestation des gains de productivité au sein des économies modernes, alors que même l'adoption des ordinateurs n'a cessé d'augmenter (Solow, 1987).Diverses interprétations ont été suggérées pour l'expliquer. Pour certains ce paradoxe est lié à l'incapacité du système statistique pour le cerner (Mairesse, 2003).Des lors que des efforts substantiels ont été fait, des gains de productivité ont pu être observés, notamment aux Etats-Unis. Pour d'autres auteurs, le paradoxe de la productivité est à la non-adoption d'innovations complémentaires (Askenazy et Gianella, 2000 ; Greenan, L'horty et Mairesse, 2002).Dès lors que les firmes américaines ont modifié leurs pratique organisationnelles, on a observé des gains de productivité importants. D'autres encore affirment l'existence d'effets de seuil : il est nécessaire d'accumuler du capital jusqu'à un certain seuil avant que les effets macro-économiques ne se manifestent. Pour un auteur comme Boyer(2002), l'accélération de la productivité, après une phase longue de ralentissement, prend son origine dans les années 80.Ceci confirme la thèse de l'absence de lien direct et synchrone entre TIC et accroissement de la productivité.

La conférence ICT4Ag tenue à Kigali/Rwanda du 4-8 novembre 2013 : Les TIC comptent parmi les moteurs les plus efficaces de la croissance et de la transformation agricoles dans les pays ACP, une étape clé dans la promotion de l'application des TIC au secteur agricole et elle mettra tout particulièrement l'accent sur les filières , les politiques propices et la poursuite de l'innovation , tisser des liens lors de laquelle les délégués pourront échanger des idées sur des solutions envisagées face aux principaux problèmes que rencontre l'usage commun

19 RALLET A., 1993, « Les télécommunications : un facteur clé du développement régional ? », Revue d'Economie Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120.RALLET A., 1994, « La polarisation de l'espace », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 12, 287 p.

18

des TIC dans les pays PED, partager les dernières innovations en matière de l'agriculture et de développement rural , faire le point de recherche et des dernières évolutions technologiques , favoriser le maillage , la collaboration et les échanges de savoirs et de communication. On a notamment assisté depuis un quart de siècle à des enthousiasmes successifs20. Ce furent la vidéocassette et le câbles pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique, la micro - informatique, la télévision haute tension puis interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de l'information.

Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que : « l'apparition de la vidéo cassette constitue un événement d'une portée considérable. Dans l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la télévision elle -même ».

Après quelques années qui ont suivi la période de l'apogée de la vidéocassette, quelques idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un des premiers responsables de la télévision française qui a dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens. L'ordinateur et son cortège de langage digital, investi comme un tourbillon tous les secteurs de la vie moderne. Il a poussé l'homme à chercher comment faire passer les données (informations) d'un ordinateur à un autre comme toute technologie a évolué en allant du réseau local à l'Ethernet, de l'Ethernet à l'Arpanet qui se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Il s'agit d'un pas ultérieur de la révolution informatique dans le sens qu'elle dépasse le concept d'ordinateur personnel et permet la création des réseaux d'ordinateurs qui socialise l'informatique. Structurellement, l'internet est un moyen de communication de plusieurs à plusieurs qui transforme la communication de système informatique en forme existentielle. La communication d'Internet est modulaire, extensible, élastique foncièrement adaptée à plusieurs voix où le dialogue, la confrontation et le débat sont réciproques. Plus particulièrement, l'Internet personnalise et démocratise l'information, la transformant en redoutable arme politique.

20 David Rirangirwa, ICT4Ag update, 4-8 novembre 2013, Rwanda

19

La Politique sectorielle des TIC est une formulation des orientations stratégiques que le gouvernement d'un pays décide de mettre en oeuvre pour développer l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) visant à assurer le développement économique et social du pays. Une politique sectorielle des TIC consiste à21 :

- Préparer en relation avec le Parlement la mise à jour du cadre juridique et réglementaire en tenant compte de l'évolution des technologies de l'information et de la communication, en particulier de l'impact de la convergence de ces technologies et des obligations ou recommandations venant des institutions internationales :

- Définir des objectifs de diffusion et d'utilisation des services des TIC;

- Définir et mettre en oeuvre des plans d'action pour atteindre ces objectifs ;

- Encourager les investissements dans les infrastructures, favoriser le partage des infrastructures entre les opérateurs concurrents et assurer un usage rationnel de ces infrastructures ;

- Favoriser le développement de fournisseurs de services locaux, en particulier pour défendre la culture et l'usage des langues nationales ;

- Mettre en oeuvre la mission de service et d'accès universel selon les obligations réglementaires ; - Définir et mettre en oeuvre un système d'évaluation et de suivi de ces plans d'action.

Les besoins en NTIC

Les besoins en NTIC, bien que diffus, sont réels. Ils sont bien entendu importants avec l'utilisation de la radio et de la télévision en raison d'une grande majorité d'analphabètes dans la population, mais aussi avec le téléphone qui relève de l'oralité.

Les listes des personnes qui utilisent NTIC pour le service téléphonique témoignent que la demande est nettement supérieure à l'offre actuelle.

L'intérêt des populations pour le service téléphonique s'explique par son utilité et par la simplicité de la technique au niveau de l'usager, par le caractère oral de la communication, accessible même aux analphabètes, et par sa nature d'échange immédiat qui permet de donner des informations et d'en recevoir directement de son interlocuteur ce qui, au-delà de son efficacité, confère une chaleur humaine à la communication.

L'accès aux NTIC

Une façon économique de «démocratiser» l'accès aux NTIC est de mettre à la disposition de chaque communauté d'une zone géographique socialement moins favorisée, des téléservices (téléphone, télécopie, Internet, télex, Radio).

21 www.google, politiques sectorielles des TIC

20

Parce que le télécentre concentre toutes les facilités disponibles en télécommunications ainsi que les autres services assistés par ordinateurs pour toute la communauté en lieu et en place de detenir un telephone portable et un post récepteur par ménage, il est dit communautaire. Ce faisant, les radios communautaires permettent aux populations qui n'ont ni les moyens d'acquérir de telles installations à titre individuel, ni les compétences voulues pour les utiliser, de pouvoir bénéficier des NTIC.

Les radios communautaires peuvent être utilisés par les communautés pour créer, compiler et partager leurs informations avec l'extérieur. Par exemple, des solutions mises au point à l'échelon local pour des problèmes agricoles particuliers peuvent être transmises et partagées avec d'autres communautés ayant des problèmes et des conditions biophysiques similaires.

En outre, relier les informations du milieu aux autres médias peut renforcer l'impact local. Par exemple, utiliser les informations recueillies sur Internet dans les programmes radiophoniques locaux peut permettre au public, qui ne peut se rendre au centre, de jouir de ses services.

En Afrique, l'UNESCO et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada se sont unis à l'UIT pour regrouper leurs ressources dans un «Fonds pour les télécentres africains». Ce fonds est en train de financer des projets pilotes de TCP dans plusieurs pays d'Afrique (Bénin, Mali, Mozambique, Tanzanie et Ouganda) en partenariat avec des actionnaires locaux et nationaux (y compris le secteur privé). L'analyse de la situation laisse apparaître quelques atouts mais aussi et surtout trois types de contraintes qui s'opposent au développement rural des NTIC dans le territoire de Kalehe :

? la vétusté et l'insuffisance des infrastructures et des équipements;

? un cadre institutionnel et réglementaire contraignant;

? des ressources insuffisantes.

La recherche de stratégies d'utilisation des NTIC au bénéfice du monde rural et de leur contribution à la couverture médiatique du pays a tout d'abord consisté à vérifier s'il existe véritablement des besoins en NTIC et, surtout, si les NTIC présentent des opportunités pouvant contribuer au développement du pays. Cela étant vérifié, il s'agit donc d'identifier les stratégies pouvant permettre un développement des NTIC dans le territoire de Kalehe, comme nous l'avons énumérer dans le 4ème chapitre.

En intégrant les télécommunications, l'informatique, l'Internet et la radio rurale avec la convergence numérique permettent que les NTIC soient utilisées dans le territoire de Kalehe. Cette extension est inévitable, compte tenu de la profonde interaction entre les projets relatifs aux télécommunications, à l'informatique, aux services Internet et à la diffusion de la radio et de la télévision. Quant à ce qui est de radios communautaire, c'est à partir du moment où les moyens de communication et d'information

21

(mass-médias) sont devenus les canaux principaux de la diffusion de la culture , une politique culturelle devient nécessaire car s'ils désirent, peuvent orienter , filtrer, manipuler les messages qu'ils doivent diffuser. Voilà donc une raison évidente qui nous pousse à étudier la contribution au développement rural des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le territoire de Kalehe de telle sorte que, grâce aux NTIC et avec les medias, on peut bien orienter , et bien arriver à changer un milieu, passer du sous-développement vers le développement. L'ultime dans cette étude est résumé dans la capacité des NTIC a pouvoir supprimer les distances, accès rapide à l'information dans un temps précis et avec un faible coût, se résumant dans la capacité aux ruraux de pouvoir entrer en contact avec leurs frères à l'étranger ou dans les autres provinces ou villes étant donné que la RDC est tellement vaste. Les NTIC, du fait des leurs propriétés, permettent de réduire ces coûts de participation (ex. coûts liés à l'éloignement géographique, à la reproduction et à la diffusion des informations, à l'organisation des procédures décisionnelles, etc.) tout en tolérant un grand nombre de participants.

