EPIGRAPHE
Ernest Renan
«La science restera toujours la satisfaction du plus haut
désir de notre nature, la curiosité ; elle fournira à
l'homme le seul moyen qu'il ait d'améliorer son sort »
DEDICACE
A nos chers parents NTUMBA Thérèse et KALALA
Jean pierre;
A nos oncles et tantes ;
A nos frères et soeurs ;
A nos cousins et cousines ;
A nos ami (e)s et connaissances ;
A notre future progéniture ;
A Monsieur Maurice Kama Alama, Avocat
général ;
A l'honorable Clément kanku Bukasa,
député national ;
Ainsi qu'à tous les notre dont le souci était de
nous voir arriver au terme de notre cycle de graduat.
Je dédie ce travail à notre feu soeur
Agnès Kalubi.
REMERCIEMENTS
Qu'il soit digne et reconnaissant, au terme de ce travail qui
sanctionne la fin du premier cycle de nos études supérieures, de
témoigner nos sentiments d'attachement à tous ceux qui,
matériellement, moralement et même scientifiquement nous ont
assisté.
A l'Eternel Dieu Tout-puissant, source d'intelligence et de
sagesse qui nous a donné la vie et qui continue à nous remplir de
son amour.
Nous exprimons nos remerciements à coeur de joie
à tous les professeurs, chefs de travaux et aux assistants de l'ISIC
Kananga pour tous les enseignements bien riches et l'encadrement adéquat
qu'ils nous ont fournis tout au long de notre formation.
Nos vifs remerciements vont tout droit aux ingenieurs Freddy
Etshiko et Joseph Beya pour nous avoir dirigés malgré ses
multiples occupations, à tous les assistants et chefs de travaux qui
nous ont enseigné et à tout le corps professoral de l'ISIC -
Kananga pour leurs conseils et une bonne formation dont nous en sommes
reconnaissants.
Notre profonde gratitude s'adresse à nos chers parents
NTumba Thérèse et jean pierre Kalala, pour nous avoir
engendrés et nous supporter tout au long de notre formation
jusqu'à l'élaboration de ce travail.
Nous serons ingrat de passer sous silence sans pour autant
remercier l'Ir. Mbuambaka et Ct Bukasa Tshimbalanga pour leurs soutiens tant
moral, matériel que financier, que Dieu vous comble des
bénédictions.
Nous remercions également notre soeur Agnès
Kalubi décédée depuis juin 2014 pour sa participation
à mes études.
Nos remerciements s'adressent également à nos
camarades, ami (e)s et connaissances : Bernard padikuba, Israël
Ntumba, zacharie Kanku, Gustave Kabasele, Michel Tshiyoyo, Me Beya Mukoko,Me
Lukussa.
Enfin, à tous ceux de près ou de loin, ont
apporté leur pierre pour notre formation, dont leurs noms ne figurent
pas sur cette liste nous les portons toujours au coeur.
SIGLES
ET ABREVIATIONS
ISIC
|
: Institut Supérieur de l'informatique de gestion, de
Commerce et de communication.
|
Ma
|
: Manuelle
|
MCC
|
Modèle Conceptuel de Communication
|
MCD
|
: Modèle Conceptuel de Données
|
MERISE
|
: Méthode d'Étude et Réalisation
Informatique des Systèmes d'Entreprise.
|
MLD
|
: Modèle Logique de Données
|
MLT
|
: Modèle Logique de Traitement
|
MOD
|
: Modèle Organisationnel des Données
|
MOT
|
: Modèle Organisationnel de Traitement
|
MPD
|
: Modèle Physique de Données
|
MVT
|
: Mouvement
|
Nat
|
: Nature
|
PF
|
: Procédure Fonctionnelle
|
RDC
|
: République Démocratique du Congo
|
REGIDESO
|
: Régie de Distribution d'Eau
|
PVF
|
: Point de Vente Fermé
|
OMS
|
: Organisation Mondiale de la Santé
|
RG
|
: Règles de Gestion
|
BF
|
: Borne Fontaine
|
CAE
|
: Comptabilité Analytique d'Exploitation
|
CD
|
: Chef de Division
|
CL cl
|
: Classe Client
|
DG
|
: Directeur Général
|
DP
|
: Direction Provinciale
|
ICA
|
: Impôt sur le Chiffre d'Affaire
|
IO
|
: Instance Officielle
|
L.A
|
: Livre Auxiliaire
|
M 3
|
: Mètre Cube
|
BIC
|
: Banque Internationale Congo
|
0. INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques temps le domaine de l'informatique ne cesse de
monter à vitesse de croisière. Aujourd'hui il n'y a plus de
domaines qui ne fassent usage de cette technologie moderne. L'informatique
constitue un outil d'une importance indispensable car, c'est à partir
d'elle, les hommes se servent pour diverses activités entre autre :
gestion, télécommunication informatique, infographie,
multimédia,...
Les informations traitées dans l'ordinateur en
informatique sont désignées au terme de données.
D'où, un regroupement d'informations structurées et
organisées en une certaine logique dans l'outil informatique qui est
l'ordinateur et permettant d'être modifiées, consultées ou
encore d'être supprimées normalement est désigné au
terme de base de données.
Les bases de données ont pris une place importante en
informatique, et en particulièrement dans le domaine de la gestion.
Actuellement elles sont au coeur des entreprises. Cependant, celui qui
désire s'informer aisément, retrouver une ou plusieurs
données correspondant à une demande donnée, la dite
demande qui peut être formulée sous forme des requêtes :
raison pour laquelle toute organisation ou individu dans la limite du possible
est sensée doter d'un répertoire fiable ou elle (il) peut puiser
des données qui pourront satisfaire à ses divers besoins.
La gestion de facturation permettra à l'accroissement
de cette entreprise, elle influence de façon directe les gains à
réaliser dans les jours avenirs. En effet, si celle-ci est bien tenue,
elle pourra conduire à l'accroissement du chiffre d'affaires,
à la stabilité financière ainsi qu'à l'analyse de
futurs marchés et de résultats potentiels. Les entreprises ayant
rapidement pris la décision d'analyser et de piloter la gestion au
moyen de l'outil informatique disposent aujourd'hui d'un net avantage par
rapport à des entreprises similaires, qui agissent encore sur le
marché sans cet instrument.
Tout au long de sa recherche, sa grande préoccupation
majeure était de mettre en place un système d'information
informatisé qui permettra à la Regideso Kananga de bien
gérer la facturation des abonnés et de répondre aux
différentes difficultés de la gestion de quelques tâches
manuelles au sein de la Regideso tout en utilisant les différentes
techniques et méthodes informatiques. Quant à nous, étant
donné que la facturation est un domaine plus vaste, notre recherche se
bornera sur la mise en place d'une base des données pour la gestion de
la facturation des abonnés de la Regideso.
0.1 PROBLEMATIQUE
De même que les clients dans un marché
constituent la raison d'être des vendeurs, la facturation constitue la
preuve de paiement et détermination des valeurs à payer.
L'entreprise est donc contrainte de bien conserver toutes les informations
ayant trait à la facturation afin de fournir des statistiques fiables
à toutes les informations. Les questions auxquelles l'on peut être
confrontée sont sans doute les suivantes :
- Comment faire pour connaitre avec exactitudes le nombre des
factures établies dans une durée ?
- Comment identifier dans un bref délai tous les
abonnés litigés ?
- Comment faire pour identifier tous les
abonnés ?
- Quelles sont les stratégies à mettre en place
pour pousser les abonnés à la régularisation de leur
facture ?
- L'utilisation de l'outil informatique, des terminaux et les
micro-ordinateurs serait- t- elle efficace pour éradiquer les
problèmes de l'enregistrement des Abonnés à
Regideso ?
Compte tenu de ces questions, notre hypothèse consiste
donc de mettre en place une base de données pour que la gestion de la
facturation s'effectue avec un maximum de sureté.
0.2 HYPOTHESES
En vue de remédier aux inquiétudes
soulevées à travers des questions posées ci-haut, nous
pensons que :
- La mise en place d'une base des données pour la
gestion de facturation des abonnés serait une solution optimale pour
pallier aux problèmes que pose la gestion manuelle et faciliter la
facturation au sein de cette entreprise. quelques requêtes dans cette
Base des données permettra de :
- Déterminer avec exactitude le nombre de facture
établie dans une durée bien précise ;
- Mettre en place les stratégies pouvant pousser les
abonnés à régulariser leurs factures ;
- identifier correctement tous les abonnés afin
d'éviter la tarification forfaitaire.
- la régularité dans le fournissement de l'eau
ainsi que la publicité peuvent être des stratégies
permettant a la Regideso d'inviter ses abonnes a régler leurs factures.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Notre travail à un triple
intérêt :
- Du point de vue scientifique : nous estimons que notre
travail sera une clé de référence pour d'autres chercheurs
qui vont aller dans ce domaine tout en mettant en pratique toutes les
connaissances acquises au cours de notre formation pendant trois ans afin
d'ajouter une pierre sur la construction du monde informatique.
