Chap.5. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUEN DE L'ETUDE
. Deux types de variables sont pris en compte au cours de cette
étude
y' Les variables indépendantes :
- Les facteurs socio-culturels
- Les facteurs socio-économiques
- Les mesures de luttes inefficaces
- La faiblesse de la prise en charge
y' La variable dépendante : la persistance de Violences
Sexuelles.
5.2 Cadre conceptuel et théorique
:
Surtout le volet juridique et psycho-social
La Prise en charge inefficace :
-mode de gestion des auteurs
Les facteurs socio-économiques
-la pauvreté -le chômage
-Insécurité
Les facteurs socio-culturels -faible perception de la VS
-Non dénonciation de cas - Mode d'habillement - les Us &
coutumes
Persistance de la Violence sexuelle
Les Mesures de luttes inefficaces
-Non application de la loi
-Absences des actions concrètes
Voici le modèle que nous suggérons
y' La Prise en charge inefficace : Dans la plupart de cas, ce qui
pouvait aider à réduire sensiblement les cas de VS ce sont les
sanctions sévères que subiraient les auteurs de
5.3 Théorie existantes pour expliquer la
relation
Considérant le cadre conceptuel ci-dessus, voici les
relations qui puissent exister pour expliquer la persistance de la violence
sexuelle dans le Sud Kivu.
y' Les facteurs socio-culturels :
- faible perception de la VS : des milliers de personnes ne
considérant pas les VS en tant que problème de santé
publique néglige plusieurs actes jusqu'au point de ne pas le rapporter
ceci fait que les auteurs continuent à commettre les actes des violences
et font que ces dernières persistes.
- Non dénonciation de cas : parmi les tribus de la
région, dénoncer un acte de VS constitue un tabou et ne peuvent
jamais le faire, ils considèrent que dénoncer constitue un frein
pour le mariage de la fille à l'avenir, ils préfèrent se
taire et limiter l'information à l'ensemble de la famille. C'est ainsi
que seules les viols massifs sont connus, ceci fait à ce que les VS
persistent.
- les Us et coutumes : en plus de ce qui est décrit
ci-dessus, il existe d'autres habitudes considérer comme des moeurs dans
plusieurs tribus qui favorisent les violences sexuelles, les cas de
lévirat et des sororats sont les plus frappant chez les Bembe, Vira,
Fuliru,....; Ailleurs pour investir des chefs coutumiers on exige que le
nouveau mwami ait une fille vierge (NAKIMA) qu'il va abandonner après un
très court séjours pour venir rester avec une autre femme
(MUGOLI), (cas espèce les Fuliru). Tous ces actes ne sont pas
rapportés comme des actes des VS et font que les VS persistent dans la
région.
- des comportements mal sains : dans nos milieux il existe
certains habitudes non bien digérés par nos coutumes, le cas par
exemples des porter des habits qui exposent la nudité de la femme, les
hommes sont tentés de vouloir aller voir en profondeur ce que la fille
à elle - même exposer, le mode occident n'est pas à
copier.
Actuellement avec l'avènement de
téléphone, TV, camera,... (Conséquence de l'essort de la
technologie moderne), les fichiers pornographiques sont accessible à
toute personne qui en désire, le faite de le visualiser n'importe
où n'importe comment conduisent les jeunes garçons à
vouloir expérimenter ce qu'ils voient ; tous ceux-ci font que les VS
puissent persister.
viols car les autres proches ne tenteraient plus à
commettre l'acte car ils se souviendraient de ce qu'à connu le voisin
directe ;
Mais dans la mesure où la plupart de cas sont
gérés à l'amiable dans les sociétés, le
volet juridique ne fait pas concrètement son travail les auteurs se
sentent libres et les voisins se disent rien à été fait
à tel ou tel autre qui a commis les VS.
Le volet psycho-social intervient dans le cas où une
femme est violée , si elle n'a pas été correctement prise
en charge sur plan psychologique (elle n'a pas été bien de
traumatisée), elle se laisse faire en perdant l'espoir et court encore
plus de risque d'être violée ; c'est ainsi que les études
ont prouvé que celui qui a été violée en
1er lieu a plus de la chance de l'être une fois de plus.
Tous ceux-ci contribuent à la persistance de cas de VS
dans la région.
y' Les Mesures de luttes inefficaces : - Non application de la
loi : après plusieurs déclarations sur les VS, le gouvernement de
la république a mis sur pieds une loi régissant les actes de VS
dans le pays ; très surprenant cette loi est restée une lettre
morte et non suivie telle que stipulé.
A ce jour, certaines couches sont protégées, la
corruption fait que les cas qui sont arrivés à la justice ne
puissent pas bénéficier de justice équitable.
Nous pensons que, le faite que la loi n'est pas suivie, les
auteurs se sentent protéger et ainsi peuvent continuer à
commettre les mêmes actes de VS.
- Absences des actions concrètes y' Les facteurs
socio-économiques
- la pauvreté et le chômage : il est vrai que
tout le monde est susceptible de subir les VS, mais la pauvreté et le
chômage viennent accroitre le risque.
Etant donné que le taux de chômage est trop
élevé dans le pays, certaines femmes sont soumises dans les
contraintes de violences sexuelles pour accéder à des postes et
ainsi subvenir aux besoins de la famille ; celles-ci sont soumises durant
toutes leurs carrières dans ces conditions sans que la situation ne
soient dévoilées et certains cas finissent vers les mariages.
Quant à la pauvreté, les filles ou femmes issues
des familles très pauvres sont soumises dans les contraintes de VS et ne
savent pas quitter ces conditions ; les exemples plus frappant sont les retours
tardifs dans les ménages, l'isolement vers des milieux
insécurisé et abandonnés,....
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