SIGLES ET ABREVIATION
ACDI : Agence Canadienne de développement
international
AJS : Association des juristes sénégalaises
AGR : activités génératrices de
revenus
AMF : Association Marche mondiale des femmes /Action nationale
du Burkina Faso
BSVS : brigades de surveillance de VS
CAEM : Comité d'Accompagnement de l'Enfance
Maltraitée
CI : Communauté Internationale
CRM / RSA : Conseil de recherche médicale d'Afrique du
Sud
DSCRP : document de Stratégie nationale pour la
Croissance et la Réduction de la Pauvreté
DPS : division provinciale de la santé
DSS : district sanitaire du sud
ECZS : équipe cadre de la zone de santé
HGR :Hôpital général de
référence
HRW : Human Rights Watch
IEC: Information,education et communication
IST : Infection sexuellement transmissibles
MSF : Médecin sans frontière
MST : maladies sexuellement transmissibles
NCRB : National Crime Records Bureau du ministère de
l'Intérieur indien
OMD : Objectifs Millénaires du Développement
PPE : Prophylaxie Post Exposition
RSA : république sud africaine
RCA : république centre africaine
RD Congo : République démocratique du Congo
SAMRC : South Africa's Medical Research Council,
SAS : survivantes d'agression sexuelles
SIDA :Syndrome de l'Immuno-deffiscience acquise
SSP: Soins de santé primaire
SP: Santé Publique
SVS : survivants des violences sexuelles
SWAN : Service Women's Action Network
UNFPA : Fonds des nations unies pour les populations
UNICEF : Fonds des nations unies pour l'enfance
VAS : victime d'agression sexuelle VIH: Virus de l'immuno
-Humaine VS : Violences sexuelles
VVS : victimes de violences sexuelles VBG: violences
basées sur le genre ZS : zone de santé
RESUME DU TRAVAIL
La violence sexuelle pour nous n'est qu'un problème
comportemental et individuel qui déchire la société
moderne ; si tous les hommes pouvaient se décider aujourd'hui de mettre
fin à cette pratique immorale, le monde entier ainsi que les
générations futures le sauraient par histoire.
Notre étude a porté sur la problématique
de la persistance de violence sexuelle dans le sud Kivu, en particulier dans
les ZS du district sud en RD Congo durant la période allant de juillet
2014 à Juillet 2015.
Pour atteindre nos résultats, nous nous sommes
proposé deux hypothèses à savoir :
? la persistance de cas de violence sexuelle à l'Est de
RD Congo serait due aux multiples facteurs socio-culturels existant dans la
région;
? la persistance de cas de violence sexuelle à l'Est de
RD Congo serait due à une prise en charge moins efficace par les acteurs
impliqué et la non application des mesures de luttes efficaces contre
les violences sexuelles
Par ailleur , Ce travail poursuit comme
objectif global de contribuer à l'amélioration de la prise en
charge et la réduction de l'incidence de cas de violences sexuelle en
province de Sud Kivu avec comme objectifs spécifiques de :
-Identifier les facteurs favorisant la
Persistance des cas de violences sexuelle dans la province de Sud Kivu
-Déterminer en quoi consiste le paquet
d'intervention de prise en charge des cas de violences sexuelles et
démontrer ainsi à l'opinion la manière dont sont
gérés les cas de violences sexuelles dans la province de Sud
Kivu
-Identifier les mesures efficaces &
durables de prévention mises en application visant la réduction
de l'incidence de cas de violence sexuelle dans la province de Sud Kivu.
Pour vérifier nos hypothèses et répondre
à chacun de nos objectifs spécifiques, nous avons
interrogé à l'aide d'un questionnaire, 385 personnes
constituées des personnel de santé, les chefs de villages, les
membres de CODESA ; les leaders communautaires et les responsables des ONG
Locales oeuvrant dans la lutte contre les VS dans les ZS de
Fizi,HP-Uvira,Lemera,Nundu,Ruzizi et Uvira constituant ainsi notre population
d'étude par choix exhaustif.
Les résultats de notre étude ont abouti aux
conclusions suivantes :
-Il existe plusieurs facteurs socio-culturels qui influencent
négativement sur la persistance de la VS dans la région, ce qui
confirme notre 1ère hypothèse -La prise en charge de
cas de VS n'est pas très efficace car la majorité des victimes
n'est pas satisfaite de la qualité de prise en charge surtout qu'il n y
a pas une prise en charge holistique et s'il faut y ajouter,
- il est clairement ressorti qu'il n y a pas des mesures de
lutte efficace surtout avec le mode de gestion traditionnel des auteurs de
viols, ceux-ci viennent confirmer notre 2ème hypothèse.
En sommes nous pouvons dire que nos deux hypothèses ont
été affirmées par les résultats de nos
investigations.
Noé Assukulu Makyambe K
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