- Du point de vue pratique : d'accomplir le devoir qu'a
tout étudiant en général et tout analyste programmeur en
particulier au terme de son cycle, celui de réaliser son étude,
en implémentant un système informatique pouvant permettre le
stockage des grandes masses d'informations, leur traitement en vue d'obtenir
des résultats impeccables aux moments opportuns pour assurer un service
de qualité sur la gestion des frais scolaires
- Du point de vue personnel : de découvrir ce que nous
avons pu acquérir tout au long de notre premier cycle d'étude
universitaire en Informatique de Gestion.
A toute entreprise facturant les abonnés d'avoir un
modèle de gestion en vue d'optimiser son temps et ses moyens pour
gérer la facturation automatiquement par l'ordinateur. · De
découvrir ce que nous avons pu acquérir tout au long de notre
premier cycle d'études universitaires en informatique de gestion.
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous avons préféré mener notre
étude à la Régideso , Ce dernier est un organisme
public d'évaluation de la conformité. Direction provinciale
centre Kananga. La durée à laquelle nous avons effectué
notre étude fut alternativement de l'année académique 2015
- 2016.
0.5. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES
Toute oeuvre scientifique est utile d'être bien fait,
certainement avec une certaine logique et un certain ordre. Pour y
réaliser, il est toujours important de faire le choix des
méthodes et techniques à utiliser afin de produire un bon
résultat.
0.5.1 METHODE :
La méthode historique : par laquelle nous avons
obtenu des informations rétrospectives sur le système de gestion
de cette institution ;
0.5.2. TECHNIQUES UTILISEES
a) La technique d'interview Cette technique nous a permis
d'obtenir les informations en-tête - à - tête avec certains
responsables des services concernés. C'est une technique que l'on peut
qualifié d'interactive.
b) La technique documentaire : Cette technique à
consister à la consultation des ouvrages, des revues scientifiques, des
sites Web, ainsi que des notes de cours pour recueillir des informations
relatives à notre travail (voir bibliographie).
c) La technique d'observation : Elle nous a aidés
d'obtenir les informations utiles en observant la façon de travailler
des agents et comment les informations circulent dans les différents
services.
0.6 CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale, le présent travail est subdivisé en trois
chapitres répartis de la manière suivante : · Chapitre 1 :
Généralités sur les bases de données ; ce chapitre
parle de quelques concepts sur les bases de données. · Chapitre 2 :
Analyse préalable ; cette partie est consacrée à la
structure de la Regideso, son analyse et la critique de l'existant. ·
Chapitre 3 : conception et réalisation ; Consiste à la
description des différentes étapes conceptuelles. ·
0.7 DIFFICULTES RENCONTREES
Tout travail scientifique ne termine jamais sans pour autant
avoir connu des imperfections. Nous nous sommes heurtés aux
différentes difficultés au cours de notre recherche entre
autre :
- Le manque des moyens financiers et matériels
suffisants pour arriver à la fine pointe de notre recherche ;
- L'absence de la documentation permettant l'enrichissement de
notre travail ;
- L'absence des certains responsables de l'institution pour
quelques explications appropriées à notre sujet de recherche.
1(*)
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BASES DE DONNEES
I.1. NOTIONS DE BASE
I.1.1. Introduction
Le domaine informatique bien qu'étant jeune, a une
évolution croisière. Jadis, la gestion et le traitement des
données se faisaient par la méthode classique à laquelle
l'on a pu dégager ces défauts suivants :
- La redondance de données
Pour remédier à cette situation, il a
été mis au point la notion de base de données
répondant aux questions suivantes:
- L'accès aux données selon les multiples
critères ;
- L'intégration des données ;
- La relation entre les données : La notion qui
remplace avantageusement celle de fichiers.
1.1.2 Définition Base de données
Un ensemble organisé d'informations avec un objectif
commun. Plus précisément, on appelle base de données un
ensemble structuré et organisé permettant le stockage de
quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise
à jour, recherche et consultions de données).
Cfr notes cours François Popo, S.G.B.D, cours G3
Info.Unilu, 2014
I.1.3. Critères d'une base de données
Une base de données doit répondre aux trois
critères suivants :
1. L'exhaustivité : C'est la
présence dans cette base de tous les enseignements qui ont trait aux
applications en question ;
2. La non redondance des données : Non
répétition d'une donnée plusieurs fois ;
3. La structure : C'est l'adaptation du mode
de stockage de données au traitement ; structuration que la base doit
avoir est liée à l'évolution de la technologie2(*)
I.1.4. Utilité d'une base de données
Une base de données permet de mettre des données
à la disposition des utilisateurs pour une consultation, une saisie ou
bien une mise à jour, tout en assurant des droits accordés
à ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données
informatiques soient de plus en plus nombreuses.
I.1.5. Avantages de la base de données
La base de données présente les avantages ci -
après :
- L'indépendance entre données et traitements
;
-La duplication des données est réduite ;
- La base de données dote l'entreprise d'un
contrôle centralisé de données opérationnelles qui
représentent d'après H.S. MELZER le capital important de
l'entreprise ;
-L'ordre dans le stockage de données ;
- L'utilisation simultanée des données par
différents utilisateurs
I.1.6. Sécurité et confidentialité de
la base de données
La base de données doit être
sécurisée contre :
- Les indiscrétions : Par un mot de passe
- Les erreurs : Des contrôles doivent être mis en
place pour vérifier que des contraintes d'intégrités sont
respectées.
I.2. Conception de Base de Données
La conception d'un système d'information n'est pas
évidente car, il faut réfléchir sur l'ensemble de
l'organisation, que l'on doit mettre en place. La phase de conception
nécessite des méthodes permettant de mettre en place un
modèle sur lequel il faut s'appuyer. Lja modélisation consiste
à créer une représentation virtuelle d'une
réalité de telle façon à faire ressortir les points
auxquels l'on s'intéresse. La méthode la plus utilisée et
rependue est la méthode "MERISE".
I.2.1. MERISE (Méthode d'Etude et de
Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise), est une
méthode de conception, de développement et de réalisation
des projets informatiques.
Caractéristiques générales : ·
- Cohérence interne et avec l'industrie ;
- Séparation des données et des traitements ;
- Description de l'existant pour aller vers le futur ;
- Prise en compte du système d'information.
REMARQUE : Le modèle conceptuel de
données à pour but d'écrire de façon formelle les
données qui sont utilisées par le système d'information.
Il permet de décrire les données de l'entreprise ou de
l'organisation. Pour 3(*)3(*)cela, nous essayerons de
présenter les données et les relations qui existent entre les
objets qui auront été étudiés.
I.2.2. Eléments constructifs du modèle
relationnel
Dans ce modèle, les données sont
représentées par de tables, sans préjuger de la
façon dont les informations sont stockées dans la machines. Les
tables constituent donc la structure logique du modèle relationnel. Les
tables ne représentent donc qu'une abstraction de l'enregistrement
physique des données en mémoire. Le père des bases
relationnelles est Edgar Frank CODD. Chercheur chez IBM à la fin des
années 1960. Les objectifs du modèle relationnel sont :
- Proposer des schémas de données faciles
à utiliser ;
- Améliorer l'indépendance logique et physique
;
- Mettre à la disposition des utilisateurs des langages
de haut niveau.
1. Attribut : Un attribut est un identifiant
(un nom) décrivant une information stockée dans une base.
2. Domaine : Le domaine d'un attribut est
l'ensemble, fini 5(*)ou infini, de ses
valeurs possibles.
3. Relation : Une relation est un
sous-ensemble du point cartésien de n domaines d'attributs (n>0).
4. Schéma de relation : Un
schéma de relation précise le nom de la relation ainsi que la
liste des attributs avec leurs domaines.
5. Degré : Le degré d'une
relation est son nombre d'attributs.
6. Occurrence ou n - uplets ou tuples : Une occurrence, ou un
- uplets ou tuples, est un élément de l'ensemble figuré
par une relation. Autrement dit, une occurrence est une ligne du tableau qui
représente la relation.
7. Cardinalité : La cardinalité
d'une relation est son nombre d'occurrences.
8. Clé candidate : Une clé
candidate d'une relation est un ensemble minimal des attributs de la relation
dont les valeurs identifient à coup sur l'occurrence. La valeur d'une
clé candidate est donc distincte pour toutes les tuples de la relation.
La notion de la clé candidate est essentielle dans le modèle
relationnel.
9. Clé primaire : Une clé
primaire d'une relation est une de ses clés candidate. Pour signaler la
clé primaire, ses attributs sont généralement
soulignés.
10. Clé étrangère : Une
clé étrangère dans une relation est formée d'un ou
plusieurs attributs qui constituent une clé primaire dans une autre
relation.
11. Schéma relationnel : Un
schéma relationnel est constitué par l'ensemble des
schémas de relation.
12. Base de données relationnelle :
Une base de données relationnelle est constituée par l'ensemble
des n-uplets des relations du schéma relationnel
I.2.2.1. Normalisation
Les formes normales sont différents stades de
qualité qui permettent d'éviter la redondance dans les bases de
données relationnelles afin d'éviter ou limiter : les pertes de
données, les incohérences au sein des données,
l'effondrement des performances des traitements. Le processus de normalisation
consiste à remplacer une relation donnée par certaines
projections afin que la jointure de ces projections permette de retrouver la
relation initiale.
I.3. Le Système de Gestion de Base de
Données
I.3.1. Définition : selon Mertz water,
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs,
le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion
de la base de données) ou en anglais DBMS (DataBase Management System).
Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de
gérer les bases de données c'est-à-dire:
- Permettre l'accès aux données de façon
simple ;
-autoriser un accès aux informations à de
multiples utilisateurs ;
-Manipuler les données présentes dans la base de
données (insertion, suppression, modification).
5(*)
1.3.2. LES OBJECTIFS ET FONCTION D'UN SGBD
A. Fonction d'un SGBD
Un SGBD permet de décrier les données de bases,
de les interroger, de les mettre a jour, de transformer des
représentations de données, d'assurer le contrôle
d'intégrité, d'occurrence et de sécurité.
B. Les objectifs : Un SGBD offre les
objectifs principaux qui sont :
-Indépendance physique : un SGBD offre la facilite de
changer le schéma interne sans changer le programme d'application. Cela
signifie que le niveau physique peut être modifie indépendamment
du niveau conceptuel.
-Indépendance logique : ici le SGBD permet de modifier
schéma conceptuel sans changer le programme d'application. Donc le
niveau conceptuel peut être modifie sans remettre en cause le niveau
physique.
-La manipulation de données par des langages non
procéduraux :le SGBD doit permettre interrogation et la mise a jour de
données par des langages de haut niveau spécifiant les
données que l'on veut traiter(de quoi) et non pas comment y
accéder.
-La facilité d'administration : les langages de haut
niveau référencent des descriptions logiques des données
(schéma externes) stockées dans le dictionnaire de données
pour permettre la création et modification de la description.
=Fiabilité des données : le SGBD permet de
vérifier les contraintes des données (intégrité
référentielle, reflexes, etc.) ; gérer des transactions
(atomicité des transactions) et sécurité 6(*)(mot de passe, etc.) ;
récupérer des données en cas de crash logiciel, OS
(Operating System) ou disque.
1.4 NIVEAU DE REPRESENTATION DES DONNEES
Pour simplifier la vision des utilisateurs, les SGBD assurent
une abstraction des données stockées sur disque en distinguant
trois niveaux de description de donnees qui sont :
1.4.1 NIVEAU CONCEPTUEL
C'est le niveau central correspondant a la structure canonique
de données qui existent dans l'entreprise c.=à=d. leur structure
sémantique inerante sans souci d'implémentation en machin,
représentant la vue intégrée de tous les utilisateurs. La
définition du schéma conceptuel d'une entreprise nécessite
un accord sur les concepts de base que modélisent les données.
1.4.2 NIVEAU INTERNE
Ce niveau correspond a la structure de stockage du
schéma interne nécessite au préalable le choix d'un SGBD.
Elle permet donc de décrire les données telles qu'elles sont
stockées dans la machine.
1.4.3 NIVEAU EXTERNE
Au niveau externe, chaque groupe de travail utilisant des
données possède une description des données perçues
appelée schéma externe. Cette description est effectuée
selon la manière dont le groupe voit la base dans ses programmes
d'application. Alors qu'au niveau conceptuel et interne les schémas
décrivent toute une base de données, au niveau externe ils
décrivent simplement la partie de données présentant un
intérêt pour l'utilisateur ou un groupe d'utilisateurs. En
conséquence, le schéma externe est souvent qualifie de vue
externe. Le modèle externe utilise est dépendant du langage de
manipulation de la base de données.
1.5. STRUCTURES DE DONNEES
Pour modéliser les données sous formes
appropriée du SGBD a utiliser, il est nécessaire de connaitre
quelques structures des bases de données. Dans cette partie nous
présentons brièvement les différents modèles de
représentations de données.
1.5 .1. LE MODELE HIERARCHIQUE
Le monde réel nous apparait souvent au travers des
hiérarchies et étant donné que les BDD modélisent
les informations du monde réel, il est normal que ce modèle soit
l'un des modèles les plus répandus. Le modèle
hiérarchique peut être vu comme un cas particulier du
modèle réseau, l'ensemble de lignes entre types d'article devant
former des graphes hiérarchiques. Cependant, les articles ne peuvent
avoir des données répétitives. Dans cette structure les
données sont organisées selon une arborescence.
Chaque noeud (entité) de l'arbre correspondant à
une classe d'entité du monde réel et le chemin entre les noeuds
représente les liens existant entre les entités. Le SGBD le plus
connu dans cette catégorie est IMS, produit ancien de IBM, très
répandu dans les applications de production. Les concepts de la base du
modèle sont les champs, plus petites unîtes de données
possédant chacune un nom et l'article7(*).
L'article : suite de champs, portant un nom et constituant
l'unité d'échange entre la base de données et les
applications. Les articles sont relies entre eux par de liens
hiérarchiques : a un article père possédant N articles
fils.
La notion de type d'article qui désigne le
schéma d'un article (description contenant) sa distingue ici de celle
d'occurrences d'article qui représentent les différentes valeurs
stockées de la base.
Dans ce modèle nous pouvons retenir que :
· Il y a un seul type article racine ;
· La racine peut avoir un nombre quelconque de types
d'articles d'enfant
· Chaque type d'article enfant de la racine peut avoir un
nombre quelconque de types d'articles d'enfant, et ainsi de suite ;
· A une occurrence d'un type d'article donne, peuvent
correspondre 0,1 ou N occurrence de chaque type d'article d'enfant ;
· Une occurrence d'article enfant ne peut exister sans
l'occurrence d'un article.
Nota : Détruire une occurrence d'article père,
détruit par conséquent également les occurrences des ses
enfants.
Exemple du modèle hiérarchique8(*)
1.5.2. LE MODELE RESEAU
Dans ce modèle, les données sont
représentées sous formes graphique, c'est une facilite
très importante de représentation de la réalité
d'une entreprise et proposant la notion de sous ensemble. Ce modèle est
une extension de la structure hiérarchique dans lequel le graphe des
objets n'est pas limite. Il permet en outre de représenter le partage
ainsi que les cycliques entre les objets. Le SGBD conçu selon ce
modèle se conforme aux normes fixées par le groupe CODASYL
(Conférence On Data System Langages) en 1971.
Les SGBD réseaux les plus représentes sur le
marche sont les systèmes IDS II (Information Data Store), conçu
par BACHMAN et WILLIAMS, ou IMS 2 d'IBM. Le SGBD réseau propose une
solution pour :
· gérer les relations porteuses de
cardinalités maximales a n ;
· prendre en compte la cardinalité mini à 0
;
· gérer les relations de type n=aire
· obtenir plusieurs points d'accès, autres que le
sommet de l'arbre. Pour cela, il modifie l'une des règles de
dépendance entre les entités : Une entité "fille" peut
avoir plusieurs entités "mères".
Enfin les SGBD de type CODASYL permettent de mettre en place
d'autres points d'entrée dans la base de données : les
Data=Record=Key. Ces clés d'accès sont positionnées sur
les segments régulièrement sollicites pour certains traitements,
ce qui permet d'améliorer les temps d'accès aux données et
d'alléger les traitements de recherche de ces mêmes
données.
Il est clair que ce type de SGBD apporte une plus grande
souplesse et une plus grande rapidité aux différents traitements.
Mais les chemins d'accès aux données restent très
dépendants de la structure adoptée. Le langage navigationel qui
permet d'accéder et de manipuler les données reste lourd : il
faut connaitre le chainage et les jeux de pointeurs mis en place en plus de la
signification des données. En dehors de traitements
préétablis, la base de données n'est accessible qu'a des
spécialistes. Le schéma de la base de données, avec les
jeux de pointeurs et les clés d'accès aux records,
nécessite une compilation a chaque modification de structure et la
refonte des différents programmes.
L'évolution ou la modification de telles bases de
données restent donc délicates a mener. Exemple du modèle
Réseau
1.5.3. LE MODELE ORIENTE - OBJET.
Ils sont issus des réseaux sémantiques et des
langages de programmation orientés objets. Ils regroupent les concepts
essentiels pour modéliser de manière progressive des objets
complexe encapsules par des opérations de manipulations
associées.
Ils visent à permettre la réutilisation des
structures et d'opération pour construire des entités plus
complexes, le modèle ment ensemble les objets et les traitements pour
décrire des systemes présentant et adaptant au contexte de base
de données, les caractéristiques d'identité objet (nom)
des classes (ensemble d'objet et de traitement) et d'héritage
(réutilisation des traitements). Donc Les SGBD objet enregistrent les
données sous forme d'objets :
- les données sont enregistrées avec les
procédures et les fonctions qui permettent de les manipuler ;
- Ils supportent la notion d'héritage entre classes
d'objets complexes (les pointeurs remplacent les jointures pour les structures
hiérarchiques) ;9(*)
- A priori, beaucoup d'avantages sur le relationnel, mais
manque de normalisation et de standard inertie de l'existant (presque toutes
les bases actuelles sont de type relationnel)
Exemple du modèle objet
1.5.4. LE MODELE RELATIONNEL
Suite a ses recherches au centre d'IBM a San Jose, le
mathématicien E.F. CODD propose en 1970 une théorie rigoureuse
pour l'élaboration d'un modèle de données constitue de
relations, c'est a dire de tableaux a deux dimensions. Ce modèle
s'inspire directement de la notion mathématique de relation. Ce
modèle relationnel permet de représenter les données sous
forme de table.
