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Problématique de la gestion de la zone tampon du parc national de Virunga et son impact sur les conflits parc-population.

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par Jordan LUGENDO ALIMASI
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUE DE DEVELOPPEMENT DE MULUNGU - Licence 2014
  

Disponible en mode multipage

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Présenté par : LUGENDO ALIMASI Jordan Travail présenté et défendu en vu de l'obtention de diplôme de Licence en Développement Communautaire

Option : Gestion de l'Environnement et Développement Durable.

Directeur : Dr Trésor TAMBWA MUTOMBO

EPIGRAPHE

»Nous ne saurons pas sauver les parcs sans sauver aussi les communautés et nous ne sauverons pas les communautés sans sauver les parcs''

Kamstra, 1992

»Face aux intérêts de conservation et de valorisation des aires protégées, les communautés des villages riverains et de l'intérieur des aires protégées devraient-elles bénéficier d'un droit de propriété ou d'un droit d'usage coutumier

Kassangoye, 2011

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DEDICACE

Nous dédions ce travail

A nos parents

A notre future épouse

A nos grands frères, Soeurs, Oncles, Tantes, Amis, Cousins et cousines, qui ont contribués à la réalisation de ce travail et à toutes nos connaissances.

LUGENDO ALIMASI Jordan

iii

REMERCIEMENTS

Il nous serait ingrat, si nous ne nous arrêtions un seul instant

pour exprimer notre gratitude à l'égard de ceux qui, de prêt ou de loin, ont oeuvré avec nous pour la réalisation de ce présent travail de fin de nos études Supérieurs et Universitaires qui est le fruit de notre séjours académique au sein de l'Institut Supérieur de Technique de Développement de Mulungu « ISTD-MULUNGU »

C'est ainsi que nous remercions avant tout le Dieu Tout Puissant pour tant de miséricordes, opportunité et bienfaits qu'il ne cesse de nous offrir.

Il nous revient de remercier infiniment notre Directeur, Dr. Master Trésor TAMBWE qui a accepté volontiers nonobstant ses lourdes tâches, de consacrer son temps à nous diriger pour la réalisation de ce présent travail, ainsi qu'au corps académique et professoral de l'Institut Supérieur de Techniques de Développement qui ont contribué à notre formation.

Nous remercions particulièrement nos très chers frères et Soeurs

respectivement : NAOMI ALIMASI Ivonne, KILUNGU ALIMASI Marie, KILINDA BASILWANGO Faustin, MUKOBE BASILWANGO, Ir. TULONDE ALIMASI Jean-Luc, LEMBELEMBE ALIMASI John, YASHUWA ALIMASI, MAZAMBI ALIMASI Clarice, SAMUEL ALIMASI, YOWELI ALIMASI Joël, FARAJA WISELELE, MARGEOLENNE, Pépin MUGHUSU BYAKOMBE, KOMBI Mathilde, KEMBELA DEBBA, Nicole MUKENI, MUGHUSU BYAKOMBE

Pépin, pour votre compassion tout au long de notre parcours.

iv

A tous les consacrés qui nous on soutenu sur le plan moral, matériel et Financier pour la réalisation de cette oeuvre scientifique, entre autre la

Famille de : YOWELI KAKUTU, BYAKOMBE MAZAMBI Jonathan, Emmanuel BILLAY, Rév. KIBANJA Norbert, CT. MBILIZI KAKELENGWA, MULONDANI KAKELENGWA Severin, MULONDANI Rabelais, MAMBO REHEMA, WISELELE ELIYA KIMO, WABENGA KIZIBISHA Adon, KYAPI Marcelin, Ange Donatien, KANDULWA MULE, KONATE KIZIBISHA, NGAMA

MUSSAMBA, KAPELE LUSUMBA, MUKAMBA LUSUMBA Luc.

A tous les compagnons de lutte académique avec qui nous avions

acceptés de boire le calice jusqu'à l'alu : MAZAMBI WANGANDU Olivier, John BANYENE, BUUMA KANYENCHE, KITOFU LUNGI, SAFARI KATANGAZA, MUSHAGALUSHA Sylvestre et Jean-Pierre MATERANYA. Et les autres dont nous n'avions pu ci haut citer.

LUGENDO ALIMASI Jordan

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SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

APD : Aide Publique au Développement

APs: Aires Protégées

AWF: African Wildlife Foundation

BAD : Banque Africaine de Développement

BM : Banque Mondiale

CaCoPEVi: Cadre de Concertation pour la Conservation du Parc National des Virunga

CARPE: Programme Régional de l'Afrique Centrale pour l'Environnement

CNUCED: Conférence des Nations Unies pour le Commerce l'Environnement et le Développement

COMIFAC: Commission des Forêts d'Afrique Centrale

CRDI: Centre de Recherche et de Développement International DCR: Domaine de Chasse De RUTSHURU

DDRR: Démobilisation, Désarmement, Rapatriement et Réinsertion

DDRRR: Démobilisation, Désarmement, Réinsertion, Réintégration et Réinstallation

DECNT: Division de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme DFGF-I: Dian Fossey Gorilla Fund International

DSRP- F: Document Final de Stratégie de Réduction de la Pauvreté

vi

DSRP-I: Document Intérimaire de Stratégie de Réduction de la Pauvreté

ERAIFT: Ecole Régionale Post-Universitaire d'Aménagement et de Gestion Intégrés des Territoires et Forêts Tropicaux

FAO: Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation FARDC: Forces Armées de la République Démocratique du Congo

FDLR: Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda ha: hectare

HGR: Hôpital Général de Référence

ICCN/IZCN: Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ex Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature)

iisd: International Institute for the Sustainable Development (Institut International du Développement Durable)

ILD: Initiative Locale de Développement

ISDR: Institut Supérieur de Développement Rural Km: Kilomètre

MIFAC: Mécanisme Institutionnalisé de Financement et d'Assimilation des Connaissances

MIP: Mission d'Immigration des peuples autochtones

N°: Numéro

NEPAD: Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique NK: Nord-Kivu

Culture

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ODI: Overseas Development Institute

OMD: Objectif du Millénaire pour le Développement

ONG: Organisation Non Gouvernementale

ONU: Organisation des Nations Unies

ORTPN: Office Rwandais de Tourisme et des Parcs Nationaux

PARECO: Patriotes Resistants Maï-Maï

PEVi: Programme Environnemental autour des Virunga

PICG: Programme International de Conservation des Gorilles

PNUD/UNDP : Programme des Nations Unies pour le Développement

PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement

PNVi : Parc National des Virunga

Pop. : Population

RDC: République Démocratique du Congo

SAP: Syndicat d'Alliance Paysanne

SYDIP: Syndicat de Défense des Intérêts Paysans

SYGIAP: Système de Gestion de l'Information des Aires Protégées

UICN: Union Internationale pour la Conservation de la Nature

UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la

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USAID: United States Agency of International Development /Agence américaine pour le développement international

UWA: Uganda's Wildlife Agency

VIH/Sida: Virus d'Immunodéficience Humaine/Syndrome d'Immunodéficience Acquise

WCS: Wildlife Conservation Society

WHS/SPM: World Heritage Sites/ Sites du Patrimoine Mondial WWF: World Wildlife Fund (Fonds Mondial pour la Nature) ZT: Zone Tampon

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INTRODUCTION GENERALE

Des conflits interminables, tirant leur origine du mode de gestion et de l'accès aux ressources naturelles depuis plusieurs siècles, se sont intensifiés au Congo comme dans beaucoup des pays ailleurs même du continent Africain depuis l'avènement de l'ère moderne. Subséquemment, des nombreux chercheurs des domaines diversifiés s'y sont intéressés depuis plusieurs décennies.

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Cependant, lorsque plusieurs auteurs se mettent à mener une étude autour d'un même thème, ils n'aboutissent pas toujours aux mêmes résultats car ne visant toujours pas les mêmes buts scientifiques, n'établissant toujours pas les mêmes hypothèses et n'aboutissant de ce fait toujours pas aux mêmes résultats du fait de la disparité de leurs objectifs, de leurs méthodologies de travail et des cadres spécifiques dans lesquels ils évoluent.

En orientant notre étude sur la problématique de la gestion de la zone tampon et son impact sur le conflit parc-population, nous sommes lucide que des nombreuses études ont déjà été réalisées dans ce cadre et nous ne sommes de ce fait pionnier de la recherche scientifique sur cette problématique.

Ainsi, il nous est avéré indispensable de consulter dans la mesure du possible les littératures existantes sur cette problématique dont :

La multiplication des conflits ruraux, avec leur corollaire de violences ouvertes est un thème d'une brûlante actualité en Afrique sub-saharienne. Les médias et les analystes qui se sont intéressés à la question n'ont pour la plupart du temps retenu que les aspects politiques ou ethniques comme causes de ces conflits. Or les causes profondes de ces conflits sont inhérentes aux modes d'accès ou d'utilisation des ressources naturelles comme la terre, l'eau, les pâturages, les forêts, les mines, les sources énergétiques (Gorel Harouna, 2003). L'auteur indique que la solution ne

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viendrait que de la participation communautaire dans la gestion durable des ressources naturelles de leur terroir.

La pression humaine sur le PNVi s'est aggravée à la suite de la matérialisation unilatérale des limites fixées par le décret de la création du Parc du 21/04/1925 et de ses extensions par les décrets du 06/07/1929 et du 06 Janvier 1936 (Ernest Bizimana, 2004). Pour la question de savoir comment gérer la zone tampon de Rubare sans qu'elle ne soit source de conflits tout en participant à la conservation du PNVi et au développement des communautés riveraines, l'approche de la gestion participative est proposée.

« La participation des communautés riveraines et la construction d'espaces transfrontaliers sont les priorités décrétées au niveau mondial pour la requalification des aires protégées et notamment les parcs nationaux. L'Afrique n'échappe pas à ces tendances, elle semble même en être à la pointe. C'est en Afrique australe qu'est née la Peace Park Fundation à l'origine du concept de Transfrontier Peace Park chargé de transformer d'ex no man's lands frontaliers et militarisés en instruments de construction d'une intégration régionale » (Frédéric GIRAUT et al., 2003).

L'objectif du parc national (APs) est de préserver cet environnement ou ·écosystème· tout en accompagnant des sociétés qui sont à un tournant de leur histoire. Cet objectif combien louable est mis en cause par des principes des écologistes qui se basent sur des problèmes liés aux besoins des populations autochtones qui sont obligés d'y tirer leur survie. C'est ainsi que l'évolution des faits feront apparaitre progressivement quelques principes qui ressortent dans les revendications des autochtones que dans les textes internationaux (Alexis TIOUKA, 2008). Ces principes se résument comme suit :

- Toutes les aires protégées existantes ou futures doivent être gérées par et établies avec le plein respect des droits des peuples autochtones et des peuples nomades ;

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- Les comités de gestion des aires protégées doivent contenir des représentants élus par les peuples autochtones ;

- Ces deux principes se fondent sur des expériences observés en Inde, en Bolivie et en Colombie ; selon lesquels les systèmes autochtones garantissent les mieux la conservation des biodiversités ;

- De cette expérience va découler un troisième principe selon lequel on doit reconnaitre la manière ancestrale traditionnelle et collective de gérer les terres et territoires autochtones.

Dans son étude sur l'envahissement du DCR en tant que cause des différends entre population et parc ; et guidé eu cela par la question de savoir comment préserver ce qui reste du PNVi en arrêtant la progression de sa dévastation ?.

Aristide KASSANGOYE dans sa présentation lors des 1ères Journées des Aires Protégées d'Afrique Centrale (Kinshasa, mai 2007), autour du thème « Activité de conservation et vie des communautés locales », parle d'Accès des communautés locales à la propriété et fini par une question importante : « Face aux intérêts de conservation et de valorisation des aires protégées, les communautés des villages riverains et de l'intérieur des aires protégées devraient-elles bénéficier d'un droit de propriété ou d'un droit d'usage coutumier ? »

A notre tour, nous nous sommes démarqué de ceux susmentionnés du fait que notre recherche est orientée sur « la problématique de gestion de la zone tampon du PNVi est son impact sur les conflits parc-population cas du Territoire de RUTSHURU de 2006-2014

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0.2. PROBLEMATIQUE

La mortalité au niveau mondial de la faune induite par les humains affecte la viabilité des populations de quelques espèces comptant parmi les plus menacées, et elle a aussi un impact environnemental plus large sur l'équilibre des écosystèmes et la conservation de la biodiversité. Aujourd'hui, le conflit entre les humains et la faune fait sans aucun doute partie des principales menaces qui pèsent sur la conservation de la nature avec la destruction des habitats et la chasse commerciale de la faune pour alimenter les marchés en viande de brousse et constitue un véritable enjeu pour les gouvernements locaux, nationaux, régionaux et internationaux les gestionnaires de la faune, les organisations de conservation et de développement et les communautés locales (Kangwana, 1993; Conover, 2002; Treves et Karanth, 2003). Il est impossible de conserver la faune sauvage en dehors des aires protégées, si l'on se contente simplement de protéger les animaux sauvages en occultant les problèmes relatifs aux droits et devoirs des populations et à leurs conflits avec la faune.

La multiplication des conflits ruraux, avec leur corollaire de violences ouvertes est un thème d'une brûlante actualité en Afrique sub-saharienne. Les médias et les analystes qui se sont intéressés à la question n'ont pour la plupart du temps retenu que les aspects politiques ou ethniques comme causes de ces conflits. Or les causes profondes de ces conflits sont inhérentes aux modes d'accès ou d'utilisation des ressources naturelles comme la terre, l'eau, les pâturages, les forêts, les mines, les sources énergétiques (Gorel Harouna, 2003).