La diffusion rapide et à faible coût des informations pertinentes, leur discussion par le biais de forums de discussion, par exemple, les possibilités offertes par le vote électronique, la visioconférence, etc. peuvent contribuer au renforcement de la gouvernance participative et démocratique, en facilitant l'expression de chacun indépendamment de son environnement. Les NTIC permettent de réduire l'espace- temps, notamment lorsque des décisions rapides doivent être prises et permettent ainsi de réduire fortement le temps de consultation des individus concernés. Les nouvelles technologies peuvent ainsi contribuer au renforcement de l'un des principes de base de l'économie sociale "Un Homme = Une Voix". Les possibilités de participation sont accrues, la démocratisation est potentiellement renforcée, mais la réalisation de ces objectifs suppose l'appropriation des outils et la mise en oeuvre des changements organisationnels déterminants de leur efficacité. Une étude empirique (Burt et Taylor, 1999) consacrée à la quantification des NTIC dans le "secteur volontaire" au Royaume-Uni et à leurs effets aboutit au développement. Ainsi , bien que notre contribution soit focalisée sur les NTIC et leur application au développement rural : cas du territoire de Kalehe, nous tenons à évoquer certains effets négatifs (tels que l'affaiblissement de la protection de la vie privée, la désinformation et la saturation du réseau, l'existence d'une "barrière numérique" pour une fraction importante de la population, la difficulté à réguler le cyberespace et à protéger les droits de propriété, les ambiguïtés liées à l'anonymat relatif des individus, etc.) susceptibles d'atténuer dans une certaine mesure les impacts positifs de ces nouvelles technologies d'information et de communication.

22

CHAP. II MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE

II.1.PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1.Le Groupement de Mbinga-Sud

Le territoire de Kalehe est l'un de 8 Territoires de la province du Sud Kivu. Sa superficie est de 5.707 km2 (soit 8% de la province) et a une population estimée à 14768 personnes (soit 3,6 % de la province).

Il est limité :

- Au Nord : Par le Territoire de Masisi,

- Au Nord-est : Par la Ville de Goma,

- A l'Est : Par le lac Kivu,

- au Sud : Par le Territoire de Kabare,

- à l'Ouest : Par Masisi et Walikale.

Le Territoire de Kalehe comprend les chefferies de Buhavu et de Buloho. La chefferie 22de Buhavu compte 7 groupements qui sont les suivants: Buzi, Kalima, Kalonge, Mbinga Nord, Mbinga Sud, Mubugu, et Ziralo. Le territoire de Kalehe jouit d'un climat équatorial de moyenne et haute altitude. Le sol est généralement riche près des côtes du lac Kivu et moins riche sur les terrains en pente. Les principales spéculations agricoles sont le bananier, le manioc, le haricot, la patate douce, le maïs, le sorgho, l'arachide, la colocase, la pomme de terre et les cultures maraîchères comme la tomate, l'aubergine, les amarantes, les oignons. Les cultures de rente pratiquées sont le caféier (arabica et robusta), le quinquina et le palmier à huile (dans quelques ménages). On y pratique l'élevage du gros et du petit bétail : la vache, la chèvre, le mouton, le porc, élevage des lapins et des cobayes.

II.2. Les dimensions géographiques :

Le territoire de Kalehe est une partie du rayon d'action dans laquelle nous avons effectué nos recherches scientifiques conformément à notre sujet, ainsi, Deux chefferies composent ce territoire : Buhavu qui a 7 groupements et 64 localités et Buloho qui a 8 groupements et 33 localités. Il jouit d'un climat de montagne avec une altitude qui va de 1300 à 2000m. Il émet une alternance de deux saisons dont :

? L'une pluvieuse qui dure 8mois et

? L'autre sèche qui dure 4mois. Son relief est composé d'une chaîne de montagnes de l'Est de la R.D.C. Sa superficie est de 5707km2 repartie dans deux chefferies dont BUHAVU : 5160 km2 et BULOHO 547km2. le territoire de Kalehe partage les limites avec la ville de Goma (par

22 MAMBO CHAMUNDURA Obediel, l'incidence du Wilt bactérien du bananier dans le territoire de kalehe, groupement Mbinga sud, TFC inédit, 2012-2013 ISDR-Bukavu

23

le détroit de KATIRUZI) et avec le territoire de MASISI par la rivière CHUNGIRI au Nord. Au Sud par le territoire de Kabare (Rivière NYAWARONGO au niveau de KABAMBA séparant le territoire de KABARE de celui de KALEHE. A l'Est par le lac Kivu et le territoire d'Idjwi. Le territoire de Kalehe est une région à vocation agropastorale et est fertile , à grande production agricole. Avant les multiples guerres, on y pratiquait l'élevage de gros et petit bétails et les cultures vivrières dans les hauts plateaux, mais cet élevage a été exterminé par les pillages, les vols, les destructions des fermes, au début des années 1989 par les troupes KIBARIZO, NKONTANYI échappé du Rwanda en 1994 et auteurs du massacre, mais au début de l'année 2015, on observe que l'élevage des vaches encore apparait petit à petit.

II. 3. Les dimensions démographiques

Selon les statistiques du 4ème trimestre 2011 tirées au Bureau de l'Etat Civil du territoire de Kalehe, la population de Kalehe s'élève à 556.985 habitants dont 104.384 hommes, 117.520 femmes, 158.470 garçons, 168.265 filles et 8.346 étrangers. Mais les données que nous avons insérées dans le tableau sont des données actualisées de 2012. Ce territoire est habité par les tribus suivants : les Bahavu, les pygmées, les Batembo, les Bahunde, les bashi , les barega et les congolais d'expression Rwandaise (tutsi et hutu).

II.4. Les dimensions économiques

Le territoire de Kalehe regorge de carrières minières comme Nyabibwe(T20, maternité), Nyamukubi( précisément le carré minier de NKWIRO, KALIMBI, NYAWARONGA, NUMBI, SHANJE, LUMBISHI. On y produit de l'Or, de Walframites, du coltan, de la cassitérite et d'autres pierres précieuses. En plus de ces richesses minières, une grande partie de ses espaces est couvert par le Parc National de Kahuzi Biega. La population de Kalehe ne profite pas de toutes ces richesses. Le domaine de l'agriculture est dominé par des plantations organisées dont le nombre reste le même (57) depuis le départ des blancs . Ce domaine est dominé par l'exploitation des cultures vivrières dont les terres arables sont occupées par les grands propriétaires terriens qui les exploitent directement ou indirectement. Les exploitations les plus fréquentes sont du type familial et qui représentent environ 56% des ménages. Ce territoire a des tracteurs qui ne servent à rien ; c'est-à-dire .d n'ont aucun rendement sur le revenu de la population. Le domaine de l'élevage était caractérisé par celui du gros bétail qui semblait intéressant en milieu rural de sorte que chaque famille voudrait en avoir. Chose grave, cette élevage est victime de l'insécurité et a subi des pertes considérables par les pillages et abandons des fermes et est toujours victime des ravages par certaines épidémies telle que la pseudo-peste aviaire. Les éleveurs sont découragés de cet élevage. Le domaine de pêche est caractérisé par la production artisanale sur les îlots, les parties côtières et que la

24

commercialisation souffre du caractère facilement périssable de la production. Le territoire de Kalehe est formé sur le plan économique de plusieurs grands centres commerciaux importants (Kalehe- Ihusi ;Nyamukubi-Lushebere ;Nyabibwe ; Nyamasasa, Mukwija, Kalungu et Minova sur l'axe littoral, et Bitale, Fumya, Bulambika, Kambale, Kambegeti et Hombo sud à la limite du Nord-Kivu sur l'axe Bunyakiri et Cifunzi, Rambo et Caminunu sur l'axe Kalonge). Les commerçants ambulants sont les plus opérationnels jouissant de la liaison routière Bukavu-Minova-Goma-Bukavu-Bunyakiri-Hombo, Bukavu-Miti-Kalonge dans des routes en délabrement total et l'accès au trafic lacustre (Boats motorisés, pirogues et bateaux). Les maisons importantes de commerce à Kalehe sont des Kiosques localisés dans divers centres d'activités. Sur le plan commercial, Kalehe n'évolue pas suites à des nombreux pillages que connaît ce territoire. L'artisanat est le secteur qui souffre de manque de débouchés. La plupart des oeuvres produites par les paysans (surtout le peuple pygmée) ne sont pas achetés par la population locale. L'absence d'une structure permanente permettant aux artistes d'écouler leurs produits à juste prix fait que ces métiers soient considérés par la population comme secondaires et même tertiaires. Le territoire de Kalehe est formé sur le plan économique de plusieurs grands centres commerciaux importants (Kalehe- Ihusi, Nyabibwe, Nyamasasa, Kalungu et Minova sur l'axe littoral, et Bitale, Fumya, Bulambika, Kambale, Kambegeti et Hombo sud à la limite du Nord-Kivu sur l'axe Bunyakiri et Cifunzi, Rambo et Caminunu sur l'axe Kalonge). Les commerçants ambulants sont les plus opérationnels jouissant de la liaison routière Bukavu-Minova-Goma-Bukavu-Bunyakiri-Hombo, Bukavu-Miti-Kalonge dans des routes en délabrement total et l'accès au trafic lacustre (Boat motorisés, pirogues et bateaux).Les maisons importantes de commerce à Kalehe sont des Kiosques localisés dans divers centres d'activités. Sur le plan commercial, Kalehe n'évolue pas suites à des nombreux pillages que connaît ce territoire. L'artisanat est le secteur qui souffre de manque de débouchés. La plupart des oeuvres produites par les paysans (surtout le peuple pygmée) ne sont pas achetés par la population locale. L'absence d'une structure permanente permettant aux artistes d'écouler leurs produits à juste prix fait que ces métiers soient considérés par la population comme secondaires et même tertiaires.

