DEDICACES
Nous dédions ce travail qui est le fruit de
plusieurs efforts, à nos chers parents, Patrick BUENDE MOMBESA et Miriam
MILAMBO MUMPA ainsi qu'à mes petits frères et soeurs
Jériel BUENDE, Ammiel BUENDE, Gaddiel BUENDE et Raïssa
GAMTHA.
Deborah
MWANGALA BWENDE
REMERCIEMENTS
« Aujourd'hui, certes, nous ne voyons que d'une
manière indirecte, comme dans un miroir. Alors, nous verrons
directement. Dans le temps présent, je connais d'une manière
partielle, mais alors je connaitrai comme Dieu me connait. 1Cor.
13 :12 ».
Après un bon moment passé à l'Institut
Supérieur de Commerce, nous voici arriver à la fin du premier
cycle de notre parcours universitaire. Certes, ce trajet nous l'avons
effectué avec l'aide et soutien de plusieurs. Ainsi, il nous est
nécessaire d'en être reconnaissant.
Notre grande reconnaissance s'adresse à Dieu, le Tout
Puissant créateur de toutes choses, lui qui nous a gardé de sa
Main Puissante et Conduis jusqu'à ce stade, que l'honneur lui soit
revenu à jamais.
Nos sincères remerciements s'adressent aux
autorités académiques et au corps enseignant dudit Institut pour
les multiples efforts fournis pour notre formation ; plus
particulièrement, nous remercions sincèrement le Chef des Travaux
Crispin KABONGO KANDA qui librement a accepté de diriger ce dit travail
pour sa réussite et aussi, l'Assistant AMIR BARUMBI Amir,
malgré ses multiples préoccupations s'est donné à
fond à l'encadrement de ce travail pour en donner un parfait
succès.
A nos chères tantes, Eugénie OSALA, Passy KIPINI
et Milolo MUMPA qui, par leur amour et conseils ont permis à ce que
tout se passent dans les bonnes conditions.
A nos encadreurs, Innocent TALAMA et Grâce MUAMBA, qui
de près ou de loin n'ont cessé de penser à notre formation
et croissance, ainsi qu'à Polydor MUYENGA pour son soutien à la
réalisation de ce travail.
A nos frères et soeurs, Sarah MAFUNDU, Merveille
MAFUNDU, Grâce LAMBE, David LOTUMBE, Jean-Christ LIASSA, Ken MONGOY,
Esther MAFUNDU, Julie WANGAJA, Alidor LUBONZO, Philippe MIRINDI, et Jean-Romain
KALENGA, eux qui nous ont toujours soutenus dans les diverses circonstances.
A nos camarades d'auditoire, Augustin BOTANGE, MWINYI DJUMA,
Sylvain OLIMILONGE, Blaise NZANZU, Grâce LOWO, Olga LIKWANDJANDJA, Sarah
LOLEKA, Marie BOMETA, Felly BATITA, Jean-Claude ANUTI, John RAMAZANI, Emmanuel
ILONGA, Miche MOKE, ainsi que ceux dont les noms ne sont pas repris, eux qui,
à chaque occasion, nous ont aidés dans la compréhension de
certaines notions.
A la grande famille de Jeunes pour le Réveil
Spirituel (JRS) ainsi que de SAJEC (Le salut par Jésus-Christ), qui
nous porte toujours à coeur au travers de leurs prières.
Ainsi, nous ne pouvons clore cette page sans pour autant
remercier, ceux de près ou de loin nous ont soutenus pour la
réalisation de ce travail, qu'ils trouvent ici nos sentiments les plus
affectueux.
Déborah MWANGALA BWENDE
INTRODUCTION
Les banques jouent un rôle primordial dans le
financement de l'activité économique. Elles collectent et
gèrent les dépôts des agents économiques et exercent
un réel pouvoir de création monétaire à travers les
crédits qu'elles octroient. Elles jouent un rôle
d'intermédiaire entre les agents à la capacité de
financement et ceux exprimant un besoin de financement. Ce rôle
d'intermédiaire financier leur confère une grande
responsabilité, mais les exposent également à de nombreux
risques (risque de crédit, de liquidité, de
solvabilité...)1(*)
Ainsi, la banque comme prestataire de services, elle collecte
les dépôts des détenteurs de capitaux et les utilise pour
son propre compte en opérations de prêts aux emprunts ultimes. De
manière générale, l'activité des banques consiste
à s'endetter pour prêter. Elles transforment les
caractéristiques intrinsèques des actifs qu'elles
acquièrent tant au niveau des échéances qu'au niveau des
risques. Lorsque l'intermédiation bancaire est privilégiée
et que les agents ont recours au crédit pour se financer, on parle
« d'économie d'endettement ». Lorsque la finance
directe est privilégiée et que les agents ont davantage recours
au marché financier, il y a désintermédiation
financière et on parle d' « économie de marché
financier ».
La gestion de risque de crédit octroyé exige
à la banque, une vigilance et étude rationnelle de
solvabilité avant tout octroi de crédit et plus loin de garantie
avant l'octroi de crédit.
La FBN Bank comme toutes autres banques est exposée
à ces risques de crédit, qui n'est d'autres que
l'insolvabilité des clients, et cette situation fera l'objet de notre
étude qui est : « les causes d'insolvabilité des
crédits octroyés par les institutions bancaires aux consommateurs
de ses produits et ses services » cas de la FBN Bank Agence de
Kisangani».
0.1. PROBLEMATIQUE
La problématique est un procès de
réflexion, un art d'élaborer ou de poser clairement les
problèmes et aussi de les résoudre suivant leur transformation
dans la réflexion scientifique ou philosophique. Elle consiste donc
à poser d'une manière explicite, claire et précise, le
problème qui sera posé plus tard.2(*)
Nous disons avec MUCHELLI, J., que la problématique
d'un travail scientifique est un problème que l'investigateur
souhaiterait résoudre ou d'une question à laquelle il
souhaiterait répondre3(*).
Selon GANI KOONGO, N., la problématique est une
question ou un groupe de questions auxquelles un chercheur souhaiterait
répondre selon une réflexion scientifique tout au long de son
travail scientifique4(*).
Ainsi, pour ce qui nous concerne, notre problématique
se résume par la question suivante :
1. Quelles sont les causes d'insolvabilités des
consommateurs des produits et services de la FBN Bank ?
Telle est la question à laquelle nous souhaitons donner
laréponse provisoire sous formes d'hypothèse.
0.2. HYPOTHESE
L'hypothèse peut être envisagée comme une
réponse anticipée que le chercheur formule à sa question
spécifique de recherche5(*)
Pour GRAWITZ, l'hypothèseest définie comme une
proposition des réponses anticipées aux questions posées
qui seront vérifiées au cours de la recherche. Elle tend à
formuler une relation entre les positions significatives mêmesou plus au
moins précises. Elle permet de les interpréter et leur donner une
signification véritable qui constituera un élément
imposable dans la théorie6(*).
Partant de la problématique de notre travail, nous
avons émis l'hypothèse selon laquelle :
1. Les causes d'insolvabilité seraient le manque de
culture d'affaires auprès de consommateurs (mauvaise affectation de
fonds reçu), le taux d'intérêt de remboursement trop
élevé, la situation socio-économiqueou encore le manque de
bonne volonté de ce dernier auprès de sa banque.
0.3. OBJECTIFS
Il est vain d'amorcer un travail scientifique sans un
objectif visé. Notre travail repose sur un double objectif :
- Examiner les critères d'octroi de crédit de la
FBN Bank ;
- Savoir ce que fait la banque face au cas des insolvables.
0.4. METHODOLOGIE
La réalisation d'une recherche scientifique
nécessite l'utilisation des méthodes et techniques qui sont comme
une boite à outils àla disposition du chercheur. Ce dernier est
censé savoir les utiliser selon les problèmes à
étudier.
C'est pourquoi M. GRAWITZ cité par BOLINDA WA BOLINDA
dit : une méthode est un ensemble concerté
d'opérations mises en oeuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs,
un corps de principes, normes permettant de sélectionner et de
coordonner les techniques7(*).
0.4.1. METHODES
Dans le cadre de notre recherche, nous avons fait recours
à la méthode inductive soutenue par la méthode
comparative.
Soulignons que l'inductive est une
généralisation, opération dans laquelle on
étendà une classe d'objets ce qui a été
observé sur un individu en quelques cas particuliers.
Cette méthode nous a permis d'analyser les données de la
politique d'octroi de crédit de la FBN Bank pour une période
donnée et de généraliser le résultat obtenu sur
l'ensemble de période de vie de cette institution bancaire.
S'agissant de la méthode comparative, MBUYU MUSOMBO B.
cité par BYUMANINE8(*), dit qu'elle aide à rechercher les
dissemblances qui existent entre deux ou plusieurs phénomènes.
L'essentiel de cette méthode est d'arriver à déterminer le
degré d'analyse entre les faits ou phénomènes
comparés,être sûr qu'on compare les choses comparables et le
grand problème est d'arriver à établir une bonne
typologie de fonction.
Nous avons fait recours à cette méthode parce
qu'elle nous a permis d'effectuer une comparaison des niveaux de crédits
octroyé par la FBN Bank.
0.4.2 TECHNIQUE
De même, la technique d'un travail scientifique est
perçue comme les procédés opératoires
organisés par la méthode en vue d'atteindre une fin9(*).
Il s'agit des moyens que nous allons utiliser pour entrer en
possession des données de notre analyse.
Nous avons en effet, utilisé la technique documentaire,
la technique d'interview-libre et la technique statistique.
La technique documentaire nous a été utile dans
la collecte des informations en rapport avec notre étude à
travers les ouvrages, les différents travaux et rapports
d'activités de la FBN Bank, et sur internet.
La technique d'interview-libre quant à elle, nous a
permis d'entrer en contact avec les différents responsables de la FBN
Bank pour le complément d'information nécessaire à
l'aboutissement de notre étude.
Les techniques statistiques nous ont servi dans le traitement
des données récoltées en vue de les transformer en
données pertinentes pour une meilleure interprétation et une
bonne prise de décision.
0.5. LE CHOIX DU SUJET ET INTERET
Le choix judicieux du sujet est motivé par le fait
qu'il cadre avec notre filière de formation qui est la science
commerciale et financière.
Faisant cette étude, nous souhaitons répondre
à un double intérêt à savoir, scientifique et
pratique.
Sur le plan scientifique, ce travail constitue un support, une
source d'inspiration aux chercheurs ultérieurs qui s'inspireront pour
des recherches beaucoup plus affinées et améliorer ainsi le
niveau de la connaissance scientifique.
Et sur le plan pratique, les résultats de notre travail
peuvent permettre aux responsables de la FBN Bank d'améliorer leurs
prestations dans la prise des décisions pour une bonne gestion de
crédit octroyé.
