ECOLE NATIONALE DE FORMATION
SOCIALE (ENFS) BP.1745 Lomé-TOGO / Tel : 22 25 55 42 /22 25 02
07 Email :
ecole.enfs@gmail.com
*****************
MEMOIRE
DE FIN DE CYCLE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME
D'ETAT
DE CADRE SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT SOCIAL
(C.S.D.S)
OPTION : ASSISTANCE SOCIALE (AS)
EFFETS DE L'ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE SUR LE
NIVEAU DE VIE DES ASSUJETTIS AU TOGO ET PERSPECTIVES D'ACTIONS: CAS DE LA
VILLE DE TSEVIE (PREFECTURE DE ZIO)
Réalisé et présenté par
: Sous la direction du :
TAKASSI-KIKPA Tassounti Dr. BITO Kossi
takassikikpa@yahoo.fr Maitre
-Assistant en
tel : 228 92 41 39 59 psychologie de l'éducation
à l'INSE
Promotion VIII - Septembre 2016
SOMMAIRE
SOMMAIRE i
SIGLES ET ABREVIATIONS ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS vi
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : APPROCHE
METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE-ACTION 4
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE ET CADRE
CONCEPTUEL 5
Titre1 :Problématique ..5
Titre 2 : Revue de littérature
12
CHAPITRE 2 : CADRE PRATIQUE 22
Titre 1 : Site : La commune de
Tsévié 22
Titre 2 : Enquête de terrain
33
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE LA
RECHERCHE-
ACTION 40
CHAPITRE 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
DE TERRAIN 41
Titre 1 : Présentation
statistique des données et description de cas 41
Titre 2 : Analyse des données
et interprétation des résultats 52
CHAPITRE 2 : APPORTS DE LA RECHERCHE A
L'ACTION 55
Titre 1 : Solutions proposées
55
Titre 2 : Perspectives 57
CONCLUSION 58
BIBLIOGRAPHIE 61
ANNEXES 65
SIGLES ET ABREVIATIONS
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CHR : Centre Hospitalier Régional
CMU : Couverture Maladie Universelle
CNAMGS : Caisse Nationale d'Assurance Maladie
et de Garantie Sociale
ENFS : Ecole Nationale de Formation
Sociale
ENS : Enquête Nationale de
Santé
FCFA : Franc de la Communauté
Financière Africaine
FAT : Forces Armées Togolaises
INSEE : Institut National de la Statistique
et des Etudes Economiques
INAM : Institut National d'Assurance
Maladie
MUSA : Mutuelle de Santé
ODD : Objectifs du Développement
Durable
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
PDC : Plan de Développement
Communautaire
QUIBB : Questionnaire Unifié des
Indicateurs de Base et du Bien-être
ROAM : Redevance Obligatoire à
l'Assurance Maladie
SAILD : Service d'Appui aux Initiatives
Locales de Développement
SCAPE : Stratégie de Croissance
Accélérée et de Promotion de l'Emploi
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
DEDICACE
à
La Famille TAKASSI-KIKPA et WAMA BAMANA
REMERCIEMENTS
Ce travail est le résultat d'un cheminement qui a
nécessité de la part de plusieurs personnes des sacrifices. Que
celles-ci trouvent ici l'objet de ma profonde gratitude.
J'exprime mes vifs remerciements à :
- mon Directeur de mémoire, Monsieur BITO Kossi,
Maitre-Assistant en psychologie de l'éducation à l'INSE de
l'Université de Lomé et Enseignant associé à
l'ENFS, qui a bien accepté de me diriger ;
- madame TCHASSI Adjendime, Directrice de l'Ecole Nationale de
Formation Sociale, ses proches collaborateurs, en l'occurrence le
Directeur des Etudes Monsieur YAO Efabuè, et à
travers eux tout le personnel de l'ENFS ;
- messieurs les membres du jury, pour leurs contributions en
vue de l'amélioration de ce document.
- madame DOSSOU Myriam, Directrice Générale de
l'Institut National d'Assurance Maladie, et ses collaborateurs, en l'occurrence
Chef Service Contrôle de Gestion à de la Direction
Générale de l'INAM, Monsieur AMOUZOU Ekué K. le
Coordonnateur de l'INAM région maritime, Monsieur KAGNIGNA Baloukieym,
le Directeur Informatique à la Direction Générale de
l'INAM, Monsieur SAMLABA K. Jean et à travers eux tous les Chefs Service
de la Direction Générale de l'INAM ;
- monsieur TCHAGNAOU Akimou, Doctorant en Sciences de
l'Education, à l'université de Lomé, pour ses apports
constructifs dans l'élaboration de ce mémoire ;
- monsieur SAMLABA Yaovi W,
Enseignant-Chercheur à l'Ecole Supérieure d'Agronomie
(Université de Lomé), pour son soutien moral ; matériel
durant la rédaction de ce mémoire et à travers lui
à toute la famille SAMLABA ;
- monsieur AYEVA Tcha-Tchibara, Conseiller à la Cour
d'Appel de Lomé, qui m'a apporté un grand soutien dans la
rédaction de ce document ;
- madame Brigitte OGEE, Clerc de notaire à Plescope
(France) pour tout son soutien moral et matériel,
- monsieur RELWNDE NITIEMA Désiré, Comptable de
formation résident à Ouagadougou, pour son soutien moral et
matériel ;
- Monsieur BODJONA Kotéma, Juge au Tribunal de
Première Instance de Vogan, pour tout son soutien ;
- monsieur DJAHINI-A. Dossè Mawussi,
Enseignant-Chercheur à l'Université de Lomé, pour ses
apports ;
- tous mes collègues de promotion, en particulier
TALATE A. Alassane et à mes frères ainés, SEGBEAYA
Ignéza, Ama Kékéli Justine EVEDJO et SARA SANANE
pour tous leurs apports constructifs.
-Tous ceux qui de près ou de loin m'ont apporté un
soutien.
INTRODUCTION
Le payement des actes de soins a toujours été un
souci pour les populations en Afrique. Les dépenses de santé ont
souvent des répercussions sur le niveau de vie des ménages. Et la
question qui se pose en termes de dépenses de santé n'est pas de
savoir comment les réduire afin de faciliter un accès aux soins
de santé à la population. Bel et bien comment les financer
(question des recettes) et les optimiser (question de l'organisation), avec
l'objectif d'une santé solidaire, dans un système
équitable qui garantit la satisfaction des besoins autres que ceux de la
santé et améliore le niveau de vie des populations. En effet,
qu'il s'agisse d'apporter de nouvelles ressources au système de
santé ou d'envisager la façon dont ses dépenses doivent
provenir de la collectivité ou des individus, toute orientation prise
n'est acceptable que si l'effort financier consenti est équitable et
optimisé dans ce à quoi il va être utilisé.
Cependant, trois développements fondamentaux paraissent entretenir le
dynamisme de la dépense de santé.
Il s'agit : (i) de l'évolution sanitaire
(épidémiologie et vieillissement), qui façonnent les
besoins et la demande en matière de soins ; (ii) du niveau de vie,
à travers l'élévation de l'offre de soins
entraînée par une hausse du revenu ; et (iii) de l'avancée
de la connaissance médicale (progrès techniques), permettant
à la fois de mieux diagnostiquer des pathologies et de mieux les soigner
(Albouy V. et al. 2009). Ainsi, la connaissance de l'ampleur des
dépenses de santé supportées par les ménages est
une piste qu'il convient d'explorer, vu l'importance des dépenses
privées de santé dans la planification du développement.
Les dirigeants africains ont pris des engagements lors de la conférence
d'Abuja en 2001, pour mobiliser beaucoup plus de ressources financières,
en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (remplacés par les
Objectifs du Développement Durable), en allouant au
moins 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé afin d'agir
sur le niveau de vie des ménages. Ces engagements semblent cependant
avoir du mal à être réalisés, du fait des faiblesses
et de la fragmentation des systèmes de santé qui ne permettent
pas à la population d'avoir un niveau de vie amélioré,
à travers une assurance maladie couvrant le payement des soins de
santé. Ces engagements ont été renouvelés à
Gaborone au Botswana en 2005 puis à Ouagadougou, au Burkina Faso en 2006
(Rapport OMS, 2008).
Dans certains pays, 50% ou plus (Rapport OMS, 2013) de leurs
budgets de santé viennent de l'aide étrangère ou du
privé, c'est-à-dire financé par les consommateurs
eux-mêmes et les partenaires étrangers. Selon le même
rapport, dans près de la moitié des pays soit 40 %, le
financement privé de la santé est égal ou dépasse
très largement le financement public, allant jusqu'à plus de 70%
dans certains États comme le Cameroun (70,4%), la RDC (71,6%), Sao
Tomé et principes (64,7%), le Tchad (75%), la Côte d'Ivoire
(75,5%) par exemple.
Tout cela va sans dire que les régimes de
sécurité sociale en santé sont très faibles, ou
inexistants dans la plupart des pays africains. Ceci crée un handicap
à l'amélioration du niveau de vie de la population qui se voit
obligé de vider son revenu et son épargne pour avoir un
accès aux soins plus ou moins acceptables. En plus, le même
rapport démontre que 10,63 % seulement (5 sur 47 pays) évoluent
vers les 15% du budget à la santé, conformément aux
engagements pris à Abuja. Il s'agit du Rwanda, du Malawi, de la Zambie,
du Burkina Faso et le Togo.
Par ailleurs, de nombreux efforts sont encore attendus dans la
plupart des pays afin d'opter pour une protection sociale qui favorisera
l'amélioration du niveau de vie des populations.
On entend souvent les assurés se plaindre des
prestations de ce régime d'assurance. Par conséquent, il nous
semble important de mesurer l'apport de ce régime de protection sociale,
dans l'amélioration du niveau de vie des assujettis, qui sont les
premiers concernés. C'est ce qui légitime la présente
étude intitulée : « Effets de l'assurance maladie
obligatoire sur le niveau de vie des assujettis au Togo et perspectives
d'actions: cas de la ville de Tsévié (préfecture de Zio)
».
Pour ce faire, deux grandes parties vont constituer l'ossature
du présent mémoire : l'approche méthodologique de la
recherche action pour la première partie et les résultats de la
recherche action pour la seconde. Chaque partie est scindée en deux
chapitres.
La première partie met en lumière la
problématique et le cadre conceptuel (chapitre1) puis le cadre pratique
de la recherche (chapitre2), tandis que la deuxième partie s'articule
autour de la présentation et de l'analyse des données de terrain
(chapitre1) ainsi que les apports de la recherche (chapitre2).
PREMIERE PARTIE
APPROCHE METHODOLOGIQUE
DE LA
RECHERCHE-ACTION
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE ET CADRE CONCEPTUEL
Ce chapitre consiste : en premier lieu, à
énoncer le problème qui fait l'objet de notre recherche, à
émettre les hypothèses, à définir les variables et
indicateurs, à exposer les objectifs de recherche, à justifier le
choix du thème et du site de la recherche. En second lieu, à
présenter la revue de littérature qui sous-tend notre
thème.
Titre 1 : Problématique
1.1 Enoncé du problème
La Conférence internationale sur les soins de
santé primaires, dirigée par l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF),
à Alma Ata en 1978, avait abouti à un consensus international,
important pour lancer la promotion de l'accès pour tous aux soins de
santé, qui aurait dû être réalisé à
l'horizon 2000, (Ridde, 2004). Les objectifs retenus à cette
conférence n'ont pas été respectés au pied de la
lettre et le niveau de vie des populations n'a pas connu une
amélioration remarquable.
Toutefois, les pays africains ont commencé par faire
des réformes dans le domaine de la santé à partir de
l'initiative de Bamako (conférence de 1988). En tant que politique de
relance de la stratégie des soins de santé primaires
définie lors de la conférence d'Alma Ata en 1978, l'initiative de
Bamako est en soi, une innovation pour les différents acteurs des
systèmes de santé. Face à l'augmentation du taux de
pauvreté dans la plupart des pays africains, des
inégalités en matière de soins de santé de
qualité se créent. De ce fait, les réactions n'ont pas
tardé à surgir, invitant les pouvoirs publics à
améliorer le niveau de vie des populations à travers
l'accès aux soins de santé avec la mise en place
des mécanismes extensifs de couverture maladie jusque-là
très faible. Dans le cadre des efforts pour atteindre les Objectifs du
Millénaire pour le Développement (O.D.D de nos jours), plusieurs
initiatives ont été relancées depuis l'an 2000 aux niveaux
international et régional pour étendre la couverture du risque
maladie à la majorité de la population dont les dépenses
de santé greffent souvent le budget du ménage.
Au niveau international, la 58ème
Assemblée Mondiale de la Santé a adopté en 2005 à
l'unanimité une résolution. Celle-ci demande aux pays membres de
l'OMS de développer des systèmes de financement de la
santé, pour fournir à toute la population un accès aux
soins de santé de qualité. Et surtout des soins dont elle a
besoin, afin de l'éviter un risques d'appauvrissement financier (OMS,
2010). C'est dans ce cadre que s'inscrit la Déclaration de Tunis du 05
juillet 2012 :
« Accélérer la couverture sanitaire
universelle pour chaque pays, en particulier par l'établissement de
mécanismes qui garantissent un accès équitable aux
services de santé essentiels et la mise en place des
dispositifs d'assurance sociale efficaces pour protéger les
populations vulnérables, les ménages et les
communautés» (Déclaration de Tunis, 2012).
Au Gabon par exemple, la réforme du système de
financement de la Santé a mis en place une Caisse Nationale d'Assurance
Maladie et de Garantie Sociale en 2007 qui a pour mission d'assurer la
couverture des risques liés à la maladie et à la
maternité de ses assurés. Les sources de financement de cette
caisse proviennent des cotisations sociales, de la Redevance obligatoire
à l'Assurance Maladie, de la subvention de l'Etat, des dons, legs et
autres recettes générées par les activités propres
de la caisse. Dans la mise en oeuvre de cette réforme, le pays a
opté pour une adhésion progressive à ce système, en
commençant par les Gabonais
économiquement faibles et les indigents en 2008 et
2009, suivis des agents du secteur public en 2010 et enfin le secteur
privé et parapublic en 20111.
Cette expérience tient sa spécificité de
la source des revenus de l'assurance qui provient en partie des taxes des
opérateurs des téléphones mobiles et aux transactions
financières pour financer les soins des Gabonais économiquement
faibles. Mais, cette stratégie innovante n'est pas sans
difficultés.
Au Togo, le droit à la santé est reconnu par la
constitution de la IVème République du 14 octobre 1992
qui dispose en son article 34 que « L'Etat reconnait aux citoyens le droit
à la santé. Il oeuvre à le promouvoir ». Le droit
à la santé implique l'obligation pour l'Etat de définir
une Politique Nationale de Santé à même de promouvoir, de
protéger et de restaurer la santé de la population et d'en
assurer la mise en oeuvre effective. Malgré ces prédispositions
du droit, une enquête (QUIBB) révèle que les
dépenses totales annuelles de santé par tête d'habitant
atteindraient 25 000 FCFA (50 dollars US) en 20132.
Cela va sans dire que les dépenses de santé
exercent un poids sur le niveau de vie des de la population. En ce sens
où les ménages sont obligé de consacré une grande
partie de leur revenu pour les dépenses de santé, au
détriment de la satisfaction des autres besoins.
Selon l'enquête QUIBB 20113, 42% des
ménages ont des difficultés d'accès aux structures de
santé: difficultés d'accès géographique et
difficultés financières. Au total, 66,1% des ménages
enquêtés trouvent que le niveau de soins de santé de leurs
membres n'est pas satisfaisant alors que la santé est un indicateur
important dans la détermination du niveau de vie.
1www.statistique-mondiale.com/World
Health Report (2010), Background Paper,13
2www.statistiques-mondiales.com/sante.htm
3www.coopami.org
Selon la même enquête réalisée au
Togo, près de quatre ménages sur cinq (79,4%) sont dirigés
par un salarié du secteur public et utilisent les services de
santé.
Toutefois, dans le souci de réduire le poids des
dépenses de santé qui détériore le niveau de vie
des ménages et de réorganiser le financement du système de
la santé, le Togo a pris de nouveau plusieurs actes législatifs
nationaux relatifs à la santé. Cette volonté d'assurer la
protection sociale à la population a été
réaffirmée dans le cadre de la Stratégie de Croissance
Accélérée et de Promotion de l'Emploi 2013-2017(en cours
d'exécution), par l'extension de la couverture sociale en santé,
comme un axe prioritaire pour la lutte contre la pauvreté et les
problèmes de santé au Togo. Ainsi, suite à un dialogue
social, l'assurance maladie obligatoire a été créée
par la loi du 18 février Loi N° 2011-003 (INAM), instituant un
régime obligatoire d'assurance maladie aux agents de la fonction
publique, assimilés et leurs ayant droits.
Après cinq années de fonctionnement, les apports
de cette couverture maladie dans l'amélioration du niveau de vie des
assujettis en général, sur leurs dépenses de santé
et en particulier peuvent être évalués à travers les
impressions des acteurs eux-.mêmes
Cela nous amène donc à nous poser la question
principale suivante:
Quels sont les effets de l'assurance maladie obligatoire sur
le niveau de vie des assujettis?
? La couverture maladie a-t-elle un effet sur le payement des
actes de soins des assujettis?
De cette question principale découlent deux questions
spécifiques :
? Quelles impressions les assujettis ont-ils des prestations de
l'INAM, cinq ans après son démarrage ?
A ces questions nous proposons des réponses provisoires
ci-dessous que nous nous tâchons de vérifier dans le cadre de
cette recherche :
1-2 Hypothèses de la recherche
1.2.1 Hypothèse générale
L'assurance maladie obligatoire améliore le niveau de vie
des assujettis. 1.2.2 Hypothèse spécifiques :
? La couverture maladie allège le payement des actes de
soins des assujettis ;
? L'effet des prestations de l'INAM sur le niveau de vie des
assujettis explique leur bonne impression vis-à-vis de l'institut.
Une meilleure compréhension des hypothèses
conduit à ressortir les variables et leurs indicateurs.
1.3. Variable et indicateurs 1.3.1. Variable
dépendante
Dans le cadre de la présente recherche nous retenons :
? Le niveau de vie des assujettis
? Modalité : niveau de vie
amélioré Ses indicateurs sont :
- décrire l'allègement que la couverture maladie
permet dans le payement des actes de soins des assujettis ;
- nombre de personnes ayant trouvé un allègement du
payement des actes de soins ;
- nombre de personnes ayant la capacité de supporter les
dépenses de santé des membres du ménage ;
- nombre de personnes qui font recours à la
médecine traditionnelle (avant la couverture maladie).
1.3.2 Variable indépendante :
Il s'agit des effets de la couverture maladie obligatoire
Modalité 1 : effets positifs
- la réduction des dépenses de santé
- la bonne impression que les assujettis ont de l'INAM
Modalité 2 : effets négatifs
- les limites de l'assurance maladie
- la mauvaise impression que les assujettis ont des prestations
de l'INAM
1.4 Objectifs de la recherche
1.4.1 Objectif général
Le présent travail vise à analyser les effets de
l'assurance maladie obligatoire sur le niveau de vie des assujettis.
1.4.2 Objectifs spécifiques
scientifiques
A travers cette recherche, nous voulons spécifiquement:
- expliquer les impressions que les assujettis ont de l'INAM.
1.4.3 Objectifs spécifiques d'action
? démonter les avantages de la couverture maladie ; ?
Faire des propositions pour la pérennité du régime
1.5 Justification du choix du thème et du
site
La présente recherche vient s'ajouter à toutes
celles déjà réalisées, dans le domaine des
mutuelles de santé et plus loin de celle sur l'assurance maladie
notamment, en ce qui concerne l'apport des assurances dans
l'amélioration du niveau de vie des populations
bénéficiaires.
Cette recherche se veut d'apporter un complément
d'informations, sur l'importance de l'organisation des systèmes de
financement des soins de santé, qui influencent le niveau de vie des
populations. Elle vient servir de référence à tous les
acteurs intéressés par la question de la protection sociale et de
la sécurité sociale pour les risques de santé. Ce faisant,
elle contribue à l'avancée des sciences sociales en
général et de l'assistance sociale en particulier.
En pratique, cette étude permettra aux
différents décideurs, ou acteurs principaux qui oeuvrent pour le
bien-être des populations et luttent contre la pauvreté, de
mesurer l'impact des choix du type de la protection sociale accordée
à la population dans le domaine de la santé. Ils pourront
disposer ainsi de données, leur permettant de mieux apprécier
l'influence que l'assurance au risque liée à la maladie a sur les
finances et l'accès aux soins de santé des populations
assurées. Les acteurs de la protection sociale pourront ainsi amener les
décideurs à évaluer l'importance de la création
d'une assurance maladie universelle pour le bien-être et
la vie économique de toute la population.
Subjectivement, cette recherche est née du constat des
difficultés auxquelles la plupart des groupes de population font face
pour se soigner en cas de maladie avec les prestations de l'INAM. Les
fonctionnaires constituent la catégorie de population qui
bénéficie en premier d'une assurance maladie et d'un revenu
régulier. C'est pour cette raison que nous avons fait le choix de
mesurer l'effet que la couverture maladie a sur leur niveau de vie par rapport
au payement des actes de soins.
Par ailleurs, l'initiative de Bamako a démontré
qu'en Afrique de l'ouest la plupart des systèmes de soins de
santé ne permettent pas à la population de suivre de soins dans
les structures de santé moderne à cause du coût
élevé des actes médicaux. Tout cela est à l'origine
de notre motivation à étudier l'effet de l'assurance maladie
obligatoire sur le niveau de vie des populations.
Les milieux urbains sont souvent retenus majoritairement, pour
les travaux de recherches scientifiques. En plus les prestations de l'INAM ont
débuté dans la région maritime.
Titre 2 Revue de littérature
Dans cette section, nous allons évoquer les
écrits ayant un lien avec notre thème de recherche et nous dirons
en quoi l'ensemble de ces écrits sont important dans le cadre de notre
recherche.
2.1 Revue thématique
Comme nous l'avons dit plus haut, ce chapitre a pour but de
faire une synthèse des études théoriques et empiriques
réalisées, dans le domaine de la contribution des mutuelles de
santé et de l'assurance maladie dans l'amélioration du niveau de
vie des populations à travers le monde. Concrètement, nous allons
dans un premier temps parlé des effets des mécanismes de
prévoyance dans l'amélioration du niveau de vie des populations
en générale et en deuxième temps nous allons parler des
avantages de l'assurance à travers le monde en particulier.
2.1.1 Les effets des mécanismes de
prévoyance dans l'amélioration du niveau de vie des
populations
Il existe plusieurs études à travers le monde
qui ont un trait avec notre recherche. Ces études ont
démontrée comment les mutuelles de santé et
précisément l'assurance maladie ont un effet sur l'accès
aux soins de santé et le niveau de vie des populations. Ce qui
amène les chercheurs à s'intéresser à cette
thématique.
Ainsi en France, Vautrin (2009), dans son mémoire de
fin de cycle, à l'institut de statistiques de l'université de
Paris ; démontre que la croissance des dépenses de santé
est supérieure à une croissance économique moyenne. Ce
phénomène est observable dans la plupart des pays
développés et peut s'expliquer par plusieurs facteurs : la
santé peut être considérée comme un « bien
supérieur », au sens économique du terme,
c'est-à-dire que la demande d'un consommateur en soins médicaux
va augmenter de façon plus rapide que son revenu.
Au Togo, Issa (2012), en analysant la relation entre les
institutions d'assurance maladie et les prestataires de soins au Togo,
démontre que la réduction ou l'exemption du paiement des actes de
soins de santé, a le plus
souvent un effet immédiat sur le recours aux soins de
santé et la vie en général des populations.
Au Bénin, Odjou (2011), en étudiant le lien
entre l'adhésion à une MUSA et l'accès des populations aux
soins de santé au Bénin en général et dans la Zone
Sanitaire de Kandi-Gogounou-Ségbana en particulier; parvient à la
conclusion que même si par ailleurs, les soins sont parfois plus chers
pour les mutualistes que chez les non mutualistes, il n'en demeure pas moins
vrai que les MUSA constituent un outil efficace de lutte contre la
pauvreté. Le Cameroun est ainsi engagé dans un processus de
réforme du financement de son secteur de santé depuis l'adoption
de sa stratégie sectorielle 2001-2010. Aux termes de cette
stratégie, en raison de la forte prévalence du travail dans le
secteur informel, le partage du risque maladie devrait se construire sur les
organismes de micro finance et d'associations de solidarité
communautaire (Rapport OMS 2013). Un document stratégique de promotion
des Mutuelles de Santé a été élaboré et une
Cellule d'Appui aux Mutuelles de Santé mise en place au ministère
de la santé. Selon l'Enquête Nationale de Santé
réalisée en 2005 au Cameroun; 50,6% (Rapport OMS 2013) de la
population n'avait pas accès aux soins. Malgré la naissance du
mouvement mutualiste qui s'est emparé des pays africains, au sud du
Sahara au milieu des années 90, un recensement effectué en 2002
n'a permis que de dénombrer neuf mutuelles de santé pour
l'ensemble du Cameroun. En 2003, un second recensement organisé par le
SAILD avec l'appui de la Concertation avait trouvé 37 mutuelles en
activité au Cameroun. Nguemeleu (2010), dans sa recherche, avait pour
objectif d'étudier la contribution des mutuelles de santé
à l'accessibilité et l'utilisation des soins curatifs à
l'hôpital de district de Sa'a en 2010. Il aboutit à la conclusion
que les mutuelles de santé de Sa'a contribuent à
l'amélioration de l'accessibilité et de l'utilisation des soins
curatifs à l'hôpital de district de Sa'a. En plus, il a
souligné l'importance d'appuyer
les responsables dans le processus d'adhésion à
la mutuelle et de renforcer la collaboration entre ces responsables et les
équipes médicales.
Fangamou (2010), de la Guinée - Conakry, a
réalisé une étude qui portait sur l'évaluation de
la contribution des mutuelles de santé à la réduction de
la mortalité maternelle et infantile dans la préfecture de Mali,
République de Guinée. Elle conclut que pour réduire la
mortalité maternelle et infantile, il est souhaitable d'élaborer
un plan et d'étendre des mutuelles de santé dans toutes les
communes rurales du pays.
Assane (2011), voulant évaluer la contribution des
mutuelles de santé dans l'accessibilité et la qualité des
soins curatifs, dans le district de Tandjouaré a abouti à
plusieurs résultats. Elle a conclu que les mutuelles de santé
facilitent fortement l'accessibilité aux soins de santé par le
biais de l'amélioration de:
- l'accès financier à des prestations des soins
par la communauté ;
- la qualité de la prise en charge dans les formations
sanitaires ;
- l'état de santé de la population.
