IN MEMORIAM
A mon regretté Beau-frère BISIMWA
Bercumence qui s'est donné corps et âme pour me donner conseil. Et
qui n'a pas eu la grâce de gouter les fruits de leurs semences.
Que la terre de nos ancêtres te soit toujours
douce.
CIBALONZA MWEZE Anuarite
EPIGRAPHE
« Celui qui dit la vérité proclame la
justice, Et le faux témoin la tromperie »
Proverbe 12, 17
« Mieux vaut être d'une condition humble
et avoir un serviteur Que de faire le glorieux et de manquer de pain. Le Juste
prend soin de son bétail, Mais les entrailles des méchants sont
cruelles ».
Proverbe 12, 9-10
DEDICACE
Au Seigneur DIEU
Tout-puissant,
A mes très Chers parentsMWEZE LWABOSHI et
NSIMIRE M'MIHIGO,
A mes frères et soeurs, Justine MWEZE, MELANI
MWEZE, JUSTIN MWEZE
A toutes mes connaissances
CIBALONZA MWEZE Anuarite
REMERCIEMENTS
A Dieu le père notre seigneur et sauver
Jésus-Christ, qui ne cesse de nous bénir et de répandre
abondamment sur nous toute espèce de sagesse et intelligence
spirituelle, afin que nous sachions quelle est l'immensité de la
richesse et la gloire qu'il réserve à nous ses élus.
Je tiens à présenter mes remerciements avec
une profonde reconnaissance et gratitude à l'Assistant MASSIMANGO
TUNA Hussein qui a accepté, nonobstant ses multiples occupations,
la direction de ce présent travail de fin de cycle. Ses conseils et
recommandations nous ont été d'un précieux apport.
Nous exprimons nos sincères remerciements aux corps
académique et scientifique de l'ISC /BKV qui malgré ces
multiples responsabilités et occupations, n'ont pas cessés de
nous former avec sérénité, nous remercions la section
des sciences commerciales et financières, option comptabilité
pour la formation dont elle nous a et ne cesse de nous doter.
Nous témoignons aussi notre sincère
reconnaissance au responsable de l'Office des Routes, en l'occurrence Monsieur
MBIKAYI TCHIMANGA et le CDAF WAMU ABELI avec lesquels nous
avons eu quelques entretiens pertinents sur l'organisation comptable dans
l'Entreprise en général et en particulier dans une Entreprise
Publique.
A nos parents MWEZE LWABOSHI et NSIMIRE
M'MIHIGO qui, malgré les difficultés et multiples charges
liées à la vie, ils ne cessent de contribuer à notre
formation.
Nous remercions l'Eternel Tout Puissant pour nous avoir
mis en contact avec certaines personnes comme MURHABAZI AKILI Roland,
Abdoul BAYUBASIRE, FUNGAROHO Dieu veut et tous les autres camarades et amis
qui ont participé, d'une manière ou d'une autre à la
réussite de notre parcours académique ainsi qu'à la
réalisation de ce présent travail.
CIBALONZA MWEZE Anuarite
ABREVIATIONS ET SIGLES
UTILISES
AAF : Adjoint Administratif et Financier
AC : Actif Circulant
AF : Autofinancement
AT : Actif de Trésorerie
AUHCE : Acte Uniforme portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises
B.T.E : Brigade des Travaux d'Entretien
BF : Besoin de Financement
BP : Bordereau de Paiement
BSM : Bon de Sortie Magasin
CAFG : Capacité d'Autofinancement Globale
CBR : Chef de Brigade
CDAF : Chef de Division Administratif et Financier
CDF : Francs Congolais
CDT : Chef de Division Technique
CFPP : Centre de Formation et de Perfectionnement
Provinciale
CMAT : Centre Matériel
CP : Comptable Provincial
CT : Conducteur des Travaux
DCT : Dette à Court Terme
DP500 : Direction Provinciale 500
DT : Dettes de Trésorerie
EBE : Excédent Brut d'Exploitation
ETE : Excédent de Trésorerie d'Exploitation
FEM : Fiche d'Entrée Magasin
FONER : Fonds d'Entretien Routier
FR : Fonds de Roulement
ISC - BUKAVU : Institut Supérieur de Commerce de
Bukavu.
LC : Livre de Caisse
LNTP : Laboratoire National des Travaux Publics
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires
OR : Office des Routes
OVD : office de voirie et de Drainage
PDG : Président Directeur
Général
RD : Ressources Durables
RDC : République
Démocratique du Congo
RME : Monnaie étrangère
TAFIRE : Tableau Financier des Ressources et des Emplois
INTRODUCTION GENERALE
La comptabilité est un élément important
du contrôle interne et de l'organisation d'une entreprise car
l'organisation comptable est une composante de base de la disposition
générale de l'entreprise dans la mesure où elle va
permettre de saisir et de mesurer l'ensemble de ses éléments en
vue de les refléter et de les maîtriser.
L'organisation générale suppose l'existence de
systèmes de contrôle interne efficaces dont l'une des composantes
est constituée par l'organisation et la tenue de la comptabilité
financière.
C'est pour cela que notre travail va s'articuler sur
l'organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein d'un
établissement public, plus particulièrement sur l'Office des
Routes section du Sud - Kivu dans le souci de bien comprendre le fonctionnement
de ce service et d'y apporter une contribution grâce à notre
travail.
0.1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Comme le chercheur ne doit pas seulement faire de la science,
mais aussi écrire sa science, nous avons tranché bon de parler
sur l'organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein d'une
entreprise publique dans la mesure d'approfondir notre connaissance dans
l'organisation et le fonctionnement d'un service comptable en tant que futur
gestionnaire.
Cette étude trouve son intérêt dans le
fait qu'elle nous aidera à mieux maîtriser, sur le plan pratique,
la structuration et le fonctionnement d'un service comptable dans une
entreprise qui se situe dans l'espace OHADA.
Ce travail scientifique nous aidera à bien maitriser et
comprendre le monde des affaires en projetant un regard particulier sur la
gestion d'une entreprise et surtout qui servira comme une base d'information
aux éventuels chercheurs qui se pencheront sur l'organisation d'un
service comptable d'une institution publique en particulier sur l'Office des
Routes/ Direction du Sud - Kivu.
Ainsi ce travail pourra servir les entreprises
d'entités publiques que privées de bien tenir leur
comptabilité car une meilleure organisation comptable accroit le
rendement d'une entreprise et permet à l'autorité
compétente de bien percevoir les impôts et taxes et cela dans un
climat harmonieux et légal.
Vu que notre étude est un travail de recherche
dirigée dans le domaine de gestion, il engendre un document qui met en
évidence des données réelles, qualitatives et
vérifiables pouvant servir à d'autres recherches
postérieures.
0.2. ETAT DE LA QUESTION
C'est une étape sérieuse du fait qu'elle permet
au chercheur dans le projet de son travail, de répertorier les travaux
scientifiques de ses précurseurs faisant allusion avec le sujet de son
travail, dont le but est la recherche de l'originalité du travail par le
chercheur, d'appréhender leur démarches, leur conceptions et
leurs conclusions.
La préoccupation majeure consiste à faire
mention des différents travaux antérieurs qui font l'objet de
notre présente étude dénommée «
Organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein d'une entreprise
publique. Cas de l'Office des Routes Sud - Kivu. »
C'est ainsi que nous nous sommes référé
aux travaux suivant afin de dégager l'originalité de notre
travail :
Ø KARUME KABISANGA Chevreuil
(ISC-BUKAVU, TFC 2014) dans son travail intitulé « Analyse des
opérations comptables dans une entreprise publique : cas de
l'Office Congolais de Contrôle-Bukavu », son travail avait
comme objectif de savoir comment l'office congolais de contrôle à
travers son service de comptabilité arrive-t-il à enregistrer
tous les mouvements qui se passent à travers ces différents
services qui y sont organisés et savoir si la comptabilité tenue
à l'OCC lui permet de déterminer un résultat fiable afin
de permettre aux autorités de prendre des décisions utiles
à l'évolution de ladite entreprise et si cette
comptabilité respecte les normes comptables qui sont en vigueurs en RDC.
Il a abouti à affirmer que l'OCC respecte certaines normes comptables
dans l'enregistrement des mouvements comptables qui s'effectuent dans ladite
institution.
Ø MUHINDO BAGUMA Arlette (ISC -
BUKAVU, TFC, 2014 - 2015,); avait parlé de la tenue des
opérations comptables dans une entreprise privée. Cas du Bureau
Diocésain des OEuvres Médicale - Bukavu. Son travail avait comme
objectif de vérifier comment la comptabilité du BDOM est - elle
organisée compte tenue des différents services qu'elle organise,
et si cette organisation permet - elle à déterminer le
résultat et à livrer aux décideurs une information en
temps réel afin d'améliorer ses services. Elle avait abouti
à une conclusion positive qui démontre que la comptabilité
permet de centraliser les différents mouvements et opérations
effectués à tout le niveau conformément aux normes
prévues dans le traitement des opérations comptables ; et la
comptabilité au BDOM se limite à l'élaboration des
mouvements enregistrés dans les différents comptes et les envoyer
dans un rapport à la fin de l'année et le service
compétent procède à l'élaboration des états
financiers de toute la République.
Ø KABUMBA ZAIMANA Esther (ISC-BUKAVU,
TFC 2009-2010), dans son travail portant sur « l'essai d'analyse
financière dans une entreprise publique, cas de la SNEL
Sud-Kivu » a cherché de comprendre comment l'analyse
financière de la SNEL est organisée compte tenu de
différents services, de son efficacité, de son économie
ainsi que de la satisfaction de son bien-être ;
Ø KALIMBA NABULEZI Pascal (Institut
supérieur de commerce de Bukavu ; G3 Comptabilité,
2013) ; dans son travail « analyse des états financiers
de la société nationale des chemins de fer du Congo/Bukavu :
de 2008 à 2010 » a essayé de vérifier si
l'atteinte de la rentabilité et l'autofinancement par la SNCC est
obtenue grâce à sa bonne structure financière.
Ainsi, il a chuté en démontrant qu'il y a
absence de la liquidité générale, qui traine des fonds
déroulements négatifs c'est-à-dire inférieur aussi
bien que la marge de sécurité est inférieure à
1.
A cet effet, notre travail se diffère à ces
travaux à travers son orientation qui veut que nous allons nous pencher
sur l'organisation et la tenue d'une comptabilité. Il s'agit d'un
travail en amour et qui permet de remplir les trois fonctions.
0.3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
0.3.1. PROBLEMATIQUE
Une bonne gestion des ressources des entités
économiques et sociale exige une bonne organisation. Voilà
pourquoi la tenue de la comptabilité doit être obligatoire afin
d'assurer la transparence des informations au sein d'une Entreprise.
L'organisation du service comptable devient une arme efficace
pour toute entreprise quelle que soit sa taille, ses objectifs, sa forme et son
rôle, étant donné qu'aucune discipline ne peut
réussir à réaliser son but sans une organisation
préalable.
Les informations financières et comptables sont tenues
régulièrement et obligatoirement par le service comptable enfin
de permettre à l'entreprise d'être au courant de sa situation
économique et ainsi inspirer les gestionnaires sur toutes les
décisions à prendre.
Nous constatons que cette information doit non seulement
être fiable, fidèle, mais elle doit surtout être
sincère. Elle doit émaner d'une comptabilité bien
organisée par des personnes compétentes en la matière, en
l'occurrence des experts dont la responsabilité engage la vie de
l'entreprise enfin de déterminer le résultat net d'exploitation
de cette dernière.
Pour les établissements publics, il est à se
demander sur leur niveau d'organisation et fonctionnement de la
comptabilité, pour voir si elles permettent une bonne prise de
décision de celle-ci et de savoir si cette organisation comptable permet
une efficacité et une efficience dans le travail de la
comptabilité. En principe, il faut partir de la situation
générale des entreprises publiques en RDC et de critiques
formulées à leur endroit concernant leur inefficacité,
leur manque de performances ayant conduit le COPIREP entre autre à
proposer la transformation de ces entreprises en établissements publics.
L'Office des Routes étant une entreprise publique, il y a donc lieu de
se demander quelle est sa situation. Dans la mesure où la
comptabilité peut être considérée comme le miroir du
fonctionnement d'une entreprise.
La science évolue, les techniques de gestion
aussi ; nous sommes à l'heure de la mondialisation et des nouvelles
technologies de l'information et de la communication.
C'est pour cela ; nous voulons réunir tout au long
de notre analyse, les éléments pouvant nous aider à bien
répondre à certaines questions relatives à ces
fléaux qui bloquent le développement des institutions publiques
en République Démocratique du Congo :
1. L'organisation du service comptable de l'Office des Routes
permet-t-il un fonctionnement, dans le respect des normes comptables
régissant les établissements publics des Etats parties se
trouvant dans l'espace OHADA ?
2. Si cette organisation respecte les normes comptables, les
états financiers sont-t-ils présentés d'une manière
régulière et sincère ?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons tout on
long de notre étude d'apportes des réponses adéquates pour
qu'il ait un meilleur fonctionnement dans nos administrations.
0.3.2. HYPOTHESE
L'hypothèse est une réponse à titre
provisoire, laquelle doit être vérifiée ; donc c'est
une proposition ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans
prendre une position sur son caractère véridique,
c'est-à-dire sans affirmer ou la nier. L'hypothèse constitue
alors une simple supposition, appartenant au domaine du possible ou du
probable1(*).
Etant définie comme proposition de réponse aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
formulées en des termes tels que l'observation et l'analyse fournissent
une réponse ; ainsi, nous émettons les hypothèses
suivantes :
- L'organisation du service comptable de l'Office des Routes
est satisfaisant car ce service fonctionne d'une manière
hiérarchique et présente une comptabilité qui respecte la
règle de prudence, et qui satisfait aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence
inhérentes à la tenue, au contrôle, à la
présentation et à la communication des informations qu'elle a
traitées.
- Les états financiers de l'Office des Routes sont
présentés d'une manière saine c'est-à-dire
respectent les règles de régularité et
sincérité car l'élaboration de ses derniers exigent qu'il
ait les livres justifiants les différents opérations.
