EPIGRAPHE
« Le
sous-développement est un processus historique autonome et non pas une
étape par laquelle seraient nécessairement passées les
économies ayant déjà atteint un degré
supérieur de développement. »
Calso FURTADO (1920-2014)
DEDICACE
A mon très cher père François ILUNGA
LUMBALA, pour tes conseils plein des sagesses pratiques, ton sacrifice total
pour notre cause et à ma mère que j'aime beaucoup charlotte
MUISANGI TSHIGOMBE pour votre amour ;
A mon oncle patient MPIANA et son épouse PAMELA MPIANA
pour tant d'attachement à notre égard ;
A toutes les personnes qui veulent faire des recherches
concernant l'étude des organismes internationaux face au défi de
développement socio économique de la RD. Congo,
particulièrement cas de la FAO.
MUANZA LUMBALA
AVANT-PROPOS
Au terme de notre cycle de graduat en Relations
internationales à l'université de Kinshasa, il parait opportun de
remercier et d'exprimer notre gratitude à toute personne qui nous a
aidés, d'une manière ou d'une autre, dans la réalisation
de ce travail.
Nous remercions infiniment le professeur léonard
NTUAREMBA ONFRE, notre directeur, pour son sens de père scientifique et
son souci pour notre formation, malgré ses diverses occupations.
Nous ne pouvons pas rester muet pour remercier
également le chef de travaux Laurent NGILA MOKE qui nous a
orienté dans les lignes de conduite scientifique et a fait de ce travail
un échelon de la connaissance.
Les témoignages de notre gratitude s'adressent aussi
à tous les professeurs, chefs de travaux et assistants du
Département de Relations Internationales dans la faculté des
sciences sociales, administratives et politiques à l'Université
de Kinshasa pour leurs enseignements et publications qui ont cogité
notre esprit et la soif du savoir.
Nous remercions également nos parents, frères,
soeurs, oncles, tantes etc. : François LUMBALA, charlotte MUISANGI,
docteur patient MPIANA, Pamela MPIANA, Josué LUMBALA, Aaron LUMBALA,
orchilain LUMBALA, Kelly LUMBALA, seck MAKAYA, jean MWANZA, Rachel TSHIAMA,
Pasteur, qu'ils trouvent à travers les pages le couronnement des efforts
consentis pour nous soutenir aussi bien sur le plan matériel que
moral.
MUANZA LUMBALA
A touts nos amis, collègues, camarades et
connaissances : Marielle KUBELA, Christelle KIKWAKI, Jessica TEZO,
Arlette MAZAMA, luxene MASIYA, Fresno NGAMBUNGU, jean pierre DOREL KABEYA,
Blaise KASONGO, Jiguel MBALA, Joël MATANGANA, Arnold KAMBAMBA, Delver
MAVINGA, Deborah WANDOMBA, Merveille ZALUMONA, Brunel KIVANGA, Joel MODJO,
Guelord NGOY, olivier ANYA, Joseph MAKELA, Michael TSHIKALA, Chester Mido
ILUNGA, Destin SUANA, Jeff LIFUA, Patricia MALO, Recha BOKINGA, Deo MBONANI...
ainsi qu' a tout le membre du groupe de G.R.E.R.I, nous disons
sincèrement merci.
AGRONYMES ET SIGLES
FAO Organisation des Nations-Unies pour
l'alimentation et l'agriculture
RDC République
Démocratique du Congo
SDN la Société des
Nations
OUA Organisation de l'Unité
Africaine
OTAN Organisation du Traité de
l'Atlantique Nord
ONU Organisation des
Nations-Unies
OMC Organisation Mondiale du
Commerce
PVD Pays en Voie de
Développement
PMA Programme Alimentaire Mondial
TVA Taxe sur la Valeur
Ajoutée
PNB Produit National Brut
PNUD Programme des Nations Unies pour
le Développement
CENI Commission Electorale Nationale
Indépendante
CEI Commission Nationale
indépendante
BCC Banque Centrale du Congo
SNSA Service National des
Statistiques Agricoles
NVAC Comité National d'Analyses
de Vulnérabilité
OGM Organisation
Génétiquement Modifié
PDDAA Programme
Détaillé pour le Développement de l'Agriculture
Africaine
PNSA Programme National de
Sécurité Alimentaire
PNAN Programme National d'Action sur
la Nutrition
IPC Integrated Phase
Classification
PAM Programme Alimentaire
Mondial
HCR Haut Commissariat des Nations
Unies pour les Réfugiés
FlDA Fonds Industriel pour le
Développement Agricole
BAD Banque Africaine de
Développement
MRV Monitoring, Reporting et
Vérification
CIN Conférence
International sur la Nutrition
REDD+ Réduction des Emissions
dues au Déboisement à la Déforestation
PNSA Programme National de
Sécurité Alimentaire
L'UNICEF Fonds des Nations Unies pour
l'enfance
INTRODUCTION GENERALE
0. Présentation du
sujet
Nous avons choisi de travailler sur le thème
« organismes internationaux face au défi de
développement socio-économique de la République du
Congo : une approche analytique de l'apport de l'organisation des
nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) »
La R.D.Congo, avec ses différents problèmes
internes, n'est pas à mesure d'améliorer seul le
développement, étant donné que le développement
depuis les années constitue une question sociale qui préoccupe
toute la planète.
Face a ce problème, les Etats multiplient des efforts
pour essayer de transformer et d'améliorer la qualité et les
conditions de vie de l'homme dans la société et créent
les Organismes internationaux multisectoriels en vue de les épauler
à faire disparaitre tout ce qui menace la paix (dans toutes ces
différentes facettes) et la sécurité humaine.
A cet effet, la R.D.Congo, dont les difficultés
économiques et financières ont été
accentuées depuis des années à causes de sa faible
production nationale, s'est trouvé dans une situation qui ressemble
à celle d'une entreprise au bord de la faillite et prête
à déposer le bilan.
A cet état de chose, pour entrevoir un décollage
socio-économique et financier pouvant envisager une relance pour un
développement intégral, elle sollicite les interventions des
nouveaux partenaires étrangers publics et privés, ainsi que des
organismes internationaux chargés de promouvoir différents
secteurs vitaux.
C'est dans ce cadre que nous appuyons sur la FAO, qui
fonctionne comme tout organisme international légalement reconnu dans
notre pays, et y apporter sa contribution dans le secteur de l'agriculture au
sens large du terme (pèche, agriculture, foret, développement
rural, etc.)
Cela étant, dans le cadre de ce travail, nous
cherchons à comprendre la contribution de cet organisme
spécialisais au développement de la R.D.Congo.
1. Problématique
Conçue comme un ensemble de problèmes de la
réalité à découvrir et à expliquer
scientifiquement la problématique est à en croire ANYANYOLA,
« ce qui permet de soumettre à une interrogation
systématique les aspects de la réalité mais en relation
avec la question qui leur est posée ».1(*)
Selon SHOMBA k. la problématique se définit
comme étant un ensemble de questions posées dans un domaine de
la recherche des solutions.2(*)
L'accord entre le gouvernement de la République
Démocratique du Congo et l'Organisation, relatif à
l'établissement d'un Bureau de Représentation a été
conclu le 30 mars 1978. A partir des années 1990, le pays a connu des
situations récurrentes d'insécurité principalement dans sa
partie Est. Depuis 2014, le pays est en insécurité
alimentaire.
La FAO s'est adoptée aux différents contextes en
développant un programme avec deux composantes, à
savoir :
§ Une composante « programme agricole
d'urgence » (actuellement concentré a l'Est) qui a couvert
tout le pays jusqu'à une période récente ; et
§ Une composante « programme d'assistance
technique » principalement dans la partie peu touchée par les
guerres qui se sont succédé à l'Est.
En effet, le programme agricole d'urgence a surtout
consisté en la distribution de post conflit, ce à des
ménages en situation de vulnérabilité. Avec la situation
de post conflit, ce programme évolue vers des activités de
réhabilitation. Le programme d'assistance technique, quant à lui,
concerne différents domaines du secteur agricole et rural, y inclus la
définition des politiques, des cadres juridiques et
réglementaires, le développement de la production agricole, la
santé animale, la gouvernance forestière, ainsi que l'information
rurale avec les questions du genre.
Ainsi, notre questionnement table sur le fait des organismes
internationaux face au défi de développement
socio-économique de la RDC, cas de la FAO. De ce fait, le
problème que pose notre sujet peut se résumer en trois questions
fondamentales suivantes :
1) Quel est l'apport de la FAO comme organisme international
au développement de la R.D.Congo ?
2) Quel est le domaine d'intervention de la FAO en
RDC ?s
3) Quel est l'impact de cette implication de la FAO au
développement de la RDC ?
2. Hypothèse.
L'hypothèse, selon Roger Pinto et Madeleine Grawitz
« tend à formuler une relation entre des faits significatifs
sous l'aspect d'une loi plus au moins générale. Le sens de
l'hypothèse même plus au moins précise, oriente au moins
très largement la sélection des faits observés. Ceux-ci
étant rassemblés, on peut alors essayer des interpréter en
déduisant une hypothèse qui vérifiée, constituera
un élément possible de théorie ».3(*)
Et en indiquant la nature de ce rapport, et SHOMBA, K.
écrit : »l'hypothèse est une série des
questions qui permettent de prédire ou de vérifier une
vérité scientifique au regard des questions soulevées par
la problématique et dont la recherche vérifie le bien
fondé ou le mal fondé.4(*)
Il conviendrait de répondre de la manière suivante
aux questions posées :
1) La FAO appuie la RDC par des projets et programme dus
à son expertise technique durement reconnue. L'assistance de la FAO a
été d'une grande contribution à la préparation de
différents documents de politiques et programmes du secteur agricole et
rural et à la préparation des volets
« sécurité alimentaire, développement rural et
environnement »du document de stratégie de la croissance et de
la réduction de la pauvreté.