25

II.5. Les dimensions socio-culturelles

L'habitant prédominant dans le territoire de Kalehe est essentiellement constitué par des petites unités d'habitation qui sont dispersés dans différentes collines. La population y vit en grande partie, dans des conditions d'évacuation d'immondices.

L'alimentation de cette population est fort diversifiée. Elle est basée sur les cultures vivrières traditionnelles telles que : Le manioc, la patate douce, le bananier, le sorgho, la pomme de terre et le soja. Le Kihavu est la langue la plus parlée bien que les informations sont suivies en langue française et Kiswahili. Certaines personnes de Kalehe possèdent des radios, Télévisions, téléphones et d'autres loisirs comme le football, le théâtre, la musique, le muchuba communément appelé « zombie ».L'alphabétisation est organisée par les ONG comme : APED a.s.b.l, GALE, PED de la 8ème CEPAC soutenue par le NCA, etc. La scolarisation des enfants est comprise et soutenue par les parents bien que la prime bas son plein en hausse de temps à autre. Il existe plusieurs écoles primaires que secondaires. Le territoire de Kalehe connaît la présence des hôpitaux, Centres de santé, les post de santé et les pharmacies. Il connaît la présence des institutions juridiques comme le Tribunal de Paix de Kalehe et deux prisons: La prison de Kalehe centre et celle de Bunyakiri. Le groupement de Mbinga sud quant à lui comprend la localité de :

1. MUNANIRA 2.CIBANDJA 3. BUSHUSHU 4. MUHONGOZA

5. ISHOVU 6. CHOFI 7. KASHEKE 8.IHOKA

9. IBINDJA 10. IKO.

Sa population est estimée à14768 personnes. Le territoire a connu des multiples guerres au début des années 1993-2003, soit 10 ans de guerre de pillage et d'insécurités abondantes conduisant ainsi à l'exode rural d'un plus grand nombre dans le nord et le Sud-Kivu et dans les villages un peu sécurisé comme : Minova, Nyabibwe, et ceux ayant des moyens suffisants se dirigèrent dans les villes de BUKAVU et de GOMA. La majorité de cette entité vivent de l'agriculture et de l'élève et sont moins nombreux ceux qui pratiquent le commerce, la terre est fertile mais à des endroits différents, au niveau territorial ( Kalehe-Ihusi) la terre est pauvre est constituée de l'argile alors qu'au niveau de Bushushu jusqu'à la rivière NDINDI séparant le Mbinga nord au Mbinga Sud, le sol est riche et la production agricole est élevée. Notamment la production des maniocs. Et la pratique de l'élevage est effective compte tenu des multiples plantations (dont les plus connues sont celles d'Olive) dans ce groupement la scolarité est tellement pratiquée en ce dernier temps, mais vers les années 1980 il y'avait distinction entre la scolarisation des enfants garçons et ceux filles car disaient-ils que les héritiers ne devraient

être que les garçons seulement. Nous avons observé des écoles conventionnées catholiques, protestantes et peu sont d'écoles de l'Etat.

SUBDIVISION ADMINISTRATIVE ET PRESENTATION DU GROUPEMENT DE
MBINGA SUD EN 2012

Subdivision Administrative

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

BUSHUSHU

5529

5640

6502

7515

25186

MUHONGOZA

1873

2025

2295

2576

8769

MUNANIRA

4793

5630

5861

6257

22541

CIBANDJA

3187

3272

3754

3566

13779

KASHEKE

3421

4116

7920

8784

24241

TCHOFI

1529

1888

2721

3029

9167

IHOKA

1447

1543

1874

1932

6796

IKO

1109

1178

1220

1376

4883

IBINDJA

1402

1425

1820

1798

6445

TOTAL

24290

26717

33967

36833

121807

Source : Archive Administrative du Territoire de Kalehe ; Mars 2011

II.6. Procédure de collecte et analyses des données

Pour arriver à récolter les données du terrain, nous avons utilisé les méthodes suivantes : - La méthode historico-comparative : Celle-ci nous a aidée à comparer l'empleur de

l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de communication des années

antérieures jusqu'aujourd'hui

- La Méthode descriptive : elle nous permis de décrire le milieu d'étude et les habitants c'est-à-dire leurs comportements et leurs pratiques.

- La Méthode analytique : celle-ci nous a permis et faciliter à ressembler les problèmes rencontrés dans les villages et les analyser chacun en particulier dans le but de trouver une solution adéquate r au problème qui se pose dans le milieu.

- La Méthode statistique : celle-ci à son tour, elle nous a beaucoup aidé dans l'analyse et l'interprétation des résultats du terrain ;

- Les documents: pour aboutir à la réalisation de cette étude, nous avons consulté quelques documents et sites internet ayant trait avec notre sujet et notre milieu d'étude ;

27

- L'observation libre : elle nous a permis d'observer les réalités du milieu par apport à l'utilisation des nouvelles technologies

- Enquête par questionnaire : celle-ci nous permis de récolter les réponses des communautés et vérifier leurs avis et leur participation à la réalisation de cette oeuvre ;

- L'interview : elle nous a permis de poser des questions aux communautés ciblées de différentes catégories et des différents âges en rapport avec notre sujet et grâce à celui-ci, nous avons recueilli des informations.

- L'internet : ( http:// www.google,les nouvelles technologies d'information et de
communication.

II.7. Techniques de collectes des données

a) Collecte des données qualitatives

Afin de collecter des données qualitatives, nous appliquions des interviews focalisées en utilisant un guide d'interview portant sur 25 questions fermées donnant les éléments qualitatifs. Cette technique nous a aidé à appréhender les idées des uns et des autres sur la question de l'utilisation des sites de recherche en considérant tous les membres communautaires comme étant la cible numéro un de nos interviews.

Dans le même souci de collecte des données qualitatives, nous avons fait usage de l'observation libre de la situation, l'analyse documentaire. Ces deux dernières techniques nous ont respectivement permis d'observer de près, au-delà des propos tirés des interviews, le taux d'utilisations des nouvelles technologies d'information et de communication et consulter certains travaux ayant abordé de près ou de loin le sujet en rapport avec l'objet de notre enquête. II.7.Traitement des données

Pour encoder, analyser et traiter les données, nous avons utilisé le logiciel informatique Sphinx 4.5.0.3french key gen , qui est un logiciel égyptien.

28

II.8. Niveau d'échantillonnage

Notre échantillonnage est fait au niveau communautaire

, nous avons interrogé 60 personnes selon les résultats suivants : Tableau N°1 : Sexe des personnes enquêtées

 

Nb. cit.

Fréq.

sexe

39

 

Masculin

21

65,0%

Femin

60

35,0%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos investigations sur terrain, Mai-Juin 2016

Au vue de ce tableau, nous voyons que : 65% de nos enquêtés étaient de sexe masculin, soit trente-neuf hommes et 35% de nos enquêtés étaient de sexe féminin, soit vingt et une femme, lors de la distribution de notre questionnaire d'enquête. Dont 25 mariés, soit 41,7%, 34 célibataires, soit 56,7% et un veuf soit 1,7%

Tableau 2 : Etat civil des personnes enquêtées : interprétation (Cfr tableau 1 )

Etat civil

41,79

Marié (e)

56,79

Veuf

Celibataire

1,79

 
 
 
 

25

 
 

Nb. cit.

34

 
 

1

 

Marié (e)

60

41,7%

Etat civil

Fréq.

Celibataire

56,7%

Veuf

1,7%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016

Groupe ment

Tableau 3 : Tirage d'échantillon selon le groupement

Groupement

Nb. cit.

Fré q.

 

19

 

MBINGA NORD

41

31,7%

MBINGA SUD

60

68,3%

31,796

68,396

TOTAL OBS.

