REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE
GOMA
« I.S.T.M.
»/ GOMA
B.P. 174 GOMA
ETUDE SUR LES CONNADES DECHETSISSANCES,ATTITUDES ET
PRATIQUE DU PERSONNEL SUR LA GESTION DES DECHETS EN MILIEU HOSPITALIER
« Cas de l'Hôpital Provincial du
Nord-Kivu à Goma, du 06 janvier au 28 juin 2010 »
Par : KASOKI ALINE
Travail
de fin de cycle présenté et défendu
en vue de
l'obtention du grade de gradué
en
Santé Publique
Option :
Santé Publique.
Orientation :
Gestion des Institutions de
santé
Directeur : Ass DEKA
KABUNGA
Année académique 2009-
2010
i
PRELUDE
«La mauvaise gestion des déchets rend
l'environnement insalubre et nui à notre bien
être1(*). »
DEDICACE
- A mon époux KAYANI Japhet pour avoir permis
l'accès à cette formation en acceptant de se sacrifier et pour le
soutien qu'il m'a réservé pendant les moments difficiles de mes
études ;
- A mes parents KIOMBWE MALINTAMBO et KAHINDO MUHESI pour
l'affection et le soutien sans égard ;
- A mes frères et soeurs JEAN Hélène et
FERIELLE ;
- A mes oncles, tantes cousins et cousines ;
En lisant ce travail, sachez que c'est le bon horizon de nos
efforts conjugués
- A vous tous.
Je
dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail nous avons le
plaisir d'exprimer nos sincères remerciements envers tous ceux qui de
près ou de loin ont contribué à sa réalisation.
Nous remercions l'Eternel Tout Puissant qui nous a permis
d'arriver à la fin de ce premier cycle de cette année
académique ;
Nous adressons nos sincères remerciements aux
autorités de l'ISTM/ Goma en général, celles de la
faculté de Santé Publique en particulier qui ont contribué
à notre formation intégrale pour le bien être de la
population. Ceci est le fruit de votre formation ;
Nos remerciements de reconnaissance s'adressent à
l'Assistant DEKA KABUNGA qui a assuré la direction scientifique de ce
travail en dépit de ses multiples occupations ;
Nous témoignons notre gratitude à toutes
les autorités de l'Hôpital Provincial du Nord Kivu,
spécialement au personnel qui n'a pas hésité à nous
fournir les formations utiles lors de nos enquêtes sur terrain ;
A vous KAYANI Japhet pour les sacrifices consenti à
mon égard. Que ce travail reflète le résultat de vos
efforts ;
Nous ne pouvons pas passer sans remercier Eric BATONI KAWAYA
pour nous avoir aidé avec l'outil informatique ;
Egalement nos remerciements vont tout droit a toute ma
famille SIMISI et ma belle famille KAYANI pour le soutient moral et spirituel
à notre égard ;
Nous n'allons pas oublier d'exprimer notre
attachement ; sur une liste non exhaustive les amis, connaissances,
compagnons de lutte de la faculté de Santé Publique :
Christian BIRINGANINE, Christophe MULUMBA, Joëlle BYANGOY NGALYA, Mapendo
KASONGO, Kavira KASEHYA, Mawazo KAWE, Prince KANYAGA, Karay OBIKA, Mme Odette,
Mme Julie, Kasuku WITHA,...
Que ceux dont les noms ne sont pas figurés et qui ont
contribué d'une manière où d'une autre à
l'élaboration de ce travail trouve ici l'expression de nos
remerciements.
KASOKI ALINE
RESUME
L'hôpital Provincial de Nord Kivu n'est pas
épargnée par le réel problème de gestion des
déchets hospitalier à l'instar de tous les autres hôpitaux
surtout ceux de l'Afrique. C'est pourquoi une étude des connaissances,
attitudes et pratiques du personnel de santé nous ait opportune en
rapport avec la gestion des déchets produits à cet
hôpital.
Nous nous sommes posés la question principale
de savoir
Quelles sont les connaissances, attitudes et
pratiques du personnel de l'hôpital du Nord Kivu sur la gestion de ces
déchets produits au sein de cet hôpital ?
Il s'en est suivi les questions
spécifiques
1. Le personnel de l'hôpital a-t-il des connaissances
suffisantes sur la gestion des déchets ?
2. L'attitude du personnel de l'hôpital provincial du
Nord Kivu est elle favorable face aux effets des déchets des soins de
santé et sur l'environnement ?
3. Les pratiques du personnel de l'hôpital provincial
du Nord Kivu sont vraiment favorables sur la gestion des
déchets ?
Avec comme objectif principal
d'étudier le niveau de connaissance, attitude et pratique du personnel
de l'hôpital provincial du Nord Kivu sur la gestion des déchets
produits dans un milieu hospitalier
Par ailleurs, nous nous sommes fixés les
objectifs spécifiques de sorte à :
1. déterminer le niveau de connaissance du personnel
de santé de l'hôpital provincial sur la gestion des déchets
en milieu hospitalier;
2. identifier les attitudes du personnel de santé de
l'hôpital provincial face à la gestion des déchets en
milieu hospitalier ;
3. déterminer les pratiques du
personnel de santé de l'hôpital provincial en matière de
gestion valorisante des déchets produits au sein de l'hôpital;
La formulation des hypothèses nous a permit de
répondre aux questions que nous nous sommes posés de la
manière suivante :
v Le personnel de l'hôpital aurait une connaissance
satisfaisante sur la gestion des déchets car le triage, le stockage
(collecte, emballage), la décharge, l'incinération et
enfouissement se font régulièrement ;
v Le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
aurait une attitude positif face aux déchets : le stockage de
déchets ne se fait pas dans les salles des soins, sous les rebords des
fenêtre, derrière la porte,...
v La meilleur gestion des déchets ne serait pas
pratiquée par le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
car la quantification de déchets n'intéresse personne au sein de
cette institution.
Les techniques et méthodes utilisées nous ont
permis de consulter les ouvrages, rapport, revues, le site Internet, les
mémoires en rapport avec notre étude et récolter des
données quantitatives. Les informations récoltées
ont été saisies et présentées sous forme des
tableaux avec des résultats en pourcentage.
Nous avons abouti aux résultats suivants :
Notre première hypothèse est infirmée
nous le vérifions tableaux n° IV, V, VI et IX. Le niveau de
connaissance du personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu est
insuffisant en matière de gestion des déchets de soins de
santé en milieu hospitalier.
Quant à l'attitude du personnel, elle est positive
face aux déchets des soins de santé à l'hôpital
provincial du Nord Kivu. Cette attitude se fait remarquer dans les tableaux
n° X, XI, XII et XIII pour dire que la deuxième hypothèse
est confirmée.
Il y a une mauvaise pratique dans gestion des déchets
des soins de santé dans cet hôpital. Ceci amène à
confirmer notre troisième hypothèse, nous le constatons dans les
tableaux n° XVI, XVII, XVIII et XIX.
SUMMARY
Provincial Hospital of North Kivu is not spared from the real
problem of hospital waste like all other hospitals especially those in Africa.
Therefore, a study of knowledge, attitudes and practices of health personnel we
have in relation to the timely management of waste generated at the hospital.
We asked ourselves the main question
what knowledge,
attitudes and practices of hospital staff in North Kivu on the management of
waste products within the hospital? This was followed by specific questions
1. The staffs of the hospital have sufficient knowledge on
waste management? 2. The attitude of hospital staff in North
Kivu province it is favourable to the effects of health care waste and the
environment? 3. The personnel practices of the provincial
hospital of North Kivu are really friendly on waste management? With the
main objective to study the level of knowledge, attitude and practice of
hospital staff in North Kivu province on the management of waste generated in a
hospital Furthermore, we set specific goals in order to:
1. Determine the level of knowledge of health personnel
at the provincial hospital on waste management in hospitals;
2. identify the attitudes of health personnel at the
provincial hospital facing waste management in hospitals; 3.
identify practices of health personnel at the provincial hospital management
rewarding waste products within the hospital; The formulation of hypotheses
allowed us to respond to questions we asked ourselves the following: - The
Hospital staff have a satisfactory knowledge on waste management as sorting,
storage (collection, packaging), the landfill, incineration and landfill are
regularly; - The hospital staff in North Kivu province would have a
positive attitude to waste: waste storage is not in the halls of care, window
sills, behind the door ... -The best waste management is not practiced by
the staff of the provincial hospital in North Kivu since the quantification of
waste does not interest anybody in this institution. The techniques and
methods used allowed us to consult the books, reports, magazines, the website,
and the statements in connection with our study and collect quantitative data.
The data collected were entered and presented as tables with percentage
results. We have the following results: Our
first hypothesis is ruled we verify Tables IV, V, VI and IX. The level of
knowledge of staff of the Provincial Hospital of North Kivu is inadequate
management of waste from health care in hospitals. The
attitude of staff, it is positively cope with the waste of health care to the
provincial hospital of North Kivu. This attitude is noted in Tables No. X, XI,
XII and XIII to say that the second hypothesis is confirmed. There is poor
waste management practice in health care in this hospital. This leads us to
confirm our third hypothesis, we see in Tables XVI, XVII, XVIII and XIX.
SIGLES ET ABREVIATIONS
A1 : Infirmier gradue
A2 : Infirmier de l'ITM
A3 : Infirmier auxiliaire
CIDEP : Centre Interdisciplinaire pour le
Développement et le Progrès
DAS : Déchets d'activités des
soins
DASRI : Déchets d'activités des soins a
risques infectieux
FED : Fonds Européens de
Développement
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
OU : Université Ouverte
P : Page
RDC : République Démocratique du
Congo
SIDA : Syndrome d'Immino Déficience
Acquise
ULPGL : Université Libre des Pays des Grand
Lacs
= : Supérieur ou égal
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Les déchets constituent un problème de
Santé Publique et de 'environnement. Les déchets sont des
produits vieux comme l'homme lui-même, car il en est producteur. La
présence des déchets est liée aux activités de
l'homme c'est-à-dire, tant que l'homme sera en vie, la production des
déchets existeront toujours.
C'est pourquoi cet homme doit savoir comment gérer ces
déchets que lui-même produit.
Le milieu hospitalier est un endroit dangereux après
le cimetière et l'abattoir2(*).
Le milieu hospitalier de part sa nature, c'est là
où l'on traite les personnes malades venant de plusieurs tribu,
communautés et surtout multi culturel. C'est pourquoi, que ce soit les
malades, les accompagnateurs et ceux-la qui y travaillent sont tous
exposés aux risques de contamination par les déchets qui y sont
produit.
Une mauvaise gestion de ces déchets expose toute
personne qui s'en approche à des risques d'infections, d'être
contaminé par différents virus, à des blessures, en sus
des dégâts occasionnés à l'environnement par
contamination du sol, source hydrique et de l'air.3(*)
Les déchets liés aux soins de santé
constituent un réservoir des micro-organismes potentiellement dangereux
susceptibles d'infecter les malades hospitalisés, les agents de
santé et le grand public. Les autres risques infectieux potentiels sont
notamment la propagation à l'extérieur des micro-organismes
parfois résistants présent dans les établissements des
soins, un phénomène encore mal étudié à ce
jour.
Les déchets et les sous produits peuvent
également provoquer des traumatismes, par exemple brûlure radique
ou blessure provoquées par les objets pointus ou tranchants,
l'intoxication et la pollution.
Selon l'organisation mondiale de la Santé, sur
l'ensemble des déchets produits par les soins de Santé, environ
80% ne sont pas dangereux mais le 20% est un dangereux (constitués par
les déchets infectieux et anatomique représentent 15%, lorsque
les objets pointus et tranchants représentent 1%, 3% pour les produits
chimique et enfin 1% pour les déchets genotoxique et produits radio
actif et les métaux lourds). 4(*)
Dans le monde on estime à quelque 12 milliards par an
le nombre d'injections administrées et toutes les seringues et aiguilles
ne sont pas évacuées de manière appropriée. De ce
fait les statistiques au monde estime que 8 à 16 millions des cas
d'infections par le virus Hépatite B ; 2,3 à 4,7 millions
par hépatite C et 80.000 à 16.000 de cas par le VIH par an suite
à la réutilisation d'aiguilles non stérilisées et
non élimination de ces déchets de manière
sûre5(*).
En juin 2000, le virus de la vaccine forme bénigne de
la variole a été diagnostiqué chez 6 enfants qui avaient
joués avec des ampoules de verre contenants des doses de Vaccins
antivariolique périmés qu'ils avaient trouvé dans une
décharge à Vladivostock en Russie.
Au Brésil, à Golânia en 1988, 4 personnes
sont décédées d'un syndrome aigue d'irradiation, 28 autres
personnes ont subi des graves brûlures radiques. Des accidents du
même type sont survenus à Mexico en 1962, en Algérie en
1978, au Maroc et Ciudad Juarez dans le Mexique en 1983 par manque d'une
bonne gestion des déchets des soins de santé a
occasionnée des accidents comme ci haut parlé.
En Août 2006, une enquête dirigée par le
Professeur Soukchal épidémiologiste à l'hôpital de
Bénin - missou a été faite dans 59 établissements
hospitaliers 1 établissement sur 3 n'ont pas de lieu de stockage des
déchets ; 29,4% possèdent des locaux intermédiaire
dans les services et 25% en possèdent en dehors du service. Pour les
Zones de regroupement extérieures aux services ; 68% des structures
de santé déposent les sac de déchets à même
le sol ; 23,3% dans des niches à ordures fermées ;
26,3% des conteneurs métalliques ouverts et 23,1% dans les conteneurs
métalliques fermés.
Par ailleurs, d'autre chiffre alarmants nous donnent 41% des
établissements hospitaliers ont des tas d'ordures à même le
sol et 12% le regroupent à l'extérieur ; 26,3% ont des
points d'eau à coté de la zone de regroupement 25,2% font leur
décharge sauvage.
Le risque que court toute personne en contact avec les
déchets de soins hospitalier est énorme. Dans 42% de service au
Bénin le stockage des déchets des soins se fait dans les salles
de soins, dans d'autres dans les sanitaires sur les rebords des
fenêtres, derrière la porte ou sous l'escalier. Nous pouvons
constater dans 68% de nos hôpitaux le personnel travail à mains
nues (sans protection). Cet environnement dans laquelle se trouvent les
déchets à l'hôpital constitue un risque d'infections
nosocomiales envers les patients particulièrement vulnérable aux
infections. Ces infections sont reconnues comme problèmes majeurs en
Santé Publique par sa fréquence, le coût et la
gravité. Une personne malade hospitalisée risque de contracter
l'infection nosocomiale à 7% mais elle grande à 30% dans le
service de réanimation qui survient 48heures après
l'admission6(*).
La quantification des déchets n'intéresse pas
la plus part des pays Africains dont la République Démocratique
du Congo moins encore nos hôpitaux du Nord Kivu. Plus encore, ils ne
déclarent pas les infections nosocomiales en tant que telles par crainte
de la culpabilité. Seules les infections (maladies) diarrhéiques
et les infections transmises par voie oro fécale ne suffisent pas pour
expliquer les problèmes de la gestion des déchets en R.D.C.
Au Congo Kinshasa, la régie d'assainissement des
travaux publics de l'Hôtel de Ville a signé un contrat de gestion
des déchets hospitaliers avec l'Hôpital Général de
Référence de Kinshasa (Maman Yemo) pour évacuer toute
sorte des déchets au sein de cet établissement, car a dit Rose
Base Kawike stagiaire de IFASIC que la gestion de déchets n'est pas
seulement à des hôpitaux, mais aussi à d'autre formations
médicales comme les dispensaire, Centres de Santé,...
Les responsables des hôpitaux privés ou de l'Etat
doivent rendre propre leurs institutions, afin de protéger ses patients
et les autres qui y fréquentent car la Santé c'est l'affaire de
tous7(*). Aucun rapport
écrit ne donne l'état hygiénique des institutions
sanitaires, ni le rapport mensuel n'en parle qu'en terme de réunions des
comités de santé. Si nous lisons le bulletin d'information
sanitaire de la province sanitaire du Nord Kivu8(*), nous pouvons parler d'une existence d'infections
nosocomiales dans cette province. L'hôpital Provincial de Nord Kivu n'est
pas épargnée par le réel problème de gestion des
déchets hospitalier à l'instar de tous les autres hôpitaux
surtout ceux de l'Afrique.
L a question de déchets semble délicate car
nécessite une politique assise et solide pour bien gérer les
déchets produits par l'homme dans tous les échelles.
L'amélioration du système de collecte,
transport et élimination des déchets exige l'implication de tous.
La mauvaise gestion des déchets rend l'environnement insalubre et nui
à notre bien être9(*).
C'est pourquoi une étude des connaissances, attitudes
et pratiques du personnel de santé nous ait opportune en rapport avec la
gestion des déchets produits à cet hôpital.
0.2. QUESTION DE
RECHERCHE
0.2.1
Question principale
Quelles sont les connaissances, attitudes et pratiques
du personnel de l'hôpital du Nord Kivu sur la gestion de ces
déchets produits au sein de cet hôpital.
0.2.2
Questions spécifiques
1. Le personnel de l'hôpital a-t-il des connaissances
suffisantes sur la gestion des déchets ?
2. L'attitude du personnel de l'hôpital provincial du
Nord Kivu est elle favorable face aux effets des déchets des soins de
santé et sur l'environnement ?
3. Les pratiques du personnel de l'hôpital provincial
du Nord Kivu sont elles vraiment favorables sur la gestion des
déchets ?
O.3.
LES OBJECTIFS
0.3.1. Objectif principal
L'objectif global est d'étudier le niveau de
connaissance, attitude et pratique du personnel de l'hôpital provincial
du Nord Kivu sur la gestion des déchets produits au sein de cet
Hôpital.
0.3.2. Objectifs spécifiques
1. déterminer le niveau de connaissance du personnel
de santé de l'hôpital provincial sur la gestion des déchets
en milieu hospitalier;
2. identifier les attitudes du personnel de santé de
l'hôpital provincial face à la gestion des déchets en
milieu hospitalier ;
3. déterminer les pratiques du
personnel de santé de l'hôpital provincial en matière de
gestion valorisante des déchets produits au sein de l'hôpital;
0.4.