Il est simple ce qui le rend attractif pour les utilisateurs
car =il est facile a comprendre et a manipuler. De plus, il repose sur des
structures mathématiques simples, permettant l'usage d'un langage de
requêtes concis et puissant. La première volonté du
modèle relationnel fut d'être un modèle ensembliste simple.
Les objectifs recherches par le modèle relationnel étaient :
· De traiter les données de façon formelle,
en s'appuyant sur les théories mathématiques de CODD
(algèbre relationnelle);
· D'assurer une indépendance entre la structure de
stockage des données et les programmes, afin de pouvoir faire
évoluer les uns parallèlement aux autres ;
· D'augmenter la productivité des programmeurs, en
leur fournissant des outils et des langages rendant plus facile la manipulation
des données.
Les années qui ont suivies l'apparition du
modèle relationnel ont vu s'élaborer une théorie solide
qui permet aujourd'hui de construire et d'exploiter des bases de données
d'une manière très efficace en proposant :
· Une structure relationnelle de stockage des
données ;
· La disparition de la représentation en graphe
des données (représentation de BACHMAN) ;
· La suppression des "ficelles" physiques liant les
données entre elles ;
· La facilitation de l'accès aux données
pour les utilisateurs, notamment non informaticiens.
Le rapprochement entre données est possible grâce
à l'existence de domaines communs dans l'ensemble des relations (tables)
de la base de données. Les recherches et mises à jour sont
effectuées à l'aide d'un langage non procédural et non
navigationel, permettant de spécifier les données que l'on veut
obtenir sans dire comment y accéder, ainsi que de traitements
ensemblistes. C'est donc le moteur du SGBD qui doit déterminer le
meilleur plan possible d'accès aux données.
Le SGBD Relationnel a comme objectifs
· Proposer des schémas de données faciles
à utiliser
· Améliorer l'indépendance entre
données et traitements
· Mettre a la disposition des utilisateurs des langages
de haut niveau
Optimiser les accès a la base
· Permettre le développement de nombreuses
applications
LES BASES DE DONNEES RELATIONNELLES (BDDR)
Les BDDR sont conçues à partir du modèle
rationnel, elles sont d'une grande importance du fait de leur popularité
au sein de la recherche et de l'information de gestion. Le succès des
BDDR tient essentiellement à leur simplicité. Elles ne
contiennent qu'une seule structure de données : tables, avec des lignes
et des colonnes et les relations reliant ces tables. Hainant, 10(*)Jean -Luc, lui définit une
BDDR comme une collection de tables des données ou fichiers plats, une
structure extrêmement simple et intuitive qui , pour l'utilisateur du
moins ne s'encombre d'aucun détails techniques concernant les
mécanismes de stockages sur disque et d'accès aux
données.
a. Table : est une entité qui contient
(une suite de lignes stockées sur un support externe. Elle peut
être définie comme étant un groupe de
propriétés, reflet d'un objet présentant un
intérêt pour le système étudié dotée
d'une existence propre, et identifiable.
b. Ligne (tuple ou replets) de la table :
est une suite de (une ou) plusieurs valeurs, chacune étant d'un type
détermine. D'une manière générale, une ligne
regroupe des informations concernant un objet (entité), un individu, un
événement, etc. dans une BDDR, tous les signes présents
dans une table ont le même format ou la même structure.
c. Colonne (attribut) de la table : est
l'ensemble des valeurs de même type correspondant à une même
propriété des entités décrites ; ces colonnes
jouent des rôles différents vis=à=vis des entités
représentées par les lignes d'une table. Une colonne
donnée joue le rôle d'un identifiant, d'une clé
étrangère, d'une information complémentaire etc.
- Identifiant : c'est une colonne choisie
pour identifier une entité et aussi la ligne qui la représente
dans la table c'est a dire qu'elle distingue sans ambigüité
l'occurrence d'un objet.
- Clé étrangère : c'est
une colonne constitue de l'identifiant d'une autre table et joue un rôle
de référence a une ligne de cette table ; on l'appelle ' colonne
de référence ' ou 'clé complémentaire sur
l'entité'.
d. Relation (La relation est encore
appelée table relationnelle ou table)
CHAPITRE II : ANALYSE PREALABLE
2.1 Etude de l'Entreprise
2.1.1 Historique de la Regideso
L'historique de l'eau
en République Démocratique du Congo n'a pas un commencement en
soi. Elle débute avec la première forme de vie sur terre et
évoluera avec elle ; s'adaptant au fil des années à
la croissance démographique, l'organisation de la vie, l'expansion
industrielle et le développement du pays dans tous ses domaines.
C'est à ce titre qu'est apparue, le 18 novembre 1929 la
société de distribution de Léopoldville dont le
siège social se situant à Bruxelles. Le 28 mars 1933 par
l'arrêté royal, le Ministre belge des colonies institua la
première ébauche de ce qui allait devenir la REGIDESO, a qui elle
confie l'exploitation, le développement et la modernisation des
distributions d'eau de Boma, Matadi, Mbandaka avec la prolongation de cette
mission qui est l'étude et l'établissement de nouvelles
distributions.
Le 30 décembre 1939 par décret royal, l'Etat
crée une véritable société publique coloniale de
distribution d'eau et d'électricité pour l'ensemble du territoire
du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi. En 1942, elle amorça la distribution
de l'électricité de Mbandaka et en 1945, la distribution de l'eau
de Lubumbashi et Likasi.De 1947 à 1953 la production et la distribution
à grande échelle, de l'énergie électrique dans la
colonie belge et au Rwanda-Urundi connaissent un développement.
Au 31 décembre 1949, la Régie assure
l'exploitation de :
* Huit distributions de l'eau : Boma, Matadi, Mbandaka,
Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi, Likasi et Bujumbura ;
* Cinq distributions d'électricité : Boma,
Matadi, Mbandaka, Kisangani et Bukavu ;
Au 31 décembre 1959, la régie exploite :
seize stations d'alimentation en eau potable dont neuf au Congo et sept au
Rwanda-Urundi ; trente-sept centres de distribution de l'énergie
électrique dont trente au Congo et sept au Rwanda-Urundi. La
période qui suivit de l'indépendance du pays et
singulièrement de 1960 à 1965, s'est caractérisée
par des grandes turbulences d'ordre politico-économique et social qui
ont bouleversé le bon fonctionnement de la REGIDESO à restreindre
considérablement son champ d'activité.
Eu égard à ce qui précède, il
apparaît matériellement impossible de gérer de
manière saine et méthodique, de contrôler efficacement les
activités de la REGIDESO au départ de Kinshasa. Par ordonnance
loi n°68 -116 du mars 1968, l'Etat décide de privatiser la gestion
de la REGIDESO en considération de l'intérêt de la
population et confie la gestion et la direction de la REGIDESO et
l'électricité à la société anonyme du droit
belge `'LA COMINIERE'', la durée de la convention est de cinq ans
à dater du 1er avril 1968 en lui fixant les objectifs suivants :
- La réorganisation de la gestion de
l'entreprise ;
- La remise en état des installations ;
- La formation du personnel et des cadres nationaux.
En 1972, les nationaux reprennent la gestion de l'entreprise
jusqu'à ce jour, le 24 novembre de la même année, on
procèdera à l'inauguration de la première phase du
complexe de traitement d'eau à N'djili avec une capacité de
production de 110.000 m3 d'eau potable par jour. Le 24 avril 1978, dans le
souci de rationaliser les activités des entreprises publiques, le
gouvernement notifie à la REGISEDO la décision de
transférer à la Société Nationale
d'Electricité `'SNEL'' l'ensemble de ses exploitations de production et
de distribution de l'énergie électrique.
C'est en effet, au courant de l'année 1979 que les 12
centres d'exploitation d'électricité sont progressivement
cédés à la SNEL. Dès lors, la REGIDESO consacre
tous ses efforts à l'exploitation et au développement du secteur
de l'eau potable. Actuellement la REGIDESO assure le production et la
distribution de l'eau potable dans 92 centres d'exploitation repartis à
travers le territoire national comme suit :
Kinshasa (4); Bas-Congo (12); Equateur (12);
Kasaï-Oriental (8); Kasaï-Occidental (9); Katanga (15); Province
Orientale (10); Bandundu (14); Sud-Kivu (4) et le Maniema (4).
La lettre n°00243/COMINIERE/05 du 25 Avril 1975
émanant du département de l'énergie modifia la
Régideso de la session du secteur d'électricité à
la société nationale d'électricité (SNEL) en 1975.
C'est ainsi Que la Regideso Kananga a cédé ses anciennes
installations à la snel, ceci juste après les travaux
réalisés par la société de construction
appelé SADELMI.
