MUKUMBI MWANABUTE Donatien
Né à Museba, le 24 Avril 1980, en
République démocratique du Congo, en Afrique centrale.
Biotechnologiste de haute qualité.Tél. +243 810200000
E-mail :
donat.mukumbi@yahoo.fr
/ Yahoo ; Facebook
Introduction générale à la
défense
Monsieur (madame) présent (e) du jury, chers
membres du jury, distingués invités, Madame Assistante la
directrice, bonjour. Aujourd'hui nous voici devant vous, pour vous
présenter notre sujet d'étude, qui est intitulé
« ETUDE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU CONSOMMEE PAR LES HABITANTS
DE KAFUBU »
Toutes les eaux ne sont forcément pas potables.
Localement, elles peuvent être radioactives, très salées ou
minéralisées, polluées ou naturellement
contaminées. Le suivi, le contrôle et le cas échéant
la conservation ou l'amélioration de la qualité de l'eau sont des
enjeux de santé, mais aussi de santé environnementale
(ARIANE).
Nous avons choisi ce sujet parce que nous avons
constatés que les habitants de KAFUBU s'approvisionnent en eau provenant
de différentes sources, qui témoignent d'une insalubrité.
La consommation de cette eau peut avoir un impact sur la santé.
Fort de cette réflexion, notre
intérêt dans ce sujet d'étude est d'évaluer la
qualité de l'eau consommée par les habitats de KAFUBU afin de
prévenir les diverses maladies d'origine hydrique que peuvent cacher
les eaux consommer à KAFUBU.
Il est vrai de dire que depuis le début du
19eme siècle jusqu'au aujourd'hui, les eaux naturelles sont
l'objet de pollutions tant physiques, chimiques que bactériologiques. Il
est constaté que l'essor démographique et diverses
activités humains sont à l'origine de la
détérioration de la qualité de l'eau.
En effet, suite à l'essor du développement
technologique des industries chimiques qui naissent à chaque instant
dans la nature et dans l'atmosphère des produits toxiques et de
milliards des personnes sont contraintes de déféquer en plein
air, qui provoque d'important dégâts de santé publique,
finissent par polluer les eaux naturelles.
Ces différentes réflexions, nous conduisent
à faire l'évaluation microbiologique de l'eau. A cet effet la
problématique se situe aux questions suivantes :
-L'eau consommée par les habitats de KAFUBU,
peut -elle être insalubre ?
-La qualité de l'eau, pourrait varier en fonction
des différenciations des sources en approvisionnement ?
Le but de notre sujet d'étude est celle de
connaitre et d'évaluer la salubrité de l'eau consommée par
les habitants de KAFUBU.
Pour réaliser ce plus grand projet, nous nous
sommes fixés les objectifs suivants :
a)
Objectifs généraux
· Faire des analyses microbiologique de l'eau de
forage, des puits de ménage, des robinets et celle de la rivière
kafubu ;
· Donner la parole à la population
étudiée via ce présent travail pour recueillir leurs
impressions sur la qualité des eaux qu'ils consomment.
b)
Objectifs spécifiques
· Vérifier si l'eau que consomment les
habitants de KAFUBU n'est en aucun cas dangereuse pour la santé.
· Déterminer la qualité de
salubrité de l'eau consommée par les habitants de KAFUBU
grâce aux analyses microbiologiques.
· Et enfin déterminer les risques
qu'entourent les populations en consommant l'eau non traitée ,notamment
de puits de ménage, de forage et de la rivière de la cité
de KAFUBU.
Pour ce cadre, les hypothèses liées aux
questions posées ci-dessus, sont que l'eau de rivière, de puits
ou de forage consommée par les habitants de KAFUBU, présenterait
des germes pathogènes .Et cette eau sera l'objet de la pollution
microbiologique et chimiques qui rendra cette denrée non conforme aux
normes de potabilité (OMS), donc impropre à la consommation
humaine. En plus cette qualité de l'eau consommée varierait en
fonction de leurs sources d'approvisionnements.
Cependant, il nous convient d'avouer en voyant et
analysant nos résultats qui présentent de germes qui ne sont pas
tolérés d'être présent dans aucun d'iota
destiné pour la boisson, à défaut de cela l'eau ne sera
pas bonne pour l'usage. Pour l'OMS, les normes de qualité
microbiologique de l'eau de boisson fixées répondent à ces
paramètres ou à ces valeurs appelées valeurs guides :
Coliformes thermotolerant 0/100 ml ; indicateur de pollution
fécale Streptocoques fécaux.
La pollution sans ou pas de norme : comme indicateur
de pollution fécale ; coliformes totaux O/100 ml dans 95 % des
échantillons d'eau traitées. Mais pour l'indicateur
d'efficacité du traitement qui ne signale pas nécessairement une
pollution fécale.
Nos analyses sur les 6 échantillons
prélevés et démontrés dans le corps du travail, le
tableau II nous renseigne que la moitié des échantillons, soit 50
% ou 3 échantillons ont été contaminés des germes
indicateurs de la pollution de l'eau.
Suite à cet effet nous confirmons nos
hypothèses du départ, en disant que l'eau consommée par
les habitants de KAFUBU est insalubre à la consommation. Et cette
pollution des ressources en eau de boisson varie selon les sources
d'approvisionnement.
Suggestions
Il est pour nous de le dire, à la population de
KAFUBU et ses environs et en général à l'intention de
tout le monde partageant les mêmes expériences sanitaires de
prendre des précautions à l'eau de boisson, en ayant la culture
de faire examiner l'eau de votre puits ou n'importe quel votre ressource en eau
de boisson, afin d'éviter de ne pas contracter les germes
pathogènes, car la vie ne s'est vu pas au brouillon.
Sur ce, pour éradiquer cette situation nous
lançons les cris d'alarmes aux autorités, tant administratives,
politiques que sanitaires à qui revient la responsabilité de
gérer les institutions de bien vouloir faire autant des campagnes
d'assainissement, dans la cité de KAFUBU , mais aussi à
d'autres endroits pouvant se retrouver dans les mêmes conditions
sanitaires.
Monsieur (madame) le (la) président (e) du
jury ; monsieur membranes du jury nous sollicitons votre indulgence parce
que toute oeuvre scientifique ne manque pas d'imperfection. Vos suggestions et
remarques seront les bienvenues.
Je dis et je vous remercie.
Par MUKUMBI MWANABUTE
EPIGRAPHIE
Moïse fit partir Israël de la mer rouge. Ils
prirent la direction du désert de Schur ; et après trois
journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent
point d'eau. Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas
boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce
lieu fut appelé Mara.
Le peuple murmura contre moïse en disant : que
boirons-nous ?
Moïse cria à l'éternel, et
l'éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint
douce.
EXODE 15 :22-24
Les mauvaises
étoiles n'existent pas, il n y a que les gens qui ne savent pas
regardés le ciel.
DEDICACE
Cette oeuvre est la transformation des efforts et
endurance inoubliables dans ma vie ; ainsi pour toute mon existence dans
le monde scientifique. Réaliser par les soutiens incomparables et
incontestables de mon Grand frère Docteur Guislain KIKUNDA KABENGA,
à qui que je dédie ce présent travail en lui montra avec
un coeur très ouvert mes gratitudes pour les sacrifices consentis
à ma modeste personne, dans ce long trajet observé à
l'ISTM/Lubumbashi ; ainsi à madame son épouse Carine
KABWE.
A mon très cher Grand frère Docteur Alain
NSUNGU BANZA et madame son épouse KASEYA Kym pour vos ouvertures
parfaites relations longtemps soutenues et de bien faisances, voilà
aujourd'hui qui portent de meilleurs fruits ;
A vous mes très chers Parents, je cite mon
père ILUNGA MUKUMBI Jean et ma maman UMBA KADIBULOLO Lucia mes
gratitudes sont immenses de pouvoir me donner naissance et toutes vos
affections envers moi ; voilà aujourd'hui à la ligne de
front, recevez une très grande compassion dans cette présente
oeuvre.
A mes supers Pieds de tuteurage, dont je cite la famille
KATETA WA SHABANA Crispin et madame son épouse ILUNGA MUJIGA pour vos
soutiens : moral, spirituel, matériel ainsi pour vos encouragements
me voilà au bout de ce que vous cherchiez que j'atteigne.
A vous tous, je dédie ce
travail.
MUKUMBI MWANABUTE Donatien
AVANT - PROPOS
Certes, la responsabilité de tout et la sanction du
présent travail incombent à notre seule et unique personne, il
serait ingrat de notre part de dire qu'il est le fruit de nos seuls efforts,
nos seules recherches, de notre imagination. Bien au contraire, il est la
synthèse des contributions diverses de toutes les personnes qui nous ont
livré des informations, qui nous ont prodigué des conseils, qui
nous ont orienté etc.
Nous tenons à exprimer en premier lieu, nos
remerciements et gratitude à notre directrice Assistante Ivonne MWEWA,
qui malgré ses occupations à bien voulue prendre la direction de
notre travail, sa participation était des valeurs très
appréciables sans laquelle, nous ne serions parfaitement pas
rédiger ce travail. Qu'ils soient persuadés que nous n'oublierons
jamais ces bienfaits.
Nos remerciements s'adressent également à
tous nos encadreurs scientifiques, dès l'école primaire
jusqu'à ce niveau, qui ont contribués pour notre formation et en
particulier ceux de l'ISTM/Lubumbashi pour ce précieux métier du
bulot international en technique de laboratoire.
A vous les leaders religieux pour les soutiens spirituels
de réconfort,
Nous remercions plus particulièrement le
mérite de la demoiselle Sylvie MAMBA KITENGE, dans toutes nos actions
à l'ISTM/ Lubumbashi et pour cela nous disons sincèrement
merci.
A vous mes meilleurs compagnons, qui ont partagés
avec moi la même endurance : Jacques KIKUNDA, Louis KISHIMBA
KILOMBO, Jean TOTOLO KIMPINDE et madame Virginie NSENGA WA BANZA pour vos
encouragements et animations en coopération parfaites, trouvez cette
expression ; un grand souvenir graver au fond de mon coeur.
A vous mes frères et soeurs, c'est avec un grand
coeur plein de reconnaissances de vos soutiens innombrables observés
envers moi : ma Grande soeur Bibiche BANZA MANDE, mon Grand frère
ILUNGA NGOIE Dodo, Martin ILUNGA KIVULA, MABUTAMU NTALAJA Benjamin,
André ILUNGA NDAY, à ma petite soeur KAZADI WA ILUNGA Fred,
Joséphine MWEMA, Jockey KABAMBA WA MUKUMBI, Nicklette ILUNGA WA
MUKUMBI, Sarah MANDE WA MWEMA, Emmanuel NFUMBO WA NGOY, à toi ma
belle-soeur Annie TSHIYOLA, papa William MUTABESHA.
A vous les combattants de lutte estudiantine, notamment:
Alphonse KASHAT, BARAKA KANGAUSI Russel, MAKAYA NGULIBUVU Given, FAZILI Arold,
KANYEPA MUTUNA Victor, MUSAU TSHIKALA Salomon ; DEZIA MOHAMMED. Ainsi
à toute la promotion 2014 de l'ISTM/Lubumbashi en techniques de
laboratoire, trouvez nos sincères remerciements.
Ainsi nous avons l'immense plaisir d'exprimer notre
profonde gratitude à toutes les personnes qui, de près ou de
loin, à un stade tant soit peu à la réalisation du
présent travail en particulier, et à notre formation
« d'homme » en général.
MUKUMBI MWANABUTE Donatien
INTRODUCTION
L'eau c'est la vie et la vie n'a pas de prix. L'eau est
un liquide indispensable et essentiel pour la vie de tout être vivant son
utilisation et sa gestion sont très importantes l'eau est
utilisée à l'état naturel : eau de rivière,
eau de source, eau de pluie ou à l'État déjà
travailler : eau minéral, eau gazeuses
etc. ...
01. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
Toutes les eaux ne sont forcément pas potables.
Localement, elles peuvent être radioactives, très salées ou
minéralisées, polluées ou naturellement
contaminées. Le suivi, le contrôle et le cas échéant
la conservation ou l'amélioration de la qualité de l'eau sont des
enjeux de santé, mais aussi de santé environnementale
(ARIANE).
Nous avons choisi ce sujet parce que nous avons
constatés que les habitants de KAFUBU s'approvisionnent en eau provenant
de différentes sources, qui témoignent d'une insalubrité.
La consommation de cette eau peut avoir un impact sur la santé.
Fort de cette réflexion, notre
intérêt dans ce sujet d'étude est d'évaluer la
qualité de l'eau consommée par les habitats de KAFUBU afin de
prévenir les diverses maladies d'origine hydrique que peuvent cacher les eaux consommer à KAFUBU.
02. ETAT DE LA
QUESTION
Il est vrai que l'eau est une substance essentielle dans
notre vie « OMS 1994 » bref elle est le constituant
essentiel des organismes vivants. Elle est l'origine de la vie et est
liée aux premières manifestations du droit de
propriétés foncières, de la nation, d'Etat et de la
spiritualité. Partant de toutes ses interventions, et est au bout des
plusieurs activités humaines, qu'il s'agisse de l'alimentation, des
loisirs, de l'agriculture et de l'industrie. A ce jour un grand nombre des
travaux a été consacré à l'étude de la
qualité de l'eau, d'usage à l'homme.
Parmi ces travaux, nous citerons :
-MUVUMA KAHILU (2013) qui a mené son
étude sur la « contribution à l'étude de
toxicité de l'eau consommée dans les carrières
minières et ses environs, cas de KAWAMA ».
Il est arrivé à conclure que l'eau de
boisson de la carrière de KAWAMA est propre pour la consommation humaine
au point de vue chimique en tenant compte de trois métaux lourds
à l'étude (Pb, Hg et Cd. (28)
-Josué KIBUNDILA KINDELE (2010),il a fait son
étude sur « l'évaluation des paramètres
physico-chimiques des eaux de puits de forage de la commune annexe de la ville
de Lubumbashi cas du quartier LUWOWOSHI » ;a conclu que les eaux
consommées par la population du quartier étudié sont
potables, du point de vue des paramètres physico-chimiques est bonne
appréciation des paramètres organoleptiques (couleur, odeur
et goût).(21)
03. PROBLEMATIQUE
Il est vrai de dire que depuis le début du
19eme siècle jusqu'au aujourd'hui, les eaux naturelles sont
l'objet de pollutions tant physiques, chimiques que bactériologiques. Il
est constaté que l'essor démographique et diverses
activités humains sont à l'origine de la
détérioration de la qualité de l'eau. En effet, suite
à l'essor du développement technologique des industries chimiques
qui naissent à chaque instant dans la nature et dans l'atmosphère
des produits toxiques et de milliards des personnes sont contraintes de
déféquer en plein air, qui provoque d'important
dégâts de santé publique, finissent par polluer les eaux
naturelles.
Ces différentes réflexions, nous conduisent
à faire l'évaluation microbiologique de l'eau. A cet effet la
problématique se situe aux questions suivantes :
-L'eau consommée par les habitats de KAFUBU,
peut -elle être insalubre ?
-La qualité de l'eau, pourrait varier en fonction
des différenciations des sources en approvisionnement ?
04. HYPOTHESE
Pour ce cadre, les hypothèses liées aux
questions posées ci-dessus, sont que l'eau de rivière, de puits
ou de forage consommée par les habitants de KAFUBU, présenterait
des germes pathogènes. Et cette eau sera l'objet de la pollution
microbiologique et chimique qui rendra cette denrée non conforme aux
normes de potabilité (OMS), donc impropre à la consommation
humaine. En plus cette qualité de l'eau consommée varierait en
fonction de leurs sources d'approvisionnements.
05. BUT ET
OBJECTIF
Le but de notre sujet d'étude est celle de
connaitre et d'évaluer la salubrité de l'eau consommée par
les habitants de KAFUBU.
Pour réaliser ce plus grand projet, nous nous
sommes fixés les objectifs suivants :
c) Objectifs
généraux
· Faire des analyses de l'eau de forage, des puits de
ménage, des robinets et celle de la rivière kafubu ;
· Donner la parole à la population
étudiée via ce présent travail pour recueillir leurs
impressions sur la qualité des eaux qu'ils consomment.
d) Objectifs
spécifiques
· Vérifier si l'eau que consomment les
habitants de KAFUBU n'est en aucun cas dangereuse pour la santé.
· Déterminer la qualité de
salubrité de l'eau consommée par les habitants de KAFUBU
grâce aux analyses microbiologiques.
· Et enfin déterminer les risques
qu'encourent les populations en consommant l'eau non traitée ,notamment
de puits de ménage, de forage et de la
rivière de la cité de KAFUBU.
06. METHODOLOGIE
Dans ce présent travail nous allons utiliser la
méthode prospective. En effet dans la partie théorique nous
allons utiliser la méthode prospective appuyée par la technique
d'analyse documentaire.
Et dans la partie pratique
nous utiliserons également la méthode prospective appuyée
par la technique d'interview libre et d'analyse microbiologique.
07. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Le présent travail est délimité dans
l'espace au village kafubu et les analyses ont été
effectuées au grand laboratoire provincial du Katanga en
République Démocratique du Congo. Et cette précieuse
étude est subdivisée dans le temps allant de la période
comprise entre le mois de juin jusqu'au mois de
septembre.
08. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
En déconsidérant l'introduction, notre
travail est subdivisé en deux branches qui sont :
v La première branche : la partie
théorique qui comprend deux chapitres :
- Les généralités sur l'eau comme
1er chapitre
- Les généralités sur les germes
susceptibles de contaminer l'eau constituent le 2ème
chapitre.
v La deuxième branche : la partie pratique qui
comprend aussi quatre chapitres :
- Le 3ème chapitre est la
présentation du milieu de recherche ;
- Le 4ème chapitre Matériels et
méthodes ;
- Le 5ème chapitre présentation
des résultats ;
- Le 6ème chapitre est la Discussion de
résultats ;
- Ainsi la conclusion et quelques suggestions mettent fin
à notre étude.
PREMIERE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE
CHAPITRE I. GENERALITE SUR L'EAU
Depuis toujours l'eau est un élément
nécessaire à toute vie est devenue un enjeu planétaire
à l'aube de XXIème siècle. Cette ressource a
acquis un caractère inestimable et stratégique. Cette prise de
conscience s'est traduite entre autre par les engagements internationaux
relatifs à l'eau « objectif du millénaire pour le
développement » en sigle OMD, voire même la
création de la journée mondiale de l'eau le 22 mars 1993.
(9)
I.1. DEFINITION DE L'EAU
-L'eau (que l'on peut appeler oxyde d'hydrogène,
hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un composé
chimique simple, mais avec des propretés complexes à cause de sa
polarisation. (22)
- L'eau de formule H2O, est un composé
chimique simple présent chez les êtres vivants (en effet le corps
humain est composé de 70% en eau), la terre en possède une
quantité gigantesque. (7)
-De notre part nous définissons l'eau comme
élément naturel, qui est incolore, inodore et sans saveur
à l'état pur, formé par la combinaison de deux atomes
d'hydrogènes et d'un atome d'oxygène.
I.2. HISTORIQUE ET ORIGINE DE L'EAU
I.2.1. Historique de l'eau
Il est vrai qu'il y a 4,5 milliards d'années, la
terre s'est formée par l'accrétion des poussières
silicatées recouvertes d'une fine pellicule d'eau. Ce n'était
alors qu'une planète hostile et déserte, qui possédait une
énergie considérable accumulée lors de l'accrétion,
ainsi que des nombreux éléments à l'état gazeux.
Au fil de temps la terre est devenue celle que nous appelons aujourd'hui la
planète bleue en très grande quantité à
l'état liquide. De nos jours environ 70% de la surface de la terre est
recouverte d'eau. (30)
L'homme n'a cessé de s'interroger sur la nature de
l'eau. Pour Aristote (384-322 Av JC) l'eau avec le feu, la terre et l'air, fait
partie de quatre éléments de la réalité
universelle. A la même époque, Démocrite (460-370 Av JC)
pense au contraire que la matière a une nature corpusculaire (le mot
atome vient du grec atomos=invisible).La théorie
aristotélicienne est admise jusqu'au
17èmesiècle .Mais à la fin du
18ème siècle, tout est remis en cause.
(8)
Le physicien anglais Cavendish réussit à
démontrer en 1776 que l'eau était formée
d'hydrogène, puis Josèphe Priestley découvre en 1774
l'oxygène. Le 27 juin 1783 en France, Lavoisier et Laplace
réalisent la synthèse de l'eau à partir de deux volumes
d'hydrogènes et d'un volume d'oxygène. En 1800, Anthony Carlisle
et William Nicholson effectuent la première analyse de l'eau en y
plongeant des fils de cuivre relié à une pile (inventée
cette année-là par volta).Ils récupèrent alors deux
volumes d'hydrogène et d'un volume d'oxygène. La formule chimique
de l'eau est donc H2O. (26)
I.2.2. Origine de l'eau
Aujourd'hui encore beaucoup des scientifiques ne sont pas
restés unanimes quant à l'origine de l'eau sur terre,
principalement présente actuellement (et depuis de milliards
d'années) dans ses océans. Les océans se seraient
individualisés il y a 4,4 milliards d'années.
(30)
Il y a des hypothèses qui y sont soulevées
à ce propos :
-Certains pensent que l'eau provient des comètes,
qui après la période d'accrétion, ce sont
écrasées sur terre .En effet, les comètes sont des
corps célestes issus de la ceinture de Kuiper ou du nuage d'Oort ;
elles ont un diamètre de 20km et sont composées à 80% de
glace. On pense aujourd'hui que l'apport contraire est faible (10%)
proviendrait de comesimaux de la région Uranus - Nepturne et de la
ceinture de l'Edgeworth-Kuiper. (1)
-D'autres se penchent pour la théorie du
dégazage : C'est-à-dire qu'ils pensent qu'après la
formation de notre planète, il y a 4,5 milliards d'années, le
dégazage de magmas volcaniques (contenant l'eau liée aux
silicates des minéraux hydratés et des gaz emprisonnés
dont l'hydrogène et l'oxygène a fourni de l'eau sous forme
gazeuse. (6)
Pour temps des récentes recherches semblent
suggérer aux scientifiques qu'il n'y aurait pas un seul, mais au moins
deux phénomènes à l'origine de l'eau.
En effet en évaluant le rapport de
deutérium sur l'hydrogène présent dans la comète
de Halley grâce au mesure de sonde Giotto et en comparant ce rapport avec
celui mesuré sur terre, les astrophysiciens ont constatés une
différence qui les a poussés à penser que l'eau ne
provenait pas uniquement d'impacts météoritiques ou
cométaires comme certains le pensaient, mais quelle provenait aussi
d'une autre source surement l'eau du dégazage du globe.
(1)
Mais par quelques moyens que ce soit, l'eau une fois
arrivée sur terre, soit forme gazeuse ou solide selon les cas
énoncés, c'est l'hypothèse des météorites
et des comètes évaporés à cause des conditions de
température lors des impacts ;elle a été ensuite
retenue par l'atmosphère protectrice .
Dans l'hypothèse de dégazage
,l'énergie fournie par la terre a entrainé un volcanisme
important qui a permis à l'eau de s'échapper du manteau .Puis la
température diminuant la vapeur d'eau présente dans
l'atmosphère qui a été à l'origine d'une couche
nuageuse épaisse autour de la planète, s'est peu à peu
condensée . Aussi, pendant des millions d'années un déluge
de pluies torrentielles, chaudes et acides, s'est abattu sur terre responsable
de l'apparition des océans. (18)
I.3.ROLE ET STRUCTURE DE L'EAU
I.3.1. Rôle de l'eau
Il est vrai de le dire que l'eau a de nombreux rôles
notamment :
Ø Dans la fonction biologique : l'eau
constituant de la matière vivante et de vecteur d'échanges
internes et externes, l'eau aliment ;
Ø L'eau sert de milieu de suspension ;
Ø Elle sert de milieu
réactionnel ;
Ø Elle a pour fonction symboliques : L'eau
signifiante dans le contexte socio-culturel (symbole de la pureté, de
fécondité) ;
Ø Elle a une fonction optique : l'eau milieu
transparent ou réflecteur, conducteur de lumière ;
Ø L'eau a une fonction chimique : l'eau
composant hydratante, solvant, réactive ou catalytique vis-à-vis
de nombreuses substances.
Ø L'eau a une fonction thermique : l'eau
fluide colporteur, agent de thermorégulation.
Ø L'eau a une fonction
hydraulique :(mécaniques , hydrostatique
,hydrodynamique) ;l'eau support ( surtension ), vecteur par son flux ,de
transport (de matière, d'énergie ;moteur ,conservateur et
transporteur d'énergie),agent de transmission de contraintes
mécaniques ,liant ...(13)
I.3.2. Structure de l'eau
H
O
La recherche de la structure de l'eau ouvre ainsi la voie
à la chimie moderne. Seulement trois atomes pour les plus grandes
potentialités.(29)
H
Hydrogène
Oxygène
Hydrogène
La molécule est un plus petit fragment possible
d'un corps donné. Elle conserve toutes les propriétés
physiques et chimiques de celui-ci.
En ce qui concerne l'eau, nous atteignons par division
successive, ce gain ultime la molécule de l'eau. Celle-ci a une
dimension de l'ordre d'un milliardième de mètre soit un
nanomètre (10-9). La molécule n'est pas une boule.
Elle est constituée d'un atome d'oxygène relié à
deux atomes d'hydrogène. L'atome d'oxygène est placé au
centre tandis que les atomes d'hydrogène sont placés aux deux
autres sommets. Les charges positives sont portées par des sommets
hydrogènes et charge négative par des sommets opposés.
L'établissement des liaisons hydrogène entre molécules
d'eau est favorisé par cette
liaison.(7)
I.4. PROPRIETE DE L'EAU
En effet la liaison d'hydrogène est à
l'origine des propriétés chimiques et physiques
particulières de l'eau. L'eau peut se trouver sous trois
états : liquide, solide et gazeux. Seul ce dernier état
correspond exactement à la formule classique de la molécule d'eau
H2O. Les deux autres, liquide et solide sont plus compliqués,
et c'est cette complexité qui leur confère leurs
propriétés
exceptionnelles.(1)
I.4.1. Propriétés chimiques de l'eau
Eau est une substance qui a une forte propension à
dissoudre d'autres éléments. De ce fait, elle peut attaquer les
parois d'un récipient qui la contient, sculpter des paysages. Elle peut
aussi dissoudre des gaz présents dans l'air comme le gaz carbonique ou
l'oxygène (oxygène dissous).L'eau contenue dans le corps humains
sert de support à la multitude des réactions et d'échanges
qui sont nécessaires à la vie.
L'eau vraiment pure n'existe pas, car la définition
de l'eau pure diffère suivant des usages que l'on veut en faire. Ainsi
un buveur d'eau n'aura pas les mêmes critères
d'appréciation qu'un chimiste. Le premier voudra une eau
débarrassée des germes mais pas des sels minéraux sans
laquelle elle serait imbuvable. Le second cherchera à la
débarrasser de ses cations (exemple des cations : Ca, Mg, Na, K) et
de ses anions (exemple d'anions : Bicarbonate, sulfate, chlorures,
nitrate) mais ne se préoccupera pas de la présence des
matières organiques.(30)
Nous signalons en passant que la première
opération chimique réalisable avec l'eau est sa dissociation en
proton H+ et en ion hydroxyde OH- .La répartition entre les deux se
mesure avec le pH. L'échelle va de 0 à 14 : Plus on se
rapproche de 0 plus l'eau est acide, plus on se rapproche de 14 plus l'eau est
basique. L'eau est neutre lorsque son PH est égal à 7 .Ainsi
l'eau joue un rôle important dans toutes les réactions chimiques
qui impliquent des matières chargées
électriquement.
Outre ses qualités chimiques propres, l'eau est un
excellent véhicule, notamment pour l'agent agressif comme les acides ou
les gaz carboniques. Le gaz carbonique dans l'eau se transforme à un
acide faible qui dissout, entre autre, le calcaire. Cependant une
élévation de température ou une aération de l'eau
précipite le calcaire sous forme de tartre .De la même
façon l'eau des océans régule la teneur en gaz carbonique
de l'atmosphère.(22)
I.4.2.Propriétés physiques de l'eau
Il est à signaler que l'eau a des nombreuses
propriétés assez particulières :
a) Principe d'Archimède
Le principe d'Archimède s'énonce
ainsi : Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée
vers le haut équivalente au poids du liquide qu'il déplace, ce
principe se fonde sur la réalité de la pression
hydrostatique : la masse d'un corps est neutralisée par une
poussée hydrostatique est toujours égale au poids de l'eau
déplacée par le corps.
Si le corps est plus dense que l'eau, il coule, s'il est
moins dense il flotte, si sa densité est la même, le corps reste
flottant à n'importe quelle profondeur. L'application la plus courante
de cette propriété est la flottaison des bateaux assurant les
transports maritimes et fluviaux.(22)
b) Principe de Pascal
L'eau ne peut pas se comprimer, ni augmenter de volume,
c'est le principe de Pascal, c'est-à-dire va retransmettre cette
pression subie. La pression d'une masse liquide est la même sur tous ses
poids d'application. C'est la base de ses principes que fonctionnent des
appareils tels que les presses hydrauliques ou le système de freinages
hydrauliques.(1)
Autres propriétés physiques de l'eau
Une des propriétés physiques les plus
particulières de l'eau est que lorsqu'elle gèle dans les lacs,
les mers, les rivières ...elle ne commence pas à geler par le
fond mais par la surface c'est dû au fait que la glace est plus
légère que l'eau. L'eau augmente de volume en se solidifiant, sa
densité va donc être moindre. La densité est le rapport de
la masse par rapport au volume :
v Densité de la glace est de :
0,920g/cm3.
v Densité de l'eau liquide :
0,997g/cm3.
Ainsi la glace flotte à la surface de l'eau .On
peut observer ce phénomène en mettant des glaçons dans un
verre d'eau, on constate que les glaçons remontent automatiquement vers
la surface.(23)
I.4.3.Propriétés thermodynamiques de l'eau
Les propriétés thermodynamiques de l'eau
sont plus utilisées dans la vie courante.
a) L'eau un fournisseur d'énergie
Les propriétés thermodynamiques de l'eau
ont commencés à être utiliser de façon empirique
bien avant d'être démontrées des façons
scientifiques. L'énergie mécanique fournie par l'eau a
été utilisée pour faire tourner des roues à eau,
le moulin...Puis on va se servir de l'énergie fournie par des
propriétés thermiques de l'eau.
Ainsi la machine à vapeur, créée par
Watt en 1769, utilise l'énergie fournie par la transformation de l'eau
en vapeur, sous l'action combinée de la chaleur et de la pression .Les
premier s trains à vapeur utilisaient ce système.
(23)
b) Les variations de températures de l'eau
L'eau change d'état à une température
qui dépend de la pression .L'eau se solidifie à 0°C et
devient vapeur à 100°C. Cependant la pression peut modifier ce
rapport. Ainsi à haut de l'Everest, l'eau bout à 72°C, la
température d'ébullition décroit avec la pression, c'est
également ce qui permet aux patineurs de glisser sur la glace. En
réalité ils glissent sur une fine pellicule d'eau formée
sous la pression du patin. Cette fine pellicule se solidifie
immédiatement après le passage du patin.
(30)
L'eau peut rester liquide à des températures
inférieures à celles auxquelles elle gèle habituellement
jusqu'à -40°C : C'est que l'on appelé les
phénomènes de « surfusion » c'est dû au
fait qu'il faut souvent un petit corps solide ou une bactérie pour
commencer ce processus de solidification .C'est ce procédé qui
est appliqué pour la fabrication de la neige artificielle dans les
stations de sport d'Hiver. (1)
c) L'eau un très bon conducteur
L'eau est également un bon conducteur,
propriété souvent utilisée, notamment pour le transport
d'énergie. Par exemple l'eau a une très bonne
conductibilité thermique à peu près quatre fois
supérieure à celle des autres liquides.
La principale application de cette propriété
est domestique, c'est le chauffage central. L'eau est un mauvais conducteur
électrique lorsqu'elle est pure, mais lorsqu'elle est
minéralisée qu'elle contient des sels dissous, elle devient
conductrice d'électricité. C'est pour cette raison que
l'installation des prises électriques dans les salles de bain est
strictement règlementée en raison de risque
d'électrocution que cela peut provoquer .La chaleur spécifique de
l'eau est une autre de ses propriétés. L'eau peut emmagasiner
des grandes quantités d'énergies et peut aussi fortement influer
sur les écarts de température terrestre .C'est pour cela que les
climats dits continentaux connaissent des écarts des températures
bien plus importants les climats océaniques, ces derniers étant
adoucis par l'influence des océans.
(23)
I.5. CLASSIFICATIONS ET CYCLES DE L'EAU
I.5.1. Classifications des eaux
I.5.1.1. Eaux naturelles
Nous pouvons répertorier différentes sortes
d'eaux parmi celles que nous buvons :
v L'eau du robinet ;
v Les eaux de sources ;
v Les eaux de table ;
v Les eaux minérales naturelles.
L'eau de robinet, eaux de table sont
prélevées dans le milieu naturel est transformée en eau
potable. Et les eaux des sources et les eaux minérales naturelles sont
naturellement potables.(14)
I.5.1.2. Eaux souterraines
Les eaux souterraines proviennent de l'infiltration des
eaux de pluies dans le sol .Celle-ci s'insinuent par la gravité dans
les pores, les microfissures et les fissures des roches, humidifiant des
couches de plus en plus profondes, jusqu'à rencontrer une couche
imperméable. Là, elles s'accumulent, remplissant le moindre vide,
saturant d'humidité du sous-sol formant ainsi un réservoir d'eau
souterraine appelé aquifère. La nappe chemine en sous-sol sur la
couche imperméable en suivant les pentes, parfois pendant des dizaines
voire des centaines de kilomètres avant de ressortir à l'air
libre alimentant une source ou un cours
d'eau.(14)
Soleil
I.5.2. Le Cycle de l'eau
Nuage
Précipitation Rayonnement solaire
. . . . . . . . . . . . .
. . .
.. .. .. .. .. ... ..
Evaporation Evapotranspiration
..... .... .... ... .... ... ... .. .. .. Ruissellement
village
Puits
"""""""*"
Lac
Le cycle de l'eau peut se développer en quatre
étapes :
1) Evaporation :
Chauffée par le soleil, les eaux des
océans, des rivières et des lacs s'évaporent et montent
dans l'atmosphère.
2) La condensation :
Au contact des couches d'air froid de l'atmosphère,
la vapeur d'eau se condense en minuscules gouttelettes qui poussées par
les vents, se rassemblent et forment des nuages.
3) Les précipitations :
Les nuages déversent leur contenu sur la terre
sous forme des pluies, neige ou grêle.
4) Les ruissellements :
La plus grande partie de l'eau tombe directement dans les
océans. Le reste s'infiltre dans le sol (pour former de nappes
souterraines qui donnent naissances à des sources) ou ruisselle pour
aller grossir les rivières qui à leur tour, vont alimenter les
océans. Et le cycle recommence.(14)
I.6. LES ETATS DE L'EAU
Dans la nature l'eau peut se trouver sous trois
états différents :
1° Etat solide de l'eau
L'eau prend cette état lorsque la
température est inférieure ou égale à 0°C
.Elle se solidifie de façon à ce que l'on puisse la prendre
à la main libre. On trouve cet état sous forme de glace, de
neiges, de givre et de grêles l'eau est en contact avec une
matière de réchauffement elle fond et redevient de l'eau liquide
c'est la fusion. (15)
2° Etat liquide de l'eau
Contrairement au solide l'eau liquide ne peut pas se
prendre dans les mains car elle est fluide. L'eau prend cet état dans
les conditions normales de températures et des pressions. L'eau à
l'état liquide n'a pas de forme propre car elle prend celle du
récipient qui la contient quel que soit sa forme ou sa taille. Elle peut
devenir solide en se refroidissant ou gazeuse en s'évaporant. On trouve
cet état avec l'eau des océans, des mers, des lacs, des
rivières, l'eau
minérale...(14)
3° Etat gazeux de l'eau
Comme liquide elle ne peut pas se prendre en mains. L'eau
prend cet état lorsque l'eau liquide est l'action d'une source de
chaleur supérieure à 100°C, on appelle cette étape
l'évaporation.
Quand l'eau se trouve dans cet état, elle n'est pas
visible et n'a pas de forme précise. Grace à ces
différents états, l'eau circule en permanence sur la terre.
(14)
I.7. NORMES DE POTABILITE DE L'EAU
Il est important de signaler que l'eau potable est une eau
que l'on peut boire sans risque pour la santé. Pour définir
précisément une eau potable, des normes ont été
établies qui fixe les teneurs limites à ne pas dépasser
pour certain nombre de substances nocives et susceptibles d'être
présentes dans l'eau.
L'effet qu'une eau soit conforme aux normes
c'est-à-dire une eau potable, ne signifie donc pas qu'elle ne contient
pas des matières polluantes, mais leur concentration a
été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en
danger la vie du consommateur. Selon ces normes, une eau potable ne doit pas
contenir des germes pathogènes (bactéries, virus) et d'organismes
parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes
sont grands. (15)
I.7.1.Caractéristiques de l'eau potable
Par définition l'eau potable désigne toute
eau destinée à être utilisée à la
consommation par et pour les hommes. Curieusement ce qui définit une eau
potable n'est pas une eau « bonne à boire » mais une
eau qui répond à une norme établi par une
règlementation (exemple OMS). (15)
a) Normes pour les pesticides
Pour les pesticides le limite est de 0,1ug/l (microgramme
par litre) la concentration maximale pour chaque substance et à 0,5ug/l
b) Normes chimiques
Au contact prolongé du sol, les eaux se chargent de
certains éléments minéraux tels les chlorure, les
sulfates, le magnésium, le potassium, le sodium...
c) Normes physiques
L'eau doit être incolore, limpide, sans gout ni
odeur.Elle doit être fraiche et de température uniforme.
d) Normes sur les substances indésirables
Ce sont des substances dont la présence est
tolérée tant qu'elle reste inférieure à un certain
seuil tel que le nitrate, fluor...
e) Normes bactériologiques
L'eau ne doit contenir ni virus pathogènes ni
bactérie
f) Normes pour les substances toxiques
Pour cette norme, les teneurs tolérées sont
minimes, parfois de l'ordre du millionième de gramme (Arsenic, Cyanure,
Plomb, Chrome, Mercure, Cadmium...(15)
CHAPITRE II.GENERALITES SUR LES GERMES SUSCEPTIBLES DE
CONTAMINER L'EAU
Il est vrai de dire que les germes susceptibles ou germes
témoins (toxiques), sont des germes pathogènes. Les
déchets des métabolismes animaux et humains des sujets malades
(pouvant dans bien des cas d'être « des porteurs
sains ») sont des sources des germes pathogènes,
bactéries, parasites et virus. Déposés à la surface
de sol, ces germes par infiltration vont s'introduire dans les nappes plus
profondes par les fissures du sol (taille, fractus, forage, puits) qui
constituent un accès direct à la
nappe.(17)
Ces germes peuvent être introduits dans l'eau soit
au niveau du forage ou du point d'eau , soit au cours du transport et de
stockage par l'intermédiaire de mains sales ,des récipients
souillés ou d'insectes ou d'animaux transportant des matières
fécales sur leurs pattes ,et ayant accès à l'eau de
consommation.(12)
Il convient de le rappeler que l'eau, les véhicule
mais n'est pas leur milieu naturel ; ils ne peuvent s'y reproduire et l'on
y trouve donc que ceux que l'on y a mis. De plus leur durée de vie dans
l'eau est le plus souvent limitée. Les cercaires de schistosomiase ne
survivraient pas plus de 48 heures dans l'eau, par contre les salmonelles et
les virus hépatiques A peuvent vivre plusieurs
semaines.(17)
II.1. LES BACTERIES
La découverte du monde bactérien en
1632-1723 par Anton VAN LEEUWENHOEK. Les bactéries sont des
microorganismes microscopiques qui infectent l'organisme humain hôte. Les
bactéries font partie des protistes procaryotes. En 1878, SEDILLOT
crée le terme microbes parmi lesquels on distinguera ensuite les
bactéries proprement dites et les virus. Du point de vue anatomique les
bactéries sont des êtres unicellulaires qui possèdent les
éléments essentiels la vie cellulaire. Leur taille varie de
1à 10 micromètre (um). (4)
II.1.1. Salmonella
II.1.1.1. Définition et habitat
Les Salmonella sont des entérobactéries
dont les caractères essentiels sont de ne pas fermenter le lactose et de
ne pas produire d'urease. Les Salmonella sont des parasites de l'homme, des
mammifères (rongeurs) des volailles et des animaux à sang froid
(reptiles).Elles sont responsables après pénétration par
voie orale des nombreuses infections (Salmonelloses), notamment des
fièvres typhoïdes et des paratyphoïdes (maladies à
déclaration obligatoire N°1),des gastro-entérites et des
toxi-infections alimentaires collectives.
Le principal mode de contamination chez l'homme est
l'ingestion à partir de l'eau (Salmonella typhi surtout) ; des
aliments (exemple produits laitiers, oeufs, viande) ou d'animaux familiers
porteurs (tortues).(4)
II.1.1.2.Classification
Les travaux récents de taxonomie ,en particulier
par hybridation de l'ADN, ont permis de conclure que le genre Salmonella ne
comportait qu'une seule espèce, Salmonella enterica .Cette espèce
comprend 7 sous espèces différenciées par leurs biotypes.
Les sous espèces sont subdivisés en gènes
O, H et de capsule. Les sérovars
étaient auparavant considérés comme des espèces
distinctes. (4)
II.1.1.3. Pouvoir
pathogène naturel
Les fièvres typhoïdes et
paratyphoïdes
a) Etiologie
Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes
sont provoquées par 4 sérovars de Salmonella, strictement humain,
antigeniquement distincts mais de pouvoir pathogène similaire :
Salmonella typhi, Salmonella paratyphi A, Salmonella paratyphi B et
Salmonella paratyphi C. Ces Salmonella sont dites majeures en raison de la
gravité de la pathologie qu'elles provoquent.
b) Physiopathologie
Les Salmonella sont ingérées par boisson
ou par un aliment contaminé. La dose infectante serait de l'ordre de 105
bactéries .Elles traversent sans léser la paroi intestinale et
gagnent les ganglions mésentériques satellites ou elles vont se
multiplier. Une partie des Salmonella se lysent et libèrent leur toxine.
Celle-ci provoque des signes cliniques (fièvre, typhos, bradycardie) et
biologiques (leucopénies) et une irritation des plaques de PEYER qui
peut entrainer des hémorragies intestinales et des
perforations.
A partir des ganglions mésentériques, par
le canal thoracique, les Salmonella gagnent le courant sanguin
(hémoculture positive) et disséminent dans tous les organes
(reins, foie, vésicule biliaire) et sont excrétées en
faible nombre et des matières intermittentes dans les selles
(coproculture positive). Finalement l'organisme infecté produits des
anticorps contre les antigènes bactériens (sérodiagnostic
positif) qui contribue à la guérison spontanée de la
maladie. Sans traitement, la mortalité est d'environ
20%.(4)
c) Gastro-Entérite à Salmonella
Les Salmonella dites « mineurs »
(Salmonella typhi murium, enteritidis, Dublin etc...), ubiquitaires, sont
ingérées avec une boisson ou un aliment contaminé (cas
sporadiques) ou après contamination fécale-orale, souvent par
les mains sales (épidémie de collectivité d'enfants). Il
peut s'ensuivre des infections purement digestives, les
gastro-entérites. Celles-ci se traduisent par de la diarrhée, des
vomissements et de la fièvre. Leur évolution est en
générale bénigne. Certains sujets restent porteurs sains
des Salmonella dans leurs tubes digestifs et peuvent dans certaines
circonstances disséminer leur souche. Le diagnostic biologique des
gastro-entérites repose sur l'isolement de la Salmonella par
coproculture.(4)
d) Toxi-infection alimentaire collectives à
Salmonella
La consommation simultanée par plusieurs personnes
d'un aliment massivement contaminé par des salmonella mineures entraine
un tableau de gastro-entérite, qui simulant un véritable
empoisonnement est appelé toxi-infection alimentaire collective(TIAC).
La période d'incubation est de 10 à 18 heures. Les troubles
durent généralement de 2 à 5 jours. Les complications
sont rares sauf chez les sujets à faibles moyens de défense .Le
diagnostic se fait par recherche de la Salmonella dans les selles des malades
et dans l'aliment incriminé. (4)
II.1.2. Shigella
II.1.2.1. Définition
Les Shigella sont des entérobactéries
immobiles extrêmement proches de l'Escherichia coli mais qui ne
fermentent pas le lactose. Elles n'ont pas d'urease et ne produisent pas de
gaz. Elles sont parasites de l'homme et entrainent une colite infectieuse
endémo-épidémique, la dysenterie bacillaire (Shigella).
(4)
II.1.2.2. Le pouvoir pathogène
a) Physico-pathologie
Apres pénétration par voie orale (la dose
infectante serait de 102 bactéries) les Shigella envahissent la muqueuse
da la partie terminale de l'iléon et du gros intestin. Elles y forment
des micro-abcès qui donnent naissance à des ulcérations
superficielles qui saignent et se recouvrent d'un pseudo membrane faite des
mucus, de débris cellulaires, des leucocytes et des Shigella. La
virulence est liée à la présence des grands plasmides (120
à 140 MDa) codant pour les protéines nécessaires à
la phagocytose par les cellules M de plaques de Peyer et à la
multiplication intracellulaire, et au passage de cellule à cellule.
Certaines souches de Shigella produisent aussi une toxine à
activée enterotoxique et neurotoxique, responsable du syndrome
hémolytique urémique(SHU).
b) Cliniques
Les sujets atteints du Shigellose se plaignent des
douleurs intestinales paroxystiques (coliques), de diarrhée et des
fièvres. Les selles sont liquides et contiennent du mucus, du pus et du
sang.
II.1.2.3. Etude bactériologique
Les Shigella sont immobiles, elles sont classées en
4 espèces elles-mêmes divisées en sérotypes selon
leurs caractères antigéniques.
Groupe A : S. dysenteriae
Il en existe 10 sérotypes différents, dont
le type 1 s'appelle le bacille de Shiga. Celui-ci produit aussi une exotoxine
protéique qui provoque des troubles paralytiques chez les sujets
atteints.
Groupe B : S. flexneri
Il en existe 6 sérotypes qui sont responsables de
20% des Shigelloses observées en France.
Groupe C : S. boydii
Il en existe 15 sérotypes qui sont très
rependus en Afrique mais ne se rencontrent pas en France sauf s'il s'agit de
cas importés.
Groupe D : S. sonnei
Il existe un seul type, responsable de 80% des Shigelloses
observées en France.
II.1.2.4. Diagnostic bactériologique
Dans les infections à Shigella il est très
rare qu'il ait passage des bactéries dans le sang, les
hémocultures sont donc les plus souvent négatives et le
diagnostic repose sur l'isolement de Shigella par coproculture. L'examen
macroscopique et microscopique des selles fournit souvent des
éléments de présomption : Présence des
mucus ; de sang et des pus. (32)
II.1.3. Escherichia coli
II.1.3.1. Définition
Escherichia coli (colibacille) est une
entérobactérie mobile capable de fermenter le lactose et de
produire de l'indole. (4)
II.1.3.2. Habitat
Il nous convient de le dire l'Escherichia coli est un
commensal du tube digestif de l'homme et des nombreux animaux.
Il représente à lui seul la plus grande
partie de la flore bactérienne aérobie de l'intestin
(espèce aérobie dominante) à raison de 108
bactéries par gramme de fèces (flore totale : 1011 à
1012 bactéries par gramme).
II.1.3.3. Pouvoir pathogène
A) Le colibacille, hôtes normaux de l'intestin, ne
provoque normalement pas des maladies. Cependant ils possèdent un
potentiel pathogène qu'ils expriment dans certaines
circonstances. (pathogènes opportunistes) :
-Par pénétration par voie urétrale
ascendante (contiguïté) dans l'arbre urinaire, à l'origine
de cystite (infection limitée à la vessie, sans fièvre) et
de pyélonéphrite (infection des reins avec fièvre et
bactériémie). La pénétration des colibacilles dans
l'arbre urinaire est favorisée chez la femme par la
brièveté de l'urètre. Leur persistance est
favorisée par :
a) La présence de pili ou de fimbriae
(adhésine) à la surface des bactéries pour lesquels il
existe des récepteurs à la surface des cellules
épithéliales urinaires.
b) Et toute anomalie fonctionnelle de l'arbre urinaire
(stase, obstacle, reflux...). E .coli est responsable de trois-quarts des
infections urinaires spontanées
B) Certaines souches de colibacilles ont un pouvoir
enteropathogènes intrinsèque par acquisition des gènes de
pathogénicité :
a) Par sécrétion d'enterotoxine (ETEC) ils
peuvent provoquer des diarrhées aiguës « cholera
like ».Cette sécrétion d'enterotoxine est codée
par un plasmide etc.
b) Par fixation sur la surface des cellules de la
muqueuse, ablation de la bordure en brosse des villosités intestinales
et production cytokine(EHEC). Cette sécrétion provoque une
diarrhée aiguë, acquisition, puis hémorragie sans pus ni
fièvre.
c) Par invasion de la muqueuse colique, Certains
colibacilles (EIEC) provoquent des diarrhées aiguës
« dysenteries like », avec présence de mucus, sang
et leucocytes dans les selles. Ces Escherichia coli ont été
isolés dans quelques cas sporadiques de diarrhée aiguë. La
virulence d'EIEC EST liée à la présence d'un plasmide
très proche de celui connu chez Shigella.
d) Enfin, certaines souches d'Escherichia coli sont
associés à des diarrhées et sont clairement
enteropathogènes (EPEC) grâce à des
propriétés d'adhésions particulières .Elles sont ni
sécrétrices d'entérotoxine, ni entero-invasives. Elles
forment des pili, codés par des plasmides, qui forment des
« faisceaux »qui se fixent sur les villosités des
entérocytes. Les villosités sont progressivement
détruites. (4)
II.1.3.4. Diagnostic bactériologique
a) Dans les infections urinaires le diagnostic
bactériologique repose sur la mise en évidence à l'examen
microscopique d'une réaction cellulaire de défense contre
l'infection (présence des polynucléaires) et en culture d'un
nombre élevé d'Escherichia coli. Une concentration de 103 -
104/ml est suffisante pour établir un diagnostic d'infection urinaire
basse symptomatique à E. coli. Il en est de même pour les autres
entérobactéries possiblement responsables comme Proteus
mirabilis, Klebsiella) en cas de symptômes évocateurs, alors
qu'une concentration =105/ml permet d'établir le diagnostic d'infection
asymptomatique. Lors d'une pyélonéphrite des concentrations
très élevées (106/ml) sont trouvées.
b) Dans les infections locales autres qu'urinaires
(péritonite...) le diagnostic est fait selon les procédés
habituels : Prélèvements aseptiques, examen microscopique
à la recherche d'une réaction inflammatoire et des bacilles
à gramme négatif, culture, identification et
antibiogramme.
c) Dans les diarrhées aiguës la
difficulté est d'individualiser les E. coli «
enteropathogènes » au sein des E. coli commensaux qui
provoquent jusqu'à plusieurs centaines ou milliers de cas à la
fois et peuvent provoquer une complication redoutable : le syndrome
hémolytique et urémique(SHU), dans 5 à 10 % de
cas.(9)
II.1.4. Klébsiella
Ce sont des entérobactéries qui ont un
métabolisme fermentaire particulier, c'est-à-dire qui produisent
de l'acétone (elles sont dites V.P+, c'est-à-dire
(réaction de voges-Proskauer positive).
Espèce commensale des voies aériennes
supérieures et du tube digestifs, Klébsiella provoque des
infections urinaires (5% des infections en ville) et des surinfections des
bronches chez les bronchitiques chroniques, voire des abcès du poumon.
Klebsiella est naturellement résistante à l'ampicilline par
production de pénicillinase chromosomique.
(4)
II.1.5. Vibrio cholerae
II.1.5.1. Définition
Les vibrions sont des bacilles à gram
négatif, incurvés, aérobies-anaérobies facultatifs,
mobiles par un seul cil polaire. Vibrio cholerae responsable du choléra,
a été découvert en 1854 par PACINI à Florence et
cultivé en1883 par Robert koch au Caire.
(4)
II.1.5.2. Habitat
Le Vibrio cholerae se trouve dans les selles des malades
et des certains sujets (porteurs sains). Il survit dans les eaux
polluées ainsi que sur les objets
contaminés.
II.1.5.3. Physiopathologie
Apres ingestion (dose infectant importante est de l'ordre
de 108 bactéries), Vibrio cholerae se multiplie dans l'intestin
grêle sans traverser la paroi intestinale. Il libère une exotoxine
thermolabile protéique (enterotoxine) dont l'action déjà
décrite chez l'Escherichia coli (ETEC) qui entraine une hyper
sécrétion d'eau et de chlorure dans la lumière intestinale
et inhibe la réabsorption du sodium.
(4)
II.1.5.4. Diagnostic bactériologique
- Microscopie :
Bâtonnet en virgule (Vibrio comma de Robert koch),
fin et très mobile, à Gram négatif.
- Culture :
Se fait sur milieux usuel, elle peut même
s'effectuer sur milieux alcalins (PH 8,5 à 9,2) et hyper salés
à 30% de NaCl. Cette propriété est mise à profit
pour la préparation des milieux sélectifs et d'enrichissement
(repiquage successifs). Les colonies sont rondes, bleutées,
transparentes.
- Biochimie :
Le Vibrio cholerae est aérobie- anaérobie
facultatif, oxydase positive, nitrate positif et indole positif.
- Structure
antigénique
Le Vibrio cholerae possède de paroi de nature
lipopolysaccharidique (endotoxine). Au sein de l'espèce Vibrio
cholerae ; on distingue trois sérotypes distincts dits :
INABA, OGAWA et HIKOJIMA, ce qui aide au typage épidémiologique
des souches. L'antigène flagellaire H est commun à tous les
vibrions (Vibrion cholérique et Vibrion non cholérique).Les
toxines et l'enzyme, l'entérotoxine majeure appelée
choléra gène(CT), n'existe que sous seul type antigénique
.Elle donne naissance à des anticorps dont le rôle protecteur
n'est pas clairement établi. La CT est active à des doses
très faibles, <1ug sur l'anse ligaturée de lapin. CT est une
holoprotéine de 84 KDa (unités A1 et A2 +·5 unités
B). CT agit comme la toxine LT de l'Escherichia coli.
(10)
II.2. LES VIRUS
Il est vrai que les virus sont des éléments
réplicatifs plus petits que les bactéries et les plus grands sont
à peine visibles au microscope optique. Leur génome peut
être composé soit de l'ADN, soit d'ARN. Les virus sont fortement
dépendants du métabolisme cellulaire .Dans la cellule qu'ils
infectent, ils répliquent séparément leur génome et
leurs composants protéiques ; ceux-ci seront ensuite
assemblés donnant des milliers des particules en une
génération.
Les virus reconnaitront spécifiquement un ou
quelques types des cellules et sont à cause de cela assez
spécifique d'organisme hôtes.
Il existe plusieurs types de virus dans leur monde, mais
nous nous sommes intéressés par les trois espèces, suite
de leurs spécificités de germes témoins de la pollution
de l'eau : Rota virus ; Poliovirus et le Virus de l'hépatite
A. (26)
II.2.1. Polio virus
Les Poliovirus, agents responsables de la
poliomyélite, appartiennent au genre Entérovirus. A la suite des
nombreuses études dont il fait l'objet depuis les années 1930 et
particulièrement dans les années 1950, le Poliovirus humain est
devenu un modèle de choix pour l'étude de la biologie
moléculaire des virus animaux à ARN.
(20)
II.2.1.1. Sérotypes
Chaque sérotypes ou souche contient des nombreuses
sous-couches. Par exemple chez le type 1, on compte entre autre les souches
Mahomey (isolé 1941), MEF2, Brunhilde (isolé en 1939) et
Frederick chez le type 2, les souches Lansing (isolée en 1938), MEF 1,
Wilfred et YSK ; chez le type 3, la souche Leon en 1937).
Le type 1 regroupe 80% des souches, les types 2 et 3
représentant chacun 10%. La souche Mahoney est très virulente. De
plus, elle a pour caractéristique de causer une paralysie aux singes
après une injection musculaire (ce que ne produisent pas toutes les
autres souches).
Enfin cette paralysie est provoquée même
après de très fortes dilutions de la souche. Injectée en
intramusculaire; la souche Mahomey a 10000 fois plus de chances que les autres
souches d'entrer dans la circulation sanguine et de gagner la moelle osseuse.
Le poliovirus serait de tous les virus mutagènes, bien plus encore que
les virus de la grippe. (26)
II.2.1.2. Distribution
L'homme est le seul hôte naturel du virus qui peut
toutefois infecter d'autres primates dans certaines circonstances. Ce qu'ont
appelé parfois la polio des porcs est causé par un virus distinct
encéphalomyélitis enzootica sium, agent étiologique de la
maladie de Tschen. De la même façon, la poliomyélite des
souris est causée par le virus de l'encéphalomyélite
murine de Theiler. Des expérimentations avec ces virus animaux ont pu
servir à la compréhension l'action du Poliovirus chez
l'homme.(20)
II.2.1.3.Description
Ce sont des virus à ARN simple brin linéaire
de polarité positive, c'est-à-dire que leur génome est
formé d'une molécule d'ARN de même polarité que
l'ARN messager.
II.2.1.4. Mode d'action
Les Poliovirus sont transmis par voie orale et se
multiplient dans les amygdales et dans le tissu lymphoïde du tractus
digestif. Le virus non enveloppé et résistant aux solvants
digestifs. L'incubation est de 10 à 14 jours. L'adsorption du Poliovirus
à la surface de la cellule-hôte se fait par l'intermédiaire
du récepteur spécifique de ce virus. Ce récepteur est
présent à la membrane des nombreux types cellulaires, mais le
poliovirus ne peut se multiplier que dans les cellules de la corne
antérieure de la moelle épinière.
Le virus pénètre dans la cellule -hôte
par injection de son génome directement dans celle-ci. Chez l'homme le
Poliovirus limite sa multiplication au niveau des cellules du pharynx, de
l'intestin et des cellules nerveuses alors qu'il se produit pourtant dans
d'autres tissus. Mais il épargne les cellules intestinales qui pourtant
sont favorables à la multiplication du virus polio. L'expression et la
réplication du génome viral ont lieu au sein du cytoplasme et
permettent la formation des nombreuses particules virales. Au cours de ce
processus il y a détournement de la machinerie cellulaire au profit du
virus .Les particules virales seront libérées à la faveur
d'une lyse cellulaire. Les poliovirus sont des virus relativement
stables : Ils restent longtemps inactivés par la pasteurisation.
Le seul réservoir connu pour le Poliovirus c'est
l'homme.(16)
II.2.2. Le Virus de l'Hépatite A
II.2.2.1. Nature et Habitat
a) Caractéristique
microbiologique
Le virus de l'Hépatite A est un virus non
enveloppé dont le génome est constitué d'un ARN
monocaténaire de polarité positive. Il fait partie de la famille
des picornaviridae, genre hépato virus Trois génotypes (I,
II, III) subdivisés chacun en 2 génogroupes A et B sont
décrit actuellement chez
l'homme.(31)
b) Caractère zoonotique
Les singes en captivité ou sauvages peuvent
être infectés par le VHA mais il semblerait que l'homme soit peu
réceptif aux souches simiennes.
c) Réservoir (tellurique, environnemental,
animal, humain)
L'homme infecté est le principal réservoir
des virus qu'il excrète dans ses selles 15 jours à 1 mois
après sa contamination et jusqu'à 1 mois (voire 5mois chez les
nourrissons) après le début des signes cliniques ou
l'augmentation des ALAT.
II.2.2.2. Maladie humaine
a) Formes symptomatiques
Parmi ces formes (y compris complication,
létalité) et phase asymptomatiques, durée de la maladie
(incubation symptomatologie), distribution par classes d'âge.
Caractère épidémique.
L'hépatite A (HA) est une infection aiguë
généralement bénigne qui évolue vers la
guérison sans séquelles dans 95% des cas. Le délai
d'incubation est en moyenne de 1mois (10 - 50 jours). La
sévérité des signes cliniques augmente avec l'âge.
Plus de 90% des enfants infectés avant l'âge de 5 ans sont
complètement asymptomatiques, alors 70 à 80% des adultes
infectés sont symptomatiques. La forme ictérique
représente plus de la moitié des formes symptomatiques. La
mortalité globale liée à l'infection par le VHA est
estimée entre 0,2% et de 0,4% des cas symptomatiques mais elle
dépasse 2% après 40 ans. Si le HA n'évolue jamais vers
la chronicité, des rechutes peuvent se voir de 4 à 15 semaines
après une HA symptomatique apparemment guérie. Les formes graves
sub-fulminantes ou fulminantes s'observent plus volontiers chez les adultes
porteurs d'une hépatopathie chronique sous-jacente.
Ces formes graves associant une hépatite
aiguë, une encéphalopathie métabolique et un taux de
facteur V< à 50% ont un taux de létalité
spontané de 70 à 90%. L'épidémiologie de
l'hépatite A, comme celle de l'ensemble des maladies à
transmission féco-orale, évolue parallèlement à
l'élévation du niveau de vies et l'amélioration des
conditions d'hygiène. Dans les pays en voie de développement, les
jeunes enfants sont exposés très tôt au VHA.
(31)
b) Modalités de contamination humaine autre
que par les aliments et risques de transmission interhumaine secondaire
La transmission par voie féco-orale b est de loin
la plus habituelle, elle est le plus souvent directe de personne à
personne, avec un taux d'attaque secondaire pouvant atteindre 20 à 50%
dans l'entourage du sujet infecté. La contamination indirecte par
ingestion d'eau ou d'aliments contaminés est plus rare.
Bien que faible le risque de transmission par voir
parentale, à partir des produits sanguins labiles ou les
médicaments dérivés du sang ; existe.
Ensuite une virémie se produit chez les sujets
infectés 1 à 2 semaines avant le pic des ALAT et peut persister
jusqu'à 79 jours. Il existe aussi une transmission sexuelle du VHA
surtout dans les communautés homosexuelles, favorisée par le
contact oro-anaux et une possible, bien que non démontrée,
transmission salivaire ou urinaire.
c) Relations dose-effet et
dose-réponse
La dose infectieuse est inconnue mais probablement
faible, elle est estimée entre 10 et 100 particules virales. Des
extrapolations des données obtenues à partir d'autres virus
entérites ont permis d'estimer le risque de morbidité à
9X10-3, chez une personne consommant 60g de coquillages crus
(poids de mollusques) contaminés par 6 virus infectieux en culture de
cellules. (31)
d) Diagnostic (Sérologique, immunologique,
etc....)
Le diagnostic repose essentiellement sur la
détection en ELISA des immunoglobulines spécifiques de types M
qui sont détectables, chez la plupart des patients, 5 à 10 jours
avant l'ictère et jusqu'à 3 à 6 mois voire un an
après. Le virus est difficile à isoler in vitro et la recherche
de l'ARN viral par RT-PCR, à partir des selles ou du sérum est
rarement réalisée dans un but de diagnostic.
e) Hygiène domestique
Le virus de l'hépatite A résiste aux
méthodes classiques de conservation des aliments (froid et
congélation).Avant la consommation, les légumes et fruits
consommés crus doivent être abondamment rincés avec de
l'eau potable. Seuls les coquillages provenant des zones de culture
contrôlés et propres peuvent être consommés ;
ceux qui sont cuits doivent subir une température à coeur de
90°C pendant 2minutes. Le respect d'hygiène permet d'éviter
la transmission interhumaine. Il est recommandé de se laver les mains
chaque fois que l'on s'est rendu aux toilettes et avant chaque repas. Les
sujets infectés par le VHA ne doivent pas manipuler les
aliments.
d) Traitement et prévention
médicale
Il n'existe pas de traitement curatif spécifique,
une transplantation hépatique en urgence peut être
nécessaire en cas de forme fulminante. En revanche il existe un vaccin
efficace.
Cette vaccination n'est pas obligatoire mais elle est
recommandée chez les sujets exposés professionnellement, les
voyageurs (adultes non immunisés et enfants au-dessus de 1 an)
séjournant dans des pays endémiques pour le VHA, les patients
porteurs d'une hépatopathie chronique, les homosexuels masculins. La
prévention de l'hépatite A repose aussi sur les mesures
habituelles d'hygiène prises dans le cadre des infections à
transmission fécale.(31)
II.2.3. Le Rotavirus
C'est depuis 1973 ,l'observation en microscopie
électronique de biopsie épithélium duodénal
d'enfants présentant une gastro-entérite a permis de retrouver
des particules virales similaires à celles identifiées chez les
animaux . Sur la base de leur caractéristique en forme de roue (du
latin rota), le nom Rotavirus leur a été donné. Leurs
propriétés morphologiques et biochimiques ont permis de le
classer dans la famille des reovidae. Le genre Rotavirus est créé
en 1979, il se distingue des autres genres sur les caractères
morphologiques et antigéniques. Le Rotavirus, est un virus non
enveloppé à ARN fragmenté. Il existe 7 groupes A, B, C,
D, E, F, G divisés en sérotypes dont seuls les trois premiers
concernent l'espèce humaine. Le groupe A présente 99% des
infections humaines diagnostiquées (habituellement les infections par
les autres groupes ne sont
recherchées).(19)
a) Classification des Rotavirus
La classification des Rotavirus repose sur les
différentes protéines des capsides (couche externe) VP7(G) et VP4
(P). Et (couche interne) VP6 présente dans le Rotavirus du groupe A ce
sont les sérotypes G (1-4) et P (P [8] et [4]. Qui prédomine dans
le monde.
Les principales associations responsables de 90% des
Rotavirus humains sont :
Ø P [8] G1, P [8] G4 et P [8] G9
Ø P [4] G2
b) Epidémiologie
Les rotavirus sont la cause majeure de
gastro-entérique. Maladie extrêmement fréquente ubiquitaire
(140 millions de cas et 500000 mort par an dans le monde). Dans les pays
industrialisés : pic hivernal. Dans les pays en voie de
développement, infection toute l'année. Des
épidémies des diarrhées consécutives à des
rotavirus de groupes B et C ont été rapportées en Asie.
Les infections surviennent le plus fréquemment entre l'âge de 6
à 24 mois, bien que le Rotavirus puisse infecter les
nouveau-nés, en général sans provoquer des
symptômes, et parfois produire des infections symptomatiques chez les
adultes. Pratiquement tous les enfants avant l'âge de 2 à 3 ans
ont été déjà infectés par les Rotavirus. Les
épidémies sont difficiles à éviter en effet, le
Rotavirus est contagieux avant l'apparition des premiers symptômes, au
cours de l'incubation qui dure deux à quatre jours, voire plusieurs
semaines et les formes à symptomatiques notamment chez l'adulte, sont
fréquentes. De plus est particulièrement résistant dans
l'environnement.(12)
c) Mode de transmission
Contact avec un sujet atteint, transmission par les mains
souillées par des liquides biologiques infectés (selles,
vomissements) ou par l'intermédiaire d'un support inerte souillé
(exemple ingestion d'eau ou d'aliments contaminés). L'infection à
Rotavirus se caractérise par une incubation très brève
à installation brutale d'une diarrhée liquide avec des douleurs
abdominales, vomissement et fièvre, pouvant entrainer une
déshydratation et une hospitalisation chez les nourrissons. La maladie
guérit en 4 à 7 jours chez les nouveau-nés, l'infection
est fréquente mais n'entraine que très peu de symptomatologie.
Les formes les plus sévères s'observent dans les deux
premières années de vie. La mortalité des enfants subit
plusieurs épisode infectieux chez les enfants malnutris ou
immunodéprimés.(19)
d) Diagnostic biologique
A partir de selles : recherche des antigènes
viraux par la méthode immuno-enzymatique, agglutination de particules de
latex sensibilisée par des anticorps spécifiques simple et rapide
ou par la méthode immuno-chromatographie (pour le groupe A).Seule la
microscopie électronique et les techniques d'amplifications
génétiques permettent de mettre en évidence les Rotavirus
des autres groupes.(12)
e) Traitement et Prévention
Il n'y a pas des traitements spécifiques : le
traitement est uniquement asymptomatique et vise essentiellement à
corriger les états de déshydratations qui représentent le
risque majeur de la maladie. Les vaccins oraux atténués :
Rotateq et Rotarix destinés aux nourrissons de moins de 6 mois. Dans
les pays développés l'objectif de cette vaccination est de
réduire l'incidence des formes graves et des hospitalisations et de
diminuer le poids, médico-économique représenté par
les épidémies hivernales à
Rotavirus.(19)
II.3. LES PARASITES
II.3.1. Le Cryptosporidium
L Oocytes de Cryptosporidium muris trouvé dans des
fèces humaines.
Appartient dans le classement de domaine d'Eukaryota,
embranchement d'Api complexa, classe de Conoidasida, ordre d'Eucoccidasida et
famille Cryptosporidiidae, Genre Cryptosporidium. Les Crysporidies sont les
protozoaires, parasites unicellulaires, pathogènes pour l'homme capable
de provoquer des diarrhées appelées cryptosporidioses chez
plusieurs espèces des vertébrés (dont à sang froid
et dont l'homme). Ce sont des organismes qui commencent à être
mieux connus qui peuvent également causer des maladies
sévères dont des pancréatites. Chez les enfants à
bas âge et chez les adultes immunodéprimés, il provoque une
malnutrition secondaire pouvant être mortelle. L'espèce
étudiée est le Cryptosporidium
parvum.(5)
II.3.1.1. Caractéristique
· Le Cryptosporidium devient inactif par la
congélation (-22°C pendant 10 jours ou plus) ou par la chaleur au
65°C pendant 5 à 10 minutes).
· Il développe rapidement par sélection
une résistance à la majorité des infectants. La chloration
de l'eau de consommation ou celle de piscine ne suffit pas à
détruire ce parasite.
· Il peut être détruit par la
lumière ultraviolette, l'ozonation et une stérilisation
aqueuse.
Le premier cas a été découvert en
1976 et la cryptosporidiose est actuellement considérée comme un
problème majeur de santé publique aux Etats-Unis et dans des
pays en voie de développement, provoquant respectivement 2 à 6%
des diarrhées graves. Le génome du Cryptosporidium parvum a
été séquencé en 2004 et s'est trouvé
être inhabituel parmi les Eucaryotes. En effet le Cryptosporidium ne
contient pas de mitochondries mais possède à la place un organite
découvert récemment et appelé mitosome depuis 1999.
Celui-ci n'ayant d'ADN mitochondrial, ses constituants ne peuvent avoir pour
origine que l'ADN nucléaire.(5)
II.3.1.2. Détection et Symptômes
Cette espèce, peut être
détectée dans le sol via son ARN, par le PCR. Dans les selles le
diagnostic est porté par un examen parasitologique.
Les symptômes sont ceux d'une entérite
néonatale apparaissant en général à l'âge de
7 à 15 jours. Une cryptosporidiose clinique peut s'exprimer
jusqu'à l'âge d'un mois. L`incubation est très courte (5
jours) et la maladie est caractérisée par une diarrhée
aiguë intermittente, verdâtre aqueuse et nauséabonde. Ces
signes digestifs sont accompagnés de dépression,
déshydratation, d'anorexie et de perte de poids.
II.3.1.3. Traitement et Prévention
Le traitement de la cryptosporidiose pose des
difficultés car il n'existe aucune molécule totalement efficace,
les anticoccidiens restant sans effet sur la cryptosporidiose. Le lactate
d'halofuginone est uniquement une aide permettant une diminution
d'excrétion des Oocystes et la réduction de la diarrhée.
Toutefois, la réapparition des symptômes cliniques est
fréquente à l'arrêt du traitement.
(5)
II.3.2. Giardia lamblia
Le Giardia duodenalis ou Giardia intestinalis
(anciennement Giardia lamblia) est un protozoaire flagellé ;
responsable d'une parasitose intestinale humaine, la giardase ou lambliase. Il
s'agit du premier parasite qui fut découvert en 1681. Le germe a
été décrit pour la première fois par Antoni van
Leeuwenhoek (1632 - 1723) en 1681, En 1888, Raphael Blanchard (1857-1919) le
renomme lamblia intestinalis en honneur de ce biologiste. Le genre lamblia est
définit par Johann Kustler en 1882, en honneur d'Alfred Giard. En 1915,
Ko froid et Christiansen écrivent que le genre Giardia doit se
substituer à lamblia. Cette même année, Charles Wardell
Stilles (1867-1941) et Al introduisent le taxon giardia lamblia. Les Giardias
sont des organismes anaérobies, dénués des mitochondries,
assurant l'oxydation des composés organiques. A la place, ils
possèdent un organite particulier, appelé mitosome.
(2)
II.3.2.1. Répartition géographique est
importance
On sait aujourd'hui que c'est un parasite cosmopolite
touchant 10 à 20% des populations vivant en climats
tempérés et chauds, et que son taux de fréquence augmente
en France et en Europe, surtout chez les enfants. Différent en cela des
autres parasites intestinaux, si habituellement associés, le Giardia
est volontiers rencontré seul et quoi que bien toléré par
70% des porteurs, n'en ne pas moins responsable de troubles importants chez bon
nombre des autres.(25)
II.3.2.2. Morphologie
La forme végétative (ou trophozoïte)
vit dans le duodénum et mesure 15um. Elle se présente sous la
forme d'un cerf-volant face et sous forme de cuillère de profil. Elle
possède un noyau bilobé ainsi que 8 flagelles, tous
dirigées vers l'arrière. 1 paire antérieure, 1 paire
postérieure et deux médianes. La forme kystique se trouve dans le
colon et qu'on retrouve dans les selles. Très résistants (2mois
à 8°C), la stérilisation habituelle des eaux de boisson
n'est pas suffisante mais l'ébullition et la congélation les
détruisent.(11)
II.3.2.3. Biologie
Par intervalles tous les 6 à 10 ou 12 jours, les
formes végétatives s'immobilisent, s'enkystent et sont
rejetées à l'extérieure en grand nombre, avec les selles.
Bourrés alors de kystes caractéristiques, ces selles vont
permettre le diagnostic de la certitude ; la négativité des
selles entre ces phases de rejet justifie l'envoi au laboratoire de selles
récoltées selon la méthode de 8 jours. Le kyste va garder
son pouvoir pathogène au moins 2 mois dans le milieu
extérieur.
II.3.2.4. Clinique
Le rôle pathogène de Giardia intestinalis est
conditionné à la fois par l'état réceptif du
terrain et par l'action propre du parasite :
v Si 70% des porteurs de Giardia intestinalis sont des
porteurs sains ; 30% représente une symptomatologie nette et, parmi
eux ,10 à 12% sont des vrais malades dont la vie, en dehors de toute
thérapeutique est gravement perturbée par leur
parasitose.
v L'adulte fait la diarrhée au long cours
apparaissant par crises mais durant parfois plusieurs semaines
d'affilée avec 5 à 6 émissions par jour des selles
abondantes.
v L'enfant fait généralement une forme plus
sévère avec douleur periombilicales, nervosisme et trouble de la
croissance.
II.3.2.5. Diagnostic
Chez les malades, il faut penser à une giardase
devant une diarrhée prolongée. Le diagnostic de certitude est
obtenu par le laboratoire :
Soit en trouvant des formes végétatives dans
le liquide de tubage duodénal, soit en trouvant des kystes dans les
selles par examen parasitologique répété journalier ou
mieux d'un examen d'une selle des 8 jours.
II.3.2.6. Traitement
Métronidazole (Flagyl). En cas de
ré-infestation ou d'échec, réfère une cure
après 1 semaine de repos, et traiter les contacts familiaux. En cas
d'échecs répété, on peut, chez l'adulte, avoir un
recours à la Quinacrine(Mepacrine).
(11)
II.3.3. Entamoeba hystolitica
Entamoeba hystolitica est une amibe pathogène, un
parasite qui infecte le gros intestin provoquant une infection amibienne
produisant une l'amibiase, une maladie parasitaire qui sévit en
Amérique latine.
Elle est déterminante dans l'amibiase et la
dysenterie amibienne chez l'homme dans les milieux tropicaux. Elle vise la
paroi de l'intestin principalement, en pratiquant la lyse des cellules. Elle a
un cycle monoxène (un seul hôte).
L'Entamoeba existe sous deux formes
interchangeables : Une forme mobile et une forme kystique de
résistance. Il est couramment admis que la forme mobile
végétative pouvait prendre deux aspects différents :
forme minuta (une forme non -hématophage) inoffensive, petite,
localisée exclusivement dans la lumière de l'intestin ou elle se
nourrit de débris cellulaires et une forme hématophage (forme
hystolitica), plus grande que la première qui pénètre dans
la paroi intestinale. Depuis 1993 on sait que la forme hystolitica correspond
à l'Entamoeba hystolitica, la forme minuta correspond à
l'Entamoeba dispar, découvert en 1925 par E. Brumpt est une
espèce à part. (3)
Entamoeba hystolitica est un organisme anaérobie
qui ne possède pas de mitochondrie pour permettre l'oxydation des
composés organiques, mais un organite diffèrent appelé
mitosome.
L'Entamoeba dispar est une espèce non
pathogène très proche morphologiquement de l'Entamoeba
hystolitica et beaucoup plus rependue que cette dernière.
(24)
II.3.3.1. Définition
L'amibe dysentérique ou Entamoeba hystolitica est
un protozoaire rhizopode parasite spécifique de l'homme chez qui elle
détermine les diverses formes de l'amibiase :
Ø Amibiase infection des porteurs d'amibes sans
manifestations cliniques.
Ø Amibiase maladie des suets présentant l'un
des tableaux cliniques caractéristiques.
(27)
II.3.3.2. Répartition géographique
La prévalence de ce protozoaire varie
considérablement dans les différents groupes de population et est
généralement étroitement liée aux conditions,
socio-économiques. Les taux les plus élevés
retrouvés dans des endroits dépourvus d'installations sanitaires
comme les égouts et l'eau potable.
(24)
II.3.3.3. Morphologie
Au stade, végétatif l'amibe
dysentérique peut se présenter sous deux formes :
Ø Forme minuta, d'un diamètre de 10 à
15 microns, présente un ectoplasme clair et un endoplasme granuleux
contenant des bactéries phagocytées et latéralement, le
noyau caractéristique : Arrondi, d'un diamètre de 5u, il a
un gros caryosome central ;
Ø Forme hystolitica, plus grande (25 à 40u)
et dont l'endoplasme contient, au lieu des bactéries, des
hématies phagocytées aux divers stades de leur digestion.
II.3.3.4. Biologie
L'amibe dysentérique a une biologie très
originale qui aboutit, selon les circonstances, à un dualisme
évolutif se traduisant par les deux aspects morphologiques
décrits, mais aussi par des biotopes, modes de nutrition et pouvoir
très différents.
L'amibe minuta réalise au moindre frais le cycle
parasitaire normal assurant la pérennité et la dispersion de
l'espèce. Elle vit à la surface de la muqueuse du gros intestin,
surtout dans les zones de stagnation relative du contenu intestinal :
Coecum et Colon ascendant, sigmoïde et ampoule rectale. Elle s'y nourrit
des bactéries et des levures et s'y multiplie par division binaire
asexuée. Périodiquement, elle s'arrête, s'arrondit et
s'enkyste.
Le cycle évolutif est direct, bouclé
lorsqu'un sujet neuf déglutit les kystes infectieux souillant ses
aliments ou sa boisson (rôle des mains sales des porteurs des germes et
rôle de vecteur passif des mouches. Dans l'intestin le kyste
libère une petite amibe Meta kystique à 4 noyaux qui après
une nouvelle division nucléaire, se scinde en 8 amoebules de type
minuta qui s'installent sur la muqueuse du colon.
Le passage à la forme hystolitica peut se faire
à tout moment sous l'influence de divers facteurs dont certains
seulement sont étudiées : flore associée, PH,
déficit en IgA sécrétoire, fléchissement de
l'état général... L'amibe change alors de biologie :
Pénétrant dans l'intimité de la muqueuse, grâce
à des enzymes protéolytiques.
Elle devient hématophage et se multiplie activement
provoquant une nécrose tissulaire, certaines devenues à la
surface de la muqueuse, perdent leur caractère et redonnent des formes
minuta.
II.3.3.5. Clinique
L'amibe dysentérique est la seule qui en pratique
joue un rôle important en pathologie humaine.
Ses actions n'en sont pas moins très
variées : affections non apparentes des porteurs sains et colites
amibiennes chronique pauci symptomatiques dues à la forme minuta ou
épisodes dysentériques aiguës est redoutables
métastases extra-intestinales de la forme hystolitica. Dans la pratique
en zone d'endémie, c'est la dysenterie qui révèle une
amibiase.
II.3.3.6. Diagnostic
Seule la découverte, sous l'une de ses 3 formes,
permet d'affirmer l'amibiase. Cette mise en évidence, le plus souvent
par un examen parasitologique des selles, devra être demandée
à des biologistes confirmés par l'expérience.
II.3.3.7. Traitement
Métronidazole (Flagyl), tinidazole (fasigyne) ou
secnidazole (flagentyl). Dans la dysenterie amibienne aiguë, on associera
le médicament antiamibien à :
Ø Antibiothérapie ;
Ø Un ensemencement en flore anti bio
résistante, par exemple, Bacillus subtilis (bactisubtil) ;
Ø Une vitaminothérapie B.
II.3.3.8. Prophylaxie
Ne boire d'eau suspecte que bouillie ou filtrée.
Eviter les crudités, les fruits non laves et les préparations
locales effectuées dans des conditions d'hygiènes suspectes.
(24)
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE
PRATIQUE
CHAPITRE III. PRESENTATION DU MILIEU DE RECHERCHE
III.1. PRESENTATION DU LIEU DE PRELEVEMENT
III.1.1.Cité de Kafubu
La cité de KAFUBU prend le nom de la rivière
qui coule au Nord de cette cité, est le siège de la
Diocèse Sakania - Kipushi de l'église catholique.
La cité de KAFUBU se situe à 15 Km au Sud du
centre-ville de Lubumbashi, dans la province du Katanga en République
Démocratique du Congo.
Les habitants de la cité de Kafubu ont 4 sortes des
ressources en eau : Eau de robinet utilisée par les religieux et
une partie des habitants ; eau de pompe de forage (un seul puits), puits
de ménage et celle de la rivière utilisée surtout par les
environs de Kafubu.
III.2.SITUATION GEOGRAPHIQUE DE GRAND LABORATOIRE
Nos recherches sont effectuées au grand laboratoire
provincial de référence du Katanga et deux Kasaï (Kasaï
oriental et Kasaï occidental).
Ce dernier est situé au Sud-Est de la ville de
Lubumbashi, chef-lieu de la province du Kananga en République
Démocratique du Congo, au côté de laboratoire
vétérinaire de Lubumbashi et de la faculté de
médecine vétérinaire de l'Université de Lubumbashi,
est à côté de l'église méthodiste unie
paroisse Jérusalem et de l'Avenue Likasi.
Le grand laboratoire se situe comme suit :
Ø Au Nord par l'Avenue Likasi ;
Ø Au sud par le laboratoire de la médecine
vétérinaire ;
Ø A l'Est par la faculté de la
médecine vétérinaire ;
Ø Et à l'Ouest par l'église
méthodiste unie paroisse Jérusalem.
III.2. HISTORIQUE
III.2.1 Création
Le laboratoire médical provincial à
Lubumbashi autrement appelé « Grand laboratoire médical
provincial », situé au numéro 491 de l'avenue Likasi
dans la commune de Lubumbashi, est une institution médicale à
caractère public.
Il a été créé sur base du
décret royal du 15 mai 1912(Ordonnance kat .du 15/05/1912, cfr journal
administratif du Katanga 1912, page 107). Ce décret lui prescrivait les
objectifs ci- après :
· Faire des analyses bio-cliniques et les
différentes expertises de sa compétence.
· Faire des travaux de recherches et la production de
divers vaccins.
· Assurer l'encadrement des stagiaires suivant les
modalités et la durée déterminé par
l'arrêté royal.
· Assurer de concert avec le service
d'hygiène publique, une surveillance et la prévention contre les
maladies épidémiques.
Il a connu de successives appellations
suivantes :
- Le laboratoire d'analyse
d'Élisabethville.
- Le laboratoire de bactériologie
d'Elisabethville.
- Le laboratoire médical régional.
- Le laboratoire médical central.
- Le laboratoire médical du pool
actuellement.
- Le laboratoire médical provincial.
III.2.2 Service et Coopération
A son institution, le grand
laboratoire médical provincial faisait fonctionner les services
suivants:
1. La parasitologie.
2. L'hématologie.
3. La sérologie.
4. La bactériologie.
5. La biochimie
6. L'Histopathologie.
7. La virologie -immunologie.
8. L'Entomologie
Ainsi, jouait -il le rôle de laboratoire de
référence pour toute la province du Katanga et de deux provinces
de Kasaï occidental et Kasaï oriental.
Dès sa création jusqu'à peu
d'années après l'indépendance du Congo, le laboratoire
médical provincial collaborait avec l'institut d'hygiène et
d'épidémiologie de belge, actuellement institut scientifique de
la santé public louis pasteur de Bruxelles.
L'actuel bâtiment à trois niveaux a
été construit en 1952. Les activités y furent solennement
inaugurées le 06 juillet 1954 sous la direction du docteur JP DELVILE
secondé par le docteur VAN DEN ABEL. L'intendance était
assurée par l'infirmier - chef jean KATAKI.
III.3. FONCTIONNMENT ET PERSONNEL.
III.3.1.Moyens de
fonctionnement.
Le fonctionnement du grand laboratoire médical est
assuré grâce :
1) Au financement par l'état par voie du budget
annuel d'une part et d'autre part, par la dotation spéciale du
gouverneur de province du Katanga pour l'exécution de l'ensemble des
travaux de préparation des vaccins (achat d'animaux et l'entretien des
animaleries).
2) A l'entretien de l'infrastructure et des appareils par
le service provincial des travaux publics(TP) ;
3) A l'approvisionnement en produit, réactifs et
matériels par le service de l'approvisionnement général
ainsi que par le dépôt central Médico-pharmaceutique
(D.C.M.P)
III.3.2 Personnel
L'effectif de son personnel est composé des
fonctionnaires et agents de l'état affectés par le médecin
inspecteur provincial et régi par le statut fonctionnaires et agents
de carrière des services publics de l'état.
