DIRECTEUR :
Encadreur :
Prof Dr MUHINDUKA DI-KURUBA
CT Me MIDUBO KAZUBA Valentin
Par : MAMBO CHAMUNDURA Obediel Mémoire
présenté et défendu en vue de l'Obtention du Titre de
licencié
Option : Environnement &Développement Durable.
Niveau de Technicité : A0
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVESRITAIRE
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL Isdr-bukavu
BP : 2849 Bukavu
Les nouvelles technologies de l'information et de la
Communication et leur application au Développement Rural ; cas du
Territoire de Kalehe »
Septembre
Année académique : 2015-2016
I
EPIGRAPHE
Chacun d''entre nous a la possibilité de comprendre
que, aussi insignifiant et impuissant qu'il soit, il peut changer la face du
monde. Or, chacun doit commencer par lui-même. Et Si chacun attendait
l'autre, tout le monde attendrait en vain.' Alors :
- Engagez-vous! - Informez-vous! -
Participez à la discussion! - Devenez membre d'un groupe
de travail! - Développez votre ville! Votre village
!
(Vaclav Havel)
II
DEDICACE
J'ai le grand plaisir de dédier ce travail :
- A mes parents :( Raymond TULINABO CHAMUNDURA WA MULIMIRWA
MUNDUMENJI Prince et maman Bi-
FAIDA BWIRA) Pour toute l''affectation et
l''encouragement dont ils m'ont fournis malgré leur lourde
responsabilité ; rien ne pourrait compenser ces sacrifices sauf les
sentiments d'autosatisfaction et le bonheur de voir les efforts
compensés par mes réussites ;
- A Rebecca NABINTU MATABARO Obediela, ma future Epouse et
mère de ma progéniture pour son amour et son soutien moral.
- A maman BIBISHE MWENDAMBALI : pour le soutien
matériel et moral ;
- A mes soeurs et frères : en témoignage
des liens solides et intimes qui nous unissent en vous souhaitant un avenir
plein de succès et de bonheur.
- A Tous mes amis et collègues et particulièrement
les plus intimes en témoignage des moments inoubliables, des sentiments
purs, et des liens solides qui nous unissent.
Obediel Raymond
Obediel Raymond
III
IN MEMORIAM
- A vous mes très chers oncle MIANITSE MAYANI BWIRA
et JONAS BINGI BWIRA que le destin a si tôt arraché
à notre affection sans goûter les fruits de nos
études,
- A toi, notre compagnon de lutte, camarade et amie,
Nabashigo Muzibu Jeanne d'`arc, décédée sur le champ de
bataille universitaire, ce 28 mars 2016 ? Alors que tu étais en
deuxième licence avec nous, oh pitié !!!!!
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère !
IV
REMERCIEMENTS
A l'issue de cette étude, c'est pour nous un
agréable moment d'exprimer notre gratitude à tous ceux et
à toutes celles qui de près ou de loin, chacun à sa
manière, ont contribué à notre formation et ont rendu
possible la réalisation de ce travail.
Il nous serait bien difficile de les citer tous, mais nous
nous souvenons de tous avec grande reconnaissance, Que le Seigneur Jésus
Christ mon Dieu vous bénisse richement et vous en rende au centuple
Nous voudrions toutefois remercier d'une façon
particulière et spéciale Monsieur le Professeur Docteur MUHINDUKA
DI-KURUBA, le Chef de travaux Me MIDUBO KAZUBA Valentin, respectivement
Directeur et co-directeur qui ont bien assurer la direction de ce travail.
Nous avons trouvé en eux, dès le début,
non seulement des maîtres lucides, d'hommes patients et discrets, mais
aussi des hommes attentifs et toujours dévoués. Qu'ils en soient,
ici, remercié. A mes très chers et aimables parents : Raymond
CHAMUNDURA TULINABO et FAIDA BWIRA KWABO pour votre amour, votre soutien en
tout, vos conseils, vos prières, votre compassion, votre haute
qualité de responsabilité, pour votre bravoure, afin que je sois
un homme bien fait et utile pour le monde et pour la nation congolaise ;
A la famille Pascal MUGULA et NABINTU MUKANGE marie jeanne
pour m'avoir offert un cadre familial responsable, d'amour et chaleureux
A tous les frères et soeurs en Christ de
L'assemblée chrétienne de Bukavu et Lushebere pour vos divers
soutiens tant moraux que spirituels
A mes grandes soeurs, grands frères, petits
frères, neveux, nièces, cousins et cousines, oncles maternelles,
paternelles, tentes maternels et paternelles
A mes beaux-frères, et belles soeurs ;
A mes pasteurs :SHINDANO KASHAMUKA JEAN, MAROBE WA MAROBE et
SADI RAMAZANI pour le bon enseignement dans la parole de Dieu et de nous avoir
montré la bonne destinée éternelle de notre âme par
la prédication de l'évangile de croix, connaitre Jésus
Christ, le véritable Dieu et la vie éternelle.
A mes frères amis et amies : FERNAND KAMUNGA, DJUMA
DAMAS, SHUKURU WESLEY, ELIEZER KASEREKA, IRENEE BYAMUNGU, AIMABLE NOE, BARAKA
NTAYITUNDA, SIMON FARAJA ET PRINCE GASHAMBA, NABAMI Solange,
Obediel Raymond
V
Nous remercions les communautés rurales du Territoire
de Kalehe, nos sites de recherche, qui nous ont accueillies comme chercheur au
sein de leurs entités ; trouvent ici nos sentiments de notre
gratitude.
Aux familles : BASEDEKE MUSHAGALUSA LUC, LUMESA PATRICK,
BAGUGUMBA DAVID, PAPA BOMBOKO, FRERE LOLO KABEMBA, MATABARO PAUL, PHINEAS BU ;
WAKATI DAVID, KULIMUSHI JAZZ,
A mes grands frères et grandes soeurs ;
A mes petits frères et petites soeurs ;
Que ceux dont les noms ne sont pas cités ici par faute
d'espace trouvent ici le sentiment de notre profonde gratitude et de
remerciement ; puisse Dieu vous bénir et vous rendre au centuple ce que
vous avez pu faire pour nous !
VI
RESUME
La plupart des développements technologiques
récents dans le domaine de l'informatique et des
télécommunications, comme l'Internet, la téléphonie
mobile de type GSM, le multimédia, ont mis en avant la notion de
communication: nos économies reposent désormais sur des
réseaux de communication et d'échange à distance. Cette
priorité donnée à la communication distingue la vague
actuelle des technologies de l'information de celle des années 80,
où l'usage de l'informatique concernait surtout l'automatisation des
tâches opératoires dont la robotique, la conception et la
fabrication assistée par ordinateur, les bases de données, le
traitement de texte, le transferts de données, etc. Beaucoup de ces
innovations sont connues de tous: les télécommunications mobiles
ont envahi nos modes de vie depuis l'apparition du GSM, le réseau
Internet n'est plus l'apanage des seuls chercheurs universitaires, les
ordinateurs portables deviennent monnaie courante dans certaines fonctions
(service commercial, maintenance, etc.) et les applications multimédia
commencent à prendre de plus en plus d'ampleur. D'autres
développements technologiques moins connus du grand public ont
également modifié les systèmes d'organisation des
entreprises et de gestion des flux de tâches, pour faciliter
l'organisation et la réalisation d'activités en commun.
Les travaux du Partenariat ont pour but d'établir des
statistiques de TIC fiables et comparables à l'échelle
internationale. Pour atteindre cet objectif, ses membres s'efforcent de
développer et de maintenir une liste d'indicateurs fondamentaux de TIC.
Ses autres activités comprennent la compilation et la diffusion de
données de TIC, et l'apport d'assistance technique pour permettre aux
agences statistiques de collecter les données qui serviront de base pour
la liste des indicateurs fondamentaux de TIC. Depuis la publication en 2005 des
Indicateurs fondamentaux de TI C, des progrès importants ont
été accomplis vers ces objectifs. Dans le domaine de la
compilation et de la diffusion de données, le Partenariat a
publié en 2008 un «instantané » statistique sur la
société de l'information (Partenariat (2008a). S'agissant du
renforcement des capacités, les membres du Partenariat ont produit
plusieurs manuels sur la collecte d'indicateurs fondamentaux de TIC relatifs
aux entreprises et aux ménages (CNUCED 2009, UIT 2009a). Ils ont de plus
offert un grand nombre de stages de formation et d'ateliers de renforcement des
capacités. En fin, la liste originale des indicateurs fondamentaux de
TIC a été révisée et élargie.
Pour les groupes marginalisés, en particulier
ceux qui sont en butte à des discriminations multiples, les
médias ne sont pas nécessairement le meilleur moyen de les
atteindre, en particulier en présence d'obstacles linguistiques ou, si
ces groupes n'ont pas accès à certains canaux de communication.
Certaines communautés rurales minoritaires, par exemple, peuvent ne pas
comprendre la langue nationale et ne pas avoir accès à la radio,
à la télévision ou à l'internet, ce qui fait qu'il
convient d'accorder la préférence aux matériels
imprimés (illustrés dans le cas des communautés
analphabètes). Dans certains contextes, il peut exister des
médias spécialisés ciblant des groupes
marginalisés, tels que des matériels imprimés en braille
ou des stations de radio-télévision à émissions
dans les langues des groupes minoritaires. Il est utile de déterminer
avec quelle efficacité on pourra tirer parti de ces médias dans
la campagne. Par ailleurs, les interventions au niveau communautaire, au moyen
de militant(e)s formé(e)s appartenant aux communautés
ciblées ou les connaissant bien, peuvent constituer un moyen efficace
d'atteindre les groupes marginalisés.
VII
SUMMARY OF WORK
The majority of the recent technological developments in the
field of data processing and telecommunications, like the Internet, the mobile
telephony of type GSM, the multi-media one, proposed the concept of
communication: our economies rest from now on on remote exchange and
communication networks. This priority given to the communication distinguishes
the current wave from information technologies of that of the Eighties, where
the use of data processing related to especially the automation of the
operational tasks of which robotics, design and manufacture computer-assisted,
the data bases, the text processing, the transfers of data, etc.Many of these
innovations are known of all: mobile telecommunications invaded our ways of
life since the appearance of the GSM, Internet network is not more the
prerogative of only the enquiring academics, the portable computers become
current currency in certain functions (sales department, maintenance, etc.) and
the applications multi-media start to become extensive more and more. Other
less known technological developments of general public also modified the
systems of organization of the companies and management of flows of tasks, to
facilitate the organization and the realization of joint activities.
The purpose of work of the Partnership is to draw up
statistics of TIC reliable and comparable on an international scale. To achieve
this goal, its members endeavour to develop and maintain a list of fundamental
indicators of TIC Its other activities include/understand the compilation and
the data dissemination of TIC, and the contribution of technical aid to allow
the statistical agencies to collect the data which will be used as a basis for
the list of the fundamental indicators of TIC Since the publication into 2005
of the fundamental Indicators of TI C, of significant progress were
accomplished towards these objectives. In the field of the compilation and data
dissemination, the Partnership published in 2008 "instantaneous" statistics on
the company of information (Partnership (200â). Being the reinforcement
of the capacities, the members of the Partnership produced several handbooks on
the collection of fundamental indicators of TIC relating to the companies and
households (UNCTAD 2009, UIT 2009a). They of highest offerer one great number
of training courses and workshops of reinforcement of the capacities. In end,
the original list of the fundamental indicators of TIC was revised and
widened.
For the marginalized groups, in
particular those which are in hillock with multiple discriminations, the media
are not necessarily the best means of reaching them, in particular in the
presence of linguistic obstacles or, if these groups do not have access to
certain channels of communication. Certain minority communities rural, for
example, can not understand the national language and not to have access to the
radio, television or the Internet, with the result that it is advisable to
grant the preference to the printed materials (magazines in the case of the
illiterate communities). In certain contexts, it can exist specialized media
targeting of the marginalized groups, such as materials printed in Braille or
stations of radio-télévision with emissions in the languages of
the minority groups. It is useful to determine with which effectiveness one
will be able to benefit from these media in the countryside. In addition, the
interventions at community level, by means of militant(e)s formé(e)s
pertaining to the targeted communities or knowing well them, can constitute an
effective means to reach the marginalized groups.
VIII
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
= : Signe d'égalité
CCT : Congo Chine Telecom
CEPAC 8ème : Communauté des
églises protestantes en Afrique centrale
Ex : Exemple
Freq : Fréquence
GALE : Groupe apprenons à lire et à
écrire
ISDR : institut supérieur de développement
rural,
MOFF : menaces, Opportunités, Forces, Faiblesses
Nb : Nombre
NTIC : Nouvelles technologies d'information et de
communication
Obs : Observation
ONG : Organisation non gouvernementale
PED : pays en voie de développement
PNUD : programme des nations unies pour le
développement
RCK : Radio communautaire Kalehe
RCNYA : Radio communautaire Nyabibwe
RTCKa : Radiotélévision communautaire de
Kalehe
RTF : Radiotélévision fidélité
TDR : Technicien de développement rural niveau (G3)
TIC : Technique d'information et de communication
TSDR : Technicien supérieur de Développement
(L2)
WWW : Wold Wide Web
ZTE : Marque téléphone ; première
production de Congo chine télécom, aujourd'hui
Orange
SMSI : Sommet mondial sur la Société de
l'Information
OCDE : Organisation pour la Coopération et le
Développement économiques
1
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le service de la vulgarisation, de l'éducation et de la
communication de la FAO a considéré très tôt la
radio rurale, notamment en Afrique, comme le moyen privilégié aux
mains des communautés rurales pour disposer d'instruments
appropriés qui leur permettent d'accéder aux informations et aux
savoirs utiles, d'entretenir un dialogue et un débat entre elles et avec
leurs partenaires, d'échanger leurs expériences, leurs savoirs et
leurs techniques1. La radio rurale est un véritable outil de
communication dans les pays d'Afrique. Mise en place depuis l'année
2015, les radios rurales sont de plus en plus connues, aimées et
appropriées par les populations. A vrai dire ces radios communautaires
favorisent l'échange et les rapprochements, stimule l'information et
valorise le savoir-faire local, car Grâce à la radio rurale, les
populations se familiarisent avec leur environnement et les programmes
socio-économiques et socio-sanitaires qui y évoluent.
De nos jours, la radio rurale en tant que un des instruments
des nouvelles technologies d'information et de la communication ne se contente
plus de sensibiliser les populations mais les aide à libérer leur
expression, à faire émerger leur vécu et à partager
leurs valeurs socioculturelles. Après l'expérience des radios
clubs et des radios agricoles qui ont connu des fortunes variables et celles
des radios rurales (1ère génération) dont les
résultats ont été mitigés, les pays d'Afrique,
grâce notamment à la coopération internationale se sont
engagés dans les expériences plus vigoureuses en matière
de radio rurale. Ces expériences ont renouvelé la
méthodologie d'approche et la pratique de la
communication2.
La technologie de l'information et de la communication,
étant une notion nouvelle et très récente, les gens n'ont
pas encore trouvé l'importance de traiter un sujet sur la nouvelle
technologie.
En traitant ce sujet nous avons considéré les
éléments qui influencent l'usage des NTIC et leur impact sur le
développement rural du territoire de Kalehe.
Il y a par exemple Mr ABDELKADER RACHEDI qui a parlé de
l'impact des TIC sur les entreprises marocaines et à son niveau il est
entré en profondeur en nous présentant des
1 Jean Pierre IIboudo, contribution sur la radio
rural, (Rome, 1998)
2 Abdelkader Rachid,., 1993, « Les
télécommunications : un facteur clé du
développement régional ? », Revue d'Economie
Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120
2
systèmes d'information de l'entreprise. Il nous a fait
voir comment les systèmes d'information ne sont favorisés que par
l'usage des TIC.