2.1.2 Situation géographique
Au Kasaï occidental, le siège de la direction
provinciale du Kasaï occidental est situé dans la commune de
Kananga au N°143 de l'avenue André Guillaume Lubaya(ex-20 mai).
Cette direction est bornée :
- Au nord par les magasins de la veuve Théodore
croziz ;
- Au sud par l'hôtel moderne et la maison d'habitation
de Monsieur Kalonji Mubal ;
- A l'est par le bureau provincial de développement
rural ;
- A l'ouest par l'habitation de la veuve Tshitoko et
l'hôtel Hocentshi.
Elle divise ses champs d'action en trois zones pour assurer
mieux son programme de distribution :
a) La zones de hautes pressions qui
dessert : le camp militaire, la mission ntambue saint
bernard , le cité Mulombodi, christ roi, scierie du kasayi,
quartier nganza plateau, l'aéroport Tshikaji, grand séminaire
Malole, SEP Congo, oasis le quartier du 20 mai et le quartier Mobutu.
b) La zone des moyennes pressions : elle
dessert le centre ville, kananga, quartier bandayi, Kamboté, quartier
bikuku, quartier hopital, quartier kamulumba, village kanyuka et quartier
apollo.
C) La zone des basses pressions : elle
dessert les communes de Katoka , Ndesha, lukonga et commune annexe
de bena Mukangala.
2.1.3 Objectifs de
l'entreprise
a) Objectif social
La REGIDESO est un organisme public qui a pour but :
- L'exploitation des distributions d'eau et des installations
annexes, des captages, d'adduction et de traitement des eaux à
distribuer ;
- L'étude et la distribution des travaux
d'établissement des distributions nouvelles ou d'extension des
distributions existantes.
A ce titre, la REGIDESO peut également effectuer toutes
les opérations se rattachant directement ou indirectement à son
objet. Bref sa mission est de produire, traiter, distribuer en vue de vendre
pour compte de l'Etat l'eau potable à la population urbaine Que
rurale.
b) Objectif commercial
La Regideso vend son produit aux différents
abonnés des milieux urbains et à ceux des milieux ruraux. Elle
vise pour ce faire la maximisation de sa production, l'amélioration de
sa qualité et l'accroissement de ses recettes pour faire face aux
multiples exigences de son exploitation et d'investissement.
(Nous avons tiré ces informations dans un document du
secrétariat de direction)
2.1.4
ORGANIGRAMME
Un organigramme : est un tableau hermétique qui en
donnant les services et subdivision montre d'une part la réception des
ses possibilités et d'entres part la localisation des
responsabilités d'ensemble de l'entreprise.
Service du réseau
Service de production
Service des resources humaines
Service technique
Secretariat de direction
Directeur provincial
Chef de division
Service comptable et financier
Service commercial
Service de controle
Section administration du personnel
Section facturation
Section magasin
Section gestion et maintenance
Section analyse et traitement
Comptabilité générale
Section comptabilité abonnée
Section paie
Section réclamation
Section CAE
Section chiffre d'affaire
Section sociale et protocole
Section médicale
v
Centre de santé
Agence chiffre d'affaire
2.1.5 Fonctionnement de l'entreprise
La structure est définie selon la rousse comme
étant une organisation des parties d'un système, qui lui donne sa
cohérence et en est la caractéristique permanente. La
Régideso Kananga est restructurée de la manière
suivante :
· Direction Provinciale
Le Directeur Provincial est désigné pour
conduire l'entreprise vers le but lui assigné dans le respect du plan
d'action de l'entreprise et des directives du pouvoir public. Il est le
représentant direct de la Direction Générale dans la
province. Ainsi, il représente l'organe de supervision, de coordination,
d'harmonisation et de contrôle des activités des différents
Services, Centres et Agences de la Direction Provinciale.
· Secrétariat de Direction
C'est un service d'appui à la Direction Provinciale qui
s'occupe des correspondances externes et internes, de la dactylographie, de la
réception et expédition des courriers, de la radiographie de
l'Internet , assure donc les circuits de communication de l'entreprise et est
le rapporteur des réunions de service convoquées par la Direction
Provinciale. Il contrôle aussi l'entretien, la bonne marche et
l'utilisation du matériel de bureau.
· Service Provincial de Contrôles de Gestion
C'est un service qui fait partie d'Etat major de la Direction
Provinciale. Il est l'oeil de la Direction Générale au niveau
provincial. Il a pour mission d'assurer le respect des systèmes et des
procédures de gestion dans toute la province c'est-à-dire il
planifie, élabore le budget et veuille à la réalisation
des programmes par différents services, participe aussi aux
opérations de fin d'exercice et suggère au Directeur Provincial
des solutions pour une bonne marche des services.
· Chef de Division
Le Chef de Division est la deuxième personnalité
de la Direction Provinciale à la REGIDESO Kananga. Il a sous sa
responsabilité les domaines technique, administratif et financier et le
suivi des centres et des études des projets de développement.
Dans le domaine technique, il supervise les services de production et de
réseau. Tandis que pour le domaine d'administration et finances, il
s'occupe du service commercial, des ressources humaines, de comptable et
financier.
Attributions des différents
services de la REGIDESO Kananga
Ici nous allons expliquer les attributions des services de la
REGIDESO Kananga.
· Le Service Commercial : Il s'occupe de la
commercialisation du produit de la REGIDESO (Eau potable). Il tient la gestion
des Agences, du chiffre d' affaires, de l'analyse de facturation, de la
comptabilité des abonnés . En outre, il reçoit et traite
les différentes réclamations ;
· Le Service de Ressources Humaines : Ce service a
à sa tête un chef du personnel qui a pour rôle la
planification et la gestion des ressources humaines, contrôle le
personnel, développe les relations humaines, élabore les outils
d'administration du personnel et intègre le personnel dans
différentes structures. Ce service s'occupe de la paie et des soins
médicaux du personnel.
· Le Service Comptable et Financier : C'est le
service qui veuille à la bonne tenue des livres et autres documents
comptables et financiers dans les délais. Il s'occupe aussi de la
programmation de toutes les opérations de dépenses et des
inventaires, c'est -à dire la trésorerie. Il fait les suivis
différentes prévisions comme, les prévisions de
trésorerie de la Direction Provinciale, prévisions
budgétaires, prévisions d'exploitation et les prévisions
d'investissements.
· Le Service Réseau : C'est un service
purement technique qui est chargé de la maintenance et de la
distribution de l'eau potable aux abonnés.
· Le Service de Production : Celui-ci s'occupe du
traitement, de la qualité d'eau à produire et à fournir
aux abonnés, et de la surveillance des machines.
II.6.6. Le Rôle des Centres d'Exploitation de la
REGIDESO Kananga
Les Centres sont chacun supervisés par un Chef de
Centre qui représente le Directeur Provinciale. Ces centres exercent les
mêmes activités que le siège de Kananga. Ils sont tenus
d'envoyez chaque mois leur rapports d'activités au siège Kananga.
La gestion des ces centres est contrôlé
régulièrement par le siège de Kananga. Ainsi prend fin ce
chapitre qui a porté sur les généralités de la
Régie de Distribution d'Eau du Kasaï occidental.
(Nous avons tiré ces informations dans un document du
secrétariat de direction)
2.2 Etude de l'Existant
DIRECTION
SERVICE COMMERCIALE
SERVICE COMPTABILITE
BUREAU D'AGENCE
II.1.2 NARRATION DU CIRCULATION DES INFORMATIONS
Chaque fois, après un mois la Régideso fait
l'opération de facturation de ces abonnés. Bien avant cela,
Cette société entame une campagne de facturation soit du 24 au 26
à l'intention des abonnés qui ont une police d'abonnement. Le
facturier passe en revue avec un planning de relevé d'index pour
constater les inscriptions.
Il liste tous les cas d'omission surtout se rendre compte de
la consommation à travers les compteurs et propose des Observations des
Traitements pour enquêtes et détermine la consommation de chaque
abonné estimée en mètre cube, tout ceci contenu dans un
rapport d'enquête ou listing de relevé d'index qui sera transmis
au service commercial qui doit se rassurer si le travail est bien fait ou pas.
La facturation au sein de cette entreprise compte deux éléments
à savoir : le et le tarif de catégorie par abonné. = la consommation abonnée.
1 =100littres
5 futs= 50 bidons de 20 litres.
Les abonnés de la Regideso sont
catégorisés lors de la période facturation :
-Catégorie Borne fontaine : on
vend l'eau à cash ;
Catégorie domestique : l'eau utilisée par
les abonnés pour la consommation des maisons ;
-Catégorie des
commerçants : ici les abonnés peuvent vendre leur
eau à la maison
-Catégorie industrielle : ici
l'eau est utilisée pour la fabrication des matières
premières
Exemple : brassimba
-Catégorie instance officielle :
l'eau est payée par l'Etat congolais.
Exemple : l'eau utilisée dans les
résidences gouverneurs, maire de la ville, Bâtiment
administratif...
