FINANCIAL CONSULTING GROUP
Rapport du Projet de Fin d'Etudes Pour
l'obtention du
Diplôme de l'école nationale de commerce
et de gestion
Option : Gestion financière et
comptable
Sous le thème
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation.
Réalisé par :
Mr Soufiane OUIDA
Encadré par : Mr Mohammed IBRAHIMI
Encadrant pédagogique
Encadré par : Mr Charif Essolh ZAIDOUN
Encadrant professionnel
Soutenu le ......................... devant le jury
:
Mr/Mlle/Mme :
Enseignant chercheur à l'ENCG de Casablanca
Président du jury Enseignant (e) chercheur
à l'ENCG de Casablanca Membre du jury
Période du stage : du 03/01/2013 au
10/06/2013 Année universitaire 2012-2013
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
2
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
Dédicaces :
À mes parents que je remercie pour tous les sacrifices
qu'ils ont consentis, leur amour ainsi qu'à leur éternel soutien
moral et matériel.
3
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Remerciements :
La réalisation de ce travail a été
possible grâce au soutien de plusieurs personnes que nous tenons à
remercier. Particulièrement, nous adressons nos profondes gratitudes
à :
Monsieur Charif Essolh ZAÏDOUN pour
avoir accordé le privilège d'effectuer notre stage au sein de son
cabinet, et pour l'aide et les conseils concernant les missions
évoquées dans ce rapport.
Mes sincères remerciements seront adressés aussi
à monsieur Mohammed IBRAHIMI dont les conseils et les
directives m'ont toujours été source d'inspiration et aussi pour
l'encadrement si précieux qu'il m'a apporté.
Tous les professeurs de l'ENCG Casablanca pour la formation
probante qui nous ont fournis.
Tous nos amis et camarade de promotion.
Mes remerciements vont également à tous ceux qui
ont participé de près ou de loin, soit par la documentation, soit
par leurs conseils et éclairages, à l'aboutissement de ce
travail.
4
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Avant-propos :
Dans le but de former des cadres polyvalents de haut niveau,
capables d'anticiper, de répondre et de satisfaire aux exigences de la
vie des affaires, l'Ecole Nationale de Commerce et Gestion fait
bénéficier ses étudiants de stages en milieu professionnel
tout au long de leur cursus. Il en résulte une forte implication des
étudiants dans la réalisation des projets réels et une
parfaite intégration dans le domaine de travail qui leur permette de
rester l`élite des métiers de management et du commerce.
Ce stage de fin d'études vient couronner les efforts de
cinq années de formation dispensée selon un programme basé
sur un passage équilibré du général au
spécifique. Arrivée au terme de cette expérience
professionnelle, l'utilité de ce stage me parait indéniable et
ses apports nombreux. Les principes étudiés ont su trouver ici
leur application et le métier d'auditeur s'est défini plus
clairement à mes yeux. Enfin, point non négligeable, ce stage m'a
amenée à m'interroger plus sérieusement sur mon parcours
professionnel, à analyser mes propres intérêts,
qualités et défauts en vue de ma carrière future.
5
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Résumé :
L'environnement de l'entreprise marocaine a été
marqué par des profondes réformes au niveau du droit des affaires
et du droit fiscal. Ceci a eu des conséquences directes et indirectes
sur les approches adoptées par les entreprises en termes de gestion de
la variable fiscal. En effet la fiscalité doit, plus que jamais,
constituer l'une des préoccupations principales aussi bien du chef
d'entreprise et de son auditeur interne que de l'auditeur externe qui sont
chacun à son niveau responsable de l'évaluation du risque fiscal
qui pèse sur l'entreprise. Dans cet environnement aussi mouvant qui se
caractérise par l'existence des règles
hétérogène et parfois contradictoire, l'entreprise doit
être vigilante au niveau de suivi du paramètre fiscal. A cet
égard la gestion du risque fiscal se présente comme un outil
efficace de maitrise et de minimisation des risques fiscaux qui peuvent avoir
des conséquences non pas seulement sur la situation financière de
l'entreprise mais aussi sur sa notoriété sur le marché.
Les approches de gestion du risque fiscal varient entre des modes proactifs et
réactifs, l'audit fiscal s'inscrit dans une démarche
réactionnelle de traitement des risques fiscaux, son apport consisterait
d'une part à veuillez à la saine application de la loi et d'autre
part à répondre aux préoccupations des dirigeants en
matière des choix fiscaux. Ce travail repose sur deux cas réels
qui clarifient et mettent en pratiques les notions d'audit fiscal et de calcul
des risques fiscaux.
Abstract
In this changing environment as characterized by the existence
of diverse and sometimes contradictory tax rules, the company must be vigilant
in monitoring the tax parameter. In this regard the tax risk management is
presented as an effective tool for mastering and minimizes tax risks that may
impact not only on the financial situation of the company but also its
reputation on the market. The concept of tax risk management vary between
proactive and reactive nature of existing approaches, tax audit is part of a
reaction treatment approach of tax risks, its contribution would be firstly to
please the sound application of law and secondly to address the concerns of
leaders in tax choices. This work is based on two real cases that clarify and
put into practice the tax audit concepts and calculation of tax risks.
6
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Sommaire :
INTRODUCTION GENERALE : 9
PREMIERE PARTIE : AUDIT FISCAL ASPECTS THEORIQUES ET
APERÇU SUR
LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN.
|
11
|
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE :
|
11
|
CHAPITRE 1 : AUDIT FISCAL ET GESTION DU RISQUE FISCAL
|
12
|
Introduction :
|
12
|
Section 1 Notion de risque fiscal.
|
13
|
A- Problématique du risque fiscal.
|
13
|
B La gestion proactive du risque fiscal :
|
18
|
Section 2 : Initiation à l'audit fiscal :
méthodologie et objectif.
|
22
|
A- Cadre méthodologique et définition de l'audit
fiscal:
|
22
|
B - Objectifs et limites de l'audit fiscal :
|
27
|
Conclusion :
|
28
|
CHAPITRE 2 : APERÇU SUR LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN :
|
29
|
Introduction :
|
29
|
Section 1 : Arsenal fiscal marocain.
|
30
|
A- Les différents impôts et taxes dus à
l'Etat :
|
30
|
Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux
liés aux différents impôts et taxes :
|
35
|
A- Présentation des risques :
|
35
|
B- Le traitement des risques fiscaux :
|
42
|
|
Conclusion :
|
48
|
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE : 49
DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUES ET SIMULATIONS. 50
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE : 50
CHAPITRE 1 : DEMARCHE D'AUDIT FISCAL ET PROGRAMME DE TRAVAIL :
51
Introduction : 51
7
Section 1 : Présentation de l'entreprise support
ALPHA :
|
52
|
A- Structure et secteur d'activité :
|
52
|
B- Diagnostic financier :
|
55
|
|
Section 2 : Audit fiscal de la société
ALPHA :
|
57
|
A- Audit de l'impôt sur les sociétés :
|
57
|
B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté :
|
63
|
C- Audit de la taxe professionnelle :
|
64
|
D- Recommandations :
|
65
|
Conclusion :
|
66
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
CHAPITRE 2 : SIMULATION ET CALCUL DES RISQUES FISCAUX EN
CAS DE
CONTROLE FISCAL : 67
Introduction :
|
67
|
Section 1 : Le contrôle fiscale.
|
68
|
A- Définition et caractéristiques du
contrôle fiscal.
|
68
|
B- Règles en matière des sanctions et
pénalités fiscales :
|
69
|
|
Section 2 : Cas de l'entreprise BETA.
|
71
|
A- Présentation du problème.
|
71
|
B- Calcul des risques fiscaux :
|
72
|
Conclusion :
|
75
|
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE : 76
CONCLUSION GENERALE : 77
BIBLIOGRAPHIE : 84
LISTE DES FIGURES : 86
LISTE DES TABLEAUX 87
LISTE DES ANNEXES : 88
8
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Introduction générale :
Le poids de la fiscalité est devenus de plus en plus
important dans la vie des entreprises1 et ce pour diverses causes,
d' une part elles sont obligées à respecter les règles du
droit fiscal qui ne cessent pas d'évoluer tout en étant plus
complexes. D'autres parts, la loi prévoit des mécanismes de
contrôle et de sanction en cas de transgression de ces règles dans
un objectif de garantir l'intérêt du trésor public,
collecteur de l'impôt.
Le risque fiscal est la probabilité d'émergence
des dettes fiscales envers le trésor public, il peut prendre naissance
à cause des éléments suivants 2:
? La complexité des règles et des dispositions
du droit fiscal menant ainsi à une divergence des interprétations
de ces règles entre le contribuable et l'administration fiscale ;
? Le degré de la pression fiscale sur les entreprises
et la santé de l'environnement économique de l'entreprise ce qui
peut amener cette dernière à procéder à des sous
déclarations des revenus et bénéfices dans un but de
réduire la charge fiscal ;
? La majorité des impôts et taxes sont des
impôts calculés par les contribuables eux même ce qui peut
conduire à des erreurs de calcul au niveau des impôts
déclarés.
L'entreprise est ainsi en situation de risque fiscal, risque
dont la mesure peut être un élément d'information pour les
dirigeants. La mesure et la minimisation du risque fiscal quel que soit son
origine constituent l'une des principales préoccupations des dirigeants
des entreprise d'aujourd'hui, ce qui justifie l'importance d'une action d'audit
de la situation fiscale de l'entreprise.3
1 CGEM, Enquête de conjoncture IFOP/CGEM
Toujours de fortes attentes sur la fiscalité, 2010, l'ECONOMISTE/EDITION
3222.
2 Olga Lukashina, The issues of tax risks
calculation and management, European integration studies, 2011, No 5, P
141-144.
3 Mohamed Lahyani, L'audit fiscal Guide de
contrôle, 2011, Edition Audit & analyse, page 27
9
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
L'audit fiscal se propose comme un outil d'évaluation,
en premiers lieu de ce risque fiscal et en second lieu un moyen pour limiter le
dit risque en menant les actions correctives qui s'imposent.4
Problématique :
Pour plusieurs raisons, tant d'entreprises marocaines
imposables sont exposées au risque fiscal. Compte tenu des
démarches et outils prévus en matière d'audit et du
contexte fiscal régnant actuellement au Maroc (les dispositifs de la loi
de finance 2013 à propos des impôts et taxes), quelle sera la
démarche d'audit nécessaire pour mesurer ces risques fiscaux ? Et
quelles sont les différents outils et techniques susceptibles de les
réduire à des seuils minimisés.
Pour répondre à cette problématique, le
travail sera réparti en deux parties : Première partie :
Audit fiscal aspects théoriques et pratiques. Deuxième partie :
Cas pratiques et simulation.
Dans le cadre de ce présent mémoire, le
cheminement adopté pour développer les points de ce sujet est le
suivant :
Un passage théorique, dans la première partie,
sur la définition, de la démarche et méthodologie de
l'audit fiscal et de la gestion du risque fiscal. On présentera ensuite
les différents risques fiscaux lié aux différents
impôts et taxes qui forment le tissu du système fiscal
marocain.
La deuxième partie sera consacrée à la
mise en pratique des concepts théoriques présentés au
niveau de la première partie. Elle sera répartie entre deux cas
pratiques, le premier traitera la problématique de l'audit fiscal, le
deuxième fera l'objet d'un calcul des risques fiscaux en cas de
contrôle fiscal.
4Rachid SEDDIK SEGHIR, l'audit fiscal des
sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d'expertise
comptable ISCAE, Casablanca.
10
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Première partie :
Audit fiscal
aspects théoriques
et aperçu sur le
système fiscal
marocain.
Introduction à la première partie
:
L'importance de la gestion fiscale dans l'entreprise n'est
plus à démontrer aujourd'hui. Les enjeux liés à la
fiscalité découlent de la diversité des impôts et
des incidences qu'ils peuvent avoir sur les décisions des gestionnaires.
En effet, la présence de la fiscalité est permanente dans la vie
de l'entreprise, puisque chaque opération peut avoir une incidence sur
la charge fiscale. Elle est aussi un paramètre important à
considérer dans la décision d'investissement, du fait des
avantages et facilités souvent offertes en cas d'investissement. Dans
cette optique les entreprises marocaines sont amenées ainsi à
mettre en place un système de gestion des risques fiscaux capable de
contrecarrer les risques et de détecter les opportunités
fiscales. Cette partie sera consacrée à l'étude des
risques fiscaux qui proviennent de la nature du système fiscal marocain
et à l'audit fiscal comment instrument primordial de la gestion du
risque fiscal.
11
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chapitre 1 : Audit
fiscal et gestion du
risque fiscal.
Introduction :
fiscaux.
Ce chapitre a pour objectif de clarifier la notion de risque
fiscal et
d'introduire l'audit fiscal comme un outil efficace de gestion
des risques
une variable essentiel de la gestion des risques de
l'entreprise. En effet, le risque fiscal génère non seulement des
conséquences financières mais peut
nuire fortement à la réputation de
l'entreprise.
La gestion du risque fiscal constitue, dans le contexte
économique actuel,
12
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 1 Notion de risque fiscal.
Le risques fiscal fait partie des cartographies des risques
qui pèsent sur les décisions de gestion des entreprises, quelle
sont ses origine et comment on peut l'optimiser.
A- Problématique du risque fiscal.
1-Définition et typologie :
a- Définition :
Le risque fiscale peut être définit comme
étant la probabilité d'émergence d'une dette
supplémentaire vis-à-vis du trésor public. Il prend son
origine à partir des potentielles discordances entre les règles
fiscales en vigueur et l'application de ces règles au niveau de
l'entreprise. 5
b-Exemple : Cas de l'impôt sur les sociétés
(IS) :
L'impôt sur les sociétés par exemple peut
être à l' origine de plusieurs impôts et taxes en raison de
la largeur de l'assiette et la complexité des calculs. Les risques
potentiels portent sur le rehaussement du bénéfice imposable,
soit à cause de la non déductibilité d'une charge, soit
parce qu'un produit n'a pas été pris en compte.
Pour une bonne approche du calcul de risque en matière
d'IS. Il convient de distinguer deux notions qui sont utilisées en audit
fiscal : risque en base et risque en droit.
b-1-risque en base :
Le risque en base correspond au montant estimé du
rehaussement du résultat fiscal de l'exercice
considéré.
b-2-risque en droits :
Le risque en droits correspond au supplément d'IS
résultant pour l'exercice considéré de la prise en compte
de ce rehaussement.
5 Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The
Tax Planning of Enterprise Income Tax, International Journal of Business and
Management, May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN 1833-8119.
13
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
b-3-Exemple :
L'auditeur identifie une dépense de 100.000 DH
supportée au titre de l'exercice N par la société A, sans
justification économique apparente. Le résultat fiscal
dégagé par la société au titre de l'exercice est un
bénéfice de 2.700.000 DH au titre duquel la société
A a versé un IS de 810.000 DH (taux d'IS : 30 %). La
société A ne dispose pas d'un déficit reportable à
la clôture de l'exercice précédent.
Le risque en base lié à la non
déductibilité de la dépense prise en charge par la
société A s'élève à 100.000
DH.
Le risque en droit est alors égal à 100.000
×30% (IS) = 30 0000 DH.
Le risque définitif en droits ne constitue pas le
montant du risque encouru pour évaluer le coût global de
rehaussement l'auditeur doit en outre calculer le montant de
l'intérêt de retard et des pénalités.
Le risque en base peut être partiellement
négligé lorsque l'entreprise a payé comme impôts
exigible à l'Etat la cotisation minimale. Si par exemple la
société A a dégagé un déficit de 2.000.000
DH elle sera obligé de régler la cotisation minimale (0.5% du
cumul de chiffre d'affaire et des produits financiers). Dans ce cas la non
déductibilité de la dépense de 100.000 DH n'aura aucun
impact sur le résultat fiscal après rectification qui est
toujours déficitaire.
2-Origine des risques fiscaux :
Le risque fiscal peut prendre naissance à partir de
plusieurs variables liées soit aux opérations stratégique
à caractère structurelle ou aux opérations
récurrentes qui mouvementes le cycle d'exploitation de l'entreprise. En
négligent le risque lié au détournement
délibéré des règles de la fiscalité, les
risques fiscaux peuvent être d'origine interne ou externe comme ils
peuvent être courants ou non courants.
14
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
En générale on distingue quatre sources principales
de risque fiscal :
a- Le risque de transactions :
Certaine opération non récurrente à
caractère complexe et incertain peuvent être source de risque
fiscaux, telle que les opérations de fusion, scission, conversion des
dettes en action... en raison de leur nature elles sont souvent suivies par
contrôle fiscaux de la part de l'administration fiscale.
La présence des experts en la matière avant et
durant chaque opération à caractère structurelle et la
mise en place d'une politique fiscale formalisée peuvent contribuer
à la minimisation du risque de transaction.
b- Risque fiscal lié au cycle financier :
La complexité du cycle financier est une source
permanente des risque, en effet plus le cycle financier est complexe plus il
est difficile de poursuivre une gestion efficace de la charge fiscale de
l'entreprise. 6
Cycle d'exploitation :
· ACHAT
· PRODUCTION.
· VENTE.
IR
TVA
Cycle de financement
· Emprunt
· Apport en capital
· Distribution
TP
IS
RAS
Cycle d'investissement
· Acquisition d'immobilisations
· Cession
d'immobilisations
Figure 1 relation cycle financier et
fiscalité
6 Georges Legros, Mini manuel de finance
d'entreprise, Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-055461-4
15
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
La variable fiscale est liée à chaque mouvement
du cycle financier de l'entreprise. En effet l'Etat impose la marge
bénéficiaire réalisée par voie d'impôt sur
les sociétés, l'encaissement de cette marge est taxé au
niveau de la taxe sur la valeur ajouté, les acquisitions des
immobilisations nécessaires au bon fonctionnement du cycle financier
sont soumises à la taxe professionnelle et enfin les opérations
de transfert de revenus au profit des personnes physiques sont régies
par l'impôt retenu à la source (RAS).
Le niveau de formation, de communication et de documentation
des parties impliquées au niveau des opérations à
caractère fiscal ou ayant un impact fiscal directe ou indirecte
constitue un outil clef pour minimisation des risques fiscaux liés au
cycle financier.
c- Les risques comptables:
La comptabilité est un outil de centralisation des
informations à caractère économiques, financière et
commerciale dans un but de refléter une image fidèle du
patrimoine de l'entreprise. Elle constitue la principale base du contrôle
fiscal et, par conséquent de découvert de défaillance au
niveau des processus de la détermination de la base imposable. Le choix
des procédures efficaces de traitement et d'imputation, d'analyse et de
justifications comptables et de rapprochements les données comptables et
donnés fiscales peut contribuer à réduire les risques
fiscaux d'origine comptable.
16
CONSULTING GROUP
FINANCIAL
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Tableau 1 : Processus de traitement de l'information
comptable7
Fonctions de l'entreprise
|
Enregistrement comptable
|
Fiscalité de l'entreprise
|
Déclaration fiscales
|
· Production
· Commercial
· Personnel
· Direction
|
· Journaux
· Grand livre
· Balance
|
· Obligations déclaratives
· Obligations comptables
· Obligations de versement
|
· Déclarations périodiques
· Déclarations mensuelles
· Avis de versement
· Demandes et
déclarations diverses
|
Fait générateur de la charge fiscale
|
Transcription des opérations de l'entreprise
|
Respect des obligations fiscales propre à
la situation de l'entreprise
|
Indices du respect des obligations fiscales
|
|
d- Risque d'origine interne et externe :
La différenciation entre risque d'origine externe et
risque d'origine interne n'englobe pas leur interaction.
Généralement, les risques d'origine externe sont aggravés
par les faiblesses internes.8
7 Rachid SEDDIK SEGHIR, l'audit fiscal des
sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d'expertise
comptable ISCAE, Casablanca.
8Olga Lukashina, The issues of tax risks calculation
and management, European integration studies,2011, No 5,P 141-144.
17
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
Tableau 2 : origines des risques fiscaux internes et
externes :
Origines des Risques fiscaux
Internes
|
Externes
|
Incompétences ou insuffisance des
ressources humaines de l'environnement administratif
|
Rareté des ressources humaines compétentes.
|
Pratiques non qualifiées ou négligentes
|
Changement de doctrines ou de pratiques administratives
|
Méconnaissances des règles, des textes, de
la doctrine ou de la jurisprudence
|
Complexité, ambiguïté, inadaptation
et incertitude des textes fiscaux
|
Méconnaissance des avantages fiscaux
|
Apparition d'une nouvelle jurisprudence fiscale
|
Procédures défaillantes
|
Mauvaise interprétation de la pratique
de l'entreprise par l'administration
|
Absence d'autocontrôle
|
Contrôleurs fiscaux n'ayant pas les
qualifications techniques nécessaires
|
Mauvaise coordination entre les services impliqués
par la fiscalité
|
Discordance inconciliables entre comptabilité et
fiscalité
|
Comptabilité irrégulière,
incohérente, non probante ou insuffisante, comptabilité
non tenue à jour
|
Difficulté de justification probante de
certaines dépenses
|
Absence de confidentialité et de discrétion
du personnel
|
Pression des clients ou des fournisseurs ou des autres
parties prenantes pour le non-respect des dispositions fiscales
|
|
B La gestion proactive du risque fiscal :
Le comportement à caractère réactif des
contribuables vis-à-vis des problèmes et risques fiscaux
contribue indirectement à l'intensification de ces risques et
problèmes. 9La mise en place d' système de gestion
proactif capable de prévoir, de contrôler et d'optimiser la charge
fiscale de la firme.
9 Daniel N, Erasmus II, Proactive Tax Risk Management, THOMAS
JEFFERSON SCHOOL OF LAW SAN DIEGO, TJSL Research Paper No, 1435612, September
2009
18
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1- Définition et concept
général :
La gestion proactive du risque fiscale est un outil de
minimisation de survenance des risques fiscaux qui peuvent avoir une
conséquence directe ou indirecte sur la trésorerie de
l'entreprise. Elle se base sur trois étapes à caractère
systématique et dynamique qui facilite le calcule et la maitrise de la
fiscalité de l'entreprise avant, durant et après tout
opération comptable, commerciale et financière.
Constituer un groupe de travail chargé de la
fiscalité
choisir une stratégie fiscale
recenser les problèmes et risques
fiscaux existants
Figure 2 : les étapes de la gestion proactive du
risque fiscale :
Les différentes étapes de la gestion proactive se
présentent comme suit :
a-Constituer un groupe de travail chargé de la
fiscalité :
La première étape de la gestion proactive du
risque fiscal se base sur l'existence d'un groupe de travail chargé de
la fiscalité. Le dit groupe comprend les personnes chargés des
postes suivants :
? Directeur administratif et financier. ;
? Fiscaliste ;
? Juriste ;
? Les autres directeurs opérationnels ;
19
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
b -Etablir une stratégie fiscal :
A l'aide des conseillers fiscaux externe le groupe choisie la
stratégie fiscale approprié à mette en place. Cette
dernière a pour but de définir formellement :
· Le seuil de risque fiscal toléré ;
· La nature de la relation à opérer avec
l'administration fiscale ;
· Le niveau d'interaction des autres services avec le
groupe travail chargé de la fiscalité ;
· Le mode d'imposition, le régime fiscal et le lieu
d'imposition à adopter à long terme ;
c-Recenser les problèmes et risques fiscaux existants
:
Le recensement des problèmes et risques fiscaux
débute par une demande auprès de l'administration fiscale de la
situation fiscale de l'entreprise pour faciliter au groupe de travail la
distinction entre les problèmes connus et inconnus au niveau de
l'administration fiscale ainsi que de procéder à la
résolution de ceux qui sont connus.
2- Les outils de la gestion proactive du risque
fiscale :
a- la planification fiscale :
La planification fiscale constitue un outil essentiel de
minimisation des risques fiscaux qui facilite le calcul et la maitrise de
l'évolution de la charge fiscale de l'entreprise.10 Elle peut
préalablement intervenir au sein de plusieurs départements dont
les décisions sont liées soit directement ou indirectement
à la charge fiscale de la firme, ces domaines d'intervention englobent
les décisions suivantes :
· Le choix du mode et des moyens de financements ;
· Le choix de la forme juridique ;
· Le choix du secteur et du lieu d'investissement ;
· Le choix de la nature d'investissement ;
· Le choix du mode de fonctionnement du cycle
d'exploitation ;
· La distribution des résultats ;
10 Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The Tax
Planning of Enterprise Income Tax, International Journal of Business and
Management, May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN 1833-8119.
20
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
FINANCIAL CONSULTING GROUP
La planification fiscale est un outil d'aide à la
décision qui offre au chef d'entreprise les scénarii potentiel
lié à chacune des types de décisions ci-dessus.
b- La mise en place d'un système d'information fiscale
:
Un système d'information est un ensemble
organisé de ressources qui permet de collecter, regrouper, classifier,
traiter et diffuser de l'information liée à la charge
Figure 3 : structure du système d'information
fiscale :
fiscale de l'entreprise.
Le début des années 2000 a été
marqué par l'émergence d'une nouvelle technologie capable
d'améliorer les outils de gestion de la fiscalité au sein de
l'entreprise, de renforcer le processus de création de valeur et de
réduire au minimum le risque fiscale émergent11.
Prenant l'exemple d'une multinationale disposant 30 succursales à
l'Etats Unis et de plus de 60 filiales et centre de liaison partout dans le
monde. Une telle structure dispose de plus de 1500 obligations fiscales dans
plus de 80 pays, la mise en place d'un système d'information fiscale
semble l'unique solution à ce problème.
11 Bob Norton ,The Rise of Global Tax Management
Platforms, FinancialExecutive ,May 2012, P 50-53.
21
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 2 : Initiation à l'audit fiscal :
méthodologie et objectif.
Sous le contexte des réformes fiscales adoptées
à partir des années 1980, une nouvelle discipline d'audit
à émerger dans un objectif de contrecarrer les risques
émanant d'une fiscalité complexe et inconstante.
A- Cadre méthodologique et définition de
l'audit fiscal:
1-Définition :
L'audit fiscal est une nouvelle discipline d'audit qui
s'inspire des principales règles et démarches de l'audit
comptable, pour mieux la clarifier nous retenons les définitions
suivantes :
? L'audit fiscal se résume en un ensemble d'actions et
de décisions prises par l'entreprise pour maitriser et réduire la
charge fiscale avec la plus grande efficacité et sans l'exposer à
des risques fiscaux.12
? L'audit fiscal a pour objectif l'examen de la situation
fiscale de l'entreprise. Il s'agit en fait, en ayant recours à des
spécialistes en la matière de voir de quelle façon
l'entreprise appréhende la fiscalité et comment elle
intègre le paramètre fiscal.13
En résumé l'audit fiscal est un exercice qui a
pour objet la validation de la charge d'impôts d'une
société ainsi que l'identification et quantification des risques
fiscaux auxquels la dites société peut se trouver exposée
du fait de l'inobservation des règles fiscales.
Dans la pratique l'audit fiscal est considéré
comme étant une extension de l'audit comptable et financier à
laquelle on fait appel lorsque la certification des comptes est presque
achevée afin de se prononcer sur la régularité du poste
impôts et taxes à payer.
L'audit fiscal est une mission spécialisée ayant
pour objet l'obtention des indications sur le degré du risque encouru
par l'entreprise. Il vise donc à contrecarrer les risques fiscaux
auxquels s'expose l'entreprise et permet aussi l'évaluation des services
chargés de la fiscalité.
L'auditeur fiscal peut intervenir sous le contexte de
plusieurs domaines liés à la fiscalité en suivant
différents objectifs tel que :
12 Mohamed Lahyani, L'audit fiscal Guide de
contrôle, 2011, Edition Audit & analyse, page 27
13 Mohamed Ben Hadj Saad, l'audit fiscal dans les pme
: Proposition d'une démarche pour l'expert- comptable, 2009,
Mémoire pour l'obtention du diplôme d'expert-comptable
22
FINANCIAL
CONSULTING
GROUP
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
? Le calcul des risques fiscaux existant et préparation
des redressements nécessaires avant tout
control fiscal potentiel.
? L'Analyse des composantes de la charge fiscale de
l'entreprise et proposition des modèles fiscaux optimisés.
? La contribution à l'élaboration des montages
financiers et à la minimisation des risques lors
des opérations financières à caractère
structurelle.
2 - Cadre méthodologique :
Domaines d'intervention de l'audit fiscal
Travaux d'audit avant l'arrêtée des comptes par le
commissaire aux comptes.
Audit comptable et financier Audit fiscal
Calcul des risques fiscaux
Certification des comptes du bilan et de CPC.
Analyse critique de la position fiscale
de l'entreprise.
mutation de la structure
Montage financier et
Optimisation fiscale
financière
Audit contractuel multi
Evaluation de la
gestion fiscale
objectifs
Audit fiscal
Figure 4 : Domaine d'intervention de l'audit
fiscal.
t d'dt l i éi
définition d'un cadre méthodologique qui
délimites des règles formalisés, connues et
acceptées des émetteurs et récepteurs de l'information
faisant objet de la mission d'audit. En adoptant ce cadre comme un outil
d'autocontrôle l'auditeur fiscal constituera un référentiel
lui permettant de mener sa mission en utilisant les techniques et les
procédures les plus adaptées.
23
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
a- les compétences de l'auditeur fiscal :
Les règles générales appliquées
d'une façon personnelle à l'auditeur fiscal concernent en
principe son indépendance, sa compétence et son
intégrité.14
a-1 Indépendance :
L'auditeur fiscal doit être et paraitre impartial dans son
jugement. Il est supposé avoir une indépendance complète
soit au niveau matériel ou au niveau morale. L'indépendance
matérielle stipule que l'auditeur ne soit pas en situation de
dépendance qui risque de compromettre son objectivité.
L'indépendance morale permettra de s'assurer que
l'auditeur fait preuve d'honnêteté et d'intégrité
dans son comportement.
a-2 Compétence :
Le succès de la mission d'audit fiscal est
conditionné par un niveau minimum de compétence en matière
de fiscalité, comptabilité, de droit et des techniques d'audit
ainsi que l'outil informatique.
Contrairement à l'audit comptable et au commissariat
aux comptes qui sont réservés seulement aux experts comptables
l'audit fiscal n'est pas réservé exclusivement à un
métier précis.
La complexité de la mission exige l'intervention d'un
groupe d'auditeur multidisciplinaire consolidant des compétences
spécialisées en fiscalité, en droit et audit dont les
travaux seront coordonnés par un spécialiste maitrisant
parfaitement les techniques d'audit.
a-3 Secret professionnel:
L'auditeur fiscal est confronté tout au long de ses
missions à un certain nombre d'information confidentiel ou de risque
important dont la divulgation pourrait causer des préjudices à
l'entreprise auditée.
14 Rachid SEDDIK SEGHIR, l'audit fiscal des
sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d'expertise
comptable ISCAE, Casablanca.
24
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
b- Méthodologie de l'audit fiscal :
L'adoption d'une méthodologie et d'une démarche
dans les missions d'audit fiscal constitue un pilier essentiel pour la
réalisation des objectifs fixés dans la lettre de mission. En
effet l'auditeur fiscal est amené à respecter un certain nombre
de normes et de procédures tout au long de sa mission. 15
Figure 5 : Démarche de l'audit fiscal.
Phase préliminaire
Prise de connaissance générale
Evaluation du contrôl interne inhérent
aux questions fiscales
Control des opération à caractère
fiscal
synthèse et rapport
La démarche d'audit fiscale se base sur une approche
positive qui offre à l'auditeur la capacité d'adapter le contexte
de sa mission aux caractéristiques de la structure auditée.
Les différentes étapes de la démarche
d'audit fiscal se définissent comme suit :
15 Rachid SEDDIK SEGHIR, l'audit fiscal des
sociétés dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire Cycle d'expertise
comptable ISCAE, Casablanca.
25
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
b-1-Phase préliminaire :16
Avant l'acceptation de la mission l'auditeur devra effectuer un
diagnostic dont le but serait de savoir si la mission demandée est
faisable dans quels délais et à quel coût. Cette phase
débouchera sur la préparation de la mission d'un contrat d'audit
appelé lettre de mission qui devrait résumer.
b-2- Prise de connaissance générale de la
fonction fiscale de l'entreprise :
La phase de prise de connaissance générale
permet à l'auditeur de définir les spécificités
fiscales de l'entreprise et d'identifier les risques fiscaux liés au
cycle financier de ladite entreprise. Cette lorsqu'elle est bien menée
pourra réduire sensiblement la durée d'intervention de l'auditeur
fiscal en lui facilitant d'identifier facilement les éléments du
travail sur lesquelles il doit focaliser ses effort.
b-3- L'étude Du contrôle interne
spécifique au domaine fiscal :
L'analyse du système de contrôle interne
spécifique à la fonction fiscale dépend des
spécificités de la mission. En effet lorsqu'il s'agira
d'apprécier la régularité fiscal l'auditeur
s'intéressera à l'ensemble des sécurités mises en
place par l'entreprise pour traiter les opérations fiscales à
travers le questionnaire de contrôle interne. 17Par contre
dans la perspective d'un contrôle d'efficacité l'auditeur
d'intéressera à l'évaluation de l'effort et des moyens
consacrés par le service fiscal à la gestion.
b-4- Contrôle des opérations à
caractère fiscal :
Les conclusions des étapes précédentes
permettent à l'auditeur de bien définir les opérations
fiscales sur lesquelles le programme de travail sera focalisé. Ce
programme dépondra de la nature et objectif de la mission et peuvent
être selon le cas axés essentiellement sur :
? Le respect des règles fiscales.
? L'efficacité des choix fiscaux opérés par
l'entreprise.
b-5-Synthése et rapport :
Le rapport d'audit fiscal est un document dans lequel seront
consignées la synthèse et les conclusions des travaux de
l'auditeur.
16 Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.
17 Annexe 2 : Questionnaire de contrôle
interne.
26
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
B - Objectifs et limites de l'audit fiscal :
1- Objectifs de l'audit fiscal :
La mission d'audit fiscal se définit à travers les
notions suivantes :
- L'audit fiscal étudie et analyse les dispositions
desquelles résultent des obligations
légales auxquelles l'entreprise doit se conformer sous
peine de sanctions.
- Il oriente les décisions prises par l'entreprise vers
des choix rationnels et cohérents fondés sur des avantages et/ou
options fiscales qui sont de nature à lui procurer un gain en termes
d'impôt.
On attribuera à l'audit fiscal deux objectifs distincts
:
? Un objectif de régularité : contrôle de la
régularité fiscale.
? Un objectif stratégique : contrôle de
l'efficacité.
a- Objectif de régularité :
C'est un contrôle qui consiste à s'assurer de la
concordance entre les décisions prises par l'entreprise et les
règles fiscales en vigueur. Il permet ainsi d'identifier les risques et
leurs origines ainsi que le passif financier qu'ils peuvent
générer sous forme de fiscalité latente.
b- Le Contrôle d'Efficacité :
Il mesure les choix de l'entreprise en matière des
opportunités et des avantages fiscaux accordés par la loi. Ce
contrôle porte sur l'analyse :
- Des choix tactiques liés à la gestion courante de
l'entreprise.
- Les autres sont des choix stratégiques à
savoir le choix du régime, du lieu et mode d'imposition.
2- Les limites de l'audit fiscal
:
L'audit fiscal constitue un moyen de gestion et d'optimisation
de la charge fiscale cependant il est limiter par un certain nombre de
contraintes en matière des techniques et des outils de travail au niveau
de l'audit de la régularité et en matière de
difficulté de sortir avec un jugement parfaitement objectif de
l'efficacité de la fonction fiscal d'une entreprise.
27
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
taxes qui composent l'environnement fiscal des entreprises
marocaines et
La maitrise des outils de gestion de risque fiscal quel que
soit l'approche adoptée (réactionnelle : Audit fiscal ou
proactive : gestion proactive du risque fiscal), repose sur une maitrise
absolue des règles et des lois qui régissent l'environnement
fiscal de des entreprise. En effet le métier d'auditeur fiscal ne peut
être exercé que par des professionnels de la fiscalité,
à cet égard qu'elles sont les différents impôts
et
comment on peut traiter les risques fiscaux qu'ils
génèrent.
Conclusion :
28
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chapitre 2 :
Aperçu sur le
système fiscal
marocain :
Introduction :
Le système fiscal marocain actuel a vu le jour à
partir des
années 80 ou l'Etat a instauré des profondes
réformes en termes d'impôt sur les sociétés et en
matière de la
taxe sur la valeur ajoutée.
L'objectif de ce chapitre ne se limite pas à
présenter des définitions rigides des différents
impôts et taxes mais
d'exposé les risques fiscaux liés à
l'arsenal fiscal marocain ainsi que le traitement adéquats de ces
risques.
29
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 1 : Arsenal fiscal marocain.
L'exercice de regroupement et de codification fiscale
mené depuis 2007 a été couronné par la publication
de la circulaire unique d'application du code général des
impôts en 2011. Le dispositif fiscal marocain est devenu ainsi
clarifié, détaillé et à la hauteur de
répondre aux exigences des entreprises. A cet effet qu'elles sont les
différents impôts et taxes qui forme le tissu du système
fiscal marocain.
A- Les différents impôts et taxes dus à
l'Etat :
1-L'impôt sur les
sociétés :
Comme son nom l'indique l'impôt sur les
sociétés 18 s'applique aux entreprises qui ont
opté pour la formule juridique de la société.
Les sociétés soumises à l'IS
possèdent une « personnalité fiscale » propre,
c'est-à-dire distincte de celle des associés. Cela résulte
de l'existence d'un patrimoine propre à la société.
L'IS s'applique obligatoirement aux revenus et profits des
sociétés de capitaux, des SARL, des établissements publics
et autres personnes morales qui réalisent des opérations
lucratives, et aussi à certaines sociétés de personnes sur
option. Il est à préciser que l'option pour l'IS formulée
par les sociétés en nom collectif et les sociétés
en commandite simple constituées au Maroc et ne comprenant que des
personnes physiques, ainsi que par les sociétés en participation,
revêt un caractère irrévocable. Le paiement de
l'impôt se fait spontanément par 4 acomptes provisionnels dont
chacun est égal à 25 % du montant de l'impôt dû au
titre de l'exercice précédent.
2-L'impôts sur le
revenu :
L'impôt sur le revenu est un impôt d'Etat. Il est
déterminé annuellement à partir des déclarations
des contribuables.
Cet impôt est aussi progressif : son barème est
établi de telle sorte que le taux d'imposition est d'autant plus
important que les revenus sont élevés.
18 -L'impôt sur les sociétés est
régi par les dispositions du code général des
impôts, livre 1 : règles d'assiettes et de recouvrement
(première partie, titre premier)
30
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
L'impôt sur le revenu est aussi dit personnel, car il prend
en considération la situation personnelle et familiale du
contribuable.
Enfin cet impôt est général et global.
C'est-à-dire qu'il concerne tous les revenus quelle que soit leur nature
et quelle que soient les activités qui les procurent exclusion fais des
revenus exonérés.
L'IR19 s'applique aux revenus et profits
réalisés par les personnes physiques et certaines
sociétés de personnes n'ayant pas opté pour l'IS. Les
revenus concernés sont :
· les revenus professionnels ;
· les revenus agricoles ;
· les revenus salariaux et assimilés ;
· les revenus et profits fonciers ;
· les revenus et profits de capitaux mobiliers.
L'imposition au titre de l'IR se fait selon un barème
progressif se présentant comme suit depuis le 01/01/2010 :
Tranches du revenu annuel
|
Taux IR
|
Somme à déduire
|
0 - 30.000
|
0%
|
0
|
30.001 - 50.000
|
10%
|
3.000
|
50.001 - 60.000
|
20%
|
8.000
|
60.001 - 80.000
|
30%
|
14.000
|
80.001 - 180.000
|
34%
|
17.200
|
Plus de 180.0000
|
38%
|
24.400
|
|
3- La cotisation Minimale
:
C'est un pourcentage du chiffre d'affaires, de certains
produits d'exploitation, de certains produits financiers et de certains
produits non courants. La cotisation minimale constitue un minimum
d'impôt que les contribuables, soumis à l'IS ou à l'IR
19 L'impôt sur le revenu est régi par
les dispositions du code général des impôts, Livre 1 :
règles d'Assiette et de recouvrement (première partie, titre
deuxième)
31
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
(pour ceux tenant une comptabilité « RNR, RNS
»), doivent payer au titre de chaque exercice, et ce, quel que soit le
résultat fiscal réalisé.
La loi de finances 2010 a instauré le paiement de la
cotisation minimale (quand elle est à son niveau minimum de 1 500.00 DH)
pour les contribuables soumis à l'IS en un seul versement avant
l'expiration du 3ème mois suivant la date d'ouverture de l'exercice
comptable en cours.
Le taux normal est de 0,5%. D'autres activités sont
soumises au taux de 0,25% (gaz, beurre, huile...)
4-Taxe sur la Valeur Ajoutée :
Comme son nom l'indique à chaque stade de la
production ou de la commercialisation cette taxe frappe la valeur
ajoutée dégagée du produit considéré de
telle sorte qu'à la fin de chaque cycle, la charge fiscale totale
grevant finalement ce produit correspond à la taxe calculée sur
le prix de vente au consommateur.
Le mécanisme de déduction permet d'atteindre
cet objectif. Il s'agit ici d'un principe dit des paiements fractionnés.
Ce principe s'énonce en ces termes : « à chaque stade, le
producteur paie la TVA sur le montant total des affaires taxables qu'il
réalise, mais il a le droit de déduire la TVA ayant grevé
les matières premières qui s'incorporent physiquement au produit
( déduction physique) et les biens d'investissement ou frais
généraux qui s'incorporent financièrement au produit par
le biais du prix de revient ( déduction financière).
La TVA 20est une taxe sur le chiffre d'affaires
qui s'applique aux activités industrielles, artisanales, commerciales,
aux professions libérales, ainsi qu'aux opérations
d'importation.
Les commerçants détaillants sont
obligatoirement soumis à la TVA lorsque le chiffre d'affaires (CA)
réalisé au cours de l'année précédente est
supérieur ou égal à 2.000.000 DH.
20 La taxe sur la valeur ajoutée est
régie par les dispositions du code général des
impôts, livre 1 règles d'assiette et de recouvrement
(première partie. Titre troisième)
32
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Le taux normal est de 20%. D'autres produits sont taxés,
suivant le cas, à 0%, 7%,
10%, et 14%.
5-La taxe Professionnelle :
La taxe professionnelle 21est le résultat
de la réforme de la patente. C'est un impôt directe qui s'applique
sur la situation permanente que représente l'exercice d'une profession
en tenant compte de certains indices extérieurs tels que :
? La nature et conditions d'exercice de la profession
(fabricant, épicier médecin...) ; ? L'importance des
éléments de la taxe professionnelle ;
? La valeur locative des locaux et installation ;
La taxe professionnelle apparait comme un impôt
forfaitaire ne tenant compte ni du chiffre d'affaires, ni des
bénéfices, mais lié à la capacité de
production (local,
machines )
La TP est due par toute personne physique ou morale, de
nationalité marocaine ou étrangère, qui exerce une
activité professionnelle au Maroc. La TP est établie sur la
valeur locative (VL) des locaux professionnels et des moyens matériels
de production. Cet impôt fait l'objet d'une déclaration
spontanée par le contribuable. L'administration notifie le contribuable
par voie de rôle. La TP est déterminée en appliquant
à la VL retenue les taux suivants :
Classes
|
Taux
|
Classe 3 (C3)
|
10
|
%
|
Classe 2 ()
|
20
|
%
|
Classe 1 (C1)
|
30
|
%
|
|
La VL ne peut être inférieure à 3 % du
prix de revient des terrains, constructions, agencements, matériel et
outillages (sauf pour les hôteliers qui ont un traitement
spécial).
21 La taxe professionnelle est régie par la
loi n° 47.06 relative à la fiscalité des
collectivités locales ( B.O n° (5584 du 06/12/2007)
33
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
6-Taxe des Services Communaux :
La TSC 22s'applique aux immeubles bâtis et
constructions de toute nature, au matériel, outillage et tout moyen de
production relevant de la TP.
La valeur locative est déterminée de la même
manière qu'en matière de TP. Les taux de la TSC sont de :
· 10,5 % de la valeur locative pour les biens situés
dans le périmètre des communes urbaines et des centres
délimités ;
· 6,5 % de la valeur locative pour les biens situés
dans les zones périphériques des communes urbaines.
22 La Taxe des Services Communaux est régie par
la loi n° 47.06 relative à la fiscalité des
collectivités locales (B.O n° (5584 du 06/12/2007).
34
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux
liés aux différents impôts et taxes :
Les caractéristiques des impôts des impôts
et taxes dans le contexte marocain donne naissance à plusieurs genre de
risques fiscaux, cette section sera consacrée à l'étude de
ces risques et la présentation des traitements susceptibles de les
réduire.
A- Présentation des risques :
Les risques fiscaux prennent leur origine du système
déclaratif applicable en matière de la fiscalité de
l'entreprise. Les entreprises déclarent librement un résultat
imposable et l'administration fiscale dispose en contrepartie, d'un droit de
contrôle à posteriori. La mise en oeuvre de ce droit de
contrôle peut aboutir à la rectification des bases imposables
déclarées auparavant par les entreprises. Ces corrections
s'accompagnent le plus souvent de sanctions fiscales et dans des cas
extrêmes des sanctions pénales. La détermination des
risques fiscaux requiert une importance cruciale dans une mission d'audit, elle
permet à l'auditeur d'avoir une vision claire quant aux anomalies qu'il
pourra rencontrer lors de l'exercice de son travail. La connaissance
préalable et détaillée des risques inhérents
à la fiscalité de l'entreprise, va se répercuter sur la
qualité de l'intervention de l'auditeur en termes d'exhaustivité
et de gain de temps. Ainsi, pour appréhender ces risques, nous avons
jugé utile de présenter ces risques sous forme de tableaux
facilement exploitables, par références aux impôts et taxes
suivants :
? L'impôt sur les sociétés ;
? La taxe sur la valeur ajoutée.
1- Risques liés à l'impôt sur
les sociétés :
La détermination des risques fiscaux liés
à l'IS va se traduire par l'examen des postes du bilan et du compte de
produits et de charges. L'objectif est de s'assurer du respect des dispositions
de la loi au niveau de chaque opération ayant un impact fiscal. Les
risques fiscaux présentés ci-après s'entendent des risques
qui surviennent le plus souvent dans les entreprises. Il est évident
qu'il faut adapter l'analyse au contexte dans lequel l'intervention de
l'auditer est faite et tenir compte des risques spécifiques et des
particularités liés à certaines activités. Il
faudrait tenir compte également de la période de prescription,
des contrôles fiscaux en cours et passés et de l'évolution
des textes de loi et de la doctrine fiscale.
35
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
a- Le financement permanent
Les risques fiscaux liés au financement permanent
concernent essentiellement les postes suivants :
- les capitaux propres ;
- les capitaux propres assimilés ;
- les dettes de financement ;
- les provisions pour risques et charges.