Dès les années 70, l'explosion démographiques et l'augmentation du cheptel ont exercé une forte pression sur les zones inhabitées jusqu'à s'attaquer ouvertement aux aires protégées. La modification climatique intervenue en Afrique a poussé la population des régions désertiques à migrer vers le Sud et s'attaquer ainsi aux aires protégées supposées propriété des autochtones. Cet esprit a incité les tenants de la conservation à changer la philosophie. Pour le gouvernement et ceux qui se préoccupent de la conservation de la nature ils ont trouvé que pour bien préserver les aires protégées, il faudra impliquer la population. Une dimension nouvelle dans la protection des airs protégées, qui dépassant le rôle de conservation du fait les aires protégées restent les constituants fondamentaux de pratiquement toutes les stratégies

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de conservation nationales et internationales, avec le soutien de gouvernements et d'institutions internationales telles que la Convention sur la diversité biologique.

Les approches théoriques et pratiques à même de faire comprendre, analyser et gérer les conflits avant, pendant et après leur apparition, une cinquantaine de chercheurs, enseignants, producteurs, communautés rurales, décideurs politiques d'Afrique de l'Ouest et du centre, d'experts internationaux d'Europe et d'Amérique réunis à Niamey du 24 au 26 mars 2003, ont proposé quelques pistes en guise de réponse. Il s'agit essentiellement de:

- L'utilisation des approches participatives et consensuelles basées sur les mécanismes formels ou informels ;

- La mise en place ou le renforcement des cadres de concertation, de médiation, de négociation, d'arbitrages ;

- L'amélioration de la communication et la diffusion de l'information correcte aux différents groupes d'intérêts et l'amélioration de la gouvernance locale (CRDI, 2003).

La loi BAKAJIKA, promulguée sous le n°80/008 du 27 Juillet 1973, est restée la seule référence solide portant sur le sol et sous sol restent la propriété privée de l'Etat (archive du ministère de l'environnement pêche et élevage 1990). Les effets néfastes de cette loi touchent presque tous les parcs de la République Démocratique du Congo en générale et le PNVi en particulier du fait que les terres qui jadis revenaient à la jouissance communautaire sont devenues domaniales et puis affectées pour l'aménagement d'utilisation des terres à la biodiversité. Ce ci est justifié du fait la population riveraine n'a jamais respecté cette disposition et elle continue à exploiter les ressources naturelles sans barrière aucune comme dans le passé. Ainsi le PNVi naît héritier du conflit entre les deux systèmes fonciers.

Un parc national érigé sous trois zones constituant son espace dont : la Zone centrale, la Zone de transition, enfin la Zone tampon. Cette dernière constitue la seule politique la plus efficace dans la gestion des aires protégées et sur tout dans la matérialisation des limites et elle facilite la résolution pacifique des conflits fonciers Parc-Population.

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Observant le Parc National des Virunga, par son Domaine de Chasse de RUTSHURU qui a perdu 95% de sa superficie originelle pendant les 50 dernières années suit à l'explosion démographique, les guerres à répétition de 1994 à 2003, la faillite et/ou faiblesse institutionnelle ainsi que la tragédie des biens communs ont accru la pression sur les ressources naturelles via la recherche des terres arables, des ressources financières pour la survie des familles et surtout des sources énergétiques qui sont la cause principale. Ainsi, l'établissement de la zone tampon a été envisagé par l'ICCN et ses partenaires dont le WWF comme un projet pouvant avoir un effet d'entraînement positif d'un développement durable dans ce secteur, avec comme principe directeur la gestion durable des ressources naturelles à base communautaire.

La fixation des limites du Parc National des Virunga, provoque depuis des années des tensions entre l'Institut congolais de conservation de la nature et la population riveraine qui tirant son origine à partir de l'ordonnance-loi du 1974 portant sur la création du domaine de chasse de RUTSHURU sur une partie du Parc des Virunga, dans un endroit où jadis était érigé les champs de la population riveraine. Celui-ci avait pour but non seulement de protéger les animaux du parc mais aussi de faciliter le tourisme cynégétique qui pourrait favoriser une explosion touristique et économique dans le pays (Syfia Grands Lacs, 2009). Mais effort malheureux ce domaine de chasse restait sous une gestion unilatérale et on n'y associe pas la communauté riveraine ainsi que l'absence d'un système d'information ou de dialogue. Quelque soit la fixation des limites exactes séparant le parc de la zone d'exploitation agricole représente une pierre d'achoppement dans les relations entre l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et la population riveraine puis, plusieurs tentatives de résolution de ce conflit ont été entreprises mais, sans succès.

En 1988, une explosion démographique galopante de la population riveraine s'est observée et qui faisant accentuer les menaces sur les ressources naturelles du Parc national de Virunga. Et ceux-ci ont fait que les gestionnaires et les autres organisations internationales oeuvrant dans cette air protégée puissent envisager une nouvelle politique mettant en place une zone tampon où les activités communautaires seront intensifiées sous la corrélation parc-population. Pendant cette période, une

Erigée au sein du parc national des Virunga sous tous ces objectifs mais, ce parc reste toujours héritier du conflit entre les deux systèmes fonciers. C'est ainsi qu'il nous est

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accalmie de paix s'est observée durant un temps donné. Mais subséquemment, une interruption de ces activités communautaires s'est observée suite au conflit inter professionnel. La zone devenant sous une gestion à mi-exclusive qui insultant encore le conflit foncier (Bagurugumwe N., 2011). Ce ci s'est justifié du fait que jusqu'à ces jours, les conflits parc-population en répétition restent visibles dans cette aire protégée. Les médias et les analystes qui se sont intéressés à la question n'ont pour la plupart du temps retenu que les aspects politiques ou ethniques comme causes de ces conflits. Or les causes profondes de ces conflits sont inhérentes aux modes d'accès ou d'utilisation des ressources naturelles comme la terre, l'eau, les pâturages, les forêts, les mines, les sources énergétiques (Harouna G., 2003).

La zone tampon étant une région jouxtant un Parc ou une réserve dans laquelle les activités sont partiellement limitées pour assurer une protection supplémentaire du Parc ou de la réserve tout en apportant à la population locale une compensation pour la perte d'accès aux ressources naturelles du Parc ou de la réserve. Et par ses objectifs tant écologiques que sociaux dont il s'agit de :

- Servir de barrière ou de démarcation physique contre les fréquentations et usages illégaux de la zone à protection intégrale (Parc) ;

- Améliorer les services environnementaux fournis par le parc tel que la protection des bassins versant et la régulation climatique, servir de zone transitoire entre le Parc et la chefferie,

- Minimiser les conflits éventuels entre le parc et la population riveraine, compenser le manque d'accès aux ressources de la zone la zone à protection intégrale,

- Servir de base pour les autres programmes d'appui à la conservation et enfin améliorer les conditions environnementales des zones limitrophes.

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impérieux en partant de ces conflits en répétitions entre parc-population au sein du Parc National des Virunga de développer les interrogations suivantes :

- Qu'est ce qui est à la base de ce conflit foncier en répétition entre parc-population ?

- Quelle politique efficace entreprendre pour palier à cette problématique liée à ce conflit ?

- Comment faire pour pérenniser les activités communautaires dans cette zone tampon ?

0.3. HYPOTHESES

L'hypothèse est la proposition de réponse aux questions que l'on pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puisse fournir une réponse (P. RONGERE). C'est ainsi que suites aux interrogations formulées dans la problématique, nos hypothèses de notre recherche pour ce présent travail se formulent de la manière suivante :

1. Les sources de ce conflit seraient le non accès de la population riveraine aux profits et aux ressources naturelles de la zone tampon du PNVi, le non pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon du PNVi.

2. La politique de gestion adaptée pour éviter les conflits entre parc-population et faire une gestion durable des ressources naturelles du PNVi est la politique de gestion participative sous une pérennisation des activités communautaires car avec cette dernière la population participe à la prise de décisions.

3. Pour pérenniser les activités communautaires dans la zone tampon ; il faut commencer par la sensibilisation, conscientisation et vulgarisation au sein de la population riveraine et les gestionnaires l'importance des activités communautaires.

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0.4. OBJECTIFS

a) OBJECTIF GENERAL

Objectif global de cette recherche est de renforcer le mécanisme de lutte contre les conflits fonciers Parc-Population au sein du PNVi.

b) OBJECTIFS SPECIFIQUES

- Evaluer l'impact de ces problèmes sur la conservation de la nature du PNVi ;

- Identifier les conséquences de ces problèmes vis-à-vis des espèces protégées ;

- Envisager des stratégies pour promouvoir la politique et la gouvernance pouvant contribuer à mis au point des problèmes parc-population au PNVi ;

- Vulgariser l'importance de la pérennisation des activités communautaires au sein de la population riveraine et le gestionnaire du PNVi.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJE

0.5.1. Choix du sujet

Le choix de notre travail n'est pas d'un fait aléatoire, nous avons en effet été motivés par les problèmes qui surgirent entre parc-population étant donné qu'à l'heure actuelle préoccupent les autorités congolaises ainsi que les organisations internationales.

0.5.2. Intérêt général

L'intérêt de la protection de ces aires protégées est donc planétaire, global. Les menaces et pressions qu'elles subissent sont un danger non seulement pour l'homme congolais mais aussi pour l'humanité entière et la pérennité de la vie sur terre.

0.5.3. Intérêt personnel

La question de l'environnement et des ressources naturelles restent une approche transversale et d'une portée tant nationale qu'internationale, avec préoccupation majeure nécessitant l'implication de tout être humain là où il se trouve.

La méthode étant un « ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrent et

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0.5.4. Intérêt académique et scientifique

L'ISTD-MULUNGU étant une institution étatique ayant comme mandat de former les hommes et femmes capables de provoquer le changement et accompagner le développement des communautés ; or ce développement repose sur la nature et il est tout à fait aberrant de parler du développement sans une approche énergétique, raison pour laquelle il nous est impératif, à la fin de notre deuxième cycle de produire un travail scientifique qui nous permettra d'obtenir la qualité d'un technicien en Développement Communautaire option, Gestion de l'environnement et Développement Durable.

0.5.5. Intérêt social

La RDC est le 1er pays d'Afrique du point de vue de l'étendue de la forêt. Cette forêt est issue des aires protégées entourées des populations riveraines. Ces populations vivent principalement des produits naturels de la biodiversité forestière tant pour l'alimentation, les moyens de subsistance, l'habitat, que pour l'énergie consommée dans les ménages.

En effet, les menaces de milliers des ressources naturelles entraînant la perte de la biodiversité et du maintien de l'équilibre écologique conduisant à une pauvreté de masse. Ce travail s'inscrit dans le cadre du programme du gouvernement de la RDC dans la stratégie nationale sur la nouvelle politique de la gestion intégrée ou participative des aires protégées.

0.6. CADRE METHODOLOGIQUE

L'usage de plusieurs méthodes et techniques nous a permis de construire notre recherche sur des bases objectives.

A. Les méthodes

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vérifie ». (GRAWITZ, Méthode de sciences sociales 1997), nous entraîne à faire usage des différentes méthodes dans la recherche de la réalisation du présent travail.

a. Méthode comparative

La comparaison nous a permis de comparer les résultats de la recherche du terrain aux différentes prérogatives des résolutions de conflit parc-population par les gestionnaires des parcs.

b. Approche systémique

L'approche systémique nous a permis d'analyser la problématique dans toute sa totalité, dans la complexité d'éléments constitutifs interdépendants qui sont bien organisés en fonction d'un but.

c. Méthode statistique

Elle nous a permis non seulement de dépouiller les données mais aussi de les convertir sous forme chiffrée, et nous a aussi facilité la comparaison des éléments de phénomènes étudiés entre eux.

d. Méthode descriptive

Cette méthode nous a permis de décrire le milieu d'étude, de fournir des renseignements sur la situation générale de notre aire de recherche qui est le PNKB en Province du Sud Kivu.

B. Les techniques utilisées

Nous avons recouru à cinq techniques de collecte des données pour l'aboutissement scientifique du présent travail.

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a. Technique d''observation

Elle nous a permis de prendre connaissance des données qui ne peuvent pas nous parvenir par nos enquêtes empirique, ainsi vivre la réalité sur terrain.

b. Technique documentaire

Pour la réalisation du présent travail, nous avons aussi fait recours à différentes formes de bibliothèques (virtuelles et non virtuelles ou classiques). C'est ainsi que nous avons consultés plusieurs documents sur Internet mais aussi en dur (Syllabus, TFC, mémoires, journaux, revues, ouvrages ou livres, rapports, etc.).

c. La technique d''Interview centrée et l'interview libre

L'interview centrée a été réalisée à l'aide d'un questionnaire élaboré selon la cible qui est essentiellement constituées de la population locale et différents acteurs oeuvrant dans notre aire de recherche. Pendant que pour l'interview libre les enquêtés s'exprimer librement autour de notre sujet de recherche.

d. La technique d'Echantillonnage

Nous avons procédé à cette technique à fin de prendre une portion représentative de notre population d'étude pour nous fournir les données fiables.

0.7. DELIMITATION SPATIALE ET TEMPORAIRE DU TRAVAIL

La présente étude se réalise au PNVi de son coté Sud où est situé sa zone tampon en Territoire de RUTSHURU dans la province du Nord Kivu à l'Est de la RDC, qui est notre site far d'étude et d'analyse de la problématique de gestion de la zone tampon et son impact sur le conflit foncier parc-population. Dans le temps, cette étude couvre une période de cinq dernières années allant donc de 2009 à 2014, période au cours de laquelle le PNVi avait assisté à des divers problèmes de conflit foncier avec ses populations riveraines.