2) La FAO a aidé le Gouvernement à
définir les différents axes pour la préparation de la note
de politique agricole et rurale qi sert actuellement de cadre de
référence pour le secteur et qui détermine les conditions
de promotion de l'investissement dans le secteur.
3) L'impact de l'assistance de la FAO en matière
d'information rurales à travers la mise en place et le renforcement des
radios rurales communautaires a répondu à une besoin réel
et aux attentes de toutes les parties prenantes.
3. Méthodes et
techniques du travail
Tout travail qui se veut scientifique doit obéir
à une certaine méthodologie dans la présentation du
jugement et préciser la méthode et les techniques auxquelles on
fait recours.5(*)
3.1. Méthodes de
recherche
La méthode est définie comme «un ensemble
des opérations intellectuelle par lequel une discipline cherche à
atteindre les vérités qu'elle poursuit les démontrent et
les vérifient. MOTULSKY pour sa part la définit comme un ensemble
des démarches résonné, ordonnée et suivie pour
parvenir a un résultat.6(*)
De ce qui précède, dans l'élaboration de
ce travail, et considérant à la fois la configuration et
l'orientation imprimée à l'analyse de notre objet d'étude,
notre choix est porté sur les méthodes analytique et
structuro-fonctionnaliste.
La méthode analytique nous a été utile
pour analyser les différentes informations et données en rapport
avec notre sujet, afin de tirer les conclusions qui s'imposent.
Quant a la méthode structuro-fonctionnaliste, elle nous
a aidés à comprendre comment les activités de la FAO sont
structurées et comment cet organisme fonctionne.
3.2. Techniques de recherche
Les techniques sont pour ainsi dire des outils ou des
instruments auxquels un chercher recourent pour la collecte des données
dont il a besoin.
D'après Good, J.W., les techniques sont des
« outils utilisés dans la collecte des informations
(chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises a
l'interprétation et à l'explication grâce aux
méthodes »7(*)
D'autre part Pinto, R. et Grawitz, M., estiment que
« les techniques sont des procèdes opératoire
rigoureux bien définis susceptibles d'être appliqués de
nouveau dans les même conditions aux genres des
problèmes.8(*)
Dans le cadre de ce travail, nous avons recouru à la
technique documentaire qui nous a permis de consulter et à analyser les
documents ayant trait a notre champ d'étude. Nous avons également
recouru à l'interview parce que nous avons eu des entretiens avec
différents personnalité
4. Choix et
intérêt du sujet
Le choix porté sur ce sujet est dicté par
l'importance de la position qu'occupent actuellement les organismes
internationaux en général et en particulier la FAO dans le
processus de développement de la R.D.Congo.
L'intérêt de ce sujet a une tendance
quadripartite :
a) L'intérêt
académique et scientifique
La présente étude constitue notre modeste apport
à la recherche en Relations internationales, plus
particulièrement sur le
volet : « développement ».
b) Pour le lecteur
Notre travail de première cycle permettra aux lecteurs
d'améliorer leurs connaissance dans le domaine de Relations
international sr l'apport de la FAO au défi de développement
socio-économique de la RDC.
c) L'intérêt politique
Consiste à aider les décideurs Africains a bien
réfléchir sur la manière de conduire leur politique de
développement national en générale et en particulier de la
RDC dans le secteur agricole et alimentaire.
d) L'intérêt personnel.
L'intérêt que nous portons sur ce sujet se fonde
sur notre souhait et espoir de nous positionner favorablement dans le secteur
agricole pour contribuer très modestement a l'édification de la
R.D.Congo, notre cher et beau pays. Raison pou laquelle nous avons choisi de
nous spécialiser en relations internationales dans le domaine de
développement plus précisément dans le secteur agricole et
alimentaire.
5. Délimitation du
sujet
La délimitation du sujet est d'une nécessite
indéniable car elle permet de départir l'étude de toute
généralisation abusive qui risquerait de discréditer sa
validité afin de l'abord avec un minimum de précision et de
clarté.9(*)Tout
travail en forme scientifique porte des limites spatio-temporelles.
0.1. Délimitation spatiale
Notre travail concerne spécifiquement les organismes
internationaux face au défi de développement
socio-économique de la R.D.Congo, cas de la FAO. Partie de cette
exigence scientifique, notre étude est spatialement située en
RDC.
0.2. Délimitation temporelle
Sur le plan temporel, notre travail couvre le période
allant de 2011 à 2013. En effet 2011 marque la période durant
laquelle la FAO à réhabiliter la culture du manioc par la
production et la distribution des boutures résistantes à la
mosaïque à travers tout le territoire national et 2013 la FAO a
permis de relancer la production et réhabiliter la culture du manioc
qui constitue l'aliment de base pour 70% de la population congolaise.
1. Difficultés
rencontrées
Toutes les investigations scientifiques sont toujours
émaillées des difficultés, celles-ci différent
suivant l'objet d'étude naturel du terrain et l'importance de la
logique.
Parmi ces difficultés, nous pouvons citer :
§ Le manque des moyens pour entrer en possession des
données nécessaires pour l'élaboration de ce
travail ;
§ Le manque de la documentation sur la FAO (organisation
des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture).
Du reste ; l'autre difficulté est due à la
nature inhérente de la crise multisectorielle que traverse notre pays,
car pour cerner le thème, il faut suffisamment des ouvrages, or la
plupart de nos bibliothèques sont pauvres en terme d'ouvrages, et
l'internet est coûteux.
2. Plan sommaire
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en trois chapitres :
§ Le premier chapitre est consacré aux
considérations générales qui analysent les concepts
opératoires.
§ Le second chapitre présente les acteurs,
c'est-à-dire la RDC et la FAO.
§ Le dernier chapitre examine l'apport de la FAO en RDC.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES
Emile Durkheim souligne que la « première
démarche d'un chercheur est de définir les choses dont il traite
afin qu'il sache et qu'on sache de quoi il est question »10(*)C'est ainsi que dans ce
chapitre, nous employons à définir les concepts de base de notre
étude afin de leurs conférer un sens précis et dissiper
tout malentendu à leur sujet.
SECTION 1. Les organisations
internationales
1.1. Définition
Marie-Claude SMOUTS définit l'organisation
internationale comme « un ensemble de participation à ses
pays différents coordonnant leur action en vue d'atteindre les
objectifs communs ».11(*)
Pour Michel VIRALLY, une organisation internationale est
« une association d'Etats, établie par accord entre ses
membres et dotée d'un appareil permanent d'organes, chargée de
poursuivre la réalisation d'objectifs d'intérêt communs par
une coopération entre eux »12(*)
Mais ces différentes définitions recouvrent des
réalités multiples et différentes, car l'organisation
internationale se distingue de la conférence diplomatique par
l'existence et la permanence d'organes structurés, dotés de
pouvoirs propres. Le nombre et la structure de ces organes varient suivant
l'importance de l'organisation, le but qu'elle poursuit ou la complexité
de ses tâches.
1.2. Création
C'est l'acte constitutif de l'organisation qui non seulement
la crée, mais définit ses compétences et ses moyens. Il
permet d'officialiser l'accord de volonté entre les Etats et de mettre
en place une « constitution » pour l'organisation.
Le traité lié les Etats « pacta sunt
servenda », mais uniquement dans les limites et pour un objet
librement accepté. Les Etats peuvent émettre de ré
réserves au traité, compatibles avec ses buts (convention de
vienne de 1969), sauf refus de l'organe compétent de l'organisation ou
interdiction dans le traité. L'acte constitutif s'impose face aux
traités antérieurs conclus par les Etats membres, mais pour ce
qui est des traités conclus postérieurement, il faut que l'acte
constitutif prévoie la hiérarchie entre les textes.
Exemple : l'article 103 de la charte de Nations Unies qui
souligne que la Charte l'emporte sur tout autre accord.13(*)
1.3. Evolution historique
Les Etats qui sont les premières acteurs des relations
internationales ont toujours coopère entre eux. Et pendant très
longtemps, l'Etat est considéré comme le seul sujet du droit
international. Les Etats ont toujours eu à collaborer entre eux par des
rencontres à caractère inorganique.
Les premières organisations internationales sont
nées au 19e siècle quant apparaît la
solidarité interétatique et à ce moment les Etats vont
créer de commission pour gérer les Rhin (1815) et Danube
(1856).
Apres la première guerre mondiale, il va avoir une
évolution, on assiste à la création d'une organisation
internationale à vocation universelle qui a un objectif politique, la
Société des Nations (SDN) créée en 1918 pour
sécuriser la société internationale. Comme la SDN a
failli à sa mission, après la deuxième guerre mondiale en
1945, l'on a crée l'organisation des Nations Unies (ONU) pour le
maintien de la paix e t de la sécurité internationales. A partir
de là, il va avoir un foisonnement des organisations internationales au
sens classique du terme. C'est toujours par un traité international que
l'organisation internationale nait.14(*)
1.4. La participation
1.4.1. Les modalités de
participation
En principe, seuls les Etats souverains peuvent être
membres d'une organisation internationale, aussi appelé
intergouvernementale ; Généralement les Etats sont membres
pléniers, c'est-à-dire qu'ils sont seulement associés et
bénéficient alors des même droits que les autres membres,
sauf pour ce qui est du droit de vote.
Enfin les Etats, mais aussi d'autres organisations peuvent
être simplement observateurs, c'est-à-dire avec simplement le
droit d'assister aux débats les concernant, ce qui est souvent un
prélude à une future admission.
