Les effets de la politique budgétaire sur la croissance économique en république démocratique du Congo. "Volet dépenses publiques" de 1985 à 2015.( Télécharger le fichier original )par Reagan Protais MUFAUME MULANGWA Université de Kinshasa - Diplôme dà¢â‚¬â„¢Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) 2016 |
II. OBJECTIFS DE L'ETUDELe travail a pour objectif principal de montrer l'influence de la politique budgétaire, notamment les dépenses publiques de fonctionnement, d'investissement et de la dette extérieure sur la croissance économique congolaise. La loi financière en son article 103 confère aux Ministres et aux personnes spécialement délégués par eux, la compétence d'engager et de liquider, dans les limites des crédits budgétaires leur accordés, les dépenses nécessaires au fonctionnement de leur service et les rendent responsable des engagements qu'ils contractent en violation des dispositions légales et réglementaires et en dépassement des crédits.9(*) Malheureusement en RDC, le fossé est grand entre les bonnes intentions proclamées par ces textes et la réalité. Par conséquent, un impact non significatif des dépenses publiques sur le bien-être de la population. L'objectif général de notre travail est de connaitre, de comprendre pourquoi les dépenses publiques de l'Etat congolais influencent positivement la croissance économique mais de manière non significative la population congolaise ? Quels sont les stratégies possibles pour faire un impact positif et significatif ? III. HYPOTHÈSESLa théorie de croissance selon Barro et autres suggèrent que les dépenses publiques, comme dit plus haut, exercent un impact positif sur la croissance économique. C'est ainsi qu'au regard de cette théorie, il a été proposé l'hypothèse selon laquelle les dépenses publiques de fonctionnement, d'investissement et de la dette extérieure en RDC à un impact positif sur la croissance économique. La seconde hypothèse postule que les dépenses publiques d'investissement essentiellement orientée vers des secteurs productifs notamment les routes, les ponts, les écoles, les hôpitaux.... constitue un facteur d'accélération de la croissance économique en RDC, et que la bonne gouvernance a un impact positif sur les dépenses publiques et influence positivement la croissance économique. IV. LA MÉTHODOLOGIEIV.1 MéthodesCe travail repose sur quatre méthodes ci-après : i) La méthode descriptive nous a permis de définir de manière correcte, objective et nuancée, un certain nombre de notions couramment utilisées dont le contenu demeure souvent ambigu. ii) La méthode comparative, il nous a été possible de comparer les statistiques de différents agrégats macroéconomiques sous études afin de dégager leurs évolutions dans le temps. iii) La méthode déductive qui consiste à recourir aux théories représentatives de la manière dont l'économie est supposée fonctionner. Ici on a fait allusion à plusieurs visions que l'on peut avoir dans le fonctionnement de l'économie congolaise. iv) La méthode statistique nous a permis d'opté pour la méthode de Moindre carrés ordinaire (MCO) et la méthode des moments généralisée (GMM) avec variables instrumentales afin d'analyser les résultats chiffrés, c'est-à-dire leur mise en ordre, leur présentation et leur interprétation. * 9 Loi n° 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques |
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