1.1.8. Monnaie scripturale
Cette monnaie est dénommée scripturale parce
qu'elle est inscrite sur les livres des établissements émetteurs
essentiellement les banques.
La monnaie scripturale est créée par les
dépôts à vue des particuliers auprès des banques
commerciales. Ces dernières inscrivent au crédit des comptes de
particulier la somme déposée pour constater ces
dépôts.
Donc toutes les transactions s'effectuées à
partir de jeu d'écrire sur des registres, débit et crédit,
il n'y a pas la manipulation de billets. Cette monnaie est
représentée principalement par le chèque.
1.1.9. Monnaie électronique
La monnaie électronique peut être définie
comme l'ensemble des techniques informatiques, magnétiques,
électroniques et télématique permettant l'échange
de fonds sans support de papier9.
L'avènement de la monnaie électronique va de
pair avec l'utilisation des nouvelles technologies de l'informatique et de la
communication, NTIC en sigle. Le concept de monnaie électronique est
apparu avec la technologie de la carte à microcircuit et son utilisation
dans des cartes prépayées multi prestataires.
9 DOMINIQUE, P. La monnaie et ses mécanismes,
4e, Ed, Paris, la découverte, 2004. P.17.
11
Plus récemment, les nouvelles perspectives offertes par
des réseaux ouverts de type internet ont élargi les
potentialités de développement de la monnaie électronique
qui prend deux formes principales :
1. Le porte-monnaie électronique (PME), qui repose sur
l'utilisation du microprocesseur d'une carte, sur lequel sont
enregistrés des signes électroniques représentant un
pouvoir d'achat transférable à un nombre élevé de
bénéficiaires potentiels ;
2. Le portemonnaie virtuel (PMV), pour lequel ces même
signes électroniques sont stockés dans la mémoire d'un
ordinateur et permettent d'effectuer des transactions à distance en
utilisant de télécommunication du type internet.
1.1.10. Masse monétaire
La quantité de monnaie disponible dans une
économie à un moment donné est mesurée par la masse
monétaire. La masse monétaire c'est l'ensemble des moyens de
paiement détenus par les agents non financiers.
1.1.11. Composantes de la masse monétaire
La quantité de monnaie en circulation dans une
économie est mesurée par les agrégats monétaires
dont on peut grouper du plus liquide au moins liquide : l'agrégat M1,
l'agrégat M2 et l'agrégat M3. Ces agrégats constituent la
masse monétaire, ils ont pour objet de recenser les avoirs
détenus par les agents économiques non financiers.
M1 ou disponibilités monétaires : il comprend
les moyens de paiement au sens stricte ou la monnaie proprement dite,
composée de la monnaie fiduciaire (billets et pièces
métalliques) émise par l'Etat (Banque
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Centrale oud Trésor Public) la monnaie scripturale
(dépôt à vue) émise par les banques commerciales ou
banques de dépôt10.
En d'autres termes il regroupe les instruments de paiement mis
à la disposition du public.
L'agrégat M2 rassemble l'agrégat M1 et les
placements à terme effectué auprès des
établissements de crédit et du Trésor. Pour être
plus précis M2 = M1 + dépôts à terme
c'est-à-dire quasi monnaie.
L'agrégat M3 comprend l'agrégat M2
augmenté de placement à terme, les titres à court terme
négociables, les dépôts à vue et les autres
dépôts et titre du marché monétaire en devise.
D'une façon générale, la structure des
agrégats monétaires n'est pas immobile et sa modification est due
à des origines conjoncturelles (évolution des taux
d'intérêt par exemple) et à des origines structurelles
(fiscalité).
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