1.4.2. La qualité de membre
L'adhésion à une organisation internationale est
un acte volontaire de la part de l'Etat, et l'acceptation de la candidature e
st un acte volontaire de la part de l'organisation. Ainsi, on peut
différencier les membres originaires qui sont ceux ayant
négocié l'acte constitutif et crée l'organisation, des
membres admis, ceux-ci souhaitent adhérer à l'organisation
après sa création, et pour cela ils sont soumis à une
procédure d'admission moins compliquée selon les organisations.
Tous les mécanismes d'admission sont déterminés dans
l'acte constitutif.
1.4.3. La classification
Les organisations internationales, qui sont apparues au
19e siècle, ont proliféré au 20e
siècle. Au lendemain du second conflit mon dial, on a enregistré
un accroissement considérable des organisations internationales.
L'organisation des nations unies s'est substituée à la SND et
de très nombreuses organisations régionales (OTAN, pacte de
Varsovie, conseil de l'Europe, OUA, Ligue arabe...) sont apparues.
Les organisations internationales sont le plus souvent
créées par un traité international et possèdent une
personnalité juridique distincte de celle des Etats membres. Le pouvoir
d'une organisation internationale (intergouvernementale) est fonction d'un
certain nombre d'éléments qui sont : les traités
constitutifs, l'influence politique des pays membres de l'organisation
internationale ainsi que la capacité à parvenir à faire
appliquer les accords conclus. Rares sont les organisations internationales
qui comme l'ONU, l'Union Européenne ou l'organisation mondiale du
commerce (OMC) se trouvent être dotées d'un pouvoir de sanction.
Il est possible de distinguer les organisations à
vocation universelle (ONU) des organisations régionales dont certaines
ont aujourd'hui disparu comme le pacte de Varsovie, dissous le 1er
juillet 1991. Il est aussi possible de faire une distinction entre les
organisations internationales dites de coopération, qui sont
nombreuses, et celles dites d'intégration.
Les organisations internationales de coopération ont
pour but de favoriser la coordination des politiques des Etats membres. Elles
sont essentiellement des enceintes internationales. Ces organisations
internationales de coopérations ne reposent donc pas sur des
mécanismes fédératifs et se distinguent des organisations
internationales d'intégration avec lesquelles il est question de
transfert de souveraineté ou de supranationalité comme c'est
le cas dans le cadre de l'Union Européenne.
Les organisations internationales disposent de la
personnalité juridique internationale et peuvent voir leur
responsabilité internationale engagée si leurs actions
s'avèrent à conduire des actions diplomatiques.
C'est dans son avis consultatif du 11 avril 1949
réparation des dommages subis au service des Nations Unies que la Cour
Internationale de Justice a posé le principe selon lequel l'organisation
mondial est pourvue de la personnalité juridique internationale. Il
s'agit plus précisément d'une personnalité juridique
objective. L'ONU se distingue ici des autres organisations dont la
personnalité internationale est inopposable aux autres Etats tiers.
Les organisations internationales sont dotées d'une
capacité juridique leur permettant d'accomplir les fonctions
prévues par leurs actes constitutifs. Les compétences des
organisations internationales dont les structures comportent en principe des
organes délibérants administratifs et juridictionnels, sont
délimitées par leurs actes constitutifs.
Les organisations internationales bénéficient
sur le territoire de chacun des Etats membres de la capacité juridique
indispensable pour accomplir leurs missions et atteindre leurs objectifs.
Ainsi, par exemple, l'article 104 de la Charte de l'ONU précise que
« l'organisation jouit sur le territoire de chacun de ses membres de
la capacité qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et
atteindre ses buts ».
C'est en principe l'Acte constitutif de l'organisation
internationale qui attribue à cette dernière la
personnalité juridique sur le territoire des Etats membres. Comme les
Etats, les organisations internationales bénéficient de
privilèges et immunités.15(*)
1.4.4. Les
compétences et moyen de l'organisation
A. Des compétences limitées
Si les Etats disposent de la compétence globale, les
organisations internationales par contre ne sont compétentes que dans
les limites de leurs objectifs spécifiques, c'est ainsi que
l'organisation ne peut agir que dans les domaines ainsi
désignés. Cependant, la tendance est à
l'élargissement des compétences des organisations suivant la
théorie du pouvoir (ou compétence) implicites.
B. Des moyens différents
·
L'accord de siège
C'est l'accord signé entre l'organisation et l'Etat
sur le territoire duquel elle s'établit, cet accord permet notamment
d'établir la compétence de l'organisation sur son district
administratif, les immunités de fonctionnaires, et les conditions
(d'établissement de l'organisation).
· Le
personnel
Le personnel est principalement composé de
fonctionnaires internationaux, mais aussi agents contractuels (expert, etc.).
L'ensemble du système des nations unies emploie 53 589
personnes.16(*)Ces
fonctionnaires ont certaines obligations : se consacrer exclusivement
à leur activité dans l'organisation et être
indépendants des Etats membres, donc ils n'acceptent aucune instruction
de leur gouvernement, enfin ils ont une obligation de loyauté
vis-à-vis de l'organisation.
C. Les finances
Les organisations internationales disposent d'une autonomie
financière qui doit garantir leur indépendance vis-à-vis
des Etats membres.17(*)
La principale ressource provient souvent des contributions
des Etats membres. Mais les organisations ont des ressources propres :
c'est le cas de l'Union Européenne pour laquelle la TVA (Taxe sur la
Valeur Ajoutée), le droit de douane, prélèvement agricole
à l'importation... viennent compenser l'absence de contributions des
membres.
Les dépenses des organisations internationales ont
tendance à augmenter, ce qui pose des problèmes de budget, il y a
deux catégories de dépenses : les frais de fonctionnement
administratif et les frais occasionnés par les activités
opérationnelles. Dans le cas de l'Union européenne, la
répartition est la suivant : 5% des dépenses, 95% pour le
second, ce qui comprend entre le soutien du marché agricole, la
politique régionale.18(*)
SECTION 2. Le
développement
D'après le Secrétaire général de
l'ONU, le développement c'est l'expansion plus la transformation
celle-ci est à la fois sociale, culturelle et économique ;
elle est autant qualitative que quantitative.19(*)
Pour NTUAREMBA ONFRE, le développement n'est donc pas
exclusivement une croissance économique, une augmentation des richesses,
un meilleur équilibre entre production et consommation, une
transformation des échanges ; elle est avant tout transformation
des structures, des hommes, de leurs mentalités et leurs
attitudes.20(*)
A ce niveau, nous avons deux types de
développements : le développement exogène et le
développement endogène.
2.1. Le développement
exogène
Celle-ci se définit comme un processus de changement
systématique orienté vers un but, en prenant un modèle,
celui des sociétés plus puissantes (métropoles) qui ont
établi elle-même des critères de discrimination
d'après le degré de rapprochement des autres
sociétés « en voie de développement »
(périphériques)21(*)
En terme plus clair, c'est un modèle de
développement tourné vers l'extérieur ou dirigent les
obligations pour leurs propres intérêts22(*), soit ça peut aussi
être compris comme une organisation économique sociale et
politique axée sur les exportations.
Face à cette réalité, les pays
périphériques dépendaient de l'économie
internationale. Car il n'existait donc pas un modèle de
développement national qui23(*), pourrait stabiliser le commerce interne
qu'international.
Dans cette optique, ce modèle de développement
s'avère pour la majorité des pays en développement comme
une dangereuse illusion, car elle a mis au piège de l'endettement, dont
ils risquent de ne plus jamais sortir, comme les débiteurs de l'usurier
du village indien, à moins de s'engager dans la voie du
développement « endogène » tourné vers
l'intérieur.24(*)
2.2. Le développement
endogène
D'après NTUAREMBA ONFRE, le développement
endogène est compris comme un modèle de développements
qui, pour sa réalisation, doit partir des réalités
nationales, mobiliser les masses populaires locales, recourir à la
méthode de participation sociale. Aussi et surtout doit-il jouir d'une
autonomie politique pour mettre en marche des projets nationaux de
développement, dont l'indépendance économique constitue
l'élément fondamental.25(*)En claire, tout développement qui se veut
profitable aussi bien à l'homme qu'à son environnement se doit de
se décoller de l'intérieur de sa société et non de
l'extérieur.
En opposition avec ce dernier type de développement,
quatre notions centrales doivent être soulignées dans l'option
endogène du développement :
§ compter sur une autonomie politique pour mettre en
marche des projets nationaux de développement, dont
l'indépendance économique constituera l'élément
fondamental ;
§ le développement doit partir (mais pas
exclusivement) des réalités nationales. Il doit respecter et
reprendre l'ancêtre historique et culturel, utiliser la technologie
autochtone, mobiliser l'ensemble des ressources nationales telles que les
« ressource matérielles » et les
« ressources techniques » ;
§ le développement endogène doit s'appuyer
sur la mobilisation populaire, ainsi que sur la participation sociale laquelle
constitue la condition sine que non de ce type de développement. Le
développement n'est pas une question d'ordre technocratique, il
dépend de l'intervention créative et organisée des masses.
C'est pourquoi les hommes constituent le centre de tout effort de
développement ;
§ étant donné que les PVD sont en retard,
du point de vue de la structure productive, ils ne se trouvent pas dans des
conditions leur permettent de satisfaire pleinement l'ensemble de leurs
besoins nationaux, de sorte qu'ils se voient obligés de
déterminer des priorités. En tant que stratégie, le
développement endogène vise à satisfaire en premier lieu
les besoins essentiels de la population repend aux besoins fondamentaux de
tous ordres concernant tant le niveau de vie, la nutrition, les services
médicaux, l'enseignement, que la culture, la communication, la vie
politique (la liberté aussi est un besoin essentiel).