HYPOTHESES
v Le personnel de l'hôpital aurait une connaissance
satisfaisante sur la gestion des déchets car le triage, le stockage
(collecte, emballage), la décharge, l'incinération et
enfouissement se font régulièrement ;
v Le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
aurait une attitude positive face aux déchets : le stockage de
déchets ne se fait pas dans les salles des soins, sous les rebords des
fenêtre, derrière la porte,...
v La meilleur gestion des déchets ne serait pas
pratiquée par le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
car la quantification de déchets n'intéresse personne au sein de
cette institution.
0.5.
INTERET DE L'ETUDE
0.5.1
Intérêt personnel
- La gestion des déchets hospitaliers étant un
domaine d'hygiène et assainissement qui intéresse la Santé
Publique pour la prévention des maladies liées à
l'insalubrité, nous avons voulu connaître exactement le niveau de
connaissance, attitude et pratique du personnel sur la gestion des
déchets au sein de l'hôpital provincial du Nord Kivu en vue
d'éviter des maladies nosocomiales chez les malades et rendre
l'environnement salubre pour tous.
0.5.2
Intérêt académique et scientifique
- Aider les chercheurs d'approfondir la recherche en se
servant de ce travail ;
- Orienter le personnel de Santé et lecteur de ce
travail a s'inspirer des résultats de cette étude afin d'orienter
leur philosophie en matière d'hygiène et assainissement du milieu
hospitalier.
0.5.3
Intérêt social
- Aider le gouvernement et les promoteurs de la santé a
l'amélioration du système de gestion des déchets
hospitalier.
- Relever aux Organisations non gouvernementales dans
l'assainissement du milieu des différents domaines d'intervention dans
le cadre de gestion des déchets en milieu hospitalier.
0.6.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l'introduction, la
discussion des résultats et la conclusion, notre travail s'articule sur
trois chapitres :
Chapitre I : Généralité sur la
Gestion de déchets hospitalier ;
Chapitre II : Méthodologie de l'étude et
présentation de milieu de l'étude ;
Chapitre III : Présentation des données.
0.7.
DELIMITATION DU SUJET
Nos recherches ont été
réalisées dans la ville de Goma Commune de Goma,
précisément dans l'Hôpital Provincial du Nord Kivu dans
lequel nous avons étudié le niveau de connaissance, attitude et
pratique du personnel sur la gestion des déchets hospitaliers. Notre
attention est orientée envers les déchets d'activités des
soins.
Nos recherches se situent dans le cadre de
l'hygiène et assainissement et prévention. L'étude s'est
réalisée pendant une durée de 5 mois allant du 6 janvier
au 28 juin de l'année 2010.
CHAPITRE I. CONSIDERATION THEORIQUE
I.1
Définition des concepts
Connaissance : manière de comprendre, de
percevoir selon petit la rousse, 2004
C'est aussi le fait de
détenir les informations sur un sujet ou thème.
Attitude : c'est la position favorable ou non
à l'égard de quelque chose.
Pratique : c'est la manière de faire,
d'exécuter une tache ou travail
Déchets : sont des résidus de
l'emploi des manières solides qui peuvent être
putrescibles ou non putrescibles.
Déchets d'activités des soins (D.A.S)
sont des déchets issu d'activités de diagnostiques, de suivi et
de traitement préventif ou curatif dans le domaine de la médecine
humaine ou vétérinaire10(*)
Gestion : action ou manière de
gérer, administrer de diriger et organiser.
En matière de déchets ;
c'est trier, stocker, transporter, décharger, traiter pour la
réutilisation ou enfouissement pour éviter les danger contre les
humains, éventuellement les animaux et à l'environnement11(*).
Infection nosocomiale : une infection acquise
à l'hôpital. Elle n'est le pas si elle est l'évolution ou
complication d'un processus existant à l'arriver à
l'hôpital. Un délai de 48h est classique.
I.2
Notion sur les déchets :
Sont des résidus de l'emploi des
matières solides ou liquide qui peuvent être putrescibles ou non
putrescibles.
Le problème d`assainissement étant une
préoccupation de plus d'un pays dans le monde, beaucoup d'effort ont
été consenti et jusqu'à lors dans ce domaine. Dans ce
travail nous avons parle de différentes productions, gestion et
éventuellement des conséquences qui surviennent des
déchets des soins en milieu hospitalier et que les autres études
réalisées dans le monde12(*). La connaissance, l'attitude et la pratique
constituent l'ossature de travail.
I.3
Niveau de connaissance
Les activités liées aux soins de
santé permettent de protéger et de recouvrir la santé et
aussi de sauver des vies. Mais qu'en est il des déchets et de sous
produits de ces activités ?
Il est reconnu que sur l'ensemble des déchets
produits par les soins de santé à peu près 80% ne sont pas
dangereux. Les déchets restants de l'ordre de 20% sont
considérés comme dangereux. Ils contiennent du matériel
qui peut être infectieux, toxique ou radioactif. Ces déchets et
sous produits dangereux couvrent un large éventail du matériels
comme suit :
· déchets infectieux : cultures et stock
d'agent infectieux, déchets des malades infectieux, déchets
contaminé par le sang, échantillon de diagnostic jeté,
etc.
· déchets infectieux et anatomique
représentent le gros de déchets dangereux à 15% du total
de déchets liés aux soins de santé ;
· Les déchets pointus et tranchants
représentent 1% ;
· Les produits chimiques et pharmaceutiques 3% ;
· Les déchets genotoxique, radioactif et ceux
à forte teneur en métaux lourd à 1%.
Les déchets lies aux soins de santé constitue
un réservoir de microorganisme potentiellement dangereux susceptible
d'infecter les malades hospitalisés, les agents de santé et le
grand public. Les autres risque infectieux potentiels sont notamment la
propagation à l'extérieur des microorganismes parfois
résistant dans les établissement de soins un
phénomène encore mal étudie à ce jour.13(*)
I.4
Source de production
Les principales sources des déchets liées aux
soins de santé sont les hôpitaux et autres établissements
des soins, laboratoire, centre de recherche, les morgues et les centre
d'autopsie, l'établissement des soins pour personnes âgées,
etc.
I.5
Gestion des déchets :
La gestion des déchets liés aux soins fait
partie intégrante des soins de santé. Et bien si une gestion est
inadéquate, les déchets provoquent des problèmes de
santé, ce sont les avantages des soins de santé dans leur
ensemble qui s'en trouve réduits14(*). C'est pourquoi la gestion des déchets
médicaux permet d'assurer l'hygiène du milieu hospitalier, la
sécurité des agents de la santé et de la communauté
environnante ou celle qui fréquente l'hôpital.15(*)
I.6 Méthode de tris
Il est en effet extrêmement important de bien
séparer ou trier dès la production de ces déchets selon
leur nature pour s'assurer qu'ils sont éliminés correctement.
Ceci nécessite une formation et un comportement du personnel
adéquat face aux déchets. L'on constate également une
méconnaissance de l'emballage adaptée à la récolte
des déchets de soins à risque. S'agissant du triage à la
source, le geste de mettre les déchets tranchants et piquants comme les
bistouris, seringues montées,le tube de sang, ... ; il faut le
déposer dans des conteneur portant le pictogramme universel.
Tandis que les déchets mous tels que : les
compresses,ouate, les masques, les sondes, les poches à perfusion et
transfusion, les pansements, etc. sont à mettre dans des cartons rigides
doublés de sacs de plastique et remplis impérativement pour
éviter leur éventrement et jamais traîner par terre.
I.7
Sorte d'emballage et couleur
Pour faire à ces risques induits par les
déchets caractérisent par le risque physique (en particulier
coupure et piqûre accidentelle), le risque biologique (risque infectieux
et de contamination) le risque chimique, toxique et radioactif, etc. ; il
est important de connaître et organiser la filière des
déchets d'activités des soins dans le respect des
procédures tant au niveau de couleur à chaque filière avec
conditionnement dans un emballage de couleur biohasard pour les DASRI (
déchets d'activités de soins a risque infectieux) et
répondant à la norme NFX 30-500 et NFX 30-501.
- emballage de couleur rouge pour
déchets à risque : coupant, piquant chimique et
toxique ;
- emballage de couleur verte : organes
et pièces anatomiques reconnaissables ;
- emballage de couleur noire : pour
déchets assimilées à des ordures
ménagères ;
- emballage de couleur jaune : pour
déchets souillés passements, gants, déchets de
laboratoire.16(*)
- emballage transparent pour les déchets radioactif
I.8
Filière d'élimination
La filière d'élimination doit tourner autour
de 5 axes pratiques parfaitement codifiés:
Ø Le triage à la source constituer d'une
filière spécifique ;
Ø L'entreposage obéissant à la
règle précis ;
Ø Transport doit être adaptée ;
Ø La destruction in situ dans le respect
écologique hospitalière ;
Ø Leur élimination ultime.17(*)
I.9
Attitude
L'attitude du personnel est différente face aux
déchets de soins dans leur gestion. La culture d'une personne peut avoir
un impact positif ou négatif face la façon de gérer les
déchets.