100%

Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016

Il ressort de ce tableau que : Dans le groupement de Mbinga sud, nous avons Enquêtés (41) quarante et une personne, soit 68,3% et dans le groupement de Mbinga Nord, nous avons enquêtés 19 personnes soit 31,7%

M INGA

SUD

M INGA

NORD

Tableau 4 : Représentation des villages cibles selon notre enquête

 

Nb. cit.

Fréq.

village

8

 

Kalehe Ihusi

19

13,3%

Nyamukubi

15

31,7%

Lushebere

18

25,0%

Nyabibwe.

60

30,0%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016

29

Il ressort de ce tableau que : selon le cible, nous avons enquêté 60 individus dont 13,3% à Kalehe Ihusi, soit 8 personnes,31,7% à Nyamukubi, soit 19 personnes, 25% à Lushebere soit 15 personnes et 18% à Nyabibwe, soit 30% qui font ainsi le 100% de nos enquêté(es) dans les deux groupements dont Mbinga nord et sud

II.9. Présentation des sites de recherche

Les villages de IHUSI (Kalehe centre), Nyamukubi, LUSHEBERE en groupement de Mbinga

sud et Nyabibwe en groupement de Mbinga nord constituent l'ensemble des sites intéressant notre travail.

Ces sites sont choisis pour les nobles raisons qui sont :

L'installation des radios communautaires, dans ces villages dont : la radiotélévision fidélité installée à Nyabibwe centre , la RCNYA, radio communautaire de Nyabibwe, la radio communautaire Bubandana à Minova, la radio communautaire de Kalehe et l'installations des

réseaux de communication dont CCT actuellement Orange Depuis l'année 2003-
2004 ;l'antenne réseau Vodacom, l'antenne réseau Tigo, l'antenne réseau Celtel actuellement Zain ( passe de Celtel, Zain, - Airtel) .

30

CHAPITRE III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, nous présentons les résultats issus de nos investigations et descentes sur terrain, lesquels seront ensuite discutés.

Tableau N°5 : l'utilisation fréquente des téléphones portables

Telephone portable

Nb. cit.

Fré q.

De 2004-2005

43,3%

2015-2016

3,3%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

 
 
 
 

26

 
 

20

 
 

6

 
 

6

 
 

2

 
 

60

 

Tele phone portable

De 2004-2005 2008-2009 2010-2012 2013-2014 2015-2016

10,0%

10,0%

43,3%

33,3%

3,3%

2008-2009

33,3%

2010-2012

10,0%

2013-2014

10,0%

Il ressort de ce tableau et image que 26 personnes, soit 43,3% de nos enquêtes commencèrent à utiliser le

téléphone portable comme NTIC dans l'année 2004-2005, 20 personnes en 2008-2009 , 6peresonnes soit 33,3%,

soit;10% soit en 2010-2012 ;, et 2 personnes 3,3% soit . en 2015-2016

apparution de s radios communautaires

13,3%

2009-2010 2012-2013 2014-2015 2015-2016

25,0%

10,0%

Tableau 6 : Apparition des radios communautaires dans le Territoire de Kalehe

 
 
 
 

8

 
 

6

 
 

Nb. cit.

31

 
 

15

 

2009-2010

60

13,3%

apparution des radios communautaires

Fré q.

2012-2013

10,0%

2014-2015

51,7%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

2015-2016

25,0%

TOTAL OBS.

100%

Il ressort de ce tableau que : 51,7% de nos enquêtés remarquent l'apparition des radios
communautaires dans le territoire de Kalehe en 2014-2015 soit trente et une personne, 25% soit 15 personnes en 2015-2016,

51,7%

Radio Maendeleo Radio Maria Radio Okapi RTNC Kin RTNC Bukavu idjwi lino

5,0%

5,0%

26,7%

6,7%

50,0%

6,7%

Tableau N°7 : fréquence de suivi autre radio avant l'installation des radios communautaire

 
 
 
 

16

 
 

4

 
 

30

 
 

3

 
 

3

 
 

4

 
 

60

 

autres radios suivies avant

Nb. cit.

Fré q.

RTNC Kin

5,0%

RTNC Bukavu

5,0%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

autres radios suivies avant

Radio Maendeleo 26,7% Radio Maria 6,7% Radio Okapi 50,0%

Il ressort de ce tableau que et graphique que : avant l'introduction des radios communautaires dans le territoire de Kalehe, la radio okapi était suivie à 50% soit 30 personnes de nos enquêtées , la radio maendeleo a son tour était suivie à 26,7% soit 16 personnes de nos enquêtées, la radio maria suivie à 6,7%, soit 4 personnes , la radio communautaire idjwi lino à 6,7 % soit 4 personnes, la RTNC à 5% q

Soit 3 personnes, la Rtnc Bukavu, à 5 % soit 3 personnes.

idjwi lino 6,7% TOTAL OBS. 100%

Tableau N°8 : Nature d'émission émise par les radios

communautaires

16,7%

EOEnomique

Politique culturelles chretiennes traitent-elles du develo

 
 
 
 

13

 
 

14

 
 

18

 
 

10

 
 

Nb. cit.

5

 
 

60

 

nature d'émission

Fréq.

Economique

21,7%

Politique

23,3%

culture lles

30,0%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

chretie nnes

16,7%

traitent-elles du developpement de votre milie

8,3%

TOTAL OBS.

100%

Il ressort de ce tableau, que : Les émissions à caractères

économiques Sont suivies à 21,7%, soit 13 personnes

De nos enquêtées, les émissions politiques à 23,3% soit, 14 personnes, les émissions culturelles à 30% soit, 18

personnes de nos enquêtées ; les émissions chrétiennes sont suivies à 16,7% soit , 10 personnes de nos enquêtées

et les émissions qui traitent ou parlent du développement de la contrée villageoise sont suivies à 8,3% soit par

5 personnes de nos enquêtées.

8,3%

21,7%

30,0%

23,3%

32

Tableau N°9 : taux d'émissions suivies par %

Emission suivi

41,7%

8,3%

18,3%

10,0%

10,0%

11,7%

Chretienne

Dévèloppem

entale

culturelle

politique

flash info

Animation, Di

vertissement

Emission suivi

Nb. cit.

Fréq.

Chretie nne

5

8,3%

Dévèloppementale

25

41,7%

culturelle

11

18,3%

politique

6

10,0%

flash info

6

10,0%

Animation, Divertisse men

7

11,7%

TOTAL OBS.

60

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-

juin2016

13,3%

proprété du milieu, assaini ssement du m ilieu, planter l

Il ressort de ce tableau que :

Les émissions développementales sont suivies par la communauté de Kalehe à 41,7%, soit 25 personnes c'est - à dire que la communauté est soucieuse du développement territorial, culturelles à 18,3% soit 11 personnes de nos enquêtées ,les émissions politiques par 6 personnes de nos enquêtées à 10% , les animations et les divertissements par 7 personnes soit 11,7%, le flash info par 6 personnes Soit 10%.

26,7%

41,7%

6,7%

11,7%

 
 

respect dans

l'église

Mazingira na

sisi

le monde dans

ma main, habari

za vijiji

habari za

makanisa

Tableau N°10 : Emissions préférées par la communauté

emission preferée

Nb. cit.

Fréq.

le respect dans l'église

7

11,7%

Mazingira na sisi

16

26,7%

le monde dans ma main, habari za vijiji

25

41,7%

 

4

6,7%

proprété du milieu, assainissement du milieu, planter les ar

8

13,3%

TOTAL OBS.

60

100%

habari za makanisa

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Il ressort de ce tableau que les émissions chrétiennes

Sont suivies à 11,7% soit 7 personnes (le respect dans l'église), Mazingira na sisi à 26,7% soit 16personnes, le monde dans ma main et habari za vijiji sont suivies à 41,7% soit 25 personnes de nos enquêtées habari za makanisa à 6,7% soit 4 personnes, et la propreté du milieu, assainissement et hygiène, planter les arbres sont suivies à 13,3% soit 8 personnes de nos enquêtées

Tableau N°11 : Fréquence de suivies

28,3%

RTF

Radio

bubandana

16,7%

Maendeleo

8,3%

RTNKa

1,7%

RCKa

26,7%

RCNya

15,0%

Sauti ya injili

3,3%

 
 
 
 

17

 
 

10

 
 

5

 
 

1

 
 

16

 
 

9

 
 

2

 
 

60

 

radios communautaires

Nb. cit.

Fré q.

RCKa

26,7%

Sauti ya injili

3,3%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-

juin2016

RTF

28,3%

Radio bubandana

16,7%

Maendeleo

8,3%

RTNKa

1,7%

Il ressort de ce tableau que la RTF est suivie par 17 personnes de nos enquêtées soit 28,3%, la radio

Bubandana à partir de Minova par 10 personnes , soit 16,7% , la radio Maendeleo par 5 personnes

soit 8,3% soit , la radio communautaire de Kalehe par 16 personnes, soit 26,7%, la radio

communautaire de Nyabibwe à 15% soit 9 personnes

58,3%

Oui

Pas Tellement

Jamais

Oui par rapport

à l'ancien

temps

Satisfaits

Informés à

100%

13,3%

8,3%

10,0%

8,3%

1,7%

RCNya

15,0%

Tableau N°12 : En rapport avec ce qui se passe

TOTAL OBS.

100%

 
 

35

 
 

5

 
 

1

 
 

8

 
 

Nb. cit.

5

 
 

6

 

Oui

60

58,3%

etre à jour de ce qui se passe

Fré q.

Pas Tellement

8,3%

Jamais

1,7%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Oui par rapport à l'ancien temp

13,3%

Satisfaits

8,3%

Informés à 100%

10,0%

TOTAL OBS.

100%

Il ressort de ce tableau que 35 personnes sont informées sur ce qui se passe, soit 58,3%
dans le pays entier, 8,3% soit 5 personnes ne sont pas tellement informées, 1,7%, soit une personnes n'est jamais informée, 13,3% soit 8 personnes sont informées par rapport à l'ancien temps, 8,3%, soit 5 personnes sont satisfaites et 10% , soit 6 personnes sont informées à 100%

Invité à la Radio

55,0%

Oui

Non

difficillement

souvent

jamais

6,7%

20,0%

8,3%

10,0%

Tableau N°13 : En rapport avec la liberté d'expression

 
 
 

Invité à la Radio

Nb. cit.

33

Fréq.

 

5

 

Oui

6

55,0%

Non

12

8,3%

difficillement

4

10,0%

souvent

60

20,0%

jamais

6,7%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

34

Il ressort de ce tableau que 33 personnes: soit 55% de nos enquêtées disent par oui qu'elles s'expriment librement, 5 personnes disent non à la liberté d'expression, soit 8,3% (liberté d'expression), 6 personnes s'expriment difficilement soit10%, 12 personnes, disent qu'elles s'expriment souvent librement lorsqu'elles sont invitées à la radio communautaire , soit 20% , 4 personnes disent jamais à la liberté d'expression, soit 6,7%

Oui

Non

15,0%

Pas tellement

5,0%

80,0%

Tableau N° 14 : En rapport avec l'introduction des radios communautaire

introduction radio communautaire

Nb. cit.

Pré q.

Oui

48

80,0%

Non

3

5,0%

Pas tellement

9

15,0%

TOTAL OBS.

60

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Il ressort, de ce tableau, que 48 personnes de nos enquêtées affirment par oui que l'introduction des radios communautaires dans le territoire de Kalehe contribuent à la lutte contre l'insécurité, soit 80%, 3 personnes disent non soit 5% , et 9 personnes disent pas tellement, soit 15%.

Tableau N° 15 : Importance des radios communautaires

importance radio comm

36,7%

 
 

33,3%

30,0%

 
 

Denoncer les

malfaiteurs

Lutter contre l es conflits trib ales par des l éçons éducati

Des conseils

d'ensembles

importance radio comm

Nb. cit.

Pré q.

Denoncer les malfaiteurs

22

36,7%

 

18

30,0%

Des conseils d'ensembles

20

33,3%

TOTAL OBS.

60

100%

Lutter contre les conflits tribales par des léçons éducativ

Il ressort de ce tableau , que 22 personnes de nos enquêtées optent pour l'importance des radios communautaires dans la lutte contre les malfaiteurs (dénoncer les malfaiteurs, rebelles FDLR, ) , soit 36,7% , 18 personnes optent à la lutte contre les conflits tribales (entre les bahutus et les bahundes, entre les batembo et les autres tribus) par des leçons éducatives soit 30%; et 33,3% soit 20 personnes optent pour le rôle ultime des radios communautaires en offrant à la communauté des conseils d'ensembles( comment se comporter vis-à-vis des autres, des autorités, les

devoirs et les obligations d'un citoyen, et beaucoup d'autres conseils importants pour l'harmonie dans la communauté, et surtout dans la famille

the saurisation

Tableau n° 16 : L'importance de la banque mobile (Airtel money, tigo cash, M-pesa de vodacom....)

 

Nb. cit.

Fréq.

thesaurisation

57

 

Non

3

95,0%

Oui

60

5,0%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Il ressort de ce tableau que 57 personnes de nos enquêtes ne font plus la thésaurisation grâce aux banques mobiles ( airtel money, tigo cash et autres, soit 95%

 
 
 
 

M-Pesa de

vodacom

5,0%

Et 3 personnes font encore la thésaurisation, soit 5%

Tableau n° 17 : En rapport avec la sécurité de l'argent

 
 
 
 

3

 
 

34

 
 

5

 
 

15

 
 

3

 
 

Nb. cit.

60

 

securité argent

Fréq.

Banque 5,0% Airtel Money 56,7% Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Organge Money 8,3% Tigo cash 25,0% M-Pesa de vodacom 5,0% TOTAL OBS. 100% Il ressort de ce tableau que 56,7% soit 34 personnes utilisent pour leurs transferts et réceptions d'argent comme banque Airtel money, 25% soit 15 personnes sont affiliées chez tigo

Cash, 5% soit 3 personnes chez M-pesa de vodacom, 8,3% chez Orange money et 5% soit 3 personnes sont

affiliées à des banques par leurs frères qui sont soit au niveau national ou provincial.

5,0% Banque 56,7% 95,0% Non 5,0% Oui 8,3% Airtel Money Organge Money 25,0% Tigo cash

moyen d'informa tion

Tableau N°18 : Moyen par lequel on parvient à l'information

26,7%

73,3%

Par Telephone

par Post

Roeepteur

moyen d'information

Nb. cit.

Fré q.

Par Tele phone

44

73,3%

par Post Re cepteur (Radio)par Me etin

16

26,7%

T OT AL OBS.

60

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

Il ressort de ce tableau que 44 personnes parviennent à l'information par le moyen du téléphone portable :soit 73,3% et 16 personnes parviennent à l'information par le moyen des informations aux radios communautaires et bientôt la Télévision RTF de Nyabibwe sera opérationnelle. Soit 26,7%.

61,7%

RTF

36

Tableau N°19 : Niveau de préférence des radios communautaires par la population

radio comm prefe rée

38,3%

 

Nb. cit.

Fré q.

radio comm preferée

37

 

RTF

23

61,7%

RCNYA, RadioBubandana, Ijdwi lino,RCKA, RTCK

60

38,3%

TOTAL OBS.

100%

Il ressort de ce tableau que 37 personnes de nos enquêtées préfèrent et suivent la RTF, soit 61,7% , et 23 personnes suivent les autres radios comme : RCNYA, RTCKA, RCKA soit 38,3%

RCNYA, Radi oBubandana, I jdwi lino,RCK A, RTCKa

frequence de suivie

samedi

8,3%

Tableau n°20 : Fréquence de suivi des radios communautaires

 
 
 
 

17

 
 

20

 
 

18

 
 

Nb. cit.

5

 

matin

60

28,3%

frequence de suivie

Fréq.

soir

33,3%

dimanche

30,0%

samedi

8,3%

TOTAL OBS.

100%

Il ressort de ce tableau, que 17 personnes de nos enquêtées suivent les radios communautaires au matin, soit 28,3% , 20 personnes de nos enquêtées suivent le soir, soit 33,3% , 18 personnes suivent le dimanche soit , 30%, et 5 personnes suivent le samedi. Chacun suit selon son jour de repos, ou de gaieté ou du temps de disponibilité, soit .8,3%

28,3% matin 33,3% 30,0% soir dimanche Tableau N°21 : En rapport avec les techniques agricoles

Oui

Non

Jamais entendu

pas tellement

oui mais pas

d'insistance

 
 
 

23,3%

18,3%

16,7%

1,7%

40,0%

Il ressort de ce tableau, que, 24 personnes de nos enquêtées disent qu'elles sont informées par rapport aux techniques culturales agricoles grâce aux radios communautaires, 40% soit

 
 
 
 

Nb. cit.

24

Fréq.

techniques agricoles

11

 

Oui

14

40,0%

Non

10

18,3%

Jamais entendu

1

23,3%

pas tellement

60

16,7%

oui mais pas d'insistance

1,7%

TOTAL OBS.

100%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

18,3% soit 11 personnes agriculteurs disent non, 23,3% soit 14 disent qu'elles n'ont jamais entendu parler des techniques agricoles, 16,7% soit 10 personnes disent pas tellement, et 1,7% soit une personne dit que les radios communautaires parlent et sensibilisent sur les techniques agricoles mais n'insistent pas

l dif t de

Tableau N°22 : importance des NTIC

 
 
 
 

29

 
 

16

 
 

12

 
 

3

 
 

60

 

valeur d'info et de comm

Nb. cit.

Fréq.