SECTION 3. Le
sous-développement
3.1. Notion du
sous-développement
D'après le dictionnaire encyclopédie libre, on
parle du sous-développement d'un pays lorsque sa situation sanitaire et
économique y est très mauvaise. Le terme pays
sous-développement n'est plus beaucoup employé, on
préfère le terme plus politiquement correct de pays en voie de
développement, les pays les plus pauvres sont les pays les moins
avenacés (PAM).26(*)
En effet, cette notion de sous-développement s'est
imposés dans les pays occidentaux au lendemain de la seconde guerre
mondiale, quant ceux-ci réalisent qu'une grande partie de
l'humanité (soit plus de deux tiers) souffre de la pauvreté et de
la misère, et ils rêvent ou du moins affichent l'ambition de faire
sortir les pays sous-développés de ce fléau.27(*)C'est ainsi que l'influence des
pays du nord est extrêmement forte sur les ex-pays colonies.
3.2.
Caractéristiques
Nous allons énumérer quelques critères de
sous-développement car ses dimensions sont multiples :
3.2.1. Les
caractéristiques socioculturelles.
§ les pays sous-développés connaissent
des problèmes de la famine, la sous-alimentation sont
multiples ;
§ l'analphabétisme ;
§ la mentalité rétrograde d'où
l'esprit fermé au progrès ;
§ la place de la femme limitée dans le processus
de développent.
3.2.2. Les
caractéristiques économiques
§ la faiblesse du PNB (produit nationale brut) :
ensemble de ce qui est produit à l'intérieur plus les
bénéfices à l'extérieur moins les
dépenses : à l'intérieur le pays du tiers-monde ont
une revenu par tête faible ;
§ les une agriculture à faible rendement ;
§ la faiblesse de l'industrialisation ;
§ les échanges sud-sud sont insuffisants ;
§ les marchés intérieurs sont
étroits ;
§ la dépendance commerciale.
3.2.3.
Caractéristique politiques.
§ les institutions sont calquées sur les
modèles de l'occident ;
§ l'instabilité politique dans le pays
sous-développés ;
§ les langues officielles appartiennent aux anciennes
puissances colonisatrices.
CHAPITRE II. PRESENTATION
DES ACTEURS
SECTION 1.
Présentation de la RD. Congo
§1. Situation
géographique
La République Démocratique Du Congo, la
RDC (ex-zaïre), appelée aussi le Congo-Kinshasa pour la
différencier du Congo-Brazzaville (ou République du Congo) est un
pays d'une très grande superficie de 2.3 millions de km², soit
environ 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg),
quatre fois plus que la France ou deux fois plus que le Québec
(canada)28(*).
La République Démocratique du Congo avec
2 345 410 Km2 est le deuxième plus grand pays
d'Afrique, seuls l'Algérie est plus étendue qu'elle. Elle est
environ 33 fois que la France, quatre-vingt fois plus grande que la Belgique et
de superficie légèrement inferieure au quart de celle des
Etats-Unis d'Amérique.
Elle est limitée à l'ouest par le Congo
Brazzaville, au nord par la République Centrafricaine et le Sud-Soudan,
à l'Est par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, au sud par
la Zambie et l'Angola. Partageant neuf frontières avec ses voisins, le
Congo-Kinshasa est un pays totalement enclavé, sauf quelques
kilomètres de côte en bordure de l'océan atlantique. En
raison de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son
importante population, la RDC demeure l'un de géants de l'Afrique, avec
l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du sud.
Elle se compose de la ville de Kinshasa et les provinces
suivantes : Bandundu, Equateur, Katanga, Kasaï-Occidental,
Kasaï-Oriental, Maniema, Nord-Kivu, Province Orientale et Sud-Kivu.
La population estimée de prés de 65 à 70
millions d'habitants, le Congo-Kinshasa est considéré comme le
« premièr pays francophone du monde » après
la France.29(*)Sa langue
officielle est le français,sa monnaie est le franc congolais, son hymne
est le debout congolaise, ses langues nationales sont le lingala, le tshiluba,
le swahili et le kikongo, avec 250 tribus et plus de 400 dialectes.
§2. Situation
démographique
2.1. La population de la RD. Congo est composé de cinq
groupes ethniques :
a) Les pygmées :
§ Groupe minoritaire et premier occupants de la RDC
§ Ils vivent surtout de la chasse et du ramassage des
racines, des chenilles
b) Les bantous :
§ Groupe le plus important de la population congolaise et
qui occupe les 2/3 du pays
§ Peuple essentiellement agriculteur.
c) Les soudanais :
§ Pas de différence physique avec les Bantous,
mais une différence linguistique
§ Comme les bantous, peuple agriculteur.
d) Les Nilotiques et les Hamites
§ Peuple pasteur pratiquant l'élevage sentimental
qui lui procure le prestige et l'honneur.
§ Peuple ayant une morphologie différente des
bantous, pygmées et soudanais.30(*)
2.2. Données démographiques
§ Population : 70 millions d'hab.(estimations 2012
world Gazetteer)
§ Densité: 27 hab./km²
§ Croissance démocraphique: +3% (Banque mondiale,
2009)
§ Espérance de vie: 48 ans (PNUD, 2011); 59 ans en
1990.
§ Taux d'alphabétisation : 67% (Rapport
PNUD)
§ Religion(s) : chrétiens (majoritaires),
musulmans, kimbanguistes
§ Indice de développement humain :
186e sur 187 (PNUD, 2012).
§3. Situation politique
et administrative
3.1. Aspect politique
La république démocratique du Congo est
politiquement organisée.31(*)
A. Forme de l'Etat
La RD. Congo est dans sa forme actuelle un Etat uni et
indivisible. Mais son fonctionnement est caractérisé par des
mécanismes des systèmes unitaires et fédéraux.
1. Eléments liés au système
unitaire :
§ Un seul centre d'impulsion, l'Etat ;
§ La tutelle de l'Etat sur les entités
territoriales décentralisées ;
§ Une seule police nationale et une seule armée
nationale ;
§ Un seul pouvoir judiciaire
hiérarchisé ;
§ L'investiture des gouverneurs et vice gouverneurs par
le président de la République.
2. Eléments liés au système
fédéral :
§ La libre administration des provinces dotées des
moyens humains matériels et financiers distincts de ceux de
l'Etat ;
§ La répartition constitutionnelle des
compétences entre le pouvoir central et les provinces.
Notez que le pluralisme politique est consacré par la
constitution. Aussi, la nationalité congolaise est
« une » et «exclusive ».
B. Les institutions politiques de la République
Démocratique du Congo
Parmi ces institutions nous avons :
§ Le Président de la République ;
§ Le parlement (composé de deux chambre : le
sénat et l'assemblée nationale) ;
§ Le gouvernement ;
§ Les cours et tribunaux (le principe de
l'indépendance du pouvoir judiciaire est réaffirmé).
Il est également institué :
§ La conférence des gouverneurs de province (pour
assurer une bonne harmonie entre la province elles-mêmes d'une part et le
pouvoir central d'autre part) présidées par le chef de l'Etat
;
§ La caisse nationale de péréquation
placée sous la tutelle du gouvernement ;
§ Le conseil économique et social dont la mission
est de donner des avis consultatifs en matière de développement
économique et social au président de la République au
parlement et au gouvernement ;
§ Deux institutions d'appui à la
démocratie :
1. La commission électorale indépendante
(chargée de l'organisation des élections CENI, en remplacement de
la CEI (Commission Nationale indépendante), qui a organisé les
élections pendant la transition en RD. Congo ;
2. Le conseil supérieur de l'audiovisuel et de la
communication dont la mission est d'assurer la liberté et la
protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication des
masses dans le respect de la loi.
3. Les compétences du pouvoir central et des
provinces, les dispositions pertinentes de la constitution en vigueur
déterminent les compétences exclusives du pouvoir central et des
provinces ainsi que les compétences concurrentes entre ces deux
échelons du pouvoir d'Etat.32(*)
C. Des droits humains, des libertés, des devoirs
du citoyen et de l'Etat
En vue de se conformer à l'esprit des instruments
juridiques internationaux relatifs aux droits humains et aux libertés
fondamentales auxquels la RD. Congo a adhéré, la constitution
à prévu ces droits et libertés à savoir :
§ Droits civils et politiques ;
§ Droits économique, sociaux et
culturels ;
§ Droits collectifs ;
§ Devoirs du citoyen ;
§ Devoirs de l'Etat.
D. L'armée et la police
Pour défendre l'indépendance et
l'intégrité du territoire national, assurer l'ordre public et la
discipline en vue de faire régner la paix, l'armée nationale
républicaine et la police nationale sont mis en place.
3.2. Aspect administratif
La RD. Congo est composé de la ville province de
Kinshasa, la capitale, et des 10 provinces dotée de la
personnalité juridique et de l'autonomie de gestion de leur ressource.
En plus de l'Etat et des provinces, il n'existe des entités
territoriales décentralisées qui sont :
§ La ville ;
§ La commune ;
§ Le secteur ; et
§ La chefferie.
Comme les provinces, les entités territoriales sont
dotées de la personnalité juridique, de l'autonomie de gestion
de leurs ressources et gérées par les organes locaux.
Il convient de noter que, la constitution du 18 février
2006 de la RDC, fait le recoupage du territoire congolais en 25 provinces qui
devraient prendre corps progressivement.
Les 25 provinces de la RD. Congo sont : bas
Uélé, Equateur, Haut-lomani, Haut-Katanga,
Haut-Uélé, Ituri, Kasaï-Oriental, Kongo centrale, Kwango,
kwilu,-Lomami, Lualaba, Lulua, Mai-ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu,
Nord-ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-ubangi, sud-Kivu, Tanganyika, tshopo et
tshuapa.33(*)
La ville de Kinshasa, la capitale et les 25 provinces
citées ci-dessus exercent les compétences de proximités,
les unies exclusives et les autre concurrentes.