L'information comptable contenue dans les états de
synthèse de l'Office des Routes fait l'objet d'une mission
régulière des commissaires aux comptes, dans le but d'en
certifier la sincérité et le reflet de l'image fidèle.
Cette information est également à la base de la tenue
régulière de l'assemblée générale des
actionnaires, organe suprême de l'entreprise, qui tient compte de
l'information comptable dans des décisions importantes concernant les
nouvelles orientations.
0.4. METHODOLOGIE
Pour une recherche, il est important que le chercheur consacre
diverses méthodes et techniques nécessaires pour affirmer ou
infirmer les faits observés et/ou étudiés.
0.4.1. Méthode
La méthode est une démarche intellectuelle
exigée par le schéma théorique appropriée à
elle en vue d'expliquer une série des phénomènes
observés. C'est ainsi que nous allons faire recours à la
méthode qui pourra nous amener à bien mener notre recherche qui
est : la méthode analytique.
La méthode analytique nous aidera
d'analyser les faits sur le terrain, c'est-à-dire le système
comptable, les méthodes mises en place par l'Office des Routes pour voir
si ces éléments sont conformes aux normes y relatives et
applicable sur l'espace OHADA.
0.4.2. Techniques
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait allusion aux
techniques ci-après :
ü la technique documentaire
Cette technique nous permettra de consulter des ouvrages et
documents pouvant nous être utiles dans l'élaboration du
présent travail afin d'aboutir à une conclusion et aux
recommandations contributives dans le monde administrative.
ü la technique d'interview
Cette technique consiste à une conversation verbale
entre enquêtés et enquêteurs pour récolter les
données sur le sujet d'étude. Elle a été
utilisée pour entrer en contact physique avec certains responsables de
l'entreprise pour échanger des vues dans le domaine de notre
étude.
ü Technique d'observation
Pour cette technique, elle sera utile chaque fois que nous
serons à l'Office des Routes pour récolter des données et
voir comment cette dernière organise leur service comptable.
0.5. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Par le souci d'exactitude et de précision, il est
important de délimiter cette étude dans le temps et de l'espace
bien définis.
Dans l'espace, notre étude couvre des activités
de l'office de route section du Sud-Kivu en République
démocratique du Congo et cela pour une période de trois ans
c'est-à-dire de 2013 à 2015.
0.6. DIFFICULTES
RENCONTREES ET LEURS RETOURNEMENTS
Nous ne pouvons pas prétendre dire que la
réalisation de ce présent travail a été sans
difficultés. Toutefois, étant donné que toute
difficulté ne doit pas faire objet de la rédaction, voici
quelques-unes qui ont eu une grande influence sur la réalisation de ce
travail :
- La lenteur des services enquêtés dans la
récolte des données relatives à la présente
étude ;
- Et tant d'autres difficultés à l'instar de
moyen financier, liées au processus de la rédaction de ce
travail.
0.7. PLAN SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail
appréhendera trois chapitres afin de bien assimiler les contenus de
cette oeuvre scientifique :
Ø Le premier chapitre va aborder sur la
généralité sur les concepts clés utilisés et
sur l'organisation comptable dans une Entreprise ;
Ø Le deuxième chapitre s'articule autour du
cadre monographique de notre champ qui est l'Office de Route/
Sud-Kivu ;
Ø Le dernier chapitre intitulé
« Organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein de
l'Office des Routes Sud-Kivu. »
I. : CADRE THEORIQUE
Dans ce chapitre il sera question de parler sur la notion
d'une entreprise et sur le fonctionnement et organisation d'un service
comptable dans une entreprise qui se situe sur l'espace OHADA.
I.1. : Organisation
de l'entreprise
L'entreprise représente une réalité
très large et aux formes multiples. Elle est un facteur fondamental de
la vie économique d'un pays.
I.1.1. Définition de
l'entreprise
L'entreprise est une unité de production qui regroupe
les facteurs matériels, technologiques, humains, financiers et temporels
pour produire les biens et services en vue de réaliser un profit.
Le code du travail définit l'entreprise comme
étant Toute organisation économique, sociale, culturelle,
communautaire, philanthropique, de forme juridique déterminée,
propriété individuelle ou collective, poursuivant ou non un but
lucratif pouvant comprendre un ou plusieurs établissements2(*).
Selon Marcel DOBILL3(*), l'entreprise est une organisation économique
financièrement indépendante qui produit des biens et services
pour le marché dans le but de réaliser un
bénéfice.
De cette définition découlent quatre aspects
nécessaires à savoir :
- L'entreprise produit, c'est-à-dire qu'elle utilise
des moyens pour transformer les matières premières en produit
finis ou pour rendre des services susceptibles de satisfaire les besoins des
consommateurs ;
- Les entreprises produit pour le marché, elle vend des
biens ou des services produits ;
- L'entreprise est financièrement indépendante,
c'est un centre de décision qui gère ses ressources
financières, qui réalise des transactions et en endosse la
responsabilité ;
- L'entreprise recherche le profit car sa survie en
dépend.
La combinaison des différentes ressources exige de la
part de gestionnaire ou entrepreneur une gestion rationnelle, efficace et
efficiente.
Ainsi, pour bien gérer une entreprise, le gestionnaire
est tenu à tout moment d'avoir des informations utiles pour la prise de
décision.
I.1.2. Rôle de
l'entreprise
L'entreprise joue essentiellement trois rôles à
savoir : le rôle économique, le rôle social et le
rôle financier.
a) Le rôle économique :
L'entreprise est un agent de production qui produit pour le marché, en
satisfaisant les besoins des consommateurs.
b) Le rôle financier :
L'entreprise est une chaîne financière dans le circuit
économique. Pour jouer son rôle, elle doit disposer des moyens
nécessaires.
c) Le rôle social : L'entreprise
distribue des revenus : elle verse des salaires au personnel, des
impôts à l'Etat, des dividendes aux actionnaires et elle construit
des écoles et des hôpitaux, ...
I.1.3. Les moyens de
l'entreprise
Le diagnostic des moyens de l'entreprise a pour
objectif4(*) :
- D'évaluer le potentiel de l'entreprise à
réussir sur son marché grâce à ses moyens et ou
outils professionnels ;
- De mesurer les manques et les investissements à
prévoir lors de la prise effective ;
- D'évaluer le budget prévisionnel des
investissements ou les produits de la revente éventuelle d'une partie
des outils de travail, lors de l'élaboration du plan de reprise.
Pour se faire, l'entreprise dispose de divers moyens pour
atteindre ses objectifs, qui sont :
· Les moyens humains
C'est l'ensemble des hommes qui travaillent dans un
environnement économique ou social et perçoivent des
appointements (salaires) en contrepartie.
· Les moyens financiers5(*)
Les moyens financiers de l'entreprise résultent des
fonds propres apportés par les actionnaires de l'entreprise et
également de la rentabilité de son activité et de sa
politique de distribution de dividendes ; mais aussi de la
possibilité d'emprunter des ressources du plus court au plus long terme
auprès des institutions financières.
Les moyens financiers de grandes entreprises sont, quant
à eux, plus spécifiquement adossés aux marchés de
capitaux à travers les différentes émissions de titres de
créances négociables ou par le recours à des augmentations
de capital.
Nous pouvons dire que les moyens financiers sont des fonds
disponibles en banque, en caisse ou dans les centres des chèques postaux
de l'entreprise.
· Les moyens matériels
Il s'agit des éléments corporels tels que :
les locaux, matériels de transport, stocks, équipements, ...
· Les moyens immatériels
Ce sont le nom commercial, le brevet d'invention, la marque,
l'achalandage et la clientèle.
I.1.4. La classification des
entreprises
Il existe plusieurs façons de classifier une
entreprise. Parmi les quelles, on cite : la classification juridique, la
classification selon la nature économique, et selon la taille.
1. Classification juridique
Cette classification permet de distinguer entre :
- Les entreprises privées : ce
sont celles qui appartiennent exclusivement à des particuliers. Elles
peuvent revêtir plusieurs formes :
· Les entreprises individuelles :
sont celles qui appartiennent à une seule personne et qui assure la
gestion et la direction.
· Les sociétés commerciales : sont
celles constituées par plusieurs personnes appelées actionnaires
ou associé. Elle peut être également créée
par une seule personne, ou associé unique. C'est le cas des
sociétés unipersonnelles à responsabilité
limitée ou des sociétés anonymes unipersonnelles.
- Les entreprises publiques : ce sont
des entreprises qui appartiennent en totalité à l'Etat ; ce
dernier détient l'intégralité du capital, le pouvoir de
gestion et de décision.
- Les entreprises parapubliques : sont
des entreprises dont les capitaux appartiennent à la fois à
l'Etat et à des personnes privées.
Entreprises
Entreprises du secteur de l'économie
sociale
Entreprises du secteur privé
Entreprises du secteur public
Sociétés nationalisées
Sociétés d'économie mixte
Etablissements publics administratifs ;
établissements publics et industriels
Régies directes
Coopératives
Mutuelles
Associations sans but lucratif
Sociétés des personnes :
sociétés en nom collectif, sociétés en commandite
simple
Entreprises individuelles
Sociétés des capitaux : SARL
SA
Source : Charpentier P.
SCHEMA DE CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
2. La classification selon la nature économique
Cette classification peut se faire selon trois aspects :
la classification par secteur, par type d'opération accomplies et selon
la branche d'activité.
a) Classification selon le type d'opérations
accomplies
Les opérations effectuées dans une entreprise
peuvent être classées en cinq catégories : les
opérations agricoles, les entreprises industrielles, les entreprises
commerciales, les entreprises de prestations de service et les entreprises
financières.
b) Classification par secteur
On distingue :
- Les entreprises du secteur primaire :
regroupant toutes les entreprises utilisant à titre principal le facteur
naturel. Ce secteur englobe l'agriculture, l'élevage, la pêche,
etc.
- Les entreprises du secteur
secondaire : ce secteur réunit toutes les entreprises
ayant comme activité la transformation de matières
premières en produits finis et englobe donc toutes les industries.
- Les entreprises du secteur tertiaire :
ce service ressemble toutes les entreprises prestataires des services. Sa
composition est très hétérogène car il regroupe
tout ce qui n'appartient pas aux deux autres secteurs, à savoir :
les activités de distribution, de transport, de loisir, de
crédit, d'assurance, hôtellerie, ...
- les entreprises mixtes : ce sont des
entreprises qui réalisent des opérations appartenant à
plusieurs secteurs d'activité.
c) Classification selon la branche
d'activités
A la différence du secteur, qui rassemble des
activités variées, la branche ne regroupe que les entreprises
fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens,
les entreprises de l'industrie pharmaceutique, industrie, ...
Les entreprises d'une même branche ont pour points
communs :
- L'usage d'une même technique ;
- L'utilisation des mêmes matières
premières ;
- Des intérêts communs dans certains
domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de leurs
activités et de créer des services communs, notamment de
recherche, d'achat ou de vente, filiales communes.
3. Classification selon la taille
On distingue les petites, moyennes et grandes entreprises.
Pour la détermination de la taille de l'entreprise,
certains éléments sont pris en compte :
- L'effectif du personnel
On distingue : les très petites entreprises, les
petites entreprises et les grandes entreprises.
- Selon le chiffre d'affaire
Le chiffre d'affaire permet d'avoir une idée sur le
volume des transactions de l'entreprise avec ses clients. L'importance d'une
entreprise peut se définir par le volume de ses transactions.
Il est utilisé pour apprécier l'évolution
des entreprises et pour les classer par ordre d'importance selon leur chiffre
d'affaires ; pour l'entreprise, il constitue un outil de gestion et il
est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il
permet à l'entreprise de se positionner par rapport aux autres
entreprises de la même branche.
L'exemple des entreprises selon le chiffre
d'affaire :
Selon l'acte uniforme OHADA portant organisation et
harmonisation des comptabilités, les entreprises sont classifiées
souvent selon le chiffre d'affaire :
- Est considérée comme une grande entreprise,
toute entreprise ayant un chiffre d'affaire supérieur à
100 000 000 FCFA ;
- Si le chiffre d'affaire est inférieur à
100 000 000 FCFA, on parle de moyennes entreprises ;
- Et si les recettes sont inférieures ou égales
à 30 000 000 FCFA, on parlera de très petites
entreprises6(*).
II. Fonctionnement et
organisation d'un service comptable
La comptabilité doit être absolument fiable, non
seulement pour informer correctement le chef d'entreprise, mais aussi, et c'est
primordial, parce qu'elle est toute sa force probante et sa valeur juridique
vis-à-vis de tous les tiers avec qui l'entreprise est en
relation7(*).
Un système comptable est une organisation du travail de
la comptabilité caractérisée par :
- un enregistrement exhaustif au jour le jour sans retard des
informations comptables ;
- Un traitement en temps opportun des données
enregistrées ;
- La mise en place des documents requis dans les délais
légaux.
La production des états financiers nécessite la
mise en place d'une organisation cohérente et rigoureuse du point de vue
tant fonctionnel que matériel appelé organisation comptable.
C'est ainsi que l'organisation d'un service comptable doit reposer sur
certaines valeurs et principe comptables et cela grâce à un
système comptable bien spécifié à l'avance.
I.2.1 Historique des systèmes comptables8(*)
La comptabilité, sous son premier aspect de comptes
ouverts à des personnes, sur un registre appelé grand-livre, a
pris corps vers l'an 1000 après introduction en Europe des chiffres
arabes, du système décimal et du papier, permettant
l'écriture à la "plume".
C'est en 1494, que le système classique voit le jour
avec l'apparition de la comptabilité à partie double qui a
été décrite par un moine franciscain d'Italie LUCA
PACIOLI. Chaque opération donnait lieu à deux écritures
d'égal montant, l'une portée sur le côté gauche du
registre, dans la partie doit ou débit, l'autre sur le côté
droit dans la partie avoir ou crédit.
Régulièrement, on établissait le
relevé de tous les comptes débits et crédits devant
être égaux, ces relevés étaient appelés
"Balance". Peu à peu, ces balances prenaient la forme des états
de synthèse d'aujourd'hui après rectification de tous les soldes.
