Etude sur les connades dechetsissances,attitudes et pratique du personnel sur la gestion des déchets en milieu hospitalier « cas de l'hôpital provincial du nord-kivu à Goma, du 06 janvier au 28 juin 2010 »( Télécharger le fichier original )par Aline KASOKI Institut supérieur des techniques médicales de Goma ; I.S.T.M. - Grade de gradué en santé publique Option : Santé publique. Orientation : gestion des institutions de santé 2009 |
SIGLES ET ABREVIATIONSA1 : Infirmier gradue A2 : Infirmier de l'ITM A3 : Infirmier auxiliaire CIDEP : Centre Interdisciplinaire pour le Développement et le Progrès DAS : Déchets d'activités des soins DASRI : Déchets d'activités des soins a risques infectieux FED : Fonds Européens de Développement ISTM : Institut Supérieur des Techniques Médicales OU : Université Ouverte P : Page RDC : République Démocratique du Congo SIDA : Syndrome d'Immino Déficience Acquise ULPGL : Université Libre des Pays des Grand Lacs = : Supérieur ou égal 0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUELes déchets constituent un problème de Santé Publique et de 'environnement. Les déchets sont des produits vieux comme l'homme lui-même, car il en est producteur. La présence des déchets est liée aux activités de l'homme c'est-à-dire, tant que l'homme sera en vie, la production des déchets existeront toujours. C'est pourquoi cet homme doit savoir comment gérer ces déchets que lui-même produit. Le milieu hospitalier est un endroit dangereux après le cimetière et l'abattoir2(*). Le milieu hospitalier de part sa nature, c'est là où l'on traite les personnes malades venant de plusieurs tribu, communautés et surtout multi culturel. C'est pourquoi, que ce soit les malades, les accompagnateurs et ceux-la qui y travaillent sont tous exposés aux risques de contamination par les déchets qui y sont produit. Une mauvaise gestion de ces déchets expose toute personne qui s'en approche à des risques d'infections, d'être contaminé par différents virus, à des blessures, en sus des dégâts occasionnés à l'environnement par contamination du sol, source hydrique et de l'air.3(*) Les déchets liés aux soins de santé constituent un réservoir des micro-organismes potentiellement dangereux susceptibles d'infecter les malades hospitalisés, les agents de santé et le grand public. Les autres risques infectieux potentiels sont notamment la propagation à l'extérieur des micro-organismes parfois résistants présent dans les établissements des soins, un phénomène encore mal étudié à ce jour. Les déchets et les sous produits peuvent également provoquer des traumatismes, par exemple brûlure radique ou blessure provoquées par les objets pointus ou tranchants, l'intoxication et la pollution. Selon l'organisation mondiale de la Santé, sur l'ensemble des déchets produits par les soins de Santé, environ 80% ne sont pas dangereux mais le 20% est un dangereux (constitués par les déchets infectieux et anatomique représentent 15%, lorsque les objets pointus et tranchants représentent 1%, 3% pour les produits chimique et enfin 1% pour les déchets genotoxique et produits radio actif et les métaux lourds). 4(*) Dans le monde on estime à quelque 12 milliards par an le nombre d'injections administrées et toutes les seringues et aiguilles ne sont pas évacuées de manière appropriée. De ce fait les statistiques au monde estime que 8 à 16 millions des cas d'infections par le virus Hépatite B ; 2,3 à 4,7 millions par hépatite C et 80.000 à 16.000 de cas par le VIH par an suite à la réutilisation d'aiguilles non stérilisées et non élimination de ces déchets de manière sûre5(*). En juin 2000, le virus de la vaccine forme bénigne de la variole a été diagnostiqué chez 6 enfants qui avaient joués avec des ampoules de verre contenants des doses de Vaccins antivariolique périmés qu'ils avaient trouvé dans une décharge à Vladivostock en Russie. Au Brésil, à Golânia en 1988, 4 personnes sont décédées d'un syndrome aigue d'irradiation, 28 autres personnes ont subi des graves brûlures radiques. Des accidents du même type sont survenus à Mexico en 1962, en Algérie en 1978, au Maroc et Ciudad Juarez dans le Mexique en 1983 par manque d'une bonne gestion des déchets des soins de santé a occasionnée des accidents comme ci haut parlé. En Août 2006, une enquête dirigée par le Professeur Soukchal épidémiologiste à l'hôpital de Bénin - missou a été faite dans 59 