§4. Situation
économique
4.1. Des finances publiques
Le franc congolais est l'unité monétaire de la
RD. Congo, il a le pouvoir libératoire sur tout le territoire
national.
Les finance du pouvoir central et celles des provinces sont
distinctes, sur le total du budget national, il est prévu : 60%
pour le pouvoir central, 40% pour les provinces, 1/10ieme pour le fonds de
solidarité nationale appelé « caisse de
péréquation » le budget de 2010 est de 5 milliards de
dollar américain. .
- La banque centrale
La banque centrale (BCC) du Congo est l'institution
d'émission, de la RD. Congo, la constitution proclame
l'indépendance et l'autonomie de gestion de la banque centrale du Congo.
La BCC a pour mission :
1. Garder les fonds publics ;
2. Sauvegarder et stabiliser la monnaie ;
3. Contrôler l'ensemble de l'activité
bancaire ;
4. Etre le conseil économique et financier du
gouvernement ;
5. Définir et mettre en oeuvre la politique
monétaire.
- La cour des comptes
La cour de comptes, organe de contrôle institué
pour la bonne gestion des ressources financière de l'Etat.sa mission
principale est de contrôler, dans les conditions fixées par la
loi :
1. La gestion des finances de l'Etat et des biens
publics ;
2. Les comptes des provinces, des entités territoriales
décentralisées et des organismes publics. Elle relève de
l'assemblée nationale.
- La caisse nationale de
péréquation
Celle-ci est un fond de solidarité nationale, en vue de
corriger les déséquilibres entre les provinces, il est
institué un fonds de solidarité nationale « caisse de
péréquation ». Les ressources de cette caisse
proviennent du dixième (1/10ieme) des recettes du budget national.
L'organisation et la gestion des finances publiques sont définies par la
loi financière.
4.2. De l'économie extravertie
La RD. Congo importe plus qu'elle exporte :
a) Produits d'exploitation : diamant, café,
minerai, or et pétrole brut ;
b) Produits d'importation : équipements
industriels et de transport, biens de consommation, denrées alimentaires
et matières première ;
c) Industrie : agriculture et ressource
naturelles ;
d) Quelques industries sont : industries alimentaires,
ciment, textile, etc....
Agriculture :
1) Cultures commerciales : café, huile de palme,
canne à sucre, thé, cacao, caoutchouc, coton, culture
vivrière, manioc, riz, maïs, arachide plantain,
légumineuses
2) Elevage : vache, porcs, chèvres, volaille,
etc.
3) Pêche : il y a beaucoup de poissons (plusieurs
espèces)
4) Ressources naturelle : cobalt, diamant, cuivre,
étain, or, argent, zinc, manganèse, charbon, cadmium et
pétrole.
5) Bois (ressources importantes du commerce
extérieur).
Bref, la RD. Congo est l'un des plus grands Etats d'Afrique eu
égard de son étendue, ses nombreuses ressources humaines et de
l'immensité de son potentiel économique, elle est une
véritable puissance en devenir ayant une position
géostratégique tout à fait particulière au coeur de
continent. Mais elle est butée à certaines contraintes à
savoir :
§ Des frontières d'une longueur de 9.045 km avec
neuf pays difficiles à surveiller ;
§ Un territoire semi enclavé disposant seulement
d'un tout petit littoral d'une longueur de 37 km, seul couloir servant de porte
de sortie et d'entrée ;
§ Des moyens de communication ne répondant pas
suffisamment aux besoins du pays à causes de l'immensité de son
étendue.34(*)
Enfin bien que disposant des nombreux atouts utiles et
très favorables à la croissance, et au développement, la
RD. Congo est présentement un pays sous-équipé,
sous-développé et d onc en réalité pauvre. Par
conséquent, elle a tout avantage à pouvoir mieux soigner les
relations avec différents organismes qui fonctionnent sur son
territoire : en l'exemple de la FAO.
SECTION 2.
Présentation de la FAO
2.1. Historique
L'organisation des nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO : fond and agriculture organisation) a
été créée en octobre 1945 dans le but
d'améliorer l'état nutritionnel, le niveau de vie, la
productivité agricole et le sort des populations rurales en en
général.
Aujourd'hui, la FAO est la plus grande institution
spécialisée du système des nations unies, chef de file
dans les domaines de l'agriculture, des forets, des pêches et du
développement rural. Organisation intergouvernementale, la FAO regroupe
190 Etats membres, auxquels s'ajoute la communauté
européenne35(*).
2.2. Vision ou objectif
Son objectif ou sa vision suprême affichée est
« aider à construire un monde libéré de la
faim », sa devise, inscrite sur son logotype, est « fiat
panis » (expression latine signifiant « qu'il y ait du pain
(pour tous) ».
2.3. Mission
Depuis sa création, la FAO lutte contre la faim et la
pauvreté en faveur du développement agricole, de
l'amélioration nutritionnelle et la sécurité alimentaire a
savoir l'accès de tous, a tout moment, a la nourriture
nécessaire a une vie active et saine.(...) l'organisation
privilégie la promotion du développement rural et de
l'agriculture durable, stratégie d'amélioration a long terme de
la production vivrière et de la sécurité alimentaire
permettant de conserver et gérer les ressources naturelles. Son objectif
est de satisfaire les besoins des générations présentes et
futures en suscitant un développement qui ne dégrade pas
l'environnement, tout en étant techniquement approprié,
économiquement viable et socialement acceptable.36(*)
§ Fournir une assistance aux pays en
développement.
§ Fournir des informations et harmoniser les normes dans
les domaines de la nutrition, l'agriculture, les forets et la pêche,
notamment par le biais de ses publications (par exemple : rapport
périodiques sur l'agriculture, la pêche et les forets) et de ses
bases de données.
§ Conseiller de gouvernement et leur fournir un espace de
débat multilatéral.
§ Organiser des forums neutres entre les Etats pour
débattre des principaux problèmes relatifs à l'agriculture
et l'alimentation.
2.4. Structure de la FAO
Il est dirigé par un directeur général
qui réside de la FAO à Rome en Italie dans chaque pays membre, la
FAO est dirigée par un représentant nommé par le directeur
général.
2.5. Organigramme de la FAO en RDC
Représentant & Secrétariat
Structure de la FAO en
RDC
Unité locale d'achats
Communication
Comité de révision des achats
Représentant adjoint &
Secrétariat
Contrôle qualité
Evaluation des besoins
Formulation des projets
Programme de terrain (urgence et développement)
Liaison avec le Gouvernement
Administration et services communs
Programme
Bureau de terrain
Opérations
Finances
Ressources humaines
Mise en oeuvre des projets (urgence et développement)
Documentation
Sécurité
Logistique
TIC
Gestion des biens
FPMIS
Clôture
Rapportage
Exécution
Ouverture
Suivi & évaluation
Appui à la coordination de l'aide
2.6. Fonctionnement de la FAO
2.6.1.
Représentant de la FAO
Sous la supervision du représentant, la FAO est
subdivisé en cinq départements :
Le bureau du représentant, l'organe supérieur
sur qui toutes les actions sont prises en son noms sa décision,
assisté par un secrétariat qui a pour fonction :
De coordonner l'agenda du représentant et la mise
à jour des dossiers relatifs à l'activité du bureau ainsi
que les dossiers confidentiels et généraux et tant d'autres
taches qui pourraient lui être assignée. ; Du
secrétariat, il lui est aussi attaché l'unité locale
d'achats de la FAO et aussi les services qui s'occupent de tous les achats de
la FAO et aussi le service de la communication pour les questions de
visibilité FAO37(*).
2.6.2. Unité
locale d'achats
Elle est composée de 4 postes dont un international et
est chargée d'exécuter toute action d'approvisionnement de
biens, service er travaux dont la dépassé 500 dollar. En
particulier, elle est responsable de :
§ Solliciter en quantité suffisante des offres
recevables répondant aux spécifications du demandeur ;
§ Identifier et enregistrer des fournisseurs faibles dans
les marchés qui intéressent la FAO ;
§ Servir de porte-parole exclusif de la FAO RDC dans les
communications avec les fournisseurs depuis les négociations
jusqu'à la bonne réception des prestations
sollicitées ;
§ Assurer le secrétariat du comité local
de révision des prix.
2.6.3.
Représentant adjoint
Sous la supervision directe du représentant, le
représentant adjoint de la FAO, s'acquitte des taches
suivantes :
§ Superviser les orientations stratégiques des
projets et définir les actions prioritaires sur le terrain ;
§ Assister dans le suivi et le rapportage sur les
développements qui pourraient affecter la capacité du pays
d'atteindre les objectifs de son mandat en termes de nutrition, alimentation
et questions agricoles ;
§ Au besoin, appuyer techniquement les activités
mises en oeuvre dans le pays ;
§ Représenter la FAO, sur demande du
représentant, aux réunions de coordination inter-agences (UNCT,
EHP, HAG, ISTM) ;
§ S'acquitter de toute autre tache qui pourrait lui
être confiée.
2.6.4. Le
département du programme
Sous la suppression du département de la FAO, le
chargé de programme assure la responsabilité de l'ensemble des
taches, en soutien aux activités de l'ensemble du programme et des
projets (de la planification a l'approbation ainsi que pour le
suivi/évaluation). Il assure la liaison avec le gouvernement. Il
travaille en étroite collaboration avec le représentant adjoint,
le chargé des opérations et le chargé d'administration. Il
devra, plus spécifiquement, s'acquitter des fonctions
suivantes :
§ Liaison avec le gouvernement et les partenaires
nationaux et internationaux ;
§ Evaluation des besoins ;
§ Formulation des projets ;
§ Suivi-évaluation du programme.
