PROLOGUE
« Le seul intérêt de
l'argent c'est son emploi »
Benjamin FRANKLIN
DEDICACE
A ma très chère mère NYIRANSHEMA
jeanne et dont ses soucis, conseils et privatisation nous ont
accompagnés.
Cetravail est signe de récompense.
NTIBAMENYA Pascal patience
REMERCIEMENTS
Nous excluons la prétention d'avoir accompli ce travail
sans apport d'autres personnes. C'est dans cette optique que nous avons
l'obligation de couronner leur contribution tant matérielle,
financière et morale.
En réalité, ce présent travail
grâce à Dieu dont son apport a été
immesurable ; il nous a offerts des contributions primordiales dans la
réalisation de ce dernier.
Nos sincères remerciements s'adressent aussi
spontanément à notre Directeur l'assistant NTAMUGABOUMWE
KAJIBWAMI Emmanuel qui, malgré d'énormes occupations, a
accepté de diriger ce travail. Nos gratitudes s'adressent à
toutes les autorités de l'ISC-GOMA, particulièrement à
celles de la section sciences commerciales et financières.
A mon parent BANGWABO Jean pour tous ses apports tant
matériels qu'immatériels. Nos gratitudes s'adressent aussi
à Maman Charlotte KAPESA pour son soutien durant ce parcours. Toutes
nos reconnaissances s'adressent à nos frères David, Fabrice,
Jean-Pierre, à nos soeurs Ange, Gisèle, Francine et nos cousines
jumelles Alice et Aline pour leurs conseils et affection
Nos reconnaissances s'adressent à nos camarades Agape,
Eric, Ghislain, Arcène, Philippe, Bruno, Tina, Birba, Epaphrase,
à Kabidu et les autres qui l'esprit de partage et de fraternité
ont été leur atout durant ces années.
Toute personne qui ne se retrouve pas sur cette page, nos
sincères remerciements vous sont adressés.
SIGLES ET ABBREVIATIONS
1. BCDC : Banque Commerciale Du Congo
2. TMB: Trust Merchant Bank
3. CT : Court Terme
4. LT : Long Terme
5. Très-P : trésorerie-Passif
6. PC : passif circulant
7. Très-A : Trésorerie-Actif
8. HT : Hors Taxe
9. TTC : Toute Taxe Comprise
10. BCC : Banque Centrale du Congo
11. Sprl : Société des personnes à
responsabilité limitée
12. Sarl : Société à
responsabilité limité
13. AD : Administrateur Délégué
14. CA : Conseil d'Administration
15. CDF : CongoleseDemocratic Franc (francs congolais)
16. USD : United States Dollars ($)
17. TFC: Travail de Fin de Cycle
18. SFI : Société Financière
Internationale
19. Imm : Immobilisation ou Immobilisé
20. Circul. : Circulant
21. Perm. : Permanent
22. Réescompt. : Réescomptable
LISTE DE TABLEAUX
Tableau n°1Ratios de solvabilité des 4 plus grandes
banques françaises (en milliards d'Euro)
Tableau n°2:Tableau synoptique de
ratios
Tableau n°3:actif du bilan comptable de la RAWBANK (en milliers
des CDF)
Tableau n°4: passifs des bilans financiers de la RAWBANK (en milliers des
CDF) Tableau n°5:Actifs (exprimés en milliers
des CDF)
Tableau n°6:Passifs des bilans de la TMB (exprimés en milliers des
CDF) Tableau
n°7:crédits à la clientèle
Tableau
n° 8:Portefeuille de placement
Tableau n° 9:Portefeuille effets
commerciaux
Tableau n°10:Dépôts à terme
Tableau n°11:Divers passifs
Tableau
n°12:Affectation du résultat de 2010
Tableau n°13:affectation
du résultat de 2011
Tableau n°14:affectation du résultat 2012
Tableau n°15:Affectation du résultat 2013
Tableau
n°16:Actifs des bilans financiers (exprimés en milliers de CDF)
Tableau n°17:passifs des bilans financiers
de la RAWBANK (en milliers des CDF)
Tableau n°18:Bilans cristallisés et condensés de la RAWBANK (en
milliers des CDF)
Tableau n°19:Actifs des bilans financiers de la TMB (en milliers des CDF)
Tableau n°20:passifs des bilans financiers de la TMB (en milliers
des CDF) Tableau
n°21:Bilans financiers cristallisés et condensés de la TMB
(en milliers de CDF)
Tableau
n°22:calcul du FR de la RAWBANK
Tableau n°23:calcul du FR de la TMB
Tableau n°24:Détermination du BFR de la RAWBANK
Tableau n°25:calcul du BFR
de la TMB
Tableau n°26:calcul de la TN de la RAWBANK
Tableau n°27:calcul
de la TN de la TMB
Tableau n°28:calcul du ratio de liquidité
générale de la RAWBANK
Tableau n°29:calcul du ratio de liquidité
générale de la TMB
Tableau n°30:calcul du ratio de liquidité réduite de
la RAWBANK Tableau n°31:calcul du
ratio de liquidité réduite de la TMB
Tableau n°32:calcul du ratio de
liquidité immédiate de la RAWBANK
Tableau n°33:calcul du ratio de liquidité immédiate de la
TMB Tableau n°34:calcul du
ratio de solvabilité générale de la RAWBANK
Tableau n°35:calcul du ratio de solvabilité
bancaire de la RAWBANK Tableau n°36:calcul
du ratio de solvabilité générale de la TMB
Tableau n°37:calcul du ratio de
solvabilité bancaire de la RAWBANK
Tableau n°38 : calcul du ratio de solvabilité bancaire
de la RAWBANK Tableau
n°39:calcul du bras de levier de la RAWBANK
Tableau n°40:calcul du bras de levier de la
TMB
Tableau n°41:calcul de la rentabilité économique de la
RAWBANK Tableau n°42:calcul de la
rentabilité économique de la TMB
Tableau n°43:calcul de la rentabilité
financière de la RAWBANK
Tableau n°44:calcul de la rentabilité financière de la
TMB
0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
L'univers de recherche scientifique est beaucoup plus
illimité sur le point de vue de son contenu et de toutes ses formes.
Tout problème qui se poserait pour y trouver solution apparait une
étoile dans l'infinité de l'univers de vérité
scientifique.
C'est dans cette optique que nous avions voulu résoudre
l'unde ces problèmes.
En appui, nous citons à titre d'exemple, GAPARATA
HAVUGHA Etienne1(*), qui avait travaillé sur l'analyse de
la structure financière d'une institution bancaire cas de la BCDC de
2011 à 2012. Ce chercheur qui tâchait de trouver la performance
de la BCDC du point de vue économico-financier et si la
solvabilité dégagée était soutenued'une
rentabilité saine. Au bout de ses analyses, il a trouvé que le
FRN était positif durant le temps de sa recherche. Ce qui implique que
les capitaux permanents finançaient la totalité des
immobilisations et une partie de l'actif circulant, il y a respect de
l'équilibre financier minimum. Ensuite, il constate que les ratios
d'indépendance financière et de liquidité
avaientprouvé que la BCDC a présenté une bonne
santé financière durant cette période.
En plus nous citons aussi OSIRIRE MULIMBWA
Elois2(*), il a voulu étudier
les principaux déterminants de la rentabilité au sein de la BCDC.
A la fin de son étude, il a trouvé que les principaux
déterminants de la rentabilité sont les fonds propres, la
liquidité, les charges d'exploitation et que la concurrence des banques
est expliquée par la part de 0,94% pour la RAWBANK, 41,55% pour la BCDC,
18,96% pour la BIC et 2,39% pour la CRUCHE BANQUE.
Ce présent travail se diverge de ces
précédents du fait qu'il parle de l'analyse comparative de la
solvabilité dans les institutions bancaires cas de la RAWBANK et de la
TMB, à travers ce thème il sera utile de déterminer le
degré de solvabilité de ces banques.
0.2 PROBLEMATIQUE
Toute organisation du domaine humain, économique,
philanthropique exige durant son existence des moyens performants concernant
les ressources humaines, matérielles voire les ressources
financières. Ces dernières ont de plus en plus d'importance
capitale, elles permettent la réalisation de toutes les activités
de l'entreprise en matière pécuniaire.
Le financement de ces activités produit des
conséquences qui se manifestent durant toute l'existence de l'entreprise
et parfois elles peuvent influencer les décisions de gestion et
d'appréciation desesactivités.
Toute entreprise qui se veut performante doit avoir une
gestion efficace et efficiente mais aussi elle doit respecter certaines
règles ou principes de la gestion plus précisément les
règles de l'analyse financière, un des meilleurs outils de la
gestion. L'une de ces règles découle du postulat qui stipule
que les capitaux utilisés pour financer une immobilisation, un stock ou
une autre valeur de l'actif doivent rester à la disposition de
l'entreprise pendant un temps au moins égale à la durée de
cette valeur de l'actif.
Suite aux implications énormes qui sont l'étude
de la structure du bilan et de son évolution, l'étude de
l'interdépendance des postes du bilan, l'étude des comptes de
formation du résultat, la surveillance de liquidités et de la
trésorerie, la surveillance des marchés de capitaux et le choix
de procédés de financements à court, à moyen ou
à long terme, l'étude du risque en matière de
crédit. La gestion financière se veut un de principaux soucis des
gérants de l'entreprise qui doit disposer d'une organisation
financière et comptable éminente, fonctionnelle procurant
à son tableau de bord tous les renseignements synoptiques, clairement
élaborés et suffisamment prompts pour l'efficacité de ses
décisions3(*).
En matière de surveillance des marchés de
capitaux et de choix des procédés de financement et
l'étude des risques du crédit, l'analyse financière permet
à l'entreprise de choisir un mode de financement favorable selon sa
situation actuelle, un mode de financement qui ne pourra pas ruiner
l'entreprise.
Les capitaux provenant des crédits obtenus
auprès des obligataires et autre ne prennent pas part aux aléas
favorables de l'entreprise, dans le futur ces fonds constituent d'une part une
charge liée aux intérêts et d'autre part une
trésorerie de mois liée au payement du principal que l'entreprise
supportera durant toute l'existence de cette dette. De toutes les
façons, l'entreprise ne pourra pas prospérer qu'en disposant des
moyens appropriés en quantité et en temps voulu, car pour
répondre favorablement à ses engagements liés à
l'emprunt ou au crédit, celle-ci doit disposer des liquidités
lors du payement. Certes la banque n'est pas épargnée de la
notion de rentabilité voire de la solvabilité, par ailleurs
celle-ci ne fonctionne, en grande partie, qu'avec les fonds d'autrui
reçus en quasi-totalité sous forme des dépôts de ses
clients et des dettes obtenues sur le marché du refinancement ou le
marché interbancaire ; de ce fait la rentabilité et
particulièrement la solvabilité constituent une des
caractéristiques utiles à la survie de toute banque.
En effet, la solvabilité est définie
généralement comme l'aptitude d'un agent économique
à rembourser ses dettes lorsque celles-ci viennent à
l'échéance4(*). Etre solvable c'est donc
être capable d' « honorer sa signature », de
« faire face à ses échéances »,de
respecter ses engagements financiers.
Selon Edouard B. « l'argent c'est comme des femmes,
pour le garder il faut s'en occuper un peu ou alors...il va faire le bonheur de
quelqu'un d'autre »5(*),alors pour mesurer les
enjeux associés à la solvabilité ; nous devons
montrer que les conséquences émanant de la défaillance
d'un agent économique peuvent conduire au redressement ou à la
liquidation de ce derniers, une situation que n'importe quelle entreprise ne
peut jamais désirer. Dans le cas des particuliers, les biens de ceux-ci
peuvent être confisqués par les créanciers ou leurs
salaires.
Dans le casd'une institution bancaire, une seule simple fausse
rumeur d'insolvabilité peut amener d'une part les clients
possédant des fonds dans la banque à venir demander leurs fonds
d'un coup et d'autre part les créanciers de la banque se
précipiterons tous d'être payés alors cette situation
poussera une banque dans une insolvabilité
généralisée alors qu'au départ sa trésorerie
était positive. Cette insolvabilité peut alors déclencher
un redressement judiciaire et dans le cas contraire, une liquidation judiciaire
c'est-à-dire une disparition totale de la banque. La solvabilité
constitue alors un impératif absolu dans la gestion d'une banque sur le
point de vue financier.
C'est dans ce contexte que le présent travail de fin de
cycle cherche à comparer le niveau de solvabilité des deux
institutions bancaires et dégager leurs niveaux de performance. De ce
fait, nous nous sommes posé les questions suivantes:
1. Ces deux banques sont-elles
solvableset rentables, laquelle est meilleure?
2. Ces deux banques maîtrisent-elles
l'équilibre financier?
0.3HYPOTHESES
Durant toute recherche quelconque, les hypothèses sont
des réponses préalables aux questions principales constituant la
problématique. Ces questions sont auparavant posées en fonction
du sujet de manière que l'observation et l'analyse fournissent une
réponse définitive6(*).
Les hypothèses sont prises comme les
éléments moteurs de la recherche puisqu'elles portent des
orientations précises sur l'édifice et donnent la facilité
des choix des dispositifs méthodologiques et expérimentaux.
Elles sont supposées entre deux phénomènes soit dans
l'esprit d'une manière conceptuelle jusqu'au niveau de prendre la
vérité soigneuse et lucide faite avec l'événement
qui entrave leur anticipation.
Pour répondre d'une manière provisoire à
nos questions de départ, nous avions émis les hypothèses
ci-après :
1. Nous pensons qu'au sein de nos deux banques en étude
il y aurait une bonne solvabilité et une rentabilité favorable
à la TMB et la RAWBANK, la RAWBANK serait la meilleure;
2. Nous croyons que ces deux banques maîtriseraient
l'équilibre car leurs immobilisations devant être financées
par les capitaux permanents.
0.4 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Ce sujet nous intéresse dans le sens qu'il cadre
directement avec notre formation académique acquise en sciences
commerciales et financières.
Il nous permet non seulement d'enrichir nos connaissances sur
les notions de l'analyse financière mais aussi nous permet de
contribuer aux recherches qui cadrent avec la solvabilité au sein des
institutions bancaires.
Du point de vue économique, ce travail apportera un
remèdeaprès avoir su l'état de santé de ces banques
et tout cela grâce à l'analyse financière.
Du point devuepolitique, ce travail informera la santé
financière de ces banques aux autorités compétentes
particulièrement le ministère ayant les finances dans ses
attributions et cela à l'intermédiaire de la BCC, ce qui
permettra de prendre des décisions rationnelles à l'égard
de ces banques.
Du point de vue social, la banque fait le commerce de
l'argent, elle gère donc les épargnes des particuliers ou
d'autres entreprises. Ce présent travail permet à ces derniers
d'ouvrir des comptes bancaires au sein des banques performantes puisqu'en cas
de défaillance de ces banques ceci a des conséquences
néfastes qui peuvent se répercuter sur toute la
société.
0.6 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion quatre chapitres
constituent la consistance de ce présent travail.
Le premier chapitre traite l'aspect théorique et
conceptuel ; le deuxième chapitre porte sur la description du
milieu d'étudeet de la méthodologie des recherches, le
troisième porte sur la présentation des données et le
quatrième la discussion des résultats.
0.7 OBJECTIF DU TRAVAIL
0.7.1 Objectif global
L'objectif essentiel de ce présent travail est de
dégager le niveau de solvabilité des institutions bancaires de la
République Démocratique du Congo et plus
précisément la TMB et la RAWBANK durant une période
quinquennale
0.7.2 Objectifs
spécifiques
L'objectif principal de notre travail sera accompagné
d'une réalisation de quelques objectifs secondaires :
Relever les défis de l'analyse financière dans
ces deux banques et plus précisément diagnostiquer leurs
santés financières ;
De palper l'évolution de l'activité bancaire
à l'aide des variations des postes du bilan.
CHAPITRE I :
LA REVUE DE LA
LITTERATURE
I.0 INTRODUCTION
Le monde scientifique est aussi plus large que l'univers car
il est constitué d'une infinité de recherches, études
voire des réalisations. Lorsqu' une nouvelle étude débute,
il sied non seulement de comprendre les concepts vitaux mais aussi de les
expliquer d'une manière détaillée en s'appuyant aux
recherches précédentes qui peuvent être les piliers de la
recherche encours. En outre, celle-ci peut être une totale ou partielle
critique de ces anciennes recherches. De notre part ce chapitre est
centré autour des concepts : banque, rentabilité,
solvabilité, certains ratios etc.
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
CLES
I.1.1 La banque
La banque vient du mot italien
« banco » qui désignait un banc couvert d'une nappe
de couleur verte, utilisée il y a des siècles par les banquiers
de Florence, le rôle traditionnel des banques consiste à collecter
des dépôts et à octroyer des prêts7(*).
En Grèce aussi nous y trouvons des traces
significatives de la banque, jusqu'au cinquième siècle chaque
ville commerçante frappe sa propre monnaie. Dans un premier temps
l'activité de la banque va se limiter à celle des
changeurs : « collubistes ». Puis elle va se
développer avec les « trapézistes », qui
s'installent sur les foires et les marchés. Véritables banquiers,
ils gèrent des comptes courants à partir des dépôts
de fonds, eux ils sont assis à une table appelée
« Trapeza » pour compter l'argent8(*).
La monnaie est indissociable à la banque car la banque
trouve même son origine dans le même angle que la monnaie.
Dès lorsqu'au moyen âge les particuliers déposaient leur or
auprès des banquiers ou des trapézistes en Grèce, ceux-ci
délivraient un document représentant la quantité d'or
déposée.
Aujourd'hui les activités de la banque ne peuvent
guère se limiter aux crédits-dépôts puisque les
marchés se sont beaucoup développé alors les banques
contemporaines voulant en profiter. La monnaie est un instrument qui permet de
remplir trois fonctions fondamentales : étalon de mesure, moyen
d'échange, et une réserve devaleur.
La banque peut se définir comme une personne morale qui
effectue à titre de profession habituelle et principalement les
opérations suivantes : la réception des fonds du public, les
opérations de crédit, la mise à la disposition de la
clientèle des moyens de paiement et la gestion de
ceux-ci9(*). Cette définition est
non plus meilleure mais elle est précise que : une entreprise belge
ou étrangère recevant habituellement des dépôts ,
remboursement à vue ou à des termes n'excédant pas deux
ans, aux fins de les utiliser à des opérations de banque, de
crédit ou de placement10(*).
La définition de la banque par la loi Burundaise a
aussi des limites qu'elle commence par la réception des fonds du public
puis vient les opérations de crédit c'est-à-dire les
dépôts font le crédit alors qu'un adage des pays
anglo-saxons stipule que
« loansmakedeposits ».
En réalité, la banque constitue un outil
très important dans une économie car elle permet de créer
la monnaie en octroyant des crédits aux entreprises et aux
ménages, en achetant des devises [...]11(*).
I.1.1.1Classification de
banques
Les banques peuvent se ranger en classe ; en fonction de
l'habileté de recevoir du public des fonds à vue12(*) :
Ø Les banques commerciales qui peuvent
effectuer toutes les opérations de crédit et mettre des moyens de
paiement à la disposition de la clientèle.
Ø Les banques mutualistes, coopératives
ou caisses de crédit municipal qui peuvent effectuer toutes les
opérations dans le respect des limites résultant des textes
législatifs et réglementaires qui les régissent.
En plus de cela, il y a celles qui ne sont pas
habilitées à recevoir des fonds du public :
Ø Les sociétés
financières : elles financent les achats à
crédit, la location des biens d'équipement ou des biens
immobiliers ; font l'affacturage ou des opérations de cautions.
Ø Les institutions financières
spécialisées :investies d'une mission
d'intérêt public.
Outre ces deux critères, il y a plusieurs autres
critères permettant de classifier les banques : l'origine des
capitaux, la nature d'opérations exercées, le rôle
joué par l'Etat dans leur constitution13(*).
1. Selon l'origine des capitaux
On distingue généralement trois
catégories de banques ou des institutions financières :
[ Les banques des dépôts ou banques
commerciales ou banques agréées ;
[ Les banques d'affaires ;
[ Les institutions financières
spécialisées.
2. Selon le rayon d'action géographique
[ Les banques régionalesou
locales qui exercent leurs activités dans une
région déterminée ;
[ Les banques à succursales
multiples ou banque à grand rayon
d'actions qui ont de nombreuses agences ;
[ Les banques internationales qui
ont pour objet principal la réalisation des transactions
financières entre pays.
3. Selon la nature des opérations
exercées
[ Les banques de commerce traitant
les opérations courantes de banques de dépôts ;
[ Les banques de spéculations
sont des banques des affaires s'intéressent spécialement à
l'étude, au lancement, au contrôle et au service de caisse de
grandes entreprises :
[ Les banques pour
l'étrangerqui s'occupent principalement du commerce
extérieur ;
[ Les banques hypothécaires
spécialisées dans les prêts sur garanties
immobilières ;
[ Les banques agricoles et
industrielles chargées d'apporter à l'agriculture
ou à l'industrie le concours particulier dont ils ont besoin ;
[ Les banques populaires
bénéficiant d'avance de l'Etat pour l'aide de petits et moyens
commerces et à la petite industrie(PMI).
4. Selon le rôle joué par l'Etat dans leur
constitution
On a ainsi :
[ Les banques publiques
créées à l'initiative des pouvoirs publics ;
[ Banques privées
créées à l'initiative des privés.
Les opérations financières exercées par
les banques courent un grand risque croissant. D'une manière, elles
dépendent de la politique économique menée par le
gouvernement actuel et d'autres manières elles dépendent des
conditions reçues des créanciers ou des délais de
dépôts.
L'avènement des banques centrales ou les banques
nationales a été un atout permettant de diminuer les cas des
faillites bancaires. Les banques centrales sont des institutions
chargées d'une mission d'intérêt public qui joue un
rôle prééminent sur les autres banques
considérées comme de second rang. Elles détiennent le
monopole de créer la base monétaire, forme utile de monnaie
représentée autrefois par l'or elle est constituée
aujourd'hui de « monnaie banque centrale » :
Ø Les billets et ;
Ø La monnaie centrale.
La monnaie centrale correspond aux avoirs que les banques
commerciales dites de « second rang » détiennent sur
des comptes à la banque centrale. Cette dernière devient alors la
banque de banques et assure leur pérennité en devenant
prêteuse en dernier ressort. Banque centrale détient
également la responsabilité de la sécurité du
système bancaire par la maîtrise de la quantité de la
monnaie14(*).
Ces qualités de la banque centrale prouvent que le
commerce de l'argent est plus exigent de façon que celle-ci doit obliger
aux banques de second rang des fonds de sécurité assurant leur
protection ou une sorte de garantie et contrôler leurs
activités ; intervenir aussilors des situations mauvaises
(prêt aux banques suite à une trésorerie négative ou
défavorable, voire la faillite.)
Les banques jouent un rôle important et essentiel dans
l'économie de toute nation. En réalité, le commerce
d'argent qu'elles effectuent permet le contrôle de la masse
monétaire grâce à la politique monétaire
menée par la banque centrale.
La fonction de la banque dans toute économie est
donc :
Services rendus aux particuliers : les
particuliers pourront disposer des fonds dont ils désirent, effectuer
par le placement. Ils pourront également lui confier leurs objets de
valeur pour le mettre à l'abri du vol ou de l'incendie.
Grâce à leur dépôt, ils pourront
effectuer tous leurs paiements à l'intermédiaire de leur
banquier, ce qui évitera la manipulation des fonds (la monnaie). Avec
une légère rémunération, leur banquier gardera
leurs titres et objets de valeur. Il veillera à l'encaissement des
coupons ; concrétisera la vente ou l'achat des titres en bourse de
valeurs immobilières.
Cependant, la banque leur financera de monnaie
étrangère en cas de voyage à l'étranger, ce qui
disposera de se munir des fonds [...]15(*)
Les banques permettent aux particuliers le financement des
projets sociaux tels que l'acquisition des maisons, paiement des études,
achat des mobiliers de maisons et autres choses qui nécessitent un
financement externe,
Service rendu aux commerçants et industriels
ou les entreprises : pour le souci d'intervenir en
économie du pays, la banque aide les entreprises à
réaliser différentes opérations (opérations de
crédit ou crédit-bail, de change, d'affacturage, de titrisations,
d'assurance). Certes la banque permet aux industriels de se procurer des
machines, des terrains et de se spécialiser dans leurs activités.
En fin, la banque joue le rôle de conseillère
financière.
Services rendus aux pouvoirs
publics :les banques procurent également aux publics le
fonds dont ils ont besoin. Elles peuvent le faire de manière
suivante :
· Achat des fonds du public à court terme (bon de
trésor) c'est-à-dire la certification de la trésorerie et
la souscription à l'emprunt obligataire à long terme émis
par l'Etat ;
· Prêter ses guichets pour faciliter
l'écoulement de l'emprunt dans le public.
La quasi-totalité des opérations
réalisées par la clientèle de la banque se font à
l'intermédiaire d'un compte bancaire. C'est grâce
à ce compte que les clients effectuent les dépôts ou les
retraits et parfois le transfert ou le virement d'argent.
Un compte bancaire est donc l'instrument
juridique nécessaire à la réception des fonds. Le compte
est, au surplus, le support de l'opération qui résulte de cette
réception c'est-à-dire le dépôt16(*).
Cette définition laisser à désirer car
elle est insuffisante, l'utilisation du compte bancaire ne se limite pas
seulement aux dépôts ; un compte bancaire peut aussi
être utile lors des opérations telles que le transfert des fonds
ou le retrait, le payement etc.
I.1.2 Le Crédit
« Dansles Etats qui font le commerce
d'économie, on a heureusement établi des banques, qui par leur
crédit, ont formé des nouveaux signes des valeurs »
MONTESQUIEU
Lecrédit caractérise l'une des opérations
de la banque essentielles dont les établissements de crédit ont
le monopole17(*) ; ce monopole se
limite à certaines opérations de crédit qu'une entreprise
peut effectuer avec son personnel ou celles réalisées par les
associations sans but lucratif.
L'activité traditionnelle de la banque s'orientait
autour de la réception des fonds du public sous forme de
dépôts et les opérations d'octroi de crédits.
Dès le départ, ce dernier exige une ingénierie
financière impressionnante pour permettre le paiement de ce
crédit soit effectif en décalage des retraits des clients, et
cela dans la lutte contre la rupture de liquidités.
En effet, constitue donc une opération de crédit
[...] tout acte par lequel une personne agissant à titre onéreux
met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne
ou prend, dans l'intérêt de celle-ci, un engagement, par signature
tel qu'un aval, un cautionnement ou une garantie18(*).
Les opérations de crédit sont accomplies pour
plusieurs buts, elles peuvent concerner directement l'achat d'un
quelconque ; crédit affecté et/ou le crédit peut
être utilisé librement par l'emprunteur, etc.19(*) Ces opérations
demandent plus d'exigences car peuvent être liées toutefois
à la banque elle-même qui veut financer ses activités
grâce aux fonds extérieurs sur le marché monétaire,
qui se réalise entre les banques commerciales ou les banques de second
rang, et sur le marché de refinancement20(*), qui
se réalise entre les banques de second rang et la banque centrale
(Banque de premier rang). Dans ce cas, la banque est elle-même
emprunteuse.
Lorsqu'un ménage éprouve des difficultés
financières passagères ; souhaite acquérir un bien et
qu'il n'a pas ou ne souhaite pas utiliser une épargne préalable,
il pourra recourir au crédit.
Outre les atouts du crédit, nous trouvons que le
crédit va au-delàde ménages, ceci est nécessaire
aussi dans le financement et d'ailleurs ce financement permet une
économie d'impôt grâce aux charges financières qui
viennent diminuer le résultat.
La banque se heurte aux différentes difficultés
suite à certaines limites grossières concernant l'octroi de
crédit. En matière d'octroi de crédit, la détention
de ressources ou des réserves excédentaires n'est pas ex
ante21(*), en réalité un simple jeu
d'écriture comptable peut suffire pour affirmer l'octroi d'un
crédit, tout simplement en créditant le compte de l'emprunteur du
montant de crédit.
Théoriquement, la plupart de personnes croient que les
dépôts font les crédits, ce qui n'est pas pratiquement
correct ni vérifié ; en réalité, les
crédits font les dépôts comme trouver dans la plupart des
ouvrages d'économie monétaire ; l'expression anglo-saxonne
« loansmakedeposits »22(*). Après la
signature d'un crédit, il y a plusieurs possibilités offertes
à l'emprunteur ; il peut soit demander des billets, soit effectuer
un virement au profit d'un bénéficiaire ayant un compte bancaire
dans une autre banque, soit carrément laisser le montant dans son compte
bancaire. Le marché monétaire interbancaire et le marché
de refinancement permettent de contourner tous ces obstacles.
I.1.3 La solvabilité
Lorsque les opérations de crédit sont
réalisées par les établissements de crédit/les
banques, celles-ci exigent au débiteur des garanties qui se
différencient en fonction de la personnalité ce prétendant
débiteur, lorsque ce dernier est un particulier ou une personne
physique, la banque exige les dépôts d'objets de valeurs ou des
documents de parcelles comme garanties et si c'est une entreprise dont la
personnalité de celle-ci n'est pas attachée à celle du
propriétaire, la banque exige la présentation des états
financiers certifiés par un auditeur indépendant, ces documents
sont analysés dans le but de trouver si l'entreprise en question est ou
sera capable de s'acquitter de ces engagements financiers.
Ces garanties permettent à la banque de se
prémunir des risques de non payement ou de solvabilité.
La solvabilité, c`est la possibilité
matérielle de l'emprunteur de rembourser sa dette23(*).
Cette définition ayant quelques limites surtout
à la partie où elle dit possibilité matérielle
alors que cette possibilité peut aller au-delà mais aussi du fait
qu'elle ne précise pas que le remboursement sera effectif seulement
à l'échéance ; Elie COHEN définit la
solvabilité comme l'aptitude d'un agent économique à
rembourser ses dettes lorsque celles-ci arrivent à
l'échéance. Etre solvable, c'est donc être capable
d'honorer sa signature, de faire face à ses échéances, de
respecter ses engagements financiers24(*).
L'insolvabilité d'un agent économique a des
conséquences néfastes qui n'épargnent ni le
débiteur ni le créancier ou le prêteur. Le risque de
solvabilité que court le créancier est de perdre
définitivement sa créance dans la mesure où le
débiteur ne peut pas, même en liquidant l'ensemble de ses avoirs,
de rembourser la totalité de ses engagements25(*). Et, pour aller plus loin
cette solvabilité peut aussi se mesurer en comparant les
disponibilités à toutes les dettes.
Les conséquences liées à la
défaillance d'un agent économique sont multiples et graves
puisque celles-ci peuvent amener, en ce qui concerne les particuliers la
confiscation de leurs biens ou des retenues sur salaire. Au cas d'une
entreprise, le redressement qui ne permet pas aux dirigeants d'avoir le
contrôle total de l'entreprise comme avant, il peut y arriver aussi la
liquidation de cette dernière, tout dépend de la volonté
des créanciers et de la valeur du crédit.
En matière de banque, la solvabilité est
calculée grâce au ratio Cooke.
I.1.3.1 La
solvabilité bancaire dans le monde26(*)
Un premier ratio a été
créé dès 1988. On l'appelle ratio de Bâle
I (ou ratio Cooke): Ce ratio se mesurait en comparant le niveau des
engagements d'une banque (crédits et autres placements) au montant de
ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la
banque). Il était égal à 8 %. Cela signifiait que pour
prêter un total de 100 millions d'euros une banque devait avoir au
minimum 8 millions d'euros de fonds propres pour être
considérée comme solvable.
La crise de 2007/2008 a montré les insuffisances des
règles concernant les ratios de solvabilité. D'une part ils ont
été contournés par les banques dans le cadre de la
titrisation. D'autre part ils se sont avérés insuffisants pour
limiter l'effet de levier qui l'effet démultiplicateur lié
à la possibilité de verser une somme très réduite
pour espérer gagner un montant très important
(éventuellement plusieurs centaines de fois supérieur). Sur les
marchés financiers, les produits dérivés sont des
instruments à fort effet de levier. S'ils permettent d'accroître
la probabilité de gains très importants, ils engendrent
également des pertes symétriques, qui peuvent être
très supérieures aux capitaux engagés. Dans une moindre
mesure, l'endettement produit également un effet de levier, égal
au rapport entre la somme investie et le capital utilisé pour financer
l'investissement des banques et des prises de risques excessives de leur
part.
Le Comité de Bâle de la BRI, a
adopté le 12 septembre 2010 de nouvelles règles concernant les
fonds propres des banques (règles dites de Bale III). Les banques
devront respecter un tier 1 de 7 % (au lieu de 4 %, rappelons-le) et un
CoreTier 1 de 4 % au lieu de 2 %. Elles se doteront aussi d'un matelas de
sécurité supplémentaire de 2,5 %, qu'elles devront
alimenter avec leur profit en période de prospérité
économique (au lieu de distribuer celui-ci en dividende ou en rachat
d'action) et dans lequel elles puiseront en cas de difficultés. L'accord
a été avalisé par les chefs d'Etat et de gouvernement lors
de la réunion du G20 à Séoul, les 11 et 12 novembre 2010.
Le minimum de fonds propres que les banques doivent détenir a
été relevé.
D'autres ratios complémentaires devraient
également être appliqués progressivement. Ils visent
à limiter le levier d'endettement des banques et à garantir
qu'elles détiennent en permanence des liquidités suffisantes de
façon à faire face à un blocage éventuel du
marché du crédit interbancaire. Un renforcement
supplémentaire des fonds propres exigés s'appliquerait aux
grandes banques dont la faillite éventuelle entrainerait un risque
systémique.
Dans l'Union européenne, les nouvelles règles
conformes aux décisions devraient entrer en vigueur d'ici la fin de
2012. Nombre d'entre elles seront en fait introduites progressivement afin de
donner aux banques et aux entreprises d'investissement le temps de s'adapter.
Elles ne prendront pleinement effet qu'à compter de 2019.
La réglementation prudentielle est prise entre des
exigences contradictoires. Si elle est suffisamment contraignante pour limiter
les prises de risques, elle augmente le coût en capital de
l'activité bancaire ce qui rend le crédit plus cher et
pèse négativement sur la croissance. Mais elle doit aussi
s'assurer que l'invention de nouvelles pratiques financières ne vienne
pas la rendre aussi efficace que la ligne Maginot. En effet une
réglementation peu restrictive laisse la porte ouverte aux prises de
risques excessives et aux crises financières à
répétition.
I.1.3.2 La situation des
banques françaises
Selon les
tests
européens de résistance bancaire achevés en juillet
2011 par les autorités de supervision de chaque pays, les quatre
principales banques françaises (BNP Paribas, Société
Générale, Groupe Crédit agricole et groupe BPCE)
détiennent des fonds propres largement suffisants pour garantir leur
solidité. En 2011, les quatre banques avaient en moyenne un ratio de
« CoreTier 1 » de 8,4 %. Dans le scénario le plus
défavorable, elles affichent un ratio de 7,5 %, soit plus que ce qui est
exigé dans le cadre de Bâle III.
Tableau n° 1 :Ratios de solvabilité des 4
plus grandes banques françaises (en milliards d'euros)
BNP Paribas
|
Société générale
|
Groupe Crédit Agricole
|
Groupe BPCE
|
4 banques agrégées
|
|
Données 2010
|
Résultats 2012 dans le cas du scénario
noir
|
Données 2010
|
Résultats 2012 dans le cas du scénario
noir
|
Données 2010
|
Résultats 2012 dans le cas du scénario
noir
|
Données 2010
|
Résultats 2012 dans le cas du scénario
noir
|
Données 2010
|
Résultats 2012 dans le cas du scénario
noir
|
Actifs pondérés du risque
|
601271
|
723305
|
343862
|
445529
|
561637
|
553362
|
407316
|
512504
|
1914086
|
2234 700
|
Fonds propres
|
55 352
|
56 802
|
27 824
|
29 221
|
46 277
|
46 950
|
31 943
|
34 631
|
161 396
|
167 604
|
Ratio
|
9,2 %
|
7,9 %
|
8,1 %
|
6,6 %
|
8,2 %
|
8,5 %
|
7,8 %
|
6,8 %
|
8,4 %
|
7,5 %
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sources : Banque de France, Autorité de Contrôle
Prudentiel, Résultat des Stress test en 2011
I.1.4 La rentabilité
La rentabilité peut être globalement
définie comme « l'aptitude de l'entreprise à
secréter un résultat exprimé en unité
monétaire ». Ainsi définie, cette notion renvoie
à l'appréciation de l'efficacité de l'entreprise, mais
privilégie une évaluation monétaire des
performances27(*).
En réalité, la rentabilité est signe qui
permet signaler en un clin d'oeil sur la situation financière de
l'entreprise. Grace à ce signal, le créancier ou l'investisseur
trouve si l'entreprise réalise de bonnes affaires mais aussi la
comparaison de ces bénéfices par rapport aux capitaux investis.
Tout ceci devra s'effectuer sur une période longue pour permettre de
mieux se rendre compte de la réelle situation de l'entreprise en
question puisqu'une entreprise peut réaliser de résultat meilleur
au cour d'une année alors que pendant d'autres années elle
réalisait que des pertes.
I.1.5 Le taux
d'intérêt
Le prêteur aurait une préférence
naturelle, pour le présent, qui le conduirait à
préférer se déposséder de ses liquidités sur
un horizon court plutôt que long, il exigerait alors en
conséquence une prime de risque croissante avec le temps, qui le
dédommagerait de son acceptation de transférer son appétit
de consommation28(*).
Cette théorie repose sur les hypothèses qui ne
sont pas aujourd'hui vérifiées : le développement des
marchés de capitaux permet désormais aux investisseurs de
céder leurs actifs à tout moment, un emprunt de plus de 20 ans
peut être aussi liquide que celui de 6 mois.
Le taux d'intérêt est toujours source de
discorde, le prêteur vaux l'augmenter le plus haut possible et
l'emprunteur voudrait une diminution. Alors la fixation de ce taux est à
la fois complexe et compliquée. Il y a de taux fixés auparavant
par l'autorité. C'est grâce à la différence entre le
taux que la banque accorde aux emprunteurs et le taux de dépôts
que la banque tire bénéfice.
En matière de prêt ou emprunt, quand une banque
propose un taux annuel de 10%, il ne semble avoir aucune ambigüité.
En fait, la signification de cette valeur dépend de la façon dont
les taux sont mesurés29(*). Cette théorie nous
permet d'argumenter que la façon dont un emprunt est payé peut
entrainer des variations du taux d'intérêt dépendamment de
la période de paiement ou de la subdivision de la période de
remboursement des intérêts. Un taux annuel mesuré en
semestres sera, en réalité, plus élevé que ce
même taux mesuré annuellement.
Exemple
Un placement de 10.000 FC dont le taux d'intérêt
payable annuellement est de 8%. Si le taux est mesuré
annuellement :
Ce taux rapporte à la fin de l'année :
10.000 × 8% = 800 FC
Si le taux mesuré est semestriel :
Ce taux rapporte : 10 000 × 4% × 4% = 816
FC
En fin, ce taux dépend de la composition des
intérêts, plus la fréquence augmente plus la valeur
à rembourser augmente.
Si la composition des intérêts a lieu m fois par
an, le résultat final est :
A
A étant le montant du placement
n : la durée
R : taux
m : fréquence de composition
I.1.6 Les risques
« Plus fiables sont les risques, meilleure est
l'entreprise » dit Sophocle
Notre société est quelquefois
présentée comme la société du risque. Le risque est
omniprésent dans la vie courante, ceci touche les personnes, les biens
ou l'environnement. Selon la H.A.S (haute autorité de santé) en
France le risque, est défini comme une situation non souhaitée
ayant des conséquences négatives résultat de la survenue
d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence ou
« circonstance » est certaine30(*).
Nous pouvons retenir que le risque est une possibilité
de dommage.
Le secteur bancaire peut buter contre des risques de toute
forme, certains peuvent être liés à l'octroi de
crédit, aux liquidités, aux taux d'intérêt, ceux
liés au dysfonctionnement de la banque (systèmes informatiques,
télécommunication...) etc.les dirigeants des entreprises
particulièrement des banques mettent en marche des politiques de gestion
permettant de diminuer ou de contourner ces risques, la gestion
financière se charge volontairement d'une responsabilité
spécifique des risques financiers.
Les risques causés par l'insolvabilité sont
parmi les plus importants durant l'existence d'une banque puisqu'en
incapacité à régler ses engagements financiers
arrivés à l'échéance.
I.1.7 Le Diagnostic
financier31(*)
Dans de très nombreuses situations, les agents
économiques sont confrontés à la nécessité
de formuler un jugement sur une entreprise, sa situation, son
activité : ils doivent formuler un diagnostic d'entreprise. Lorsque
ses précautions portent principalement sur des aspects financiers,
l'observateur et conduit à établir un diagnostic financier.
I.1.7.1 Objet et
précautions du diagnostic financier
Le diagnostic financier (on parle encore, de façon
équivalente, de l'analyse financière) constitue un aspect
particulier du diagnostic global de l'entreprise. Il consiste en l'examen et
l'appréciation critique de la situation, des opérations et des
résultats financiers de l'entreprise. Les thèmes majeurs mis en
cause par ces démarches peuvent être énoncés
à travers quatre ensembles de questions.
a) Quel jugementporter sur les résultats de
l'entreprise ? comment évoluent-ils en valeur absolue ?,
comment peuvent-ils être appréciés en comparaison avec les
moyennes en oeuvre pour les obtenir en comparaison avec ceux obtenus par
d'autres entreprises placées dans des conditions d'activités
analogues ou, tout simplement par référence aux objectifs que les
propriétaires et les dirigeants de l'entreprise avaient
arrêtés ?
b) Comment l'entreprise affronte-elle les risques financiers
auxquels elle est exposée ? maîtrise-elle les risques de
faillite et parvient-elle à assurer sa solvabilité à terme
dans des conditions satisfaisantes ou elle est menacée des
difficultés de règlement de ses dettes dans un avenir
prévisible ?, maîtrise-t-elle des risques liés
à la variabilité, à l'instabilité de ses
résultats ? De façon générale, apparait-elle
vulnérable face à l'évolution de son environnement ou
est-elle dotée de dispositifs de sécurité qui la
prémunissent contre les incidents de parcours ?
c) Quelles sont les sources de financement de l'entreprise et
comment sont-elles employées ? la composition des ressources, la
structure du financement sont-elles adaptées à la composition et
à la nature des emplois ? En d'autres termes, l'entreprise
ménage-elle des équilibres financiers satisfaisants entre ses
ressources et ses emplois ?
d) L'entreprise maîtrise-t-elle le coût de ses
ressources et les utilise-elle avec une efficacité suffisante ?
I.1.7.2 Le rôle
pratique du diagnostic financier
De façon générale, les agents qui
ressentent la nécessité d'effectuer le diagnostic financier de
l'entreprise sont les partenaires internes ou externes qui s'interrogent sur la
qualité des performances et sur la vulnérabilité d'une
entreprise pour deux séries de raisons.
D'une part certains de ces partenaires sont en
relations professionnelles avec l'entreprise et sont donc soucieux de
maîtriser les risques liés à ces relations. Ainsi, le
banquier qui accorde les crédits s'interroge sur la capacité de
remboursement à court terme, moyen et long terme. Le fournisseur qui
accorde un délai à un client se demande s'il a des bonnes chances
d'être réglées lorsqu'il présentera sa facture.
D'autre part, certains agents appartenant à
l'entreprise elle-même sont également conduits à effectuer
un diagnostic financier. Certains sont d'abord soucieux d'évaluer la
sécurité de leurs emplois et les perspectives de progression de
leurs rémunérations : c'est le cas des salariés et
pour les instances représentatives ; en particulier, le
comité d'entreprise à compétence pour se faire communiquer
des informations financières, interroger la direction sur la marche de
l'entreprise et, en cas de besoin, se faire assister par un expert en
diagnostic pour améliorer sa capacité d'analyse. Par ailleurs,
certains membres de l'entreprise ont pour attribution professionnelle d'assurer
un suivi de la direction financière afin d'alerter la direction sur des
risques ou des opportunités appelant des réactions
immédiates ou à terme ; ces agents participent
également à des démarches de diagnostic financier
interne.
I.1.7.3 Les
démarches fondamentales du diagnostic financier
Les démarches du diagnostic financier sont
particulièrement diversifiées. Mais on peut cependant les classer
en raison des informations qui leur servent de support, soit en raison des
instruments qu'elles utilisent.
a) En ce qui concerne la nature des informations
utilisées, elles peuvent être qualitatives ; mais en
général un diagnostic financier privilégie le traitement
systématique des informations chiffrées, notamment d'origine
comptable. Selon les supports comptables utilisés, on distingue ainsi
couramment :
· L'analyse statique, qui
repose essentiellement sur l'analyse du bilan ;
· L'analyse de performances,
qui conduit à examiner le compte des résultats ;
· L'analyse des tableauxdes
flux, qui permet d'éclairer les évolutions
financières grâce à des états tels que le tableau de
financement ou grâce à d'autres types de tableaux.
b) Quant à la nature des instruments utilisés,
elle permet d'identifier plusieurs grandes méthodes utilisables
d'ailleurs de façon conjointe et non pas exclusive :
· La méthode des ratios
est fondée sur la recherche des rapports significatifs entre les
grandeurs financières issues du bilan, du compte de résultat ou
de tableaux des flux ;
· La méthode de la relation de
trésorerie cherche à donner une vision
synthétique en calculant le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie ; la relation de trésorerie
rapproche ces notions pour faire ressortir les ajustements financiers majeurs,
caractéristiques de la « structure
financière ».
· L'établissement des multiples
documents, notamment des tableaux de flux, permet
également de disposer d'indicateurs financiers qui éclairent
à la fois les performances et les équilibres financiers.
Le diagnostic financier permet aussi de comparer les
situations de l'entreprise au long d'une certaine période. Et cela
grâce à des méthodes que nous avions citées avant.
La méthode des ratios est beaucoup plus utilisée localement.
Cette référence permet d'analyser les variations aussi de ces
ratios durant des périodes différentes. En ce qui concerne cette
méthode, il y a une diversité de ratios financiers et autres
types de ratios. Ces ratios permettent à toute personne à toute
personne qui veut lire les documents financiers de l'entreprise qui sont
composés du bilan, le compte de résultat, et les états
annexés et qui souhaitent les comprendre, et surtout les
interpréter [...]32(*)
L'utilisation de la méthode de
ratios33(*)
La diversité des ratios (financiers et autres)
utilisables en gestion peut paraître déroutante, elle ne fait que
traduire deux caractéristiques majeures de la méthode. Il s'agit
d'une méthode ouverte, ce qui signifie que chaque analyste, entreprise
ou institution a tendance à élaborer une
« batterie » de ratios adaptés à ses
préoccupations.
Ces ratios se regroupent en quatre types34(*) : les ratios de
structure, les ratios de synthèse, les ratios de rotations, et les
ratios de rentabilité.
1) Les ratios de
structure : sont des indicateurs qui
caractérisent la comparaison du patrimoine en mesurant des rapports
relatifs à l'actif et au passif.
A propos de l'actif, on cherche à dégager le
« poids » de chaque élément pour faire
ressortir l'impact de conditions technico-économiques ; ainsi, une
entreprise de haute technologie utilisant du matériel coûteux
présente un ratio d'immobilisation particulièrement
élevé, une entreprise au cycle d'exploitation long (construction
navale, bâtiments et travaux publics...) fait apparaitre des ratios de
stock dont la valeur reflète cette lourdeur[...]
Les ratios de structure concernant le passif fournissent pour
leur part des indicateurs sur la composition du financement. D'une part, ils
permettent d'apprécier l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en
matière de financement, grâce à la comparaison entre les
capitaux propres et les dettes. D'autre part, ils permettent de juger la
stabilité du financement grâce à la comparaison
systématique entre les capitaux stables (« les capitaux
permanents ») et les dettes à court terme.
2) Alors que les ratios de structure sont établis sur
l'actif et le passif considérés séparément
les ratios de synthèse rapprochent
systématiquement des éléments d'actif et de passif. Ils
permettent ainsi de traduire les conditions de financement de certains
éléments de l'actif, soit les possibilités de
remboursement des dettes à CT par les composants de l'actif circulant,
liquide à CT.
3) Les ratios de rotation concernent
pour leur part les stocks, les créances commerciales et les dettes
fournisseurs. En mesurant les délais et les vitesses de rotation de ces
éléments du bilan, on éclaire à la fois les
conditions d'activité (mesurer des délais de règlement
accordés aux clients et reçus des fournisseurs, durée de
la période de stockage) et leurs incidences sur la solvabilité de
l'entreprise. Celle-ci a en effet intérêt à
récupérerrapidement des liquidités associées
à ses stocks ou ses créances (délais courts ou vitesses de
rotation élevées) et à régler ses fournisseurs le
plus tard possible (délais longs ou vitesse de rotation faible)
4) Les ratios de rentabilité
permettent l'étude des performances de l'entreprise. Certains de ces
ratios reposent sur la comparaison entre les résultats obtenus et le
montant des opérations de production et de vente qui ont permis de les
engendrer : on raisonne alors en termes des marges.
Ces quatre types de ratios sont utilisables aux entreprises de
toute forme mais les particularités se situent sur le type
d'entreprise ; il y a des ratios spécifiques.
Tableau n° 2: Tableau synoptique de
ratios
Types de ratios
|
Rubriques
|
1. RATIO DE STRUCTURE
|
Ratios de structure de l'actif
v Ratio d'immobilisation
v Actif circulant
· Ratio de liquidité d'actif
·
·
·
Ratios de structure du passif
v Ratio d'autonomie financière
v Ratio d'endettement global
Ou
·
|
2. RATIO DE SYNTHESE
|
v Ratio de financement des immobilisations
v Ratio de financement propre
v Ratio de solvabilité globale ou d'indépendance
financière
v Ratio de solvabilité 2=
v Ratio de liquidité générale ou au sens
large
v Ratio de liquidité réduite ou au sens
strict
v Ratio de liquidité immédiate ou de
trésorerie
|
3. RATIO DE ROTATION
|
v Vitesse de rotation de stocks
· Délai de rotation de stocks
v Vitesse de rotation des créances commerciales
· Délai de rotation des créances ou
délai de payement accordé aux clients d'exploitation
v Vitesse de règlement des fournisseurs
· Délai de rotation des dettes commerciales
|
4. RATIOS DE RENTABILITE
|
v Ratio de marge d'exploitation
v Ratio de rendement des actifs
v Ratio de rentabilité des fonds propres
v Ratio de rentabilité économique
|
I.1.8 le fonds de roulement
Généralement pendant l'exécution d'une
analyse financière, le fonds de roulement joue un rôle primordial,
surtout durant l'analyse effective du bilan.
Par définition le fonds de roulement est
considéré comme l'excédent des capitaux permanents sur les
immobilisations ou encore l'excédent des capitaux circulants sur les
dettes à court terme35(*). De cette
définition, nous avions trouvé que les éléments
importants du fonds de roulement, c'est qui nous permet de dire que le fonds de
roulement est, en d'autres termes, la différence entre l'actif cyclique
ou d'exploitation et les dettes d'exploitation ou dettes à court terme
et/ou la différence entre les emplois en moins d'un an et les ressources
à moins d'un an. Le fonds de roulement n'a pas beaucoup d'influence sur
la situation financière de l'entreprise, souvent tout dépend
dubesoin en fonds de roulement qui est une partie des actifs d'exploitation qui
n'est pas financée par le passif cyclique. Cette insuffisance des
ressources cycliques étant couverte par les ressources durables.
Lorsqu'un fonds de roulement est négatif, cela peut
être dû aux lourds investissements réalisés, si ces
investissements ne sont pas liés à la réelle structure de
l'entreprise, ceux-ci peuvent avoir des conséquences néfastes sur
la liquidité de l'entreprise ou sa trésorerie. Mais si le BFR est
négatif ou nul, ceux-ci n'auront pas beaucoup de considération
importante.
I.1.9 La trésorerie
La gestion de la trésorerie influence toujours la
solvabilité qui est l'aptitude de payer ses dettes échues. La
trésorerie est à son tour constitué des recettes
encaissables moins les dépenses décaissables. En cas d'une
différence supérieure à zéro, ce surplus ne doit
pas stagner dans la caisse de l'entreprise car Napoléon BONAPARTE dit
« ne laisser par l'argent dormir car vous risquerez de
l'oublier. »
La prévision d'une trésorerie saine doit surtout
concerner les recettes d'exploitation c'est-à-dire celles qui
émanent des activités ordinaires. Dans une entreprise,
particulièrement les institutions bancaires ; pour faciliter une
meilleure trésorerie ; la banque devra accorder des longs
délais aux déposants qu'aux emprunteurs, en d'autres termes une
gestion rationnelle de la trésorerie ne peut pas accorder des
crédits à long terme avec les fonds étrangers à
court terme car l'équilibre financier l'exige.
Toutefois, une trésorerie positive n'est pas la
signification d'une solvabilité saine car au sein d'une banque, on peut
avoir une trésorerie positive mais qui n'est pas capable à
couvrir les dettes arrivées à l'échéance.
Trésorerie nette = Encaissements -
Décaissements
OuTrésorerie nette = Fonds de Roulement
(FR) - Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
L'équilibre financier d'une entreprise est fonction de
la cohérence qui existe entre ses emplois et ses ressources. Cette
cohérence détermine en effet sa solvabilité et sa
liquidité.
I.2RESUME DE LA REVUE
LITTERAIRE
Dans cette partie, revue littéraire, nous venons de
développer les concepts qui sont importants dans l'exploitation de ce
présent travail.
La définition de ces concepts a été
effective ; d'une part en nous appuyant sur d'autres auteurs qui avaient
déjà traité ces thématiques, d'une autre part en
critiquant ces travaux récents.
