I-2-Potentiel forestier.
La forêt constitue un patrimoine important pour les
Etats de la CEMAC. La réserve forestière de la sous région
regorge environ 3000 essences de valeur, dont les plus importantes sont :
l'Okoumé, l'Obèche, l'Azobé, l'Andoung, l'Ebène,
l'Eucalyptus,
l'Acajou, le Sap
|
eli, l'
|
Ayous, l'Iroko . Une p
|
etite partie
|
seulement
|
de c
|
e bois est
|
Page 21
transformée, le reste étant exporté sous
forme de grumes.
Les pays de la CEMAC qui produisent le bois et les grumes sont
les suivants : le Cameroun, la RCA, le Gabon, la Guinée Equatoriale. En
fait la CEMAC abrite une forêt de type tropicale et humide, celle - ci
est la deuxième grande forêt tropicale du
mo
|
nde
|
après le
|
s forêts amazoniennes.
|
Sa sup
|
erficie e
|
st de 2. 1 millions de
|
km2représentant 26% des forêts du monde
et 70% du couvert forestier d'Afrique.
Corruption, insécurité transfrontalière et
dynamique du commerce intra- CEMAC
Malheureusement, cette forêt connait une
réduction drastique de 6% chaque année, due à la pression
humaine croissante2.
Le seul pays de la CEMAC qui n' a pas de forêt est le
Tchad, cela à cause de sa position géographique.
I-3-le potentiel en élevage et Pêche.
L'élevage
|
et la p
|
êche sont les principales source
|
s de protéine
|
s d'origine
|
animale dan
|
s l
|
'
|
alimentation
|
des populations de
|
la sous
|
région CEMAC.
|
Un rapport de la CEMAC (2009) indique que les activités
pastorales sont menées dans trois pays sur les six de la sous
région (Tchad, Cameroun, Centrafrique) . L'élevage occupe plus de
35% des populations au Cameroun et 40% au Tchad.
L
|
'
|
effec
|
tif global du
|
cheptel bovin de
|
la zone était de 12 millions de têtes en 1995 ,
et
|
l'effectif disponible à l'exportation sur pied et
vivant représente 12% du total (CEMAC 2009) . Malgré toutes ses
potentialités, les produits d'élevage issus de la
sous
|
région restent in
|
suffisants.
|
Page 22
S'agissant de la pêche les quatre pays côtiers de
la CEMAC, à savoir le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale
et le Congo totalisent selon un le rapport de la CEMAC (2004) près de
1.752 km de côtes. L'on note aussi la présence de nombreux cours
d'eau, ce qui devrait favoriser des activités de pêche fluviale
et
Le tableau no3 présente le potentiel
exportable en tonnes des espèces des eaux
2 Rapport CE MAC 2009
Page 23
Corruption, insécurité transfrontalière et
dynamique du commerce intra- CEMAC
Tableau 3 : Potentiel exportable (en tonnes) des
espèces des eaux maritimes
Pays
|
Pélagiques3
|
Demers aux4
|
Crustacé5
|
Autres espèces6
|
Total
|
Cameroun
|
40 000
|
12 000
|
11 000
|
81 1 5 6. 1
|
144 156. 1
|
Congo
|
50 000
|
12 000
|
0
|
43 59 1 . 6
|
105 59 1 . 6
|
Gabon
|
147 000
|
29 000
|
0
|
36450. 1
|
21 2 450. 1
|
Guinée Equatoriale
|
38 000
|
6 000
|
0
|
457 1 . 8
|
48 57 1 . 8
|
RCA
|
0
|
0
|
0
|
13775
|
13 775
|
Tchad
|
0
|
0
|
0
|
82030
|
82030
|
Total
|
275 000
|
59 000
|
11 000
|
26 1 574. 6
|
606 574. 6
|
Source : Bulletin officiel de la CEMAC 2004
Le tableau no3 montre que le Gabon possède
en 2004 un potentiel exportable des espèces des eaux maritimes
supérieur par rapport aux autres pays de la CEMAC avec une
capacité de21 2 450 . 1tonnes . Il est suivi du Cameroun avec un
potentiel de 144 156 . 1 tonnes. Le Congo vient en troisième position
avec un potentiel de 105 59 1 . 6 tonnes. La Guinée Equatoriale
enregistre un potentiel de 48 57 1 . 8 tonnes. Les deux autres pays à
savoir la RCA et le Tchad qui n'ont pas d'accès à la mer
pratiquent les activités de pêche dans les fleuves les petits
lacs. Leurs potentialités en pêche est 13775 tonnes pour la RCA et
82030 tonnes pour le Tchad.
|