Grâce à la coopération de la FAO avec ses
partenaires, en l'occurrence le CIERRO, l'UNESCO, la GTZ, l'UNICEF, le CTA, la
fondation FORD, le CRDI, la coopération néerlandaise, suisse,
française etc. La radio rurale a pris un nouvel essor en se localisant,
en adoptant des dispositions réglementaires, juridiques et
institutionnelles novatrices. Ces dispositions tendent de plus en plus à
lui conférer la personnalité juridique et l'autonomie
financière, conduisant les radios rurales à générer
leurs propres ressources et à se gérer de façon autonome.
C'est vers ce caractère de durabilité que la FAO et ses
partenaires cherchent à orienter la radio rurale afin qu'elle trouve un
accès facile aux sources d'informations scientifiques et techniques
qu'offrent les potentialités des nouvelles technologies de l'information
et de la communication3.
Les mutations systémiques provoquées par
l'introduction des NTIC ont rendu l'information surabondante, sans veiller
à sa qualité et sans nécessairement s'adapter aux publics
visés. Or les acteurs de l'économie sociale promeuvent une
économie responsable où la production et la diffusion
d'informations adéquates peuvent jouer un rôle essentiel dans la
promotion de leurs valeurs. Par exemple, l'efficacité économique
et sociale du commerce équitable repose notamment sur la production et
la diffusion d'informations crédibles, tant sur le plan qualitatif,
quantitatif et temporel, où les NTIC peuvent devenir un vecteur pour
capter et diffuser des informations susceptibles de soutenir les
stratégies des acteurs de l'économie sociale. Les nouvelles
technologies créent de nouveaux espaces d'expression exploitables par
les communautés.
Dans son étude consacrée à l'utilisation
et aux répercussions de l'Internet sur les ONG, Di Pietro (2000)
décrit l'Internet comme un outil ayant accru directement ou
indirectement (ex. propension à mobiliser les individus, les autres
associations) la visibilité et l'expression des ONG en leur permettant
de "mobiliser l'information de façon stratégique pour signaler de
nouveaux problèmes, persuader, faire pression et acquérir un
certain pouvoir".
Selon inter mirifica4,
« le droit à l'information et la liberté de
communication sont étroitement liés, toute la vie sociale en
effet, repose sur un dialogue permanent entre les individus et les groupes,
dialogue indispensable à la compréhension réciproque et
à la collaboration dépendamment de l'information reçue et
la communication à jours ». Les technologies de l'information et de
la communication ont quelque chose d'apparemment
3 BERTRAND N., MICHEELS Ch., 1994, « Nouvelles
technologies de communication : effet de mode ou outil de développement
rural ? », L'Acteur Rural, n° 5, Février-Mars,
p.30
4 Inter Mirifica : décret sur les moyens de communication
sociale, 4decembre1963, p4
paradoxal. D'un côté, elles évoquent la
mondialisation de l'économie, l'internationalisation de marchés,
l'organisation des réseaux à l'échelle planétaire
et d'autres tendances lourdes sur lesquelles il semble bien difficile d'avoir
prise. D'un autre côté, leur intérêt pour le
développement local semble évident, car c'est la transformation
des industries et des services qui est en jeu, de même que l'avenir du
travail et de l'emploi. De plus, c'est au niveau local que doivent être
mises en oeuvre les politiques concrètes liées à la
"société de l'information", qu'il s'agisse d'infrastructures, de
recherche, d'aide aux entreprises, de promotion de l'emploi, d'organisation de
la formation professionnelle ou de politique de communication.
La communauté, elle-même, pour sa
croissance5, a besoin de l'information, tout comme elle a besoin de
citoyens bien informés, ce qui est une exigence. Pour bien gérer
son entreprise agricole, le paysan a besoin de connaissances et d'information
sur différents sujets tels que :
- Les résultats de la recherche sur la technologie de
production et la gestion d'exploitations agricoles ;
- Les expériences d'autres paysans ;
- La situation actuelle et les développements probables
sur le marché des intrants et des produits ;
- La politique du gouvernement
La recherche agronomique a beaucoup contribué à
l'augmentation du rendement
agricole, pour que les paysans soient au courant de ce qui se
passe ailleurs que dans leur milieu grâce à l'utilisation et
l'application des nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
Ces nouvelles technologies offrent des perspectives en
matière de création d'activités au niveau local, et
peuvent certainement donner une autre orientation aux politiques de
communication et d'information. C'est dans cette optique qu'aujourd'hui ; si un
parent veut envoyer de l'argent à son fils qui poursuit ses
études dans la ville de Bukavu et/ ou de Goma , il le fait sans trop
d'exercice de déplacement et cela au moment opportun. Les nouvelles
technologies mettent ainsi fin à la notion des distances (briser les
distances). Elles permettent aussi de pouvoir accéder à des
ressources non disponibles au niveau local, que ce soit aux services dans les
entreprises ou des services à la population.
Le développement de l'Internet et des applications
multimédia a donné une impulsion nouvelle à la
communication externe. 6Les aspects de la communication externe sont
renforcés; ils sont d'ores et déjà à la
portée des petites et moyennes entreprises ou des entités
locales. Le
5 Communion et progrès sur les moyens de communications
sociales Ed., Du centurion,pp47
6 Felix Libero, Communication for people power,
Manille,Ed.Maslog, , 1997
7 HOLTZ-BONNEAU F., 2000, Associations et technologies de
l'information : entre symbiose virtuelle et écarts structurels,
Economie et Humanisme, p355.
4
premier, et non le moindre, concerne la publicité, la
mise en valeur du patrimoine local, la promotion d'activités rurales,
les relations avec les partenaires, les fournisseurs et les clients deviennent
de plus en plus interactives, en temps réel, quelle que soit la
distance. Les conséquences en termes de flexibilité et
d'adaptabilité sont importantes.
0.2. PROBLEMATIQUE
L'intérêt des technologies avancées de
communication pour une région ou une zone éloignée est
d'envisager le développement d'activités nouvelles. Parmi les
diverses formes de travail à distance, qui est une piste à
exploiter. De plus en plus d'activités de services passent par une
médiation téléphonique, c'est-à-dire que la
relation "face à face" est remplacée ou complétée
par une communication téléphonique, d'entreprises se sont
spécialisées dans la production et l'organisation de ce type de
services, dans des domaines aussi variés que la banque et l'assurance,
les voyages et le tourisme, la maintenance et le service après-vente,
l'immobilier, le marketing direct, la promotion des loisirs, etc. Ces services
se caractérisent par le fait qu'ils sont parfaitement mobiles,
c'est-à-dire réalisables à partir de n'importe quel
endroit, pour peu que l'infrastructure technologique de base soit suffisante et
que les qualifications professionnelles soient disponibles. Des progrès
technologiques importants ont eu lieu récemment dans le
développement de ces services en ligne. Un même dilemme traverse
l'ensemble des expériences: faut-il donner la priorité aux
infrastructures et aux réseaux, dans un modèle où l'offre
technologique suscite la demande de services, ou bien donner la priorité
à l'expression des besoins et à l'innovation dans les usages,
dans un modèle où c'est la demande de services qui oriente
l'innovation technologique? Certains programmes ont privilégié
tantôt l'une, tantôt l'autre des priorités, mais dans
l'ensemble, les résultats ont été très en
deçà des attentes.
Les évaluations montrent qu'il existe de
sérieuses barrières à la réalisation d'un
développement économique régional à partir
d'infrastructures en technologies de l'information et de la communication.
Disposer d'infrastructures ne déclenche pas les usages. Il y a un besoin
d'éducation, de formation, de mobilisation des utilisateurs, un besoin
de traduire la technologie en applications et en services appropriés aux
entreprises des régions concernées7. Ainsi, nous
croyons que les technologies avancées de communication
vont renforcer la décentralisation, voire qu'elles pourraient mettre sur
un pied d'égalité les régions centrales et les
régions périphériques. En fait, les technologies
avancées de l'information et de communication ne lèvent pas
d'elles-mêmes certains obstacles au développement local ou
régional: ceux-ci peuvent être liés à des facteurs
d'une toute autre nature, comme par exemple un manque de culture de
l'innovation, des attitudes managériales mal adaptées aux
mutations de l'économie, des politiques publiques trop
défensives, des lacunes en matière de qualification ou de
formation, ou tout simplement des caractéristiques de géographie
physique contre lesquelles les réseaux ne peuvent pas grand-chose. Les
technologies avancées de communication et de l'information ont pour
effet d'effacer les distances, de vaincre les obstacles géographiques et
donc d'aplanir les disparités entre la communauté locale. La
véritable spécificité des technologies avancées de
communication se situe ailleurs que dans l'abolition de la distance: dans sa
capacité à raccourcir le temps, à traiter la
complexité, à organiser la flexibilité. Cette perspective
est importante pour les politiques locales ou régionales,
c'est-à-dire d'une activité de base sur laquelle viendraient se
greffer d'autres activités connexes, pour arriver à un remaillage
du tissu industriel. Contrairement aux "révolutions industrielles"
antérieures, la société de l'information requiert peu de
grands programmes d'infrastructure, qui pourraient être créateurs
d'emplois et avoir des effets multiplicateurs dans l'économie. La valeur
ajoutée des nouvelles technologies de l'information et de communication
ne réside pas dans la partie matérielle de ces technologies, mais
bien dans les aspects immatériels. Il est donc illusoire d'en faire la
clé de voûte d'une stratégie d'industrialisation. Il est
plus important d'investir dans la connaissance et la compétence, car
elles permettront d'exploiter ces nouvelles infrastructures et d'innover dans
les produits et les services. Dans beaucoup de pays d'Europe, les services
constituent un pas très important de l'activité
économique, notamment dans les zones rurales. Ces services pourraient
constituer un important facteur de croissance. Malheureusement, dans certaines
régions, leur développement est encore trop souvent
considéré comme une contrepartie de la
désindustrialisation. Les services publics sont traités comme des
dépenses publiques, et non comme des ressources. Les services
privés ne sont pas encore suffisamment considérés comme
une activité en soi8.
La révolution numérique, donne une idée
de la nouvelle Afrique, entrainant ainsi la transformation de la vie des
populations tant urbaines que rurale. Leur façon de travailler, de
tisser des relations professionnelles et amicales, de chercher et de partager
les informations,
8 Hélène Dufaud-Rossi, « les NTIC
et l'Afrique, communication et utopie », en ligne, 26/03/2012
6
de faire ses petites affaires au quotidien a
profondément changé. Le secteur des télécoms mobile
croît plus vite en Afrique que partout ailleurs dans le monde, les
appareils de communication bouleversent les marchés , le meilleur
accès aux réseaux , aux données et à l'internet ;
les medias sociaux ont induits de profonds changements dans les modes de
communication des individus , des communautés et des organisations,
également dans la création et le partage des connaissances car ,
pour utiliser même l'internet, il ne suffit plus seulement d'être
un expert, mais c'est devenu une vie sociale ( n'importe qui peut manipuler
l'outil de l'internet soit par téléphone ou par autre moyen que
ce soit).
9Selon la déclaration et le plan d'action
sur le développement de la radio rurale en Afrique, les
sociétés rurales africaines doivent aujourd'hui s'adapter
à un monde en évolution rapide et s'insérer dans des
circuits économiques complexes, tout en poursuivant leurs efforts pour
assurer leur sécurité alimentaire, gérer et
protéger les ressources de leurs terroirs, améliorer leur
condition de vie , de santé , d'éducation , valoriser et
conserver leurs patrimoines culturels. Pour relever ces défis, la
communication et l'information constituent un facteur stratégique . Eu
égard à ce qui précède, nous soulignons que :
a) Le manque d'accéder au moyen de communication dans
le territoire de Kalehe à favoriser l'insécurité;
b) L'accession a des téléphones portables(
réseaux sociaux) et l'installation des radios communautaires dans le
territoire ont fait que l'insécurité démunie ( disparaisse
) dans le territoire de Kalehe ;
c) Les stratégies d'envoyer, de recevoir l'argent
(argent mobile) comme outil de contribution au développement du
territoire de Kalehe.( utilisation de Airtel Money, Orange money, Tigo cash et
M-Pesa.
Après les premiers pas vers une société
de l'information qu'ont été l'écriture puis l'imprimerie,
de grandes étapes ont été le télégraphe
électrique, puis le téléphone et la
radiotéléphonie. La télévision, le Minitel et
l'Internet puis les télécommunications mobiles ont associé
l'image au texte et à la parole, "sans fil", l'Internet et la
télévision devenant accessibles sur le téléphone
portable qui fait aussi office d'appareil photo.
Le rapprochement de l'informatique, de l'audiovisuel et des
télécommunications, dans la dernière décennie du
XXe siècle a bénéficié de la
miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils «
multifonctions » à des prix accessibles10, Ainsi, la
relation ville-
9 FAO, Développement de la radio rurale en
Afrique, Déclaration et plan d'action, Ouagadougou, juin1996
10 Bruno Raoul, technologies de l'information et de la
communication et modernisation des services publics, université Lille,
sept 1997
7
campagne est possible grâce au moyen de communication et
d'information. Dans le passé, on avait souvent
préféré investir dans des autoroutes, des parcs
d'activités ou des aides matérielles aux entreprises,
plutôt que d'investir dans la formation, la recherche, le
développement et la mise à jour des compétences ( on ne
peut se rendre compte qu'on ne connaît pas si on n'est pas informé
de sa situation personnelle ou du milieu dans lequel on vit ). Mettre en valeur
les caractéristiques spécifiques de la ressource humaine au
niveau local, moderniser les services marchands et non marchands, créer
un climat social favorable à l'innovation par le moyen des nouvelles
technologies d'information et des communications, autant
d'éléments que le leader local cherche précisément
à développer.
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL Nos
hypothèses se présentent comme suit :
- L'implantation des radios communautaires contribuerait au
développement rural dans le territoire de Kalehe ; grâce à
leur caractère de diffusion et de communication, Grâce aux NTIC il
y aurait une rapidité dans la réalisation de l'activité,
le temps perdu pour le déplacement n'aurait plus de place au sein de la
communauté rurale de Kalehe ;
- Grâce aux NTIC, la communication s'effectuerait
paisiblement au sein de la communauté, d'un niveau à un autre
,L'échange des informations pour un service quelconque serait
favorisé grâce à l'utilisation de la radio rurale et de la
téléphonie, les NTIC permettraient en effet un meilleur
accès aux informations de toute ordre pour tous les membres de la
communauté et faciliterait le partage de ces informations pour une plus
grande performance de l'organisation ; L'utilisation et l'accès aux NTIC
jouent un rôle important (l'utilisation ou l'exploitation des
téléphones portables, de l'internet, des ordinateurs, ou
même l'apprentissage de l'informatique) dans le renforcement des
relations villes-campagnes ;
- Les NTIC favoriseraient ainsi la sécurité et
divers autres activités comme celle de transfert ou envoi de l'argent ,
le dépôt de l'argent ou la réception de l'argent,
l'utilisation de la radio rurale dans la communication paysanne, l'utilisation
des services tel que : Airtel money, Orange money, Tigo cash.
L'évolution des NTIC permet d'avoir accès,
à un coût relativement faible, à des quantités
considérables d'informations, qui, autrefois, étaient l'apanage
de groupes restreints11. Ces NTIC ont supprimé ou
atténué nombreuses de barrières qui restreignaient
l'accès à ces informations,
11 Jardoino, Communications et relations humaines, esquisse d'un
modelé d'intelligibilité des organisations IAE de
l'université de bordeaux France
8
telles que la distance géographique, les contraintes
temporelles, la non-appartenance à un groupe spécifique, les
coûts d'acquisition, etc. En outre, ces nouvelles technologies
encouragent la codification de l'information, d'où un accès
facilité. Cet accès facilité concerne à la fois les
organisations de l'économie sociale (coopératives, mutuelles,
associations) que les individus considérés
séparément. Elles peuvent diversement renforcer les
capacités d'un individu, d'une organisation ou d'une institution. elles
permettent d'obtenir des informations et de faciliter la communication,
d'éclairer les paysans et les communautés paysannes dans leurs
prise de décision, ou d'apporter des solutions qui renforcent
l'efficacité et le rayonnement des organisations d'appui au secteur
agricole . Ce sentiment d'avoir plus de choix et d'opportunité est un
puissant ressort psychologique et un facteur qui conditionne la capacité
de chacun à devenir maitre de son destin et de ses actes , raison pour
laquelle le développement de la filière agricole repose en grande
partie sur la façon dont les divers intervenants interagissent dans leur
environnement et leur aptitude à défendre et à communiquer
leurs intérêts.
