WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Application de la modélisation spatiale multifactorielle pour l?évaluation de la dynamique et la vunérabilité des écosystèmes forestiers face aux changements globaux: cas de la forêt de maâmora

( Télécharger le fichier original )
par Koffi Dodji NOUMONVI
Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs (ENFI-Salé) - Ingénieur des eaux et forêts, option: Géomatique des ressources naturelles 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2. Vulnérabilité des écosystèmes forestiers aux changements climatiques

1.2.1. Définitions

1.2.1.1. Ecosystèmes forestiers

Un écosystème est défini comme l'ensemble de la faune et de la flore réunies dans un espace naturel, incluant ainsi des producteurs (les plantes), des consommateurs (les animaux) et des bioréducteurs (micro-organismes), qui sont aidés par l'énergie du soleil (Fischesser et Dupuis-Tate, 2007).

8

Les écosystèmes forestiers sont des zones du paysage dominées par des arbres et constituées de communautés biologiquement intégrées de végétaux, d'animaux et de microbes, ainsi que des sols locaux (substrats) et des atmosphères avec lesquels elles interagissent (Kimmins, 2003). Les forêts sont donc bien plus qu'une population ou une communauté d'arbres.

Toute forêt où qu'elle soit représente un patrimoine mondial et a besoin d'être protégée et bien entretenue parce qu'elle remplit plusieurs fonctions vitales notamment économique (production), de protection physique (lutte contre l'érosion et les phénomènes de déplacement massif de terrain, etc.), paysagère (récréation), biologique (réserves biologiques, production d'O2 et séquestration de CO2), etc.

1.2.1.2. Vulnérabilité

La notion de vulnérabilité ne peut pas être définie et bien comprise sans parler de ce qu'on appelle risque. Selon Chastan et al. (1995), le risque constitue la combinaison de deux composantes que sont l'aléa et la vulnérabilité. Ofella va plus loin en disant qu'il n'y a pas de risque sans aléa et sans élément vulnérable exposé (Ofella, 2004, in Loudiyi, 2009).

V' L'aléa :

L'aléa peut être défini comme étant un phénomène physique, naturel et non maîtrisable, d'occurrence (fréquence) et d'intensité données.

V' La vulnérabilité :

La vulnérabilité est relative à des enjeux qui peuvent être par exemple des personnes, des biens, des activités, etc.

Les conséquences de l'aléa sur ces enjeux peuvent être positives (par exemple, des zones défavorables qui peuvent être rendues exploitables pour l'agriculture avec les changements climatiques), ou négatives (sécheresses qui induisent un manque d'eau pour les plantes). La vulnérabilité a trait aux conséquences négatives.

On peut ainsi définir la vulnérabilité comme exprimant l'importance des dommages potentiels que peuvent subir des enjeux face à un aléa donné (Loudiyi, 2009).

Une deuxième composante de la vulnérabilité à part le risque est la capacité d'adaptation. En fait, l'effet de l'aléa sur l'enjeu peut être atténué par la capacité d'adaptation de l'enjeu à l'aléa en question. Cette notion de capacité d'adaptation est remarquable dans la définition de la SINUPC (Stratégie Internationale des Nations Unies pour la Prévention des Catastrophes) qui définit la vulnérabilité comme faisant

9

référence aux caractéristiques et circonstances d'une communauté ou d'un système qui le rendent susceptible de subir les effets d'un aléa. Ces caractéristiques sont la résultante de la sensibilité et la capacité d'adaptation.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon