3-3 Approches de solutions pour une bonne gestion des
mobiliers urbains à Parakou
En vue d'un aménagement adéquat et d'une bonne
gestion des mobiliers urbains dans la ville de Parakou, des essaies de
solutions sont suggérés à la Mairie et aux populations. A
cet effet, il faut :
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? Sensibiliser les populations sur l'importance des mobiliers
urbains dans
l'amélioration du cadre urbain et de l'image de ladite
commune ;
? Remplacer les bancs vétustes et réparer ceux
qui sont récupérables ;
? Disposer d'une Police Municipale afin d'assurer la
sécurité des mobiliers
urbains disponibles ;
? Prévoir des espaces verts dans les places où
sont installés les bancs
publics afin de donner d'ombres aux usagers;
? Mettre sur pied une politique d'aménagement qui
consiste à nettoyer de
façon régulier les places où sont
installés les bancs ;
? Procéder à l'entretien régulier des
feux tricolores ;
? Remplacer les feux tricolores qui ne sont plus fonctionnels
;
? Installer des feux tricolores dans les carrefours qui
connaissent de flux de
personnes ;
? Changer de façon régulier les informations
publicitaires affichées sur les
panneaux d'affichages ;
? Associer la population à la gestion des mobiliers
urbains existants ;
? Faire usage de la force si nécessaire afin de faire
respecter les messages
diffusés par les panneaux de signalisation et les feux
tricolores.
? Ancrer le sens du patrimoine collectif dans les moeurs ;
? Installer davantage des infrastructures et
équipements de signalisation et
de régulation de la circulation routière ;
? Améliorer les modes de gestion des infrastructures et
équipement de
transport.
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3-4 Discussion
Cette partie consiste à affirmer ou infirmer les
différentes hypothèses de recherches émises sur la gestion
des mobiliers urbains dans la ville de Parakou.
Il existe des mobiliers urbains diversement répartir
sur le territoire de la ville de Parakou. Au titre des mobiliers urbains, elle
dispose des bancs publics, des signalisations routières (panneaux de
signalisation, feux tricolores) et des panneaux publicitaires ou d'affichages.
Ainsi, les objets cités ci-dessus sont les composantes des mobiliers
urbains disponibles à Parakou. C'est dans cette logique que l'UNIFA
(2012) affirme que « les équipements de mobilier urbain sont
nombreux. Il est possible de les classer selon leur utilité : mobilier
d'accueil et de repos (banc public, banquette, siège, table); mobilier
contribuant à la propreté de la ville (poubelles, corbeilles,
sanitaires publics) ;équipements d'éclairage public
(réverbères, candélabres); matériels d'information,
de communication et de signalétique (kiosques à journaux,
mâts et colonnes porte-affiches, colonnes Morris, plaques de rues,
affichage d'informations municipales ou culturelles, tables d'orientation,
mobilier de signalisation par panneaux de police, mobilier de signalisation
lumineuse, panneaux d'information publicitaire et non publicitaire, etc.);
d'objets utiles à la circulation des véhicules ou à la
limitation de celle-ci (potelets, barrières, bornes, horodateurs,
range-vélos) ; etc ». Cette idée est renchérie par
Gouizi (2014) qui définit le mobilier urbain comme « l'ensemble des
éléments qui participent à l'équipement de l'espace
public, (bancs et chaises etc), qui participent au confort et aux services
offerts aux citadins ». A cet effet, le mobilier urbain prend une place
centrale dans la vie des citoyens à cause des avantages qu'il offre
à travers ces différentes composantes. Par ailleurs, il
désigne toute installation implantée sur la voie publique
à des fins de signalisation ou de commodités pour les usagers de
la voirie. Ce qui amène SMAEG (2011) à affirmer que « les
bancs publics appartiennent au mobilier urbain ».
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Les mobiliers urbains présents à Parakou sont
insuffisamment aménagés et mal gérés. Selon le
CSEPCU de la DST de Parakou, les mobiliers urbains souffrent d'un manque
d'entretien. Ce qui conduit à l'état actuel dans lequel se trouve
ces mobiliers. N'ayant aucun budget prévu dans ce cadre, ils sont
entretenus à la veille des fêtes d'indépendances car leurs
entretiens coutent chers. Hors c'est dans le cadre d'une bonne gestion du
mobilier urbain (toutes ses composantes) que SETRA et al., (2001)
avance l'idée suivante : « Chassons les panneaux mal
implantés, inventés obsolètes, mal entretenus,
masqués contradictoires, incohérents, pléthoriques
inadaptés, incompréhensibles, inaptes à l'usage ».
Ainsi, les différents mobiliers urbains devraient être bien
entretenus, bien gérés. Par ailleurs, une mauvaise gestion des
mobiliers est constatée. C'est de cette gestion que parle Marion, (2009)
lorsqu'il écrit : « les régisseurs tardent à
remplacer les supports endommagés, entamant ainsi la
notoriété de la marque en campagne ».
Il existe des alternatives en vue d'un meilleur
aménagement et d'une gestion efficiente des mobiliers urbains à
Parakou. A cet effet, « L'importance de la résistance aux chocs, au
vandalisme (feu, casse, graffitis, rayures), et au nettoyage (jets sous
pression, solvants), doit être relativisée. L'accent sera
plutôt mis sur la facilité d'entretien ou de réparation du
mobilier, fonction du climat et la fréquentation du lieu d'implantation
» Gouizi, (2014). Ainsi, c'est dans le but de prouver l'effectivité
d'une solution pour la bonne gestion des mobiliers urbains que cette
idée est émise par Gouizi. Elle se trouve soutenue par le CSVU de
la DST de Parakou lorsqu'il stipule que « la présence des agents de
la police municipal contribuerait à une bonne gestion des mobiliers
urbains ». La présence de la police municipale apparait donc comme
une solution. Par ailleurs, Le mobilier doit être adapté au budget
du maître d'ouvrage et aux usages qui lui sont attribués, SMAEG
(2011).
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