Pour la couverture de ces fonctions, il est proposé
d'organiser et repartir les ressources humaines de l'unité programme en
4 équipes qui sont :
a. Politique et stratégie
agricole ; cette équipe assurera le suivi du programme
institutionnel et d'amélioration de la gouvernance du secteur. Elle
couvrira deux fonctions essentielles, à savoir : i) liaison avec le
gouvernement et les partenaires et ii) appui à la coordination de
l'aide.
b. Etude et évaluation des
besoins ; cette équipe assurera trois fonctions
essentielles. Notamment : i) étude technico-économiques et
prospectives, ii) collecte analyse et diffusion des informations sectorielles y
compris la sécurité alimentaire et iii) appui au service national
des statistiques agricoles (SNSA) et au comité national d'analyses de
vulnérabilité (NVAC).
c. Formulation des projets ; cette
équipe assurera le rôle de la coordination des phases
d'identification des idées des projets et d'instruction ou conception
des projets d'urgences, de réhabilitation et de développement.
Elle travaille directement avec les équipes de travaux des terrains et
l'équipe des opérations pour la réduction et finalisation
des documents des projets à soumettre aux bailleurs.
d. Suivi, Evaluation et Assurance
qualité ; les principales fonctions dévolues a
cette équipe sont de définir et diffuser de suivi des
activités et réalisations des projets, de veiller a l'assurance
qualité dans l'exécution des projets, notamment le respect des
règles de l'organisation pendant la mise en oeuvre de projets sur le
terrain et des objectifs stratégiques du programmée. Elle
travaillera directement avec l'unité des opérations dans le
domaine de collecte des données et de la qualité technique des
projets.
2.6.5. Le
département des opérations
Est un département chargé de la mise en oeuvre
et de l'exécution des projets sous la responsabilité du bureau
pays tout au long des phases de leur cycle de vie. L'unité est
composée de deux équipes :
§ Equipé service d'appui (UOSA)
§ Equipe service technique (UOST)
UOSA est responsable de :
§ La tenue et la mise à jour des informations
nécessaires à l'exécution régulière et
efficiente des projets, de leur ouverture à leur fermeture, en oeuvre
sur le terrain.
§ L'initiation de toute demande d'action administrative
de la part de toute autre unité du bureau pays et/ ou unité
opérationnelle de l'organisation.
UOST sera responsable de :
§ La revue de la planification des activités et
des prévisions des dépenses y liées a prévoir dans
le cadre de l'exécution des projets.
§ La rédaction des spécialisations
détaille pour l'exécution des projets et l'apport de conseils aux
équipes de terrain.
§ La finalisation des rapports narratifs d'avancement et
de fin de projets.
La composition de cette équipe variera en fonction de
la nature des projets dans le portefeuille et de l'importance des ressources
financière disponibles. L'équipe est composée de deux
chargés des opérations internationaux, dont un sera responsable
de l'ensemble de l'unité des opérations, et d'un noyau minimum de
cinq personnes. Pour l'instant, le nombre total de membres de cette
équipe d'élève de 10 postes, tous de profil technique et
managérial.
2.6.6. Le
département Administration
Elle est chargée de la fourniture de l'ensemble des
services administratif et financiers en soutien aux activités de
l'ensemble du programme, des projets et du fonctionnement. Elle est le gardien
du règlement administratif et financier de l'organisation, et assure le
respect de celui-ci dans toutes ses interactions avec sa clientèle. Elle
est redevable des normes de qualité de prestations telles que
définies par les accords de service avec sa clientèle.
L'unité est composée de trois équipé38(*) :
1. Finances
2. Ressources humaines et voyages
3. Patrimoine.
L'équipe des finances, composée
de quatre postes, est responsable du maintien et de l'utilisation des
ressources financières de la FAO RDC. Les services assurés
sont :
§ Les paiements de toutes sortes, sur demande ou sur
autorisation, y compris le suivi jusqu' à confirmation de
réception du bénéficiaire
§ Le contrôle et la comptabilisation des rapports
de dépenses contre toutes sortes d'avances, et
récupération des fond non-utilisés
§ La gestion des comptes créditeurs de tous les
fournisseurs de services à la FAO RDC
§ Préparation des rapports financiers des
projets.
L'équipe des ressources humaines et
voyages, composée de deux postes est responsable de toute
question ayant trait au personnel de la FAO RDC et ses déplacements de
service, courses locales non composés, les services assurés
sont :
§ Le recrutement du personnel de toute
catégorie ;
§ La préparation et le suivi des feuilles de
présences aux fins de paiement des salaires ;
§ La préparation des autorisations de voyage et
ordre de mission ;
§ Les réservations de vol et chambre
d'hôtel
§ Le traitement des TEC.
L'équipe du patrimoine,
composée de 13 postes locaux dont neuf postes de chauffeurs, est
responsable du bon fonctionnement de tout bien propre a la FAO RDC, mobiliser
et immobilier, durable et consommable, corporel et incorporel. Le patrimoine
comprend les locaux, l'infrastructure informatique et de communication, les
équipements dont le charroi, les fournitures et les archives en dur et
électroniques, a l'exception de celles de disponibilité
limitée ou confidentielle. Les services assures sont :
§ L'assurance des connexions internet et WAN ;
§ Le dépannage informatique ;
§ L'entretien des équipements et locaux ;
§ La gestion des contrats de bail et fournitures de
service à la FAO RDC, y compris ceux pour les bureaux de
terrain ;
§ L'émission des fournitures de bureau ;
§ L'organisation des déplacements de service du
personnel et courses officielles à Kinshasa
CHAPITRE III. L'APPORT DE
LA FAO EN R.D.CONGO
SECTION 1. Implantation de
la FAO en R.D.Congo
1.1. Circonstance.
La FAO était invitée pour la première
fois en Mars 1978 par le gouvernement de la République
Démocratique du Congo pour l'aide à lutter contre la faim parce
que la R.D.Congo fait parti des pays membres.
1.2. Localisation
En R.D.Congo la FAO, sise sur l'avenue Boulevard du 30 juin
936, plus précisément dans la ville province de Kinshasa sur le
Rond point BATETELA, commune de la GOMBE.
1.3. Objectifs.
Son objectif ou sa vision suprême affiché est
« Aider à construire un monde libéré de la
faim », sa dévise, inscrite sur son logo type, est
« Fiat panis » (expression latine signifiant
« qu'il y ait du pain (pour tous) »).
SECTION 2. Les
différents apports de la FAO en R.D.Congo.
2.1. Dans le secteur agricole et Alimentaire
Dans ce domaine, l'assistance technique de la FAO a
concerné la formulation de stratégies et de politiques, le
développement et la diversification des cultures, la vulgarisation des
bonnes pratiques, la lutte contre les maladies et des ravageurs, et la gestion
des ressources phylogénétiques pour l'alimentation et
l'agriculture.
A cet égard, la FAO a aidé le gouvernement
à :
§ Définir les axes pour la préparation de
la Note de politique agricole et rurale qui sert actuellement de cadre de
référence pour le secteur et qui détermine les conditions
de promotion de l'investissement dans le secteur ;
§ Se doter d'une politique semencière assortie
d'une législation semencière en cours d'adoption au niveau de
parlement et d'une position nationale dans le domaine des OGM.
§ Structure l'horticulture urbaine et
périurbaine ;
§ Développer les bonnes politiques pour une
gestion intégrée grâce à l'introduction de
l'approche « champ école paysanne » adoptée
par le gouvernement en tant que système national de vulgarisation
agricole ;
§ Réhabiliter la culture de manioc par la
production et la distribution des boutures résistantes à la
mosaïque à travers tout le territoire national ;
§ Relancer la production du riz avec le
développement et l'introduction de nouvelle variétés
(Necica, par ex.) et le développement de la culture des bas fonds et du
riz inondé.
§ Relancer la production des semences de proximité
par le développement d'un réseau d'agri-multiplicateur.
§ Définir une stratégie de communication
rural par l'utilisation de la radio communautaire avec la participation des
communautés concernées ;
§ Elaborer le programme national de
sécurité alimentaire que le gouvernement utilise comme pilier
pour la préparation de son programme détaillé de
développement de l'agriculture africaine (PDDAA).
2.1.1. Sécurité
sanitaire des aliments
Après l'initiative de 1995 pour aider à mettre
en place une stratégie nationale pour promouvoir et contrôler le
secteur informel de l'alimentation de maniére à améliorer
la qualité des aliments préparés et vendus sous la voie
publique, la FAO a aidé le pays à se doter d'une stratégie
de contrôle et de surveillance de la qualité des aliments en
impliquant les différentes institutions et structures concernées,
y compris le secteur privé.
2.1.2.
Amélioration de la sécurité alimentaire et de la
nutrition
Dans le cadre du suivi de la conférence internationale
sur la Nutrition (CIN), la FAO a aidé le pays à finaliser son
plan National d'action pour la Nutrition (PNAN) qui a été
formellement adopté par le gouvernement en 1995.
L'appui apporté au service National des statistiques
agricoles a permis le renforcement des capacités de ce service dans la
gestion informatisée de l'information agricole, ainsi qu'en
matière de bilans alimentaires. De même l'assistance de la FAO a
permis au pays de se doter d'un Programme National de Sécurité
Alimentaire.
2.1.3. Meilleure
préparation et réponse aux menaces et situation d'urgence
alimentaire et agricole
Dans le cadre du programme agricole d'urgence, la FAO a
permis de :
§ Renforcer les capacités du pays pour planifier
et coordonner la réponse en matière de sécurité
Alimentaire. A cet effet, un système de surveillance et de collecte des
données a été mis en place pour suivre la
sécurité alimentaire des ménages et les prix alimentaires.
