UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
B.P. 8815
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCEICNES DE LA SANTE
MEMOIRE
CONNAISSANCES DES ETUDIANTS DES SCIENCES DE LA SANTE DE
L'UPN SUR LES FACTEURS FAVORISANT L'INFECTION A VIRUS EBOLA ET SES MOYENS DE
PREVENTION
Par MBUYI NTITA Annie
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de la Santé
Option : Sciences Infirmières
Orientation : Enseignement et
Administration en Soins
Infirmiers
(EASI)
Directeur : Jean-Pierre IKOLONGO
BEFEMBO
Professeur
Associé
Encadreur : Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Assistant
Année académique 2015-2016
Epigraphe
« Il est pire de
ne pas avoir de but que de ne pas atteindre son but »
MBUYI NTITA Annie
DEDICACE
A nos chers parents Marcel MUTSHIPAYI et Eugénie TSHIKA
WA MULUMBA qui ont toujours fourni des sacrifices pour notre instruction.
REMERCIEMENTS
Ce travail est le fruit d'énormes efforts
déployés en vue de parachever la fin de notre cursus
universitaire.
Ainsi, il nous serait ingrat de le rédiger sans
témoigner notre reconnaissance à tous ceux qui ont
contribué à sa rédaction.
Nous exprimons notre profonde reconnaissance à
l'endroit du Professeur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO, aux Assistants Alphonse
ATUNGALA et Alpha-Sandul LANDU MAKESI, pour avoir assuré respectivement
la direction et la co-direction de ce travail malgré leurs multiples
occupations.
Que l'ensemble du personnel tant académique que
scientifique, ainsi qu'administratif de la Faculté des Sciences, en
général et ceux du Département des Sciences de la
Santé, en particulier, trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Nous ne saurons fermer cette rubrique sans pour autant penser
à ceux qui nous sont chers notamment, Augustin BIYANDA, Papa
Modeste NTITA, Papa Bruno BASEKA, Maman Bernadette TSHIDIBI, Maman Astrid
MILOLO ; à mes enfants : Ephraïm BIYANDA, Jonathan
BIYANDA, Rusel Biyanda, Merveille BIYANDA, Allégresse BIYANDA, Christian
BIYANDA, Eunice BIYANDA, Djodjo TSHIBANGU ; à mes amis :
Rodrigue MBIYA TSHITENGE, Olivier KANDA, Christelle KANYEMBA, Jule M., Vicky
MONGONI, Maria NDEKA, Djibril BOLA, Nicol NTITA, Belinda NKANKU.
Annie MBUYI NTITA
LISTE DES ABREVIATIONS
ADN : Acide désoxyribonucléique
ARN : Acide ribonucléique
CD4 : Cluster de Différenciation 4
CD8 : Cluster de Différenciation 8
CDC : Centre pour le Contrôle et la
Prévention des
maladies
CIEBOV : Côte d'ivoire Ebla Virus
DEA : Diplôme d'Etudes Approfondies
DES : Diplôme d'Etudes Supérieures
EBOV : Ebola virus
FHV : Fièvre Hémorragique à Virus Ebola
IgV : Imunoglobulines
IPN : Institut Pédagogique National
MARV : Virus de Marburg
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PFU : PARTICULE Flux Unit
UPN : Université pédagogique Nationale
UNAZA : Université Nationale du Zaïre
UNIKIN : Université de Kinshasa
USA : United States of América
ZEBOV : Zaïre Ebola Virus
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition des enquêtés
selon les tranches d'âge
Tableau 2 : Répartition des enquêtés
selon le sexe
Tableau 3 : Répartition des enquêtés
selon la promotion
Tableau 4 : Répartition des enquêtés
selon l'orientation
Tableau 5 : Connaissances sur l'infection à virus
Ebola et
sources d'information
Tableau 6 : Représentation d'Ebola selon
l'enquêté
Tableau 7 : Connaissances et type des facteurs favorisant la
maladie
Tableau 8 : Connaissances sur la prévention de la
maladie et
types de mesures
Tableau 9 : Connaissances des signes évocateurs
Tableau croisé 10: Relation entre source
d'information, Représentation d'Ebola, Les mesures les plus efficaces,
Signes évocateurs de la maladie et le Sexe des enquêtés
Tableau croisé 11: Relation entre les sources
d'information, la représentation d'Ebola, les types de facteurs
favorisant la maladie et l'âge des enquêtés
Tableau croisé 12: Relation entre la source
d'information, Connaissances des facteurs favorisant la maladie, la
représentation d'Ebola, types de facteurs favorisant la maladie,
connaissances sur la prévention de la maladie et Promotion des
enquêtés.
RESUME
Ce travail a porté sur les connaissances des
étudiants des Sciences de la Santé de l'UPN sur les facteurs
favorisant l'infection à virus Ebola et ses moyens de prévention.
Cette étude a soulevé dans la problématique les questions
suivantes : Quelles sont les connaissances des étudiants des
Sciences de Santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection
à virus Ebola et ses moyens de prévention ? Existe-t-il un
lien entre le profil des étudiants enquêtés et les
connaissances sur le sujet traité ?
Il ressort de cette recherche que tous les étudiants
ont déjà entendu parler de la maladie à virus Ebola. La
grande majorité connait les facteurs favorisant la maladie et savent
qu'Ebola peut être prévenu. Les variables indépendantes
telles que l'âge, le sexe et la promotion d'études ont
influencé sur les connaissances des étudiants sur les facteurs
favorisant l'infection à virus Ebola et ses moyens de prévention.
Le test de khi carré a démontré les différences
très significatives.
Mots clés : Connaissances, Facteurs favorisant,
Infection, Virus à Ebola, Moyens de prévention.
ABSTRACT
This work concerned knowledge of the students of Sciences of
the Health of the UPN on the factors supporting the infection to Ebola virus
and its means of prevention. This study raised in the problems the following
questions: Which are knowledge of the students of Sciences of Health of the
UPN on the factors supporting the infection with Ebola virus and its means of
prevention? Does there exist a bond between the profile of the students
surveyed and knowledge into the covered subject?
It comes out from this research that all the students already
intended to speak about the disease with Ebola virus. The great majority
connait the factors supporting the disease and know that Ebola can be
prevented. The independent variables such as the age, the sex and the
promotion of studies influenced on knowledge of the students on the factors
supporting the infection with Ebola virus and its means of prevention. The
square test of khi showed the very significant differences.
Key words : Knowledge, Factors supporting, Infection, Virus
with Ebola, Means of prevention.
INTRODUCTION
0.1.
Problématique
La maladie à virus Ebola (autre fois appelée
aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie
grave, souvent mortelle chez l'homme. Le virus Ebola provoque une maladie
aiguë et grave, souvent mortelle si elle n'est pas traitée. La
maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976,
lors de deux flambées simultanées à Nzara au Soudan et
à Yambuku en République Démocratique du Congo.
Le virus se transmet à l'homme à partir des
animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission
interhumaine. Le taux de létalité moyen est d'environ 50%. Au
cours des flambées précédentes, les taux sont allés
de 25% à 90%.
La flambée qui se vie actuellement en Afrique de
l'Ouest (dont les premiers cas ont été notifiés en mars
2014) est la plus importantes et la plus complexes depuis la découverte
du virus en 1976. Elle a produit plus des cas et de décès que
toutes les précédentes flambées réunies. Cette
flambée à également comme particularité de
s'être propagée d'un pays à l'autre, partant de la
Guinée pour toucher la Sierra-Leone et le Libéria (en traversant
les frontières terrestres par le cas d'un voyageur), le Nigeria et les
USA (par l'intermédiaire d'un voyageur), le Sénégal et le
Mali (par l'intermédiaire de deux voyageurs). Les pays les plus
touchés (la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria) ont des
systèmes de santé très fragiles, manque des ressources
humaines et d'infrastructures et sortent à peine de longues
périodes de conflits et d'instabilité.
Pour prévenir et lutter contre l'infection à
virus Ebola, l'OMS propose plusieurs stratégies parmi lesquelles :
la formation des agents de santé et la sensibilisation aux facteurs des
risques et mesures de protection possible.
C'est ainsi que nous avons l'avantage de mener cette recherche
auprès des étudiants des Sciences de la Santé qui,
à travers les différents enseignements reçus, les
conférences débats, les médias, les stages
professionnelles,... sont sensés disposer d'une somme de connaissances
sur ce fléau.
0.2. Questions de recherche
Eu égard à ce qui précède, notre
préoccupation est celle de savoir :
- Quelles sont les connaissances des étudiants des
Sciences de Santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection
à virus Ebola et ses moyens de prévention ?
- Existe-t-il un lien entre le profil des étudiants
enquêtés et les connaissances sur le sujet traité ?
0.3. Hypothèses de recherche
Nous formulons les hypothèses selon lesquelles les
étudiants des Sciences de Santé auraient des connaissances
insuffisantes sur les facteurs favorisant l'infection à virus Ebola et
ses moyens de prévention.
Il existerait un lien entre le profil des étudiants
enquêtés et les connaissances sur le sujet traité.
0.4. But et objectifs
Le but poursuivi dans cette étude est de
déterminer le niveau de connaissances des étudiants des Sciences
de la Santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection à
virus Ebola et ses moyens de prévention.
Pour atteindre ce but, nous avons fixé les objectifs
suivants :
- Identifier les enquêtés concernés
dans cette étude;
- Décrire l'infection à virus Ebola, ses
facteurs favorisant et les différentes mesures
préventives ;
- Evaluer les connaissances des étudiants au moyen d'un
questionnaire guide d'interview ;
- Tirer les conclusions utiles et émettre les
suggestions sur base des résultats obtenus.