0.6. DELIMITATION
Tout travail scientifique doit être
délimité dans le temps et dans l'espace. C'est alors que notre
investigation a été menée à la First Bank of
Nigeria Bank, Agence de Kisangani pour la période de 12 mois soit du
1er Janvier 2015 au 31 Décembre 2015.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres :
- Le premier chapitre est consacré à la
présentation de la FBN Bank ;
- Le deuxième chapitre présente les
considérations théoriques ;
- Le troisième chapitre enfin, la base de notre
travail, concerne la présentation des données, analyses et
interprétation des résultats.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Les entretiens et questions-réponses que nous avons
réalisés dans le cadre de notre enquête nous ont
posés quelques problèmes. Au nombre des difficultés
rencontrées ayant un impact significatif sur le travail
présenté, nous avons :
- les difficultés d'accès à certaines
données, simplement parce qu'elles sont jugées confidentielles
par l'institution ;
- les difficultés d'exécuter scrupuleusement
notre planification à cause du non-respect de certains rendez-vous par
les personnes ressources de l'institution. Il a fallu donc nous armer de
beaucoup de patience et faire preuve d'endurance pour finalement atteindre
l'objectif ;
- les difficultés de cibler les consommateurs ayant
déjà bénéficié d'un crédit à
la banque.
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA FIRST BANK OF
NIGERIA (FBN/Bank)
Le présent chapitre nous permettra de savoir la
provenance de la banque FBN/Bank, les objectifs qu'elle poursuit, ses fonctions
entant que banque, sa vision et ses missions en RD. Congo en
général et à KISANGANI en particulier, ainsi que les
autres points et/ou éléments de cette institution.
I.1.
APERCU HISTORIQUE DE LA FBN/Bank
Pour commencer, la FBN/Bank était autrefois la Banque
Internationale de Crédit (B.I.C), et la B.I.C a été
créée en juillet, le premier de 1984 (1/07/1984), et a
été agréée par la Banque Centrale du Congo (B.C.C)
en 1993 au mois de Septembre le 24e jour du mois (24/09/1993).
La FBN/Bank a deux géants actionnaires qui sont :
- Le groupe THORENS : ce groupe est propriétaire
de deux grands groupes internationaux d'investisseurs, Benny STEINMET
GROUP(BSG), et Dan GERTLER (DG).
- La FBN/Bank qui a 75% d'actions
Mais il faut retenir que Monsieur Pascal MBWENI KIMBEO
était le seul actionnaire depuis la création jusqu'à 2008,
et il a vendu sa banque au groupe THORENS qui est constitué des
Israelites.
La FBN/Bank se retrouve actuellement dans 7 Pays d'Afrique
tels que : RD.CONGO, GHANA, GAMBI, SIERA-LEONE, NIGER, NIGERIA et AFRIQUE
DU SUD.
I.2.
POSITIONNEMENT
La FBN/Bank est une des premières Banques de la RD.
Congo en termes de performance, de croissance, de diversité, de
clientèle et d'éventail des produits. La FBN/Bank est
installée dans 7 provinces de la RD.Congo sur les 11
démembré sauf Kasaï et MANIEMA.
I.3.
VISIONS ET MISSIONS
I.3.1. Visions
Elle vise à apporter des solutions adaptées aux
besoins de sa clientèle grâce à sa connaissance des
différents acteurs économique, elle vise également
à être une banque leader en RD.Congo via son expérience,
son dynamisme et la flexibilité de son personnel.
I.3.2. Missions
La FBN/Banka pour missions :
- Gérer avec prudence l'argent de sa
clientèle et ;
- Fournir des solutions correspondantes aux besoins de sa
clientèle et d'être proche d'eux par l'extension de son
réseau d'agence.
I.4.
LES PRODUITS ET SERVICES DE LA FIRST BANK OF NIGERIA
I.4.1. LES PRODUITS
La FBN/Bank présente à sa clientèle 3
types de produits :
- Compte Courant ;
- Compte Epargne et ;
- Compte Bloqué ou Compte à Terme
Ø Compte Courant
Le compte courant est un compte qui facilite au client
à faire le mouvement gratuit dans son compte et à la fin du mois
la banque retient 5.8$. Il garantit la disponibilité immédiate et
l'optimisation de revenu et des dépenses. Pour ce compte le retrait ne
se fait qu'avec chéquier et ce chéquier contient le numéro
de compte du client propriétaire ; Dans le cas où il y a
oubli du chéquier, la banque disponibilise le chèque guichet et
ce chèque guichet est payé à 2$+T.V.A, lors du retrait
hors ville, le frais monte de 0.7$, qu'on dit le retrait ou dépôt
déplacé. Il faut noter que pour ce compte il n'existe pas de
frais de rémunération.
Ø Compte Epargne
Le compte épargne permet au client de préserver,
dispenser son argent dans de différentes dépenses, les fonds sont
disposés au rythme du client et son épargne est
rémunéré, les intérêts sont fonctions du
montant et de la durée. L'avantage de ce produit est que la banque donne
2% du montant par an et ce compte n'a pas de frais de retenu pour la banque. Ce
compte ne reçoit pas de transfert, son retrait gratuit ne s'effectue que
2 fois le mois et la 3e fois la banque retient 0.5$ du montant retiré
juste pour décourager le client à trop retirer l'argent dans ce
compte car dit-on ce compte a pour but de conserver l'argent pour ne pas
l'utiliser, Son retrait peut se faire avec le bordereau de retrait.
Ø Compte à Terme ou Compte Bloqué
Ce compte permet au client de préparer ses projets
d'avenir, le client peut bloquer ses fonds pour une durée allant de 3
à 12 mois selon son choix, et ce fonds sera
rémunéré selon sa durée, dont voici le processus,
pour une durée allant de :
- 0 à 3 mois, la banque rémunère de 2,25%
du montant bloqué
- 0 à 6 mois, elle rémunère de 2,50% du
montant bloqué
- V
0 à 9 mois, elle rémunère de 2.75% du
montant bloqué
- 0 à 12 mois, la banque rémunère de
3%
La FBN/Bank rémunère jusqu'à 4% lorsque
le client apporte une somme de 100.000$
Conditions d'ouverture
1. Personne Physique
Au départ tous ces comptes s'ouvrent de la même
manière, et avec une simple différence pour le compte
bloqué pour ce qui concerne le dépôt initial. Pour en
faire, le client se présente tout d'abord auprès de la banque
avec ce désir d'ouvrir un compte et le service client qui est la porte
d'entrée de la banque l'accueillera et lui remettra un formulaire
d'ouverture de compte et le client à son tour apportera :
- 2 photos passeports ;
- Carte d'électeur ou de carte de militaire ou le
permis de conduire national, carte d'élève ou d'étudiant
pour les mineurs ;
- USD 20 pour le dépôt initial dans son compte
(pour le compte bloqué le dépôt initial est d'USD 500).
2. Personne Morale, même processus
qu'avec la personne physique, mais ici le dépôt initial est de
5000$ et le frais de retenu est de USD 20 + T.V.A
Composition de formulaire
d'ouverture
Il est composé de 4 papiers dont :
- Spécimen : Permet à la banque
d'insérer le numéro de compte du nouveau client, le client lui,
remplit son identité, signe deux fois en dessous du papier et met une
photo passeport en haut vers la gauche du papier.
- La fiche d'ouverture proprement dite, c'est une fiche
à deux papiers où se trouve l'identité du client avec deux
signatures en dessous.
- La fiche signalétique, c'est une fiche qui provient
de la Banque Centrale du Congo, elle est importante parce qu'elle est
recommandée par la B.C.C.
- Fiche de vérification d'adresse, oblige à la
banque de faire une descente sur terrain pour confirmer l'adresse fournie par
le client si elle est vraie et réelle, cette fiche est placée au
verso de la fiche signalétique.
I.4.2 SERVICES
Ø Le Crédit
La FBN/Bank offre des possibilités d'emprunt à
ses clients même aux clients récents, 3 mois d'ancienneté,
en fixant conjointement avec la banque, la maturité, la nature de
garantie et le taux de crédit. Naturellement avant d'octroyer un
crédit la banque se renseigne sur le client et ses acquis.
Ø Les Cartes Bancaires de Débit(Bicard)
Avec la Bicard de débit vous accédez
directement aux fonds déposés sur votre compte courant ou
épargne. Cette carte permet aux clients d'effectuer des retraits et des
paiements via les D.A.B (Distributeur Automatic des Billets) et de T.P.E
(Terminal de Paiement Electronic) de la FBN/Bank, elles sont valides pendant 2
ans, et renouvelable une fois l'an.
Ø Les Cartes Bancaire de Crédit (Master Card)
Avec Master Card, les clients peuvent effectuer les achats et
retraits partout dans le monde où se trouvera le logo Master Card, s'il
s'agit de retirer ou faire d'achats dans d'autres villes ou pays le frais de
retenu est de 4% du montant retiré.
Ø Le Transfert
A travers son vaste réseau d'agences, les clients de
la FBN/Bank peuvent effectuer le transfert d'argent en monnaie locale et en
devise étrangère dans toute la R.D.Congo et partout dans le
monde, pour le transfert au sein de la FBN/Bank, le client peut recevoir de
l'argent sur son compte courant ou épargne.
Par ce service la FBN offre à sa clientèle de
transfert à coût réduits. Pour les transferts
internationaux, le client envoie via son compte courant vers le compte d'un
autre à provenance de l'étranger.
Ø SMS Banking
Avec ce service, la FBN permet à sa clientèle
de pouvoir obtenir les informations sur son compte par les alertes de message
téléphonique, et pour y faire, la banque retient 2$ par mois qui
est équivalent à 10 messages ; à partir du 11e
message la banque le facture à 0.10 $
Ø E-Banking
La FBN offre à sa clientèle la
possibilité de consulter et effectuer son compte 24h/24 ; 7jours/7
partout dans le monde. Ce service permet aussi au client : d'imprimer ses
propres relevés de comptes ; de produire des relevés en
document ; d'avoir accès aux cours de devises en temps
réel ; d'effectuer des opérations complexes, tel que l'achat
en ligne.
Ø L'Import et L'Export
Grâce à ce service, les clients peuvent importer
et exporter en toute sécurité leurs produits et fournitures, ce
service permet d'éclairer les clients en matière de
règlementationlocale.
Ø Location de Coffre-Fort
Ce service est conçu pour conserver des objets des
valeurs (bijouterie, certificat de parcelle,...) cette conservation est
renouvelable une fois l'an.
I.5. ORGANIGRAMME DE LA FIRST BANK OF NIGERIA
Comité de gestion
Administrateur délégué
Administrateur exécutif
Directeur des opérations
Directeur commercial
Délégué commercial
Responsable des opérations
Responsable service clientèle
Caissier clientèle
Agent clientèle
Chargé des opérations
Responsable de la caisse
Source : FBN/Bank
I.6. DESCRIPTION DES POSTES DE L'ORGANIGRAMME
v Comité de gestion : c'est ici que sorte toutes
décisions prises ;
v Administrateur exécutif : exécute les
décisions prises par le comité de gestion ;
v Administrateur délégué : Est le
premier représentant de l'employeur au sein de la
société ;
v Directeur commercial : Présente la banque
à l'extérieur pour attirer les clients et les amener vers
elle ;
v Délégué commercial : Traite les
différents documents de cas de crédits ;
v Directeur des opérations : Coordonne les
opérations tous les agences de la banque ;
v Responsable des opérations : Est le superviseur
des opérations au niveau de l'agence ;
v Responsable service client :
v Caissier clientèle :Sert de l'argent aux clients
qui se présentent à la caisse ;
v Chargé des opérations : Il effectue
toutes les opérations concernant la FBN/Bank et autres banques
commerciales ainsi que les opérations internent de la FBN/Bank ;
v Agent client : Accueil les clients et les donne toutes
informations nécessaire dont ils ont besoin ;
v Responsable de la caisse : Coordonne toutes les caisses
de l'agence.
CHAPITRE DEUXIEME : CONSIDERATION THEORIQUES
II.1. NOTIONS D'INSOLVABILTE
Les banques jouent un rôle primordialement dans
l'économie de nos Etats. Elles demeurent encore la première
source de crédit dans nos pays et plus particulièrement dans
l'environnement des affaires. Ces dernières collectent de fonds via les
dépôts bancaires, mais aussi donnent des crédits tout
évaluant les risques de non payement. Ces risques de payement
s'appellent l'insolvabilité.
A. DEFINITION
Le mot insolvabilité désigne
l'incapacité imminente ou aiguisé d'un débiteur à
honorer ses obligations de paiement10(*).
Le glossaire définit l'insolvabilité comme
étant l'incapacité d'un débiteur d'honorer ses engagements
de paiement11(*)
L'insolvabilité peut encore se définir comme
l'état de celui qui ne peut pas payer ses dettes en raison d'un passif
excédant l'actif12(*).
B. CAUSES D'INSOLVABILTE
Il y a généralement un élément
déclencheur aux difficultés financières. Après
qu'on ait défini ce qu'est l'insolvabilité, nous parlerons
à présent de ceux qui sont en cause. Le non payement d'une dette
n'est peut pas être due au hasard mais plutôt à un fait, que
nous allons essayer d'en parler sur ce point comme causes
d'insolvabilité.
Il en existe une multiplicité des causes, distinctes
d'une personne à l'autre, d'une communauté à l'autre.
Janis Sarra, Professeur de droit à la faculté
de droit de l'Université de la Colombie Britannique, attribue 12
principales causes à l'insolvabilité13(*) :
1. La surutilisation du crédit ;
2. La mauvaise gestion financière ;
3. La perte d'un revenu d'emploi ;
4. Les problèmes liés à la
santé ;
5. Les revenus insuffisants dus à un emploi
saisonnier ;
6. L'échec d'une entreprise ;
7. La dépendance au jeu ou autre
dépendance ;
8. Les revenus de retraite insuffisants ;
9. Le divorce ou la séparation ;
10. La pension alimentaire pour enfants ;
11. Les taxes et les impôts impayés ;
12. Les prêts étudiants
A cela on peut aussi ajouter la mauvaise volonté de
clients des banques commerciales à régulariser leurs engagements
et une mauvaise étude du dossier avant tout octroi de crédit au
niveau de service clients par le phénomène «
opération retour », c'est-à-dire chaque crédit
qu'octroie l'agent commercial doit tirer quelque chose.
Cette insolvabilité est connue par le banquier à
l'initial, il s'agit de l'élément le plus caractéristique
de l'activité bancaire, la prise de risques. Associés aux
activités d'intermédiation et aux opérations de
marché, et un risque général d'illiquidité, lequel
résulte de la transformation d'échéances
généralement opérée par les banques.
II.3. NOTIONS DE SOLVABILITE
On entend par solvabilité, la capacité d'une
personne physique ou morale à assurer à tout instant le paiement
de ces dettes exigible. Cette notion de solvabilité dite technique
s'oppose à la notion juridique de solvabilité selon laquelle
l'entreprise est solvable si ses actifs permettent de rembourser ces dettes.
A. DEFINITION
Une entreprise est solvable lorsqu'elle peut faire face à
l'ensemble de ses engagements en liquidant l'ensemble de ses actifs, c'est
à dire en cas d'arrêt de l'exploitation et de mise en vente de ses
actifs.
Dans l'optique dite fonctionnelle de l'analyse financière,
une entreprise est solvable lorsqu'elle respecte la contrainte
d'équilibre financier, c'est l'aptitude à assurer le
règlement des dettes quand elles arrivent à
échéance ; les dettes sont entendues au sens large : y compris
les dépenses conditionnant la continuité de
l'exploitation.14(*)
B. CATEGORIES DE SOLVABILITE15(*)
Notons ici qu'il existe généralement plusieurs
sortes de solvabilité, dont les deux principales sont les suivantes:
· La solvabilité générale ou
à long terme, qui traduit l'équilibre entre passifs
stables et actifs stables
· La solvabilité à court
terme, celle relative aux échéances proches et qui est
plutôt appelée la "liquidité".
- La solvabilité à long terme :
1. Le haut de bilan et le fonds de roulement
En règle générale, les passifs stables
(capitaux propres et dettes à long terme) doivent être au moins
supérieurs aux actifs stables (immobilisations..) l'excédent
s'appelant "fonds de roulement ". Ce fonds de roulement doit être
suffisant pour financer aussi une partie des actifs courts dits "actifs
circulants"(le complément étant couvert par de dettes à
court terme : fournisseurs, banques...)
2. Anticipations de cash-flows et tableau de
financement
Le bilan ne suffit pas complétement pour analyser la
solvabilité, Il faut aussi s'intéresser aux flux d'argent.
L'argent qui rentre, l'argent qui sort... C'est ainsi que parmi les
financements stables, les dettes à long terme sont supposées
pouvoir être remboursées au fil des ans " cash-flow "de
l'entreprise. Cette notion de cash-flow est détaillée sous
l'appellation de Marge
- La solvabilité à court terme
(liquidité)
1. Le bas de bilan
Les avoirs à court terme et disponibles doivent être
égaux ou supérieurs aux engagements immédiats et à
court terme afin de faire face aux échéances de ces derniers.
2. Les anticipations (et angoisses) de
trésorerie
Le tableau de trésorerie indique les montants et
échéances des dettes et des créances, et des autres
sorties et entrées d'argent prévisibles, qui vont intervenir
à court terme.
II.3. BANQUE
A. DEFINITION ET ROLES DES BANQUES16(*)
Ø DEFINITION DE LA BANQUE :
Les banques sont des entreprises ou établissements qui
font profession habituelle de recevoir du public sous forme de
dépôts ou autrement des fonds qu'ils emploient pour leur propre
compte en opérations d'escompte, en opération de crédit ou
en opérations financières.
Ø ROLES DE LA BANQUE17(*)
La définition ci-dessus rend compte des multiples services
offerts par les banques cependant elle précise bien le rôle
d'intermédiaire entre les détenteurs de capitaux et les
demandeurs de capitaux et les personnes qui ont besoin de fonds. Le rôle
de la banque consiste à collecter les capitaux disponibles pour son
propre compte et les utiliser sous sa responsabilité à des
opérations de crédit.
1/ La collecte des dépôts :
Les dépôts bancaires sont des fonds reçus du
public sous forme de dépôts avec le droit de disposer pour son
propre compte mais à charge de les restituer (art 111 de la loi N°
90-10 du 14/04/1990 relative à la monnaie et au crédit.) Les
fonds déposés dans divers comptes en banques constituent
l'essentiel des ressources de la banque qui lui permettront d'accorder des
crédits.
2 / La distribution des crédits :
Les fonds recueillis par la banque auprès de ses clients
déposants sous forme de dépôt à vue (mouvants) ou
à terme (stables) constituent des ressources importantes qui ne doivent
pas rester immobilisées dans ses caisses. La loi lui permet de les
utiliser en partie sous son entière responsabilité pour accorder
des crédits aux agents économiques dignes de confiance qui ont
besoin de capitaux pour investir, produire et consommer.
B. CLASSIFICATION DES BANQUES18(*)
Le développement de l'économie mondiale et les
changements intervenus sur les plans financiers, économiques et
politiques, l'organisation de la profession bancaire est devenue une
nécessité pour une nation moderne.
Certains événements financiers illustrés
par des «faillites» de banques qui utilisent d'une manière
irrationnelle les dépôts des clients, les tendances politiques des
dirigeants au pouvoir et à la spécialisation dessecteurs
économiques (agriculture, industrie, service etc.) Sont à la base
des règles de la spécialisation des banques dans le monde.
En général, les banques peuvent être
classées en trois catégories essentielles à savoir : les
banques de dépôts, les banques d'investissement et les banques
d'affaires.
1/ Les banques de dépôts :
Elles sont celles dont l'activité principale consiste
à effectuer des opérations de crédit et à recevoir
du public des dépôts de fonds à vue et à terme.
2/ Les banques d'investissement :
Sont également appelées banques à moyen et
long terme. Leur activité consiste à accorder des crédits
dont la durée est supérieure à deux(02) ans.
3/ les banques d'affaires :
Sont celles dont l'activité principale est outre l'octroi
des crédits, la prise et la gestion de participations dans des affaires
existantes ou en formation. Les opérations de financement
engagées par les banques d'affaires immobilisent des capitaux pour une
longue période d'où l'utilisation de leurs capitaux propres.
Elles peuvent également utiliser les fonds de dépôts
stables dont la durée est égale au moins à deux (02)
ans.
II.4.CREDITS
A. DEFINITION
Notons par ailleurs que le mot
« crédit » a son origine dans le verbe
« credere » qui signifie « croire »,
« avoir confiance ». Les origines ne sont pas avec
précision, cependant on pourrait penser qu'il a vu le jour avec la
pratique du troc, avant même l'avènement de la monnaie. De
là, le crédit peut être défini comme un prêt
consenti par un banquier moyennant une rémunération prenant en
compte la durée du prêt et le risque lié à la
situation du débiteur.19(*)
G. Petit DUTAILLIS parle du « faire crédit
c'est faire confiance, c'est donner librement la disposition effective et
immédiate d'un bien réel, d'un pouvoir d'achat, contre la
promesse que le même biens sera restitué dans un certain
délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu
et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature
même de ce service20(*) ».
Le crédit bancaire est une somme d'argent
avancée par une banque. En contrepartie, vous vous engagez à la
rembourser sur une période déterminée et à lui
payer des intérêts21(*).
B. SORTES DE CREDITS
Les crédits bancaires sont classifiés
traditionnellement de la sorte 22(*):
- Les crédits à long terme : dont la
durée de remboursement excède dix ans ;
- Les crédits à moyen terme : la
durée d'amortissement excède deux ans sans dépasser dix
ans.
- Les crédits à court terme ne dépassant
pas deux ans d'échéance.
· Les crédits à long et moyen terme
consentis aux particuliers et aux fins d'équipement sont
assimilés à des crédits à la consommation :
- Les crédits non ventilables qui comprennent, pour
l'essentiel, les encours échus et demeurés impayés
à l'échéance mais qui, par suite de conclusion d'accords
de remboursements amiables avec les clients ont fait l'objet de consolidation.
· Les crédits à moyen terme
comprennent :
- Les crédits d'investissement immobilier qui finance
sont des terrains, les immeubles non résidentiels, les autres
constructions et les plantations ;
- Les crédits à l'habitat qui intéressent
les immeubles résidentiels ;
- Les crédits à l'équipement qui
concernent le matériel de transport, le matériel d'exploitation,
le matériel spécifique d'hôtellerie et le matériel
de bureau et de logement.
· Les crédits à court terme ont une
durée de remboursement qui ne dépasse pas deux ans. Ils
regroupent ainsi :
- Les chèques escomptés ou crédit
immédiat qui comprennent également les chèques de voyage
achetés auprès de la clientèle et les opérations
sur cartes de crédit (VISA, MASTER CARD,...)
- Les effets commerciaux escomptés qui sont
représentatifs de créances se rapportant à des livraisons
de biens ou à des prestations de services. Ils sont comptabilisés
pour le montant brut ;
- Les crédits de trésorerie qui sont
généralement en blanc, ils sont destinés au financement
des besoins courants d'exploitation des entreprises ;
- Les crédits d'équipement qui sont consentis
aux entreprises en vue de l'acquisition de biens répertoriés dans
la nomenclature des immobilisations ;
- Les crédits d'accompagnement sur marchés
publics qui sont des avances consentis sur attestation de services
faits ;
- Les crédits de campagne agricole qui comprennent les
crédits de productivité et de préfinancement, les avances
en blanc, les avances sur stock de produit nantis ou à tierce
détention, les crédits à l'exploitation (crédits
sur produits ou mises exportés) et les queues de campagne
consolidées ;
- Les crédits à la consommation qui sont
consentis aux particuliers pour l'acquisition des biens de consommation ou
d'équipement des ménages, des moyens de transport, etc.
Il faut noter qu'en dehors de ces 3 (sortes) principaux types
de crédits précisés, nous distinguons
également23(*):
· Pour les particuliers :
Le crédit-bail ou Leasing est un contrat par lequel
une des parties (le leaseur), s'engage à fournir à l'autre partie
la jouissance d'un bien meuble corporel à un prix
déterminé, que cette dernière s'engage à payer
périodiquement. Ce type une option d'achat en fin de contrat.
Achat ou vente à tempérament : la vente
à tempérament est définie comme tout contrat de
crédit qui doit normalement emporter acquisition d'un bien meuble
corporel (électroménager, véhicule, etc.) et dont le prix
s'acquitte en versement périodique en ce non compris l'acompte, un
acompte d'au moins 50% du prix de vente doit être versé au
vendeur à la signature du contrat. Tant que l'acompte n'est pas
payé, la vente n'existe pas.
Prêt à température ou prêt
personnel : c'est un contrat de crédit aux termes duquel est mise
à la disposition du consommateur une somme d'argent qui sera
remboursée par des versements périodiques.
Crédit Lombard : le crédit lombard est un
prêt à taux fixe adossé à des investissements
donnés en garantie. Ils sont consentis contre nantissement de valeurs
patrimoniales très liquides (actions, emprunts...)
Crédit immobilier : sont principalement des
prêts consentis pour l'acquisition en propriété, soit
d'immeubles à usage d'habitation.
Les crédits à la consommation : sont
consentis pour l'acquisition des biens de consommation ou d'équipement
des ménages des moyens de transport.
· Pour les entreprises :
- Crédits d'exploitation (crédit de
trésorerie)
- Crédit Dailly
C. PROCESSUS D'OCTROI DE CREDITS
En général, la procédure d'analyse
d'octroi de crédit est la même, mais cela n'empêche que
chaque banque ait sa manière de traiter les demandes de
crédit.
Dans le sens général, le processus de
crédit s'aligne comme suit24(*) :
- La présentation de la demande et l'ouverture des
dossiers ;
- L'étude de la demande ;
- La décision finale.
Ø La présentation de la demande et l'ouverture
du dossier de crédit
La phase initiale a pour objet de déterminer la
recevabilité de la demande de crédit. Le propriétaire
dirigeant fournit aux banquiers l'ensemble des informations qui serviront de
support de dossier à l'analyse du risque de crédit et qui
guideront le banquier dans sa prise de décision d'octroi de
crédit. La demande de crédit doit contenir des informations de
nature financière plus précisément des documents
prévisionnels et des informations sur l'emprunteur, y compris les
documents des états financiers antérieurs (quand il s'agit d'une
entreprise).
Ø L'étude de la demande
Dans la plupart des institutions financières, le
banquier est généralement assisté par un comité de
crédit dans la décision d'octroi de financement.
Au cours de cette étape, le banquier vérifie si
l'emprunteur répond aux critères établis par l'institution
et détermine le niveau de risque qu'il représente, en s'appuyant
sur des éléments quantitatifs et qualitatifs.
Ø La décision
Une fois l'étude de la demande faite, une
décision est prise au niveau du comité de crédit. La
banque peut émettre deux décisions : crédit
accepté ou refusé.
Dans le premier cas, cela peut être avec ou sans
condition. Si le crédit est accepté sans condition, le contrat
est signé et l'argent transféré sur le compte du
demandeur.
Dans le cas où la demande de financement est
acceptée sous certaines conditions, la banque informe au demandeur des
différentes conditions préalables à la signature du
contrat. Parmi ces conditions, on peut citer :
- La demande de garanties supplémentaires
matérielles (gage, hypothèque, etc.)
- Un échéancier de remboursement
spécifique
II.6. RISQUES DE CREDITS
A. DEFINITION
Camara Laye définit le risque de crédit comme
tout fait ou événement dont la réalisation est susceptible
de grever le patrimoine d'une institution de micro finance25(*). Lorsqu'il se produit, le
risque a des conséquences qui se traduisent sur trois variables
clés de la gestion de l'institution dont : la solvabilité,
la liquidité et la rentabilité.
- La solvabilité est la capacité d'une
institution micro finance à faire face à toutes ses dettes avec
la totalité de son actif
- La liquidité est sa faculté à honorer
ses engagements à court terme son actif réalisation
réalisable ou disponible.
- La rentabilité se traduit comme le résultat
obtenu par l'institution micro finance au vu des moyens mis à sa
disposition
A son tour Lucien CAMARA (2006) définit le risque de
crédit comme étant la probabilité de non-paiement du
crédit octroyé à un ou plusieurs clients ou encore
à un personnel de l'institution micro finance pour une raison
quelconque26(*).
Quant à François DESMICHT (2004), le risque de
crédit est pris comme le risque de perte en cas de défaillance de
l'emprunteur. Il s'agit risque d'impayé ou risque de
défaut27(*).
B. NOTIONS DU RISQUE DE CREDIT
Le risque de crédit est la forme la plus ancienne du
risque sur le marché des capitaux, et est le risque de défaut de
remboursement de l'emprunteur. Il s'agit du principal risque pour une banque
qui prend aussi diverses autres formes ou appellations tels que 28(*):
- Risque de contrepartie (dans les transactions sur les
marchés financiers ou bancaires) ;
- Risque de faillite ou risque de crédit au sens propre
(dans les transactions sur les marchés de crédit).
Le banquier court tant de risques en octroyant le
crédit aux particuliers, dont nous retenons deux de ces risques :
- Le risque de perte définitive du capital
prêté : ce type de risque est fonction de la nature des
crédits accordés et spécifique à la qualité
du client. Le risque de non-paiement des crédits octroyés
constitue un danger pour lequel le sinistre constitue un
événement normal et statistiquement prévisible.
- Le risque d'illiquidité : c'est le risque pour
le banquier que le débiteur honore ses engagements au-delà de
l'échéance prévue. Ce risque peut être dû
d'une part à la défaillance du débiteur de rembourser au
banquier à l'échéance, d'autre part au non observation par
la banque de la règle des échéances.
Les composantes du risque de crédit29(*)
Il existe principalement deux types de risque
crédit :
- Risque de défaut : c'est le risque qu'un
emprunter ne soit plus en mesure de faire face à ses engagements de
paiement (incapacité d'honorer ses obligations de paiement des
intérêts et/ou du principal d'une créance).
- Risque de dépréciation de la qualité de
crédit : ce qui est dû à la
détérioration de la solvabilité financière et de la
contrepartie et par conséquent la qualité de la signature.
Importance du risque dans les opérations de
crédit
Toute activité humaine comporte un risque dès
lors qu'il y a un laps de temps qui sépare l'intention ou le
démarrage de l'action de la réalisation effective de l'objectif
fixé. De même pour une activité commerciale en
générale et celle du banquier en particulier, qui demeure une
activité à grand risque.
A cet effet, retenons que le risque que court le banquier
provient de la nature de cette opération, le risque est donc un
élément fondamental de l'opération de crédit.
Le Taux Pratiqué
Dans la mesure où elles ne dépassent pas le taux
de l'usure ; les banques restent libres de pratiquer les taux qu'elles
veulent en matière de crédit.
Le taux dépend, entre autre du type de crédit,
du montant et de la solvabilité de l'emprunteur ;
- Le crédit à la consommation affectée
est plus cher que le prêt personnels et le prêt revolving plus cher
que le prêt personnels
- Les crédits immobiliers sont
généralement à des travaux nettement moins
élevés que les crédits de trésorerie.
Les banques sont tenues d'exprimer le taux de leurs
crédits en faisant ressortir le Taux Effectif Global.
Le TFG est un indicateur calculé de la même
manière et sur des bases identiques par les banques et les
établissements de crédit, devant permettre au futur emprunteur de
pouvoir comparer le coût des financements proposés.
Lorsqu'une banque accorde un crédit, elle le fait en
grande partie avec des fonds qui ne lui appartiennent pas. Elle doit, de ce
fait être très prudent dans la gestion des fonds qui lui sont
confiés et souvent conforter sa position de créancier en prenant
des garanties.
Les principales garanties sont : le cautionnement, le
nantissement, l'hypothèque et le privilège30(*).
· Le cautionnement : est l'engagement pris par un
tiers, appelé caution, de payer en cas de défaillance du
débiteur. Le plus souvent, le cautionnement est solidaire, la caution
peut être appelée à payer les sommes dues à la
banque dès la première défaillance de l'emprunteur. Le
cautionnement donné par une société est dit cautionnement
mutuel.
· Le nantissement : est l'acte par lequel le
débiteur donne un bien meuble incorporel en garantie de sa
créance. Il en existe en outre, le nantissement du fonds de commerce, le
nantissement peut, s'il n'est pas payé, récupérer le bien
ou l'objet de la garantie, le faire vendre et le faire payer sur le produit de
la vente.
· Le gage : est l'acte par lequel le débiteur
donne un bien meuble corporel en garantie de sa créance, dont : le
gage de véhicule, de matériel.
· L'hypothèque : est l'acte par lequel un
débiteur accorde à un créancier un droit sur un immeuble
sans être dessaisi et avec publicité. L'hypothèque permet
au créancier, en cas de non-paiement et de poursuites, de
procéder à la vente forcée de l'immeuble saisi, aux
enchères publiques et de faire payer sur le produit de la vente.
· Le privilège : est un droit que la
qualité de la créance donne à un créancier
d'être préféré à la plupart des autres
créanciers même hypothécaires. Cette priorité de
paiement permet à son titulaire de disposer d'une garantie sur une
partie ou la totalité du patrimoine du débiteur. Le
privilège peut se porter sur un bien meuble ou un bien immeuble. En cas
d'impayé, le banquier pourra saisir et faire procéder à la
vente judiciaire de l'immeuble.
C. MARCHE DE CREDIT BANCAIRE31(*)
Pareillement au marché des biens et services, ou du
marché de la monnaie, il existe un marché du crédit
bancaire.
L'offre de crédit bancaire est une fonction croissante
du taux d'intérêt parce que le risque de contrepartie croit avec
les volumes prêtés. La qualité de la signature des
emprunteurs se dégrade aussi avec l'augmentation de volumes
octroyés.
