WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Utilisation d'un systeme d'information géographique et de l'équation universelle de perte en terre pour prédire le risque d'érosion pluviale dans une monoculture de bananier (musa sapienthum)

( Télécharger le fichier original )
par Biko MBOUMA BASSOGLOG
Université de Dschang - Ingenieur Agronome 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.3 Description des facteurs du modèle USLE

I.1.1 Le facteur R

Le facteur R exprime l'érosivité de la pluie qui est la capacité d'une pluie à provoquer une érosion.Tout d'abord, R, l'indice d'érosivité de la pluie (index d'érosion) est égal à E, l'énergie cinétique des gouttes de pluies, que multiplie I30 (l'intensité maximale d'une pluie durant 30 minutes exprimée encm par heure) le tout divisé par 100. Cet indice correspond aux risques érosifs potentiels dans une régiondonnée où se manifeste l'érosion en nappe sur une parcelle nue de 9 % de pente (Roose, 1994). Le variable produit E x I30, représente l'interaction entre l'impact potentiel des gouttes de pluies et la turbulence du ruissellement pour transporter les particules du sol hors de la parcelle (Wischmeier et Smith, 1972).Plus les précipitations sont intenses et plus elles durent longtemps, plus grands sont les risques d'érosion (Stone et Hilborn, 2000). Concrètement pour calculer E, Wischmeier et Smith (1978) proposent une relation empirique oùE = 916 + 331 log10I ; avec I (inch/heure) est l'intensité d'une phase de la pluie et E l'énergie cinétique en pieds.tonnes/acre/inch de pluie. En convertissant en unité métrique, on a la nouvelle relation suivante :E = 210 + 89 log10 I  avec E en Tonnesmétriques. Mètre/ha/cm de pluie et I en cm/heure (Roose, 1994). Pour obtenir l'énergie cinétique d'une pluie donnée, il faut d'abord calculer l'énergie cinétique de chaque phase (portion d'un évènement pluvieux ayant la même intensité) de la pluie en multipliant l'énergie cinétique de cette phase par le volume d'eau écoulée durant celle-ci. Puis on additionne toutes les énergies cinétiques de phase pour avoir celle de la pluie. Afin d'avoir l'index d'érosion R d'une année ou d'une saison, on additionne toutes les index d'érosion de toutes les pluies de la période considérée (Roose, 1994). D'après Fournier (1993),les travaux de Roose (1975 à 1981; compilation et analyse de 20 à 50 années de mesures) ont abouti à la proposition de relations empiriques simples, liant l'indice Ram (indice d'érosivité annuelle moyenne) et la hauteur de pluie annuelle moyenne mesurée (Ham) sur la même période (5à 10 ans sont nécessaires au minimum). En fonction des zones étudiées (en Afrique centrale et occidentale), il a mis au point les relations suivantes :

· Ram = 0.35 Ham +/- 0.05 (en région montagneuse)

· Ram = 0.60 Ham +/- 0.05 (en frange côtière)

· Ram = 0.50 Ham +/- 0.05 (pour les autres zones)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King