Tous les agents travaillant dans un établissement
doivent être sensibilisés pour quitter la mentalité de mal
gérer les déchets que ce soit pour la maison comme du lieu de son
travail. Cette sensibilisation conduira à une gestion appropriée
des déchets de soins de santé, c'est leur rôle et à
leur responsabilité comme personnel de santé est surtout comme
producteur informée.
Normalement c'est aux infirmiers (ères), aux
techniciens, aux inspecteurs et aux chauffeurs que revient la
responsabilité au jour le jour de la gestion des déchets
médicaux. La formation du personnel sur la gestion est à
surveiller sur les manipulations à chaque étape du cycle et
suivre scrupuleusement les standards établis, par ce que le tri correct
de déchets et étiquetage de chaque sac ou emballage jusqu'au
stockage approprié est une attitude préventive et
sécuritaire.18(*)
Le stockage doit se faire dans les grands récipients
avec couvercle contre les vecteurs des maladies (mouches, rats,...) aux odeurs
et refroidissement. Cependant, le stockage des déchets de soins ne doit
pas être gardé pendant plusieurs jours avant l'évacuation
et destruction vue le risque qu'il comporte19(*). Ainsi l'évacuation doit être
journalière ne dépassant pas 3 jours au maximum. La
précaution de désinfecter à la source les déchets
de soins infectieux et anatomique est capital pour réduire les risques
pour le personnel et patient avant d'être emballés.
La protection personnel et des autres contre les risques
liés aux déchets de soins ; c'est l'affaire de tout
personnel qui travail dans une structure de santé produisant ces
déchets. Le personnel de santé doit veiller à ce que le
malade et lui-même réside dans un environnement propre et assaini
mais aussi non contaminé20(*).
I.10
Pratique
Les pays a revenu élevé peuvent produire
jusqu'à 6kgr de déchets dangereux par personne et par an. La
majorité des pays à faible revenu ne séparent
habituellement pas les déchets dangereux des autres. Dans ces pays le
total des déchets de soins de santé est de 0,5 à 3kgr.
Le faite de produire les déchets, cela demande la
prise de disposition pratique sur l'entreposage, le transport et de leur
destruction selon les normes. L'on peut se poser la question si c'est le cas
chez nous tous ? Selon le professeur Soukchal
épidémiologiste a l'hôpital de Bénin dans son
enquête dit que : dans 42% des services, la gestion de
déchets est mal faite par les travailleurs. S'agissant des
incinérateurs installés dans l'enceinte même de
l'hôpital sont complètement dépassés et hors normes
européens. Ces sont de brûleur obsolète, polluant, nocif
pour les malades hospitalisés, personnel de l'hôpital et pour
l'environnement. D'autre part, celui chargé d'incinérer les
déchets n'a ni masque (cache-nez, lunette,...) tablier, gants bottes et
autres matériels de protection. La personne travail a mains nues. Les
déchets médicaux et de soins subissent pratiquement le même
sort que les déchets qui sortent de nos maisons par ce que la
filière d'élimination n'est ni organisé, ni
structurés dans nos établissements hospitaliers21(*).
I.11
Manipulation
La manipulation et l'élimination des déchets
dans la gestion prends toute son efficacité lorsqu'on emploi les bonne
méthodes à chacune de ces étapes. Toute défaillance
au niveau des différentes étapes a un impact négatif sur
les manipulateurs et sur l'élimination ultime de ces
déchets.22(*)
Il convient de prendre en considération les
différentes caractéristiques des déchets médicaux
sur le volume, la température à l'incinérateur,
l'état liquide ou solide du déchet, la nature dangereuse ou
infectieuse23(*).
La sécurité du personnel charge des
déchets de soins ou médicaux commence chez le producteur par la
séparation de déchets (tri). L' étiquetage des sacs mais
aussi imposer de se procurer en dehors de masque, tablier, botte, gants, etc.
des sacs en plastique, des poubelles, emballage pour déchets et
éventuellement des brouette si le lieu est proche ou camions de
transports spéciaux si le lieu de décharge est
éloigné de l'hôpital24(*).
I.12
Incinération
Dès le départ le manque d'information lors de
tri se répercute aussi sur l'incinération. Etat une
méthode qui consiste à une combustion efficace dans les fours
spéciaux qui doivent remplir « la règle de 3 T».
· température = à 850°c
· temps de séjour de tous les déchets dans
l'incinérateur qui est de 2 secondes
· la turbulence au niveau de la chambre de combustion
pour s'assurer d'une bonne combustion complète.
L'incinérateur, la désinfection,
l'enfouissement (exemple piller les ampoules dans le mortier), contrôle
«sûr» et le bétonnage ou encapsulation constituent des
méthode de pratique de traitement des déchets
médicaux25(*).
En France, les déchets d'activités des soins a
risque infectieux (DASRI) peuvent être éliminés par
incinération ou par désinfection. La désinfection est un
prétraitement et les déchets une fois désinfectés
peuvent être incinérés ou mis en décharge. Ils ne
peuvent en aucun cas être composté26(*).
CHAPITRE II. METHODOLOGIE
DE L'ETUDE
II.1.
Présentation du milieu de l'étude
L'Hôpital Provincial du Nord Kivu
est situé dans la province du Nord Kivu, ville de Goma, commune de Goma,
le long de la route vers Bukavu via Sake. Ses bâtiments sont en style
pavillonnaire, il est construit sur le versant du Mont Goma a quelques 500
mètres du rond point de martyr ( signers).
Il a été construit par les Fonds
Européens de Développement (FED) une organisation de l'Union
Européenne en 1983. La pose de la première pierre était
faite en date du 28 Avril 1983 et entre en opération en début le
7 Juin 1986.
I.1.1
Capacité d'accueil
Médecine Interne et Isolement 55
lits
Chirurgie 48
lits
Gynéco maternité
36 lits
Clinique A 16
lits
Clinique B 20
lits
Pédiatrie
30 lits
Total
205 lits
I.1.2 Objectif de l'hôpital
L'objectif fondamental est d'atteindre le niveau
élevé pour tous et satisfaire la population locale ou provincial
en soins de santé primaire et intensif, mais aussi a faire l'invasion
des maladies épidémiques et endémique et dans le possible
stopper celles de tendance à se développer sans aucun espoir de
guérison comme le SIDA, Cancer,...
I.1.3 Services organisés
Ø Services Médicaux :
- dispensaire -
chirurgie
- clinique A et B -
pédiatrie
- gynéco maternité
- médecine Interne et isolement
Ø Services Médicaux
techniques :
- bloc opératoire -
laboratoire
- pharmacie - anesthésie et
réanimation
- stomatologie - ophtalmologie
- stérilisation - imagerie
(radiologie et échographie)
Ø Service Administratif :
- direction -
secrétariat - comptabilité
Ø Service Economico
Général :
- plomberie - buanderie
- menuiserie
-électricité
- entretien des salles - entretien général
- morgue
Le nombre du personnel est reparti selon les
catégories suivantes :
Médecin spécialiste 06
Médecin généraliste
27
Pharmacien 01
Chirurgien dentiste 02
Infirmier (ères) A1, A2, A3 83
Assistant en pharmacie 01
Nutritionniste 01
Personnel de maintenance 33
Personnel administratif 36
Autres (ophtalmologue, radiologue,
Kinésithérapeute) 5
Total
200 agents.27(*)
II.2 Méthodologie proprement dite
II.2.1
Type d'étude
A présent l'étude que nous
avons menée intitulée « connaissances, attitudes et
pratiques du personnel sur la gestion de déchets hospitalier», elle
est du type descriptive et transversale. Elle est descriptive car elle
décrit un fait présent à un moment bien précis.
Cette étude porte les données quantitatives, les données
qualitatives ont été recueillies auprès du personnel de
l'hôpital.
II.2.2
Population de l'étude
La population d'étude est constituée du
personnel de l'hôpital qui est de 200 personnes.
II.3
Echantillon de l'étude
II.3.1 a) Détermination de la taille de
l'échantillon
Pour déterminer la taille de l'échantillon de
l'étude nous nous sommes servis de la
formule de Lunch28(*)
Z = coefficient 1,96 correspondant au degré de
confiance a 95%
N= population d'étude
P= Prévalence attendue. Comme cette prévalence
est inconnue nous prenons 50%
D= Marge d'erreur choisit soit 5%
La population d'étude étant inférieure
à 10.000 personnes, nous avons utilisé la formule de correction
qui est de nf
nf = 79,5 soit 80 personnes
à enquêter
II.3.1 b) Tableau de répartition
d'échantillon par service d'affectation
Service
|
Effectif
|
Proportion
|
Nombre à enquêter
|
Dispensaire
|
07
|
3,5
|
03
|
Médecine interne
|
14
|
7
|
06
|
Clinique B
|
06
|
3
|
02
|
Chirurgie
|
15
|
7,5
|
06
|
Pédiatrie
|
25
|
12,5
|
10
|
Soins Intensif adulte
|
07
|
3
|
03
|
Gynéco -Maternité
|
25
|
12,5
|
10
|
Salle d'opération
|
11
|
5,5
|
04
|
Administration
|
36
|
18
|
14
|
Laboratoire
|
11
|
5,5
|
04
|
Maintenance
|
30
|
15
|
12
|
Opht, Rx,Kinesth
|
08
|
4
|
03
|
Total
|
200
|
100 %
|
80
|
Source : liste déclarative du personnel de
l'hôpital provincial Nord Kivu 2010
Ce tableau reprend le nombre de personnes à
enquêter dans les différents services d'affectation.
II.3.2
Le choix de l'échantillon
Le procédé à l'échantillonnage
aléatoire simple nous a permis à réaliser notre
étude. Le critère de sélection de l'échantillon est
toute personne travaillant comme personnel de l'hôpital provincial du
Nord Kivu présent pendant la période d'enquête.
II.
3.3. Procédure d'enquête
II.3.3.1. Outils de récolte des données
Un questionnaire a été constitué et
remis au personnel pour récolter les données.
II.3.3.2. Technique documentaire
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages,
rapport, revues, le site Internet, les mémoires en rapport avec notre
étude.
II.3.3.3. Technique d'interview
Cette technique nous a permis de compléter notre
questionnaire grâce à l'interview avec ceux la qui ne savent pas
écrire ni lire.
II.3.3.4. Technique d'observation direct
Elle nous a facilité d'entrer en contact avec la
réalité de notre travail en 9recueillent certaines informations.
II.3.3.5. Distribution de questionnaire
Un questionnaire a été remis a chaque personnel
après lui avoir expliquer le mobile de notre travail et de son
accord.
II.4
Méthodes
II.4.1 Méthode statistique :
Elle nous a facilité de traduire les données sous
forme des chiffres en les présentant dans différents tableaux
avec des résultats en pourcentage selon l'évolution de
l'enquête.
II.4.2 Méthode descriptive :
Elle nous a facilité de décrire un fait
présent à un moment bien précis dans cet
hôpital.
II.4.3 Méthode analytique :
Elle nous a facilitée à analyser les
données et autres informations récoltées lors de cette
recherche.
II.5
Considérations éthiques
Nous avons présenté une attestation de recherche
aux autorités de l'hôpital pour avoir autorisation de prendre
contact avec nos enquêtés et d'accéder aux
différents services.
Nous avons expliqué au personnel que toutes les
informations qui nous serons fournies permettront à donner des nouvelles
orientations et de renforcer les capacités dans la gestion des
déchets en milieu hospitalier. En outre la confidentialité et la
dignité étaient assurées et les répondants avaient
eu la liberté de répondre ou de refuser de donner une information
sur tel ou telle autre question.
II.6
Difficultés rencontrés
Durant l'élaboration de ce travail, nous nous
sommes heurtées a beaucoup de difficultés que nous avons pu
contournés par nos propre capacités l'écrivain Antoine de
Sainte Expery a dit « l'homme se découvre quant il se mesure
devant l'obstacle». Ces difficultés sont d'ordre scientifique
par manque de bibliothèque équipée dans notre ville,
c'est pourquoi vous trouvez moins des livres et avons consulté plus
les sites Internet et quelques ouvrages trouvées par ci par la.
CHAPITRE III. PRESENTATION
DES DONNES ET ANALYSE
III.
1. Présentation des données :
Les tableaux qui suivent reprennent les données
récoltées sur terrain.
Tableau n° I le sexe de
répondants
Sexe
|
Effectif
|
%
|
Masculin
|
32
|
40
|
Féminin
|
48
|
60
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que 60% de nos
enquêtés étaient du
sexe féminin.
Tableau n°II le niveau d'étude de
nos enquêtés
Etude
|
Effectif
|
%
|
Sans
|
16
|
20
|
Primaire
|
20
|
25
|
Secondaire
|
16
|
20
|
Universitaire
|
28
|
35
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de ce tableau nous constatons que
nos enquêtés sont a 35% universitaire suivi de 25 % avec un
niveau de l'école primaire lorsque le niveau secondaire et le sans
niveau d'étude sont à 20%.
Tableau n°III il reprend le temps que vient
de passer nos enquêtées a l'hôpital
Ancienneté au le service
|
Effectif
|
%
|
0 - 3 ans
|
40
|
50
|
3 - 6 ans
|
12
|
15
|
6ans et plus
|
28
|
35
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : nous remarquons que les personnes
enquêtées sont à 50%
avec une ancienneté de mois de 3ans dans cet
hôpital et de 3 à 6 ans représentent seulement 15% de tout
nos enquêtés.
II.
Niveau de Connaissance sur les déchets de soins
Tableau n°IV Répartition des
enquêtés selon les connaissances liées aux déchets
de soins de santé selon le danger
Gravite de déchets de soins
|
Effectif
|
%
|
à 10 %
|
4
|
5
|
à 20 %
|
8
|
10
|
à 80 %
|
16
|
20
|
à 100%
|
52
|
65
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : De tableau 52
enquêtés soit 65% déclarent que les déchets
liés aux soins de santé sont dangereux à 100%, lorsque
16 enquêtés soit 20% parlent du danger à 80% et par 8
enquêtés soit 10% déclarent que le danger est de 20%.
Tableau n° V : les principales sources
de déchets de soins de santé.
Répartition des enquêtés selon leur
connaissance sur les principales sources des déchets :
Source de déchets de soins
médicaux
|
Effectif
|
%
|
Etablissement des soins personnes âgées
|
0
|
0
|
Les hôpitaux
|
67
|
84
|
Morgues
|
0
|
0
|
Les ménages
|
13
|
16
|
Centres de recherches et d'autopsies
|
0
|
0
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que les
hôpitaux sont cités par 67 enquêtés soit 84% comme
source principale de production des déchets de soins lorsque le
ménage est cité à 16%.
Les méthodes d'une bonne gestion des déchets
Tableau n° VI : Ce tableau reprend la
répartition des enquêtés selon leur connaissance sur les
méthodes d'une bonne gestion de déchets de soins de
santé.
Eléments de Gestion de déchets
|
Effectif
|
%
|
Triage, stockage, décharge
|
16
|
20
|
Stockage, transport enfouissement
|
01
|
01
|
Stockage, Triage, transport, Incinération
|
51
|
64
|
Triage, stockage, transport, décharge, élimination
ultime
|
12
|
15
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de ce tableau 51
enquêtés soit 64% que la bonne gestion consiste au stockage,
triage, transport et incinération, par contre 12 enquêtés
soit 15 % déclarent que c'est le triage, stockage, transport,
décharge et l'élimination ultime.
Tableau n°VII: Ce tableau reprend la
répartition des enquêtés selon leur connaissance sur les
différentes couleurs utilisées pour les poubelles de
déchets de soins
Connaissance des différentes couleurs de
poubelles
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
13
|
17
|
Non
|
67
|
83
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : nous constatons dans ce tableau
que 67 enquêtés soit 83% ne connaissent pas les différentes
couleurs utilisées pour les poubelles contre 13 soit 17% connaissant les
différentes couleurs de poubelles de déchets de soins.
Tableau n°VIII ce tableau reprend la
répartition des enquêtés selon leur connaissance sur
l'existence des poubelles de différentes couleurs dans le service
Existence des différentes couleurs de poubelles
dans le service
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
18
|
23
|
Non
|
62
|
77
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que 77%
de nos enquêtées déclarent la non existence des poubelles
à différentes couleurs dans le service pour les
déchets.
Tableau n°IX : Ce tableau reprend
la répartition des enquêtés selon leur connaissance sur les
catégories de gens les plus exposées aux dangers liées
aux déchets de soins.
Les catégories plus exposées aux
déchets
|
Effectif
|
%
|
Malades hospitalisés
|
32
|
40
|
Agents de santé
|
24
|
30
|
Le public
|
24
|
30
|
Je ne sais pas
|
0
|
0
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de nos 80 enquêtés,
32 soit 40% déclarent les malades hospitalisés et 24 soit 30%
parlent des agents de santé et publique.
II.
Attitude
Tableau n°X : la
répartition des enquêtés selon le temps
d'évacuation des déchets dans le service
Temps d'évacuation des déchets
|
Effectif
|
%
|
Immédiatement
|
4
|
5
|
A la fin de la journée
|
21
|
26
|
Une fois poubelle remplies
|
26
|
33
|
Début de la journée
|
29
|
36
|
Apres 3 jours
|
0
|
0
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de ce tableau sur 80
enquêtées 36% déclarent que l'évacuation se fait au
début de la journée, suivi de 33% si une fois la poubelle remplie
et 5% l'évacuation de déchets est immédiate.
Tableau n°XI : Ce tableau reprend
ceux la qui sont chargés de la propreté et d'assainissement dans
le service.
Chargé de propreté et
assainissement
|
Effectif
|
%
|
Le responsable
|
0
|
0
|
Garçons et fille de salles
|
28
|
35
|
Personnel de l'hôpital tous
|
17
|
21
|
Infirmiers, garçons et filles de salles
|
35
|
44
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : de 80 enquêtées,
44% déclarent que ce sont les infirmiers, garçons et fille de
salles ; lorsque 21% reconnaissent c'est tout personnel de
l'hôpital.
Tableau n° XII le tableau reprend la
technique de la désinfection des déchets avant
l'élimination.
La désinfection des déchets
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
13
|
16
|
Non
|
41
|
51
|
Je ne sais pas
|
26
|
33
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que
51% de nos enquêtés déclarent que les déchets ne
sont désinfectés et 33% n'en savent rien lorsque 16 % affirment
que la désinfection des déchets se fait.
Tableau n°XIII: Dans ce tableau nous
trouvons les attitudes affichées face aux déchets de soins
Attitude devant les déchets de soins
|
Effectif
|
%
|
Evitement
|
30
|
38
|
Méfiance
|
5
|
6
|
La peur
|
1
|
1
|
Rapprochement
|
6
|
8
|
D'évacuation
|
38
|
47
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : nous constatons de ce tableau
que sur 80 enquêtés 47% ont une attitude d'évacuer les
déchets, 38% les évitent et1% en ont peur.
Tableau n°XIV Avoir subir une formation
sur la gestion de déchets en milieu hospitalier
Formation du la gestion des déchets
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
19
|
24
|
Non
|
61
|
76
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que 61
enquêtés soit 76% déclarent n'avoir pas eu une formation
sur la gestion de déchets en milieu hospitalier lorsque 19
enquêtés soit 24% ont une formation.
III.
La Pratique
Tableau n°XV : Il reprend l'habitude des nos
enquêtés de faire le triage des déchets de soins
Triage des déchets
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
17
|
21
|
Non
|
63
|
79
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : nous constatons que sur 80
enquêtés, 63 soit 79% ne font le triage de déchets de soins
contre 17 soit 21% qui ont l'habitude de trier les déchets de soins.
Tableau n°XVI: Pour savoir si la
quantification des déchets hospitalier se fiat dans le service
Quantification des déchets de soins
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
14
|
17
|
Non
|
66
|
83
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il se fait ressortir de ce tableau que sur
80 enquêtés,66 soit 83%
déclarent qu'ils ne quantifient pas les déchets
dans le service.
Tableau n° XVII: Pour savoir si la
poubelle elle est gardée dans le service
Poubelle gardée dans le service
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
71
|
89
|
Non
|
9
|
11
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Sur le 100% de nos
enquêtées, 89% déclarent que la poubelle est gardée
dans le service.
Tableau n°XVIII : Il
reprend l'usage du matériel de protection pendant la manipulation des
déchets de soins.
Usage du matériel de protection
|
Effectif
|
%
|
Quelque fois
|
32
|
40
|
Souvent
|
16
|
30
|
Toujours
|
10
|
13
|
Rare de fois
|
22
|
27
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : nous constatons de ce tableau que
l'usage du matériel de protection est quelque fois à 40%,
souvent a 30% rare de fois à 27% déclarent nos
enquêtés.
Tableau n°XIX : L'existence d'un
incinérateur au sein de l'hôpital
Existence d'un incinérateur
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
53
|
66
|
Non
|
8
|
10
|
Je ne sais pas
|
19
|
24
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos
enquêtes
Commentaire : l'existence d'un
incinérateur dans l'établissement est déclarée par
53 enquêtés soit 66%, lorsque 19 enquêtés soit 24%
déclarent qui ne savent pas et 10% disent la non existence.
Tableau n° XX: La fréquence de
visite de l'incinérateur
Visite de l'incinérateur
|
Effectif
|
%
|
Aucune fois
|
42
|
79
|
Une fois
|
10
|
19
|
Régulièrement
|
1
|
2
|
Total
|
53
|
100
|
Source : nos
enquêtes
Commentaire : De ce tableau, sur le 100% de
nos enquêtés 79% n'ont aucun fois visité
l'incinérateur, 19% l'ont fait une fois et 2% le fait
régulièrement.
Tableau n° XXI : Les
moyens utilisés pour brûler les déchets dans
l'établissement
Moyen pour brûler
|
Effectif
|
%
|
Kérosène (pétrole)
|
5
|
9
|
Essence
|
1
|
2
|
Mazout (diesel)
|
4
|
8
|
Je ne sais pas
|
43
|
81
|
Total
|
53
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : il ressort de ce tableau que 43
enquêtés soit 81% ne savent pas les moyens utilisés pour
brûler les déchets, 4 enquêtés soit 8%
déclarent le Diesel et 5 enquêtés soit 9% le
pétrole.
Tableau n°XXII :
Présence d'un comité d'hygiène et assainissement pour le
suivi de gestion des déchets
Comité présent
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
12
|
15
|
Non
|
68
|
85
|
Total
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : sur le 80 enquêtés
soit le 100%, 68 déclarent que le comité d'hygiène pour
le suivi de gestion et assainissement n'est pas présent à
l'hôpital.
DISCUSSION DES RESULTATS
Nous analysons les résultats de notre recherche partant
des tableaux pour confirmer ou infirmer nos hypothèses suivantes:
v Le personnel de l'hôpital aurait une connaissance
satisfaisante sur la gestion des déchets car le triage, le stockage
(collecte, emballage), le transport, la décharge,
l'incinération et enfouissement se font
régulièrement ;
v Le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
aurait une attitude positive face aux déchets : le stockage de
déchets ne se fait pas dans les salles des soins, sous les rebords des
fenêtre, derrière la porte,...
v La meilleur gestion des déchets ne serait pas
pratiquée par le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
car la quantification de déchets n'intéresse personne au sein de
cette institution
I. Eléments d'identité du
répondant
Dans notre enquête dans cet hôpital nous contons
que le choix était tombé plus chez le sexe féminin que le
masculin. Chose qui peut s'expliquer par le faite que nous avons trouvé
sur des listes et dans les différents services plus de femmes que les
hommes tableau n° I : 60% de nos
enquêtés étaient du sexe féminin.
Tableau n° II nous constatons que nos
enquêtées sont à 35% universitaire lorsque le niveau
secondaire, 25% niveau primaire et le sans niveau d'étude sont 20%.
Dans l'ensemble plus de 50% étaient au bas de l'école. C'est une
opportunité pour se sentir responsable des actes posés.
A chaque nouveau recrutement il faut une formation
préalable pour la mise à niveau Tableau
n°III : nous remarquons que les personnes
enquêtées ont moins de 3ans d'ancienneté soit 50% dans cet
hôpital et de 3 à 6 ans représentent seulement 15% de tout
nos enquêtés.
2.
Niveau de connaissance
Le tableau n°IV donne le niveau de
connaissance du personnel de l'hôpital 65% enquêtés
déclare que les déchets liés aux soins de santé
sont dangereux à100%, lorsque 16 enquêtés soit 20% parle
du danger à 80% et par 8 enquêtés soit 10% déclarent
que c'est à 20% le danger. Il convient de dire que la connaissance n'est
bonne dans l'ensemble quand bien même elle est à 100%. Cette
particularité vaut la peine de relever.
Pourtant Il est reconnu que sur l'ensemble tous les
déchets produits par les soins de santé à peu près
80% ne sont pas dangereux. Les déchets restants de l'ordre de 20% sont
considérés comme dangereux. Ils contiennent du matériel
qui peut être infectieux, toxique ou radioactif.
Il est vrai que tous sommes exposés aux danger
liées aux déchets de soins comme nous le trouvons dans le
Tableau n°IX ; 32 enquêtés soit 40%
déclarent les malades hospitalisés et 24 soit 30% parlent des
agents de santé et publique.
Les déchets lies aux soins de santé constitue
un réservoir de microorganisme potentiellement dangereux susceptible
d'infecter les malades hospitalisés, les agents de santé et le
grand public par la propagation à l'extérieur des microorganismes
parfois résistant dans les établissements.29(*)
Il ressort du tableau V que les
hôpitaux sont cités par 67 enquêtés soit 84% comme
source principale de production des déchets de soins lorsque le
ménage est cité à 16%. Le personnel ne connaît que
l'hôpital comme seule source de déchets des soins en ignorant les
autres. Par contre certaines pensent que le ménage est source des
déchets des soins comme repris dans le tableau n°V
qui montre insuffisance dans la méconnaissance.
Il est à noter que les principales sources des
déchets liées aux soins de santé sont les hôpitaux
et autres établissements des soins, laboratoire, centre de recherche,
les morgues et les centre d'autopsie, l'établissement des soins pour
personnes âgées, etc.
La filière de gestion des
déchets n'est pas connue par plus de la moitie de nos
enquêtés comme nous le lisons dans le tableau n°
VI : 51 enquêtés soit 64% pour ceux la bonne
gestion consiste au stockage, triage, transport et incinération et
seulement 12 enquêtés soit 15 % déclarent que c'est le
triage, stockage, transport, décharge et l'élimination ultime.
Lorsque la filière est bien respecte elle aura une bonne finalité
avec moins des risques.
La gestion des déchets liés aux soins fait
partie intégrante des soins de santé. Et bien si une gestion est
inadéquate, les déchets provoquent des problèmes de
santé, ce sont les avantages des soins de santé dans leur
ensemble qui s'en trouve réduit30(*). C'est pourquoi la gestion des déchets
médicaux permet d'assurer l'hygiène du milieu hospitalier, la
sécurité des agents de la santé et de la communauté
environnante ou celle qui fréquente l'hôpital.31(*)
Il fait que la différenciation n'est pas de notre
culture car nous déposons tout partout sans tenir compte des signes
préétablis.
Nous constatons dans ce tableau n°VII
que 83% ne connaissent pas les différentes couleurs
utilisées pour les poubelles seulement 17% connaissant les
différentes couleurs de poubelles de déchets de soins. Il se
pourrait que l'absence des plusieurs poubelles à différente
couleur soit à la base de cette méconnaissance comme la montre au
tableau n°VIII : 77% d'enquêtés
déclare la non existence des poubelles à différentes
couleurs dans le service pour les déchets.
Pour faire à ces risques induits par les
déchets caractérisent par le risque physique (en particulier
coupure et piqûre accidentelle), le risque biologique (risque infectieux
et de contamination) le risque chimique, toxique et radioactif, etc. ; il
est important de connaître et organiser la filière des
déchets d'activités des soins dans le respect des
procédures tant au niveau de couleur à chaque filière avec
conditionnement dans un emballage de couleur bio hasard pour les DASRI (
déchets d'activités de soins à risque infectieux) et
répondant à la norme NFX 30-500 et NFX 30-501.
3.
Attitude
L'attitude du personnel est différente face aux
déchets de soins dans leur gestion. La culture d'une personne peut avoir
un impact positif ou négatif face la façon de gérer les
déchets. Le fait de n'est pas garder longtemps les déchets dans
le service et les évacuer à temps est une bonne attitude cela se
confirme dans le tableau n°X ; 36% déclarent
que l'évacuation se fait au début de la journée, suivi de
33%, si une fois la poubelle remplie et 5% l'évacuation de
déchets est immédiate.
Cependant, le stockage des déchets de soins ne doit
pas être gardé pendant plusieurs jours avant l'évacuation
et destruction vue le risque qu'il comporte. Ainsi l'évacuation doit
être journalière ne dépassant pas 3 jours au
maximum32(*).
L'hygiène et l'assainissement de service c'est l'affaire de tous. A
travers le tableau n°XI de 80 enquêtées, 44%
déclarent que ce sont les infirmiers, les garçons et filles de
salles qui doivent assurer l'hygiène et assainissement; lorsque 21%
reconnaît il revient à tout personnel de l'hôpital.
Les attitudes étant différente face aux
déchets pour le personnel, nous le lisons dans le tableau
n°XIII que 47% ont une attitude d'évacuer les
déchets, 38% les évitent mais la désinfection de ces
déchets de soins ne pas faite avant de les évacuer. Le
tableau n°XII la déclaration est faite par 51% que les
déchets ne sont désinfectés, 33% n'en savent rien. Ils
ignorent que ces déchets portent une colonie des microorganismes
très dangereux. La précaution de désinfecter à la
source les déchets de soins infectieux et anatomique est capital pour
réduire les risques pour le personnel et patient avant d'être
emballés.
Tous les agents travaillant dans un établissement
doivent être sensibilisés pour quitter la mentalité de mal
gérer les déchets. Normalement c'est aux infirmiers
(ères), aux techniciens, aux inspecteurs et aux chauffeurs que revient
la responsabilité au jour le jour de la gestion des déchets
médicaux. Le tri correct de déchets et étiquetage de
chaque sac ou emballage jusqu'au stockage approprié est une attitude
préventive et sécuritaire.33(*)
Le personnel de santé doit veiller à ce que le
malade et lui-même résident dans un environnement propre et
assaini mais aussi non contaminer34(*).
4. La
Pratique
Il est en effet extrêmement important de bien
séparer ou trier dès la production de ces déchets selon
leur nature pour s'assurer qu'ils sont éliminés correctement.
Selon le professeur Soukchal épidémiologiste
à l'hôpital de Bénin dans son enquête dit que :
dans 42% des services, la gestion de déchets est mal faite par les
travailleurs. Il en est de même pour le personnel de l'hôpital
provincial du Nord Kivu au tableau n°XVI; 79% ne font le
triage de déchets de soins contre 21% qui ont l'habitude de trier les
déchets de soins.
La majorité des pays à faible revenu ne
séparent habituellement pas les déchets dangereux des autres.
Dans d'autres ils peuvent produire les déchets de soins de santé
est de 0,5 à 3kgr. Les pays a revenu élevé peuvent
produire jusqu'à 6kgr de déchets dangereux par personne et par
an.
Les pays en voie de développement n'ont pas de
moyen suffisant pour faire face à cette situation de la quantification
des déchets hospitalier. Cette situation n'épargne pas notre pays
en particulier l'hôpital.
Tableau n°XVII Sur le 100% de nos
enquêtées, 89% déclarent que la poubelle est gardée
dans le service. Une fois évacuer les déchets, les poubelles sont
nettoyées avec un désinfectant. C'est une façon
d'éviter les dangers que causent ces déchets, une fois mal
traitée les différentes poubelles doivent être mises dans
chaque service producteur de déchets et contre les odeurs.35(*)
Pour la bonne sécurité d'un personnel dans le
travail, un matériel approprie doit lui être imposé pour
l'utilisation. Au tableau n°XVIII l'usage du
matériel de protection pendant la manipulation des déchets de
soins est fait quelque fois à 40%, souvent à 30% rare de fois
à 27% déclarent nos enquêtés. Ce personnel semble
ignorer l'importance de l'usage d'un matériel de protection comme le
masque, tablier, botte, gants, etc. La personne travail à mains nues.
L'incinération de déchets état une
méthode qui consiste à une combustion efficace dans les fours
spéciaux qui doivent remplir « la règle de 3 T».
De nos observations directes ; celui installé
dans l'enceinte même de l'hôpital est complètement
dépassé et hors normes européens. Il y une décharge
auprès de l'incinérateur des déchets difficilement
brûlé. C'est un déversoir des déchets non
trié à l'avance. C'est un brûleur obsolète,
polluant, nocif pour les malades hospitalisés, personnel de
l'hôpital et pour l'environnement.
Au tableau XIX; plus de 60 % du personnel
de l'hôpital parle de l'existence d'un incinérateur dans
l'établissement. Il se limite à cela et 84% n'ont aucun fois
visité le lieu ou l'incinérateur qu'il parle comme nous le
constatons au tableau n° 20 fréquence de visite de
l'incinérateur.
Il sera difficile de connaître les moyens
utilisés pour brûler les déchets lisons dans le
tableau n°XXI plus de 80% ne savent pas comment sont
brûlées les déchets qu'ils produisent.
Tableau n°XXII: sur le 80
enquêtés soit le 100%, 68 déclarent que le comité
d'hygiène pour le suivi de gestion et assainissement n'est pas
présent à l'hôpital la gestion de déchets
hospitalier dans cet établissement est un problème qui
nécessite une formation et la mise sur pied d'un comite d'hygiène
et assainissement.
Tableau n°XIV: parmi les
enquêtés soit 76% déclarent n'avoir pas eu une formation
sur la gestion de déchets en milieu hospitalier lorsque 19
enquêtés soit 24% ont une formation.
La formation du personnel sur la gestion est à
surveiller sur les manipulations à chaque étape du cycle et
suivre scrupuleusement les standards établis, par ce que le tri correct
de déchets et étiquetage de chaque sac ou emballage jusqu'au
stockage approprié est une attitude préventive et
sécuritaire.36(*)
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
1.
Conclusion :
Nos recherches se situent dans le cadre de l'hygiène
et assainissement et prévention, c'est pourquoi nous avons mené
notre étude à l'hôpital provincial sur les connaissances,
attitudes et pratiques du personnel en gestion de déchets de soins en
milieu hospitalier.
Nous avons posés la question de savoir «Quelles
sont les connaissances, attitudes et pratiques du personnel de l'hôpital
du Nord Kivu sur la gestion de ces déchets produits au sein de cet
hôpital».
Pour répondre à cette question nous avons
émis les hypothèses suivantes :
v Le personnel de l'hôpital aurait une connaissance
satisfaisante sur la gestion des déchets car le triage, le stockage
(collecte, emballage), la décharge, l'incinération et
enfouissement se font régulièrement ;
v Le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
aurait une attitude positif face aux déchets : le stockage de
déchets ne se fait pas dans les salles des soins, sous les rebords des
fenêtre, derrière la porte,...
v La meilleur gestion des déchets ne serait pas
pratiquée par le personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu
car la quantification de déchets n'intéresse personne au sein de
cette institution.
A l'issu de nos investigations sur terrain nous sommes
arrives aux considérations suivantes :
Notre première hypothèse est infirmée
nous le vérifions tableaux n° IV, V, VI et IX. Le niveau de
connaissance du personnel de l'hôpital provincial du Nord Kivu est
insuffisant en matière de gestion des déchets de soins de
santé en milieu hospitalier.
Quant à l'attitude du personnel, elle est positive
face aux déchets des soins de santé à l'hôpital
provincial du Nord Kivu. Cette attitude se fait remarquer dans les tableaux
n° X, XI, XII et XIII pour dire que la deuxième hypothèse
est confirmée.