Les banques octroient plus de crédits lorsque le taux
d'intérêt de la banque centrale est bas. En effet, elles peuvent
accroitre significativement leur produit net bancaire quand les concours
qu'elles mettent à la disposition de la clientèle sont
pleinement utilisés. C'est ainsi que, quand, les banques
bénéficient d'un environnement politique et social favorable, tel
que le pays développés, elles octroient plus de crédits.
L'activité principale d'une banque consiste à
octroyer du crédit, cependant, chaque crédit octroyé
représente un risque pour l'emprunteur, d'une part et d'autre part pour
le prêteur. De part ce risque, la banque prend tout son temps
nécessaire pour examiner chaque document de demande de crédit.
II.6. L'INSTITUTION FINANCIERE
Dans le temps actuel, les banques commerciales jouent un
rôle majeur dans la distribution de crédit à
l'économie, en effet, l'activité économique d'un pays
donné par l'organisation financière qui épaule les grandes
entreprises industrielles et concourt au développement du commerce et
à l'épanouissement de l'activité générale du
pays.
En effet, nous distinguons deux types de financement bancaire
tels que : le financement non monétaire et le financement
monétaire32(*) :
· Le financement non monétaire : lorsqu'une
banque distribue des crédits en puisant dans une épargne
préalablement collectée, elle réalise une simple
transformation financière et prête de la monnaie qu'on lui a
confiée. Ce type de financement, lié à des ressources
préexistantes est qualifié de non monétaire.
· Le financement monétaire : lorsqu'une
banque accorde un crédit sans épargne préalable, elle
crée de la monnaie scripturale, dans ce cas, elle inscrit au
crédit du bénéficiaire la somme demandée. Ce type
de financement est une spécificité de l'activité bancaire.
Lorsque le client de la banque rembourse son crédit, il y a destruction
de la monnaie scripturaire. Les banques voient donc successivement la monnaie
qu'elles créent augmenter ou diminuer en fonction des opérations
de création et de remboursement.
Relation existante entre institutions
financières et marché financier
Les interventions des institutions financières sur le
marché financier se sont développées, les banques ne
limitent pas leurs activités au crédit, elles procèdent
également à une intermédiation de marché sur
titres. Certaines institutions sont devenues des investisseurs très
actifs en prenant des participations dans le capital de nombreuses entreprises
et en émettant des titres sur les marchés financiers. Le
développement des marchés financiers n'a pas marginalisé
les banques. Celles-ci ont réagi en multipliant les
métiers : gestion des actifs pour le compte de leurs clients,
services sophistiqués pour les grandes entreprises, transformation de
crédits bancaires en titres financiers (la titrisation).
II.7. LES INSTITUTIONS BANCAIRES33(*)
A. Origine de la monnaie
L'histoire de la banque est indissociable de l'histoire de la
monnaie. La Grèce antique constitue le berceau de développements
importants de l'activité bancaire. Jusqu'au Ve siècle avant
J.-C., chaque ville commerçante frappe sa propre monnaie. Dans un
premier temps, l'activité bancaire va se limiter à celle des
changeurs : clubistes. Puis elle va se développer avec les
trapézistes, qui s'installent sur les foires et les marchés.
Véritables banquiers, ils gèrent des comptes
courants à partir de dépôts de fonds. Les
trapézistes sont assis à une petite table (trapeza) pour compter
l'argent. Ils développent un système de paiement efficace : avec
un document émis par le trappé.
Ces opérations impliquent la tenue d'une
comptabilité rigoureuse pour chaque client. Le mot « trapeza »
est encore utilisé aujourd'hui en Grèce pour désigner la
banque (Banque Nationale de Grèce : Ethniki Trapeza Ellados). Quant au
mot « banque », il trouve son origine dans la Rome antique «
banca » désignant le banc en bois sur lequel les changeurs
exerçaient leur activité. Suite aux conquêtes militaires,
Rome doit faire face aux problèmes de change des monnaies, de
levée et transfert des impôts. On voit apparaître alors, sur
le modèle grec : - des banques privées (argentarii) qui font
fonction tout à la fois d'agents de change, de changeurs, de notaires et
de commissaires-priseurs. Ils installent leurs tables (banca) sur le Forum, et
par la suite se fixent dans des comptoirs donnés en location par
l'État. - des banques publiques (mensae) dispersées à
travers les provinces mais qui disposent d'une caisse centrale à Rome.
Elles sont chargées de collecter les impôts, d'émettre de
la monnaie et de contrôler les cours de changes. Après le
démembrement de l'empire romain, il faut attendre le Moyen Âge
pour assister à un renouveau de l'activité bancaire avec le
développement du négoce. Au milieu du XIe siècle, les
marchands de Venise, Pise et Gênes, appelés Lombards,
établissent des comptoirs commerciaux en Orient et en Afrique du Nord.
Les foires deviennent un lieu de rencontre et d'échange entre marchands
italiens et flamands. Pour les paiements au comptant, le changeur, qui
s'appelle désormais banquier, doit établir le cours entre les
monnaies de divers pays. Les Lombards établissent des bureaux de change
en France, en Flandres et même en Angleterre. Pour les paiements à
terme, un nouveau moyen de paiement voit le jour : la lettre de change (lettera
di pagamento). C'est une reconnaissance de dette, par laquelle, un
commerçant A s'engage à verser à une date convenue le
montant dû à un commerçant B, soit à une prochaine
foire, soit à son banquier qui se chargera d'en verser le montant au
banquier du commerçant B. L'activité fondamentale de la banque,
le crédit, trouve ici son origine : grâce au crédit
accordé par l'intermédiaire de la lettre de change, la banque
contribue à la création de monnaie.
B. Emergence de la monnaie-papier
La Banque de Venise, fondée en 1637, accepte des
dépôts à terme portant intérêt et remet au
déposant un certificat qui constitue une forme primitive de monnaie de
banque : le dépôt peut être remboursé avant terme,
non pour le montant nominal, mais pour le prix auquel un nouveau
déposant accepte de prendre le relais.
La Banque d'Amsterdam, à partir de 1640, délivre
à ses déposants des certificats, négociables selon le
même principe que la Banque de Venise, mais libellés dans une
monnaie de compte, le « florin-banco » utilisé pour les
paiements internationaux. Le florin banco ne dépendait pas des
règles de monnayage établies par les autorités locales
pour les paiements intérieurs. La Banque de Stockholm, fondée en
1656, obéit à des règles nouvelles : les lettres de
changes sont payées non plus en pièces métalliques mais en
titres sous forme de billets rachetables en espèces à leur
montant nominal. Les billets ne comportent ni intérêts, ni
commission, ni échéance précise. Ils devinrent ainsi une
véritable monnaie-papier, aussi facile à utiliser que la monnaie
métallique. La Banque de Stockholm est la première banque capable
de distribuer des liquidités sans avoir dû, au préalable,
collecter des dépôts. En s'engageant à racheter les billets
en espèces, elle affronte un risque de liquidité car cela
l'oblige à puiser dans son encaisse métallique sans être
sûre de la reconstituer aussitôt, ce qui la conduisit à la
faillite en 1776.
C. Essor de la monnaie fiduciaire
Le processus de création de monnaie fiduciaire naquit
à Londres en 1640. Les marchands qui déposaient l'or à
l'Hôtel des Monnaies (situé dans la Tour de Londres) s'en virent
délesté par Charles Ier d'Angleterre. Il n'accepta de le
restituer que contre un prêt sans intérêt. Les marchands
décident alors de confier leurs liquidités aux orfèvres
considérés comme plus sûrs. Les orfèvres attestent
le dépôt de l'or par l'émission de certificats (goldsmith's
notes). Les orfèvres se transforment dès lors en banquiers en
accordant des prêts contre remise de lettres de change à
l'État, aux industriels et aux commerçants. Ils font progresser
les techniques bancaires : les certificats deviennent payables à vue ;
ils sont fractionnés en coupures d'un montant identique ; l'endossement
des effets de commerce devient pratique courante.
D. Banque, créatrice de monnaie
Avec l'émergence de la monnaie fiduciaire, les
banquiers-orfèvres londoniens délivraient des certificats-billets
en contrepartie de l'or qu'ils recevaient en dépôt. Tant que le
montant des certificats-billets était strictement égal au stock
d'or, la conversion pouvait être garantie pour tous les détenteurs
simultanément à un instant donné :
Marchands
Actif Passif
Certificats 1 000 Or 1 000
Les banquiers-orfèvres s'apercevant que leur stock
d'or ne baissait jamais au-dessous d'un certain seuil, ils commencèrent
à accorder des crédits en émettent des billets contre une
simple reconnaissance de dette et non d'un dépôt d'or
créant ainsi de la monnaie « ex nihilo ».
Exemple
Les banquiers ont reçu un stock d'or de 1 000. La
demande de conversion ne représente que 20 % des billets (encours) :
elle peut émettre 5 000 en billets sachant que la demande de conversion
moyenne (20 %) est de 1 000. Les billets excédentaires seront remis aux
marchands en contrepartie d'une reconnaissance de dette.
ActifBanque
Passif
Or 1000
Prêts 4 000
|
Billets 5 000
|
Actif Banque
Passif
Billets 5 000
|
Or 1000
Prêts 4 000
|
Pour un stock d'or de 1 000, les marchands détiennent
un montant de billets cinq fois supérieur : ils peuvent les utiliser
pour consommer ou investir. L'économie en tire un énorme avantage
mais la société s'expose à une crise monétaire. En
effet, si les détenteurs de billets craignent que leurs biens ne leur
soient pas restitués à un instant donné ils se tourneront
simultanément vers la banque pour en exiger la conversion. Dans ce cas
la banque ne possédant pas suffisamment de stock d'or dans ses caisses,
un mouvement de panique peut se déclencher qui va mettre en danger la
valeur même des billets. La possibilité d'une telle crise est
facile à comprendre. Mais l'analyse de sa dynamique est difficile voire
imprévisible.
E. Avènement d'une Banque Centrale
La naissance de la Banque Centrale intervient dans un
contexte de faillites bancaires. C'est une institution chargée d'une
mission d'intérêt public qui joue un rôle
prééminent (« de premier rang ») sur les autres banques
considérées comme de « second rang ».
Elle détient le monopole de créer la base
monétaire, forme ultime de monnaie. Représentée autrefois
par l'or, elle est constituée aujourd'hui par la « monnaie banque
centrale » : - les billets et ; - la monnaie centrale. La monnaie centrale
correspond aux avoirs que les banques commerciales (de « second rang
») détiennent sur des comptes auprès de la Banque Centrale.
Celle-ci devient la « banque des banques » et assure leur
pérennité en devenant prêteur en dernier ressort.
La Banque Centrale détient également la
responsabilité de la sécurité du système bancaire
par la maîtrise de la quantité de monnaie. Le Parlement anglais
autorisa dès 1694, la création d'une banque d'émission
privée (« The Governor and Company of the Bank of England »),
qui pouvait recevoir des dépôts, émettre des billets au
porteur d'une valeur équivalent à un poids d'or fixe. Elle obtint
le monopole d'émission des billets pour l'Angleterre et le Pays de
Galles en 1708. Ainsi, à l'aube du XVIIIe siècle, la banque
dispose déjà de l'ensemble des outils qu'elle utilise
actuellement : chèque, lettre de change, virement, escompte, change,
arbitrage...
F. Rôle traditionnel du banquier
Le développement du commerce va entraîner la
création d'organismes capable de gérer des transactions
quotidiennes, et non plus périodiques comme dans les foires. La
première bourse apparaît à Anvers en 1515. Elle traite les
marchandises, les lettres de change et les actions de société. La
création des bourses affirme une distinction fondamentale entre :
· les marchés financiers : où vendeurs et acheteurs,
prêteurs et emprunteurs viennent à la rencontre les uns des autres
et signent des contrats de gré à gré ; · les
banques : traitant séparément, sous leur propre
responsabilité, avec chacune des parties. En se fondant sur
l'intermédiation de bilan classique reprise par Gurley et Shaw (1960),
on distingue alors deux formes de financement de l'économie :
a. La finance directe (ou économie de marché
financier) : transaction entre un emprunteur ultime et un prêteur ultime
par l'émission de titres dits primaires. Les titres primaires
représentent un droit de propriété remboursable à
date indéterminée (Actions ordinaires, ou de
préférence) ou un droit de créance remboursable à
terme (Obligations, Titres de créances négociables) à date
indéterminée (Titres subordonnés à durée
indéterminée). Ils sont soumis au risque de défaut de
paiement si l'émetteur fait faillite ou ne peut pas rembourser à
l'échéance.
b. La finance indirecte (ou intermédiation
bancaire) : La difficulté de trouver les contreparties
entraîne un transfert des ressources vers un intermédiaire dont la
profession est de mettre les parties en liaison. Les banques prennent les
risques que les épargnants ne veulent pas prendre ainsi que l'assurance
de la liquidité. Ils sont des emprunteurs/prêteurs
intermédiaires (ou indirects) qui font circuler les fonds des
prêteurs ultimes jusqu'aux emprunteurs ultimes.
Le banquier est un intermédiaire financier qui pratique
la finance indirecte. Prestataire de services, il collecte les
dépôts des détenteurs de capitaux et les utilise pour son
propre compte en opérations de prêts aux emprunteurs ultimes. De
manière générale, l'activité des banques consiste
à s'endetter pour prêter. Ils transforment les
caractéristiques intrinsèques des actifs qu'ils acquièrent
tant au niveau des échéances qu'au niveau des risques. Lorsque
l'intermédiation bancaire est privilégiée et que les
agents ont recours au crédit pour se financer, on parle «
d'économie d'endettement ». Lorsque la finance directe est
privilégiée et que les agents ont davantage recours au
marché financier, il y a désintermédiation
financière et on parle « d'économie de marché
financier ».
G. L'évolution du rôle de la
banque
La conception du rôle traditionnel de la banque en tant
que fournisseur de crédit a longtemps fait considérer la taille
totale du portefeuille comme une donnée exogène permettant
d'expliquer les relations soit avec les prêteurs (gestion du passif),
soit avec les emprunteurs (gestion de l'actif). Les modèles actuels se
penchent sur les interactions (gestion actif-passif) dans une perspective de
position monopoliste des banques. Il en ressort que, les rendements des
crédits étant une fonction décroissante des volumes
accordés, les banques monopolistes vont accorder des crédits
jusqu'à ce que le taux marginal des crédits soit égal au
rendement de l'actif sans risque. Cependant les caractéristiques de
cette activité traditionnelle ont considérablement changé
au cours des dernières années.
On est passé d'une situation dans laquelle les
coûts de production de la liquidité étaient
négligeables au regard des rendements à une situation dans
laquelle les rendements (les taux des crédits) ont
considérablement baissé alors que les coûts augmentaient.
En effet, les ressources bancaires autrefois essentiellement constituées
de dépôts non rémunérés, sont maintenant, la
plupart du temps rémunérées, soit au taux de marché
(coût des ressources sur le marché monétaire ou sur le
marché obligataire), soit à des taux administrés assez
élevés. La pression concurrentielle a, en revanche fortement
diminué les taux débiteurs. La révolution
financière des années quatre-vingt et
l'accélération de la mondialisation de l'économie des
années quatre-vingt-dix ont entraîné une modification
structurelle des activités bancaires par l'application de la
règle dite des « 3 D » :
- décloisonnement des marchés ;
- déréglementation des activités et ;
- désintermédiation des financements.
La sélection des dossiers et le contrôle
deviennent des éléments déterminants, les rendements des
crédits doivent être proportionnés au risque qu'ils
représentent, dans la mesure où la marge représente la
rémunération du risque. Les modèles de Stiglitz et Weiss
ont mis en évidence en 1981, que, dans un tel contexte, la banque a
intérêt à rationner les crédits plutôt que
d'augmenter son risque.
II.8. CONSOMMATEURS
Face à l'opacité des pratiques bancaires, le
consommateur est souvent démuni, d'autant plus s'il a des
difficultés financières. Le consommateur bénéficie
de droits spécifiques différents selon le secteur concerné
par l'achat d'un bien ou service.34(*)
L'économie politique définit le mot consommateur
comme étant celui qui acquiert des produits pour son usage personnel, et
non pour les revendre ; par opposition à revendeur, ou bien pour
les incorporer dans un processus de production comme les acheteurs
professionnel.
Tout consommateur des produits bancaire a droit à
l'ouverture d'un compte bancaire, même s'il est sous le coup d'une
interdiction d'émettre des chèques. Cette ouverture de compte
bancaire est gratuite et doit comporter les différent services;
Malheureusement, cette obligation légale n'est pas
respectée par toutes les banques, certaines trouvent le moyen de
facturer ce qui doit être gratuit.
II.9. PRODUITS
En science marketing, le mot produit ne se définit pas
uniquement à travers des caractéristiques techniques, objectives,
mais également comme un ensemble d'avantages perçus par le
consommateur, ces avantages lui permettant de satisfaire un besoin.
En économie, un produit est le résultat d'un
processus de production. La pluralité des approches « produit
» Résultat qui peut être considéré,
défini de plusieurs manières qui correspondent chacune à
un point de vue particulier.35(*)
Parmi les différents types de produit que marchande la
banque, nous citons entre autre : Carte bancaire
prépayée ; Carte de paiement ; Certificat de placement
garanti ; Chèque ; Compte chèque postal ; Compte
courant ; Compte d'épargne ; MasterCard ; etc.
II.10. SERVICES
Un service est une prestation qui consiste en « la mise
à disposition d'une capacité technique ou intellectuelle »
ou en « la fourniture d'un travail directement utile pour l'usager, sans
transformation de matière ».36(*)
Fournir un service correspond à une production
économique de nature particulière puisqu'elle ne consiste pas en
la fourniture d'un bien tangible à un client. En ce sens, un coiffeur,
un cabinet d'avocat, un hôpital, un restaurant, un commerce, une
entreprise de transport ou une banque produisent des services et non pas des
biens.37(*)
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce présent chapitre nous nous concentrerons sur la
présentation des données obtenues sur le terrain, et ensuite nous
allons les analyser et enfin interpréter les résultats obtenus au
travers notre recherche qui porte sur : « Causes
d'insolvabilité des crédits octroyés par les institutions
bancaires aux consommateurs de ses produits et services ; cas de la
FBN/Bank Agence de Kisangani, 2015 ».
3.1. EXPLICATION DE LA METHODOLOGIE SUIVIE
3.1.1. POPULATION ET ECHANTILLON DE L'ETUDE
A. POPULATION CIBLEE
La population étant l'ensemble complet des
unités qu'on désire étudier, notre enquête est faite
sur les concernés c'est-à-dire ceux qui, ayant un compte à
la FBN/Bank ont bénéficiés d'un crédit dans leur
compte.
B.ECHANTILLON
Un échantillon est sous-jacent à la plupart des
études par sondage. L'idée, furtive, est que l'échantillon
doit produire des résultats « extrapolables » à la
population d'intérêt. La formalisation de cette « idée
» : définir la notion d'échantillon représentatif,
est une quête que certains poursuivent ardemment et que d'autres ont
abandonné.
En ce qui concerne notre travail, nous avons un
échantillon de 30 consommateurs des produits et services de la banque
ayant obtenu une fois ou plus, le crédit à la FBN/Bank.
3.1.2. TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES
Au vu de la réalisation de notre travail, nous avons
utilisé 2 techniques dont, La technique documentaire qui nous a aider
à avoir certaines précisions au travers les ouvrages et autres
documents pris à la FBN/Bank ; et la technique d'enquête, qui
nous a permis d'entrer en contact avec les différentes personnes
physique ou morale cible de notre recherche. Cette cible est une personne
détenant un compte bancaire à la FBN/Bank et qui a
déjà eu un crédit à cette dernière.
DESCRIPTION DU QUESTIONNAIRE
L'objectif visé dans cette recherche est d'avoir les
points de vue des consommateurs des produits en crédit à la
FBN/Banque agence de Kisangani. Pour ce fait, un questionnaire était
notre instrument du travail pour la récolte des données.
Notre instrument comprend deux parties à savoir :
La partie d'identification du répondant, qui nous permet de
catégoriser les répondants suivant des caractéristiques
spécifiques et La seconde partie groupe les questions proprement dites
en touchant directement le problème qui nous préoccupe cette
recherche.
Notre questionnairecontient 12 questions dont 4 ouvertes et 8
fermées. Les questions ouvertes sont celles dont les réponses ne
sont pas préétablies et le répondant doit exprimer toutes
ses idées en formulant sa réponse par ses propres mots. Les
questions fermées offrent à l'enquêté parmi
plusieurs possibilités dont une correspond à son choix.
3.1.3. TECHNIQUE D'ANALYSE DES DONNEES
Pour analyser les données dans le but d'aboutir aux
meilleurs résultats, nous avons utilisé la technique statistique,
au travers laquelle nous avons traité les données
récoltées, et les avons transformé en données
pertinentes pour une bonne interprétation et une bonne prise de
décision Description de dépouillement
Pour les questions fermées, nous avons identifié
les réponses au préalable et codifié les réponses
choisies par nos cibles.
Pour les questions ouvertes, nous avons utilisé
l'analyse du contenu des réponses avancées par nos sujets. Daniel
RAY38(*) définit
l'analyse du contenu comme « la technique qui vise à
identifier les contenus manifestent et les contenus latents d'un document
écrit ou autre. L'analyse du contenu permet d'accéder par un
effort de synthèse des informations fournies par les sujets, au contenu
effectif de leur déclaration lors de l'interview ou dans le
questionnaire. On penserait à priori que les déclarations des
sujets sont dispersées alors qu'en réalité les
régularités apparaissent assez vite et peuvent ainsi conduire
à un regroupement en catégories des différentes
réponses. Pour ce faire, nous avons commencé par établir
la liste des réponses fournies par nos sujets et nous avons
regroupé ces réponses selon leurs ressemblances en respectant les
principes liés à l'analyse du contenu qui suit :
- Le principe d'exclusion, veut dire qu'une réponse ne
doit entrer que dans une catégorie ;
- Le principe d'exhaustivité veut que les
catégories contiennent toutes les réponses des sujets ;
- Le principe de validité selon lequel la
catégorie doit correspondre effectivement aux réponses qu'elle
suppose exprimer
3.2. PRESENTATION DES DONNEES
Cette partie du travail est divisée en deux parties,
à savoir : la variable d'identification et les questions proprement
dites.
Ainsi, avant de présenter les données
recoltées à nos sujets ciblés de cette recherche, nous
présentons les données d'interview libre reçue
auprès de la banque sur les différentes opérations de
crédit.
Tableau n°1 : Les données des
opérations de crédits octroyés en 2015
|
Nombre d'octroi
|
Nombre de solvables
|
Nombre d'insolvables
|
Crédits salariés
|
934
|
766
|
168
|
Crédits commerçants
|
9
|
7
|
2
|
Source : FBN/BANK 2016
3.3. ANALYSE DES DONNEES
3.3.1. CALCULS DES POURCENTAGES
Tableau n°2 : Les calculs
statistiques
Clients du marché de crédits
auprès de la FBN/BANK
|
Salariés
|
Commerçants
|
Nbre d'octroi
|
Solvables
|
Insolvables
|
Nbre d'octroi
|
Solvables
|
Insolvables
|
934
|
766
|
168
|
9
|
7
|
2
|
100%
|
82%
|
18%
|
100%
|
78%
|
22%
|
Source : FBN/BANK 2016
Il ressort de ce tableau que :
- Sur les 100% des crédits octroyés aux
salariés qui ont exprimé la demande, 82% parmi eux ont
remboursé les emprunts à l'échéance et 18% autres
n'ont pas remboursé et sont déclarés insolvable.
- Pour ce qui concerne les crédits octroyés aux
commerçants, ce tableau nous montre 78% sur le 100% qui ont
bénéficié le crédit, ont remboursé
d'eux-mêmes leur crédit à l'échéance et le
22% ont été déclaré par la banque d'insolvable par
manque d'honorer leur promesse.
3.2.2. Les variables d'identification
Sur les effectifs de 943, nous allons tirer un
échantillon de 30 personnes pour faire nos analyses.
Tableau n°3 : Variable sexe
SEXE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
Masculin
|
24
|
80%
|
Féminin
|
6
|
20%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Comme il se présente dans ce tableau, la plus-part de
nos sujets d'enquête sont du sexe masculin qui se présente en
80%.
Tableau n°4 : Variable Etudes
ETUDES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
Secondaire
|
6
|
20%
|
Université
|
24
|
80%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Il ressort à ce stade que, la plus grande partie de nos
enquêtés sont des universitaires.
Tableau n°5 : Secteur
d'Activité
SECTEUR D'ACTIVITES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
PUBLIC
|
6
|
20%
|
PRIVE
|
24
|
80%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
La Plus-part de nos répondants de la FBN/BANK oeuvrent
dans les secteurs privés.
3.2.2. ANALYSE DE QUESTIONNAIRES
A. LES COMPTES DES CONSOMMATEURS
TABLEAU N°6 : LES DEVISES DE
COMPTES
COMPTE EN DEVISE
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
USD
|
8
|
27%
|
CDF
|
9
|
30%
|
USD/CDF
|
13
|
43%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Partant de la question n°2, nous constatons que 43% de notre
cible ont les comptes bancaires en dollars et en franc congolais, 30% les
comptes en franc congolais et 27% en dollars.
Figure du tableau n°6
C. LES TYPES DE PROPRIETAIRE DES COMPTES
TABLEAU N°7 : TYPES DE COMPTES
REPONSES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
PHYSYQUES
|
25
|
83%
|
MORALES
|
4
|
13%
|
TOUS
|
1
|
4%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
83% de nos répondants ont des comptes pour des personnes
physiques et 13% se trouvent dans les personnes morales. (Voir question
n°4)
Figure du tableau n°7
C. FACILITE D'ACCES AU CREDIT
TABLEAU N°8: OCTROI FACILE DE CREDIT
REPONSES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
OUI
|
21
|
70%
|
NON
|
9
|
30%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Sur base de la question n°5, 70% de notre cible ont un
accès facile au crédit et 30% ne l'ont pas.
Figure du tableau n°8
D. DESTINATION DE CREDIT
TABLEAU N°9 : MOTIF DE LA DEMANDE
MOTIF
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
AFFAIRES
|
8
|
27%
|
UTILISATION
|
22
|
73%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Il ressort de ce tableau que, la plus-part de nos sujets
d'enquête sollicitent le crédit à la FBN/BANK pour leur
utilisation ménagère et le 27% autres le sollicitent pour les
affaires disons pour investir (Question n°6).
Figure du tableau n°9
E. LE REMBOURSEMENT DE CREDIT
TABLEAU N°10: MODE DE REMBOURSEMENT
MOTIF
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
PAIE SALAIRE A FBN/BANK
|
22
|
73%
|
RESPECT D'ECHEANCE
|
6
|
20%
|
SANS REPONSE
|
2
|
7%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Ce tableau ressort que, la majorité de nos cibles
reçoivent leurs salaires à la FBN/BANK et ils n'approuvent pas
des difficultés pour le remboursement de crédit octroyé.
Donc, 73% sont retenus lors de paiement de salaire, 20% respectent
l'échéance et 7% sans réponse. (Question n°7b)
Figure du tableau n°10
F. RAISONS DES DIFFICULTES DE REMBOURSEMENT
TABLEAU N°11: CALCUL DE FREQUENCES
RAISONS
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
PROBLEMES SOCIO-ECONOMIQUES DU PAYS
|
18
|
60%
|
MAUVAISE FOI
|
4
|
13%
|
PAS DE DIFFICULTES
|
8
|
27%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Il ressort de ce tableau que, 60% de nos sujets d'enquête
connaissent les difficultés socio-économiques, raison pour
laquelle ils ne parviennent pas à rembourser les crédits
octroyés par la banque à l'échéance prévue,
13% parle de la mauvaise foi des emprunteurs et 27% pas de raison
précise. (Question n°8)
Figure du tableau n°11
G. IMPACT DE CES DIFFICULTES SUR LA VIE DES CONSOMMATEURS
DE CREDITS
TABLEAU N°12 : CONSEQUENCES DE
DIFFICULTES
REPONSES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
OUI
|
3
|
10%
|
NON
|
20
|
67%
|
PAS DES PROBLEMES
|
7
|
23%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
67% de notre population d'études montre que les
difficultés de remboursement a un impact négatif direct à
l'évolution sociale et économique de la vie sociale et
économique et dans le 10% l'impact est positif.
Figure du tableau n°12
H. LE TAUX D'INTERET DE CREDIT
TABLEAU N°13 : EVALUATION DE PRIX
REPONSES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
CHER
|
14
|
47%
|
NORMAL
|
16
|
53%
|
TOTAL
|
30
|
100%
|
Au moins 6% d'écart séparent ceux qui trouvent le
taux d'intérêt de remboursement normal et ceux qui disent que le
taux est cher.
Figure du tableau n°13
I. COMPORTEMENT DES CLIENTS EN CAS DES
DIFFICULTES
TABLEAU N°14 : FREQUENCES
REPONSES
|
FREQUENCE
|
POURCENTAGE
|
INFORMER LA BANQUE
|
12
|
40%
|
PAS DES REPONSES
|
4
|
13%
|
VENTE DES BIENS DE MENAGE
|
1
|
7%
|
PAS DE DIFFICULTES
|
13
|
43%
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Les 43% de nos sujets n'éprouvent pas les
difficultés de remboursement de crédit, 40% informent la banque
du problème sur les difficultés du remboursement de
crédit, 7% vendent les biens de ménage et le reste sans
réponse. (Question n°12)
Figure du tableau n°14
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre travail de recherche dont le
sujet porte sur les « causes d'insolvabilités des
crédits octroyés par les institutions bancaires aux consommateurs
de ses produits et services cas de la FBN/BANK agence de Kisangani en
2015.»
A cet effet, l'objectif de notre recherche était plus
basé sur les causes d'insolvabilité des crédits
demandés par les clients et la gestion des ressources qui exige
à la banque une vigilance et une étude rationnelle de
solvabilité avant tout octroi de crédit et plus loin, une
garantie.
Ainsi, la FBN Bank comme toutes autres banques est
exposé à ces risques de crédit, qui n'est d'autres que
l'insolvabilité des clients, et cette situation a fait l'objet de notre
étude.
Notre problématique a tourné autour de la
question suivante : « Quelles sont les causes
d'insolvabilités des consommateurs des produits et services de la FBN
Bank? »
A cette question, nous avons avancé une réponse
provisoire suivante qui a constitué notre hypothèse :
« les causes d'insolvabilité seraient le manque
de culture d'affairesauprès de consommateurs (mauvaiseaffectation de
fonds reçu), letaux d'intérêt de remboursement
trop élevé, la situation socio-économiqueouencore lemanque
de bonne volonté de ce dernierauprès de sa
banque ».
Cette hypothèse nous a conduit à l'utilisation
de questionnaire pour afin atteindre les objectifs poursuivis à notre
recherche. Ce questionnaire a ciblé tous les clients de la FBN/BANK qui
ont reçu un créditen 2015. L'échantillon de notre
enquête était composé de 30 sujets qui ont accepté
de répondre à ce questionnaire.
Afin, après le dépouillement, l'analyse et la
comparaison des données ainsi queles différents tableaux des
résultats, nous disonsde cette hypothèse que :
1) Plus de la moitié soit 70% de notre sujet
d'enquête, nous ont montré que, le montant sollicité pour
le crédit auprès de FBN/BANK est affecté à
l'utilisation du ménage qu'aux affaires. Ce qui veut dire manque de
culture d'esprit d'affaires auprès des consommateurs. Cfr. Le tableau
des résultats n°9 ;
2) La deuxième raison est celle d'un faible
écart de 6% de taux d'intérêt de remboursement des
crédits octroyés par la FBN/Bank entre ceux-là qui disent
le taux est normal(53%) et ceux-là qui disent que le taux est cher (47%)
d'où, le facteur de la hausse de taux d'intérêt de
remboursement est un élément non négligeable de
l'insolvabilité chez les clients de la banque, cfr. Au tableau
n°13 ;
3) La troisième cause est celle des problèmes
socio-économiques qui font à ce que les demandeurs des
crédits ne soient pas à mesure de rembourser leurs
crédits.
Nous pouvons constater que les trois premières raisons
poussées dans l'hypothèse de notre travail sont
vérifiées et affirmées, et notre quatrième raison
dans l'hypothèse est infirmée, ce qui veut dire que le manque de
bonne volonté ne constitue pas une des causes d'insolvabilité.
Ainsi pour clore, nous suggérons à la FBN/BANK
ce qui suit :
- Encourager sa clientèle en octroyant les
crédits à un taux faibles pour augmenter sa capacité de
demande;
- Former sa clientèle à l'esprit
d'investissement et de bon usage des prêtsdemandés ;
- Préparer sa clientèle aux conséquences
de multiples réalités du monde d'affaires.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE
Dans le cadre de notre recherche de Travail de Fin de Cycle en
Sciences Commerciales et Financière, option : Comptabilité
à l'Institut Supérieur de Commerce/KIS, nous demandons à
votre personne de nous aider à répondre aux différentes
questions qui porteront sur le sujet : «CAUSES D'INSOLVABILITE
DE CREDITS OCTROYES PAR LES INSTITUTIONS BANCAIRES AUX CONSOMMATEURS DE SES
PRODUITS ET SERVICES. »
Nous vous assurons un anonymat à toutes vos
réponses.
IDENTITE DU REPONDANT :
- SEXE : M F
-
FONCTION :.............................................................................
- NIVEAU D'ETUDE : Primaire Secondaire
Universitaire
- SECTEUR D'ACTIVITE
EXERCEE :................................................................