2.1.2 L'avantage de l'assurance maladie
Plusieurs ouvrages démontrent en quoi l'assurance
maladie est très indispensable pour une population. Parmi les auteurs
qui s'intéressent à la sécurité sociale, Paul et al
(2001), en s'interrogeant de savoir si l'assurance maladie réduit-elle
les inégalités sociale de santé ? Parviennent aux
conclusions suivantes : En dehors du lien positif entre le niveau de la
couverture maladie et le recours aux soins, l'impact de la consommation des
soins permis par l'assurance sur l'état de santé des individus,
n'est démontrable que dans des domaines particuliers, comme la vision et
l'hypertension. Et que les gains observés sur l'état de
santé sont plus importants pour les personnes à bas revenu. Donc,
le fait que l'assurance ait un rôle plus protecteur sur la santé
des pauvres que celle des riches, tend
à confirmer l'hypothèse de l'efficacité
de l'assurance maladie, en tant qu'instrument de lutte contre les
inégalités sociales de santé.
En France, le rapport de la Direction de la Recherche, des
Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (2016), explique que l'assurance
maladie de base constitue un dispositif obligatoire de
prélèvements et de prestations qui affecte le niveau de vie des
ménages par rapport à une situation où ceux-ci devraient
assumer intégralement leurs frais de santé. Et qu'en effet, un
système de santé accessible et de qualité permet
également à des personnes en mauvais état de santé
de se soigner et, par suite, d'améliorer leur productivité et
leurs opportunités de participation à l'activité
économique. De la sorte, l'assurance maladie réduit aussi les
écarts de revenus au stade de leur distribution primaire. Enfin, les
remboursements des régimes obligatoires d'assurance maladie, pour les
dépenses en ambulatoire et pour les séjours hospitaliers (comme
en médecine, chirurgie, obstétrique ou odontologie), contribuent
eux a la redistribution des revenus.
Enfin, Jean (2013), dans une analyse intitulée
l'assurance est-elle encore utile, fait remarquer que les dépenses de
santé n'ont cessé de croitre depuis 1945 en France. Il
précise qu'en 1970 les dépensent de santé atteignaient 5,7
du BIP et qu'elle serait aujourd'hui à environs 11,8% du PIB. Avec une
augmentation annuelle de 2% chaque année, une augmentation
supérieur à l'évolution de la richesse nationale ainsi
qu'à l'évolution des ressources de financement. Donc la
mutualisation du risque de la maladie s'avers importante, mais le rôle de
l'assurance nécessite d'être redéfini afin
d'améliorer sa lisibilité et de renforcer sa
légitimité. Parce que le système d'assurance maladie et
celui de la santé sont des axes de croissance pour un pays, et de
surcroit d'importants leviers de compétitivité.
2.2. Revue conceptuelle
En accord avec le principe préétabli par
Durkheim E. qui dit que : « la première démarche du
sociologue doit être de définir les choses dont il traite afin que
l'on sache de quoi il est question4 », nous avons
trouvé nécessaire de chercher à définir quelques
notions clés de notre travail, afin que l'on sache exactement de quoi
nous parlons ; ainsi nous avons :
2.2.1 Assujettis :
c'est l'ensemble des fonctionnaires et assimilés, toute
personne à l'égard de l'administration dans une situation
statutaire et réglementaire, nommée et titularisée dans un
grade de la hiérarchie des emplois publics, ayant vocation, par
application des règles d'avancement de fonctionnaire à occuper
des emplois publics permanents ; les assimilés sont les personnes
assujetties et pour leur mandant, les membres des institutions de la
république5.
2.2.2 Assurance maladie :
L'assurance maladie est un mécanisme contributif,
chargé d'assurer à l'individu une protection face à des
risques financiers de soins en cas de maladie.
Selon Lacey D de la SWISS-RE of South Africa6 :
l'assurance maladie est « une assurance conçue pour
alléger la charge financière gérée par une
altération de la santé, qu'elle soit causée par une
maladie ou un accident »
Dans la plupart des pays occidentaux, une grande partie de
l'assurance maladie est prise en charge par l'État. C'est d'ailleurs une
des composantes fondamentales de la sécurité sociale, et un
devoir de l'État selon
4Durkheim E. Alcan, 1895, réédition,
Paris, PUF
5 www.Inam.tg, (texte juridique)
6 SWISS-RE South Africa est la succursale de compagnie
Suisse de réassurance en Afrique du Sud.
la Déclaration universelle des droits de l'homme de
19487. Un système d'assurance maladie public peut être
géré par un organisme d'État, délégué
à des organismes privés, ou bien être mixte.
Le fonctionnement, comme toutes les assurances, est
basé sur la mutualisation du risque : chaque personne cotise, en
échange de quoi elle est remboursée selon un barème
fixé. En effet, le système public remplit à la fois une
fonction d'assurance pure et une fonction de répartition dans lequel les
plus aisés payent l'assurance des plus défavorisés.
L'assurance maladie peut prendre deux formes différentes :
? soit il s'agit simplement d'une assurance financière
: l'individu est
assuré pour un risque (l'accident, la maladie), et ses
soins (rémunération des praticiens, coût des produits et
médicaments, prothèses, orthèses...) sont
remboursés selon le barème ;
? soit l'organisme assureur constitue un réseau de
soins : il contacte des praticiens, fournisseurs... L'assurance
achète une sorte d'abonnement à ce réseau de soins et le
revend à l'usager ; dans sa forme la plus extrême, l'assuré
n'a pas le choix de son praticien, du moins s'il veut bénéficier
de la gratuité des soins, ou de leur remboursement. On peut avoir une
coexistence de ces deux modèles.
2.2.3 Catégorie :
C'est un classement des emplois, en fonction des objectifs
à atteindre, ou des spécifications techniques, ou administratives
requises des personnes susceptibles de les occuper (Statut
général de la fonction publique au Togo, Chapitre Premier,
article Premier). Selon ledit statut, on distingue dans l'ordre
décroissant la classe exceptionnelle, (le grade correspondance de
7www.Assurance/maladie/Wikipedia.html
l'emploi), la catégorie A (A1, A2), la catégorie
B, la catégorie C et la catégorie D (Statut général
de la fonction publique, Section 2, articles 31 et 32). La catégorie A
regroupe les agents de conception, de la coordination, des directions
administrative générale, de l'inspection et contrôle des
départements ministériel pour ne citer que ça ; la
catégorie B regroupe, les agents d'encadrement, d'application et
animation ; la catégorie C regroupe les agents d'exécution des
tâches spécialisées ou non, de prestations intellectuelles
et techniques et la catégorie D, regroupe les agents de la prestation
techniques (Chapitre III, article 35).
2.2.4 Epargne :
L'épargne est la partie du revenu qui pendant une
période donnée n'est pas dépensée. Cette somme
d'argent n'est pas détruite immédiatement par une dépense
de consommation et peut être conservée sous forme liquide
(constitution d'encaisses ou de réserves motivées par une
recherche de précaution ou l'échéance d'une dépense
importante à venir), ou être réinvestie dans le circuit
économique sous la forme d'un placement ou d'un
investissement8. Dans notre recherche nous concevons
l'épargne personnelle, comme la partie du revenu qui est isolé
pour d'autres besoins futures autres que ceux de la santé.
2.2.5 Niveau de vie :
Plusieurs indicateurs sont pris en compte dans la
détermination du niveau de vie ; très souvent on utilise des
indicateurs socioéconomiques. Selon l'INSEE en France, il est
égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre
d'unités de consommation. Le niveau de vie est donc le même pour
tous les individus d'un même ménage. Une mesure
généralement utilisée du
8www.wikipédia.com,
juin 2016
niveau de vie, pour une zone donnée, est le revenu par
habitant réel (en prenant en compte l'inflation) par personne. Dans la
présente étude nous ne nous intéressons pas directement au
revenu (salaire des assujettis) lui-même mais à l'épargne
qui découle de celui-ci. Parfois d'autres indicateurs peuvent être
utilisés pour mesurer le niveau de vie, par exemple la
sécurité économique, l'accès aux biens
et services publics, l'accès aux soins de santé.
Dans la présente étude, nous allons nous intéresser
à l'effet de l'assurance maladie sur le payement des actes de soins des
assujettis et sur la satisfaction des besoins autres que ceux de la
santé.
La mesure de santé, devient un indicateur du
point de vue où, l'individu doit disposer d'un corps sain, une ressource
matérielle de base, habituellement classée au premier rang des
priorités dans les enquêtes d'opinion ; que cette ressource soit
intimement liée à la personne ne lui retire aucune valeur
économique, (en termes de qualité de vie, et non pas seulement de
capacité productive).
La sécurité économique : le
risque de se voir spolier de ses biens, de subir une rupture de son contrat de
travail, ou simplement de subir des fluctuations de revenu, constitue un aspect
négatif du niveau de vie. L'accès aux biens et services
publics : la production de l'État est généralement
mesurée par son coût, alors que c'est sa valeur pour les usagers
qui donnerait une véritable mesure de cette composante du niveau de
vie9.
2.2.6 Protection sociale :
Le terme protection sociale désigne tous les
mécanismes de prévoyance collective, qui permettent aux individus
de faire face aux conséquences
9www.wikipédia.com
financières liées aux risques sociaux. La
protection sociale peut s'appliquer selon trois logiques10 :
- une logique d'assurance sociale; l'idée étant
de protéger les individus contre une éventuelle perte de revenus,
telle que le chômage, la maladie, la vieillesse ou les accidents de
travail. Ce type de protection est financé par des cotisations sur les
salaires et ne concernera donc que les individus qui cotisent et leurs ayants
droit (l'INAM s'inscrit dans ce cadre),
- une logique d'assistance ;
- une troisième logique de protection universelle.
2.3. Enseignements tirés
Nous avons une immense richesse, de connaissances dans la
lecture de tous ces écrits qui nous a permis d'avoir une vision
précise de notre recherche. L'ensemble des oeuvres, nous a permis de
connaitre les différents apports qu'une couverture maladie
représente pour les populations assurées. Ces recherches nous ont
permis, de distinguer les difficultés que rencontrent les services
d'assurances maladie, en nous exhibant leurs forces et leurs faiblesses sur le
niveau de vie des populations. La revue de littérature, nous a permis de
distinguer les difficultés qui existent dans le domaine de la
santé à travers le monde, notamment surtout celle relative au
financement de la santé. A travers la revue de littérature, nous
avons mieux pris connaissance de l'existence de différents
systèmes de financement de santé, à travers les pays. Nous
avons également distingué les différentes contributions
que les mutuelles de santé et plus précisément les
assurances maladies apportent à l'amélioration du niveau de vie
des populations; tout ceci nous éclaire au mieux dans la démarche
de la présente recherche.
10Vauturin M. Mémoire ISUP 2008/2009
Ce premier chapitre nous a permis de cerner notre thème
de recherche à travers l'énoncé du problème et la
revue de littérature. Ceci servira de tremplin au cadre pratique de la
recherche, où il sera question d'une part de présenter le
contexte physique et humain de notre site de recherche et de décrire
d'autre part la façon dont l'enquête de terrain s'est
effectuée.
Source :
www.google.tg (
2016)
CHAPITRE 2 : CADRE PRATIQUE
Titre 1 : Site : Ville de Tsévié
1.1. Présentation du site
Figure n° 1 : Carte du Togo assorti de
l'Afrique de l'ouest
Figure 2 : Carte de la ville de
Tsévié assortie du Togo
Source : DRPDAT : Direction
Régionale de la Planification, du Développement et de
l'Aménagement du Territoire (2015)
Notre site de recherche est situé au Togo, dans la
région maritime et plus précisément dans la commune de
Tsévié. Le Togo est un pays de l'Afrique de l'Ouest avec une
superficie de 56600 km2, une population estimée à
6191115 habitants et une densité moyenne de 95 habitants/km2
(DRPDAT : Direction Régionale de la Planification, du
Développement et de l'Aménagement du Territoire). Il est
limité au Nord par le Burkina-Faso, au sud par l'Océan
Atlantique, à l'Ouest par le Ghana et à l'Est par le
Bénin. Sur le plan administratif, le Togo est subdivisé en 5
régions à savoir, régions des Savane, de la Kara,
Centrale, des Plateaux et Maritime.
La commune de Tsévié est l'une des 5 communes de
la région maritime. Chef-lieu de la région maritime et de la
préfecture de Zio, Tsévié couvre une superficie de 25
km2. Elle est située à environ 35km de la capitale du
Togo qui est Lomé et est au carrefour de plusieurs axes routiers dont la
Nationale N°1. La commune de Tsévié est limitée au
Nord par le canton d'Agbélouvé, au sud par les cantons de
Davié-Assome et Dalavé, à l'Est par le canton de
Gbatopé, à l'Ouest par le canton de Wli, de Bolou, de
Gblainvié et de Gapé-Centre. (DRPDAT : Direction
Régionale de la Planification, du Développement et de
l'Aménagement du Territoire).
Le site de recherche est constitué par trois services
différents dans la commune de Tsévié. Il s'agit de la
délégation régionale de l'INAM maritime, de la
polyclinique et de la pharmacie deZio. La délégation de l'INAM
est située en face du lycée ville I, dans le quartier Wagba, sur
la route nationale Tsévié-Tabligbo. Elle existe depuis janvier
2012 et 5 personnes composent son personnel (à savoir le coordonnateur
régional, un médecin, une secrétaire un chauffeur et un
agent de sécurité). Dans son ressort de couverture, elle a 6
préfectures avec 132 formations sanitaires pour toute la région
(publiques et privées) avec qui elle collabore.
