In Memoriam
« A toi mon Regretté Père
Joachim MASUKESA MINDANDA pour qui j'ai de remords pour n'avoir pas
participé à mon couronnement comme Licencié, Grade selon
toi, qui venait relever le défi face à tes moqueurs.»
Dédicace
« A ma très Chère Mère TANDU
MBIMBI Caroline et à la Grande Soeur Germaine, qui
représentent tout pour ma vie, à la FAMAS et à Toute sa
Progéniture ; voici la Trajectoire que nous traçons pour
chacun de vous car nous nous voulons une aiguille qui vous tire en
fil. »
« A mon Epouse et à mes enfants selon la
volonté Divine dont j'ignore encore l'horizon de provenance»;
Je dédie ce travail.
Epigraphe
« Rendre service à quelqu'un est le plus
grand sacrifice que les humains se doivent tout en reconnaissant que l'avenir
est parfois tributaire d'une manière ou d'une autre de ce qu'ils
désirent faire aujourd'hui pour les autres. »
Hon. Joachim FAMAS M.K.
Avant-propos
Milles deux cent vingt-cinq jours soit cinq ans jour pour jour
depuis nous sommes arrivés à l'Université de Kinshasa. Et
enfin les glasses ont sonné pour que nous levions une autre option de
notre vie. Nous en sommes fiers malgré les moments durs que nous avons
vécus ; notre cursus a connu le haut et le bas comme tout combat
humain sur terre. Bien que le plus grand rêve de notre vie n'est pas
accompli mais nous restons sous le seuil du principe Napoléonien qui dit
« vivre vaincu et sans gloire c'est mourir tous les
jours ». Pour cela, nous savons que nous avons une mission à
accomplir sur terre avant d'en quitter nous l'accomplirons de tout azimut. Dieu
aidant, nous vaincrons. Et Dieu a dit tu ne mourras pas avant, tu vivras
jusqu'à ce que tes ennemis verront ton élévation.
Parfaire ce cursus sans embuche ni jambage n'est
premièrement que la volonté de Dieu et ensuite les efforts
consentis et privations des quelques personnes qui, d'une manière ou
d'une autre ont contribué pour la réussite de ce long trajet.
Que la Gloire, la Puissance et louange reviennent Au Seigneur
notre Dieu ; sans qui nous serions incapables de tout. Il a
été notre Pourvoyeur et Bouclier dans ce champs d'incertitude.
Seigneur Dieu, nous te sommes infiniment reconnaissants.
Nous remercions toutes les autorités académiques
notamment les professeurs, les Chefs de travaux et Assistants qui, depuis notre
arrivée n'ont cessé de nous encadrer et ce sont battus dans une
conjoncture tout à fait difficile à nous enseigner. Et
aujourd'hui, nous voici sortir victorieux de l'Université comme
étant des hommes utiles à la Société et de
référence dont nous ne serions sans leurs sacrifices. Pour cela,
Messieurs et Dames de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, de
toutes catégories sociales, trouvez à travers ce travail la joie
d'avoir fait du bon travail.
Nos spéciaux remerciements au Professeur
Docteur Fulgence MUNGENGA KAWANDA pour qui nous avons une très
grande considération vu sa taille scientifique. Il a accepté
malgré ses multiples occupations ça et là à diriger
ce mémoire dans un esprit d'apprentissage très laborieux et
rigoureux.
Nos remerciements les plus distingués à vous
tous que le Seigneur a établie pour siéger dans mon Jury, car ce
n'est pas en vain qu'il vous a choisi ; il vous a envoyés accomplir
une mission enfin que sa parole soit accomplie.
Toute notre gratitude à la FAMAS,
notre Famille, qui s'est privée de fois, de notre présence
pendant une longue période et qui a supporté toutes nos caprices
pendant notre long séjour à l'université. Que Ya Patience
et sa femme qui nous ont fait souffrir, que les Grandes Soeurs Germaine et
Rolande, le grand Frère Roland, ma jumelle Liliane, Notre petit
frère Emmanuel et nos petites Soeurs Mayi (Marlène), C'Arrive,
Nsimba et Nzuzi puis enfin nos neveux et nièces trouvent à
travers ce travail la joie d'avoir un Guide inspiré de
Dieu.
A vous tous mes oncles, tantes, cousins, neveux et
nièces, frères et soeurs pour vos encouragements et amour nous
manifesté, nous pensons aux familles : KUKEMBILA., MBONGOPASI,
KILUMA, NZEDI, TALIER, KANIANGI et KILUNGA, trouvez notre reconnaissance
et notre sens de rapprochement.
Nous ne pouvons passer inaperçus les
personnalités qui nous ont été chères durant tout
le temps que nous avons mis sur le site de la Colline inspirée. Nous
pensons ici à Argand MAKOKA avec qui nous avons marqué les
premiers pas à l'UNIKIN qui, malheureusement n'a pu voir ce jour tant
attendu ; nous pensons à Clément LUBENDELE, Florian FIMBO,
Justin AVUNDO, Didier MAPENDO, Isabelle TSHIKAJI, Nicole KANYEBA, Philo, Angel
Pili Pili ; Jeancy KISINA, Freddy NAKASILA et à toute la
COSCIPAL notre gratitude.
Ne pas citer le nom du C.T. Delphin MAKELELE serait une
ingratitude notoire pour nous, car de son concours nous avons eu à
rédiger sans entrave tout ce travail pour lequel, de nombreux ont
dépensé au prix de leurs sacrifices. Que Dieu bénit donc
ce Grand Monsieur au coeur très généreux pour la confiance
qu'il nous a faite en nous accueillant dans sa bureautique.
Reconnaissance obligée à Alliance Nyota KASUKU,
qui a été, qui est et qui restera beaucoup pour moi.
Hon. Jean Pierre MASUKESA KILUNDU MUNENE
FAMAS.
LISTE DES ABREVIATIONS
1. UNIKIN : Université de Kinshasa
2. RDC : République Démocratique du Congo
3. FAMAS : Famille Masukesa
4. CNPP : Centre Neuro-Psycho pathologique
5. GSMA : Groupe Scolaire de Mont Amba
6. ITM MA : Institut technique Médical de Mont
Amba
7. ERAIFT : Ecole Régionale d'Aménagement
Internationale des Forêts Tropicales
8. RCAM : Radio Campus Alma Mater
9. TSF : Téléphone sans fil
10. FM : Fréquence Modulée
11. CSA : Conseil Supérieur de l'Audiovisuel
12. UNPC : Union Nationale de la Presse Congolaise
13. TV : Télévision
14. ESP : Ecole de Santé Publique
15. UNAZA : Université nationale du Zaïre
16. UOC : Université Officielle du Congo
17. ULC : Université Libre du Congo
18. MPR : Mouvement Populaire de la Révolution
19. C.U.K : Cliniques Universitaires de Kinshasa
20. ONATRA : Office national de transport
21. OTRACO : Office de Transport du Congo
22. USAID : Organisation Américaine pour l'Aide au
Développement
23. UPN : Université Pédagogique Nationale
24. ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
25. CREN-K : Centre des Recherches Nucléaires de
Kinshasa
26. ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
27. ULB : Université Libre de Bruxelles
28. Pr. : Professeur
29. SIC : Sciences de l'Information et de la
Communication
30. FNRS : Fonds national de Recherche pour la Science
31. UNESCO : Organisation de Nations Unies pour l'Education,
la Science et la Culture
32. USB : Unity System Basic
33. CD : Compact disque
INTRODUCTION GENERALE
a. O.I Problématique
A la veille du troisième millénaire, les
médias occupent de plus en plus une place considérable dans tous
les secteurs de la vie. Aucun milieu urbain ou rural soit-il se veut vivre sans
média de quel forme soit-il. Car tous les hommes du monde entier
connaissent actuellement le rôle incontournable que jouent ces autoroutes
de l'information. Ceci est aussi tributaire du niveau culturel pour lequel
chaque population cherche à atteindre le seuil minimum ou maximal.
Cette importance attachée à la radio s'explique
par le fait que la radio et la télévision sont des supports
d'enseignement, de formation, d'information, de publicité et de
divertissement. Mais déjà à ce niveau il convient de
comprendre qu'à l'heure de la prolifération médiatique
comme nous la vivons en République Démocratique du Congo, les
hommes de médias ne se consacrent plus au message mais plutôt au
récepteur. Car, nous ne sommes plus à l'époque où
le récepteur (public) était considéré comme passif
et prêt à tout consommer. La forte concurrence et la
capacité ont complètement changé cette donne. Actuellement
l'objectif de la mesure de l'audience est d'assurer aux programmes
proposés l'audience la plus large qui est de satisfaire au mieux les
attentes du public.1(*)
Bien que l'essence même de la communication est
l`intention que l'on dispose de transmettre un message à un public
donné et que le niveau de réception et d'appréciation du
message dépend de son contenu.2(*)
Dans un autre registre, certains théoriciens de
l'information et de la communication ont le souci qu'il faut que la
quantité des informations émises soit égale à la
quantité reçue.3(*)Depuis les nuits de temps, la réflexion de
l'homme n'est jamais arrivée à son terme ; elle est
inachevée et continuelle ; car, elle ne peut s'arrêter que le
jour où l'homme cesse d'exister.
Cependant, comme le souligne Daniel BOUGNOUX, « il
n'y a pas d'information en soi. Toute information est étroitement
relative au sujet connaissant, à la sensibilité de ses capteurs,
à sa culture, à ses curiosités. (...). dans chaque cas,
nous nous montrons sensibles aux seuls signaux que filtrent notre clôture
informationnelle.4(*)
Dans sa grande réflexion, l'homme pense à
établir une relation entre le passé, le présent et le
futur. Il projette son regard dans le passé pour savoir ce qu'il avait
fait jadis, comment y est-il parvenu ?
Lorsqu'il pense aux obstacles surmontés pour y arriver,
il cherche en effet à améliorer sa situation présente.
Qu'à cela ne tienne, son désir insatiable de
recherche et son incapacité à pouvoir arrêter son
raisonnement lui soumet devant un impératif du futur.
Les obstacles rencontrés pour arriver au présent
dans la réussite ou l'échec de ses objectifs du passé lui
obligent à appréhender soit autrement, soit avec
amélioration son futur. C'est alors qu'il sera appelé à
tracer des perspectives pour son avenir.
C'est dans cette perspective que certains philosophes voient
la vie comme un ensemble des prévisions que l'homme se fait pour bien
aborder son lendemain. Pour ce, il en étudie les problèmes, les
opportunités, les causes en amont, les contraintes, l'arbre à
problème et entrevoit (propose des solutions tout en tenant compte des
facteurs qui entrent en ligne pour la réalisation de solutions
proposées.
Prévoir toutes ces activités revient à
concevoir un projet. Et pour le cas échéant qui est le projet de
création de la radio campus, concevoir un tel projet revient à
identifier les problèmes auxquels cette radio vient trouver solution.
C'est qui revient à dire que la réalisation de ce projet vient
répondre à un certain nombre des préoccupations de son
public qui est la communauté universitaire.
Ces attentes du public aideront certes les concepteurs de la
grille des programmes à élaborer des émissions pouvant
leur satisfaire.
Faire un projet c'est aussi rêver sur l'avenir. Et si
nous devons abonder dans le même sens que le Cinéaste
Réalisateur japonais qui dit que « l'homme a du génie
lorsqu'il rêve ».5(*) Cela veut donc dire que le projet de création
de la radio campus serait aussi le fruit du génie créateur ou du
rêve de son initiateur malgré qu'il rencontre des
difficultés pour sa réalisation.
Il est certes vrai que dans la plupart des pays en voie de
développement la radio constitue le moyen de communication le plus
accessible. A ce titre, elle est un puissant agent du changement et du
développement. Mais comme partout ailleurs, dans le monde, son pouvoir
et son influence dépendent de sa crédibilité et de son
haut niveau de professionnalisme. Or, ces deniers critères sont
tributaires de la grille des programmes conçue de la manière
à répondre aux attentes de son public.
Par ailleurs, faire allusion à la création d'une
station de radio, c'est aussi penser à la qualité du
matériel qu'utilisera le journaliste pour la production de son travail.
Car ça doit répondre naturellement aux critères
professionnels.6(*)
Il ne suffit pas certes de concevoir un projet mais
plutôt de planifier comment arriver à le concrétiser. Et
aussi, la conception des projets dépend des problèmes qui se
posent dans la société.
Cet état des choses nous conduit ainsi, à nous
poser des questions de savoir pourquoi le projet de création de la radio
n'est-il pas jusqu'alors concrétiser ?
Ou si le non réalisation de ce projet n'est pas dit
à la non prise en compte de certains paramètres d'un projet
notamment : la gestion de l'ouvrage, et aussi la non prise en compte des
problèmes sociaux du milieu d'implantation lesquels déterminent
l'élaboration de la grille de programmes ?
b. 0.2. Hypothèse
L'émergence et la prolifération
médiatique telles que vécues en République
Démocratique du Congo met en exergue le public. Il devient très
célèbre et roi sur qui, supplications, souplesse, et exigence
obligent à adopter ou à faire sa volonté. La conception de
grilles de programmes devient un véritable casse-tête pour les
directeurs de programmes de stations de radios qui sont appelés à
réajuster et concevoir leurs programmes ou leurs émissions par
rapport à l'impératif de la satisfaction des besoins du public.
Or, avec la prolifération des organes
médiatiques comme nous la vivons à Kinshasa, plusieurs hommes de
médias ont diversifié (modifié) leurs grilles de programme
pour qu'ils satisfassent leurs auditeurs. Cette mutation se fait pour s'attirer
de la crédibilité et de l'audience au près de son public.
Comme nous l'avons dit précédemment,
réaliser un projet tel que celui-ci, est fonction d'avoir
enquêté sur les besoins fondamentaux du site universitaire
à satisfaire. Parce que la conception même de la grille de
programmes est tributaire du feed-back positif ou négatif obtenu lors de
l'enquête. Parce qu'à la suite des travaux de Norbert WIENER avec
sa cybernétique est décrit un schéma circulaire avec la
notion de feed-back dans laquelle l'émetteur réajuste constamment
son message en fonction de la réaction du destinataire
(récepteur).
C'est pourquoi les professionnels de médias doivent
déjà dans la conception de leur grille faire prévaloir des
émissions qui cultivent les vertus de courage, d'objectivité,
d'honnêteté et neutralité.
De nos jours, particulièrement dans un pays aussi
étendu comme la République Démocratique du Congo, dans une
université comme celle de Kinshasa, nous croyons que la radio et la
télévision sont des véhicules irremplaçables pour
l'information, la formation, l'éducation. Bref, l'encadrement du peuple,
comme l'avait déclaré le président Mobutu pour le
Zaïre.
Ainsi pour répondre à des questions que nous
nous sommes posé dans la problématique, nous pouvons
émettre des hypothèses selon lesquelles premièrement si ce
projet n'est pas exécutoire jusqu'à présent, c'est suite
à la non prise en compte des certains paramètres (étapes)
qui conduisent à la matérialisation du projet.
Car le projet est une idée qu'on veut mettre en action
mais pour la quelle il faut penser aux différentes étapes de la
concrétisation et surtout de la réalisation. Pour cela, l'on
devra penser premièrement à l'opportunité et aux
faisabilités de cette idée. Deuxièmement, nous nous disons
que les initiateurs n'ont pas tablé sur l'opportunité dans
l'avant projet parce que c'est cette étape qui leur aurait permis
d'identifier les problèmes ou les besoins à résoudre pour
la communauté universitaire. C'est sur base de cette identification,
enquête que l'on conçoive une grille des programmes capable de
répondre aux besoins ou attentes du public cible. En second lieu, nous
estimons qu'il y aurait un problème sur la gestion de ce projet qui fait
que ce dernier soit inopérationnel jusqu'à nos jours.
c. 0. 3. Choix et Intérêt du
sujet
i. 0.3.1. Choix du sujet
Choisissant les Sciences de l'Information et de la
Communication ou le Journalisme pour option d'études, nous n'avons pas
ignoré que les médias seraient notre entreprise et le milieu de
la mise en application de toutes les théories journalistiques
accumulées cinq ans durant.
A cet effet, nous avons jugé bon d'aborder un sujet
qui, non seulement permet au journaliste de mettre en pratique les
différentes théories mais qui lui donne aussi en tant que
universitaire et connaisseur dans le domaine de la presse, la
possibilité d'organiser ou de se créer sa propre entreprise.
Dans ce sens, nous disons qu'un tel choix, donne à
l'étudiant qui sort de l'université le goût d'entrepreneur
avec une vision tout à fait managériale. Cette vision est sans
doute celle qui cadre avec la mission de l'université qui est celle de
former les cadres de conception.
En outre, notre choix a été motivé par
l'observation attentive à la société dans laquelle nous
vivons ; à savoir la Société universitaire. Nous
justifions cette observation par ces termes : depuis notre arrivé
à l'Université de Kinshasa en 2006, l'on nous a parlé
d'un projet de création de la radio télévision campus
RTCAM. Une initiative qui à motivé notre choix dans le
département en SIC et plus précisément parce que, nous
félicitant d'avoir un centre d'expérimentation. Et la non
concrétisation de ce projet jusqu'à notre sortie de
l'université ne pouvait nous laissé indifférent ou
insensible quant à ce.
ii. 0.3.2. Intérêt du
Sujet.
Notre sujet porte en double intérêts :
théorique et pratique.
Sur le plan
théorique :
Notre travail constitue un apport au niveau de la connaissance
parce que le projet ou la radio voire les différentes
préoccupations comme nous les avons expliqué ici constitue une
importante contribution sur les études qui seront menées dans ce
domaine. Nous pouvons même dire que notre Mémoire constitue si pas
un premier, mais un document de référence pour toute recherche
concernant la Radio Campus. La grille de programme que nous proposons est le
premier jalon que nous posons pour le Directeur de Programme car elle est fruit
des enquêtes que nous avons menées.
Sur le plan pratique
Cette étude permet d'identifier les problèmes
auxquels la communauté universitaire fait fasse. Le questionnaire que
nous avons élaboré nous a permis de connaître les attentes
du public universitaire. Sur base de tout ce qui précède, ce
travail permettra au Directeur de programmes de la Radio Campus de prendre en
compte les différentes préoccupations du public dans
l'élaboration de la Grille de Programme de cette radio.
Il révèle par ailleurs, aux étudiants qui
attendaient voir cet outil leur servir de matériel didactique les
causes du retard mis dans son exécution.
Enfin ce travail s'inscrit dans le cadre d'amélioration
de la qualité de productions des grilles de programmes des radios ou des
médias audiovisuels congolais. Surtout sachant que c'est une station de
radio qui voit le jour dans le milieu universitaire mais qui sans doute vient
en compétition dans le concert des médias ou des radios
émettant de Kinshasa.
d. O.4. Méthodes et Techniques
i. 0.4.1. Méthodes
La méthode est une voie particulière en vue
d'éclairer l'itinéraire de la réflexion permettant de
saisir et de démontrer le soubassement du phénomène sous
examen.7(*)
Pour bien mener notre étude, nous avons jugé
d'employer l'ethnographie de la communication comme méthode. Et cela
pour objectif de décrire minutieusement les groupes sociaux et
« précisément de dégager ensemble les normes qui
sous-tendent le fonctionnement des interactions dans une
société donnée ».8(*)
Cette méthode nous a permis d'avoir une connaissance
approfondie de la communauté universitaire au sein de laquelle nous
développons le projet. C'est veut dire que c'est une meilleure approche
pour nous d'aborder le public cible de la radio ainsi qu'une réelle
perception de ses réalités et diagnostique de sa vie
socioéconomique et culturelle.
Selon FERREOL et DEUBEL9(*) chaque société façonne à
sa manière, consciemment ou non, la personnalité des individus
qui la comprend, par un système éducatif, par ses institutions,
par l'ensemble de ses modèles ou ses normes.
L'ethnographie est avant tout un travail de terrain
(fieldwork) auprès de groupes sociaux restreints, de communautés
ou d'institutions. Dans le cadre de son travail, l'ethnographe devra observer,
noter ce qu'il voit, ce qui se passe, mais aussi interroger pour
découvrir et comprendre.10(*)
La méthode ethnographique permet au chercheur en
communication d'étudier un groupe, ses conduites, ses actions, ses
habitudes et de les interpréter en contexte. Cette méthode repose
sur une tradition théorique selon laquelle la signification sociale des
phénomènes sociaux provient de sens qu'on leurs donne au cours de
nos interactions.
ii. 0.4.2. Techniques :
Pour ce qui concerne les techniques, nous avons utilisé
dans un premier temps la technique documentaire pour inventorier les
écrits déjà existant, élaborés par les
chercheurs qui ont mené leurs recherches dans ce domaine. Nous avons par
ailleurs recouru à l'observation participative, à l'interview
avec certaines autorités et certains responsables puis nous avons fini
par l'enquête tout en élaborant un questionnaire pour recueillir
des données empiriques sur notre étude pour nous conduire
à une bonne définition de la radio Campus de l'Université
de Kinshasa digne de son nom.
Nous avons ensuite clos cette étape par le focus group
lequel nous a permis d'explorer les contours de l'objet de notre enquête.
Car la discussion engagée entre les personnes prenant part au focus
group a clarifié et précisé les opinions. Cette
méthode a permis de relever les inhibitions des autres parce que le
collectif donne plus de poids aux critiques que dans les entretiens
individuels.
Selon Sylvain SHOMBA, cette technique permet d'évaluer
des besoins, des attentes, des satisfactions ou de mieux comprendre les
opinions, les motivations ou de comportements. Elle sert aussi à tester
ou à faire émerger les nouvelles idées inattendues pour le
chercheur.11(*)
e. 0.5. Délimitation du travail
Comme tout travail ou toute étude scientifique, le
thème sous examen est limité dans le temps et dans l'espace.
Sur le plan temporel nous avons observé le
phénomène depuis notre arrivé à l'Université
jusqu'à notre départ soit de l'année 2006 à 2010.
Mais pour beaucoup d'autres détails, l'année académique
2009-2010 semble préoccupantes car des observations s'y
réfèrent.
Sur le plan spatial, notre étude se limite à
l'Université de Kinshasa. Ceci parce que tous les éléments
évaluer ou pris en compte ne sont qu'issus du site universitaire du
Campus de Kinshasa dit « Colline inspirée ».
f. 0.6. Subdivision du Travail
Outre l'introduction générale et la conclusion,
notre mémoire comporte trois chapitres ayant chacun deux sections.
Le premier chapitre est consacré aux
considérations générales dont la première section
trace un cadre conceptuel puis la seconde un cadre théorique.
Au deuxième chapitre, nous présentons notre
milieu d'étude. Mais tout en consacrant la première section
à la présentation d'une manière générale de
l'Université et la seconde section à celle du Projet de la Radio
Campus.
Le troisième chapitre enfin, présente les
données de l'enquête et leur interprétation à la
première section et puis le modèle d'une grille des programmes
issu conçu à l'issu de l'enquête menée.
g. 0.7. Plan du travail
Ce travail, outre son introduction générale et
sa conclusion comporte trois chapitres ayant chacun deux sections. Ainsi nous
présentons ce plan détaillé de la manière
suivante :
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
Section I. : Cadre Conceptuel
Section II : cadre Théorique
CHAPITRE II. : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Section I. : Présentation générale
de l'Université de Kinshasa
Section II. : Présentation du Projet de la Radio
Campus et sa Localisation.
CHAPITRE III. : Analyse, Interprétation des
Données et Proposition de la Grille de Programmes
Section I. : Enquête : Analyse et
Interprétation des données
Section II. : Proposition de la grille des
programmes.
CHAPITRE I.
CONSIDERATIONS
GENERALES
Le chapitre premier consacré aux considérations
générales se subdivise en deux sections dont la première
définit les concepts de base figurant dans l'intitulé de notre
thème sous examen ; et la deuxième quant à elle,
trace le cadre théorique de ce travail tout en expliquant l'approche et
les théories que nous avons exploitées et qui nous ont permis
d'aborder avec lucidité ce sujet.
h.
SECTION I.
CADRE CONCEPTUEL DU
TRAVAIL
Dans le cadre conceptuel de ce travail nous tendons
d'expliquer les termes ou concepts clés contenus dans l'intitulé
de notre sujet. Et cela permet à nos lecteurs d'avoir une idée et
la compréhension sur le fond de la matière que nous abordons tout
au long des notre travail. Nous mettons en exergue les concepts : projet,
radio campus, grille de programmes et attente du public.
i. I.I.1. Le Projet
Avant de définir le mot projet il nous semble
impératif de saisir le sens qu'il peut revêtir. Le projet sera
compris selon que l'on lui donne le sens français ou anglo-saxon.
Au sens français : la représentation de
quelque chose que l'on pense atteindre, qu'on a l'intention de faire, ou alors
simplement un travail préparatoire, une ébauche. Dans ce cas,
seule la finalité est prise en compte, pas du tout les actions
nécessaires à sa réalisation.
Au sens anglo-saxon : le projet (Project) : est un
ensemble d'actions à réaliser pour atteindre un objectif
défini dans le cadre d'une mission précise et qui comporte un
début mais aussi une fin. Ici, l'important est avant tout la
façon d'atteindre l'objectif.
Définition
Plusieurs définitions sont taillées pour
comprendre le terme projet notamment nous retiendrons que :
On appelle projet, l'ensemble des actions à
entreprendre afin de répondre à un besoin défini dans le
délai fixé.
Un projet est une action temporelle avec un début et
une fin, qui mobilise des ressources identifiées (humaines,
matérielles et financières) durant sa réalisation, qui
possède un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation de
moyen et d'un bilan indépendant de celui de l'entreprise. Les
résultats attendus du projet sont ainsi des livrables.
Pour l'AFNOR (Association Française de Normalisation),
le projet est une démarche spécifique, qui permet de structurer
méthodiquement une réalité à venir. Cette
définition est proche à celle des anglo-saxons.
Un projet, dès qu'il est suffisamment complexe et
a des enjeux importants, consiste en un ensemble d'actions visant un
résultat défini, connu et mesurable.
Le projet est limité dans le temps (le temps pour un
projet est conçu comme un concept développé pour
représenter la variation du monde : l'univers n'est jamais
figé...) et comporte toujours une notion de nouveauté et de
changement.
Caractéristiques d'un Projet12(*)
- La Complexité : Un projet est complexe mais pas
forcement compliqué car il va faire à des ressources, des moyens,
des compétences qui ne sont pas généralement
placés sous la même autorité et qu'il va falloir coordonner
pour atteindre un objectif unique.
- l'unicité : il n'existe pas deux projets
identiques. Ils peuvent se ressembler, l'objectif peut être le
même, mais il reste toujours des différences, dans les
délais, dans l'environnement, dans le contexte de réalisation. Le
fait même de vouloir recommencer ce qui a déjà
été fait implique un profond changement : mettre en place
une production de série par exemple, implique de nouvelles
méthodes de gestion, d'autres organisateurs de travail. Le simplement
déplacement géographique d'une réalisation peut
entraîner de profondes modifications.
Enfin, même s'il est difficile de classer les projets,
on peut saisir quelques distinctions qui peuvent permettre de mieux saisir
l'étendue de la notion du projet :
- Le projet interne et externe : on parle ici de
la destination. (Pour client ou non).
- Le Projet de développement ou de
réalisation : le premier a pour but quelque chose de
reproduction et le second un objet unique.
- Le projet technique et organisationnel : ici
on les classe selon leurs objets.
Les étapes du projet comme les
détaille
MERISE13(*).
Pour qu'il soit géré dans un contexte de
qualité, un projet doit suivre différentes phases au terme
desquelles, des points de contrôle doivent être définis.
Chaque étape fait l'objet d'un livrable et d'une validation à
partir d'un document spécifique. Cela permet de maîtriser la
conformité des livrables à la définition des besoins ainsi
que de s'assurer de l'adéquation aux objectifs de coûts et de
délai.
Ces étapes de validation, constituant une des
tâches de la gestion de projet, permettent de déceler les non
conformités au plus tôt et de s'adapter aux nouvelles contraintes
dues aux aléas non prévus initialement. La maîtrise du
temps alloué à chaque tâche est primordiale et l'analyse
des risques est indispensable. En effet, au lancement du projet il existe
beaucoup d'incertitudes, dans la mesure où les caractéristiques
ne sont pas encore formalisées. Cela représente autant de risques
pour le projet, qu'il faut essayer d'identifier afin de les anticiper. De cette
manière, des moyens doivent être prévus d'une part pour
prévenir l'apparition de ces risques mais également pour les
corriger le cas échéant
A chaque étape, il peut être décidé
d'arrêter le projet si la maîtrise d'ouvrage estime que les
objectifs ne pourront pas être tenus.
Le terme de jalon (en anglais milestone, traduit parfois en
pierre miliaire) est utilisé pour désigner les
événements sensibles de la réalisation du projet
nécessitant un contrôle. Chaque jalon permet de vérifier
que les conditions nécessaires à la poursuite du projet sont
réunies. On désigne par le terme d'échéancier
(éventuellement jalonnement) l'enchaînement des dates des jalons.
On appelle « cycle de vie du projet »
l'enchaînement dans le temps des étapes et des validations entre
l'émergence du besoin et la livraison du produit. Le « cycle
de vie de l'ouvrage » correspond aux étapes et aux livrables
nécessaires à la réalisation de l'ouvrage.
Habituellement, on retrouve les phases ou les étapes
suivantes (mais les appellations varient selon le contexte et les
méthodes). C'est-à-dire que le projet peut être
découpé de façon basique de la manière
suivante :
1. Phase préparatoire ou Étude
préliminaire (ou encore préalable dite aussi de
faisabilité voire d'opportunité)
Cette phase permet de prendre conscience du projet, puis
d'étudier l'objet du projet pour s'assurer que sa mise en oeuvre est
pertinente et qu'il entre dans la stratégie de la société.
Cette phase, généralement qualifiée d'Avant-Projet, doit
se conclure par la mise au point de documents formalisant le projet et
indiquant les conditions organisationnelles de déroulement du projet.
A ce
stade, le but est de déterminer le périmètre du projet et
sa faisabilité, c'est-à-dire de définir ce qui sera inclus
dans les objectifs du projet, ce qui ne le sera pas et si le projet doit bien
être lancé. D'une part, on estime si les bénéfices
attendus seront en proportion des investissements engagés et du
coût prévisionnel du projet. Pour de nombreux projets, on
détermine ainsi le retour sur investissement escompté (ou plus
exactement : payback) (il faut toutefois noter que tous les projets ne
visent pas forcément à atteindre un profit financier : on
peut lancer un projet dans le but d'améliorer le service aux usagers
d'une administration, ou pour améliorer le climat social d'une
entreprise - dans ces cas, le retour sur investissement n'est pas
nécessairement quantitatif). D'autre part, l'étude de
faisabilité détermine également si l'organisation est bien
en mesure de mener le projet à son terme. On cherche en particulier
à savoir si elle dispose des compétences, des ressources et des
fonds nécessaires.
2. Phase de Réalisation et contrôle ou
fabrication:
Il s'agit de la phase opérationnelle de création
de l'ouvrage. Elle est menée par la maîtrise d'oeuvre, en relation
avec la maîtrise d'ouvrage. Cette phase commence par la réception
du cahier des charges et se clôture par la livraison de l'ouvrage.
C'est lors de cette phase que le projet est
réalisé ou fabriqué, c'est-à-dire que les
tâches permettant de mettre en oeuvre le nouveau produit, bien ou service
sont réalisées. Dans les projets informatiques, c'est cette
phase qui permet la construction du logiciel. Pour contrôler
l'avancement de ces tâches et le respect des délais on utilise des
outils de gestion de projet notamment des logiciels qui permettent, en cas de
retard ou dépassement des délais, de planifier à nouveau
la suite du projet. Dans cette phase sont également
réalisés les tests : test unitaire, test
d'intégration, test de performance.
Dès la mise à disposition ou la réception
du livrable, il est nécessaire de procéder à des
vérifications de manière à contrôler la
conformité du résultat fabriqué avec la commande qui avait
été passée lors des spécifications. Les
contrôles s'effectuent sous forme de tests rigoureux à partir des
cahiers de tests qui ont été préparés.
A l'issue de la phase de recette est signé un
procès-verbal de réception définitive.
Selon la complexité du projet, des séquences de
vérification globale peuvent s'avérer nécessaires.
Lorsqu'il a été fait appel à une sous-traitance, la fin de
la recette marque une étape importante car elle déclenche la
période de garantie juridique pendant laquelle le demandeur peut se
retourner contre son prestataire.
Le produit est mis à disposition du marché ou
des utilisateurs, c'est ici qu'entre en action la politique de communication et
d'une manière plus générale ce qu'on désigne par
l'accompagnement du changement.
i. 3. Phase de fin de projet ou de Suivi des performances et
de la qualité
Les outils de suivi ont été établis
dès la préparation du projet, en même temps qu'ont
été définis les objectifs de performance et de
qualité.
La conduite du projet est, en règle
générale, confiée à un directeur de projet ou un
coordinateur de projet, ou encore à un chef de projet. Ce responsable du
projet rend compte à un comité de pilotage.
Il s'agit de la mise en production de l'ouvrage,
c'est-à-dire s'assurer que l'ouvrage est conforme aux attentes des
utilisateurs et faire en sorte que son " installation " et son utilisation se
déroule correctement. Dans la mesure où la maîtrise
d'oeuvre connaît le produit qu'elle a mis au point, il lui revient de
l'installer
Ces trois phases sont également connues sous
l'appellation « 3C » :
cadrer, conduire, conclure.
i.
I.I.2. La Radio Campus
La radio campus est un organe de radiodiffusion de
radiophonie émettant à partir d'un site universitaire et dont le
public cible sont les membres de la communauté universitaire. Et donc,
c'est une radio dont la grille des programmes répond à soixante
quinze pourcent (75%) aux attentes de cette dernière.
La radio campus est une radio universitaire dont les membres
de la communauté universitaire peuvent en être initiateurs ou
partenaire. Plusieurs universités au monde possèdent à
leur sein des radios à l'instar de radio de l'Université de
Lille, de Lion, de Québec, Paris III, l'Université libre de
Bruxelles, de Nantes.... Pour ces différentes radios les contextes et
les missions se diffèrent selon leurs cahiers décharges et
voeux.
Il serait peut être malaisé pour nous si nous ne
devons que limiter notre explication à ce niveau. Parce que,
définir un concept apocope comme radio, renvoie à un grand nombre
des mots14(*)
notamment : radiodiffusion, radiocommunication ou la radiophonie.
a. Radiodiffusion :
C'est la communication à usage public ; c'est un
procédé qui fait allusion à la diffusion des programmes
sonores et / ou visuels.
b. Radiocommunication :
Elle est un procédé correspondant à la
télécommunication réalisée à l'aide d'ondes
radioélectriques. De manière plus spécifique, le
système de transmission des sons utilisant les propriétés
des ondes radioélectriques constitue la radiophonie.
c. Radiophonie :
C'est un système de liaison téléphonique
entre deux correspondants qui utilisent les ondes
électromagnétiques.
Le radiotéléphone est plus spécifiquement
le téléphone, placé dans une automobile et qui utilise le
moyen de transmission de la radiodiffusion.
Mais il faut cependant noter qu' originellement la radiophonie
était désignée par l'expression télégraphie
sans fil, puis de téléphonie sans fil (T.S.F) ce qui
correspondait au premiers usages de la radio : 1912, le
propriété de redressement des cristaux découverts par
l'américain creen l'adwhitier et le surcuit
régénérateurs mis au point par l'ingénieur
électricien l'américain Edwin Howard picard permit
d'améliorer les matériel commercialisée dès 1915,
la téléphonie sans fil avait progressé à un point
tel qu'une communication fut établie entre la Virginie et l'Hawai et
paris. La transmission des télégrammes internationaux, puis la
transmission des messages téléphoniques. L'usage de la radio en
tant qu'instrument de loisir ne date que de 1920 avec l'inauguration à
PiHbourh de KDKA, la première station de radio aux Etats - unis, En
1922. WEAF et la première station de privée totalement
financée par la publicité, et lancée à New-York.
Le point de départ scientifique de cette théorie
et la des ondes radio exposée par l'anglais James Clerc Maxwell en
1864, et démontrée en pratique par l'allemand Heinrich Hertz en
1888.
En 1890, le français Edouard Branly invente un appareil
pour détecter des ondes radio et pour le transformer en un. Courant
électrique utilisable. et c'est en 1894, que l'italien Guglielmo Marconi
réalise la première émission de signaux radio en
utilisant l'éclateur de Hertz comme émetteur du cohéreur
de Branly comme récepteurs.
L'utilisation des ondes courtes en 1923 pour les
émissions des signaux sur des grandes distances, la compréhension
de la propagation des ondes radio tout au tour de la terre, par la
découverte de l'ionosphère ( zone électrisée de
l'atmosphère située entre 130 et 320 Km d'altitude) qui
réfléchit les ondes radio, la découverte de la modulation
des fréquences en 1935, la mise au point de la radio par transistor en
1954 et les premières émissions en stéréophonie en
1961 constituent les principales étapes du développement de la
technologie radiophonique. A partir des années 1980, la radiophonie
intègre progressivement la technologie informatique. Mais alors
actuelle, on ne peut comprendre la notion de radio sans informatique car,
déjà la notion de Web radio l'illustre bien. Elle utilise la
transmission par satellite pour la diffusion qui se font de plus en plus
modulation des fréquences (FM) par des entreprises de radiophonie de
moins men moins généralistes pour un public de plus en plus
ciblé.
Les Fonctions de la Radio
Outres les fonctions ou missions traditionnelles de la radio
à savoir informer, former (éduquer) et divertir, notre insistance
cette fois sera axée dans la fonction de la socialisation de la
radio.
Parler des fonctions de la radio, c'est faire voir le
rôle qu'a joué et que continue à jouer la radio depuis sa
création vers les années 1920 jusqu'à nos jours. Mais cet
exercice est énorme à tel enseigne que le temps mis et le format
exigés pour cette monographie ne nous permettrons pas de tout dire.
Donc, loin de nous, l'idée de faire tout l'éventail de toute
cette histoire qui renferme ces différents rôles. Nous en
indiquons les principales fonctions tout en les situant dans leurs
périodes respectives.15(*)
1. La période des premiers postes (1920 -
1930)
La fondation des premières stations émettrices
de radio fut souvent le fait de producteurs de matériel
radioélectrique voulant vulgariser leurs expériences et
populariser leurs techniques en diffusant des concerts ou des nouvelles dans
l'espoir de créer un nouveau marché pour leurs productions
Selon les pays, la liberté d'action fut complète
ou, au contraire, l'intervention de l'Etat se manifesta sous des formes
différentes.
2. La Période ou l'Ere de la Radiodiffusion
(1930 - 1960)
Le changement dans les termes, vers 1930, est le signe d'une
mutation : la TSF devient la radio. En même temps que la puissance
des postes augmente, ils ont davantage d'auditeurs et la radio devient un moyen
d'information et de propagande car elle accroît des dimensions
internationales.
Vers les années 30, la radio joue double
rôles : elle joue un rôle à dimension économique
et un rôle politico-culturel.
a. Les dimensions économiques de la radio
La TSF sort de l'amateurisme et commence à se
professionnaliser. D'abord au niveau de l'organisation des postes
émetteurs : l'Etat est amené à intervenir pour la
répartition des longueurs d'ondes fixées par des
conférences internationales : Prague, en avril 1929 entre 27 pays,
puis à Lucerne en mai - juin 1933 ; un troisième plan
répartissant 140 longueurs d'ondes entre 372 stations fut adopté
en 1939 à la conférence de Monteux où 31 pays furent
représentés, mais il ne fut pas appliqué à cause de
la guerre.
Les progrès de l'amplification permirent de moduler les
courants de l'émetteur et d'améliorer ile son avec la mise au
point de lampes hétérodynes et superhétérodynes.
Ainsi la radio diffuse-t-elle davantage de musique, ce qui permet un
accroissement indéfini des programmes. La fabrication des postes
récepteurs moins coûteux entraîne une production en
série qui, à son tour, fait baisser les prix des postes et attire
de nouveaux acheteurs.
En se développant, la radio, tout d'abord
activité complémentaire, définit des nouvelles
professions, réalisateur, producteur, speaker, animateur, journaliste,
ainsi que celles de réparateur et de vendeur de postes.
La publicité trouva un nouveau domaine
d'activité dans la radiodiffusion ; en France, où la
publicité commerciale était encore peu développée,
M. Bleustein Blanchet commença ses activités publicitaires avec
la radio. Par les effets de la publicité, des informations
économiques, de l'attention portée aux livres et plus encore aux
disques, par les modes qu'elle diffuse, la radio est un instrument du
marché.
b. Le Rôle politique et culturel de la
radio
En devenant l'affaire de professionnels, les programmes de
radio se spécialisent et s'étendent sur presque toute la
journée. Beaucoup d'émissions retransmettent des activités
qui n'ont pas été conçues pour la radio, des concerts,
des chansons, des pièces de théâtre, des
conférences, des lectures d'extrait de livres ou des journaux ;
mais peu, à peu, sous l'influence de la nouvelle technique, des genres
nouveaux apparaissent : radio théâtre, feuilleton
radiophoniques dont l'effet sur les auditeurs peut être saisissant.
Le rôle culturel de la radio est surtout souligné
en Europe, plus de la moitié des programmes est
généralement consacrée à la musique ; les
émissions littéraires et historiques cherchent à diffuser
le patrimoine culturel. La radio scolaire et, dans certains pays, les
émissions religieuses contribuent aussi à renforcer le
caractère culturel de la radio. Le divertissement (chansons, jeux,
sketches) occupe la première place dans les stations commerciales qui
cherchent à attirer les plus d'auditeurs, aux Etats-Unis et en France,
dans les postes privés.
3. La radio des années 40 (période
qualifiée de la guerre des ondes)16(*)
La guerre des ondes commença avant la deuxième
guerre mondiale. Les japonais avaient utilisé la radio dans les parties
de la Chine qu'ils avaient occupées depuis 1931 ; les Italiens
cherchaient dans leurs émissions en langue arabe à soulever les
populations d'Afrique du Nord, et notamment les Tunisiens, contre la France ou
les Egyptiens, et même les habitants de l'Inde, contre les anglais. La
guerre d'Espagne avait provoqué une propagande radiophonique de deux
camps, chacun ayant ses postes diffusant à destination de
l'étranger.
Pendant cette période, la radio fournit des
informations qui sont soumises à la censure dans la plupart des pays
belligérants : aussi les émissions étrangères
sont-elles recherchées par les habitants des pays en guerre, surtout
dans leur propre langue.
4. La radio à l'âge de la
Télévision soit dans les années 1960 à
1990.17(*)
La radio d'implantation de la télévision aux
Etats-Unis, en Angleterre, au Japon laissa croire pendant quelques temps
à un déclin de la radio ; certes, celle-ci vit
décroître son audience dans un premier temps (qui ne se place pas
à la même date pour les différents pays) ; mais
l'irruption de la télévision fut plutôt un défi qui
obligea la radio à modifier ses habitudes et son style, profitant elle
aussi du progrès technique. Tandis que la télévision se
développait dans les sociétés industrialisées et,
de là, dans d'autres pays où elle reproduit surtout les
modèles culturels occidentaux, la radio s'implantait plus largement dans
le Tiers Monde.
En Afrique noire, avec l'indépendance, les nouveaux
Etats ont recueilli en héritage des installations techniques et aussi le
monopole de la Radio ; même dans les anciennes colonies anglaises,
où le régime de la BBC, moins étatisé, avait servi
de modèle, la radiodiffusion passa rapidement sous le contrôle des
gouvernements, s'inspirant du modèle français. La
coopération technique fut assurée principalement par les Etats
occidentaux et par des organismes internationaux : l'Unesco et Union
Internationales des Télécommunications.
La radio joua un rôle primordial dans les mouvements
politiques ou révolutionnaires affectant plusieurs Etats africains. Les
installations; radiophoniques sont devenues un véritable enjeu essentiel
dans les coups d'Etat ; ainsi un commando, le 23 mars 1970, s'empara du
poste de radio à Brazza ville et annonça la
déchéance du gouvernement Ngouabi, mais le chef de l'Etat
congolais qui se trouvait en déplacement en Pointe-Noire, se servit de
la station de radio de cette ville pour reprendre en main la situation.
La dépendance étroite des organismes des
radiotélévisions à l'égard des autorités
politiques donne à l'information radiodiffusée un
caractère officieux ; le nom de la station traduit souvent un
engagement politique : ainsi la Voix de la Révolution au Congo
Brazzaville, au Centre-Afrique, au Burundi, la Voix du zaïre au Zaïre
et la Voix du Renouveau en Haute-Volta.
De nombreux Etat africains ont voulu utilisé la radio
pour revaloriser les cultures traditionnelles ; ainsi l'émission
« Chansons de chez nous » à, radio-Mali, ou encore
l'émission du Poï Kan Poï, créée en 1968,
diffusée vendredi (jour de repos dans le monde musulman) mêlant
l'information, musique traditionnelle, animation rurale et lecture du
courrier...
Vers ces années, il faut aussi signaler que la radio
est plus utilisée pour renforcer l'action gouvernementale. Mais elle
reste aussi une force révolutionnaire. Exemple au Cuba, la radio avait
déjà joué un rôle dans la lutte contre Battista.
Après la prise du pouvoir par Fidèle Castro, la radio nationale
devint instrument de Propagande et de développement culturel.
La radio en Asie aussi vers ces années joue un
rôle important dans la vie politique ; la pise de l'immeuble par
exemple de la radio au moment de la révolution à
Téhéran, le 11 février 1979, a donné lieu à
une violence bataille.
En Chine, la radio a joué un rôle important dans
la révolution culturelle ; c'est par elle et par l'écoute
collective que les Gardes rouges ont mobilisé les masses populaires. Le
retard du développement de la télévision en Chine
contribue à accroître le rôle de la radio.