La FAO a aussi aidé le gouvernement à établir une
classification intégrée de la phase de la sécurité
alimentaire (IPC) qui actualisée tous les six mois dans chacune des
provinces du pays ;
§ Lutter contre l'insécurité alimentaire
aigue et relancer la production Alimentaire en appuyant les ménages
vulnérables en intrants agricoles, de pêche et de géniteurs
de petit bétail et de volaille, souvent dans le cadre d'une approche
conjointe avec le PAM, l'UNICEF et HCR ;
§ Réhabiliter et sensibiliser afin de consolider
les moyens d'existence et promouvoir la coexistence pacifique. C'est le cas
notamment de l'appui de la FAO dans la réinsertion
socio-économique des ex-combattants.
2.2. Dans le secteur de la production et production des
végétaux
L'assistance de la FAO dans ce domaine a permis de :
§ Promouvoir la culture de riz, en particulier le riz
des bas fonds et le riz inondé, avec un impact sur l'approvisionnement
et le prix du riz sur le marché, en particulier à
Kinshasa ;
§ Diversifier la production et améliorer la
nutrition par la structuration de l'horticulture urbaine et périurbaine
dans six villes ;
§ Relancer la production des semences dans le pays
à travers la formulation d'une politique semencière assortie
d'une loi pour mieux organiser ce sous-secteur ;
§ Développer des bonnes pratiques par
l'introduction de l'approche « Champ Ecole » en tant que
système de la vulgarisation ;
§ Renforcer les capacités en matière de
statistiques agricoles et de vulgarisation agricole ;
§ Développer les bonnes pratiques pour
l'utilisation des engrais.
2.3. Dans le secteur de Pêche et Aquaculture
Outre l'assistance qui a permis de renforcer les
capacités du Ministère pour le suivi du secteur et la
vulgarisation du code de conduite pour une pêche responsable, le pays
s'est aussi doté d'une stratégie et d'un plan de
développement de l'aquaculture grâce à l'intervention de
l'organisation. Par ailleurs, la loi sur la pêche, vieille de plusieurs
décennies, a été actualisée en y incorporant aussi
l'aquaculture.39(*)
2.4. Dans le secteur Forestier.
L'assistance de la FAO dans le secteur forestier a permis au
pays en situation de post conflit d'inscrire ce secteur parmi les secteurs des
réformes pour des appuis budgétaires des institutions de Brettons
Wood. Cette assistance a fourni la base pour la mise en place de la Gouvernance
forestière.
2.5. Information rurale et genre
L'impact de l'assistance de la FAO en matière
d'information rurale à travers la mise en place et le renforcement des
radios rurales communautaires a répondu à un besoin réel
et aux attentes de toutes les parties prenantes. Après une
première initiative dans la province du Bas-Congo, plusieurs partenaires
au développement (FlDA, BAD, Banque Mondiale) ont décidé
d'inclure un volet « communication rurale » dans leurs programmes de
terrain. Cet outil sert également d'appui à diverses initiatives
en direction du genre.
2.6. Appui aux politiques
L'assistance de la FAO a été d'une grande
contribution à la préparation par le Gouvernement des
différents documents de politiques et programmes du secteur agricole et
rural et à la préparation des volets
« sécurité alimentaire, développement rural et
environnement » du document de stratégie de la croissance et
de la réduction de la pauvreté. La FAO a aussi appuie
l'élaboration du programme nationale de sécurité
alimentaire (PNSA) qui, après adoption par le Gouvernement, est
utilisé comme base pour la préparation du programme
détaillé du développement de l'agriculture africaine
(PDDAA/Composante RDC).
Parmi les importants de politiques pour lesquelles la
contribution de la FAO est reconnue, on peut citer :
§ Le note de politiques agricoles ; et
§ Le code agricole en voie d'adoption au parlement et qui
détermine les conditions incitatives pour promouvoir les investissements
dans le secteur agricole.
De même, l'assistance de la FAO à permis à
la RDC de se doter des documents de politiques dans le domaine de la nutrition,
et de préparer un plan de restructuration des services centraux et
provinciaux du ministère de l'agriculture. Le plan élaboré
est actuellement de référence aux différents bailleurs des
Fonds pour le renforcement des capacités du ministère de
l'agriculture (Belgique, Banque Mondiale).40(*)
SECTION 3. Perspectives
d'avenir
3.1. L'amélioration de la gouvernance des secteurs de
l'agriculture, du développement rural, des ressources naturelles et
environnementales.
L'appui de la FAO se focalisera sur le renforcement, par un
appui technique et institutionnel, des capacités des structures
centrales et provinciales dans les domaines de l'analyse diagnostic, de la
planification axée sur les résultats, de la programmation,
budgétisation et suivi-évaluation, de la coordination de l'aide,
y compris dans le domaine d'urgence agricoles. appuiera en outre la
revitalisation des appareils statistiques agricoles et environnementaux du pays
ainsi que le renforcement du système national d'alerte rapide et de
suivi agricole, de sécurité alimentaire et de nutrition.
3.2. Le développement des filières
végétales, animales et halieutiques par l'approche des
chaînes de valeur et de l'agro-business
L'appui de la FAO sera orienté vers la promotion d'un
développement progressif des filières agricoles commerciales
témoignant d'une grande compétitivité, en facilitant
l'accès aux semences améliorées et aux géniteurs
performants.
L'application de l'approche filière facilitera
également l'accès aux intrants, à la terre, aux techniques
améliorées et aux services financiers. La FAO soutiendra aussi
l'émergence des techniques de transformation, conférant une
valeur ajoutée aux produits. Un accent particulier sera mis sur le
renforcement des liens entre les différents maillons des
filières. La réponse à la vulnérabilité
aigué causée par les conflits civils et armés ainsi que
les catastrophes naturelles, consistera d'une part à disponibiliser, sur
base des plans de contingence, des kits agricoles d'urgence, des stocks
stratégiques et des réponses à des épizooties et
d'autre part à développer des stratégies pour accroitre la
résilience des populations face aux chocs.
3.3. La protection de
l'environnement et la lutte contre les changements climatiques
L'appui de la FAO se focalisera sur
l'opérationnalisation des mécanismes de gestion participative et
de conservation de la biodiversité, qui favorisent la valorisation
durable et économique des ressources foncières, hydriques,
forestières, et halieutiques. Il sera, en outre, axé sur la
stratégie de développement de villes vertes ainsi que
l'opérationnalisation du système Monitoring, Reporting et
Vérification (MRV) pour alimenter la stratégie nationale REDD+ et
la restauration du système national des prévisions
agro-météorologiques.41(*)
CONCLUSION
Les organismes internationaux face au défi
de développement socio-économique de la RD. Congo : une
approche analytique de l'apport de la FAO de 2011 à 2013, tel est le
thème développé dans ce travail.
Les organismes internationaux étant des sujets du droit
international, ont poussé leur capacité dans leur assistance aux
pays en développement. Cette réalité n'épargne pas
les plus potentiellement riches du monde, mais sa population demeure dans la
misère. Car, elle ne dispose pas beaucoup d'importance au secteur
clé (agricole) du développement économique. La situation
alimentaire en RDC reste précaire et n'a pas connu d'amélioration
majeure au cours de ces dernières années. Cette situation est
essentiellement liée à l'impact négatif des conflits et
à l'instabilité politique.42(*)
C'est pour cette raison que la FAO aide le gouvernement de la
République Démocratique du Congo à sortir de la faim. Au
regard de ce qui précède, la contribution de la FAO dans le
secteur agricole et alimentaire est très important dans la mesure
où ; il lui permet d'élaborer le programme nationale de
sécurité alimentaire que le gouvernement utilise comme pilier
pour la préparation de son programme détaillé de
développement de l'agriculture africaine (PDDAA) et de relancer la
production de semence de proximité par le développement d'un
réseau d'agri-multiplication.
Dans le secteur de la production et production des
végétaux, la FAO assiste les pays à diversifier la
production et améliorer la nutrition par la structuration de
l'horticulture urbaine et périurbaine dans six villes... Dans le secteur
forestier, elle a permis au pays en situation de post-conflits d'inscrire ce
secteur parmi les secteurs de reforme pour des appuis budgétaires des
institutions de Bretton Woods. Afin la FAO appuie la politique de la RDC de se
doter des documents de politiques dans le domaine de la nutrition, et de
préparer au plan de restructuration des services centraux et provinciaux
du Ministère de l'Agriculture.
En mettant un terme à cette étude, nous n'avons
nullement la prétention d'avoir réalisé un travail
exhaustif et parfait. Comme toutes oeuvres humaines, certaines lacunes sont
perceptibles mais nous restons convaincus que les chercheurs
ultérieurs finiront par combler.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ANGANDA, L., organisations internationales et du droit
des relations internationales, CIEDOS, Kinshasa, 2009.
2. DUPUY, R., J., Le droit international, Que
sais-je ? PUF, paris, 1963.
3. DURKHEIM, E., Règle de la méthode
sociologique, PUF, paris, 1973.
4. FURTADO, C., A dépendance, divida externa e
monetarismo, édition Par e terra, rio de Janeiro.1982.
5. GOOD, J., W., Method in social research, M.C.
graw-holl company, NEW YORK, 1952.
6. KABENGELE, D., Manuel de géographie
économique et humaine de la RDC, volume 2, Sirius M.E.S, Kinshasa,
2008.
7. KASORO TUMBWE, Romain, position de l'anglais en
République démocratique du Congo, Montréal, 1999,
Diversité langues, vol IV.
8. MIDAGU, B., in « initiation a la
méthode juridique », édition CEDI ; Kinshasa,
2002.
9. NTUAREMBA, O., développement
endogène : données pour une nouvelle orientation
théorique, universitaires africaines, Kinshasa, 1999.
10. PINTO, R., GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en
science sociales, Dalloz, paris, 197.
11. SHOMBA, K. Méthodes de la recherche
scientifique PUK, Kinshasa, 2002.
12. SMOUTS, M.C., Les organisations internationales,
Armand colin, paris, 1995.
13. VERHAEGEN(B), les sciences sociales et sa
méthodologie, édition PUZ, Kinshasa, 1972
14. VIRALLY, M., L'organisation mondiale, A colin,
paris, 1995.
15. WEMU BECKER, Recherche scientifique, théorie et
pratique, PUL, Lubumbashi, 2006.
II. NOTES DES COURS
16. ANYANYOLA., notes du cours de théories et
méthode de recherche scientifique en sociologie, G2, FSSAP, Unikin,
2007. inédit
17. NTUAREMBA, O., Economie de développement,
cours de G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2007-2008, inédit
18. OMEONGA, O., J., cours de droit international
public, G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2013-2014.inédit
III. DOCUMENTS OFFICIELS
19. Cadre de programmation pays 2013-2017.
20. CEI, carte de découpage territorial de la RD. Congo
du 2006.
21. La constitution de la RD. Congo du 18 février
2006.
22. Les réalisations de la FAO en République
Démocratique du Congo, avril 2011.
23. Rapport du secrétaire générale des
nations unies, 1962.
24. Rapport sur la faim dans le monde publié par IFPRI
en octobre 2011.
IV. WEBOGRAPHIE
25. Www. elfq. ulaval.ca/axel/ Afrique/c zaïre. Htm
26. Www. Teluq. Uquebec.ca/ diversité.
27. Www. Union européenne.eu
28. Www. Wikipedia.org/wiki. Sous-développement.html
29. Www.onu.org
TABLE DES MATIERES
EPHIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT-PROPOS
iii
AGRONYMES ET SIGLES
iv
0. INTRODUCTION GENERALE
1
1. Présentation du sujet
1
2. Problématique
2
3. Hypothèse.
3
4. Méthodes et techniques du
travail
4
4.1. Méthodes de recherche
4
4.2. Techniques de recherche
5
5. Choix et intérêt du
sujet
5
a) L'intérêt académique
et scientifique
5
b) Pour le lecteur
6
c) L'intérêt politique
6
d) L'intérêt personnel.
6
6. Délimitation du sujet
6
6.1. Délimitation spatiale
6
6.2. Délimitation temporelle
7
7. Difficultés rencontrées
7
8. Plan sommaire
7
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
8
SECTION 1. Les organisations internationales
8
1.1. Définition
8
1.2. Création
8
1.3. Evolution historique
9
1.4. La participation
10
1.4.1. Les modalités de
participation
10
1.4.2. La qualité de membre
10
1.4.3. La classification
10
1.4.4. Les compétences et moyen de
l'organisation
12
C. Les finances
13
SECTION 2. Le développement
13
2.1. Le développement exogène
14
2.2. Le développement endogène
14
SECTION 3. Le sous-développement
16
3.1. Notion du sous-développement
16
3.2. Caractéristiques
16
3.2.1. Les caractéristiques
socioculturelles.
16
3.2.2. Les caractéristiques
économiques
16
3.2.3. Caractéristique politiques.
17
CHAPITRE II. PRESENTATION DES ACTEURS
18
SECTION 1. Présentation de la RD. Congo
18
§1. Situation géographique
18
§2. Situation démographique
19
2.1. La population de la RD. Congo est
composé de cinq groupes ethniques :
19
2.2. Données démographiques
19
§3. Situation politique et administrative
20
3.1. Aspect politique
20
3.2. Aspect administratif
22
§4. Situation économique
23
4.1. Des finances publiques
23
4.2. De l'économie extravertie
24
SECTION 2. Présentation de la FAO
25
2.1. Historique
25
2.2. Vision ou objectif
25
2.3. Mission
25
2.4. Structure de la FAO
26
2.5. Organigramme de la FAO en RDC
26
Structure de la FAO en
RDC
26
2.6. Fonctionnement de la FAO
27
2.6.1. Représentant de la FAO
27
2.6.2. Unité locale d'achats
27
2.6.3. Représentant adjoint
28
2.6.4. Le département du programme
28
2.6.5. Le département des
opérations
29
2.6.6. Le département
Administration
30
CHAPITRE III. L'APPORT DE LA FAO EN R.D.CONGO
32
SECTION 1. Implantation de la FAO en R.D.Congo
32
1.1. Circonstance.
32
1.2. Localisation
32
1.3. Objectifs.
32
SECTION 2. Les différents apports de la FAO
en R.D.Congo.
32
2.1. Dans le secteur agricole et
Alimentaire
32
2.1.1. Sécurité sanitaire des
aliments
33
2.1.2. Amélioration de la
sécurité alimentaire et de la nutrition
33
2.1.3. Meilleure préparation et
réponse aux menaces et situation d'urgence alimentaire et agricole
34
2.2. Dans le secteur de la production et
production des végétaux
34
2.3. Dans le secteur de Pêche et
Aquaculture
35
2.4. Dans le secteur Forestier.
35
2.5. Information rurale et genre
35
2.6. Appui aux politiques
35
SECTION 3. Perspectives d'avenir
36
3.1. L'amélioration de la gouvernance
des secteurs de l'agriculture, du développement rural, des ressources
naturelles et environnementales.
36
3.2. Le développement des
filières végétales, animales et halieutiques par
l'approche des chaînes de valeur et de l'agro-business
37
3.3. La protection de l'environnement et la lutte
contre les changements climatiques
37
CONCLUSION
38
BIBLIOGRAPHIE
40
TABLE DES MATIERES
42
* 1 ANYANYOLA., notes du cours
de théories et méthode de recherche scientifique en sociologie,
inédit
* 2 SHOMBA, k.
Méthodes de la recherche scientifique, éd.PUK, Kinshasa,
2002, p.32
* 3 PINTO, R., GRAWITZ, M.,
Méthodes de recherche en science sociales, Dalloz, paris, 1971,
p.311
* 4 SHOMBA, K., Op. cit.
p.41
* 5 WEMU BECKER, Recherche
scientifique, théorie et pratique, Lubumbashi, PUL, 2006,
pp.13-14
* 6 MOTULSKY H., principes d'une
réalisation méthodologique du droit prive cité par MIDAGU
B., in « initiation a la méthode juridique » note de
cours a l'usage des étudiants en droit, éd. CEDI ; Kinshasa,
2001-2002.
* 7 GOOD, J., W., w., Method
in social research, M.C. graw-holl company, NEW YORK, 1952, p.5
* 8 PINTO, R., et GRAWITZ, M.,
Op.cit. p.318
* 9 VERHAEGEN(B), les
sciences sociales et sa méthodologie, 1972, éd.PUZ, Kinshasa,
p.51
* 10 DURKHEIM, E.,
Règle de la méthode sociologique, PUF, paris, 1973,
p.12
* 11 SMOUTS, M.C., Les
organisations internationales, Armand colin, paris, 1995, p.12
* 12 VIRALLY, M.,
L'organisation mondiale, A colin, paris, 1995, p.12
* 13 DUPUY, R., J., Le droit
international, Que sais-je ? PUF, paris, 1963, p.26
* 14 OMEONGA, O., J., cours
de droit international public, G3 RI, FSSAP, UNIKIN,
2013-2014.inédit
* 15 OMEONGA, O., J., op. Cit.
p.78
* 16 WWW.onu.org
* 17 ANGANDA, L.,
organisations internationales et du droit des relations internationales,
CIEDOS, Kinshasa, 2009, p.24
* 18WWW. Union
européenne.eu
* 19 Rapport du
secrétaire générale des nations unies, 1962
* 20 NTUAREMBA, O.,
développement endogène et exogène, universitaires
africaines, Kinshasa, 1999, p.18
* 21 NTUAREMBA. O., op.cit.
p.22
* 22 FURTADO, C., A
dépendance, divida externa e monetarismo, éd. Par e terra,
rio de Janeiro.1982, p.62
* 23 NTUAREMBA, O., op.cit.,
p.8
* 24 FURTADO,C., op.cit.,
p.62
* 25 NTUAREMBA, O., ibidem,
pp.9-10
* 26 Http//: WWW.
Wikipedia.org. wiki, sous-développement, html.
* 27 NTUAREMBA, O., Economie
de développement, cours de G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2007-2008, P.1
* 28 République
démocratique du Congo (ex-zaïre), online://w.w.w.elfq.
ulaval.ca/axel/ Afrique/c zaïre. Htm
* 29 Idem
* 30 KABENGELE D., Manuel de
géographie économique et humaine de la RDC, volume 2, Sirius
M.E.S, Kinshasa, 2008, p.885
* 31 La constitution de la RD.
Congo du 18 février 2006.
* 32 La constitution de la RD.
Congo du 18 février 2006.
* 33 CEI, carte de
découpage territorial de la RD. Congo du 2006.
* 34
Www.wikipedia .
* 35 FAO, présentation
de 2010
* 36 idem
* 37 Structure de la FAO en
République Démocratique du Congo
* 38 Structure de la FAO en
République Démocratique du Congo.
* 39 FAO, les
réalisations en République Démocratique du Congo, Avril
2011
* 40 Les réalisations de
la FAO en République Démocratique du Congo, avril 2011.
* 41 Cadre de programmation
pays 2013-2017.
* 42 Rapport sur la faim dans
le monde publié par IFPRI en octobre 2011.