La polyclinique qui est située en bordure droite de la
route nationale N°1 dans le quartier Assiama et entre le carrefour de
l'Union et l'agence de
Tsévié de la Compagnie Electrique du Togo
(CEET). Cette polyclinique qui existe depuis 1985 compte aujourd'hui un
personnel total de 47 personnes (dont un médecin, trois assistants
médicaux) et elle est dirigée par ledit médecin, elle
dispose également d'une pharmacie en son sein.
La pharmacie de Zio est située sur la route nationale
N°1 en annexe de la station d'essence Total. Créée en
septembre 1990, c'est une pharmacie privée qui a à sa tête
un directeur et compte 12 agents comme personnel. C'est une pharmacie qui a
signé une convention avec l'INAM depuis la création de la
délégation régionale maritime.
1.1.1. Populations et culture de la commune de
Tsévié
La commune de Tsévié a une population
estimée à 54474 habitants dont 25637 hommes et 28837 femmes selon
les résultats du 4ème Recensement
Général de la Population et de l'Habitat effectué en 2010.
La population est composée d'une multitude de peuples dont en
majorité les Ewés, les Mina, les Guins, les Ouatchi, les Adja,
puis les Kabyè, les Naouda, les Agnagan, les Kotokoli, les Moba et
autres. Les langues les plus couramment parlées sont l'Ewé, le
Mina, le Ouatchi, le Kabyè, le Naoudoum et le Français. Parmi
cette population on compte environs 179611 fonctionnaires et
assimilés immatriculés à l'INAM. La commune de
Tsévié compte onze (11) nouveaux quartiers dont Deme,
Dzidzolé, Afenyigbe, Bleve et seize (15) anciens quartiers dont Kpali,
Agbalefe, Deve, N'danyi soit un total de vingt-sept (27) quartiers. La commune
de Tsévié dispose sur le plan étatique, de douze (12)
écoles primaires, cinq (05) CEG et de trois (03) lycées
d'enseignement général et technique. Elle dispose d'un CHR, d'une
polyclinique et d'un dépôt pharmaceutique.
Sur le plan culturel, Tsévié abrite chaque
année dans la deuxième semaine du mois d'Août,
l'apothéose de la principale fête traditionnelle de la
11
www.inam.tg (Direction informatique),
avril 2016
préfecture de Zio « AYIZAN » en souvenir des
ancêtres Ewé de Tado qui fuyaient le roi Agokoli. Elle abrite
également des forêts sacrées à l'instar de celle de
Vove dans le quartier central, « Kpondjeve » dans le quartier de
Kpali, la forêt de Deve et des sites comme la place de la renaissance de
Tsévié. Les principales places des fêtes dont dispose la
commune de Tsévié sont le Relais de la commune, le stade de
football Dr KAOLO, l'esplanade de l'hôtel St Georges, la place Atikoume.
On y retrouve également de nombreuses structures d'hébergement,
des groupes folkloriques, des clubs de danse, de théâtre, des
groupes musicaux scolaires et religieux et des richesses spirituelles à
Agbalipé.
1.1.2 Histoire du peuplement de la ville de
Tsévié
Il existe plusieurs versions sur le peuplement de la commune
de Tsévié mais avec des points de concordance.
La version racontée au cours de la fête «
AYIZAN » dit que la ville aurait été créée au
18ème siècle par les Ewés venus de
Notsè. Ces derniers fuyaient les sévices du roi Agokoli qu'ils
jugeaient "sanguinaire" à cause des travaux forcés qu'il leur
imposait. Le peuple en fuite a observé une 1ère escale à
Gamé d'où certains ont continué vers l'Ouest et d'autres
vers le Sud. Le groupe du Sud était conduit par SRI ou ESRI et WENYA qui
était l'oncle maternel de SRI. Ce groupe s'est alors arrêté
en un lieu pour reprendre des forces, lui donnant ainsi le nom d'Agbalipe
(l'endroit où on a déchargé les bagages de voyage). De ce
lieu, des groupes à la recherche d'environnement propice à leurs
activités qui sont la chasse, la pêche, l'agriculture, se sont
ensuite constitués autour d'Agbalipe. Selon cette version officielle,
SRI et WENYA avec leurs clans et leurs lignages étaient poursuivis par
Agokoli ce qui rendait leurs fixations précaires et les obligeaient
à se cacher sous la protection des personnes courageuses, nanties de
pouvoirs surnaturels et mystiques. Ceux qui, comme SRI sont
partis vers le Ghana, revenaient voir les leurs pour apporter
des nouvelles. Des navettes se faisaient donc entre le premier lieu de chute,
Game et les autres villages créés en cours de route par les
membres des clans et lignages d'où la solidarité parentale ou
consanguine parfaite qui régnait entre eux. 12
Une autre version dit que parmi la délégation
qui fuyait Agokoli, se trouvait un vieux nommé TogbuiKpa qui,
arrivé à Tsévié, aurait semé du haricot et a
donc laissé les autres continuer seuls la route vers le Ghana. Quelques
temps après, SRI serait revenu sur ordre de WENYA pour s'enquérir
des nouvelles de KPA et lui demander de les rejoindre mais ce dernier lui
aurait répondu « AYIA NE TSE VIE » (Que le haricot produise un
peu) d'où le nom Tsévié donné à la ville.
Une deuxième fois, SRI serait revenu réitérer sa demande
à KPA qui cette fois-ci lui rétorqua, « maintenant moi je
suis fixé » d'où le nom « KPALI » donné
à ce quartier dont les natifs également revendiquent l'origine et
les cérémonies d' « AYIZAN » qui s'y faisaient
initialement au lieu de la semence de Togbui KPA. Ce lieu et ses vestiges
existeraient encore de nos jours mais il semblerait que le chef canton actuel a
déplacé les cérémonies vers VOVE qui a lui aussi,
une autre histoire.
1.1.3. Organisation économique de la ville de
Tsévié
Sur le plan économique, la population de la commune de
Tsévié pratique principalement l'agriculture, le commerce,
l'élevage, et l'artisanat. Parlant de l'agriculture, elle est
traditionnelle et utilise des outils rudimentaires tels que la houe, la daba,
le coupe-coupe. Le système de culture est fondé essentiellement
sur des associations de cultures dont les principales sont le maïs, le
manioc, l'igname, l'arachide. On y pratique également la culture des
arbres fruitiers, du caféier et du cacaoyer. Pour l'élevage, il
s'agit de
12 Rapport du Diagnostic pour l'élaboration du
PDC de Tsévié « 2015-2019 »
celui des ovins, des caprins et de la volaille. Parlant du
commerce, notons que la commune de Tsévié est un carrefour
commercial qui occupe une place stratégique dans l'économie du
pays du fait de son rapprochement de Lomé, la capitale, avec ses atouts
et son port en eau profonde. Les services des Douanes de cette commune et le
concept de solidarité sur la Mer pour desservir les Pays de l'Hinterland
(Burkina Faso, Mali, Niger), font de Tsévié un port artificiel.
Au niveau de l'artisanat, notons qu'on y retrouve l'artisanat de production et
de service qui sont assez développés tandis que la pratique de
l'art tel que la sculpture reste quant à elle,
sous-développée.
1.1.4 Organisation sociopolitique et pouvoirs locaux
de la
ville de Tsévié
Au niveau de la vie socio-politique de la commune de
Tsévié, notons qu'elle est dirigée par le Président
de la Délégation Spéciale qui fait office de Maire et qui
est aidé dans sa tâche par le Conseil Municipal de la ville. Afin
de promouvoir son développement, Tsévié dispose d'un
Comité Local de Planification (CLP), d'un Comité Technique (CT),
des Comités Villageois de Développement (CVD) et des
Comités de Développement des Quartiers (CDQ).
1.1.5 Histoire et champ du développement du
site : acteurs, politiques et programmes
Le développement de la ville de Tsévié
est l'une des préoccupations majeures de la mairie qui s'y attèle
chaque jour, avec son équipe malgré la rareté de ses
ressources financières et de la main d'oeuvre qualifiée. Pour y
pallier ces manquements, un accent particulier est mis sur l'éducation
avec la lutte pour la scolarisation effective et efficiente de tous les enfants
et en particulier des filles. La marie sollicite souvent les services de
certaines structures étatiques et privées pour accompagner la
population dans ses
différents projets de développement. Ainsi il
existe un plan de développement au niveau des quartiers, des villages et
contons que compte de la commune.
1.1.6 Présentation de l'INAM
L'institut National d'Assurance Maladie (INAM) est un
établissement public doté d'une autonomie de gestion,
créé par la loi n° 2011-003 du 18 février 2011. Il
est l'organisme a la charge du régime obligatoire d'assurance maladie
des agents publics et assimilés au Togo. Sa mission est d'assurer la
couverture des risques liés à la maladie, aux accidents non
professionnels, à la maternité des personnes assujetties et de
leurs ayants droit. L'objectif de l'INAM est de faciliter l'accès aux
soins de santé de qualité à ses
bénéficiaires.
? Organisation de l'INAM
En premier, nous avons un Conseil de surveillance qui veille
à la mise en oeuvre des orientations définies par le
gouvernement, dans le domaine de l'assurance maladie.
En deuxième position nous avons un Conseil
d'Administration qui assure la bonne exécution des missions
assignées à l'INAM.
Puis, une Direction Générale, qui dispose en son
sein des directions opérationnelles, d'un Conseil Médical et des
délégations régionales.
Figure n° 3 : Organigramme de
l'INAM
Conseil de Surveillance
Conseil
d'Administration
Direction Générale
|
DR
|
DR
|
DR
|
DR
|
DR
|
DR
|
Lomé
|
Maritime
|
Plateau
|
Centrale
|
Kara
|
Savanes
|
Source :
www.inam.tg
? Fonctionnement
Le paiement des prestations de l'INAM est basé sur le
système de tiers payant.
Les taux de prise en charge varient entre 80% et 100% du prix
de base de remboursement, selon la nature et la catégorie de l'acte.
Ainsi, en cas de maladie l'INAM paie directement à la formation
sanitaire la part
correspondant aux taux de prise en charge. L'assuré
INAM ne paie que le ticket modérateur dont le montant varie entre 0% et
20% du coût des soins reçus. Le régime est financé
par les cotisations des assujettis. La contribution es fixée à 7
% du salaire des agents en activité, répartie
équitablement entre le travailleur et l'employeur et 3,5 % de la pension
pour les agents à la retraite. La population cible de l'INAM est
composée des agents du secteur public et leurs ayant droit ainsi que les
retraités de la fonction publique. En plus de l'agent en question,
l'assurance couvre son conjoint ainsi que ses enfants âgés de
moins de 21 ans jusqu'à concurrence de quatre. La procédure
d'inscription pour avoir accès aux documents de soins diffère
selon le bénéficiaire :
- pour l'agent : une copie recto- verso de la carte nationale
d'identité ou tout autre document équivalent ;
- pour le conjoint ou la conjointe : on a une copie
légalisée de l'extrait de naissance, une photocopie
légalisée de l'extrait d'acte de mariage et un certificat de vie
;
- pour les enfants âgés de 21 ans au plus : Une
copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance, un certificat
de vie et une copie légalisée de l'acte d'adoption pour les
enfants adoptés.
Enfin, pour tout dossier 02 photos d'identité de chacun
doivent être jointes.
? Les prestations couvertes et leur taux
Tableau n°1 : tableau
récapitulatif des prestations et de leur taux de remboursement par
l'INAM
Prestations
|
|
Taux de prise en charge
(en %)
|
Consultation de médecine générale
|
|
USP et CMS (100) - autres (80)
|
Consultation enfant de moins de 5ans
|
|
100
|
Consultation de spécialité
|
|
80
|
Consultation prénatale
|
|
80
|
Hospitalisation (frais de séjour)
|
|
90
|
Actes de Biologie médicale
|
|
80
|
Intervention chirurgicale
|
|
90
|
Petite chirurgie
|
|
80
|
Soins infirmiers
|
|
80
|
Accouchement simple (acte)
|
|
100
|
Accouchement compliqué (acte)
|
|
100
|
Césarienne (acte)
|
|
100
|
Soins ophtalmologie
|
|
80
|
Produits sanguins et dérivés
|
|
80
|
Echographie
|
|
80
|
Radiologie (imagerie médicale)
|
|
80
|
Produits pharmaceutiques
|
|
Spécialités et Générique de
marques (80)
|
Lunettes médicales
|
|
40.000F.CFA /Ménage
|
Source : INAM, 2016
Titre 2 : Enquête de terrain
2.1. Population cible
Notre étude a porté sur les assujettis à
l'INAM dans la commune. Donc seulement ceux à qui on fait des
prélèvements sur salaire. Afin de parvenir à nos objectif,
nous avons enquêtés les fonctionnaires et assimilés de
toutes les catégories. Selon nos investigations à la direction de
l'INAM de Tsévié, le nombre de fonctionnaires et assimilés
cotisants s'estime à 179613 personnes. Ce chiffre constitue
notre population cible au sein duquel nous avons extrait notre
échantillon.