En définitive, Elie COHEN nous dit que la
solvabilité est l'aptitude d'un agent économique d'honorer ses
dettes lorsque celles-ci arrivent à l'échéance. De notre
part, nous avons constaté que la solvabilité d'une banque est la
comparaison du niveau des engagements d'une banque (crédits et autres
placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les
actionnaires et profits de la banque).
CHAPITRE II :
DESCRIPTION DU MILIEU
D'ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1 PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
II.1.1 LA TRUST MERCHANT
BANK
II.1.1.1 cadre
juridique36(*)
La TMB est une société par action à
responsabilité limitée, SARL, de droit congolais
constituée selon les statuts notariés du 15 octobre 2003 et
autorisé par le décret présidentiel n° 04/022 du 15
mars 2004. La TMB est agréée par la banque centrale.
La TMB bénéficie des avantages du régime
général unique du code des investissements conformément
à l'arrêté interministériel n°
174/CAB/MIN/PLAN/2004 portant approbation de l'agrément du projet
d'investissement de la TRUST MERCHANT BANK Sarl. Au terme, de cet
arrêté la banque est exonérée de l'impôt
professionnel sur les revenus, du droit proportionnel, de l'impôt sur la
superficie des concessions foncières bâties et non bâties et
de l'impôt sur le chiffre d'affaire (aujourd'hui taxe sur la valeur
ajoutée) à l'intérieur, sur les biens d'équipement,
les droits et taxes à l'importation à l'exclusion des redevances
administratives dues aux services de douane.
II.1.1.2 historique,
situation et géographique de la TMB
Fondée en 2004, la Trust Merchant Bank (TMB) n'a
cessé de s'étendre et s'est rapidement hissée au rang des
banques les plus importantes de la République Démocratique du
Congo. Elle est en termes de fonds propres, du nombre de clients et du total
bilantaire une des plus grandes banques que compte la République
Démocratique du Congo. La TMB est active dans de nombreux secteurs du
marché bancaire local, notamment dans les services offerts aux
particuliers et indépendants, aux PME et grandes entreprises ainsi
qu'aux institutions nationales et internationales. Les parts de marché
de la TMB dans tous les secteurs où elle est active sont significatives
et ne cessent decroître. Le siège social de cette banque est
situé dans la province minière du KATANGA, plus
précisément à Lubumbashi, sur l'avenue Moero, au n°
761. Il faut toutefois préciser que cette banque possède
plusieurs agences sur le territoire national.Fondée par Monsieur Robert
LEVI, la Trust Merchant Bank s'est positionnée en tant que banque
offrant une multitude de services bancaires adaptés aux particuliers et
aux indépendants, aux PME et aux grandes entreprises, aux institutions
nationales et internationales. Toujours à l'écoute des
préoccupations du client, elle met un point d'honneur à ce que
les demandes de chaque client puissent trouver une réponse.
Cela fait bientôt douze ans que la TMB exerce ses
activité bancaires en RDC, née sous l'initiative d'un homme
d'affaire né au Congo, peu de gens croyaient à ce projet, et
moins encore qu'il connaîtrait un tel développement. Avec un
concept inédit, mettant en avant l'avènement d'une banque de
proximité dont les fondements trouvent leurs originalités aussi
bien que dans la spécificité des clientèles cibles que
dans la stratégie et les technologies choisies , les promoteurs de la
TMB ont profondément modifié le paysage bancaire en facilitant
l'accès aux circuits financiers à nombreuses personnes que le
système traditionnel avait exclu. Elle s'est donnée comme mission
d'accompagner tous les clients, petits et grands, sans distinction sur le
chemin de leur croissance.Forte des acquis posés durant les trois
dernières d'exercice, la TMB cherche à stabiliser les conditions
d'une croissance régulière pour soutenir sa stratégie de
développement à long terme comme le préconise le conseil
d'administration. Déjà en 2007, un plan de
développementtriennal a été élaboré pour
répondre à unedemande spécifique de la Banque Mondiale.
Partenaire du développement économique et social, la TMB
encourage les nombreux opérateurs qui exercent dans ce vaste secteur
informel en les incitant à adhérer au mode opératoire
formalisé et transparent.
La TMB contribue activement à l'activité
économique de la République Démocratique du Congo et elle
est déterminée à s'implanter durablement sur le sol
congolais comme en témoignent les éléments suivants:
· La banque est propriétaire de la plupart de ses
agences;
· Son réseau d'agences ne cesse de
s'étendre: en 2012 et 2013, la TMB a ouvert en moyenne une nouvelle
agence tous les mois;
· Elle a été la première institution
bancaire à lancer un service de Micro finance en RDC afin de venir
en aide à la population locale;
· Présente dans plus de vingt-cinq villes à
travers les onze provinces du Congo, la TMB est la seule banque à offrir
une couverture nationale, confirmant ainsi notre volonté d'être
une banque accessible à tous.
II.1.1.3 Ressources
humaines
L'orientation stratégique que la TMB, s'est
conçue dans le cadre d'une politique des ressource humaines
guidées par la recherche d'élément à fort potentiel
de part de leur qualification, leur expérience et qui ont animé
de la volonté pour renforcer constamment leurs connaissances technique
afin de mieux répondre aux exigences de l'activité bancaire. Les
perspectives de gestion de carrière pour chaque agent, sont
réelles, elles sont motivées par les performances
réalisées. La TMB est jeune et dynamique, elle ne conçoit
pas son expansion dehors d'un cadre qui ne favorise pas le dynamisme, la
motivation, l'esprit d'entreprise et de responsabilité de ses gents.
C'est un point essentiel de son orientation stratégique.
Poussée par un besoin d'expansion, elle a fait de la
gestion des ressources humaines un axe fondamental de sa stratégie.
Cette gestion des ressources humaines comprend non seulement la mise en place
de critères de recrutement correspondant au profil des postes à
pouvoir mais aussi une gestion de carrière soutenue par une politique de
formation continue en interne et sanctionnée par des évaluations
régulières.
II.1.2 La RAWBANK37(*)
La RAWBANK Sarl, est une société par actions
à responsabilité limitée autorisée à se
constituer par le décret présidentiel n° 040/2001 du 8 août
2001.
Elle est établie selon la législation bancaire
de la République Démocratique du Congo telle que stipulée
par l'ordonnance-loi n° 72/004 du 14 janvier 1972 relative à la
protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires
financiers telle que modifiée par la loi n° 003 du 31 décembre
2002 relative à l'activité et au contrôle des
établissements de crédit. A sa création, la banque a
obtenu le bénéfice des avantages du code des investissements par
l'arrêté interministériel n° 003 du 31 décembre
2001. Elle a bénéficié aussi d'une exemption de
l'impôt sur le bénéfice jusqu'à la clôture de
l'exercice 2004.
Site :
www.rawbank.cd
II.1.2.1 Historique
Société du groupe RAWJI, la RAWBANK Sarl, banque
de droit congolais a été agréé par la BCC en mai
2001 et autorisée à exercer l'activité de banque par le
décret présidentiel n° 04/2001. Débutant ses
activités en mai 2002, elle est devenue en ces neuf dernières
années une institution de référence en République
Démocratique du Congo en devenant la première banque en terme de
part de marchés, la seule banque en RDC à
bénéficier de la garantie de la Société
Financière Internationale (SFI, Banque mondiale) pour garantir une ligne
de crédit utilisable à concurrence de 3 millions USD pour la
confirmation des crédits documentaires et 7 millions USD en vue
d'accroitre des services financiers aux PME et aux femmes entrepreneures.
Le groupe RAWJI contrôle un groupe de
sociétés opérant principalement en RDC, actives dans les
secteurs de la distribution, de l'industrie, de la logistique, de l'immobilier,
de l'exploitation portuaire et des services financiers. Le Groupe entretient
aussi des activités en Angola, en Belgique, en Chine, à
Dubaï, en Allemagne, en Inde, au Nigeria et en Afrique du sud.
Détenu à 100% par la famille RAWJI, il emploie
quelque 2000 collaborateurs dans le monde et son chiffre d'affaire
consolidé s'élève à plus de 300 000 000
USD.
Les principales entreprises du groupe RAWJI sont :
BELTEXCO Sarl, MARSAVCO Sarl, PRODIMPEX Sarl, RAFI Sarl, PARKLAND Sprl, PROTON
Sprl, RAWBANK Sarl...
II.1.2.2 Missions de la
RAWBANK
Soucieuse de faire preuve de la rigueur la plus stricte dans
la manière de servir la clientèle, la RAWBANK a pour
objectif :
· Le placement, l'achat, la gestion, la garde et la vente
des valeurs mobilières et de tout actif financier ;
· D'effectuer toutes les opérations de banque,
bourse, de financement de trésorerie, de commission ainsi que toutes les
opérations sur or ou métaux précieux ;
· Le conseil et l'assistance en matière de gestion
financière ainsi que tous les services destinés à
faciliter la création et le développement des
entreprises ;
· La représentation des titres commissionnaires,
de mandataire ou l'agent, de toute personne physique ou morale ;
· Effectuer toute action ou toute opération pour
tiers ;
· Acquisition, construction ou location de tout immeuble
utile à son fonctionnement, et à la réalisation de son
objet social ou bien être de son personnel ;
· La participation par voie de création des
sociétés nouvelles, de souscription ou à l'achat des
titres ou des droits sociaux, de fusion, de prise de location, garance ou
autrement.
La RAWBANK renforce son réseau d'agences dans la
logique d'une démarche commerciale de proximité voulue dès
la création de la banque en 2002. Fin 2014, la banque compte 38 agences
et une quinzaine de guichets avancés (Le guichet avancé est
l'extension d'une agence à laquelle il est rattaché. Le client y
reçoit quatre services de base: retrait et versement limités
à l'équivalent de 10.000 dollars, opérations de change et
Money gram. Il peutégalementremplirlesformalitésd'ouverture de
compte. Ce compte sera logé à l'agence dont dépend le
guichet. Dans les villes, les guichets avancés sesituent dans un rayon
maximum de 5 km. En province, essentiellement dans les zones minières
etindustrielles, la distance peut être plus grande) auxquels s'ajoutent
quelques services de caisse privatifs dans l'enceinte de grandes entreprises
clientes. Conformément à son projet d'entreprise 2014-2016
«avantage Client», la banque fait progressivement entrer son
réseau dans une nouvelle dimension38(*).
Conseil d'administration
II.1.2.3 Organigramme
Comité d'audit
Directeur général
Audit
Développement stratégique
Secrétariat de Direction
Juridique
Secrétariat général Direction de
maitrise de risques opérationnels et de la conformité
Marketing et communication
DirectionCommerciale
Directiondes moyens
DirectionFinancière
Direction du crédit et de risques
financiers
Direction des opérations et de la
sécurité de la banque
Direction de l'informa- tique
Source : rapport annuel de la RAWBANK, 2014
1. Le conseil
d'administration : le conseil d'administration détermine
les orientations de l'activité de la banque et veille à leur mise
en oeuvre. Il se saisit de toute question intéressant la marche de la
banque et règle par ses délibérations les affaires qui
la concernent.
Le conseil a plusieurs missions
décrites dans le mémorandum de bonne gouvernance. Pour pouvoir
réaliser ces missions, le conseil est investi des pouvoirs les plus
larges, à l'exception de ceux que la loi et les statuts réservent
explicitement à l'assemblée générale des
actionnaires. Ces missions sont reprises ci-dessous :
· Déterminer les valeurs de l'entreprise (codes de
conduite, valeurs éthiques et autres) et s'assurer que le management
exécutif veille à leur respect ainsi qu'au respect de la
conformitélégale par l'ensemble du personnel de la banque.
· Déterminer les orientations stratégiques
de la banque, idéalement en collégialité avec le
management exécutif, et veiller à leur mise en oeuvre.Conforter
le pouvoir du management exécutif et lui apporter
légitimité et soutien.
· Déterminer le niveau de risques que la banque
peut accepter de prendre et assurer un leadership entrepreneurial.
· Prendre toutes les mesures nécessaires pour
assurer l'intégrité des états financiers de banque.
2. le comité d'audit : la mission
principale et la responsabilité du comité d'audit sont
d'épauler leconseild'administration dans l'exécution de ses
obligations de surveillance.
Il intervient dans les domaines suivants :
v la finalisation des comptes,
v la gestion et le contrôle des risques,
v le système de contrôle interne et de la
conformité,
v les activités d'audit externe et interne.
3. le comité de direction : le
directeur général et le comité de direction constituent le
management exécutif de la banque. Le directeur général est
chargé de la gestion journalière de la banque et de sa
représentation en ce qui concerne cette gestion.
Le comité de direction assiste le
directeur général dans la préparation des propositions
stratégiques à soumettre au conseil d'administration, dans la
supervision des activités opérationnelles de la banque et dans
l'analyse des performances de cette dernière.
4. Autres comités
[ Le comité commercial présidé par le
directeur commercial se réunit deux fois par mois.
[ Le comité crédits présidé par le
directeur du développement stratégique se réunit une fois
parsemaine.
[ Le comité des petits crédits
présidé par le directeur des crédits se réunit une
fois par semaine.
[ Le comité recouvrement présidé par le
directeur des crédits se réunit deux fois par mois.
[ Le comité finances présidé par le
directeur financier se réunit une fois par mois.
[ Le comité budgétaire présidé par
le directeur financier se réunit deux fois par mois.
[ Le comité trésorerie et placements
présidé par le directeur fnancier se réunit trois fois par
semaine.
[ Le comité gestion actif-passif
(ALCO-Assets&LiabilitiesCommittee) présidé par le directeur
du crédit se réunit une fois par mois.
[ Le comité conformité présidé par
le responsable de la fonction conformité se réunit une fois par
mois.
[ Le comité informatique présidé par le
directeur informatique se réunit une fois par mois.
[ Le comité ressources humaines présidé
par le directeur des moyens se réunit une fois par mois.
[ Le comité marketing & communication
présidé par la responsable marketing se réunit deux fois
par mois.
[
Lecomitéqualitéprésidéparledirecteurdesmoyensseréunitdeuxfoisparmois.
[ Le comité maîtrise des risques
opérationnels présidé par le secrétaire
général se réunit une fois par mois.
[
Lecomitésécuritédesbiensetdespersonnesprésidéparledirecteurdesopérations
et de la sécurité banque se réunit une fois par mois.
[ Le comité sécurité du système de
l'information présidé par le responsable de la
sécurité du système d'information se réunit une
fois par mois.
[ Le comité réseau d'agences
présidé par le responsable du réseau d'agences se
réunit deux fois par mois.
II.1.2.4 LE MANAGEMENT
EXECUTIF DE LA RAWBANK
II.1.2.4.1 organisation
L'Administrateur Délégué et le
comité de direction constituent le management exécutif de la
banque. Le comité de gestion est composé de l'AD qui est le
président et d'un vice-président et des directeurs responsable de
direction désignés par le conseil d'administration sur
proposition de l'AD.
Le vice-président préside des réunions du
comité de direction en cas d'empêchement de l'AD. La liste des
membres du comité de direction est publiée chaque
année.
II.1.2.4.2 le pouvoir
Le conseil d'administration a confié à l'AD la
gestion journalière de la banque et de représentation liée
à cette gestion. Le CA peut confier des pouvoirs et des
responsabilités additionnels à l'AD sans porter atteinte à
ses propres pouvoirs et fonctions.
II.1.2.4.3
Responsabilité
a) Concernant les ressources humaines
v Décider des modalités d'engagement, de
révocation et des rémunérations à appliquer au
personnel de la banque ;
v Encourager une culture d'entreprise qui promet les valeurs
de la banque.
b) Concernant la communication
v Agir en tant que porte-parole de la banque envers le monde
extérieur ;
v Communiquer la stratégie, la vision et les valeurs de
la banques tant en interne que vis-à-vis des tiers ;
v Maintenir un dialogue constant et des canaux de
communications ouverts avec ses collaborateurs, le personnel et le CA ; et
fournir au CA des informations dont il a besoin pour exercer ses fonctions.
II.2 ACTIVITE BANCAIRE AU
CONGO
Le système bancaire congolais est organisé selon
un système pyramidal comprenant un institut d'émission, la banque
centrale (la banque de banques, la banque au premier rang) et un ensemble
d'établissement constituant les banques dites au second rang.
La Banque Centrale du Congo créée par le
décret-loi du 23 février 1961 mais n'entrant en vigueur que le 22
juin 1964, le décret-loi n° 055/2002 du 07 mai 2002rélative
à la constitution, à l'organisation et au financement de la BCC
reconnaît en article 1er, l'indépendance de celle-ci
dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique monétaire
visant à stabiliser le niveau général des prix
intérieurs. La BCC est donc indépendante et jouit de l'autonomie
de gestion dans la réalisation de ses missions et attributions. Elle est
responsable des interventions sur le marché de change en opérant
l'achat de devises étrangères et leurs ventes lorsque le franc
congolais s'apprécie ou se déprécie. Outre cela, elle est
chargée de maintenir la valeur externe de la monnaie de l'Etat et c'est
dans cette optique qu'elle réglemente l'activité des
établissements du crédit. Elle veille au bon fonctionnement du
système bancaire au Congo, ce système fonctionnant avec les
imprimés de la banque centrale (feuille de liquidation, avis de
délit, feuille des états financiers etc.).
Dix-septbanquessontactivesaujourd'hui,contrevingten2010.En
date du 10 juin 2013, après plusieurs
annéesdedémarchesadministratives, la personnalité
juridique a étéaccordée
àl'AssociationSansButLucratifnonconfessionnelledénommée
Association Congolaise des Banques, ensigle«A.C.B.». La consolidation
de la reprise de l'activité économique a été
marquée, cette année
encore,parlabonnetenuedusecteurdesintermédiaires financiers.En 2013, le
volume global des transactionsaatteintunniveaud'USD4679,3millionscontreUSD4724,
1 millions en 2012, soit un reculde0,9%.
Le cumul annuel des opérations au guichet des
facilités permanentes (Refinancement des banques
parl'Institutd'émission) a atteint CDF 54,4 milliards en 2013 contre CDF
71,8 milliards en 2012, soit unediminutionde24%.Dans le même temps, le
cumul des transactions sur le marché interbancaire
aatteintCDF1605,6milliardscontreCDF 629,6 milliards à la période
correspondante de 2012.
