II. SYSTEME
D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)
I.1 Définition
d'un SIG
La Société française de
photogrammétrie et télédétection (1989) cité
par Habert (2000), définie le système d'information
géographique comme étant un Système informatique
permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser,
de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de
présenter des informations localisées géographiquement,
contribuant notamment à la gestion de l'espace. Yemefack (2005) va dans
le même sens en assimilant le SIG à un système informatique
capable de collecter, conserver, manipuler et visualiser les données
spatiales du monde réel afin de satisfaire un ensemble particulier
d'objectifs.
L'information géographique étant l'ensemble de
la description d'un objet et de sa position géographique à la
surface de la Terre (Wikipédia,2012b).
I.2 Concepts
clés d'un SIG
I.1.1 Les données d'un système d'information
géographique
D'après Wikipédia (2012b), les données
géographiques possèdent quatre composantes :
Ø les données
géométriques renvoient à la forme et à la
localisation des objets ou phénomènes ;
Ø les données descriptives (qui
font partie des données attributaires) renvoient à l'ensemble des
attributs descriptifs des objets et phénomènes à
l'exception de la forme et de la localisation ;
Ø les données graphiques
renvoient aux paramètres d'affichage des objets (type de trait,
couleur...) ;
Ø les métadonnées
associées, c'est-à-dire les données sur les
données (date d'acquisition, nom du propriétaire, méthodes
d'acquisition...).
I.1.1.1 Objet
géographiqueou données spatiales
Les données spatiales sont généralement
sous forme de couches d'information issues de carte thématique, qui
peuvent décrire entre autres: la topographie, la disponibilité en
eau, la nature du sol, le couvert végétal, le climat, la
géologie, la population, etc. (FAO, 1998). Selon Habert (2000) un objet
géographique peut être représenté soit en format
raster (maillé en français) soit en format vectoriel.
Ø Le format raster
Ici la réalité est décomposée en
une grille régulière et rectangulaire, organisée en lignes
et en colonnes, chaque maille (Pixel) de cette grille ayant une
intensité de gris ou une couleur. La juxtaposition des points
recrée l'apparence visuelle du plan et de chaque information. Une
forêt sera "représentée" par un ensemble de points
d'intensité identique.
Ø Le format vectoriel
Les limites des objets spatiaux sont décrites à
travers leurs constituants élémentaires, à savoir les
points, les arcs, et les arcs des polygones. Chaque objet spatial est
repéré par des coordonnées (X, Y) et doté d'un
identifiant qui permet de le relier à une table attributaire.
· Les points : Ils définissent des localisations
d'éléments séparés pour des
phénomènes géographiques trop petits pour être
représentés par des lignes ou des surfaces qui n'ont pas de
surface réelle comme les points cotés.
· Les lignes : Les lignes représentent les formes
des objets géographiques trop étroits pour être
décrits par des surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets
linéaires qui ont une longueur mais pas de surface comme les courbes de
niveau.
· Les polygones : Ils représentent la forme et la
localisation d'objets homogènes comme des pays, des parcelles, des types
de sols...
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