Non

48,3%

Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016

jamais

26,7%

au moins la mort 20,0% oui 5,0% TOTAL OBS. 100%

Question : Après avoir utilisé les téléphones portables et suivre les émissions de radios communautaires, pouvez -vous encore vivre sans ces outils d'information et de communication ?, Il ressort de ce tableau que, 29 personnes disent non affirmatif ,soit 48,3%, 16 personnes disent jamais

affirmatif, soit 26,7% , 12 personnes acceptent de ne plus vivre si elles pouvaient exister dans ces outils 20% et

3 personnes disent oui négatif ( c'est-à-dire qu'elles ne voyent pas l'importance des NTIC), soit 5%.

48,3% 26,7% 20,0% 5,0% Non jamais au moins la mort oui

relation ville-campagne

51,7%

à90%

à 80%

à 100%

8,3%

3,3%

Non

5,0%

31,7%

Oui

Tableau n°23 : Renforcement des relations ville- campagne

 
 
 
 

19

 
 

3

 
 

Nb. cit.

31

 
 

5

 

Oui

2

31,7%

Non

60

5,0%

relation ville-campagne

Fréq.

à 100%

51,7%

à 80%

8,3%

à90%

3,3%

TOTAL OBS.

100%

Sources : nos investigations et enquêtes sur terrain, Kalehe -

Nyabibwe, mai 2016

Question : Les NTIC renforcent-elles Les relations ville-campagne ?

Il ressort de ce tableau que 31,7% soit 19 personnes disent oui, 5% soit 3 personnes disent non,

31 personnes disent qu'à 100% les relations sont renforcées, soit 51,7%

5 personnes disent qu'à 80%, soit 8,3% et

3,3% des personnes affirment que c'est à 90% soit 3,3%

38

III.1. DISCUSSION DES RESULTATS

Pour clôturer le troisième chapitre qui était consacré à la présentation et discussion des résultats de nos enquêtes sur terrain en territoire de Kalehe, au cours du mois de : Avril-Mai et juin, nous allons d'une manière brève présenter en pourcentage les résultats auxquels nos enquêtes ont abouti.

- A 51% nos enquêtés affirment que les radios communautaires sont apparues dans le territoire de Kalehe dans l'année 2014-2015,

- 25% de nos enquêtés affirment que c'est en 2015-2016

- A 43,3%, nos enquêtées affirment avoir utilisé pour la toute première fois les téléphones portables (d'habitude marque : ZTE, Nokia version 3310) et 10% dans l'année 2010-2010, c'est-à-dire que l'obtention d'un téléphone par la communauté , il arrive actuellement que dans chaque ménage il ya maintenant un téléphone, un post récepteur ,et presque chaque membre d'une famille détient un téléphone et souvent les plus jeunes sont connectés à des réseaux sociaux ( Facebook et autres)

- A 30% les radios communautaires génèrent des émissions à caractère culturel, a 23,3% les émissions politiques, à 21 ;7% les émissions à caractères économiques

- La radio Okapi était suivie avant l'introduction des RC à 50% dans le territoire de Kalehe, et la radio maendeleo à 26,7%

- A 51,7%, nos enquetés affirment que grâce aux NTIC, les relations villes-campagnes sont renforcées ( Tableau N°23)

- A 48,3%, nos enquêtés reconnaissent et intègrent l'importance des NTIC (dont l'utilisation des téléphones portables etc, tableau N°22

- A 40%, nos enquêtés disent être informés par rapport à l'utilisation et la pratiques des techniques

- 33,3% est la fréquence de suivi chaque soir et 30% pour chaque dimanche ( c'est -à-dire que chacun suit ou se connecte à l'information selon le temps qu'il est au repos ou il n'a pas d'activités à exercer

- La RTF est suivi à 61,7%, et les autres RC sont suivies à 38,3% (tableau N°19)

- A 73,3% de nos enquêtés parviennent à l'information par le moyen de téléphone ( ils se communiquent les uns les autres par cet excellent outil parmi les NTIC) et 26,7% de nos enquêtés parviennent à l'information par le moyen des radios communautaires installées dans le territoire de Kalehe et partout au Sud-Kivu( tableau N°18)

- A 56,6% de notre population est directement membre du réseau AIRTEL grâce à son activité d'Airtel money caractérisé par l'envoi et le retrait de l'argent, et dépôt de leur argent, 25% de notre population d'enquête est membre de Tigo Cash et 8,3% est membre de Orange money pour le même objectif.

- A 95% de nos enquêtés affirment abandonner la thésaurisation grâce à l'apparition et l'intégration des NTIC dans la communauté (tableau N°16),

- 36,7% de nos enquêtés disent et affirment que les NTIC prônent la dénonciation des malfaiteurs (rebelles, rahiya mutomboki et autres ) , 30%affirme que les NTIC luttent contre

les conflits tribales par des leçons éducatives et 33% pour les conseils d'ensembles ( tableau N°15)

- 80% de notre population affirme par oui que l'introduction des NTIC contribue à la lutte l'insécurité grandissante dans la communauté (tableau N°14)

- 58,3% est à jour sur ce qui se passe ailleurs et 13,3% affirme qu'il ya une très grande évolution par rapport à l'ancien temps, 10% est informé à 100%( tableau N°12)

- A 41,7%, l'émission « le monde dans ma main) est suivie à cette fréquence, à 26,7% l'émission « mazingira na sisi, en d'autres mots « l'environnement et nous I », et l'émission assainissons notre milieu à 13,3%

- A 41,7% les émissions développementales sont suivies par la population cible de nos

recherches, les émissions culturelles sont suivies à 18,3% et les émissions politiques à - A 30% les RC génèrent des émissions à caractère culturelles, politiques à 23,3%, économiques

à 21,7%.

40

CHAPITRE IV : STRATEGIE DE L'APPLICATION DES NTIC AU DEVELOPPEMENT RURAL EN TERRITOIRE DE KALEHE GROUPEMENT DE MBINGA NORD ET SUD

Au terme ce chapitre, nous allons examiner les voies et les moyens de l'utilisation et d'accès aux NTIC dans le territoire de Kalehe en général et en particulier dans le groupement Mbinga nord et sud, ainsi, nous allons nous centrer sur les forces et les faiblesses des NTIC et voir quelles sont les opportunités et menaces d'adhésion offerte par l'environnement en rapport avec l'étude MOFF

Tableau : combinaison de cette analyse, nous avons un modèle ci-après

 

Opportunité

Menace

Forces

Utiliser les forces pour saisir les opportunités

Utiliser les forces pour réduire les menaces

Faiblesse

Eliminer les faiblesses pour saisir l'opportunité

Eliminer les faiblesses pour réduire les menaces.

Tableau : Rappel sur l'analyse MOFF (Menace, Opportunité, Forces et Faiblesse) ? Environnement externe

Menaces

Opportunités

Absence de l'électricité, utilisation des groupes

électrogènes,( pour les antennes réseaux et les radios communautaires)

Peu des barrages pour la production du courant électrique

Quelque fois l'immoralité par la visualisation des films pornographiques

Multiplier les constructions des barrages pour la

production du courant électrique,( barrage sur la rivière kahira

Réutilisation de la ligne haute tension Bukavu-Goma. Disponibilité de l'électricité dans les ménages

Dans la mesure du possible, utilisation des panneaux solaires

Environnement Internet

Faiblesse

Forces

Manque des moyens pour acheter les antennes-

parabolique, des ordinateurs pour une connexion
haut débit

Impraticabilité des routes vers les postes

d'installations des antennes réseaux et radios
communautaires

La quasi praticabilité des routes Bukavu-Goma, - il

faut juste des grands véhicules ou véhicules de
terrains ( landcruser, fuso etc)

Utilisation du téléphone avec connexion internet,

téléphone avec télévision, téléphone avec radio et une forte charge conservation de la charge électrique (une ou deux semaines) téléphones marque opson

Existence des radios télévision communautaires dans chaque village pour la communauté,

Disponibilité de moyen pour acheter un téléphone
portable, android, i-pad

Accès facile à l'information par moyens de : réseaux sociaux, radio communautaire, et télévision

41

 

Opportunité

Menaces

 
 

MATRICES DE MOFF

Multiplier les

constructions des

bages l

Disponibilité de

prodution du nt

l'électricité dans la élti(

Accès facile à

l'information par
moyens de : réseaux

sociaux, radio

communautaire, et

Utilisation télévision du téléphone dans l'affaire KABANGA, trop de mensonge, des rendez-vous unitiles

Existence des radios télévision

communautaires dans

haq

Mégestion du barrage

e o

ommunaé,

KAHIRA pour la

distribution du courant

électrique dans les

menages CENTRE
NYABIBWE

Total

PRIORITES

Forces

 
 
 
 
 
 

Utilisation du téléphone avec connexion internet, TV, radio

XXX

XXX

XXX

XX

XX

XX

 
 

Présence des réseaux pour l'information et la communication

XX

XXX

XXX

XX

XX

XX

 
 

Présence d'antennes paraboliques

XX

XX

XXX

XXX

XXX

XX

 
 

Multiplication de nombre des radios communautaires

XXX

XX

XX

XXX

XX

XX

 
 

Gestion rationnelle de la distribution du courant électrique à Nyamukubi avec présence de réseau de communication, et prèt au changement des mentalités ( lutte contre la pollution du lac kivu a ce niveau