III.4. DE LA REHABITION DU GRAND LABORATOIRE MEDICAL.
Les épineux problèmes qui ont
caractérisé la crise du laboratoire médical provincial et
ont entrainé la réduction de son rendement sont dus á la
rupture des moyens de fonctionnements énumérés plus
haut.
Avec le concours de l'OMS/ LYON (France), le gouvernement
de la république démocratique du Congo, á travers le
gouvernorat de la province du Katanga, a programmé la
réhabilitation fonctionnelle de cette institution.
III.4.1. Sur le plan de la réfection.
Compte tenu des moyens
alloués, seuls les locaux rez-de- chaussée ont été
prioritairement ciblés. Mais l'ampleur de la dégradation du
bâtiment non entretenu pendant plusieurs années, exige encore
d'importants travaux de réfection sur tous les trois respectifs
niveaux tant á l'intérieurs. Cette seconde remise en état
porte sur la toiture ; le system électrique et d'adduction
d'eau ; de la peinture ; le remplacement des portes et
serrures ; le remplacement des vitres et plaques du plafond ; de la
plomberie ; le placement de la faïence ainsi que des grilles de
protection des portes et fenêtrés ; la révision du
circuit d'évacuation des eaux usées, etc.
III.4.2. Sur le plan des équipements.
Du point de vue matériels scientifique, l'OMS/ LYON
et la biologie sans frontière (BSF/France) ont procédé au
renouvellement des équipements et ont aussi approvisionné le
grand laboratoire médical provincial en rétifs et milieux de
culture. En outre, ces deux organismes ont assuré le recyclage et la
formation du personnel qualifié auquel était joint celui d'autres
laboratoires périphériques.
III.4.3. sur le plan personnel
Parmi les crises endurées par le grand laboratoire
médical provincial á l'époque, s'insérait aussi
celle du personnel dont le niveau était de qualité insuffisante
á cause du manque d'encadrement technique et scientifique. Plus de 80 de
ces agents méritaient d'être remplacés. De ce fait une
profonde restauration a été opérée.
Actuellement, l'effectif du laboratoire est
étoffé de 28 unités dont 10 techniciens qualifié de
laboratoire de niveaux respectifs de licence et graduat.
III.5. BUT ET OBJECTIF DU GRAND LABORATOIRE
1 L'objectif primordial su grand laboratoire
médical provincial aspire á la performance de tous ces services
qui doivent être rendus opérationnels sur les analyses biologiques
cliniques ; des denrées alimentaires et des boissons, la
surveillance et le contrôle des maladies á potentiel
épidémique ; la coordination du réseau fonctionnel
des laboratoires périphériques de toute la province du
Katanga.
2 Le grand laboratoire médical provincial
étant appelé á contrôler et á surveiller
l'état des épidémies sur l'étendue de la province
du Katanga, il est nécessaire de le doter d'un moyen autonome de
locomotion.
3 Le laboratoire médical provincial étant
appelé á servir indistinctement toute la population,
l'autofinancement seul ne suffit pas. L'apport budgétaire du
gouvernement est indispensable á son fonctionnement.
HUISSIER
RECEPTION
MAINTENACE ET
ENTRETIEN
BIOLOGIE MOLECULLAIRE
SEROLOGIE
SURVEPI
CULTURE CELLULAIRE
BACTERIOLOGIE
BIOCHIMIE
HEMATOLOGIE
PARASITOLOGIE
COMPTABILITE
CAISSE
SECURITE
APPRO
SECRETAIRE
INTENDANCE
DIRECTEUR TECHNIQUE
DATA MANAGER
ADMINISTRATEUR
GESTIONNAIRE
SECRETAIRE
DIRECTEUR
III.6. ORGANIGRAMME
CHAPITRE IV. MATERIELS ET METHODES
IV.1. MATERIELS
Ø Aspirateur ;
Photo donatien n°1
Photo donatien n°2
Photo donatien n°3
Ø Anse de platine ;
Ø Autoclave ;
Photo donatien
n°4
Ø Allumettes ;
Ø Boites de pétri ;
Ø Becher ;
Ø Bac de coloration ;
Photo donatien
n°5
Ø Baguette métallique ;
Ø Blouson ;
Ø Etuve (Incubateur) ;
ETUVE
Photo
donatien n°6
Ø Fils de soie (corde nylon) ;
Ø Gants ;
Ø Lames portes objets ;
Ø Lampe à alcool ;
Ø Marker ;
Ø Membrane filtrante ;
Ø Microscope ;
Ø Ouate ;
Ø Papiers filtres (quadrillés) ;
Ø Papier bivars ;
Ø Pinces métalliques ;
Ø Pinces anatomiques ;
Ø Pot de prélèvement ;
Ø Portoir ;
IV.2. REACTIFS
IV.2.1. MILIEUX DE DENOMBREMENT
IV.2.1.1. Milieu Endo (en
rouge) :
Est le nom d'un milieu de culture utilisé pour
l'isolement et identification des bactéries.
1. Usage
Isolement des entérobactéries de produit
alimentaires et contrôles de stérilité (isolé les
coliformes totaux).
2. Lecture
1. Colonies rouges à éclat
métallique: lactose +
2. Colonies transparentes : lactose -
IV.2.1.2. Milieu Total
(Incolore) :
Est un indicateur sanitaire qui permet d'évaluer le
nombre d'UFC (Unité Formant une Colonie)
présente dans un produit ou sur une surface. Ce dénombrement se
fait à 30°C ce qui permet de dénombrer trois grands types de
flores :
- La flore thermophile, température optimale de
croissance à 45°C ;
- La flore mésophile, température optimale
de croissance entre 20°C et 40°C ;
- La flore psychrophile, température optimale
à 20°C.
Comme il s'agit du milieu ordinaire, la plupart des
microorganismes peuvent se développer sauf ce qui sont exigeants et les
micro-organismes anaérobies stricts.
Bref : utilisé pour les coliformes
fécaux.
IV.2.2. MILIEUX D'ISOLEMENT
IV.2.2.1. Milieu Mac conkey :
Est un milieu sélectif pour l'isolement de
Salmonelles ; des Shigella et ainsi celle des bactéries
coliformes.
1. Lecture
Colonies lactose positive : sont rouges violet, avec
un allo troubles ;
v Colonies lactose négative : sont incolore et
transparente ;
v Escherichia coli : donne des colonies rouges,
grandes avec un allo trouble ;
v Klebsiella et Antérobacter : donnent des
colonies roses, visqueuses et grandes ;
v Les coliformes : donnent des colonies
minuscules.
IV.2.2.2. Milieu Gélose chocolat
Les milieux au sang servent soit pour cultiver une
certaine espèce bactérienne (haemophilus), soit améliorer
les qualités du milieu, soit à rechercher le pouvoir
hémolytique des bactéries.
Gélose au sang cuit (gélose chocolat) il est
quelque fois utile de détruire par chauffage les substances
antibactériennes du sang.
IV.2.2.3. Milieu SS :(Salmonella - Shigella)
C'est un milieu sélectif utilisé pour
l'isolement des Salmonelles et des Shigella.
Les coliformes et les germes gram positif, sont
inhibés par un mélange de sels biliaire.
Lecture
-Lactose négative : colonies
incolores ;
-Lactose positive : colonies roses ou rouges.
-centre noir : H2S +
-Pas de centre noir : H2S -
Ne cultivent normalement sur ce milieu que le gram-
cultivant facilement.
Toutefois on peut rencontrer des Entérococcus tout
particulièrement pour certaines compositions. Les coliformes comme les
bacilles oxydase+ ne sont pas inhibés contrairement aux affirmations
parfois rencontrées.
IV.2.3. MILIEUX D'IDENTIFICATION
IV.2.3.1. Milieu KLIGER
- Ce milieu est utilisé pour l'identification
biochimique des entérobactéries.
- Il permet de mettre en évidence les fermentations
du glucose, du lactose, du gaz et de la production de H2S.
- Et utilisé avec le bouchon
débloqué.
1. Technique
· La pente doit être abondamment
ensemencée (stries serrées).
· Le culot est ensemencé par simple
piqure.
Incubation : 37°C pendant 18 à 24 heures
2. Lecture
- Interprétation de la pente
· Pente rouge : bactérie lactose
+
· Pente jaune : bactérie lactose
-
- Interprétation du culot
· Les bactéries fermentent le glucose avec
production importante d'acides organiques
· Si la bactérie n'est pas capable de
fermenter le glucose, le culot reste rouge
· Culot rouge : bactérie glucose
-
· Culot jaune : bactérie glucose
+
· Production de gaz
La production de gaz lors de l'utilisation des glucides
est évidence par le décollement de la gélose et ou des
bulles dans la gélose (on parle aussi de la
« fragmentation » de la gélose).S'il n y a pas ces
témoins de dégagement gazeux, la bactérie est gaz -
.
· La production de H2S
Elle a lieu à partir de l'ion
thiosulfate :
-Le sulfure d'hydrogène réagit avec les ions
fer III (Fe3+) du citrate de fer pour former un
précipité de sulfure de fer noir.
Ainsi :
· Bactéries H2S+ :
précipité noir ;
· Bactéries H2S- : pas de
précipité noir.
IV.2.3.2. Milieu de citrate de Simmons
Ce milieu sert d'identification des
Entérobactéries par l'utilisation du citrate. Seuls les germes
capables d'utiliser le citrate comme source de carbone, pourront se
développer sur le milieu de Simmons
1. Lecture
-Milieu positif : vire du vert au bleu ;
-Milieu négatif : reste vert.
On recherche 4 caractères
biochimiques :
ü Lactose :(Lactose (+) =virage de la pente du
rouge au jaune et Lactose (-)=le milieu reste intact ou restez rouge.
ü Glucose (Glucose (+) soulèvement du
milieu et Glucose (-)= fragmentation du milieu.
ü
H2S :(H2S (+) ily aura
noircissement sur le milieu qui peut être soit dans le culot ou soit sur
la pente, exemple des genres qui peuvent produire de H2S :
Salmonelles, Proteus, Cytrobacteres etc.).Et si H2S (-) pas de
noircissement ni sur la pente, ni dans le culot.
IV.2.3.3. SIM
Ce milieu est utilisé pour la recherche de trois
caractères : Mobilité, Indole et H2S.
1. Principe et Intérêt
· Le milieu doit être reparti en tubes ou en
flacons et ensemencé, après refroidissement, avec une culture
pure par piqure droite et profonde sur un tiers environ de la hauteur du
milieu. Incuber 18 heures ou plus si nécessaire à
37°C.
· C'est un semi-solide (agar à 3g. L-1) qui
permet la mise en évidence de la
mobilité ;
· Il contient de peptone caséine, riche en
tryptophane : on pourra mettre en évidence la production de
l'Indole lors de la dégradation du
tryptophanase.
· Il contient de thiosulfate de Sodium et de citrate
de Fer qui permettent de déceler la production de
H2S (réduction de thiosulfate) par formation
de sulfure de Fer noir.
Ce milieu est utilisé pour l'identification des
entérobactéries, et on ajoute le réactif de Kovacx, car
les réactions obtenues ne pas pour identifier un germe, et ce
réactif permet de confirmer comme test biochimique
complémentaire.
1. Lecture
Les germes non mobiles poussent le long de la piqure
tandis que les germes mobiles diffusent en général tout autour et
envahissent le milieu.
La production d'H2S entraine
un noircissement au niveau de la piqure.
IV.2.4.COLORARATION DE GRAM
1. Généralités
Certains genres de bactéries ont en commun une
membrane qui retient certains colorants. Ils forment le groupe des
bactéries Gram positives (Gram+).
Toutes les autres bactéries soit qu'elles n'ont pas
de membrane soit que la nature de leur membrane est totalement
différentes se laisse décolorer par la méthode de Gram.
Elles sont dites (Gram -).
Matériel
Ø Microscope ;
Ø Huile à immersion ;
Ø Culture (prélèvement)
bactérienne ;
Ø Lames dégraissées ;
Ø Pince à lames ;
Ø Bec de Bunsen (ou bien lampe à
alcool) ;
Ø Pissette d'alcool absolu ou
alcool-acétone.
Ø Pissette d'eau.
2. Colorants
v Violet phéniqué (Nicole)
· Violet de gentiane ;
v Liquide de Lugol ;
v Solution de Fuschine ;
v Alcool Absolu ou bien Alcool-Acétone
Principe
1. Etalement.
L'étalement doit se faire en couche mince sur une
lame dégraissée ;
2. Dessiccation.
Laisser sécher à l'air.
3. Fixation.
Passer trois fois rapidement dans la flamme du Bec bunsen
la face de la lame opposée à l'étalement. Ne pas trop
insister sous peine de carboniser le prélèvement. On peut
également fixer en laissant évaporer quelques gouttes d'alcool
méthylique versées directement sur le
prélèvement.
A ce stade les germes ne sont plus
considérés comme contaminants.
4. Coloration
1e Déposer quelques gouttes de violet
de gentiane ;
2e Laisser agir 4 à 6
secondes ;
3e Egoutter sans rincer ;
4e Déposer quelques gouttes de
Lugol ;
5e Laisser agir 4 à 6
secondes ;
6e Egoutter et recommencer avec le
Lugol ;
7e Egoutter ;
8e Faire couler sur la lame (pas sur
l'étalement) l'Alcool ou l'Alcool-Acétone. Jusqu'à la
disparition du violet ;
9e Laisser agir quelques gouttes de Fuschine
25 secondes ;
10e Laver ;
11e Sécher.
5. Examen.
Examiner à l'objectif à immersion.
Lecture
La coloration de Gram se fait en trois phases suivies
d'une phase facultative de coloration du fond.
- (1, 2, 3) Coloration au violet. Tous les
éléments sont colorés en violet.
- (4, 5, 6, 7) Le Lugol fixe le violet sur les structures
membranaire de Bactéries Gram+. Les éléments sont
colorés en noir.
-(8) Décoloration. Les Bactéries Gram+ sont
colorées en violet foncé, les autres éléments ne
sont pas colorés.
- (9, 10, 11) Recoloration du fond à la Fuschine.
Les éléments tissulaires et les bactéries Gram
négatif sont colorés en rose. Les Bactéries Gram positif
sont colorées en violet.
CHAPITRE V. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Le présent travail, dont le sujet est
l'étude microbiologique d'eau consommée par les habitants de
KAFUBU.