2.2 Paysage des enquêtés et
échantillonnage
Kekeh (1990), estime qu' « en recherche, il n'est pas
toujours possible d'étudier toute une population. Par conséquent
on décide souvent de n'étudier qu'une petite fraction de cette
population ou" échantillon" de celle-ci, de laquelle des conclusions
seront tirées pour toute la population ». Nous n'avons pas pu
obtenir un échantillon représentatif de la population des
assujettis par quartier. Et cela est dû à l'inexistence d'une
étude menée dans ce sens. Pour cette raison, nous avons
utilisé les techniques de l'échantillonnage raisonné qui
correspond à diviser le nombre d'assujettis de toute la commune par le
nombre de quartiers administrativement déclarés. Ainsi nous avons
recensé 15 quartiers en tout dans la commune ; c'est ce qui
résulte la formule ci-après : effectif total des
enquêtés n = N/Q avec
N= nombre d'assujettis dans la commune et Q =
le nombre de quartiers concernés par l'étude. Ce qui nous donne
alors n = 1796 /15. Ce qui donne n =
119,73 ; que nous arrondissons à 120. Compte tenu de
nos moyens financiers limités et du temps accordé pour la
recherche qui est restreint, nous avons pu réellement enquêter la
moitié de
13
www.inam.tg (Direction Informatique)
l'effectif total de notre échantillon. Donc 120
/2= 60.Ainsi la taille totale de notre échantillon est
égal 60.
D'autre part, nous avons eu trois (03) entretiens avec les
responsables de l'INAM, de la polyclinique de Tsévié et de la
pharmacie de Zio. Ces entretiens nous ont permis de recueillir l'avis de ces
personnes ressources sur notre sujet de recherche.
2.3. Caractéristiques des
enquêtés
Tableau N°2 : Répartition des
enquêtés selon la catégorie professionnelle
Catégorie professionnelle
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Classe exceptionnelle
|
3
|
5
|
Catégorie A1
|
10
|
16,7
|
Catégorie A2
|
24
|
40,0
|
Catégorie A3
|
11
|
18,3
|
Catégorie B
|
9
|
15,0
|
Catégorie C
|
1
|
1,7
|
Catégorie D
|
2
|
3,3
|
Total
|
60
|
100,0
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Ce tableau démontre que la catégorie
professionnelle majoritaire de nos enquêtés est de cadre A2, soit
40% ; suivie de la catégorie A3, soit 18% et que les fonctionnaires de
cadre C et D, sont très minoritaires soit respectivement 1,7% et
3,3%.
2.4. Outils de collecte et leurs supports
La recherche en sciences sociales impose le choix d'une
approche méthodologique scientifique, susceptible d'appréhender
aussi bien les aspects quantitatifs que qualitatifs des
phénomènes. Pour mieux cerner notre thématique en vue
d'une interprétation et d'une explication plus significative, une double
approche méthodologique a été adoptée, il s'agit de
l'approche qualitative et de l'approche quantitative.
2.4.1. Le questionnaire
L'approche quantitative s'est réalisée à
travers l'administration des questionnaires préalablement
élaborés en trois sections (voir annexe 1). La première
section s'intéresse au des données sociodémographiques ;
la seconde partie s'intéresse à l'information que les assujettis
sur la couverture maladie et la dernière traite des pratiques en
matière de santé et de vie financière. Les fonctionnaires
et assimilés étant en général instruits, nous avons
dès lors procédé à une administration directe du
questionnaire. C'est-à-dire que le questionnaire a été
rempli par les intéressés eux-mêmes. Ce questionnaire
comprend des questions fermées, des questions semi-ouvertes et des
questions ouvertes. Le questionnaire nous a permit des trouver des
éléments de réponse afin de juger nos hypothèses de
recherches
2.4.2. Le guide d'entretien
Support de l'approche qualitative (voir annexe 2), il s'est
appuyé sur l'usage des outils ou techniques comme : les entretiens
individuels. Conscient qu'aucun travail scientifique ne peut être
crédible sans l'apport de techniciens et personnes ressources
impliqués dans le domaine, nous avons eu des entretiens individuels avec
certains responsables des structures, telles que la Direction de l'INAM, La
Direction Préfectorale de
la Santé de Zio et la pharmacie Zio. Ces structures ont
des domaines de compétence correspondant à notre thème. Ce
qui fait de leurs agents des personnes ressources en la matière de la
couverture maladie.
2.4.3 L'observation simple
L'appréciation du cadre physique et l'usage des
services de santé par les assujettis s'est faite par le biais de
l'observation non participante, à la pharmacie Zio, à la
délégation de l'INAM, à la polyclinique (qui abrite de la
Direction Préfectorale de la Santé) et quelques fois dans les
résidences des enquêtés. L'observation nous a permis
d'observer le milieu vital des assujettis. Grâce à l'observation,
nous avons pu également apprécier l'état de jouissance des
services de l'assurance maladie avec les assujettis. Enfin, l'observation nous
permis de constater par nous même le montant réel que les
assujettis payent pour leurs soins de santé.
2.5. Déroulement de l'enquête
La recherche scientifique est impossible sans une
démarche méthodologique appropriée. Pour pouvoir mener
à bien cette étude, deux principales étapes ont
été nécessaires: la pré-enquête et
l'enquête principale.
2.5.1. La pré-enquête
Meublée par deux étapes effectuées
simultanément (littéraire et empirique) à savoir la
recherche documentaire et l'enquête exploratoire, la
pré-enquête s'est déroulée du 28 décembre
2015 au 09 mars 2016 où nous avons adressé une demande
d'autorisation de recherche à la direction générale de
l'INAM. La recherche documentaire nous a amené à consulter des
mémoires, rapports, travaux et autres ayant un lien avec notre
thème, ou le site d'enquête, dans la bibliothèque (l'ENFS)
et sur Internet. Les acquis de
ces diverses documentations, nous ont fourni des
éléments pour ficeler la trame de notre problématique. Au
cours de cette période, l'enquête exploratoire s'est faite de
manière intermittente. Elle nous a permis d'ajuster certains
éléments comme la problématique, les hypothèses et
objectifs. Elle nous permis également d'explorer notre site de
recherche, de vérifier les possibilités d'accès aux
enquêtées et personnes ressources, d'avoir des entretiens
informels avec ceux-ci et de juger de la faisabilité de l'étude.
Elle a marqué le point de départ du rituel d'insertion social,
rituel au cours duquel nous avons recueilli les plaintes et les souhaits des
assujettis.
2.5.2. L'enquête principale
Après avoir testé notre questionnaire sur quinze
fonctionnaires dans la première semaine du mois d'avril 2016, nous avons
entamé la phase de l'enquête proprement dite. Il s'agit de la
collecte des données grâce au dispositif méthodologique,
outils ou techniques de collecte évoquée plus haut. La
période courant du 29 avril au 27 juillet 2016 a été
consacrée à cette étape de la recherche. Durant cette
étape empirique, nous avons rencontré des blocus, qui ne nous ont
pas permis d'atteindre certains de nos objectifs fixés notamment en
termes de nombre de personnes à enquêter.
2.6. Méthodes d'analyse des données
Les données de l'enquête de terrain ont
été analysées à partir des méthodes
qualitatives et les méthodes quantitatives.
2.6.1 Les Méthodes qualitatives
Dans cette recherche il s'agit des entretiens qu'on a
réalisés, pour le recueil des informations auprès des
personnes ressources dans les différents services et administrations.
L'analyse du contenu est cette technique de collecte qui nous a permis
d'extraire des informations cruciales dans les
verbatim qui sont des propos clés relevés dans
le discours de quelqu'un. Dans notre cas nous l'avons pratiqué au niveau
des entretiens que nous avons eu avec nos personnes ressources. Cela nous
permis de tirer des informations nécessaires à la confirmation ou
à l'infirmation de nos hypothèses de recherche.
2.6.2 Les Méthodes quantitatives
Elles peuvent se définir, comme l'ensemble des
méthodes par lesquelles on exprime des données dans un langage
quantitatif, donc sous une forme numérique. Ces méthodes
utilisent très souvent les mathématiques et les statistiques pour
analyser des données recueillies afin de parvenir à des
résultats quantifiés. Dans notre cas, nous avons utilisé
les questionnaires pour recueillir des informations auprès de 60
fonctionnaires et assimilés, puis on a procédé au
dépouillement des données. Nous avons utilisé logiciel
Excel pour faire le dépouillement et les différents calculs. Et
grâce au logiciel Word 2013, nous avons abouti au traitement
général de nos résultats issus du dépouillement.
Les deux logiciels nous ont facilité la représentation des
résultats, présentés en tableaux, en figures, et
pourcentages. Enfin, dans l'ensemble l'interprétation des
résultats nous a permis de vérifier la validité de nos
hypothèses.
2.7. Difficultés rencontrées et leurs
résolutions
Tout chercheur est amené lors de sa recherche à
se confronter au dynamisme de l'espace social qui constitue son site
d'enquête. Conséquemment, ce dernier n'est pas à l'abri,
des difficultés de terrain aussi prévoyant qu'il soit.
2.7.1 Difficultés liés à nos
enquêtés
Celles que nous avons rencontrées dans le cadre de ce
mémoire sont liées d'une part à la disponibilité de
notre population cible et la méfiance de
certaines personnes ressources. En effet, les agents de la
fonction publique sont des gens souvent occupés et d'aucun se
déplacent très souvent à cause de leur
responsabilité et d'autres enquêtés ont même quelque
fois oublié que nous leur avons remis un questionnaire et cela a
allongé notre séjour avec plusieurs mouvements
répétitifs. A cela s'est ajoutée la méfiance de
quelques personnes ressources à se prononcer sur certains aspects de nos
questions pour des raisons confidentielles. Et cela à beaucoup
influencer notre logistique en ce sens où il nous fallait nous
déplacer de temps en temps en direction de Lomé ( la capitale),
pour adresser des demandes aux supérieurs hiérarchiques de ces
derniers .
2.7.2 Difficultés liés à la
nature du site de recherche
Tsévié est une ville en pleine urbanisation avec
des rues difficilement praticables en saison pluvieuse. Cet état de fait
a rendu difficile la collecte d'une manière ou d'une autre. Pour
résoudre tous ces problèmes nous avons dû recourir aux
aides des certaines personnes ressources qui ont négocié des
rendez vous à l'avance pour nous. Nous avons fait également
appelles aux aides financières de nos parents et proches afin de
financer notre logistiques. Ces derniers nous ont assistés et
accompagnés en fonction de leur disponibilité tout au long de la
collecte des données. Aussi avons-nous éprouvé des
difficultés, face au refus de certaines personnes à remplir notre
questionnaire, sous prétexte de manque de temps. Tout compte fait, nous
avons réussi à collecter des données. La
présentation et l'analyse de celles-ci feront l'objet de la
deuxième partie de ce mémoire.
DEUXIEME PARTIE :
RESULTATS DELA RECHERCHE-
ACTION
CHAPITRE 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES DE
TERRAIN
Les différentes données recueillies sur le
terrain au moyen des outils de collecte que nous avons précité
ont fait l'objet d'un traitement. La présente phase consiste à
ressortir clairement les réponses de nos enquêtés par
rapport à notre sujet de recherche. Il s'agit ici de la
présentation des données, de l'analyse et de
l'interprétation de ces données en vue de les confronter à
nos hypothèses de recherche.
Titre 1 : Présentation statistique des
données et description de cas
1.1 Présentation des données
statistiques
Figure n°4 : Répartition des
enquêtés selon le sexe (en %)
Source : Enquête de terrain, juillet
2016
La figure n° 4 révèle que la
majorité des personnes qui ont répondus à nos questions
sont de sexe masculin soit 68,3% contre 31,7% qui sont de sexe
féminin. Ce qui va sans dire qu'il y beaucoup plus
d'homme fonctionnaires que de femmes dans le milieu.
Tableau n° 3 :
Répartition des enquêtés selon le nombre de
personnes composant leur ménage
Taille de la famille
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Moins d'une personne
|
0
|
0
|
1 à 2
|
9
|
15,0
|
2 à 3
|
21
|
35,0
|
3 à 4
|
17
|
28,3
|
4 et plus
|
13
|
21,7
|
Total
|
60
|
100,0
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Ce tableau nous montre que la majorité des
enquêtés ont un ménage composé d'au moins 02
personnes et 03 personnes au plus, soit 35,0% des enquêtés ; 28,3%
ont un ménage qui comprend entre 03 à 04 personnes ; 21,7 ont un
ménage composé d'au moins 04 personnes et 15,0% ont un
ménage composé d'au moins 01 personne et 02 personnes au plus.
Tableau n°4 : Répartition des
enquêtés selon le coût annuel du payement des actes de soins
avant l'INAM
Coût par membre (F CFA)
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Moins de 5 000
|
00
|
00
|
Entre 5 000-10 000
|
2
|
3,3
|
Entre 10 000-15 000
|
6
|
10
|
Entre 15 000-20 000
|
27
|
45,0
|
20 000 et plus
|
25
|
41,7
|
Total
|
60
|
100,0
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Il ressort du tableau n°4 que 45,0 % de nos
enquêtés dépensaient entre 15 000 FCFA et 20 000FCFA par an
pour les soins de santé de chaque membre de leur ménage, 41,7%
dépensaient plus que 20 000 FCFA ; 10,0% dépensaient entre 10 000
FCFA et 15 000FCFA avant la création de l'INAM et seulement 3,3%
dépensaient entre 5000FCFA et 10000FCFA par ans avant la création
de l'INAM.
