CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS THEORIQUES
ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
I.1. CONSIDERATIONS THEORIQUES
I.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1. Système : est un ensemble
d'éléments matériels ou immatériels (hommes,
machines, méthodes) en interaction transformant par un processus
certains éléments appelles les entrées en d'autres
éléments appelles les sorties7.
2. L'information : est l'atome du
système d'information et du futur système informatique.
L'information est un « renseignement » ou une « connaissance
» élémentaire désignée à l'aide d'un
mot ou d'un groupe de mots prenant des valeurs.
3. Un système
d'information8 est un ensemble organisé de
ressources qui permet de collecter, regrouper, classifier, traiter et diffuser
de l'information dans un environnement donné.
Nous voyons que là les systèmes d'information
préexistent à l'informatique et que leur réalité
est étroitement liée à celle du système qu'ils
présentent
Le S.I est le véhicule de la communication dans
l'entreprise. Cette communication possède un langage dont les mots sont
les données.
4. La gestion9. : c'est l'action
d'assurer recueillir, traiter, stocker et diffuser une information c - à
- d avoir une décision sur quelque chose.
Elle est aussi un processus qui consiste en activité de
planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle en vue
d'atteindre les objectifs
5. Etablissement : est toute organisation
économique, sociale, culturelle, communautaire, de forme juridique
déterminée, propriété individuelle ou collective,
poursuivant ou non un but lucratif pouvant comprendre un ou plusieurs
établissements. Elle est considérée comme un
système.
6. Entité : c'est un objet abstrait
ou concret ayant une existence propre dans la gestion du domaine
considéré.
7 Ass2 AMANI HAGUMA Joseph, Méthode d'Analyse Informatique
I, cours inédit ISIG/Goma 2013 - 2014
8 Idem
9 P.O Jean Marie MUSHAGALUSHA, Gestion de Ressources Humaines,
Cours inédit G3 Informatique de Gestion ISIG Goma, 2014- 2015
8
7. La relation type10 est la
représentation d'une association entre plusieurs objets ; son existence
est conditionné par celle des objets qui la compose c.à.d. c'est
un lien entre plusieurs entités.
8. Une propriété11 :
une propriété est un attribut d'une entité ou
d'une relation ; elle peut être élémentaire,
calculée ou concaténée conforme aux choix de gestion de
l'entreprise.
9. Identifiant : est une
propriété qui identifie un objet d'une manière unique, par
formalisme on le symbolise par un signe # (dièse) ou par un p (trait
souligner).
10. Occurrence d'information : est une ligne
ou un enregistrement dans le modèle logique de données.
11. Modèle Conceptuel de Communication
(MCC)12
Le modèle conceptuel de communication est un diagramme
de contexte. Il représente les échanges des messages entre
intervenants d'un établissement13. À ce titre, il
convenait de décrire les flux d'informations constitutifs du
système d'information de l'établissement ainsi que les processus
auxquels ils se réfèrent. L'établissement étant
considérée comme un système, elle est composée des
systèmes fonctionnels et intervenants.
? Un acteur : est une unité
active intervenant dans le fonctionnement du système opérant, il
peut être représenté par l'intervenant interne de
l'établissement (domaine ou sous domaines) ou l'intervenant externe
à l'établissement (partenaire).
? Diagramme de contexte :
Contextualité les champs d'application ou les
différents domaines étudiés par rapport à son
environnement, il met en exergue les postes étudier par rapport à
son environnement
? Les flux d'informations: c'est une
information échangé entre les différents postes et
services ou plusieurs stations.
? Un diagramme de flux ou schéma de flux
: nous permet de montrer comment les différents documents
sont inter changés entre es différents services, ça
10 CT KILUKA, Bases des données, Cours inédit G2
Informatique de Gestion/ISIG Goma 2013 - 2014.
11 Idem
12 Jeampy MBIKAYI, Méthode d'analyse informatique II,
Cours inédit G3 Informatique de gestion ISIG Goma, 2014- 2015
13 Idem
9
permet de représenter le flux d'information entre les
différentes stations du poste de travail.
? La matrice de flux : c'est un
tableau à double entrés dans lesquelles d'un côté on
représente le poste émetteur et de l'autre côté le
poste récepteur.