L'homme universel, de partout et de toujours, est
informé, et en même temps, il communique, et s'épanouit
auprès de ses semblables, par les moyens des communications dont les
téléphones portables et les réseaux sociaux, : Facebook,
whatsaps,...) et en contacts les uns avec les autres grâce aux radios
communautaires, où les nouvelles sont diffusées, permettant
à l'humain de savoir ce qui se passe dans son
environnement12. la
population est directement informée sur tous les programmes
d'assainissement, d'entretien des routes, et même du calendrier vaccinal
( la lutte préventive contre les maladies). Les nouvelles technologies
d'information et de communication jouent un grand rôle dans la
communauté , nous voyons déjà l'apparition des antennes
paraboliques, signifiants ainsi qu'ils sont connectés à toutes
les informations qui circulent dans le monde. L'installation par des
particuliers des antennes CANAL+ , et si on est dans le centre de
Nyabibwe, on a tendance à oublier qu' on est au
village, les grands négociants de cassitérite et
autres minerais vivent dans le centre de Nyabibwe afin d'y coordonner leurs
business, Ainsi, L'accès aux NTIC se réfère à leur
disponibilité à domicile. L'utilisation de NTIC signifie leur
usage par un ou plusieurs particuliers au sein du ménage, à
domicile ou ailleurs13.
C'est ainsi que les téléphones portables, les
radios communautaires et les réseaux sociaux ( Facebook, whatsapps,)
sont utilisés dans la communauté rurale de Kalehe afin de
s'épanouir
12 BUGEME ZIGASHANE, anthropologie du
développement, cours inédit 2015-2016, Isdr-Bukavu
13 www.google//Politique sectorielle des TIC
9
et d'être informé sur ce qui se passe dans
l'ensemble du continent, en général et en RD Congo en
particulier.
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
0.4.1. Objectif Général
Ce travail poursuit globalement comme
objectif de contribuer au développement rural par l'utilisation des
nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le
territoire de Kalehe. Ainsi, L'utilisation des NTIC en général et
de l'Internet en particulier génère quasi-automatiquement la
possibilité pour d'autres organisations de découvrir les
activités d'un acteur particulier, mais également accroît
les possibilités de collaboration, car Les diverses applications des
NTIC sont considérées comme une nouvelle culture de partage
d'information, de communication et de la coordination des activités ;
0.4.2 Objectif spécifique
Spécifiquement nous voulons :
- Montrer l'importance des NTIC dans le processus du
développement rural en territoire
de Kalehe.
0.5 DELIMITATION DU SUJET
0.5.1 Délimitation spatiale
Notre étude s'effectue dans le territoire de Kalehe au
Sud-Kivu. Il se focalise sur les habitants vivant dans les villages de : Ihusi
centre, Nyamukubi, Lushebere, Nyabibwe et Minova le long de la route Bukavu-
Goma.
0.5.2. Délimitation temporelle
Notre recherche prend en considération une durée
de 14 ans (2002 à 2016), périodes pendant lesquelles les
nouvelles technologies de l'information et de la communication ont
commencé à apparaitre dans les deux grandes villes et petit
à petit dans les milieux périphériques notamment le
territoire de Kalehe qui est notre cible d'étude et notre milieu , les
monitorings étant en cours, nous espérons que ça peut nous
prendre une durée considérable de quelques mois notamment Aout
2015 jusqu'en Mai 2016.
0.5.3. DIFFICULTES RENCONTREES
Nombreux obstacles pouvaient nous empêcher de
réaliser ce travail, mais la loi de
l'endurance et de la morale a été pour nous un
seul ami raison pour lesquelles, ces obstacles sont entre autres :
- Manque des moyens financiers,
- Des longues trajectoires à parcourir ;
10
- Manque d'appareil numérique pour permettre l'insertion
des images dans ce travail ;
- Cibler deux groupements à la fois, et plusieurs villages
à étudier.
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Choisir un sujet n'est pas un fait du hasard ni un
raisonnement léger. En fait, selon l'exigence Académique, le
choix d'un sujet donné doit cadrer avec le domaine d'étude
qu'embrasse le chercheur. C'est dans ce cadre que nous avons choisi ce sujet
traitant des nouvelles technologies de l'information et de la communication et
leur application au développement rural : cas du territoire de Kalehe,
dans le but de vouloir montrer et expliquer les bienfaits des NTIC au service
du développement dans la lutte contre l'insécurité et la
disparité de la distance : ex le service encours d'Airtel money, de Tigo
cash, que nous avons évoqué dans la problématique,
l'accès à l'information fiable. L'argent mobile : dans celui -
ci, certains voient la prochaine grande innovation financière, bien
qu'il profite à tous, l'argent mobile profitera surtout à ceux
qui se trouvent à la base de la pyramide économique. La valeur du
téléphone sur le long terme pour la communication, le stockage
sécurisé et le transfert d'argent fait que beaucoup soient
prêts à d'importants sacrifices pour se payer un portable et cela
parait trop important par ce que nous avons une infrastructure
autofinancée jusque dans les foyers , et alors ; diverses applications
à valeurs ajoutées peuvent être déployées
pour l'argent mobile, l'agriculture, la santé , l'éducation
mobile. L'utilisation de l'argent mobile va faire passer la base de la pyramide
d'une activité économique informelle , opaque et inefficace
à une activité économique formelle : les gens ne font plus
la thésaurisation mais maintenant ils se fient à l'argent mobile
car il est sécurisant, Les NTIC offrent un service bancaire
sécurisant : (épargne, transferts, débours et
remboursements des prêts, elles permettent aussi d'associer les
régions les plus reculées au système financier.
Les conditions préalables à la réussite
de toute stratégie de développement rural sont la
compréhension et la prise en compte des problèmes et des
potentialités du monde rural, l'amélioration des interactions
entre agents de développement et la population rural à travers un
système de communication performent14 car les medias peuvent
être un puissant allié pour la promotion d'un développement
plus participatif15. Les projets ont plus de chance de
réussite si leur conception et leur exécution s'appuient sur la
participation de la population,
14La charte des paysans, conférence mondiale
sur la réforme agraire et le développement (CMRQDR),
déclaration de principes, FAO, Rome, 1979
15 Rapport sur le développement humain, 1991, PNUD
11
surtout quand la participation se met en oeuvre à
travers des organisations créés et gérées par les
bénéficiaires eux-mêmes et alors, la meilleure
thérapie ou médicament contre les maux sociaux (conflits,
désaccord, mésentente, guerre etc.) ne rien d'autre que la
communication. L'information est indispensable pour soutenir un processus du
développement communautaire
et permet au paysan de prendre la meilleure décision
dans le Contexte de sa propre exploitation16. Ainsi, les NTIC
offrent à la communauté la possibilité de
bénéficier des effets de réseaux (dont l'aspect
négatif est souvent la concentration), en permettant l'exploitation de
ressources communes, l'apprentissage en profitant de l'expérience des
autres, la possibilité de se fédérer afin de servir plus
efficacement la communauté. Ces changements organisationnels peuvent
s'illustrer par le développement rural en permettant les
communautés de s'exprimer par le moyen des radios communautaire
d'exprimer leurs valeurs éthiques et responsables, de créer de
nouvelles formes de proximité, de solidarité et d'entraide. La
recherche de compétences peut s'affranchir des contraintes
géographiques.
0.7. CADRE THEORIQUE
Une approche théorique est une structure potentielle
d'explication qui comporte un certain nombre d'éléments. Elle
comprend d'abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle
elle s'appuie ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classifier
les phénomènes à étudier. Elle précise, par
des propositions, l'ensemble des relations postulées entre les
différents concepts et sous-concepts de l'approche et pose quelques
hypothèses sur des relations entre concepts qui, si elles peuvent
être vérifiées et confirmées, pourront être
transformées en lois générales ou en
généralisations théoriques. Ce n'est que lorsqu'on aboutit
à de telles lois générales que l'on peut parler de
théories." (Mace, 1992).
En effet, le cadre théorique qui est le fondement de
toute étude appuie et renforce la problématique, sert à
clarifier les concepts et permet de définir chaque concept pour
l'affirmer au problème de recherche. C'est pourquoi, cette partie est
relative à l'aspect théorique et s'intéresse d'abord aux
généralités sur les NTIC et ce, concernant leur nature et
définition, leur historique, leurs caractéristiques essentielles,
les catégories de NTIC qui existent et le rapport que ces
dernières ont avec les autres domaines.
Dans beaucoup de pays d'Europe, les services constituent un
pas très important de l'activité économique, notamment
dans les zones rurales. Ces nouvelles technologies d'information et de
communication pourraient constituer un important facteur de croissance.
16 Rapport sur le développement dans le monde, banque
mondiale, 1992
12
Malheureusement, dans certaines régions, leur
développement est encore trop souvent considéré comme une
contrepartie de la désindustrialisation. Les services publics sont
traités comme des dépenses publiques, et non comme des
ressources. Les services privés ne sont pas encore suffisamment
considérés comme une activité en soi.
Dans le domaine des services aux entreprises, le facteur de
croissance consiste à développer les activités à
haute intensité de connaissances, qui exploitent au mieux le savoir et
le savoir-faire accumulés dans l'expérience économique
locale, mais qui sont aussi capables de se transformer en
télé-services ; Mais, le changement de mentalité le plus
radical à opérer concerne sans doute les services publics. Le
rapport "Construire la société européenne de l'information
pour tous" est très clair à cet égard: il recommande de
faire des services publics un moteur de la croissance dans la
société de l'information émergente. Il propose trois
recommandations particulières: amener les services publics de
l'infrastructure au contenu; améliorer l'efficacité des services
publics; faire des services publics un modèle de prestation de
services.
La contribution des nouvelles technologies d'information et de
communication aux processus de développement et aux dynamiques
territoriales est aujourd'hui au centre de nombreux débats, tant au
regard de la maîtrise de l'information que de la réduction des
distances spatiales qu'elle autoriserait. La nature des arguments
avancés dépend largement des schémas
d'interprétation proposés et des hypothèses sous-jacentes
sur les processus de développement et plus généralement
les interrelations entre ce qui est technique et ce qui est social.
Depuis une trentaine d'années certaines analyses ont
considéré le progrès technique comme une révolution
qui permettrait d'abolir la distance physique et d'éclater les
territoires traditionnels, s'appuyant implicitement sur une analyse
économique, classique ou néoclassique où les coûts
de production sont fonction de coûts de transport. L'avènement des
Technologies d'Information et de Communication (TIC) serait alors capable de
gommer progressivement les disparités régionales,
réduisant les coûts et favorisant les mouvements d'entreprises
vers les zones défavorisées. Ces schémas sont aujourd'hui
remis en cause. L'anéantissement des distances par une substitution des
télécommunications aux transports paraît largement
contredit - l'effet tient davantage de la complémentarité que de
la substitution - ; le télétravail prévu dans les travaux
de prospective des années 60 reste dans des limites modestes quelle que
soit l'approche adoptée, aménagement du territoire ou technique
des télécommunications (CRAIPEAU, 1995). Cependant,
par-delà, les déceptions et même les demi-échecs,
les NTIC continuent à susciter un intérêt renforcé
auprès des collectivités locales, rappelant le pouvoir de
séduction qu'elles peuvent avoir sur les élus (EVENO, 1999).
Notre propos, n'est pas ici d'idéaliser les NTIC, ou de
les rejeter, adhérant à une opposition irréductible entre
« technophiles » - pour lesquels la technique est une solution en
soi, induisant un scénario de progrès linéaire -, et
« technophobes » rejetant toute incidence de la technique sur les
processus en oeuvre. Nous nous interrogerons sur la place que les NTIC occupent
dans les dynamiques territoriales au travers de projets de
développement. Pour cela, et dans un premier temps ; il
apparaît nécessaire de préciser la problématique
qu'ouvrent les NTIC en matière spatiale, s'écartant d'une
appréciation purement technique et mécanique en termes de
diffusion. La réflexion s'éloignera alors des analyses
contradictoires qui ont pu être faites sur un rôle structurant
prêté aux NTIC, pour leur préférer une
interprétation en termes de « facilitateur » de dynamique Sur
la base d'une évaluation des projets mettant en oeuvre des NTIC en zones
rurales,
Le développement rapide des NTIC dans le
développement rural génère des mutations
systémiques susceptibles d'affecter toute la communauté. Bien que
les contours de ces mutations soient difficiles à définir,
notamment du fait de l'évolution rapide et constante de ces nouvelles
technologies, une certitude semble s'imposer : ces NTIC ont des
potentialités énormes et des effets difficilement isolables et
mesurables sur le développement. Leurs effets potentiels sont parfois
comparés aux révolutions industrielles provoquées par
l'apparition de l'installation des antennes de réseaux de communication,
(à Nyabibwe, à Kalehe) de moteurs pour la production de
l'électricité et de l'automobile et qui se sont traduites par la
production de l'électricité et des modifications profondes du
comportement des individus.
L'avènement des réseaux de communication et
l'irruption de la « quasi-instantanéité » (la
possibilité offerte d'être au même moment ici et ailleurs)
posent largement la question de la confrontation et du rapprochement des
échelles spatiales et temporelles. G. DUPUY (1991) souligne le «
brouillage des échelles territoriales » par l'ouverture de
l'économie grâce au traitement possible des informations à
une autre échelle que celle d'une implantation ou d'un bassin de
main-d'oeuvre. H. BAKIS (1995) parle « d'un pont immatériel »
entre divers niveaux de l'espace géographique, qui rapprocherait le
local et le global, permettant une articulation inédite entre ces deux
échelles. F. JAUREGUIBERRY (1999) juge que, pour la première fois
dans l'histoire, il y aurait une réelle possibilité de rupture du
binôme espace-temps où « économie de l'un (espace) se
traduirait par un gain de l'autre (temps) » (p. 44). Cependant et
paradoxalement par rapport à l'intérêt de la
thématique, les études sur l'implication spatiale des TIC sont
peu développées, laissant ainsi se renforcer l'idée d'un
éclatement des territoires et d'une uniformisation des espaces.
14
Du point de vue de la théorie économique
classique (Stigler, 1961), l'information est un bien rare et coûteux
à obtenir que les individus désirent acquérir en vue de
satisfaire au mieux leurs besoins. Les individus sont prêts à
acquérir de l'information tant que le bénéfice qui en est
espéré est supérieur à son coût
d'acquisition.
0.8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion générale,
ce travail comporte quatre chapitres, dont le 1èr chapitre est
consacré aux généralités et revue de la
littérature, le second chapitre traite de la méthodologie du
travail, le 3ème chapitre est consacré à la
présentation et discussion des résultats de l'enquête et
enfin le quatrième chapitre qui est consacré aux
stratégies.
15
CHAPITRE I : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE
1.1.Définition des concepts
La Communication
L'être humain débute sa carrière de
communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère,
il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la
douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être tout
cela à la fois ... Pour l'entourage, c'est un premier « signe
» : le bébé est donc bien vivant. Ainsi que l'on
commence à communiquer. Le premier cri du nouveau- né n'est pas
un acte de communication intentionnel, l'/expression de ses cris sont un moyen
pour entrer en contact avec les personnes qui l'entourent, pour appeler maman,
lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il veut
être pris dans les bras, bercé caressé... tous les
bébés ne communiquent pas de la même façon :
certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs,
d'autres peu communicatifs17, etc. C'est ainsi que
Jean-François Dortier définit18, la communication
comme étant un « processus d'ajustement interactif.