Tableau 3 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes de
financement permanant.
Poste
Capitaux propres
|
Risque fiscal
En cas de réduction du capital par absorption des pertes,
il y a risque de déduction des pertes compensées du
déficit reportable.
En cas de fusion, la société absorbante
peut-être exposée à deux types de risques : La non
intégration de la prime de fusion dans les résultats.
Risque en cas d'application de l'article 20 de l'IS de non
présentation dans les délais de l'engagement de reprise des
provisions, ou de la non réintégration des profits nets
réalisés par chacune des sociétés
absorbées.
|
Capitaux propres assimilés
|
L'existence parmi les subventions d'investissement d'autres
types de subventions.
En cas de non utilisation de la provision, il y a risque de
non report dans le résultat fiscal de la partie non utilisée.
|
Dettes de financement
|
Non-respect des échéances des emprunts et du taux
de change. Non constitution de provisions en cas de l'existence d'emprunt en
devise.
|
Provisions pour risques et charges
|
Déduction de provisions non déductibles.
|
36
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
b- Actifs immobilisés :
Les risques fiscaux liés à l'actif
immobilisé concernent essentiellement les postes suivants :
- Les non valeurs ;
- Les immobilisations incorporelles ; - Les immobilisations
corporelles ; - Les immobilisations financières.
Tableau 4 : Les risques fiscaux en matière
d'impôt sur les sociétés lié à la classe
Actif immobilisé.
compte
Immobilisations en non valeurs
|
Risque fiscal
Existence d'une immobilisation correspondant à une charge
relative à l'exercice. Existence d'une immobilisation non
justifiée.
|
Immobilisations incorporelles
|
Constitution de provision pour dépréciation des
immobilisations incorporelles sans respect des conditions prévues par la
loi (inexistence de risque, évaluation incorrecte de la
dépréciation).
Surestimation de la valeur des brevets propre à
l'entreprise.
Amortissement des brevets sur une période
supérieure à 20 ans.
|
Immobilisations corporelles
|
Existence parmi les immobilisations corporelles, des
éléments de charges. Sous-évaluation de la valeur
d'entrée de l'immobilisation surtout pour les biens importés
(dont la valeur doit inclure
les droits de douane, les frais de transit) et les
immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même (qui doivent
être évalués en coût de production). Non perception
de loyer pour les immobilisations données en location aux tiers. Non
application des taux d'amortissement normaux.
Non existence de justificatifs des acquisitions des
immobilisations.
|
Immobilisations financières.
|
Inscription des titres de participation à l'actif
à une valeur différente du prix d'acquisition.
Intégration des revenus de titres de participation en
provenance de sociétés soumises à l'IS dans le
résultat imposable.
|
37
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
C- Actif circulant :
Les risques fiscaux liés à l'actif circulant
concernent essentiellement les postes suivants :
- Les stocks ;
- Les créances clients ; - Les autres débiteurs.
Tableau 5 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes de
l'actif circulant
Compte
|
Risque fiscal
Non existence de l'inventaire physique Evaluation des stocks
par des méthodes autres que celles prévues par la loi.
|
Stocks
|
Constitution des provisions pour dépréciation des
stocks sans motif valable
|
|
(mévente, risque de marché...).
|
|
Non-respect du principe de séparation des exercices quant
aux sorties.
|
|
Non rattachement de la créance à l'exercice.
Existence de créance non correspondant à des opérations
réelles.
|
|
Constitution des provisions sur des créances en dehors des
règles applicables.
|
Créances clients
|
Maintien des créances irrécouvrables dans le
bilan et non reprises des provisions y afférentes.
|
|
Intégration des acomptes au personnel dans les charges.
Non soumission des prêts au personnel dont la durée est
supérieure à un an à l'intérêt.
|
|
Intégration des acomptes au personnel dans les charges.
|
|
Non soumission des prêts au personnel dont la durée
est supérieure à un an à
|
Autres débiteurs
|
l'intérêt.
|
|
Non facturation des intérêts sur le solde du compte
autre débiteur.
|
d- Passif circulant :
Les risques fiscaux liés au passif circulant concernent
essentiellement les postes suivants :
- les fournisseurs ;
- les comptes d'associés.
38
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Tableau 6 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes du passif
circulant.
Compte
Fournisseurs
|
Risque fiscal
Existences des dettes envers les fournisseurs qui ne
correspondent pas à la réalité.
Non constitution de provision en cas d'augmentation des dettes en
devises.
|
Comptes d'associés
|
Application d'un taux d'intérêt sur les comptes
courants d'associés supérieur aux normes en vigueur.
Non-respect des conditions de déductibilité des
charges d'intérêt (libération du capital...)
|
e- Les comptes de charges :
Les risques fiscaux liés aux charges concernent
essentiellement les postes suivants :
- les autres charges externes ;
- Les impôts et taxes.
- Les frais de personnel.
- Les charges financière.
- Les charges non courantes.
Tableau 7 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés lié aux comptes des
charges.
Compte Autres charges externes
|
Risque fiscale
Porter les sommes données en garantie en charges
Enregistrement d'une charge d'entretien en immobilisation
Intégration des primes d'assurances non liées
à l'exploitation
Déduction des primes d'assurances au profit de ses
dirigeants
Existence des honoraires non correspondant à des charges
réelles
Non-respect des conditions de déductibilité des
dons et des cadeaux.
Non soumission des paiements faits aux personnes résidents
à l'étranger à la retenue à la source.
|
Impôts et taxe
|
Non constitution des provisions sur les impôts et taxes
à payer. Non liaison de certains impôts et taxes à
l'exploitation. Déduction d'un impôt non déductible.
|
Frais de personnel
|
Existence de charges de personnel non correspondante à la
réalité.
|
Charges financières
|
Calcul erroné des charges d'intérêt.
non application des taux applicables sur les prêts et
comptes associés. Non-respect de la séparation des exercices.
audit
|
Charges non courantes
|
Non exhaustivité des VNA des immobilisations
cédées.
Déduction des subventions données par l'entreprise
en dehors des conditions applicables.
|
39
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
f-Les comptes de produits :
Les risques fiscaux liés aux produits concernent
essentiellement les postes suivants :
- les produits d'exploitation ; - les produits financiers ;
- les produits non courants.
Tableau 8 : Tableau des risques en matière
d'impôt sur la société lié aux comptes des
produits.
Compte
|
Risque fiscale
|
Produits
|
Existence d'une partie du CA non facturée ; Non
inscription des travaux réalisés par
|
d'exploitation
|
l'entreprise pour
elle-même en produits
|
|
Non intégration des dons et subventions reçus.
|
|
Non-respect des règles de facturation ;
|
|
Non-respect de la spécialisation des exercices.
|
Produits financiers
|
Intégration des produits des titres de participation
provenant des sociétés soumises à l'IS, dans la base
imposable.
|
|
Non-respect des conditions de marché sur les
intérêts sur prêts.
|
Produits non
|
|
courants
|
Non exhaustivité des produits de cession.
|
2- Risques liés à la taxe sur la valeur
ajoutée :
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt
indirect payé par le consommateur et collecté par l'entreprise au
profit de l'administration fiscale. La taxe à verser est calculé
sur le chiffre d'affaire réalisé après avoir enlevé
la TVA déductible qui a grevé les achats de l'entreprise.
Le calcul de la TVA fait intervenir plusieurs
paramètres notamment la nature de l'activité, les
différents taux à appliquer et le mode de déclaration...
Cependant, vu la complexité des opérations qu'elle effectue
(achat de marchandises, services, biens d'investissement, ventes...),
l'entreprise se voit exposer à un certain nombre de risques quant
à l'application de la réglementation en matière de la
TVA.
40
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Tableau 9 : Tableau des risques fiscaux en
matière de la taxe sur la valeur ajouté.
Poste
Immobilisations corporelles
|
Risque fiscal
Non-imposition des immobilisations produites par l'entreprise
pour elle-même.
La non régularisation de la TVA déduite sur les
immobilisations en cas de cession dans un délai de moins de 5 ans
à partir de sa date d'acquisition.
Non récupération le mois même de la TVA
déductible payée sur l'achat d'immobilisations.
Non intégration de la TVA non récupérable
sur immobilisation dans la valeur d'entrée.
|
Aux immobilisations financières
|
Non application de la TVA sur les intérêts.
|
Stocks
|
Non tenue des comptes matières selon les dispositions
légales et réglementaires quand la société a
bénéficié du régime suspensif. Non
régularisation au titre des destructions non justifiées de
certains articles de stocks.
|
Clients
|
Non-respect du fait générateur au titre des
encaissements des créances (date de réception, ou de
l'encaissement du chèque ou la date d'échéance pour les
effets).
Non justification des créances devenues
irrécouvrables.
La non régularisation de la TVA sur les créances
perdues.
Le non-respect des conditions normales de facturation (prix,
marge, TVA) sur les transactions avec les filiales ou société
mère.
Existence de créance hors taxe en dehors des conditions
prévues par la loi (attestation d'exonération ou activité
non imposable).
|
Autres charges externes
|
Déduction de la TVA sur les déplacements et
missions non liés à l'exploitation
Déduction de la quote-part non déductible sur les
opérations d'achat payées en espèce et dont le montant est
supérieur à 10.000 Dhs. Existence de pièces justificatives
non probantes.
|
Impôts et taxes
|
Calcul erroné du prorata de déduction pour les
entreprises oeuvrant dans des activités différentes.
Non-conformité des demandes de remboursement de la TVA aux
dispositions légales.
|
Produits d'exploitation
|
Non taxation de certaines opérations taxables
prévues par la loi. Inexistence de pièces probantes justifiant le
chiffre d'affaires. Non-respect des dispositions légales en
matière de facturation.
|
Produits financiers
|
Non application de la TVA sur les intérêts des
prêts et avances données par l'entreprise. Non-respect du principe
de séparation des exercices.
|
41
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
B- Le traitement des risques fiscaux :
1- Traitement des risques liés à
l'impôt sur les sociétés :
Le traitement des risques fiscaux liés à l'IS va
se manifester par une série de retraitement du résultat
comptable. Ces retraitements concernent deux aspects : les
réintégrations et les déductions, qui visent soit à
soumettre à l'imposition des produits soustraits auparavant de la base
imposable, ou bien faire la déduction d'un certain nombre de charges
jugées comme non déductibles.
a-Financement permanent :
Tableau 10 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes du financement
permanant.
Les risques fiscaux
En cas de réduction du capital par absorption des
pertes, il y a risque de déduction des pertes compensées du
déficit reportable.
|
Traitement du risque
Au niveau du passage du résultat comptable au
résultat fiscal, il faut procéder à une
vérification de la nature et de l'origine des déficits
reportables. (Ne pas prendre en considération les déficits
absorbés).
|
En cas de la fusion, la société
absorbante peut-être exposée à deux types de
risques:
? La non intégration de la prime de la
fusion dans le résultat.
? Risque en cas d'application de l'article 20 de l'IS
de non présentation dans les délais de l'engagement de reprise
des provisions, ou de la non intégration des profits nets
réalisés par chacune des
|
La société doit faire appel à un conseil
fiscal pour optimiser l'impôt à payer d'une part, et d'autre part
pour éviter les risques fiscaux inhérents à cette
opération.
|
L'existence parmi les subventions
d'investissement d'autres types de
subventions.
|
Réintégrer le montant des subventions
d'exploitation avec les produits.
|
Non-respect des échéances des emprunts et
du taux de change.
|
Dresser pour chaque emprunt un tableau d'amortissement,
précisant la valeur de
l'amortissement et l'intérêt avec
leur échéance.
|
42
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
b-Actif immobilisé :
Tableau 11 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de l'actif
immobilisé.
Les risques fiscaux
Existence d'une immobilisation correspondant à une charge
relative à l'exercice.
|
Traitement du risque
Constater l'achat de l'immobilisation en charges, et imputer la
totalité de son prix d'achat sur le résultat
|
Existence d'une immobilisation non justifiée.
|
Ne pas déduire l'amortissement relatif à cette
immobilisation.
|
Constitution de provisions pour dépréciation
des immobilisations incorporelles hors les conditions
prévues par la loi (inexistence du
risque, évaluation incorrecte de la dépréciation)
|
Réintégration de la provision dans le
résultat imposable.
|
Surestimation de la valeur des brevets propres à
l'entreprise (la valeur du brevet doit être au plus égale à
la valeur des éléments qui ont contribué à sa
naissance, et amortie sur 20 ans maximum)
|
Réintégration de la partie qui dépasse la
juste valeur de l'amortissement.
|
Existence parmi les immobilisations corporelles,
des éléments de charges (intégration d'une
charge
de réparation ou d'entretien dans les agencements des
immobilisations).
|
Constater le montant considéré en charge
(réintégrer la différence entre le montant de la charge et
celui de l'amortissement enregistré).
|
Sous-évaluation de la valeur d'entrée de
l'immobilisation surtout pour les biens importés (dont la valeur doit
inclure des droits de douane, les frais de transit), les immobilisations
produites par l'entreprise pour elle-même (qui doivent être
évaluées au coût de production) ; non application des taux
d'amortissement normaux.
|
Recalcule du montant de l'amortissement et
réintégration de la partie supplémentaire. Recalcule du
montant de l'amortissement et réintégration de la partie
supplémentaire.
|
43
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
c- Actif circulant :
Tableau 12 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de l'actif circulant.
Les risques fiscaux
Évaluation des stocks par des méthodes autres que
celles prévues par la loi.
|
Traitement du risque
Calculer l'incidence fiscale, et procéder aux
réintégrations ou aux déductions
qui s'imposent.
|
Constitution de provisions pour dépréciation des
stocks sans motif valable (méventes, risque du marché...)
|
Réintégration de la provision.
|
Non-respect du principe de séparation des
exercices quant aux sorties.
|
Calculer l'impact sur le chiffre d'affaires et
réintégration de la fraction qui
concerne l'exercice.
|
Constitution de provisions sur les créances en dehors
des règles applicables (intenter une action en justice contre le client
défaillant).
|
Réintégration de la provision
correspondante.
|
Maintien des créances irrécouvrables dans le bilan
et non reprise des provisions y afférentes.
|
Le montant de la créance doit être
enregistré en pertes, la provision doit être reprise ou le
cas échéant réintégrée dans
le résultat imposable.
|
Intégration des acomptes au personnel dans les
charges.
|
Réintégration du montant passé en charge.
|
Non soumission des prêts au personnel dont la durée
est supérieure à un an à l'intérêt.
|
La société doit calculer pour chaque prêt
dont
la durée est supérieure à un an,
le montant des intérêts et l'intégrer dans le
résultat imposable.
|
c- Passif circulant :
Tableau 13 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de passif circulant.
Les risques fiscaux
Existence de dettes envers les fournisseurs qui
ne correspondent pas à la réalité.
|
Traitement du risque
Réintégrer le montant des achats
correspondant dans les charges de l'exercice.
|
Non constitution de provision en cas de d'augmentation de dettes
en devises.
|
Constituer les provisions pour perte de change.
|
44
Application d'un taux d'intérêt sur les comptes
courants d'associés supérieur aux normes en vigueur.
|
Réintégrer la différence
d'intérêt résultant de l'écart de taux.
|
Non-respect des conditions de déductibilité des
charges d'intérêt (libération du capital...)
|
Vérifier les conditions de déductibilité des
intérêts versés et réintégrer le montant ne
respectant pas les conditions prévues.
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
d- les comptes de charges :
Tableau 14 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes des charge.
Les risques fiscaux
Porter les sommes données en garantie en charges.
|
Traitement du risque
Les sommes données en garantie doivent être
réintégrées dans le résultat imposable.
|
Existence des honoraires non correspondant à des charges
réelles.
|
La société doit justifier les honoraires
versés, dans le cas contraire il faut procéder à une
réintégration dans le résultat imposable.
|
Non-respect des conditions de déductibilité des
dons et des cadeaux.
|
Réintégration du montant dépassant la partie
autorisée.
|
Non intégration de la partie dépassant 10 000 Dhs
et dont le règlement est effectué en espèces.
|
Réintégration de 50 % de la charge.
|
Non liaison de certains impôts et taxes à
l'exploitation.
|
La société ne peut déduire les amendes et
taxes dues à une infraction de la loi. Le montant correspondant doit
être réintégré dans le résultat imposable.
|
45
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
e- les comptes de produits :
Tableau 15 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes des produits.
Les risques fiscaux
Existence d'une partie du chiffre d'affaire
non facturée.
|
Traitement du risque Réintégration
dans le résultat imposable
|
Non inscription des travaux réalisés par
l'entreprise pour elle-même en produits.
|
Réintégration des montants des travaux pour leur
coût de production.
|
Non intégration des dons et subventions reçus.
|
Les subventions d'exploitation sont imposées au niveau du
résultat de l'exercice de leur obtention, de ce fait elles doivent
être réintégrées dans le résultat
imposable.
|
Intégration des titres de participation
provenant de sociétés soumises à l'IS, dans
la base imposable.
|
Déduction des produits de participation provenant d'une
société soumise à l'IS.
|
Non-respect des conditions du marché pour les
intérêts sur prêts.
|
Réintégrer l'écart résultant de la
différence des taux.
|
2-Traitement des risques liés à la taxe
sur la valeur ajoutée :
Les risques fiscaux au niveau de la taxe sur la valeur
ajouté se manifestent par un surplus de la taxe à payer
(majoré éventuellement des amendes et majorations de retard), ou
par une diminution du crédit de TVA.
a-Actif immobilisé :
Tableau 16 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes de l'actif
immobilisé.
Les risques fiscaux
La non régularisation de la TVA déduite sur les
immobilisations en cas de cession dans un délai de
moins de 5 ans à partir de sa date d'acquisition.
|
Traitement du risque
Cette partie de TVA est devenue non
déductible et par conséquent à
réintégrer dans le résultat fiscal.
|
Non récupération le mois même de la TVA
déductible payée sur l'achat d'immobilisations.
|
Il n y a pas de risque fiscal. Mais il faut le faire pour des
motifs de trésorerie.
|
Non intégration de la TVA non récupérable
sur
immobilisation dans la valeur d'entrée.
|
Ces immobilisations doivent être comptabilisés
TTC.
|
Non application de la TVA sur les intérêts
|
Calcul du montant de la TVA sur les
intérêts perçus et les intérêts
versés.
|
46
b-
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
L'actif circulant :
Tableau 17 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes de l'actif circulant.
Les risques fiscaux
Non régularisation au titre des destructions non
justifiées de certains articles de stocks.
|
Traitement du risque
Le montant de la TVA correspondant devient non
récupérable.
|
Non justification des créances devenues
irrécouvrables.
|
La non justification de ces créances n'ouvre
pas droit à la récupération de la
taxe correspondante.
|
La non régularisation de la TVA sur les créances
perdues.
|
L'entreprise doit procéder à la déduction
de la TVA correspondante.
|
Le non-respect des conditions normales de facturation sur les
transactions avec les filiales ou société mère.
|
La partie restante de la Taxe en appliquant le
prix normal doit être intégré dans
le montant de la TVA facturée
|
Existence de créance hors taxe en dehors des conditions
prévues par la loi.
|
L'absence de l'attestation d'exonération
entraîne la réintégration de la taxe sur
la
valeur ajoutée correspondante dans
la déclaration de la TVA.
|
|
c- Les charges :
Tableau 18 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes des charges.
Les risques fiscaux
Déduction de la TVA sur les déplacements et
missions non liés à l'exploitation.
|
Traitement du risque
Ces frais n'ouvrent pas droit à déduction et
doivent être comptabilisés TTC.
|
Calcul erroné du prorata de déduction pour les
entreprises oeuvrant dans des activités
différentes.
|
Les calculs doivent être refaits avant de
procéder aux réintégrations ou
déductions nécessaires
|
|
d- Les produits :
Tableau 19 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes des produits.
Les risques fiscaux
Non taxation de certaines
opérations taxables prévues par la loi
|
Traitement du risque
Toutes les opérations de l'entreprise doivent être
taxées sauf
s'elles sont hors champs ou exonérées
conformément aux textes de loi.
|
Non application de la TVA sur les
intérêts des prêts et
avances données par l'entreprise
|
Les prêts et les avances ne sortent pas du champ
d'application de TVA et doivent donnés naissance à des TVA
facturées.
|
47
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Malgré les réformes et les efforts de
modernisation de la fiscalité marocaine, elle fait toujours l'objet de
plusieurs critiques en termes de son degré d'adaptation au contexte
économique et social marocain et du niveau de clarification des textes
et lois qui la composent, ceci explique le choix de certaines entreprises
d'opérer dans le marché informel ou de
recourir à la fraude fiscale.
Conclusion :
48
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conclusion de la première partie :
La complexité du système fiscal marocain et
l'importance de l'impact fiscal sur l'image fidèle rendent le recours
aux auditeurs fiscaux de plus en plus indispensables. Cependant le
caractère réactif de l'audit fiscal constitue aujourd'hui une
contrainte majeure qui limite la vision de l'auditeur sur le passé
tandis que les risques futurs restent hors périmètre de
d'étude. A cet égard l'adoption d'une approche d'audit qui
combine entre la pro activité et la réactivité
vis-à-vis des risques fiscaux peut donner naissance à une gestion
des risques fiscaux plus efficace et optimisée.
49
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Deuxième partie :
Cas pratiques et
simulations.
Introduction à la deuxième partie
:
Sur la base des approches théoriques
développées au niveau de la première partie on va
étudier deux cas pratiques qui traitent les problématiques
liées à l'audit fiscal et à la mesure des risques fiscaux.
Au niveau du premier chapitre on étudiera les différents aspects
de la mission d'audit fiscal en se basant sur le cas de la
société ALPHA, le deuxième chapitre sera consacré
à la présentation des techniques de calcul des risques fiscaux
à partir de l'étude de cas de la société BETA.
50
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chapitre 1 :
Démarche d'audit
fiscal et
programme de
travail :
Dans ce chapitre on va mettre en pratiques les concepts
théoriques présenté au niveau de la première partie
à travers une étude de cas réelle. On commencera par une
brève présentation de l'entreprise objet de l'étude,
ensuite dans la
deuxième section on aura l'occasion d'exposer une
nouvelle approche de l'audit fiscal en matière d'impôt sur les
sociétés.
L'objectif de ce chapitre est de présenté un cas
choisis précisément pour tester l'efficacité des
techniques et la méthodologie de l'audit fiscale.
51
Introduction :
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 1 : Présentation de l'entreprise support
ALPHA :
ALPHA est une société anonyme au capital social
de 110 611 000 DH, spécialisée dans la filature continue de
polyester. Cette unité de production est unique au Maghreb.
A- Structure et secteur d'activité : 1-
Historiques et organigramme : a- Historique :23
ALPHA a été créé en 1991. Elle
s'est adossée à la technologie italienne de filature pour la
fabrication des fils POY et texturé.
En 1997, la technologie Allemagne a repris le relais pour
lancer, pour la 1ère fois dans la région, la production de fil
plat (FDY et POY) et de fil micro.
La texturation a été renforcée par
l'acquisition de nouvelles machines allemandes adaptées aux besoins du
marché.
c-Forces et atouts :24
Dotée d'un service R&D et d'un laboratoire de
pointe, ALPHA élabore pour ses clients des fils spécifiques en
étroite collaborations. Cet atout, permet à ALPHA d'offrir
à une clientèle, de plus en plus exigeante, locale et
étrangère, une gamme très large de fils, allant de
l'article standard aux produits les plus élaborés.
La réactivité aux demandes et la
flexibilité du système de production, constituent des atouts de
taille que ALPHA capitalise et mets au profit de ses clients.
La capacité de production installée au niveau de
la filature est d'environ 17 000 tonnes par an répartie entre fil POY
(85%) destiné à la texturation et fil Plat (15%).
La flexibilité et la souplesse pratiquées au
niveau des installations de production, permettent une réactivité
rapide aux besoins des clients.
La production est très diversifiée, allant des
articles standards aux fils micros, avec les différentes sections de
filaments : ronde, trilobée, ....
23
www.kompass.com ID : MA2142160
24 Site internet de l'entreprise
52
FINANCIAL
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
GROUP
b- Organigramme :
Figure 6 : Organigramme de l'entreprise
ALPHA
53
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
2-Secteur d'activité
:
L'industrie du textile et de l'habillement constitue au Maroc
une activité à fortes potentialités. 25Elle
occupe une place stratégique dans l'industrie nationale de
transformation aussi bien sur le plan des emplois et des exportations que sur
le plan de l'équilibre socio-économique du pays.
Première activité industrielle du pays : 26
· 40% des effectifs des Industries de Transformation.
· Le premier exportateur et pourvoyeur de devises : 30,4%
avec 16,6 milliards de DH.
· 3ème fournisseur de la France et 6ème
à l'échelle du Marché Européen. Le secteur
«Textile-Habillement» se caractérise par 27:
· La prédominance d'entreprises de petite taille,
à caractère familial, participant à hauteur de 11% de la
production ;
· L'existence de grandes entreprises, participant à
hauteur de 61% dans la production ;
· L'existence d'entreprises à participation
étrangère, participant à hauteur de 33% dans la production
;
· La prédominance d'entreprises exportatrices.
Le secteur «Textile-Habillement»
bénéficie de plusieurs facteurs clés de succès,
permettant aux PME marocaines de jouir d'un avantage compétitif. Il
s'agit entre autres de :
· La proximité des marchés européens
;
· La capitalisation d'un savoir-faire et d'une
expérience de 20 ans dans le domaine ;
· La stabilité politique du pays ;
· La diversité d'une industrie en pleine mutation
;
· La connaissance des marchés et la
maîtrise des normes européennes qui permettent de répondre
aux exigences de délais, de prix et de services.
25 Ministère de l'Emploi, de la Formation
Professionnelle, du Développement Social et de la Solidarité,
portrait de secteur pour le secteur de formation textile / habillement.
26 Source : Ministère du commerce et de
l'industrie.
27 Source : Ministère du commerce et de
l'industrie.
54
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
B- Diagnostic financier :
Sur la base des états financiers communiqués
28 on a procédé à la réalisation du
diagnostic financier suivant :
1- Analyse de la structure financière :
Tableau 20 : Calcul des ratios de la structure
financière de l'entreprise ALPHA :
Ratio 2012 2011 Variation
|
Autonomie financière
|
58%
|
51%
|
14%
|
Immobilisations corporelles
|
40%
|
39%
|
2%
|
Stocks
|
35%
|
32%
|
11%
|
Créances clients
|
24%
|
28%
|
-15%
|
|
Les immobilisations corporelles occupent plus que 40 % de la
structure de l'actif de l'entreprise ALPHA. Ceci est expliqué par la
nature industrielle de l'activité de l'entreprise qui exige des
installations techniques et matérielles lourde ainsi que des taux de
réinvestissement élevés.
Les stocks et créances clients occupent presque 60% de
la valeur de l'actif total, ceci peut être dû à la longueur
du cycle d'exploitation de l'entreprise.
La société a été dans
l'obligation de contracter des emprunts pour faire face à la crise
économique qui a surgie le pays durant les cinq dernières
années ce qui a affaiblie sont taux d'autonomie financière.
2- Analyse des ratios de rentabilité et de
profitabilité :
Tableau 21 : calcul des ratios de rentabilité
de l'entreprise ALPHA
Indicateurs E.BE ou I.B.E
|
(9,
|
2012
651,844.37)
|
18,
|
2011
845,974.70
|
Résultat d'exploitation
|
(29,
|
331,544.26)
|
3,
|
309,048.39
|
Résultat courant
|
(35,
|
818,895.53)
|
(3,
|
735,727.22)
|
Résultat net
|
(36,
|
097,696.55)
|
(4,
|
184,741.77)
|
R. d'exploitation
|
|
-19%
|
|
2%
|
R. économique
|
|
-5%
|
|
8%
|
R. financière
|
|
-80%
|
|
-7%
|
28 : Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.
55
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
La société dégage des taux de trop faibles
depuis plus de 5ans. Ceci est dû principalement à niveau
d'investissement important accompagné d'un taux de sous activité
élevé.
3- Analyse de la valeur ajouté
:
Tableau 22 : calcul des ratios de la valeur
ajoutée de l'entreprise ALPHA
Ratio 2012 2011 Variation
|
Taux de la valeur ajouté
|
6%
|
18%
|
-66%
|
Rémunération facteur travail
|
193%
|
47%
|
315%
|
Rémunération de l'actif
|
213%
|
43%
|
397%
|
Rémunération Etat
|
11%
|
2%
|
373%
|
La valeur ajoutée créée est presque
absorbée par les charges de personnel et les dotations aux
amortissements, ce qui explique le niveau trop faible de l'excédent brut
d'exploitation.
5- Analyse de la liquidité :
Tableau 23 : calcul des ratios de liquidité de
l'entreprise ALPHA
Trésorerie immédiate
Ratio 2012 2011 Variation
Liquidé générale
554%
2%
0.25%
303%
876%
83%
La complexité et la longueur du cycle d'exploitation de
l'entreprise est à l'origine du gonflement du besoin en fond de
roulement de l'entreprise ce qui pèse en conséquent sur la
trésorerie de l'entreprise.
56
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Section 2 : Audit fiscal de la société
ALPHA :
Dans le cadre de notre stage on a eu l'occasion de participer
à une mission d'audit comptable et de certification des comptes de
l'entreprise ALPHA au niveau de laquelle on a travaillé sur l'audit des
aspects fiscaux de ladite entreprise.
A- Audit de l'impôt sur les sociétés
:
1- Emergence d'une nouvelle approche
:
La vérification de la conformité de l'impôt
sur les sociétés peut être réalisée en
utilisant plusieurs méthodes et techniques d'audit :
1ére méthode :
A partir des données et des anomalies
dégagées lors de l'audit comptable, l'auditeur effectue des
interprétations d'ordre fiscal et recalcule l'impôt qui devrait
être dû par l'entreprise.
Figure 7 : de l'audit comptable vers l'audit
fiscal
Audit comptable
Base de début pour l'auditeur fiscal
comptable
Rapport d'audit
Audit fiscal
2éme méthode :
La deuxième méthode adopte la démarche et
les outils de l'audit comptable (phase
préliminaire, contrôle interne ). Elle offre
à l'auditeur fiscal la possibilité d'effectuer une
vérification des comptes sous une perception fiscale des risques en
négligeant les anomalies qui n'ont aucune incidence fiscale.
3éme méthode :
Dans le cadre de la mission d'audit fiscal de la
société ALPHA on a développé une nouvelle approche
qui combine entre les deux méthodes et qui introduit la notion de marge
de manoeuvre fiscale. Elle a pour objectif d'adapté les
spécificités de la vérification des opérations
à caractère fiscale à la structure et les
caractéristiques
57
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
de l'entreprise auditée. L'auditeur sera amené a
focalisé ses contrôles sur les comptes porteur de risque fiscaux
potentiel à savoir ceux qui reflètent les caractéristiques
du cycle d'exploitation de l'entreprise.
2- Démarche de travail :
La démarche de travail adoptée repose
essentiellement sur quatre étapes :
Figure 8 : Les étapes de la démarche
adoptée au niveau l'audit fiscal de l'entreprise
contrôle des opérations porteuse
de rsique potentiel
Vérifications formelles
vérification des calculs
Détermination du seuil de signification
a- Vérification formelles :
La vérification formelle concernent en premier lieu des
aspects peuvent paraitre évidents, mais doivent néanmoins
être examinés. Il s'agit pour l'auditeur de s'assurer que la
liasse fiscale (pièces annexes à la déclaration fiscale) a
été déposée en consultant les visas de
l'administration fiscale.
L'auditeur doit s'assurer que les liasses fiscales
apparaissent comme correctes en la forme (utilisation des imprimés
adéquats). Exhaustivité du nombre d'imprimés, cases
remplies etc.
L'auditeur doit demander les justificatifs des versements
effectués afin de vérifier que ces versements ont
été effectués dans les délais requis.
Faciliter à l'auditeur la détection des risques
fiscaux correspondant au non déclaration ou au non-paiement dû de
l'impôt dû à l'Etat.
Objectif :
58
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
La vérification formelle des déclarations
effectuées par la société ALPHA n'a donné lieu
à aucunes anomalies ou fautes grave. L'adoption de la
Télédéclaration contribue à la réduction des
risques fiscaux émanant des procédures déclaratives.
b- Vérification des calculs :
L'exercice 2012 s'est clôturé par un
déficit de 36 097 696.55. L'impôt sur les sociétés
correspondant à ce résultat est de 0%, cependant la
société est obligée de payer une cotisation minimale de
0.5% des produits d'exploitation et des produits financiers
réalisés.
La société ALPHA a payé une cotisation
minimale de 761 160.00 Dhs dont le détail est le suivant :
Tableau 24 : les éléments retenus par
ALPHA pour le calcul de la cotisation minimale
Eléments :
|
Valeur
|
CHIFFRES D'AFFAIRES
|
149, 805,331.05
|
GAINS DE CHANGE
|
461,634.30
|
ECARTS DE CONVERTION PASSIF
|
246,255.76
|
REPRISES FINANCIERES ET TRANSFERTS DE CHARGES
|
1, 228,134.26
|
SUBVENTIONS ET DONS RECU DE L'ETAT, COLLECTIVITE ET
TIERS
|
489,696.89
|
TOTAL
|
152, 231,052.26
|
TAUX DE CM
|
0.5%
|
COTISATION MINIMALE
|
761,155.26
|
CM ARRONDIS
|
761,160.00
|
Les anomalies détectées :
La société ALPHA a payé un montant de
5800 DH de plus à cause d'une déclaration excessive d'un montant
de 1, 159,910.00 au niveau de la base de la cotisation minimale qui se
détail comme suit :
? Le montant de 461,634.30 Dhs relatif au gain de change a pris
en considération au niveau
des reprises financières et Transfer de charge, il
s'agit d'un double emploi au niveau de la base de calcul de la cotisation
minimal ;
? D'après l'article 144 du code général
des impôts les reprises financière ne rentrent pas
dans la base de calcul de la cotisation minimale. Ils sont d'une
valeur de 698,275.16 Dhs.
59
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Tableau 25 : recalcule de la cotisation minimale due par
ALPHA
Eléments
Montant recalculé
Montant déclaré
Ecart
Base de la cotisation minimale
|
151, 071,142.00
|
152, 231,052.00
|
1, 159,910.00
|
Montant de la CM
|
755,356.00
|
761,156.00
|
5,800.00
|
Rappels des règles de calcul de la base de la
cotisation minimale :
Article 144 du CGI :
La base de calcul de la cotisation minimale est
constituée par le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des
produits suivants :
Le chiffre d'affaires et les autres produits
d'exploitation :
· Le chiffre d'affaires comprenant les recettes et les
créances acquises se rapportant aux produits livrés, aux services
rendus et aux travaux immobiliers réalisés ;
· Les autres produits d'exploitation. Les produits
financiers :
· Les produits des titres de participation et autres titres
immobilisés ;
· Les gains de change ;
· Les intérêts courus et autres produits
financiers ;
· Les écarts constatés suite à cette
évaluation sont imposables au titre de l'exercice de leur constatation
;
Les subventions et dons reçus de l'Etat, des
collectivités locales et des tiers figurant parmi les produits
d'exploitation
Les produits non courants :
· Les subventions d'équilibre ;
· Les autres produits non courants y compris les
dégrèvements obtenus de l'administration au titre des
impôts déductibles ;
60
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
c-Détermination du seuil de signification fiscal :
Le seuil de signification fiscal constitue un guide pour
l'auditeur au niveau du choix des opérations à
vérifier.
La société à dégager un
déficit fiscal brut de l'ordre de -36,097,696.55 Dhs obtenue
partir de 191,639,184.93 charges et de 156,302,648.38 de
produits.
Calcule de la marge de manouvre fiscale
:
La marge de manouvre fiscale définit le
périmètre à l'extérieur duquel la
société sera exposée aux risques fiscaux relatifs à
l'impôt sur les sociétés.
Calcul :
Déficit : -36, 097,696.55
Cotisation minimale : 755,356.00
Tant que l'impôt sur les sociétés
(résultat fiscal net × 30%) est inférieur à
755.356.00 la cotisation minimale sera le seul impôt dû envers
l'Etat. C'est à dire que si l'auditeur fiscal procède à la
réintégration de de 36, 097,696.55 des charges l'impôt
restant due à l'Etat est la cotisation minimale.
Marge de manouvre fiscal : = 19%
19 % correspond au pourcentage des charges
comptabilisées qui ne génèrent aucun risque fiscal. Dans
ce cas l'auditeur fiscal focalisera son effort sur les opérations ou les
comptes dans dont la valeur relative dépasse 19% du montant global des
charges. Ces opérations concernent en principe :
? Les charges de personnel ;
? Les dotations aux amortissements ; ? La variation de stock
;
? Les achats de matières premières ;
? L'énergie électrique.
61
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
d- Contrôle des opérations à caractère
fiscale :
1- Les dotations aux amortissements :
Les tests portant sur les éléments qui ont
servies au calcul des dotations aux amortissements29 à savoir
les taux pratiqués, les valeurs des immobilisations retenues ont conclu
à l'existence d'une dotation aux amortissements supplémentaire
d'un montant de 895,633.61 Dhs qui émane d'une
surévaluation de la valeur d'origine du compte installations techniques
matériel et outillage.
2-La variation de stock :
Les vérifications ont porté sur les
quantités (qui devaient être identiques à celles
relevées lors de l'inventaire), aussi sur le coût d'acquisition
des matières première importées (Chips), le coût de
production des produits finis (POY, PLAT et TEX).30
L'entreprise ALPHA ne procède pas à la
valorisation du stock en cour de route ce qui peut mettre en cause la
déductibilité des achats de matières première qui
seront comptabilisées en 2013.
3- Les charges d'exploitation :
Le contrôle des comptes de charges d'exploitation n'a
conduit à la détection d'aucunes anomalies ou erreurs
significative qui peuvent mettre en cause la crédibilité des
mouvements des charges d'exploitation admises en déduction fiscale.
4- Les charges de personnel :
Les risques de non déductibilité des
rémunérations portent principalement sur les dirigeants qui sont
fixe ou influence fortement sur la fixation du montant de leur
rémunération. L'auditeur doit donc adapter sa vigilance en
fonction de la taille et de l'organisation de l'entité
auditée.
Dans le cas de l'entreprise ALPHA les procédures et les
règles de génération des fiches de paie sont parfaitement
conformes aux dispositions du code général des impôts et au
code de travail. Cependant le calcul de la provision pour congé
payé a fait l'objet d'une remarque concernant la base de calcul retenue
par le directeur ressource humaines, ce dernier n'a pas exclus les
indemnités imposable de la base de calcul de la provision.
31
29 : Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux
amortissements comptabilisées.
30 : Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non
comptabilisé.
31 : En raison de la sensibilité des données
relatives à la paie aucun document nous n'a été
communiqué
62
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté :
L'audit de la taxe sur la valeur ajouté se divise en deux
étapes :
1- Vérification du chiffre d'affaire
déclaré :
Le rapprochement du total des déclarations mensuelles
du chiffre d'affaire d'une part avec la variation du compte clients et compte
rattachés en terme des encaissements montre une différence qui a
été comptabilisée mais non déclarée
2- Vérification des
récupérations :
Suite à la vérification par sondage des
déclarations de TVA, certaines factures et des pièces
justificatives de charge et d'immobilisations ayant fait l'objet de
récupération de la TVA, on a pu constater qui suit :
? Centaines charges non admis en déduction en
matière de TVA ont été récupéré ;
? Des récupérations sur charges ont
été effectuées sans respecter le décalage d'un mois
;
? Le montant de la taxe n'est pas apparent sur certaines factures
;
? La société ne procédé pas
à comptabilisation en charge des factures rejetées lors de la
demande de remboursement de TVA.
Il est impératif que la firme mette en place une
procédure de contrôle des récupérations de la TVA,
ainsi que l'adoption d'un manuel de procédures comptables qui
précise les règles de déclaration et
récupération, afin d'éviter les erreurs matérielles
et assurer un respect rigoureux de la réglementation en vigueur.
63
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
C- Audit de la taxe professionnelle :
1- Démarche d'audit :
L'audit de la taxe professionnelle repose sur la
capacité de l'auditeur à recenser les modifications affectant les
établissements de l'entité auditée, c'est-à-dire
essentiellement les créations, cessions, fermetures et transfert afin de
vérifier que les obligations déclaratives afférentes
à ces immobilisations ont été remplies et que les
règles d'imposition ont été correctement appliquées
dans le cadre de ces opérations. L'auditeur doit aussi opérer une
première vérification des bases déclarées par
l'entité auditée en rapprochant les déclarations de la
taxe professionnelle avec les mouvements comptables des immobilisations.
L'auditeur doit s'assurer que l'entité auditée
dispose d'un document ou d'un fichier tenu en interne lui permettant de
recenser les biens dont elle est locataire, et procéder à des
vérifications par sondages de l'exhaustivité de cette liste afin
de vérifier que les biens loués sont bien mentionnés dans
la déclaration de la taxe professionnelle. Il doit également
s'assurer que l'entité a pu obtenir du bailleur l'indication du prix de
revient des biens pris en location.
La base minimum d'imposition est appliquée
spontanément par l'administration fiscale pour le calcul des
cotisations. L'auditeur doit toutefois s'assurer que l'entité
auditée ne relève pas des cas d'exemption de cette cotisation.
2- les risques fiscaux soulevés lors de
l'audit de la société ALPHA :
Les travaux de vérification de la conformité de
la taxe professionnelle déclarée ont conclues à ce qui
suit :
? Non-conformité des dates déclarées au
niveau de la taxe professionnelle aux celles inscrites au niveau de la
comptabilité.
? Un montant significatif correspondant au matériel
informatique a été pris en considération lors du calcul de
la taxe.32
En raison que la société ALPHA a
dépassé le seuil de 50 millions au niveau du chiffre d'affaire
elle soumise au paiement d'un montant plafonné à 500.000 Dhs
quelques soit les éléments déclarés.
32 NB : d'après la loi 46-06 relative à
la fiscalité locale le matériel informatique ne fait pas partie
de la base déclarative soumise à la taxe professionnel
64
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
D- Recommandations :
Suite à notre essai d'audit fiscal au sein de la
société ALPHA nous avons pu déceler un certain nombre
d'anomalies afférentes aussi bien au contrôle interne relatif
à la fonction fiscale de la société qu'à ses
opérations fiscales.
Pendant les vérifications auxquelles nous nous sommes
livrées au cours de ce travail, nous avons essayé de couvrir
l'ensemble des impôts et taxes auxquels la société est
assujetti. Cependant il ne s`agit finalement que d`une simulation qui est, le
fruit du travail d`un débutant dans le domaine, les conclusions
auxquelles nous sommes parvenues ne sont qu`à titre indicatif et
tributaire des informations mises à notre disposition.
Ces considérations étant faites notre rapport
d`audit fait état des situations suivantes :
La société doit mettre en place des
procédures spécifiques aux traitements fiscaux
La société doit mette former un service d'audit
interne qui s'occupe des questions d`ordre comptable.
La société doit intégrer l'examen de la
fonction fiscale de l'entreprise parmi les responsabilités du service
d'audit interne ou faire appel à des services fiscaux externes de
manière occasionnelle pour s`assurer de la qualité du
contrôle fiscal interne.
C'est le chef comptable qui se charge aussi bien de
l'établissement des déclarations fiscales que de leur
contrôle. La société est amenée à renforcer
le contrôle des déclarations fiscales en désignant un
responsable du contrôle des traitements fiscaux à part le chef
comptable car ce dernier ne peut pas être juge et partie en même
temps.
Enfin il est impératif d`instaurer un système de
contrôle interne plus fiable et de lancer des programmes de formation en
matière de gestion du risque fiscal afin de limiter les risques
préjudiciables à la source.
65
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Conclusion :
Les résultats obtenus dans notre essai ne constituent
que des germes d`un projet ambitieux .A ce titre le succès de la formule
de l`audit fiscal auprès des entreprises demeurera largement tributaire
du degré de `professionnalisme' et de la qualité des travaux qui
seront entrepris dans le domaine.
66
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chapitre 2 :
Simulation et
calcul des risques
fiscaux en cas de
contrôle fiscal :
Introduction :
Dans ce chapitre on va procéder au calcul des risques
fiscaux à partir d'une simulation d'un contrôle fiscal. Dans une
première section on va présenter les différents
règles et caractéristiques du contrôle fiscal ensuite dans
une deuxième ç section on va étudier un cas pratique de
calcul des risques fiscaux en cas d'un contrôle fiscal.
67
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 1 : Le contrôle fiscale.
Quel que soit la nature ou le degré du risque fiscal,
ce dernier ne peut être matérialisé que par la survenance
d'un contrôle fiscal. Cette section sera consacrée à
l'étude des différents aspects du déroulement du
contrôle fiscal et à la présentation des sanctions qui
peuvent surgir en cas de détection des anomalies significatives.
A- Définition et caractéristiques du
contrôle fiscal.
1-Définition :
Le contrôle fiscal, tel que présenté dans
l'article 210 du code général des impôts (CGI) est un droit
dont dispose l'administration fiscale de s'assurer de la véracité
des déclarations des contribuables. Il consiste en un examen
détaillé de la comptabilité de ces derniers sur la base
des documents fournis ainsi que des informations externes auxquelles peut
recourir l'administration fiscale.33
2- le déroulement du contrôle fiscal
:
La vérification fiscale prend deux formes : le
contrôle sur pièce et le contrôle sur place.
a- le contrôle sur pièce :
Le contrôle sur pièces est effectué par
un inspecteur depuis son bureau sans se déplacer chez le contribuable.
Le service d'assiette dont la mission principale est le contrôle sur
pièce est chargé de vérifier que toutes les
déclarations sont réalisées dans les temps et
dépourvues d'erreurs. C'est à ce niveau que le risque fiscal est
évalué, et le vérificateur est orienté vers les
anomalies les plus flagrantes et plus encore, qu'on a une idée sur la
moralité et l'honnêteté du contribuable.
b- le contrôle sur place :
Le contrôle sur place comme son nom l'indique, oblige
les brigades spécialisées à se rendre sur place pour
vérifier les documents comptables et constitue de ce fait la suite
logique du contrôle sur pièces. Il s'agit d'opérations qui
visent à s'assurer de la véracité des
éléments déclarés en les comparants avec les
preuves matérielles.34
33 : HJIRT Saïd, Les vices de procédure de
contrôle fiscal au Maroc, quels effets sur la procédure :
nullité relative ou absolue ?, 2011, MS ISCAE Casablanca.
34 : LAHLOU Zaineb, Les caractéristiques du
contrôle fiscal au Maroc et l'intervention des conseillers fiscaux, 2012,
MFE ISCAE Casablanca.
68
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Toutefois l'article 212 du CGI oblige le vérificateur
à informer le contribuable sur les modalités du contrôle
comme suit :
· Avis de vérification : le
contribuable reçoit un avis de vérification sous pli fermé
avec accusé de réception. Il comporte généralement
des informations lui indiquant la nature de l'opération dont il fera
l'objet ainsi que l'identité du vérificateur. L'intervention du
vérificateur ne peut se faire qu'à partir du 16
ème jour de réception de cet avis.
· Durée de vérification :
6 mois pour les entreprises dont le chiffre d'affaire Hors TVA est
inférieur à 50 millions de dirhams et 12 mois pour un chiffre
d'affaire supérieure.
· Lieu de vérification : les
locaux du domicile fiscal de la personne physique ou morale.
· Clôture de vérification :
2 PV (en double exemplaires) sont établis le premier au
début de la vérification, le second à la fin.
B- Règles en matière des sanctions et
pénalités fiscales :
Selon les dispositions de l'article 184 du C.G.I.,
35une majoration de 15% est applicable en matière de
déclaration du résultat fiscal, des plus-values, du revenu
global, des profits immobiliers, du chiffre d'affaires et des actes et
conventions dans les cas suivants :
· Imposition établie d'office pour défaut de
dépôt de déclaration, déclaration incomplète
ou insuffisante ;
· Dépôt de déclaration hors
délai ;
Défaut de dépôt ou dépôt hors
délai des actes et conventions. La majoration de 15 %
précitée est calculée sur le montant :
· Soit des droits correspondants au
bénéfice, au revenu global ou au chiffre d'affaires de l'exercice
comptable ;
· Soit de la cotisation minimale prévue à
l'article 144 du C.G.I. lorsqu'elle est supérieure à ces droits
ou lorsque la déclaration incomplète ou déposée
hors délai fait ressortir un résultat nul ou déficitaire
;
· Soit de la taxe fraudée, éludée ou
compromise ;
· Soit des droits simples exigibles ;
· Soit des droits théoriques correspondants aux
revenus et profits exonérés.
35 : Note circulaire N° 717 relative au code
générale des impôts, livre 1, titre 5, disposition
communes.
69
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Le montant de la majoration précitée ne peut
être inférieur à cinq cents (500) dirhams et cent (100)
dans le dernier cas.
Toutefois, en cas de déclaration incomplète ou
insuffisante, cette majoration n'est pas appliquée lorsque les
éléments manquants ou discordants n'ont pas d'incidence sur la
base de l'impôt ou sur son recouvrement.
70
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 2 : Cas de l'entreprise BETA.
Dans le cadre de notre stage on a eu la chance de travailler
sur la préparation d'une simulation fiscale en matière
d'impôt sur les sociétés, l'entreprise objet de la
présente simulation constitue une base parfaite pour la mise en
application des différents aspects de la mesure des risques fiscaux
liés à l'impôt sur les sociétés.
A- Présentation du problème.
La société BETA est une société
qui opère au niveau su secteur hôteliers depuis 1963
jusqu'à nos jours, période durant laquelle elle a fait l'objet de
plusieurs contrôles fiscaux. Vers la fin de l'année 2007 la
société a été acquise par un fond d'investissement
étranger, avec lequel la société a signé un contrat
qui porte sur la location des immeubles et des constructions de la
société.
Pour procéder au réaménagement et au
renouvellement de l'hôtel le fond d'investissement étranger
à contracter un crédit au nom de la société BETA,
le modèle financier et fiscal ainsi mis en place la considère
comme étant une société transparente.
Depuis 2010 aucune déclaration fiscale en
matière d'impôt sur la société n'a été
effectuée.
L'audit des liasses fiscales déposée relatives
au exercice 2008, 2009 et 2010 a permet de détecter des anomalies graves
et des irrégularités profondes qui se présente comme suit
:
? La société n'a pas procédé au
calcul des intérêts sur les comptes débiteurs qu'elle
possède.
? La société a constitué en 2003 une
provision pour impôt suite à un contrôle fiscale, devenant
ainsi sans objet cette provision n'a pas fait l'objet d'une reprise
jusqu'à 2011.
? Certains montants qui gonflent les comptes débiteurs
correspondent à des règlements des fournisseurs de la
société BETA.
71
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
? Les redevances de loyer ont été
comptabilisées hors taxe sur la valeur ajoutée. Le contrat e
loyer entre la société et le fond d'investissement
étranger est un acte civil qui n'entre pas dans champ d'application de
la TVA.
B- Calcul des risques fiscaux :
1- Démarche :
Avant de procéder au calcul des risques il sera
préférable de dresser un schéma qui retrace les
différents scénarios existant :
La société ALPHA a le choix entre le
dépôt des bilans rectificatifs ou de centraliser les
rectifications relatives ou bilans déposés dans l'exercice
2011.
Les réintégrations affectant un résultat
déficitaire doivent être majorées de 15 % (ou de 100 % en
cas de mauvaise foi) tant que le déficit n'a pas été
résorbé. Dans cette étude de cas seront calculé sur
la base de l'existence d'une bonne foi.
Figure 9 : Arbre des scénarii
possibles
Cas de contrôle fiscal
En cas centralisation des rectifications.
Cas normal
Scénarii de calcul des
risques fiscaux.
Cas de contrôle fiscal
En cas de dépôt des
bilans rectificatifs.
Cas de normal
72
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
2-calcul des risques :
Sur la base des tableaux des calculs présentés au
niveau des annexes 36on a calculé les risques fiscaux en base
et en droit en adoptant la logique des inspecteurs fiscaux. Les
résultats dégagés se résument comme Suits :
a- Scénario 1 : Centralisation des rectifications en
2011
Tableau 26 : Scénario 1 : Centralisation des
rectifications en 2011
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Centralisation des rectifications en
2011
|
REPORTS DEFICITAIRES
|
15, 524,363.35
|
14, 426,448.95
|
18, 803,372.32
|
22, 600,273.28
|
RESULTAT NET FISCAL
|
- 749,145.61
|
- 4, 536,927.68
|
-3, 972,658.96
|
11, 381,479.94
|
IS
|
|
|
|
3, 414,443.98
|
CM
|
1,500.00
|
2,917.00
|
17,500.00
|
-
|
b-Scénario 2 : Dépôt des bilans
rectificatifs
Tableau 27 : Dépôt des bilans
rectificatifs
|
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Dépôt
des bilans rectificatifs
|
REPORTS DEFICITAIRES
|
15, 524,363.35
|
14, 506,146.42
|
15, 326,228.03
|
15, 823,355.84
|
RESULTAT NET FISCAL
|
- 828,843.08
|
- 980,839.61
|
- 497,127.81
|
- 1, 643,354.01
|
IS
|
|
|
|
|
CM
|
1,500.00
|
21,100.00
|
44,112.00
|
44,979.00
|
Pour les mêmes données comptables la
société paye plus de 3 millions de Dhs d'impôt dans le
scénario 1 par rapport au scénario 2. Ceci est dû à
la provision pour impôts comptabilisée au niveau de l'exercice
2011 et que devra être comptabilisé en 2008.
Le dépôt des bilans rectificatifs aurai pu
permettre à la société de se débarrasser de la
provision sur impôt en offrant la possibilité de
comptabilisé une reprise au niveau de l'exercice 2008 qui est
fiscalement prescrits et ne peut faire l'objet d'aucun
36 Annexes 6 : Tableau de calcul des risques
fiscaux.
73
FINANCIAL
CONSULTING GROUP
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
contrôle fiscal sauf pour le déficit
reporté qui rentre dans le calcul de l'impôt exigible d'un
exercice non prescrits.
c- Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de
centralisation des rectifications en 2011. Par respect du principe de
séparation des exercices en cas de contrôle fiscal l'inspecteur
procédera à l'affectation des rectifications centralisées
en 2011 aux exercices comptables ou elles doivent être
comptabilisées en premier lieu.
Tableau 28 : Scénario 3 : Contrôle fiscale
en cas de centralisation des rectifications en 2011
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Contrôle fiscale en
cas de centralisation des rectifications en 2011
|
REPORTS DEFICITAIRES
|
15, 524,363.35
|
12, 118,944.43
|
-
|
-
|
RESULTAT BRUTE FISCAL
|
- 749,145.61
|
- 4, 536,927.68
|
- 3, 972,658.96
|
33, 981,753.22
|
REPRISE SUR PROVISION POUR RISQUE
|
|
24, 797,592.61
|
|
-24, 797,592.61
|
|
Reclassement
|
des mouvements
|
PRODUITS
FINANCIERS/DEBITEURS DIVERS
|
4, 154,564.53
|
4, 884,439.60
|
6, 796,318.57
|
- 8, 142,406.39
|
TVA/LOYER
|
-
|
116,666.66
|
700,000.00
|
- 816,666.66
|
RESULTAT APRES RECTIFICATION
|
- 12, 118,944.43
|
13, 142,826.76
|
3, 523,659.61
|
225,087.56
|
IS
|
|
3, 942,848.03
|
1, 057,097.88
|
67,526.27
|
CM
|
20,772.82
|
-
|
-
|
-
|
Majoration pour
dépôt tardif
|
3,115.92
|
591,427.20
|
158,564.68
|
10,128.94
|
Majoration pour insuffisance
de déclaration
|
242.39
|
590,989.65
|
155,939.68
|
-
|
Le total des majorations est de 1 510 508 .00 DHS sans prise en
considération des
intérêts de retard.
74
FINANCIAL
CONSULTING GROUP
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
d- Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de
dépôt des bilans rectificatifs :
Tableau 29 : Scénario 4 : Contrôle fiscale
en cas de dépôt des bilans rectificatifs.
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Contrôle fiscale en cas de
dépôt des bilans rectificatifs.
|
REPORTS DEFICITAIRES
|
-15, 524,363.35
|
|
-980,839.61
|
-1, 477,967.42
|
RESULTAT NET FISCAL
|
-828,843.08
|
- 980,839.61
|
- 497,127.81
|
-1, 643,354.01
|
REPRISE SUR PROVISION POUR RISQUE
|
24, 797,592.61
|
-
|
-
|
-
|
PRODUITS
FINANCIERS/DEBITEURS DIVERS
|
161,249.90
|
|
|
|
RESULTAT APRES RECTIFICATION
|
8, 605,636.08
|
|
|
|
IS
|
Exercice prescrits
|
|
|
|
CM
|
|
21,100.00
|
44,112.00
|
44,979.00
|
Majoration pour
dépôt tardif
|
|
3,165.00
|
6,616.80
|
6,746.85
|
Les majorations cumulent un total de 16 528.56 hors
intérêt de retard.
La société aurai dû procéder au
dépôt des bilans rectificatifs, la centralisation des
rectifications dans un seul exercice expose BETA a des risques fiscaux
énormes qui peuvent se traduire à des risques financiers et nuire
à sa réputation.
Conclusion :
Au vu de ces risques encourus, nous nous proposons de formuler
ces recommandations qui ne sont guère exhaustives mais à titre
indicatif :
? Etablissement de procédures permettant de mettre en
évidence de traitements fiscaux par catégorie de biens.
? Renforcement du contrôle dans le cadre de
l`établissement des déclarations tant au niveau du respect de la
règle fiscale qu`au niveau de l`exactitude de ces
déclarations.
75
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conclusion de la deuxième partie
|
:
|
En guise de conclusion, on peut confirmer que le risque fiscal
est un risque pur, permanant et a sources multiples, cependant son degré
d'influence dépend des choix fiscaux et du modèle financier
adopté par l'entreprise comme démonté au niveau de la
première étude de cas.
La mesure du risque fiscal constitue la première
étape du processus d'optimisation fiscal, elle permet aux
décideurs d'avoir une image claire de la position fiscal de la firme et
les perspectives de son évolution. Au niveau de la deuxième
étude de cas les responsables.
La complémentarité entre l'audit comptable et
l'audit fiscal et l'émergence de la gestion fiscale prospective peut
donner lieu aux naissances des approches d'optimisation fiscale hybrides
capables de mieux répondre aux exigences et dispositifs de gestion au
niveau du contexte marocain.
76
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conclusion générale :
Le dispositif fiscal marocain est caractérisé
par sa variété et sa complexité. Cette complexité,
combiné, en général, au retard d'adaptation et de
compréhension des entreprises (en particulier les PME) engendrent un
accroissement des risques fiscaux. Ces risques peuvent être
inhérents soit à la particularité du secteur
d'activité, soit à une mauvaise interprétation de la
législation fiscale due à une imprécision du
législateur ou encore à une défaillance des structures
internes de l'entreprise.
L'auditeur fiscal a donc pour mission de détecter ces
risques qui peuvent altérer la fiabilité de l'information
financière et d'en trouver les traitements appropriés, afin
d'éviter à l'entreprise de supporter les charges latentes (les
amendes et les sanctions) dues au non-respect des dispositions
réglementaires en vigueur.
La théorie comptable est aujourd'hui en pleine
évolution. La tendance vers l'harmonisation des normes et l'unification
du référentiel comptable « IAS-IFRS » aura-t-elle un
impact sur la fiscalité des entreprises ?
L'introduction de tels concepts laisse présager des
incidences comptables non négligeables et en conséquence des
impacts fiscaux et exige une adaptation des règles fiscales.
L'imposition sur la base des IAS-IFRS aurait des incidences
non négligeables, positives ou négatives, sur l'impôt sur
les sociétés. On peut citer par exemple les incidences
liées à la reconnaissance des gains de change latents, à
la comptabilisation de la juste valeur des instruments financiers, à la
reconnaissance progressive des revenus sur les contrats à long terme,
aux durées d'amortissement des immobilisations, aux règles de
capitalisation des frais de recherche et développement, aux principes de
valorisation des stocks, aux fusions etc.
77
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Aussi, cette mesure impliquerait une refonte plus ou moins
importante du cadre fiscal marocain, allant de l'identification de simples
retraitements fiscaux au décrochage complet du bilan fiscal. Cette
stratégie de refonte doit être basée sur :
? un principe d'incitation et d'orientation ;
? un principe de simplification, d'harmonisation et de
cohérence ;
? un principe de compétitivité ;
Afin de pouvoir suivre les perpétuelles mutations
internationales tant au niveau juridiques qu'économique et sociale. Il
serait également indispensable de revoir les lois sur les
sociétés commerciales afin de redéfinir les notions de
bénéfices distribuables, de capitaux propres, de
prévention des difficultés financières.
78
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE : 9
PREMIERE PARTIE : AUDIT FISCAL ASPECTS THEORIQUES ET
APERÇU SUR
LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN.
|
11
|
INTRODUCTION A LA PREMIERE PARTIE :
|
11
|
CHAPITRE 1 : AUDIT FISCAL ET GESTION DU RISQUE FISCAL
|
12
|
Introduction :
|
12
|
Section 1 Notion de risque fiscal.
13
|
|
A- Problématique du risque fiscal.
|
13
|
1-Définition et typologie :
|
13
|
a- Définition :
|
13
|
b-Exemple : Cas de l'impôt sur les sociétés
(IS) :
|
13
|
b-1-risque en base :
|
13
|
b-2-risque en droits :
|
13
|
b-3-Exemple :
|
14
|
2-Origine des risques fiscaux :
|
14
|
a- Le risque de transactions :
|
15
|
b- Risque fiscal lié au cycle financier :
|
15
|
c- Les risques comptables:
16
|
|
d- Risque d'origine interne et externe :
|
17
|
B La gestion proactive du risque fiscal :
|
18
|
1- Définition et concept général :
|
19
|
a-Constituer un groupe de travail chargé de la
fiscalité :
|
19
|
b -Etablir une stratégie fiscal :
|
20
|
c-Recenser les problèmes et risques fiscaux existants :
|
20
|
2- Les outils de la gestion proactive du risque fiscale :
|
20
|
a- la planification fiscale :
|
20
|
b- La mise en place d'un système d'information fiscale :
|
21
|
|
79
Section 2 : Initiation à l'audit fiscal :
méthodologie et objectif.
|
22
|
A- Cadre méthodologique et définition de l'audit
fiscal:
|
22
|
1-Définition :
|
22
|
2 - Cadre méthodologique :
|
23
|
a- les compétences de l'auditeur fiscal :
|
24
|
a-1 Indépendance :
|
24
|
a-2 Compétence :
|
24
|
a-3 Secret professionnel:
|
24
|
b- Méthodologie de l'audit fiscal :
|
25
|
b-1-Phase préliminaire :
|
26
|
b-2- Prise de connaissance générale de la fonction
fiscale de l'entreprise :
|
26
|
b-3- L'étude Du contrôle interne spécifique
au domaine fiscal :
|
26
|
b-4- Contrôle des opérations à
caractère fiscal :
|
26
|
b-5-Synthése et rapport :
|
26
|
B - Objectifs et limites de l'audit fiscal :
|
27
|
1- Objectifs de l'audit fiscal :
|
27
|
a- Objectif de régularité :
|
27
|
b- Le Contrôle d'Efficacité :
|
27
|
2- Les limites de l'audit fiscal :
|
27
|
Conclusion :
|
28
|
CHAPITRE 2 : APERÇU SUR LE SYSTEME FISCAL MAROCAIN :
|
29
|
Introduction :
|
29
|
Section 1 : Arsenal fiscal marocain.
30
|
|
A- Les différents impôts et taxes dus à
l'Etat :
|
30
|
1-L'impôt sur les sociétés :
|
30
|
2-L'impôts sur le revenu :
|
30
|
3- La cotisation Minimale :
|
31
|
4-Taxe sur la Valeur Ajoutée :
|
32
|
5-La taxe Professionnelle :
|
33
|
6-Taxe des Services Communaux :
|
34
|
Section 2 : Analyse et traitement des risques fiscaux
liés aux différents impôts et taxes :
|
35
|
A- Présentation des risques :
|
35
|
1- Risques liés à l'impôt sur les
sociétés :
|
35
|
a- Le financement permanent
|
36
|
b- Actifs immobilisés :
|
37
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
80
C- Actif circulant :
|
38
|
d- Passif circulant :
|
38
|
e- Les comptes de charges :
|
39
|
f-Les comptes de produits :
|
40
|
2- Risques liés à la taxe sur la valeur
ajoutée :
|
40
|
B- Le traitement des risques fiscaux :
|
42
|
1- Traitement des risques liés à l'impôt sur
les sociétés :
|
42
|
a-Financement permanent :
|
42
|
b-Actif immobilisé :
|
43
|
c- Actif circulant :
|
44
|
c- Passif circulant :
|
44
|
d- les comptes de charges :
|
45
|
|
e- les comptes de produits :
|
46
|
2-Traitement des risques liés à la taxe sur la
valeur ajoutée :
|
46
|
a-Actif immobilisé :
|
46
|
b- L'actif circulant :
|
47
|
c- Les charges :
|
47
|
d- Les produits :
|
47
|
Conclusion :
|
48
|
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE :
|
49
|
DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUES ET SIMULATIONS.
|
50
|
INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE :
|
50
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
CHAPITRE 1 : DEMARCHE D'AUDIT FISCAL ET PROGRAMME DE TRAVAIL :
51
Introduction :
|
51
|
Section 1 : Présentation de l'entreprise support
ALPHA :
|
52
|
A- Structure et secteur d'activité :
|
52
|
1- Historiques et organigramme :
|
52
|
a- Historique :
|
52
|
c-Forces et atouts :
|
52
|
b- Organigramme :
|
53
|
|
2-Secteur d'activité :
|
54
|
B- Diagnostic financier :
|
55
|
81
1- Analyse de la structure financière :
|
55
|
2- Analyse des ratios de rentabilité et de
profitabilité :
|
55
|
3- Analyse de la valeur ajouté :
|
56
|
5- Analyse de la liquidité :
|
56
|
Section 2 : Audit fiscal de la société
ALPHA :
|
57
|
A- Audit de l'impôt sur les sociétés :
|
57
|
1- Emergence d'une nouvelle approche :
|
57
|
2- Démarche de travail :
|
58
|
|
a- Vérification formelles :
|
58
|
b- Vérification des calculs :
|
59
|
c-Détermination du seuil de signification fiscal :
|
61
|
d- Contrôle des opérations à caractère
fiscale :
|
62
|
1- Les dotations aux amortissements :
|
62
|
2-La variation de stock :
|
62
|
3- Les charges d'exploitation :
|
62
|
4- Les charges de personnel :
|
62
|
B- Audit de la taxe sur la valeur ajouté :
|
63
|
1- Vérification du chiffre d'affaire déclaré
:
|
63
|
2- Vérification des récupérations :
|
63
|
C- Audit de la taxe professionnelle :
|
64
|
1- Démarche d'audit :
|
64
|
2- les risques fiscaux soulevés lors de l'audit de la
société ALPHA :
|
64
|
D- Recommandations :
|
65
|
Conclusion :
|
66
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
CHAPITRE 2 : SIMULATION ET CALCUL DES RISQUES FISCAUX
EN CAS DE
CONTROLE FISCAL : 67
Introduction :
|
67
|
Section 1 : Le contrôle fiscale.
68
|
|
A- Définition et caractéristiques du contrôle
fiscal.
68
|
|
1-Définition :
|
68
|
2- le déroulement du contrôle fiscal :
|
68
|
a- le contrôle sur pièce :
|
68
|
b- le contrôle sur place :
|
68
|
|
B- Règles en matière des sanctions et
pénalités fiscales :
|
69
|
82
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Section 2 : Cas de l'entreprise BETA. 71
A- Présentation du problème. 71
B- Calcul des risques fiscaux : 72
1- Démarche : 72
2-calcul des risques : 73
a- Scénario 1 : Centralisation des rectifications en 2011
73
b-Scénario 2 : Dépôt des bilans rectificatifs
73
c- Scénario 3 : Contrôle fiscale en cas de
centralisation des rectifications en 2011. 74
d- Scénario 4 : Contrôle fiscale en cas de
dépôt des bilans rectificatifs : 75
Conclusion : 75
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE :
|
76
|
CONCLUSION GENERALE :
|
77
|
BIBLIOGRAPHIE :
|
84
|
LISTE DES FIGURES :
|
86
|
LISTE DES TABLEAUX
|
87
|
LISTE DES ANNEXES :
|
88
|
Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.
|
89
|
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne fiscal.
|
92
|
Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.
|
117
|
Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux
amortissements comptabilisées.
|
125
|
Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de route non
comptabilisé.
|
126
|
Annexes 6 : Tableaux de calcul des risques fiscaux.
Error! Bookmark not defined.
83
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bibliographie :
Ouvrages :
- Pascal KERBEL, Management des risques, EYROLLES Edition
d'organisation collection finance,
2009.
- Mohamed Lahyani, L'audit fiscal Guide de contrôle, 2011,
Edition Audit & analyse.
- Thierry RONCALLI, Introduction à la Gestion des Risques,
ENSAI, Octobre 2001.
- Georges Legros, Mini manuel de finance d'entreprise, Dunod,
Paris, 2010 ISBN 978-2-10-
055461-4.
- Mohammed NMILI, les impôts au Maroc, 2012, 4éme
Edition.
Articles scientifiques :
- Olga Lukashina, The issues of tax risks calculation and
management, European integration studies,2011,No 5,P 141-144.
- Hongceng Cao, Xiaohui Xu, Guojie Ao, Study , The Tax Planning
of Enterprise Income Tax, International Journal of Business and Management,
May, 2009, Vol 5 No 4, P 36 40 ISSN 18338119.
- Bob Norton ,The Rise of Global Tax Management Platforms,
FinancialExecutive ,May 2012, P 5053.
- Daniel N, Erasmus II, Proactive Tax Risk Management, THOMAS
JEFFERSON SCHOOL OF LAW SAN DIEGO, TJSL Research Paper No, 1435612, September
2009.
- Daniel N, Erasmus II ,Tax Planning as Part of a Tax Risk
Management Process, THOMAS
JEFFERSON SCHOOL OF LAW SAN DIEGO ,TJSL Research Paper No,
1482423, October 2009. - William C. Hunter, Stephen D. Smith, Risk management
in the global economy, Journal of
Banking & Finance, N° 26, (2002), P 205-221.
- Judith Freedman ,Tax Risk Management from risk to opportunity,
IBFD , 2009.
84
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
- Brad Badertscher, John Phillips, Morton Pincus, Sonja Olhoft
Rego, Earnings Management Strategies and the Trade-Off between Tax Benefits and
Detection Risk: To Conform or Not to Conform?, University of Notre Dame,
University of Connecticut, University of California, Irvine, University of
Iowa, 2008.
Articles de journaux :
- Se garantir contre le risque fiscal, Investir magazine 2007.
- CGEM, Enquête de conjoncture IFOP/CGEM Toujours de fortes
attentes sur la fiscalité, 2010, l'ECONOMISTE/EDITION 3222.
Thèses et mémoires
:
- Khalil HALOUI, Les garanties du contribuable dans le cadre
du contrôle fiscal en droit marocain, UNIVERSITÉ DE GRENOBLE,
Thèse de doctorat soutenu le 2 décembre 2011.
- Ikram GHERISS, la performance du control fiscal au Maroc, 2007,
Mémoire MS, ISCAE.
- Rachid SEDDIK SEGHIR, l'audit fiscal des sociétés
dans le contexte marocain, aspects
méthodologiques et pratiques, 1996, Mémoire
Cycle d'expertise comptable ISCAE, Casablanca. - LAHLOU Zaineb, Les
caractéristiques du contrôle fiscal au Maroc et l'intervention des
conseillers
fiscaux, 2012, MFE ISCAE Casablanca.
- Said HJIRT, Les vices de procédure de contrôle
fiscal au Maroc, quels effets sur la procédure : nullité relative
ou absolue ?, 2011, MS ISCAE Casablanca.
Textes de lois :
- Code générale des impôts 2012
- Les Notes circulaires explicative du CGI
- La loi sur la SA.
- Loi n° 47.06 relative à la fiscalité des
collectivités locales (B.O n° (5584 du 06/12/2007).
Site WEB :
-
www.finances.gov.ma -
http://portail.tax.gov.ma -
http://www.ssrn.com/ -
http://fr.kompass.com
85
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liste des figures :
Figure 1 relation cycle financier et fiscalité
15
Figure 2 : les étapes de la gestion proactive du
risque fiscale : 19
Figure 3 : structure du système d'information
fiscale : 21
Figure 4 : Domaine d'intervention de l'audit fiscal.
23
Figure 5 : Démarche de l'audit fiscal. 25
Figure 6 : Organigramme de l'entreprise ALPHA 53
Figure 7 : de l'audit comptable vers l'audit fiscal
57
Figure 8 : Les étapes de la démarche
adoptée au niveau l'audit fiscal de l'entreprise 58
Figure 9 : Arbre des scénarii possibles 72
86
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liste des tableaux
Tableau 1 : Processus de traitement de l'information
comptable 17
Tableau 2 : origines des risques fiscaux internes et externes
: 18
Tableau 3 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes
de
financement permanant. 36
Tableau 4 : Les risques fiscaux en matière
d'impôt sur les sociétés lié à la classe
Actif immobilisé. 37
Tableau 5 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes de
l'actif circulant 38
Tableau 6 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés liés aux comptes du passif
circulant. 39
Tableau 7 : Les risques fiscaux en matière
d'impôts sur les sociétés lié aux comptes des
charges. 39
Tableau 8 : Tableau des risques en matière
d'impôt sur la société lié aux comptes des produits.
40
Tableau 9 : Tableau des risques fiscaux en matière de
la taxe sur la valeur ajouté. 41
Tableau 10 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes du financement permanant 42
Tableau 11 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de l'actif immobilisé.
43
Tableau 12 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de l'actif circulant. 44
Tableau 13 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes de passif circulant. 44
Tableau 14 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes des charge. 45
Tableau 15 : Traitements des risques fiscaux en
matiére d'IS liés aux comptes des produits. 46
Tableau 16 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes de l'actif immobilisé.
46
Tableau 17 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes de l'actif circulant. 47
Tableau 18 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes des charges. 47
Tableau 19 : Traitements des risques fiscaux en
matiére de TVA liés aux comptes des produits. 47
Tableau 20 : Calcul des ratios de la structure
financière de l'entreprise ALPHA : 55
Tableau 21 : calcul des ratios de rentabilité de
l'entreprise ALPHA 55
Tableau 22 : calcul des ratios de la valeur ajoutée de
l'entreprise ALPHA 56
Tableau 23 : calcul des ratios de liquidité de
l'entreprise ALPHA 56
Tableau 24 : les éléments retenus par ALPHA
pour le calcul de la cotisation minimale 59
Tableau 25 : recalcule de la cotisation minimale due par
ALPHA 60
Tableau 26 : Scénario 1 : Centralisation des
rectifications en 2011 73
Tableau 27 : Dépôt des bilans rectificatifs
73
Tableau 28 : Scénario 3 : Contrôle fiscale en
cas de centralisation des rectifications en 2011 74
Tableau 29 : Scénario 4 : Contrôle fiscale en
cas de dépôt des bilans rectificatifs. 75
87
|
|
FINANCIAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONSULTING GROUP
|
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liste des annexes :
Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne fiscal. Annexe
3 : Bilan, CPC, ESG.
Annexe 4 : Test de la conformité des dotations aux
amortissements comptabilisées. Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks
en cour de route non comptabilisé. Annexes 6 : Tableaux de calcul des
risques fiscaux.
88
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Annexe 1 : Matrice de prise de connaissance.
CARACTERISTIQUES JURIDIQUES
|
CADRE JURIDIQUE DE L'ENTREPRISE
|
Forme de la société
|
La forme juridique
|
|
Capital Social
|
Montant du capital Principaux associés
|
|
Objet social
|
Nature de l'objet
|
|
Clauses essentielles des statuts
|
f Forme des titres sociaux f Mode de
transmission des titres
f Durée des exercices sociaux f
Modalités de répartition des bénéfices
|
|
ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
|
Assembler des associés
|
f Compétence
f Mode de convocation
f Règles de majorité et de vote.
|
|
Administration
|
f Nature f Pouvoirs
|
|
Contrôle externe et interne
|
f Commissaires aux comptes f Auditeurs externes
f Service d'audit
interne
|
|
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
|
Activité
|
Nature de l'activité
|
Branche d'activité
|
|
Lieu d'activité
|
Lieux où s'exerce l'activité sociale
|
|
Marché de l'entreprise
|
Marché local (la cible) Marché à
l'étranger (perspectives)
|
|
CARACTERISTIQUES DE L'EXPLOITATION
|
APPROVISIONNEMENT
|
Fournisseurs
|
Sources d'approvisionnement (local, import)
|
|
89
PRODUCTION
|
Nature de la production
|
Production faite exclusivement par l'entreprise
|
|
Mode de distribution
|
f Vente sur commande
f Vente par représentants
f Vente par réseau distributeur
|
|
Clients
|
Nature des clients
|
|
Mode de livraison
|
f Fait générateur de transfert de
propriété
f Consignations f Imputation des frais de livraison
|
|
FINANCEMENT DE L'ACTIVITE
|
Examen de la situation financière
|
f Influence de la situation financière sur la
présentation des comptes. f Influence de la
situation financière sur le montant de l'impôt.
|
|
Caractéristiques financières
|
f Financement de stocks. f Financements extérieurs. f
Financement par comptes courant d'associés.
|
|
REGLEMENTATION SPECIALE
|
Régimes spéciaux
|
f Options pour des régimes de
faveur
|
|
Mesures
d'encouragement
|
f Nature d'encouragement.
|
|
Réglementation
de prix
|
f Nature des obligations juridiques, comptables et fiscales y
afférentes.
|
|
Environnement fiscal de
l'entreprise
|
Passé fiscal de
l'e/se
|
f Correspondance avec l'administration fiscale f Observations de
nature fiscale formulées par les auditeurs et commissaires aux
comptes.
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
90
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
f Pénalités et amendes fiscales mises
à la charge de l'e/se
|
|
Réglementation spécifique à la forme
d'exercice de l'activité
|
Y a-t-il une réglementation spécifique ? (ex :
coopératives, SICAV...)
|
|
Réglementation fiscale spécifique à
l'activité
|
Existence d'une
Réglementation spécifique au
secteur : (ex : immobilier, sociétés
pétrolières....)
|
|
ORGANISATION COMPTABLE
|
Importance
du système d'information comptable
|
f Existence d'une comptabilité analytique
f Existence d'une comptabilité
budgétaire
|
|
Organisation de
la comptabilité générale
|
f Plan comptable f Système
employé
f Mode d'enregistrement des opérations
|
|
Organisation de
service comptable
|
f Manuel des procédures f Effectif
f Répartition des tâches d'enregistrement
et de contrôle
|
|
Principes comptables
|
f Principes comptables du groupe.
f Dérogation par rapport aux principes
comptables.
f Changement de méthodes.
|
|
91
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne
fiscal.
1- Capitaux Propres :
Impôt
|
Art de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 13
|
En cas d'augmentation du capital
|
|
|
|
|
|
LF
|
par apports en numéraires ou de
créances en compte courant
d'associé, l'entreprise a-t-elle
procédé à l'imputation, sur le montant
de l'IS de l'exercice où l'augmentation a été
réalisée, de l'abattement de 10% du montant de l'augmentation ?
4
|
|
|
|
|
DE
|
Art 2
|
En cas d'augmentation ou de
|
|
|
|
|
TN
|
-B.2-
|
réduction de capital, la société a-
t-elle acquitté les droits
d'enregistrement et la taxe notariale prévus ?
|
|
|
|
|
|
|
En cas de fusion par voie
|
|
|
|
|
IS
|
Art 19 -I
|
d'absorption, et afin de
bénéficier de l'exonération sur
la plus-value réalisée à
l'occasion de la fusion, la société a-t-elle
:
|
|
|
|
|
|
|
- repris pour leur montant
intégral les provisions dont l'imposition est
différées ?
|
|
|
|
|
|
|
- réintégré dans ses
bénéfices
imposables la plus-value réalisée
par chacune des sociétés fusionnées ?
|
|
|
|
|
|
|
- ajouté aux plus-values
constatées ou réalisées
ultérieurement à l'occasion du
retrait ou de la cession des éléments non
concernés par la réintégration les plus-values qui ont
été réalisées par la société
fusionnés et dont l'imposition a été
différée ?
|
|
|
|
|
92
IS
|
Art
20.
|
L'entreprise a-t-elle déposé dans les 30 jours
suivant la date de l'acte de fusion le dossier ouvrant droit à
l'exonération sur les plus-values réalisées à
l'occasion de la dite cession ?
|
|
|
|
|
|
|
Pour le calcul des provisions
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7-
|
|
|
|
|
|
|
bis
|
réglementées, l'entreprise a-t-elle
respecté les conditions suivantes :
|
|
|
|
|
|
|
- la provision pour construction
ou acquisition de logement
économique constituée dans la limite de 3% du
bénéfice fiscal avant impôt ;
|
|
|
|
|
|
|
- la provision pour reconstitution de gisement dans la limite
de 50% du bénéfice fiscal, avant impôt, sans
dépasser 30% du montant du chiffre d'affaire. Elle doit être
utilisée dans une proportion maximale de 20% de son
montant
pour l'alimentation d'un fond
social et le reliquat pour la reconstitution de gisement.
|
|
|
|
|
|
|
- la provision pour investissement en biens
d'équipement dans la limite de 20% du bénéfice fiscal,
avant impôt, et à hauteur de 30% dudit investissement ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7-
|
|
|
|
|
|
|
bis
|
L'entreprise a-t-elle utilisé les
provisions constituées dans les
délais et pour les emplois prescrits par la loi ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Sinon, a-t-elle rapporté la part de
|
|
|
|
|
|
-bis-
|
la provision pour reconstitution
de gisement ou de la provision pour investissement à
l'exercice
au titre duquel elle a été constituée
?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
93
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
IS
IS
|
Art 19 -I°-
Art 19 -I°-
|
L'entreprise a-t-elle transféré le
montant des plus-values réalisées et
exonérées qui excède celui des abattements
appliqués sur la plus-value nette globale à un compte de
réserve ?
Cette réserve est-elle affectée à
l'amortissement exceptionnel des investissements
réalisés au titre
de l'exercice de la réalisation desdits investissements
?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les provisions pour
amortissements dérogatoires sont-elles justifiées
quant à leur objet ?
|
|
|
|
|
|
|
Ces provisions font elles l'objet de
|
|
|
|
|
IS
|
|
reprises comptables et
extracomptables conformément à la
législation en vigueur ?
|
|
|
|
|
94
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
2-DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILES
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
|
L'entreprise a-t-elle procédé à
l'actualisation des emprunts contractés en monnaie
étrangère au cours de change de clôture ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le résultat comptable a-t-il été
rectifié par la réintégration
extracomptable des gains de change latents ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les intérêts versés à des non-
|
|
|
|
|
|
37
|
résidents ont-ils fait l'objet de
retenue à la source ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
30
|
Ces intérêts ont-ils fait l'objet de la
déclaration annuelle ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
-10°-
|
Les intérêts servis aux associés en raison
des sommes avancées par eux à la société ont-ils
été déduits du résultat fiscal en respect des
conditions suivantes :
|
|
|
|
|
|
|
- le capital social est entièrement libéré
;
|
|
|
|
|
|
|
- le montant total des sommes
portant intérêts
déductibles inférieur au montant du capital social ;
|
|
|
|
|
|
|
- le taux de rémunération des
emprunts est plafonné au taux
d'intérêt des bons de
trésor majoré de deux points ?
|
|
|
|
|
TPP
|
Art 7
|
Ces intérêts ont-ils fait l'objet de la
|
|
|
|
|
RF
|
- 10°-
|
retenue à la source au titre de la taxe sur les
produits de placement à revenu fixe ? les formalités de
déclarations ont-elles
été respectées ?
|
|
|
|
|
95
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
3- PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 7
|
Les provisions inscrites au passif sont-
|
|
|
|
|
|
-8°-
|
elles destinées à faire face soit à la
dépréciation des éléments de
l'actif, soit à des charges ou des pertes non encore
réalisées ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Est-ce que les conditions générales de
déductibilité de ces provisions sont bien remplies
(comptabilisation, objet portant sur une charge elle-même
déductible, origine liée à l'exercice en cours.) ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Ces pertes et charges ont-elles été
|
|
|
|
|
|
-8°-
|
précisées quant à leur nature et leur
montant approximatif au travers de la déclaration prévue à
cet effet ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Lorsque ces provisions reçoivent un
traitement non conforme à leur destination ou
deviennent sans objet,
l'entreprise a-t-elleprocédé à leur
réintégration dans le résultat
de l'exercice en cours ?
|
|
|
|
|
96
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
4- IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 7
-4°-
|
Les dépenses inscrites au poste
immobilisation en non-valeur constituent-elles effectivement
des frais préliminaires ou des charges à répartir sur
plusieurs exercices ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
La déclaration modèle 8306 a-t-elle
|
|
|
|
|
|
30
|
été établie pour les honoraires
immobilisés ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
La durée de cinq ans a-t-elle été
|
|
|
|
|
|
-4°-
|
respectée pour l'amortissement des immobilisations en
non-valeur ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Le déficit d'amortissement
|
|
|
|
|
|
57 -
|
correspondant aux frais
|
|
|
|
|
|
II°-
|
préliminaires est-il considéré
comme un déficit d'exploitation
pour l'imputation des déficits fiscaux ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 4
|
La TVA ayant grevé les frais
|
|
|
|
|
|
-10°-
|
immobilisés a-t-elle été déduite
correctement ?
|
|
|
|
|
97
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
5- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Impôt
p
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 7
|
Les immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
|
-4°-
|
inscrites à l'actif du bilan revêtent-elles le
caractère d'immobilisation et non de charge ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les frais de recherche immobilisés sont-ils
justifiés ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les frais de recherche immobilisés ont-ils
été correctement évalués ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les brevets sont-ils amortis sur la
|
|
|
|
|
|
-7°-
|
durée privilégiée de 20 ans ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
L'entreprise a-t-elle exclu des
immobilisations incorporelles les dépenses se
rapportant aux baux et qui concernent le droit d'entrée et le
dépôt de garantie ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
|
-8°-
|
dont la dépréciation est probable au cours de
l'exercice, ont-elles fait l'objet de provision ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les déclarations prévues par la loi
|
|
|
|
|
|
30
|
et concernant les honoraires et les
commissions immobilisés, ont- elles été
bien respectées ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Est-ce que le droit au bail et le
|
|
|
|
|
|
-7°-
|
fonds de commerce ainsi que les marques ont été
exclus du champs de l'amortissement ?
|
|
|
|
|
98
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
5- IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
|
Les biens inscrits à l'actif
constituent-ils bien des
immobilisations et non des charges ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les biens inscrits à l'actif, y
figurent-ils à leur coût d'acquisition ou
à leur coût de production ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les biens apportés à l'entreprise sont-ils
correctement évalués ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 27 -I°-
|
Lorsque l'entreprise a un actif à
prépondérance immobilière (dont l'actif
est constitué pour 75% au
moins de sa valeur par des
immeubles ou par des titres sociaux émis par les
sociétés à objet immobilier), a-t-elle
déposé la liste nominative des détenteurs de ses actions
?
|
|
|
|
|
DE
|
Art 8
|
Les droits d'enregistrement sur les
|
|
|
|
|
|
-D-8°
|
apports des biens ont-ils été
acquittés?
|
|
|
|
|
TVA
|
|
La TVA sur les immobilisations a-t-elle été
récupérée le mois même ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La TVA non récupérable
|
|
|
|
|
|
18
|
légalement sur les immobilisations
|
|
|
|
|
|
|
(soit exclue du droit de déduction soit
résultant de l'application du prorata de déduction) a-t-elle
été
réintégrée dans la valeur de
|
|
|
|
|
|
|
l'immobilisation ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 4
|
La TVA sur la livraison à soi-même6
à-t-elle été déclarée ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les dépenses d'entretien et de
|
|
|
|
|
|
18
|
réparation qui augmentent la
durée d'utilisation des immobilisations ou leurs
valeurs ont-elles été immobilisées ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Y a-t-il des éléments retirés de
|
|
|
|
|
|
-5°-
|
l'actif sans contrepartie ?
|
|
|
|
|
99
TVA
|
Art
|
La déduction initiale de la TVA
|
|
|
|
|
|
18
|
ayant grevé les immobilisations a-t-elle fait l'objet des
régularisations
à la suite des variations quinquennales du prorata
ou suite à des cessions des biens avant l'expiration de cinq ans suivant
la date de leur acquisition ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
-7°-
|
Les taux d'amortissement des
immobilisations et frais de
constitution pratiqués par la société
correspondent-ils aux taux
admis d'après les usages de chaque profession ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les biens n'appartenant pas à la société
ont-ils été exclus du champ de l'amortissement ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les terrains d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
(carrières, sablières,...) font-ils
l'objet d'amortissement ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les pièces de rechange
identifiables et destinées à la maintenance du
matériel ont-elles été immobilisées ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Le recours à l'amortissement
|
|
|
|
|
|
ter
|
dégressif est -il justifié ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
La base de calcul des
|
|
|
|
|
|
-7°-
|
amortissements des véhicules de
transport de personnes est-elle
limitée à 300 000DH par
véhicule ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Si une prime d'équipement reçue
à
|
|
|
|
|
|
- 6°-
|
un exercice a été reportée
intégralement au résultat dudit exercice, la
société a-t-elle pratiqué au titre de l'exercice
d'acquisition
des équipements concernés, un amortissement
exceptionnel égal à celui de la prime ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les biens complètement amortis
continuent-ils à figurer à
l'actif immobilisé ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Pour les cessions des éléments
|
|
|
|
|
|
19
|
d'actif :
|
|
|
|
|
|
|
-A-t-on calculé l'amortissement
complémentaire et l'a-t-on enregistré ?
|
|
|
|
|
|
|
-la société a-t-elle appliqué
l'abattement sur la plus-value nette ?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
100
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
|
|
-En cas d'engagement à réinvestir le produit de
la cession dans les conditions définies par la loi 24-86 sur l'IS ( art
19-I-b), l'entreprise a-
t-elle bénéficié de
l'exonération totale ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les différentes cessions ont-elles
|
|
|
|
|
|
27
|
été reportées au niveau de la
déclaration du résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
La société a-t-elle réinvesti dans
|
|
|
|
|
|
19
|
les délais prescrits le produit de la
cession ayant bénéficié
de l'exonération ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Si l'entreprise opte pour
|
|
|
|
|
|
19
|
l'imposition des plus-values et
profits nets résultant du retrait ou
cession en cours d'exploitation
d'actions cotée à la BVC et d'actions ou parts
d'OPCVM, a-t-elle appliqué l'abattement de 50%
sur les dits produits avant le calcul de l'impôt ?7
|
|
|
|
|
IS
|
|
L'entreprise dispose-t-elle de tous les éléments
justificatifs du coût
d'entrée de toutes les immobilisations ?
|
|
|
|
|
101
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
6- IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE
PLACEMENT
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidenc e
|
Observation
|
IS
|
Art 6
-2°-
|
Les prêts au personnel et aux associés ainsi que
les cautions données sont-ils assortis d'intérêts normaux
?
|
|
|
|
|
|
|
Les intérêts sur ces prêts sont-ils
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 4
|
soumis à la TVA au taux de 7% ?
|
|
|
|
|
|
-11°-
|
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les abandons de créances sur le
principal et intérêt ont-ils
été réintégrés au résultat fiscal
?
|
|
|
|
|
|
|
Les titres de participation sont -ils inscrits à leur
coût d'acquisition ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les titres de participation figurent- ils
sur le tableau 11 de la déclaration du résultat
fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les provisions sur titres de
participation sont-elles justifiées quant aux
critères retenus pour le calcul de la dépréciation ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
|
|
|
|
|
|
-8°-
|
Lorsque les provisions constituées
antérieurement sur les titres de
participation n'ont pas été utilisées
conformément à leur objet, ont- elles
été reprises ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
|
|
|
|
|
|
-8°-
|
Les provisions pour dépréciation des
titres de participation ont-elles fait l'objet d'une
déclaration ?
|
|
|
|
|
|
|
Les dividendes et autres produits
departicipation reçus par la
|
|
|
|
|
IS
|
Art 9 bis I°
|
société et provenant de la
distribution de bénéfices par des
sociétés relevant de l'IS, ont-ils
bénéficié de l'abattement de
|
|
|
|
|
|
|
100% ?
|
|
|
|
|
102
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
6- STOCKS ET TRAVAUX EN COURS
Im ot
p
|
Article de
loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 31
|
Les emballages récupérables et identifiables
|
|
|
|
|
|
-2°-
|
ainsi que les pièces de rechange relatives à des
biens immobilisés sont-ils inscrits
en immobilisations et non en stock ?
|
|
|
|
|
|
|
L'entreprise effectue-t-elle un inventaire au
|
|
|
|
|
IS
|
Loi
|
moins une fois par an à la fin de l'exercice ?
|
|
|
|
|
|
9-88
|
|
|
|
|
|
|
Art 5
|
|
|
|
|
|
|
|
Les ajustements de stock sont-ils conformes à
l'état d'inventaire ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
|
|
|
|
|
|
31
|
L'entreprise tient-elle le livre d'inventaire prévu par
la loi comptable ?
|
|
|
|
|
IS
|
Loi 9-88
|
Lorsque l'entreprise effectue des achats en
|
|
|
|
|
|
Art 6
|
suspension de TVA en sa qualité d'exportateur,
tient-elle un compte matière ?8
|
|
|
|
|
|
|
La TVA ayant grevé les articles stockés a-t-elle
été
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
régularisée en cas de disparition ou de
destruction
|
|
|
|
|
|
11
|
accidentelle ou volontaire non justifiée ?
|
|
|
|
|
|
|
La régularisation a-t-elle été portée
sur la
déclaration de la période où
l'événement a été
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
constaté ?
|
|
|
|
|
|
17
|
|
|
|
|
|
|
|
Les biens en stocks achetés sont- ils valorisés
au coût d'achat calculé suivant la méthode FIFO ou CMUP
?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
Les biens en stock produits sont- ils évalués
à
|
|
|
|
|
|
17
|
leur coût de revient ou au cours du jour s'il lui est
inférieur ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 5
|
Les déchets et les rebuts sont-ils évalués
au
cours du marché ou à la valeur probable deleur
réalisation ?
|
|
|
|
|
|
|
Les provisions pour dépréciation des stocks
|
|
|
|
|
IS
|
Art 5
|
sont-elles justifiées ?
|
|
|
|
|
103
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
7- VENTES-CLIENTS
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 6
|
Est-ce que toutes les factures
émises ont bien été rattachées
à l'exercice concerné, eu égard à la livraison ou
à la réalisation de la prestation ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Est-ce que les produits livrés, les
|
|
|
|
|
|
-1°-
|
services rendus et les travaux
immobiliers9, ont été pris en compte
pour la détermination du chiffre d'affaire imposable ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Dans le cas de vente avec reprise,
le prix de vente du bien est-il
intégré dans les produits imposables sans
déduction de prix de la reprise ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 37
|
Les factures émises par la société
comportent-elles toutes les mentions obligatoires ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 37
|
Les facturations hors TVA sont - elles appuyées par les
justificatifs nécessaires ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 7
|
Le chiffre d'affaires facturé hors
|
|
|
|
|
|
Art 24
|
TVA et sans droit à déduction est -
il déclaré à la TVA dans la rubrique
réservée à cet effet ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 8
|
Les ventes de déchets (sauf ceux
provenant de l'impression des
journaux, publications et livres) ont-elles été
comptabilisées ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 11
|
En cas de vente à une entreprise
|
|
|
|
|
|
Art 13
|
dépendante non soumise à la TVA ou
exonérée, la base de la TVA retenue est-elle égale au prix
de vente de l'entreprise acheteuse ou à défaut de vente la valeur
normale du bien ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 5
|
Les emballages perdus font-ils
l'objet d'une facturation TVA en sus ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 4
|
Les frais de port sont-ils inclus
|
|
|
|
|
|
-10°-
|
dans l'assiette de la TVA ?
|
|
|
|
|
104
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
IS
IS
IS
|
Art 30
Art 6
Art 7
|
Les rabais, remises et ristournes accordés après
facturation ont-ils fait l'objet d'une déclaration ?