XX

XXX

XXX

 
 
 
 

Transmission du message dans toute la communauté

Xxx

Xxx

XXX

XX

XX

XX

 
 

Relations villes-campagnes restaurées grâce aux NTIC

XXX

XXX

XXX

XXX

XXX

XXX

 
 

Utilisation des Airtel Money, tigo cash, mpesa , orange money

X

0

XX

X

XX

XX

 
 

Liberté d'expression, liberté d'opinion, prise de connaissance du monde extérieur

XX

XXX

XXX

XX

XX

XX

 
 

Total

16

12

22

18

18

12

 
 

PRIORITE

5

6

2

3

2

 
 
 

XXX:Ifluence forte, XX:Influence légère, x : Influence faible, O : Influence nulle

42

IV.1. Stratégies pédagogiques d'intégration des NTIC

Les stratégies pédagogiques qui peuvent être mises en oeuvre dans les écoles sont nombreuses et diversifiées. Elles s'organisent autour de deux principaux points : 1) l'initiation et l'accompagnement à l'utilisation des nouvelles technologies et 2) les dispositifs et méthodes de formation des élèves par les enseignants. avant de vulgariser un message, il faut d'abord être persuadé que l'innovation intéresse tout le monde, car les ruraux n'acceptent l'innovation que si ils sont convaincus que ceci est à leur intérêt, alors également c'est cet impératif qui entre en vigueur , avant d'être amateur des NTIC, il faut d'abord connaitre l'utilisation, bien que pour les NTIC chacun à une connaissance qui est a son niveau, alors il faut commencer à introduire son application véritables aux écoles pour que les élevés déjà apprennent à faire des recherches et allers plus loin dans la connaissance( par exemples lorsqu'il s'agit de faire des recherches sur le moteur de recherche Google.

IV.1.1.1. Initiation et accompagnement à l'utilisation des NTIC

La stratégie d'initiation et d'accompagnement à l'utilisation des ressources technologiques implique le déplacement des élèves vers le laboratoire informatique. Cela requiert, en général, un travail collaboratif entre les moniteurs des salles multimédias et les enseignants. Les Centres de ressources multimédias et les salles d'informatique servent de salles de cours ou d'enseignement. Dotées d'ordinateurs dont le nombre varie d'un établissement à l'autre, ces structures sont des lieux de formation où sont constituées des banques de ressources éducatives des différentes disciplines. Les élèves s'y rendent à une fréquence programmée selon les écoles : deux heures par semaine ou deux heures tous les quinze jours. Toutefois, en dehors de ces horaires, les enseignants y ont accès et peuvent, au besoin, y recommander leurs élèves pour certains travaux. Un moniteur formé en Nouvelles technologies d'information et de communication

En effet, les aspects technologiques, administratifs, pédagogiques et humains sont des dimensions importantes dans le processus d'intégration pédagogique des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ces dimensions ne semblent pas bien maîtrisées dans plusieurs écoles, parce que les études sur l'intégration de ces nouvelles technologies en éducation sont rares en RDC. Celles qui se rapportent spécifiquement aux stratégies administratives et pédagogiques de cette intégration dans les écoles sont presque inexistantes. C'est en cela que la présente étude revêt un intérêt certain dans la lecture des actions visant à améliorer le système éducatif du territoire de Kalehe , la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme des temps modernes. Cette étude se veut aussi une contribution à la

43

recherche pour l'avancement des connaissances dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication et de l'éducation.

IV.1.2. Stratégies administratives

Les stratégies administratives pour assurer la durabilité de l'intégration des

technologies de l'information et de la communication couvrent six dimensions : 1) entraide et solidarité du corps enseignant, 2) volonté de pérennisation et de soutien des pouvoirs publics, 3) évaluation des coûts et institution d'un fonds informatique, 4) contribution de l'association des parents d'élèves, 5) renforcement du partenariat et de l'aide extérieure, et 6) stratégies diverses.

IV.1.3. Electrification du Territoire de Kalehe

Actuellement, plusieurs pays sont dits sous-développés simplement par ce qu'ils n'accèdent

pas à l'électricité pendant un temps réel, surtout la majorité des villes en RDC, et dans le territoire de Kalehe, il n'y a que les villages de Nyamukubi qui, par un alternateur, ils puisent par barrage, le courant à la rivière Nyamukubi, à Kalehe, où aussi ils ont fait un barrage à la a la rivière Lwango pour obtenir le courant pouvant alimenter l'hôpital général de Kalehe et quelques ménages aux alentours, et à Nyabibwe centre où aussi un barrage est monté sur la rivière Kahira mais qui alimente au moins en majorité la cité de Nyabibwe. Mais presque tout le territoire accède et utilise l'énergie solaire par captages des panneaux solaires et les autres qui ont plus de moyens arrives à se payer des élévateurs pour allumer la télévision dans la maisons, mais c'est juste pour quelques heures , et lors des matchs, les autres allument des générateurs ou lors d'une importante information au niveau national ou international, car déjà à Lushebere, Nyabibwe et Kalehe vous pouvez déjà apercevoir des antennes paraboliques.

IV. 1.4. Centre de formation

Toute connaissance nouvelle s'apprend, ainsi, même pour que les radios communautaires qui

sont installées dans le territoire de Kalehe puisse transmettre un message qui pousse à la communauté de pouvoir changer des mentalités dans les sens, ils doivent être formés ou subir des formation, car ils ne suffit pas pour eux, de transmettre des solutions seulement, mais la radio communautaire doit être un outil, qui informe, qui divertisse la masse populaire, ainsi, ils ne doivent pas attendre que les journalistes viennent, d'ailleurs, oui bien s' ils peuvent venir pour une ou deux jours, mais ils ne seront pas permanent dans le milieu, raison pour laquelle ceux qui aspirent à ce métier doivent normalement s'y intéresser et pas faire du charlatant. Les élevés aussi doivent être formé en informatique, car c'est là que va le monde actuel, vous ne savez pas manipuler l'outil informatique, on vous considère comme ne

44

connaissant rien « dit-on » qui est une vérité réelle. Et les enseignant, car si aujourd'hui, dans d'autres pays développés, ils peuvent faire les élections et dans moins de 48heures ils font la proclamation, pour quoi pas la RDC notre pays ?

L'entretien des routes : ils devient un problème très sérieux, car une fois vous vous trouvez à Nyabibwe et que vous avez besoin de l'argent, facilement on peut vous transférez de l'argent, mais en second lieu si vous tombez malades ( à l'agonie et il demande qu'on vous transfère à Bukavu, maintenant vous aurez un problème due à l'état de la route, et ou peut être que vous voulez esquiver la voie routière, est-ce- que facilement vous serez en possession d'un bateau qui viendra vous prendre pour passer à la voie maritime(fluviale) ? voilà les options qu'il faudra développer pour un développement harmonieux et durable dans le territoire de Kalehe.

IV.1.5. Approches de réduction ou lutte totale de l'insécurité

Le grand point essentiel pour l'avancement d'une contrée quelconque, c'est le niveau de la sécurité car avec la sécurité vous avez la possibilité d'investir même dans l'élevage, dans l'agriculture et autres, la terre est riche en nutriment selon que nous l'avons dit dans le deuxième chapitre. C'est ainsi que l'état congolais doit s'impliquer dans la lutte contre l'insécurité dans toute la république, et promouvoir l'enseignement en impliquant l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de communication au sein de la communauté

45

CONCLUSION GENERALE

La différence des générations précédentes où l'information constituait une denrée rare, les individus du XXIème siècle, notamment dans les pays développés, vivent de plus en plus dans des environnements extrêmement riches en informations, et cette tendance va d'une manière croissante. Cette surabondance informationnelle est notamment liée aux nouvelles technologies de l'information et de communication (NTIC) qui transforment l'information en un bien disponible, quasi-instantanément, indépendamment de la localisation géographique du producteur et du consommateur et à un coût relativement faible. Bien que cette situation semble favoriser les conditions d'une concurrence pure et parfaite, il faut néanmoins tenir compte des capacités cognitives et attentionnelles limitées des individus. En outre, les hypothèses sous-jacentes à l'efficacité du modèle du marché sont remises en question par l'irruption des NTIC. Conformément à la maxime "trop d'informations tue l'information" plusieurs auteurs suggèrent le passage d'une économie de l'information vers une économie de l'attention, où la capacité à capter et à retenir l'attention devient le bien rare, objet de l'échange. L'économie de l'information considère l'information comme un bien rare et inégalement réparti. Néanmoins les NTIC et l'Internet en particulier génèrent une nouvelle configuration de l'espace-temps et un espace d'expression capable d'accroître la déterritorialisation et la simultanéité, tout en permettant une certaine dépersonnalisation des actions( à l'exemple même de la robotique, où c'est maintenant les robots qui exécutent des taches difficiles mais sous la coordination de l'homme ( téléguidé par l'homme) dans les PED, ce sont les robots qui font même le service de roulage dans des grandes routes pour diriger les mouvements des véhicules, nous ne sommes pas encore à ce stade, mais conforment à la révolution des nouvelles technologies, nous y parviendront si juste la paix est stabilisée, tel que nous l'avons dit dans le 4ème chapitre en rapport avec les stratégies d'application des NTIC.

