II.5.STRUCTURE D'UNE
LIAISON PAR FAISCEAU HERTZIEN
Le faisceau hertzien est un système de
type « pseudo-u-fils fréquentiel » car le deux
sens de transmissions sont portés par des fréquences
différentes. Les antennes sont généralement communes aux
deux sens. Le trajet hertzien entre un émetteur et un récepteur
constitue un bond. Les conditions de propulsion (distance visibilités)
obligent souvent à diviser une liaison en plusieurs bonds
séparés par des stations relais qui reçoivent le signal
hyperfréquence, l'amplifie et le remettent, généralement
avec une autre porteuse, en direction de la station suivante. Dans de cas
exceptionnels, des relais passifs (plan réflecteur) peuvent permettre de
contourner un obstacle.
La modulation (analogique ou analogique discrète) se
fait à une fréquence intermédiaire de 70 ou 140 Mhz. Le
signal ainsi modulé est transporté dans le domaine des
hyperfréquences par mélange avec la fréquence d'un
oscillateur local afin d'obtenir la fréquence porteuse utilisée
pour la transmission hertzienne.
II.5.1.Choix des
fréquences porteuses
Le domaine des faisceaux hertziens s'étend de 250 Mhz
à environ 22 GHz dans ce domaine, seules certaines bandes de
fréquences bien définies ont été attribuées
aux faisceaux hertziens terrestres. La partie inférieure du domaine
n'offre que des bandes relativement étroites et ne convient qu'à
des systèmes de faibles capacités. La plupart de faisceau
hertzien se situe au-dessus de 17 GHz.
Toutefois, à partir de 12 GHz, l'absorption due
à la pluie conduit à un affaiblissement croissant. Ce domaine ne
convient pratiquement qu'à des faisceaux numériques.
Par convention internationale (UIT-R), les bandes
attribuées ont été divisées en canaux pour les deux
sens de transmissions de chaque bond de faisceau hertzien dans un réseau
dense (plan de fréquence) est une opération qui doit tenir
compte :
- Des couplages parasites possible entre antennes
situées sur le même support ; d'interfaces entre faisceau
voisin due à l'imparfaite directivité des antennes ;
- De la possibilité d'altérer la polarisation
(horizontale ou verticale) dans les canaux adjacents ;
- De la sélectivité des
récepteurs ;
- D'un souci d'utilisation optimale du domaine
fréquentiel disponible.
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