Tableau n°5: Répartition des
enquêtés selon le coût annuel du payement des actes de soins
après l'INAM
Coût par membre (F CFA)
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Moins de 5 000
|
02
|
3,3
|
Entre 5 000-10 000
|
20
|
33,3
|
Entre 10 000-15 000
|
20
|
33,3
|
Entre 15 000-20 000
|
10
|
16,7
|
20 000 et plus
|
08
|
13,3
|
Total
|
60
|
99,99 100
|
Source : enquête de terrain,
juillet 2016
D'après le tableau n°5, on remarque une
régression des dépense de santé : 3,3% de nos
enquêtés dépensent moins de 5000FCFA par an pour chaque
membre de leur ménage avec l'INAM ; 33,3% dépensent entre
5000FCFA et 10000FCFA par an pour chaque membre de leur ménage avec
l'INAM ; 33,3% également dépensent entre 10 000FCFA et 15 000FCFA
par an pour chaque membre de leur ménage avec l'INAM ; 16,7%
dépensent entre
15 000FCFA et 20 000FCFA par an pour chaque membre de leur
ménage avec l'INAM et enfin 13,3% dépensent plus de 20 000FCFA
par an pour chaque membre de leur ménage avec l'INAM.
Figure n °5 : Répartition des
enquêtés selon leur capacité à supporter toujours le
coût des actes de soins de santé des membres de leur ménage
avant l'INAM
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
La figure n°5 nous informe que seulement 35% des
enquêtés avaient la capacité de supporter le coût des
dépenses de santé des membres de leur ménages et 65%
n'avaient pas cette capacité de les supporter avant la création
de l'INAM.
Tableau n° 6: Répartition des
enquêtés selon qu'ils aient l'habitude ou non de recourir à
la médecine traditionnelle avant l'INAM
Réponse des enquêtés
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
46
|
76,7
|
Non
|
14
|
23,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Enquête de terrain, juillet 2016
Le tableau n°6 signale que 76 ,7% de nos
enquêtés faisaient recours à la médecine
traditionnelle et seulement 23, 3% ne faisaient pas recours à celle-ci
avant la création de l'INAM. Qu'en est-il de ce recours après la
création de l'INAM ?
Tableau n°7: Répartition des
enquêtés selon qu'ils recourent toujours ou non à la
médecine traditionnelle après leur adhésion à
l'INAM
Réponse des enquêtés
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
|
(%)
|
Oui
|
3
|
|
|
|
5,0
|
Non
|
57
|
95,0
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
D'après le tableau n°7, 95,0 % de nos
enquêtés ne font plus recours à la médecine
traditionnelle après leur adhésion à l'INAM et seulement
5% continuent par le faire.
Figure n °6 : Répartition des
enquêtés selon que l'INAM leur permet ou non de payer certains
médicaments qu'ils ne pouvaient pas payer avant sa
création
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Selon la figure n°6, 81,7% de nos enquêtés
trouvent que l'INAM leur permet de payer certains médicaments qu'ils ne
pouvaient pas s'offrir avant et contre 18% qui pensent le contraire.
Figure n °7 :
Répartition des enquêtés selon que l'INAM leur
permet ou non de pouvoir mieux se soigner en cas de maladie
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
D'après cette figure, environ 91,7 % de nos
enquêtés trouvent que l'INAM leur permet de recevoir certains
soins de santé qu'ils ne pouvaient pas avant sa création tandis
que 8,3% pensent le contraire.
Tableau n° 8: Répartition des
enquêtés selon l'épargne personnelle annuelle avant
l'INAM
Epargne annuelle en FCFA avant l'INAM
|
Effectif
|
Pourcentage(%)
|
Moins de 20 000
|
2
|
3,3
|
Entre 20 000-40 000
|
4
|
6,7
|
Entre 40 000-60 000
|
3
|
5,0
|
Entre 60 000-80 000
|
49
|
81,7
|
80 000 et plus
|
2
|
3,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
D'après ce tableau n°8 environ 81,7% de nos
enquêtés avaient la capacité d'épargner entre 60
000FCFA et 80 000FCFA par an ; 6,7% épargnaient entre 20 000FCFA et 40
000FCFA; 5,0% épargnaient par an ; 3,3% épargnaient moins de 20
000F et plus par an et seulement 3,3 % pouvaient épargner entre 80 000
et plus avant la création de l'INAM.
Figure n° 8: Répartition des
enquêtés selon l'épargne personnelle annuelle en FCFA
après l'INAM
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Selon la figure n°8, plus de 65% de nos
enquêtés épargnent entre 80 000FCFA et plus par an ; 28,3%
épargnent entre 60 000FCFA et 80 000FCFA par an ; 5% épargnent
entre 40 000FCFA et 60 000FCFA par
an ; 1,7% épargnent entre 20 000FCFA et 40 000FCFA par
an après la création de l'INAM.
Tableau n°9: Répartition des
enquêtés selon l'investissement que la couverture maladie rend
possible dans le ménage
Figure n° 9:
Répartition des enquêtés selon que les prestations
de l'INAM contribuent ou non à l'amélioration de leur niveau de
vie
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
D'après la figure n° 9 ; plus de 96, 7 % de nos
enquêtés trouvent que l'INAM contribue à
l'amélioration de leur niveau de vie contre environ 3,3% qui pensent le
contraire.
Réalisations faites avec l'INAM
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Investissement pour les besoins alimentaires et scolaires
du ménage
|
27
|
45
|
Investissement pour les besoins autres que la
santé
|
24
|
40
|
Aucun investissement
|
9
|
15
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Il ressort du tableau n° 9, qu'au moins 45% de nos
enquêtés font des investissements pour améliorer les
besoins alimentaires et scolaires du ménage; 40% Investissent pour les
besoins autres que ceux de la santé; 15% trouvent que la couverture
maladie ne leur permet aucun investissement.
Tableau n° 10: Répartition des
enquêtés selon ce qu'ils n'apprécient pas dans les
dispositifs de l'INAM
Dispositif de l'INAM
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Les taux de remboursement
|
9
|
15,0
|
La nature des documents de soins, l'entente préalable, et
le nombre d'ayant droit pris en charge
|
45
|
75,0
|
Autres (l'accueil auprès de partenaires de l'INAM, et
la couverture des médicaments...)
|
6
|
10,0
|
Total
|
60
|
100
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
1.2 Description de cas
Il ressort du tableau n° 10, 75,0 % de nos
enquêtés n'apprécient point la nature des documents de
soins, l'entente préalable et le nombre d'ayants droits avec l'INAM ; 15
% n'apprécient pas les différents taux de remboursement qui leur
sont accordés et 10,0% n'apprécient pas autres choses comme
l'accueil des partenaires de l'INAM et la limitation de la couverture pour les
médicaments.
Tableau n° 11: Répartition des
enquêtés selon l'impression générale qu'ils ont des
prestations de l'INAM cinq ans après
Dispositifs de l'INAM
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Très bonne
|
11
|
18,33
|
Bonne
|
25
|
41,66
|
Mauvaise
|
16
|
26,66
|
Très mauvaise
|
8
|
13,33
|
Total
|
60
|
99,98100
|
Source : Enquête de terrain,
juillet 2016
Le tableau n° 11 fait ressortir qu'en
général, 41,66% ont une bonne impression des prestations de
l'INAM; 18,33% ont une très bonne impression des prestations de l'INAM;
26,66% ont une mauvaise impression des prestations de l'INAM et 13,33% ont une
très mauvaise impression des prestations de l'INAM
Afin de mieux expliquer certaines réponses des
enquêtés, on a réalisé des entretiens individuels
avec certaines personnes ressources comme les responsables de l'INAM et ses
partenaires.
Ces entretiens ont porté sur plusieurs points dont
l'apport de la couverture dans l'allègement du payement des actes de
soins.
Une personne ressource A déclaré:
« Le coût des actes de soins du ménage
d'un fonctionnaire Togolais n'est plus le même depuis un certain temps,
surtout du point de vue du poids des dépenses de santé sur le
niveau de vie de ménages. Jadis il y a des temps où l'on
éprouvait des difficultés à se rendre dans un centre de
santé pour se soigner et même si l'on y va, il arrivait souvent
que l'on abandonne très tôt l'hôpital sans même
obtenir le rétablissement de sa santé. Certes, l'assurance
maladie obligatoire est avantageuse. Cependant, il y a des dispositifs tels que
l'usage des documents de soins, qui restent à
améliorer».
Le ménage du fonctionnaire togolais a connu une
amélioration non négligeable, concernant leur niveau de vie par
rapport à la santé.
Les mauvaises appréciations des assurés sur
l'INAM doivent être relativisées parce qu'il a eu des
préalables avant la mise en place d'un tel régime d'assurance
maladie par l'Etat Togolais pour les fonctionnaires et leurs ayants droits. La
plupart des problèmes de santé des fonctionnaires sont ou moins
résolu par l'INAM. Une personne ressource B affirme :
« Il y a des besoins primaires que nous pouvons plus
ou moins résoudre aujourd'hui grâce à l'économie que
la couverture maladie rend possible. En effet, le système public d'une
assurance maladie, remplit à la fois une fonction d'assurance pure et
une fonction de répartition dans lequel les plus aisés payent
l'assurance des plus défavorisés. Cet état de fait est
à
l'origine des appréciations divergentes des
assujettis vis-à-vis de l'INAM. Il faut noter aussi qu'il existe des
pratiques (les risques) qui pourrons avoir de grandes influences
négatives sur l'efficacité et la pérennité du
régime ».
Les risques en assurance maladie ne sont pas à
négliger ; au même moment où certaines personnes
n'apprécient pas l'assurance maladie d'autres posent des actes qui,
s'ils ne sont pas interdit vont mettre en péril le régime. Une
personne ressource C affirme :
« Il arrivent que nous traversions des
difficultés dans nos rapports avec l'INAM. Nous pouvons citer par
exemple le retard de payement des factures ; par ailleurs, nous avons eu entre
temps des factures de prestations faites aux assurés que l'institut a
refusé de payer, à cause de l'exagération de certains
consommateurs et prescripteurs de soins et de médicaments.
Naguère, depuis janvier 2015, il y a des dispositions que l'INAM met en
place pour que ces pratiques cessent et nous aussi nous prenons progressivement
acte de cela, pour mieux servir nos patients »
TITRE 2 : ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Les différents résultats obtenus permettent de
vérifier les hypothèses de recherche et d'évaluer, ainsi
l'influence de l'assurance maladie obligatoire sur le payement aux actes de
soins et le niveau de vie des assujettis.
2.1. L'effet de l'assurance maladie obligatoire sur le
niveau de vie des assujettis
L'assurance maladie obligatoire bien qu'elle ne soit pas
appréciée par tous de la même manière (tableau
n° 11), a de grandes influences positives sur le niveau de vie des
assujettis et leurs ménages (Figure n°5). Cela s'explique par le
fait que les assurés bénéficient de l'existence d'un taux
de
remboursement considérable (environ 80%), dans l'achat
des médicaments prescrits par les médecins en cas de maladie et
certains actes médicaux qu'ils ne pouvaient pas s'offrir avant (Figure
6). Donc, en contrepartie d'un prélèvement mensuel sur son
salaire (environs 3,5%), l'assujetti assume juste les 20 % du coup de certains
actes médicaux. Le malade paye désormais un montant très
faible (tableau n°4 et tableau n°5). Pour certains actes comme les
soins pour l'accouchement et la consultation des enfants de moins de 5 ans,
l'assujetti ne paye pratiquement rien (remboursement à 100%).
Grâce à l'INAM, la plupart des actes de soins comme la
consultation, les hospitalisations par exemple ont connus une progression
rapide, dans les structures de santé publique (Issa, 2013). Le taux de
fréquentation des guérisseurs traditionnels a chuté
considérablement, après la création de l'INAM (tableau
n°6 et tableau n°7). Ils arrivent désormais à faire des
investissements, pour changer la satisfaction des besoins autres que ceux de la
santé (tableau n°9). Autrement dit, on peut remarquer un changement
dans la fréquence des repas ou dans le mode de satisfaction des besoins
alimentaires du ménage. On peut également noter une
amélioration de la satisfaction des besoins éducatifs de leur
ménage.
Le niveau de vie, du point de vue des assujettis ne connait
plus les mêmes problèmes. Car l'existence de la couverture rend
possible d'autres investissements. L'investissement pour la santé est
moins considérable et les assujettis arrivent plus ou moins à
supporter les dépenses de santé des membres de leur
ménage.
Alors, sous réserve des points à
améliorer (Tableau n°10), avec les dispositifs mis en place par la
couverture. En se basant tout simplement sur la figure n° 10, nous pouvons
nous permettre cette affirmation que l'INAM améliore le niveau de vie
des assujettis. Ainsi notre hypothèse de base est validée
(à 96, 7%).
2.2 L'effet de l'assurance maladie sur le payement des
actes de soins des assujettis
Les assujettis avaient des difficultés à
supporter le payement du coût des actes de soins de santé et ceux
des membres de leur ménage. Cela se distingue clairement dans l'analyse
des dépenses de santé de la période, d'avant la couverture
et celle d'après la couverture maladie (tableau n° 4, Tableau
n°5, Figure n°5 Figure n°7). Avec la création de l'INAM,
on remarque une baisse du montant annuel consacré au payement des actes
de soins santé des assujettis (tableau n°5).
En Afrique, le recours à l'emprunt ou à la vente
des biens pour financer les soins de santé, est une pratique courante
(Adam et Ke, 2008). Par exemple, au Burkina Faso, la proportion des
ménages ayants réglé leurs dépenses de santé
par emprunt ou par vente de biens, atteignait 68% en 2008.