Vers la fin du 18ème siècle, Edmond DEGRANGE, un
français, imagina le journal grand-livre, réunissant toute la
comptabilité sur un registre unique. De ce fait, on était
obligé de réunir en un seul compte les clients d'une part, les
fournisseurs d'autre part, le compte collectif était inventé.
Sous l'influence de l'augmentation des opérations
à comptabiliser, on inventa vers la fin du 19ème
siècle le système centralisateur avec journaux divisionnaires
centralisés au journal général.
Ainsi, au début du 20ème
siècle, trois systèmes étaient déjà
couramment utilisés :
- Le système Italien de PACIOLI appelé
système classique.
- Le système de DEGRANGE appelé système
Américain.
- Le système centralisateur appelé
système de comptabilité Française.
Au cours du 20ème siècle, la comptabilité
a connu de profonds changements tant techniques que théoriques.
Considérée pendant des siècles comme un art ou une
technique, la comptabilité s'intégrait enfin dans les sciences
humaines.
Au point de vue technique, deux dates retiendront notre
attention :
- Début du vingtième siècle, on commence
à utiliser le papier carbone dans les travaux comptables pour obtenir
les reports par décalque. Cette technique ne cessera de se
développer, le papier carbone se trouvant concurrencé par le
papier autocopiant ou décalque intégré jusqu'à la
généralisation de l'informatique vers la fin des années
70 ;
- Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, le
travail comptable se trouve de plus en plus automatisé ; c'est le
début de l'ère informatique qui s'étendra au point de
réduire l'utilité des autres systèmes comptables aux seuls
aspects de la pédagogie pour l'apprentissage de la comptabilité.
Tout d'abord, la mécanographie qui s'est
propagée rapidement avant de laisser la place aux ordinateurs qui ne
cesseront de métamorphoser la pratique comptable au point de s'accaparer
une part de plus en plus étendue du travail comptable par :
- la génération automatique et
intégrée des écritures ;
- la réalisation d'une large gamme de travaux de
contrôle et ;
- la génération automatique des états
financiers.
I.2.2 Principes comptables
Les principes comptables sont des conventions sur lesquelles
se fonde la présentation des résultats issus de la
comptabilité. Acte uniforme énonce les huit principes
généralement admis par les normes internationales.
Le système comptable OHADA a opté pratiquement
les mêmes principes comptables que ceux généralement admis
et ajouté celui de la prééminence de réalité
sur l'apparence qui découle lui-même de la norme comptable
internationale no 179(*).
Ces principes sont :
- Le principe de prudence (Art. 3 et
6) : c'est appréciation raisonnable des faits c'est-à-dire
tenir compte des risques et des pertes même probables, ne prendre en
compte que les bénéfices réalisés à la date
de clôture d'un exercice) ;
- La permanence des méthodes (Art.
40) : la comparaison et la cohérence des états financiers au
cours de périodes successives impliquent la permanence dans
l'application des règles et procédures (méthode
d'évaluation) ;
- Le principe d'intangibilité du bilan
(Art. 34) : le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan
de clôture de l'exercice précédent ;
- Le principe de l'indépendance des exercices,
ou spécialisation des exercices (Art. 59) : il y a
nécessité de découper la vie continue de l'entreprise en
périodes ou en exercices comptables, d'où le principe de
rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui le
concernent ;
- Le principe du coût historique (Art.
35 et 36) : c'est le respect de la stabilité monétaire, sans
tenir compte des variations de son pouvoir d'achat ;
- La continuité d'exploitation (Art.
39) : au regard des règles d'évaluation de l'entreprise et
d'une manière générale, l'entreprise est
considérée comme devant continuer à fonctionner dans
l'avenir prévisible ;
- Le principe de la bonne information
(transparence) (Art. 6, 8, 10 et 11) : met en relief l'importance
de la présentation et de la communication claire des informations
financières à apporter aux utilisateurs des états
financiers ;
- Le principe de l'importance significative
(Art. 33) : l'information est significative quand son omission et/ou sa
déformation pourront influencer l'opinion des utilisateurs des
états financiers, d'où la notion de seuil de
signification ;
- Le principe de prééminence de la
réalité sur l'apparence : ce principe voudrait que
les transactions et les autres événements soient
comptabilisés et présentés conformément à
leur nature et à la réalité financière sans s'en
tenir forcément à leur apparence juridique. C'est le cas du
personnel intérimaire et des biens pris en crédit-bail.
I.2.3 L'objectif de l'organisation comptable10(*)
L'organisation comptable a pour objectif de collecter de
données, la saisie d'opérations comptables dans un dispositif
matériel légal efficace en vue de produire des informations
financières fiables, homogènes et facilement contrôlables.
Pour atteindre cet objectif, l'organisation comptable doit remplir un certain
nombre d'obligations légales parmi lesquelles :
- L'enregistrement chronologique, au jour le jour, de toutes
les opérations devant aboutir à la production des documents
comptables tels que le livre-journal, le grand livre, la balance, etc., en vue
d'assurer la transparence et la fiabilité des états
financiers ;
- La description du système comptable et des
procédures qui sous-tendent l'établissement des documents de
synthèse.
A cet effet, l'article 14 de l'acte uniforme OHADA portant
organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises sises
dans les Etats-parties stipule que l'organisation comptable mise en place dans
les entreprises doit satisfaire aux exigences de régularité et de
sécurité pour assurer l'authenticité des
écritures de façon à ce que la comptabilité puisse
servir à la fois d'instrument de mesure des droits et obligations des
partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve, d'information des tiers et
de gestion.
I.2.4 Organisation matérielle de la
comptabilité11(*)
L'organisation matérielle de la comptabilité
repose sur un certain nombre de supports parmi lesquels figurent :
· un manuel d'organisation comptable : un document
qui reprend toutes les règles et procédures à respecter en
vue de la compréhension du système comptable ;
· un plan de comptes adaptés à la
spécificité de l'entreprise : Art. 18 de l'acte uniforme
OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entreprises sises dans les Etats-parties montre que les comptes du
système comptable OHADA sont regroupés par catégories
homogènes appelées classes. Et chaque classe est
subdivisée en comptes identifiés par des numéros à
deux chiffres ou plus, selon leur degré de dépendance
vis-à-vis des comptes de niveaux supérieurs, dans le cadre d'une
codification décimale. Et chaque entreprise doit avoir un plan de
comptes suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des
opérations.
· Le livre-journal, le grand livre, la balance des
comptes, les livres d'inventaire, etc. qui constituent des documents comptables
utilisés pour la traçabilité, la fiabilité et le
contrôle des informations comptables saisies, enregistrées et
synthétisées.
L'article 20 de l'acte uniforme portant organisation et
harmonisation des comptabilités des entreprises sises dans les
Etats-parties stipule que « les livres comptables et autres supports
doivent être tenus sans blanc ni altération d'aucune
sorte ». La correction d'erreur s'effectue exclusivement par
inscription en négatif des éléments erronés ;
l'enregistrement exact est ensuite opéré.
I.2.5 Système d'enregistrement comptable
Deux systèmes ont fait leur preuve pour l'enregistrer
les informations comptables à savoir : le système classique
et le système centralisateur.
Vu la nécessité de la technologie et de la
modernisation, l'informatique a amené une nouvelle ère, à
savoir, le traitement comptable informatisé.
I.2.5.1 Le système classique
Certes ce système, traditionnel, est, par maints
côtés, archaïque car il repose sur une conception liée
à l'état antérieur de l » avènement de la
technologie.
Le système classique consiste :
- A classer et / ou à analyser toutes les
opérations de l'entreprise grâce aux documents comptables
(pièces comptables). On parle de pré comptabilisation ;
- A enregistrer ces opérations au jour le jour à
partir des pièces comptables dans un document appelé le livre
journal
- Et en fin à faire des rapports dans le grand livre et
/ ou faire des reports dans la balance pour établir les états
financiers à la fin de l'exercice (bilan, compte de
résultat ; TAFIRE, états annexes).
1. Les documents de base (pièces
comptables)
Selon l'Acte Uniforme portant organisation et Harmonisation
des comptabilités des entreprises dans les Etats-parties, en son article
19, il est stipulé que : les livres comptables et autres supports
dont la tenue est obligatoire pour la facilitation de l'établissement du
livre-journal, et du grand livre.
Ces documents désignent tout élément
objectif, archivable et susceptible de donner des informations complètes
de nature à permettre une écriture comptable. Ces pièces
peuvent être la facture, les bons de commande, les chèques, les
pièces de caisse, le bon de livraison, ordre de paiement, etc.
C'est à partir de ces pièces que l'on
établit les documents comptables de synthèse en cours ou en fin
d'exercice.
2. Livre-journal
Au paragraphe 1 de l'article 19 de l'AUHCE, il est dit que
dans le livre-journal, sont inscrits tous les mouvements de l'exercice
enregistrés en comptabilité d'une manière chronologique.
C'est un document qui permet d'enregistrer au jour le
jour les opérations de l'Entreprise. C'est un document obligatoire
pour toutes les Entreprises. Il est tenu sans rature ni altération
d'aucune sorte car c'est un document de saisie et de synthèse de base
des transactions de l'entreprise et avec les tiers.
Présentation d'un livre-journal
Comptes débités
|
Comptes crédités
|
Date de l'opération
Intitulé du compte
Libellé de l'opération
|
Montant débité
|
Montant crédit
|
|
|
|
|
|
3. Le Grand-livre
Le grand livre est constitué par l'ensemble des comptes
de l'entreprise, où sont reportés ou inscrits
simultanément au journal, compte par compte, les différents
mouvements de l'exercice.
C'est un registre qui regroupe tous les comptes de
l'entreprise c'est-à-dire un document comptable regroupant l'ensemble
des comptes du bilan d'ouverture ainsi que ceux des opérations contenues
dans le livre-journal.
4. Balance générale des
comptes
L'article 19 de l'AUHCE, à son paragraphe 3, montre que
la balance générale des comptes c'est un état
récapitulatif faisant apparaître, à la clôture de
l'exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde
créditeur, à l'ouverture de l'exercice, le cumul depuis
l'ouverture de l'exercice des mouvements débiteurs et le cumul des
mouvements créditeurs, le solde débiteur ou le solde
créditeur, à la date considérée.
C'est un document qui permet de contrôler l'exactitude
des reports au grand livre. Elle constitue une liste ordonnée et
exhaustive de tous les comptes de l'entreprise. Une balance
générale peut être à 2, 4, 6, ou 8 colonnes selon le
niveau de détails exigés : 2 colonnes des soldes
d'ouverture, 2 colonnes des mouvements et 2 colonnes des soldes.
5. Le livre d'inventaire
L'article 19 de l'AUHCE, à son paragraphe 4, stipule
que le livre d'inventaire que c'est un document sur lequel sont transcrits le
bilan et le compte de résultat de chaque exercice, ainsi que le
résumé de l'opération d'inventaire.
I.2.5.2 Le système
centralisateur
Le système centralisateur a pour but de permettre la
division du travail comptable de l'entreprise. Les principes comptables restent
les mêmes, seule l'organisation du travail diffère.
Le système centralisateur présente donc un
progrès par rapport au système classique. Bien que
dépassé par la généralisation de l'informatique, ce
système reste encore de nos jours utilisé chez certains cabinets
comptables et certaines petites et moyennes entreprises en nombre de plus en
plus réduit.
Dans ce système, les opérations sont
triées, classées et regroupées par nature et
enregistrées dans les journaux auxiliaires quotidiennement. Par
période, l'entreprise procède à la centralisation,
c'est-à-dire au versement des écritures figurant dans les
journaux auxiliaires dans un journal appelé journal
général, avant le report dans le grand-livre
général. Dans tous les cas, ce système utilise les
mêmes supports comptables.
1. Les journaux auxiliaires (journaux
divisionnaires)
L'entreprise peut avoir autant de journaux auxiliaires que
nécessite son organisation comptable. On crée plusieurs journaux
en fonction de la nature des opérations. Dans cette technique, chaque
journal auxiliaire justifie son nom par l'existence d'un compte support.
Les journaux les plus utilisés sont les suivants :
- Journal d'achats, Journal des avoirs sur achats :
peuvent être regroupés dans un seul journal ;
- Journal de ventes, Journal des avoirs sur ventes :
peuvent être regroupés dans un seul journal ;
- Journal de caisse dépenses et Journal de caisse
recettes : Peuvent être regroupés dans un seul journal de
caisse ;
- Journal de banque dépenses et Journal de banque
recettes : Peuvent être regroupés dans un seul journal de
banque ;
Le journal de caisse et celui de banque peuvent être
regroupés dans un livre de trésorerie.
- Journal d'opérations diverses : Salaires,
déclarations sociales et fiscales et écritures de rectification,
redressement et inventaires ;
- Journal des effets à payer peut être
remplacé par un suivi extra comptable :
échéancier ;
- Journal des effets à recevoir peut-être
remplacé par un suivi extra-comptable : échéancier.
Lorsqu'une opération concerne deux journaux, il est
fait recours aux comptes de virement interne afin d'éviter un double
enregistrement.
2. Les grands livres auxiliaires
Les opérations des journaux auxiliaires sont
transcrites dans les comptes individuels des tiers groupés en grands
livres auxiliaires. De cette manière, on peut avoir un grand livre
auxiliaire clients, un grand livre auxiliaire fournisseur.
3. Livre journal centralisateur ou journal
général12(*)
Périodiquement, on procède à la
centralisation. On résume les écritures des journaux auxiliaires
à raison d'un article du livre journal par journal auxiliaire. Les
comptes du journal des opérations diverses ne sont pas
concernés ; le journal des opérations fera l'objet d'un
dépouillement.
4. Grand livre général13(*)
Après l'opération de centralisation, les
écritures comptables se trouvant dans le livre journal centralisateur,
sont reportées dans le grand livre général où les
comptes individuels sont regroupés dans un compte collectif. On aura
ainsi, par exemple, un grand livre général client, un grand livre
général fournisseur, etc.
SCHEMA DU SYSTEME CENTRALISATEUR14(*)
Pièces justificatives
Etc.
Journal division-naire des OD
Journal division-naire trésorerie
Journal division-nairedes achats
Journal division-nairedes ventes
Grand-livre auxiliaire clients
Grand-livre auxiliaire fournisseurs
Journal général
Grand-livre général
Balance
Etats de synthèse
Source : http://www.procomptable.com
I.2.5.3 Traitement comptable
informatisé
L'organisation comptable et les traitements vus
précédemment se retrouvent dans les fonctionnalités
des différents progiciels de comptabilité disponibles
actuellement dans les entreprises et les administrations publiques et
privées.
1. Organisation générale des
traitements
Après imputation sur un bordereau de saisie ou sur le
document comptable de base lui-même, les informations sont saisies au
clavier dans un journal provisoire ou brouillard de saisie. Cependant,
l'exigence d'un document écrit devrait disparaître avec le
développement des échanges d'informations par la voie
télématique.
Après contrôle, les écritures saisies
font l'objet d'une validation qui entraîne la
mise à jour automatique des comptes.
Par la suite, la base de données ainsi
constituée est utilisée pour :
ï les éditions des documents comptables :
journaux, comptes, balances ;
ï les consultations à l'écran des
comptes ;
ï les traitements comptables situés en aval
: tableau de résultat, bilan, préparation des
déclarations fiscales, tableau d'analyse, ...
2. Evolution des systèmes d'information
comptables
De plus en plus, les systèmes sont
intégrés les uns aux autres afin d'accroître la vitesse de
traitement et de transmission des données. Les différentes
comptabilités se trouvent ainsi regroupées :
comptabilité générale, comptabilité analytique,
contrôle de gestion, gestion financière, gestion
prévisionnelle.
L'intérêt essentiel de cette intégration
réside dans la saisie unique des événements quelle que
soit leur utilisation ultérieure.
Plusieurs possibilités existent en matière
d'intégration :
ï comptabilité analytique autonome de la
comptabilité générale ;
ï comptabilité analytique
semi-intégrée avec la comptabilité
générale pour certaines applications ;
ï comptabilité analytique ou de gestion totalement
intégrée à la comptabilité
générale.
La comptabilité générale tient un
rôle central majeur d'où l'impérieuse
nécessité de la qualité de sa tenue afin d'assurer la
fiabilité des informations transmises au système de
décision et de pilotage de l'entreprise.
La transmission des données comptables et
financières connaît actuellement un changement très
important du fait de la dématérialisation des supports
d'informations, associés au large développement des
échanges de données informatisés par
l'intermédiaire des outils de la télématique (exemple
: Transferts des Données Fiscales Sociales et Comptables).
Bref, à l'aide d'un logiciel comptable (soft) et d'un
ordinateur (hard), on procède au traitement informatique des
informations comptables. A partir des pièces justificatives, des
informations sont saisies et stockées pour un traitement
informatisé devant permettre la production des journaux auxiliaires,
des grands livres auxiliaires, du journal centralisateur, du grand livre
général, de la balance et des états financiers de
synthèse.
1.2.6 Exigences de la
comptabilité15(*)
Les exigences de la comptabilité tenue dans les
entreprises sises dans les Etats partie de l'espace OHADA sont relatives
à la tenue des comptes, à la clarté, à la
sincérité, à l'enregistrement, à l'archivage,
à l'inventaire, à la périodicité et à
l'arrimage des systèmes de présentation au niveau des
activités de l'entreprise.
1. Exigences de tenue des comptes
Ces exigences se focalisent essentiellement sur
l'énumération des états financiers de synthèse et
leur forme de présentation, compte tenu du niveau d'activité de
l'entreprise. L'article 1er de l'acte uniforme OHADA portant
organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises stipule
que toute entreprise doit mettre en place une comptabilité
destinée à l'information externe comme à son propre usage.
L'article 8 de cet acte énumère ces états qui constituent
un tout indissociable (bilan, compte de résultat, TAFIRE, état
annexé).
Les articles 26, 27 et 28 s'intéressent respectivement
aux états obligatoires des systèmes normal, allégé
et minimal de trésorerie.
- Le système normal comporte l'établissement du
bilan, du compte de résultat de l'exercice, du Tableau financier des
ressources et des emplois de l'exercice, ainsi qu'un état annexé.
Ce système comporte aussi l'établissement d'un état
supplémentaire statistique ;
- Le système allégé comporte
l'établissement du bilan, du compte de résultat de l'exercice et
de l'état annexé, simplifiés dans les conditions
définies par le système comptable OHADA ;
- Le système minimal de trésorerie repose sur
l'établissement d'un état des recettes et des dépenses
dégageant le résultat de l'exercice, dressé à
partir de la comptabilité de trésorerie que doivent tenir les
entreprises relevant de ce système (les très petites
entreprises).
2. Exigences de clarté, de
sincérité et de régularité
Ces exigences visent la comparabilité et, par
conséquent, la permanence des terminologies et méthodes
utilisées. Cet acte, met en exergue le principe de prudence dans la
tenue des comptes pour éviter une distribution des dividendes
calculée sur un bénéfice fictif ou aléatoire. Pour
ce faire, il faut exclure les produits latents même si les charges
latentes sont inclues.
L'article 17 alinéas 1 indique que la
comptabilité doit se tenir dans la langue officielle et dans
l'unité monétaire en vigueur dans l'Etat-partie concerné.
L'article 20 préconise une comptabilité sans blanc ni
altération d'aucune sorte.
L'article 22 évoque les conditions de
sincérité, de clarté, de régularité pour une
comptabilité informatisée ; cette comptabilité doit
être justifiée par des pièces sur papier conservables dans
le délai précis.
3. Exigences d'enregistrement
L'essentiel ici est de saisir de façon chronologique,
chaque jour de réception ou d'émission, toutes les pièces
justificatives de base en précisant leur date, les lieux, leurs
origines, leurs contenus. Il est, en plus, recommandé que les
opérations de même nature, réalisées en même
lieu et le même jour, soient récapitulées sur une
même pièce justificative.
4. Exigences d'archivage
L'article 24, stipule que les livres comptables ou documents
qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont
conservés pendant dix (10) ans au sein d'une entreprise.
5. Exigences d'inventaire ou de
contrôle
Pour s'assurer de la sincérité et de la
fiabilité des informations comptables, il est conseillé de
mettre en place un système de contrôle interne,
c'est-à-dire un ensemble de sécurités de maitrise de
l'entreprise constitué d'organisation, de procédures et de
méthodes qui maintiennent la pérennité de l'entreprise.
L'inventaire consiste à relever tous les éléments du
patrimoine de l'entreprise en mentionnant la nature, la quantité et la
valeur de chacun d'eux en un moment précis.
L'article 19, en dehors des états financiers annuels,
établit les autres livres comptables obligatoires parmi lesquels,
notamment, le livre d'inventaire sur la base duquel sont transcrits le bilan,
le compte de résultat et le résumé d'inventaire de chaque
exercice.
6. Exigences de périodicité
Les états financiers de synthèse comptable
doivent être établis sur la base des informations concernant une
période de 12 mois correspondant à l'année civile.
L'article 23 de l'acte uniforme OAHA stipule que les états financiers
annuels sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent
la date de clôture de l'exercice. La date d'arrêté doit
être mentionnée dans toute transmission des états
financiers.
7. Exigences d'arrimage des systèmes de
présentation des états financiers au niveau
d'activité
Les états financiers annuels obligatoires sont
présentés en fonction de la taille de l'entreprise
appréciée par son chiffre d'affaire annuel hors taxes. Pour cette
fin, toute entreprise est, sauf exception liée à sa taille,
soumise au système normal de présentation des états
financiers et de tenue des comptes.
CADRE PRATIQUE :
MONOGRAPHIE DE L'OFFICE DES ROUTES
II.1. Historique et statut
juridique
II.1.1
Historique
Crée au début de la deuxième
décennie qui a suivi la décolonisation(1971) par ordonnance-loi
n°71/1-21 du 26 mars 1971, l'office des routes un organisme de droit
public doté d'une personnalité juridique et d'une autonomie de
gestion. Il a été transformé en établissement
public en 2009 par les effets des décrets n°09/12 du 24 avril 2009
et n°07/47 du 03 décembre 2009
Son premier PDG fut un blanc en la personne de monsieur
Baudouin. Sa compétence s'étend sur un réseau de 58129 km
constitué des routes nationales et régionales, son parcours est
marqué dès les premiers pas de son existence par des
difficultés de tous ordres qui ont conduit à des réformes
successives motivées par la recherche constante de l'optimisation de son
efficacité sur le terrain. On peut citer entre autre :
Ø La création en 1972 de 55 bases
opérationnelles qui ont pratiqué le cartonnage manuel en
régie en employant plus de 30000 cantonniers.
Ø La création à partir de 1973,
après l'échec de l'expérience précédente de
9 brigades autonomes mécanisées dont le nombre est passé
à 22 en 1976 après la récupération par l'office des
routes des matériels mis à la disposition des entreprises
privées suite à l'échec de la première tentative
d'externalisation des travaux d'entretien
Ø La redéfinition en 1974 du champ
d'activités de l'office des routes suite à l'insuffisance des
crédits budgétaires à travers le choix porté sur un
réseau limité à 40000 km sur les 68 000 km lui impartis
à l'époque dont 20000 km étaient constitué
d'un réseau considéré prioritaire appelé
« la grande boucle ».
Ø la création en 1981 de 21 unités de
production regroupant les brigades autonomes opérant au niveau de chaque
circonscription territorial correspondant actuellement au district et qui
était appelé à l'époque sous-région. cette
réforme institutionnelle de 1981 à réussi le mérite
des structures de l'office des routes de manière à lui
assurer une large représentation au niveau national à
travers chaque chef-lieu de province des districts et des territoires ainsi que
les atouts nécessaires pour une prise en charge adéquate du
réseau lui confié, constitué de 58129km correspondant aux
routes nationales, régionales ou prioritaires et régionales
secondaires déterminées par la classification routière
intervenue par l'effet de l'ordonnance loi n° 78-335 du 30 aout 1978.
Quinze ans après sa création, l'office des routes qui avait
réussi à déployer ses activités sur l'ensemble du
territoire national était parvenu à redresser sensiblement la
situation du réseau routier congolais et comptait déjà
à son actif, les réalisations ci-après :
· La construction de 36 ponts définitifs
totalisant 2270m linéaires ;
· La construction d'une cinquantaine des ponts
semi-définitifs à tablier modulaires ;
· La construction de cent quinze bacs de tout type (bacs
à moteurs, à traille et à treuil) et dont la
capacité varie entre 4 et 120 tonnes ;
· Le bitumage de 1117 km des routes ;
· etc.
En 1991 est intervenue une réforme qui a eu pour
corollaire la redéfinition du champ d'activités de l'office des
routes en fonction d'un réseau cible, estimé à 30786 km
constitué des routes jugées prioritaires car supportant plus de
90% du trafic national. Cette réforme a entrainé une
réduction drastique des postes de travail au sein de l'office des
routes. Près de 550 emplois directs sur les 8000 existants à
l'office des routes ont été supprimées et
transférés au secteur privé travaillant en sous-traitance
avec l'Office des Routes.
II.1.2 Statut
juridique
L'office des routes, Etablissement Public, est régi par
la loi n° 08/ 009 du 07 Juillet 2008 portant dispositions
générales applicables aux établissements publics et par le
décret n° 09/47 du 03 Décembre 2009 fixant les statuts d'un
établissement public dénommé « Office des
Routes ».
A l'article 4 de ce dernier, l'office des routes,
établissement public doté de personnalité juridique, a
pour objet la gestion du réseau des routes d'intérêt
général. A ce titre, il a pour mission :
· Mission générale
- Assurer la gestion du réseau routier
d'intérêt général et des marchés des travaux
qui s'y rapportent ;
- Assurer la fonction d'Ingénieur Conseil du
Gouvernement de la République pour toutes les questions relatives aux
routes d'intérêt général
« RIG ».
· Missions spécifiques
- Assurer l'exécution des études et des travaux
d'entretien, d'aménagement, de modernisation et de construction des
Routes d'intérêt général ; ainsi que des ponts,
bacs et autres ouvrages d'art de ce réseau ;
- Assurer la gestion du laboratoire national des travaux
publics (LNTP) ;
- Préparer dans le cadre de la planification nationale,
des programmes à court, moyen et long termes, visant la
réalisation de son objet.
II.2. Organisation
administrative et fonctionnement
II.2.1
Organigramme
Au niveau national, les structures organiques de l'Office des
Routes sont16(*) :
- Le Conseil d'administration ;
- La Direction Générale ;
- Le collège des commissaires aux comptes.
a. Organigramme de l'office de route au niveau
national
Conseil d'Administration
Comité de gestion
Bureau DG
Collège des conseillers
Matériel
Laboratoire
Entretien
Travaux neufs
Règle
Planification
Etudes normalisation environnement
Services généraux
Ressources humaines
Finances
Marchés
Juridique
Audit interne
Formation
Contrôle de gestion
11 directions provinciales
Source : rapport annuel d'activités
exercice 2011, p.9
b. Au niveau de la province du Sud-Kivu
DIRECTION PROVINCIALE
SECRETAIRE DE DIRECTION
INFORMATICIEN
ADMINISTRATION TECHNIQUE
ADMINISTRATION ET FINANCE
CANTONNAGE MANUEL
Entités opérationnelles
· Brigades des travaux d'entretien
· Centre matériel roulant flottant
· Centre de formation
· Antenne LNTP
Chef du Personnel
Comptable Provincial
Comptables
Caissier
Exploitation et programmation
Inspection, contrôle et protection des infrastructures
routières
Source : Secrétariat provincial
Structure de l'Office des Routes/Sud-Kivu
Etant une société organisée, l'office des
routes est structuré de la manière suivante :
· la division administrative et financière
s'occupe de l'administration et de finances de la direction provinciale (DP500)
ainsi que de toutes ses unités.
· la division technique s'occupe de l'exploitation, du
contrôle et de l'inspection des travaux. Elle est dirigée par le
chef de division technique (CDT).