5. La radio à la fin du XXIe
Siècle
La radio à a fin du vingt et unième
siècle reste le moyen d'information le plus diffusé dans le
monde.
La législation des radios locales privées a
été souvent modifiée ; depuis novembre 1994 le
Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a défini cinq
catégories de radios privées et réglementé la
publicité. ; les radios associatives représentaient moins de
la moitié des quelques 1290 stations privées en 1994. Des radios
FM ont développé des émissions de « libre
antenne ».
L'effondrement du régime soviétique a
entraîné une libéralisation des ondes souvent avec des
participations étrangères. La radio avait été
libéralisée à l'époque de Gorbatchev avec un
Décret du 14 juillet 1990 préparant la fin du monopole de
Gosteleradio et un nouvel organisme Radio télévision. Les
républiques vers ces années prennent le contrôle des leurs
radios.
En Afrique où les monopoles d'Etat bien que chancelant
restent très souvent maintenus on peut noter la création des
radios privées à Ouagadougou, à Abidjan, à Bamako,
Dakar, en République sud-africaine et en république
démocratique du Congo. Le développement des radios rurales
diffusant en langues africaines et donnant la parole aux ruraux se manifestent
dans plusieurs pays.
L'internationalisation de la radio s'est aussi
accentuée. Les radios internationales représentent un service
public souvent lié au Ministère des Affaires
Etrangères.
Si la radio est parfois un instrument de révolte ou de
libération, elle est surtout un moyen d'information et de
divertissement, de vulgarisation, de socialisation, d'accompagnement à
la vue quotidienne. Elle permet l'innovation dans le cas des radios plus
communautaires privées ou publiques.
6. La radio aujourd'hui à l'Université
de Kinshasa.
Aldo FALCONI affirme « qu'en Afrique, la radio est
un « médium-roi », tout le monde l'écoute,
car la tradition et la culture se transmettent avant tout par la parole. Elle
accompagne la vie quotidienne quelque soit l'âge ou le niveau
d'étude de l'auditeur. En outre, elle profite de deux avantages :
c'est le seul moyen qui peut être « consommé »
en, faisant autre chose et son coût reste faible ».18(*)
La radio qui émettra de la colline inspirée de
l'université de Kinshasa permettra de:
- rendre l'Université visible et vivante en rendant
compte des activités liées à ses missions fondamentales
d'enseignement, de recherche, de sauvegarde et de développement des
connaissances. Il s'agit d'assurer la visibilité de l'Université
par la formation, l'information et la vulgarisation, et en même temps de
permettre à l'université d'éclairer la
société.
- développer des synergies entre l'Université et
la société par des émissions radiophoniques
à caractère technologique (recherche et
développement), pédagogique (recyclage des
enseignants du primaire, du secondaire et de l'enseignement supérieur et
universitaire), social (hygiène publique et soins de
santé primaires) et civique (éducation à
la citoyenneté).
- Constituer une fenêtre médiatique et de
vulgarisation des activités du P3.
- Favoriser la liberté de création des
étudiants en les incitant à se regrouper dans des équipes
de production, de rédaction et de réalisation, sous la
supervision de leurs professeurs. Il s'agit d'apporter un appui à la
formation en sciences de la communication.
- Valoriser des perspectives originales, à travers
l'expertise locale (professeurs d'université, hommes et femmes
d'expérience) pour une analyse constructive des questions
d'actualité.
- Impliquer toutes les Facultés, tous les services et
toutes les entités décentralisées de l'Université
dans la production d'émissions de qualité.
- A l'Université de Kinshasa nous pouvons aussi
accepté comme le souligne Che Guevara, la radio est d'une grande
importance car, « elle explique, enseigne, excite,
détermine... »19(*)
Bref, actuellement à l'université de Kinshasa,
la radio devra jouer un rôle capital dans la socialisation, la
vulgarisation, la sensibilisation de ses auditeurs. Elle permettra à la
communauté universitaire de prendre conscience sur l'environnement
auquel ils vivent. C'est-à-dire parler de son écologie, de la
lutte contre les érosions, de l'entretien et réhabilitation des
infrastructures, du danger qui en découle en cas de la négligence
des conditions d'hygiènes appropriées ; de couroi de
transmission pour se faire entendre à l'extérieur aussi.
ii. I.1.3. La grille
des Programmes
C'est la répartition des programmes
télévisés ou radiophoniques pour une saison selon un
horaire régulier. Son organisation est verticale à la
journée et horizontale à la semaine, au mois, à
l'année. La grille des programmes est un outil stratégique d'une
entreprise de télévision ou d'une station de radio. Car, la
grille, eu égard au respect du cahier décharge, doit être
conçue pour recueillir la plus forte audience et pour fidéliser
la plus forte proportion du public tout en évitant de programmer des
productions onéreuses au moment où ce public est rare.
Selon Michel SOUCHON la « programmation est l'art de
la rencontre ». Elle consiste à favoriser la rencontre du
public et des émissions. Cette rencontre doit cependant respecter un
certain nombre des principes et utiliser quelques recettes techniques.
Programmer c'est d'abord connaître son public. Et, pour le programmateur,
la sociologie des habitudes de vie est une donnée fondamentale ;
notamment l'horaire du travail, le temps de transport, les habitudes
alimentaires (les heures de repas), les loisirs, etc. Cela permet non seulement
de savoir combien des personnes peuvent écouter à un moment
précis mais également leurs caractéristiques
sociodémographiques.
Cette présence au foyer plus ou moins importante du
public détermine pour les programmateurs un découpage de la
journée. Or, pour la programmation il faut également
gérer les entrées et les sorties de différentes couches de
publics.
Un des moments clés à cet égard se situe
dans l'avant soirée. Il s'agit d'attirer au fur et à mesure de
plus en plus d'auditeurs sans perdre ceux qui sont déjà à
l'écoute.
Selon les tranches horaires, on va trouver des durées
de programmes différentes. La longue durée est de 90 minutes pour
le prime time avec les fils cinéma, du sport ou des
variétés ; des émissions plus courtes de 30 à
60 minutes dans la journée et la deuxième partie de la
soirée.
Par ailleurs, le coût de programmes est fonction de
l'importance de l'audience. En conséquence, les programmes les plus
chers sont donc programmés en prime time.
Pour la télévision ou pour la radio, quelque
soit le pays où l'on se trouve, on retrouve toujours le même type
d'offre de programme c'est-à-dire : 30% d'information ; 35 %
de Fiction, 15- 20 % de divertissement, 10 à 15 % Documentaire et
culture.
Le théoricien J.M. VERNIER définit la grille des
programmes comme « un document utilisé en audiovisuel,
relevant un ensemble d'émissions ou des programmes d'une station visant
à fidéliser l'audience ».20(*) Son contenu tient compte de
plusieurs facteurs, notamment la diversité socioculturelle du public,
les dispositifs budgétaires, l'équilibre des genres et les moyens
de production.
Dans le domaine des médias, le programme est une
émission ou un ensemble d'émissions diffusées par une
station radio ou une chaîne de télévision.
Pour ce faire, B. LAMIZET et A. SILEM estiment que «le
programme est une liste des émissions de radio et
télévision pour une période donnée, donnant les
informations sur les horaires, les sujets avec éventuellement une
analyse critique, lorsque ces programmes sont la matière de la presse
spécialisée.21(*)
iii. I.1.4. Attente du public
Le public, en écoutant les médias a le
désir que ces derniers puissent répondre ou satisfaire leurs
besoins. Ce sont au fait, des préoccupations que le public a et qui
attend des programmes inclus dans les émissions ou rubriques des organes
aux quels ils désirent être satisfaits.
Alors cela leur est présenté à travers un
tableau appelé grille des programmes « qui est un document
reprenant les différents éléments (rubriques ou
émissions) qui seront diffusés).
j.
SECTION II.
CADRE THEORIQUE
Dans la deuxième section de ce premier chapitre, il est
question de présenter les théories et approches qui sont
exploitées.
Nous savons qu'il serait aberrant qu'un chercheur parle de la
communication sans toute fois faire référence à l'approche
communicationnelle ou à la théorie dans laquelle il situe sa
recherche.
Ne voulant pas faire l'ironie du sort, dans le cadre de cette
étude, nous avons effleuré deux théories. Il s'agit de la
théorie de l'Agenda setting et de celle de « Uses and
gratifications » (usages et satisfactions). Et cela nous les avons
utilisées dans une approche fonctionnaliste. L'usage de ces
dernières n'est pas un hasard car, en prenant le fonctionnalisme comme
paradigme fondamentale de cette étude, nous sommes convaincus que la
conception, la matérialisation de la radio campus vient jouer un
rôle spécifique dans le grand système qui est le Concert
des médias Congolais (UNPC). Et cette mission ou cette fonction
spécifique ou particulière de la Radio Campus dépendra
d'un côté de la volonté des programmateurs de ses
émissions et de l'autre, du souci de mettre en place le meilleur produit
capable de satisfaire les besoins de son public.
i. I.2.1. Approche ou
Paradigme utilisés
Le Paradigme ou Approche Fonctionnaliste
Le paradigme fonctionnaliste est l'ensemble des
théories qui proposent une vision du fonctionnement
général de la société. Il comprend des
théories telles que : Le structuro-fonctionnaliste, la
théorie des systèmes, et les modèles des échanges
sociaux, la théorie des « uses and gratifications »
des médias, la théorie de la fonction d'agenda, etc.
Le fonctionnalisme part d'un constat selon lequel les
individus en tant que composantes de la société sont
différents et tiraillés par des intérêts
particuliers. Malgré cela, un ordre social émerge. Pour
comprendre cette contradiction, les structuralistes affirment que ce sont les
conséquences des actions individuelles qui produisent l'ordre social.
Ceci, par le fait que la société possède son propre
fonctionnement, sa dynamique qui tend vers l'équilibre. Elle
paraît comme étant plus que la somme des éléments
qui la constituent : individus et institutions sociales. D'où dans
son fonctionnement, elle peut résister aux changements et perturbations
issus des intérêts contradictoires de ces éléments
grâce au processus d'homéostasie, et parvenir à
l'équilibre social par son fonctionnement et l'interaction, voire
l'interdépendance de ses éléments et par la
conséquence voulue et voulue des actions individuelles.
La fatigue de chercheurs empiristes à rechercher des
effets dans une attitude positiviste a orienté les études vers la
recherche des « Uses and gratifications » des
médias. La question de la recherche traditionnelle de ce que les
médias font aux gens bascule pour celle de ce que les gens font des
médias.
Il convient de noter que le fonctionnalisme, comme le rappelle
Madeleine Grawitz, est né de la difficulté de saisir la cause
dans l'étude sociologique des faits sociaux. En effet, poursuivant la
volonté du père fondateur de la sociologie, Auguste Comte (1798 -
1855), d'appréhender les faits sociaux comme des choses, le
positiviste-empiriste Emile Durkheim (1858-1917) propose d'expliquer les faits
et les phénomènes sociaux en appliquant la règle selon
laquelle la cause déterminante d'un fait social doit être
cherchée parmi les faits sociaux précédents...
Cette difficulté a orienté, selon M. Grawitz
(2001 : 424) certains sociologues vers l'interprétation des
sociologiques par la notion de « fonction ». Le
fonctionnalisme qui était partie prenante à la causalité
se propose alors de remplacer la causalité par la fonctionnalité
en répondant à la triple interrogation selon laquelle :
est-ce que ça marche ? Pourquoi, Comment ? Certaines
études aboutissent même à confondre empirisme et
fonctionnalisme.
L'impact social des médias est une question centrale
mais n'épuise pas le rôle des médias dans les
sociétés. La théorie fonctionnaliste se tisse des concepts
proposés par R. Merton. Pour lui, on se doit de distinguer les fonctions
de la communication des masses et le but poursuivi par le communicateur dans la
mesure où les deux peuvent ne pas correspondre.
Pour Merton, la théorie fonctionnaliste sert à
interpréter les phénomènes en considérant leurs
conséquences du point de vue des structures plus vastes dans lesquelles
ils se trouvent impliqués. Exemple : une campagne médiatique
qui a pour fonction de favoriser la mise en place d'une politique de
santé, peut avoir d'autres implications.
Les utilisations des médias et les satisfactions que
les utilisateurs, auditeurs, lecteurs retirent des émissions deviennent
la, préoccupation. Les attentes, les demandes et les besoins du public
retiennent l'attention des chercheurs.
Dans la ligne de ce paradigme qui perçoit la
société comme une totalité organique dont les
éléments s'expliquent par la fonction qu'ils remplissent, les
chercheurs qui adhèrent à ce paradigme vont s'investir dans la
détermination des « fonctions ou latentes »
attribuables aux médias de masse : fonction d'information, fonction
d'agenda, de divertissement, d'évasion, de renforcement des valeurs,
etc. On reconnait aussi aux médias le disfonctionnement tel que
l'apathie, d'invasion culturelle, la diminution de l'esprit critique,
l'augmentation de conformisme social, la dépersonnalisation, etc.
La question fondamentale que le fonctionnalisme pose
est : « Pourquoi et comment utilisons nous les
médias ? »
La théorie fonctionnaliste donne la réponse.
Nous utilisons les médias parce qu'ils nous offrent les
équivalents fonctionnels à l'interaction humaine.
ii. I.2. 2. Théories Exploitées
- La théorie de l'Agenda Setting
En raison des contraintes spatio-temporelles, les directeurs
de programmes des radios comme des télévisions sont butés
à la pratique de la sélection sur l'ensemble des
éléments à diffuser. Les médias à travers
l'information, peuvent contribuer à influencer le récepteur en
mettant en évidence tel événement plutôt que tel
autre, telle déclaration plutôt que telle autre, telle
émission plutôt que telle autre, telle fait plutôt que tel
autre, et c'est ainsi qu'ils orientent leur attention.
En effet, le concept « Agenda setting »
proposé par Marc Combes et Shaw en 1971, désigne
précisément la façon dont les préoccupations des
citoyens sont structurées par les médias, notamment par les
médias d'information.22(*)
De ce fait, la théorie de l'Agenda selon WHITE consiste
pour les hommes des médias d'établir l'ordre du jour, non
seulement de ce qu'il faut mais surtout de c'est à quoi il faut penser.
L'effet le pus important de la communication des masses serait le fait
d'organiser mentalement le monde à notre place23(*)certains enjeux sans pour
autant le dicter son opinion. Mais le développement antérieur de
cette notion montre que les médias sont eux-mêmes
dépendants d'autres facteurs ou acteurs sociaux tels que les
téléspectateurs.24(*)
Il s'agit donc dans cette théorie de sélection
des événements jugés d'importants par le concepteur des
programmes télévisés ou audio. Comme conséquence,
le journaliste ou le directeur de programmes privilégient certains faits
ou analyses en rejetant d'autres dans l'ombre. Cette sélection est
revendiquer par les journalistes comme leurs droits de profession mais aussi
comme un danger car, il se peut que ces éléments
programmés ne plaisent pas aux auditeurs.
Nous estimons que la théorie de l'agenda setting ou
cette fonction s'applique bien à la façon dont fonctionnent les
médias audiovisuels congolais notamment la radio. En effet, cette
théorie qui est celle de l'opinion publique stipule que :
« les médias définissent les calendriers des
événements, voire même la hiérarchie des sujets dont
on parle. Ils nous disent non pas ce qu'il faut penser mais c'est à quoi
il faut penser ». 25(*)
Puis que ce sont les médias eux-mêmes qui
élaborent les programmes à présenter, ils
définissent ce qui à leurs yeux, semblent prioritaires et
importants ; ce qui les intéressent. Ils diffusent les
informations qu'ils choisissent et ne tiennent pas compte du public mais lui
indique c'est à quoi il faut penser. Ce sont les choix de leurs sujets
qui doivent faire l'objet de réflexion du public.
Dans les cités les gens ont compris : que si les
médias ne dictent pas ce que l'on doit penser, ils gardent une ;
grande capacité de mise sur agenda c'est-à-dire la
présentation d'indiquer ce à quoi on doit penser.26(*)
- Théorie des « Uses and
Gratifications ou celle des usages et satisfactions
Selon Philippe CABIN, la théorie des usages et
satisfactions admet le caractère unificateur des mass médias mais
écarte l'idée de manipulation. Les effets des médias sont
donc mesurés en termes des besoins qui les remplacent.27(*)
Les enquêtes s'intéressent aux usages que font
les consommateurs de différents genres de message et aux satisfactions
qu'ils en tirent. Cette théorie part du principe selon lequel les
médias informent, forment et distraient en suscitant des
réactions au sein du public.
Dominique WOLTON affirme que l'usage et gratifications portent
sur la variété des besoins, des orientations et des
activités interprétatives repérables chez les membres d'un
public qui diffèrent par leurs caractéristiques sociales ou
individuelles. La convergence naissante entre la recherche sur les effets et
les usages et gratifications peut renforcer la volonté de renaître
la diversité des messages, des publics et des systèmes sociaux.
Car, l'usage d'un type particulier des contenus par des catégories
particulières d'individus dans des conditions particulières
provoque un type d'effets puissant qui, en retour appelle un type particulier
d'usage des médias et ainsi de suite, le tout forme une longue et
interminable spirale des usages et des effets.28(*)
L'étude de ces changements impose des méthodes
historiques originales et la prise en compte de tous les facteurs de cette
évolution : le progrès scientifique et ses applications
techniques, décisifs pour la naissance de la radio puis de la
télévision et toujours restés déterminant depuis,
les problèmes économiques liés à la production des
appareillages, puis des programmes et ensuite à la concurrence entre
les émetteurs, le statut juridique et les rapports avec les pouvoirs
politiques ; le contenu des programmes dans la diversité des
émissions et des formes d'expressions et leur contributions à ce
que l'on a appelé la culture de masse29(*).
La rapidité des mises au point et les implantations et
de la radio puis de la télévision surprend, dans nos
sociétés contemporaines, habituées pour que les gazettes
naissent de l'invention de Gutenberg ; en vingt ans l'invention de la TSF
a conduit à la radiodiffusion publique moins de dix ans après
ses premiers essais, la TV entrait en service.
L'effondrement du système soviétique et
l'internationalisation croissante au niveau de la terre entière de la
communication ont réduit la dimension politique de la radio et de la
télévision et au contraire développé leur dimension
économique en soumettant à la loi du marché non seulement
leurs équipements, mais aussi leurs programmes, faisant éclater
les cloisons entre le public et le privé, entre le politique,
l'économie et le culturel. La tension est grande de rendre la
télévision ou la radio un véritable outil responsable des
changements constatés dans les comportements et les mentalités
des hommes d'aujourd'hui.30(*)
Conclusion Partielle
Le premier chapitre de ce travail est à la fois un
cadre théorique et conceptuel. C'est-à-dire il présente
premièrement (donc en Section I les concepts de base qui constituent
l'intitulé du sujet notamment les concepts projet, radio, grille de
programmes et attente du public.
Dans la seconde Section, nous traçons un cadre
théorique en inscrivant notre étude dans le champ
communicationnel. Une définition de l'approche et des théories
nous ont semblé indispensable. Dans le cadre d'approche paradigmatique,
nous avons circonscrit cette étude à partir d'une approche
fonctionnaliste (voir le Paradigme Linéaire de EKAMBO Duasenga).
Pour les théories, nous ne sommes pas sortis de notre
paradigme, nous avons ainsi utilisé les théories des usages et
gratifications et de l'Agenda Setting que Philippe Cabin définit comme
les théories fonctionnalistes.
CHAPITRE II.
PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
Choisissant ici l'Université de Kinshasa pour notre
milieu d'étude, nous nous trouvons dans l'obligation de présenter
à nos lecteurs le site. En cela, outre sa situation géographique,
il nous paraît utile de présenté l'UNIKIN dans ses
différentes facettes avec des problèmes auxquelles elle est
butée.
Ce chapitre comprend ainsi deux sections dont le premier fait
la présentation d'une manière générale de
l'université (avec différents problèmes auxquels elle est
confrontée) et la seconde quant à elle présente le Projet
de la Radio Campus.
k. SECTION I.
l. PRESENTATION DE L'UNIVERSITE DE
KINSHASA
i. II.1.1 Situation
géographique
Tout en reconnaissant les dimensions relatives et subjectives
qui, souvent, précèdent et/ou accompagnent un choix, dans le
contexte précis de cette étude, nous avons
privilégié les luttes qui frappent tout le monde de façon
évidente dès le premier regard c'est-à-dire ce qui a eu le
temps de s'installer dans la conscience collective et qui ont
façonné un portrait ou donnée d'une figure de site de
l'Université de Kinshasa.
Elle est aussi un site non seulement constitué des
facultés mais aussi des résidences et clubs pour professeurs et
étudiants, des complexes sportifs et commerciaux, des homes
d'étudiants et des restaurants universitaires qui sont à nos
jours inopérationnels, mais aussi des entités
décentralisées dont : les cliniques universitaires de
Kinshasa, le Centre Neuro-psycho pathologique, l'Institut Technique
Médical Mont-Amba / ITM-M.A et l'Ecole de Santé Publique et le
Groupe Scolaire de Mont-Amba (GSMA).
L'université de Kinshasa forme par sa configuration,
une véritable cité « des Savants » avec des
édifices académiques et confessionnelle
Au plan géographique, cette cité de savants
occupe une superficie de 270 Hectares, perchée sur la colline dite
« inspirée » du Mont Amba dans la commune de Lemba,
au sud Ouest de la ville de Kinshasa.
De nos jours, ce site est de plus en plus envahi de
construction périphérique, des bois anarchiques, sans respect des
normes d'urbanisme qui s'étendent aussi bien à l'Est qu'à
l'Ouest de l'Université. Cette dernière est limitée, de
part et d'autre, par les communes de Matete et de Mont Ngafula, le quartier
Kindele, Mbanza Lemba, Tchad,Mandela et Lemmba Himbu.
L'université est aussi actuellement une colline qui est
menacée de part et d'autre par des érosions qui exposent le site
à une catastrophe si l'on n'y prend pas garde. Car, pendant cette
présentation, L'université de Kinshasa compte une trentaine des
têtes d'érosion.
ii. II. I. 2. Historique
Du point de vue historique, l'Université Lovanium
aujourd'hui Université de Kinshasa avait été
créée en 1954 sur un mode extrêmement élitiste et
strictement européen par des courants coloniaux du catholicisme belge.
Elle avait pour vocation de devenir la plus grande université catholique
africaine. Au départ, elle a démarré avec 33 jeunes
étudiants dont 12 en pré-université
générale, 10 en psychologie, 5 en médecine et pharmacie, 4
en sciences politiques, économiques et sociales et 2 Agronomie contre
plus au moins 26 000 étudiants actuellement.31(*)
Cette université naissante était issue du Centre
Universitaire de Kisantu et elle s'était affiliée à la
fédération internationale des universités catholiques.
Malgré cette affiliation, l'Université Lovanium était
ouverte à tout le monde sans discrimination religieuse. Dans le
formulaire d'inscription, aucune référence d'appartenance
à une religion n'était renseignée.
Elle est restée une université
gérée par les catholiques de 1954 à 1971.A partir de cette
année où, le régime politique du Président Mobutu
va procéder à sa nationalisation qui aboutira à la
création de l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA).
Devenue la propriété de l'Etat congolais,
l'université Lovanium devient ipso facto un Campus de l'UNAZA, à
l'instar de l'Université Officielle du Congo (UOC), actuellement
Université de Lubumbashi et de l'Université Libre du Congo (ULC),
aujourd'hui Université de Kisangani.
Cette centralisation à outrance sentait un
arrière goût politique, car le pouvoir voulait avoir une main mise
sur les universités pour en maîtriser les clivages et les enjeux
idéologiques.
En 1981, le Comité Central du Mouvement Populaire de la
Révolution (MPR, Parti-Etat, suggère une décentralisation
de trois universités en vue de d'assouplir leur fonctionnement. La
réforme qui s'en suivie mettre fin à l'existence de l'Unaza ainsi
que l'existence de trois campus et celles-ci redeviendront trois
universités publiques autonomes. Ainsi, le Campus universitaire de
Kinshasa s'appellera désormais Université de Kinshasa et compte
10 facultés à savoir : la faculté de Droit, la
Faculté des Lettres et Sciences Humaines, la faculté des sciences
Sociales politiques et administratives, la faculté d'Economie et de
Gestion, la Faculté de Sciences Exactes, la faculté
Polytechnique, la faculté des Sciences Agronomiques, la faculté
de psychologie et des sciences de l'Education, la faculté de Pharmacie
et la Faculté de Médecine.
Nous ne perdrons pas de vues pour signaler qu'au moment de
notre étude, l'Université de Kinshasa compte 12 facultés.
Parce qu'il y a deux jeunes facultés qui viennent de voir le jour
à savoir la Faculté de Médecine Vétérinaire
et la Faculté de Géologie, Pétrole et Gaz.32(*)
A l'histoire de l'Université de Kinshasa s'associe
étroitement celle de ses entités
décentralisées33(*) que sont:
- les Cliniques Universitaires,
fondées en 1957 par l'université de Lovanium, actuelle
Université de Kinshasa, les Cliniques universitaires de Kinshasa (C.U.K)
ont bénéficié par leurs infrastructures en bâtiment,
de trois édifices hérités du site construit par l'Office
National des Transports (ONATRA, ex OTRACO) ainsi que les ailes construites par
l'Université elle-même. De leur existence, les cliniques
universitaires de Kinshasa ont été placées sous
l'autorité scientifique de la Faculté de Médecine, mais
ayant une autonomie de gestion et dépendant pour ce faire, directement
du Conseil d'Administration de l'université de Lovanium ;
- un Centre Neuro-psychopathologique de
l'Université de Kinshasa (CNPP/UNIKIN), est implanté sur
le site de l'université de Kinshasa, dans sa partie orientale. Il est
délimité au nord ouest par l'Institut Supérieur des
Techniques médicales: au sud par l'ERAIFT, le Centre Hospitalier du Mont
Amba et l'Ecole de Santé publique, à l'Est par le Quartier
Livulu. C'est le 02 janvie1973 que le CNPP / UNIKIN a été
inauguré avec une capacité de 420 lits (145 actuellement
disponibles).
Sa construction sur le site universitaire était dite
suite au déplacement vers Kinkole du Centre Psychiatrique de
NGALIEMA ;
- L'Institut Technique Médical du Mont-Amba
(ITM/M.A): Cette école infirmière de l'université
Lovanium qui s'est appelée successivement "Ecole d'Infirmière du
Campus", puis "Institut Techniques de Mont -Amba a ouvert ses portes aux
premiers élèves en octobre 1957 ;
- L'Ecole de Santé Publique (ESP): la
création d'une école de santé publique en
République Démocratique du Congo a été
motivée par le souci de doter le pays d'un personnel ayant la
capacité de diriger avec compétence non seulement les zones de
santé mais aussi les services et programmes du Ministère de la
Santé.
Après avoir fait un constat amer dans le secteur de la
santé, les autorités du pays avaient accepté que ce soit
initié, au sein du département de santé publique de la
Faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa, le
projet: "Ecole de santé publique". Ce projet a vu sa
concrétisation le 28 août 1984 avec l'appui de l'USAID et d'un
consortium d'universités américaines coordonné par
l'Université de Tulane. Ce projet ainsi concrétisé a
démarré ses activités de formations au cours de
l'année académique 1986-1987 ;
- Le groupe Scolaire de Mont-Amba (GSMA): est
une entité décentralisée de l'université de
Kinshasa, son école d'application. En 1959, sur initiative personnelle
d'une dame Professeur à la Faculté des Sciences de
l'éducation, l'école a commencé dans un salon. Elle s'est
chargée d'encadrer les enfants des professeurs expatriés oeuvrant
à l'Université ;
- L'Intendance
Générale ;
Une autre Institution qui va bientôt voir le jour sur le
site de l'Université de Kinshasa et qui mérite d'être
signalé c'est l'ERAIFT (Ecole Régionale
d'aménagement international de Forêts Tropicales), .....
A l'UNIKIN actuellement, la capacité d'accueil est
déplorable et toutes les conditions reconnues à une grande
université se sont complètement dégradées. Bon
gré, malgré cela, elle survit ; et ce n'est pas son
principal mérite, car elle accueille un nombre croissant
d'étudiants fournissant au fil du temps et jusqu'alors sa principale
source de financement. Elle demeure avec l'université de Lubumbashi la
référence des dizaines d'universités apparues dans les
années 1990-2000. Qui sont pour la plupart démunies du corps
professoral et doivent donc mobiliser les professeurs de ces deux
universités historiques qui réalisent ainsi des activités
dites extramuros qui arrondissent considérablement les fins de mois et
entretiennent parfois la réputation des universités
confessionnelles concurrentes.
A l'instar de l'ensemble des administrations et services
publics de la RDC, l'université à charge des usagers,
relève désormais d'une réalité hybride, ni vraiment
publique, ni vraiment privatisée. Encore dirigée par une
génération proche ou ayant presque atteint l'âge de la
retraite, quasi dépourvue de bon laboratoires et centres de recherche,
de financement public ou de bibliothèques, les rites académiques
y ont conservé une vigueur toute démonstrative mais l'entretien
rhétorique d'un corporatisme académique fort daté ne cache
plus du tout le cocktail d'effets pervers, d'aucuns diront des dérives
semble miner l'existence même d'une université publique orpheline
d'Etat sans pour autant en hypothéquer l'existence.
C'est là le paradoxe de pareilles institutions qui
d'ailleurs, ne se privent pas de forces autocritiques, subissent un
discrédit populaire massif, mais restent attractives pour des milliers
de jeunes issus d'un enseignement secondaire en piteux état lui aussi.
L'Unikin reste par ailleurs un espace politique majeur, tant
parce que les chevauchements de rôle des personnels universitaires et
politiques sont nombreux et profonds, qu'en raison de la turbulence
politiquement redoutée d'une jeunesse frustrée.
En effet, l'histoire de l'Université Congolaise a connu
de haut et de bas. Si la période allant de la création aux
années 1970 a été prospère à tout point de
vue, celle allant de 1971, année de la création de
l'Université Nationale du Zaïre (UPN actuelle), s'est
accompagnée d'un cortège de pesanteurs qui n'a fait que miner et
ruiner l'université congolaise. Outre cette histoire, il y a lieu de
nous poser la question si aujourd'hui encore, l'université de Kinshasa
mérite d'être regardée comme un site académique
ayant une histoire qui l'a toujours caractérisée ou si au
contraire, elle est devenue à l'instar de la société
congolaise toute entière Qui l'a engendrée une simple colline
d'enjeux et de luttes ?
Nous savons que cette interrogation peut paraître
absurde dans la mesure où tout espace académique demeure un lieu
de luttes, c'est-à-dire un lieu de divergences théorique ou
d'écoles souvent alimentées par un esprit novateur de
perpétuelle remise en question. Mais dans ce cadre précis, nous
nous livrons à l'interprétation de la sociologie des
idéologies véhiculées à travers des
phénomènes sociaux vécus sur le site de
l'université de Kinshasa, et lesquels constituent des problèmes
majeurs qui peuvent être dévoilés au public externe
à travers la radio. Cela constitue également des
préoccupations ou attentes du public universitaire qui attendent trouver
solution.
Dans cet environnement social, les pensionnaires se livrent
à des luttes d'une autre nature qui compromettent la vie universitaire.
Ces rivalités se déchaînent autour de ce que Sylvain SHOMBA
qualifie de quête d'hégémonie identitaire et de quête
de survie.34(*)
L'Université de Kinshasa déjà en crise,
voit son personnel et ses étudiants, de par leurs comportements,
contribuer au renforcement de celle-ci. Elle souffre donc, ses plusieurs maux
sociaux qui justifient le sens euphémique accolé au terme
« colline inspirée ou d'enjeux » sans oublier sons
sens propre qui fait percher l'Unikin par rapport au reste de l'étendue
de la capitale du pays. C'est justement cette colline des problèmes ou
à problèmes qui se donne pour un objet d'étude en vue de
proposer des pistes de solution efficaces à travers l'installation d'une
station de radio. Nous savons qu'il y a certes, plusieurs maux quoi rongent
d'une manière ou d'une autre la colline inspirée, il est
difficile pour nous l`étendre notre vision sur tout mais nous en
épinglons quelques uns vu les contraintes temporelles.
L'observation et la lecture de la vie quotidienne menée
en milieu universitaire nous ont permis de relever quelques problèmes ou
maux qui engendrent différentes luttes au sein de l'université de
Kinshasa. Cela permet de bien saisir le fonctionnement de cette grande
institution d'enseignement de la RDC actuelle à travers le
dysfonctionnement de plus en plus chronique, des rapports humains minés
par divers clivages installés dans la conscience collective des
étudiants et des membres du corps du personnel.
iii. II. 1.3. Les différents
Problèmes ou maux qui sévissent l'UNIKIN
La situation de l'université de Kinshasa comme
l'évoquer si haut est considérée comme une pathologie
sociale propre aux pensionnaires de l'Unikin. Et si cette dernière fait
le reflet de la RDC, l'évocation de maux tire sa source dans la crise,
dans l'anxiété, dans l'incertitude... vis-à-vis duquel,
seule l'adhésion à un groupe identitaire permet de
s'aménager des garanties sécuritaires au plan professionnel,
moral et politique.
C'est pourquoi animé par des sentiments de marasme, de
crainte d'être terrassé, d'angoisse et d'insignifiance, des
nombreux prestataires de l'université de Kinshasa, surtout parmi les
moins performants ou encore parmi ceux qui sont relégués dans les
rangs secondaires d'après les statuts légaux, se montrent-ils
particulièrement actifs dans l'entretien des initiatives
ségrégationnistes. Mais la culture universitaire est avant tout
un construit culturel commun aux membres de la communauté universitaire.
Elle est sécrétée et vécue par une
élite ; un terme qui vient du verbe élire qui, s'il faut
rappeler signifie « choisir ». De manière
expressive, élite désigne ce qui émerge dans une
corporation socioprofessionnelle par exemple, est meilleur, celui qui est digne
d'être choisi, le plus distingué.
Les élites sont ainsi les personnes qui occupent le
premier rang et qui de ce fait, assument des responsabilités plus
grandes que les autres dans la société. Elles sont
appelées à conduire une transformation positives de la vie de la
collectivité.
La culture est universitaire est élitiste en ce sens
qu'elle pose, entre autres, la science comme valeur référentielle
de base de la vie en société, en vue de consacrer le règne
de l'excellence, du débat d'idées, de la
créativité, de l'inventivité, de la
fécondité scientifique et de l'esprit critique.35(*) L'excellence ne se
décrète pas comme elle n'est pas colée aux titres
académiques, elle est une obligation, mieux un programme de vie.
Aujourd'hui, un phénomène nouveau s'observe
également dans l'univers universitaire de Kinshasa ou même de la
RDC. C'est comme si les fleuves remontent vers leurs sources au point
qu'à l'université, ce mouvement s'opère en sens inverse,
car dans leur entendement, les moins aptes scientifiquement refusent dans leur
chute, de sombrer seuls, car ce faisant, ils n'auraient personne pour voler
à leur rescousse.
C'est de cette façon que la rationalisation de
l'échec à une session d'examens, les velléités
d'établissement d'équivalence entre les membres du personnel
administratif et ceux du personnel académique et scientifique, la
banalisation du statut de professeur par les chefs de travaux et Assistants, la
suspicion de la réussite académique des filles et « des
enfants d'abord » ne laissent planer aucun doute qu'il y a des maux
de plusieurs natures à l'université de Kinshasa.
Nous pouvons catégoriser ces différents
problèmes selon quatre (4) ordres.
· Les problèmes d'ordre
académiques.
L'Université de Kinshasa, bien que la plus ancienne et
se disant modèle des toutes les autres institutions universitaires de la
République, est loin de s'affirmer parmi celles-ci car beaucoup de
choses sur le plan organisationnel académique restent à faire ou
même doivent être revues.
Les quelques problèmes que nous relevons ici ne
sont pas de nature à nuire sur la réputation de
l'université mais bien au contraire de la conduire à
s'améliorer enfin de s'affirmer comme telle.
Parmi ces problèmes nous avons notamment :
- le manque d'organisation dans son administration dont le
désordre n'est pas à démontrer depuis l'inscription d'un
étudiant jusqu'à sa délibération pour le passage
des promotions. L'étudiant rencontre autant d'embuches que possibles
notamment en ce qui concerne cette inscription ; le paiement des frais
qu'il fait au pris de sacrifice ; l'affiche de son nom sur
différentes listes qui lui poseront autant des problèmes ;
les enrôlements auxquels il devra faire face qui sont même au
nombre infini par année et pour chaque travail (T.P., Examens ;
IIè session, Stage, lettre de recherche,) ; la non
précision de l'agent signataire des documents académiques
(relevés des c ôtes, cartes d'étudiants, attestations,
etc....) et leurs livraisons qui ne sont pas précisées ;
- la réussite et la nomination des assistants par le
phénomène enfant d'abord et le parrainage au lieu du
mérite ;
- le manque des locaux pour la plupart des promotions du
deuxième cycle dont les cas les plus visibles sont ceux des
facultés des lettres et Droits où les locaux sont
cédés aux locateurs privilégiés de l'ISTM ;
- le manque de professeurs et de la politique de la
relève ;
- le non respect du calendrier académique ;
- L'institutionnalisation du recours
(délibération jusqu'à la 3e session).
- La révision à la baisse de critères de
délibération au jury ;
- Le non respect par l'autorité académique des
propositions de décisions arrêtées en conseil de
faculté ;
- L'initiative et la présidence avec prompte par les
étudiants des cérémonies de collation des grades
académiques (seconde session, session de février) ;
- le manque de financement des centres de recherche, des
facultés et des laboratoires, surtout des bibliothèques
documentées (voir le département de communication à la
faculté des lettres);
- la tolérance du cumul du corps professoral incapable
d'assurer un bon enseignement aux étudiants ;
- la banalisation avec toutes ses retombées du
français langue de l'enseignement et de recherche ;
- l'impunité ;
· Problèmes d'ordre politique
L'université a été et continue
d'être outrageusement politisée tant dans sa conception que dans
la gestion ; des reformes intempestives des textes ont réduit
sensiblement les libertés académiques et les conditions de vie
du personnel comme celle des étudiants n'ont fait que se
détériorer.36(*)
Nous n'entrons pas dans la pure politique de
l'université mais effleurons quelques problèmes les plus
récurrents et que nous vivons nous en tant que membre de la
communauté universitaire (observateur-participatif) et aussi ayant des
informations par divers entretiens que nous avons eu avec quelques
autorités académiques, puis suite à de consultation
d'ouvrages37(*).
Ces derniers sont notamment :
- La politisation à grande échelle du milieu
universitaire que l'on croirait apolitique parce que faisant briller la science
au détriment des spéculations qu'on peut qualifier de la
politique par le fait d'accepter des idéologies venant du pouvoir au
lieu que la science soit pour éclairer ce pouvoir ;
- L'assistance de la bipolarité politique à
l'université dont un pôle est pour le soutien du pouvoir et un
autre camp qui se retrouve pas se rallie d'une manière ou d'une autre
à l'opposition ; avec une minorité presque non identifiable
pouvant n'être que derrière la science qu'ils
défendent ;
- le manque d'une prise en charge complète du personnel
de l'université par l'Etat ;
- l'intimidation, le chantage surtout à l'installation
des nouveaux responsables ;
- l'intimidation utilisée comme arme des
représailles à toute action de revendication des
étudiants, légitime soit-elle ;
- une filature, du reste non professionnelle qui
débouche souvent sur des incriminations injustes ;
- le trafic d'influence, (réseau parallèle de
pouvoir) ;
- l'inertie, la léthargie ;
- la sublimation de l'accession au détriment de
l'essentiel ; la gestion à la tête de client ;
- le phénomène avocat du diable ;
- l'opposition à priori ;
- l'impunité
- les raccourcies, etc.
Et pour nous de constater que ces enjeux ou attitudes voire
comportements se résument par la quête d'hégémonie
identitaire ethno-politique qui permet selon nous d'assurer la carrière
et la survie quelle qu'en soient les tribulations aux membres de son groupe
ethnique. Biensûr que pour certains ils se diront que toute situation
résulte d'un contexte où sévit la pauvreté et ses
conséquences ne peuvent qu'être perceptibles et
dévastatrices.
Certes un peuple qui croupit pendant des longues années
dans un état de dénuement, d'indigence, de paupérisation
ou de misère revoit ses prétentions à la baisse. Il
s'accommode au strict nécessaire et se contente d'assurer sa survie.
Problèmes d'ordre environnementaux ou
écologiques
Les infrastructures de l'Unikin conçues pour accueillir
plus au moins 5000 étudiants en reçoivent actuellement plus de
26000. Le développement de l'Unikin au plan des infrastructures n'a pas
suivi l'expansion démographique des étudiants faute de budget et
de mauvaise gestion de ceux qui passent à la tête de cet
établissement.
Ces bâtiments ont été construits entre les
années 1952 et 1972, mais depuis plus de 35 ans, ils n'ont plus
été entretenus. C'est pour quoi la plupart se trouve dans un
état de délabrement très avancé.
Le circuit et le matériel électrique datant
aussi de plusieurs années sont devenus très vétustes.
Situation qui provoque des coupures intempestives de
l'électricité sur le site.
L'alimentation en eau potable est devenue très
difficile suite au délabrement des tuyaux datant de plusieurs
décennies ; certaines chambres des homes et habitation aux Plateaux
des professeurs et étudiants n'ont pas ou ne reçoivent plus d'eau
potable depuis plus de cinq ans.
Outre cette situation, il faut signaler l'envahissement de
l'espace par des kiosques qui jonchent presque tout l'espace ; à
l'intérieur des facultés ce sont des cafétérias,
des photocopieuses ainsi que des cybercafés des privés qui
s'inondent ; la présence des sachets partout par manque soit des
poubelles soit par manque d'une bonne politique d'évacuation
d'immondices.
Dans cette liste s'ajoute le danger que court le site
universitaire avec la présence de plus de 30 têtes
d'érosion dont les plus dangereuses sont celles de l'Ecole de
santé publique, des Homes 10, 20, 30, d'en face du Plateau des
étudiants, de celle située sur la route de l'Ouest à
l'entrée de Cogelos et de celle de la route de l'Est au niveau du Guest
House...
Il conviendrait également de signaler l'envahissement
du site plus précisément par derrière le CREN-K, le Home
80, et l'Ecole Primaire du Groupe scolaire de Mont-Amba par des groupes de
prière qui d'une manière ou d'une autre aggravent des
érosions et polluent l'environnement.
Nous ajoutons sur cette liste qui, d'ailleurs n'est pas
exhaustive les faits comme :
- la transformation du paysage du site universitaire en un
marché ou en un dépotoir incontrôlable, dévastateur
de l'écologie et de la salubrité ;
- Le manque de restaurants pour étudiants ;
- Le non encouragement de peu d'étudiants qui
s'adonnent aux travaux de jardinage ;
- La coupe désordonnée des bois ou arbres sur le
site pouvant servir à la soutenance du sol et à son
équilibre ;
- Le manque de politique de reboisement et de plantage des
pantes antiérosives ; etc.
· Problèmes d'ordre
Socio-économiques
Socialement, l'Université de Kinshasa reste centrale
tant sont rares les familles kinoises qui n'entretiennent pas un rapport fut-il
imaginaire avec l'institution universitaire. Alors qu'il n'existe plus aucun
marché du travail susceptible de sanctionner concrètement des
titres certifiant des compétences, le diplôme universitaire est
demeuré longtemps un signe de distinction, une occupation valorisante,
une promesse, un privilège, un possible pour une jeunesse
obstinément urbaine qui s'épuisent à conquérir ces
titres formels alors même qu'elle participe pleinement par ailleurs
à l'invention d'une société informelle bricolée,
par de multiples et surprenants arrangements dont les logiques sont fort
étrangères à l'académique.38(*)
Il importe de retenir que le site de l'Université de
Kinshasa est miné par divers maux lesquels nous qualifions d'une double
quête à savoir : la quête hégémonique
identitaire et la quête de survie.39(*)
Ses prédateurs renforcent consciemment ou non la crise
des rapports humains et de l'Institution. Des clivages de plusieurs ordres
existent. Nous en épinglons quelques uns de ces maux :
ü L'opposition d'état d'esprit entre
étudiants et étudiantes sur la réussite miracle des
étudiantes ; la quelle s'explique par la vente de leur charme,
(phénomène point-sexuellement transmissible) ;
ü Des mutualités à base tribale
fonctionnant sous couvert d'associations culturelles opposent les
étudiants de l'Unikin que l'on croit former un groupe
homogène ;
ü La discrimination des sciences sociales et humaines au
profit des sciences techno-économiques parla pouvoirs publics et les
institutions internationales en rapport avec les financements de leurs
recherches ;
ü La quête de survie expose de nombreux
étudiants, des filles particulièrement aux enjeux et dangers de
la sexualité du temps présent ;
ü La récurrence de la violence estudiantine
servant d'expression qui consiste à sauvegarder, à tout prix, les
intérêts du groupe au détriment de ceux de
l'institution ;
ü Le petit commerce tente de nombreux étudiants
dont le rêve se transforme souvent en cauchemar ;
ü La fragilité du lien maître-disciple face
à l'instinct de survie ;
ü Effectif très croissant des études dont
les critères de recrutement ne sont pas respectés.
ü Nombre insuffisant de locaux dont certains sont
d'ailleurs attribué à l'ISTM, (cas des locaux de la
faculté des Lettres et sciences Agronomiques).
ü La capacité d'accueil est actuellement
déplorable et toutes les conditions reconnues à une grande
université se sont complètement dégradées ;
ü Le manque de bibliothèque spécifique, de
laboratoire ou des matériels et même de centres de recherche
appropriés ; des manques des bourses d'études, de manque
d'un moyen de communication adéquat; Situation qui met la rumeur
à l'avant plan de l'information.
Mais la culture universitaire est avant tout un construit
culturel commun aux membres de la communauté universitaire.
Ces divers clivages et maux ouvrent la voie à de
luttes incessantes et stériles. Elles étouffent aussi bien
l'esprit, les énergies, la cohésion que l'élan au
fonctionnement normal de l'université qui devrait jouer son rôle
de locomotive et de Levin de la société nationale et servir
pourtant de modèle
Néanmoins cette université n'est pas
condamnée à jamais ; c'est-à-dire dépourvue de
toute capacité de se remettre en question pour améliorer son
blason longtemps terni. Car comme pour tous les périples, celui au quel
nous convions l'élite congolaise commence tout d'abord par un engagement
sincère et personnel ; cet engagement ne peut se développer
dans la masse ni dans les cabinets publics.
Il naît et s'épanouit au coeur de l'institution
universitaire. Cette situation persistera et ira en s'accentuant tant qu'effort
d'assainissement ne sera pas déployé dans l'univers de
l'Université de Kinshasa. Cette situation est encouragée dans le
court, moyen et long terme. Il sera porté notamment sur :
· La dédramatisation du spectre et de clivage par
l'organisation des ateliers, séminaires et de campagne de
sensibilisation sur les méfaits de cet esprit en milieu universitaire.
· La réaffirmation de la vocation nationale des
universités publiques, particulièrement l'Unikin surtout qu'on
assiste à la profération des universités privées et
communautaires dans tout le pays.
· La restitution de la liberté académique
à l`université académique notamment le droits pour
celle-ci de se choisir ses dirigeants à travers les élections
démocratiques et transparentes ;
· Le débarassement de l'université des
effectifs pléthoriques de son personnel administratif, technique,
ouvrier et estudiantin, sans omettre certains éléments du
personnel scientifique et académique moins ou non performants ;
· La prise en compte du cahier des charges par le
gouvernement zen vue de stabiliser et de déstresser le personnel et les
étudiants ;
· La réaffirmation de l'esprit de textes
régissant le personnel de l'enseignement supérieur et
universitaire par des sanctions proportionnelles aux torts causés
à l'Institut ou à autrui ;
· Le renforcement de l'exigence de recrutement, de
rendement et de promotion en vue de favoriser l'émergence de
l'excellence et de la confiance en soi, capable de libérer chacun de
l'emprise des groupes identitaires grégaires et sans lendemain. Comme on
le sait, l'estime de soi prend naissance dans le sentiment de sa propre
compétence, de son adéquation à des tâches que l'on
a à accomplir et aux objectifs que l'on s'est fixé.40(*)
Dans l'attente de cet assainissement, il importe de retenir
que plusieurs enjeux justifient l'état d'esprit tourné vers cette
lutte de tout genre.
Parmi ces enjeux, les plus importants à cette
époque caractérisée par une conjoncture difficile figure
la gestion du personnel et des avantages sociaux lesquels drainent un grand
nombre dans l'informelle (logement, affectation, prime...), la nomination des
autorités académiques, les élections de
représentants à tous les niveaux etc.
· Problèmes budgétaires
Un autre problème se pose sur le plan
budgétaire. L'Université de Kinshasa à l'époque de
Lovanium bénéficiait des subsides de l'Etat et de l'autofinance
pour son fonctionnement. L'Etat était très attentif à la
qualité d'enseignement dispensé dans son prestigieux
établissement. En 1968 par exemple, pour une capacité d'accueil
de 5000 étudiants, l'intervention de l'Etat congolais au titre de
budget de fonctionnement était de son ensemble de 5.927.452 Z
(11.854.864$) en Recettes et 4.820617 Z (9.641.234$) en dépenses. Le
taux de parité étant fixé à 1 Z = 2$.
Grace au génie créateur de ses responsables,
dont le plus en vue a sans doute été Mgr. Luc GILLON, Lovanium a
connu la prospérité par la création de nombreuses
unités de plroduction destinées à assurer le
bien-être à la communauté universitaire et à rendre
service à la société, notamment :
- Les cliniques universitaires ;
- L'Imprimerie et la Librairie ;
- La Zootechnie ;
- La Pyrotechnie ;
- Le Garage ; (actuelle Intendance
Générale) ;
- L'IRES.
De cette splendeur du passé, l'Université de
Kinshasa depuis 1971 est plongée comme tant d'autres secteurs de la vie
nationale dans un contexte socio-économique peu réjouissant.
Voici par exemple le tableau que nous dressons pour le budget
de l'année académique 2008-2009 :
- En décembre 2009, pour une capacité d'accueil
de plus 25.000 étudiants, l'intervention de l'Etat au budget de
fonctionnement de l'université se chiffre à 2.600.000 (2.889 $)
soit 1.000.000 Fc (1.100$) entre 2004 et 2006 et 1.600.000 Fc (1770$) en 2006.
Ainsi privée de sa source principale de financement
pour son fonctionnement, l'Université de Kinshasa ne dépend
pratiquement plus que des recettes qu'elle génère sur place
notamment par l'autofinancement issu de frais d'études, frais
d'inscription au rôle, minerval, vente cartes d'étudiants, vente
de documents académiques dans les facultés, entérinement
des diplômes, location des infrastructures, etc.
· Les problèmes d'ordre
administratif
Le Secrétariat Général Administratif est
membre du Comité de gestion de l'Université de Kinshasa qui est
chargé de la gestion du personnel, des oeuvres estudiantines, de
l'entretien et de la maintenance des infrastructures et de l'entretien de
l'environnement
Par rapport à ce secteur, nous relevons les
problèmes41(*)
liés à:
- la maîtrise des effectifs : pour
celui-ci, nous disons que l'effectif au moment de notre enquête se
présente de la manière suivante :
1. Etudiants : 25000
2. Agents administratifs, techniques et ouvriers :
1996
3. Professeurs : 623 (Professeurs ATG : 03) +
autres personnel académiques à savoir les Scientifiques :
969 soit un total de 1595
4. Total des personnels identifiés à
l'université de Kinshasa est de 27.884 pour l'année
académique 2009-2010.
- à la relève : dans le
fonctionnement de l'Université ce problème de la relève se
pose avec acuité aussi bien pour le personnel enseignant
qu'administratif
- à la statistique des
décès : les statistiques ici couvrent la
période de 1981 à mai 2010, soit à peu près 30 ans.
trois catégories pour ce, sont prises en compte à savoir le
personnel académique : 96 ; le personnel scientifique :
68 ; personnel administratif et technique : 270. il sied pour nous de
signaler que de toute cette longue période, celle allant de 2005
à 2010 est la plus critique avec une croissance en mortalité
parce que l'année 2005 présente un effectif total de
décès de 32 ; 2008 : 28 et 2009 : 26.
- la mauvaise gestion des oeuvres
estudiantines : ici nous relevons le fait que les
étudiants sont de fois dupés et même escroqués par
la cellule de gestion chargée de la gérance de ce service car les
étudiants ne sont pas logés au moment opportun et sont
délogés tôt dans des très mauvaises conditions.
iv. II.1.4. Mission de l'Université de Kinshasa
L'Université de Kinshasa est dotée d'un triple
mission, à savoir :
- L'enseignement ou la formation de l'élite :
l'université de Kinshasa, reconnue comme « l'Université
Mère » a formé depuis sa création des milliers
des cadres universitaires et cela, dans tous les domaines de la vie nationale.
On les retrouve dans toutes les institutions de la République.
- La recherche scientifique : l'université de
Kinshasa compte toute une panoplie des publications scientifiques dans tous les
domaines. Des thèses de Doctorat, d'agrégation et beaucoup de
découvertes locales, lesquelles sont l'oeuvre de l'élite
formée à l'UNIKIN. Une démonstration a été
faite dernièrement lors des journées d'Expo des oeuvres de
l'esprit organisées par le Ministère de l'ESU du 09 au 12 juin
2010.
- Le service à rendre à la nation : Les
cadres diplômés de l'Université de Kinshasa contribuent
effectivement au développement de notre pays. Nous l'avons
déjà dit si haut qu'on trouve les cadres formés de
l'Unikin dans toutes les institutions du pays.
v. II.1.5. Hymne de
l'Université de Kinshasa.
Comme toute institution qui se veut respectueuse, la grande
institution universitaire de la RDC à savoir l'UNIKIN a également
son hymne qui chante son désir. Nous le reprenons ici :
« Que se dissipent les nuages
Que se termine le mauvais temps
Le soleil brille, le soleil chante
Et du haut de la colline, le regard peut embrasser,
Le chemin à parcourir, la route du progrès
Marche couvert de probité, de paix, de justice
Scientia, splendet et conscientia est ton idéal
Tu poursuivras la vérité en usant de
vérité
Scentia, splendet et conscientia est ton idéal
Porte haut le flambeau sacré qui éclaire ton
peuple
Scientia, splendet et conscientia est ton
idéal. »
vi. II.1.6. Liste des différents recteurs de l'UNIKIN
de 1954 à 2010
Voici à travers cette liste les différents
recteurs qui se sont succédés à la tête de notre
Alma Mater de l'université Lovanium à l'Université de
Kinshasa.
N°
|
NOMS
|
PERIODICITES
|
TITRES
|
1.
|
R.P. SCHURMANS
|
DU 15 Janv.1954 -12 Oct.1954
|
Recteur
|
2.
|
Mgr. Luc GILLON
|
1954 -1967
|
Recteur
|
3.
|
Mgr. Tharcisse TSHIBANGU
|
1967 - 1971
|
Recteur
|
4.
|
Pr. ELUNGU Pene ELUNGU
|
De Nov.1971 - Sept.1972
|
V- Recteur
|
5.
|
Me LOKWA ILWALOMA
|
Du 22 sept. 1972 - août 1975
|
V- recteur
|
6.
|
MPASE NSELENGE
|
D'août 1975 - déc.1977
|
V-Recteur
|
7.
|
Pr. VUNDWAWE te PEMAKO
|
De déc. 1977 - sept.1979
|
V-Recteur
|
8.
|
R.P. Léon de Saint
|
D'oct.1979 - sept 1981
|
V-Recteur
|
9.
|
R. Pasteur Charles HEIN
|
De sept.1981 - nov. 1982
|
V- Recteur
|
10.
|
Pr. BOKONGA EKANGA
|
De nov. 1982 - sept ; 1983
|
Recteur
|
11.
|
Pr. MPEYE NYANGO d
|
De 1983 - août 1986
|
Recteur
|
12.
|
Pr. BINGOTO MANDOKO na MPEYA
|
1986 - à oct.1989
|
recteur
|
13.
|
Pr. BOGUO MAKELI
|
D'oct. 1989 à avril 1991
|
Recteur
|
14.
|
Pr. LOMBEYA BASONGO
|
D'avril 1991 - nov. 1993
|
Recteur
|
15.
|
Pr. LWABEYA MESU'A KABWA
|
De nov. 1991 à mai 1993
|
Recteur : a.i.
|
16.
|
Pr. PINDI MBESA KIFU
|
De mai 1993 à mai 1995
|
Recteur : a.i.
|
17.
|
Pr. LUMPUNGU KAMANDA
|
De juin à nov. 1996
|
Recteur a.i.
|
18.
|
Pr. TAMBA VEMBA
|
De nov. 1996 à juillet 1997
|
Recteur a.i.
|
19.
|
Pr. TSAKALA MUNIKENGI
|
De juillet 1997 à mai 2000
|
Recteur : a.i.
|
20.
|
Pr. MPEYE NYANGO
|
De mai 2000 à juillet 2001
|
Recteur : a.i.
|
21.
|
Pr. NDELO-di-MPANZU
|
Du juillet 2001 à mars 2005
|
Recteur
|
22.
|
Pr. LUTUTALA MUMPASI
|
de mars 2005 à janvier 2009
|
Recteur
|
23.
|
Pr. KIKA MAVUNGA
|
De févr. 2009 à février 2010
|
Recteur a.i.
|
24.
|
J.B. LABANA LASAY'ABAR
|
De févr. 2010 à nos jours
|
Recteur a.i.
|
Source : le Journal de L'ERUDIT, Revue mensuelle de
l'UNIKIN, pp.12-13.
De tous ces problèmes qui sévissent
l'université de Kinshasa s'ajoute celui de manque d'un outil de
communication puissant et immédiat pouvant permettre à la
communauté universitaire de lancer son cri d'alarme et de manifester
son ras-le-bol aux tiers et autorités du pouvoir public ; voire
même au sein de la communauté elle-même.
m. SECTION II.
n. PRESENTATION DU PROJET DE LA RADIO
CAMPUS
i. II.2.1.
Description du projet
- Historique du projet
Le Projet de la Radio est l'une des trois activités
d'un vaste Projet dénommé « Activité Kin
11 » qui a commencé en 2004, sous P2, comme projet d'appui
didactique à la formation en sciences de la communication. Il s'agissait
alors d'un laboratoire des Sciences de la communication comportant trois
phases: la mise en place d'une salle informatique servant d'atelier de langue,
puis d'une station de radio et, enfin, de télévision.
L'activité a permis déjà d'atteindre certains
résultats : l'édification d'un pylône de 30 m,
l'aménagement des locaux pour la salle informatique, l'acquisition d'une
partie des équipements de la radio (commandés et livrés),
la commande d'une partie des équipements de la télévision
(commandés mais non encore livrés), et l'installation de la salle
informatique servant d'atelier des médias, qui est
opérationnelle.
Le projet s'est déployé, au départ, sans
partenaire du côté belge ; conduit, côté
congolais, par le Pr Willy Bongo Pasi, Doyen Honoraire de la Faculté des
Lettres de l'UNIKIN. En novembre 2006, le Pr Marie-Soleil Frère, du
Département des Sciences de l'Information et de la Communication de
l'ULB a accepté d'assurer ce rôle et une première mission
d'expertise à Kinshasa a été effectuée en janvier
2007 par Philippe Delchambre, technicien du Département. Suite à
cette mission, l'ULB a souhaité que le projet soit
redimensionné : la priorité sera donnée à
l'installation de la radio, la télévision pouvant venir dans un
second temps ; le pylône érigé devait être
expertisé afin de garantir ses conditions de stabilité ; un
projet prévoyant conjointement l'implantation de la radio et la
formation des personnels amenés à l'animer est donc
proposé au P3. Une seconde mission a été menée par
l'ULB en février 2008 afin de jeter les bases du présent dossier
d'instruction. En mars 2008, le rapport d'expertise du pylône a
révélé de graves défauts de stabilité et a
recommandé la reprise des travaux.
- Contexte du projet
Le campus de l'Unikin est relativement éloigné
du centre ville, isolé, et la communauté universitaire ne dispose
pas, à ce jour, de médias qui puissent refléter et
dynamiser la vie de la communauté. L'implantation d'une radio sur le
campus s'avère donc utile afin de permettre :
- susciter une échange d'information au sein de la
communauté universitaire ;
- disséminer les découvertes et communiquer les
résultats de la recherche ;
- organiser des séminaires et des cours à
distance, ainsi que partager le savoir,
- mettre à disposition des étudiants en
communication un laboratoire audio-visuel leur permettant d'avoir une approche
pratique des médias.
Le développement du site Internet de
l'Université peut ensuite offrir un prolongement à cette action
visant à accroître la visibilité de la production et de
l'activité universitaires. Enfin, dans un contexte de forte
prépondérance des médias audiovisuels, le projet vise
à doter l'Université d'un système de
télédiffusion et de matériels de production audio-visuels.
De plus, au regard des objectifs du programme et des résultats attendus,
l'activité Kin 11 doit contribuer à la recherche scientifique,
aider à la relève académique et améliorer le
service à la société.
- Objectifs du projet
Objectif général
L'activité Kin 11 poursuit
l'objectif général suivant : promouvoir les moyens de
diffusion et de vulgarisation au sein de l'Unikin afin de permettre une
meilleure circulation des informations et des savoirs et de dynamiser la vie de
la communauté universitaire.
Cet objectif général sera atteint en 4 phases
:
Mise en place d'une station de radio FM ;
Contribution au développement du site Web de
l'Université en développant des contenus multimédias
(entre autre des vidéogrammes à placer en;
La mise en place d'une station de télévision
UHF ;
Contribution au développement d'activités
d'édition.
Pour des raisons de faisabilité pratique, de
compétences disponibles et de moyens financiers, la priorité sera
accordée, dans le cadre du P3, à la mise en place de la radio de
campus et des produits multimédias pour le site web. Les volets
« télévision » et
« activités d'édition » pourront être
mis en oeuvre ultérieurement si des moyens financiers
complémentaires sont trouvés auprès d'autres partenaires
de l'Unikin.
Objectifs spécifiques
Rendre l'Université visible et vivante en rendant
compte des activités liées à ses missions fondamentales
d'enseignement, de recherche, de sauvegarde et de développement des
connaissances. Il s'agit d'assurer la visibilité de l'Université
par la formation, l'information et la vulgarisation, et en même temps de
permettre à l'université d'éclairer la
société.
Développer des synergies entre l'Université et
la société par des émissions radiophoniques à
caractère technologique (recherche et développement),
pédagogique (recyclage des enseignants du primaire, du secondaire et de
l'enseignement supérieur et universitaire), social (hygiène
publique et soins de santé primaires) et civique (éducation
à la citoyenneté).
Constituer une fenêtre médiatique et de
vulgarisation des activités du P3.
Favoriser la liberté de création des
étudiants en les incitant à se regrouper dans des équipes
de production, de rédaction et de réalisation, sous la
supervision de leurs professeurs. Il s'agit d'apporter un appui à la
formation en sciences de la communication.
Valoriser des perspectives originales, à travers
l'expertise locale (professeurs d'université, hommes et femmes
d'expérience) pour une analyse constructive des questions
d'actualité.
Impliquer toutes les Facultés, tous les services et
toutes les entités décentralisées de l'Université
dans la production d'émissions de qualité.
- Activités
Phase 1 : (2008-2009)
Elaborer et adopter les statuts de la radio campus de
l'UNIKIN ;
Elaborer le plan d'installation technique de la radio dans les
locaux identifiés (travaux d'infrastructure et identification des
équipements) ;
Elaborer l'organigramme, le cahier de charges et le
règlement d'ordre intérieur de la radio ;
Identifier un prestataire de service local capable de mettre
en oeuvre le chantier d'installation ;
Procéder au recrutement du Chef d'antenne permanent de
la radio ;
Procéder aux acquisitions des matériels
complémentaires nécessaires ;
Procéder au recrutement du technicien de la
radio ;
Procéder à la sélection des animateurs
d'antenne et producteurs (personnes morales et physiques de
l'Université et de l'extérieur) ;
Mettre en place et exécuter un programme de formation
des ressources humaines engagées dans le projet (recyclage du chef
d'antenne; formation du technicien, initiations des producteurs et animateurs)
;
Initier des dispositifs de promotion de la radio ainsi que des
mécanismes de sondage permettant d'interroger la communauté
universitaire et l'auditoire sur le type de radio universitaire attendu.
Elaborer une grille de programme cohérente et
réaliste fondée, idéalement, sur la répartition
suivante :
Magazines (20 %)
Informations générales et actualités (20
%)
Développement des synergies entre l'Université
et la société (20 %)
Divertissement et choix musicaux variés de
qualité (40 %)
Ouvrir l'antenne radiophonique
Développer des synergies par un partenariat avec
d'autres stations de radio pour des échanges et des co-productions.
- Investissement
1. Aménagement des locaux (peinture, éclairage,
fenêtres, portes, isolation des studios, baie vitrée...) ;
2. Protection des locaux (grilles anti-vol) et
sécurisation du matériel ;
3. Aménagement des studios (construction,
insonorisation, câblage, éclairage...) ;
4. Raccordement antenne d'émission - émetteur
;
5. Ventilation
6. Mobilier (entre autres, rayonnage) ;
7. Alimentation énergétique (Groupe
électrogène, panneaux photovoltaïque, batteries,
etc.) ;
8. Quatre ordinateurs complets avec logiciels de montage
sonore (avec onduleurs) ;
9. 10 enregistreurs portables (équipement pour
reportages radio) ;
10. Matériel de studio (micros, casques...) ;
11. Matériel d'acquisition et de mixage audio (console,
lecteurs CD, lecteur cassettes...)
12. 1 imprimante ;
13. Consommables ;
14. Aménagement ligne électrique
directe ;
15. 1 ordinateur pour le secrétariat.
Phase 2
1. 1 serveur pour connexion Intranet (diffusion des programmes
radio et autres contenus) ;
2. 8 caméscopes avec mémoire flash ;
3. 4 ordinateurs de montage d'édition (avec
onduleurs) ;
4. 8 micros de reportage ;
5. 4 appareils photo numériques ;
6. Une table de mixage vidéo (console)
7. Climatisation (si nécessaire) ;
8. Groupe électrogène (si nécessaire)
9. 1 scanner
- Fonctionnement
Phase 1
1. Formation et recyclage du personnel
2. Frais de production et de réalisation pour les
pigistes et stagiaires (étudiants vacataires)
3. Salaires pour le chef d'antenne, le responsable technique
et informatique et la secrétaire-comptable
4. Primes pour le personnel
5. Transports pour missions de reportage
6. Frais de communications téléphoniques
7. Matériels d'entretien et de maintenance (locaux,
studios et équipements)
8. Travaux d'entretien et de maintenance (locaux, studios et
équipements)
9. Fournitures de bureau
10. Consommables (clés USB, cassettes audio, CD, DVD,
CD-ROM, disquettes)
11. Connexion intranet pour 1 machine
Phase 2
1. Connexion Internet et Intranet
2. Formation et recyclage des producteurs et
réalisateurs
3. Primes pour le personnel
4. Entretien et maintenance (serveur)
5. Fournitures de bureau
6. Consommables (clés USB, cassettes audio, CD, DVD,
CD-ROM, disquettes)
- Groupes cibles / bénéficiaires
La communauté universitaire : enseignants,
chercheurs, étudiants et agents non seulement de l'Université de
Kinshasa, mais également d'autres institutions de la place.
La société : toute la population
environnante et particulièrement l'auditoire intéressé par
les programmes d'information, d'éducation et de vulgarisation ;
- Gestion (organigramme) et coordination du projet
ainsi que les responsabilités
Le problème de la gestion des chaînes ou des
stations de radios en RDC pose d'énormes difficultés à tel
enseigne que dans le début des années 1990, année qui
souleva un vent de changement et qui suscita beaucoup d'espoir en RDC, et dans
le reste de l'Afrique notamment avec l'émergence de la presse
libéralisée42(*) ; Kayembe M. dit que la promesse faite par le
Chef de l'Etat de l'époque Mzée L. D. KABILA pour le
fonctionnement de la presse n'avait pas bien abouti aussi longtemps que le
chèque d'1 millions des dollars américains qu'il a alloué
à la presse étaient départagé par les
éditeurs qui avaient mal interprété ce geste.43(*)
Les responsables de l'activité
sont:
À l'UNIKIN : Pr Willy Bongo Pasi (Doyen de la
Faculté des Lettres).
À l'ULB : Pr Marie-Soleil Frère (Chercheur
qualifié du FNRS au Département d' INFOCOM).
Les organes de la radio et de la télévision
sont:
Le Conseil de l'audiovisuel
Le Comité directeur
Le Conseil de l'Audiovisuel est composé de 10
membres nommés par le Recteur :
Le Recteur ou son représentant;
Le Coordonnateur du P3;
Le Responsable de l'Activité (Unikin) ;
Le Responsable de l'Activité ou son représentant
(ULB) ;
Le Chef du Département des Sciences de la
Communication ;
Le Chef d'Antenne de la radio (sans voix
délibérative)
1 représentant des étudiants;
1 représentant de l'Ecole de Santé publique;
1 représentant de la Faculté de Psychologie et
des Sciences de l'Education;
1 représentant de la Faculté des Sciences
Sociales, Politiques et Administratives;
Le Comité Directeur se compose de:
Le Responsable de l'Activité;
Le Chef d'Antenne de la radio;
Le Responsable technique et informatique de la Radio;
La Secrétaire-comptable
Le responsable de l'activité s'occupe de la
coopération interuniversitaire, des projets d'enseignement et de
recherche ainsi que du suivi des investissements. Il coordonne et supervise les
activités d'installation de la radio (Phase 1) et la mise en oeuvre des
phases ultérieures (Phase 2, 3 et 4).
Le Chef d'antenne de la radio et le responsable technique et
informatique sont les permanents du projet : ils suivent son
évolution quotidienne, prennent les décisions au niveau technique
et opérationnel, garantissent la bonne utilisation des infrastructures
et du matériel. Le Chef d'antenne de la radio remplace le responsable de
l'activité en cas d'absence ou d'empêchement. Ils organisent et
gèrent les activités de la radio : ressources humaines,
production et diffusion des émissions, administration, finances, budget,
équipements, programmation...
Deux collaborateurs travaillent sous la supervision du
chef d'antenne :
- le responsable technique et informatique,
- la secrétaire-comptable.
ii. II.2.2. ORGANIGRAMME DE LA RADIO
CAMPUS
Actuellement l'organigramme de la radio Campus Unikin avant
son fonctionnement se présente de la manière suivante :
Le Conseil d'Administration
Le Recteur
Le Responsable de la Radio
Le Chef d'Antenne
Le Responsable technique et informatique
Secrétaire - comptable
iii. II.2.3. Philosophie de la radio
Campus Alma Mater
Mais pour quel genre de radio prônons-nous à
l'Université de Kinshasa?
Certes, selon nous, c'est une radio comme le dit Marie Soleil
Frère : « Pour qu'un média joue normalement son
rôle de quatrième pouvoir, il doit être neutre,
indépendant du pouvoir parce qu'il est avant tout un gage de
modération, de sécurité et de liberté. Mais nous
savons que le monde politique a horreur du « neutre » parce
que, de son point de vue, tout est perçu à travers leurs rapports
de force. En tout temps et en tout lieu, la politique a toujours cherché
à contrôler la presse.44(*)
iv. II.2.4.
Localisation des Installations
Les installations de la Radio Alma Mater sont situées
au premier niveau de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines pour
les uns et celle de Droit pour les autres. Elles sont dans le Couloir de l'Aile
Gauche du premier niveau de ce dit bâtiment. Il y a pour ce, 8 locaux qui
seront répartis en différentes pièces.
v. II.2.5. Fiche Signalétique de
la Radio :
Nom de l'Organe : Radio Campus Unikin
N° du Nouveau Registre Commercial :
Initiateurs : UNIKIN
Nom : UNIKIN
Fonction :
Date de naissance :
Adresse : UNIKIN
Siège Administratif de la Station : UNIKIN
Périodicité :
Zone de Couverture : Kinshasa et ses environs
Date de création : 2004
Date du Début d'émission :
Date d'Octroi de Licence d'Exploitation :
Public Cible estimé : 10.000.000
Puissance de l'Emetteur : 1000 W
Centre d'Emission : Unikin
Ressources Humaines :
Fréquence : 107.6 Mhz
Objet Social : UNIKIN
Ligne éditoriale :
Conclusion Partielle
Le chapitre II de notre étude a porté sur la
présentation du milieu d'étude. Pour ce faire, nous avons
présenté premièrement l'Université de Kinshasa tout
en nous attelant sur les différents maux qui sévissent cette
institution universitaire. Et ensuite, nous avons eu à présenter
le projet de la radio Campus comme il se présente au moment de notre
étude.
Concernant les maux, nous épinglé notamment que
l'Université de Kinshasa est présentement rongé par des
maux d'ordre académique, politique, environnemental,
socio-économique et budgétaire ; outre cet aspect, nous
avons présenté la mission de l'Université, son Hymne et
la liste des différents Recteurs qui se sont succédés
depuis sa création jusqu'à ce jour.
A en croire les premiers étudiants de cette colline
inspirée, Lovanium, comme l'indique son nom, avait vocation à
être et, sans aucun doute, à demeurer durablement un
« un petit Louvain », bien tenu en main et dirigé,
si l'on peut dire, de main de maître par son vénérable
parrain. Dans cette approche il n'y a pas que du mal aussi ; on peut y
exceller déceler une exigence de l'excellence, sans la quelle il n'y a
pas de bonne ni de grande université. Il faut reconnaître
poursuit-il, aux premiers responsables du Congo indépendant une
passion lucide pour l'Université, conscients qu'ils étaient des
tâches gigantesques qui se dressaient sur la route de notre
développement et des énormes besoins en cadres de haut niveau qui
ne tarderaient pas à se faire sentir.
Au delà de ces témoignages, cette histoire
politico-intellectuelle et sociale de décideurs
« non-universitaires » chargés de promouvoir la
formation et la recherche à l'université reste encore largement
à écrire ». 45(*)
Dans la deuxième Section, nous avons
présenté comment le projet est conçu et la constitution de
son Organigramme.
CHAPITRE III.
ENQUETE, ANALYSE,
INTERPRETATION DES DONNEES ET PROPOSITION DELA GRILLE DES PROGRAMMES
Dans le chapitre troisième, nous présentons
da,ns un premier temps l'enquête, des données recueillies et leur
interprétation puis dans la deuxième section nous proposons sur
base de cette enquête une grille de programmes.
o. 0. SECTION I.
PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES DONNEES DE L'ENQUETE
i. III. I.
0. Introduction
Si en la date du 08 mars 2010, le Ministre de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire, le Professeur Léonard MASHAKO MASAMBA
a adressé une correspondance qualifiée de « feuille de
route » reprenant 19 points dit « dossier
urgent » au Recteur de l'Université de Kinshasa et que parmi
ces points il y a inscrit celui relatif à la réactivation du
dossier de la Radio Université ainsi que sa réhabilitation comme
patrimoine relevant de l'Université de Kinshasa, il y a lieu certes de
croire et de comprendre que besoin y a dans ce secteur. Cela veut au claire
dire qu'il ya des problèmes qui se déroulent sur le site et qui
nécessitent à tout pris la présence d'un
média ; à l'occurrence d'une radio.
Pour que ce média, à savoir la radio campus
vienne jouer normalement son rôle conforme aux attentes de son public, et
pour que le Directeur des programmes de cette radio qui verra le jour sur le
site élabore une bonne grille des programmes, capable de satisfaire
l'intérêt de son public, nous avons mené pour ce faire une
enquête, laquelle nous a permis de desceller les besoins réels de
la communauté universitaire et de celle environnante.
A travers l'enquête sur terrain, nous avons visé
à relevé les attentes des potentiels auditeurs de la Radio
Unikin. Ceci en vue de savoir quel genre de grille des programmes
élaborer pour qu'ils en restent fidèles.
Nous utilisons ainsi les tableaux statistiques pour
présenter les résultats de notre enquête. Et comme le
soulignent P. BOREY et T. THIOMBIANO, « les tableaux statistiques
réalisent une première synthétisation des
données. »
ii. III. I. 1. L'enquête sur terrain
III.I. 1.1. Description du terrain d'enquête
Notre enquête a été menée
premièrement sur le site universitaire puis dans les quartiers
périphériques de cette même institution notamment
Mbanza-Lemba, Kindele, Livulu et Tchad. Par ailleurs, quelques entretiens avec
les parents qui sont d'autres communes ont eu lieu pour avoir leurs points de
vue sur une éventuelle radio de l'université de Kinshasa.
iii. III.I.1.2.
L'échantillonnage
PINTO R. et GRAWITZ M. exposent le mobile qui ont
nécessité l'élaboration de ces techniques en ces
termes : « le sondage est né d'une impossibilité
pratique : d'interroger individuellement toute une population à la
quelle on s'intéresse et d'une possibilité statistique de
« décrire le tout par la partie ».
Impossibilité pratique, en effet un recensement complet
entraîne une organisation matérielle et des faits importants, les
résultats sont très longs à exploiter et à publier.
Ce concept évoque la portion de la population totale qui sera
réellement enquêtée et qui permettra par extension de
dégager les caractéristiques de l'ensemble de la
population.46(*)
Quant à ce qui nous concerne, nous avons
prélevé un échantillon de 200 personnes composés
des étudiants, des enseignants, administratifs et autres. La population
ciblée se justifiez du fait que les trois premières
catégories constituent la communauté universitaire, donc, ayant
un niveau ou une culture médiatique élevée. Mais aussi, et
surtout c'est parce que nous voudrions bien des réponses qualitatives
pouvant servir à l'élaboration de la grille des programmes
à laquelle elles devront rester fidèles.
Echantillonner, c'est choisir un nombre limité
d'individus, d'objets ou d'éléments dont l'observation permet
de tirer des conclusions voire des influences applicables à la
population actuelle où le choix a été fait.47(*)
III.I.1.3. Le Questionnaire d'enquête
Les fiches d'enquête distribuent contiennent deux types
de questions : les questions ouvertes et les questions fermées.
Madeleine GRAWITZ estime que « le questionnaire est
un moyen de communication essentielle entre l'enquêteur et
l'enquêté. Il est un outil par lequel le double de l'interview
doit être atteint : d'une part motiver et inciter
l'enquêté à parler, d'autre part obtenir adéquate
pour les enquêteurs ».48(*)Le recours à ces deux types de questions permet
à la fois de saisir libre cours à l'esprit des personnes
interrogées de contribuer selon la convenance de certaines questions et
aussi de limiter son action à des réponses types.
Le questionnaire se subdivise en deux parties : les
questions d'identification (sexe, niveau d'études, fonction) et celles
concernant leurs attentes.
Pour obtenir des réponses objectives, franches et de
qualité, nous avons pris le soin de constituer notre échantillon
à nonante pour cent (90%) des membres de la
communauté universitaire dont le niveau d'instruction varie entre
G3, L2 et Dr. Cela avec comme fonction étudiant, enseignant ou
administratif. Ainsi donc, le modèle de ce questionnaire sera mis en
annexe.
III.I.1.4. La Période de l'enquête
L'enquête a été menée sur le site
universitaire du Campus de Kinshasa. Les fiches d'enquête ont
été distribuées et récoltées du mois de Juin
au mois de Septembre 2010. Dans ce labs de temps, les fiches données aux
personnes sus indiquées, nous ont été remises dûment
remplies.
iv. III.I.2. Présentation des résultats.
Les données recueillies constituent une base importante
pour bien analyser la question qui nous concerne. Il importe de les
présenter à l'état brut et ensuite de les analyser pour
aboutir à des résultats escomptés. Ainsi, P. BOREY et F.
TRIOMBIANO définissent la statistique comme un « ensemble des
données chiffrées portant sur un sujet déterminé et
le plus souvent rassembler sous forme des tableaux.49(*)
Cet avis est également encouragé par MILES Et
HUBERMAN qui proposent de concevoir des formats de présentation des
données qualitatives qui soient plus agréables qu'un simple texte
narratif en prenant la forme des tables synthétiques (tableaux,
matrices, diagrammes) ou des figures illustrant, par exemple, les liens entre
des événements, des concepts.50(*)
v. III.I.2.1.
Caractéristiques de l'échantillon
Nous exposons ci-dessous les caractéristiques de
l'échantillon selon les trois variables suivantes : le sexe, le
niveau d'étude et la fonction.
a. Le Sexe des enquêtés
Nous présentons ici dans le tableau l'effectif des
enquêtés selon le sexe.
Tableau 1 Répartition des enquêtés
selon leur sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
120
|
60%
|
Féminin
|
80
|
40%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête sur terrain
Le tableau ci haut nous indique que l'échantillon qui a
fait l'objet de notre enquête est réparti en deux sexes : le
féminin et le masculin. Nous remarquons sur ce, que : parmi nos
enquêtés, il y a prédominance du sexe masculin sur le
féminin. Le masculin domine avec un effectif de 120 sur 200 soit 60% par
rapport au féminin avec 80 / 200 soit 40%.
b. Le Niveau d'étude des
enquêtés
Les enquêtés se trouvent dans différents
niveaux d'études ou différents cycles d'études
universitaires surtout. Nous avons enquêté les étudiants,
les enseignants, les administratifs et les autres. Parmi ces derniers, nous
avons des enquêtés du cycle de graduat, de licence, des doctorats
et même quelques autres (D6, D4, A3, A2...) qui font aussi membres des
auditeurs de la Radio Campus ; mais bien sûr qui ne
représentent pas grand-chose dans notre enquête.
Tableau 2. Répartition des
enquêtés selon le niveau d'études
Niveau d'études
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Docteurs
|
15
|
7,5%
|
Licenciés
|
100
|
50%
|
Graduats
|
80
|
40%
|
Autres
|
05
|
2,5%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : Enquête Op cit.
Le tableau ci-dessus indique que sur un total de 200
enquêtés, 100 sujets/ 200 soit 50% de ces derniers sont du
deuxième cycle c'est-à-dire de Licence ; 80 ou 40% sont du
cycle de Graduat ; 15 enquêtés soit 7,5% sont des Docteurs et
enfin 5 enquêtés soit 2,5% sont des D6 ou non.
Il y a ici prédominance des Licenciés du fait
que nous nous sommes basés sur l'intérêt qu'accordent cette
catégorie à l'information et la qualité des
réponses attendues.
c. La Profession ou la Fonction des
enquêtés
Nous répartissons ici nos enquêtés selon
leurs fonctions.
Tableau 3 Répartition des Enquêtés
selon la fonction
Fonction
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Enseignants
|
50
|
25%
|
Etudiants
|
120
|
60%
|
Administratifs
|
20
|
10%
|
Autres
|
10
|
5%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : Enquête op cit.
Le tableau ci-dessus montre que sur 200 sujets
enquêtés, 50 sujets ou 25 % sont enseignants (Professeurs, chefs
de travaux et assistants) ; 120 sujets soit 60% sont des étudiants
(du premier et du deuxième cycle) ; 20 sujets soit 10% sont des
administratifs ; 10 sujets soit 5% sont des corps soit médical,
soit policier ou autre.
vi. III.I.3. Présentation des données de
l'enquête ou Dépouillement du questionnaire proprement dit.
Après l'exploitation des variables des
enquêtés, nous dépouillons notre questionnaire question par
question tout en présentant dans les tableaux les résultats issus
de l'enquête. Ce sont donc des réponses des enquêtés.
III.I.3.1. L'Habitude à suivre la radio
L'habitude à suivre la radio se résume à
deux niveaux d'appréciation « oui et non ». Le
tableau ci-dessous nous indique le degré de ce suivi par rapport
à nos enquêtés.
Tableau 4 : habitude ou non sur le suivi de la
radio
Réponse
|
Effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
190
|
95%
|
Non
|
10
|
5%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : idem
Lire le tableau ci-dessus fait remarquer que 190 sur 200 de
nos enquêtés sont favorables et suivent
régulièrement la radio, tandis que 10 sujets soit 5 % des
enquêtés n'ont pas l'habitude de suivre la radio. Selon eux ils se
disent faute du temps et de manque de moyens pour disposer des postes
récepteurs.
III.I.3.2. Importance d'une radio à
l'Université de Kinshasa
Tableau 4. Opinion des enquêtés sur
l'importance d'une radio à l'Université de Kinshasa.
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
200
|
100%
|
Non
|
0
|
0%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête Op.cit.
Le tableau ci haut nous montre l'opinion des
enquêtés sur l'importance de disposer d'une radio à
l'université de Kinshasa.
A l'issu du dépouillement de nos fiches
d'enquête, il s'avère que les 200 sujets enquêtés,
comme l'indiquent le tableau disent qu'il est important d'avoir une radio sur
le site et aucun enquêté d'entre eux soit 0% n'est contre cette
proposition. Donc, personne n'a dit non. Même ceux qui n'ont pas
l'habitude de suivre la radio éprouvent le besoin d'avoir au sein de
l'université de Kinshasa un média pouvant leur servir de moyen
d'information.
III.I.3.3. Service de la radio
La radio qui doit voir le jour dans la colline inspirée
de Monseigneur Luc Gillon vient pour résoudre un certain nombre des
besoins de la communauté universitaire. Ces besoins multiples et le
tableau ci-après nous identifient les différents besoins ;
bien sûr que la liste présentée n'est pas exhaustive.
Tableau 6. Répartition des opinions des
enquêtés sur le service à rendre de la Radio
Campus
Opinion des Enquêtés
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A informer sur l'actualité nationale et
internationale
|
-
|
-
|
A informer le public interne et externe de ce qui se passe
à l'Unikin
|
-
|
-
|
A promouvoir la culture universitaire (l'excellence)
|
-
|
-
|
De laboratoire pour le département des SIC
|
-
|
-
|
Toutes ces réponses sont bonnes
|
200
|
100%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête Op.cit.
La lecture de ce tableau révèle que les besoins
ou services comme les énumérés sont tous capitaux et
d'ailleurs énormes qui attendent la réalisation ou la mise sur
pied de l'ouvrage tant attendu ; à savoir la radio. Ce qui veut
dire que les 200 sujets enquêtés sur 200 soit les 100% pensent que
la radio campus servira à tous les besoins résumés dans
les points repris sur ce tableau voir même pour les points non
inscrits.
III. 2.2.4. Opinion des enquêtés pour savoir si
la radio créée à l'Unikin va répondre oui ou non
aux besoins et attentes de son public (auditeurs).
Tableau 7. Répartition des opinions selon que
la radio va Oui ou Non satisfaire ses auditeurs.
Opinions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
196
|
98%
|
Non
|
4
|
2%
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête op.cit.
Le tableau ci-dessus montre que sur un total de 200 sujets
enquêtés soit 100 %, 98% soit 196 sont d'avis que la radio va
répondre tant peu soit-il aux besoins de ses auditeurs. Et 4 sujets soit
2% ont dit qu'ils ne voient pas à quels besoins la radio va-t-elle
répondre bien qu'ils ont émis le voeu que l'université
possède une radio.
III.I.3.5. La radio Campus permettra
à :
Tableau 8. Expressions des enquêtés sur
ce à quoi permettra la Radio Campus
N°
|
Expressions proposées
|
Effectif
|
pourcentage
|
1
|
A créer l'emploi
|
26
|
13%
|
2
|
A échanger les expériences avec les autres
à l'intérieur et à l'extérieur de l'Unikin
|
24
|
12%
|
3
|
A communiquer avec les parents et les membres externes
|
28
|
14%
|
4
|
A donner l'information aux étudiants
|
103
|
51,5%
|
5
|
A l'éducation de la communauté universitaire et
environnante
|
12
|
6%
|
6
|
A la socialisation de ses auditeurs
|
4
|
2%
|
7
|
Autres.........
|
3
|
1,5%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : Enquête Op.cit.
Quant nous lisons ce tableau, nous constatons que 26 sujets
enquêtés soit 13 % estiment que la radio créée
à l'université de Kinshasa permettra à la création
d'emploi ; 24 sujets soit 12 % croient que cette radio permettra
d'échanger avec les autres membres internes comme externes, les
expériences diverses vécues dans différents milieux
universitaires ; 28 enquêtés soit 14 % qui espèrent
voir cette radio leur servir ou leur permettre de communiquer avec les parents
et le monde externe ; 103 enquêtés soit 51,5 % pensent que la
radio permettra à donner les in formations aux étudiants et
à toute la communauté universitaire ; 12 sujets
enquêtés soit 6% pour eux, la radio permettra à
l'éducation du public universitaire et des tous les auditeurs de
celle-ci ; 4 enquêtés disent que la radio permettra à
la socialisation et les 3 derniers ont donné leurs propres raisons
notamment à la distraction, à donner le point de vu du rectorat,
et le dictat du ministre de l'ESU.
III.I.3.6. Ce dont de quoi la radio parlera
A travers cette question nous avons voulu savoir de quoi
concrètement voudraient les auditeurs de la radio campus que cette
dernière leur parle. Ils se sont exprimés de la manière
reprise sur le tableau ci-après.
Tableau 9. Voeux des enquêtés sur ce dont
la radio leur parlera
|
Voeux
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Des études
|
-
|
-
|
2
|
Des étudiants et des étudiantes
|
7
|
3,5%
|
3
|
Des professeurs
|
1
|
0,5%
|
4
|
Des recherches scientifiques et publications
|
-
|
-
|
5
|
Des enseignements
|
16
|
8%
|
6
|
Du fonctionnement de l'Université
|
-
|
-
|
7
|
De l'environnement de l'Université
|
-
|
-
|
8
|
De la politique du pays
|
9
|
4,5%
|
9
|
De l'administration de l'Unikin
|
-
|
-
|
10
|
Autres ou tout ça
|
167
|
83,5%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête Op.cit.
Le tableau ci haut indique les voeux des futurs auditeurs de
la radio Unikin. Nous constatons que 7 sujets enquêtés
seulement ont soutenu l'idée selon la quelle ils veulent que la radio
leur parle des étudiants, des étudiantes et de leur vie ; 1
enquêté soit 0,5 % veut qu'on lui parle des professeurs ; 16
enquêtés soit 8 % veulent que la radio leur parle des
enseignements ; 9 sujets enquêtés soit 4,5 % veulent que la
radio leur parle de la politique du pays. 167 sujets sur 200 soit 83,5 % eux,
estiment que tout ce qui est proposé est bon pour être
diffusé par la radio.
III.I.3.7. de la thématique des
émissions
Selon la catégorisation des travaux de l'UNESCO,
« les émissions d'un média sont regroupées en
cinq (5) types ».51(*) Il y a ainsi :
1) les émissions ou les programmes culturels, qui
visent essentiellement à stimuler la curiosité artistique et/ou
intellectuelle des auditeurs ;
2) les émissions ou programmes d'information
(actualités), qui visent à donner un renseignement ou un
événement à la connaissance des auditeurs sur la gestion
de la cité et ses faits d'actualité.
3) Les programmes éducatifs, qui visent essentiellement
à instruire et dans lequel l'élément pédagogique
est fondamental, c'est-à-dire l'apprentissage est
l'élément central.
4) Les programmes des variétés musicales et de
divertissement qui visent à divertir, à distraire le public. Ici
l'élément récréatif est dominant.
5) Les programmes de sports, qui visent ou présentent
les compétitions et les activités sportives aux auditeurs.
Lucien SFEZ estime lui que « les individus ont une
utilisation différentielle du contenu des médias, laquelle est
liée à leur insertion sociale qui est la source de gratification
ou de leur satisfaction.52(*)
Le tableau ci-après nous décrit la
préférence des programmes des émissions par les
enquêtés.
Tableau 10. Préférence
thématique des émissions par les
enquêtés
N°
|
Programmes préférés
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Programme ou Emissions culturels
|
27
|
13,5%
|
2
|
Programme d'informations
|
145
|
72,5%
|
3
|
Programmes éducatifs
|
14
|
7%
|
4
|
Programmes de variétés musicales
|
5
|
2,5%
|
5
|
Programmes de sport
|
9
|
4,5%
|
6
|
Tous ces programmes
|
200
|
100%
|
7
|
Autres
|
0
|
0%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête Op.cit.
A la question de savoir quelles sont les émissions
préférées, le tableau ci-haut nous montre qu'au
départ, c'est le programme d'informations qui est le plus
préféré par nos enquêtés avec un nombre de
145 sujets enquêtés soit 72,5%. Ceci s'explique par le fait que
qu'à travers l'information, la personne peut modifier son comportement
ou sa façon de voir les choses, suivi des programmes culturels avec 27
enquêtés soit 13,5% ; suivi des programmes éducatif
dont les enquêtés se sont exprimés à 14 soit 4,5% se
sont prononcé, et enfin le programme des variétés
musicales qui a suscité la curiosité de 5 enquêtés
seulement soit 2,5%.
Outre cela, le tableau nous indique par ailleurs que
malgré ces préférences distincts, tous les
enquêtés se sont mis d'accord pour que la radio prennent en compte
tous ces programmes. Ils se sont exprimés à 100% soit les 200 ont
ensuite opté pour tous les programmes.
III.I.3.8. points de vue des enquêtés sur les
heures de diffusion des informations.
Nous indiquons les différents points de vues
partagés par les enquêtés au sujet des heures de diffusion
des journaux parlés ou des informations.
Tableau 11 Points de vues sur les moments de diffusion
des informations.
N°
|
Points de vue sur la tranche de diffusion
|
Effectif
|
pourcentage
|
1
|
6H00; 12H00; 18H00 ; 22H00
|
15
|
7,5%
|
2
|
5H00 ; 13H00 ; 17H00 ; 21H00
|
10
|
5%
|
3
|
6H30 ; 12H30 ; 19H00, 23H00
|
17
|
8,5%
|
4
|
6H00 ; 13H00 ; 19 ; 21H00
|
138
|
69%
|
5
|
En continue
|
20
|
10%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquêté Op.cit.
A remarquer les différents points de vue des
enquêtés sera les heures de diffusion, le tableau ci-haut montre
que 15 sujets enquêtés soit 7,5% veulent la 1ère
tranche ; 10 enquêtés soit 5% veulent la deuxième
tranche ; 17 enquêtés soit 8,5% prônent pour la
3ème tranche de diffusion ; tandis que 138 sujets
enquêtés veulent que la diffusion se fasse selon la
4ème tranche et enfin 20 enquêtés soit 10% qui
selon la diffusion doit être en continu à l'instar de la RFI.
Nous constatons par là qu'il y a une suprématie
sur la 4ème tranche. Nombreux sont ceux qui souhaitent que la
diffusion des informations se fasse à 6 h00', à 13h00', à
19h00' et une rediffusion à 21h00'.
Certes le programmateur devra tenir compte
du « prime time » dans sa programmation.
III.I.3.9. Les langues de production et diffusion des
émissions
Selon les langues de production ou de diffusion des
émissions. Il ressort des catégories suivants : la
diffusion en Français seulement, la diffusion en Français et
Anglais ; le Français et les langues nationales ; la
diffusion en langues nationales seulement ; la diffusion en Anglais et
langues nationales ; en Français + Anglais + langues
nationales ; en Français + Anglais + langues nationales +
autres.
Tableau 12. Répartition des
enquêtés selon la préférence des langues
N°
|
Langues préférées
|
Effectif
|
pourcentage
|
1
|
Le français seulement
|
46
|
23%
|
2
|
Français et Anglais
|
11
|
5,5%
|
3
|
Français + les langues nationales
|
58
|
29%
|
4
|
Les langues nationales seulement
|
3
|
1,5%
|
5
|
Anglais +langues nationales
|
0
|
0%
|
6
|
Français + Anglais + langues nationales
|
65
|
32,5%
|
7.
|
Français + anglais + langues nationales + autres
|
17
|
8,5%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : Enquête Op.cit.
Le tableau ci-haut indique que parmi les langues de production
et de diffusions d'émissions de la Radio campus, 46
enquêtés 23% préfèrent que la langue de diffusion
sera seulement le Français ; 11 sujets enquêtés soit
5,5% estiment qu'il soit bon de diffuser en Français et Anglais
seulement, Tandis que 65 enquêtés soit 32,5%.
préfèrent que les langues de production ou d'émission
soient le Français + l'Anglais + les langues nationales, 3 sujets
enquêtés soit 1,5% jugent bon que cela ne soient diffusées
qu'en langues nationales ; Aucune personne par conséquent ne
préfère que la diffusion se fasse en Anglais et langues
nationales ; 58 sujets enquêtés soit 29% soutiennent pour
une diffusion qui reprend le Français, l'Anglais et les langues
nationales ; enfin, 17 enquêtés sur 200 ou 8,5%
préfèrent que les langues de diffusion soient très
nombreuses donc le Français, l'Anglais, les langues nationales plus
autres langues.
III.I.3.10. De la contribution des
enquêtés au fonctionnement de la Radio Campus Unikin
La communauté universitaire où sera
érigé la Radio Campus est invité à contribuer
tantôt d'une manière, tantôt d'une autre pour le
fonctionnement de la radio. Cette contribution peut être
financière, par la production d'émissions, par l'assistance
techniques, comme informateur c'est-à-dire journaliste ou correspondant
voir collaborateur ou comme autre membre.
Le tableau ci-après, nous détaille cette
situation selon les enquêtés.
Tableau 13. Répartition des
enquêtés selon leur voeux de contribution
N°
|
Contribution
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1
|
Production d'émissions
|
74
|
37%
|
2
|
Cotisation volontaire
|
8
|
4%
|
3
|
Assistance technique
|
28
|
14%
|
4
|
Comme informateur
|
8
|
40%
|
5
|
Autres
|
10
|
5%
|
|
Total
|
200
|
100%
|
Source : enquête Op.cit.
Concernant la contribution, le tableau nous montre que 74
enquêtés soit 37% déclarent contribuer par la production
des émissions ; 8 seulement soit 4% ont manifesté le
désir de faire de cotisation volontaire pour contribuer au
fonctionnement de la radio ; 28 enquêtés ou 14% souscrivent
pour une assistance technique ; 80 enquêtés ou 40%
préfèrent contribuer tout en étant informateur
c'est-à-dire comme journaliste, correspondant ou collaborateur voire
comme envoyé spécial ; ensuite 10 enquêtés ou
5% contribueront autrement. Ont-ils donné leur position.
vii. III.I. 4. Interprétation des
Résultats
Dans cette partie de notre étude, nous
interprétons d'une manière globale les résultats de notre
enquête selon les différents aspects et indicateurs que nous avons
examinés. Parmi ces aspects ou indicateurs nous avons :
l'importance ou le rôle que va jouer le radio, la thématique des
émissions, les heures des diffusions et la contribution de membres de la
communauté universitaire.1
III. I.4. 1. L'importance ou rôle que va jouer
la radio
Selon Voyenne, vivre en société, c'est
communiquer. Un groupe peut, à la rigueur se passer d'échanges
des biens matériels, mais s'ils n'échangent pas des
renseignements, des idées, des émotions, c'est le lien social
lui-même qui disparaît : il n'y a plus rien de commun entre
les membres de ce groupe et, par conséquent, plus de communauté
car, c'est cet échange qui conditionne son existence, sa survie et son
action.53(*)
et pour nous de renchérir comme l'avait
déclaré le Feu Président Mobutu, « la radio et
la télévision sont des véhicules irremplaçables
pour l'information, la formation, l'éducation. Bref, l'encadrement du
peuple ».54(*)
En faisant appel à cet aspect, nous nous trouvons aux
questions3 ; 4 et 5 ou tableaux 6,7 et8. Figurant dans la feuille de
route dite » dossier urgent » que le Ministre de
l'Entreprises a remis au recteur de l' université de Kinshasa, la radio
à l' université de Kinshasa n'est plus qu'une
nécessité car elle vient répondre à un certain
nombre des besoins notamment servir de média pour la communauté
universitaire afin de leur permettre : d'outil d' information, de
promotion des prouesses de la colline inspirée, de changement d'
expériences es avec les autres ; de communication avec les membres
internes et externes, d'éducation et de socialisation des ses
auditeurs. Elle permettra à la communauté universitaire de faire
entendrez sa voix aux autres membres de la société congolaise
notamment les autorités politico- administratives du pays. La radio
campus servira par ailleurs au débat citoyen. Elle sera un espace par
lequel la rationalité de la science va briller.
III.I.4.2. Aspect thématique
Thématiquement si nous devons interpréter ces
résultats, nous nous conférons aux tableaux 9 te 10 lesquels nous
donnent les préférences des émissions des
enquêtés.
Après avoir parcouru tous ces tableaux, nos
enquêtés soutiennent à la majorité des
émissions du genre informatif, éducatif, culturel,
variété musicale voire même sport.
Si bien que le tableau reprend le point 6par quel tous les
enquêtés se sont exprimés dans l'unanimité. Mais
avant cela, nous avons constaté que 145 enquêtés soit 72
°/°se sont manifestés pour le programme informatif ; 27
sujets enquêtés soit 13,5 ° /° qui soutiennent pour
des émissions culturelles ou le programme culturel ; 14
enquêtés sqoit7 °/° qui ont voulu que le programme
éducatif soit prépondérant ;5 enquêtés
soit 2,5 °/° eux parlent du programme de la variété
musicale et 9 enquêtés soit 4,5 °/° qui soutiennent ou
qui prennent pour le programme sportif.
III.I.4.3 Aspect de diffusion (Heures et langues) et
contribution des enquêtés.
Du point de vu de la temporalité de diffusion, le
tableau 11 l'indique bien que nos enquêtés se sont plus
manifestés pour une triple diffusion par jour et une possibilité
de rediffusion.
La diffusion se fera à 6Hoo',13Hoo'et à 19Hoo'.
Le journal de19Hoo' peut être rediffusé à 21Hoo'. En suite
les avis de ceux qui ont émis les voeux d'une diffusion en continu
pourrait aussi être bien étudié pour rencontrer
l'assentiment des directeurs et programmes qui établiront la grille des
programmes de la radio.
Sur le plan linguistique, la référence est
faite au tableau 12 à travers lequel 65 enquêtés estiment
que les émissions ou les informations diffusées en radio campus
les seront en Français et en langues nationales, tandis qu'un nombre
important aussi (58 enquêtés) soit 29°/° qui
prétendent et soutiennent qu'outre le Français et les langues
nationales, la prise en compte de la langue anglaise est très importante
surtout pour une radio qu' émet dans cette phase de la
mondialisation ; une autre catégorie est celle qui
représente 46 enquêtés soit 23 °/°. Pour elle,
seule la langue française étant donné que c'est la langue
officielle et la langue d'enseignement et d'administration. La catégorie
estime que tous ou la cible première de cette radio c'est la
communauté universitaire qui a pour première langue le
français, le radio ne peut que produire et diffuser les émissions
qu'en français. Pour 17 enquêtés soit 8,5 °/°, on
doit adjoindre à cette liste des langues déjà reconnues
par la majorité ou le 29 °/° d'autres langues aussi influentes
comme : le chinois, le russe, l'espagnol, le portugais, l'arabe...
Une question épineuse dans la programmation des
émissions c'est aussi celle de la langue. Or, en RDC, la question de
l'analphabétisme en appelle à celle de la langue de la presse. Le
développement de la presse africaine doit prendre toujours en compte
l'aspect linguistique parce que la compréhension des messages ou des
informations diffusées par ces médias sont tributaires de ces
langues locales55(*).
Enfin, trois grandes contributions sont retenues pour les
enquêtés ; il s'agit des enquêtés
regroupés à 80 soit 40°/° qui comptent contribuer
comme informateurs, 74 soit 37 °/° désirent contribuer en
produisant des émissions et 28 soit 14 °/° se sont
exprimés pour une assistance technique. Les 8 ont opté pour la
contribution volontaire et enfin 10 ont choisi contribué autrement.
p. SECTION II.
q. CONCEPTION ET PROPOSITION D'UNE
GRILLE DES PROGRAMMES
i. III.2.1. Contexte de conception de la
Grille des Programmes
S'il y a de la mer à boire dans le fonctionnement d'une
entreprise de presse, surtout audiovisuelle, le casse-tête se trouve dans
la conception de la grille des programmes. Ce travail de longue haleine donne
du fil à retordre au Directeur des programmes car, c'est un travail qui
est tributaire des enquêtes ; et donc des attentes du public cible.
Certes, cela doit nécessairement concorder avec le format et le statut
de la chaîne ou de la station qui doit voir le jour.
La Radio Campus qui voit le jour dans le milieu universitaire
se veut non seulement concurrente mais aussi et surtout excellente. Il vient
pour faire la différence étant donné qu'elle
émettra de l'université ; qui est le foyer de la
lumière et le modèle de la société congolaise de
part sa triple mission.
Comme l'a dit Michel SOUCHON la « programmation est
l'art de la rencontre ». Elle consiste à favoriser la
rencontre du public et des émissions. Cette rencontre doit cependant
respecter un certain nombre des principes et utiliser quelques recettes
techniques. Programmer c'est d'abord connaître son public. Et, pour le
programmateur, la sociologie des habitudes de vie est une donnée
fondamentale ; notamment l'horaire du travail, le temps de transport, les
habitudes alimentaires (les heures de repas), les loisirs, etc. Cela permet non
seulement de savoir combien des personnes peuvent écouter à un
moment précis mais également leurs caractéristiques
sociodémographiques.
Pour ce faire, B. LAMIZET et A. SILEM estiment que «le
programme est une liste des émissions de radio et
télévision pour une période donnée, donnant les
informations sur les horaires, les sujets avec éventuellement une
analyse critique, lorsque ces programmes sont la matière de la presse
spécialisée.56(*)
Nous présentons pour ainsi dire, la maquette de la
grille des programmes et une grille des programmes type que nous avons
conçues à l'issue des enquêtes menées au prêt
de la Communauté Universitaire et cela par rapport à la
recommandation générale des grilles de programmes à savoir
celle qui veut que : pour la télévision ou pour la radio,
quelque soit le pays où l'on se trouve, on retrouve toujours le
même type d'offre de programme c'est-à-dire : 30%
d'information ; 35 % de Fiction, 15- 20 % de divertissement, 10 à
15 % Documentaire et culture.
ii. III.2.2. La
Maquette de la Grille des Programmes
Dans la maquette de la grille des programmes nous
présentons les différentes rubriques dans leurs emplacements sur
la grille.
Heures
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMANCHE
|
5H00
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
Emission Relig.
|
5H20
|
Emission. Polit.
|
Emission. Polit.
|
Emission. Polit.
|
Emission. Polit.
|
Science
|
Société
|
Emission. Polit.
|
5H50
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
Emission Educ.
|
5H57
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
Hymne - Unikin
|
6H00
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
6H10
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
6H20
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
SOCIETE
|
6h30
|
Emission Ecôn.
|
Droit / Justice
|
Science
|
Politique
|
Emission. Cult.
|
Economie
|
|
7H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
|
7H05
|
Science
|
Société
|
Société
|
Société
|
Science
|
Education
|
|
7H30
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
Info - Anglais
|
7H40
|
DETENTE
|
DETENTE
|
DETENTE
|
DETENTE
|
DETENTE
|
DETENTE
|
|
8H00
|
Flash
|
Flash
|
Flash
|
Flash
|
Flash
|
Flash
|
|
8H05
|
Société
|
Société
|
Société
|
Société
|
Société
|
Société
|
|
8H30
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
|
8H50
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
|
9H00
|
Science
|
Politique
|
Environnement
|
Education
|
Science
|
Science
|
|
9H45
|
Droit/ justice
|
Education
|
Politique
|
Science
|
Santé
|
|
Education
|
10H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
10H05
|
Droit/ justice
|
Education
|
Politique
|
Science
|
Santé
|
|
Education
|
10H15
|
Santé
|
Culture
|
Santé
|
Santé
|
Société
|
Culture
|
Science
|
11H00
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
Actu. Internat.
|
11H10
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
11H15
|
Droit /justice
|
Société
|
|
Détente
|
Détente
|
|
Politique
|
11H55
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
Musique/Détente
|
12H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
12H05
|
Education
|
Education
|
Education
|
Education
|
Education
|
Education
|
Education
|
12H25
|
Culture
|
Culture
|
|
|
|
|
Culture
|
12H55
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
13H00
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
INFOS
|
13H10
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
13H20
|
Science
|
Droit / Justice
|
Santé
|
Politique
|
Politique
|
Culture
|
Société
|
13H50
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
14H20
|
Environnement
|
Education
|
|
Environnement
|
Education
|
|
Environnement
|
14H50
|
Société
|
|
Economie
|
Société
|
Economie
|
|
Infos
|
15H35
|
Société
|
|
|
|
Société
|
|
|
16H00
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
16H03
|
Environnement
|
Société
|
Société
|
Environnement
|
Société
|
Sport
|
|
16H50
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
17H00
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
17H10
|
Education
|
Economie
|
Science
|
Economie
|
Education
|
Sport
|
|
17H40
|
Science
|
Société
|
Science
|
Education
|
Société
|
Sport
|
|
18H00
|
Culture
|
Culture
|
Culture
|
Culture
|
Droit /Justice
|
Infos
|
|
18H55
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
19H00
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
Infos
|
19H10
|
Education
|
|
|
|
Science
|
Education
|
|
20H00
|
Détente
|
Politique
|
Loisir / Détente
|
Société
|
Détente- Loisir
|
Politique
|
Politique
|
20H45
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
21H00
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
Info - Rdf.
|
21H10
|
Politique
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Santé
|
Détente
|
Société
|
22H00
|
Science
|
Economie
|
Science
|
Société
|
Droit / Justice
|
Côté Rose
|
Côté Rose
|
22H20
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
22H30
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
Infos-Anglais
|
22H40
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
22H50
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
23H00
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Source : Conception Famas à l'issue des
enquêtes menées.
iii. III.2.3 Proposition d'une Grille de Programmes Type
Nous avons essayé toute fois ici à travers les
enquêtes menées de proposer certaines émissions par rapport
à chaque rubrique. Mais du moins, nous avons la philosophie de chaque
émission que nous avons proposée. Néanmoins, nous
reconnaissons l'imperfection de l'oeuvre humaine et avons déjà
pensé à laisser des espaces vides certes, pour traduire cette
faiblesse pour dire que nous n'étions pas capables de tout
réfléchir. Mais c'est aussi et surtout pour permettre à
tous ceux, lors de l'enquête, se sont décidés de contribuer
par la production des émissions.
Heures
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMANCHE
|
5H00
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
A l'écoute du Seigneur
|
5H20
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
Les enjeux de l'heure
|
5H50
|
Our second langage
|
Our second langage
|
Our second langage
|
Our second langage
|
Our second langage
|
Our second langage
|
Our second langage
|
5H57
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
Hymne de l'Alma Mater
|
6H00
|
Le Journal
|
Le Journal
|
Le Journal
|
Le Journal
|
Le Journal
|
Le Journal
|
Le Journal
|
6H10
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
Pub
|
6H20
|
Echos des Facultés
|
Echos des Facultés
|
Echos des Facultés
|
Echos des Facultés
|
Echos des Facultés
|
Echos des Facultés
|
A
L'Ecoute
Du
Seigneur
|
6h30
|
Où va le Congo
|
Etat de droit
|
Eureka
|
Le Débat
|
Mon pays
|
Coup d'oeil Aux voisins
|
7H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
7H05
|
Eureka
|
Echos du Rectorat
|
Echos des étudiants
|
Que pensent les autres
|
Entretien
|
Merci Professeur
|
7H30
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
Infos - Anglais
|
7H40
|
Animation matinale
Camarades - E
|
Animation matinale camarades - E
|
Animation matinale camarades - E
|
Animation matinale camarades - E
|
Animation matinale camarades - E
|
Animation matinale camarades - E
|
A
L'Ecoute
Du
Seigneur
|
8H00
|
Flash info
|
Flash info
|
Flash info
|
Flash info
|
Flash info
|
Flash info
|
8H05
|
Animation - camarade E
|
Animation - camarade E
|
Animation - camarade E
|
Animation - camarade E
|
Animation - camarade E
|
Animation - camarade E
|
8H30
|
Détente -Musicale
|
Détente -Musicale
|
Détente -Musicale
|
Détente -Musicale
|
Détente -Musicale
|
Détente -Musicale
|
8H50
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
9H00
|
Les Campus congolaises et les NTIC
|
Culture Politique
|
La colline Inspirée
|
Kokoumbo
|
Entretien
|
Eureka
|
9H45
|
Droit et Société
|
A nous l'avenir
|
Le Monde et la RDC
|
Les SIC en RDC
|
Prévention
|
|
Mondialisation
|
10H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
10H05
|
Droit et Société
|
A nous l'avenir
|
Le Monde et la RDC
|
Les SIC en RDC
|
Prévention
|
|
Mondialisation
|
10H15
|
Ma santé
|
Culture Universitaire
|
Médecine Congolaise
|
Ma santé
|
Camarades- E
|
Culture universitaire
|
Magister Dixit
|
11H00
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
Actualité Internationale
|
11H10
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
11H15
|
Cassation Toge Noire
|
La femme congolaise
|
|
A nous l'avenir
|
A nous l'Avenir
|
|
Le monde et la RDC
|
11H55
|
Folklore
|
Folklore
|
Folklore
|
Folklore
|
Folklore
|
Folklore
|
Folklore
|
12H00
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
Bulletin
|
12H05
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
Merci Prof.
|
12H25
|
Mondialisation
|
Mondialisation
|
|
|
|
|
Ma voix
|
12H55
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
13H00
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
13H10
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
13H20
|
Magister Dixit
|
Etat de Droit
|
Médecine congolaise
|
L'invité
|
L'invité (RDF)
|
Mon pays
|
Le Cinquantenaire
|
13H50
|
Détente / Anima
|
Détente / On est ensemble
|
Détente / A nous l'antenne
|
Détente musicale/ Ndombolo
|
Détente musicale/ Ndombolo
|
Détente musicale/ Ndombolo
|
La femme congolaise
|
14H20
|
Découvrons l'Unikin
|
Paix et Développement
|
|
Découvrons l'Unikin
|
Paix et Développement
|
|
Découvrons l'Unikin
|
14H50
|
Que pensent les autres
|
|
Forum Economique
|
Que pensent les autres
|
Forum Economique
|
|
Les Chevaliers
|
15H35
|
La Congolité
|
|
|
|
La Congolité
|
|
|
16H00
|
Flash - info
|
Flash - info
|
Flash - info
|
Flash - info
|
Flash - info
|
Samedi Sport
|
L'Invité
|
16H03
|
Unikin-environnement
|
La Reconstruction
|
Nos auditeurs
|
Unikin - Environnement
|
Nos Auditeurs
|
Samedi Sport
|
Echos des Etudiants
|
16H50
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
17H00
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
Infos - anglais
|
17H10
|
Scientia Splendet
|
Coup d'oeil aux Voisins
|
Eureka
|
Coup d'oeil aux Voisins
|
Scientia Splendet
|
Samedi Sport
|
Entretien
|
17H40
|
Entretien
|
Echos de la Diaspora
|
L'Entretien
|
Our second Langage
|
Echos de la Diaspora
|
Samedi Sport
|
Mon Pays
|
18H00
|
Ma voix
|
Ma voix
|
Ma voix
|
Ma voix
|
Cassation Toge Noire
|
Les Chevaliers
|
Ma voix
|
18H55
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
Hymne
|
19H00
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
Journal -Infos
|
19H10
|
A nous l'avenir
|
|
|
|
Les SIC en RDC
|
Kokoumbo
|
Kokoumbo
|
20H00
|
Les amis de la Rcam
|
Le Débat
|
Théâtre
|
Echos des Etudiants
|
Théâtre
|
Le Débat
|
Le Débat
|
20H45
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
21H00
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
Infos français (RDF)
|
21H10
|
Le Monde et la RDC (P.E.)
|
Les amis de la RCam
|
Les amis de la RCam
|
Les amis de la RCam
|
Prévention
|
Les amis de la RCam
|
Les amis de la RCam -Dédicace
|
22H00
|
L'entretien
|
Où va le Congo ?
|
L'Entretien
|
La Femme Congolaise
|
L'Etat de Droit
|
Pop Week-end
|
Dédicace
|
22H20
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
22H30
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
Infos -anglais
|
22H40
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
Pub.
|
22H50
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
Détente
|
23H00
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Hymne + Fin
|
Source : Conception Famas à l'issue des
enquêtes menées.
Légende
|
: Infos
|
|
: Détente
|
|
: Publicité
|
|
: Emissions
|
|
: Hymne
|
|
:Pas d'émissions
|
iv. III. 2.4.
Conclusion Partielle
Au troisième chapitre il était question pour
nous de mener une enquête pour savoir les différentes
préoccupations ou besoins du public universitaire à l'issue de
laquelle nous devrions proposer une grille des programmes. Situation qui nous a
conduit à subdivisé ce chapitre à deux sections dont la
première a présenté l'enquête et la seconde
présente la grille conçue.
Dans la première section, nous avons
présenté notre terrain d'étude (d'enquête), la
population cible enquêtée, l'analyse des données de
l'enquête et son interprétation.
Tandis que dans la seconde, nous avons présenté
d'abord la maquette d'une grille des programmes bien sûre avec prise en
compte de la recommandation internationale de la conception des grilles des
programmes qui veut que chaque grille de programmes sous quel cieux soit-elle
conçue doit reprendre toujours le même type d'offre de programme
c'est-à-dire : 30% d'information ; 35 % de Fiction, 15- 20 %
de divertissement, 10 à 15 % Documentaire et culture.
CONCLUSION GENERALE
A la fin de notre cycle universitaire, il nous est
recommandé d'élaborer un mémoire sanctionnant notre fin
d'études et nous permettant l'obtention du Diplôme de Licence.
Pour remplir ce devoir académique de notre part, nous
avons choisi parler d'un sujet que d'aucuns peuvent juger banal mais pour
laquelle d'autres saisissent la quintessence. Notre mémoire
intitulé « Projet de création de la Radio
Campus Unikin : élément de grille des programmes et attentes
du Public ». Notre problématique était de
savoir pourquoi jusque là le projet de la création de la radio
Campus de l'Unikin ne peut -il pas être opérationnel ?
A cette question, nous avons émis l'hypothèse
selon laquelle c'est le non prise en compte ou le manque de respect des
étapes ou des paramètres d'un projet qui serait à la base
de cette situation. Parmi ces paramètres il y a notamment
l'enquête du terrain qui favorise la conception de la grille des
programmes et la gestion du projet.
Quant à nous, pour bien mener notre étude, nous
avons jugé d'employer l'ethnographie de la communication comme
méthode et l'interview, les entretiens, le questionnaire, le focus group
comme techniques pour recueillir des données empiriques susceptibles de
nous aider à élaborer une bonne grille des programmes capables de
satisfaire nos auditeurs qui sont premièrement la communauté
universitaire.
Notre choix a été motivé par le souci de
répondre à ces nombreux étudiants du Département de
SIC qui attendaient bien faire leurs pratique voire même leur
carrière en cette radio télévision les causes de cette non
mise en exécution du projet. Enfin ce travail s'inscrit dans le cadre
d'amélioration de la qualité de productions des grilles de
programmes des radios ou des médias audiovisuels congolais.
Vu les contraintes temporelles et spatiales, nous avons
subdivisé le travail en trois chapitres dont le premier est
essentiellement un cadre conceptuel et théorique parce qu' expliquant
premièrement les concepts de base figurant dans l'intitulé du
thème sous examen et démontrant ensuite les
débouchées communicationnelles empruntées quant à
ce ; le deuxième chapitre, présente le milieu d'étude
qui est l'Université de Kinshasa et le Projet de création de la
Radio Campus ; enfin le troisième chapitre est le noeud de
l'étude à travers lequel nous évaluons les besoins de la
communauté universitaire de posséder un moyen de communication
à savoir la radio.
De tout ce qui précède, nous avons
remarqué que le besoin est imminent pour l'Université de Kinshasa
d'avoir un moyen de communication audiovisuel à l'occurrence la radio
enfin de réduire le déficit communicationnel.
Après la vérification de notre hypothèse
du départ, nous confirmons que nous avons tablé dans le bon sens
car l'intérêt que les membres de la communauté
universitaire ont accordé à notre enquête nous
témoigne de cela et certaines déclarations des autorités
et personnalités ont prouvé à suffisance combien il y a eu
des querelles pour la gestion de cette radio ; situation qui avait
découragé les partenaires Belges qui sont les financiers. Mais
à l'ère actuelle, avec le nouveau Comité mis en place,
l'on est censé de redéfinir le Projet pour son éventuelle
mis en application. Cette fois-ci en prenant en compte tous les
paramètres possibles. Déjà les émetteurs qui sont
remis aux membres du nouveau Comité de pilotage du projet soulagent les
coeurs impatients et apportent de l'espoir à toute la communauté
universitaire et kinoise qui attendent voir le jour cette radio dans un
délai le plus court. De notre part, c'est d'ici le mois de juin
prochain que nous comptons apaiser vos esprits.57(*)
Le souci majeur pour nous, c'est de mettre sur pieds un
document pouvant servir de référence pour des études y
afférentes.
Nous sommes certains que les imperfections s'y sont
glissées certes, mais nous n'avons qu'ouvert une brèche pour que
des études plus étendues et approfondies soient menées.
BIBLIOGRAPHIE
I. Dictionnaires et Encyclopédies
1. AFITEP, Dictionnaire de management des projets,
4e édition, Paris, AFNOR, 2000.
2. EHRAD W., Dictionnaire Critique de la communication, Tome
I, Paris, P.U.F.
3. LAMIZET B., et SILEM A., Dictionnaire encyclopédique
des sciences de l'information et de la communication, Ellipses, Ed. Marketing,
S.A, 1997.
4. SFEZ L., Dictionnaire de la Communication, Tome II, Paris,
P.U.F., 1993.
II. Ouvrages
5. FALCONI, A., Histoire de la Communication,
Médiaspaul, Kinshasa, 2004.
6. ANTOINE, J., L'opinion technique d'enquête par
sondage, Paris, 1969.
7. BAYLON, C. et MIGNOT B., La communication, Parc,
Nathan, II è éd. Université, 1998.
8. BOUGNOUX, D., Introduction aux sciences de la
communication, La Découverte, Coll. Repères, Paris, 1998.
9. Breton, Ph. et Proulx, S., L'Explosion de la
communication, la Découverte, Paris, 2006.
10. CABIN P., La communication, Etat de savoirs,
Paris, P.U.F., 3è éd., 2003.
11. CHAUCHAT, H., L'Enquête en Psychosociale,
Paris, P.U.F, 1985.
12. DERVILLE G., Le pouvoir des médias :
mythes ou réalités, Presses universitaires de Grenoble,
2005.
13. FERREOL et DEUBEL P., Méthodologie des sciences
sociales, Ed., Arman Colin, Paris, 1993.
14. FRERE, M.S., (dir.), « Afrique
Centrale-Médias et conflit, vecteurs de guerre ou acteurs de paix,
Paris, Institut Panos Paris et GRIP, 2005.
15. GRAWITZ, M., Méthodes de sciences
sociales, Paris, Dalloz, 1984.
16. KAYEMBE, A., Situation des Médias en RDC,
Paris, Institut Panos Paris & DFID, 2004.
17. LOHISSE J., La communication de la transmission,
Ed. De Boeck, Université de Bruxelles, 2006.
18. MILES, B.M. et HUBERMAN, M.A., Analyse des
données qualitatives, Paris, De Boeck, 2003.
19. MUBANGI B., G., Le Système social et
stratégies d'acteurs en Afrique, L'Harmattan, Paris, 2005.
20. NDAYWEL è Nziem, I., (dir.) L'Université
dans le devenir de l'Afrique, un demi-siècle de présence au Congo
- Zaïre, L'Harmattan, Paris, 2007.
21. PIERRE ALBERT et A., J., TUDESQ, Histoire de la
radiotélévision, 5ème éd., Que
sais-je, Paris, 1997.
22. Pierre Albert, Histoire de la radio, Ed. le Seuil,
Paris, 1997.
23. RIEFFEL R., Les médias et leurs effets,
Ed. Cahiers français, Paris, 1992.
24. SHOMBA K., S., L'Université de Kinshasa, un
site académique ou une colline d'enjeux de lutte ? pour une
sociologie de l'université congolaise, M.E.S., Kinshasa, 2008.
25. SHOMBA KINYAMBA S., Méthodologie de la
recherche scientifique, Ed. M.E.S., Kinshasa, 2006.
26. VERNIER, J.M., Programmation
télévisuelle, Paris, P.U.F, 1993.
27. SHANON, C. et WEAVER, W., Les Théories
mathématiques de l'information, 1985.
28. WINKIN, Yves, Anthropologie de la Communication, de
la théorie au terrain, Paris, le Seuil, 2001.
29. WOLTON D., A la recherche du public, Paris,
Hermès, 1993.
III. Articles et autres Publications
30. MWABILA MALELA, C., « Mouvements et enjeux
sociaux à la lumière de l'hypothèse de la
raison », in M.E.S., n° spécial, Kinshasa,
Août, 2002, p.14
31. MASUKESA KILUNDU P., Perception des Médias
congolais par les Cadres de l'Université de Kinshasa, T.F.C., UNIKIN,
2008, 75 Pages, Inédits.
32. MOBUTU SESEKO,
33. SOUCHON Michel et De THOVERON, Travaux de l'UNESCO
(rapportés), Paris, Ed. L'Harmattan, 1999, p73.
34. MUBANGI BETUK'ANI, G., « Le parcours de la presse
congolaise et le rôle de l'oralité comme relais de l'information
en Afrique », in Les enjeux de l'information et de la
communication, 2007, en ligne, http// www. u.grenoble 3.fr/les enjeux
/2007/mubangi, consulté les 20 et 23 juillet 2010.
35. KURUSAWA, Les 7 samouraïs, Film
réalisé à Tokyo, 1998.
IV. WEBOGRAPHIE
36.
http://www.commencamarche.net/contents/merise/concintro.php3,
consulté le 5 juin 2010 à 22 h30.
37. http://www.panosparis.org
consulté le 13 août 2010 à 16H30.
38. www.hirondelle.org,
consulté le 22 octobre 2010 à 17H00.
ANNEXES
TABLES DES MATIRES
In Memoriam
1
Dédicace
2
Epigraphe
3
Avant-propos
4
LISTE DES ABREVIATIONS
6
INTRODUCTION GENERALE
7
O.I Problématique
7
0.2. Hypothèse
10
0. 3. Choix et Intérêt du sujet
11
O.4. Méthodes et Techniques
12
0.5. Délimitation du travail
14
0.6. Subdivision du Travail
14
0.7. Plan du travail
15
CHAPITRE I.
16
CONSIDERATION GENERALES
16
SECTION I.
16
CADRE CONCEPTUEL DU TRAVAIL
16
I.I.1. Le Projet
16
I.I.2. La Radio Campus
21
I.1.3. La grille des Programmes
29
I.1.4. Attente du public
31
SECTION II.
32
CADRE THEORIQUE
32
I.2.1. Approche ou Paradigme utilisés
32
I.2. 2. Théories Exploitées
35
Conclusion Partielle
38
CHAPITRE II.
39
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
39
SECTION I.
39
PRESENTATION DE L'UNIVERSITE DE KINSHASA
39
II.1.1 Situation géographique
39
II. I. 2. Historique
40
II. 1.3. Les différents Problèmes ou
maux qui sévissent l'UNIKIN
44
II.1.4. Mission de l'Université de
Kinshasa
55
II.1.5. Hymne de l'Université de
Kinshasa.
55
II.1.6. Liste des différents recteurs de
l'UNIKIN de 1954 à 2010
56
SECTION II.
58
PRESENTATION DU PROJET DE LA RADIO CAMPUS
58
II.2.1. Description du projet
58
II.2.2. Organigramme du Projet de la RCam
67
II.2.3. Philosophie de la radio Campus Alma
Mater
68
II.2.4. Localisation des Installations
68
II.2.5. Fiche Signalétique de la
Radio :
68
Conclusion Partielle
69
CHAPITRE III.
71
ENQUETE, ANALYSE, INTERPRETATION DES DONNEES ET
PROPOSITION DELA GRILLE DESPROGRAMMES
71
SECTION I.
71
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
DE L'ENQUETE
71
III. I. 0. Introduction
71
III. I. 1. L'enquête sur terrain
72
III.I. 1.1. Description du terrain
d'enquête
72
III.I.1.2. L'échantillonnage
72
III.I.1.3. Le Questionnaire d'enquête
73
III.I.1.4. La Période de l'enquête
73
III.I.2. Présentation des
résultats.
73
III.I.2.1. Caractéristiques de
l'échantillon
74
III.I.3. Présentation des données de
l'enquête ou Dépouillement du questionnaire proprement dit.
75
III.I.3.1. L'Habitude à suivre la radio
76
III.I.3.2. Importance d'une radio à
l'université de Kinshasa
76
III.I.3.3. Service de la radio
77
III. 2.2.4. Opinion des enquêtés pour
savoir si la radio créée à l'Unikin va répondre oui
ou non aux besoins et attentes de son public (auditeurs).
77
III.I.3.6. Ce dont de quoi la radio parlera
79
III.I.3.8. points de vue des enquêtés
sur les heures de diffusion des informations.
81
III.I.3.9. Les langues de production et diffusion
des émissions
82
III.I. 4. Interprétation des
Résultats
85
III.I.4.2. Aspect thématique
86
SECTION II.
88
CONCEPTION ET PROPOSITION D'UNE GRILLE DES
PROGRAMMES
88
III.2.1. contexte de conception de la Grille des
Programmes
88
III.2.2. La Maquette de la Grille des
Programmes
90
III.2.3 Proposition d'une Grille de Programmes
Type
93
III. 2.4. Conclusion Partielle
99
CONCLUSION GENERALE
100
BIBLIOGRAPHIE
102
ANNEXES
105
TABLES DES MATIRES
106
* 1 WOLTON D., A la recherche
du public, Paris, Hermès, 1993, p.11
* 2 EHRAD W., Dictionnaire
Critique de la communication, Tome I, Paris, P.U.F., p. 163
* 3 SHANON, C. et WEAVER, W.,
Les Théories mathématiques de l'information, 1985,
p.56.
* 4 BOUGNOUX, D.,
Introduction aux sciences de la communication, La Découverte,
Coll. Repères, Paris, 1998, p.47.
* 5 KURUSAWA, Cinéaste
réalisateur du Film Les 7 samouraïs, Tokyo, 1998, p.28
* 6 Pierre A. et A. J. TUDESQ,
Histoire de la radio, Ed. le Seuil, Paris, 1997, p.65
* 7 SHOMBA K.,
Méthodologie de la recherche scientifique, Ed. M.E.S., Kinshasa,
2006, p.34
* 8 BAYLON, C. et MIGNOT B.,
La communication, Parc, Nathan, II è éd.
Université, 1998, p.257
* 9 FERREOL et DEUBEL P.,
Méthodologie des sciences sociales, Ed., Arman Colin, Paris,
1993, p.13
* 10 WINKIN, Y.,
Anthropologie de la Communication, de la théorie au terrain,
Paris, le Seuil, 2001, p.136.
* 11 SHOMBA K., Op.cit.,
p.87
* 12 AFITEP, Dictionnaire de
management des projet, 4e édition, Paris, AFNOR, 2000.
* 13
http://www.commencamarche.net/contents/merise/concintro.php3,
consulté le 5 juin 2010 à 22 h30
* 14 LAMIET B., et SILEM A.,
Dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information met de la
communication, Ellipses, Ed. Marketing, S.A, 1997, p. 140
* 15 PIERRE A., Histoire de
la radiotélévision, 5ème éd., Que
sais-je, Paris, 1997, p.25
* 16 PIEERE A., idem.
pp. 41-42.
* 17 PIEERE ALBERT,
ibidem. pp. 110-115.
* 18 FALCONI, A.
Histoire de la Communication, Médiaspaul, Kinshasa,
2004, p.129.
* 19 Che Guevara, cité
par Pierre A. et. Tudesq, A. J, Histoire de la
Radiotélévision, P.U.F., Que-sais-je, 1997, p.114.
* 20 VERNIER, J.M., La
Programmation télévisuelle, cité par L. SFEZ,
Dictionnaire critique de la Communication, Tome II, Paris, P.U.F, 1993, pp.
1032-1034.
* 21 LAMIZET B.et SILEM A.,
Dictionnaire encyclopédique des Sciences de l'information et de la
Communication, Paris, Ellipses, 1997, p.452.
* 22 DERVILLE G., Le pouvoir
des médias : mythes ou réalités, Presses
universitaires de Grenoble, 2005, p.45
* 23 WHITE, cité par
LOHISSE J., La communication de la transmission, Ed. De Boeck,
Université de Bruxelles, 2006, p.54
* 24 CABIN P., La
communication, Etat de savoirs, Paris, P.U.F., 3è éd., 2003,
p.295
* 25 RIEFFEL R., Les
médias et leurs effets, Ed. Cahiers français, Paris, 1992,
p.84
* 26 Breton, Ph. et Proulx, S.,
L'Explosion de la communication, la Découverte, Paris, 2006,
p.67.
* 27 CABIN P., Op.cit.,
p.294
* 28 WOLTON D., A la
recherche du public, Paris, Hermès, 1993, p.289
* 29 PIERRE A. et TUDESQ, A.,
J., Histoire de la radio télévision, P.U.F.,
Que-sais-je ?, Paris, 1996, pp 5-6
* 30 PIERRE A. et TUDESQ, A.,
J., Op.cit, p. 124
* 31 Journal de l'ERUDIT de
l'Université de Kinshasa, n° spécial cinquantenaire de la
RDC 30 juin 2010, Août 2010.
* 32 Entretien avec le Service
académique du Secrétariat général académique
du 20 Août 2010.
* 33 Le Journal de l'ERUDIT,
Op.cit., p. 15.
* 34 SHOMBA, K.,
L'Université de Kinshasa, Op. cit., p.15
* 35 MWABILA MALELA, C.,
« Mouvements et enjeux sociaux à la lumière de
l'hypothèse de la raison », in M.E.S., n°
spécial, Kinshasa, Août, 2002, p.14
* 36 SHOMBA K., S.,
L'Université de Kinshasa, un site académique ou une colline
d'enjeux de lutte ? pour une sociologie de l'université
congolaise, M.E.S., Kinshasa, 2008, p.12
* 37 SHOMBA K., S.,
L'Université de Kinshasa..., Op.cit, pp 270-271
* 38 SHOMBA, K., S.,
Op.cit., p.34
* 39 SHOMBA, Op.cit.
Pp281-282
* 40 SHOMBA K., S.,
op.cit., pp. 269-270
* 41 Direction du Personnel,
Secrétariat Administratif UNIKIN, entretien du 16 juillet 2010.
* 42 Institut Panos Paris,
République Démocratique du Congo : Les Médias pour la
paix, n°2, 2004, p.8.
* 43 KAYEMBE, A., Situation des
Médias en RDC, Paris, Institut Panos Paris & DFID, 2004, p.45.
* 44 FRERE, Marie-Soleil,
(dir.), Afrique Centrale-Médias et conflit, vecteurs de guerre ou
acteurs de paix, Paris : Institut Panos Paris et GRIP, 2005, p. 23.
* 45 ELIKIA MBOKOLO, dans le
préface de l'Université dans le devenir de l'Afrique, un
demi-siècle de présence au Congo-Zaïre, dirigé par
Isidore NDAYWEL è Nziem, L'Harmattan, Paris, 2007, p.11.
* 46 ANTOINE, J., cité
par SHOMBA, L'opinion technique d'enquête par sondage,
Paris, 1969, p.203.
* 47 CHAUCHAT, H.,
L'Enquête en Psychosociale, Paris, P.U.F, 1985, p.76
* 48 GRAWITZ, M.
Méthodes de sciences sociales, Paris, Dalloz, 1984, p.742.
* 49 BOREY P. et TRIOMBIANO F.,
Op.cit, p.10.
* 50 MILES, B.M. et HUBERMAN,
M.A., Analyse des données qualitatives, Paris, De Boeck, 2003,
p.425.
* 51 SOUCHON Michel et De
THOVERON, Travaux de l'UNESCO (rapportés), Paris, Ed. L'Harmattan, 1999,
p73.
* 52 SFEZ, L., Dictionnaire
de la Communication, Tome II, Paris, P.U.F., 1993, p. 1003.
* 53 VOYENNE, B., cité
par MUBANGI B., G., Le Système social et stratégies d'acteurs
en Afrique, L'Harmattan, Paris, 2005, p.42.
* 54 MOBUTU SESEKO, »
Bilan et perspectives », discours prononcé à l'occasion
de la prestation de son serment constitutionnel, Kinshasa, le 05
décembre 1984, « inédits ».
* 55 MUBANGI BETUK'ANI, G.,
« Le parcours de la presse congolaise et le rôle de
l'oralité comme relais de l'information en Afrique », in
les enjeux de l'information et de la communication, 2007, en ligne, http//
www. u.grenoble 3.fr/les enjeux /2007/mubangi, consulté les 20 et 23
juillet 2010.
* 56 LAMIZET, B.,
Op.cit., p.536.
* 57 Assurance faite par le
nouveau responsable de la Radio campus Alma Mater lors de l'entretien du 16
Octobre 2010 à l'UNIKIN.
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