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à‰tude des codes ldpc réguliers.

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par Lamia Nour El houda Meghoufel
université Djilali Liabes faculté de science de là¢â‚¬â„¢ingénieur  - Master 2 Génie Electrique spécialité Génie Informatique 2012
  

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INTRODUCTION GéNéRALe

Nous vivons dans l'ère des télécommunications et de l'information. Lors des deux dernières décennies, les communications numériques ont beaucoup évolué. De nos jours, l'information est dans la plupart des cas véhiculée sous forme numérique, que ce soit sur support filaire (fibres optiques), ou en radio, réseaux cellulaires ou réseaux locaux sans fil ou bien des systèmes de stockage de l'information. Cette évolution a été déclenchée et entretenue par une forte demande de transmission et de traitement fiable, rapide et efficient de l'information de tous les types (traitement de la voix, des données ou des images). Et ce phénomène est présent dans tous les domaines (militaire, gouvernemental, commercial, etc.). De plus en plus, les communications fusionnent avec les technologies de traitement des données par l'ordinateur.

Les éléments d'un système de communications consistent en la transformation analogique / numérique de l'information, la réduction de la redondance, le cryptage et la protection contre les erreurs. Dans la transmission analogique, le signal est transmis tel quel, ce qui peut causer une perte de l'information utile à la réception à cause des interférences et du bruit existant sur le canal de transmission. En plus, la quantité d'information transmise est très grande et la transmission est faite dans des circuits d'une grande complexité et donc lents. Les communications numériques ont permis de contrer ces désavantages. En appliquant des méthodes de traitement numérique du signal, on réussit à protéger le signal de manière plus efficace. Les enjeux sont : une transmission à haut débit, en temps réel, à bas taux d'erreur, sécuritaire et avec une basse consommation énergétique. Dans un système de transmission, le traitement numérique du signal peut être appliqué à plusieurs reprises.

Le codage du canal numérique transforme la séquence d'information utile en une séquence discrète codée nommée mot de code. Le mot de code peut être binaire ou non-binaire. Dans ce mémoire, on étudie seulement les codes binaires. Le défi du codage de l'information numérique est de réussir à bien récupérer l'information à la réception, le moins possible affectée par les bruits du canal de transmission. Le récepteur transforme la séquence reçue codée en une séquence estimée d'information. Cette séquence doit être idéalement la même séquence discrète transmise, mais en réalité elle est affectée par des erreurs de transmission. La séquence discrète est ensuite transformée en une séquence continue et elle est livrée à la sortie.

En 1948, Shannon [1] a démontré qu'il existe une limite au débit d'information transmis en présence du bruit, appelée <<la capacité du canal>>, mais n'a pas explicité les moyens de l'approcher. A partir de ce moment là, les chercheurs ont commencé à étudier différentes méthodes de construction des codes correcteurs d'erreurs et de minimiser le plus possible les erreurs de décodage. Même si le caractère asymptotique de cette limite ne laisse aucun espoir de l'atteindre, la communauté de la théorie de l'information a cherché comment s'en approcher au plus prés de cette fameuse limite (capacité du canal).

Donc deux familles ont été imposées : les codes en bloc linéaires et les codes convolutifs afin de réaliser des bons résultats de transmission sans erreurs. Ces deux familles présentent des excellentes performances; mais cette révolution a ouvert de nombreuses voies de recherches dans le domaine du codage correcteur des erreurs et plus globalement dans les systèmes de communications numériques. Cette avancée a eu pour conséquence une redécouverte des codes de GALLAGER, appelés aussi les codes LDPC (Low Densité Parity Check), n'avaient pas suscite à cette période d'engouement. Une raison communément admise pour expliquer cet oubli, est la difficulté pour l'époque de concevoir des circuits performants permettant de traiter les algorithmes d'écrits. En 1995, encouragé par le contexte qui a suivi la découverte du principe turbo, MACKEY redécouvre les codes de GALLAGER. Par la suite de nombreux travaux se sont intéressés à ces deux familles de codes : Turbo-codes et codes LDPC, et plus généralement à l'application du principe itératif dans un système de communication numérique, et ceci sera démontré dans ce mémoire.

Ce mémoire est composé de trois chapitres. Le détail de chacun est décri ci-dessous :

Le chapitre I est consacré à l'introduction sur la conception d'une chaine de transmission numérique que nous allons décrire avec chaque élément de base en partant de la source de message jusqu'au destinataire.

Le chapitre II traite les deux familles des codes correcteurs d'erreurs : les codes convolutifs et les codes en bloc linéaires.

Enfin le chapitre III est basé sur les codes LDPC qui sont conçus à partir des codes en blocs linéaires avec leurs codages et décodage en s'appuyant sur le décodage itératif, ensuite nous ferons des simulations.

Ce mémoire sera terminé par une conclusion générale et quelques perspectives.

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