Les gains de change latents ont-ils
fait l'objet de réintégration au résultat
fiscal ?
Les provisions pour créances
douteuses sont-elles bien fondées et appuyées d'un
dossier constitué par l'entreprise ?
|
|
|
|
|
|
Art 7
|
Les abondons de créances sont-ils
|
|
|
|
|
IS
|
Art 8
|
appuyés de justificatifs suffisants ?
|
|
|
|
|
|
Art 7
|
Les créances irrécouvrables
|
|
|
|
|
IS
|
|
passées en charges, sont-elles
réelles et définitives ? les provisions y
afférentes ont-elles été soldées ?
|
|
|
|
|
TVA
|
|
La régularisation de la TVA sur les
créances impayées a-t-elle
été opérée ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 10
|
Le fait générateur de la TVA sur ventes,
est-il constitué par la date d'échéance effective des
effets à
recevoir et non par leur date d'escompte ?
|
|
|
|
|
105
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
8- ACHATS-FOURNISSEURS
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 7
|
Les dépenses sont-elles engagées dans
l'intérêt de la société ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les achats réceptionnés au cours de l'exercice
ou voyageant sous la responsabilité de l'entreprise sont-
ils pris en compte pour la détermination du
résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
La TVA légalement récupérable
grevant les achats locaux et les frais accessoires est-elle
exclue du
coût des achats déduits du résultat fiscal
de l'exercice ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La société récupère-t-elle la TVA
|
|
|
|
|
|
17
|
ayant grevé ses achats à
l'expiration du mois qui suit celui du paiement partiel ou
intégral des factures ou celui de l'établissement des quittances
douanières établies en son nom proportionnellement
au montant de ces opérations assujetties à la
taxe ou exonérées avec droit à déduction ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les charges engagées par la société
|
|
|
|
|
|
32
|
sont-elles appuyées de pièces
justificatives, comportant les mentions prévues par
l'article 32 de la loi n°24-86 ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les achats sans facture, effectués
|
|
|
|
|
|
32
|
auprès de fournisseurs non
patentable sont-ils justifiés par un
ordre de dépense établi par l'entreprise et
précisant la nature, les quantités et le prix unitaire de chaque
produit, les modalités de règlement et le numéro de la
carte
d'identité nationale du fournisseur ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 8
|
Les achats dont le montant est égal ou supérieur
à 10 000 dhs sont-ils réglés par chèque
barré non endossable, effet de commerce ou virement bancaire ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les dettes libellées en monnaie
étrangère sont-elles évaluées
au dernier cours de change de clôture de l'exercice ?
|
|
|
|
|
106
IS
|
Art 8
|
Le coût d'acquisition des achats importés et
comptabilisés pendant l'exercice, comprend-il les droits et frais
accessoires ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La TVA récupérable sur les achats
|
|
|
|
|
|
61
|
importés et les frais accessoires correspondants est-elle
exclue du coût d'acquisition ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
Le coût d'acquisition des
|
|
|
|
|
|
20
|
importations est-il appuyé par un
dossier regroupant tous les
justificatifs du coût de l'importation ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
Les rabais, remises, ristournes
|
|
|
|
|
|
17
|
accordés à l'entreprise ont-ils fait l'objet de
régularisation de la TVA initialement déduite ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La société exclue-t-elle du droit à
|
|
|
|
|
|
22
|
déduction la TVA ayant grevé :
|
|
|
|
|
|
|
-les biens, les produits, matières et
services non utilisés pour les besoins de son
exploitation ?
|
|
|
|
|
|
|
-les immeubles et locaux non liés à
l'exploitation ?
|
|
|
|
|
|
|
-les véhicules de transport des
personnes, à l'exclusion de ceux
utilisés pour les besoins du
transport collectif de son personnel ?
|
|
|
|
|
|
|
-les frais de mission, réception ou de
représentation ?
|
|
|
|
|
|
|
-50% de la TVA ayant grevé les achats, travaux et
services dont le montant est supérieur à 10.000dh et dont le
règlement n'a pas été effectué par chèque
barré, effet de commerce ou virement bancaire ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les charges de loyer dues par
l'entreprise ont-elles été effectivement
déduites du résultat fiscal de l'exercice et
déclarées au tableau annexe de la déclaration du
résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Les dépôts de garantie pour les locaux ont-ils
été inscrits dans le compte dépôts et cautionnement
versés au lieu des charges ?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
107
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
108
TVA
|
Art 60 Art 17
|
Les biens d'investissement
importés à inscrire dans un
compte d'immobilisation et
ouvrant droit à la déduction
prévue à l'article 17, sont-ils facturés
en HT ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Lorsque des véhicules sont utilisés par
l'entreprise dans le cadre d'un contrat de CB ou de location, la
part des redevances ou du montant de la location
supporté par l'entreprise et correspondant à l'amortissement de
20% par an sur
la partie du prix du véhicule
excédant 200 000dh a-t-elle été
réintégrée dans le calcul
du résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les provisions constituées au
cours de l'exercice sont-elles
justifiées et les charges ou les
pertes auxquelles elles
correspondent sont-elles nettement précisées
quant à leur nature ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La TVA sur les charges externes
|
|
|
|
|
|
22
|
est-elle récupérée correctement à
l'exclusion de la TVA grevant les
frais du carburant, les frais de
réception, les locations de
véhicules de transport, les
honoraires d'avocats, les
réparations et entretien des véhicules de
tourisme, les charges
supérieures à 10 000dh réglées par
espèce ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
Les factures reçues par
|
|
|
|
|
|
37
|
l'entreprise, respectent-elles les
conditions de forme imposées par la loi : n° d'IF,
n° d'article à l'impôt des patentes, le montant de la taxe et
les modalités de paiement ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La TVA a-t-elle été régularisée
sur
|
|
|
|
|
|
17
|
les avoirs ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les rémunérations versées au
personnel mis à la disposition de
la société correspondent-elles à une
prestation effective reçue par l'entreprise ?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
109
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
9- PAIE PERSONNEL
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 7
|
Est-ce que tous les frais de personnel à la charge de
l'entreprise comprennent aussi bien la rémunération de base que
les compléments de rémunération (aide au logement,
indemnités de représentation et
autres avantages en argent ou en nature)?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Est-ce que toutes les charges sociales supportées dans
l'intérêt du personnel
|
|
|
|
|
|
|
(CNSS, primes d'assurances, assurance-
maladie, vieillesse, retraite...) sont déduites du
résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Est-ce que les acomptes et avances sur salaire ont
été déduits du montant du salaire à payer ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Est-ce que toutes les dépenses à
caractère social ou à titre de la formation
professionnelle sont déclarées sur l'état
|
|
|
|
|
|
|
9421 ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Lorsque les prêts au personnel sont
|
|
|
|
|
IGR
|
|
octroyés pour une durée supérieure à
un
an, a-t-on calculé les intérêts
correspondants ou à défaut, a-t-on soumis cet
avantage à l'IGR ?
|
|
|
|
|
IGR
|
Art 15
|
Est-ce que les indemnités de licenciement sont bien
déduites du résultat fiscal dès l'exercice de la rupture
du contrat ?
|
|
|
|
|
IGR
|
Art 66
|
Lorsque les indemnités de licenciement excèdent
celles fixées par la législation sans qu'elles aient
été déterminées par une juridiction,
l'excédent10 est-il taxé à l'IGR et la retenue
à la source ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 70
|
Est-ce que l'entreprise opère
régulièrement et correctement les retenues de
l'IGR sur les salaires et leurs compléments ?
|
|
|
|
|
IGR
|
Art 34
|
Est-ce que les rémunérations versées
à des personnes physiques non résidentes ont fait l'objet de la
retenue à la source de l'IGR ?
|
|
|
|
|
110
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
10- TRESORERIE
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
|
Les rapprochements bancaire ont- ils
été correctement analysées et
traitées pour assurer la spécialisation des
exercices et la
comptabilisation des charges et des produits en suspens ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les intérêts courus non échus ont-
|
|
|
|
|
|
-10°-
|
ils été calculés et rattacher à
|
|
|
|
|
|
|
l'exercice ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 5
|
Les avoirs en devise ont-ils été
actualisés au cours de change de la date de clôture
de l'exercice ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 18
|
La TVA retenue à la source par les
établissements bancaire a-t-elle été
correctement récupérée ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 8 -II°-
|
Les dépenses relatives aux achats,
frais généraux, frais d'établissement et
dons réglées en
espèces et dont le montant dépasse 10 000 Dhs
ont-elles fait l'objet de réintégration au résultat fiscal
à hauteur de 50% de leur montant ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 22 -II°-
|
La TVA ayant grevée les achats11,
travaux ou services réglés en espèces
et dont le montant est égal ou supérieur à 10 000 Dhs,
a-t-elle été exclue de droit à déduction pour 50%
de son montant ?
|
|
|
|
|
111
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
11- COMPTES DE RESULTAT
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
IS
|
Art 19
|
Les indemnités perçues pour le
transfert de la clientèle ou la cessation de
l'exercice de l'activité sont-elles considérées comme un
profit imposable ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Le capital versé par une compagnie d'assurance, en
vertu d'un contrat d'assurance au profit de la société sur la vie
du personnel dirigeant, a-t-il été inclus dans les produits
imposables après déduction des primes
déjà versées par la société pour ce
même contrat ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les indemnisations d'assurances
versées à l'entreprise à la suite d'un
sinistre ont-elles été incluses dans les produits imposables ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les remises totales ou partielles de dettes ont-elles
été imposées en tant que profit imposable ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les rentrées sur créances amorties
ont-elles été rattachées aux
produits de l'exercice de leur encaissement ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les dégrèvements d'impôt
déductibles accordées par l'administration
fiscale ont -ils été
inclus dans les produits imposables de l'exercice de leur
notification ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les subventions, dons et primes reçus de l'Etat ou d'un
tiers ont-ils été rattachés à l'exercice au cours
duquel ils ont été perçus ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 15
|
La subvention d'exploitation
afférente à des activités
exonérées, a-t-elle été exclue de la base de calcul
de la cotisation minimale ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
La subvention d'équipement reçue
a-t-elle été reprise par fractions égales
sur cinq ans au maximum ?
|
|
|
|
|
112
IS
|
Art 19
|
Les plus-values sur cession des titres de participation ont-elle
fait
l'objet d'abattements ou d'exonération selon l'option
de la société ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 19
|
Le calcul de l'abattement net
retenu, dans le cas de cession multiple est-il correct ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 19
|
La plus ou moins-value dégagée
sur cession de véhicules de tourisme, est-elle
calculée sur la
base de la valeur nette
d'amortissement du bien cédé, abstraction
faite de la limitation de la déductibilité des amortissement y
afférentes ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 19
|
En cas d'engagement pour
|
|
|
|
|
|
-b-
|
réinvestir le produit de cession, la
société a-t-elle respecté le délai de
|
|
|
|
|
|
|
3 ans ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
La retenue au taux de 20% a-t-elle
|
|
|
|
|
|
9quater
|
été imputée correctement sur l'IS
|
|
|
|
|
|
37 ter
|
avec inscription de ces revenus
|
|
|
|
|
|
et 14
|
pour leur montant brut dans la
base imposable à l'IS et à la cotisation
minimale ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 37
|
Les produits de placement à
|
|
|
|
|
|
bis
|
revenu fixe imposés au taux de
|
|
|
|
|
|
|
30% ont-ils été exclus des produits retenus pour
la détermination du résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 9
|
Lorsque la société reçoit des
|
|
|
|
|
|
quater
|
dividendes ou autres produits de
participation distribués par des
sociétés relevant de l'IS, a-t-elle fournit
à la société distributrice ou à
l'établissement bancaire délégué une attestation de
propriété des titres ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 9bis
|
L'entreprise a-t-elle calculé la TVA
sur les intérêts des prêts et avances
financières au taux de
|
|
|
|
|
|
|
7% ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les escomptes de règlement ont-ils été
inclus dans la base de calcul du résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
113
TVA
|
Art 4 et
14
|
Est-ce que les livraisons à soi-
même non soumises à la TVA
respectent les conditions suivantes :
|
|
|
|
|
|
|
* porter sur des matières et
produits consommables ouvrant droit à déduction
?
|
|
|
|
|
|
|
* être utilisées dans une opération
taxable ou exonérée avec droit à déduction ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Est-ce que les immobilisations
produites par l'entreprise pour elle-même ont
été incluses dans la base imposable de l'IS et
évaluées correctement ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
Les subventions d'exploitation
reçues sont-elles intégrées dans
les produits imposables de l'exercice de leur encaissement
?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 9
|
Les dividendes et autres produits
|
|
|
|
|
|
-bis-
|
de participation provenant de la distribution de
bénéfices par des sociétés relevant de
l'impôt sur les sociétés, ont-ils été
intégrés dans le résultat fiscal après application
de l'abattement de 100% ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 6
|
La part de l'entreprise dans le
résultat d'une association en participation n'ayant pas
opté pour l'IS, est-elle incluse dans la base imposable ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art 4
|
Les locations portant sur des
|
|
|
|
|
|
-10°-
|
immeubles meublés ou garnis et toutes les prestations de
services ont- elle été soumises à la TVA ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7
|
Les charges non courantes
déduites du résultat, ont-elles
un caractère déductible fiscalement ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 7-
|
Les pertes sur créances
|
|
|
|
|
|
11°
|
irrécouvrables déduites du résultat
sont-elles relatives à
|
|
|
|
|
|
|
l'exploitation ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 8
|
Les amendes et infractions
supportées par l'entreprise pour infraction aux
dispositions légales ou réglementaires de nature fiscale
ou sociale ou relatives à la réglementation de
la circulation, au contrôle des changes ou des
prix, ont-elles été exclues des charges
déductibles de l'exercice ?
|
|
|
|
|
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
114
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
2- IMPOTS ET TAXES :
Impôt
|
Article de loi
|
Contrôles
|
Oui
|
Non
|
Incidence
|
Observation
|
|
|
La société a-t-elle provisionné tous les
impôts à payer :
|
|
|
|
|
|
|
- Impôt sur les sociétés
|
|
|
|
|
|
|
- Patente
|
|
|
|
|
|
|
- Taxe urbaine et taxe d'édilité
|
|
|
|
|
|
|
- Impôt général sur le revenu
|
|
|
|
|
|
|
- Taxe sur les véhicules de
tourisme des sociétés ?
|
|
|
|
|
IS
|
|
Est-ce que la société dépose dans
|
|
|
|
|
IGR
|
|
les trois mois qui suivent la date
|
|
|
|
|
RAS
|
|
de clôture de son exercice :
|
|
|
|
|
|
|
- la déclaration du résultat
fiscal ?
|
|
|
|
|
|
|
- la déclaration des
rémunérations allouées aux tiers ?
|
|
|
|
|
|
|
- la déclaration des
rémunérations passibles de la retenue à la
source de 10% ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art 8
|
Est-ce que toutes les majorations pour paiement tardif
d'impôt ont été réintégrées au
résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
La retenue de 20% sur les revenus
|
|
|
|
|
|
37ter
|
fixes prélevée par les banques et autres que les
intérêts servis à la
société est-elle imputée sur
l'IS dû ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Le reliquat de l'IS dû après
|
|
|
|
|
|
16, 16bis
|
imputation des acomptes
provisionnels est-il versé spontanément dans
les trois mois qui suivent la date de clôture de l'exercice ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Est-ce que la partie imposable de
|
|
|
|
|
|
19
|
la plus sur cession
d'immobilisation est correctement calculée et
réintégrée au résultat fiscal ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
La société respecte-t-elle le délai de
|
|
|
|
|
|
11
|
report déficitaire de 4 ans ?
|
|
|
|
|
115
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
IS
|
Art
|
En cas d'exercice déficitaire, la
|
|
|
|
|
|
11
|
société tient-elle compte de la non limitation
du délai de déduction de la fraction de déficit
correspondant aux dotations aux amortissements comptabilisés dans les
charges de l'exercice ?
|
|
|
|
|
TVA
|
Art
|
La société est-elle en règle en
|
|
|
|
|
|
62
|
matière de TVA sur les redevances
et prestations qui lui sont facturées de
l'étranger ?
|
|
|
|
|
IS
|
Art
|
Les provisions réglementées sont-
|
|
|
|
|
|
7bis
|
elles utilisées conformément à leur objet
dans les délais légaux ?
|
|
|
|
|
IGR
|
Art
|
La retenue à la source touchant
|
|
|
|
|
|
34
|
les revenus versés aux personnes physiques non
résidentes est-elle versée dans le mois suivant celui du paiement
?
|
|
|
|
|
TSA
|
|
La Taxe Spéciale Annuelle sur les
|
|
|
|
|
VA
|
|
Véhicules Automobiles est-elle
versée au mois de Janvier de chaque année
d'imposition ?
|
|
|
|
|
DE
|
|
Les droits d'enregistrement
afférents à des immobilisations,
sont-ils inscrits en frais sur
acquisition d'immobilisation au
lieu d'être intégrés au
coût d'acquisition de l'immobilisation ?
|
|
|
|
|
116
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
Annexe 3 : Bilan, CPC, ESG.
BILAN (actif)
modèle normal) EXERCICE CLOS LE
31/12/2012
|
|
E X E R C I C E
|
PRECEDENT
|
A
C
T
I
F
I
M
M
O
B
I
L
I
S
E
|
ACTIF
|
|
Brut
provisions
|
Net
|
EXERCICE
Net
|
IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A)
|
969,550.01
|
645,270.00
|
324,280.01
|
279,840.01
|
|
914,400.01
|
Amortissements et
634,240.00
|
280,160.01
|
|
|
55,150.00
|
11,030.00
|
44,120.00
|
|
|
|
|
|
|
. Frais préliminaires
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)
|
63,500.00
|
63,500.00
|
|
279,840.01
|
. Charges à répartir sur
plusieurs exercices
|
|
|
|
-
|
. Primes de remboursement des
obligations
|
|
|
-
|
-
|
|
|
|
-
|
-
|
. Immobilisations en recherche et
développement
|
-
63,500.00
|
-
63,500.00
|
-
|
-
|
. Brevets, marques, droits &
valeurs similaires
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
|
-
259,918,440.59
|
-
178,300,011.47
|
-
81,618,429.12
|
-
|
. Fonds commercial
|
-
915,170.00
|
-
|
-
915,170.00
|
-
|
. Autres immobilisations
incorporelles
|
58,131,259.67
|
46,561,651.63
|
-
11,569,608.04
|
-
|
|
195,266,831.79
|
126,555,796.31
|
68,711,035.48
|
88,320,909.23
|
. Terrains
|
2,824,280.41
|
-
2,713,143.28
|
111,137.13
|
915,170.00
|
. Constructions
|
1,545,735.12
|
1,445,344.10
|
100,391.02
|
10,124,161.60
|
. Installations techniques, matériel
et outillage
|
1,235,163.60
|
1,024,076.15
|
211,087.45
|
72,595,151.99
|
. Matériel transport
|
|
|
|
226,233.41
|
. Mobilier, matériel de bureau et
aménagements dive
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D)
|
375,558.00
|
|
375,558.00
|
133,063.43
|
. Autres immobilisations
corporelles
|
|
|
|
305,455.42
|
. Immobilisations corporelles
en-cours
|
375,558.00
|
-
|
-
375,558.00
|
4,021,673.38
|
|
|
-
|
|
405,558.00
|
. Prêts immobilisés
|
-
|
-
|
-
|
-
|
. Autres créances
financières
|
|
-
-
-
|
|
405,558.00
|
. Titres de participation
|
-
|
-
|
-
|
. Autres titres immobilises
|
-
|
-
|
-
|
ECARTS DE CONVERTION-ACTIF (E)
. Diminution des créances
immobilises
TOTAL I (A+B+C+D+E)
|
-
261,327,048.60
|
179,008,781.47
|
-
82,318,267.13
|
-
|
A
C
T
I
F
C I R C
U
L
A
N
|
. Augmentation des dettes
financières
|
-
75,685,555.34
|
4,074,002.77
|
-
71,611,552.57
|
-
|
|
-
|
|
-
|
-
|
|
21,952,331.94
|
|
21,952,331.94
|
89,006,307.24
|
STOCKS (F)
|
|
|
|
71,751,975.72
|
. Marchandises
|
-
|
-
|
-
|
-
|
. Matières et fournitures
consommables
|
53,733,223.40
|
-
4,074,002.77
|
49,659,220.63
|
22,265,810.50
|
. Produits en cours
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G)
|
-
47,826,748.07
|
-
|
-
47,826,748.07
|
|
. Produits intermédiaires, et
produits résiduels
|
-
142,528.44
|
-
|
-
142,528.44
|
-
|
. Produits finis
|
42,397,886.44
|
|
42,397,886.44
|
49,486,165.22
|
|
210,014.00
|
-
|
210,014.00
|
62,534,531.13
|
. Fourni, débiteurs, avances et
acomptes
|
5,014,795.22
|
-
|
5,014,795.22
|
363,412.45
|
. Clients et comptes rattaches
|
|
-
|
|
54,207,082.48
|
. Personnel
|
1,200.00
|
-
|
1,200.00
|
213,730.00
|
. Etat
|
60,323.97
|
-
|
60,323.97
|
7,637,074.22
|
. Comptes d'associés
|
|
-
|
-
|
-
|
. Autres débiteurs
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF (I)
|
|
-
-
|
2,657.51
|
1,200.00
112,031.98
|
. Compte de régularisation
Actif
|
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
TOTAL II (F+G+H+I)
|
2,657.51
123,514,960.92
|
4,074,002.77
|
-
119,440,958.15
|
698,275.16
|
T
T
R
O
|
(Eléments circulants)
|
|
|
|
|
|
-
|
|
-
|
|
|
482,778.01
|
|
482,778.01
|
134,984,782.01
|
TRESORERIE-ACTIF
|
39,928.71
|
|
39,928.71
|
44,767.03
|
. Cheques et valeurs à
encaisser
TOTAL III
|
522,706.72
|
-
-
|
-
522,706.72
|
47,954.88
110,751.85
|
E
S
|
. Banque.T.G. et C.C.P
. Caisse, régies d'avances et
accréditifs
TOTAL GENERAL I+II+III
|
385,364,716.24
|
-
-
183,082,784.24
|
202,281,932.00
|
18,029.94
224,101,841.10
|
117
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
(modèle normal)
EXERCICE CLOS LE 31/12/2012
|
PASSIF
|
E X E R C I C E
|
PRECEDENT
|
F
I N A N
C
E
M
E
N
T
P
E
R
R
M
A
N
E
N
T
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
110,611,000.00
|
EXERCICE
|
. Capital social ou personnel
. moins : actionnaires, capital
souscrit non appelé
|
|
|
|
|
|
110,611,000.00
|
|
|
capital, appelé
|
|
|
dont versé 110 611 000,00
|
|
|
. Prime d'émission, de fusion,
d'apport
|
-
|
-
|
. Ecarts de
réévaluation
|
-
|
-
|
. Réserve légale
|
-
|
-
|
|
-
|
-
|
. Autres réserves
|
-
|
-
|
. Report à nouveau (2)
. Résultats nets en instance
d'affectation (2)
|
- 29,300,517.24
45,212,786.21
|
- 42,115,775.47
|
. Résultats net de l'exercice
(2)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
|
- 36,097,696.55
|
-
- 4,184,741.77
|
|
|
|
Total des capitaux propres
(A)
|
|
64,310,482.76
|
|
-
|
-
|
. Subventions d'investissement
|
-
|
-
|
. Provisions réglementées
logement
|
-
|
-
|
. Provisions d'investissement
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
DETTES DE FINANCEMENT (C)
|
63,204,151.26
|
67,109,283.24
|
|
|
|
|
63,204,151.26
|
|
|
|
|
. Emprunt obligatoires
|
|
|
. Autres dettes de financement
|
|
67,109,283.24
|
.
|
|
|
.