0.5. Importance de l'étude
Sur le plan pratique, les résultats de cette
étude encourageront les décideurs sur la révision des
stratégies de lutte et la prise en charge d'Ebola par l'application de
l'approche pluridisciplinaire dans le diagnostic.
Du point de vue scientifique, il est question de susciter la
conscience des étudiants des Sciences de la Santé sur les
déterminants de la maladie et ses moyens de prévention.
Du point de vue didactique, cette recherche nous aide à
approfondir nos connaissances sur le sujet et peut servir d'outil aux futurs
chercheurs.
0.6. Type et domaine de l'étude
La présente étude est du type descriptif,
transversal à visé analytique et se situe dans le domaine de la
santé publique, précisément dans l'approche de lutte
contre les maladies virales.
0.7. Délimitation de
l'étude
L'étude s'est déroulée au sein de
l'Université Pédagogique Nationale durant la période
allant du 26 juin au 05 juillet 2015.
0.8. Subdivision du travail
Hormis l'introduction, ce travail comprend trois chapitres:
- Le premier est consacré à la revue de la
littérature;
- Le deuxième porte sur la méthodologie
- Le troisième est axé sur la
présentation et l'interprétation des résultats.
La conclusion et quelques suggestions mettent fin à ce
travail.
CHAPITRE I : REVUE DE
LA LITTERATURE
1.1. Définition des
concepts clés
a. Connaissances
Selon Encarta (2009), le concept connaissance désigne
la maîtrise intellectuelle acquise par l'apprentissage, la recherche ou
l'expérience.
Pour ce qui concerne ce travail, elle est l'ensemble des
acquis que possèdent les étudiants sur les facteurs favorisant et
les moyens de prévention du virus d'Ebola.
b. Etudiant
Le concept étudiant désigne une personne qui
suit les études supérieures. Selon le Petit Larousse (2010).
c. Facteurs favorisant
Ce groupe de mot désigne la performance d'un fond de
placement qui corrige et utilisé pour évaluer la performance du
gestionnaire en attribution d'avantage par faveur disposition à accorder
son appui à de préférence aux autres, (OMS, 2013).
d. Infection
Selon le Petit Larousse (2010), c'est une
pénétration et développement dans un être vivant de
micro-organismes qui peuvent provoquer des lésions en se multipliant, et
éventuellement en sécrétant des toxines ou en se
propageant par voie sanguine.
e. Virus
Un virus est un agent infectieux très petit, qui
possède un seul type d'acide nucléique, ADN ou ARN, et qui ne
peut se reproduire qu'en parasitant une cellule.
f. Moyens de prévention
Bernard et Geneviève (2002) définissent les
moyens de prévention comme étant la stratégie
conçue soit pour prévenir les maladies, la mort ou les
complications graves.
1.2.
Généralités sur l'infection à virus Ebola
1.1.1. Définition
Selon Catherine Solano (2015), le virus Ebola est un virus de
la famille des filoviridés (filovirus) qui provoque une fièvre
sévère, baptisée maladie à virus Ebola ou FHV pour
fièvre hémorragique virale. Particulièrement virulent, le
virus Ebola peut provoquer la mort (entre 25 et 90%) de mortalité selon
les épidémies). L'épidémie de 2014 a,
d'après l'OMS, un taux de mortalité autour de 54%.
La fièvre hémorragique à virus Ebola est
une maladie très grave, contagieuse, potentiellement mortelle. L'OMS la
qualifie d'"une des maladies les plus virulentes au monde".
1.1.2. Etiologie Agent de la fièvre
hémorragique à Ebola
La
fièvre
hémorragique à Ébola est une maladie virale très
souvent mortelle. Le
virus
Ébola, de la famille des Filoviridae, compte quatre sous-types
:
· Zaïre ;
· Soudan ;
· Côte d'Ivoire ;
· Reston.
Trois de ces sous-types viraux, présents en
République démocratique du Congo , au Soudan et en Côte
d'Ivoire sont
pathogènes
pour l'homme. La fièvre hémorragique à
virus
Ébola est une maladie hémorragique qui provoque la mort chez
50 % à 90 % des malades présentant des manifestations cliniques.
L'infection de l'homme par le sous-type Reston du
virus
Ébola, que l'on trouve dans le Pacifique occidental, est toujours
restée silencieuse à ce jour : ceux qui la contractent ne
présentent aucun
symptôme.
Le réservoir naturel semble se trouver dans les
forêts
tropicales du continent africain et du Pacifique occidental.
1.1.3. Transmission de la fièvre
hémorragique à Ebola
Selon Futura Sciences (2015), le virus Ébola se
transmet par contact direct avec le
sang,
les
sécrétions,
les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés. Les rituels
funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct
avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la
transmission.
On a constaté que le virus Ébola pouvait se
transmettre à l'homme lors de la manipulation d'animaux porteurs du
virus, vivants ou morts :
chimpanzés,
gorilles
et antilopes des
bois.
On a aussi signalé la transmission de la souche Reston lors de la
manipulation de macaques de Buffon.
Des agents de santé ont été souvent
contaminés au contact des malades qu'ils traitaient sans prendre les
précautions anti-infectieuses nécessaires et sans appliquer les
techniques de soins en isolement.
Pour l'OMS (2015), le virus Ébola se transmet par
contact direct avec :
· des fluides corporels tels que le sang, la salive,
l'urine, le lait maternel, le sperme, la sueur, les selles et les vomissures
des personnes infectées, vivantes ou non. La présence du virus
a été constatée dans le sperme jusqu'à plusieurs
mois après la guérison de personnes contaminées. Bien que
la transmission ne soit pas avérée, une protection des rapports
sexuels est fortement recommandée.
· des objets qui ont été contaminés
par les fluides corporels de patients infectés (par exemple, des
aiguilles).
· la viande de brousse issue de la faune sauvage
chassée principalement en Afrique (antilope, éléphant,
chauve-souris, serpent, singe, etc.) est également une des sources de
contamination.
La durée d'incubation (le temps écoulé
entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21
jours. Il n'y a pas de transmission lors de la période
d'incubation. Une personne malade d'Ebola, si elle n'a pas des
signes de la maladie (fièvre, grande fatigue, maux de têtes,
douleurs musculaires/articulaires...) ne peut pas contaminer d'autres
personnes. Elle devient contagieuse quand elle commence à
développer ces signes.
Les personnes atteintes peuvent transmettre l'infection aussi
longtemps que leur sang et leurs sécrétions contiennent des
virus. La présence du virus a notamment été
constatée dans le sperme jusqu'à plusieurs mois après la
guérison de personnes contaminées. Bien que la transmission ne
soit pas avérée, une protection des rapports sexuels est
fortement recommandée.
La maladie ne peut se transmettre que si l'on a
été en contact avec des liquides corporels d'un malade :
· dans l'un des pays d'Afrique touchés par
l'épidémie
· qui serait rapatrié depuis un de ces pays
(personnel soignant par exemple)
· qui serait de retour d'un de ces pays et qui aurait les
signes de la maladie à son arrivée en France, après avoir
passé les contrôles de température dans les
aéroports.
1.1.4. Symptômes de la fièvre
hémorragique à Ébola
La fièvre hémorragique à Ébola se
caractérise souvent par une brusque montée de température,
avec une faiblesse intense, des myalgies, des
céphalées
et des maux de gorge. Cette fièvre est souvent suivie de vomissements,
de
diarrhées,
d'éruptions cutanées, d'
insuffisance
rénale et hépatique et d'hémorragies internes et
externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la
numération des
leucocytes
et des
plaquettes,
ainsi qu'une élévation des
enzymes
hépatiques.
Selon Leroy (2011), le MARV et EBOV induisent une maladie
d'évolution rapide marquée par une forte fièvre et une
diathèse hémorragique généralisée survenant
au stade terminal, associée à un taux de mortalité pouvant
s'élever à 90%.
Après une période d'incubation allant de 2
à 21 jours (moyenne 4-9 jours), la maladie apparaît brutalement
par la fièvre associée à des céphalées,
nausées, douleurs musculaires et asthénie.
Ces signes prodromiques non spécifiques sont ensuite
rapidement suivis par des manifestations cutanées (rash
érythémateux), des symptômes digestifs violents (douleurs
abdominales, vomissements, diarrhées profuses), des troubles
respiratoires (maux de gorge, toux) et des signes neurologiques(prostration,
confusion, délire), indiquant une diffusion
généralisée du virus et une atteinte
multiviscérale.
Les manifestations hémorragiques (méléna,
hématémèse, injection conjonctivale, saignements de nez,
saignements aux sites de ponction veineuse ...) ne surviennent que chez environ
1/3 des patients, généralement en phase terminale de la maladie.
Dans les formes fatales, les symptômes et les
hémorragies s'aggravent et se généralisent rapidement, la
mort survient dans les 48 heures dans un état de choc. Dans les formes
non fatales, les symptômes s'atténuent rapidement,
simultanément à la disparition du virus de la circulation
sanguine.
La convalescence est généralement longue et
marquée d'accès fébriles épisodiques. Des signes
d'orchite ou d'uvéite, liés à la persistance du virus dans
les sites immunologiquement protégés, sont parfois
observés pendant plusieurs semaines après la disparition des
symptômes.
Selon Rowe AK et col. (1999), le virus a en effet pu
être isolé près de deux mois après la fin des
symptômes dans le sperme d'un patient. Les examens biologiques
pratiqués chez des animaux expérimentalement infectés ne
mettent pas en évidence de modification spécifique des
paramètres sanguins.
Geisbert TW (2003), renchérit que l'infection par EBOV
ou MARV est souvent associée à une leucopénie
précoce et légère, une lymphopénie, une
thrombocytopénie (<100 000 plaquettes/mm3), une
hyperprotéinémie, et une élévation des
transaminases. L'allongement du temps de prothrombine et l'augmentation des
dérivés de la fibrine dans le sang sont des indicateurs de
coagulation intravasculaire disséminée.
1.1.5. Diagnostic de la fièvre
hémorragique à Ébola
Des tests spécialisés sur les
échantillons de sang mettent en évidence des
antigènes
spécifiques ou des
gènes
du virus. Il est possible de détecter des
anticorps
contre le virus et d'isoler celui-ci en culture cellulaire.
Ces examens de laboratoire présentent un risque
biologique extrême et ne doivent être pratiqués que dans les
conditions de confinement les plus rigoureuses possibles. Les progrès
des techniques de
diagnostic
ont abouti à l'élaboration de méthodes non invasives (sur
des échantillons de
salive
ou d'urine) et à des tests sur des échantillons inactivés
qui accélèrent le diagnostic au laboratoire et contribuent ainsi
à la prise en charge des cas et à la lutte contre les
flambées.
1.1.6. Traitement et vaccin contre la
fièvre hémorragique à Ébola
Les cas graves doivent être placés en
unité de soins intensifs, car les malades sont souvent
déshydratés et doivent être mis sous
perfusion
ou réhydratés par voie orale avec des solutions
d'électrolytes.
Il n'existe aucun traitement ni
vaccin
spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus
Ébola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai, dont un qui
aurait sauvé la vie d'un chercheur accidentellement contaminé,
mais qui n'a pas encore été validé. Une nouvelle
thérapie
médicamenteuse semble prometteuse au laboratoire. Son évaluation
se poursuit mais prendra sans doute des années.
Les études expérimentales portant sur
l'utilisation de
sérums
hyperimmuns qui ont été effectuées sur des animaux de
laboratoire n'ont mis en évidence aucune protection contre la
maladie.
Bien que l'isolement des malades et la mise en place de
mesures de protection de l'entourage des patients suffisent à endiguer
les épidémies, de nombreuses équipes concentrent leurs
efforts désormais sur l'élaboration de traitements et de
vaccins.
Cependant, les infrastructures nécessaires à la
manipulation du virus Ebola, ainsi que le manque de modèles animaux pour
l'évaluation des candidats vaccins ou des molécules
thérapeutiques, freinent considérablement les avancées.
Dans le domaine vaccinal, plusieurs candidats se sont
montrés efficaces chez le cobaye mais partiellement, voire
complètement, inefficaces chez le macaque, tels que des
préparations virales inactivées par la chaleur, le formol ou les
rayons ã, des plasmides codant la GP ou la NP, des particules virales
recombinantes du virus de l'encéphalite équine
vénézuélienne exprimant la GP, des vaccins varioliques
recombinants exprimant la GP, et des particules virales Ebola
encapsulées dans des liposomes. Récemment, l'utilisation de
vecteurs viraux vivants, ou de particules virales, pour produire la GP, a
permis la mise au point de deux candidats vaccins qui se sont montrés
efficaces à la fois chez le cobaye et le singe macaque.
Deux protocoles vaccinaux ont été testés,
l'un repose sur l'administration unique d'une dose de 2x1012 particules de
l'adénovirus 5 recombinant, exprimant à la fois la GP et la NP
(ADV-GP/NP), l'autre sur deux injections à 9 semaines d'intervalle.
Les deux protocoles assurent une protection totale, et
induisent une réponse CD8+IFNã+ et une réponse humorale
après une inoculation à faible dose (13pfu) et à forte
dose (1500 pfu) une ou quatre semaines plus tard. La variante simple offre
une protection plus rapide mais moins durable que la variante double.
De même, l'immunisation unique par une dose de 107pfu
particules du virus de la stomatite vésiculeuse recombinant, vivant et
atténué, exprimant la GP Ebola (VSVÄG/ZEBOV), assure une
protection totale des macaques contre une inoculation de virus Ebola à
forte dose (1 000 pfu) 28 jours plus tard. Elle induit une augmentation
modérée des IgG anti-GP et une forte augmentation des
CD8+IFNã+, CD8+TNFá+, CD4+IFNã+et CD4+ TNFá+. A ce
jour, près de 30 macaques ont reçu cette immunisation, aucun
d'entre eux n'a développé de signe clinique.
Dans le domaine thérapeutique, l'utilisation de fluides
ou de molécules biologiques a toujours été
infructueuse.
L'immunisation passive par du plasma de patients guéris
ou par des anticorps monoclonaux s'est montrée inefficace à
plusieurs reprises, ce qui confirme que les réponses humorales ne
joueraient pas un rôle important dans le contrôle de l'infection
par EBOV.
De même, l'administration d'IFNá recombinant
à des singes macaques ne permet pas de les protéger contre
l'infection. En revanche, plusieurs schémas thérapeutiques se
sont révélés récemment efficaces. Le candidat
vaccin VSVÄG/ZEBOV, administré immédiatement après
l'inoculation, protège les macaques de la maladie.
Les administrations d'un facteur VIIa/TF inhibiteur de la voie
du TF, ou de protéine C activée recombinante permettant d'activer
la voie anticoagulante de la protéine C naturelle, ou encore de petits
brins d'ARN interférents ou d'oligonucléotides anti sens visant
à inhiber la réplication virale, ont abouti à des
résultats prometteurs.
Malgré les progrès considérables
réalisés dans les domaines de l'immunologie, la physiopathologie,
la thérapeutique et la vaccination, les stratégies de lutte et de
contrôle des épidémies de filovirus reposent, aujourd'hui
encore, principalement sur la prévention de la transmission interhumaine
du virus. Des candidats vaccins et des molécules antivirales se sont
certes révélés efficaces in vitro et dans certains
modèles animaux, mais les phases ultimes de l'évaluation ne sont
pas réalisables. En effet, les essais cliniques chez l'homme ne sont pas
envisageables et l'évaluation chez le chimpanzé,
génétiquement et physiologiquement très proche de l'homme,
se heurte à des problèmes d'éthique. De même, il
devient primordial d'identifier avec précision les mécanismes
physiopathologiques impliqués dans l'apoptose des lymphocytes et
l'effondrement réponses immunitaires adaptatives.
Une réflexion s'est alors engagée sur les moyens
de prévenir l'apparition des épidémies,
c'est-à-dire la contamination de l'homme à partir des sources
animales. Unetelle stratégie fait nécessairement appel à
une connaissance parfaite de l'écologie du virus et à
l'identification complète des hôtes intermédiaires et des
réservoirs. En particulier, la géographie de la distribution de
ces virus doit permettre de déterminer de manière assez
précise les zones à risque.
Une certaine saisonnalité des épidémies a
été observée à plusieurs reprises, ce qui
nécessite l'intégration, dans les stratégies de
prévention, d'une dimension temporelle dont les tenants restent encore
à définir.
Enfin, la mise en évidence récente qu'une part
importante de la population, vivant dans les régions où aucune
épidémie n'a été observée, possède
une mémoire immunitaire spécifique au virus Ebola soulève
des interrogations sur les lieux et les modes de l'exposition au virus, la
réalité fonctionnelle de cette réponse mémoire
ainsi que la pathogénicité réelle du virus.
Par les moyens de prévention, il sied de signaler
qu'à ce jour, il n'existe pas de vaccin préventif contre Ebola.
En l'absence de vaccin pour l'homme, la mise en oeuvre et
le respect des mesures de protection à prendre
à titre individuel sont le seul moyen de prévenir
l'infection :
· ne pas se déplacer dans les zones de foyer de
l'épidémie ;
· respecter les consignes des autorités
locales ainsi que les règles d'hygiène de base (notamment se
laver fréquemment les mains avec du savon ou une solution
hydro-alcoolique)
· éviter tout contact rapproché avec des
personnes ayant de la fièvre ;
· éviter tout contact avec des animaux sauvages
(singes, chauves-souris...) vivants ou morts ;
· ne pas consommer ni manipuler de viande de
brousse ;
· cuire soigneusement avant consommation les produits
animaux : sang, viande, lait...
1.1.7. Etudes
antérieures.
Dans le souci de comprendre les perceptions et le niveau de
connaissance des citoyens à la base sur l'épidémie d'Ebola
qui prend aujourd'hui une dimension transfrontalière,
Cecode-Guinée (op.cit.) a réalisé un sondage auprès
de 87 personnes dans la commune de Ratoma.
L'objectif visé par le sondage est d'accroître le
système de communication et d'information en faveur des
communautés sur la question relative à l'épidémie
d'Ebola afin de renforcer la sensibilisation et promouvoir la participation
communautaire. Au total, 87 personnes ont été
interviewées.
Après traitement et analyse des fiches, nous vous
livrons la transcription intégrale des perceptions et le niveau de
connaissance des citoyens sur l'épidémie d'Ebola.
Plus de 72% des personnes interviewées trouvent la
maladie « dangereuse, contagieuse, grave et mortelle ». Par
contre, pour 24% des enquêtés, l'épidémie Ebola ne
représente rien ; et 4% des personnes interviewées reste
perplexes.
24 sujets interrogés sur 87 ne croient pas du tout
l'existence de la maladie, soit 28%. Les raisons qu'ils évoquent
sont :
- « ils n'ont pas vu un malade du virus
Ebola ».
- « C'est un mensonge ».
- « C'est le travail des politiciens »
Parmi les citoyens qui croient à l'existence de la
maladie, les enquêteurs ont relevé dans leurs propos des
réponses erronées comme :
- « Le virus Ebola se transmet par la
chaleur ».
- « Le virus Ebola se transmet par les
ordures ».
De façon générale, les populations
interrogées et qui croient à l'existence de la maladie
connaissent les modes de transmission du virus Ebola :
- « Le contact avec les cadavres des victimes
d'Ebola »
- « La sueur des malades d'Ebola ».
- « Les habits portés par les malades
d'Ebola ».
- « Le contact physique avec les malades
d'Ebola ».
- « En mangeant la viande de brousse ».
Par ailleurs, nous pouvons signaler que peu d'études
sont réalisées dans ce domaine et sur ce sujet. C'est pourquoi
les données de nos études feront objet d'une publication et
serviront d'outil pour les futurs chercheurs.
1.3. Schéma conceptuel
Facteurs favorisant l'infection à virus Ebola
Moyens de prévention de l'infection à virus
Ebola
Connaissances des étudiants des Sciences de
Santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection à virus
Ebola et ses moyens de prévention
1. Manipulation ou consommation de viande contaminée
2. Contact direct avec des animaux sauvages
3. Travail dans un laboratoire de recherche disposant du virus
4. Rapports sexuels avec le sujet infecté
5. La proximité avec la zone à risque
1. Etre propre
2. Eviter de manipuler le corps des victimes
3. Se laver les mains après les toilettes
4. Eviter le contact direct avec les inconnus
5. « Eviter les lieux publics non
protégés
6. Ne pas saluer
7. Ne pas manger avec les malades
8. Désinfecter les latrines
9. Ne pas voyager dans les régions où se
trouve la maladie
10. Eviter les lieux de regroupement : marché,
bus, taxis
11. Se laver les mains avec l'eau de javel
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II.1. PRESENTATION DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
II.1.1 Description
1. Situation géographique
L'Université Pédagogique Nationale est
située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa au croisement de la
route Matadi et l'avenue de la Libération au quartier Binza/UPN.
2. Historique
L'Université Pédagogique Nationale est la
première université pédagogique créée par
l'Etat congolais et est instituée par le décret n°05/007 du
23 février 2005. Elle a hérité des engagements pris et
stipulés pour le compte de l'Institut Pédagogique National (IPN)
ainsi que des éléments du patrimoine de celui-ci.
Sa création est consécutive au départ des
professeurs belges de l'enseignement secondaire, suite aux
événements qui ont éclaté au Congo au lendemain de
l'indépendance en 1960. Pour combler ce vide, le gouvernement congolais
avait sollicité l'assistance technique de l'UNESCO. Une équipe
des professeurs expatriés fut recrutée pour redynamisation de ce
projet afin de former sur place des cadres enseignants qualifiées pour
le secondaire, dans tous les domaines.
Les premiers enseignements ont débuté le (0,5)
décembre 1961 avec l'ouverture de l'Ecole Normale Moyenne pilote pour la
formation des gradués en sciences destinées à
l'enseignement secondaire du degré inférieur. Le 06
décembre 1969, l'IPN a ouvert son Ecole Normale Supérieure pour
la formation des agrégés en sciences destinées à
l'enseignement secondaire du degré supérieur. Cette école
se transformera en section licence pour la formation des licenciés en
pédagogie appliquée.
· Par l'ordonnance loi n°71-075 du 06 août
1971, l'IPN fait partie de l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA)
qui comprend les campus universitaires, les instituts supérieurs
techniques.
· A partir de la réforme qui mit fin à la
période de l'UNAZA, jusqu'à la veille de la rentrée
académique 2003-2004, l'IPN était régi par l'ordonnance
loi n°18-145 du 03 octobre 1981.
· Par décret n°05/007 du 23 février
2005, l'IPN est transformé en un établissement public
dénommé Université Pédagogique Nationale. L'UPN
constitue ainsi la seconde formation, universitaire publique dans la ville de
Kinshasa.
II.1.2 Missions
· Assurer la formation des cadres de conception dans les
domaines les plus divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des
enseignements inscrits à ses programmes pour le développement des
aptitudes professionnelles ;
· Organiser la recherche scientifique fondamentale et
appliquée orientée vers la solution des problèmes
spécifiques du pays ;
· Assurer la formation des formateurs de l'UPN ainsi que
ceux des instituts supérieurs pédagogiques et techniques de la
RDC (DES, DEA, DOCTORAT) ;
· Stimuler chez le futur enseignant une prise de
conscience de son rôle d'éducateur, de la noblesse de sa mission
et de la dignité de sa personne ;
· Vulgariser les résultats des recherches par la
rédaction et la difficulté des manuels adoptés à
l'enseignement secondaire.
a. Le Comité de Gestion de l'UPN
Le Comité de Gestion de l'UPN est composé :
- Du Recteur (président du comité de
gestion) ;
- Du Secrétaire Général
Académique ;
- Du Secrétaire Générale
Administratif ;
- De l'Administration du Budget.
b. Etudes organisées
L'université regorge en son sein sept facultés,
à savoir :
1. Faculté des Sciences
L'objectif de cette faculté est de former des cadres
dans l'enseignement du domaine des sciences et les plus divers de la vie.
Elle organise de ce fait les options ci-après :
Biologie, Chimie, Education Physique et Gestion Sportive, Géographie et
environnement, Hôtellerie, Accueil et Tourisme,
Mathématiques-Informatique, Physique et Techniques Appliquées et
les Sciences de la Santé.
2. Faculté des Lettres Sciences humaines
Elle s'assigne l'objectif de former les cadres dans
l'enseignement sur le plan pratique dans les divers domaines communicationnels,
de l'administration publique, du journalisme, de l'interprétariat et de
la traduction des langues.
Les opinions organisées sont : Lettres et
civilisations latines, Lettres et civilisations françaises, Lettres et
civilisations africaines, Lettres et civilisation anglaises, Sciences
historiques, Communication et information, Ecole de traduction et
interprétariat et la philosophie.
3. Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
Son objectif est de former les cadres techniques en gestion
des entreprises ou établissements d'enseignements public ou
privé.
Les options organisées sont : Sciences
économiques, Sciences commerciales (jour et soir) et la Gestion.
4. Facultés des Sciences Politiques, Sociales
et Administratives
Former les cadres dans le domaine politique social et dans
l'administration, tel est l'objectif de cette faculté. Elle organise les
options : sciences politiques et administratives, relations
internationales, sociologie anthropologie.
5. Faculté de Psychologie et Sciences de
l'Education
Cette faculté forme des cadres dans le domaine de
l'orientation scolaire et professionnelle, de gestion et administration des
institutions scolaires et de formation.
Les opinions organisées sont : l'orientation
scolaire et professionnelle (vacation jour et soir) la gestion et
administration des institutions scolaires et de formations (vacation jour et
soir).
6. Faculté des Sciences Agronomiques
L'objectif pour cette faculté est de former les cadres
dans un domaine plus pratique de la vie dans l'enseignement de techniques
agronomiques. Cette faculté organise les options suivantes :
l'agronomie, ...
7. Faculté de Médecine
Vétérinaire
Elle forme les cadres dans le domaine de médecine
vétérinaire et de la vie pratique dans l'enseignement en sciences
vétérinaire. Elle organise pour ce faire les options
suivantes : la zootechniques, ...
II.2.Population et échantillon
Selon BURA PULUNYO (2014), la population est l'ensemble
des éléments parmi lesquels on a pu choisir
l'échantillon, c'est-à-dire l'ensemble des éléments
qui possèdent les caractéristiques que l'on veut observer ou
traiter.
Par ailleurs, ce terme désigne l'ensemble des habitants
d'un espace déterminé ou ensemble des personnes dans un espace
donné.
Dans le cadre de cette étude, la population cible est
constitués de l'ensemble des étudiants inscrits à l'UPN
dans le département des Sciences de la Santé. Cette population
comprend à 880 étudiants cette année académique.
II.2.2. L'Echantillon
Selon BURA PULUNYO (op.cit), l'échantillon est
l'ensemble des éléments à propos desquels on a
effectivement recueilli des données ; c'est aussi le sous-
ensemble d'une population dont certaines propriétés sont
représentatives de la population totale ou d'un ensemble plus vaste.
Il désigne aussi une partie de la population-mère tirée
en vue de réduire le coût financier et le temps dans objectif
d'inférait à la population parent à partir de cette
échantillon.
a) Méthode d'échantillonnage
Elle consiste à sélectionner un certain nombre
d'unités d'échantillonnage considérées comme
« représentatives » de l'ensemble de la population.
Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé
la méthode d'échantillonnage non probabiliste sur base de
critères de sélection.
b) Technique d'échantillonnage
Elle consiste essentiellement à tirer des informations
d'une fraction d'un groupe ou d'une population, de façon à en
tirer des conclusions au sujet de l'ensemble de la population.
Dans le cadre de cette recherche, nous avons utilisé la
technique d'échantillonnage occasionnel ou de convenance ou encore
accidentel.
II.2.3. Critères de sélection
a. Critères d'inclusion:
Nous avons retenu dans cette étude les critères
de sélection ci-après :
- être étudiant inscrit et étudie au
département des Sciences de la Santé ;
- être présent le jour de notre
enquête ;
- accepter de répondre librement au questionnaire.
b. Critères d'exclusion
Sont exclues de cette étude, toutes les personnes qui
ne remplissent pas les critères d'inclusion.
c) Taille de l'échantillon
L'échantillon donne une image réduite et
fidèle de l'ensemble de la population sur les caractéristiques
que l'on cherche à étudier.
Pour l'estimation de la taille de notre échantillon,
nous avons utilisé la formule de Fisher qui s'énonce comme
suit :
Z : coefficient de confiance de 95% (á = 0,05) =
1,96 (valeur standard).
p : proportion attendue des étudiants de l'UPN au
département de santé (37% soit 0,37).
d : degré de précision (0,05) ou de
certitude.
La population cible, celle du département des Sciences
de la Santé comprend 880 étudiants, alors que la population
totale (Faculté des Sciences) compte 2331 étudiants. On calcule
alors :
p= = = 0,37
q= 1-0,37 = 0,63
La formule utilisée s'applique à une population
supérieure à 10 000, notre population cible n'étant
pas supérieure à 10 000 mais inférieure,
C'est-à-dire équivalent à 880 personnes, nous avons
corrigé par la formule suivante :
Pour prévenir les données manquantes. Nous
ajoutons le dix pourcent de cette population trouvé après
correction de Ficher. La taille de l'échantillon calculée est de
255 sujets.
II.3. METHODES, TECHNIQUES ET INSTRUMENT
II.3.1. METHODE
Toute étude scientifique exige une méthode de
travail adaptée au sujet de recherche. Elle donne la rigueur et fait
valoir des résultats obtenus.
Selon ATUNGALE (2014), c'est un ensemble des opérations
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie.
Les contrastes que reforment notre thème et l'ensemble
de l'univers d'enquête nous ont poussé à opter sur l'usage
de la méthode d'enquête sur terrain.
II.3.2. TECHNIQUES
Durant l'enquête, nous avons fait recours à la
technique d'interview face à face. La technique documentaire a permis de
consulter les ouvrages, documents relatifs à l'étude.
II.3.3. OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES
Un questionnaire d'entretien a été
utilisé comme instrument de collecte des données. Cet instrument
a permis de relever le profil des étudiants enquêtés ainsi
que leurs connaissances sur l'infection à virus Ebola.
II.3.4. VALIDITE ET FIABILITE DE L'OUTIL
Pour être fiable, la mesure doit être uniforme
d'un individu à l'autre dans l'enquête, quel que soit le milieu et
quel que soit le moment. Pour ce travail, nous nous sommes limité aux
étudiants des Sciences de la Santé.
On parle de la validité pour expliquer dans quelles
mesure les données de l'enquête sont pertinentes relativement
à la conclusion tirée et sont exactes et complètes pour
étayer la conclusion.
Pour assurer la validité de cet instrument, il a
été soumis à l'examen auprès de l'encadreur, du
directeur et des autres personnes ressources en matière de la
santé publique (épidémiologie). Ces derniers ont
porté des observations qui ont permis de réhabiliter et d'adapter
l'outil tenant compte des objectifs de l'étude.
Après avoir amendé l'instrument de collecte des
données, nous avons mené une pré-enquête
auprès de 50 étudiants de L'UNIKIN des facultés
confondues. Cette dernière a permis de diminuer et de supprimer
certaines questions difficiles et de surmonter de potentielles
difficultés.
II.3.5. CONTROLE DES BIAIS
Le contrôle de biais est une démarche qui
consiste à éliminer les erreurs engendrés dans les
résultats d'une étude. Ainsi, pour notre cas nous sommes
rassuré que les personnes contactées ont personnellement
répondu au questionnaire.
II.4. ORGANISATION DE L'ENQUETE SUR TERRAIN
· Obtention des autorisations
Nous avons d'abord obtenu une attestation de recherche
délivrée par la Faculté des Sciences. Ensuite, nous nous
sommes présenté au bureau du département pour avoir les
effectifs des étudiants. Puis, l'autorité compétente nous
a permis d'exécuter l'enquête.
· Formation des enquêteurs
Les enquêteurs ont bénéficié d'une
formation qui a permis de définir les rôles et d'harmoniser
l'administration du questionnaire afin d'avoir la meilleure collecte des
données possibles sur le terrain.
· Collecte des données
La collecte des données a été
réalisée sur le terrain du 26 juin au 05 Juillet 2015 sur le
campus de l'UPN par les 10 enquêteurs.
II.5. CONTROLE DE LA QUALITE DES DONNEES
Le premier contrôle de qualité des données
s'est fait par les enquêteurs sur le terrain de manière
d'être assurés que toutes les fiches ont été
remplies correctement. Le second contrôle a été fait par
nous-même de manière à dégager les
incohérences entre les réponses.
II.6. TRAITEMENT DES DONNEES
Les données collectées ont été
saisies, vérifiées et nettoyées en Excel 2010, puis
exportées pour être compilées et analysées à
l'aide du logiciel SPSS version 16.0.sous Windows.
Les résultats sont présentés selon la
fréquence et le pourcentage relatifs aux différentes
modalités du questionnaire.
A l'aide du même logiciel, nous avons appliqué le
test de comparaison, le chi-carré, pour déterminer et montrer
l'influence ou la relation entre les variables.
II.7. CONSIDERATIONS ETHIQUES
L'identité des personnes soumises au questionnaire a
été protégée car le questionnaire était
anonyme. La participation à l'enquête était volontaire et
sans contrainte. Le choix de ne pas se soumettre au questionnaire a
été respecté. Les personnes qui ont décliné
l'offre n'ont encouru aucune sanction. Enfin, la confidentialité des
réponses a été assurée.
CHAPITRE III : PRESENTATION
ET INTERPRETATION DES RESULTATS
III.1. PRESENTATION DES
RESULTATS
A. ANALYSE MONO-VARIEE
Tableau 1 : Répartition des
enquêtés selon les tranches d'âge
Tranches d'âge
|
fi
|
%
|
19-26 ans
|
108
|
42,4
|
27-34 ans
|
98
|
38,4
|
35-42 ans
|
49
|
19,2
|
Total
|
255
|
100,0
|
Ce tableau indique que la majorité des
enquêtés (soit 42,4%) avaient l'âge de 19 à 26 ans,
suivie de 38,4% qui en avaient de 27-34 ans et enfin, de 19,2% avaient
l'âge de 35 à 42 ans.
Tableau 2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
fi
|
%
|
Masculin
|
132
|
51,8
|
Féminin
|
123
|
48,2
|
Total
|
255
|
100,0
|
Il résulte de ce tableau que sur 255 étudiants,
la majorité, soit 51,8% étaient du sexe masculin contre 48,2% du
sexe féminin.
Tableau 3 : Répartition des
enquêtés selon la promotion
Promotion des enquêtés
|
fi
|
%
|
Premier graduat
|
24
|
9,4
|
Deuxième graduat
|
42
|
16,5
|
Troisième graduat
|
64
|
25,1
|
Première licence
|
72
|
28,2
|
Deuxième licence
|
53
|
20,8
|
Total
|
255
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que 72 étudiants (soit 28,2%)
étaient étudiants en première licence, suivis de 25,1% en
troisième graduat, ensuite, de 20,8% en deuxième licence et une
minorité était respectivement en deuxième et en premier
graduat avec 16,5% et 9,4%.
Tableau 4 : Répartition des
enquêtés selon l'orientation d'études
Orientation d'études
|
fi
|
%
|
Sciences infirmières
|
106
|
41,6
|
Nutrition et diététique
|
77
|
30,2
|
Biologie médicale
|
72
|
28,2
|
Total
|
255
|
100,0
|
Ce tableau indique que la majorité des
enquêtés, soit 41,6% sont des étudiants des Sciences
Infirmières, suivis de 30,2% de Nutrition et Diététique et
enfin de 28,2% de Biologie Médicale.
Tableau 5 : Connaissances sur l'infection à
virus Ebola et sources d'information
Source d'information
|
fi
|
%
|
Médias
|
86
|
33,7
|
Hôpital
|
74
|
29,0
|
Famille
|
8
|
3,1
|
Ecole de formation
|
45
|
17,6
|
Eglise
|
27
|
10,6
|
A la rue
|
15
|
5,9
|
Total
|
255
|
100,0
|
En ce qui concerne les connaissances, 100% des
enquêtés ont déjà entendu parler de l'infection
à virus Ebola. Parmi eux, 33,7% l'avaient entendu par les médias,
suivis de 29% à l'hôpital, ensuite de 17,6% à
l'école de formation, de 10,6% dans les églises et les autres
éléments sont minoritaires.
Tableau 6 : Représentation d'Ebola selon
l'enquêté
Représentation d'Ebola selon
l'enquêté
|
fi
|
%
|
Maladie dangereuse, contagieuse, grave et mortelle
|
208
|
81,6
|
Ebola ne représente rien
|
4
|
1,6
|
Je ne veux pas en parler
|
9
|
3,5
|
Sanction divine
|
34
|
13,3
|
Total
|
255
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que bon nombre des
enquêtés, soit 81,6% pensent que la maladie est dangereuse,
contagieuse, grave et mortelle, suivis de 13,3% qui ont dit que c'est une
sanction divine, ensuite de 3,5% ne voudraient pas parler et enfin, de 1,6% qui
ont dit qu'Ebola ne représente rien.
Tableau 7 : Connaissances et type des facteurs
favorisant la maladie
Facteurs favorisant la maladie
|
fi
|
%
|
Oui
|
253
|
99,2
|
Non
|
2
|
,8
|
Total
|
255
|
100,0
|
Types de facteurs
|
|
|
Manipulation ou consommation de viande contaminée
|
75
|
29,4
|
Contact direct avec des animaux sauvages
|
116
|
45,5
|
Travail dans un laboratoire de recherche disposant du virus
|
17
|
6,7
|
Rapports sexuels avec le sujet infecté
|
11
|
4,3
|
La proximité avec la zone à risque
|
34
|
13,3
|
Total
|
253
|
99,2
|
Ce tableau montre que 99,2% des sujets enquêtés
connaissent un des facteurs favorisant la maladie, parmi eux, la
majorité (soit 45,5%) souligne le contact direct avec des animaux
sauvages, ensuite 29,4% ont cité la manipulation ou la consommation de
viande contaminée, suivis de 13,3% qui ont évoqué la
proximité avec la zone à risque et enfin, de 4,3% le rapport
sexuel avec le sujet infecté.
Tableau 8 : Connaissances sur la prévention
de la maladie et types de mesures
Connaissances sur la prévention de la
maladie
|
Fi
|
%
|
Oui
|
221
|
86,7
|
Non
|
34
|
13,3
|
Total
|
255
|
100,0
|
La mesure la plus efficace
|
|
|
Etre propre
|
19
|
7,5
|
Eviter de manipuler le corps des victimes
|
48
|
18,8
|
Se laver les mains après les toilettes
|
56
|
22,0
|
Eviter le contact direct avec les inconnus
|
26
|
10,2
|
« Eviter les lieux publics non
protégés
|
2
|
,8
|
Ne pas saluer
|
10
|
3,9
|
Ne pas manger avec les malades
|
7
|
2,7
|
Désinfecter les latrines
|
25
|
9,8
|
Ne pas voyager dans les régions où se trouve la
maladie
|
5
|
2,0
|
Eviter les lieux de regroupement : marché, bus,
taxis
|
3
|
1,2
|
Se laver les mains avec l'eau de javel
|
20
|
7,8
|
Total
|
221
|
86,7
|
Il ressort de ce tableau que 86,7% des étudiants
reconnaissent qu'Ebola peut être prévenue. Parmi eux, la
majorité (soit 22,0%) ont cité « se laver les mains
après les toilettes », suivi de 18,8% des
étudiants ont dit d'éviter de manipuler le corps des
victimes, ensuite de 10,2% qui ont évoqué le fait d'éviter
le contact direct avec les inconnus et les autres mesures sont minoritaires et
moins connues.
Tableau 9 : Connaissances des signes
évocateurs
Signes évocateurs de la maladie
|
fi
|
%
|
Maux de tête
|
30
|
11,8
|
Douleurs musculaires
|
11
|
4,3
|
Douleurs articulaires
|
12
|
4,7
|
Asthénie
|
10
|
3,9
|
Anorexie
|
6
|
2,4
|
Vomissements
|
57
|
22,4
|
Diarrhée
|
69
|
27,1
|
Douleurs abdominales
|
24
|
9,4
|
Hémorragies, si oui précisez la zone
anatomique
|
36
|
14,1
|
Total
|
255
|
100,0
|
Ce tableau indique que bon nombre des enquêtés
ont cité la diarrhée (27,1%), suivi de 22,4% qui ont cité
les vomissements, ensuite de 11,8% qui ont cité les maux de tête.
Les autres signes ont été moins cités.
ANALYSE BIVARIEE
Tableau croisé 10: Relation entre source
d'information, Représentation d'Ebola, Les mesures les plus efficaces,
Signes évocateurs de la maladie et le Sexe des enquêtés
Source d'information
|
Sexe des enquêtés
|
Total
|
X²
|
ddl
|
P
|
Masculin
|
Féminin
|
Médias
|
47
|
39
|
86
|
|
|
|
Hôpital
|
50
|
24
|
74
|
|
|
|
Famille
|
3
|
5
|
8
|
38,799
|
5
|
,000
|
Ecole de formation
|
26
|
19
|
45
|
|
|
|
Eglise
|
0
|
27
|
27
|
|
|
|
A la rue
|
6
|
9
|
15
|
|
|
|
Total
|
132
|
123
|
255
|
|
|
|
Représentation d'Ebola selon
l'enquêté
|
|
|
|
|
|
|
Maladie
|
122
|
86
|
208
|
|
|
|
Ebola n'est rien
|
0
|
4
|
4
|
|
|
|
Ne dit rien
|
0
|
9
|
9
|
24,709
|
3
|
,000
|
Sanction divine
|
10
|
24
|
34
|
|
|
|
Total
|
132
|
123
|
255
|
|
|
|
Les mesures les plus efficaces
|
|
|
|
|
|
|
Etre propre
|
6
|
13
|
19
|
|
|
|
Eviter de manipuler le corps des victimes
|
24
|
24
|
48
|
|
|
|
Lavage des mains
|
27
|
29
|
56
|
|
|
|
Eviter le contact direct avec les inconnus
|
10
|
16
|
26
|
|
|
|
Eviter les lieux publics
|
0
|
2
|
2
|
|
|
|
Ne pas saluer
|
6
|
4
|
10
|
|
|
|
Ne pas manger avec les malades
|
0
|
7
|
7
|
|
|
|
Désinfecter les latrines
|
21
|
4
|
25
|
32,960
|
10
|
,000
|
Ne pas voyager dans les régions
touchées
|
5
|
0
|
5
|
|
|
|
Eviter les lieux de regroupement
|
3
|
0
|
3
|
|
|
|
Se laver les mains avec l'eau de javel
|
10
|
10
|
20
|
|
|
|
Total
|
112
|
109
|
221
|
|
|
|
Signes évocateurs de la maladie
|
|
|
|
|
|
|
Maux de tête
|
11
|
19
|
30
|
|
|
|
Douleurs musculaires
|
5
|
6
|
11
|
|
|
|
Douleurs articulaires
|
3
|
9
|
12
|
|
|
|
Asthénie
|
3
|
7
|
10
|
|
|
|
Anorexie
|
4
|
2
|
6
|
16,545
|
8
|
,035
|
Vomissements
|
29
|
28
|
57
|
|
|
|
Diarrhée
|
46
|
23
|
69
|
|
|
|
Douleurs abdominales
|
10
|
14
|
24
|
|
|
|
Hémorragies,
|
21
|
15
|
36
|
|
|
|
Total
|
132
|
123
|
255
|
|
|
|
Il résulte de ce tableau des différences
statistiques très significatives et significative entre les sources
d'information, la représentation d'Ebola, les mesure les plus
efficaces, les signes évocateurs de la maladie et le Sexe des
enquêtés, car les chi-carrés calculés respectivement
(38,799 ; 24,709 ; 32,960 et 16,545) sont supérieurs aux
tabulaires à 5, 3, 10 et 8 degrés de liberté aux seuils
respectifs de 1% et de 5%.
Tableau croisé 11: Relation entre les sources
d'information, la représentation d'Ebola, les types de facteurs
favorisant la maladie et l'âge des enquêtés
Sources d'information
|
Tranche d'âge
|
Total
|
X²
|
ddl
|
P
|
19-26 ans
|
27-34 ans
|
35-42 ans
|
Médias
|
37
|
38
|
11
|
86
|
|
|
|
Hôpital
|
30
|
27
|
17
|
74
|
|
|
|
Famille
|
5
|
1
|
2
|
8
|
62,945a
|
10
|
,000
|
Ecole de formation
|
11
|
32
|
2
|
45
|
|
|
|
Eglise
|
13
|
0
|
14
|
27
|
|
|
|
A la rue
|
12
|
0
|
3
|
15
|
|
|
|
Total
|
108
|
98
|
49
|
255
|
|
|
|
Représentation d'Ebola selon
l'enquêté
|
|
|
|
|
|
|
|
Maladie
|
82
|
96
|
30
|
208
|
|
|
|
Ebola n'est rien
|
4
|
0
|
0
|
4
|
40,496
|
6
|
,000
|
Ne dit rien
|
6
|
0
|
3
|
9
|
|
|
|
Sanction divine
|
16
|
2
|
16
|
34
|
|
|
|
Total
|
108
|
98
|
49
|
255
|
|
|
|
Types de facteurs favorisant la maladie
|
|
|
|
|
|
|
|
Manipulation ou consommation de viande contaminée
|
28
|
38
|
9
|
75
|
|
|
|
Contact direct avec des animaux sauvages
|
51
|
49
|
16
|
116
|
32,023
|
8
|
,000
|
Travail dans un laboratoire de recherche disposant du virus
|
8
|
0
|
9
|
17
|
|
|
|
Rapports sexuels avec le sujet infecté
|
6
|
2
|
3
|
11
|
|
|
|
La proximité avec la zone à risque
|
13
|
9
|
12
|
34
|
|
|
|
Total
|
106
|
98
|
49
|
253
|
|
|
|
Les résultats de ce tableau indiquent des relations
statistiques très significatives entres la source d'information, la
représentation d'Ebola, les types de facteurs favorisant la maladie et
l'âge des enquêtés, car les chi-carrés
calculés respectivement (62,945 ; 40,496 et 32,023) sont hautement
supérieurs aux tabulaires à 10, 6 et 8 degrés de
liberté aux seuils respectifs de 1%.
Tableau croisé 12: Relation entre la source
d'information, Connaissances des facteurs favorisant la maladie, la
représentation d'Ebola, types de facteurs favorisant la maladie,
connaissances sur la prévention de la maladie et Promotion des
enquêtés
Sources d'information
|
Promotion des enquêtés
|
Total
|
X²
|
ddl
|
P
|
G1
|
G2
|
G3
|
L1
|
L2
|
Médias
|
3
|
14
|
26
|
28
|
15
|
86
|
|
|
|
Hôpital
|
3
|
17
|
10
|
21
|
23
|
74
|
|
|
|
Famille
|
2
|
3
|
0
|
3
|
0
|
8
|
90,291a
|
20
|
,000
|
Ecole de formation
|
0
|
5
|
13
|
12
|
15
|
45
|
|
|
|
Eglise
|
10
|
0
|
9
|
8
|
0
|
27
|
|
|
|
A la rue
|
6
|
3
|
6
|
0
|
0
|
15
|
|
|
|
Total
|
24
|
42
|
64
|
72
|
53
|
255
|
|
|
|
Connaissances des facteurs favorisant la
maladie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
22
|
42
|
64
|
72
|
53
|
253
|
|
|
|
Non
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
19,402a
|
4
|
,001
|
Total
|
24
|
42
|
64
|
72
|
53
|
255
|
|
|
|
La représentation d'Ebola selon
l'enquêté
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Maladie
|
11
|
33
|
49
|
62
|
53
|
208
|
|
|
|
Ebola n'est rien
|
0
|
4
|
0
|
0
|
0
|
4
|
63,612a
|
12
|
,000
|
Ne dit rien
|
3
|
3
|
3
|
0
|
0
|
9
|
|
|
|
Sanction divine
|
10
|
2
|
12
|
10
|
0
|
34
|
|
|
|
Total
|
24
|
42
|
64
|
72
|
53
|
255
|
|
|
|
Types de facteurs favorisant la maladie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Manipulation ou consommation de viande contaminée
|
8
|
13
|
13
|
12
|
29
|
75
|
|
|
|
Contact direct avec des animaux sauvages
|
6
|
13
|
37
|
50
|
10
|
116
|
|
|
|
Travail dans un laboratoire de recherche disposant du virus
|
0
|
6
|
0
|
5
|
6
|
17
|
87,837a
|
16
|
,000
|
Rapports sexuels avec le sujet infecté
|
6
|
2
|
3
|
0
|
0
|
11
|
|
|
|
La proximité avec la zone à risque
|
2
|
8
|
11
|
5
|
8
|
34
|
|
|
|
Total
|
22
|
42
|
64
|
72
|
53
|
253
|
|
|
|
Connaissances sur la prévention de la
maladie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
18
|
29
|
51
|
72
|
51
|
221
|
|
|
|
Non
|
6
|
13
|
13
|
0
|
2
|
34
|
32,076a
|
4
|
,000
|
Total
|
24
|
42
|
64
|
72
|
53
|
255
|
|
|
|
Il ressort de ce tableau des liens statistiques très
significatifs entre la source d'information, les types de facteurs favorisant
la maladie, la représentation d'Ebola, types de facteurs, connaissances
sur la prévention de la maladie et la promotion des étudiants,
car les chi-carrés calculés respectivement (90,291 ;
19,402 ; 63,612 ; 87,837 et 32,076) sont hautement supérieurs
aux tabulaires à 20, 4, 12, 16 et 4 degrés de liberté aux
seuils respectifs de 1%.
II.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS
A. ANALYSE MONO-VARIEE
a. Ages
La majorité des enquêtés soit 42,4%
avaient l'âge de 19 à 26 ans, suivie de 38,4% qui en avaient de
27-34 ans et enfin, 19,2% avaient l'âge de 35 à 42 ans.
Ces résultats se justifient par le fait que bon nombre
des gens préfèrent aussitôt terminer les études
secondaires à 18 ans, se lance directement aux études
supérieures.
b. Sexe
Sur les 255 sujets enquêtés, la majorité
(soit 51,8%) était du sexe masculin contre 48,2% du sexe
féminin.
Ces résultats se justifient par le fait que les
garçons ont répondu favorablement à l'enquête que
les filles.
c. Promotion
Bon nombre d'étudiants soit 28,2% étaient en
première licence, suivis de 25,1% en troisième graduat, ensuite,
e 20,8% en deuxième licence et une minorité étaient
respectivement en deuxième et premier graduat avec 16,5% et 9,4%.
Il sied de signaler que les classes de recrutement battent le
record par rapport aux effectifs que les classes montantes. Lors des
investigations, les étudiants de classes montantes étaient dans
les activités de stages et pratiques professionnelles. Ce qui justifie
ces résultats.
d. Orientation d'études
La majorité des enquêtés (soit 41,6%) sont
des étudiants des Sciences Infirmières, suivis de 30,2% de
Nutrition et Diététique et enfin, 28,2% de Biologie
Médicale.
Ces résultats se justifient par le fait que les
Sciences Infirmières représentent la majorité des
effectifs au sein de ce département.
e. Connaissances sur l'infection à virus Ebola
et source d'information
Tous les étudiants enquêtés ont
déjà entendu parler de l'infection à virus Ebola. Parmi
eux, 33,7% l'avaient entendu par les médias, suivi de 29% à
l'hôpital, ensuite de 17,6% à l'école de formation, de
10,6% dans les églises et les autres éléments sont
minoritaires.
En effet, Ebola est une épidémie la plus
récente à battre le record et les bruits liés à
cette pathologie font l'alarme des médias. Vu l'ampleur de la maladie et
sa recrudescence, ceci justifie que la maladie soit proclamée dans les
programmes de médias et de formation.
f. La représentation d'Ebola selon
l'enquêté
Un grand nombre d'enquêtés (soit 81,6%) pensent
que la maladie est dangereuse, contagieuse, grave et mortelle, suivi de
13,3% qui ont dit que c'est une sanction divine, ensuite de 3,5% ne voudraient
pas parler et enfin, de 1,6% ont dit qu'Ebola ne représente rien.
Selon CECODE (2013), plus de 72% des personnes
interviewées trouvent la maladie« dangereuse, contagieuse,
grave et mortelle ». Par contre, pour 24% des enquêtés,
l'épidémie Ebola ne représente rien ; et 4% des
personnes interviewées reste perplexes.
On relève dans ces propos ce qui suit :
- « L'épidémie Ebola n'existe pas. Je
ne crois pas à ce que les gens disent ».
- « Cette maladie ne représente rien pour moi
parce que je ne comprends rien »
- « Je ne suis pas sûr de l'existence de la
maladie ».
- « J'ai des inquiétudes d'aller à
l'hôpital, j'ai peur »
- « Cette maladie est créé par les
USA, les blancs ».
- « Je ne comprends rien de cette
maladie ».
- « C'est un châtiment de Dieu ».
- « L'inquiétude ».
- « C'est pour protéger les
intérêts du gouvernement »
- « Je vois à la télé des gens
masqués soi-disant pour soigner la population ».
- « Je ne veux pas en parler ».
- « C'est un grand qui m'a dit que cette maladie ne
vient pas de la forêt sinon nous allons tous périr ».
- « Sanction divine ».
Par ailleurs, il sied de comprendre que la maladie
représente un véritable fléau le plus meurtrier de
l'Histoire.
g. Connaissances et type des facteurs favorisant la
maladie
Les résultats montrent que 99,2% des sujets
enquêtés connaissent un des facteurs, parmi eux, la
majorité soit 45,5% souligne le contact direct avec des animaux
sauvages, ensuite 29,4% ont cité la manipulation ou consommation de
viande contaminée, suivi de 13,3% qui ont évoqué la
proximité avec la zone à risque et enfin, 4,3% le rapport
sexuels avec le sujet infecté.
Selon une étude de chercheurs de l'université
d'Oxford, il n'existe aucune preuve scientifique que les animaux soient le
facteur de transmission du virus,
selon les
Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
américains.
Ce n'est que lors d'épidémies
précédentes que certains animaux ont pu être
infectés ou transmettre Ebola : les chauves-souris, suspectées
d'être le "réservoir naturel" du virus car il ne provoque pas de
maladie chez elles, les chimpanzés, gorilles ou autres singes, ainsi que
les antilopes des bois et les porcs épics. Plus de 22 millions de
personnes vivent dans des régions d'Afrique où il existe un
risque de transmission du virus à l'homme via ces animaux locaux.
Étant donné que le réservoir naturel du
virus Ebola n'a pas encore été complètement
identifié, la manière selon laquelle le virus apparaît
d'abord chez un être humain, au début d'une
épidémie, est encore inconnue. Cependant, les chercheurs ont
émis l'hypothèse que le premier patient devient infecté
par contact avec un animal infecté.
Lorsque l'infection ne se produit chez les humains, il existe
plusieurs moyens par lesquels le virus peut être transmis à
d'autres. Ceux-ci comprennent:
ï Le contact direct avec le sang ou les
sécrétions d'une personne infectée ;
ï L'exposition à des objets qui ont
été contaminés par des sécrétions
infectées (tels que des aiguilles),
Les virus Ebola se propagent souvent parmi les membres de la
famille et les amis, car ceux-ci peuvent être en contact étroit
avec les sécrétions infectieuses quand ils s'occupent de
personnes malades.
Pendant les épidémies d'Ebola, la maladie peut
se propager rapidement dans les établissements de soins de santé
(comme un hôpital). L'exposition aux virus Ebola peut se produire dans
les établissements de soins de santé où le personnel de
l'hôpital ne porte pas un équipement de protection
approprié, tels que masques, blouses et gants.
Le nettoyage approprié des instruments et la gestion
des déchets, tels que les aiguilles et les seringues, sont
également importants. Si les instruments ne sont pas jetables, ils
doivent être stérilisés avant d'être
réutilisés. Sans stérilisation adéquate des
instruments, la transmission du virus peut continuer et amplifier une
épidémie.
h. Connaissances sur la prévention de la
maladie et types de mesures
Les résultats montrent que 86,7% des étudiants
reconnaissent qu'Ebola peut être prévenue. Parmi eux, la
majorité (soit 22,0%) ont cité « se laver les mains
après les toilettes », suivi de 18,8% des
étudiants qui ont dit d'éviter de manipuler le corps des
victimes, ensuite de 10,2% qui ont évoqué le fait d'éviter
le contact direct avec les inconnus et les autres mesures sont minoritaires et
moins connues.
Ces résultats vont de pair avec le Centre National des
Maladies Infectieuses Emergentes et Zoonotiques qui stipule que la
prévention du virus Ebola présente de nombreux défis.
Parce que l'on ne connaît pas tous les modes d'infection mais les mesures
de prévention primaire sont bien connues.
Lorsque des cas apparaissent, il y a un risque accru de
transmission dans les établissements de soins de santé. Par
conséquent, les professionnels de la santé doivent être en
mesure de reconnaître un cas d'Ebola. Ils doivent également avoir
la capacité d'effectuer des tests de diagnostic et être
prêts à employer les précautions pratiques d'isolement
ainsi que les techniques appropriées lors de soins.
i. Signes évocateurs de la maladie
Bon nombre des enquêtés ont cité la
diarrhée à 27,1%, suivis de 22,4% qui ont cité les
vomissements, ensuite de 11,8% qui ont cité le maux de tête. Et
les autres signes ont été moins cités.
La diarrhée a été beaucoup plus
cité par les enquêtés pace qu'elle repense l'essentielle de
la maladie.
B. ANALYSE BIVARIEE
j. Relation entre Source d'information,
Représentation d'Ebola, Mesures les plus efficaces, Signes
évocateurs de la maladie et le Sexe des
enquêtés
Les résultats indiquent des différences
statistiques très significatives et significative entres les sources
d'information, la représentation d'Ebola, les mesures les plus
efficaces, les signes évocateurs de la maladie et le Sexe des
enquêtés, car les chi-carrés calculés respectivement
(38,799 ; 24,709 ; 32,960 et 16,545) sont supérieurs aux
tabulaires à 5, 3, 10 et 8 degrés de liberté aux seuils
respectifs de 1% et 5%.
Ceci veut dire que le sexe est un déterminant des
connaissances par rapport à un sujet d'étude.
k. Relation entre Sources d'information,
Représentation d'Ebola, Types de facteurs favorisant la maladie et
l'âge des enquêtés.
Les résultats montrent des relations statistiques
très significatives entre la source d'information, la
représentation d'Ebola, les types de facteurs favorisant la maladie et
l'âge des enquêtés, car les chi-carrés
calculés respectivement (62,945 ; 40,496 et 32,023) sont hautement
supérieurs aux tabulaires à 10, 6 et 8 degrés de
liberté aux seuils respectifs de 1%.
Il sied de signaler le fait d'appartenir à une
promotion supérieure influence grandement l'acquisition des
connaissances sur un événement.
Selon ATUNGALE (2014), le fait d'avoir un niveau
d'étude bon, facilite l'apprentissage de plusieurs notions.
l. Relation entre Sources d'information, Connaissances
des types de facteurs favorisant la maladie, Représentation d'Ebola,
Types de facteurs, Connaissances sur la prévention de la maladie et
Promotion des enquêtés
Les résultats dévoilent des liens statistiques
très significatifs entre les sources d'information, la connaissance des
types de facteurs favorisant la maladie, la représentation d'Ebola, les
types de facteurs, les connaissances sur la prévention de la maladie et
la promotion des enquêtés, car les chi-carrés
calculés respectivement (90,291 ; 19,402 ; 63,612 ;
87,837 et 32,076) sont hautement supérieurs aux tabulaires à 20,
4, 12, 16 et 4 degrés de liberté aux seuils respectifs de 1%.
Ces résultats vont de pair avec l'âge des
enquêtés exerçant une relation avec les variables ci-haut
développées.
CONCLUSION
Le présent travail a porté sur les connaissances
des étudiants des Sciences de la Santé de l'UPN sur les facteurs
favorisant l'infection à virus Ebola et ses moyens de prévention.
L'enquête s'est déroulée au sein de l'Université
Pédagogique Nationale chez les 255 étudiants des trois
filières du département des Sciences de la Santé durant la
période allant du 26 juin au 5 juillet 2015.
L'échantillon d'étude était dominé
par les étudiants de sexe masculin qui se sont porté volontaires
à l'enquête. L'âge des enquêtés varie entre 19
et 42 ans ; les étudiants des classes de recrutement étaient
majoritaires.
Cette étude a soulevé dans la
problématique les questions suivantes :
- Quelles sont les connaissances des étudiants des
Sciences de Santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection
à virus Ebola et ses moyens de prévention ?
- Existe-t-il un lien entre le profil des étudiants
enquêtés et les connaissances sur le sujet traité ?
Il ressort de cette recherche que tous les étudiants
ont déjà entendu parler de la maladie à virus Ebola. La
grande majorité connait les facteurs favorisant la maladie et savent
qu'Ebola peut être prévenu.
Ceci permet d'infirmer la première hypothèse en
disant que les étudiants des Sciences de Santé ont des
connaissances suffisantes sur les facteurs favorisant l'infection à
virus Ebola et ses moyens de prévention. Par contre, la deuxième
hypothèse est confirmée car les résultats ont
montré qu'il existe un lien entre le profil des étudiants
enquêtés et les connaissances sur le sujet traité.
Les variables indépendantes telles que l'âge, le
sexe et la promotion d'études ont une influence sur les connaissances
des facteurs favorisant l'infection à virus Ebola et ses moyens de
prévention. Le test de khi carré a démontré les
différences très significatives.
Nous ne pouvons clore cette étude sans formuler
quelques recommandations :
RECOMMANDATIONS
Aux autorités du département des Sciences de la
Santé :
- Insérer dans le
curriculum le chapitre concernant la maladie à virus Ebola, à
l'instar du cours de VIH/SIDA ;
- Organiser des conférences-débats autour de
cette pathologie.
BIBLIOGRAPHIE
1. ATUNGALE Alphonse (2014), Notes de cours de
Bio-Statistique, L1 EASI, Don Petit de Lemba.
2. Bernard et Geneviève. P, 2002, Dictionnaire
médical pour les régions tropicales, Ed. St Paul Kin, pp.
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3. BURA PULUNYO (2014), Notes de cours de
Bio-Statistique, L1 SACO, ISTM Kinshasa.
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5. Futura Sciences (2015), Transmission de la fièvre
hémorragique à Ebola.
6. Geisbert TW, Young HA, Jahrling PB, Davis KJ, Kagan E,
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hemorrhagic fever: Overexpression of tissue factor in primate
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8. Le Petit Larousse (2010), Dictionnaire multimédia,
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fièvres hémorragiques à virus Ebola et Marburg :
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10. Olivier SENDA, La place des sciences infirmières en
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11. OMS (2015), Transmission de la fièvre
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12. OMS (2013). Les déterminants de la fièvre
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13. Onyango CO, Opoka ML, Ksiazek TG, Formenty P, Ahmed A,
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WEBOGRAPHIE
www.who.int/csr/disase/ebola
www.cdc.gov/vhf/ebola
www.wikipédia.org
www.santeweb.ch
www.inus.sante.fr
www.ebola.sante.gouv.fr
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TABLE DES MATIERES
Epigraphe
2
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTES DES
ABREVIATIONS...............................................................iv
LISTE DES
TABLEAUX.........................................................................v
RESUME...................................................................................................vi
ABSTRACT.............................................................................................vii
0. Introduction
1
0.1. Problématique
1
0.2. Question de recherche
2
0.3. Hypothèse de recherche
3
0.4. But et objectifs
3
0.5. Importance de l'étude
4
0.6. Type et domaine de l'étude
4
0.7. Délimitation de
l'étude
4
0.8. Subdivision du travail
4
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
6
1.1. Définition des concepts
clés
6
1.2. Généralités sur
l'infection à virus Ebola
7
1.2.1. Définition
7
1.2.2. Etiologie Agent de la fièvre
hémorragique à Ebola
7
1.2.3. Transmission de la fièvre
hémorragique à Ebola
8
1.2.4. Symptômes de la fièvre
hémorragique à Ébola
11
1.2.5. Diagnostic de la fièvre
hémorragique à Ébola
13
1.2.6. Traitement et vaccin contre la
fièvre hémorragique à Ébola
13
1.2.7. Etudes antérieures.
19
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
22
II.1. PRESENTATION DE L'UPN-KINSHASA
22
II.2.Population et échantillon
27
II.2.1. Population de l'étude
27
II.2.2. L'Echantillon
27
II.2.3. Critères de sélection
28
II.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT
30
II.3.1. METHODE
30
II.3.5. CONTROLE DES BIAIS
31
II.4. ORGANISATION DE L'ENQUETE SUR TERRAIN
32
II.5. CONTROLE DE LA QUALITE DES DONNEES
33
II.6. TRAITEMENT DES DONNEES
33
II.7. CONSIDERATIONS ETHIQUE
33
CHAPITRE III : ANALYSE, PRESENTATION ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
34
III.1. PRESENTATION DES RESULTATS
34
II.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
45
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
59
ANNEXE...............................................................................................66
ANNEXE
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