Tableau synthétique de
la structure de l'OR/S-K
Direction
|
Administration et technique
|
Administration et finance
|
· Directeur provincial(DP)
· secrétariat de direction
· informaticien
|
chef de division technique(CDT)
exploitation
· inspecteur routier
· contrôleur matériel
· chef de service
· ingénieur des études
· Dessinateur
|
Administration et finance
· chef de division administrative et
financière(CDAF)
· comptable provincial(CP)
· chef du personnel
· comptables
· caissière
· magasinier
· operateur phonie
· agent protocole
· chauffeur
· huissier
· manoeuvre entretien
· gardien
|
Source : Secrétariat de direction
provincial
II.2.2
Fonctionnement
Pour un bon fonctionnement, tous les organes composant la
structure de l'Office des Routes sont intimement liés. Cette structure
s'adapte à la politique gouvernementale pour bien coordonner ses
activités sur le terrain. Elle est composée de la manière
suivante :
1. Conseil d'administration
Il est l'organe de conception, d'orientation, de
contrôle et de décision de l'Office des Routes. Il définit
la politique générale, détermine le programme,
arrête le budget et approuve les états financiers de fin
d'exercice.
Il trace les grandes lignes de la marche à suivre de
l'entreprise.
Le conseil d'administration est composé de cinq
membres, en ce compris le Directeur Général, le président
du conseil d'administration et trois administrateurs.
2. La Direction Générale
La Direction Générale de l'Office des Routes est
assurée par un Directeur Général, assisté par un
Directeur Général Adjoint, tous nommés, relevés de
leurs fonctions et, le cas échéant, révoqués par
l'Ordonnance du Président de la République, sur proposition du
Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres. Et ces
deux personnalités sont nommées pour un mandat de cinq ans
renouvelable une fois.
La Direction Générale exécute les
décisions du conseil d'administration et assure la gestion
journalière de l'Office. Elle exécute le budget, élabore
les états financiers et dirige le personnel et l'ensemble des
services.
Cette Direction représente l'Office vis-à-vis
des tiers. A cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour
assurer sa bonne marche et pour agir en toute circonstance en son nom.
3. Collège des commissaires aux
comptes
Le contrôle des opérations financières de
l'Office des Routes est assuré par un collège des commissaires
aux comptes. Celui-ci est composé de deux personnes issues des
structures professionnelles distinctes et justifiant des connaissances
techniques et professionnelles éprouvées.
Ces commissaires aux comptes ne peuvent prendre aucune
décision individuelle ; et sont nommés par le Décret
du premier Ministre délibéré au conseil des Ministres, sur
proposition du Ministre de tutelle, pour un mandat de 5 ans non
renouvelable.
4. Les Directions Provinciales
Les Directions Provinciales sont sous la supervision de
l'Administrateur Délégué Général. Elles
coordonnent toutes les activités du réseau routier des provinces.
Ces directions sont implantées dans les provinces ci-après :
Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Katanga, Kasaï oriental, Kasaï
occidental, Kinshasa, Maniema, Province Oriental, Sud-Kivu et Nord-Kivu.
Pour l'exécution des programmes de l'Office des Routes,
les Directions Provinciales comprennent les Unités
ci-après :
- Le centre matériel : s'occupe de l'entretien et
la maintenance des matériels routiers et du bac ;
- Le centre de formation : pour la formation du
personnel ;
- L'Antenne LNTP (Laboratoire National des Travaux
Publics) : s'occupe de l'étude du terrain et des matériaux
à utiliser ;
- La Brigade : s'occupe des travaux de l'entretien
routier.
II.3. Organisation
financière de l'Office des Routes
II.3.1 Le
patrimoine de l'Office des Routes et son financement
Selon l'article du Décret no 09/ 47 du
03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement public
dénommé « OFFICE DES ROUTES », le patrimoine
de l'Office des Routes est constitué de tous les biens, droits et
obligations qui lui sont reconnus conformément à l'article 2 de
ce même décret qui stipule que l'ensemble des biens corporels et
incorporels ainsi que les créances nettes constituent la dotation de
l'Office ; des équipements, matériels et autres biens acquis
dans le cadre de l'exécution de son objet.
a. Les ressources matérielles
L'Office des Routes a des matérielles vieilles et un
nouvel équipement offert par l'Union Européenne : le parc
matériel, engins routiers, équipements divers, véhicules
légers, etc.
b. Ressources financières
Elles proviennent de deux sources essentielles qui sont les
financements internes et externes. Pour le financement interne, le gouvernement
Congolais constitue le principal bailleur de fonds dans le cadre du budget de
l'Etat. L'office des Routes doit bénéficier des subventions de
l'Etat pour fonctionner.
En ce qui concerne les bailleurs de fonds extérieurs
qui sont des organismes internationaux et ce dans le cadre de la
coopération multinationale et des pays amis ils signent des accords.
L'élaboration du programme de l'Office des Routes est tributaire de la
conjoncture économique international car les services du FMI jouent un
rôle primordial dans l'élaboration du programme annuel de
l'Etat.
II.3.2 Organisation
des services financiers
L'organisation comptable d'une entreprise et la
régularité de la tenue de sa comptabilité s'inscrivent
dans l'organisation administrative d'ensemble de cette entreprise, quant
à la collecte des faits comptables à enregistrer, quant aux
circuits d'informations, quant aux vérifications des faits d'exactitude
et de vraisemblance, quant aux supports matériels mise en oeuvre.
L'exercice comptable de l'Office des Routes commence le
1er Janvier et se clôture le 31 Décembre de la
même année.
La mission de la finance de l'Office des Routes relève
de la responsabilité du département financier qui collecte,
traite et restitué toutes les informations de gestion à
caractère financier et comptable, générées par
l'activité globale de l'Etablissement.
Le département financier est dirigé par un
Directeur, chef de Département et comprend deux directions : la
Direction Comptabilité et Budget et la Direction de
Trésorerie.
Les missions générales du département
financier sont17(*) :
- Gérer les flux liés à l'activité
de l'Office des Routes : Ressources propres, aides et financements
extérieurs, subvention de l'Etat, financement FONER, ...
- Coordonner les activités d'élaboration des
prévisions budgétaires et assurer le suivi
budgétaire ;
- Assurer la production des états financiers ;
- Suivre et évaluer les activités
financières de la Direction Générale et des
Provinces ;
- Participer au processus de passation des
marchés ;
- Préparer le plan d'activité et les rapports
d'évaluation périodiques y afférentes.
1. Direction Comptabilité et Budget
Cette direction comprend deux divisions (Comptabilité
et Budget) et cinq services dont trois pour la Division de Comptabilité
(service comptabilité de la Direction Générale, service
comptabilité des provinces, service comptabilité analytique) et
deux pour la division Budget.
Dirigée par le Directeur de la Comptabilité et
Budget, sous la dépendance hiérarchique et fonctionnelle du
Directeur, Chef de département financier. La direction
comptabilité et Budget a pour mission :
- Collecter les informations relatives à
l'élaboration du budget et préparer les documents
nécessaires pour les organes de décision ;
- Animer l'élaboration et la mise en oeuvre des budgets
en liaison avec les entités de travail concernés et le suivi des
dépenses engagées par rapport aux prévisions ;
- Consolider les prévisions budgétaires
sectorielles et verifier leur cohésion avec les objectifs du contrat
programme ainsi que leur conformité aux procédures en
vigueur ;
- Affecter et communiquer aux différentes
entités les crédits budgétaires alloués ;
- Tenir les tableaux de bord de l'exécution des
budgets ;
- Tenir à jour la comptabilité de l'Office des
Routes ;
- Assurer la gestion du système d'informations
comptables ;
- Proposer les règles de fonctionnement à
soumettre à l'approbation des organes de décision ;
- Elaborer les états financiers ;
- Analyser et interpréter les informations issues des
services comptables et faire les rapports et propositions utiles aux organes de
décision ;
- Assurer la conservation des archives comptables.
a. La division budget
La division Budget joue les rôles de (d') :
- Collecter les informations susceptibles de préparer
les budgets ;
- Elaborer le budget annuel de l'office des Routes ;
- Préparer les tableaux de bord de l'exécution
des budgets ;
- Suivre et réguler l'exécution du budget en
fonction des ressources disponibles ;
- Assurer l'établissement des documents de suivi
budgétaire ;
- Appuyer la préparation du budget et son suivi
prévisionnel ;
- Assurer le contrôle et le suivi de l'exécution
du budget ;
- Procéder aux imputations budgétaires ;
- Elaborer les rapports d'activité ;
Les deux services de la division budget sont :
1. Service budget chargé de la
programmation
Ce service collecte les informations relatives à
l'élaboration du budget et prépare les informations
nécessaires pour les organes de décision ; anime
l'élaboration et la mise en oeuvre des budgets en liaison avec les
entités de travail concernés ; et enfin il consolide les
prévisions budgétaires sectorielles et vérifie leur
cohérence avec les objectifs du contrat programme ainsi que leur
conformité aux procédures en vigueur.
2. Service budget chargé de suivi et de
contrôle
Ce service tient les tableaux de bord de l'exécution
des budgets ; assure le contrôle et le suivi de l'exécution
du budget ; suit et régule l'exécution du budget en fonction
des ressources disponibles et procède aux imputations
budgétaires.
b. La division comptabilité
La division comptabilité a pour mission de
(d'):
- Mettre en oeuvre les procédures comptables ;
- Procéder aux imputations comptables ;
- Enregistrer les opérations comptables et
financières ;
- Tenir la comptabilité à jour ;
- Analyser et affermir les données comptables des
provinces et autres entités ;
- Affermir les comptes des immobilisations ;
- Assurer l'établissement des documents de
comptabilité générale et analytique ;
- Assurer la révision régulière de ces
mêmes comptes ;
- Veiller au respect des principes comptables
généraux ;
- Assurer la sortie rapide, régulière et fiable
des résultats comptables et financiers intermédiaires, de
même que les états financiers annuels ;
- Assurer le suivi de la comptabilité
analytique ;
- Produire les états financiers annuels.
Les services de la division comptabilité sont :
1. Service de Comptabilité Direction
Générale
Ce service se charge à recevoir et inventorier les
pièces comptables venant de la direction trésorerie ;
à faire les imputations comptables ; à tenir la
comptabilité des opérations diverses ; à faire
l'encodage et vérification des écritures comptables ;
présenter la mensuelle à la fin de chaque mois et de faire des
analyses sur la situation de chaque compte.
2. Service de Comptabilité Province
Le comptable provincial a pour mission de (d') :
réceptionner les balances mensuelles des provinces ; tenir les
inventaires des unités des provinces et affermis la
comptabilité provinciales.
3. Service de Comptabilité
Analytique
Ce service présente des informations comptables selon
une classification et des agrégats cohérents avec le
découpage budgétaire ; mène des analyses
multidimensionnelles permettant l'évaluation de la rentabilité de
produits, coûts des opérations, contrôle des centres de
coûts, préparation de décisions ; détermine les
coûts des produits et services : répartir les charges de la
comptabilité générale entre différents produits,
activités et services ; rend la visibilité complète
sur les coûts engagés par l'Office des Routes ; fournit les
éléments nécessaires à l'évaluation de
certains éléments du bilan ; maîtrise les
activités de l'OR ; connait la rentabilité des
activités de l'établissement et enfin pilote les
activités : indicateurs et système de reporting.
La Comptabilité au niveau des départements,
provinces et autres unités de l'OR se tient de manière à
faire l'enregistrement des opérations comptables et financières
de toute la province ou entité concernée et cela de façon
chronologique c'est-à-dire chaque jour dans le soucis d'assurer la
sortie rapide, régulière et fiable des rapports comptables et
financiers intermédiaires et d'expédier ces rapports mensuels
à la direction générale au plus tard le 05 de chaque mois
qui suit l'exercice écoulé.
2. La Direction Trésorerie
Cette direction a pour missions de (d') :
- Gérer les finances, la trésorerie et les
comptes bancaires et veiller à l'optimisation de la gestion des flux de
trésorerie ;
- Assurer la liaison avec les banques et les organismes de
financement sous la direction du directeur, chef de
département ;
- Suivre et analyser la situation de
trésorerie ;
- Elaborer et mettre en oeuvre le plan de trésorerie et
de procéder au recouvrement ;
- Exécuter les transactions financières et de
tenir les dossiers des flux de trésorerie ;
- Préparer les éléments du rapport
d'activités et le plan d'activité mais aussi le rapport
d'évaluation périodiques y afférentes.
La direction de trésorerie comprend deux divisions
(Banque et Caisse) et quatre services (servie Financement Trésor Public,
service Financement divers, service Caisse Guichet et service caisse
documentation et vérification).
a. La Division Banque
Cette division a pour missions d'assurer la liaison avec les
banques, assurer le suivi des comptes bancaires de l'établissement et le
suivi des engagements pris par les agents auprès des organismes de
crédit sous la garantie de l'Office des Routes ; de préparer
et exécuter les ordres de paiements par les banques, assurer la
conservation des titres de paiement par les banques ; tenir le journal des
banques et établir le tableau de bord de restitution relatif des fonds
mis à la disposition des directions provinciales.
Les deux services de la division banque sont : le service
de financement trésor public et service de financement divers.
1. Le service de financement trésor
public
Ce service a pour missions de suivre et contrôler
les fonds financés par le trésor public ; tenir les fiches
des engagements des agents auprès des banques avec cautionnement de
l'Office des Routes ; contrôler les pièces
justificatives ; fournir les éléments des rapports
d'activités et d'établir les titres de paiements par
banque.
2. Service de financement divers
Ce service a pour missions de suivre et contrôler
les fonds financés par les organismes autre que le trésor
public ; tenir les fiches des engagements des agents auprès des
banques avec cautionnement de l'Office des Routes ; contrôler les
pièces justificatives ; fournir les éléments des
rapports d'activités et d'établir les titres de paiements
par banque.
b. La Division caisse
La mission de cette division est de vérifier les
documents des paiements ; d'élaborer le projet de plan de
décaissement ; de veiller à la tenue de la caisse ; de
procéder aux recouvrements ; de préparer les
éléments du rapport d'activités ; d'assurer
l'exécution des ordres des paiements par caisse et faire et
vérifier le journal de caisse.
Cette division possède deux services :
1. Service documentation et
Vérification
Il a pour mission de rassembler et vérifier les
pièces justificatives de paiement ; de préparer les ordres
de paiement ; de suivre les provisions et en tenir le journal de
justifications et de vérifier la conformité des pièces
avant leur transmission à la comptabilité.
2. Le service Guichet
Ce service a pour mission de tenir les livres de
caisses ; d'exécuter les encaissements et les décaissements
autorisés et fournir les éléments des rapports
d'activités.
II.3.3 Les
mécanismes et circuits comptables
1. Les manuels de politiques comptables
L'Office des Routes est une grande entreprise publique, qui
est régie par le Décret no 09/ 47 du 03/12/2009 fixant
les statuts d'un établissement public dénommé
« OFFICE DES ROUTES ». Ainsi, pour une bonne gestion de ce
dernier, certaines règles sont mises en marche pour le bon
fonctionnement du service financier ; parmi les quels nous
pouvons :
- Le vade-mecum du personnel comptable et financier ;
- Le manuel des procédures de gestion comptables,
financières et élaboration du budget annuel ;
- Et tant d'autres manuels qui régissent le
système financier et comptable en RD Congo et sur l'espace des Etats
parties de l'OHADA.
2. Les manuels de procédures comptables
Le manuel comptable de l'entreprise décrit
particulièrement l'organisation comptable de l'entreprise, les
méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques
comptables et les supports utilisés. Il comprend notamment les
informations ayant trait : à l'organisation générale
de l'entreprise ; à l'organisation comptable de
l'entreprise ; au plan des comptes, à la description des contenus
des comptes et au guide des imputations comptables ; à la
description des procédures de collecte, de saisie, de traitement et de
contrôle des informations ; au système de classement et
d'archivage ; aux livres comptables obligatoires et aux liés entre
ces livres et autres documents et pièces comptables ; au
modèle retenue de présentation des états financiers ;
au guide de justification des comptes et des travaux d'inventaire avec des
modèles de rapprochement et d'état de justification pour les
travaux récurrents ; au modèle d'instruction
d'inventaire ; à l'organisation des travaux d'élaboration et
de présentation des états financiers.
Pour cela, l'Office des Routes a mis en place un manuel des
procédures comptables et financier nommé
« Mémento financier actualisé de l'Office des
Routes suivant le système comptable OHADA » vers
août 2013 et qui avait pris effet à dater du 01 Janvier
2014 ; et qui comprend les différents documents :
- Le manuel des procédures de gestion comptables,
financières et élaboration du budget annuel ;
- Le tableau de correspondance et le plan des comptes de
l'Office des Routes en système comptable OHADA ;
- Le vade-mecum du personnel comptable et financier.
II.3.4 La tenue de
la comptabilité et les différents livres comptables
1. La tenue de la comptabilité
L'organisation de la comptabilité de l'Office des
Routes est Centralisatrice c'est-à-dire que l'office des Routes utilise
le système centralisateur avec un traitement comptable
informatisé. Pour ce faire l'Office des Routes utilise un logiciel
comptable qui est adapté à sa politique et accepté par les
autorités appelé « CCOMPAH »,
c'est-à-dire Celma Compta Harmonisation.
Ainsi, la tenue de la comptabilité à l'Office
des Routes repose sur un traitement informatique qui utilise un logiciel
comptable acquis par l'Office des Routes. Pour ce faire18(*) ; l'organisation
comptable mise en place fait recours à des procédures qui
permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de
sécurité requises en la matière.
La tenue de la comptabilité de l'Office des Routes
passe par les étapes suivantes :
· Première étape : La
constatation des faits comptables
Les supports utilisés sont les pièces
justificatives (factures d'achats ; facture de vente ; bordereau de
paiement ; bordereau de versement ; notes de débit et de
crédit ; notes des frais, état de paie ; quittance,
reçu, etc.
· Deuxième étape : Travaux
pré-comptables
Les supports utilisés sont les pièces
justificatives : travaux suivants sont faits, la réception des
pièces justificatives ; l'analyse critique des pièces
justificatives : fond et forme ; le triage et classement des
pièces justificatives ; l'attribution d'un numéro
d'enregistrement comptable aux pièces justificatives et l'imputation des
pièces justificatives.
· Troisième étape :
Lacomptabilisation
Cette étape consiste à dresser le journal
comptable pour la passation des écritures dans le journal
concerné : le journal des liaisons internes, le journal de banque,
le journal de caisse, le journal des opérations diverses.
· Quatrième étape : Traitement
informatique
C'est une étape qui consiste à l'encodage de
données comptables grâce aux journaux comptables et le grand livre
et à la production automatique des états financiers provisoires
et leurs annexes.
· Cinquième étape : Analyse et
justification des comptes
Cette étape consiste à analyser les comptes
mouvementés, à justifier les soldes des comptes et les
écritures de redressement et de régularisation grâce au
grand livre, journaux et pièces justificatives.
· Sixième étape : production
des états financiers
C'est une étape très capitale qui se fait au
niveau de la Direction Générale, consistant à produire la
balance générale, le compte de résultat, le TAFIRE, le
grand livre général et auxiliaire, les journaux comptables
informatisés.
· Septième étape : Classement
des dossiers de clôture
Signalons que les états financiers et le rapport de
gestion établis respectivement par la Direction de la
comptabilité et la direction de contrôle de gestion, sont soumis
à l'approbation du conseil d'administration et le gouvernement congolais
par le truchement du ministère de tutelle, ministère des travaux
publics dans le délai de six mois à compter de la date de
clôture de l'exercice et après ces documents doivent être
conservés pour servir comme preuve en cas de justice.19(*)
2. Les différents livres comptables de l'office des
Routes
Vu le volume de l'activité comptable de l'Office des
Routes, cet établissement utilise neuf journaux comptables qui sont
subdivisés en journal monnaie local et en monnaie
étrangère pour l'enregistrement des données. Grâce
à ceux journaux, l'établissement arrive à produire le
grand livre, les états financiers aussi bien les états
annexes.
Les différents journaux sont :
1. Le journal des liaisons internes
Il enregistre toutes les opérations relatives aux
transactions effectuées entre les unités de l'Office des Routes
ainsi qu'avec la Direction Générale. Il existe deux journaux des
liaisons internes : l'un en monnaie local CDF et l'autre en monnaie
étrangère (Devise).
a. Le journal des liaisons internes entrées
(LIE)
C'est un journal qui enregistre les opérations entre
deux unités de l'OR dont l'unité qui passe les écritures
dans le journal est la réceptrice du document.
b. Le journal des liaisons internes sorties
(LIS)
C'est un journal qui enregistre les opérations entre
deux unités de l'OR dont l'unité qui tient ce journal est
l'initiateur du document justificatif et expéditeur au destinataire.
2. Les journaux des achats
Ces journaux enregistrent toutes les opérations
d'achats effectués par l'office des routes. Ils ont un compte principal
mouvementé, le compte fournisseur qui est crédité par le
débit des comptes des charges ou des comptes de stocks.
Aussi, il y a le journal des achats en CDF et en RME.
3. Le journal financier
Dans ce journal, on distingue les journaux financiers de
caisse et les journaux de banque. La procédure d'enregistrement est la
même pour tous les journaux financier.
a. Journal de caisse
On distingue le journal de caisse en CDF, en RME et le journal
de caisse sociale.
Le journal de caisse en CDF enregistre les opérations
d'entrée et de sortie des fonds de la caisse en Francs congolais. Toutes
écritures doit être appuyer par une pièce justificative.
Une écriture de décaissement qui n'a pas de pièce
justificative est supposée n'avoir pas eu lieu. Le solde de caisse dans
le journal doit correspondre aux espèces en caisse dans le
coffre-fort.
En ce qui concerne, les deux autres journaux de caisse,
l'enregistrement suit les mêmes principes sauf que la différence
réside sur la monnaie utilisée pour la caisse en devise et que la
caisse sociale n'enregistre que les opérations des prêts
accordés aux agents. Ce dernier est une caisse tenue en devise. Le
compte principal ici est le compte caisse, qui est débité pour
les entrées des fonds à la caisse et crédité pour
les sorties.
b. Le journal de Banque
Il y a une particularité parce que pour chaque compte
bancaire, on ouvre un journal particulier. Comme la Direction provinciale
à trois comptes bancaires, il est ouvert aussi trois journaux de banque,
à savoir :
- Le journal BIAC ;
- Le journal BIC ;
- Le journal TMB ;
- Le journal RWABANK.
La procédure d'enregistrement est la même pour
tous les journaux et est identique à celle de la caisse.
4. Le journal des consommations internes
Est un journal dans lequel sont enregistrées les
opérations des consommations des matières et fournitures, des
emballages pour les besoins internes de l'entreprise en rapport à son
fonctionnement normal. Il existe la consommation en devise et en francs
congolais dont les codes se différent pour chacun d'eux.
5. Le journal des opérations diverses
(O.D.)
Dans ces journaux, il est enregistré les
opérations qui ne sont pas enregistrés dans les journaux
ci-dessous. Ces journaux sont au nombre de quarte, qui sont :
- Journal des opérations diverses ordinaires en
CDF ;
- Journal des opérations diverses de paie (OD
salaire) ;
- Journal des opérations diverses de
réouverture ;
- Le journal des opérations diverses ordinaires en
RME.
a. Journal des opérations diverses ordinaires
en CDF
Il est inscrit dans ce journal, les opérations de
correction d'écriture, des amortissements et des provisions, des
états de paie, etc.
Le paiement de la créance s'effectue dans le journal de
caisse, le journal des OD se limite seulement à enregistrer la
créance des agents sur l'entreprise.
b. Le Journal des opérations divers ordinaire
en devises
La procédure est la même comme dans le journal
des OD en CDF sauf que les opérations faites en devise sont
enregistrées dans le journal des OD en devise.
c. Le journal des opérations diverses de paie
ou O.D salaire
C'est un journal qui n'enregistre que les opérations
relatives au paiement des salaires des agents.
d. Le journal des opérations diverses de
réouverture
C'est un journal qui enregistre les opérations de
réouverture des comptes au 1er janvier. Les opérations
sont passées une fois seulement et la pièce justificative est la
balance d'ouverture au 1er janvier de l'année en cours.
On débite dans ce journal les comptes présentant
le solde débiteur au 31 Décembre de l'année
précédente par le crédit des comptes accusant des soldes
créditeurs. Les comptes de gestion étant déjà
soldés dans le tableau de formation de résultat.
6. Le journal des ventes
L'Office des Routes en général n'a pas un
objectif commercial ; mais il lui arrive de vendre des biens et des
services au public tel que des mitrailles, locations véhicules,
locations bâtiments, etc.
A cela toute opération de vente est enregistrée
dans le journal des ventes qui comprend aussi le journal tenu en CDF et le
journal en RME.
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu,
ainsi que les pièces justificatives sont conservés pendant dix
ans à l'Office des Routes. (Livres, balances, journaux, pièces
comptables, etc.)
Les états financiers annuels de l'Office des
Routes
Selon l'article 8 de l'Acte uniforme relatif au droit
comptable OHADA montre que les états financiers annuels comprennent
le bilan, le compte de résultat, le Tableau financier des ressources et
des emplois ainsi que l'état annexe.
A cet effet l'office des Routes utilise le système
normal comportant l'établissement du bilan, du compte de résultat
de l'exercice, du tableau financier des ressources et des emplois de
l'exercice, ainsi que d'un état annexe dont les dispositions principales
sont fixées dans le système comptable OHADA.20(*)
1. Le bilan
Il décrit séparément les
éléments d'actif et les éléments de passif
constituant le patrimoine de l'Office des Routes. Il fait apparaître
de façon distincte les capitaux propres. Le bilan de l'exercice fait
apparaître de façon distincte, à l'actif : actif
immobilisé, l'actif d'exploitation attaché aux activités
ordinaires, l'actif hors activités ordinaires et l'actif de
trésorerie ; au passif : les capitaux propres et ressources
assimilées, les dettes financières, le passif d'exploitation
attaché aux activités ordinaires, le passif hors activités
ordinaires et le passif de trésorerie.
2. Le compte de résultat
Le compte de résultat récapitule les produits et
les charges qui font apparaître, par différence, le
bénéfice net ou la perte nette de l'exercice. Il fait
apparaître les produits et les charges, distingués selon qu'ils
concernent les opérations d'exploitation attachées aux
activités ordinaires, les opérations financières, les
opérations hors activités ordinaires. Le classement des produits
et des charges permet d'établir des soldes de gestion dans les
conditions définies par le système comptable OHADA.
3. Le Tableau Financier des Ressources et des
emplois
Il retrace les flux de ressources et les flux d'emplois de
l'exercice. Il fait apparaître, pour l'exercice, les flux
d'investissement et de financement, les autres emplois, les ressources
financières et la variation de la trésorerie.
Vu que l'Office des Routes est un établissement
étatique qui ne vit que de subvention et il n'a pas de dividendes
à calculer, actuellement le ratio de l'autofinancement n'est pas
calculé.
4. L'état annexé
Il complète et précise, l'information
donnée par les autres états financiers annuels. Il comporte tous
les éléments de caractère significatif qui ne sont pas mis
en évidence dans les autres états financiers et sont susceptibles
d'influencer le jugement que les destinataires des documents peuvent porter sur
le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'Office
des Routes.
III. PRESENTATION ET
ANALYSE DES DONNEES
Selon l'article 4 du memento financier de l'Office des Routes
suivant le système comptable OHADA, la comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence
inhérentes à la tenue, au contrôle, à la
présentation et à la communication des informations qu'elle a
traitée.
A cet effet, dans ce chapitre nous allons traiter dans la
première section le livres comptables, dans la deuxième section
les états financiers et en fin dans la troisième section de
l'analyse des données et qui aboutira à une conclusion
générale aussi bien des quelques recommandations.
III.1. Les
livres-comptables
Les livres comptables de l'office des routes sont
généralement constitués des journaux, du grand-livre, des
balances.
III.1.1 Les journaux
Comme nous l'avons souligné dans le chapitre
précédant, l'Office des Routes utilise un système
centralisateur. A cet effet, il regroupe à son sein neuf journaux pour
l'enregistrement de ces opérations comptables.
Ces journaux enregistrent d'une manière chronologique
et informatisée toutes les opérations transactionnelles entre les
unités de l'Office des Routes et la Direction ; toutes les
opérations d'achats effectués par l'Office des Routes ; les
opérations financières c'est-à-dire l'entrée ou la
sortie de fonds dans la caisse ou dans le compte banque de l'entreprise pour un
but quelconque ; les opérations des consommations des
matières et fournitures et des emballages pour les besoins internes de
l'entreprise en rapport avec son fonctionnement normal ; et diverses
opérations pouvant intervenir pendant l'exercice comptable
(l'opération de vente des services publics et de biens, etc.)
Comme l'Office des Routes fait recours à la technique
de l'informatique pour la tenue de sa comptabilité, les journaux doivent
être identifiés, numérotés et datés,
dès leurs établissements, par les moyens légaux offrant
toute garantie de respect de la chronologie des opérations, de
l'irréversibilité et de la durabilité des enregistrements
comptables.
III.1.2 Le grand-livre
Il identifie les mouvements des différents comptes
enregistrés au cours de la période des soldes reportés
à nouveau.Grâce au grand livre, l'office des Routes établit
la balance pour en dégager le solde de tous les comptes
mouvementés durant l'exercice comptable.
Cet à partir du grand-livre que la Direction de
Comptabilité élabore les balances afin de dégager un
document pouvant conduire à l'élaboration des états
financiers annuels.
III.1.3 Les balances
Elle est constituée des soldes de début et de
fin de période y compris les flux de la période.
En constituant les soldes, la balance peut également
les confirmer ou les faires disparaitre pour la synthèse de tous les
comptes.
La Direction provinciale produit chaque fin du mois une
balance mensuelle des comptes en fonction des opérations
enregistrées enfin d'élaborer un rapport financier à
envoyer à la direction générale de comptabilité
afin de produire une balance mensuelle consolidée de l'Office des
Routes.
Pour ce faire,ces livres comptables ou les documents qui en
tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont conservés
pendant dix ans à l'Office des Routes.
III.2. Les états
financiers
Les états financiers de l'Office des Routes comprennent
le bilan, le Compte de Résultat, le Tableau Financier des Ressources et
des Emplois ainsi que l'Etat annexé. Ces états annuels sont
arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de
clôture de l'exercice.
III.2.1 Le bilan
C'est dans le bilan que l'on présente le patrimoine ou
la situation de l'entreprise pour la synthèse de tous les comptes.
Le bilan de l'Office des Routes se présente selon le
système normal c'est-à-dire d'une manière
détaillée et par masse. A l'actif, nous avons l'actif
immobilisé, l'actif circulant et la trésorerie-actif ; au
passif, on peut y retrouver les capitaux propres et les ressources
assimilées, les dettes financières, le passif d'exploitation, et
le passif de trésorerie.
Pour les comptes d'exploitation, on peut en avoir les comptes
d'actif ou passif des activités ordinaires ou hors activités
ordinaires.
Les actifs immobilisés sont tous les comptes de la
classe 2 du plan de compte de l'Office des Routes, leur comptabilité est
faite au niveau de la Direction Générale à Kinshasa mais
la direction provinciale use de toutes utilisations de bien meuble et immeuble
et fait rapport à chaque fin du mois pour montre la situation de ses
actifs immobilisés.
Lors de l'établissement de ce document, l'Office des
Routes utilise des codes référentiels pour chaque compte
utilisé dans le bilan.
III.2.2 Le compte de résultat
Etant un document qui résume les produits et charges de
l'entreprise pour une période donnée, l'Office des Routes classe
les produits et les charges dans l'unique objectif d'établir les soldes
de gestion dans les conditions définies par le système comptable
utilisé par les entreprises congolaises qui est le système
comptable OHADA.
III.2.3 Le Tableau Financier des Ressources et des
emplois
Le TAFIRE de l'Office des Routes a pour objectif de montrer
clairement les flux des ressources et les flux des emplois de l'exercice.
Il permet une obtention comptable de la capacité
d'autofinancement, une analyse des éléments du besoin de
financement qui sont traités en éléments hors
activité ordinaire. Ce traitement maintient la relation classique selon
laquelle le fonds de roulement est égal au besoin en fonds de
financement plus la trésorerie.
Le bilan présenté ainsi des rubriques de
« trésorerie-actif » et de
« trésorerie-passif » qui, par simple
différence, permet d'obtenir la trésorerie nette globale. Il
évite, en outre les confusions qui résulteraient des
compensations injustifiées, entre actif et passif, en faisant clairement
apparaitre, dans la trésorerie, des éléments du passif qui
y seraient camouflés. Les montants des crédits d'escompte,
obtenus par l'Office des Routes, ainsi que ceux des crédits de
trésorerie et des découverts, sont clairement inscrits dans le
passif du bilan.
A l'opposé, les effets encours d'escompte clients sont
maintenus dans les dettes. Et cela est normal, car ce n'est pas parce qu'un
client a accepté un effet à 90 jours qu'il a payé sa
dette, même si la banque a prêté de l'argent à
l'Office des Routes.
Le TAFIRE est destiné à expliquer
l'évolution des grandes masses du bilan et à situer le niveau
normal du besoin de financement.
0. Le fonds de roulement (FR)
Le fonds de roulement est défini comme étant la
partie des ressources durables qui dépasse l'actif immobilisé.
FR = Ressources Durables (RD) - Actif
Immobilisé
RD = Capital + Dettes à long terme
Le FR peut être positif ou négatif, mais seule
l'évolution du FR sur plusieurs années consécutives nous
renseigne sur l'amélioration ou la dégradation de
l'entreprise.
Pour une entreprise saine, le fonds de roulement doit avoir
deux qualités :
- Il doit exister, c'est-à-dire être
positif ;
- Il doit pouvoir financer le besoin de financement :
FR>BF.
1. Le Besoin de Financement (BF)
On se pose la question de savoir, quelle est la partie de
l'actif circulant qui n'arrive pas à financer les dettes à court
terme ?
BF = Actif Circulant (AC) - Dettes
à Court Terme (DCT)
Le BF se décompose en besoin de financement
d'exploitation ordinaire et en besoin de financement d'exploitation hors
activités ordinaires.
2. La trésorerie (T)
La trésorerie peut être définie comme ce
qui reste du fonds de roulement après que ce dernier ait financé
le besoin de financement.
Trésorerie (T) = FR - BF
La Trésorerie nette est la différence :
Actif de Trésorerie (AT) - Dettes de Trésoreries
(DT)
Le TAFIRE vise à réaliser un compromis entre les
deux grands types de tableaux existants : les tableaux dits
de « financement » et les tableaux
dits de « flux de trésorerie ».
A. Les tableaux de financement
Leur conception est axée sur l'analyse de
l'évolution des financements de l'Office des Routes et des emplois
correspondants. La trésorerie y apparait comme un ajustement de flux.
Certains de ces tableaux procèdent d'une affectation ou
quasi-affectation des ressources à des emplois, alors que d'autres se
veulent plus neutre (comparaison globale d'un « pool des
ressources », avec un `pool d'emplois »). Pailleurs, ces
tableaux dits des flux ne le sont, le plus souvent, que partiellement.
B. Les tableaux de flux de
trésorerie
Ces tableaux de flux de trésorerie comportent, dans
leur ensemble, une grande faiblesse, née de leur conception : ils
ne peuvent pas mettre en évidence l'évolution de la structure
financière de l'Office des Routes, révélatrice de la
politique suivie par les dirigeants.
Les tableaux de trésorerie ont une utilité
certaine tant au plan de raisonnement, à court terme, qu'à celui
de l'observation des tactiques, mais ils ne sont pas des
révélateurs stratégiques, comme peuvent l'être les
tableaux de financement.
LA STRUCTURE DU TAFIRE
Le TAFIRE se compose de deux parties :
- La première partie du TAFIRE se
compose de 4 soldes financiers, qui sont :
0. La capacité d'autofinancement globale
(CAFG)
Elle correspond à la trésorerie potentielle dont
pourra disposer l'Office des Routes pour financer les investissements sous
quelques mois. Elle indique la capacité que l'OR a de s'autofinancer par
lui-même, sa capacité de remboursement des emprunts, sa
capacité de renouveler les investissements. C'est un indicateur
essentiel du potentiel de croissance de l'Office des Routes.
La CAFG = Produits encaissables - Charges
décaissables (les opérations HAO sont incluses dans
cette formule).
La CAFG peut se calculer soit par la méthode
soustractive, soit par la méthode additive. Pour la certitude il est
recommandé d'utiliser les deux méthodes pour la
véracité et l'exactitude.
Méthode soustractive :
CAFG = EBE+Produits encaissables restants - Charges
décaissables restantes - Incidence des Cessions d'immobilisation -
Dotations courtes
La méthode additive :
CAFG = Résultat net de l'exercice hors cessions
d'actifs - (comptes 82 + comptes 81) + Dotations (comptes 68 et 69) - Reprises
(comptes 79)
1. L'Autofinancement (AF)
Il s'agit de la trésorerie nette qui est
consacrée effectivement à l'investissement ou à
l'accroissement du fonds de roulement.
AF = CAFG - Distribution de dividendes payés
dans l'exercice
Mais pour le cas de l'Office des Routes, ce ratios n'est pas
calculé pour simple raison qu'il est un établissement
étatique qui ne vit que de subvention et il `a pas de dividendes
à calculer.
2. La Variation du BF
Elle permet de répondre à la question
suivante : Y a-t-il augmentation du besoin de financement
d'exploitation ou diminution ?
Variation B.F.E = Var. Stocks + Var. Créances -
Dettes Circulantes
Tous ces éléments sont HAO.
3. L'Excédent de Trésorerie
d'Exploitation (ETE)
Il permet de savoir si l'Office des Routes a consommé
ou non de la trésorerie en cours de son activité pendant
l'exercice.
ETE = EBE - Var. BFE - Production
Immobilisée
· Lorsque l'ETE est négatif, c'est un très
mauvais signe, ceci signifie que l'Office des Routes consomme de la
trésorerie au lieu d'en dégager ;
· Par contre, s'il est positif, c'est un signe de bonne
rentabilité et de bon autofinancement en perspective.
- La deuxième partie du TAFIRE, a pour
objectif de :
· Recenser le volume des ressources dont a disposé
l'Office des Routes au cours de l'exercice et expliquer l'utilisation qui en a
été faite ;
· Permettre de mesurer l'incidence de l'investissement
sur la structuration financière de l'Office des Routes.
Elle est structurée comme le haut du bilan dont elle
explique les variations et peut être traduite comptablement en un tableau
à double entrée pour faciliter sa compréhension :
· La partie gauche,où figurent
les emplois totaux à financer :
o Investissement (flux des comptes de la classe 2) ;
o Exploitation (variation des comptes des classes 3, 4, et
5) ;
o Emplois nets des ressources (RFHAO) ;
o Emplois financiers (flux de débit des comptes 16
à 18) ;
o Remboursement d'emprunts ;
o Variation du BFE.
· La partie droite, où figurent
les ressources nettes de financement :
o Interne : CAFG, nette des dividendes
distribués ;
o Propres : apports en capital,
prélèvements sur capital, subventions d'investissement (comptes
10 et 14) ;
o Etrangères : nouveaux emprunts et nouvelles
dettes financières (comptes 16 et 18).
La variation de la trésorerie crée le lien entre
le haut du bilan et le bas du bilan.
III.2.4 Etat annexe
L'état annexe est un document obligatoire joint au
compte de résultat et au bilan, prévu par PCO. L'objectif
poursuivi par PCO est, par ce document supplémentaire, de donner une
image la plus fidèle possible de l'Office des Routes. L'annexe complexe
complète et commente l'information donnée par le résultat
et le bilan. En ce sens, elle apparait comme un document essentiel.
L'état annexe de l'office des routes fournit deux
sortes d'informations : informations obligatoires et informations
significatives.
- L'information obligatoire : on peut y
classer,
· La dérogation à l'application d'une
prescription comptable si cette dernière se révèle
impropre à donner une image fidèle ;
· Modifications apportées au niveau de la
présentation des comptes annuels et des méthodes
d'évaluation ;
· Reprise exceptionnelle d'amortissements ;
· Commentaires sur certains postes : frais
d'établissements, frais de recherche, fonds commercial ;
· Explication sur les réglementations :
charges et produits constatés d'avance, charges à payer, produits
à recevoir, ... ;
· Informations complémentaires sur
l'opération crédit-bail.
- Informations significatives : qui sont
nécessaire à l'obtention d'une image fidèle et qui
sont :
· Modes et méthodes d'évaluation
appliqués aux postes du bilan et résultat ;
· Méthodes utilisées pour le calcul des
amortissements et des provisions ;
· Circonstances empêchant de comparer des exercices
entre eux ;
· Mouvements ayant affecté les postes de l'actif
immobilisé ;
· Opérations comptables sur l'écart de
conversion ;
· Méthodes retenues pour la
réévaluation des comptes ;
· Créances et dettes classées par
échéances ;
· Dettes garanties par des suretés
réelles ;
· Montant des engagements financiers classés par
catégories ;
· Informations laissées à l'initiative de
l'entreprise, susceptible d'apporter des précisions manquantes.
L'état financier de l'office des routes complète
et précise l'information donnée par les autres états
financiers annuels, aussi c'est un document complémentaire des autres
états financiers avec lesquels il concourt à l'obtention d'une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l'Office des Routes. Ainsi, toutes les informations qu'il
contient doivent être vérifiables et comparables d'un exercice
à l'autre.
L'état annexe engage la responsabilité du chef
à qui il incombe de choisir les informations nécessaires et
utiles. Est requise la production de toute information susceptible d'influencer
le jugement que les destinataires des comptes peuvent porter sur le patrimoine,
la situation financière et le résultat de l'office des routes.
III.3. Analyse des
données
La comptabilité régulièrement tenue peut
être admise en justice pour servir de preuve en cas de contentieux. Si
elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut
être invoquée par son auteur à son profit.
III.3.1 Les livres comptables
Les livres comptables de l'Office des Routes sont tenus
régulièrement par le service de comptabilité de la
Direction provinciale de façon saine dans le souci d'en produire une
balance mensuelle et d'élaborer les rapports financiers à
déposer auprès de la Direction de Comptabilité et budget
à Kinshasa à la fin de chaque mois.
L'Office des Routes utilise différents journaux pour la
comptabilisation de ses activités quotidiennes afin de rendre compte de
façon concise et claire et d'en produire les états financiers
annuels qui respectent le principe de sincérité et de
régularité ; aussi ces livres comptables et les
pièces justificatives sont conservés pendant dix ans à
l'Office des Routes.
Ainsi, l'élaboration des livres comptables se fait
grâce à la technique de l'informatique et exige la présence
des pièces justificatives qui prouvent la véracité de
l'écriture comptable.
Au plus tard le 05 du mois prochain, tous les rapports
comptables et financier venant de tous les centres comptables sont produits et
déposés à la direction comptabilité et budget.
Après la consolidation par la division comptabilité, la direction
comptabilité et budget produit la balance mensuelle consolidée de
l'Office des Routes qui doit déposer au bureau du Chef de
département financier au plus tard le 15 du mois prochain.
III.3.2 Les états financiers
Les états financiers annuels de l'Office des Routes
respectent les principes comptables du système comptable OHADA. Ces
états financiers sont présentés au niveau national sur
base de différentes balances qui proviennent dans des centres
comptabilité provinciaux.
Les actifs immobiliséssont comptabilisés au
niveau national, mais la gestion de ses actifs se fait au niveau de la province
et la direction provinciale établit la balance générale
des comptes et le rapport d'inventaire physique de ses actifs qu'elle envoie
à la direction générale pour la production du bilan
final.
C'est ainsi que les écritures de clôture et de
réouverture d'un exercice comptable sont établies par la
direction générale et envoyées dans chaque province. Et
cela cause un grand problème au niveau des provinces pour
l'élaboration de la balance mensuelle faute du retard de transmission de
ces états financiers annuels par la Générale de l'Office
des Routes
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle portant
sur « l'organisation et fonctionnement d'un service comptable au sein
d'une entreprise publique. Cas de l'Office des Routes, Section du
Sud-Kivu ».
Notre objectif était d'analyser le rôle que joue
le service comptable dans d'une entreprise publique évoluant dans la
ville de Bukavu afin d'atteindre ses objectifs assignés, aussi bien
comment de se rendre compte de la manière dont ce service établit
les documents comptables.
Pour y arriver, nous avons formulé les questions
ci-dessous :
3. L'organisation du service comptable de l'Office des Routes
permet-t-il un fonctionnement, dans le respect des normes comptables
régissant les établissements publics des Etats parties se
trouvant dans l'espace OHADA ?
4. Si cette organisation respecte les normes comptables, les
états financiers sont-t-ils présentés d'une manière
régulière et sincère ?
Comme réponses aux questions reprises dans la
problématique, des hypothèses suivantes ont été
formulées ;
- L'organisation du service comptable de l'Office des Routes
est satisfaisant car ce service fonctionne d'une manière
hiérarchique et présente une comptabilité qui respecte la
règle de prudence, et qui satisfait aux obligations de
régularité, de sincérité et de transparence
inhérentes à la tenue, au contrôle, à la
présentation et à la communication des informations qu'elle a
traitées.
- Les états financiers de l'Office des Routes sont
présentés d'une manière saine c'est-à-dire
respectent les règles de régularité et
sincérité car l'élaboration de ses derniers exigent qu'il
ait les livres justifiants les différents opérations.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait
recours à la méthode analytique. Cette méthode nous a
permis d'analyser les faits sur le terrain, c'est-à-dire le
système comptable, les méthodes mises en place par l'Office des
Routes pour un meilleur fonctionnement du service comptabilité et
surtout voir si ces éléments sont conformes aux normes y
relatives et applicable sur l'espace OHADA
Après analyse et interprétation des
données, nous avons aboutis aux résultats selon lesquels le
service de comptabilité de L'office des Routes fonctionne de
manière hiérarchique c'est-à-dire que les directions
provinciales présentent une comptabilité de façon
régulière en se basant sur les écritures comptables
journalières dans différents journaux grâce aux
différentes pièces justificatives, et élaborent une
balance mensuelle pour faire le rapport à déposer à la
direction générale de comptabilité et budget à
Kinshasa pour l'élaboration des états financiers provisoires.
Ensuite, les états financiers sont
élaborés de façon synthétique et consolidée
au niveau national en respectant les règles de régularité
et de sincérité car ces états sont
considérés comme preuve auprès des tiers qui est l'Etat
Congolais et d'autres partenaires. Pour ce faire, toutes les immobilisations
sont gérées par la direction générale qui se trouve
à Kinshasa mais les unités provinciales jouissent de leurs
utilisations et qui rendent compte à chaque fin d'exercice comptable
enfin que cette direction puisse amortir ces immobilisations de façon
permanente.
En conclusion, nous pouvons retenir que l'organisation de
service comptable de l'Office des Routes est centralisatrice car les
unités provinciales s'en chargent seulement de la tenue de livres
comptables et fait le rapport à la hiérarchie qui est la
Direction Générale de Comptabilité et budget pour
l'élaboration des états financiers annuel au niveau national et
qui se fait d'une manière saine. Ainsi, toutes les immobilisations de
l'Office des Routes sont comptabilisées au niveau national mais les
provinces jouissent de leur utilisation.
A travers ceci, nous suggérons à l'Office des
Routes : de laisser aux provinces le pouvoir de gestion et de la
comptabilisation des actifs immobilisés ; de former une fois de
plus son personnel comptable dans le souci d'en se forme sur le logiciel
comptable utilisé ; de mettre en place une équipe
d'auditeurs comptable extérieur qui est neutre.
Enfin, nous n'aspirons pas avoir effectué un travail
exceptionnel, tout ce dont nous sommes sur, c'est d'avoir fait de notre mieux
pour apporter un plus sur l'existant et que le chercheur qui
s'intéressera à l'organisation d'un service comptable et surtout
sur la tenue de la comptabilité d'une entreprise publique trouvera au
moins quelques détails utiles pour sa recherche dans ce présent
travail.
Nous sommes d'accord avec ceux-là qui disent que
l'oeuvre humaine n'est jamais parfaite, raison pour laquelle nous accueillerons
toutes formes de remarques et suggestions de la part de tout lecteur de ce
présent travail.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
- A.BIROU, vocabulaire pratique des sciences
sociales, éd. Ouvrière, Paris, 1996
- MAPAPA MBANGALA & Robert WANDA, Comptabilité
générale OHADA : Analyse, fonctionnement des comptes et
applications, Droit-Afrique, Paris, Avril 2013
- Marcel DOBILL, Comptabilité OHADA : Tome I,
Comptabilité générale, KATHALA et AECC, Paris,
2013
- Marcel DOBILL, Comptabilité OHADA, Tome II :
Systèmes Comptables, Travaux de fin d'exercice, Opérations
spécifiques, Kartala et AECC, 2013
ARTICLES, LOIS ET ARRETES
- Loi n°015/2002 portant Code de Travail
du 16 Octobre 2002
- Acte uniforme OHADA portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises sises dans les Etats parties
- Décret no 09/ 47 du 03/12/2009 fixant les
statuts d'un établissement public dénommé
« OFFICE DES ROUTES »
- Mémento financier actualisé de l'Office des
Routes suivant le système comptable OHADA, Août 2013
TFC
- KARUME KABISANGA Chevreuil, Analyse
des opérations comptables dans une entreprise publique : cas de
l'Office Congolais de Contrôle-Bukavu, TFC, G3SCF, ISC-BUKAVU,
Année académique 2013 2014
- MUHINDO BAGUMA Arlette, la tenue des opérations
comptables dans une entreprise privée. Cas du Bureau Diocésain
des OEuvres Médicale - Bukavu, TFC, G3SCF, ISC-BUKAVU, Année
académique 2014- 2015
- KABUMBA ZAIMANA Esther, l'essai d'analyse financière
dans une entreprise publique, cas de la SNEL Sud-Kivu, TFC, G3SCF, ISC-BUKAVU,
Année académique 2009-2010
- KALIMBA NABULEZI Pascal, analyse des états financiers
de la société nationale des chemins de fer du Congo/Bukavu :
de 2008 à 2010, TFC, G3SCF, ISC-BUKAVU, Année académique
2012-2013
COURS
- Amos C.K., Initiation à la recherche
scientifique, cours de première année de graduat, sciences
commerciales et financières, ISC - BUKAVU, année
académique 2013-2014
- Amos C.K., Méthodes de recherche
scientifique, cours de deuxième année de graduat, sciences
commerciales et financières, ISC - BUKAVU, année
académique 2014-2015
- Anatole BASHUGI. B., Comptabilité
générale, cours de première année de graduat,
sciences commerciales et financières, ISC - BUKAVU, année
académique 2013-2014
- JOJO LUFUMA, Comptabilité des
sociétés, cours de deuxième année de graduat,
sciences commerciales et financières, ISC - BUKAVU, année
académique 2014-2015
WEBOGRAPHIE
-
http://www.apce.com/piol10805/diagnostic-de-moyens
-
http://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/moyens-financiers-de-l'entreprise
- http://www.publibook.com
-
www.planeteexpertises.com
- www.procomptable.com
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
I
EPIGRAPHE
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
ABREVIATIONS ET SIGLES UTILISES
V
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0.2. ETAT DE LA QUESTION
2
0.3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
3
0.3.1. PROBLEMATIQUE
3
0.3.2. HYPOTHESE
4
0.4. METHODOLOGIE
5
0.4.1. Méthode
5
0.4.2. Techniques
5
0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL
6
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES ET LEURS RETOURNEMENTS
6
0.7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
6
Chapitre I : CADRE THEORIQUE
7
Section 1 : Organisation de l'entreprise
7
I.1.1 Définition de l'entreprise
7
I.1.2 Rôle de l'entreprise
8
I.1.3 Les moyens de l'entreprise
8
I.1.4 La classification des entreprises
9
Section 2 Fonctionnement et organisation d'un service comptable
12
I.2.1 Historique des systèmes comptables
13
I.2.2 Principes comptables
14
I.2.3 L'objectif de l'organisation comptable
15
I.2.4 Organisation matérielle de la comptabilité
16
I.2.5 Système d'enregistrement comptable
16
1.2.6 Exigences de la comptabilité
22
Chapitre II CADRE PRATIQUE : MONOGRAPHIE DE L'OFFICE DES
ROUTES
25
section 1 Historique et statut juridique
25
II.1.1 Historique
25
II.1.2 Statut juridique
26
section 2 Organisation administrative et fonctionnement
27
II.2.1 Organigramme
27
II.2.2 Fonctionnement
29
Section 3 Organisation financière de l'Office des Routes
31
II.3.1 Le patrimoine de l'Office des Routes et son financement
31
II.3.2 Organisation des services financiers
31
II.3.3 Les mécanismes et circuits comptables
37
II.3.4 La tenue de la comptabilité et les
différents livres comptables
38
Chapitre III PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
45
III.1 Les livres-comptables
45
III.1.1 Les journaux
45
III.1.2 Le grand-livre
46
III.1.3 Les balances
46
III.2 Les états financiers
46
III.2.1 Le bilan
46
III.2.2 Le compte de résultat
47
III.2.3 Le Tableau Financier des Ressources et des emplois
47
III.2.4 Etat annexe
51
III.3 Analyse des données
53
III.3.1 Les livres comptables
53
III.3.2 Les états financiers
53
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
58
TABLE DES MATIERES
60
* 1 A.BIROU, vocabulaire
pratique des sciences sociales, éd. Ouvrière, Paris, 1996,
P. 28.
* 2Loi n°015/2002 portant
Code de Travail du 16 Octobre 2002, Article 7, p.8
* 3Marcel DOBILL,
Comptabilité OHADA Tome I : comptabilité
générale, KARTHALA et AECC, Paris, 2013, P33
* 4
http://www.apce.com/piol10805/diagnostic-moyens
; le 22 mars 2016 à 14h32 minutes
* 5
http://www.mataf.net/edu/glossaire/moyens-financiers-des-l'entreprise
; le 17 mars 2016 à 12h43 minutes
* 6 Acte uniforme OHADA portant
organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises sises
dans les Etats parties, Article 13.
* 7
www.planeteexpertises.com;
organisation comptable ; le 29 mars 2016
* 8
www.procomptable.com ;
organisation comptable : les systèmes comptables, le 02 mai 2016
* 9 Marcel DOBILL,
Comptabilité OHADA Tome I : comptabilité
générale, KARTHALA et AECC, Paris, 2013, P28
* 10MapapaMbangala& Robert
W. ; Comptabilité générale OHADA : analyse,
fonctionnement des comptes, application ; Edition Droit-Afrique.com,
Paris, Avril 2013, P22
* 11Mapapa&
Robert, Op.cit., p22
* 12Mapapa&
Robert. Op.cit., p26
* 13Mapapa& Robert,
ibidem p.26
* 14
www.planeteexpertises.com/
organisation comptable ; le 25 mai 2016
* 15Mapapa MBANGALA &
Robert W. Op.cit., P36-P38
* 16 Décret
no 09/ 47 du 03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement
public dénommé « OFFICE DES ROUTES », Article
8.
* 17 Manuel des
procédures comptables et financier de l'Office des Routes, Août
2013, p.4
* 18Mémento financier
actualisé de l'Office des Routes suivant le système comptable
OHADA, Août 2013, p15
* 19Mémento financier
actualisé de l'Office des Routes suivant le système comptable
OHADA, Août 2013, p125
* 20Mémento financier
actualisé de l'Office des Routes suivant le système comptable
OHADA, Août 2013, p126
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