-Catégorie agent Regideso : l'eau
consommée par les agents Regideso et payée par l'entreprise. La
marchandise de la Regideso étant l'eau, voici les différentes
tarifications :
- 1ère Tranche 1 à 10 par = 940fc
- 2ème Tranche 11 à 25 par = 1162,50fc
- 3ème Tranche 26 à 40 par = 1255,50 fc
- 4ème Tranche plus de 40 par
Chef d'agence devra tenir compte des bordereaux des nouveaux
raccordements posés à prendre en facturation à la fin du
mois toujours au service commercial, sans oublier les bordereaux de mise
à jour des mises à jour compteurs. Ainsi le chef d'agence remplit
les formulaires des demandes d'éditions des factures et le soumet
à l'approbation du chef de service commercial avant le visa du directeur
provincial.
Enfin, le service commercial Procède à la
facturation des abonnés et chaque abonné est censé de
venir verser sa dette avec sa facture en main à la caisse. Après
la facturation des abonnés, le service commercial envoi un bordereau de
saisie au service comptable avant le visa du DP dont une copie de tableau de
répartition des ventes en annexe. C'est ainsi que se déroule
l'opération de la facturation.
II.1.2
ANALYSE DES POSTES DE TRAVAIL
N°
|
POSTES
|
NOM
|
TRAVEAUX EFFECTUE
|
MOYENS DE TRAITEMENT
|
NOMBRE DE PERSONNES
|
Volume
|
OBSERV.
|
1.
|
Bureau Agence
|
B.A
|
S'occupe de la supervision et gestion d'agence
|
manuel
|
1
|
Très élevé
|
Moins rapide
|
2.
|
Service commercial
|
SCAD
|
S'occupe de la commercialisation produits
régideso(eau)
Il tient la gestion des agences, du chiffre d'affaires, de
l'analyse de facturation et de la comptabilité abonnés.
|
Manuel
|
4
|
Facture plus
|
Perte des infos
|
3.
|
Service comptabilité
|
S.Compt
|
Veuille à la bonne tenue des livres et autres documents
comptables et financiers dans les delais.il est une trésorerie.
|
Manuel
|
3
|
Elevé
|
Chargé beaucoup avec les documents de finances à
traiter
|
4.
|
Directeur provincial
|
DP
|
S'occupe de la gestion de tous les services connexes, il est
le garant
|
Manuel
|
4
|
Elevé
|
|
II.1.3
MATRICE CARREE DE FLUX
VERS
DE
|
B.A
|
SCAD
|
SCOMPT
|
DP
|
B.A
|
/////
|
-listing de relevé d'index
- Police Abonnement
-Bordereau des nouveaux raccordements
|
/////
|
/////
|
SCAD
|
-planning de relevé d'index
-facture
|
/////
|
Bordereau de saisie
|
-Bordereau de saisie
-Tableau de répartition des ventes
|
SCOMPT
|
/////
|
/////
|
//// ///
|
Tableau de répartition des ventes
|
DP
|
/////
|
-Bordereau de saisie
-Tableau de répartition des ventes
|
/////
|
//////
|
III.1.4 ANALYSE DES MOYENS DE TRAITEMENT
a) Les moyens humains
N°
|
POSTES
|
NOMBRES DES PERSONNES
|
Titres
|
Observation
|
1.
|
B.A
|
4
|
Chef d'Agence
|
Cout élevé
|
2.
|
SCAD
|
1
|
Chef du service commercial
|
Cout élevé
|
3.
|
SCOMPT
|
1
|
Comptable
|
Cout élevé
|
4.
|
DP
|
1
|
Directeur provincial
|
|
b) Moyens matériels
N°
|
MATERIEL
|
MARQUE
|
CAPACITE
|
DATE
D'ACUSITION
|
OBSERVATION
|
1.
|
Ordinateur
|
DEEL
|
500 Go
|
Juin 2008
|
|
2.
|
Imprimante
|
HP
|
-
|
Octobre 2011
|
|
3.
|
Registre
|
-
|
200 Pages
|
Septembre 2014
|
|
4.
|
Papier
|
-
|
A4
|
Septembre 2014
|
|
5.
|
Stylo
|
Bravo
|
-
|
Septembre 2014
|
|
II.1.5 Tableau des Flux
Fiche/Analyste
Projet : informatisation
Regideso kananga Analyste : MUKENDI
KALALA Sylvain
Application : gestion facturation
date...............................
|
N°
|
NOM DOCUMENT
|
CODE
|
INFORMATIONS VEHICULEES
|
POSTE
D'ORGINE
|
POSTE DE DESINATION
|
OBSERV.
|
1.
|
Planing relevé d'index
|
PRI
|
Nom,Post Nom,N°Abonné, Sexe, Date et Lieu
Naissance...
|
|
B.A
|
|
2.
|
Listing relevé d'index
|
LRI
|
N°, Nom, Post Nom, Date
|
B.A
|
SCAD
|
|
3.
|
Police Abonnement
|
P.A
|
N°, Nom, Post Nom, Questionnaire.
|
B.A
|
SCAD
|
|
4.
|
Facture
|
FACT
|
Nom, Post Nom, Prénom, Libellé, P.U
|
SCAD
|
DP
|
|
5
|
Bordereau de saisie
|
BOS
|
N° Abonné, montant
|
SCAD
|
SCOMPT
|
|
6
|
Tableau de répartition des ventes
|
PRV
|
Nom, Post Nom, Sexe, Date et Lieu Naissance...
|
SCAD
|
-DP
-SCOMPT
|
|
7
|
Bordereau des nouveaux raccordements
|
B.N.R
|
N°, Nom, Post Nom, Date
|
B.A
|
SCAD
|
|
01
Abonné
II.1.6 Schéma de flux
02
Direction d'Inscription
Bureau d'agence
01
0 3
06
Directeur provincial
Service comptable et financier
05
07
04
04
Directeur d'Administration
Logistique et
Services Généraux.
Service commercial
II.1.7 DIAGRAMME DE CIRCULATION DES INFORMATIONS
ABONNE
|
BUREAU AGENCE
|
SERVICE COMMERCIAL
|
SERVICE COMPTABLE
|
Direction PROVINCIALE
|
DSSIER
TTT 1
DOSSIER
DSSIER
DSSIER
TTT 2
DSSIER
TTT 3
DSSIER
DSSIER
F C
TTT 4
II.2
CRITIQUE DE L'EXISTANT
Le but de cette section est de diagnostiquer la facturation
en place, en parlant des points forts et ces points faibles en vue de proposer
des solutions.
A) Points forts :
- Il nous est très avantageux de voir que l'entreprise
dispose déjà de plus d'un ordinateur ayant un système
d'exploitation (Windows XP) et MS Office 2007, pouvant nous aider à
l'aboutissement de notre travail.
c) points faibles:
o mauvais rangement et classement des différents
documents car il y a risque des pertes et inconditionnalité des
informations ;
o Manque d'un personnel pouvant s'adapter à la nouvelle
technologie de l'information et de communication ;
o Volume de travail élevé ;
o L'actuel système d'information est lacunaire car il
ne permet pas au chef de service commercial d'être informer de
manière directe et régulière de la situation de la
facturation.
o Le caissier est beaucoup sous-utilisé,
vis-à-vis de la tâche journalière qui lui est
confié.
o La tenue manuelle des opérations de vente et celles
de stock rendent inefficaces la gestion au sein de l'entreprise.
o Les ordinateurs dont dispose l'entreprise se trouve
malheureusement éloignés des postes de travail.
o En nous appuyant à ces diagnostics, nous pouvons
affirmer les hypothèses ci-après :
- La Regideso ignorait encore les avantages que pouvait lui
accorder un nouveau système d'information.
- La mise en place d'une base des données et
l'implantation d'un nouveau système d'information seront une solution
optimale pour pallier au problème de l'inefficacité de la
facturation au sein de l'Etablissement.
Par rapport aux difficultés ci-haut
énumérées, nous suggérons ce qui suit à la
Regideso :
o Automatisé le système qui est jusqu'à
ce jour manuel à la Régideso.
o La mise en place d'une base des données et d'un
nouveau système d'information pourra servir d'un contrôle
rudimentaire de la facturation des abonnés
o Il faudra équiper tous les postes des travaux des
outils qui leurs permettront de bien exécuter leurs tâches.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons situé
géographiquement la Régideso Kananga. Nous avons parlés
brièvement des buts que cette structure se propose d'atteindre puis
et ses ressources financières. nous avons en suite
précisé les services consternés par notre Domaine
d'étude ; ce qui nous a amené à d'écrire les
moyens des traitements ;les postes de travail et tous les flux des
informations nécessaire pour notre application.
Nous avons énumérés certains points forts
et faibles constatés dans le système actuel âpres nous
avons proposé certaines pistes de solutions.
CHAPITRE III: CONCEPTION ET REALISATION
Après plus d'un jour que nous avons accordé
à ce travail et surtout qu'après analyse du système de
l'existant, ce chapitre nous permettra de concevoir et réaliser une base
des données qui sera par la suite implémentée.
III.1 Conception
La conception est la représentation des objets d une
application qui existe dans le monde réel a leurs premières
perceptions donc c'est la représentation conceptuelle des
données.