Il y a une mauvaise pratique dans gestion des déchets
des soins de santé dans cet hôpital. Ceci amène à
confirmer notre troisième hypothèse, nous le constatons dans les
tableaux n° XVI, XVII, XVIII et XIX.
2.
Suggestions :
Partant des résultats obtenus dans nos recherches nous
suggérons ce qui suit :
Au gouvernement
Créer un département qui
s'occupera de la gestion des déchets des milieux hospitaliers pour la
prévention des risques liés à ces derniers.
Signer le partenariat avec les organisations non
gouvernementales pouvant avoir les actions dans le domaine d'hygiène et
assainissement.
Doter l'hôpital d'un incinérateur
répondant à «la règle de 3T»
Aux autorités de l'hôpital
provincial
Recycler périodiquement le personnel de l'hôpital
provincial du Nord Kivu en matière de l'hygiène et assainissement
particulièrement dans la gestion des déchets de soins de
santé dans le milieu hospitalier ;
Rendre disponible les matériels de protection et le
port obligatoire par tous devant les déchets de soins
hospitalier ; que ce soit les producteurs ou manipulateurs ;
Faire régulièrement des visites sur le lieu
d'incinération pour s'acquérir de la situation de la destruction
des déchets de soins ;
Mettre sur pied un comité actif et bien
équipé en matière d'hygiène et assainissement au
sein de l'hôpital ;
Au personnel de l'hôpital
Respecter la filière de la gestion
des déchets de soins en milieu hospitalier, tenant compte de
différentes sortes de couleurs d'emballages ou des poubelles
utilisées pour chaque type de déchet.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
Didier GABARDA Oliva, Aide au triage des déchets
d'activités de soins, paris septembre
2000, p 88
Lardele A, Les déchets d'activités de
soins, île de France Montréal, 1995, p10
Rachid Bickahai, Traitement des déchets de soins de
Santé humain, Bruxelles, 2000 p 31
X, Guide en organisation hospitalière dans les pays
en développement «améliorer l'hygiène
hospitalière» paris 2001, p 151-152
2. Travaux de fin des cycles
Bahati Maregani, mémoire problématique de
gestion des déchets hospitalier, O.U
/CIDEP 2008-2009
Nzeyimana P, Evaluation des systèmes de gestion des
déchets hospitaliers,
UO/CIDEP 2008-2009
inédit
3. Notes des cours
As Omer KUKULE, Cours de séminaire et
conférence, ISTM Goma inédit 2009-2010
Prof Dr Kambale Makele, Cours de maladies
transmissible et non transmissible,
ULPGL, inédit 2003-2004
Prof K. Karafuli, Cours d'Hygiène et
assainissement, ULPGL inédit 2004 -2005
4. Webographie
www.algeria-watch.org/fr/article/eco/enquete-gestion-dechets.htm
lu le 15 mars 2010
www.canadien.net/dossier
spécialises/ infection nosocomiale /asp lu le 20 avril 2010
www.canadien.net/infection
nosocomiale /asp. Lu le 15 fevrier 2010
www.fr.all.africa.com
/stories /2009090691 lu le 16 mars 2010
http://fr.wikipedia.org/gestion
des dechets.pdf lu le 15 mars 2010
www.health.unit.htm
déchets liés aux soins de santé mars 2010
www.neutrec.com/markeket.html
lu 17 mars 2010
www.radio-canada.ca/region
lu le 10 fevrier 2010
www.santetropicale.co/sante
manage/ maroc/ aboussad 1007.htm Karboubi; Hessissens
www.siteressources.woldbank.org
lu le 22 mars 2010
www.sg.cnrs.fr/cnps/guide/doc/dechets/guidesdechets.pdf
lu le 17 janvier 2010
www.sitessources.woldbank.org/INTPHAAG/Ressources/AAGHCWMFr
3-04.pdf en mars 2010
www.who.int/gestion/dechets
hospitalier lu le 2 Mai 2010
www.woldbank.org/hnp lu le 6
Mai 2010
TABLE
DES MATIERES
PRELUDE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
RESUME
iv
SUMMARY
vi
SIGLES ET ABREVIATIONS
viii
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. QUESTION DE RECHERCHE
4
0.2.1 Question principale
4
0.2.2 Questions spécifiques
4
O.3. LES OBJECTIFS
4
0.4. HYPOTHESES
4
0.5. INTERET DE L'ETUDE
5
0.5.1 Intérêt personnel
5
0.5.2 Intérêt académique et
scientifique
5
0.5.3 Intérêt social
5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
0.7. DELIMITATION DU SUJET
5
CHAPITRE I. CONSIDERATION THEORIQUE
6
I.1 Définition des concepts
6
I.2 Notion sur les déchets :
7
I.3 Niveau de connaissance
7
I.4 Source de production
8
I.5 Gestion des déchets :
8
I.6 Méthode de tris
8
I.7 Sorte d'emballage et couleur
8
I.8 Filière d'élimination
9
I.9 Attitude
9
I.10 Pratique
10
I.11 Manipulation
11
I.12 Incinération
11
CHAPITRE II. METHODOLOGIE DE L'ETUDE
12
II.1. Présentation du milieu de
l'étude
12
I.1.1 Capacité d'accueil
12
II.2 Méthodologie proprement dite
13
II.2.1 Type d'étude
13
II.2.2 Population de l'étude
14
II.3 Echantillon de l'étude
14
II.3.2 Le choix de l'échantillon
15
II. 3.3. Procédure d'enquête
16
II.4 Méthodes
16
II.5 Considérations éthiques
16
II.6 Difficultés rencontrés
17
CHAPITRE III. PRESENTATION DES DONNES ET ANALYSE
18
III. 1. Présentation des
données :
18
II. Niveau de Connaissance sur les déchets
de soins
19
II. Attitude
21
III. La Pratique
23
Tableau n°XV : Il reprend l'habitude des
nos enquêtés de faire le triage des déchets de soins
23
DISCUSSION DES RESULTATS
25
I. Eléments d'identité du
répondant
26
2. Niveau de connaissance
26
3. Attitude
28
4. La Pratique
29
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
32
1. Conclusion :
32
2. Suggestions :
33
BIBLIOGRAPHIE
33
TABLE DES MATIERES
35
* 1 Rachid Bickahai, traitement
des déchets de soins de Santé humain, Bruxelle, 2000 p 31
* 2 Prof Dr Kamabale Makele,
cours de maladies transmissible et non transmissible, ULPGL, inédit
2003-2004
* 3
www.algeria-watch.org/fr/article/eco/enquete-gestion-dechets.htm
* 4
www.who.int/gestion/dechets
hospitalier
* 5
www.santetropicale.co/sante
manage/maroc/aboussad 1007.htm
* 6
www.canadien.net/dossier
spécialises/ infection nosocomiale /asp.
* 7
www.fr.all.africa.com
/stories /2009090691
* 8Bahati Maregani,
mémoire problématique de gestion des déchets
hospitalier, CIDEP 2008-2009
* 9 Rachid Bickahai, traitement
des déchets de soins de Santé humain, Bruxelle, 2000 p 31
* 10 Lardele A, les
déchets d'activités de soins, île de France
Montréal, 1995, p10
* 11
http://fr.wikipedia.org/gestion
des dechets.pdf
* 12 Prof K. Karafuli, cour
d'Hygiène et assainissement, ULPGL inédit 2004 -2005
* 13
www.health.unit.htm
déchets liés aux soins de santé
* 14
www.radio-canada.ca/region
* 15 Idem opcit 1
* 16
www.canadien.net/infection
nosocomiale /asp.
* 17 X, Guide en organisation
hospitalière dans les pays en développement
«améliorer l'hygiène hospitalière» paris 2001, p
151-152
* 18
www.siteressources.woldbank.org
* 19 idem opcit 1
* 20
www.sg.cnrs.fr/cnps/guide/doc/dechets/guidesdechets.pdf
* 21
www.algeria-watch.org/fr/article/eco/enquete-gestion-dechets.htm
* 22
www.santtropicale.com/santemanage/maroc/
aboussad 1007.htm. Karboubi; L. Hessissens
* 23
www.sitessources.woldbank.org/INTPHAAG/Ressources/AAGHCWMFr
3-04.pdf
* 24
www.woldbank.org/hnp
* 25
www.neutrec.com/markeket.html
* 26 Didier GABARDA Oliva, Aide
au triage des déchets d'activités de soins, paris septembre 2000,
p 88
* 27 Rapport annuel de
l'Hopital Provincial du Nord-Kivu 2008-2009
* 28 Omer KUKULE, cour de
séminaire et conférence, ISTM Goma inédit 2009-2010
* 29
www.health.unit.htm
déchets liés aux soins de santé
* 30
www.radio-canada.ca/region
* 31 Idem opcit 1
* 32 idem opcit 1
* 33
www.siteressources.woldbank.org
* 34
www.sg.cnrs.fr/cnps/guide/doc/dechets/guidesdechets.pdf
* 35 Nzeyimana P,
évaluation des systèmes de gestion des déchets
hospitaliers, UO/CIDEP 2008-2009 inédit.
* 36
www.siteressources.woldbank.org
|