QUESTIONS
1. Avez-vous un numéro de compte à la
FBN/Bank ? OUI NON
2. Sur quelle divise se trouve votre compte ?
Dollar Franc Congolais Euro
3. Avez-vous déjà bénéficié
un crédit de la FBN/Bank à votre compte ? OUI NON
4. Votre compte est pour... Personne Physique
Personne Morale
5. La FBN/Bank vous octroi-t-elle facilement le crédit
demandé ? OUI NON
6. a. En cas d'octroi de crédit à la FBN/Bank,
Payez-vous facilement ? OUI NON
b. Si oui ! Comment ? Et si non !
Pourquoi ?
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Qu'est-ce qui rends difficile le remboursement de
crédit octroyé ?
.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. Ces difficultés permettent-elles une bonne
évolution dans la vie Sociale (Famille) ou
Economique(Affaire) ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Etes-vous informés de taux de remboursement de
crédit avant que vous receviez le crédit ?
OUI NON
10. Comment trouvez-vous le taux d'intérêt de
remboursement de crédit à la FBN/Bank ?
11. Cher Moins chère
Normal
12. Que faites-vous lorsque vous n'êtes pas à
mesure de payer votre
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE
Les ouvrages
1. BOLINDA WA BOLINDA, Méthode de recherche à
l'initiation scientifique, G2. ISC ;
2. D. KOUASSI, La Gestion de risque de crédit aux
entreprises dans le cadre prudentiel : cas de la BICICI, mémoire du
master en banque et finance ;
3. D. RAY, mesurer et développer la satisfaction de
clients, ed. D'organisation, 1, rue Thenard, paris, 2001, p174 ;
4. Dures Gorden IBAKOMBO INGANDZA, « l'analyse de la
gestion du risque de l'octroi de crédit », Centre Africain
d'Etudes Supérieur en Gestion, T.F.E 2013-2014 ;
5. E.BYUMANINE, Méthodologie des données pour la
recherche,2000;
6. F. LOKANGA OTIKEKE, Méthode de recherché
scientifique, cours inédit, L1 ISC-KIS, 2012-2013 ;
7. GANI KOONGO NIOKA, Analyse de la contribution de la taxe sur
la valeur ajoutée dans les recettes douanières, cas de la
DGDA/Kisangani de 2011 à 2013, inédit, TFC, ISC/KIS,
2012-2013 ;
8. Georges P. DUTAILLIS, Le risque de crédit bancaire, Ed.
Clet Banque, 1981, page 19 ;
9. J. MUCHELLI, Organisation et structure de l'entreprise,
initiation à la vie économique, éd. Public-Union, Paris,
1972, p.57 ;
10. J. RINANDO et R. COSTE, Initiation aux sciences
économiques, ed. Fernand NATHAN, Paris 1912, P.957 ;
11. Laurent Denis, Droit de la distribution bancaire,
http://www.hervecause.info/Droit-de-la-distribution-
bancaire-par-Laurent-DENIS-@923.html;
12. M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,
6eed. Dalloz, Paris, 1984, p.408 ;
13. Narcisse SOGLOHOUN « Etude et Analyse du
risque de crédit dans une institution de micro-finance »,
MFFCII, Banque et Finance des marchés, 2008, p.75
Les articles
14. Camara LAYE, identification des risques et leurs gestions
dans institutions de micro finance, Paris 15, P23 ;
15. Direction Générale et Stratégie
d'Entreprise, par JP Sallenave, Éditions de l'Organisation Paris,
1984 ;
16. François DESMICHT, analyse de crédits
professionnels, 2004, pge2 ;
17. Gilles MORISSON, Le marché bancaire, Janvier 2005,
pge4 ;
18. Lucien CAMARA, risque de la mission sociale, Paris
2000 P.32 ;
19. Sarra JANNIS, Professeur de droit de l'université de
la Colombie britannique.
Documents et divers sources en ligne
20. Dictionnaire d'Économie et de Sciences Sociales, CD
Echaudemaison, Nathan Paris 1993
21. First Bank of Nigeria Bank (FBN/Bank)
22. http : //www.lafinancepourtous.com/banque-d-investissement
23. http : [//www.cuy.be/accrocedagri/lexique/...]
24. http :
[//www.STX-swiss-exchange.com/know/now/popu...]
25. http :[//www.bcv.ch/fr/glossaire/]
26.
www.banque-info/.../solvabilité...
27. www.devenirexpert.com
28.
www.devenirexpertooreka.com
TABLE DES MATIERES
DEDICACES
1
REMERCIEMENTS
2
INTRODUCTION....................................................................................................................................................3
0.1. PROBLEMATIQUE
5
0.2. HYPOTHESE
5
0.3. OBJECTIFS
6
0.4. METHODOLOGIE
6
0.4.1. METHODES
6
0.4.2 TECHNIQUE
7
0.5. LE CHOIX DU SUJET ET INTERET
8
0.6. DELIMITATION
8
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
9
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA FIRST
BANK OF NIGERIA (FBN/Bank)
10
I.1. APERCU HISTORIQUE DE LA FBN/Bank
10
I.2. POSITIONNEMENT
10
I.3. VISIONS ET MISSIONS
10
I.3.1. Visions
11
I.3.2. Missions
11
I.4. LES PRODUITS ET SERVICES DE LA FIRST BANK OF
NIGERIA
11
I.4.1. LES PRODUITS
11
I.4.2 SERVICES
13
I.5. ORGANIGRAMME DE LA FIRST BANK OF NIGERIA
15
I.6. DESCRIPTION DES POSTES DE L'ORGANIGRAMME
16
CHAPITRE DEUXIEME : CONSIDERATION
THEORIQUES
17
II.1. NOTIONS D'INSOLVABILTE
17
A. DEFINITION
17
B. CAUSES D'INSOLVABILTE
17
II.3. NOTIONS DE SOLVABILITE
18
A. DEFINITION
19
B. CATEGORIES DE SOLVABILITE
19
II.3. BANQUE
20
A. DEFINITION ET ROLES DES BANQUES
20
B. CLASSIFICATION DES BANQUES
21
II.4.CREDITS
22
A. DEFINITION
22
B. SORTES DE CREDITS
23
C. PROCESSUS D'OCTROI DE CREDITS
26
II.6. RISQUES DE CREDITS
27
A. DEFINITION
27
B. NOTIONS DU RISQUE DE CREDIT
28
C. MARCHE DE CREDIT BANCAIRE
31
II.6. L'INSTITUTION FINANCIERE
31
II.7. LES INSTITUTIONS BANCAIRES
33
A. Origine de la monnaie
33
B. Emergence de la monnaie-papier
34
C. Essor de la monnaie fiduciaire
35
D. Banque, créatrice de monnaie
35
E. Avènement d'une Banque
Centrale
36
F. Rôle traditionnel du banquier
37
G. L'évolution du rôle de la
banque
38
II.8. CONSOMMATEURS
39
II.9. PRODUITS
40
II.10. SERVICES
41
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNES,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
42
3.1. EXPLICATION DE LA METHODOLOGIE SUIVIE
42
3.1.1. POPULATION ET ECHANTILLON DE L'ETUDE
42
3.1.2. TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES
42
3.1.3. TECHNIQUE D'ANALYSE DES DONNEES
43
3.2. PRESENTATION DES DONNEES
44
3.3. ANALYSE DES DONNEES
44
3.3.1. CALCULS DES POURCENTAGES
45
3.2.2. Les variables d'identification
45
3.2.2. ANALYSE DE QUESTIONNAIRES
46
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
53
BIBLIOGRAPHIE
55
* 1IBAKOMBO INGANDZA
Dures Gorden, « l'analyse de la gestion du risque de
l'octroi de crédit », Centre Africain d'Etudes
Supérieur en Gestion, T.F.E 2013-2014
* 2 J. RINANDO et R. COSTE,
Initiation aux sciences économiques, ed. Fernand NATHAN, Paris 1912,
P.957
* 3 J. MUCHELLI,
Organisation et structure de l'entreprise, initiation à la
vie économique, éd. Public-Union, Paris,
1972, p.57
* 4GANI KOONGO NIOKA,
Analyse de la contribution de la taxe sur la valeur ajoutée
dans les recettes
douanières, cas de la DGDA/Kisangani de 2011 à 2013,
inédit, TFC, ISC/KIS,
2012_2013.
* 5F. LOKANGA OTIKEKE, F.,
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cours inédit, L1 ISC-KIS, 2012-2013
* 6M., GRAWITZ,
Méthodes des sciences sociales,
6eed. Dalloz, Paris, 1984, p.408
* 7BOLINDA WA BOLINDA,
Méthode de recherche à l'initiation scientifique,
G2. ISC
* 8E.BYUMANINE,
Méthodologie des données pour la recherche,2000
* 9 BOLINDA WA BOLINDA,
Op cit
* 10 http :
[//www.STX-swiss-exchange.com/know/now/popu...]
* 11
http :[//www.bcv.ch/fr/glossaire/]
* 12 http :
[//www.cuy.be/accrocedagri/lexique/...]
* 13 Jannis Sarra, Professeur
de droit de l'université de la Colombie britannique
* 14
www.banque-info/.../solvabilité...
* 15 Banque-info, op.cit
* 16 www.devenirexpert.com
* 17 Banque-info, op.cit
* 18 Devenirexpert, op.cit
* 19 Narcisse
SOGLOHOUN « Etude et Analyse du risque de crédit dans une
institution de micro-finance », MFFCII, Banque et Finance des
marchés, 2008, p.75
* 20 Georges P. DUTAILLIS, Le
risque de crédit bancaire, Ed. Clet Banque, 1981, page 19
* 21
www.devenirexpertooreka.com
* 22 IBAKOMBO INGANDZA Dures
Gorden. OP cit
* 23 Laurent Denis, Droit de la
distribution bancaire,
http://www.hervecause.info/Droit-de-la-distribution-
bancaire-par-Laurent-DENIS-@923.html
* 24 IBAKOMBO INGANDZA Dures
Gorden, op.cit ,p38
* 25 Camara Laye,
identification des risques et leurs gestions dans institutions de micro
finance, Paris 15, P23
* 26 Lucien Camara, risque de
la mission sociale, Paris 2000 P.32
* 27 François DESMICHT,
analyse de crédits professionnels, 2004, pge2
* 28IBAKOMBO INGANDZA Dures
Gorden, Op cit, p1
* 29 Narcisse SOGLOHOUN,
op.cit, p20
* 30 www.memoireonligne.com
* 31Gilles MORISSON,Le
marché bancaire, Janvier 2005, pge4
* 32 http :
//www.lafinancepourtous.com/banque-d-investissement
* 33 KOUASSI D., La Gestion de
risque de crédit aux entreprises dans le cadre prudentiel : cas de
la BICICI, mémoire du master en banque et finance
* 34
www.devenirexpertooreka.com
* 35Direction
Générale et Stratégie d'Entreprise, par JP Sallenave,
Éditions de l'Organisation Paris, 1984
* 36Dictionnaire
d'Économie et de Sciences Sociales, CD Echaudemaison, Nathan Paris
1993
* 37Dictionnaire
d'Économie et de Sciences Sociales, op cit
* 38 RAY D. mesurer et
développer la satisfaction de clients, ed. D'organisation, 1, rue
Thenard, paris, 2001, p174
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