CONCLUSION
Voici le dénouement de notre recherche qui a
traité de l « 'analyse comparative de la
solvabilité bancaire, cas de la RAWBANK et de la TMB de 2010 à
2013.»
Ce travail était appuyé par des objectifs
primordiaux qui consistaient à diagnostiquer la santé
financière et découvrir le degré de solvabilité de
ces deux banques pendant la période allant de 2010 à 2013. La
percée de ces objectifs a été possible grâce
à une problématique qui était composée des
questions suivantes :
ü Ces deux banques sont-elles solvables et rentables,
laquelle est meilleure?
ü Ces deux banques maîtrisent-elles
l'équilibre financier ?
Des hypothèses émises en fonction de ces
questions ont été ci-après :
· Nous pensons qu'au sein de nos deux banques en
étude il y aurait une bonne solvabilité et une rentabilité
favorable à la TMB et la RAWBANK, la RAWBANK serait la meilleure;
· Nous croyons que ces deux banques maîtriseraient
l'équilibre car leurs immobilisations devant être financées
par les capitaux permanents.
L'analyse de ces différentes hypothèses sous une
vérification s'est réalisée en recourant à la
méthode comparative, méthode analytique et la méthode
statistique ; méthodes étayées par la technique
documentaire.
La méthode comparative nous a permis en un
rapprochement des ratios de ces banques et autres indicateurs pour trouver
exactement la ressemblance ou la dissemblance.
La méthode analytique a été utile dans le
sens qu'elle nous a autorisés à étudier
spécifiquement les masses des bilans après décomposition
de ces derniers.
La technique documentaire a constitué de plusieurs
manières d'exploitation de cette technique comme la récolte des
données (rapports annuels) et la lecture de certains ouvrages, cours,
mémoires, TFC et autres travaux.
En réalité, ce travail s'est
compartimenté en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre a contenu un arsenal de théories et des concepts
relatif au sujet sous traitement. Le deuxième chapitre a consisté
en la présentation des milieux étudiés et la
méthodologie utilisée. En fin le dernier chapitre a porté
sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des
données.
Au terme de nos fouilles, les résultats les
suivants :
· Les ratios de solvabilité bancaire
étaient de 69% en 2010, de 53% en 2011, de 58% en 2012 et de 49% en 2013
pour la RAWBANK. En ce qui concerne la TMB, ce ratio a été de 43%
en 2010, de 32% en 2011, de 31% en 2012 et de 34% pour la TMB.
· Les ratiosde solvabilité générale
ou de couverture de risque de ces deux banques ont été de 8,6% en
2010, de 6% en 2011, de10% en 2012 et de 11% en 2013 pour la RAWBANK. Ils ont
été aussi de 13% en 2010, de 12% en 2011, de 9,6% en 2012 et de
8,3% en 2013 pour la TMB.
· Ces deuxbanques sont rentables puisqu'un investissement
de 1 000 FC réalisé à la RAWBANK a
généré 17% en 2010, 16% en 2011, 12% en 2012 et 7% en
2013. Et à la TMB cet investissement a généré 0,6%
en 2010, 2% en 2011, 3% en 2012 et 17% en 2013.
Ces résultats viennent de nuancer notre première
hypothèse.
· La trésorerie nette étant négative
durant toute la période en étude à la RAWBANK comme
à la TMB, les Fonds de Roulement étant de -24 233 841
en 2010, de -45 258 414,5 en 2011, de -27 911 034 en 2013
et de -4 783 729 en 2013 pour la RAWBANK et de -15 449 704
en 2010, de -22 986 282 en 2011, -26 374 034 en 2012 et
-27 938 200 en 2013 pour le compte de la TMB ; le Besoin en
Fonds de Roulement étant de 31 596 980 en 2010, de
61 721 341,5 en 2011, de 101 792 164 en 2012 et de
169 415 902 en 2013 à la RAWBANK et pour le compte de la TMB
étant de 68 025 986en 2010, de 104 133 372 en 2011,
de 118 450 793 en 2012 et de 197 933 580 en 2013.
Les ressources permanentes n'ont pas su financer la
totalité des immobilisations durant la période de 2010 à
2013 ; cette partie restante étant financée par les dettes
à court terme, pour toutes ces banques.Cette situation est
expliquée par l'utilisation des dépôts de la
clientèle pour financer les crédits octroyés ; ce qui
n'est pas étonnant pour une banque dont les dépôts
constituent la plus grande ressource.
Ces résultats confirment notre deuxième
hypothèse
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