2.2.3. Méthodes d'étude de l'organisation
spatiotemporelle
Les oiseaux se distribuent ou se répartissent dans
l'espace lacustre selon des modalités qui leurs sont propres, rarement
aléatoire, cette distribution répond à des critères
biologiques et écologiques qui caractérisent à la fois
l'espèce et le site (HOUHAMDI, 1998 ; HOUHAMDI et SAMRAOUI, 2002).
La quiétude et le partage des ressources alimentaires
conditionnent d'une manière apparente la répartition des groupes
d'oiseaux dans un site (PIROT, 1981 ; PIROT et al., 1984).
Durant nos sorties et conjointement avec le
dénombrement systématique des oiseaux d'eau, nous avons
essayé de relever sur des cartes l'occupation spatiotemporelle de
diverses populations d'oiseaux en utilisant un repère constant dans le
site (monticule situé au sud du plan d'eau).
Les images satellitaires ont été saisies sous
forme de bases de données dans un logiciel de SIG (MapInfo 6.5
Professionnel) pour élaborer des cartes illustrant les modalités
de l'utilisation du Chott par les oiseaux en représentant la
répartition spatiale et temporelle durant les quatre relevés
concernés par les recensements.
3. Exploitation des données par des indices
écologiques
3.1. Indices de diversité des peuplements
La diversité des peuplements vivants s'exprime
généralement par la richesse spécifique. La richesse
spécifique désigne le nombre d'espèces présent dans
un écosystème donné ou dans une aire
préétablie de ce dernier. On distingue la richesse totale
(S) qui est le nombre total d'espèces
présent dans un biotope ou une station donnée et une richesse
moyenne (Sm), nombre moyen
d'espèces présent dans les échantillons
23
Méthodes d'étude
d'un peuplement étudié. La richesse moyenne
apporte des informations intéressantes sur
l'homogénéité (ou
l'hétérogénéité) de la distribution spatiale
des espèces constituant le peuplement étudié (RAMADE,
2008).
3.1.1. Richesse spécifique totale
C'est le nombre total (S)
d'espèces présentes dans un biotope (RAMADE, 2008). Selon
(BLONDEL, 1975), la richesse spécifique totale est le nombre
d'espèces contractées au moins une seule fois au terme de
N relevés effectués.
L'adéquation de ce paramètre à la richesse réelle
est bien entendu d'autant meilleure que le nombre de relevés est plus
grand.
3.1.2. Richesse spécifique moyenne
C'est le nombre moyen d'espèces
(Sm) présent par échantillon
(RAMADE, 2008). Elle est calculée par le rapport entre le nombre total
d'espèces recensées lors de chaque relevé sur le nombre
total de relevés réalisés.
' esp cesrecensé
eslorsdechaquerelevé
ésréalisé
|