Certains considèrent la communication comme un
système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que les
individus sont en interaction et fait intervenir à la fois des processus
cognitifs, affectifs et inconscient, dans son texte intitulé: «
l'anthropologue et linguiste américain montre que la communication
désigne : « soit l'échange d'informations entre deux
personnes, soit la transmission de message par les médias ».
Après avoir brossé écheveau de concept de--communication
d'un apport les différentes définitions tirées chez les
différèrent auteurs nous ne pouvons pas passer inaperçu
sans dire un mot sur ce concept. Quant a la Communication, c'est un ensemble
des modalités spécifiques et explicite de transmissions
d'informations.
Face à cette complexité humaine, les
connaissances ne doivent pas être déconnectées des
représentations individuelles et collectives. Elles doivent entrer dans
« la réalité de nos situations, c'est-à-dire dans un
ordre constitué de croyances, de valeurs, de repères ».
Cette approche suppose que les informations soient coproduites avec les
personnes concernées car elles possèdent leur propre savoir et
c'est la condition pour qu'une appropriation d'information soit possible.
17 MUMBU Pierre, communication au
développement, cours inédit, 2015-2016, Isdr-Bukavu,
18 François dortier, 1994, « Le monde
rural », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO,
Editions de l'Aube, Chapitre 14, 287 pages.
16
Nature et définition des NTIC
Les notions de technologies de l'information et de la
communication (TIC) et de nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies,
ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la
transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet
et des télécommunications. Par extension, elles désignent
aussi le secteur d'activité économique de technologies de
l'information et de la communication. Le concept de « technologies de
l'information et de la communication » présente deux
caractéristiques typiques des notions nouvelles : s'il est
fréquemment évoqué dans les débats contemporains,
sa définition sémantique reste floue. On peut d'ailleurs observer
que dans cette expression le terme technologie, qui en toute rigueur signifie
discours sur la technique, est utilisé à la place de technique
qui serait à la fois plus simple et plus exact. Les Nouvelles
Technologies de l'Information et des Communication (NTIC) désignent les
TIC qui viennent d'être inventées. Les premiers pas vers une
société de l'information furent entamés lors de
l'invention du télégraphe électrique, du
téléphone fixe, de la radiotéléphonie et, enfin, de
la télévision. L'Internet, la télécommunication
mobile et le GPS peuvent être considérés comme des NTIC. Le
rapprochement entre l'informatique et les télécoms date de la
dernière décennie du XXe siècle ; les appareils
miniaturisés « multifonctions » sont sur le marché en
2005-2006 (suivi de programmes télévisuels sur
téléphone portable).
Cette notion de NTIC a été créée
à l'initiative de nombreux ingénieurs réseaux qui, suite
à l'évolution des technologies réseaux ont pensé
nécessaires de distinguer ces technologies des anciennes. Toutefois
aucune délimitation n'existe entre les TIC et les NTIC et donc on peut
légitimement se demander quand est-ce qu'une NTIC devient ancienne. Cela
conduit à une tendance qui est la disparition de ce terme. Dans les
différentes littératures on constate qu'il n'y a pas un consensus
sur la définition des TIC vu leurs
hétérogénéités et leurs complexités.
En effet, on peut distinguer selon les auteurs les définitions suivantes
:
HERBERT SIMON,1998 : (prix Nobel des sciences
économiques 1998). Selon cet auteur ces technologies aident à
rendre :"Toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou
symbolique, également sous forme lisible par ordinateur; les livres et
mémoires seront stockés dans les mémoires
électroniques..." Ainsi les technologies d'information et de
communication peuvent être définies comme étant:"
L'ensemble des technologies d'informatiques et de
télécommunication, elles sont les résultats d'une
convergence entre technologies. Elles permettent l'échange des
informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent aussi de nouveaux
moyens et méthodes de communication".
17
CHARPENTIER : « Les (TIC) sont un ensemble de
technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger de
l'information, plus spécifiquement des données
numérisées. La naissance de ces TIC est due notamment à la
convergence de trois activités. Au sens strict, les TIC sont
composées :
? Du domaine des télécommunications qui comprend
lui-même les services et les équipements du domaine de
l'informatique qui comprend le matériel, les services et les logiciels ;
du domaine de l'audiovisuel qui comprend principalement la production et les
services audiovisuels ainsi que l'électronique19 »
? Quant à l'OCDE (Australie, Nouvelle-Zélande,
Canada), sa définition est un peu plus large puisqu'elle inclut en outre
le commerce de gros équipements industriels. Le principe consiste
à retenir l'ensemble des secteurs d'activités économiques
qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et
à la transmission de l'information par des moyens électroniques.
Le paradoxe de la productivité concerne la non-manifestation des gains
de productivité au sein des économies modernes, alors que
même l'adoption des ordinateurs n'a cessé d'augmenter (Solow,
1987).Diverses interprétations ont été
suggérées pour l'expliquer. Pour certains ce paradoxe est
lié à l'incapacité du système statistique pour le
cerner (Mairesse, 2003).Des lors que des efforts substantiels ont
été fait, des gains de productivité ont pu être
observés, notamment aux Etats-Unis. Pour d'autres auteurs, le paradoxe
de la productivité est à la non-adoption d'innovations
complémentaires (Askenazy et Gianella, 2000 ; Greenan, L'horty et
Mairesse, 2002).Dès lors que les firmes américaines ont
modifié leurs pratique organisationnelles, on a observé des gains
de productivité importants. D'autres encore affirment l'existence
d'effets de seuil : il est nécessaire d'accumuler du capital
jusqu'à un certain seuil avant que les effets macro-économiques
ne se manifestent. Pour un auteur comme Boyer(2002),
l'accélération de la productivité, après une phase
longue de ralentissement, prend son origine dans les années 80.Ceci
confirme la thèse de l'absence de lien direct et synchrone entre TIC et
accroissement de la productivité.
La conférence ICT4Ag tenue à Kigali/Rwanda du
4-8 novembre 2013 : Les TIC comptent parmi les moteurs les plus efficaces de la
croissance et de la transformation agricoles dans les pays ACP, une
étape clé dans la promotion de l'application des TIC au secteur
agricole et elle mettra tout particulièrement l'accent sur les
filières , les politiques propices et la poursuite de l'innovation ,
tisser des liens lors de laquelle les délégués pourront
échanger des idées sur des solutions envisagées face aux
principaux problèmes que rencontre l'usage commun
19 RALLET A., 1993, « Les
télécommunications : un facteur clé du
développement régional ? », Revue d'Economie
Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120.RALLET A., 1994, «
La polarisation de l'espace », in Communiquer demain, NTIC,
Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 12, 287 p.
18
des TIC dans les pays PED, partager les dernières
innovations en matière de l'agriculture et de développement rural
, faire le point de recherche et des dernières évolutions
technologiques , favoriser le maillage , la collaboration et les
échanges de savoirs et de communication. On a notamment assisté
depuis un quart de siècle à des enthousiasmes
successifs20. Ce furent la vidéocassette et le câbles
pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique,
la micro - informatique, la télévision haute tension puis
interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de
l'information.
Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses
idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la
communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que :
« l'apparition de la vidéo cassette constitue un
événement d'une portée considérable. Dans
l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement
est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la
télévision elle -même ».
Après quelques années qui ont suivi la
période de l'apogée de la vidéocassette, quelques
idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la
télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un
des premiers responsables de la télévision française qui a
dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance
était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers
âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée
potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens. L'ordinateur
et son cortège de langage digital, investi comme un tourbillon tous les
secteurs de la vie moderne. Il a poussé l'homme à chercher
comment faire passer les données (informations) d'un ordinateur à
un autre comme toute technologie a évolué en allant du
réseau local à l'Ethernet, de l'Ethernet à l'Arpanet qui
se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la
recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie
informatique. Il s'agit d'un pas ultérieur de la révolution
informatique dans le sens qu'elle dépasse le concept d'ordinateur
personnel et permet la création des réseaux d'ordinateurs qui
socialise l'informatique. Structurellement, l'internet est un moyen de
communication de plusieurs à plusieurs qui transforme la communication
de système informatique en forme existentielle. La communication
d'Internet est modulaire, extensible, élastique foncièrement
adaptée à plusieurs voix où le dialogue, la confrontation
et le débat sont réciproques. Plus particulièrement,
l'Internet personnalise et démocratise l'information, la transformant en
redoutable arme politique.
20 David Rirangirwa, ICT4Ag update, 4-8 novembre 2013, Rwanda
19
La Politique sectorielle des TIC est une
formulation des orientations stratégiques que le gouvernement d'un pays
décide de mettre en oeuvre pour développer l'utilisation des
nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) visant
à assurer le développement économique et social du pays.
Une politique sectorielle des TIC consiste à21 :
- Préparer en relation avec le Parlement la mise
à jour du cadre juridique et réglementaire en tenant compte de
l'évolution des technologies de l'information et de la communication, en
particulier de l'impact de la convergence de ces technologies et des
obligations ou recommandations venant des institutions internationales :
- Définir des objectifs de diffusion et d'utilisation des
services des TIC;
- Définir et mettre en oeuvre des plans d'action pour
atteindre ces objectifs ;
- Encourager les investissements dans les infrastructures,
favoriser le partage des infrastructures entre les opérateurs
concurrents et assurer un usage rationnel de ces infrastructures ;
- Favoriser le développement de fournisseurs de
services locaux, en particulier pour défendre la culture et l'usage des
langues nationales ;
- Mettre en oeuvre la mission de service et d'accès
universel selon les obligations réglementaires ; - Définir et
mettre en oeuvre un système d'évaluation et de suivi de ces plans
d'action.
Les besoins en NTIC
Les besoins en NTIC, bien que diffus, sont réels. Ils
sont bien entendu importants avec l'utilisation de la radio et de la
télévision en raison d'une grande majorité
d'analphabètes dans la population, mais aussi avec le
téléphone qui relève de l'oralité.
Les listes des personnes qui utilisent NTIC pour le service
téléphonique témoignent que la demande est nettement
supérieure à l'offre actuelle.
L'intérêt des populations pour le service
téléphonique s'explique par son utilité et par la
simplicité de la technique au niveau de l'usager, par le
caractère oral de la communication, accessible même aux
analphabètes, et par sa nature d'échange immédiat qui
permet de donner des informations et d'en recevoir directement de son
interlocuteur ce qui, au-delà de son efficacité, confère
une chaleur humaine à la communication.
L'accès aux NTIC
Une façon économique de
«démocratiser» l'accès aux NTIC est de mettre à
la disposition de chaque communauté d'une zone géographique
socialement moins favorisée, des téléservices
(téléphone, télécopie, Internet, télex,
Radio).
21 www.google, politiques sectorielles des
TIC
20
Parce que le télécentre concentre toutes les
facilités disponibles en télécommunications ainsi que les
autres services assistés par ordinateurs pour toute la communauté
en lieu et en place de detenir un telephone portable et un post
récepteur par ménage, il est dit communautaire. Ce faisant, les
radios communautaires permettent aux populations qui n'ont ni les moyens
d'acquérir de telles installations à titre individuel, ni les
compétences voulues pour les utiliser, de pouvoir
bénéficier des NTIC.
Les radios communautaires peuvent être utilisés
par les communautés pour créer, compiler et partager leurs
informations avec l'extérieur. Par exemple, des solutions mises au point
à l'échelon local pour des problèmes agricoles
particuliers peuvent être transmises et partagées avec d'autres
communautés ayant des problèmes et des conditions biophysiques
similaires.
En outre, relier les informations du milieu aux autres
médias peut renforcer l'impact local. Par exemple, utiliser les
informations recueillies sur Internet dans les programmes radiophoniques locaux
peut permettre au public, qui ne peut se rendre au centre, de jouir de ses
services.
En Afrique, l'UNESCO et le Centre de recherches pour le
développement international (CRDI) du Canada se sont unis à l'UIT
pour regrouper leurs ressources dans un «Fonds pour les
télécentres africains». Ce fonds est en train de financer
des projets pilotes de TCP dans plusieurs pays d'Afrique (Bénin, Mali,
Mozambique, Tanzanie et Ouganda) en partenariat avec des actionnaires locaux et
nationaux (y compris le secteur privé). L'analyse de la situation laisse
apparaître quelques atouts mais aussi et surtout trois types de
contraintes qui s'opposent au développement rural des NTIC dans le
territoire de Kalehe :
? la vétusté et l'insuffisance des
infrastructures et des équipements;
? un cadre institutionnel et réglementaire
contraignant;
? des ressources insuffisantes.
La recherche de stratégies d'utilisation des NTIC au
bénéfice du monde rural et de leur contribution à la
couverture médiatique du pays a tout d'abord consisté à
vérifier s'il existe véritablement des besoins en NTIC et,
surtout, si les NTIC présentent des opportunités pouvant
contribuer au développement du pays. Cela étant
vérifié, il s'agit donc d'identifier les stratégies
pouvant permettre un développement des NTIC dans le territoire de
Kalehe, comme nous l'avons énumérer dans le
4ème chapitre.
En intégrant les télécommunications,
l'informatique, l'Internet et la radio rurale avec la convergence
numérique permettent que les NTIC soient utilisées dans le
territoire de Kalehe. Cette extension est inévitable, compte tenu de la
profonde interaction entre les projets relatifs aux
télécommunications, à l'informatique, aux services
Internet et à la diffusion de la radio et de la
télévision. Quant à ce qui est de radios communautaire,
c'est à partir du moment où les moyens de communication et
d'information
21
(mass-médias) sont devenus les canaux principaux de la
diffusion de la culture , une politique culturelle devient nécessaire
car s'ils désirent, peuvent orienter , filtrer, manipuler les messages
qu'ils doivent diffuser. Voilà donc une raison évidente qui nous
pousse à étudier la contribution au développement rural
des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le
territoire de Kalehe de telle sorte que, grâce aux NTIC et avec les
medias, on peut bien orienter , et bien arriver à changer un milieu,
passer du sous-développement vers le développement. L'ultime dans
cette étude est résumé dans la capacité des NTIC a
pouvoir supprimer les distances, accès rapide à l'information
dans un temps précis et avec un faible coût, se résumant
dans la capacité aux ruraux de pouvoir entrer en contact avec leurs
frères à l'étranger ou dans les autres provinces ou villes
étant donné que la RDC est tellement vaste. Les NTIC, du fait des
leurs propriétés, permettent de réduire ces coûts de
participation (ex. coûts liés à l'éloignement
géographique, à la reproduction et à la diffusion des
informations, à l'organisation des procédures
décisionnelles, etc.) tout en tolérant un grand nombre de
participants.
La diffusion rapide et à faible coût des
informations pertinentes, leur discussion par le biais de forums de discussion,
par exemple, les possibilités offertes par le vote électronique,
la visioconférence, etc. peuvent contribuer au renforcement de la
gouvernance participative et démocratique, en facilitant l'expression de
chacun indépendamment de son environnement. Les NTIC permettent de
réduire l'espace- temps, notamment lorsque des décisions rapides
doivent être prises et permettent ainsi de réduire fortement le
temps de consultation des individus concernés. Les nouvelles
technologies peuvent ainsi contribuer au renforcement de l'un des principes de
base de l'économie sociale "Un Homme = Une Voix". Les
possibilités de participation sont accrues, la démocratisation
est potentiellement renforcée, mais la réalisation de ces
objectifs suppose l'appropriation des outils et la mise en oeuvre des
changements organisationnels déterminants de leur efficacité. Une
étude empirique (Burt et Taylor, 1999) consacrée à la
quantification des NTIC dans le "secteur volontaire" au Royaume-Uni et à
leurs effets aboutit au développement. Ainsi , bien que notre
contribution soit focalisée sur les NTIC et leur application au
développement rural : cas du territoire de Kalehe, nous tenons à
évoquer certains effets négatifs (tels que l'affaiblissement de
la protection de la vie privée, la désinformation et la
saturation du réseau, l'existence d'une "barrière
numérique" pour une fraction importante de la population, la
difficulté à réguler le cyberespace et à
protéger les droits de propriété, les
ambiguïtés liées à l'anonymat relatif des individus,
etc.) susceptibles d'atténuer dans une certaine mesure les impacts
positifs de ces nouvelles technologies d'information et de communication.