Les dépenses de santé ne sont pas faciles
à dompter, elles dépendent de plusieurs facteurs qui les
influencent (Albouy et al.2007). Cependant, ces
études tendent à montrer, que l'assurance
maladie entraîne une augmentation de la consommation de soins, l'effet
de cette consommation sur l'état de santé, à un niveau
global est plus difficile à évaluer d'un point de vue
méthodologique. Pourtant, l'assurance maladie apparaît
améliorer l'état de santé des populations pauvres,
notamment par la réduction des maladies infantiles, des problèmes
de vision et des risques liés à l'hypertension. D'autres analyses
suggèrent un effet indirect de l'assurance maladie : en évitant
que les dépenses de santé grèvent le budget, elles
permettent le maintien de consommations non médicales susceptibles
d'avoir des répercussions positives sur l'état de santé,
le logement ou l'alimentation entre autres (Dourgnon et al, 2001).
Ainsi, il ressort de nos données que l'assurance
maladie obligatoire, allège le payement des actes de soins des
assujettis (41,7% dépensaient 20 000FCFA et plus, par an avant la
couverture et 36, 66% dépensent
Titre 1 : Solutions proposées
20 000FCFA et plus, après la couverture). De ce fait,
notre hypothèse est confirmée.
2.3. L'effet des prestations de l'INAM sur le niveau de
vie des assujettis explique leur bonne impression vis- à vis de
l'institut, Cinq (5) après son démarrage
Il est vrai que la couverture maladie apporte une
amélioration du niveau du ménage des assujettis, à travers
l'allègement dans les dépenses de santé. Mais ils n'ont
tous les mêmes impressions des prestations de l'INAM. En
générale, il ressort de nos résultats que les assujettis
ont une bonne ou une très bonne appréciation des prestations de
la couverture maladie (tableau n°11). Cette bonne impression est due aux
avantages que la couverture les apporte dans les dépenses de
santé. En particulier, il existe aussi certains assujettis qui ont une
mauvaise ou une très mauvaise impression des prestations de la
couverture (tableau n°11). Cette mauvaise impression est relative à
certains dispositifs que l'INAM à mis en place dans le cadre des
prestations (tableau n°10).
Sous réserves de ces dispositifs qui sont des points
à améliorer, nous pouvons confirmer notre troisième
réponse provisoire. Donc, les assujettis ont une bonne impression des
prestations de l'INAM Cinq (5) ans après son démarrage.
CHAPITRE 2 : APPORTS DE LA RECHERCHE A L'ACTION
Comme nous l'avons évoqué dans notre recherche, il
existe des difficultés au sein de la couverture maladie et des solutions
participatives pourront pallier les manquements qui existent.
A l'issue de notre recherche, les différents acteurs de
l'assurance maladie concernés par notre thème ont chacun
formulé des approches de solution que nous présentons dans cette
partie.
? A l'endroit de l'INAM (l'Etat)
Au cours de notre pré enquête et au moment de
l'administration du questionnaire, des entretiens (l'enquête principale),
nous avons recensé diverses suggestions des assujettis et des
partenaires de prestations à l'endroit de l'INAM ; dans l'intention de
l'amélioration de prestation de la couverture. En promettant de
respecter les règles de la couverture maladie, les assujettis souhaitent
que l'Etat (INAM) :
- élargisse la couverture aux ascendants directe
(père et mère) des assujettis non fonctionnaires ;
- rehausse le taux de remboursement pour certaines
prestations;
- négocie avec les partenaires de prestation, pour
avoir des chargés d'accueil et d'information pour les assurées
;
- augmente la liste des médicaments pris en charge par
l'assurance ; - universalise la couverture maladie ;
- remplace les cahiers de soins par des outils informatiques
faciles d'usage ;
? A l'endroit des assujettis
Les responsables de la couverture maladie, en prenant acte des
souhaits des assujettis, ont eux aussi les formulé des suggestions
à l'endroit de ces derniers. En exhortant les assujettis à :
- poser des actes qui ne vont pas nuire à long terme le
régime d'assurance maladie ;
- déconseiller l'abus, la fraude et éviter de
commettre des fautes ;
- faire usage des prestations de l'assurance maladie dans les
normes prévues
? A l'endroit des partenaires de l'INAM
Des suggestions ont été par les responsables de
l'INAM à l'endroit de ses partenaires de prestations qui sont des
acteurs clés dans ce régime d'assurance maladie. Afin que l'INAM
leur garantisse une bonne collaboration, les partenaires doivent :
- offrir les prestations dans les termes convenus avec l'INAM
;
- éviter de discriminer les assurés et les
autres clients dans l'accueil et le traitement ;
- prévenir les fautes et déconseiller l'abus et la
fraude ;
Titre 2 : Perspectives
Dans cette partie, il sera question d'exposer les
réflexions ou projets qui peuvent être de nouveaux chantiers de
recherche et d'action ouverts par la présente recherche. Il serait
audacieux de notre part, d'affirmer d'avoir épuisé tous les
contours de la recherche.
La couverture maladie a une certaine portée dans la vie
socio-économique des populations et communautés des pays
africains. Pour lui permettre de mieux jouer ce rôle, nous pensons
menés des réflexions approfondies sur certains plans du sujet
dans les temps à venir. Notre intervenir portera beaucoup plus sur
l'organisation des institutions de sécurité sociale pour le
risque de la maladie. Nous pensons que l'instauration d'un mécanisme de
prise en charges totale des soins de santé des populations surtout les
plus pauvres, pourrait améliorer leur niveau de vie et les rendre
davantage actifs
sur le plan économique. Dès lors, une
série de questionnements nous vient très vite à
l'esprit:
? Quelle politique sociale faut-il adopter pour une assurance
maladie universelle?
? Face aux défis du développement durable,
quelles politiques de protection sociale pour une gestion durable et
responsable des régimes de sécurité sociale?
? Comment organiser la lutte contre la fraude et l'abus en
assurance maladie?
Voila autant d'interrogations qui peuvent faire l'objet de nos
études ultérieures, afin de garantir à la protection
sociale une fonction de réduction de la pauvreté
économique. Pour les structures de sécurité sociale
déjà existant, les formes d'assurance maladie mises en exergue
dans ce mémoire peuvent constituer de véritables exemples
à suivre dans la dynamique de lutte contre les inégalités
sociales en matière de santé.
CONCLUSION
L'assurance maladie obligatoire couvre une proportion
marginale de la population Togolaise. Les contraintes
économiques et financières, et la méconnaissance
des avantages de l'assurance maladie, font naitre des
appréciations diverses et cela fait que la protection sociale contre le
risque maladie reste quasi-faible au Togo. Si l'on augmente l'offre
d'assurance maladie au Togo, l'on augmentera non seulement, l'utilisation des
services de santé mais aussi l'on améliorera le niveau de vie de
la population, grâce à l'allègement du poids du
coût du payement aux actes de soins de santé. Les diverses
plaintes des premiers usagers de cette assurance maladie, nous a motivé
à avoir une réflexion sur le risque social de la maladie.
L'objet de cette étude était d'analyser l'effet
de l'assurance maladie obligatoire sur le niveau de vie des assujettis
et pour ce faire nous avons formulé une question principale qui est :
? Quel est l'effet de l'assurance maladie obligatoire
sur le niveau de vie des assujettis ?
A cette question nous avons formulé
l'hypothèse qui est que l'assurance maladie obligatoire,
améliore le niveau de vie des assujettis.
Pour détailler cette question nous avons formulé
deux questions spécifiques qui sont :
? Quel est l'effet de la couverture maladie sur le
payement des actes de soins des assujettis ?
? Quelles impressions les assujettis
ont-ils des prestations de l'INAM cinq (5) ans après
son démarrage?
A ces questions spécifiques, nous avons formulé
des hypothèses :
- la couverture maladie allège le payement des actes de
soins des assujettis ;
- l'effet des prestations de l'INAM sur le niveau de vie des
assujettis explique leur bonne impression vis- à -vis de l'institut Cinq
(5) ans après son démarrage.
Dans le souci de vérifier l'ensemble des
hypothèses de notre recherche, un questionnaire a été
réalisé et administré à un échantillon de 60
assujettis, dans des endroits différents (siège de la
délégation maritime de l'INAM, la polyclinique de
Tsévié et la pharmacie de Zio). Des entretiens ont
été également menés avec quatre (04) directions
administratives (concernées par notre sujet), servant de personnes
ressources. Au dénouement, les résultats obtenus, nous permettent
d'affirmer que l'assurance maladie obligatoire améliore le niveau de vie
des assujettis, du moment où la couverture permet de satisfaire certains
besoins de santé et vitaux qui n'étaient pas possible avant sa
création.
Ainsi, on peut affirmer que notre hypothèse de base a
été confirmée aux travers de la vérification des
hypothèses spécifiques et que nos objectifs de recherche ont
été atteints.
Il convient toutefois de préciser que le niveau de vie
d'une population ne dépend pas seulement de la réduction du poids
du coût du payement des actes de soins de santé, ou de l'existence
d'une couverture maladie et que tous les aspects du sujet évoqué
dans la présente étude, ne sont pas les seuls qu'on peut
analyser.
A travers la démarche de la recherche participative,
des suggestions ont été faites à l'endroit de
différentes personnes concernées par l'assurance maladie
obligatoire et leurs prises en compte permettront davantage
l'amélioration de l'état de l'assurance maladie au Togo. Car le
respect du principe constitutionnel selon lequel, « La Nation garantit
à tous (...) la protection de la santé » est assuré
par le caractère obligatoire, en choisissant non pas une
solidarité en fonction du revenu, mais une solidarité entre
bien-portants et malades, qui ne prend en considération que
la maladie et son coût (égalité
de tous face à l'épreuve de la maladie). Notre
sécurité sociale pour la maladie est un système de
solidarité qui a pour finalité ultime d'éviter tout
renoncement aux soins, notamment pour des raisons financières. Le fait
que l'assurance santé ait un rôle plus protecteur sur la
santé des pauvres que sur celle des riches tendent à confirmer
l'hypothèse de l'efficacité de l'assurance maladie, en tant
qu'instrument de lutte contre la baisse du niveau de vie et les
inégalités sociales de santé. Cela voudrait dire aussi
que, notre assurance maladie obligatoire s'interdit par exemple, de renoncer
à rembourser des soins au seul motif qu'ils seraient « trop cher
», donc qu'elle s'oblige à être extrêmement attentive
aux innovations techniques et thérapeutiques, en veillant à leur
juste emploi. Certes, L'assurance maladie n'en est évidemment pas le
seul levier d'amélioration du niveau de vie et de la santé des
populations ; beaucoup d'autres politiques publiques peuvent avoir aussi des
impacts importants.
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www. who.int, consulté le 16 avril 2016
www. wikipidia.org,
consulté le 03 juin 2016
ANNEXES
Annexe 1 : QUESTIONNAIRE
1. Questionnaire adressé aux assujettis du
régime obligatoire d'assurance maladie
Bonjour chers enquêtés,
Le présent questionnaire s'inscrit dans le cadre de la
rédaction d'un mémoire sanctionnant l'obtention du diplôme
d'Etat de Cadre Supérieur de Développement, option Assistance
Sociale. Humblement, nous vous prions donc de bien vouloir répondre
à ces questions tout en vous rassurant que toutes vos réponses
sont les bienvenues et qu'elles seront traitées strictement dans
l'anonymat.
Merci pour votre disponibilité.
Section I : Données
sociodémographiques
Cocher dans la case de code (1, 2,3...) correspondant à
votre réponse
N
d'ordre
|
Questions et filtres
|
Réponses et codes
|
Passez à
|
Q 101
|
Sexe
|
-Masculin.... 1
-Féminin.... 2
|
|
Q 102
|
Quel est votre âge
|
-20- 30ans...1 -40-50ans...2
- 50 ans et plus....3
|
|
Q 103
|
Quelle est votre situation matrimoniale ?
|
-Célibataire....1 -Marié(e).... 2 -
Divorcé...3 -Veuf
(ve)... 4
|
|
Q 104
|
Combien d'enfants avez- vous ?
|
-1 à 2... 1
-2 à 3.... 2
-3 à 4 3
-4 et plus 4
|
|
Q105
|
Combien de personnes
composent votre ménage?
|
-1 à 2
-2 à 3
-3 à 4
-4 et plus
|
..
..