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
(D)
|
|
|
.
|
-
|
|
.
|
|
|
|
-
|
-
|
. Provision pour risques
|
|
-
|
. Provision pour charges
|
-
|
-
|
ECARTS DE CONVERSION -
PASSIF (E)
. Augmentation des créances
immobilisées
TOTAL I (A+B+C+D+E)
|
-
108,416,937.47
|
-
|
P
A
S
S
I
F
C
I
R
|
. Diminution des dettes de
financement
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
|
21,549,897.34
|
|
|
13,659,485.73
|
|
|
349,351.09
|
131,419,766.00
|
|
71,996.82
|
44,546,981.28
|
. Fournisseurs et comptes
rattachés
|
831,150.84
|
35,912,150.87
|
. Clients créditeurs, avances et
acomptes
|
6,637,912.86
|
352,786.09
|
. Personnel
|
|
12,280.46
|
. Organismes sociaux
|
|
801,764.21
|
. Etat
|
|
7,365,825.33
|
. Comptes d'associés
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
(G)
|
446,415.37
|
-
|
. Autres créanciers
|
-
246,255.76
|
-
|
. Compte de régularisation
Passif
TOTAL II (F+G+H)
|
-
22,242,568.47
|
102,174.32
1,230,703.16
|
C
U
T
R
E
O
|
ECARTS DE CONVERSION -
PASSIF (Eléments circulants)
(H)
|
|
2,942.84
|
|
8,799,265.00
|
|
|
24,025,328.54
|
45,780,627.28
|
TRESORERIE -
PASSIF
|
38,797,832.52
|
31,625,287.21
|
. Crédits d'escompte .
Crédits de trésorie
TOTAL III
|
71,622,426.06
|
15,276,160.61
46,901,447.82
|
S
|
. Banques de régularisation
TOTAL GENERAL I+II+III
|
202,281,932.00
|
-
224,101,841.10
|
(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiare(+), déficiaire
(-)
118
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (hors
taxes)
modèle normal) EXERCICE CLOS LE
31/12/2012
I
II
III
IV
V
|
NATURE
|
OPERATIONS
|
TOTAUX DE
|
TOTAUX DE
L'EXERCICE
4
|
Propres à l'exercice
|
concernant les
exercices
2
|
|
1
|
précédents
|
L'EXERCICE
3 = 1+2
-
|
PRECEDENT
|
|
PRODUITS D'EXPLOITATION
. Ventes de biens et services produits
chiffre d'affaires
|
149,805,331.05
|
|
149,805,331.05
|
|
. Ventes de marchandises(en
l'état)
|
-
|
|
4,247,058.18
|
-
|
|
|
|
|
184,696,909.33
|
. Variation de stocks de produits +- (1)
. Immobilisations produites par l'entreprise
|
4,247,058.18
|
|
|
23,920,884.29
|
pour elle-même
|
|
-
|
-
|
-
|
. Subventions d'exploitation
|
|
|
-
532,428.00
|
-
|
. Autres produits d'exploitation
. Reprises d'exploitations; transferts de
TOTAL I
|
154,584,817.23
|
|
-
154,584,817.23
|
-
|
charges
CHARGES D'EXPLOITATION
|
532,428.00
|
|
|
399,689.07
|
. Achats revendues (2) de
marchandises
|
|
-
|
|
209,017,482.69
|
. Achats consommées (2) de
matières et
fournitures
|
136,444,654.59
|
9,643.03
|
136,454,297.62
|
161,557,945.91
|
. Autres charges externes
|
8,369,387.30
|
-
10,000.00
|
8,379,387.30
|
10,148,057.29
|
. Impôts et taxes
|
|
|
1,057,996.57
|
895,958.30
|
. Charges de personnel
|
17,812,552.11
|
-
|
17,812,552.11
|
17,169,857.42
|
. Autres charges d'exploitation
|
1,057,996.57
|
|
586,146.90
|
119,682.07
|
. Dotations d'exploitation
|
|
|
19,625,980.99
|
15,816,933.31
|
TOTAL II
|
586,146.90
183,896,718.46
|
19,643.03
|
183,916,361.49
|
205,708,434.30
|
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II)
|
19,625,980.99
|
|
- 29,331,544.26
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3,309,048.39
|
PRODUITS FINANCIERS
. Produits des titres de participation
et
|
|
|
461,634.30
|
|
autres titres immobilisés
|
-
|
|
-
68,224.80
|
10,141.01
|
. Gains de change
|
461,634.30
|
|
698,275.16
|
874,521.12
|
. Intérêts et autres produits
financiers
. Reprises financières, transferts
de
TOTAL IV
|
68,224.80
1,228,134.26
|
|
1,228,134.26
|
50,807.00
|
charges
|
698,275.16
|
|
|
29,343.41
|
|
5,994,510.94
|
-
|
5,994,510.94
|
964,812.54
6,482,238.08
|
CHARGES FINANCIERES
. Pertes de changes
|
|
|
1,534,093.68
|
431,683.88
|
. Charges d'intérêts
. Autres charges
financières
|
|
-
|
184,223.40
|
264,923.63
|
|
. Dotations financières
|
1,534,093.68
2,657.51
|
|
2,657.51
|
|
TOTAL V
|
184,223.40
7,715,485.53
|
|
7,715,485.53
|
|
|
|
|
|
830,742.56
|
|
|
-
|
|
8,009,588.15
- 3,735,727.22
|
RESULTAT FINANCIER (IV -
V)
RESULTAT COURANT (III -
VI)
1) Variation de sotcks : stock final -
stock initial; augmentation(+); diminution(-) .
2) Achats revendus ou consommés :
achats - variation de stocks .
119
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (hors taxes)
(suite)
modèle normal) EXERCICE CLOS LE
31/12/2012
|
|
NATURE
|
OPERATIONS
|
|
|
Propres à l'exercice
|
2
|
N
O
N
C
O
|
VII
VIII
IX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
489,696.89
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL VIII
|
489,696.89
|
concernant les
|
489,696.89
|
TOTAUX DE TOTAUX DE
|
|
1
|
exercices
précédents
|
3 = 1+2 4
|
L'EXERCICE
L'EXERCICE PRECEDENT
|
|
RESULTAT COURANT (reports)
|
|
|
- 35,818,895.53
|
- 3,735,727.22
|
PRODUITS NON COURANTS
|
7,337.91
|
|
-
7,337.91
|
-
|
. Produits des cessions d'immobilisations .
Subvention d'équilibre
|
|
|
-
-
|
3,632,462.30
-
|
. Reprises sur subvention d'investissements
|
7,337.91
|
|
-
7,337.91
|
-
|
. Autres produits non courants
|
489,696.89
|
|
482,358.98
|
260,370.55
|
. Reprises non courantes, transferts de
charges
|
-
|
|
-
|
-
|
|
|
-
|
761,160.00
|
3,892,832.85
|
CHARGES NON COURANTES
. Valeurs nettes d'amortissements des
|
|
|
|
|
A
XIV
|
. Autres charges non courantes
. Dotations non courantes aux
TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII)
|
|
-
|
156,302,648.38
|
5,062.89
213,875,128.08
|
N
|
amortissements et aux provisions
|
-
|
|
-
|
-
|
T
XV
|
TOTAL IX
TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII)
|
|
-
|
192,400,344.93
|
3,412,427.40
218,059,869.85
|
X
XVI
|
RESULTAT NON COURANT (VIII-IX)
RESULTAT NET (total des
produits-total
des charges)
|
|
|
- 36,097,696.55
|
480,405.45
- 4,184,741.77
|
120
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
ETAT DES SOLDES DE
GESTION ( E.S.G.)
I- TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS ( T.F.R )
EXERCICE du 01/01/2012 au
31/12/2012
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EXERCICE
|
|
|
|
|
E X E R C I C E
|
PRECEDENT
|
|
1
|
|
Ventes de marchandises (en l'état)
|
-
|
-
|
|
2
|
-
|
Achats revendus de marchandises
PRODUCTION DE L'EXERCICE : (
3 + 4 + 5 )
|
-
154,052,389.23
|
-
|
I
|
|
=
|
MARGE BRUTE SUR VENTES EN L'ETAT
|
-
149,805,331.05
|
-
|
II
|
|
+
|
|
4,247,058.18
|
208,617,793.62
|
|
3
|
|
. Ventes des biens et services
produits
|
|
184,696,909.33
|
|
4
|
|
. Variation stocks de produits
CONSOMMATION DE L'EXERCICE :
( 6 + 7 )
|
144,833,684.92
|
23,920,884.29
|
|
5
|
|
. Immobilisations produites par
l'entreprise pour elle même
|
136,454,297.62
|
|
III
|
|
-
|
|
8,379,387.30
|
171,706,003.20
|
|
6
|
|
. Achats consommés de
matières et fournitures
|
9,218,704.31
|
161,557,945.91
|
|
7
|
|
. Autres charges externes
|
|
10,148,057.29
|
IV
|
|
=
|
VALEUR AJOUTEE ( I
+ II - III )
|
1,057,996.57
|
36,911,790.42
|
|
8
|
+
|
Subventions d'exploitation
|
17,812,552.11
|
|
|
9
|
-
|
Impôts et taxes
|
|
895,958.30
|
|
10
|
-
|
Charges de personnel
|
|
17,169,857.42
|
|
|
=
|
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
( E B E )
|
- 9,651,844.37
|
18,845,974.70
|
|
|
=
|
OU INSUFFISANCE BRUTE
D'EXPLOITATION ( I B E )
|
586,146.90
|
|
|
11
|
+
|
Autres produits d'exploitation
|
532,428.00
|
|
|
12
|
-
|
Autres charges d'exploitation
|
19,625,980.99
|
119,682.07
|
|
13
|
+
|
Reprises d'exploitation : transferts de
charges
|
|
399,689.07
|
VII
|
14
|
-
|
Dotations d'exploitation
|
|
15,816,933.31
|
VI
|
|
=
|
RESULTAT D'EXPLOITATION ( +
ou - )
|
- 29,331,544.26
|
3,309,048.39
|
IX
|
|
+/-
|
RESULTAT FINANCIER
|
- 6,487,351.27
482,358.98
|
- 7,044,775.61
|
VIII
|
|
=
|
RESULTAT COURANT ( +
ou - )
|
- 35,818,895.53
761,160.00
|
- 3,735,727.22
|
|
|
+/-
|
RESULTAT NON COURANT
|
|
480,405.45
|
|
15
|
-
|
Impôts sur les
résultats
|
|
929,420.00
|
.
X
=
RESULTAT NET DE L'EXERCICE (
+ ou - ) .
II- CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F ) - AUTOFINANCEMENT
.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
Résultat de l'exercice
|
|
|
|
|
. Bénéfice +
|
15,214,168.22
|
|
|
|
. Perte -
|
- 36,097,696.55
|
- 4,184,741.77
|
2
|
+
|
Dotations d'exploitation ( 1 )
|
|
15,697,933.31
|
3
|
+
|
Dotations financières ( 1 )
|
-
|
-
|
4
|
+
|
Dotations non courantes ( 1 )
|
-
|
|
5
|
-
|
Reprises d'exploitation ( 2 )
|
-
|
-
|
6
|
-
|
Reprises financières ( 2 )
|
-
|
-
|
7
|
-
|
Reprises non courantes ( 2 ) ( 3
)
|
-
|
-
|
|
8
|
-
|
Produits des cessions d'immobilisation
|
|
3,632,462.30
|
|
9
|
+
|
Valeurs nettes d'amort, des imm,
cédées
|
|
3,407,364.51
|
I
|
|
|
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (
C.A.F. )
|
- 20,883,528.33
|
11,288,093.75
|
-
Distributions de bénéfices
AUTOFINANCEMENT
- 20,883,528.33
( 1 ) A l'exclusion des dotations relatives aux
actifs et passifs circulants et à la trésorerie.
( 2 ) A l'exclusion des reprises relatives aux
actifs circulants et à la trésorerie.
( 3 ) Y compris reprises sur subventions
d'investissement.
121
FINANCIAL
CONSULTING GROUP
Audit fiscal : Gestion des risques et outils
d'optimisation
Annexe 4 : Test de la conformité des dotations
aux amortissements comptabilisées.
Poste concerné
TOTAL 211 frais
préliminaires
Totaux des immobilisations en non
valeur
TOTAL 228 Autres immob incorp
Totaux des immobilisations
incorporelles
|
valeur brut
969,550.00
969,550.00
63,500.00
63,500.00
|
Comptabilité Tableau
n°16
dotation de l'exercice
180,710.00
180,710.00
-
-
|
total d'amortissement
645,270.00
645,270.00
63,500.00
63,500.00
|
TOTAL 231 terrains
|
|
|
|
TOTAL 232 constructions
|
58,131,259.67
|
1,552,399.01
|
46,561,651.62
|
TOTAL 233 I.T.M.O
|
195,266,831.79
|
12,496,978.95
|
125,660,162.70
|
TOTAL 234 matériel de
Transport
|
2,824,280.41
|
115,096.28
|
2,713,143.28
|
TOTAL 235 M.M.B
|
1,545,735.12
|
59,692.41
|
1,445,344.27
|
TOTAL 238 autres immob corp.
|
1,235,163.60
|
94,367.97
|
1,024,076.15
|
Poste concerné
Totaux des immobilisations
corporelles
177,404,378.01
14,318,534.61
259,003,270.59
TOTAL
178,113,148.01
14,499,244.61
260,036,320.59
Poste concerné
TOTAL 211 frais
préliminaires
|
KMAD)
969,550.01
|
VALEUR BRUTE /
TABLEAU
845,457.01
|
ECART VB
124,093.00
|
OBSERVATIONS
Erreur de Présentation au niveau du tableau
4
|
Totaux des immobilisations en non
valeur
124,093.00
845,457.01
969,550.01
TOTAL 228 Autres immob incorp
-
63,500.00
RAS
63,500.00
Totaux des immobilisations
incorporelles
-
63,500.00
63,500.00
TOTAL 231 TOTAL
232 TOTAL 233 TOTAL 234 TOTAL 235
TOTAL 238 TOTAL 239
|
terrains
constructions
I.T.M.O matériel
de Transport M.M.B autres immob corp.
immobilis. Corp.
|
VALEUR BRUTE / BALANCE
(en
915,170.00
58,131,259.67 195,266,831.79 2,824,280.41
1,545,735.12 1,235,163.60 -
|
ACTIF N° 4 (en KMAD)
915,170.00
58,131,259.67 192,429,833.99 1,589,026.11
1,545,735.12 1,235,163.60 -
|
-
-
2,836,997.80
1,235,254.30 - -
-
|
RAS
RAS
à justifier
à justifier
RAS RAS RAS
|
Totaux des immobilisations
corporelles
4,072,252.10
255,846,188.49
259,918,440.59
TOTAL
4,196,345.10
256,755,145.50
260,951,490.60
valeur brut
969,550.01 969,550.01 63,500.00
63,500.00
|
Comptabilité
dotation de l'exercice
180,710.00
180,710.00
|
total d'amortissement
645,270.00
645,270.00
63,500.00
63,500.00
|
valeur brut
- 0.01
-0.01
|
ECART
dotation de l'exercice
-
|
total d'amortissement
-
|
OBSERVATIONS
|
|
|
R.A.S
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
58,131,259.67
|
-
1,552,399.00
|
46,561,651.63
|
-
|
-
0.01
|
-
|
R.A.S
|
195,266,831.79
|
13,392,612.56
|
126,555,796.31
|
|
|
|
|
2,824,280.41
|
-
115,096.28
|
2,713,143.28
|
-
|
-
|
-
|
|
1,545,735.12
|
59,692.41
|
1,445,344.10
|
-
|
-
|
-
|
R.A.S
|
1,235,163.60
|
94,367.97
|
1,024,076.15
|
-
|
|
- 0.01
|
R.A.S
|
|
-
- 895,633.61
- 895,633.61
|
à justifier
|
259,003,270.59
|
15,214,168.22
|
-
- 0.01
- 0.00
|
R.A.S
|
|
|
-
- 0.01
0.16
|
R.A.S
|
260,036,320.60
|
15,394,878.22
|
179,008,781.47
|
-
- 0.01
|
-
- 895,633.61
|
-
- 895,633.46
|
R.A.S
|
178,300,011.47 -
-895,633.61 -895,633.46
122
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
Annexe 5 : Tableau de calcul des stocks en cour de
route non comptabilisé.
|
164/12
|
|
|
CONDITIONS DE LIVRAISON: CFR
|
|
|
DI n°:
Montant .Devise : Montant .Dirhams :
|
|
RELIANCE Pays: INDIA
|
471,580.00
|
|
|
Fournisseur:
|
|
|
|
E/I n°: 005035 du 28.11.2012
date
|
|
|
Taux de Change :
|
8.549
4,031,537.42
CHIPS
323000
837,362.00
|
Montant H.T
471,580.00 4,031,537.42 14,366.38
34,546.50 112,206.00
|
Banque:
Mode de réglement:
Date de règlement:
FAC N° 0003594482 DU 03-12-2012
RMA WATANIYA FAC N° 050608 DU
02/01/2013
QUIT. DU 10-01-2013
|
Observation
|
|
Objet:
Qté:
FRAIS BANCAIRES
|
FRAIS DOMICILIATION E.I FRAIS MODIFICATION
AUTRES FRAIS /OUVERTURES FRAIS BANCAIRES REALISATION
IMPORTATION
FACTURE EN DEVISE
|
FACTURE EN DH
FRAIS ASSURANCES
FRET
DROITS DOUANES TVA......
|
|
PRIX DE REVIENT TOTAL
|
|
|
|
TRANSPORT
|
25,500.00
|
|
|
HONORAIRES
|
3,100.00
|
|
|
BARDAD MOHAMED FAC N° 130024 DU 11-01-2013
TRANSIT LAGORA FAC N° 8/13 DU 15-01-2013
BARDAD MOHAMED FAC N° 130073 DU 28-01-2013
REMISE CREDIT
123
FINANCIAL
GROUP
CONSULTING
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
|
165/12
|
|
|
CONDITIONS DE LIVRAISON: CFR
|
|
|
|
Montant .Devise :
|
|
|
|
|
|
|
DI n°: Fournisseur: RECRON Pays: MALAYSIA
|
|
301,928.00 E/I n°: 004939 du 22.11.2012
|
Taux de Change : 8.4774 Banque:
|
|
date
|
|
|
|
Montant .Dirhams : 2,559,564.43 Mode de
réglement:
|
|
|
|
|
Objet:
Qté:
|
206800
|
CHIPS POLYESTER Date de règlement:
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Montant H.T
|
|
Observation
|
|
FRAIS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
FRAIS DOMICILIATION E.I
FRAIS MODIFICATION
|
|
|
|
|
|
AUTRES FRAIS /OUVERTURES
|
|
|
|
|
FRAIS BANCAIRES REALISATION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMPORTATION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FACTURE EN DEVISE
|
301,928.00
|
|
|
|
FACTURE EN DH
|
2,559,564.43
|
FAC N° 4152551167 DU 04-12-2012
|
|
|
FRAIS ASSURANCES
|
|
9,205.25
|
RMA WATANIYA FAC N° 050577 DU
10/12/2012
|
|
|
FRET
|
|
22,345.00
|
SAGET MAROC FAC N° M13/0000102 DU
09-01-2013
|
|
|
DROITS DOUANES TVA...... 531,707.00
|
71,304.00
|
QUIT. DU 14-01-2013 TVA DE 531707,00
|
|
|
FRAIS ODEP/RAM/DHL/CP....
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TRANSPORT
PRIX DE REVIENT TOTAL
|
16,500.00
|
|
|
HONORAIRES
|
3,100.00
|
|
|
SURESTARIES
|
2,395.80
|
|
|
FRAIS TRANSITAIRE
AUTRES FRAIS D'APPROCHE
QUANTITE (Kg)
P.R.U
MONTANT NON COMPTABILISER
|
2,473.00
2,568,769.68
206800
6,600,307.10
|
|
|
|
BARDAD MOHAMED FAC N° 130029 DU 14-01-2013
TRANSIT LAGORA FAC N° 10/13 DU 15-01-2013
BARDAD MOHAMED FAC N° 130038 DU 16-01-2013
REMISE CREDIT
124
|
Audit fiscal : Gestion des risques et outils d'optimisation
125
FINANCIAL
CONSULTING
GROUP
|