22
CHAP. II MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE
II.1.PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
II.1.Le Groupement de Mbinga-Sud
Le territoire de Kalehe est l'un de 8 Territoires de la
province du Sud Kivu. Sa superficie est de 5.707 km2 (soit 8% de la
province) et a une population estimée à 14768 personnes (soit 3,6
% de la province).
Il est limité :
- Au Nord : Par le Territoire de Masisi,
- Au Nord-est : Par la Ville de Goma,
- A l'Est : Par le lac Kivu,
- au Sud : Par le Territoire de Kabare,
- à l'Ouest : Par Masisi et Walikale.
Le Territoire de Kalehe comprend les chefferies de Buhavu et
de Buloho. La chefferie 22de Buhavu compte 7 groupements qui sont
les suivants: Buzi, Kalima, Kalonge, Mbinga Nord, Mbinga Sud, Mubugu, et
Ziralo. Le territoire de Kalehe jouit d'un climat équatorial de moyenne
et haute altitude. Le sol est généralement riche près des
côtes du lac Kivu et moins riche sur les terrains en pente. Les
principales spéculations agricoles sont le bananier, le manioc, le
haricot, la patate douce, le maïs, le sorgho, l'arachide, la colocase, la
pomme de terre et les cultures maraîchères comme la tomate,
l'aubergine, les amarantes, les oignons. Les cultures de rente
pratiquées sont le caféier (arabica et robusta), le quinquina et
le palmier à huile (dans quelques ménages). On y pratique
l'élevage du gros et du petit bétail : la vache, la
chèvre, le mouton, le porc, élevage des lapins et des cobayes.
II.2. Les dimensions géographiques :
Le territoire de Kalehe est une partie du rayon d'action dans
laquelle nous avons effectué nos recherches scientifiques
conformément à notre sujet, ainsi, Deux chefferies composent ce
territoire : Buhavu qui a 7 groupements et 64 localités et Buloho qui a
8 groupements et 33 localités. Il jouit d'un climat de montagne avec une
altitude qui va de 1300 à 2000m. Il émet une alternance de deux
saisons dont :
? L'une pluvieuse qui dure 8mois et
? L'autre sèche qui dure 4mois. Son relief est
composé d'une chaîne de montagnes de l'Est de la R.D.C. Sa
superficie est de 5707km2 repartie dans deux chefferies dont BUHAVU : 5160 km2
et BULOHO 547km2. le territoire de Kalehe partage les limites avec la ville de
Goma (par
22 MAMBO CHAMUNDURA Obediel, l'incidence du Wilt
bactérien du bananier dans le territoire de kalehe, groupement Mbinga
sud, TFC inédit, 2012-2013 ISDR-Bukavu
23
le détroit de KATIRUZI) et avec le territoire de MASISI
par la rivière CHUNGIRI au Nord. Au Sud par le territoire de Kabare
(Rivière NYAWARONGO au niveau de KABAMBA séparant le territoire
de KABARE de celui de KALEHE. A l'Est par le lac Kivu et le territoire d'Idjwi.
Le territoire de Kalehe est une région à vocation agropastorale
et est fertile , à grande production agricole. Avant les multiples
guerres, on y pratiquait l'élevage de gros et petit bétails et
les cultures vivrières dans les hauts plateaux, mais cet élevage
a été exterminé par les pillages, les vols, les
destructions des fermes, au début des années 1989 par les troupes
KIBARIZO, NKONTANYI échappé du Rwanda en 1994 et auteurs du
massacre, mais au début de l'année 2015, on observe que
l'élevage des vaches encore apparait petit à petit.
II. 3. Les dimensions démographiques
Selon les statistiques du 4ème trimestre
2011 tirées au Bureau de l'Etat Civil du territoire de Kalehe, la
population de Kalehe s'élève à 556.985 habitants dont
104.384 hommes, 117.520 femmes, 158.470 garçons, 168.265 filles et 8.346
étrangers. Mais les données que nous avons insérées
dans le tableau sont des données actualisées de 2012. Ce
territoire est habité par les tribus suivants : les Bahavu, les
pygmées, les Batembo, les Bahunde, les bashi , les barega et les
congolais d'expression Rwandaise (tutsi et hutu).
II.4. Les dimensions économiques
Le territoire de Kalehe regorge de carrières
minières comme Nyabibwe(T20, maternité), Nyamukubi(
précisément le carré minier de NKWIRO, KALIMBI,
NYAWARONGA, NUMBI, SHANJE, LUMBISHI. On y produit de l'Or, de Walframites, du
coltan, de la cassitérite et d'autres pierres précieuses. En plus
de ces richesses minières, une grande partie de ses espaces est couvert
par le Parc National de Kahuzi Biega. La population de Kalehe ne profite pas de
toutes ces richesses. Le domaine de l'agriculture est dominé par des
plantations organisées dont le nombre reste le même (57) depuis le
départ des blancs . Ce domaine est dominé par l'exploitation des
cultures vivrières dont les terres arables sont occupées par les
grands propriétaires terriens qui les exploitent directement ou
indirectement. Les exploitations les plus fréquentes sont du type
familial et qui représentent environ 56% des ménages. Ce
territoire a des tracteurs qui ne servent à rien ; c'est-à-dire
.d n'ont aucun rendement sur le revenu de la population. Le domaine de
l'élevage était caractérisé par celui du gros
bétail qui semblait intéressant en milieu rural de sorte que
chaque famille voudrait en avoir. Chose grave, cette élevage est victime
de l'insécurité et a subi des pertes considérables par les
pillages et abandons des fermes et est toujours victime des ravages par
certaines épidémies telle que la pseudo-peste aviaire. Les
éleveurs sont découragés de cet élevage. Le domaine
de pêche est caractérisé par la production artisanale sur
les îlots, les parties côtières et que la
24
commercialisation souffre du caractère facilement
périssable de la production. Le territoire de Kalehe est formé
sur le plan économique de plusieurs grands centres commerciaux
importants (Kalehe- Ihusi ;Nyamukubi-Lushebere ;Nyabibwe ; Nyamasasa, Mukwija,
Kalungu et Minova sur l'axe littoral, et Bitale, Fumya, Bulambika, Kambale,
Kambegeti et Hombo sud à la limite du Nord-Kivu sur l'axe Bunyakiri et
Cifunzi, Rambo et Caminunu sur l'axe Kalonge). Les commerçants ambulants
sont les plus opérationnels jouissant de la liaison routière
Bukavu-Minova-Goma-Bukavu-Bunyakiri-Hombo, Bukavu-Miti-Kalonge dans des routes
en délabrement total et l'accès au trafic lacustre (Boats
motorisés, pirogues et bateaux). Les maisons importantes de commerce
à Kalehe sont des Kiosques localisés dans divers centres
d'activités. Sur le plan commercial, Kalehe n'évolue pas suites
à des nombreux pillages que connaît ce territoire. L'artisanat est
le secteur qui souffre de manque de débouchés. La plupart des
oeuvres produites par les paysans (surtout le peuple pygmée) ne sont pas
achetés par la population locale. L'absence d'une structure permanente
permettant aux artistes d'écouler leurs produits à juste prix
fait que ces métiers soient considérés par la population
comme secondaires et même tertiaires. Le territoire de Kalehe est
formé sur le plan économique de plusieurs grands centres
commerciaux importants (Kalehe- Ihusi, Nyabibwe, Nyamasasa, Kalungu et Minova
sur l'axe littoral, et Bitale, Fumya, Bulambika, Kambale, Kambegeti et Hombo
sud à la limite du Nord-Kivu sur l'axe Bunyakiri et Cifunzi, Rambo et
Caminunu sur l'axe Kalonge). Les commerçants ambulants sont les plus
opérationnels jouissant de la liaison routière
Bukavu-Minova-Goma-Bukavu-Bunyakiri-Hombo, Bukavu-Miti-Kalonge dans des routes
en délabrement total et l'accès au trafic lacustre (Boat
motorisés, pirogues et bateaux).Les maisons importantes de commerce
à Kalehe sont des Kiosques localisés dans divers centres
d'activités. Sur le plan commercial, Kalehe n'évolue pas suites
à des nombreux pillages que connaît ce territoire. L'artisanat est
le secteur qui souffre de manque de débouchés. La plupart des
oeuvres produites par les paysans (surtout le peuple pygmée) ne sont pas
achetés par la population locale. L'absence d'une structure permanente
permettant aux artistes d'écouler leurs produits à juste prix
fait que ces métiers soient considérés par la population
comme secondaires et même tertiaires.
25
II.5. Les dimensions socio-culturelles
L'habitant prédominant dans le territoire de Kalehe est
essentiellement constitué par des petites unités d'habitation qui
sont dispersés dans différentes collines. La population y vit en
grande partie, dans des conditions d'évacuation d'immondices.
L'alimentation de cette population est fort
diversifiée. Elle est basée sur les cultures vivrières
traditionnelles telles que : Le manioc, la patate douce, le bananier, le
sorgho, la pomme de terre et le soja. Le Kihavu est la langue la plus
parlée bien que les informations sont suivies en langue française
et Kiswahili. Certaines personnes de Kalehe possèdent des radios,
Télévisions, téléphones et d'autres loisirs comme
le football, le théâtre, la musique, le muchuba communément
appelé « zombie ».L'alphabétisation est
organisée par les ONG comme : APED a.s.b.l, GALE, PED de la 8ème
CEPAC soutenue par le NCA, etc. La scolarisation des enfants est comprise et
soutenue par les parents bien que la prime bas son plein en hausse de temps
à autre. Il existe plusieurs écoles primaires que secondaires. Le
territoire de Kalehe connaît la présence des hôpitaux,
Centres de santé, les post de santé et les pharmacies. Il
connaît la présence des institutions juridiques comme le Tribunal
de Paix de Kalehe et deux prisons: La prison de Kalehe centre et celle de
Bunyakiri. Le groupement de Mbinga sud quant à lui comprend la
localité de :
1. MUNANIRA 2.CIBANDJA 3. BUSHUSHU 4. MUHONGOZA
5. ISHOVU 6. CHOFI 7. KASHEKE 8.IHOKA
9. IBINDJA 10. IKO.
Sa population est estimée à14768 personnes. Le
territoire a connu des multiples guerres au début des années
1993-2003, soit 10 ans de guerre de pillage et d'insécurités
abondantes conduisant ainsi à l'exode rural d'un plus grand nombre dans
le nord et le Sud-Kivu et dans les villages un peu sécurisé comme
: Minova, Nyabibwe, et ceux ayant des moyens suffisants se dirigèrent
dans les villes de BUKAVU et de GOMA. La majorité de cette entité
vivent de l'agriculture et de l'élève et sont moins nombreux ceux
qui pratiquent le commerce, la terre est fertile mais à des endroits
différents, au niveau territorial ( Kalehe-Ihusi) la terre est pauvre
est constituée de l'argile alors qu'au niveau de Bushushu jusqu'à
la rivière NDINDI séparant le Mbinga nord au Mbinga Sud, le sol
est riche et la production agricole est élevée. Notamment la
production des maniocs. Et la pratique de l'élevage est effective compte
tenu des multiples plantations (dont les plus connues sont celles d'Olive) dans
ce groupement la scolarité est tellement pratiquée en ce dernier
temps, mais vers les années 1980 il y'avait distinction entre la
scolarisation des enfants garçons et ceux filles car disaient-ils que
les héritiers ne devraient
être que les garçons seulement. Nous avons
observé des écoles conventionnées catholiques,
protestantes et peu sont d'écoles de l'Etat.
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE ET PRESENTATION DU
GROUPEMENT DE MBINGA SUD EN 2012
Subdivision Administrative
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
BUSHUSHU
|
5529
|
5640
|
6502
|
7515
|
25186
|
MUHONGOZA
|
1873
|
2025
|
2295
|
2576
|
8769
|
MUNANIRA
|
4793
|
5630
|
5861
|
6257
|
22541
|
CIBANDJA
|
3187
|
3272
|
3754
|
3566
|
13779
|
KASHEKE
|
3421
|
4116
|
7920
|
8784
|
24241
|
TCHOFI
|
1529
|
1888
|
2721
|
3029
|
9167
|
IHOKA
|
1447
|
1543
|
1874
|
1932
|
6796
|
IKO
|
1109
|
1178
|
1220
|
1376
|
4883
|
IBINDJA
|
1402
|
1425
|
1820
|
1798
|
6445
|
TOTAL
|
24290
|
26717
|
33967
|
36833
|
121807
|
Source : Archive Administrative du Territoire de Kalehe ; Mars
2011
II.6. Procédure de collecte et analyses des
données
Pour arriver à récolter les données du
terrain, nous avons utilisé les méthodes suivantes : - La
méthode historico-comparative : Celle-ci nous a aidée
à comparer l'empleur de
l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et
de communication des années
antérieures jusqu'aujourd'hui
- La Méthode descriptive : elle nous
permis de décrire le milieu d'étude et les habitants
c'est-à-dire leurs comportements et leurs pratiques.
- La Méthode analytique : celle-ci
nous a permis et faciliter à ressembler les problèmes
rencontrés dans les villages et les analyser chacun en particulier dans
le but de trouver une solution adéquate r au problème qui se pose
dans le milieu.
- La Méthode statistique : celle-ci
à son tour, elle nous a beaucoup aidé dans l'analyse et
l'interprétation des résultats du terrain ;
- Les documents: pour aboutir à la
réalisation de cette étude, nous avons consulté quelques
documents et sites internet ayant trait avec notre sujet et notre milieu
d'étude ;
27
- L'observation libre : elle nous a permis
d'observer les réalités du milieu par apport à
l'utilisation des nouvelles technologies
- Enquête par questionnaire : celle-ci
nous permis de récolter les réponses des communautés et
vérifier leurs avis et leur participation à la réalisation
de cette oeuvre ;
- L'interview : elle nous a permis de poser
des questions aux communautés ciblées de différentes
catégories et des différents âges en rapport avec notre
sujet et grâce à celui-ci, nous avons recueilli des
informations.
- L'internet : (
http:// www.google,les nouvelles
technologies d'information et de communication.
II.7. Techniques de collectes des données
a) Collecte des données
qualitatives
Afin de collecter des données qualitatives, nous
appliquions des interviews focalisées en utilisant un guide d'interview
portant sur 25 questions fermées donnant les éléments
qualitatifs. Cette technique nous a aidé à appréhender les
idées des uns et des autres sur la question de l'utilisation des sites
de recherche en considérant tous les membres communautaires comme
étant la cible numéro un de nos interviews.
Dans le même souci de collecte des données
qualitatives, nous avons fait usage de l'observation libre de la situation,
l'analyse documentaire. Ces deux dernières techniques nous ont
respectivement permis d'observer de près, au-delà des propos
tirés des interviews, le taux d'utilisations des nouvelles technologies
d'information et de communication et consulter certains travaux ayant
abordé de près ou de loin le sujet en rapport avec l'objet de
notre enquête. II.7.Traitement des
données
Pour encoder, analyser et traiter les données, nous
avons utilisé le logiciel informatique Sphinx 4.5.0.3french key gen ,
qui est un logiciel égyptien.
28
II.8. Niveau d'échantillonnage
Notre échantillonnage est fait au niveau communautaire
, nous avons interrogé 60 personnes selon les
résultats suivants : Tableau N°1 : Sexe des personnes
enquêtées
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
sexe
|
39
|
|
Masculin
|
21
|
65,0%
|
Femin
|
60
|
35,0%
|
TOTAL OBS.