établissements hospitaliers 1 établissement sur 3 n'ont pas de lieu de stockage des déchets ; 29,4% possèdent des locaux intermédiaire dans les services et 25% en possèdent en dehors du service. Pour les Zones de regroupement extérieures aux services ; 68% des structures de santé déposent les sac de déchets à même le sol ; 23,3% dans des niches à ordures fermées ; 26,3% des conteneurs métalliques ouverts et 23,1% dans les conteneurs métalliques fermés. Par ailleurs, d'autre chiffre alarmants nous donnent 41% des établissements hospitaliers ont des tas d'ordures à même le sol et 12% le regroupent à l'extérieur ; 26,3% ont des points d'eau à coté de la zone de regroupement 25,2% font leur décharge sauvage. Le risque que court toute personne en contact avec les déchets de soins hospitalier est énorme. Dans 42% de service au Bénin le stockage des déchets des soins se fait dans les salles de soins, dans d'autres dans les sanitaires sur les rebords des fenêtres, derrière la porte ou sous l'escalier. Nous pouvons constater dans 68% de nos hôpitaux le personnel travail à mains nues (sans protection). Cet environnement dans laquelle se trouvent les déchets à l'hôpital constitue un risque d'infections nosocomiales envers les patients particulièrement vulnérable aux infections. Ces infections sont reconnues comme problèmes majeurs en Santé Publique par sa fréquence, le coût et la gravité. Une personne malade hospitalisée risque de contracter l'infection nosocomiale à 7% mais elle grande à 30% dans le service de réanimation qui survient 48heures après l'admission6(*). La quantification des déchets n'intéresse pas la plus part des pays Africains dont la République Démocratique du Congo moins encore nos hôpitaux du Nord Kivu. Plus encore, ils ne déclarent pas les infections nosocomiales en tant que telles par crainte de la culpabilité. Seules les infections (maladies) diarrhéiques et les infections transmises par voie oro fécale ne suffisent pas pour expliquer les problèmes de la gestion des déchets en R.D.C. Au Congo Kinshasa, la régie d'assainissement des travaux publics de l'Hôtel de Ville a signé un contrat de gestion des déchets hospitaliers avec l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa (Maman Yemo) pour évacuer toute sorte des déchets au sein de cet établissement, car a dit Rose Base Kawike stagiaire de IFASIC que la gestion de déchets n'est pas seulement à des hôpitaux, mais aussi à d'autre formations médicales comme les dispensaire, Centres de Santé,... Les responsables des hôpitaux privés ou de l'Etat doivent rendre propre leurs institutions, afin de protéger ses patients et les autres qui y fréquentent car la Santé c'est l'affaire de tous7(*). Aucun rapport écrit ne donne l'état hygiénique des institutions sanitaires, ni le rapport mensuel n'en parle qu'en terme de réunions des comités de santé. Si nous lisons le bulletin d'information sanitaire de la province sanitaire du Nord Kivu8(*), nous pouvons parler d'une existence d'infections nosocomiales dans cette province. L'hôpital Provincial de Nord Kivu n'est pas épargnée par le réel problème de gestion des déchets hospitalier à l'instar de tous les autres hôpitaux surtout ceux de l'Afrique. L a question de déchets semble délicate car nécessite une politique assise et solide pour bien gérer les déchets produits par l'homme dans tous les échelles. L'amélioration du système de collecte, transport et élimination des déchets exige l'implication de tous. La mauvaise gestion des déchets rend l'environnement insalubre et nui à notre bien être9(*). C'est pourquoi une étude des connaissances, attitudes et pratiques du personnel de santé nous ait opportune en rapport avec la gestion des déchets produits à cet hôpital. * 2 Prof Dr Kamabale Makele, cours de maladies transmissible et non transmissible, ULPGL, inédit 2003-2004 * 3 www.algeria-watch.org/fr/article/eco/enquete-gestion-dechets.htm * 4 www.who.int/gestion/dechets hospitalier * 5 www.santetropicale.co/sante manage/maroc/aboussad 1007.htm * 6 www.canadien.net/dossier spécialises/ infection nosocomiale /asp. * 7 www.fr.all.africa.com /stories /2009090691 * 8Bahati Maregani, mémoire problématique de gestion des déchets hospitalier, CIDEP 2008-2009 * 9 Rachid Bickahai, traitement des déchets de soins de Santé humain, Bruxelle, 2000 p 31 |
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