12. Modèle conceptuel des
données14
Le modèle conceptuel des données est une
représentation statique du système d'information de
l'établissement qui met en évidence sa sémantique. Il a
pour but de décrire de façon formelle les données qui
seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc
d'une représentation des données, facilement
compréhensibles. Le formalisme adopté par la méthode
Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts
« entité-association».
13. Modèle conceptuel de traitement
(MCT)15
Ce modèle répond à la
préoccupation du traitement qu'on doit appliquer sur la base de
données. A ce niveau on doit répondre à la question Quoi
en fonction de l'informatisation du système d'information. Le
modèle conceptuel des traitements présente la succession
d'opérations, chaque opération étant
déclenchée par un ou plusieurs événements
liés par une condition de synchronisation. L'opération
exécute des traitements et produit un ou plusieurs résultats qui
peuvent éventuellement être conditionnés par des
règles. Ce modèle permet donc de représenter de
façon schématique l'activité d'un système
d'information sans faire référence à des choix
organisationnels ou des moyens d'exécution.
? Un évènement :
représente un changement dans l'univers extérieur au
système d'information, ou dans le système d'information
lui-même.
? Une opération : est un
ensemble d'actions exécutées par le système suite à
un événement. Cet ensemble d'actions est interruptible,
c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en compte
tant que l'opération n'a pas été accomplie.
14AMANI HAGUMA Joseph, Méthode d'analyse
informatique I, Cours inédit G2 Informatique de Gestion ISIG Goma, 2013-
2014
15 Jeampy MBIKAYI, Méthode d'analyse informatique II,
Cours inédit G3 Informatique de gestion ISIG Goma, 2014- 2015
Goma, 2014- 2015
10
? La synchronisation d'une
opération est représenté par une condition
booléenne (OU, ET et NON) sur les événements contributifs
devant déclencher une opération.
14. Modèle Organisationnel de Traitement
(MOT)16
Elle reprend la structure fondamentale du MCT et à
cela on ajoute les questions Quand, Qui, Ou.
? Qui ? Ici on voit la nature de la tâche ;
? Où ? ici on voit le poste de travail ;
? Quand ? La période où s'exécutera la
procédure fonctionnelle ;
Notons qu'une procédure fonctionnelle est un
traitement exécuté sans interruption par un même poste de
travail, utilisant les moyens de traitement de type déterminé,
pendant une période d'activité déterminée. Le MOT
intègre les notions de temps et durées (déroulement), des
ressources, de lieu et de responsabilité (poste de travail) et de nature
des traitements (manuels ou automatiques).
La procédure fonctionnelle17 :
est l'unité de traitement représentée sur le
modèle organisationnel.
La définition de cette procédure repose sur la
recherche de l'unité de temps, de lieu et d'action. C'est la
participation d'un poste de travail au traitement du type
événement.
Un processus : est un enchainement
synchronisé d'opération qui représente une unité
homogène de la préoccupation de l'entreprise. Il est donc propre
à un domaine d'activité.
15. Le Modèle Logique de Données
(MLD)18
Le niveau logique a pour objectif, la définition des
moyens informatiques à affecter au poste de travail pour exécuter
les opérations. Il est l'image du modèle conceptuel,
intégrant le choix d'organisation des données. Le passage de la
description conceptuel à l'implémentation physique de la base de
données.
16 Jeampy MBIKAYI, Méthode d'analyse informatique II,
Cours inédit G3 Informatique de gestion ISIG Goma, 2014- 2015
17 Idem
18 Jeampy MBIKAYI, Méthode d'analyse informatique II,
Cours inédit G3 Informatique de gestion ISIG
19 KINDU Jean CHIRAC, Gestion de Stock, Cours inédit G3
Informatique de Gestion ISIG/Goma, 2014-2015
11
16. Modèle Physique des Données
Le modèle physique des données consiste à
l'implémenter une base des données dans un système de
gestion de base des données. Il est une étape de
définition des données à l'intérieur de la
structure physique de l'ordinateur c'est - à - dire le résultat
technique qui a été prise en fonction des objets et des
contraintes techniques.
Le modèle physique des données est un formalisme
qui permet de préciser le système de stockage employé pour
un système de gestion de base des données, il est
également appelle dérivation du modèle conceptuel dans un
formalisme adapté à une implémentation ultérieur au
niveau physique sous forme des basé relationnelle.
I.1.2. GENERALITE SUR LA GESTION DE STOCK I.1.2.1. NOTION
DE STOCK
a) Définitions
Les stocks constituent l'ensemble des biens ou services qui
interviennent dans le cycle d'exploitation de l'établissement pour
être soit vendu à l'état au terme d'un processus de
transformation ou encours, soit consommé au premier usage.