Quantautauxsurcemarché,ilavariéenmoyenneautourde1,94%.
Au 31 décembre 2013, l'encours global des billets de
trésorerie (BTR) s'est établi à CDF
164,3milliards,dontCDF102,7 milliards pour la maturité à 28 jours
et CDF 61,6 milliards pour celle
à7jours.Letauxmoyenpondéré du BTRà 7 jours s'est
situéà 1,72% au 31 décembre 2013.
Deux mille treize a été également
caractérisée par la baisse sensible du taux débiteur des
banques, conséquencedelabaisse du taux directeur de la Banque Centrale
du Congo et de l'assouplissement de la politique monétaire.
En 2013, l'activité bancaire s'est accrue, telle
qu'attesté notamment par l'améliorationdu concours à
l'économie de 2.093,5 milliards de CDF, venant de 1.661, 6 milliards une
année auparavant et d'un accroissement de15,4% de dépôts,
s'établissant à 2.787,8 milliards. Cependant, quoique progressif,
il a été constaté que le niveau des dépôts en
monnaie nationale est demeuré faible. En conséquence, le taux de
la dollarisation, mesuré par le ratio dépôt en devises sur
total des dépôts, a baissé les trois dernières
années bien que demeurant élevé, établi
à87,2%enmoyenneannuelle39(*).
En l'espace d'une année, le total bilantaire est
passé d'USD 3 722 millions à USD 4 323 millions soit un
accroissement de 16%. Au cours de la même période le volume de
dépôts a augmenté de 15%, passant d'USD 2 636 millions
à USD 3 043 millions ; celui de crédit à
décaissements a augmenté de 26%, passant d'USD 1397 millions
à USD 1 764 millions.
II.3 DESCRIPTION DE LA
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
II.3.1 METHODOLOGIE ET
TECHNIQUE
La méthode est un ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démonte et les
vérifie40(*). C'est
encore un mode d'emploi pour arriver à faire quelque chose.
Tout travail, plus particulièrement un travail
académique, passe par la présentation de la démarche
méthodologique. Ainsi la méthodologie de ce présent
travail apparait comme suit :
[ Méthode comparative : après la
réception des états financiers de ces deux banques, nous avions
diagnostiqué celles-ci en trouvant les forces et les faiblesses de ces
dernières tout en dégageant la dissemblance et la ressemblance de
ces deux banques dans le but d'arriver à certaines observations et
à la conclusion ;
[ Méthode analytique : cette méthode nous a
permis d'étudier analytiquement les états financiers en les
présentant sous des masses propices pour une analyse ;
[ La méthode statistiquenous a permis
d'apprécier l'évolution de certaines masses et variables
examinées, et aussi calculer certains rapports (ratios) de ces
masses.
II.3.2 OUTILS DE RECHERCHE
Le traitement et la saisie des données a
été possible grâce aux logiciels EXCEL et WORD. Toutes ces
méthodes citées dans la partie précédente ont
été soutenues par les techniques documentaires, grâce
à la technique documentaire, nous avions récolté de
données dans les rapports annuels de ces banques et de faire recours
à la lecture de certains mémoires, TFC et autres travaux dans les
bibliothèques de la place et à l'internet.
II.3.3 DIFFUCULTES
RENCONTREES
« Ce n'est pas le chemin qui est difficile,
c'est le difficile qui est chemin »
S. KIERKEGAARD41(*)
La réalisation de ce présente a eu beaucoup
d'entraves ; heureusement que celles-ci ne nous ont pas amené
à renoncer. Durant toute cette recherche, nous nous sommes
heurtés au manque de données au niveau local, ce qui nous avait
obligés de chercher à l'internet, les difficultés
financières ont aussi freiné la bonne continuité de notre
travail.
CHAPITRE III :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS
III.1 PRESENTATION DE DONNEES
III. 1.1 Bilans comptables de la RAWBANKTableau
n° 3 : actif du bilan comptable de la RAWBANK (en milliers des
francs congolais)
ACTIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
TRESORERIE ET OPS INTERBANCAIRES
|
|
|
|
|
caisses et banque centrale
|
75 091 727,0
|
83 368 934,0
|
110 925 574,0
|
136 442 032,0
|
correspondants bancaires
|
117 591 132,0
|
171 700 873,0
|
206 305 494,0
|
153 183 931,0
|
portefeuilles de placement
|
36 405 035,0
|
33 813 545,0
|
11 606 331,0
|
38 056 000,0
|
sous total
|
229 087 894
|
288 883 352
|
328 837 399
|
327 681 963
|
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
|
|
|
|
|
portefeuilles effets commerciaux
|
3 594 098
|
3 011 159
|
7 309 324
|
27 550 947
|
crédit à la clientèle
|
84 856 567
|
138 132 632
|
200 600 084
|
238 590 988
|
sous total
|
88 450 665
|
141 143 791
|
207 909 408
|
266 141 935
|
COMPTE DE TIERS ET DE REGULARISATION
|
|
|
|
|
comptes de régularisation-actif
|
7 721 023
|
20 321 368
|
25 748 991
|
20 747 519
|
divers actifs
|
3 084 272
|
3 489 715
|
4 051 362
|
8 355 908
|
sous total
|
10 805 295
|
23 811 083
|
29 800 353
|
29 103 427
|
VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
immobilisations corporelles nettes
|
20 106 350
|
26 788 678
|
38 969 075
|
44 399 847
|
sous total
|
20 106 350
|
26 788 678
|
38 969 075
|
44 399 847
|
TOTAL ACTIF
|
348450204
|
480626904
|
605516240
|
667327172
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des états financiers de la RAWBANK Ce
tableau ci-haut, nous découvrons qu'en premier lieu les actifs
de cette banque ont évolué, durant la période en
étude de 348 450 204 en 2010, 480 626 904 en 2011,
605 516 240 en 2012 et 667 327 172 en 2013. Il y a une
certaine évolution à la hausse de l'Actif, qui était en
2010 de 348 450 204 et en 2013 se retrouvant à
667 327 172 soit une évolution de plus de 90% dans seulement
4ans.
Tableau n°4 : passifs des bilans comptables de
la RAWBANK(en milliers des francs congolais)
PASSIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie et 0PS interbancaires
|
|
|
|
|
BCC
|
2 341378
|
1 791564
|
0
|
1 799 873
|
comptes à vue des correspondants
|
741607
|
10 180298
|
5 018222
|
2 184 488
|
sous total
|
3 082985
|
11 971862
|
5 018222
|
3 984 361
|
Opérations avec la clientèle
|
|
|
|
|
Dépôts et comptes courants à vue
|
259 540 954
|
347 638 151
|
421 925 374
|
464 266 800
|
Dépôts à terme
|
12 595 519
|
19 604 688
|
26 646 453
|
47 287 934
|
Sous total
|
272 136 473
|
367 242 839
|
448 571 827
|
511 554 734
|
Compte de régularisation
|
|
|
|
|
compte de régularisation du passif
|
10 013 857
|
15 938 680
|
31 260 363
|
23 227 391
|
divers passifs
|
17 782 423
|
26 233 896
|
29 268 533
|
28 906 433
|
Sous total
|
27 796 280
|
42 172 576
|
60 528 896
|
52 133 824
|
capitaux permanents
|
|
|
|
|
Capital
|
14 536 093
|
19 111 917
|
46 515 068
|
53 167 598
|
réserves légales
|
801 680
|
1 304 729
|
1 929 472
|
2 700 622
|
report à nouveau
|
2 535 983
|
7 087 484
|
-
|
-
|
bénéfice de l'exercice
|
5 182 810
|
6 253 394
|
7391700
|
5 164 384
|
provisions générales
|
1 818 056
|
2 954 941
|
4 917 876
|
8 750 148
|
plus-value de réévaluation
|
5 174 087
|
7 849 053
|
8 108 679
|
8 251 501
|
emprunts subordonnés
|
9 050 445
|
9 004 975
|
9 050 000
|
9 200 000
|
emprunt SFI
|
6 335 312
|
5 673 134
|
4 434 500
|
3 220 000
|
emprunts PROPARCO
|
|
|
9 050 000
|
9 200 000
|
Sous total
|
45 434 466
|
59 139 627
|
91 397 295
|
99 654 253
|
TOTAL PASSIF
|
348 450 204
|
480 626 904
|
605 516 240
|
667 327 172
|
Source : conçu
par nous-mêmes à partir des états financiers de la
RAWBANK
De ce tableau, nous remarquons que le passif de la RAWBANK a
évolué de cette façon : 348 450 204 en
2010, de 480 626 904 en 2011, de 605 516 240 en 2012 et de
667 327 172 en 2013. Il sied signaler que la disparition du compte
report à nouveau est due à son incorporation dans le capital.
III.1.2 Bilans comptables de la TRUST MERCHANT BANK
Tableau n°5 : Actifs (exprimés en
milliers des francs congolais)
ACTIFS
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Valeurs disponibles
Caisse
BCC
Correspondants NOSTRI
|
33 684 374
15 293 535
53 886 770
|
33 684 374
19 687 094
75 027 325
|
47 903 072
25 436 387
119 338 942
|
51 527 101
43 012 321
111 687 815
|
Sous total
|
102 864 679
|
124 985 567
|
192 678 401
|
206 227 237
|
Valeurs réalisables
Crédit à la clientèle
Autres actifs à CT
Comptes de régularisation
|
70 975 311
2 514 969
4 353 113
|
114 406 972
4 909 913
6 179 238
|
119 542 912
3 784 464
9 151 704
|
190 401 221
4 362 9261
12 137 659
|
Sous total
|
77 843 413
|
125 496 123
|
132 479 080
|
206 901 806
|
Immobilisations
Dépôts & cautionnements à LT
Titres de participation
Immeuble d'exploitation
Immobilisations encours
Autres immobilisations
Matériels et mobiliers
|
1 515 736
206 621
21 915 362
4 732 784
77 221
3 495 284
|
1 539 368
33 083
23 836 125
4 609 238
84 991
3 887 581
|
3 851 254
40 130
22 962 968
5 089 463
2 347
4 137 947
|
3 778 932
21 440
22 448 000
5 056 569
807 598
4 488 883
|
Sous total
|
31 943 020
|
33 990 386
|
36 084 109
|
36 601 422
|
TOTAL ACTIF
|
212 651 112
|
284 472 076
|
361 241 590
|
449 730 465
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
à partir des Etats financiers de la TMB
De ce tableau nous trouvons l'évolution des masses de
l'actif du bilan. en 2010, le total actif était de
212 651 112, en 2011 il était de 284 472 076, en
2012 c'était de 361 241 590 et en 2013 un montant de
449 730 465. Soit une évolution de 111,5% en une
période de 4 ans.
Tableau n°6 : Passifs des bilans de la TMB
(exprimés en milliers des francs congolais)
PASSIFS
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie et OPS interbancaires
Correspondants LORI
|
8 729
|
-
|
10 000 000
|
-
|
Sous total
|
8 729
|
-
|
10 000 000
|
-
|
OPS avec la clientèle
Dépôts & comptes courants à vue
Dépôt à terme
Autres comptes de la clientèle
Dettes envers la clientèle
|
-
-
-
175 548 456
|
160 647 902
70 912 940
6 182 024
-
|
201 889 516
78 699 276
28 671 507
-
|
256 551 398
103 800 368
55 695 673
-
|
Sous total
|
175 548 456
|
237 742 866
|
309 260 299
|
396 047
|
Comptesdes tiers et de
régularisation
Autres passifs
Comptes de régularisation
|
5 301 649
644 338
|
9 572 062
1 240 350
|
3 218 955
1 838 580
|
6 924 569
1 933 742
|
Sous total
|
5 945 987
|
10 812 412
|
5 057 535
|
8 858 311
|
Capitaux permanents
Capital souscrit ou dotation en capital
Réserves et primes d'émission
Report à nouveau
Résultat de l'exercice
Plus-value de réévaluation
Provision pour risques et pertes
Emprunt à LT
|
3 993 017
9 936 866
105 037
169 965
13 936 491
628 740
2 377 824
|
3 993 017
9 989 419
273 707
798 802
17 436 619
1 148 182
2 277 052
|
3 993 017
10 144 631
1 077 635
1 067 638
17 082 225
1 270 673
2 287 937
|
3 993 017
10 927 086
2 169 485
6 260 945
17 152 307
2 008 117
2 313 758
|
Sous total
|
31 147 940
|
35 916 798
|
36 923 756
|
44 824 715
|
TOTAL PASSIFS
|
212 651 112
|
284 472 076
|
361 241 590
|
449 730 465
|
Source : Elaboré à partir des Etats
financiers de la TMB
De ce tableau, nous remarquons que l'évolution du bilan
au coté passif est de : 212 651 112 en 2010, de
284 472 076 en 2011, de 361 241 590 en 2012, de
449 730 465.
III.2 ANALYSE DE DONNEES
III.2.1 les opérations
concernant les retraitements des comptes des bilans comptables
Les bilans financiers seront réalisés
grâce à une certaine procédure de retraitements
suivants :
Affectation de résultats en fonction de la politique
de ces deux banques que nous découvrirons par la comparaison de deux
bilans successifs. C'est-à-dire 2010-2011 ; 2011-2012 ;
2012-2013 ;
Le résultat à distribuer doit également
se retrouver au niveau de l'actif de trésorerie étant
donné qu'il appartient déjà aux ayants droits
c'est-à-dire les associés doivent en recevoir dans une
période de moins d'une année ;
Au niveau de l'actif, le compte banque centrale du Congo
contient une partie appelée réserve obligatoire non disponible
qui doit figurer dans l'actif immobilisé ;
Dans le compte de dépôt à terme, il y a
eu des dépôts à terme de plus d'une année ;
c'est pourquoi il ya eu leur apparition dans l'actif immobilisé.
Au niveau de l'actif d'exploitation, le compte portefeuille
d'effets commerciaux et débiteurs divers et frais payés
d'avance ; il y a des effets qui arrivent à leur
échéance et les chèques et effets à l'encaissement
puis les valeurs à recouvrer de la clientèle, ces comptes se sont
retrouvés dans la trésorerie.
Le compte les opérations avec la clientèle
contient les avances à MT qui doivent se retrouver dans l'actif
immobilisé mais aussi les provisions
Dans les dépôts à terme il y a des
dépôts à plus d'un an qui vont aller dans la partie Passif
immobilisé.
Dans les divers passifs ; les sommes dues aux
régies financières seront inscrites dans la
trésorerie-passif car leur payement sera réalisé dans un
délai trop court.
Tous ces retraitements, réalisés grâce aux
notes financières retrouvées dans les états financiers de
ces deux banques, sont détaillés dans la partie qui vient
après la présentation des bilans financiers de ces banques.
III.2.2 Retraitements des
bilans comptables de la RAWBANK
A. les comptes d'actif
Dans cette session, nous retraiterons les comptes
suivants : caisse et banque centrale, crédit à la
clientèle, le portefeuille de placement et le portefeuille et effets
commerciaux.
Tableau n°7 : caisse et banque
centrale
Rubriques
|
Affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Caisse
|
Actif de Trésorerie
|
57 069 232
|
65 999 642
|
88 578 846
|
93 445 287
|
BCC disponible
|
Actif de Trésorerie
|
4 092 495
|
4 999 292
|
22 346 733
|
42 996 745
|
BCC indisponible
|
Actif Immobilisé
|
13 930 000
|
12 370 000
|
-
|
-
|
TOTAL
|
|
75 091 727
|
83 348 934
|
110 925 579
|
136 442 032
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Dans ce tableau, il y a eu scission du compte Banque Centrale
du Congo, la première partie restant dans la trésorerie - actif
et la deuxième logeant dans l'Actif Immobilisé car étant
un coefficient de la réserve obligatoire non disponible.
Tableau n° 8: crédits à la
clientèle
Rubriques
|
Affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Avance à MT
|
Actif imm.
|
14 280 972
|
42 818 383
|
64 283 149
|
39 997 455
|
Crédits à la clientèle
|
Actif circul.
|
43 188 431
|
73 909 425
|
106 310 534
|
39 997 455
|
Autres avances
|
Actif imm.
|
28 830 841
|
22 507 858
|
33 530 611
|
53 643 368
|
Provisions
|
Actif imm.
|
-1 443 677
|
-1 103 034
|
-3 524 210
|
- 4 427 698
|
TOTAL
|
|
84 856 576
|
138 132 632
|
200 600 084
|
238 590 988
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Ce tableau contient le retraitement du compte crédit
à la clientèle. Ce retraitement a été effectif
puisque les crédits accordés à la clientèle se
scindent suite à des provisions, des avances à MT et des autres
avances qui seront logées dans l'actif immobilisé et la partie
restante se retrouvent dans l'actif circulant.
Tableau n°9 : Portefeuille de
placement
Rubriques
|
affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Billets de trésorerie
|
Très-actif
|
35 500 000
|
23 000 000
|
-
|
20 116 000
|
Bon de trésor
|
Actif circul.
|
905 035
|
900 497,5
|
11 606 331
|
10 120 000
|
Bon de trésor à plus d'un an
|
Actif imm.
|
-
|
9 913 047,5
|
-
|
7 820 000
|
TOTAL
|
|
36 405 035
|
33 813 545
|
11 606 331
|
38 056 000
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Nous constatons que la scission du compte portefeuille de
placement est due à certains bon de trésor qui sont à LT
se logeant directement en Actif immobilisé et d'autre qui vont se
retrouver en Actif d'exploitation car ayant une échéance de moins
d'une année.
Tableau n° 10: Portefeuille effets
commerciaux
Rubriques
|
Affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Effets commerciaux réescomptables à MT
|
Actif imm.
|
-
|
193 888
|
206 840
|
45 712
|
Effets commerciaux réescomptables à LT
|
Actif imm.
|
-
|
164 059
|
164 880
|
167 613
|
Portefeuille effets commerciaux
|
Actif circ.
|
3 591 949
|
2 578 760
|
6 900 941
|
26 032 672
|
Effets échus en recouvrement
|
Trés-actif
|
2 149
|
74 452
|
36 663
|
1 304 950
|
Total
|
|
3 594 098
|
3 011 159
|
7 309 324
|
27 950 847
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANKCe tableau reprend la scission du compte portefeuille effets
commerciaux dont les effets réescomptables à LT et à MT
sont inscrits dans l'actif immobilisé et le reste se retrouvant toujours
dans l'actif d'exploitation.
B. comptes de passif
Tableau n° 11 : Dépôts à
terme
Rubriques
|
Affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Dépôts à CT
|
Dettes à CT
|
6 430 980
|
4 821 199
|
5 713 887
|
5 431 073
|
Dépôts à terme d'un an & plus
|
Capitaux Perm.
|
6 164 439
|
14 783 489
|
20 932 566
|
41 856 861
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Dans ce tableau ci- haut, nous remarquons qu'il avait dans le
compte dépôt à terme des sommes qui sont remises à
la banque pour une durée longue et celles qui le sont à CT. Vu
que les premières sommes sont à la disposition de la banque
durant une durée longue, celles-ci devront loger dans les capitaux
permanents. Quant aux dépôts à CT, ils sont
considérés comme des dettes à CT.
Tableau n° 12: Divers passifs
Rubriques
|
Affectation
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Sommes dues aux régies financières
|
Trés-passif
|
1 302 550
|
2 694 152
|
7 642 901
|
6 916 364
|
Divers passifs
|
Passif circ.
|
16 479 873
|
23 239 744
|
21 625 632
|
21 990 069
|
Total
|
|
17 782 423
|
26 233 896
|
29 268 533
|
28 906 433
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Nous constatons que les divers passifs se subdivisent en deux,
une partie est mie dans la trésorerie-passif car leur
échéance étant dans toutes les façons
arrivée. Il sied de signaler qu'une autre partie reste dans le passif
d'exploitation.
C. Retraitement de résultats
Ce retraitement sera possible en utilisant les comptes qui
interviennent souvent dans la répartition du résultat de
l'entreprise. Ces comptes sont les réserves légales, le report
à nouveau et le résultat à distribuer.
Tableau n° 13: Affectation du résultat de
2010
Rubriques
|
2010
|
2011
|
Variation
|
pourcentage
|
Réserves légales
|
801 680
|
1 304 729
|
503 049
|
9,706%
|
Report à nouveau
|
2 535 983
|
7 087 484
|
4 551 501
|
87,82%
|
Résultat à distribuer
|
-
|
-
|
128 260
|
2,474%
|
Total
|
|
|
5 182 810
|
100%
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la
RAWBANK
Dans ce tableau il y a eu l'affectation du résultat du
résultat de l'exercice de l'exercice 2010. Nous remarquons que les
réserves légales ont reçu une part de 9,706% ; le
report à nouveau de 87,82% et 2,474% restant que nous avions
considéré comme résultat à distribuer.
Tableau n° 14: affectation du résultat de
2011
Rubriques
|
2011
|
2012
|
Variation
|
pourcentage
|
Réserves légales
|
1 304 729
|
1 929 472
|
624 743
|
9,99%
|
Report à nouveau
|
7 087 484
|
-
|
-
|
-
|
Résultat à distribuer
|
-
|
-
|
5 628 651
|
90,01%
|
Total
|
|
|
6 253 394
|
100%
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK
De cette affectation nous comprenons qu'il n y a pas eu de
report du résultat en 2011, dans les réserves légales on
y a affecté 9,99% soit 10% et le reste a constitué le
résultat à distribuer donc 90,01% soit 90%.
Tableau n° 15: affectation du résultat
2012
Rubriques
|
2012
|
2013
|
Variation
|
pourcentage
|
Réserves légales
|
1 929 472
|
2 700 622
|
771 150
|
10,43%
|
Report à nouveau
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Résultat à distribuer
|
-
|
-
|
6 620 550
|
89,57%
|
Total
|
|
|
7 391 700
|
100%
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK
Dans ce tableau nous remarquons que la répartition a
concerné seulement la réserve légale à 10,43% et le
résultat à distribuer à 89,57%.
Tableau n° 16: Affectation du résultat
2013
Rubriques
|
Variation
|
Pourcentage
|
2013
|
Réserves légales
|
516 438
|
10%
|
3 217 060
|
Report à nouveau
|
-
|
-
|
-
|
Résultat à distribuer
|
-
|
90%
|
4 647 946
|
Total
|
|
100%
|
5 164 384
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK
En 2013 la clé répartition a été
de 10% revenant aux réserves légales et le reste de 90% qui
revient au résultat à distribuer.
III.3 LES BILANS FINANCIERS
DES BANQUES
Après des traitements liés aux bilans comptables de
ces banques, voici alors leurs bilans financiers :
III.3.1 Bilans financiers de la
RAWBANK
Tableau n°17 : Actifs des bilans financiers
(exprimés en milliers de Franc congolais)
ACTIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
|
caisse
|
57 069 232
|
65 999 642
|
88 578 846
|
93 445 287
|
BCC, disponible
|
4 092 495
|
4 999 292
|
22 346 733
|
42 996 745
|
correspondants bancaires à vue
|
117 591 132
|
171 700 873
|
206 305 494
|
153 183 931
|
effets échus
|
2 149
|
74 452
|
36 663
|
1 304 950
|
billets de trésorerie
|
35 500 000
|
23 000 000
|
-
|
20 116 000
|
sous total
|
214 255 008
|
265 774 259
|
317 267 736
|
311 046 913
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
crédit à la clientèle
|
43 188 431
|
73 909 425
|
106 310 534
|
149 377 263
|
régularisation de l'actif
|
7 721 023
|
20 321 368
|
25 748 991
|
20 747 519
|
bon de trésor
|
905 035
|
900 497,5
|
11 606 331
|
10 120 000
|
divers actifs
|
3 084 272
|
3 489 715
|
4 051 362
|
8 355 908
|
portefeuille et effets commerciaux
|
3 591 949
|
2 578 760
|
6 900 941
|
26 032 672
|
sous total
|
58 490 710
|
101 199 765,5
|
154 618 159
|
214 633 362
|
ACTIF IMMOBILISE
|
|
|
|
|
agencements
|
345 217
|
387 895
|
456 637
|
-
|
immeubles et terrains
|
9 364 737
|
11 427 866
|
23 032 048
|
26 923 925
|
immobilisations en cours
|
668 943
|
364 812
|
-
|
846
|
mobiliers et matériels
|
9 727 453
|
14 608 105
|
15 480 390
|
17 475 076
|
bon de trésor à plus d'un an
|
-
|
9 913 047,5
|
-
|
7 820 000
|
effets commerciaux réescompt. à MT
|
-
|
193 888
|
206 840
|
45 712
|
effets cciaux réescomptables à LT
|
-
|
164 059
|
164 880
|
167 613
|
autres avances
|
28 830 841
|
22 507 858
|
33 530 611
|
53 643 968
|
avance à MT
|
14 280 972
|
42 818 383
|
64 283 149
|
39 997 455
|
provisions pour créances douteuses
|
-1 443 677
|
-1 103 034
|
-3 524 210
|
-4 427 698
|
BCC indisponible
|
13 930 000
|
12 370 000
|
-
|
-
|
sous total
|
75 704 486
|
113 652 879,5
|
133 630 345
|
141 646 897
|
TOTAL ACTIF
|
348 450 204
|
480 626 904
|
605 516 240
|
667 327 172
|
Source : élaboré par nous-mêmes
à partir des états financiers de la RAWBANK
En 2010 il y a un total de l'actif de 348 450 204
dont 214 255 008 en actif de trésorerie, 58 490 710
en actif circulant et 75 704 486 en actif immobilisé.
En 2011, sur un total de 480 626 904 un montant de
265 774 259 revint à la trésorerie-actif, une somme de
101 199 765,5 est dans l'actif circulant et 113 652 879,5
en actif immobilisé.
En 2012, le total de 605 516 240 est reparti à
317 267 736 en trésorerie-actif, 154 618 159 en
Actif circulant et 133 630 345 en actif immobilisé.
En 2013 l'actif total a été de
667 327 172 formé de 311 046 913 en
trésorerie-actif, de 214 633 362 en actif circulant et
141 646 897 en actif immobilisé.
Tableau n° 18: passifs des bilans financiers de la
RAWBANK (en milliers des CDF)
PASSIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
passif de trésorerie
|
|
|
|
|
BCC
|
2 341 378
|
1 791 564
|
|
1 799 873
|
comptes à vue des correspondants
|
741 707
|
10 180 298
|
5 018 222
|
2 184 488
|
dépôts et comptes courants à vue
|
259 540 954
|
347 638 151
|
421 925 374
|
464 266 800
|
dépôts à CT
|
6 430 980
|
4 821 199
|
5 703 887
|
5 431 073
|
sommes dues aux régies fin
|
1 302 550
|
2 694 152
|
7 642 901
|
6 916 364
|
résultats à distribuer
|
128 260
|
5 628 651
|
6 620 550
|
4 647 946
|
sous total
|
270 485 829
|
372 754 015
|
446910934
|
485 246 544
|
passif circulant
|
|
|
|
|
régularisation passive
|
10 013 857
|
15 938 680
|
31 260 363
|
23 227 391
|
divers passifs
|
16 479 873
|
23 539 744
|
21 625 632
|
21 990 069
|
sous total
|
26 493 730
|
39 478 424
|
52 885 995
|
45 217 460
|
capitaux permanents
|
|
|
|
|
capital
|
14 536 093
|
19 111 917
|
46 515 068
|
53 167 598
|
réserves légales
|
1 304 729
|
1 929 472
|
2 700 622
|
3 217 060
|
Report à nouveau
|
7 087 484
|
7 087 484
|
-
|
-
|
plus-value de réévaluation
|
5 174 087
|
7 849 053
|
8 108 679
|
8 251 501
|
provision générales
|
1 818 056
|
2 954 941
|
4 917 876
|
8 750 148
|
sous total
|
29 920 449
|
38 932 867
|
62 242 245
|
73 386 307
|
Dettes à M & LT
|
|
|
|
|
Emprunt subordonné
|
9 050 445
|
9 004 975
|
9 050 000
|
9 200 000
|
Emprunt PROPARCO
|
|
|
9 050 000
|
9 200 000
|
emprunt SFI
|
6335312
|
5673134
|
4 434 500
|
3 220 000
|
Dépôt à plus d'un an
|
6 164 439
|
14 783 489
|
20 942 566
|
41 856 861
|
Sous total
|
21 550 196
|
29 461 598
|
43 477 066
|
63 476 861
|
TOTAL PASSIF
|
348 450 204
|
480 626 904
|
605 516 240
|
667 327 172
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes à partir des états financiers de la
RAWBANK
En ce qui concerne les passif de la RAWBANK, en 2010 ;
dans la trésorerie-passif il y a eu 270 485 829, en passif
circulant 26 493 730 et en capitaux permanents
51 470 645.En 2011, 372 754 015 en
trésorerie-passif, 39 478 424 en passif circulant et 68 394
465 en capitaux permanents. En 2012, 446 910 934 en
trésorerie-passif, 52 885 995 en passif circulant et
105 719 311 en capitaux permanents. En 2013, 485 246 544
reviennent à la trésorerie-passif, 45 217 460 en passif
circulant et 136 863 168 en capitaux permanents.Tableau
n° 19: Bilans cristallisés et condensés de la RAWBANK (en
milliers des francs congolais)
EXERCICE
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIF
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Actif de trésorerie
|
214 255 008
|
61,5
|
265 774 259
|
55,3
|
317 267 736
|
52,4
|
311 046 913
|
46,6
|
Actif circulant
|
58 490 710
|
16,8
|
101 199 765,5
|
21,1
|
154 618 159
|
25,5
|
214 633 362
|
32,2
|
Actif immobilisé
|
75 704 486
|
21,7
|
113 652 879,5
|
23,6
|
133 630 345
|
22,1
|
141 646 897
|
21,2
|
Total actif
|
348 450 204
|
100%
|
480 626 904
|
100%
|
605 516 240
|
100%
|
667 327 172
|
100%
|
PASSIF
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Passif de trésorerie
|
270 485 829
|
77,6
|
372 754 015
|
77,6
|
446 910 934
|
73,8
|
485 246 544
|
72,7
|
Passif circulant
|
26 493 730
|
7,6
|
39 478 424
|
8,2
|
52 885 995
|
8,7
|
45 217 460
|
6,8
|
Capitaux permanents
|
51 470 645
|
14,8
|
68 394 465
|
14,2
|
105 719 311
|
17,5
|
136 863 168
|
20,5
|
Total passif
|
348 450 204
|
100%
|
480 626 904
|
100%
|
605 516 240
|
100%
|
667 327 172
|
100%
|
Source : Elaboré par nous-mêmes à
partir des bilans financiers c'est-à-dire les tableaux n°17 et 18
De ce tableau ci-haut, nous constatons que l'actif est
dominé par Actif de trésorerie qui représente plus de 45%
durant toute notre période étudiée et du côté
passif, nous avions constaté la domination de la
trésorerie-passif qui représente plus de 70% durant toute la
période. Nous constatons aussi une évolution à la hausse
des capitaux permanents de l'année 2012.
III.3.2. Bilans financiers de
la TMB
Tableau n°20: Actifs des bilans financiers de la
TMB (en milliers des francs congolais)
ACTIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
ACTIF DE TRESORERIE
|
|
|
|
|
Caisse
|
33 684 374
|
30 271 148
|
47 903 072
|
51 527 101
|
BCC disponible
|
4 511 646
|
5 324 739
|
7 193 410
|
12 163 884
|
Correspondants NOSTRI
|
53 886 770
|
75 027 325
|
119 338 942
|
111 687 815
|
Chèques sous recouvrement
|
-
|
-
|
-
|
109 915
|
Sous total
|
92 082 790
|
110 623 212
|
174 435 424
|
175 488 715
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
Crédits à la clientèle
|
67 103 891
|
103 856 633
|
110 572 160
|
190 291 307
|
Autres actifs à CT
|
2 514 969
|
4 909 913
|
3 784 464
|
4 362 926
|
Comptes de régularisation
|
4 353 113
|
6 179 238
|
9 151 704
|
12 137 659
|
Sous total
|
73 971 973
|
114 945 784
|
123 508 328
|
206 791 891
|
ACTIF IMMOBILISE
|
|
|
|
|
Dépôts & cautionnement à L et à
MT
|
1 515 738
|
1 539 368
|
3 851 254
|
3 778 932
|
Titres de participation
|
206 621
|
33 083
|
40 130
|
21 440
|
Immeubles d'exploitation
|
21 915 362
|
23 836 125
|
22 962 968
|
22 448 000
|
Immobilisation encours
|
4 732 784
|
4 609 238
|
5 089 463
|
5 056 569
|
Autres immobilisations
|
77 221
|
84 991
|
2 347
|
807 598
|
Matériels et mobiliers
|
3 495 294
|
3 887 581
|
4 137 947
|
4 488 883
|
BCC indisponible
|
10 781 889
|
14 362 355
|
18 242 977
|
30 848 437
|
Effets commerciaux non escomptables
|
8 074
|
2 974 343
|
3 405 653
|
-
|
Crédits impayés
|
3 863 366
|
7 575 996
|
5 565 099
|
-
|
Sous total
|
46 596 349
|
58 903 080
|
63 297 838
|
67 449 859
|
TOTAL ACTIF
|
212 651 112
|
284 472 076
|
361 241 590
|
449 730 465
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
à partir des notes des états financiers de la TMB
Tableau n° 21: passifs des bilans financiers
de la TMB (en milliers des francs congolais)
PASSIF
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
|
|
Correspondants LORI
Dépôts à vue
Dépôts à terme
Autres comptes à la clientèle
Résultat à distribuer
|
8 729
122 221 642
53 326 814
-
1 295
|
-
160 647 902
70 912 940
6 182 024
-
|
10 000 000
201 889 516
78 699 276
28 671 507
-
|
-
256 551 398
103 800 368
35 695 673
5 313 056
|
Sous total
|
175 558 480
|
237 742 866
|
10 000 000
|
401 360 495
|
PASSIF CIRCULANT
Autres passifs
Comptes de régularisation
|
5 301 649
644 338
|
9 572 062
1 240 350
|
3 218 955
1 838 580
|
6 924 569
1 933 742
|
Sous total
|
5 945 987
|
10 812 412
|
5 057 535
|
8 858 311
|
CAPITAUX PERMANENTS
Capital
Réserves & primes d'émission
Report à nouveau
Plus-value de réévaluation
Provisions pour risques
Emprunt à LT
|
3 993 017
9 936 866
273 707
13 936 491
628 740
2 377 824
|
3 993 017
9 984 293
1 077 635
17 436 619
1 148 182
2 277 052
|
3 993 017
10 120 419
2 169 485
17 082 225
1 270 673
2 287 937
|
3 993 017
10 927 086
3 117 374
17 152 307
2 008 117
2 313 758
|
Sous total
|
31 146 645
|
35 916 798
|
36 923 756
|
39 511 659
|
TOTAL PASSIF
|
212 146 645
|
284 472 076
|
361 241 560
|
449 730 465
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
à partir des notes des états financiers de la TMB
De ces deux tableaux, nous remarquons que les bilans
financiers ont différents des bilans comptables surtout au compte BCC
qui est subdivisé en BCC disponible et BCC indisponible, l'apparition du
compte crédits impayés à l'actif immobilisé et au
côté passif l'affectation du résultat de l'exercice et
l'apparition du résultat à distribuer dans les bilans.
Tableau n° 22: Bilans financiers
cristallisés et condensés de la TMB (en milliers de francs
congolais)
EXERCICE
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
ACTIF
|
|
|
|
|
TRESORERIE-ACTIF
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
Montant
|
%
|
92 082 790
|
43
|
110 623 212
|
39
|
174 435 424
|
48
|
175 488 715
|
39
|
ACTIF CIRCULANT
|
73 971 973
|
35
|
114 945 784
|
40
|
123 508 328
|
34
|
206 791 891
|
46
|
ACTIF IMMOBILISE
|
46 596 349
|
22
|
58 903 080
|
21
|
63 297 838
|
18
|
67 449 859
|
15
|
TOTAL ACTIF
|
212 651 112
|
100
|
284 472 076
|
100
|
361 241 590
|
100
|
449 730 465
|
100
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TRSEORERIE PASSIF
|
175 558 480
|
82
|
237 742 866
|
83
|
319 260 299
|
88,4
|
401 360 495
|
89
|
PASSIF CIRCULANT
|
5 945 987
|
3
|
10 812 412
|
4
|
5 057 535
|
1,4
|
8 858 311
|
2
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
31 146 645
|
15
|
35 916 798
|
13
|
36 923 756
|
10,2
|
39 511 659
|
9
|
TOTAL PASSIF
|
212 651 112
|
100
|
284 472 076
|
100
|
361 241 590
|
100
|
449 730 465
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
à partir des tableaux n° 20 et 21
De ce tableau nous remarquons que le côté Actif
est équilibré dans l'actif circulant et la
trésorerie-actif et du côté passif, une suprématie
de la Trésorerie-passif qui est de plus de 80% durant toute la
période en étude.
III.4 ANALYSE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE ET INTERPRETATION DE DONNEES
L'analyse de la structure financières de ces deux
banques sera possible grâce au calcul et à l'interprétation
de certains ratios mais aussi la détermination de l'équilibre
financier.
III.4.1 le fonds de
roulement
Le fonds de roulement est la différence entre les
capitaux permanents ou les ressources durables et les immobilisations actives.
Ce ratio permet de comparer les capitaux permanents aux valeurs
immobilisées pour trouver la part de ces capitaux dans le financement de
ces immobilisations. Deux formules permettent de
déterminer :
a. Par le haut du bilan : FR= Ressources durables - Actif
immobilisé
b. Par le bas du bilan : FR= Actif d'exploitation -
Dettes à court terme
Tableau n° 23 : calcul du FR de la
RAWBANK
Année
postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Ressources durables (a)
Actif immobilisé(b)
|
51 470 645
75 704 486
|
68 394 465
113 652 879,5
|
105 719 311
133 630 345
|
136 863 168
141 646 897
|
FRN= (a) - (b)
|
- 24 233 841
|
- 45258 414,5
|
- 27 911 034
|
- 4 783 729
|
Actif d'exploitation(a)
Dettes à CT(b)
|
272 745 718
296 979 559
|
366 974 024,5
412 232 439
|
471 885 895
499 796 929
|
525 680 275
530 464 004
|
FRN= (a) - (b)
|
- 24 233 841
|
- 45 258 414,5
|
- 27 911 034
|
- 4 783 729
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
A partir de ce tableau, nous remarquons que la RAWBANK n'a
pas réussi de financer ses actifs immobilisés en totalité
par les ressources durables c'est-à-dire une partie de ces
immobilisations étant financée par les dettes à CT. De la
deuxième formule, nous constatons que l'actif d'exploitation a
été financé en totalité par les dettes à CT
et le reste de ces dettes a financé la partie des immobilisations que
les ressources durables n'ont pas su couvrir.
Tableau n° 24: calcul du FR de la
TMB
Année
postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Ressources durables (a)
Actif immobilisé(b)
|
31 1456 645
46 596 349
|
35 916 798
58 903 080
|
36 923 756
63 297 838
|
39 511 659
67 449 859
|
FRN= (a) - (b)
|
-15 449 704
|
-22 986 282
|
-26 374 082
|
-27 938 200
|
Actif d'exploitation(a)
Dettes à CT(b)
|
166 054 763
181 504 467
|
225 568 996
248 552 278
|
297 943 752
324 317 834
|
382 280 606
410 218 806
|
FRN= (a) - (b)
|
-15 449 704
|
-22 986 282
|
-26 374 082
|
-27 938 200
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
En visualisant ce tableau ci-haut, nous remarquons que le fonds
de roulement de la TMB a été négatif durant toute notre
période en étude. Donc une part des immobilisations est
financée par les dettes à CT. Et cette part a été
de 15 449 704 en 2010, de 22 986 282 en 2011,
de26 374 082 en 2012 et 27 938 200 en 2013.
III .4.2 Analyse du Besoin
en Fonds de Roulement
Le besoin en fonds de roulement est un élément
très important lors d'une analyse financière d'une entreprise.
Les principales composantes qui interviennent dans sa détermination sont
l'actif circulant et le passif circulant.
BFR= Actif circulant - passif circulant
Tableau n° 25: Détermination du BFR de
la RAWBANK
Année postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actif circulant(a)
Passif circulant(b)
|
58 490 710
26 493 730
|
101 199 765,5
39 478 424
|
154 618 159
52 885 995
|
214 633 362
45 217 460
|
BFR= (a) - (b)
|
31 996 980
|
61 721 341,5
|
101 792 164
|
169 415 902
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
En voyant ce tableau, nous remarquons que la RAWBANK a une
évolution du Besoin en Fonds de Roulement de 31 996 980
61, 721 341,5 ; 101 792 164 et
169 415 902. L'actif d'exploitation est donc plus
représenté que les ressources d'exploitation. L'évolution
à la hausse du BFR est dominée par l'augmentation des
crédits accordés à la clientèle.
Tableau n° 26: calcul du BFR de la
TMB
Année postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actif circulant(a)
Passif circulant(b)
|
73 971 973
5 945 987
|
114 945 784
10 812 412
|
123 508 328
5 057 535
|
206 791 891
8 858 311
|
BFR= (a) - (b)
|
68 025 986
|
104 133 372
|
118 450 793
|
197 933 580
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
Le constant que nous trouvons de ce tableau ci-haut est qu'au
courant de cette période, il y a eu une part de l'actif circulant qui
n'était pas financée par le passif circulant. Soit
68 025 986 en 2010, 104 133 372 en 2011, 118 450793 en 2012
et 197 933 580 en 2013.
III.4.3 La trésorerie nette
Toutes les opérations effectuées par une
entreprise en général et en particulier une banque n'influencent
pas directement et d'autres ne peuvent plus l'influencer. Tout dépend de
leur nature du point de vue encaissement ou décaissement. Et pour
analyser la trésorerie d'une banque en se basant aux bilans financiers
de celle-ci ; nous procédons des deux formules :1)
Trésorerie Nette = Trésorerie Actif - Trésorerie
passif
2) Trésorerie Nette = Fonds de Roulement Net -
Besoin en Fonds de Roulement
Tableau n° 27: calcul de la TN de la
RAWBANK
Année
postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie-actif (a)
Trésorerie-passif (b)
|
214 255 008
270 485 729
|
265 774 259
372 754 015
|
317 267 736
446 910 934
|
311 046 913
485 246 544
|
TN= (a) - (b)
|
-56 230 571
|
-106 979 756
|
-129 643 198
|
-174 199 631
|
FRN(a)
BFR(b)
|
- 24 233 841
31 996 980
|
- 45 258 414,5
61 721 341,5
|
- 27 911 034
101 792 164
|
- 4 783 729
169 415 902
|
TN= (a) - (b)
|
-56 230 571
|
-106 979 756
|
-129 643 198
|
-174 199 631
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
La RAWBANK a réalisé de trésorerie
négative durant toute la période en étude. Donc cette
banque a utilisé les dettes de trésorerie pour financer les
actifs d'exploitation c'est-à-dire que les crédits
accordés aux clients sont financés par les dépôts
à vue.
Tableau n° 28: calcul de la TN de la
TMB
Année
postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie-actif (a)
Trésorerie-passif (b)
|
92 082 790
175 558 480
|
110 623 212
237 742 866
|
174 435 424
319 260 299
|
175 488 715
401 360 495
|
TN= (a) - (b)
|
-83 475 690
|
-127 196 654
|
-144 824 875
|
-225 871 780
|
FRN(a)
BFR(b)
|
-15 449 704
68 025 986
|
-22 986 282
104 133 372
|
-26 374 082
118 450 793
|
-27 938 200
197 933 580
|
TN= (a) - (b)
|
-83 475 690
|
-127 196 654
|
-144 824 875
|
-225 871 780
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
Le constant que nous trouvons de ce tableau ci-haut est qu'au
courant de cette période la trésorerie de la TMB est
négative. Ce n'est pas étonnant pour une banque vue la portion de
dépôts à vue dans l'ensemble de la
trésorerie-passif.
III.4.4 Analyse de la
liquidité
La liquidité ou la trésorerie d'une banque peut
être mesurée en calculant 3 ratios principaux :
Le ratio de liquidité générale ;
Le ratio de liquidité réduite ;
Le ratio de liquidité immédiate.
a. Ratio de liquidité
générale
Ce ratio permet de comparer l'actif circulant aux dettes
à court terme, ce ratio est déterminé par la formule
suivante :
Ratio de liquidité générale =
Tableau n° 29: calcul du ratio de
liquidité générale de la RAWBANK
Années Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
A C +T P (a)
Dettes à CT (b)
|
272 745 718
296 979 559
|
366 974 024,5
412 232 493
|
471 885 895
499 796 929
|
525 680 275
530 464 004
|
RLG=
|
0,92
|
0,89
|
0,94
|
0,99
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
Ce tableau ci-haut nous informe que durant toute cette
période de 2010 à 2013, la liquidité de la RAWBANK a
été défavorable, c'est-à-dire que si la banque
recouvrait tous les crédits accordés à sa clientèle
et y ajouter les autres masses de l'actif d'exploitation mais aussi tout ce qui
est dans sa trésorerie-actif, elle ne pourrait pas rembourser ses dettes
à CT qu'à 92% en 2010, à 89% en 2011, à 94 % en
2011 et à 99% en 2013.
Tableau n° 30: calcul du ratio de
liquidité générale de la TMB
Années Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
A C +T P (a)
Dettes à CT (b)
|
166 054 763
181 504 467
|
225 568 996
248 555 278
|
297 943 752
324 317 834
|
382 280 606
410 218 806
|
RLG=
|
0,91
|
0,91
|
0,92
|
0,93
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
L'interprétation à mener à cetableau
ci-haut en est qu'en 2010 l'actif circulant et trésorerie-actif
pouvaient permettre à la TMB de rembourser ses dettes à CT
à 91% ; en 2011ils pouvaient le faire à 91% aussi ; en
2012 à 92% et en 2013 à 93%. Une évolution favorable du
point de vue liquidité d'une banque.
b. Ratio de liquidité réduite
Ce ratio mesure le rapport entre les valeurs
réalisables ajoutées des valeurs disponibles et les dettes
à CT.
Tableau n° 31: calcul du ratio de
liquidité réduite de la RAWBANK
Années Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Créances(a)
Trésorerie-actif (b)
Dettes à CT (c)
|
43 188 431
214 255 008
296 979 559
|
73 909 425
265 774 259
412 232 493
|
106 310 534
317 267 736
499 796 929
|
149 377 263
311 046 913
530 464 004
|
RLG=
|
0,87
|
0,82
|
0,85
|
0,87
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau ci-haut, nous remarquons que la sommation des
créances et des valeurs disponibles de la RAWBANK est suffisante
à 87% en 2010, à 82% en 2011, à 85% en 2012 et à 87
% en 2013 pour rembourser les dettes à CT.
Tableau n° 32: calcul du ratio de
liquidité réduite de la TMB
Années Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Créances(a)
Trésorerie-actif (b)
Dettes à CT (c)
|
67 103 891
92 082 790
181 504 467
|
103 856 633
110 623 212
248 555 278
|
110 572 160
119 338 942
324 317 834
|
190 291 306
111 687 815
410 218 806
|
RLG=
|
0,88
|
0,86
|
0,71
|
0,74
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous remarquons que seuls les crédits
accordés à la clientèle et la trésorerie-actif
permettaient à la TMB de rembourser les dettes à CT à 88%
en 2010, à 86% en 2011, à 71% en 2012 et à74% en 2013.
c. Ratio de liquidité immédiate
Comme son nom l'indique, ce ratio mesure le rapport entre les
disponibilités et les dettes à CT.
Tableau n° 33: calcul du ratio de
liquidité immédiate de la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie-actif (a)
Dettes à CT (b)
|
214 255 008
296 979 559
|
265 774 259
412 232 493
|
317 267 736
499 796 929
|
311 046 913
530 464 004
|
RLG=
|
0,72
|
0,64
|
0,64
|
0,59
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
Ce tableau contient le ratio de liquidité
immédiate, nous remarquons que seules les valeurs disponibles permettent
de rembourser les dettes à CT à 72% en 2010, à 64% en
2011, à 64% en 2012 et à 59% en 2013.
Tableau n° 34: calcul du ratio de
liquidité immédiate de la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Trésorerie-actif (a)
Dettes à CT (b)
|
92 082 790
181 504 467
|
110 623 212
248 555 278
|
119 338 942
324 317 834
|
111 687 815
410 218 806
|
RLG=
|
0,51
|
0,44
|
0,37
|
0,27
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
Ce tableau ci-haut nous fait remarquer le degré de
remboursement des dettes à CT par latrésorerie-actif de la TMB.
Durant toute cette période, en aucun cas la trésorerie-actif a
permis de rembourser les dettes à CT à plus de 55%. Ce qui normal
pour une banque.
III.4.5 Analyse de la
solvabilité
La solvabilité est la capacité d'une
banque à répondre favorablement à ses engagements
financiers lorsque ceux-ci arrivent à leur échéance.
Selon les règles prudentielles du comité BALE,
ratio COOKE est le synonyme du ratio de solvabilité. Ce ratio
protège les banques contre les risques de non remboursement des
crédits c'est-à-dire si une banque veut prêter une somme
quelconque celle doit avoir au préalable des capitaux propres
calculés en fonction de du montant à prêter.
Il est important de signaler que l'on peut calculer aussi ce
taux en mesurant les fonds propres à l'ensemble du passif de la
banque.
Deux formules seront utilisées pour calculer le ratio
de solvabilité :
a. Ratio de solvabilité générale =
b. Ratio de solvabilité bancaire=
a. Ratio de solvabilité générale
ou degré d'endettement et d'indépendance
financière
Ce ratio mesure la part des fonds propres dans l'ensemble de
ressources mises à la disposition de la banque.
Tableau n° 35: calcul du ratio de
solvabilité générale de la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Fonds propres (a)
Total passif(b)
|
29 920 449
348 450 204
|
38 932 867
480 626 904
|
62 242 245
605 516 240
|
73 386 307
667 327 172
|
RSG=
|
0,086
|
0,06
|
0,1
|
0,11
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau nous constatons que les fonds propres ont une
part de 8,6% en 2010, de 6% en 2011, de 10% en 2012 et 11% en 2013 dans
l'ensemble des ressources de la RAWBANK.
Tableau n° 36: calcul du ratio de
solvabilité générale de la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Fonds propres (a)
Total passif(b)
|
28 768 821
212 651 112
|
33 639 746
284 472 076
|
34 635 819
361 241 560
|
37 197 901
449 730 465
|
RSG=
|
0,13
|
0,12
|
0,096
|
0,083
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous remarquons que, durant la période
en étude, le degré de fonds propres dans toutes les ressources de
la banque est de 13% en 2010, de 12% en 2011, de 9,6% en 2012 et de 8,3% en
2013.
b. Ratio de solvabilité bancaire
La seule différence entre ce ratio et le premier est
que le ratio de solvabilité bancaire exprime le rapport entre les fonds
propres et les crédits accordés à la clientèle.
Donc c'est le dénominateur de cette formule.
Tableau n° 37: calcul du ratio de
solvabilité bancaire de la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Fonds propres (a)
Crédit clientèle(b)
|
29 920 449
43 188 431
|
38 932 867
73 909 425
|
62 242 245
106 310 534
|
73 386 307
149 377 263
|
RSB=
|
0,69
|
0,53
|
0,58
|
0,49
|
Source : conçu par nous-mêmes à
partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau ci-haut, nous remarquons que ce ratio
évolue respectivement de 69% en 2010, de 53% en 2011, de 58% en 2012 et
de 49% en 2013. Cette banque a un ratio de solvabilité favorable
même si ce dernier varie d'une année à une autre.
Tableau n° 38: calcul du ratio de
solvabilité bancaire de la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Fonds propres (a)
Crédit clientèle(b)
|
28 768 821
67 103 891
|
33 639 746
103 856 633
|
34 635 819
110 572 160
|
37 197 901
190 291 306
|
RSB=
|
0,43
|
0,32
|
0,31
|
0,34
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, le ratio de solvabilité bancaire a
été de 43% en 2010, de 32% en 2011, de 31% en 2012 et de 34% en
2013.
En comparant les ratios de solvabilité de ces deux
banques durant toute cette période au ratio international du
comité bale qui était jusqu'en 2013 de 8%, nous disons que ces
banques sont au delà de ce coefficient.
III.4.6 le Bras de levier ou le
levier financier
Le levier financier mesure le rapport entre les dettes
financières et les fonds propres de la banque.
Bras de levier=
Tableau n° 39: calcul du bras de levier de
la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Dettes financières(a)
Fonds propres(b)
|
21 550 196
29 920 449
|
29 461 598
38 932 867
|
43 477 066
62 242 245
|
63 476 861
73 386 307
|
BL=
|
0,72
|
0,76
|
0,70
|
0,86
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous remarquons que le rapport entre les dettes
financières et fonds propres est de 72% en 2010, de 76% en 2011, de 70%
en 2012 et de 60% en 2013. Dans cette banque il y a un équilibre entre
les dettes financières et les fonds propres. Il n'y a pas une autonomie
financière forte, ce qui permet une bonne rentabilité
financière que nous allons découvrir dans les parties
suivantes.
Tableau n° 40: calcul du bras de levier de
la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Dettes financières(a)
Fonds propres(b)
|
2 377 824
28 768 821
|
2 277 052
33 639 746
|
2 287 937
34 635 819
|
2 313 758
37 197 901
|
BL=
|
0,08
|
0,07
|
0,07
|
0,06
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau nous constatons que le rapport entre les dettes
financières et fonds propres est de 8% en 2010, de 7% en 2011, de 7% en
2012 et de 6% en 2013. Ces pourcentages nous poussent à argumenter que
la TMB ne s'endette pas au profit d'une autonomisation financière dans
les ressources durables. Cette politique n'est pas plus meilleure puisque elle
fait diminuer la rentabilité financière de la banque.
III.4.7 Analyse de la
rentabilité
En général, la rentabilité est
l'aptitude d'une entreprise à dégager le bénéfice
exprimé en unité monétaire, aptitude devant être
jugée par rapport aux moyens mis en oeuvre. La rentabilité est la
profitabilité d'une entreprise.
En ce qui concerne ce présent travail, nous nous
limiterons à calculer 2 rentabilités :
v La rentabilité économique ;
v La rentabilité financière
a. La rentabilité économique
Elle met cause le rapport entre le résultat
d'exploitation et les actifs utilisés enfin de l'obtenir. Selon Elie
COHEN, plusieurs formules peuvent être utilisées pour
déterminer la rentabilité économique42(*) ; la
première mesurant le rendement des actifs et les autres qui mesurent la
rentabilité. Comme nous cherchons la rentabilité
économique, nous utiliserons l'une de formules de cette deuxième
catégorie.
Rentabilité économique=
Tableau n° 41 : calcul de la
rentabilité économique de la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Résultat d'exploitation (a)
Capital économique** (b)
|
9 357 602
107 701 466
|
14 978 699
175 374 221
|
22 765 055
235 362 509
|
23 648 506
311 062 799
|
Re=
|
0,087
|
0,13
|
0,064
|
0,076
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
**Le Capital économique est la somme de l'actif
immobilisé et du Besoin en Fonds de Roulement.
De ce tableau nous remarquons que l'évolution de la
rentabilité économique est de 8,7 en 2010, de 13% en 2011, de
6,4% en 2011 et de 7,6% en 2013. Ces taux nous poussent à dire que
l'efficacité opérationnelle de la RAWBANK est de moins de 10%
durant la période en étude.
Tableau n° 42: calcul de la
rentabilité économique de la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Résultat d'exploitation (a)
Capital économique (b)
|
1 698 289
114 621 335
|
5 818 583
163 036 452
|
2 651 509
181 748 811
|
14 950 578
265 383 439
|
Re=
|
0,015
|
0,036
|
0,015
|
0,056
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous remarquons que la rentabilité
économique est inférieure à 5% de 2010 à 2012 et
qu'en 2013, elle est de 5,6%. Cette banque présente de taux de
rentabilité économique faibles puisque ses résultats
d'exploitation sont insignifiants si on les compare aux mayens mis en oeuvre
pour les obtenir.
b. rentabilité financière
La rentabilité financière permet de mesurer le
rapport entre le résultat de l'exercice et les fonds propres de la
banque.
Rf =
Tableau n° 43: calcul de la
rentabilité financière de la RAWBANK
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Résultat de l'exercice(a)
Fonds propres(b)
|
5 182 810
29 920 449
|
6 253 394
38 932 867
|
7 391 700
62 242 245
|
5 164 384
73 386 307
|
Rf=
|
0,17
|
0,16
|
0,12
|
0,07
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous remarquons que la rentabilité
financière de la RAWBANK a évolué de la manière
suivante : 17% en 2010, 16% en 2011, 12% en 2012 et 7% en 2013. Le taux de
la rentabilité financière est en diminution suite à une
évolution haussière de fons propres qui n'est pas proportionnelle
avec l'évolution des résultats, surtout en 2013 où c'est
plus remarquable.
Tableau n° 44: calcul de la
rentabilité financière de la TMB
Années
Postes
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Résultat de l'exercice(a)
Fonds propres(b)
|
169 965
28 768 821
|
798 802
33 639 746
|
1 067 638
34 635 819
|
6 260 945
37 197 901
|
Rf=
|
0,006
|
0,02
|
0,03
|
0,17
|
Source : conçu par nous-mêmes
à partir des bilans financiers de 2010 à 2013
De ce tableau, nous constatons que la rentabilité de la
TMB est de moins de 10% durant toute la période en étude. Cela
est du en premier lieu au résultat gagné par la banque et en
deuxième lieu la part de fonds propres dans l'ensemble de ressources
durables ; les dettes ayant une portion insignifiante dans celles-ci. En
2013, l'augmentation brusque de la rentabilité financière est due
au marché de bancarisation des agents de l'Etat qui à la fin de
l'année représentés le quart de la clientèle de la
banque dont en 2013 occupait ce marché à 29% des agents et
fonctionnaires de l'Etat bancarisés.
CONCLUSION
Voici le dénouement de notre recherche qui a
traité de l « 'analyse comparative de la
solvabilité bancaire, cas de la RAWBANK et de la TMB de 2010 à
2013.»
Ce travail était appuyé par des objectifs
primordiaux qui consistaient à diagnostiquer la santé
financière et découvrir le degré de solvabilité de
ces deux banques pendant la période allant de 2010 à 2013. La
percée de ces objectifs a été possible grâce
à une problématique qui était composée des
questions suivantes :
ü Ces deux banques sont-elles solvables et rentables,
laquelle est meilleure?
ü Ces deux banques maîtrisent-elles
l'équilibre financier ?
Des hypothèses émises en fonction de ces
questions ont été ci-après :
· Nous pensons qu'au sein de nos deux banques en
étude il y aurait une bonne solvabilité et une rentabilité
favorable à la TMB et la RAWBANK, la RAWBANK serait la meilleure;
· Nous croyons que ces deux banques maîtriseraient
l'équilibre car leurs immobilisations devant être financées
par les capitaux permanents.
L'analyse de ces différentes hypothèses sous une
vérification s'est réalisée en recourant à la
méthode comparative, méthode analytique et la méthode
statistique ; méthodes étayées par la technique
documentaire.
La méthode comparative nous a permis en un
rapprochement des ratios de ces banques et autres indicateurs pour trouver
exactement la ressemblance ou la dissemblance.
La méthode analytique a été utile dans le
sens qu'elle nous a autorisés à étudier
spécifiquement les masses des bilans après décomposition
de ces derniers.
La technique documentaire a constitué de plusieurs
manières d'exploitation de cette technique comme la récolte des
données (rapports annuels) et la lecture de certains ouvrages, cours,
mémoires, TFC et autres travaux.
En réalité, ce travail s'est
compartimenté en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre a contenu un arsenal de théories et des concepts
relatif au sujet sous traitement. Le deuxième chapitre a consisté
en la présentation des milieux étudiés et la
méthodologie utilisée. En fin le dernier chapitre a porté
sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des
données.
Au terme de nos fouilles, les résultats les
suivants :
· Les ratios de solvabilité bancaire
étaient de 69% en 2010, de 53% en 2011, de 58% en 2012 et de 49% en 2013
pour la RAWBANK. En ce qui concerne la TMB, ce ratio a été de 43%
en 2010, de 32% en 2011, de 31% en 2012 et de 34% pour la TMB.
· Les ratiosde solvabilité générale
ou de couverture de risque de ces deux banques ont été de 8,6% en
2010, de 6% en 2011, de10% en 2012 et de 11% en 2013 pour la RAWBANK. Ils ont
été aussi de 13% en 2010, de 12% en 2011, de 9,6% en 2012 et de
8,3% en 2013 pour la TMB.
· Ces deuxbanques sont rentables puisqu'un investissement
de 1 000 FC réalisé à la RAWBANK a
généré 17% en 2010, 16% en 2011, 12% en 2012 et 7% en
2013. Et à la TMB cet investissement a généré 0,6%
en 2010, 2% en 2011, 3% en 2012 et 17% en 2013.
Ces résultats viennent de nuancer notre première
hypothèse.
· La trésorerie nette étant négative
durant toute la période en étude à la RAWBANK comme
à la TMB, les Fonds de Roulement étant de -24 233 841
en 2010, de -45 258 414,5 en 2011, de -27 911 034 en 2013
et de -4 783 729 en 2013 pour la RAWBANK et de -15 449 704
en 2010, de -22 986 282 en 2011, -26 374 034 en 2012 et
-27 938 200 en 2013 pour le compte de la TMB ; le Besoin en
Fonds de Roulement étant de 31 596 980 en 2010, de
61 721 341,5 en 2011, de 101 792 164 en 2012 et de
169 415 902 en 2013 à la RAWBANK et pour le compte de la TMB
étant de 68 025 986en 2010, de 104 133 372 en 2011,
de 118 450 793 en 2012 et de 197 933 580 en 2013.
Les ressources permanentes n'ont pas su financer la
totalité des immobilisations durant la période de 2010 à
2013 ; cette partie restante étant financée par les dettes
à court terme, pour toutes ces banques.Cette situation est
expliquée par l'utilisation des dépôts de la
clientèle pour financer les crédits octroyés ; ce qui
n'est pas étonnant pour une banque dont les dépôts
constituent la plus grande ressource.
Ces résultats confirment notre deuxième
hypothèse
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1.A.R. François, Manuel d'organisation 2,
Edition d'organisation, Paris, 1983, 2. COHEN Elie, Dictionnaire de
gestion, 3em édition, la Découverte, Paris, 2001, 416 p
3.Rongere P., Méthodes de sciences
sociales, PUF, Paris, 1975
4.BELKONHOLL Bernard, Banques et petites
entreprises en Afrique de l'ouest, L'harmattan, Paris, 1996,192p 5.
OGIEN Dov, Comptabilité et audit bancaires, Dunod,
Paris, 2011, 570 p 6.
NEAU-LEDUC Philippe, Droit bancaire, Dalloz, Paris, 2010, 300p
7. ROUX Michel,
Management de la banque, Magnard-Vuibert, Paris, 2013, 276p
8.MARTEAU Didier, Monnaie,
banque et marchés financiers, Economica, Paris, 2008, 282 p
9.C. HULLJohn, Gestion des risques et institutions
financières, Pearson, Paris, 2013,506p 10.MOULAIRE Mac,
Organiser la gestion des risques, ESF éditeur, Paris,
2011, 152p 11. KNEIPE Philippe,
Trésorerie et finance d'entreprise, 3ém Ed, De
Boeck, Paris, 1997, 376 p 12. M. GRAWITZ,
Méthodes en science sociale, Dalloz, Paris,
2001B. TFC et MEMOIRES1. GPARATA HAVUGHA Etienne, Analyse de
la structure financière d'une institution bancaire, cas de la RAWBANK,
TFC inédit, ISC-Goma, 2011-2012
2. OSIRIRE MULIMBWA Elois,
Analyse de l'incidence de la concurrence bancaire à Goma, cas de la
BCDC, mémoire inédit, ISC-Goma, 2010-201
3. MUHINDO
KAYEMBE
4.MBUYI NSA NGA
Nancy, Analyse du financement et de la solvabilité d'une banque
commerciale, cas de la BCDC, mémoire inédit, ISC-GOMA,
2011-2012
C. COURS1. NTAMUGABOUMWE KAJIBWAMI Emmanuel,
Comptabilité bancaire, cours inédit, ISC-GOMA, 2014-2015
2. MAJUNE Diane, Analyse des
états financiers, cours inédit, ISC-GOMA, 2014-2015
D. LOIS ET ARRETES1. Loi n° 01/017 du 23
Octobre 2003rélative à la réglementation des banques et
les établissements financiers au Burundi.
2. Arrêté royal du 19 juillet 1925 concernant
la réglementation bancaire Belge.
E. RAPPORTS1. Rapports annuels de la RAWBANK
(2010, 2011, 2012,2013) ;
2. Rapports annuels de la TMB (2010, 2011, 2012,2013) ;
3.
Rapport annuel de la BCC de 2013F. CITES INTERNET
1.
www.lafinancepourtous.com
2.
www.rawbank.cd
3.
www.tmb.cd
TABLE DE MATIERE
PROLOGUE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABBREVIATIONS
iv
LISTE DE TABLEAUX
v
0. INTRODUCTION
1
0.1 ETAT DE LA QUESTION
1
0.2 PROBLEMATIQUE
1
0.3 HYPOTHESES
3
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.5 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
4
0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
0.7 0BJECTIFS DU
TRAVAIL..................................................................................................................................4
CHAPITRE I:
LA REVUE DE LA LITTERATURE
5
I.0 INTRODUCTION
5
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS CLES
5
I.1.1 La banque
5
I.1.2 Le Crédit
8
I.1.3 La solvabilité
9
I.1.4 La rentabilité
12
I.1.5 Le taux d'intérêt
12
I.1.6 Les risques
13
I.1.7 Le Diagnostic financier
14
I.1.8 le fonds de roulement
19
I.1.9 La trésorerie
19
I.2 RESUME DE LA REVUE LITTERAIRE
20
CHAPITRE II :
DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE
20
II.1 PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
20
II.1.1 LA TRUST MERCHANT BANK
20
II.1.1.1 cadre juridique
20
II.1.1.2 historique situation et
géographique de la TMB
21
II.1.1.3 Ressources humaines
22
II.1.2 La RAWBANK
22
II.1.2.1 Historique
22
II.1.2.2 Missions de la RAWBANK
23
II.1.2.3 Organigramme
24
II.1.2.4 LE MANAGEMENT EXECUTIF DE LA RAWBANK
26
II.2 ACTIVITE BANCAIRE AU CONGO
27
II.3 DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE DE
RECHERCHE
28
II.3.1 METHODOLOGIE ET TECHNIQUE
28
II.3.2 OUTILS DE RECHERCHE
29
II.3.3 DIFFUCULTES RENCONTREES
29
CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DE RESULTATS.........................................30
III.1 PRESENTATION
DE
DONNEES...................................................................................................................30
III. 1.1 Bilans
comptables de la RAWBANK
30
III.2 ANALYSE DE DONNEES
34
III.2.1 les opérations concernant les
retraitements des comptes des bilans comptables
34
III.2.2 Retraitements des bilans comptables de la
RAWBANK
35
III.3 LES BILANS FINANCIERS DES BANQUES
40
III.3.1 Bilans financiers de la RAWBANK
40
III.3.2. Bilans financiers de la TMB
43
III.4 ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE ET
INTERPRETATION DE DONNEES
46
III.4.1 le fonds de roulement
46
III .4.2 Analyse du Besoin en Fonds de
Roulement
47
III.4.4 Analyse de la liquidité
49
III.4.5 Analyse de la solvabilité
52
III.4.6 le Bras de levier ou le levier
financier
55
III.4.7 Analyse de la rentabilité
56
CONCLUSION
59
BIBLIOGRAPHIE
61
TABLE DE MATIERE
63
ANNEXE
* 1GAPARATA
HAVUGHA Etienne, Analyse de la structure financière d'une
institution bancairecasde la BCDC, TFC inédit, ISC-GOMA,
2011-2012
* 2OSIRIRE
MULIMBWAElois, Analyse de l'incidence de la concurrence bancaire
à Goma, cas de laBCDC, mémoire inédit,
ISC-GOMA, 2010-2011
* 3A.R.
François, Manuel d'organisation 2, Edition
d'organisation, Paris, 1983, pp236-237
* 4Elie COHEN,
Dictionnaire de gestion, 3ém Ed, la
Découverte, Paris, 2001, p345
* 5Cité
par, Elie COHEN, idem
* 6 Rongere P.,
Méthodes de sciences sociales, Puf, Paris,
1975, p29
* 7Bernard
BELKENHOLL, Banque et petites entreprises en Afrique de
l'ouest, l'Harmattan, Paris, 1996, p25
* 8Dov OGIEN,
Comptabilité et audit bancaires, Dunod, Paris,
2011, p3
* 9Art 3 de la
loi n° 1/017 du 23 octobre 2003 relative à la règlementation des
banques et les établissements financiers au Burundi
* 10 Art. 1 de
l'arrêté royal du 19 juillet 1925 concernant la
règlementation bancaire belge
* 11Dov OGIEN,
op cit, p18
* 12Dov OGIEN,
idem, p 43
*
13NTAMUGABUMWE KAJIBWAMI Emmanuel,
Cours de comptabilité bancaire, ISC-GOMA,
inédit, 2015
* 14Dov OGIEN,
Op cit, pp6-7
* 15
NTAMUGABOUMWE KAJIBWAMI Emmanuel, op.cit, p
* 16 Philippe
NEAU-LEDUC, Droit bancaire, Dalloz, Paris, 2010.
P136
* 17Ibid, p224
* 18 Art. 5 de
la loi n°1/017 du 23 octobre 2003 de la règlementation des banques et
des établissements financiers au Burundi
* 19Michel
ROUX, Management de la banque, Magnard-Vuibert,
Paris, 2013, p191
* 20Didier MARTEAU,
Monnaie, Banque et Marchés financiers,
Economica, Paris, 2008, p74
* 21Didier
MARTEAU,Monnaie, Banque et Marchés financiers,
opcit, p 72
* 22Didier MARTEAU, ibid
* 23MBUYI NSANGA Nancy,
Analyse du financement et de la solvabilité d'une banque
commercialecas de la BCDC, mémoire inédit,
ISC-GOMA, 2011-2102, p7
* 24Elie
COHEN,Dictionnaire de gestion, Op cit, p345
* 25MBUYI NSANGA Nancy, Op cit,
p8
* 26
http://www.lafinancepourtous.com/Décryptages/Dossiers/Banque
* 27 Philippe KNEIPE, Op cit, p
299
* 28Didier MARTEAU, Op cit,
p143
* 29 John C. HULL,
Gestion de risques et institution financières,
Pearson, Paris, 2013, p449
* 30Mac MOULAIRE,
Organiser la gestion des risques, ESF éditeur,
Paris, 2011, p152
* 31Elie COHEN,
Dictionnaire de gestion,Op cit, pp109-110
* 32Diane MAJUNE,
Analyse des états financiers, cours
inédit, ISC-GOMA, 2014-2015, P1
* 33Philippe KNEIPE,
Trésorerie et finance d'entreprise, 3em
éd, De Boeck, Paris,1997, p302
* 34 Elie COHEN,
Dictionnaire de gestion, Op cit, pp299-300
* 35Diane MAJUNE, Op cit,
P66
* 36
www.tmb.cd
* 37
www.rawbank.cd consulté le 14
mai 2015
* 38Rapport annuel RAWBANK
2014, P32
* 39 Rapport annuel BCC, 2013,
P 223
* 40M. GRAWITZ,
Méthodes en science sociale, éd,
Dalloz, Paris, 2001, P6
* 41S. KIERKEGAARD cite par
Michel ROUX, Op cit, p76
* 42 Elie COHEN, Op cit,
p314
|