Notre sujet d'étude a porté sur les 6
échantillons des eaux que consomment les habitants de KAFUBU. Que nous
allons présenter les résultats de nos recherches dans les
différents tableaux ci- dessous, d'après les opérations de
détection des germes susceptibles de contaminer l'eau, dont les
échantillons étaient identifiés comme suit: N° 1
l'eau de puits de forage ; N° 2 l'eau de puits de
ménage ; N° 3 l'eau de robinet ; N° 4 l'eau de puits
de ménage ; N° 5 l'eau de la rivière Kafubu et le
N° 6 l'eau de puits de ménage.
V.1.Tableau n°1, les résultats d'analyse
microbiologique de dénombrement des germes de six échantillons
d'eau.
Numéro
|
Dénombrement de germes/100 ml d'eau
|
Milieu ENDO
|
Milieu TOTAL
|
01
|
|
|
02
|
>103 de germes
|
>103 de germes
|
03
|
>103 de germes
|
>103 de germes
|
04
|
|
|
05
|
|
>103 de germes
|
06
|
|
|
Les résultats du tableau 1, montrent qu'il n y a
pas des de germes dans le 1er échantillon, ce qui veut dire
aucun germe n'a été dénombré ni dans le milieu ENDO
ni dans le milieu TOTAL. Il y a des germes le deuxième
échantillon, dans le milieu ENDO et dans le milieu TOTAL dont la
concentration des germes est supérieure mille germes par 100 milli litre
d'eau.
L'échantillon N° 3 montre qu'il y a un nombre
de germes d'une concentration plus de 1000 germes par 100 milli litre d'eau
dans chacun de deux milieux de dénombrement.
L'échantillon n°4, il n y a aucun germe qui
est identifié après le dénombrement.
Dans l'échantillon n°5 révèle
qu'il y a la présence des germe après le m dénombrement
que dans le milieu Total d'une concentration de plus de 1000 germes dans 100 ml
d'eau ce qui montre qu'il la présence des germes fécaux
(coliformes fécaux). Et qu'il n y a aucun germe dénombré
dans le 6ème échantillon ni dans le milieu Endo ni
dans le milieu Total.
V.2. Tableau II. Les résultats après
dénombrement, Isolement et Identification
Numéro
|
Milieu ENDO
|
Résultats
|
Milieu TOTAL
|
Résultats
|
1
|
Mac conkey
|
|
Mac conkey
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS)
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Gélose chocolat
|
|
Gélose chocolat
|
|
2
|
Mac conkey
|
Streptococcus
|
Mac conkey
|
Escherichia coli
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
Salmonella
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
Escherichia coli
|
Gélose chocolat
|
Staphylococcus
|
Gélose chocolat
|
Entérococcus
|
3
|
Mac conkey
|
Entérobacter cloacae
|
Mac conkey
|
Escherichia coli
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
Salmonelles
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
Escherichia coli
|
Gélose chocolat
|
Streptococcus
|
Gélose chocolat
|
Entérococcus
|
4
|
Mac conkey
|
|
Mac conkey
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Gélose chocolat
|
|
Gélose chocolat
|
|
5
|
Mac conkey
|
|
Mac conkey
|
Escherichia coli
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Gélose chocolat
|
|
Gélose chocolat
|
Entérococcus
|
6
|
Mac conkey
|
|
Mac conkey
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Salmonelles
Shigelles (SS
|
|
Gélose chocolat
|
|
Gélose chocolat
|
|
Le tableau II, révèle les résultats
après le dénombrement, l'isolement, coloration de Gram et
l'identification de chaque échantillon :
Pour l'échantillon n°1 de l'eau de puits de
forage qu'aucun germe n'a été mis en évidence.
L'échantillon n°2 de l'eau de puits de
ménage montre l'isolement de Salmonelles, de Streptococcus, de
Staphylococcus, des Entérococcus et des Escherichia coli.
Pour ce qui concerne l'échantillon n° 3,
montre la présence des Entérobacter cloacae, des Salmonelles, des
Streptococcus, des Entérococcus et des Escherichia coli.
L'échantillon n°4 de l'eau de puits de
ménage, aucun germe n'est isolé comme précédemment
du puits de forage.
Pour l'échantillon n°5 KAFUBU de l'eau de la
rivière, révèle l'isolement des Escherichia coli et des
Entérococcus.
Tandis que dans l'échantillon n°6 de l'eau de
puits de ménage aucun germe n'est isolé après
dénombrement, isolement et coloration de Gram.
CHAPITRE VI. DISCUSSION DES RESULTATS
Une eau potable est une eau que l'on peut consommer sans
danger pour la santé, car elle ne doit être ni toxique, ni
infectée des bactéries, de parasites ou de virus nuisibles pour
l'homme.
Selon l'OMS l'indicateur le plus précis pour
estimer la pollution fécale est en fait Escherichia coli, et tous les
membres du groupe de coliformes thermotolerant.
Mais les critères de potabilité
bactériologiques, qui convient d'établir une liste
bactériologique c'est-à-dire une liste des bactéries que
l'on ne doit pas retrouver dans une eau si celle-ci doit être
consommée ou encore la quantité limite tolérée de
ces organismes dans l'eau.
Oui comme les analyses microbiologiques sont
fondées sur la recherche des bactéries considérées
comme des indicateurs de contamination fécale : ces
bactéries sont choisies parce qu'elles sont présentes en grand
nombre dans les selles des animaux à sang chaud qui sont des sources
fréquentes de contamination assez grave, qu'elles sont détectable
facilement, et qu'elles ne développent pas dans l'eau pure.
L'indicateur de choix est la recherche d'Escherichia
coli ; ou celle des coliformes thermotolerant (bactéries du
même genre qu'Escherichia coli) et reste encore couramment
employée. Les eaux potables ne doivent pas en contenir. C'est un bon
indicateur de potabilité. D'autres indicateurs sont ajoutés,
comme la recherche des entérocoques, et celle des spores de Clostridium
perfringens.
Pour ce qui concerne les résultats dans le tableau
I il se dégage, après dénombrement de colonies de
concentrations supérieures à mille par 100 ml d'eau de germes
dans le 2ème, 3ème et
5ème échantillon, ce qui veut dire qu'il y a une
concentration significative des germes.
Dans le tableau II, révèle la
présence des quelques coques Gram positif isolées ce traduit la
présence de Streptococcus dans le 2ème
échantillon, du puits de ménage, de Staphylococcus dans le
3ème échantillon, d'eau du robinet. Et on rencontre
également les coques dans le 5ème échantillon
après coloration de Gram, tels que Entérococcus.
Les résultats d'après l'isolement dans les
milieux sélectifs et l'identification bactériologique, il se
dégage la présence des certaines bactéries gram
négatif, de la mise en évidence des bactéries
suivantes : d'Escherichia coli ; d'Entérobacter
cloacae et de Salmonella. Les expériences démontre le
mécanisme de transmission se fait à partir de
consommateur.
En regard de 1er,
4ème et 6ème échantillon aucun
de germes n'a été suspecter, cette absence des germes est
justifiée après toutes les opérations de détection.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au bout de notre étude qui a
été essentiellement sur « l'Etude microbiologique de
l'eau consommée par les habitants de KAFUBU » qui du reste
tout est bien qui finit bien. La réalisation de cet ouvrage est une
gymnastique de nos efforts déployés sur un chemin caillouteux et
épineux ou il faut être fervent pour franchir la ligne de
front.
Cependant, convient d'avouer en voyant et analysant nos
résultats qui présentent de germes qui ne sont pas
tolérés d'être présent dans aucun d'iota
destiné pour la boisson, à défaut de cela l'eau ne sera
pas bon pour l'usage. Pour l'OMS, les normes de qualité microbiologique
de l'eau de boisson fixées répondent à ces
paramètres ou à ces valeurs appelées valeurs guides :
Coliformes thermotolerant 0/100 ml ; indicateur de pollution
fécale Streptocoques fécaux. La pollution sans ou pas de
norme : comme indicateur de pollution fécale ; coliformes
totaux 0/100 ml dans 95 % des échantillons d'eau traitées. Mais
pour l'indicateur d'efficacité du traitement qui ne signale pas
nécessairement une pollution fécale.
Nos analyses sur les 6 échantillons
prélevés et démontrés dans le corps du travail, le
tableau II renseigne que la moitié des échantillons, soit 50 % ou
3 échantillons ont été contaminés des germes
indicateurs de la pollution de l :'eau.
Suite à cet effet nous confirmons nos
hypothèses du départ, en disant que l'eau consommée par
les habitants de KAFUBU est insalubre à la consommation. Et cette
pollution des ressources en eau de boisson varie selon les sources
d'approvisionnement.
Il est pour nous de le dire, à la population de
KAFUBU et ses environs et en général à l'intention de
tout le monde partageant les mêmes expériences sanitaire de
prendre des précautions à l'eau de boisson, en ayant la culture
de faire examiner l'eau de votre puits ou n'importe quel ressource en eau de
boisson, afin d'éviter de ne pas contracter les germes
pathogènes, car la vie ne s'est vit pas au brouillon.
Sur ce, pour éradiquer cette situation nous
lançons les cris d'alarmes aux autorités, tant administratives,
politiques que sanitaires à qui revient la responsabilité de
gérer les institutions de bien vouloir faire autant des campagnes
d'assainissement, dans la cité de KAFUBU , mais aussi à
d'autres endroits pouvant se retrouver dans les mêmes conditions
sanitaires.
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25. LAGARDEREB, Giardiase chez les enfants-MED. INF (2)
Liège,vol 83.
26. La feuille H- Traité de virologie
médicale, édition ESTM, De Boeck, diffusion, Paris
2003.
27. Marsily., Ghislain de l'eau, un trésor en
partage, Paris : Dumond 2009.
28. MAVUMA KAHILU « contribution à
l'étude de l'eau consommée dans les carrières
minières et ses environs cas de KAWAMA, TFE,. ISTM/Lubumbashi
2013.
29. Mohammed Larbi, Bouguerra., Kadija Darmane, Maissa
Diop Edition l'eau le pont, Paris 2010.
30. M.C. Viland 1989, eau et santé,
élément d'un manuel pédagogique pour le programme
hydraulique villageoise dans le pays en développement.
31. Nicand E., Evolution de
l'épidémiologie de l'hépatite A., hépatites virales
enterotransmissibles Edition Elsevier 2000.
32. ROGERIE F., Les Shigelloses- E.M.C. INF (2), Paris
1990.
Table des matières
INTRODUCTION
1
CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
ETAT DE LA QUESTION
1
PROBLEMATIQUE
2
04. HYPOTHESE
2
05. BUT ET OBJECTIF
2
a) Objectifs généraux
3
b) Objectifs spécifiques
3
METHODOLOGIE
3
DELIMITATION DU TRAVAIL
3
SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I. GENERALITE SUR L'EAU
6
I.1. DEFINITION DE L'EAU
6
I.2. HISTORIQUE ET ORIGINE DE L'EAU
6
I.2.1. Historique de l'eau
6
I.2.2. Origine de l'eau
7
I.3.ROLE ET STRUCTURE DE L'EAU
8
I.3.1. Rôle de l'eau
8
I.3.2. Structure de l'eau
9
I.4. PROPRIETE DE L'EAU
9
I.4.1. Propriétés chimiques de
l'eau
9
I.4.2.Propriétés physiques de
l'eau
10
I.4.3.Propriétés thermodynamiques
de l'eau
11
I.5. CLASSIFICATIONS ET CYCLES DE L'EAU
13
I.5.1. Classifications des eaux
13
I.5.2. Le Cycle de l'eau
14
I.6. LES ETATS DE L'EAU
15
I.7. NORMES DE POTABILITE DE L'EAU
16
I.7.1.Caractéristiques de l'eau
potable
16
CHAPITRE II.GENERALITES SUR LES GERMES
SUSCEPTIBLES DE CONTAMINER L'EAU
18
II.1. LES BACTERIES
18
II.1.1. Salmonella
19
II.1.1.1. Définition et habitat
19
II.1.1.2.Classification
19
II.1.1.3. Pouvoir pathogène naturel
19
II.1.2. Shigella
21
II.1.2.1. Définition
21
II.1.2.2. Le pouvoir pathogène
21
II.1.2.3. Etude bactériologique
21
II.1.2.4. Diagnostic bactériologique
22
II.1.3. Escherichia coli
22
II.1.3.1. Définition
22
II.1.3.2. Habitat
23
II.1.3.3. Pouvoir pathogène
23
II.1.3.4. Diagnostic bactériologique
24
II.1.4. Klébsiella
25
II.1.5. Vibrio cholerae
25
II.1.5.1. Définition
25
II.1.5.2. Habitat
25
II.1.5.3. Physiopathologie
25
II.1.5.4. Diagnostic bactériologique
26
II.2. LES VIRUS
26
II.2.1. Polio virus
27
II.2.1.1. Sérotypes
27
II.2.1.2. Distribution
27
II.2.2. Le Virus de l'Hépatite A
28
II.2.3. Le Rotavirus
31
II.3. LES PARASITES
33
II.3.1. Le Cryptosporidium
33
II.3.2. Giardia lamblia
34
II.3.3. Entamoeba hystolitica
35
CHAPITRE III. PRESENTATION DU MILIEU DE
RECHERCHE
40
III.1. PRESENTATION DU LIEU DE PRELEVEMENT
40
III.1.1.Cité de Kafubu
40
III.2.SITUATION GEOGRAPHIQUE DE GRAND
LABORATOIRE
40
III.2. HISTORIQUE
40
III.2.1 Création
40
III.2.2 Service et Coopération
41
III.3. FONCTIONNMENT ET PERSONNEL.
42
III.3.1.Moyens de fonctionnement
42
III.3.2 Personnel
42
III.4. DE LA REHABITION DU GRAND LABORATOIRE
MEDICAL.
42
III.4.1. Sur le plan de la
réfection.
43
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III.4.2. Sur le plan des
équipements.
3
III.4.3. sur le plan personnel
43
III.5. BUT ET OBJECTIF DU GRAND LABORATOIRE
43
III.6. ORGANIGRAMME
44
CHAPITRE IV. MATERIELS ET METHODES
45
IV.1. MATERIELS
45
IV.2. REACTIFS
46
IV.2.1. MILIEUX DE DENOMBREMENT
46
IV.2.2. MILIEUX D'ISOLEMENT
47
IV.2.3. MILIEUX D'IDENTIFICATION
48
IV.2.4.COLORARATION DE GRAM
50
CHAPITRE V. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
53
V.1.Tableau n°1
53
V.2. Tableau II.
54
CHAPITRE VI. DISCUSSION DES RESULTATS
56
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
58
BIBLIOGRAPHIE
59
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