Les stocks correspondent à des charges d'exploitation
contractées non encore consommées ou non encore vendues.
D'où stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des
biens qui ne produiront des revenus qu'ultérieurement.
b) Fonction de stock19
Les fonctions de stock sont des différentes raisons qui
justifient leur détention ou existence.
1. Les stocks de transit ou de
circulation
Ce stock joue un rôle d'alimentation du flux physique.
Ils permettent d'assurer une circulation continue dans le système
logistique (approvisionnement, distribution).
2. Stock de lotissement
Ces stocks résultent des décisions liées
à la taille de lots produits. Les contraintes techniques ou
économiques, le nombre de chargement de séries de passation de
commande imposent la réalisation de lot de production supérieure
aux besoins nets et provoque ainsi de lot temporaire.
20 KINDU Jean CHIRAC, Gestion de Stock, Cours inédit G3
Informatique de Gestion ISIG/Goma, 2014-2015
12
3. Les stocks de
sécurité
Ces stocks sont constitués pour permettre à
l'entreprise de se protéger face aux variations aléatoires de la
demande et aussi le délai de livraison.
4. Les stocks d'anticipation
Le rôle joué par ce stock est de permettre
à l'entreprise de faire face à des contraintes de marché,
à des variations saisonnières de la demande.
5. Les stocks de découplage
Ils permettent de découplage entre des
opérations successives et donc de lier des rythmes de production
différents afin d'assurer une continuité de production.
6. Les stocks technologiques
Ces stocks sont nécessaires à la mise en oeuvre
des opérations de transformation elles-mêmes. C'est le cas de
stock de vin, de parfum, de fromage et des produits qui doivent subir un
séchage ou un vieillissement.
I.1.2.2. GESTION DE STOCK20
a) Définition
Gérer un stock consiste à le maintenir à
un niveau acceptable, ni trop élevé ni trop bas. Mais il faut un
stock minimum :
1. Ni trop élevé : le stock immobilise
les capitaux et entraine les rossignoles (stock mort) ;
2. Ni trop bas : cette rupture de stock peut entrainer
d'autres conséquences tel que : Retard dans la livraison des produits
aux clients.
b) Quelques concepts appropriés au
stock
1) Le stock vivant : stock soumis à des
manuelles variations des volumes causées par les entrées et les
sorties ;
2) Stock mort : stock d'article
commandés mais devenu initial et ne faisant plus l'objet d'aucune
demande ;
3) Stock d'alerte : Le stock d'alerte est le
seuil de stock à partir duquel une alerte va être mise en place
afin de déclencher un approvisionnement ;
13
4) Stock de sécurité : Le stock
de sécurité est le stock complémentaire au stock de
production qui permet de faire face aux incertitudes concernant la demande et
l'approvisionnement.
c) Les coûts liés à la gestion de
stock21
1. Cout de possession de stock
C'est l'ensemble des couts du fait de retenir un article en
stock.CD.(p)=Q(s),
Cout de détention de stock est fonction de la
quantité de stock. Lorsque le stock
augmente ce cout augmente proportionnellement
Ils peuvent être classés en 3 catégories :
? Les couts d'immobilisation des capitaux (cout
d'opportunité) ;
? Les couts d'entreposage (la manutention, loyer, gardiennage)
;
? Les couts de dépréciation de stock
(détérioration physique, l'usage,
l'obsolescence, le vol...)
2. Cout de passation de commande (cout de
lancement)
C'est l'ensemble des couts liés à la passation
d'une commande ou d'approvisionnement. Les couts annuels de passation de
commande ou lancement de fabrication dépend principalement de nombre de
commandes lancées et lancements annuels.
3. Cout d'acquisition
C'est l'ensemble des couts liés à l'acquisition
d'un article. Ce cout est composé pour un article acheté du
montant des achats plus les différents frais y relatifs.
4. Les couts de rupture
C'est l'ensemble de cout attribué à l'absence de
l'article demandé entrainant ainsi la non satisfaction d'une commande.
Il représente la perte de la clientèle, le remplacement par un
article plus cher, l'utilisation de moyens de livraison improvisée
pouvant couter trop cher, la modification de l'ordonnancement.
21KINDU Jean CHIRAC, Op cit.
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