100%
Source : nos investigations sur terrain, Mai-Juin 2016
Au vue de ce tableau, nous voyons que : 65% de nos
enquêtés étaient de sexe masculin, soit trente-neuf hommes
et 35% de nos enquêtés étaient de sexe féminin, soit
vingt et une femme, lors de la distribution de notre questionnaire
d'enquête. Dont 25 mariés, soit 41,7%, 34 célibataires,
soit 56,7% et un veuf soit 1,7%
Tableau 2 : Etat civil des personnes enquêtées :
interprétation (Cfr tableau 1 )
Etat civil
41,79
Marié (e)
56,79
Veuf
Celibataire
1,79
|
|
|
|
25
|
|
|
Nb. cit.
34
|
|
|
1
|
|
Marié (e)
|
60
|
41,7%
|
Etat civil
Fréq.
Celibataire
56,7%
Veuf
1,7%
TOTAL OBS.
100%
Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016
Groupe ment
Tableau 3 : Tirage d'échantillon selon le
groupement
Groupement
|
Nb. cit.
|
Fré q.
|
|
19
|
|
MBINGA NORD
|
41
|
31,7%
|
MBINGA SUD
|
60
|
68,3%
|
31,796
68,396
TOTAL OBS.
100%
Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016
Il ressort de ce tableau que : Dans le groupement de Mbinga
sud, nous avons Enquêtés (41) quarante et une personne, soit 68,3%
et dans le groupement de Mbinga Nord, nous avons enquêtés 19
personnes soit 31,7%
M INGA
SUD
M INGA
NORD
Tableau 4 : Représentation des
villages cibles selon notre enquête
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
village
|
8
|
|
Kalehe Ihusi
|
19
|
13,3%
|
Nyamukubi
|
15
|
31,7%
|
Lushebere
|
18
|
25,0%
|
Nyabibwe.
|
60
|
30,0%
|
TOTAL OBS.
100%
Source : nos investigations sur terrain, mai-juin 2016
29
Il ressort de ce tableau que : selon le cible, nous avons
enquêté 60 individus dont 13,3% à Kalehe Ihusi, soit 8
personnes,31,7% à Nyamukubi, soit 19 personnes, 25% à Lushebere
soit 15 personnes et 18% à Nyabibwe, soit 30% qui font ainsi le 100% de
nos enquêté(es) dans les deux groupements dont Mbinga nord et
sud
II.9. Présentation des sites de recherche
Les villages de IHUSI (Kalehe centre), Nyamukubi, LUSHEBERE en
groupement de Mbinga
sud et Nyabibwe en groupement de Mbinga nord constituent
l'ensemble des sites intéressant notre travail.
Ces sites sont choisis pour les nobles raisons qui sont :
L'installation des radios communautaires, dans ces villages
dont : la radiotélévision fidélité installée
à Nyabibwe centre , la RCNYA, radio communautaire de Nyabibwe, la radio
communautaire Bubandana à Minova, la radio communautaire de Kalehe et
l'installations des
réseaux de communication dont CCT actuellement Orange
Depuis l'année 2003- 2004 ;l'antenne réseau Vodacom, l'antenne
réseau Tigo, l'antenne réseau Celtel actuellement Zain ( passe de
Celtel, Zain, - Airtel) .
30
CHAPITRE III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats
issus de nos investigations et descentes sur terrain, lesquels seront ensuite
discutés.
Tableau N°5 : l'utilisation fréquente des
téléphones portables
Telephone portable
Nb. cit.
Fré q.
De 2004-2005
43,3%
2015-2016
3,3%
TOTAL OBS.
100%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Tele phone portable
De 2004-2005 2008-2009 2010-2012
2013-2014 2015-2016
10,0%
10,0%
43,3%
33,3%
3,3%
2008-2009
33,3%
2010-2012
10,0%
2013-2014
10,0%
Il ressort de ce tableau et image que 26 personnes, soit 43,3% de
nos enquêtes commencèrent à utiliser le
téléphone portable comme NTIC dans l'année
2004-2005, 20 personnes en 2008-2009 , 6peresonnes soit 33,3%,
soit;10% soit en 2010-2012 ;, et 2 personnes 3,3% soit . en
2015-2016
apparution de s radios communautaires
13,3%
2009-2010 2012-2013 2014-2015
2015-2016
25,0%
10,0%
Tableau 6 : Apparition des radios communautaires dans le
Territoire de Kalehe
|
|
|
|
8
|
|
|
6
|
|
|
Nb. cit.
31
|
|
|
15
|
|
2009-2010
|
60
|
13,3%
|
apparution des radios
communautaires
Fré q.
2012-2013
10,0%
2014-2015
51,7%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
2015-2016
25,0%
TOTAL OBS.
100%
Il ressort de ce tableau que : 51,7% de nos
enquêtés remarquent l'apparition des radios communautaires dans
le territoire de Kalehe en 2014-2015 soit trente et une personne, 25% soit 15
personnes en 2015-2016,
51,7%
Radio Maendeleo Radio Maria Radio
Okapi RTNC Kin RTNC Bukavu idjwi lino
5,0%
5,0%
26,7%
6,7%
50,0%
6,7%
Tableau N°7 : fréquence de suivi autre radio avant
l'installation des radios communautaire
autres radios suivies avant
Nb. cit.
Fré q.
RTNC Kin
5,0%
RTNC Bukavu
5,0%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
autres radios suivies avant
|
Radio Maendeleo 26,7% Radio
Maria 6,7% Radio Okapi 50,0%
Il ressort de ce tableau que et graphique que : avant
l'introduction des radios communautaires dans le territoire de Kalehe, la radio
okapi était suivie à 50% soit 30 personnes de nos
enquêtées , la radio maendeleo a son tour était suivie
à 26,7% soit 16 personnes de nos enquêtées, la radio maria
suivie à 6,7%, soit 4 personnes , la radio communautaire idjwi lino
à 6,7 % soit 4 personnes, la RTNC à 5% q
Soit 3 personnes, la Rtnc Bukavu, à 5 % soit 3
personnes.
idjwi lino 6,7% TOTAL
OBS. 100%
Tableau N°8 : Nature d'émission émise
par les radios
communautaires
16,7%
EOEnomique
Politique culturelles
chretiennes traitent-elles du develo
|
|
|
|
13
|
|
|
14
|
|
|
18
|
|
|
10
|
|
|
Nb. cit.
5
|
|
|
60
|
|
nature d'émission
Fréq.
Economique
21,7%
Politique
23,3%
culture lles
30,0%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
chretie nnes
16,7%
traitent-elles du developpement de votre milie
8,3%
TOTAL OBS.
100%
Il ressort de ce tableau, que : Les émissions à
caractères
économiques Sont suivies à 21,7%, soit 13
personnes
De nos enquêtées, les émissions politiques
à 23,3% soit, 14 personnes, les émissions culturelles à
30% soit, 18
personnes de nos enquêtées ; les émissions
chrétiennes sont suivies à 16,7% soit , 10 personnes de nos
enquêtées
et les émissions qui traitent ou parlent du
développement de la contrée villageoise sont suivies à
8,3% soit par
5 personnes de nos enquêtées.
8,3%
21,7%
30,0%
23,3%
32
Tableau N°9 : taux d'émissions suivies par
%
Emission suivi
41,7%
8,3%
18,3%
10,0%
10,0%
11,7%
Chretienne
|
Dévèloppem
entale
|
culturelle
|
politique
|
flash info
|
Animation, Di
vertissement
|
Emission suivi
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Chretie nne
|
5
|
8,3%
|
Dévèloppementale
|
25
|
41,7%
|
culturelle
|
11
|
18,3%
|
politique
|
6
|
10,0%
|
flash info
|
6
|
10,0%
|
Animation, Divertisse men
|
7
|
11,7%
|
TOTAL OBS.
|
60
|
100%
|
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-
juin2016
13,3%
proprété du milieu, assaini
ssement du m ilieu, planter l
Il ressort de ce tableau que :
Les émissions développementales sont suivies par
la communauté de Kalehe à 41,7%, soit 25 personnes c'est -
à dire que la communauté est soucieuse du développement
territorial, culturelles à 18,3% soit 11 personnes de nos
enquêtées ,les émissions politiques par 6 personnes de nos
enquêtées à 10% , les animations et les divertissements par
7 personnes soit 11,7%, le flash info par 6 personnes Soit 10%.
26,7%
41,7%
6,7%
respect dans
l'église
Mazingira na
sisi
le monde dans
ma main, habari
za vijiji
habari za
makanisa
Tableau N°10 : Emissions préférées par
la communauté
emission preferée
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
le respect dans l'église
|
7
|
11,7%
|
Mazingira na sisi
|
16
|
26,7%
|
le monde dans ma main, habari za vijiji
|
25
|
41,7%
|
|
4
|
6,7%
|
proprété du milieu, assainissement du milieu,
planter les ar
|
8
|
13,3%
|
TOTAL OBS.
|
60
|
100%
|
habari za makanisa
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Il ressort de ce tableau que les émissions
chrétiennes
Sont suivies à 11,7% soit 7 personnes (le respect dans
l'église), Mazingira na sisi à 26,7% soit 16personnes, le monde
dans ma main et habari za vijiji sont suivies à 41,7% soit 25 personnes
de nos enquêtées habari za makanisa à 6,7% soit 4
personnes, et la propreté du milieu, assainissement et hygiène,
planter les arbres sont suivies à 13,3% soit 8 personnes de nos
enquêtées
Tableau N°11 : Fréquence de suivies
28,3%
RTF
Radio
bubandana
16,7%
Maendeleo
8,3%
RTNKa
1,7%
RCKa
26,7%
RCNya
15,0%
Sauti ya injili
3,3%
radios communautaires
Nb. cit.
Fré q.
RCKa
26,7%
Sauti ya injili
3,3%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-
juin2016
RTF
28,3%
Radio bubandana
16,7%
Maendeleo
8,3%
RTNKa
1,7%
Il ressort de ce tableau que la RTF est suivie par 17
personnes de nos enquêtées soit 28,3%, la radio
Bubandana à partir de Minova par 10 personnes , soit
16,7% , la radio Maendeleo par 5 personnes
soit 8,3% soit , la radio communautaire de Kalehe par 16
personnes, soit 26,7%, la radio
communautaire de Nyabibwe à 15% soit 9 personnes
58,3%
Oui
|
Pas Tellement
|
Jamais
|
Oui par rapport
à l'ancien
temps
|
Satisfaits
|
Informés à
100%
|
13,3%
8,3%
10,0%
8,3%
1,7%
RCNya
15,0%
Tableau N°12 : En rapport avec ce qui se passe
TOTAL OBS.
|
100%
|
|
|
35
|
|
|
5
|
|
|
1
|
|
|
8
|
|
|
Nb. cit.
5
|
|
|
6
|
|
Oui
|
60
|
58,3%
|
etre à jour de ce qui se
passe
Fré q.
Pas Tellement
8,3%
Jamais
1,7%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Oui par rapport à l'ancien temp
13,3%
Satisfaits
8,3%
Informés à 100%
10,0%
TOTAL OBS.
100%
Il ressort de ce tableau que 35 personnes sont informées
sur ce qui se passe, soit 58,3% dans le pays entier, 8,3% soit 5 personnes
ne sont pas tellement informées, 1,7%, soit une personnes n'est jamais
informée, 13,3% soit 8 personnes sont informées par rapport
à l'ancien temps, 8,3%, soit 5 personnes sont satisfaites et 10% , soit
6 personnes sont informées à 100%
Invité à la Radio
55,0%
Oui
|
Non
|
difficillement
|
souvent
|
jamais
|
6,7%
20,0%
8,3%
10,0%
Tableau N°13 : En rapport avec la liberté
d'expression
|
|
|
Invité à la Radio
|
Nb. cit.
33
|
Fréq.
|
|
5
|
|
Oui
|
6
|
55,0%
|
Non
|
12
|
8,3%
|
difficillement
|
4
|
10,0%
|
souvent
|
60
|
20,0%
|
jamais
6,7%
TOTAL OBS.
100%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
34
Il ressort de ce tableau que 33 personnes: soit 55% de nos
enquêtées disent par oui qu'elles s'expriment librement, 5
personnes disent non à la liberté d'expression, soit 8,3%
(liberté d'expression), 6 personnes s'expriment difficilement soit10%,
12 personnes, disent qu'elles s'expriment souvent librement lorsqu'elles sont
invitées à la radio communautaire , soit 20% , 4 personnes disent
jamais à la liberté d'expression, soit 6,7%
Oui
Non
15,0%
Pas tellement
5,0%
80,0%
Tableau N° 14 : En rapport avec l'introduction des
radios communautaire
introduction radio communautaire
|
Nb. cit.
|
Pré q.
|
Oui
|
48
|
80,0%
|
Non
|
3
|
5,0%
|
Pas tellement
|
9
|
15,0%
|
TOTAL OBS.
|
60
|
100%
|
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Il ressort, de ce tableau, que 48 personnes de nos
enquêtées affirment par oui que l'introduction des radios
communautaires dans le territoire de Kalehe contribuent à la lutte
contre l'insécurité, soit 80%, 3 personnes disent non soit 5% ,
et 9 personnes disent pas tellement, soit 15%.
Tableau N° 15 : Importance des radios
communautaires
|
importance radio comm
|
36,7%
|
|
33,3%
|
30,0%
|
|
|
Denoncer les
malfaiteurs
|
Lutter contre l es conflits trib ales
par des l éçons éducati
|
Des conseils
d'ensembles
|
importance radio comm
|
Nb. cit.
|
Pré q.
|
Denoncer les malfaiteurs
|
22
|
36,7%
|
|
18
|
30,0%
|
Des conseils d'ensembles
|
20
|
33,3%
|
TOTAL OBS.
|
60
|
100%
|
Lutter contre les conflits tribales par des
léçons éducativ
Il ressort de ce tableau , que 22 personnes de nos
enquêtées optent pour l'importance des radios communautaires dans
la lutte contre les malfaiteurs (dénoncer les malfaiteurs, rebelles
FDLR, ) , soit 36,7% , 18 personnes optent à la lutte contre les
conflits tribales (entre les bahutus et les bahundes, entre les batembo et les
autres tribus) par des leçons éducatives soit 30%; et 33,3% soit
20 personnes optent pour le rôle ultime des radios communautaires en
offrant à la communauté des conseils d'ensembles( comment se
comporter vis-à-vis des autres, des autorités, les
devoirs et les obligations d'un citoyen, et beaucoup d'autres
conseils importants pour l'harmonie dans la communauté, et surtout dans
la famille
the saurisation
Tableau n° 16 : L'importance de la banque mobile (Airtel
money, tigo cash, M-pesa de vodacom....)
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
thesaurisation
|
57
|
|
Non
|
3
|
95,0%
|
Oui
|
60
|
5,0%
|
TOTAL OBS.
100%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Il ressort de ce tableau que 57 personnes de nos enquêtes
ne font plus la thésaurisation grâce aux banques mobiles ( airtel
money, tigo cash et autres, soit 95%
5,0%
Et 3 personnes font encore la thésaurisation, soit 5%
Tableau n° 17 : En rapport avec la
sécurité de l'argent
securité argent
Fréq.
Banque 5,0%
Airtel Money 56,7% Source : nos enquêtes
sur terrain, mai-juin2016
Organge Money
8,3% Tigo cash 25,0% M-Pesa de
vodacom 5,0% TOTAL OBS. 100% Il
ressort de ce tableau que 56,7% soit 34 personnes utilisent pour leurs
transferts et réceptions d'argent comme banque Airtel money, 25% soit 15
personnes sont affiliées chez tigo
Cash, 5% soit 3 personnes chez M-pesa de vodacom, 8,3%
chez Orange money et 5% soit 3 personnes sont
affiliées à des banques par leurs frères qui
sont soit au niveau national ou provincial.