III.1.1 Présentation Méthode
En ce qui concerne la méthode, nous avons opté
la méthode de conception qui est celle de MERISE. La méthode
MERISE date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale
lancée en 1977 par le ministère Français de l'Industrie
dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique
afin de définir une méthode de conception de systèmes
d'information. Les deux principales sociétés ayant mis au point
cette méthode sont le CTI (Centre Technique d'Informatique)
Chargé de gérer le projet, et le CETE (Centre d'Etudes Techniques
de l'Equipement) implanté à Aix-en-Provence. MERISE est une
méthode de conception, de développement et de réalisation
de projets informatiques. Le but de cette méthode est d'arriver à
concevoir un système d'information. Elle est basée sur la
séparation des données et des traitements à effectuer en
plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des
données et des traitements assure une longévité au
modèle.
I.5.2 Les cycles de la
méthode MERISE
La conception d'un système d'information
automatisé s'oriente sur trois cycles :
1. Cycle d'abstraction : Ce cycle
consiste à la modélisation du système d'information par
niveau.
a) Niveau conceptuel ou schéma
conceptuel : représente le contenu de la base de
données en terme conceptuel, indépendamment de toute
considération informatique.
Il correspond à la description
du « QUOI » c'est-à-dire les objectifs de
l'organisation, que fait-elle, au niveau de données et de
traitements?
b) Niveau organisationnel : a
trait au choix d'organisation, notamment la répartition de traitements
entre l'homme et la machine, le mode de fonctionnement en temps
différé, l'affectation des données de traitements par type
de postes. Il concorde à la description du «QUI FAIT
QUOI ».
c) Niveau logique : résulte de la
traduction du schéma conceptuel en un schéma propre à un
type de base de données.
Il permet de décrire la conception qui traite
principalement la structure en unité de traitement, en suite il permet
aussi au niveau de données de prendre en compte le système de
gestion de base de données qui fera l'objet de stockage de
données. Il satisfait aussi à la question « AVEC
L'AIDE DE QUOI''.
d) Niveau physique (technique) :
décrit les méthodes d'organisations et d'accès aux
données de la base. Il permet de choisir les outils techniques à
utiliser.
Voici les différents modèles que la MERISE
modélise :
Niveau
|
Données
|
Traitements
|
CONCEPTUEL
ORGANISATIONNEL
LOGIQUE
PHYSIQUE
|
MCD
MOD
MLD
MPD
|
MCT
MOT
MLT
MODT
|
Tableau 1. Modèle des niveaux de MERISE
1. Cycle de décision
Consiste au développement du système
d'information selon des étapes traditionnelles qui sont : analyse
préalable, analyse détaillée, analyse technique,
réalisation et mise en oeuvre.
2. Cycle de vie
Le système d'information(SI) conçu est
dynamique, c'est-à-dire il subit des modifications durant une
période déterminée. Dans ce cas, le SI doit être
adapté aux changements. Le cycle de vie du SI montre la durée
totale du SI informatisé, les générations en succession
par lesquelles il passe.
III.1.2 Dictionnaires des données
Code
|
Description
|
Type des données
|
|
NumAbonne
|
Numéro abonné
|
Texte
|
|
catAbonne
|
Catégorie abonne
|
Texte
|
|
NumFacture
|
Numéro facture
|
Texte
|
|
PT
|
Prix total
|
Numérique
|
|
NumAgent
|
Numéro Agent
|
Texte
|
|
FONCTAgent
|
Fonction Agent
|
Texte
|
|
Fact
|
Facture
|
Texte
|
|
NomAb
|
Nom Abonné
|
Texte
|
|
PostnAb
|
Post nom Abonné
|
Texte
|
|
PostnAgent
|
Postnom Agent
|
Texte
|
|
DateEdition
|
Date Edition
|
Daata
|
|
DAbonne
|
Date abonné
|
Data
|
|
AdAbonne
|
Adresse Abonne
|
Texte
|
|
ATTAgent
|
Attribution agent
|
Texte
|
|
montantRecouv
|
Montant Recouvrer
|
Numérique
|
|
dateRecouv
|
Date recouvrement
|
Texte
|
|
III.1.3 MCD
1. Règles de gestion
Pour la gestion de facturation des abonnes au sein de la
Regideso Kananga , nous avons recenses les règles de gestion
suivantes :
- Un agent édite un ou plusieurs factures tandis qu'une
facture est éditée par un seul agent
- Un agent peut recouvrir un ou plusieurs factures, de
même avec la facture
- Un abonné paye une ou plusieurs factures tandis que
la facture est payée par un et unique abonné
· Recensement des attributs et objet identification
Pour notre domaine de travail, nous avons recensé les
objets ci âpres :
- Facture
- Abonne
- Agent
Abonne
NumAbonne
PostnomAbonne
CatAbonne
Ad Abonné
sexe
1,n
1,1
1,n
1,1
1,n
Editer
Date
Payer
Agent
NumAgent
NomAgent
PostnomAgent
FonctAgent
AttAgent
sexe
1,n
Recouvrir
DateRecouvrement
Montant
Facture
NumFacture
PT
Libelle
Montant
III.1.4 MLD
Le MLD a pour objectif d'organiser les informations sous une
forme acceptable et conforme aux modèles du SGBD à utiliser. Pour
notre travail, nous avons préféré travailler avec le SGBD
Relationnel ou soit de représentativité.
A. Représentation MLD
1) T-ABONNE ( Num Abonne ,NomAbonne,catAbonne, Adresse)
2) T-Facture (NumFacture,
PU,PT,Libelle,NumAbonne,date,NumAgent)
3) Agent ( NumAgent, NomAgent,Fonction,Attribution,Sexe)
4) T-Recouvrir (
NumAgent,NumFacture,DateRecouvrement,MontantRecouvrer)
Abonne
NumAbonne
PostnomAbonne
CatAbonne
Ad Abonné
sexe
Recouvrir
NumAgent
NumFacture
MontantRecouv
DateRecouv
sexe
Facture
NumFacture
PT
Libelle
Montant
NumAgent
NumAbonne
sexe
Agent
NumAgent
NomAgent
PostnomAgent
FonctAgent
AttAgent
sexeAgent
NumTel
5) 6) 7) 8) II.1.6 MPD
Le modèle physique des données consiste à
représenter la structure des différentes tables a concevoir pour
notre application.
1. Table Abonné
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
NumAbonnee
|
Numéro abonné
|
15
|
Cle primaire
|
NomAbonnee
|
Nom abonné
|
15
|
|
PostnomAbonne
|
postNom Abonné
|
15
|
|
CatABonnee
|
Catégorie Abonné
|
10
|
|
AdAbonne
|
Adresse abonné
|
15
|
|
2. Table Agent
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
NumAgent
|
Numéro Agent
|
15
|
Cle primaire
|
NomAgent
|
Nom agent
|
15
|
|
FonctAgent
|
Fonction agent
|
15
|
|
AttAgent
|
Attribution Agent
|
10
|
|
SexeAgent
|
Sexe
|
1
|
|
NumTel
|
Numéro téléphone
|
10
|
|
3. Table Facture
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
NumFacture
|
Numéro facture
|
15
|
Cle primaire
|
PT
|
Prix total
|
15
|
|
Libelle
|
Libelle
|
10
|
|
NumAgent
|
Numéro Agent
|
15
|
Clé étrangère
|
NumAbonne
|
Numéro Abonné
|
15
|
Clé étrangère
|
Date
|
Date
|
15
|
|
|
4. Table Recouvrir
Nom
|
Nature
|
Taille
|
Observation
|
NumAgent
|
Numéro agent
|
15
|
Clé étrangère
|
Num facture
|
Numéro facture
|
15
|
Clé étrangère
|
MontantRecouv
|
Montant recouvrer
|
15
|
|
DateRecouv
|
Date Recouvrée
|
10
|
|
· Choix des matériels
Nous vous présentons les aspects hardware et software
dans ce tableau:
Hardware
|
Software
|
Type ordinateur ACER
|
Système d'exploitation win 8
|
Type processeur intel M.2 MHZ 1MB 533 Mhz
|
SGBD Access
|
Types périphériques E/S
Souris, Écran, imprimante
|
Progiciels : word , Excel, power point etc...
|
Mémoires auxiliaires : flash disc, CDROM, Disque
Dur Ex. 4go,100Mo et 80 Go
|
Langage de programmation VB, python,C++,C,HTML
|
II.2 Réalisation
Cette partie consiste à mettre sur pied un pied un
projet qui permet d'informatiser la gestion de facturation des abonnes cas de
la Regideso Kananga.
III. 2.1. Choix du SGBD et langage de programmation
Comme gestionnaire de base des données, nous avons
utilisé MS Acess 2007 pour implémenter notre base des
données et l'autre part l'interfaçage a été fait a
l'aide du langage de programmation C# avec ces outils faciles à
manipuler et active pour les apparences des interfaces. L'implémentation
est une étape qui revient à définir les procédures
élémentaires qui recourent a son support. A ce niveau, nous
allons ressortir la logique d'implémentation selon le SGBD qui est le
MS Acess 2007 en se servant de C#.
II.2.2 Présentation de la BDD
III.2.3 Présentation des interfaces
Voici les quelques interfaces créées en C#
0. Formulaire authentification : Ce
formulaire est la page de sécurité qui permet l'accès
à l'ensemble des éléments de l'application. Dès que
cette page apparait, il est demandé de saisir le mot de passe qui
correspond à la session que vous voulez ouvrir. Si c'est administrateur,
vous avez droit à toutes les fonctionnalités de l'application. Et
si c'est une autre session qui est ouverte, là les
responsabilités sont limitées.
1. Formulaire d'accueil : Au lancement
de l'application, la page ci-haut apparait qui présente le
démarrage de l'application et le nom même de cette
dernière.
2. Formulaire Menu Général :
C'est le menu général de l'application qui présente les
différentes fenêtres d'exécution. Il contient trois
fenêtres à savoir le fichier, édition et quitter.
4. Formulaire Abonne : pour
l'enregistrement des abonnes qui seront factures au sein de l'entreprise.
3. Formulaire agent : pour l'enregistrement
des agents qui seront déployés sur terrain pour
l'opération de facturation.
4. Formulaire facture : concerne la
facture.
Quelques codes sources
tring chemin_bdd = "Provider=Microsoft.Jet.Oledb.4.0; Data
source=C:\\Users\\User\\Documents\\sylva.mdb";
OleDbConnection ConFact = new
OleDbConnection(chemin_bdd);
OleDbCommand cmd = new OleDbCommand();
cmd.CommandText = " Delete * from facture Where
NumFacture = '" + textBox1.Text + "' ";
ConFact.Open();
cmd.ExecuteNonQuery();
ConFact.Close();
MessageBox.Show("Annulation ok");
textBox1.Text = "";
textBox2.Text = "";
textBox3.Text = "";
textBox4.Text = "";
textBox5.Text = "";
textBox7.Text = "";
textBox8.Text = "";
textBox9.Text = "";
private void Form1_Load(object sender, EventArgs e)
public partial class Form3 : Form
{
public Form3()
{
InitializeComponent();
}
private void ouvrirToolStripMenuItem_Click(object
sender, EventArgs e)
{
}
private void quitterToolStripMenuItem_Click(object
sender, EventArgs e)
{
Application.Exit();
}
private void factureToolStripMenuItem_Click(object
sender, EventArgs e)
{
Form Form1 = new Form1();
Form1.Show();
this.Hide();
}
private void
identificationAbonneToolStripMenuItem_Click(object sender, EventArgs e)
{
Form Form2 = new Form2();
Form2.Show();
this.Hide();
}
private void toolStripComboBox1_Click(object sender,
EventArgs e)
{
}
private void Form3_Load(object sender, EventArgs e)
{
}
private void toolStripComboBox2_Click(object sender,
EventArgs e)
{
}
private void toolStripComboBox3_Click(object sender,
EventArgs e)
{
Form Form6 = new Form6();
Form6.Show();
this.Hide();
}
}
}
// TODO: cette ligne de code charge les données dans la
table 'gESTION_FACTURATIONDataSet.SECURITE'. Vous pouvez la déplacer ou
la supprimer selon vos besoins.
this.sECURITETableAdapter.Fill(this.gESTION_FACTURATIONDataSet.SECURITE);
}
private void button1_Click(object sender, EventArgs
e)
{
string cedick_connexion =
"Provider=Microsoft.ACE.OLEDB.12.0; Data
source=C:\\Users\\User\\Documents\\GESTION FACTURATION.accdb";
OleDbConnection con = new
OleDbConnection(cedick_connexion);
OleDbCommand commande = new OleDbCommand();
OleDbDataReader monlect;
commande.Connection = con;
commande.CommandText = "Select * from SECURITE where
UTILISATEUR='" + comboBox1.Text + "' and MOT_DE_PASSE='" + textBox1.Text +
"'";
con.Open();
monlect = commande.ExecuteReader();
if (monlect.Read()) {
Form Form5=null;
Form5 = new Form5 ();
Form5.Show();
this.Hide ();
}
else
{
MessageBox.Show(" Mot de passe incorrect !!!!
", " ERREUR MOT DE PASSE", MessageBoxButtons.OK, MessageBoxIcon.Error);
textBox1.Text ="";
textBox1.Focus ();
CONCLUSION GENERALE
L'étude que nous achevons porte sur l'informatisation de
la gestion la facturation Regideso Kananga. Elle est constituée de trois
chapitres :
Dans le premier chapitre nous avons cherché à
expliquer quelques concepts théoriques qui cadrent avec notre recherche.
Dans le second chapitre nous avons présenté le cadre de notre
travail, la manière dont se fait la gestion de la facturation, ce
qu'elle connait comme difficulté, mais aussi au cours du même
chapitre, nous avons donné quelques pistes de solution permettant une
gestion informatisée partant des analyses faites.
Les propositions formulées au troisième chapitre
nous ont permis de concevoir un système d'information futur de la
facturation par l'approche base des données. En élaborant cette
étude, nous avons émis des hypothèses selon lesquelles la
gestion directe des données ainsi que le choix d'une application
écrite en c# et utilisant une base des données MS Access
permettrait de produire les différents rapports d'exploitation et
documents de synthèse, d'avoir une information générale
sur les abonnés Regideso.
Notre hypothèse est confirmée car l'application
écrite en C# permet de produire les états de sortie
suivantes :
· Liste des abonnés ;
· Facture;
· Liste des agents.
Nous pensons ainsi avoir fait le nécessaire vu le
résultat que nous propose notre application.
Nous pensons que beaucoup reste encore à faire quant
à l'informatisation de la facturation car nous n'osons aucunement dire
que nous avons fait tout le travail.
Un appel est donc lancé aux autres chercheurs qui aimeront
aborder dans le même sens que ce présent travail.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Tardieu, H, Méthode Merise : Principes et
outils, édition d'organisation, Paris 1984
2. Goupille, P A, Analyse informatique pour les IUT et
BTS, Edition Masson, Paris 1993
3. LENTZNER R., Visual basic et les bases de données,
3è édition, Ed. OEM, Paris, 2001
B. NOTES DE COURS
1) TSHIPINDA L., Méthodes et techniques scientifiques,
ISGT, 2012, Inédit.
2) CITUMBA J., techniques des bases des données, G3
Info, ISGT, 2012, Inédit.
3) MAWEJA TSHIABOLA J., Cours de Circuit et
Système linéaire, G2 Info, UNIVERSITE DE MBUJIMAYI
2010-2011.
4) NSILULU MAKABA G., Cours de Langage de
Gestion, G3 Info, UNIVERSITE DE MBUJIMAYI, 2011-2012.
5) 11 17 Georges GARDARIN, optic cit,
pp.136
6) François Popo, S.G.B.D, cours G3 Info.Unilu,
2014
C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
5) NSILULU MAKABA., Conception et réalisation
d'une base de données de gestion automatisée des abonnés
dans une Bibliothèque. « Cas de la Bibliothèque de
l'Unikin », UNIKIN 2007-2008
6) KALUBI MUBENGA, Mise en place d'une application de
gestion des abonnés de la bibliothèque de l'Université de
Mbuji-M ayi, UM 2011-2012
Sommaire
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non défini.
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
3
INTRODUCTION..........................................................................................
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LES BASES DES
DONNEES
CHAPITRE II : ANALYSE PREALABLE
20
CHAPITRE III : CONCEPTION ET
REALISATION
20
CONCLUSION GENERALE
47
BIBLIOGRAPHIE
48
* 1 TSHIPINDA L.,
Méthodes et techniques scientifiques, ISGT, 2012, Inédit.
* 2 Notes cours François
Popo, S.G.B.D, cours G3 Info.Unilu, 2014
Georges GARDARIN, Base de donnees objet et relationnelle,
Ed. Eyrolles, Paris, 1999, pp. 3
* 3 4 Notes cours
François Popo, S.G.B.D, cours G3 Info.Unilu, 2014
Georges GARDARIN, Base de donnees objet et relationnelle,
Ed. Eyrolles, Paris, 1999, pp. 3.
* 5 Notes cours François
Popo, S.G.B.D, cours G3 Info.Unilu, 2014
Georges GARDARIN, Base de donnees objet et relationnelle,
Ed. Eyrolles, Paris, 1999, pp. 3.
* 6 13 Jean=Luc
Hainaut, Base de donnees et modeles de calcul,
2emUe ed. Dunod, Paris, 2000, pp. 34.
* 7 CITUMBA J., techniques des
bases des données, G3 Info ISGT, 2012, Inédit.
* 8
Arnold Roch et Jose, M., La méthode Merise, pp.
23=25.
CITUMBA J., techniques des bases des données, G3 Info,
ISGT, 2012, Inédit.
* 9 Arnold Roch et Jose, M.,
La méthode Merise, pp. 23=25.
CITUMBA J., techniques des bases des données, G3 Info,
ISGT, 2012, Inédit.
Arnold Roch et Jose, M., La méthode Merise, pp.
23=25.
CITUMBA J., techniques des bases des données, G3 Info,
ISGT, 2012, Inédit.
* 10 Jean=Luc Hainaut,
Base de données et modèles de calcul, 2eme ed.
Dunod, Paris, 2000, pp. 31=40.
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