..
|
1
2
3
4
|
|
|
|
-Classe
|
|
|
|
|
|
exceptionnelle
|
|
.1
|
|
Q 106
|
Pouvez-vous nous donner
votre catégorie dans la
|
-Cadre A1
-Cadre
|
|
2
|
|
|
profession ?
|
A2
3
|
|
|
|
|
|
-Cadre B
|
|
4
|
|
|
|
-Cadre C
|
|
5
|
|
|
|
-Cadre D
|
.....
|
6
|
|
|
|
-autre:
|
|
7
|
|
|
|
-Oui
|
..
|
1
|
|
Q 107
|
Etes-vous à la retraite ?
|
-Non
|
.
|
2
|
|
Section II : Connaissance et
information sur l'assurance maladie obligatoire dirigée par
l'INAM
Q 201
|
Aviez-vous des
|
-Oui 1
|
|
|
difficultés à
satisfaire des
besoins autres
que ceux de la santé que l'INAM permet?
|
-Non 2
|
|
|
|
|
|
|
|
Q 202
|
Quels sont les
différents médicaments que l'INAM prend en charge
?
|
-Les vitamines
-Les antibiotiques
2
-Les vaccins
3
- Les sérums
4
Autres
5
|
|
1
|
|
Q 203
|
Etes- vous
satisfaits des taux de
remboursements ?
|
-Très
satisfait -
Satisfait
2 -Pas
satisfait
-Pas du
satisfait .4
|
|
1
.3
tout
|
|
Q 204
|
Etes-vous satisfait de la nature des
documents de
soins, l'entente
|
-Très
satisfait -
Satisfait
|
|
1
|
|
|
préalable et le
nombre d'ayants droit couvert ?
|
2 -Pas
satisfait -Pas
|
du
|
|
.3
tout
|
|
|
|
satisfait
|
|
.4
|
|
|
|
|
-Très
|
|
|
|
|
Q 205
|
Etes-vous satisfait
de l'accueil qui vous est réservé dans les
hôpitaux, pharmacies et de la limitation de la
|
satisfait
-
Satisfait 2
-Pas
satisfait
|
|
|
1
.3
|
|
|
couverture des
|
-Pas
|
du
|
|
tout
|
|
|
médicaments?
|
satisfait
|
|
.4
|
|
|
|
Souhaiteriez-vous
|
-
|
|
|
|
|
Q 206
|
que l'INAM
revoit les taux de remboursements?
|
Oui
-
Non
|
|
|
1
2
|
|
|
Souhaiteriez-vous
que l'INAM et
ses partenaires améliorent
|
-Oui
-Non
|
|
|
1
2
|
|
Q 207
|
l'accueil qu'il
vous réserve et la
|
|
|
|
|
|
|
couverture des
médicaments?
|
|
|
Q 208
|
revoit la nature
des documents de soins et nombre d'ayant droit pris en charge
?
|
Souhaiteriez-vous
que l'INAM
Oui
No
n
|
|
Section III : Pratiques en matière de
santé et vie financière
Q 301
|
A combien s'élevait pour vous le coût annuel de
payement des actes de soins de santé avant l'INAM?
|
-moins de 5.000fcfa 1
-5.000-10 000fcfa 2
-15000fcfa - 20000fcfa.. 3
-20000fcfa et plus 4
|
|
Q 302
|
Avec l'INAM
arrivez-vous à mieux
supporter les
dépenses de santé
des membres de votre ménage ?
|
-Oui 1
-Non .. 2
|
|
Q 303
|
Arriviez-vous à
suivre les soins médicaux du début
|
-Oui 1
|
|
|
jusqu'à la fin dans les hôpitaux avant la
création de l'INAM ?
|
-Non
2
|
|
|
Q 304
|
Aviez-vous
l'habitude de
fréquenter les
guérisseurs
traditionnels avant la
création de l'INAM ?
|
Oui
Non
|
1
2
|
|
Q 305
|
Fréquentez-vous
toujours les guérisseurs traditionnels malgré
votre assurance maladie
|
-Oui .
-Non
|
1
2
|
|
Q 306
|
L'INAM vous
permet-il d'avoir
accès à certains
médicaments dont vous ne pouviez pas
acheter sans l'assurance ?
|
-Oui
-Non ..
|
1
2
|
|
|
|
|
|
|
Q 307
|
Trouver vous que
l'INAM vous permet de suivre des soins de santé que
vous ne pouviez pas avant ?
|
-Oui
-Non
|
1
2
|
|
|
-L'INAM vous
|
-Oui
|
1
|
|
Q 308
|
permet-il d'avoir
une épargne
personnelle stable
d'avant sa création ?
|
-Non
|
2
|
|
|
A combien s'élève
|
-moins de 5000fcfa
|
1
|
|
Q309
|
pour vous le coût
|
-5000 à 10.000fcfa
|
2
|
|
|
annuel du payement
|
-15000 à 20.000fcfa........
|
3
|
|
|
des actes de soins avec l'INAM ?
|
-20.000fcfa et plus
|
4
|
|
|
|
-moins de 20.000fcfa
|
1
|
|
Q 310
|
Quel était votre
|
-20000 à 40000fcfa.......
|
2
|
|
|
épargne personnelle
|
-60000fcfa à 80000fcfa..
|
3
|
|
|
annuelle avant
|
-80000fcfa et plus .4
|
|
|
|
l'INAM ?
|
|
|
|
Q 311
|
Aviez-vous une
|
-Oui .
|
1
|
|
|
meilleure épargne
personnelle avant la
création de
|
-Oui .
|
2
|
|
|
l'INAM ?
|
|
|
|
Q 312
|
L'INAM favorise-t- il la croissance du
montant de votre épargne personnelle?
|
-Oui 1
-Non 2
|
|
Q 313
|
Quel est votre
épargne personnelle
annuelle avec l'INAM
|
-moins de 20000fcfa 1
-20000 à 40000fcfa 2
-60000 à 800000fcfa 3
-80000fcfa et plus 4
|
|
Q 314
|
l'INAM vous a-t-il
apporté un allègement dans le payement aux actes
de soins ménage ?
|
-Oui 1
-Non ... 2
|
|
Q 315
|
Les prestations de
l'INAM contribuent- elles à l'amélioration de votre
niveau de vie ?
|
-Oui 1
-Non 2
|
|
Q316
|
Quelle réalisation
avez-vous fait de
votre épargne personnelle que vous ne pouviez pas avant
l'INAM
|
-Investissement pour les
besoins alimentaire et
scolaire 1
-Investissement pour les besoins autre que ceux de la
santé 2
Aucun .3
|
|
Q317
|
En général, trouvez-
vous que l'INAM
vous permet-il
d'avoir un accès aux soins de santé que
vous ne pouviez pas ?
|
-Oui 1
-Non 2
|
|
Q 318
|
En général, quelles
|
-Très bonne 1
|
|
|
impressions avez-
|
-Bonne 2
|
|
|
vous des prestations
|
-Mauvaise ...3
|
|
|
la couverture
maladie Cinq (5) ans après ?
|
-Très mauvaise ...4
|
|
Annexe 2 : Guide d'Entretien
2.1 Guide d'entretien avec les personnes
ressources
Catégories d'informateurs
|
Sujet de discussion
|
Objectif visé
|
|
-Quelles sont les services
|
-Connaitre les différents
|
|
qu'offre l'INAM ?
|
services qu'offre
|
|
-Comment fonctionne
|
l'INAM ;
|
|
l'INAM et combien de
|
-Connaitre le statut
|
|
bénéficiaires sont couverts depuis sa
création jusqu'en
|
juridique de l'INAM,
les prestations dont elle
|
Direction
|
2015?
|
est habileté à fournir et
|
générale de
l'INAM
|
-Quelles sont les facteurs
qui expliquent les impressions des assujettis
vis-à-vis des prestations ?
- quelles sont les problèmes rencontrés dans
le traitement des assurés et
quelles sont les mesures prises pour améliorer les
prestations ?
-Quelles sont les perspectives de l'INAM?
|
le nombre de
bénéficière à Tsévié ;
-exposé les impressions
des assujettis vis-à-vis de l'institut;
- Connaitre les projets
pour une couverture universelle de toute la population
|
Direction
|
- Quel est le taux de
|
-Mesurer le taux de
|
préfectorale de la
|
fréquentation des hôpitaux
|
fréquentation des
|
santé/ Pharmacie
|
avant et après la création
|
Hôpitaux depuis la
|
de Zio
|
de l'INAM ?
|
création de l'INAM.
|
|
- Quelles sont les
|
-connaitre l'origine des
|
|
problèmes qui influencent
|
problèmes et leurs
|
|
les traitements que vous
|
impacts sur les assurés
|
|
réservés aux assurés et
|
et connaitre les mesures
|
|
quelles sont les mesures
|
prises pour améliorer le
|
|
prises pour améliorer ces traitements?
|
traitement des assurés
|
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE i
SIGLES ET ABREVIATIONS ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS vi
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE-ACTION 4
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE ET CADRE CONCEPTUEL 5
Titre 1. Problématique 5
1.1. Enoncé du problème 5
1.2. Hypothèses 9
1.2.1. Hypothèse générale 9
1.2.2. Hypothèses secondaires 9
1.3. Variables et indicateurs 9
1.3.1. Variable Dépendant .9
1.3.2. Variable Indépendant 10
1.4. Objectifs 10
1.4.1. Objectif général 10
1.4.2. Objectifs spécifiques 10
1.4.3. Objectifs spécifiques d'action 11
1.5. Justification du choix du thème et du site 11
Titre 2 : Revue de littérature 12
2.1. Revue thématique 13
2.1.1 Les effets des mécanismes de prévoyance
dans l'amélioration du
niveau de vie des populations
|
13
|
2.1.2 Les avantage de l'assurance maladie
|
.15
|
2.2. La revue conceptuelle
|
..16
|
2.2.1. Assujettis
|
.17
|
2.2.2. Assurance maladie
|
17
|
2.2.3. Catégorie
|
..18
|
2.2.4. Epargne
|
19
|
2.2.5. Niveau de vie
|
19
|
2.2.6. Protection sociale
|
.20
|
2.3. Enseignements tirés
|
21
|
CHAPITRE 2 : CADRE PRATIQUE
|
22
|
Titre 1 : Site : ville de Tsévié
|
.22
|
1.1 Présentation du site
|
..23
|
1.1.1 Population et culture de la commune de
Tsévié
|
26
|
1.1.1 Histoire du peuplement de la ville de
Tsévié
|
27
|
ACTION 40
1.1.2 Organisation économique de la ville de
Tsévié 28
1.1.3 Organisation sociopolitique et pouvoir locaux de la ville
de
Tsévié 29 1.1.4 Histoire et champs du
développement du site : acteurs, politiques et
programmes ..29
1.1.5 Présentation de l'INAM ...30
Titre 2 : Enquête de terrain 33
2.1. Population cible 33
2.2. Paysage des enquêtés et échantillonnage
33
2.3. Caractéristique des enquêtés 34
2.4. Outils de collecte et leurs supports ..35
2.4.1. Le questionnaire ...35
2.4.2. Le Guide d'entretien 36
2.5. Déroulement de l'enquête ...36
2.5.1. La pré-enquête ..36
5.5.2 Enquête principale .37
2.6. Méthode d'analyse des données ..37
2.6.1. Les méthodes qualitatives 38
2.6.2. Les méthodes quantitatives 38
2.7. Les difficultés rencontrées et leurs
résolutions 38
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE LA RECHERCHE-
Chapitre 1 : Présentation et analyse des
données de terrain 41
Titre 1 : Présentation statistique et
description de cas 41
1.1. Présentation statistiques 43
1.2. Description de cas 52
Titre 2 : Analyse des données et
interprétation des résultats .52
2.1. L'effet de l'assurance maladie obligatoire sur le niveau
de vie des
assujettis .52
2.2. L'effet de l'assurance maladie sur le payement des actes
de soins des
assujettis 53
2.3. L'effet des prestations de l'INAM sur le niveau de vie
des assujettis explique leur bonne impression vis- à -vis de l'institut
Cinq (5) ans après
son démarrage
|
54
|
Chapitre 2 : APPORTS DE LA RECHERCHE A L'ACTION
|
.55
|
Titre 1 : Solutions proposées
|
..55
|
Titre 2 : Perspectives
|
..57
|
CONCLUSION
|
..58
|
BIBLIOGRAPHIE
|
.61
|
ANNEXES
|
65
|
TABLE DES MATIERES
|
77
|
LISTE DES FIGURES
|
81
|
LISTE DES TABLEAUX
|
81
|
Tableau n°2 : Répartition des enquêtes
selon la catégorie
socioprofessionnelle 34
LISTE DES FIGURES
|
|
Figure n°1 : Carte du Togo assortie de l'Afrique de l'ouest
|
..22
|
Figure n°2 : Carte de la ville de Tsévié
assortie du Togo
|
..23
|
Figure n° 3 : Organigramme de l'INAM
|
30
|
Figure n°4 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
|
41
|
Figure n°5 : Répartition des
enquêtés selon leur capacité à supporter toujours le
coût des actes de soins de santé des membres de leur
ménage
avant l'INAM 44
Figure n°6 : Répartition des
enquêtés selon que l'INAM leur permet ou non de payer certain
médicaments qu'ils ne pouvaient pas payer avant sa
création 45
Figure n°7 : Répartition des enquêtes
selon que l'INAM leur permet ou
non de recevoir des soins de santé avant sa
création ..46
Figure n°8: Répartition des enquêtes
selon l'épargne personnelle annuelle
en FCFA après l'INAM ..47
Figure n°9 : Répartition des enquêtes
selon que les prestations de l'INAM
contribue ou non à l'amélioration de leur niveau de
vie 48
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Tableau récapitulatif des
prestations de et de leur taux de
remboursement par l'INAM 32
Tableau n°3 : Répartition des
enquêtes selon le nombre de personne
composant leur ménage 42
Tableau n°4 : Répartition des
enquêtes selon leur coût annuel du payement
aux actes de soins de santé avant l'INAM 42
Tableau n°5 : Répartition des
enquêtes selon leur coût annuel du payement
aux actes de soins de santé après l'INAM 43
Tableau n°6 : Répartition des
enquêtes selon qu'ils ont l'habitude ou non
de recourir à la médecine traditionnelle avant
l'INAM 44
Tableau n°7 : Répartition des
enquêtes selon qu'ils ont l'habitude ou non de recourir à la
médecine traditionnelle après leur adhésion à
l'INAM ...45
Tableau n°8 : Répartition des
enquêtes selon l'épargne personnelle annuelle
avant l'INAM 46
Tableau n°9 : Répartition des selon
l'investissement que la couverture
maladie rend possible dans le ménage 48
Tableau n°10 : Répartition des
enquêtés selon ce qu'ils n'apprécient pas
dans les dispositifs de l'INAM 49
Tableau n°11 : Répartition des
enquêtés selon l'impression générale qu'ils
ont des prestations de la couverture maladie ..50
|