5,0% Banque 56,7%
95,0% Non 5,0%
Oui 8,3% Airtel Money
Organge Money 25,0% Tigo cash
moyen d'informa tion
Tableau N°18 : Moyen par lequel on parvient
à l'information
26,7%
73,3%
Par Telephone
|
par Post
Roeepteur
|
moyen d'information
|
Nb. cit.
|
Fré q.
|
Par Tele phone
|
44
|
73,3%
|
par Post Re cepteur (Radio)par Me
etin
|
16
|
26,7%
|
T OT AL OBS.
|
60
|
100%
|
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
Il ressort de ce tableau que 44 personnes parviennent à
l'information par le moyen du téléphone portable :soit 73,3% et
16 personnes parviennent à l'information par le moyen des informations
aux radios communautaires et bientôt la Télévision RTF de
Nyabibwe sera opérationnelle. Soit 26,7%.
61,7%
RTF
36
Tableau N°19 : Niveau de préférence des
radios communautaires par la population
|
radio comm prefe rée
|
38,3%
|
Nb. cit.
|
Fré q.
|
radio comm preferée
|
37
|
|
RTF
|
23
|
61,7%
|
RCNYA, RadioBubandana, Ijdwi lino,RCKA, RTCK
|
60
|
38,3%
|
TOTAL OBS.
100%
Il ressort de ce tableau que 37 personnes de nos
enquêtées préfèrent et suivent la RTF, soit 61,7% ,
et 23 personnes suivent les autres radios comme : RCNYA, RTCKA, RCKA soit
38,3%
RCNYA, Radi oBubandana, I jdwi
lino,RCK A, RTCKa
samedi
8,3%
Tableau n°20 : Fréquence de suivi des
radios communautaires
|
|
|
|
17
|
|
|
20
|
|
|
18
|
|
|
Nb. cit.
5
|
|
matin
|
60
|
28,3%
|
frequence de suivie
Fréq.
soir
33,3%
dimanche
30,0%
samedi
8,3%
TOTAL OBS.
100%
Il ressort de ce tableau, que 17 personnes de nos
enquêtées suivent les radios communautaires au matin, soit 28,3% ,
20 personnes de nos enquêtées suivent le soir, soit 33,3% , 18
personnes suivent le dimanche soit , 30%, et 5 personnes suivent le samedi.
Chacun suit selon son jour de repos, ou de gaieté ou du temps de
disponibilité, soit .8,3%
28,3% matin 33,3%
30,0% soir dimanche Tableau
N°21 : En rapport avec les techniques agricoles
Oui
|
Non
|
Jamais entendu
|
pas tellement
|
oui mais pas
d'insistance
|
|
|
|
23,3%
18,3%
16,7%
1,7%
40,0%
Il ressort de ce tableau, que, 24 personnes de nos
enquêtées disent qu'elles sont informées par rapport aux
techniques culturales agricoles grâce aux radios communautaires, 40%
soit
|
|
|
|
Nb. cit.
24
|
Fréq.
|
techniques agricoles
|
11
|
|
Oui
|
14
|
40,0%
|
Non
|
10
|
18,3%
|
Jamais entendu
|
1
|
23,3%
|
pas tellement
|
60
|
16,7%
|
oui mais pas d'insistance
1,7%
TOTAL OBS.
100%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
18,3% soit 11 personnes agriculteurs disent non, 23,3% soit 14
disent qu'elles n'ont jamais entendu parler des techniques agricoles, 16,7%
soit 10 personnes disent pas tellement, et 1,7% soit une personne dit que les
radios communautaires parlent et sensibilisent sur les techniques agricoles
mais n'insistent pas
l dif t de
Tableau N°22 : importance des NTIC
valeur d'info et de comm
Nb. cit.
Fréq.
Non
48,3%
Source : nos enquêtes sur terrain, mai-juin2016
jamais
26,7%
au moins la mort
20,0% oui 5,0% TOTAL
OBS. 100%
Question : Après avoir utilisé les
téléphones portables et suivre les émissions de radios
communautaires, pouvez -vous encore vivre sans ces outils d'information et de
communication ?, Il ressort de ce tableau que, 29 personnes disent non
affirmatif ,soit 48,3%, 16 personnes disent jamais
affirmatif, soit 26,7% , 12 personnes acceptent de ne plus vivre
si elles pouvaient exister dans ces outils 20% et
3 personnes disent oui négatif ( c'est-à-dire
qu'elles ne voyent pas l'importance des NTIC), soit 5%.
48,3% 26,7% 20,0%
5,0% Non jamais au moins la
mort oui
51,7%
à90%
à 80%
à 100%
8,3%
3,3%
Non
5,0%
31,7%
Oui
Tableau n°23 : Renforcement des relations ville-
campagne
|
|
|
|
19
|
|
|
3
|
|
|
Nb. cit.
31
|
|
|
5
|
|
Oui
|
2
|
31,7%
|
Non
|
60
|
5,0%
|
relation
ville-campagne
Fréq.
à 100%
51,7%
à 80%
8,3%
à90%
3,3%
TOTAL OBS.
100%
Sources : nos investigations et enquêtes sur terrain,
Kalehe -
Nyabibwe, mai 2016
Question : Les NTIC renforcent-elles Les relations ville-campagne
?
Il ressort de ce tableau que 31,7% soit 19 personnes disent oui,
5% soit 3 personnes disent non,
31 personnes disent qu'à 100% les relations sont
renforcées, soit 51,7%
5 personnes disent qu'à 80%, soit 8,3% et
3,3% des personnes affirment que c'est à 90% soit 3,3%
38
III.1. DISCUSSION DES RESULTATS
Pour clôturer le troisième chapitre qui
était consacré à la présentation et discussion des
résultats de nos enquêtes sur terrain en territoire de Kalehe, au
cours du mois de : Avril-Mai et juin, nous allons d'une manière
brève présenter en pourcentage les résultats auxquels nos
enquêtes ont abouti.
- A 51% nos enquêtés affirment que les radios
communautaires sont apparues dans le territoire de Kalehe dans l'année
2014-2015,
- 25% de nos enquêtés affirment que c'est en
2015-2016
- A 43,3%, nos enquêtées affirment avoir
utilisé pour la toute première fois les téléphones
portables (d'habitude marque : ZTE, Nokia version 3310) et 10% dans
l'année 2010-2010, c'est-à-dire que l'obtention d'un
téléphone par la communauté , il arrive actuellement que
dans chaque ménage il ya maintenant un téléphone, un post
récepteur ,et presque chaque membre d'une famille détient un
téléphone et souvent les plus jeunes sont connectés
à des réseaux sociaux ( Facebook et autres)
- A 30% les radios communautaires génèrent des
émissions à caractère culturel, a 23,3% les
émissions politiques, à 21 ;7% les émissions à
caractères économiques
- La radio Okapi était suivie avant l'introduction des
RC à 50% dans le territoire de Kalehe, et la radio maendeleo à
26,7%
- A 51,7%, nos enquetés affirment que grâce aux
NTIC, les relations villes-campagnes sont renforcées ( Tableau
N°23)
- A 48,3%, nos enquêtés reconnaissent et
intègrent l'importance des NTIC (dont l'utilisation des
téléphones portables etc, tableau N°22
- A 40%, nos enquêtés disent être
informés par rapport à l'utilisation et la pratiques des
techniques
- 33,3% est la fréquence de suivi chaque soir et 30%
pour chaque dimanche ( c'est -à-dire que chacun suit ou se connecte
à l'information selon le temps qu'il est au repos ou il n'a pas
d'activités à exercer
- La RTF est suivi à 61,7%, et les autres RC sont
suivies à 38,3% (tableau N°19)
- A 73,3% de nos enquêtés parviennent à
l'information par le moyen de téléphone ( ils se communiquent les
uns les autres par cet excellent outil parmi les NTIC) et 26,7% de nos
enquêtés parviennent à l'information par le moyen des
radios communautaires installées dans le territoire de Kalehe et partout
au Sud-Kivu( tableau N°18)
- A 56,6% de notre population est directement membre du
réseau AIRTEL grâce à son activité d'Airtel money
caractérisé par l'envoi et le retrait de l'argent, et
dépôt de leur argent, 25% de notre population d'enquête est
membre de Tigo Cash et 8,3% est membre de Orange money pour le même
objectif.
- A 95% de nos enquêtés affirment abandonner la
thésaurisation grâce à l'apparition et l'intégration
des NTIC dans la communauté (tableau N°16),
- 36,7% de nos enquêtés disent et affirment que
les NTIC prônent la dénonciation des malfaiteurs (rebelles, rahiya
mutomboki et autres ) , 30%affirme que les NTIC luttent contre
les conflits tribales par des leçons éducatives
et 33% pour les conseils d'ensembles ( tableau N°15)
- 80% de notre population affirme par oui que l'introduction
des NTIC contribue à la lutte l'insécurité grandissante
dans la communauté (tableau N°14)
- 58,3% est à jour sur ce qui se passe ailleurs et
13,3% affirme qu'il ya une très grande évolution par rapport
à l'ancien temps, 10% est informé à 100%( tableau
N°12)
- A 41,7%, l'émission « le monde dans ma main) est
suivie à cette fréquence, à 26,7% l'émission «
mazingira na sisi, en d'autres mots « l'environnement et nous I », et
l'émission assainissons notre milieu à 13,3%
- A 41,7% les émissions développementales sont
suivies par la population cible de nos
recherches, les émissions culturelles sont suivies
à 18,3% et les émissions politiques à - A 30% les RC
génèrent des émissions à caractère
culturelles, politiques à 23,3%, économiques
à 21,7%.
40
CHAPITRE IV : STRATEGIE DE L'APPLICATION DES NTIC AU
DEVELOPPEMENT RURAL EN TERRITOIRE DE KALEHE GROUPEMENT DE MBINGA NORD ET
SUD
Au terme ce chapitre, nous allons examiner les voies et les
moyens de l'utilisation et d'accès aux NTIC dans le territoire de Kalehe
en général et en particulier dans le groupement Mbinga nord et
sud, ainsi, nous allons nous centrer sur les forces et les faiblesses des NTIC
et voir quelles sont les opportunités et menaces d'adhésion
offerte par l'environnement en rapport avec l'étude MOFF
Tableau : combinaison de cette analyse, nous avons un
modèle ci-après
|
Opportunité
|
Menace
|
Forces
|
Utiliser les forces pour saisir les opportunités
|
Utiliser les forces pour réduire les menaces
|
Faiblesse
|
Eliminer les faiblesses pour saisir l'opportunité
|
Eliminer les faiblesses pour réduire les menaces.
|
Tableau : Rappel sur l'analyse MOFF (Menace, Opportunité,
Forces et Faiblesse) ? Environnement externe
Menaces
|
Opportunités
|
Absence de l'électricité, utilisation des
groupes
électrogènes,( pour les antennes réseaux
et les radios communautaires)
Peu des barrages pour la production du courant
électrique
Quelque fois l'immoralité par la visualisation des
films pornographiques
|
Multiplier les constructions des barrages pour la
production du courant électrique,( barrage sur la
rivière kahira
Réutilisation de la ligne haute tension Bukavu-Goma.
Disponibilité de l'électricité dans les ménages
Dans la mesure du possible, utilisation des panneaux
solaires
|
Environnement Internet
|
Faiblesse
|
Forces
|
Manque des moyens pour acheter les antennes-
parabolique, des ordinateurs pour une connexion haut
débit
Impraticabilité des routes vers les postes
d'installations des antennes réseaux et
radios communautaires
La quasi praticabilité des routes Bukavu-Goma, - il
faut juste des grands véhicules ou véhicules
de terrains ( landcruser, fuso etc)
|
Utilisation du téléphone avec connexion
internet,
téléphone avec télévision,
téléphone avec radio et une forte charge conservation de la
charge électrique (une ou deux semaines) téléphones marque
opson
Existence des radios télévision communautaires
dans chaque village pour la communauté,
Disponibilité de moyen pour acheter un
téléphone portable, android, i-pad
Accès facile à l'information par moyens de :
réseaux sociaux, radio communautaire, et télévision
|
41
|
Opportunité
|
Menaces
|
|
|
MATRICES DE MOFF
|
Multiplier les
constructions des
|
bages l
Disponibilité de
prodution du nt
l'électricité dans la élti(
|
Accès facile à
l'information par moyens de : réseaux
sociaux, radio
communautaire, et
|
Utilisation télévision du
téléphone dans l'affaire KABANGA, trop de mensonge, des
rendez-vous unitiles
|
Existence des radios télévision
communautaires dans
|
haq
Mégestion du barrage
e o
ommunaé,
KAHIRA pour la
distribution du courant
électrique dans les
menages CENTRE NYABIBWE
|
Total
|
PRIORITES
|
Forces
|
|
|
|
|
|
|
Utilisation du téléphone avec connexion internet,
TV, radio
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XX
|
XX
|
XX
|
|
|
Présence des réseaux pour l'information et la
communication
|
XX
|
XXX
|
XXX
|
XX
|
XX
|
XX
|
|
|
Présence d'antennes paraboliques
|
XX
|
XX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XX
|
|
|
Multiplication de nombre des radios communautaires
|
XXX
|
XX
|
XX
|
XXX
|
XX
|
XX
|
|
|
Gestion rationnelle de la distribution du courant
électrique à Nyamukubi avec présence de réseau de
communication, et prèt au changement des mentalités ( lutte
contre la pollution du lac kivu a ce niveau
|
XX
|
XXX
|
XXX
|
|
|
|
|
Transmission du message dans toute la communauté
|
Xxx
|
Xxx
|
XXX
|
XX
|
XX
|
XX
|
|
|
Relations villes-campagnes restaurées grâce aux
NTIC
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
|
|
Utilisation des Airtel Money, tigo cash, mpesa , orange money
|
X
|
0
|
XX
|
X
|
XX
|
XX
|
|
|
Liberté d'expression, liberté d'opinion, prise
de connaissance du monde extérieur
|
XX
|
XXX
|
XXX
|
XX
|
XX
|
XX
|
|
|
Total
|
16
|
12
|
22
|
18
|
18
|
12
|
|
|
PRIORITE
|
5
|
6
|
2
|
3
|
2
|
|
|
|
XXX:Ifluence forte, XX:Influence légère, x :
Influence faible, O : Influence nulle
42
IV.1. Stratégies pédagogiques
d'intégration des NTIC
Les stratégies pédagogiques qui peuvent
être mises en oeuvre dans les écoles sont nombreuses et
diversifiées. Elles s'organisent autour de deux principaux points : 1)
l'initiation et l'accompagnement à l'utilisation des nouvelles
technologies et 2) les dispositifs et méthodes de formation des
élèves par les enseignants. avant de vulgariser un message, il
faut d'abord être persuadé que l'innovation intéresse tout
le monde, car les ruraux n'acceptent l'innovation que si ils sont convaincus
que ceci est à leur intérêt, alors également c'est
cet impératif qui entre en vigueur , avant d'être amateur des
NTIC, il faut d'abord connaitre l'utilisation, bien que pour les NTIC chacun
à une connaissance qui est a son niveau, alors il faut commencer
à introduire son application véritables aux écoles pour
que les élevés déjà apprennent à faire des
recherches et allers plus loin dans la connaissance( par exemples lorsqu'il
s'agit de faire des recherches sur le moteur de recherche Google.
IV.1.1.1. Initiation et accompagnement à
l'utilisation des NTIC
La stratégie d'initiation et d'accompagnement à
l'utilisation des ressources technologiques implique le déplacement des
élèves vers le laboratoire informatique. Cela requiert, en
général, un travail collaboratif entre les moniteurs des salles
multimédias et les enseignants. Les Centres de ressources
multimédias et les salles d'informatique servent de salles de cours ou
d'enseignement. Dotées d'ordinateurs dont le nombre varie d'un
établissement à l'autre, ces structures sont des lieux de
formation où sont constituées des banques de ressources
éducatives des différentes disciplines. Les élèves
s'y rendent à une fréquence programmée selon les
écoles : deux heures par semaine ou deux heures tous les quinze jours.