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0.8. PLAN SOMAIRE DU TRAVAIL

Le présent travail met en relief trois chapitres. Outre l'introduction et la conclusion, le premier chapitre porte sur la monographie du milieu d'étude, le deuxième chapitre traite sur le cadre conceptuel, théorique, Troisième chapitre met en marge la présentation, analyse et l'interprétation des résultats de l'étude empirique relative à la problématique de la gestion de la zone tampon et son impact sur le conflit foncier parc-population et le quatrième Chapitre met à la page l'orientations stratégiques pour la résolution de conflit parc-population dans le PNVi

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CHAPITRE I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Nous ne saurions pas aborder ce sujet sans pour autant savoir l'histoire et la monographie de notre milieu d'étude. C'est ainsi que ce chapitre traitera sur présentation du milieu d'étude.

0.9. I.1. Aperçu sur le Parc National des Virunga

A.1. Historique

Le parc national de Virunga doit sa création à deux faits marquants qui l'ont précédée. Au départ, c'est la préexistence des réserves de chasse de l'État indépendant du Congo ainsi crée par le Roi Léopold II dès 1889, pour protéger les éléphants contre les destructions inconsidérées. Ensuite l'idée du naturaliste américain, Mr Carl Akeley dont la tombe est située dans le parc même, de créer un sanctuaire au Virunga, à l'issue de sa mission d'exploration effectuée au Kivu en 1921. Créé le 21 avril 1925 sur une superficie de ses dimensions actuelles soit une surface de 790.000 ha bordant les 300 km sous le nom de parc Albert, le parc national de Virunga est le premier parc d'Afrique du point de vue ancienneté. L'exploration scientifique du parc a débuté en 1933 avec les missions dirigées par Gaston-François de Witte et par Peter Schumacher8. Elle s'est poursuivie avec les missions d'Hubert Damas en 1935-1936, Louis van den Berghe en 1936, Jean Lebrun et de F. Bourrelières et Jacques Verschueren de 1957 à 1959.

A.2. La Faune du PNVi ? Primates :

Cercopithèque de l'Host (Cercopithecus lhoesti rutshuricus), Singe argenté (Cercopithecus mitis opisthostictu), Singe doré (Cercopithecus mitis kandti), Colobe bai (Colobus badiu), Colobe d'Angola (Colobus angolens), Galago à grosse queue (Otolemur crassicaudatus), Galago de Demidof (Galago demidovii), Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei), Chimpanzé nain (Pan paniscus), Chimpanzé (Pan troglodytes), Babouin Anubis (Papio anubis)

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? Carnivores

Civette africaine (Civettictis civetta congica), Hyène (Crocuta germinans), Mangouste des marais (Atilax paludinosus rubescens), Lion (Panthera leo), Léopard (Panthera pardus), Serval (Leptailurus serval), Genette (Genetta genetta hintoni), Lycaon (Lycaon pictus venaticus), Mangouste rayée (Mungos mungo rossi), Chat doré africain (Profelis aurata), Poecilogale (Poecilogale albinucha doggetti), Chacal à flancs rayés (Canis adustus).

? Ongulés :

- Proboscidiens : Éléphant d'Afrique (Loxodonta african)

- Hyracoidiens : Daman arboricole (Dendrohyrax arboreus) - Tubulidentis : Orycterope (Orycter opus afer wardi)

? Artiodactyliens : Cobe de Buffon (Kobus kob), Antilope Bongo (Tragelaphus eurycerus), Céphalophe à bande noire (Cephalophus dorsalis castaneus), Céphalophe à dos jaune (Cephalophus sylvicultor), Céphalophe de Peter (Cephalophus callipygus),...

? Insectivores :

- Potamogale (Potamogale velox)...

? Rongeurs :

Rat de Gambie (Cricetomys emini Cricetomys gambianus Waterhouse), Porc-épic (Hystrix africae-australis), Petit aulacode (Thryonomys gregorianus), Rat taupe (Thryonomys swinderianus)...

? Chiroptères : Chauve-souris

A.3. Flore

On y trouve une Oleaceae : Olea europaea subsp. cuspidata.

Le secteur du Centre dont le siège est la RWINDI est traversé essentiellement par les rivières Rutshuru et Rwindi, des marais, d'une herbacée, d'une petite partie du lac

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A.4. Tourisme généré par les gorilles

Avec ses familles de gorilles des montagnes et ses paysages spectaculaires, le parc national des Virunga attirait autrefois les touristes fortunés. Les lodges destinés aux touristes ont été saccagés. Depuis le génocide du Rwanda, en 1994, la plus grande partie du site est fermée aux visiteurs. Les visites ont été complètement arrêtées, mais les troupes de Nkunda ont redémarré des circuits sans l'accord des autorités du parc.

En Ouganda, dans le parc national de Mgahinga, et au Rwanda, dans le parc national des Volcans, qui sont adjacents au parc des Virunga, les visiteurs paient 370 euros pour passer une heure auprès de ces animaux rares, le tourisme « durable » consacré aux gorilles reste une affaire lucrative.

A.5. Environnement et sécurité

Le parc figure parmi les plus menacés : d'importantes populations sont déjà installées à l'intérieur de son périmètre. Ses vastes étendues, qui regorgeaient jadis d'une mégafaune impressionnante, sont étrangement vides.

Membres de l'Institut congolais pour la conservation de la nature ICCN, 650 gardes forestiers sont chargés de protéger le parc et les gorilles. Ils reçoivent souvent l'aide d'ONG de défense de l'environnement.

Pour sa meilleure gestion, le parc est divisé en quatre secteurs : le Centre, le Sud, le Nord et l'Est. Chacun de ces secteurs est représenté par une station mère où se trouve établi son État-major et un certain nombre d'autres stations et postes de patrouille. En plus de ces quatre secteurs, le parc dispose d'une station d'intervention et de lutte anti-braconnage située à Kabaraza et d'un domaine de chasse dit de Rutshuru, crée en 1974 sur une superficie de 100.000 hectare. Tous ces embranchements sont gérés comme unité écologique à partir de la direction du site siégeant à Goma dans le Nord Kivu.

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Edouard, des méandres de l'escarpement de Kabasha et du prolongement du mont Mitumba qui offre des vastes panoramas exceptionnels sur la plaine.

Le secteur Nord ayant Mutsora pour chef-lieu comprend une partie du lac Edouard, le mont Tshiaberimu, la plaine de la rivière Semliki, la forêt ombrophile de la basse Semliki et le flanc ouest de Ruwenzori.

Le secteur Sud dont l'État-major est établi à la station de Rumangabo comprend en son sein deux sous-secteurs : Mikeno et Nyamulagira, dont l'un s'étend même en dehors des frontières nationales pour faire paraître cette aire protégée, jusqu'ici nationale, comme un parc transfrontalier. Le sous-secteur de Mikeno intègre le massif de Virunga (volcan éteint) et s'étend sur deux pays en plus de la RDC, à savoir, le Rwanda et l'Ouganda alors que celui de Nyamulagira renferme deux grands volcans actifs (Nyirangongo et Nyamulagira).

Le secteur Est, symbolisé par la station de Lulimbi est essentellement voué à la recherche scientifique, même si cette activité tourne au ralenti pour le moment. Faisant frontière avec l'Ouganda, ce secteur est particulièrement traversé par la rivière Ishasha et une bonne partie du lac Edouard.

De nombreux braconniers tuent les gorilles pour leur viande et les rebelles hutus coupent les arbres et fabriquent du charbon de bois au sein du parc, un commerce lucratif détruisant la forêt.

Depuis 1994, des groupes armés s'y sont repliés, massacrant les hippopotames à la mitrailleuse. En vingt ans, leur nombre a chuté de 29 500 à 400. Leur extinction probable risque aussi d'entraîner la disparition des poissons dans les lacs, car les hippopotames fertilisent les eaux. Seule bonne nouvelle, la population de gorilles de montagne, elle, a augmenté de 50 % dans la même période14.

Son directeur, le Belge Emmanuel de Merode a été victime d'une embuscade armée sur la route entre Goma et Rumangabo le 15 avril 2014, lors de laquelle il a été très grièvement blessé par balles. Certains y voient une conséquence du conflit latent avec

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la société d'exploration pétrolière basée à Londres, Soco International à propos de laquelle Emmanuel de Merode venait de déposer un dossier résultant d'une longue enquête auprès du procureur de la République à Goma15,16. Le jeudi 22 mai 2014, il a annoncé son retour à la tête du parc lors d'une conférence de presse au siège de l'ICCN à Rumangabo.

A.6. Relation Parc-Population

Pour la sauvegarde des ressources naturelles, l'organisation a initié le volet conservation communautaire, ceci consiste à nouer des bonnes relations avec les communautés vivant autour du PNVi à travers un comité de dialogue qui représente les deux parties. Pour le cas du Parc National des Virunga, le Programme International pour la Conservation des Gorilles (PICG) a initié un projet pilote qui a fait un bon succès au secteur Sud. Ce sont souvent des cas de déprédation des cultures par les animaux et violation des limites du parc qui nécessitent un dialogue entre les deux camps en vue de trouver des solutions durables. Les gestionnaires des aires protégées aussi sont appelés à renforcer les relations avec les autorités politico coutumières et administratives dans la mesure du possible à fin de promouvoir le dialogue et prévenir des conflits éventuels (ICCN, 2000).

I.1.2. La Zone Tampon à Kahunga

L'idée de créer une zone tampon part de 1988, quand le directeur de l'ICCN de l'époque, voyant les menaces de conserver le DCR suite à l'accroissement des mouvements d'envahissement de ce dernier, décida de limiter la zone tampon sur la route d'Ishasha en plantant les arbres à chaque 200m. La zone tampon part de la rivière Rutshuru jusqu'à Kabaraza (Bagurugumwe N., 2011).

Suite à l'arrivée massive des réfugiés rwandais en 1994 et une forte demande en bois de chauffe par la population, le déboisement du parc surtout dans le secteur Mikeno est massif et accéléré. En septembre 2005, il y a création d'une commission, sous la direction du WWF, ayant pour but la prospection des sites potentiels pour l'érection d'une zone tampon dans le cadre de résolution de différends entre parc et population

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riveraine. Il fallait aussi identifier les communautés favorables à la conservation du DCR pouvant être impliqué dans la réalisation de la zone tampon. C'est ainsi qu'il a été constaté dans la localité de Kahunga que l'installation d'une zone tampon y été possible car contrôlée par l'ICCN et moins conflictuelle ; mais également il fallait renforcer la ceinture verte mise en place par le programme CEE/Kivu en 1988 - 1989 (Kasereka M., 2009). Le 12 juin 2006, un protocole d'accord entre l'ICCN et les associations qui oeuvreront dans la ZT à Kahunga, 15 associations sont déjà au rendez-vous en novembre 2006, Cassia siamea est choisi comme meilleure essence à planter dans la ZT. Suite aux nombreux problèmes de gestion, en novembre 2007 il y a élection d'un comité de gestion de la ZT qu'on appela `'comité zone tampon" avec Monsieur Jules MUZUNA à la tête. Au courant de cette saison (en janvier 2008) 12,87ha sont réalisés avec les Eucalyptus. Le 05 février 2008, il y a signature de l'acte d'engagement entre différentes parties prenantes à l'atelier, coordonné par le gouvernement provinciale du Nord-Kivu, sur la protection de la zone écologique du DCR et la cohabitation pacifique avec la population riveraine du parc ; mais le SAP claque la porte en refusant le résultat final de l'atelier. De Mai à fin Novembre 2008, il y eu renforcement du projet par l'installation 20 pépinières supplémentaires à Kahunga, où il y en avait qu'une seule, capable de ravitailler le reboisement de 100ha. En octobre 2008, 24 associations sont opérationnelles dans la ZT dans le cadre de sa gestion participative. A la fin du même mois jusqu'à mars 2009, il y éclatement de la rébellion du CNDP avec pour effet la mort de plus de 250.000 plantules, le projet tombe presque en moule (Kasereka M., 2009). En juin 2009, le projet EcoMakala de WWF-PEVi redonne un nouveau souffle au reboisement de la ZT à Kahunga.

Actuellement la pression provient des politiciens en quête d'électeurs (population de plus en plus croissante) et en mal de positionnement. Ils promettent la cession du DCR à la population pour y ériger les champs de cultures. L'application de la loi avec intégration de chefs coutumiers reste le seul moyen de conserver ce qui reste du RDC (Bagurugumwe, 2011).

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I.2. LE TERRITOIRE DE RUSTURU

I.2.1. Présentation

Le territoire de RUTSHURU a une superficie de 5289 Km2, dont 54% couvert par le Parc national des Virunga et réserves naturelles. Sa population est estimée à 1.500.000 habitants (2013) comprenant des Hutus, Nande, Hunde, Tutsi et Twa / Mbuti (pygmées). Ce territoire est géographiquement limité au nord par le Lac Édouard et le territoire de LUBERO, à l'Est par l'Ouganda, au Sud-Est par le Rwanda, à l'ouest par les territoires de MASISI et de WALIKALE, et au sud par le territoire de Nyiragongo (Division de l'Intérieur 2013).

Administrativement, les zones rurales de RUTSHURU qui appartenait auparavant au district du Kivu faisait partie de la province Orientale jusqu'en 1909. Cependant, la subdivision de la province a créé en 1988 le Nord-Kivu en tant que province à part entière auquel a été rattaché le territoire de RUTSHURU. Depuis 1970, RUTSHURU est constituée de deux chefferies, chacune ayant 7 groupements. La chefferie de BWISHA comprend les groupements de BINZA, BUKOMA, BUSANZA, BWEZA, JOMBA, GISIGARI et RUGARI, alors que la Chefferie de BWITO comprend les groupements de BAMBO, BISHUSHA, BUKOMBO, KANYABAYONGA, KIHONDO, MUTANDA. La ville de KIWANJA a été créée en 1987.

Le territoire de RUTSHURU est essentiellement agricole avec une population cultivant principalement les haricots, le maïs, le manioc, le sorgho, l'arachide, la banane et la canne à sucre. Ce territoire dispose également de plantations de thé et café, notamment gérés par le Domaine de KATALE, société qui exploite environ 3.241 ha de café dans 22 sites différents. RUTSHURU est également réputée pour la qualité du poisson du Lac Édouard. Par ailleurs, son sous-sol est riche en substances minérales, notamment le Pyrochlore (niobium) produit par SOMIKIVU dans LUESHE (BWITO). La construction d'un barrage hydroélectrique en 1990 a favorisé le développement du commerce, notamment à RUTSHURU centre, KIWANJA et RUBARE.

Le territoire possède des attraits touristiques de renommée internationale, y compris le Parc national des Virunga, avec des animaux tels que les gorilles de montagne, lions, éléphants, antilopes, buffles et hippopotames. En Juin 2010, le gouvernement congolais

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a permis l'exploration de pétrole dans le bloc V du Graben Albertine qui couvre 50% de PNVi. Compte tenu des risques potentiels posés par les activités d'exploration pétrolière à l'environnement, le gouvernement les a suspendus en Mars 2011, dans l'attente d'une évaluation environnementale pour ensuite donner le feu vert à l'exploration à la compagnie pétrolière britannique, SOCO. Cela a attiré l'opposition de groupes environnementaux et de la société civile (Plan quinquennal/ NK croissance et emploi 2011-2015).

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CHATRE II. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Des différents concepts seront définis pour mieux comprendre l'analyse de ce travail. Ce chapitre tentera de définir quelques concepts clés du travail et traitera sur quelques généralités.

0.10. II.1. Cadre Conceptuel

II.1.1. Définition des concepts

Pour bien saisir les analyses faites dans la suite de cette étude, il est essentiel de bien comprendre le sens des concepts tels que la ZT, le développement durable, le parc national, la gestion participative des APs.

a) Parc national: Etant une aire protégée de la catégorie II selon le classement de UICN (1998), on le défini comme une vaste aire naturelles ou quasi naturelles mises en réserve pour protéger des processus écologiques de grande échelle, ainsi que les espèces et les caractéristiques des écosystèmes de la région, qui fournissent aussi une base pour des opportunités de visites de nature spirituelle, scientifique, éducative et récréative, dans le respect de l'environnement et de la culture des communautés locales.

b) Aire protégée : Une aire protégée est « Un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout le moyen efficace, juridique ou autre, afin d'assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ».

c) Zone Centrale : la zone centrale est un endroit se trouvant dans le parc national où le nombre de visiteurs est strictement contrôlé et qui peut ressembler davantage à la catégorie (UICN, 2003).

d) Zone de transition : la zone de transition est un endroit se trouvant dans le parc national séparant la zone tampon et la zone centrale dans le but de limiter les visites touristique et toute autre recherche scientifique (UICN, 2003).

e) Zone Tampon : Zones situées entre le noyau des aires protégées et le paysage terrestre ou marin environnant, qui protège le réseau d'influences extérieures

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potentiellement négatives, et qui sont essentiellement des zones de transition (Bennett, G. et K.J. Mulongoy2006).

La ZT elle est aussi définie par l'UICN (1993) comme étant une région jouxtant un Parc ou une réserve dans laquelle les activités sont partiellement limitées pour assurer une protection supplémentaire du Parc ou de la réserve tout en apportant à la population locale une compensation pour la perte d'accès aux ressources naturelles du Parc ou de la réserve.

f) Gestion participative des aires protégées : Est une approche qui est basée soit sur une conservation communautaire (IIED, 1994) soit sur une conservation populiste (Blaikie et Jean-Renaud, 1997) en vue d'impliquer les populations locales politiquement (exclusion dans la décision sur les ressources) et économiquement (exclusion dans le bénéfice monétaire et non monétaire que procure la ressource) marginalisées dans la gestion des APs.

g) Développement durable : le développement durable Une forme de développement qui permet de profiter des apports de la nature sans déboucher sur une surexploitation des ressources qui compromettrait les possibilités de développement pour les générations futures.

h) Le Conflit :

- Christoph Besemer, 1999: définit le conflit social comme une interaction entre des acteurs (individus, groupes, organisations, etc....) ; où au moins un acteur perçoit des incompatibilités entre ses propres pensées/idées/perceptions et/ou sentiments et/ou vouloir et celui-ci de l'autre (ou des autres) acteur(s) et se sent empêché dans la réalisation de son action par l'autre acteur (d'autres acteurs).

- Friedrich Glasl, 2002: Une autre définition a été présentée par un groupe de participants d'une formation dispensée par COPA en 2007 « Le conflit est une situation de désaccord individuel ou collectif lié à la poursuite

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d'un intérêt visé, en d'autres termes, c'est un comportement incompatible entre 2 parties dont les intérêts sont incompatibles ».

II.2. CADRE THEORIQUE

II.2.1. La généralité sur les aires protégée

Les aires protégées sont essentielles pour la conservation de la biodiversité. Elles sont les pierres angulaires de pratiquement toutes les stratégies nationales et internationales de conservation, elles sont mises en réserve pour conserver le bon fonctionnement des écosystèmes naturels, pour servir de refuges aux espèces et pour préserver les processus écologiques qui ne peuvent pas survivre dans les paysages terrestres ou marins gérés de façon plus intensive. Les aires protégées sont les jalons qui nous permettent de comprendre les interactions entre les hommes et le monde naturel.

Aujourd'hui, elles sont souvent le seul espoir qui nous reste pour empêcher que de nombreuses espèces menacées ou endémiques disparaissent à jamais. Elles viennent compléter les mesures pour réaliser la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique en dehors des aires protégées, en accord avec les directives de la CDB telles que les Principes d'AddisAbeba et du Malawi (CDB VII/11-12). La plupart des aires protégées se trouvent dans des écosystèmes naturels ou quasi naturels, ou qui sont en voie de retrouver ce caractère, mais il existe des exceptions. Beaucoup recèlent des éléments majeurs de l'histoire ou de processus terrestres alors que d'autres documentent la subtile interaction entre l'activité humaine et la nature dans des paysages culturels. Des aires protégées plus vastes et plus naturelles procurent aussi un espace pour l'évolution et pour l'adaptation et la restauration écologiques futures, toutes deux de plus en plus importantes dans les conditions de rapides changements climatiques actuels.

De tels endroits représentent aussi pour les hommes des avantages directs. Les gens aussi bien ceux qui vivent dans ou près des aires protégées que ceux qui en sont plus éloignés profitent des possibilités de récréation et de ressourcement qu'offrent les parcs nationaux et les zones de nature sauvage, du potentiel génétique des espèces

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sauvages, et des services environnementaux fournis par les écosystèmes naturels, tel l'approvisionnement en eau.

De nombreuses aires naturelles sont aussi essentielles pour les sociétés humaines vulnérables et préservent des endroits importants, comme des sites naturels sacrés. Bien que de nombreuses aires protégées soient instaurées par les gouvernements, de plus en plus sont désormais créées par des communautés locales, des populations autochtones, des organisations environnementales, des particuliers, des sociétés, etc. Le monde naturel suscite un intérêt énorme et toujours croissant, et les aires protégées nous donnent la possibilité d'interagir avec la nature d'une manière qui est de plus en plus difficile à trouver ailleurs. Elles nous donnent une espace qui se fait rare sur une planète de plus en plus aménagée et surpeuplée. Elles représentent aussi un engagement pour les générations futures (Dudley et al. 2006).

II.2.2. La généralité sur la Gestion participative des Aires Protégées

Est une approche qui est basée soit sur une conservation communautaire (IIED, 1994) soit sur une conservation populiste (Blaikie et Jean-Renaud, 1997) en vu d'impliquer les populations locales politiquement (exclusion dans la décision sur les ressources) et économiquement (exclusion dans le bénéfice monétaire et non monétaire que procure la ressource) marginalisées dans la gestion des APs.

Brown et al. (1992) Cités par Bitundu JP (2007) fournissent une déclaration plus large déclarant que la participation peut être mieux définie comme étant un processus continu, allant d'un rapport limite à la prise de décision et au contrôle.

Vue comme une solution alternative, mise en évidence et analysée par Ostrom E. (1990), elle est la gestion des ressources par les acteurs locaux à travers des normes sociales et des arrangements institutionnels. Les communautés d'individus qui vivent à proximité de la ressource seraient incitées à trouver des règles limitant l'exploitation sur le long terme. Pour que ces règles soient respectées, des mécanismes de monitoring et de sanctions à l'égard de ceux qui surexploitent sont généralement nécessaires. Il existe dans la réalité une très grande diversité de situations, de telle sorte qu'il est impossible de préconiser une solution unique.

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II.2.3. La généralité sur Développement durable

Sujet à controverse concernant sa définition (beaucoup de courants de pensées s'opposent quant à sa perception), le développement durable peut être appréhendé par Albert Muluma MUNANGA et Ruffin Ngomper ILUNGA (2002) comme une recherche de développement où il n'y a pas de contradictions entre la protection de l'environnement et le développement économique tout court. Une forme de développement qui permet de profiter des apports de la nature sans déboucher sur une surexploitation des ressources qui compromettrait les possibilités de développement pour les générations futures.

II.2.4. Généralité sur le conflit parc-population

Dans cette généralité, nous tenterons de présenter les conflits surgirent entre le parc-population mais, surtout dans le Parc National des Virunga.

II.2.5. Le conflit dans le Parc National des Virunga

International Institute for the Sustainable Development (Institut International du Développement Durable) (2006) montrant le trou d'horizon sur les conflits qui prévalent actuellement au PNVi et qui constitue du fil à retorde pour sa conservation sont d'ordre externe et interne :

Les conflits externes à l'ICC sont liés :

- A l'accès aux ressources naturelles par les communautés périphériques : bois, poissons, viandes ;

- Au manque de partage des revenus produits par le parc au profit des communautés ;

- A la déprédation des cultures par les animaux du parc ;

- A l'occupation illégale des terres du parc sur base de l'intoxication politicienne (pêcheries illégales, cultures dans le parc) ; et

- A la violation intentionnelle des limites du parc et refus de reconnaître les limites du parc conflits liés à la gestion des pêcheries ;

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Quant aux conflits internes à l'ICCN ils sont liés aux: b. Causes historiques :

- La dépossession des populations lors de la création et l'aliénation des terres en faveur de la conservation ;

- Prévalence de la répression comme moyen pour assurer la surveillance et la protection des ressources ;

- Manque d'un plan de gestion définissant les priorités pour le parc ;

- Manque d'un plan intégré d'aménagement du territoire : problème de gestion des zones réservées aux terres, aux villages, à la conservation (Kibumba, Rubare, Kiwanja,...)

e. Causes conjoncturelles :

- Le contexte politique instable et des turbulences ;

- Le contexte de pauvreté et de faible revenu ;

- La campagne d'intoxication politicienne ;

- Initiative de conservation communautaire trop ambitieuse mais moins engagée

sur terrain.

d. Acteurs des conflits sont :

- Les gestionnaires de la conservation à travers leurs attitudes et comportements à

l'égard des approches de résolution des problèmes: Comité de gestion ICCN ;

- La Direction provinciale de l'ICCN, Conservateurs et gardes ;

- Les autorités politico administratives ;

- Les chefs terriens et Bami (coutumiers) ;

- Les responsables des groupements associatifs, ILD, ONG locales et syndicats

paysans (exemple frappant de SYDIP) ;

- Les politiciens en quête de positionnement ;

- Les militaires et les groupes armés ;

- Les communautés locales.

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Il montre que tous ces acteurs interviennent par leur attitude, leurs déclarations ou leurs actions sur terrain.

e. Quelques conflits spécifiques sont :

- L'envahissement des terres du Parc dans les zones de MAYANGOSE: incitation des gens à occuper le parc (PNVi-Nord) ;

- L'occupation de KIROLIRWE/PNVi-Sud par les populations déplacées venues du Rwanda ;

- L'occupation de KONGO au PNVi-Est avec l'appui des Maï-maï et certaines autorités coutumières ;

- La mise en culture des terres du Parc sur l'escarpement KABASHA, TSHIABIRIMU, KIBIRIZI, RUBARE, DCR, etc.

- La multiplicité des pêcheries légales dans les différentes baies et sur la côte Ouest du Lac Edouard.

Les effets des conflits du PNVi

a) Sur les ressources naturelles

- Le PNVi assiste à une perte de sa biodiversité - La perte des ressources animales et végétales

- La désertification de ce part conduisant à un changement climatique dans la région.

b) Sur la population riveraine

- La présence de l'insécurité alimentaire

- La pauvreté

- L'insécurité totale dans les activités quotidiennes

- La perte des vies humaines

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- Incarcérèrent

II.2.6. Tentative de résolution de conflit dans le PNVi

Réfléchissant sur les approches théoriques et pratiques à même de faire comprendre, analyser et gérer les conflits avant, pendant et après leur apparition, une cinquantaine de chercheurs, enseignants, producteurs, communautés rurales, décideurs politiques d'Afrique de l'Ouest et du centre, d'experts internationaux d'Europe et d'Amérique réunis à Niamey du 24 au 26 mars 2003, ont proposé quelques pistes en guise de réponse.

Il s'agit essentiellement de:

- L'utilisation des approches participatives et consensuelles basées sur les mécanismes formels ou informels ;

- La mise en place ou le renforcement des cadres de concertation, de médiation, de négociation, d'arbitrages ;

- L'amélioration de la communication et la diffusion de l'information correcte aux différents groupes d'intérêts et l'amélioration de la gouvernance locale (CRDI, 2003).

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CHAPITRE III. PRESENTATION ANALYSE ET DISCUTION DES

RESULTATS

Ce chapitre sera consacré sur la présentation, analyse et discutions des résultats de nos enquêtes sur terrain en vue de vérifier les hypothèses émises.

III.1. DEROULEMENT DE L'ENQUÊTE

Afin de répondre à la problématique de notre recherche qui porte sur la « la gestion de la zone tampon et son impact sur les conflits fonciers parc-population », nous nous sommes mis à réaliser une enquête prospective et descriptive à l'aide d'un questionnaire pour aboutir et à bien mener nos enquêtes et à récolter les informations relatives à notre objet d'étude. De cette manière que l'on a espéré recueillir les points de vue des différentes couches de la population.

Ces résultats nous a permis d'envisager un paquet des stratégies sous une approche participative et pérennisation des activités dans la zone tampon.

III.1.1. OBJECTIF DE L'ENQUETE

Notre enquête a comme objectif de voir dans quelle mesure on peut orienter les stratégies qui permettront de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles du PNVi et le développement de population riveraine.

III.1.2. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE

L'usage de plusieurs méthodes et techniques, nous a permis de construire notre recherche sur les bases objectives.

- Les méthodes

La méthode est « un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et le vérifie » (GRAWITZ, 1997), nous avons fait usage des différentes méthodes dans la recherche de la réalisation de ce présent travail.

? Méthode statistique

Elle nous a permis non seulement de dépouiller les données mais aussi de les convertir sous forme chiffré, et nous a aussi facilité l'interprétation des résultats du terrain.

n=

??????. ??(1-??)

??.????+ ????.??(1-??)

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? Méthode descriptive

Cette méthode nous a permis de décrire le milieu d'étude, de fournir des renseignements sur la situation générale de notre aire de recherche qui est le PNVi. - Les techniques utilisées

a) Technique d'interview centrée et interview libre

L'interview centrée a été réalisé à l'aide d'un questionnaire élaboré selon la cible qui est essentiellement constituée de la population locale et différents acteurs oeuvrant dans notre aire de recherche. Pendant que l'interview libre les enquêtés s'expriment librement autour de notre sujet de recherche.

b) Technique d'échantillonnage

Nous avons procédé à cette technique afin de prendre une portion représentative de la réalité pour nous fournir les données fiables.

c) Technique de questionnaire

Cette technique nous a permis de recueillir les données nécessaires et les opinions à travers les questionnaires distribués à nos enquêtés.

III.1.3. Taille de l'échantillon

Illustrant la formule statistique de LUNCH, nous avons pu déterminer notre échantillon.

??????. ??(1- ??)

n = ??.???? + ????. ??(1- ??)

n = Taille de l'échantillon ;

N = Population d'étude qui est la population du territoire de RUTSHURU

P = Probabilité d'avoir un bon échantillon dont la valeur est de 0,50

d = La marge d'erreur est de 10%

Z = Valeur ou coefficient de la variable normale pour un ou un degré de confiance

égale à 1,96

1-P = Probabilité de voir un échantillon médiocre (0,50)

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n=

1500000(1, 9 6 )2 . 0 , 50(1- 0, 50)

2

1500000 (10

100) + (1, 9 6 )2 . 0 , 50(1- 0, 50)

1500000. (3, 84). 0, 50 - 0, 25 1440000

=

 

=15000, 96 =

(1500000.100) + J(3, 84). 0, 50 - 0. 25J 10000 J

n=

1440000

= 95,99 n ~ 96

15000,96

Donc, notre taille de l'échantillon est de 96 habitants et notre enquête a ciblé les habitants du territoire de RUTSHURU et les gestionnaires du PNVi.

III.1.4. Présentation de l'échantillon

L'univers de notre enquête est composé par la population du Territoire de

Rutshuru. Comme il nous a été difficile d'atteindre toute notre cible qui s'élève à 907930 personnes, la taille de notre échantillon s'élève à 96 habitants en mettant sur preuve la formule de LUNCH précitée.

III.2.5. Analyse des résultats

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon sexe

Question

Réponse

fréquence

%

Quel est votre sexe ?

Masculin

66

68,7

Féminin

30

31,3

Total

96

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au vu des résultats de ce tableau, 66 soit 68,7% de nos enquêtés sont des Hommes et 31,3% sont des femmes.

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Tableau 2. Répartition des nos enquêtés selon les tranches d'âge

Question

Réponses

Fréquences

%

Avez-vous quel âge ?

16-25 ans

16

16,6

26-35 ans

34

35,4

36-50 ans

25

26

Plus de 50 ans

21

22

TOTAL

96

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Les résultats de ce tableau montrent que 16 soit 16,6% de nos enquêtés ont un âge qui varie entre 16 à 25 ans, 34 soit 35,4% ont un âge qui varie entre 26 à 35 ans, 25 soit 26% ont un âge qui varie entre 36 à 50 ans et 21 soit 22% ont un âge de plus de 50 ans.

Tableau 3. Répartition des enquêté selon le niveau d'étude

Question

Réponses

Fréquences

%

Quel est votre niveau d'étude

Primaire

19

19,9

Secondaire

34

35,4

Universitaire

35

36,4

Aucun

08

8,3

Total

96

100

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : Au regard de ces résultats de ce tableau montrant que 19 soit 19,9% de nos enquêtés ont un niveau primaire, 34 soit 35,4% ont un niveau secondaire, 35 soit 36,4% ont un niveau universitaire et 8 soit 8,3% n'ont aucun niveau d'étude

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Tableau 4. Répartition des enquêtés d'après l'Etat civil

Question

Réponses

Fréquences

%

Quel est votre état civil ?

Marié

57

59,3

Célibataire

16

16,6

Veuf (ve)

23

23,9

Total

96

100

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : Les résultats de ce tableau montre que 57 soit 59,3 sont des marié (es), 16 soit 16,6% sont des célibataires et 23 soit 23,9% sont de Veuf (ves)

Tableau 5. La répartition des enquêtés d'après leur ancienneté dans le milieu

(Rutshuru)

Question

Réponses

Fréquences

%

Il ya combien d'années depuis que vous êtes ici

10-20 ans

30

31,2

25-45 ans

42

43,7

Plus de 50 ans

24

25

TOTAL

96

100

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : Au vu de ce tableau par ses résultats montrant que 30 personnes soit 31,2% habitent Rutshuru il ya 10 à 20 ans, 24 soit 25% y habitent il ya 25 à 45 ans et 43 soit 43,7% y habitent il ya plus de 50 ans.

- 34 -

Tableau 6. La répartition des enquêtés selon leurs origines de provenance

Question

Réponses

Fréquences

%

Quel est votre origine ou lieu de
provenance ?

Je suis Autochtone

33

34.3

Masisi

22

22.9

Lubero

17

17.7

Rwanda

20

20.8

Uganda

4

4.1

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : Les résultats de ce tableau montrent que 33 soit 34,3% des nos enquêtés sont de peuplé autochtone, 22 soit 22,9% proviennent de Masisi, 17 soit 17,7% proviennent de Lubero, 20 soit 20,8% proviennent de Rwanda et 4 soit 4,1% proviennent de l'Uganda

Tableau 7. Question relative aux activités quotidiennes

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelle est votre activité quotidienne

Champs

48

50

Commercent

21

21,8

Etudes

27

28,1

Total

96

100

Source : Nos investigations sut terrain

Commentaire : Ce tableau par ses résultats montrant que 48 soit 50% font les activités champêtres, 21 soit 21,8% font les commerces et 27 soit 28,1% étudient.

- 35 -

Tableau 9. Question relative à la profession

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelle votre profession

Chômeur

30

31,2

Etudiant

33

34,3

Cultivateur

10

10,4

Commerçant

5

5,2

Agent de l'Etat/et ou agent ICCN

18

18,7

Total

96

100

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : les résultats de ce tableau montrent que 30 soit 31,2% sont des Chômeurs, 33 soit 34,3% sont des étudiants, 10 soit 10,4% sont des cultivateurs, 5 soit 5,2% sont des commerçants et 18 soit 18,7% sont les Agents de l'Etat/et ou agent ICCN

Tableau 10. Question relative à l'identification de conflit parc-population

dans le PNVi

Question

Réponses

Fréquences

%

Il y a-t-il un conflit foncier entre Parc-population ?

Oui

77

80,2

Non

19

19,8

Total

96

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au vu des résultats de ce tableau montrant que 77 soit 80,2% des enquêtés affirment la présence de conflit parc-population dans le PNVi et 19 soit 19,8% nient la présence de ce conflit dans le PNVi

- 36 -

Tableau 11. L'identification des causes du conflit foncier parc-population

Question

Réponses

Fréquences

%

Qu'est ce qui est à la
base de ce conflit ?

Non accès aux bénéfices du parc

31

32,3

Déguerpissement de la population dans le parc sans indemnisation aucune

31

32,3

Discrimination de la population dans la prise de décision

35

36,4

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : Les résultats de ce tableau montre que 31 soit 32,3% justifient la cause du conflit foncier parc-population est dû au non accès aux bénéfices du Parc, 31 soit 32,3% disent ce conflit est suit au déguerpissement de la population riveraine dans le parc sans indemnisation, 35 soit 36,4% justifient du fait que la population est discriminée pendant les activités communautaire dans la zone tampon et 11 soit 11,4% le conflit est dit suit au non accès aux ramassages des produits ligneux

Tableau 12. Question à la pratique des activités communautaires dans la

zone tampon

Question

Réponses

Fréquences

%

Il ya-t-il des activités qui sont menées dans la zone tampon ?

Oui

93

96,8

Non

3

3,1

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : en partant des résultats de ce tableau montrant que 93 soit 96,8% des enquêtés il ya des activités communautaires qui sont menées dans la zone tampon et 3 soit 3,1% nient que ces activités ne sont pas menées.

- 37 -

Tableau 13. Question relative à la pérennité des activités communautaires
dans la zone tampon

Question

Réponses

Fréquences

%

Ces activités sont elles continuelles ?

Oui

12

12,5

Non

84

87,5

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : Au vu de résultats de ce tableau qui montrent que 12 soit 12,5% des enquêtés affirme que les activités communautaires dans la zone tampon sont continuelles tandis que 84 soit 87,5% nient que ces activités communautaires ne sont pas continuelles.

Tableau 14. La participation de la population riveraine pendant les activités
communautaires

Question

Réponses

Fréquences

%

Est-ce que la population est elle implique
dans ces activités ?

Oui

12

12,5

Non

76

79,1

Pas tellement

8

8,3

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : Ce tableau au travers ses résultats montre que 12 soit 12,5% des enquêtés affirme la participation dans des activités communautaires dans la zone tampon mai, 76 soit 79,1% refusent qu'elle n'est pas impliquer pendant les dites activités et 8 soit 8,3% affirment la participation à moitié de la population riveraine dans ces activités

- 38 -

Tableau 15. Question relative aux réactions de la population riveraine par
rapport à leur discrimination pendant l'exécution des activités
communautaires dans la zone tampon

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les réactions de la

population vis-à-vis du parc
par rapport à cette gestion exclusive

Pratique de braconnage dans le

parc

18

18,5

La pratique des activités champêtre dans le parc

52

54,1

Coupe d'arbres du parc pour la

fabrication de braise

26

27

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : les résultats de ce tableau montrent que 18 soit 18,5% des enquêtés prouvent que la réaction de la population vis-à-vis de cette gestion exclusive est que le braconnage est pratiqué dans le parc sans barrière aucune, 52 soit 54,1% affirment que la population pratique les activités champêtres dans le par cet 26 soit 27% confirme que la population continue toujours à la coupe de bois pour la fabrication de braise.

Tableau 16. Question relative aux conséquences de cette discrimination sur
les ressources naturelles du Parc

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les conséquences de cette réaction sur les ressources naturelles ?

Désertification du parc

22

22,9

Perte de la biodiversité

31

32,3

Disparation des espèces
animales et végétale

43

44,8

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaire : Les résultats de ce tableau montrent que 22 soit 22,9% des enquêtés affirment que les conséquences de l'agression de population contre le Parc peut causer la désertification de ce parc, 31 soit 32,3% affirment la perte de la biodiversité de ce

- 39 -

Parc et 43 soit 44,8% affirment la disparition des espèces tant animales que végétales du Parc.

Tableau 17. Les stratégies pour atténuer le conflit parc-population dans PNVi

Question

Réponses

Fréquences

%

Comment faire pour qu'il aie un
climat de paix entre parc-
population ?

Impliquer la population dans la
prise de décision

35

36,4

Pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon

55

57,3

Remise du sol au propriétaire
légitime

3

3,1

Repousser les limites du parc en
arrière

3

3,1

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

Commentaires : Au vu des résultats de ce tableau montrant que 35 soit 36,4% souhaitent à ce que la population soit impliquée dans la prise de décision, 55 soit 57,3% veulent que les activités communautaires soient pérennisées en commun avec les deux parties (Parc-Population), 3 soit 3,1% veulent que le sol envahi par le Parc soit remis au propriétaire légitime et 3 soit 3,1% veulent que les limites du parc soient repoussées en arrière.

Tableau 18. Question relative à la confirmation de la réussite des stratégies

adoptées

Question

Réponses

Fréquences

%

Etes vous sûr que la pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon peut elle mettre fin au conflit parc-population ?

Oui

59

61,4

Non

13

13,5

Pas totalement

24

25

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain

- 40 -

Commentaire : Les résultats e ce tableau montrent que 59 soit 61,4% affirment que la pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon peut atténuer le conflit dans le PNVi, 13 soit 13,5% refusent et 24 soit 25% affirment que ce conflit ne sera pas totalement finit

Tableau 19oooooooooooooooooooooooooooooooo. Question relative à la

sesilisatio

Question

Réponses

Fréquences

%

Etes vous sûr que la pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon peut elle mettre fin au conflit parc-population ?

Oui

59

61,4

Non

13

13,5

Pas totalement

24

25

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain Commentaire : Les

III.4. DISCUTION DES RESULTATS

Dans le cadre de vérifier nos hypothèses, il nous est impérieux de lancer les questionnaires d'enquête sur terrain en vu de récolter les données empirique par rapport à notre étude portant sur la problématique de la gestion de zone tampon et son impact sur le conflit foncier parc-population dans le PNVi en Territoire de Rutshuru. Ce dernier étant considéré comme notre site far, nous avons pu enquêter 96 personnes en partant de la formule de Lunch.

Après analyse et interprétation des données nous avions abouti à des résultats suivent :

- Les hommes ont beaucoup plus répondu à notre questionnaire par rapport aux femmes, justifiant le tableau 2 où 68,7% de nos enquêtés sont des Hommes et 31,3% sont des femmes. Parmi eux, la majorité on un âge qui varie entre 25 à 35 ans et les autres leur âge varie entre 36 à 50 ans au vu du tableau 3 montrant que, 35,4% ont un âge qui varie entre 26 à 35 ans, 26% ont un âge qui varie entre 36 à 50 ans et 22% ont un âge de plus de 50 ans.

- 41 -

- Le niveau d'instruction de la population riveraine est à la moyenne du fait que la majorité on un niveau secondaire, moins de gent qui ont le niveau universitaire au regard du tableau 4 (19,9% ont un niveau universitaire, 35,4% ont un niveau primaire et 36,4% ont un niveau universitaire). Et le célibataires sont un peu rare car, le nombre de marié après nos enquêtes est beaucoup plus visible au regard du tableau 5 (59,3 % sont des mariés (es), 16,6% sont des célibataires et 23,9% sont de Veuf (ves))

- Le Rutshuru a été abrité il ya longtemps, mais ce territoire assiste à une métissage de gents en provenance de divers coints de la province et de l'extérieur du pays c'est qui justifie le Tableau 6 et 7 d'où 38,5% habitent Rutshuru il ya 10 à 20 ans, 48,9% y habitent il ya 25 à 35 ans et pour le peuplé autochtone il n'ya que 34,3% qui sont de peuplé autochtone, les restes : 22,9% proviennent de Masisi, 17,7% proviennent de Lubero, 20,8% proviennent de Rwanda et 4,1% proviennent de l'Uganda. Ils sont presque tous occupé par les activités champêtres car ils n'ont pas d'emploi (Tableau 8 et 9 : 50% font les activités champêtres et 31,2% sont des Chômeurs)

- Le conflit Parc Population s'est vu au sein du PNVi au moment où il ya des activités communautaires qui se font mais suit à la discrimination de la population riveraine pendant les activités communautaires ce conflit se fait apparaitre. C'est ce qui démontre les tableaux 10, 11 et 12 (80,2% des enquêtés affirment la présence de conflit parc-population dans le PNVi, 96,8% des enquêtés affirment qu'il ya des activités communautaires qui sont menées dans la zone tampon et 36,4% justifient du fait que la population est discriminée pendant les activités communautaire dans la zone tampon. Chose grave ces activités ne sont pas continuelles sont considérées comme de mascarades et les rendements ne sont pas visibles aux yeux de la population riveraine. Au vu des tableaux 13 et 14 (87,5% nient que ces activités communautaires ne sont pas continuelles et 79,1% affirment que le rendement de ces activités n'est pas à leurs intérêts).

- Toute ces manigances conduisant la population riveraine à violer les limites du parc et se lancer aux activités champêtres et autres activités communautaires qui

- 42 -

conduisant à la perte de la biodiversité et la disparation de certaines espèces naturelles. Tableau 15 et 16 (54,1% affirment que la population pratique les activités champêtres dans le parc et 44,8% affirment la disparition des espèces tant animales que végétales du Parc.

- Pour minimiser le conflit parc-population dans le PNVi, il est question d'impliquer la population dans l'exécution des activités communautaires dans la zone tampon et en plus ses activités soient continuelles ou pérennisées. C'est démontre les tableaux 17 et 18 (57,3% veulent que les activités communautaires soient relancées et pérennisées en commun avec les deux parties (Parc-Population) et 61,4% affirment que la pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon peut atténuer le conflit dans le PNVi.

- 43 -

CONCLUSION PARTIELLE

Quel que soit la présence de la zone tampon au sein du parc national des Virunga sous tous ces objectifs mais, ce parc reste toujours héritier du conflit entre les deux systèmes fonciers.

Après nos investigations sur terrain, le PNVi jusqu'à ce jour, reste toujours sous conflit foncier parc-population, tirant sa source au non accès de la population riveraine aux profits et aux ressources naturelles de la zone tampon du PNVi et le non pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon du PNVi au vu de résultats ci haut. C'est ce qui a fait que la population riveraine ne puisse pas rester plus spectateur que acteur, elle a proposé le rélancement des activités communautaires qui sont sous l'exécution commune (parc-population) et qui seront pérennisées sous une structure de gestion participative.

Au regard de ce qui précède, il ne serait question de rester optimiste devant cette catastrophe naturelle qui guète les ressources naturelles du PNVi et sa population riveraine, il est question de mettre en place un plan stratégique de sortie en crise foncier Parc-Population. C'est ainsi que dans le chapitre qui suit, nous allons tenter de mettre en place un plan stratégique de résolution de conflit parc-population dans le PNVi.

- 44 -

Chapitre IV. ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LA
RESOLUTION DE CONFLIT PARC-POPULATION DANS LE PNVi

Introduction

L'avènement de créations des parcs nationaux insultant ainsi des conflit parc-population ayant de répercutions jusqu'à nos jours ont occasionnés des dégâts écologiques importants et une violation des aires protégées du pays surtout celles de l'Est ; mais aussi, l'absence de l'autorité de l'Etat ont affaibli la capacité de l'ICCN de conserver les APs dont le PNVi qui servent jusqu'à ce jours de bastion des différents groupes armés encore actifs dans la partie Est de la République. L'explosion démographique avec comme induction la croissance de la densité des populations riveraines du PNVi, accentuant de ce fait la pression sur les ressources naturelles, surtout la forêt (bois) comme principale source énergétique et les terres du parc par la population majoritairement paysanne en croissance perpétuelle.

Au vu de ce qui précède, il sied en guise de piste de solution aux problèmes enchevêtrant la gestion de la ZT du PNVi sous son objectif en territoire de Rutshuru dans la Province du Nord-Kivu, penser un plan stratégique de résolution de conflit parc-population et faire du PNVi sous une gestion durable.

0.11. IV.2. Arbre des problèmes pour une gestion durable du PNVi

Confits fonciers
Epuisement des terres paysannes
Tragédie des biens communs
Envahissement du Parc
Croissance de la pression anthropique sur les terres arables du parc
Perte de la biodiversité
Perturbation climatiques
Explosion démographique dans les zones jouxtant le PNVi
Mode d'accès aux ressources naturelles mal ou pas défini
Absence de l'autorité de l'Etat dans cette région
Faible capacité de l'ICCN dans la lutte contre le conflit foncier Parce-Population
Gestion exclusive de la zone tampon

- 45 -

Les activités communautaires ne sont pas actives

Non pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon

IV.3. Arbre des solutions pour une gestion durable du PNVi

Renforcer la capacité de l'ICCN en gestion de la zone tampon

Lancement des activités communautaires dans la zone tampon
Pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon du PNVi
Restauration de la biodiversité

Stabilité climatique

Mode d'accès aux ressources naturelles bien défini

Bonne politique foncière et environnementale

Restauration de l'autorité de l'Etat (du pouvoir public)

Non envahissement du Parc

Conflit foncier parc-population atténué.

L'arbre des solutions pour une résolution pacifique de conflit parc-population en vu de faire une conservation efficace et durable du PNVi et par là sa zone tampon, nous témoigne du rôle capital de l'Etat. Le pouvoir public est à la base de tout développement socioéconomique. La conservation de la nature ne fait pas exception à la règle. Ehrenfeld (1972) suggère en ce terme « si l'on ne peut attendre des intérêts privés qu'ils protègent le domaine public, alors la régulation externe par les agences publiques, gouvernement ou autorités internationales est nécessaire » pour montrer que la fonction de l'Etat demeure inaliénable pour une gestion efficace et durable des ressources naturelles. Certains chercheurs vont jusqu'à prouver que des « gouvernements de fer » seraient nécessaires pour lutter contre les problèmes environnementaux Heilbroner (1970). De ce fait nous devons commencer par la restauration de l'autorité de l'Etat ou le pouvoir publique pour qu'on ait la bonne gouvernance qui nous conduira à l'abolition de l'enlaidissement du parc par les groupes armés, la reconnaissance de droit et devoir de la population riveraine vis-à-vis des bénéfices du parc. Cela nous conduira à une bonne politique foncière et environnementale. Une bonne politique environnementale et foncière conduira à l'existence d'une politique de prévention de conflit parc-population et environnementales, mais aussi une définition du mode d'accès aux ressources

- 46 -

naturelles. Elle permettra de limiter la tragédie des biens communs par la fixation des mesures imposables à tous. Les relations politiques se définissent dans nos pays autour de l'accès aux ressources, surtout les ressources naturelles. Mais il faudra que l'ICCN arrive à donner de l'appui aux considérations sociales des communautés à supposer qu'elles respectent les principes de bonne gouvernance et que celles-ci donnent leur appui objectif de la conservation du parc. Il ne servirait à rien à se cramponner sur des compromis sans respect de contres-parties d'engagements, comme ceux conclu lors du décret de 1925, en 1944, etc. mais le gain mutuel `'win - win''. Les reboisements comme celui de la ZT à Kahunga se développeront et contribueront de se fait à la régulation de la stabilité atmosphérique et à la conservation de la biodiversité. L'abaissement de la pression sur les terres du parc serait maintenu par la gestion intégrée de la fertilité du sol et l'amoindrissement des conflits fonciers parc-population. A l'opposé c'est la tragédie de biens communs qui décimerait le parc. D'où une bonne gouvernance politique amènerait la population à faire usage de la propriété privée qui serait déjà productive. L'application de la sanction selon la loi déterminant l'accès aux ressources naturelles minimiserait la tragédie des biens communs ce qui entrainerait le non envahissement du par cet par là la conservation de la biodiversité. Et mis au point de conflit foncier parc-population.

0.12. IV.4. Structure de gestion participative proposée

IV.4.1. Proposition d'une structure de mise en oeuvre

- Communauté locale

- L'ETAT

- ONG de développement

- Partenaires

- Conservation du PNVi et développement de la population riveraine de celui-ci

- Gouvernement provincial

- ICCN

- L'assemblée provinciale

- Partenaire de l'ICCN

- Administration publique locale

- ILD

- 47 -

- SAP

La structure de mise oeuvre consiste en un schéma d'interaction entre acteurs de la mise oeuvre de la stratégie. Cette structure doit impérativement être inclusive et non exclusive comme l'a fait voir nos enquêtes.

Cette structure n'est qu'un ouvrage pour une gestion participative avec approche inclusive. La participation est basée sur un partenariat entre tous les acteurs de la société autour d'un intérêt commun qui est la conservation du PNVi et mise au point de conflit foncier parc-population. Le mode de gestion participatif des ressources naturelles est le mode idéal dans le cas de notre réflexion, car le mode d'accès aux ressources naturelles du parc a des répercutions sur la résolution de conflit parc-population. Les différents acteurs formant ainsi une sorte d'institution que j'appellerais consortium pour une gestion durable du PNVi, doivent se mettre d'accord sur le mode de conduite de tout un chacun.

Nous faisons ainsi recours aux Principes de Conception Communs aux Institutions Durables de Ressource Communes qui sont entre autre :

1. Des limites être clairement définies

Les individus ou ménages possédant des droits de prélever des unités de ressources d'une ressource commune doivent être clairement définis, ainsi que les limites de la ressource commune en tant que telle ;

2. La concordance entre les règles d'appropriation et de fourniture et les conditions locales.

Les règles qui restreignent en termes de temps, d'espace, de technologie et/ou de quantité l'appropriation des unités de ressource sont liées aux conditions locales et aux obligations en termes de main-d'oeuvre, de matériel et/ou d'argent ;

3. Des dispositifs de choix collectif

La plupart des individus concernés par des règles opérationnelles peuvent participer à la modification des règles opérationnelles surtout en cas de nécessité pour la poursuite d'objectifs poursuivis qui pour nous est l'éradication de conflit parc-population, la conservation du PNVi et le développement durable des populations de sa périphérie à travers les activités communautaires.