Ainsi, dans le premier chapitre, nous avons essayé de présenter une théorie importante sur les nouvelles technologies d'information et de communication et leur application au développement rural , en ce qui est de ses avantages surtout dans le territoire de Kalehe, dans le second chapitre, nous avons présenté le milieu d'étude qui est le territoire de Kalehe, dans ses deux groupements dont Mbinga Sud et Mbinga Nord dans les villages : Kalehe- Ihusi, Nyamukubi, Lushebere et Nyabibwe, et dans Le 3ème chapitre nous avons présenté les résultats de nos enquêtes par des interviews, et qu'ensuite nous les avons traitées en les encodant dans le logiciel égyptien Sphinx, v5.1.0.4.

C'est dans cette optique que Le modèle systémique oblige à ne pas voir les situations comme des pièces isolées et facilement maniables, mais bien comme une mosaïque complexe

46

d'éléments en interdépendance les uns avec les autres (Collerette et Delisle, 1997). L'approche systémique se définit comme une vision d'ensemble coordonnée et une stratégie technologique concertée (Basque, 1996 ;Bibeau, 1996) qui implique un projet de transformation de la pratique pédagogique des éducateurs à l'aide des technologies de l'information et de la communication. Le changement planifié englobe, à la fois, les processus de diffusion et d'adoption, mais aussi celui de l'implantation avec sa dynamique particulière, ainsi que les facteurs contribuant à en faciliter l'atteinte (Savoie-Zajc, 1993, p. 72). Il s'entend aussi comme un effort délibéré de changer une situation dite insatisfaisante, au moyen d'une série d'actions dont le choix et l'orchestration résultent d'une analyse systématique de la situation en cause (Collerette et Delisle, 1982, p. 49). Notre société est particulièrement sensible à l'importance des phénomènes de communication et d'information avec leurs dimensions ordinaire : médiatique et technologique. Nous parlons aujourd'hui de société de communication, société de l'information23, D'ici peu, le patient numérique personnalisé permettra de mieux comprendre le fonctionnement du corps humain grâce à l'informatique et l'imagerie médicale, mieux quantifier une pathologie et prédire son évolution, simuler précisément l'action d'une thérapie pour optimiser ses effet. L'Internet, les réseaux sociaux et les mass medias( radios communautaire ) comme Twitter ou Facebook, sont devenus des moyens d'information et de communication intéressant tout le public, permettant ainsi, le développement dans l'acquisition des connaissances à divers niveau,

Les nouvelles technologies d'information et de communication créent de nouveaux espaces d'expression exploitables par les communautés. En effet, ces nouvelles technologies permettent à la société d'accéder à un support de visibilité afin d'exprimer leurs idées, de décrire leurs activités.

23 Jules BASIMINE, cours de l'approche systémique des problèmes en milieux ruraux, inédit, 2015-2016, ISDR-Bukavu

47

Bibliographie

ASKENAZY P.,GIANELLA C., 2000, Le paradoxe de productivité : les changements organisationnels, facteur complémentaire à l'informatisation, Economie et Statistiques, 339-340 (9/10).

AYDALOT Ph., 1984, « A la recherche des nouveaux dynamismes spatiaux », in Crise et Espace, Economica, pp. 37-59.

BAKIS H., 1995, « Télécommunications et territoires : un déplacement de l'axe problématique », in Stratégies de communication et territoires, L'harmattan, Collection Villes et Entreprises, chapitre 12, pp. 213-253.

BEGAG A., CLAISSE G., 1991, « Un espace sans distance ? », in Entreprises et territoires en réseaux, direction F. ROWE et P. VELTZ, Presse de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, pp. 221-242. BENABID SANDOSS, GROLLEAU GILLES, 2003, Les nouvelles technologies de l'information et de la communication : un instrument potentiel au service de l'économie sociale, Innovations 1/2003 (no 17), p. 139-155

BERTRAND N., MICHEELS Ch., 1994, « Nouvelles technologies de communication : effet de mode ou outil de développement rural ? », L'Acteur Rural, n° 5, Février-Mars, p.30.

BURT E., TAYLOR J. A., 1999, Information and Communication Technologies: Re-shaping the Voluntary Sector in the Information Age?

CALLON M., 1996, Impact sur la société, aspects éthiques, table ronde, Session 3 Multimédia et réseaux, Actes du Symposium International III Europe - Etats-Unis « Vers un nouvel ordre technologique pour une société globale », Sophia-Antipolis, France, 27-30 mai, p. 109.Le ROCH I., 1994, « Le monde rural », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 14, 287 pages.

Communion et progrès sur les moyens de communication sociale, éd du centurion, pp47

- DAVENPORT T. H., BECK J. C., 2000, the Attention Economy, Harvard Business School Press, Harvard, MA.

- DAVID P. A., 1987, Some New Standards for the Economics of Standardization in the Information Age, Economic Policy and Technological Performance, Ed. Partha Dasgupta and Paul Stoneman, Cambridge University Press, Cambridge.

- DI PIETRO G., 2000, Les ONG et Internet : utilisations et répercussions. The IPTS Report, 48 : 25-30 - Felix libero, communication for people Power,Ed.Maslog, Manille, 1997

- HOLTZ-BONNEAU F., 2000, Associations et technologies de l'information : entre symbiose virtuelle et écarts structurels, Economie et Humanisme, 355.

- Inter Mirifica : décret sur les moyens de communication sociale, 4 déc. 1963, p4

- JORGENSON D. W., 2001, Les technologies de l'information et l'économie américaine, Déclaration présidentielle devant the American Economic Association New Orleans, Louisiane.

BASIMINE Jules, cours de l'approche systémique des problèmes en milieux ruraux, inédit, 2015-2016, ISDR-Bukavu

MUMBU Pierre, cours de communication au développement, ISDR BUKAVU, L2,2015-2016 MUSSO P., 1995, « Les autoroutes de l'information, mythes et réalités », in Stratégies de communication et territoires, L'harmattan Collection Villes et Entreprises, chapitre 11, pp. 193-210 RALLET A., 1993, « Les télécommunications : un facteur clé du développement régional », Revue d'Economie Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120.

RALLET A., 1994, « La polarisation de l'espace », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 12, 287 pages.

48

RALLET A., TORRE A., 1999, Géographie et technologie : une analyse des relations de proximité dans les réseaux localisés, XXVème Colloque de l'ASRDLF, Hyères 1-3 septembre 1999, 20 p. Salomon Tchameni Ngamo, Stratégies administratives et pédagogiques d'intégration durable des TIC dans les écoles secondaires urbaines du Cameroun, Revue des sciences de l'éducation, Volume 37, numéro 1, 2011, p. 129-153

VELTZ P., 1996, Mondialisation villes et territoires, l'économie d'archipel, PUF, Collection économie en liberté, 262 pages

WWW.google.com

http// www.bordeauxconseil.com

http://measuring-ict.unctad.org p// g g.

49

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE

 

. I

 

DEDICACE II

RESUME VI

SIGLES ET ABREVIATIONS VIII

0.INTRODUCTION 1

0.1.ETAT DE LA QUESTION 1

0.2.PROBLEMATIQUE 4

0.3.HYPOTHESES DU TRAVAIL 7

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL 9

0.5 DELIMITATION DU SUJET 9

0.5.3. DIFFICULTES RENCONTREES 9

0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 10

0.7. CADRE THEORIQUE 11

0.8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL 14

CHAPITRE I : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE 15

1.1. Définition des concepts 15

Nature et définition des NTIC 16

Les besoins en NTIC 19

L'accès aux NTIC 19

CHAP. II MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE 22

II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 22

II.1.Le Groupement de Mbinga-Sud 22

II.2. Les dimensions géographiques : 22

II. 3. Les dimensions démographiques 23

II.4. Les dimensions économiques 23

II.5. Les dimensions socio-culturelles 25

II.7.Traitement des données 27

II.8. Niveau d'échantillonnage 28

II.9. Présentation des sites de recherche 29

CHAPITRE III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 30

III.1. DISCUSSION DES RESULTATS 38

CHAPITRE IV : STRATEGIE DE L'APPLICATION DES NTIC AU DEVELOPPEMENT RURAL

EN TERRITOIRE DE KALEHE GROUPEMENT DE MBINGA NORD ET SUD 40

IV.1. Stratégies pédagogiques d'intégration des NTIC 42

IV.1.1.1. Initiation et accompagnement à l'utilisation des NTIC 42

IV.1.2. Stratégies administratives 43

IV.1.3. Electrification du Territoire de Kalehe 43

IV. 1.4. Centre de formation 43

IV.1.5. Approches de réduction ou lutte totale de l'insécurité 44

CONCLUSION GENERALE 45

Bibliographie 47

TABLE DES MATIERES 49

50

51






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote