4èmeEtape : 2010 -
2012 : le retour des performances
L'année 2010 a été, sans conteste,
l'année de la consolidation de la reprise économique et ce, tant
au niveau national qu'international. Elle a été,
également, l'année des performances, mais surtout, l'année
des performances généralisées à tous les
secteurs.
Au niveau national :
Ø La croissance, à fin octobre, a
enregistré une progression notable de 7,1% contre 2,9% en 2009 ;
Ø Au niveau des Finances Publiques, l'exécution
du Plan de trésorerie de l'Etat a pu dégager des excédents
budgétaires.
Au niveau International :
L'année 2010 a connu un événement
majeur : l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative Pays
pauvres Très Endettés et de l'Initiative d'Allègement de
la dette Multilatérale (IADM) le 1er Juillet 2010, avec
à la clé, un allègement du stock de la dette
extérieure qui se trouve ramenée de 13,7 milliards à 2,9
milliards USD, soit une annulation de dette de 10,8 milliards USD.
Les implications de ce résultat ont été
multipliées et peuvent être résumés comme
suit :
1. La charge de la dette devient aisément soutenable
puisqu'elle sera beaucoup moins lourde passant de 125% du PIB à,
seulement, 24% de celui-ci ;
2. Du fait de l'économie ainsi réalisée,
la lutte contre la pauvreté bénéficiera de beaucoup plus
de moyens pour réaliser ses objectifs ;
3. Le recul du service de la dette ainsi réalisé
viendra conforter les réserves internationales et fournira à la
Banque Centrale de meilleures armes pour ses interventions sur le marché
des changes visant l'amortissement des chocs internes et externes et ses
actions en faveur du maintien de la stabilité
économique ;
4. Les allègements obtenus ont contribué
également à l'obtention d'autres allègements auprès
de créanciers, internationaux ou nationaux, tels le Club de Londre.
Durant l'année 2011, la stabilité
macro-économique s'est poursuivie et l'activité économique
est restée dynamique, réalisant un taux de croissance de 6,9%
contre 7,1% l'année précédente. Signalons également
qu'au cours de cette même période, on a observé une
avancée sensible de l'inflation passée à 15,4% contre
9,8% de l'année précédente. Cette augmentation,
importée, a été due à la hausse enregistrée
par les cours des produits énergétiques et alimentaires sur les
marchés internationaux.
Par ailleurs, les Finances publiques ont renoué avec le
déficit par suite d'importants paiement en devises effectués en
faveur de l'Etat à l'occasion du processus électoral.
Quant au secteur extérieur, on a noté une
relative stabilité de la monnaie nationale et le solde de la balance
commerciale s'est légèrement amélioré du fait de
l'augmentation des cours des matières premières et celui de la
Balance des paiements a connu une légère amélioration.
|