- 48 -

4. La surveillance

Les surveillants qui examinent les conditions et les mécanismes de la pérennisation commune des activités communautaires dans la zone tampon ;

5. Les sanctions graduelles.

La partie foncière (parc ou population) qui transgressent les règles s'exposent à des sanctions graduelles (en fonction de la gravité et du contexte de l'infraction) par l'autorité politique ou militaire compétente ;

6. Des mécanismes de résolution des conflits

La population riveraine et les gestionnaires disposent d'un accès rapide à des arènes locales bon marché pour résoudre les conflits entre la population riveraine et les gestionnaires ou agents ;

7. Une reconnaissance minimale de droit d'organisation

Les droits de la population riveraine d'élaborer leurs propres institutions ne sont pas remis en cause par les autorités gouvernementales externes.

Pour les ressources communes appartenant à des systèmes plus grands :

8. Les entreprises imbriquées

Les activités d'appropriation, de fourniture, de surveillance, d'application des règles, de résolution des conflits et de gouvernance sont organisées par de multiples niveaux d'entreprise imbriquées.

Pour que ces principes constituent une explication crédible de la pérennité de ces ressources communes et de leurs institutions, il convient de démontrer qu'ils peuvent influencer les incitations de manière à ce que la population riveraine soit disposées à s'engager à se conformer aux règles opérationnelles élaborées dans ces systèmes, à veiller au respect des règles par les uns et les autres et à maintenir les institutions de ressources communes de génération en génération.

3.4.2. Description de la stratégie

a. Vision de la stratégie

Du fait que la gestion participative ou inclusive des ressources naturelles est une stratégie de conservation qui doit dépasser les décisions individuelles, la présente stratégie est fondée sur le concours de toutes les parties prenantes (Bakongo, 2008) ; on l'appellerait comité local de développement et de conservation de la biodiversité, de

- 49 -

développement durable en un mot. Vu le nombre élevé de parties prenantes, de normes, d'intérêt et des conflits ouverts, cette stratégie constitue l'unique possibilité de gestion durable du PNVi. Le seul préalable demeure l'évacuation des différents groupes armés nationaux et internationaux.

Cette stratégie vise la promotion du PNVi et de sa zone tampon à la résolution des conflits parc-population à l'échelle du territoire de Rutshuru. Amener tous les acteurs (ONG de toutes catégories confondues, les politiques, la SAP, les ILD, l'ICCN et ses partenaires) à agir pour cette finalité c'est-à-dire qu'elle est fondée sur une démarche participative mobilisant les efforts endogènes et exogène.

b. Etapes de sa mise en oeuvre

La stratégie est défini par Gayl Ness (2007) comme étant un processus permettant de :

- Concevoir et mettre en oeuvre une série d'action communautaire continue;

- Renforcer et modifier les valeurs, les pratiques et les institutions ;

- Atteindre des objectifs spécifiques ;

- Améliorer et préserver le bien-être des populations et la qualité des écosystèmes. Ses composantes sont structurées dans une logique organisationnelle dans un ordre d'importance et d'interdépendance dans sa mise en oeuvre.

La stratégie suivra quatre étapes dans sa mise en oeuvre, entre autres :

V' Organisation d'un atelier territorial sur la gestion de conflit parc-population dans le PNVi et la pérennisation des activités communautaires dans la Zone Tampon et/ou le Domaine de chasse. Cet atelier permettra de réunir tous les acteurs ou parties prenantes pour une définition participative des problèmes liés au conflit dans le PNVi vis-à-vis du développement de la communauté et des pistes de solution, des mécanismes de leur mise en oeuvre ainsi que les actions à mener. Les cartes d'utilisation des terres dans et autour de la zone tampon seront d'une importance capitale à cette phase.

V' Constitution de la structure de gestion intégrante de la zone tampon qu'on appellerait pour assurer la coordination des activités ;

- 50 -

y' Appui de la structure de gestion en formation : Ceci consiste en une capacitation en gestion participative des animateurs de ce que nous appelons Comité Local de Développement et de Conservation de la Biodiversité ;

y' Il faut dispenser une formation, imaginer des activités communautaires nouvelles, faire en sorte que la dynamique instaurée soit intériorisée par les populations. Dans la mesure où le projet évolue, et parfois s'infléchit notablement, des processus de prise de décision collective doivent être réinventés.

y' Le suivi d'impact des actions entreprises par Comité Local de Développement et de Conservation de la Biodiversité dans cet objectif que le comité s'est assigné d'atteindre. Ceci permettra aux acteurs de s'appréhender du progrès réalisé.

Pour plus de légitimer et légaliser cette initiative de lancer la structure peut être entreprise par la population riveraine, l'ICCN et le gouvernement provincial soit par la population riveraine, l'ICCN et l'assemblée provinciale.

c. Niveau d'application

La matérialisation de cette stratégie sera pratique dans la province du Nord-Kivu. Les actions seront appliquées dans la région du PNVi, principalement en territoire de Rutshuru, tous les groupements riverains du DCR via sa zone tampon. Il ne serait pas objectif d'appliquer cette stratégie sur l'ensemble du paysage Virunga, quoi que faisable, suite à une marge identitaire des milieux bien que minime. La zone jouxtant la ZT à Kahunga nous confère un niveau maximum d'application de cette stratégie.

d. Rôle de la structure

La structure est formée par les Hommes qui participent activement à la gestion des ressources naturelles qui en même temps sont à l'origine des initiatives de développement communautaire. Elle a pour rôle de concevoir et de mettre en action des stratégies et activités susceptibles de conserver le PNVi/DCR et la ZT à Kahunga ainsi que celui de canaliser les initiatives prises pour la promotion du développement des communautés riveraines, on parlerait d'un plan de gestion du PNVi/DCR.

e. Rôle des acteurs impliqués dans la stratégie

Pour son application, la stratégie requiert une implication sérieuse des acteurs de la structure de gestion, qui sont entre autres : le gouvernement provincial, l'assemblée

- 51 -

provinciale, l'ICCN et ses partenaires, les administrateurs public locaux, les représentants des toutes les initiatives locales de développement agréées par l'administration publique locale, le Syndicat d'Alliance paysanne et toutes les ONG actives dans tous les secteurs de développement dans la région.

y' Le gouvernement provincial

Le gouvernement provincial a le rôle de courroie de transmission avec les instances nationales comme les ministères dans le cadre de la facilitation ou de la légalisation de la structure ainsi que celle de ses décisions, afin d'en assurer l'exécution au niveau provincial à travers les services publics compétents. De ce fait, la structure pourra travailler officiellement dans l'autonomie sans beaucoup d'interférences d'autres institutions étatiques. Mais aussi, les actions prises par la structure feront partie intégrale d'un plan provincial de développement élaboré.

y' L'assemblée provinciale,

Du fait que, les décisions relatives à la gestion des ressources naturelles sont complexes et peuvent prêter à la polémique lors de la prise de décision concernant par exemple la répartition des terres ou d'autres ressources ; le pouvoir législatif élaborera des édits sur proposition de la structure de gestion participative. Des édits qui ne seront non seulement exécutés par le gouvernement provincial mais aussi par les administrations locales. En tant que représentation du peuple, elle a aussi le rôle d'apprécier les accords avec d'autres partenaires intéressés.

y' Les administrateurs publics locaux

Ils pourront faciliter au niveau des entités respectivement sous leur gouvernance l'exécution des décisions ou édits avalisés par l'assemblée provinciale et/ou le gouvernement central ou provincial sur proposition de la structure de gestion participative.

y' L'ICCN

L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature est un organe étatique technique ayant la conservation des APs dans ses attributions.

Dans la structure, il fournira les textes juridiques relatifs aux limites du PNVi/DCR ainsi que des données sur la gestion des APs pour aider la structure dans ses orientations de prise décision. Il assurera la disponibilité des données sur la gestion du Parc y compris

- 52 -

la répartition des recettes pour savoir la part des fonds à réserver à la structure afin de lui permettre de prendre des décisions conséquentes.

y' Les partenaires et autres ONG actives dans la région

Ils sont indispensables dans la planification des actions de conservation du PNVi et celles de développement de toute la région car oeuvrant dans différents secteurs sur un même terroir. Financièrement, ils constituent la porte des fonds qui permettront la réalisation et l'exécution des programmes de développement de la région et de ceux de la conservation de la nature. Politiquement, ils sont une opportunité pour une pacification rapide et totale de la région (ils ont de l'influence sur les différents groupes armés oeuvrant dans la région via leurs nations ou Etat d'origine qui sont premièrement leurs bailleurs de fonds et deuxièmement font partie des nations les plus influentes du monde, le plus souvent).

En bref, les partenaires ont le rôle d'apporter l'appui nécessaire à la structure entre autre l'apport des connaissances, les compétences et les ressources financière nécessaire pour le bon fonctionnement de la structure. Ils faciliteront la conception scientifique, technique et organisationnelle de la structure (Bakongo, 2008).

y' Les représentants des ILD et le Syndicat d'Alliance paysanne

Ils serviront de courroie communicationnelle entre la population de la périphérie du Parc et/ou les paysans et la structure. Ils livreront des pistes de solutions pour la réalisation des problèmes fonciers dans le PNVi et/ou le déplacement de la ZT se situant à Kahunga. Enfin, ils matérialiseront les décisions et actions de la structure dans leurs entités respectives.

f. Conditions critiques

Tout doit partir de la reforme de la loi N°69-041 du 22 août 1969 portant la conservation de la nature en RDC ; la pacification de la zone d'application de la stratégie en particulier et de tout l'Est de la RDC en général s'avère d'une importance fondamentale. L'élaboration et la vulgarisation du plan de gestion du PNVi et la vulgarisation de la loi portant conservation de la nature auprès de la population riveraine du PNVi en général et de la zone d'application de la stratégie en particulier sont inéluctables.

- 53 -

RECOMMANDATIONS

Au regard de ce qui précède nous recommandons ce qui suit :

À l'Etat congolais,

- De reformer la gouvernance en général pour lutter contre la corruption, le clientélisme à la base de l'impunité qui rongent toute la vie de la société ; mais aussi la réforme de la loi 069-041 du 22 août 1969 relative à la conservation de la nature en RDC en y incluant l'aspect de gestion participative des APs ;

Au gouvernement et parlement provinciaux du Nord-Kivu, de :

- Acquérir des édits pour la conservation du DCR et de la ZT à Kahunga ;

- Susciter légalement la participation communautaire dans la conservation de la nature ;

- Dégager des plans de développement communautaire (unité de planification de développement) ;

À l'ICCN,

- De réaliser des actions de développement communautaire de la population environnante et non des actions de trompe-oeil (gain mutuel ou gagnant-gagnant) ;

- De renforcer les capacités du personnel ainsi que leur motivation pour qu'il soit stable économiquement ;

- De vulgariser des sources alternatives de ressources du Parc dont celle énergétiques de grande nécessité pour la population riveraine.

- D'entreprendre et pérenniser les activités communautaires dans la zone tampon ou dans le domaine de chasse

Aux partenaires,

- D'apporter les appuis technique, scientifique, humain et financier susceptibles d'assurer la conservation du PNVi/Virunga ainsi que sa ZT à Kahunga ainsi que le développement durable de la population environnante ;

- De renforcer la capacité de gestionnaires du PNVi et de parties prenantes en gestion et pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon et/ou dans le domaine de chasse

- 54 -

Aux ILD et au SAP

- D'assurer une large diffusion de la loi portant conservation des APs ;

- Identifier avec le Parc les actions à mener en faveur de la population riveraine ;

- D'adopter des attitudes et comportements susceptible de favoriser

l'établissement de la ZT et la démarcation du DCR ;

- De servir de courroie communicationnelle entre la population et Parc en vue

d'une matérialisation des décisions portant sur la conservation du PNVi.

- 55 -

CONCLUSION GENERALE

Touchant à sa fin, sous un objectif global de renforcer les mécanismes de lutte contre le conflit foncier parc-population dans le PNVi, nous avions mis en marge une étude portant sur « la problématique de la gestion de zone tampon et son impact sur le conflit foncier parc-population, cas de la zone tampon du PNVi en Territoire de RUTSHURU».

Pour mieux entreprendre notre recherche, nous avions mis en place les interrogations suivantes :

- Qu'est ce qui est à la base de ce conflit foncier en répétition entre PNVi-population ?

- Quelle politique efficace entreprendre pour palier à cette problématique liée à ce conflit ?

- Comment faire pour pérenniser les activités communautaires dans cette zone tampon ?

C'est ainsi que suites aux interrogations ci-haut formulées, les hypothèses suivantes ont été émises pour faire preuve de cette recherche :

- Les sources de ce conflit seraient le non accès de la population riveraine aux profits et aux ressources naturelles de la zone tampon du PNVi, le non

pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon du PNVi.

- La politique de gestion adaptée pour éviter les conflits foncier Parc-Population et faire une gestion durable des ressources naturelles du PNVi est la politique de

gestion participative sous une pérennisation des activités communautaires.

- Pour pérenniser les activités communautaires dans la zone tampon ; il faut commencer par la sensibilisation, conscientisation et vulgarisation au sein de la population riveraine et les gestionnaires l'importance des activités communautaires.

- 56 -

Il nous a été impérieux de mettre en oeuvre pendant nos enquêtes les méthodes et techniques suivantes pour vérifier nos hypothèses: Approche systémique Méthode statistique, Méthode descriptive, Technique d'observation, Technique documentaire, Technique d'interview centrée et interview libre, Technique d'échantillonnage, Technique de questionnaire. Et qui nous ont permis de bien réaliser notre recherche.