Toutefois, en dehors de ces horaires, les enseignants y ont accès et
peuvent, au besoin, y recommander leurs élèves pour certains
travaux. Un moniteur formé en Nouvelles technologies d'information et de
communication
En effet, les aspects technologiques, administratifs,
pédagogiques et humains sont des dimensions importantes dans le
processus d'intégration pédagogique des nouvelles technologies de
l'information et de la communication. Ces dimensions ne semblent pas bien
maîtrisées dans plusieurs écoles, parce que les
études sur l'intégration de ces nouvelles technologies en
éducation sont rares en RDC. Celles qui se rapportent
spécifiquement aux stratégies administratives et
pédagogiques de cette intégration dans les écoles sont
presque inexistantes. C'est en cela que la présente étude
revêt un intérêt certain dans la lecture des actions visant
à améliorer le système éducatif du territoire de
Kalehe , la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme des
temps modernes. Cette étude se veut aussi une contribution à
la
43
recherche pour l'avancement des connaissances dans le domaine
des nouvelles technologies de l'information et de la communication et de
l'éducation.
IV.1.2. Stratégies administratives
Les stratégies administratives pour assurer la
durabilité de l'intégration des
technologies de l'information et de la communication couvrent
six dimensions : 1) entraide et solidarité du corps enseignant, 2)
volonté de pérennisation et de soutien des pouvoirs publics, 3)
évaluation des coûts et institution d'un fonds informatique, 4)
contribution de l'association des parents d'élèves, 5)
renforcement du partenariat et de l'aide extérieure, et 6)
stratégies diverses.
IV.1.3. Electrification du Territoire de Kalehe
Actuellement, plusieurs pays sont dits
sous-développés simplement par ce qu'ils n'accèdent
pas à l'électricité pendant un temps
réel, surtout la majorité des villes en RDC, et dans le
territoire de Kalehe, il n'y a que les villages de Nyamukubi qui, par un
alternateur, ils puisent par barrage, le courant à la rivière
Nyamukubi, à Kalehe, où aussi ils ont fait un barrage à la
a la rivière Lwango pour obtenir le courant pouvant alimenter
l'hôpital général de Kalehe et quelques ménages aux
alentours, et à Nyabibwe centre où aussi un barrage est
monté sur la rivière Kahira mais qui alimente au moins en
majorité la cité de Nyabibwe. Mais presque tout le territoire
accède et utilise l'énergie solaire par captages des panneaux
solaires et les autres qui ont plus de moyens arrives à se payer des
élévateurs pour allumer la télévision dans la
maisons, mais c'est juste pour quelques heures , et lors des matchs, les autres
allument des générateurs ou lors d'une importante information au
niveau national ou international, car déjà à Lushebere,
Nyabibwe et Kalehe vous pouvez déjà apercevoir des antennes
paraboliques.
IV. 1.4. Centre de formation
Toute connaissance nouvelle s'apprend, ainsi, même pour que
les radios communautaires qui
sont installées dans le territoire de Kalehe puisse
transmettre un message qui pousse à la communauté de pouvoir
changer des mentalités dans les sens, ils doivent être
formés ou subir des formation, car ils ne suffit pas pour eux, de
transmettre des solutions seulement, mais la radio communautaire doit
être un outil, qui informe, qui divertisse la masse populaire, ainsi, ils
ne doivent pas attendre que les journalistes viennent, d'ailleurs, oui bien s'
ils peuvent venir pour une ou deux jours, mais ils ne seront pas permanent dans
le milieu, raison pour laquelle ceux qui aspirent à ce métier
doivent normalement s'y intéresser et pas faire du charlatant. Les
élevés aussi doivent être formé en informatique, car
c'est là que va le monde actuel, vous ne savez pas manipuler l'outil
informatique, on vous considère comme ne
44
connaissant rien « dit-on » qui est une
vérité réelle. Et les enseignant, car si aujourd'hui, dans
d'autres pays développés, ils peuvent faire les élections
et dans moins de 48heures ils font la proclamation, pour quoi pas la RDC notre
pays ?
L'entretien des routes : ils devient un problème
très sérieux, car une fois vous vous trouvez à Nyabibwe et
que vous avez besoin de l'argent, facilement on peut vous transférez de
l'argent, mais en second lieu si vous tombez malades ( à l'agonie et il
demande qu'on vous transfère à Bukavu, maintenant vous aurez un
problème due à l'état de la route, et ou peut être
que vous voulez esquiver la voie routière, est-ce- que facilement vous
serez en possession d'un bateau qui viendra vous prendre pour passer à
la voie maritime(fluviale) ? voilà les options qu'il faudra
développer pour un développement harmonieux et durable dans le
territoire de Kalehe.
IV.1.5. Approches de réduction ou lutte totale de
l'insécurité
Le grand point essentiel pour l'avancement d'une
contrée quelconque, c'est le niveau de la sécurité car
avec la sécurité vous avez la possibilité d'investir
même dans l'élevage, dans l'agriculture et autres, la terre est
riche en nutriment selon que nous l'avons dit dans le deuxième chapitre.
C'est ainsi que l'état congolais doit s'impliquer dans la lutte contre
l'insécurité dans toute la république, et promouvoir
l'enseignement en impliquant l'utilisation des nouvelles technologies de
l'information et de communication au sein de la communauté
45
CONCLUSION GENERALE
La différence des générations
précédentes où l'information constituait une denrée
rare, les individus du XXIème siècle, notamment dans les pays
développés, vivent de plus en plus dans des environnements
extrêmement riches en informations, et cette tendance va d'une
manière croissante. Cette surabondance informationnelle est notamment
liée aux nouvelles technologies de l'information et de communication
(NTIC) qui transforment l'information en un bien disponible,
quasi-instantanément, indépendamment de la localisation
géographique du producteur et du consommateur et à un coût
relativement faible. Bien que cette situation semble favoriser les conditions
d'une concurrence pure et parfaite, il faut néanmoins tenir compte des
capacités cognitives et attentionnelles limitées des individus.
En outre, les hypothèses sous-jacentes à l'efficacité du
modèle du marché sont remises en question par l'irruption des
NTIC. Conformément à la maxime "trop d'informations tue
l'information" plusieurs auteurs suggèrent le passage d'une
économie de l'information vers une économie de l'attention,
où la capacité à capter et à retenir l'attention
devient le bien rare, objet de l'échange. L'économie de
l'information considère l'information comme un bien rare et
inégalement réparti. Néanmoins les NTIC et l'Internet en
particulier génèrent une nouvelle configuration de l'espace-temps
et un espace d'expression capable d'accroître la
déterritorialisation et la simultanéité, tout en
permettant une certaine dépersonnalisation des actions( à
l'exemple même de la robotique, où c'est maintenant les robots qui
exécutent des taches difficiles mais sous la coordination de l'homme (
téléguidé par l'homme) dans les PED, ce sont les robots
qui font même le service de roulage dans des grandes routes pour diriger
les mouvements des véhicules, nous ne sommes pas encore à ce
stade, mais conforment à la révolution des nouvelles
technologies, nous y parviendront si juste la paix est stabilisée, tel
que nous l'avons dit dans le 4ème chapitre en rapport avec
les stratégies d'application des NTIC.
Ainsi, dans le premier chapitre, nous avons essayé de
présenter une théorie importante sur les nouvelles technologies
d'information et de communication et leur application au développement
rural , en ce qui est de ses avantages surtout dans le territoire de Kalehe,
dans le second chapitre, nous avons présenté le milieu
d'étude qui est le territoire de Kalehe, dans ses deux groupements dont
Mbinga Sud et Mbinga Nord dans les villages : Kalehe- Ihusi, Nyamukubi,
Lushebere et Nyabibwe, et dans Le 3ème chapitre nous avons
présenté les résultats de nos enquêtes par des
interviews, et qu'ensuite nous les avons traitées en les encodant dans
le logiciel égyptien Sphinx, v5.1.0.4.
C'est dans cette optique que Le modèle
systémique oblige à ne pas voir les situations comme des
pièces isolées et facilement maniables, mais bien comme une
mosaïque complexe
46
d'éléments en interdépendance les uns
avec les autres (Collerette et Delisle, 1997). L'approche systémique se
définit comme une vision d'ensemble coordonnée et une
stratégie technologique concertée (Basque, 1996 ;Bibeau, 1996)
qui implique un projet de transformation de la pratique pédagogique des
éducateurs à l'aide des technologies de l'information et de la
communication. Le changement planifié englobe, à la fois, les
processus de diffusion et d'adoption, mais aussi celui de l'implantation avec
sa dynamique particulière, ainsi que les facteurs contribuant à
en faciliter l'atteinte (Savoie-Zajc, 1993, p. 72). Il s'entend aussi comme un
effort délibéré de changer une situation dite
insatisfaisante, au moyen d'une série d'actions dont le choix et
l'orchestration résultent d'une analyse systématique de la
situation en cause (Collerette et Delisle, 1982, p. 49). Notre
société est particulièrement sensible à
l'importance des phénomènes de communication et d'information
avec leurs dimensions ordinaire : médiatique et technologique. Nous
parlons aujourd'hui de société de communication,
société de l'information23, D'ici peu, le
patient numérique personnalisé permettra de mieux comprendre le
fonctionnement du corps humain grâce à l'informatique et
l'imagerie médicale, mieux quantifier une pathologie et prédire
son évolution, simuler précisément l'action d'une
thérapie pour optimiser ses effet. L'Internet, les réseaux
sociaux et les mass medias( radios communautaire ) comme Twitter ou Facebook,
sont devenus des moyens d'information et de communication intéressant
tout le public, permettant ainsi, le développement dans l'acquisition
des connaissances à divers niveau,
Les nouvelles technologies d'information et de communication
créent de nouveaux espaces d'expression exploitables par les
communautés. En effet, ces nouvelles technologies permettent à la
société d'accéder à un support de visibilité
afin d'exprimer leurs idées, de décrire leurs
activités.
23 Jules BASIMINE, cours de l'approche
systémique des problèmes en milieux ruraux, inédit,
2015-2016, ISDR-Bukavu
47
Bibliographie
ASKENAZY P.,GIANELLA C., 2000, Le paradoxe de
productivité : les changements organisationnels, facteur
complémentaire à l'informatisation, Economie et
Statistiques, 339-340 (9/10).
AYDALOT Ph., 1984, « A la recherche des nouveaux
dynamismes spatiaux », in Crise et Espace, Economica, pp.
37-59.
BAKIS H., 1995, « Télécommunications et
territoires : un déplacement de l'axe problématique », in
Stratégies de communication et territoires, L'harmattan,
Collection Villes et Entreprises, chapitre 12, pp. 213-253.
BEGAG A., CLAISSE G., 1991, « Un espace sans distance ?
», in Entreprises et territoires en réseaux, direction F.
ROWE et P. VELTZ, Presse de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées,
pp. 221-242. BENABID SANDOSS, GROLLEAU GILLES, 2003, Les nouvelles
technologies de l'information et de la communication : un instrument potentiel
au service de l'économie sociale, Innovations 1/2003 (no
17), p. 139-155
BERTRAND N., MICHEELS Ch., 1994, « Nouvelles technologies
de communication : effet de mode ou outil de développement rural ?
», L'Acteur Rural, n° 5, Février-Mars, p.30.
BURT E., TAYLOR J. A., 1999, Information and Communication
Technologies: Re-shaping the Voluntary Sector in the Information Age?
CALLON M., 1996, Impact sur la société,
aspects éthiques, table ronde, Session 3 Multimédia et
réseaux, Actes du Symposium International III Europe - Etats-Unis «
Vers un nouvel ordre technologique pour une société globale
», Sophia-Antipolis, France, 27-30 mai, p. 109.Le ROCH I., 1994, « Le
monde rural », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P.
MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 14, 287 pages.
Communion et progrès sur les moyens de communication
sociale, éd du centurion, pp47
- DAVENPORT T. H., BECK J. C., 2000, the Attention
Economy, Harvard Business School Press, Harvard, MA.
- DAVID P. A., 1987, Some New Standards for the Economics of
Standardization in the Information Age, Economic Policy and Technological
Performance, Ed. Partha Dasgupta and Paul Stoneman, Cambridge University
Press, Cambridge.
- DI PIETRO G., 2000, Les ONG et Internet : utilisations et
répercussions. The IPTS Report, 48 : 25-30 - Felix libero,
communication for people Power,Ed.Maslog, Manille, 1997
- HOLTZ-BONNEAU F., 2000, Associations et technologies de
l'information : entre symbiose virtuelle et écarts structurels,
Economie et Humanisme, 355.
- Inter Mirifica : décret sur les moyens de communication
sociale, 4 déc. 1963, p4
- JORGENSON D. W., 2001, Les technologies de l'information
et l'économie américaine, Déclaration
présidentielle devant the American Economic Association New Orleans,
Louisiane.
BASIMINE Jules, cours de l'approche systémique des
problèmes en milieux ruraux, inédit, 2015-2016, ISDR-Bukavu
MUMBU Pierre, cours de communication au développement,
ISDR BUKAVU, L2,2015-2016 MUSSO P., 1995, « Les autoroutes de
l'information, mythes et réalités », in
Stratégies de communication et territoires, L'harmattan
Collection Villes et Entreprises, chapitre 11, pp. 193-210 RALLET A., 1993,
« Les télécommunications : un facteur clé du
développement régional », Revue d'Economie
Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120.
RALLET A., 1994, « La polarisation de l'espace », in
Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube,
Chapitre 12, 287 pages.
48
RALLET A., TORRE A., 1999, Géographie et technologie :
une analyse des relations de proximité dans les réseaux
localisés, XXVème Colloque de l'ASRDLF, Hyères 1-3
septembre 1999, 20 p. Salomon Tchameni Ngamo, Stratégies
administratives et pédagogiques d'intégration durable des TIC
dans les écoles secondaires urbaines du Cameroun, Revue des sciences de
l'éducation, Volume 37, numéro 1, 2011, p. 129-153
VELTZ P., 1996, Mondialisation villes et territoires,
l'économie d'archipel, PUF, Collection économie en
liberté, 262 pages
WWW.google.com
http//
www.bordeauxconseil.com
http://measuring-ict.unctad.org
p// g g.
49
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
|
|
. I
|
|
DEDICACE II
RESUME VI
SIGLES ET ABREVIATIONS VIII
0.INTRODUCTION 1
0.1.ETAT DE LA QUESTION 1
0.2.PROBLEMATIQUE 4
0.3.HYPOTHESES DU TRAVAIL 7
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL 9
0.5 DELIMITATION DU SUJET 9
0.5.3. DIFFICULTES RENCONTREES 9
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 10
0.7. CADRE THEORIQUE 11
0.8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL 14
CHAPITRE I : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE 15
1.1. Définition des concepts 15
Nature et définition des NTIC 16
Les besoins en NTIC 19
L'accès aux NTIC 19
CHAP. II MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE 22
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 22
II.1.Le Groupement de Mbinga-Sud
22
II.2. Les dimensions géographiques :
22
II. 3. Les dimensions démographiques
23
II.4. Les dimensions économiques
23
II.5. Les dimensions socio-culturelles
25
II.7.Traitement des données 27
II.8. Niveau d'échantillonnage 28
II.9. Présentation des sites de recherche 29
CHAPITRE III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
30
III.1. DISCUSSION DES RESULTATS 38
CHAPITRE IV : STRATEGIE DE L'APPLICATION DES NTIC AU
DEVELOPPEMENT RURAL
EN TERRITOIRE DE KALEHE GROUPEMENT DE MBINGA NORD ET SUD
40
IV.1. Stratégies pédagogiques
d'intégration des NTIC 42
IV.1.1.1. Initiation et accompagnement à l'utilisation
des NTIC 42
IV.1.2. Stratégies administratives 43
IV.1.3. Electrification du Territoire de Kalehe 43
IV. 1.4. Centre de formation 43
IV.1.5. Approches de réduction ou lutte totale de
l'insécurité 44
CONCLUSION GENERALE 45
Bibliographie 47
TABLE DES MATIERES 49
50
51
|
|