3.7. Traitement des données
L'ensemble des données brutes de discontinuités
récoltées sur le terrain ont subi un traitement
statistique.
Tableau 2.2 : Fréquences des différents
pendages des plans des discontinuités
Jr. Sabu Munung
~ 45 ~
Ir. Sabu Munung
~ 46 ~
3.8. Rosace des fréquences
La rosace des fréquences est une représentation
graphique des données structurales groupées en classes
statistiques d'une même amplitude (tableaux 2.2).
Les diagrammes en rose et histogrammes sont bien
adaptées à l'étude de la répartition d'une
population de directions dans un plan. Ils permettent de représenter
l'orientation préférentielle au sein de domaine grâce
à un choix des figures correspondants à différents
secteurs angulaires.
Cette représentation circulaire est un outil
d'évaluation qui permet d'apprécier les valeurs des
données structurales en fonction des classes respectives.
~ 47 ~
Jr. Sabu Munung
Interprétation des résultats
Comme nous pouvons l'observer sur la figure 2.2, la rosace de
fréquence met en relief la direction prédominante de l'ensemble
des éléments structuraux récoltés sur un site
donné. La méthode consiste à représenter les
mesures structurales sur des étroites rayonnantes, de même
amplitude que celle des classes groupées précédemment.
Soit de 20 à 20° ou de 10 à 10°. La rosace nous permet
également de déterminer les directions que doivent prendre le
glissement préférentiel qui est de N110°E à
N120°E. Ceci nous permet d'obtenir le cas idéal recherché
pour l'orientation des glissements dans la mine de Bangwe.
3.9. Projection stéréographique
Une discontinuité est assimilée à un plan
définie pour la direction et le pendage (figure 2.1). Les
discontinuités d'un massif constituent le plus souvent un ensemble
structuré répartit en un petit nombre de familles qu'on isole en
représentant chaque discontinuité sur un même graphique
L'outil le plus utilisé est la projection
stéréographique. Chaque discontinuité, assimilée
à un plan (Figure 2.4), est déplacée pour qu'elle passe
par le centre de la sphère de référence. La direction
correspondante est alors représentée par le point d'intersection
avec celui des
~ 48 ~
hémisphères qui est choisi pour la projection.
Projeté en deux dimensions, ce plan se matérialise par un arc de
cercle. Lorsque l'on dispose de beaucoup de plans, le dessin devient
étouffé.
C'est pourquoi, l'on préfère utiliser la trace
du vecteur normal au plan passant par le centre de la sphère de
référence (ou sphère de projection), que l'on appelle
« pôle du plan ». La projection stéréographique
de ce dernier donne un point qui permet de localiser les zones à fortes
concentrations ou familles des joints.
DÉFINITION DE TRACES CYCLOGRAPHIQUES
Figure 2.4.Principe de la projection
stéréographique
Jr. Sabu Munung
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Figure 2. Pôles de plans des
cassures
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Jr. Sabu Munung
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Jr. Sabu Munung
Jr. Sabu Munung
" 51 "
Déterminations des plans cozonaux et de plans
préférentiels des cassures Plan de glissement potentiel
PG (Plan de glissement): 35/66
Plans cozonaux
Plan cozonal 1: 226/54
Plan cozonal 2: 348/62
Jr. Sabu Munung
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