1ypotese Quelque soit, la présence de la ZT au sein du PNVi sous tous ses objectifs, mais ce lui ci reste toujours héritier des conflits entre deux systèmes fonciers au vu de 77% des enquêtés confirmant la présence de conflit dans le PNVi et qui est dit d'après 68,7% des enquêtés, au non accès de la population aux bénéfices des ressources naturelles du parc et sa discrimination dans la prise de décision, comme démontre les tableaux 10 et 11.

Vu que les activités communautaires dans la zone tampon restent le seul merci ou une récompense de la population victime de déguerpissement dans le PNVi, en condition quelles soient aussi pérennisées. Mais, jusqu'à ce jours ces activités ne sont pas pérennisée comme il est prouvé par 87,5% de la population enquêtée. Et, si elles sont, mais sans l'implication de 87,4% de la population riveraine.

Cette discrimination conduit à 81,1% aux pratiques de diverses exactions contre cette aire protégée, du faite que la population s'attaque ouvertement aux ressources naturelles du PNVi (tableau 15) et cette pratique cause des effets néfastes sur les ressources naturelles du PNVi tels que, la disparition des ressources animales et végétales du parc, pour quoi pas la désertification de ce lui-ci.

2ypotese La protection de l'environnement est d'intérêt global, national et personnel
du fait que toute personne a le devoir de le protéger partout où il se retrouve. C'est ainsi que 93,7% de la population n'est pas restée indifférente vis-à-vis de cette catastrophe naturelle qui guète le PNVi et l'humanité en générale, elle se fait sortir de silence en proposant quelques piste de solutions pour faire sortir cette nature dans ce conflit en répétition entre deux systèmes foncier (parc-population) : que la population soit impliquée dans la gestion de la Zone tampon et pendant les activités communautaires et que les activités communautaires soient pérennisées pour faire du PNVi une aire durable pour l'intérêt de toute la génération.

- 57 -

En définitive, il est toujours impossible de conserver une faune et flore sauvage en dehors des aires protégées si on se contente simplement de protéger les ressources naturelles en occultant les problèmes relatifs aux droits et devoirs des populations riveraines et leurs conflits avec cette aire protégée.

De tout ce qui précède, notre préoccupation demeure profonde ; les moyens et le temps nous imparti étant limités, nous n'avons réalisé qu'une clairière et demeurons ainsi expansifs aux remarques et suggestions éventuelles pour parfaire cette étude.

- 58 -

BIBLIOGRAPHIE

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- 59 -

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13. Gami N., Vérification de la faisabilité de constitution d'un secteur forestier villageois pouvant être géré avec l'aide de l'administration chargée de la faune et de la flore par les populations exerçant un droit d'usage sur les terres de la Lossi et de lengui-Lengui dans la Sous-préfecture de Mbomo, Brazzaville, rapport Expertise APFT en appui à ECOFAC-Congo, 2011

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19. Kasereka K., Aperçue historique sur la zone tampon de Kahunga de septembre 2005 à novembre 2009 (draft), WWF-PEVi, Secteur Kibututu, novembre 2009.

20. KASSANGOYE A., Activité de conservation et vie des communautés locales, 1ères Journées des Aires Protes Protégées d'Afrique Centrale tenu à Kinshasa, mai 2007.

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- 60 -

23. LE FORESTIER, La gouvernance forestière en RDC : Quelle place pour les peuples autochtones, Bulletin trimestriel, N°7, Juin 2010.

24. MBELO R., Causes et conséquences de la guerre en Republique Democratique du Congo, G.R.E.C Londres, Avril 2003, 18pp.

25. Mugangu M., Conservation et utilisation durable de la biodiversité en temps de troubles armés, Cas du Parc National des Virunga, Rapport UICN-BRAC, janvier 2001.

26. Mugangu M., Crise foncière à l'Est de la RDC. Consulté in L'Harmattan L'AFRIQUE DES GRANDS LACS, Annuaire 2007-2008

27. MULENDA M. De la responsabilité internationale des acteurs impliqués dans les guerres de 1996 et 1998 en République Démocratique du Congo au regard des violations liées au droit international de l'environnement, inédit, Master2 en Droit International et Comparé de l'Environnement, Limoges, 2007

28. Munanga A.M. et Ilunga R.N. Guerres et problèmes de l'environnement en Afrique Cas de la République Démocratique du Congo in Deutsche Stiftung für internationale Entwicklung (DSE) Développement et Coopération N°3, Frankfurt, 2002

29. Ndinga A., Gestion des aires protégées et approches participatives en Afrique Centrale, Brazzaville, 2006

30. Nguinguiri J.C., Les approches participatives dans la gestion des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale, Revue des initiatives existantes, occasional paper, N°23, juillet 1999.

31. Oran R. Young (dir.), Gérer les biens communs planétaires : Réflexions sur un changement d'échelle. in Critique internationale n°9 - octobre 2000, pp.147-160

32. Ostrom, E., Governing the Commons: The Evolution on Institutions for Collective Action. Cambridge, University Press, 1990.

33. PÈLERIN E., Etude de la problématique foncière au Nord-Kivu République Démocratique du Congo, ccfd janvier 2010

34. PNUE, Du conflit à la consolidation de la paix, le rôle des ressources naturelles et de l'environnement. Nairobi, 2009, 50pp.

35. PNUE, L'avenir de l'environnement en Afrique : Notre Environnement, Notre Richesse (Synthèse), Première édition, PNUE, 2006, 27pp.

- 61 -

36. Sikubwabo K. et Nfizi B., Etude sur l'utilisation des terres et des ressources naturelles dans le Sud du paysage Virunga (LS12), territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru, inédit, WWF-EARPO, novembre 2010, 67pp.

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38. Smouts M.C. (dir.), Un monde sans bois ni loi, in Critique internationale N°9, octobre 2000, pp.131-146.

39. Tiouka A., Droits des peuples autochtones et création d'aires protégées : Le cas du Parc national de la Guyane, cronic, 2006

40. UICN, Parcs et réserves de la République Démocratique du Congo : Evaluation de l'efficacité de la gestion des aires protégées, IUCN, 2010, 148pp

41. UICN, The West African Protected Areas Newsletter, N°40, Mars2011

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43. www.digitalcongo.net/article/50403, conflits entre ICCN et communautés

44. Rapport du premier Atelier « Préparons la paix : conflits armés et conservation des ressources naturelles en RD Congo ; contraintes et opportunités » tenu à Kinshasa, du 18 au 19 juin 2001.

- 62 -

POPULATION DANS LE PNVI

- 44

0.12. IV.2. ARBRE DES PROBLÈMES POUR UNE GESTION DURABLE DU PNVI

- 44

0.13. IV.4. STRUCTURE DE GESTION PARTICIPATIVE PROPOSÉE

- 46

RECOMMANDATIONS

- 53

CONCLUSION GENERALE

- 55

BIBLIOGRAPHIE

- 58

CHAPITRE IV. ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LA RESOLUTION DE CONFLIT PARC-

-

-

-

-

-

-

Table des matières

EPIGRAPHE

DEDICACE

REMERCIEMENTS

SIGLES ET ABREVIATIONS

I

II

III

V

0. INTRODUCTION GENERALE

- 0 -

0.1. ETAT DE LA QUESTION

- 0 -

0.2. PROBLEMATIQUE

- 3 -

0.3. HYPOTHESES

- 7 -

0.4. OBJECTIFS

- 8 -

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJE

- 8 -

0.5.3. Intérêt personnel

- 8 -

0.5.4. Intérêt académique et scientifique

- 9 -

0.6. CADRE METHODOLOGIQUE

- 9 -

0.7. DELIMITATION SPATIALE ET TEMPORAIRE DU TRAVAIL

- 11 -

0.8. PLAN SOMAIRE DU TRAVAIL

- 12 -

CHAPITRE I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

- 13 -

0.9. I.1. APERÇU SUR LE PARC NATIONAL DES VIRUNGA

- 13 -

A.2. LA FAUNE DU PNVI

- 13 -

A.3. FLORE

- 14 -

 

A.4. TOURISME GÉNÉRÉ PAR LES GORILLES

- 15 -

A.5. ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ

- 15 -

I.2. LE TERRITOIRE DE RUSTURU

- 19 -

CHATRE II. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

- 21 -

0.11. II.1. CADRE CONCEPTUEL

- 21 -

II.2. CADRE THEORIQUE

- 23 -

II.2.6. Tentative de résolution de conflit dans le PNVi

- 28 -

CHAPITRE III. PRESENTATION ANALYSE ET DISCUTION DES RESULTATS

- 29 -

III.1. DEROULEMENT DE L'ENQUÊTE

- 29 -

III.1.3. Taille de l'échantillon

- 30 -

III.1.4. Présentation de l'échantillon

- 31 -

III.4. DISCUTION DES RESULTATS

- 40 -

CONCLUSION PARTIELLE

- 43 -

- 0 -

LES ANNEXES

ANNEXE 1. Les associations oeuvrant dans l'établissement de la zone tampon du Parc National des Virunga à Kahunga

Association

Domaine d'intervention

Localisation

 

1. AADE

Association pour le

développement de
l'environnement

-Apiculture ; Alphabétisation des

adultes

- Reboisement

RUTSURU CENTRE

 

2. AJAKAR

Association des jeunes Amis de

Kacheche pour le
développement

-Reboisement -Sensibilisation -Foyer amélioré

CITE DE KIWANJA

 

3. LSC

Ligue pour la Solidarité Africaine

-Encadrement des victimes de

violence sexuelle (métier) et
psycho sociale

CITE DE KIWANJA

 

4. RPVA

Réseau des planteurs pour la protection de l'arbre

-Reboisement

KIWANJA

 

5. ADIMIR

Association de Développement
Intégral en Milieu Rural

-Apiculture

-Elevage de petit bétail -Reboisement

RUGARI KIWANJA

Groupement de
Bukoma

 

6. CEFOPRORU

-Améliorer l'habitat

-Coupe couture

-Briqueterie

-Reboisement

Sécurité alimentaire

-Protection de l'environnement

-Réinsertion socio-économique de

vulnérables et Agroforesterie

KIWANJA

 

7. CIPSOPA

Centre d'intervention et de
promotion sociale participative

-

KIWANJA

 

8. FOCAS

Femme ouvrière catholique
Animatrice de santé

-Entraide agricole -Foyer amélioré

-

 

9. CMES

Caisse Mutuelle d'Entraide
Sociale

-Entraide mutuelle en cas de

décès, maladie prolongée et
mariage.

-Reboisement

KIWANJA

 

10. ACODERU

Association coopérative pour
l'Entraide et le développement.

-Entraide bimensuelle

-Elevage de petits bétails

-Multiplication des semences des cultures vivrières

KIWANJA

 

- 1 -

 
 

-Commercialisation des produits

divers et denrées alimentaires.

 
 

11. REFECO

Regroupement des femmes
Congolaises

-Agriculture -Elevage

-Coupe couture -Foyer amélioré

RUTSHURU et

KIWANJA

 

12. AJFBD

Association des jeunes
fournisseurs des briques pour le développement

-Briqueterie -Reboisement

KATORO et

groupement de

BUKOMA

 

13. AGAPARC

Association des gardes parcs

pour le reboisement
communautaire

Reboisement

RUTSHURU et

KIWANJA

 

14. COFODI

Reboisement

-

 

15. AFECADE

Association des femmes
chrétiennes pour l'agriculture et le développent

-Apiculture -Foyé amélioré -Reboisement

KIWANJA

 

16. AFOMACO

Association des fournisseurs des matériaux de construction

-Briqueterie -Reboisement

Groupement de

Bukoma

 

17. ADEPROKA

Association de développement
pour la promotion de KASASA

-Scierie

-Pépinières locale -Agriculture

Groupement de

Bukoma

 

18. COLMANU

Coopérative pour lutter contre la male nutrition

-Etang piscicole -Culture maraîchère -Culture vivrière -Reboisement

RUTSHURU (FUKO)

 

19. AFED

Amis de forêt et de
développement

-Foyé amélioré -Entraide mutuelle -Reboisement

KIWANJA

 

20. APROVU

Reboisement

-

 

21. PAIDEF

Reboisement

-

 

22. ACOPA

Reboisement

 
 

23. PILD

Promotion aux initiatives locales de développement

-Multiplication des semences :

Manioc, Arachide,Patate douce

KIWANJA

 

24. LICONAPROCH

Ligue pour la conservation de la

nature et encadrement des
pygmées

-Protection des chimpanzés -Agriculture

-Reboisement

KIRUMBA/BAMU et

KIWANJA

 

25. ASK

Association des sylviculteurs de Kiwanja

-Reboisement -Petit commerce

KIWANJA

 

- 2 -

ANNEXE 2. Le PNVi et la zone écologique de protection intégrale du DCR Zone écologique

Source : WWF-PEVI (2010)

Source : WWF-PEVi (2010)

Ceinture verte de KAHUNGA qui suit le prolongement de la ceinture verte de 1988 dans la zone Kahunga-Mulalamule

Prolongement de la ceinture verte de 1988 dans la zone de Mugomba- Ngwenda

ANNEXE 3.La ceinture verte entre la zone écologique et la zone à usage multiple

- 3 -

ANNEXE 4. Zonage du DCR dont de la Zone Tampon à KAHUNGA

Source : WWF-PEVI (2010)

- 4 -

ANNEXE 5. Etat d'envahissement du DCR ZT à Kahunga

Source: WWF-PEVI (2010)

- 5 -

ANNEXE 6. PROTOCOLE D'ENQUETE






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