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à‰tude de la stabilité et caractérisation géo mécanique des roches dans une mine ciel à  ciel ouvert: cas de la mine de Bangwe boss mining.

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par Christian Moise Sabu Munung
Institut Supérieur des Techniques appliquées de Kolwezi. ISTA KOLWEZI - Diplôme dà¢â‚¬â„¢ingénieur en techniques appliquées 2017
  

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4.4. Classification géomécanique des roches

Il existe plusieurs classifications basées sur différentes considérations, il s'agit des masses rocheuses qui sont séparées par différents types de discontinuités géologiques telles les

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cassures, joints de stratification, décrochement, failles, etc. d'une part, et d'autre part les matériaux rocheux dont certaines propriétés sont en relation avec les propriétés de discontinuités.

Dans toute classification géomécanique des roches, il importe de connaitre les propriétés des matériaux rocheux et les paramètres de classification.

4.4.1. Paramètres de classification

En géo-mécanique, les paramètres les plus utilisés dans la classification sont les suivants: le R.Q.D (Rock Quality Designation), espacement et orientation des fractures, condition de discontinuités ou morphologie des épontes, compression uniaxiale et les eaux souterraines ou conditions hydrogéologiques.

4.4.1.1. R.Q.D (Rock Quality Designation)

Proposé en 1964 par D. DEERE, le R.Q.D est déterminé à partir des observations faites sur les échantillons prélevés dans un sondage carotté. Dans la détermination du R.Q.D, l'influence de l'orientation des discontinuités, de leur resserrement, ni encore du matériau de remplissage des discontinuités, ne sont pris en considération.

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RQD= × 100

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Figure 4: Configuration géologique illustrant les limites du RQD. Le terrain est stratifié et les bancs font 9 cm d'épaisseur

Ir. Sabu Munung

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4.4.1.2. Espacement et orientation des fractures

Par espacement de fractures, on sous-entend la distance moyenne mesurée perpendiculairement entre les surfaces structurales de rupture dans un massif rocheux contenant ces discontinuités. Concrètement, sur le plan pratique, cette distance moyenne entre deux plans de rupture est prise suivant une orientation horizontale, du fait que lesdits plans de fracture sont loin d'être parallèles.

4.4.1.3. Conditions de discontinuités ou morphologie des épontes

Les discontinuités pouvant avoir des extensions importantes, il est nécessaire de décrire leur morphologie à différentes échelles. A l'échelle la plus grande, elles sont assimilées à un plan ou à une surface courbe (cas des plis ou de certaines failles), qui peut être définie par plusieurs facettes planes. A une échelle plus petite, on cherche à caractériser les écarts par rapport à cette surface moyenne. La méthode la plus utilisée consiste à comparer la morphologie de la discontinuité à des profils standards établis par Barton et Choubey (1977) cités par Hantz (1987) et à lui attribuer une note de rugosité appelée JRC, la note 0 correspondant à une surface parfaitement plane (figure III.5).

On peut ainsi utiliser plusieurs échelles successives (du plus grand au plus petit) en caractérisant les écarts par rapport à la surface modélisée à l'échelle précédente. Par exemple, si des discontinuités sont visibles sur plusieurs décamètres de longueur, une observation visuelle avec suffisamment de recul permet d'estimer un coefficient JRC représentatif de cette échelle, mais qui ne prend pas en compte des aspérités millimétriques ou centimétriques. Il est alors nécessaire de faire une seconde estimation, en observant de près la discontinuité sur une longueur de l'ordre du décimètre. Il est nécessaire d'aller jusqu'à cette échelle, pour utiliser le coefficient JRC dans le critère de résistance au cisaillement de Barton.

On réserve parfois le terme de rugosité pour caractériser les aspérités de taille millimétrique à centimétrique, en utilisant celui d'ondulation pour des tailles décimétrique à métrique.

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Figure 5 : Profils de rugosité pour différentes valeurs du coefficient JRC (d'après Barton et

Choubey, 1977)

Ces conditions impliquent toutes les aspérités des surfaces de discontinuités, leur ouverture, la distance entre les lèvres, leur longueur ou leur continuité, altérabilité des plans de rupture, les matériaux de remplissage, etc.

Il importe cependant de passer en revue certaines de ces conditions précitées, de la manière ci-dessous:

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault