REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMEMT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
I.S.T.A
BP 6593 KIN. 31
SECTION: ELECTRONIQUE
ETUDE D'UN RESEAU DE TRANSMISSION D'INFORMATION RAR
FAISCEAU HERTZIEN ENTRE DEUX PORTS DE LA PROVINCE DU BAS-CONGO
« CAS DE PORT DE MATADI ET
BOMA »
KINSHASA BARUMBU
Travail de fin de cycle présente en vue
d'obtention du Grade Académique d'Ingénieur Technicien en
Electronique
Orientation : Radio Transmission
Directeur
Philippe LUBASEKO BANSIMBA
Ingénieur en télécommunications
Chef de travaux
PAR
NLANDU BASINGA Anael
ANNEE ACADEMIQUE 2011 -2012
i
EPIGRAPHE
A quoi sert la vie, si les enfants n'en font pas plus
que leurs pères.
Anael Nlandu
ii
DEDICACE
Je dédie ce travail à Dieu tout
puissant de m'avoir accordé la vie et la santé afin d'en arriver
là.
A mes très chers parents André NLANDU BASINGA
et NSIMBA LUVAMBANU pour leurs soutient tant moral, financier, matériel
que spirituel dont ils ont fait montre à notre égard.
A mes très chers frères et soeurs, BENI
NSIMBA, LANDRY SUANA, NAOMIE LUNTALA, PONGEL MATUYISILA, LAURIANNE MASIANTIMA,
BENEDICTE NZUZI, et DIVINE LUKOMBO. Vous occupez une place particulière
dans mon coeur. Je vous dédie ce travail en vous souhaitant un avenir
radieux, plein de bonheur et de succès.
A notre très cher neveu Clivert LISUNGI
SELENGE
A nos oncles, tantes, cousins et cousines, CAP NZUZI,
CHANEL SUANA, KATEKADIAZAYAKO KANDA, MASIANTIMA LUKOMBO, ZUBABELA KATI,
FRANCINE NITU pour leurs présence à nos coté et leurs
soutient financier, moral et matériel.
Nous pensons aussi à nos amis (es) : BLAISE
MAWULU, ROLAND TIBA, SIMEON KANDINDI, DADO MOSENGO, ERICK KIBONGO, DJOUS
MBALA, JONAS BINDA, YANNICK LUMBU, YANNICK MBUNGU, PRISCA NGOMA, PISTIS MAKENGO
et ESTHER TWAKALI pour leurs encouragements.
Sans oublier CHRISTIAN SOKI, HAIDI WUMBA, JUDITH
MAYIMONA, JEAN-CLAUDE BAKAMBANA, DIDI LISUNGI.
Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi
à tous nos compagnons de lutte, Patrick MENA, Merlin BILE, JOSUE VANGU,
Yves TEKA, RODRICK MAYASI, Hugues NZINGA, Reagel MAKASA, Reagan SAMBA, Blessing
KIALA, Lionel RISASI, Derrick MBUDI, Blaise NTOMOSO, Deldick SITA, Cedrick
MOKE, Rufis BUANGI.
iii
REMERCIEMENTS
Le présent travail qui sanctionne la fin de
notre premier cycle est le fruit de nombreux sacrifices, privations et efforts
consentis pendant ces quatre années d'études.
C'est ainsi, nous tenons à remercier le chef
de travaux PHILLIPE LUBASEKO BANSIMBA Directeur de ce travail, qui a su
détecter en nous le besoin d'être encouragé et aussi
d'être incité à nous dépasser par le travail. Sa
rigueur, sa passion ainsi que ses conseils ont énormément
contribué à l'élaboration de ce travail.
Nous aimerions aussi remercier aussi toutes les
autorités académique de l'institut supérieur de
techniques appliquées « ISTA » e n sigle et au corps
enseignent pour la qualité des enseignements dispensés au cours
de notre formation.
Enfin, à tous ceux et toutes celles de
prés ou de loin dont les noms ne sont pas repris à travers ces
lignes et qui ont contribué d'une façon ou d'une autre à
la réussite de ce travail, de leur assistance morale, matérielle
et financière, trouvent ici l'expression de notre gratitude.
INTRODUCTION GENERALE
1. BREF HISTORIQUE
Tout partira de 1873 avec JONAS CLARK KWELL lorsqu'il formula
la théorie selon laquelle les ondes électroniques sont de
même nature que la lumière. En faisant intervenir une onde qui est
composée du champ électrique E et du champ magnétique H
tous deux étant perpendiculaire dans l'espace, ils vibrent en phase. En
1998 HEIRICH R. hertz, un allemand prouve la toute 1ére fois
l'émission et la détention d'ondes radio électrique les
faisceaux hertziens étant un support matériel pour le transport
d'information d'un point à un autre fut implanté pour la toute
1ére fois en RDC vers 1971 avec l'axe 1 Banana océan
puis sur l'axe, reliant KINSHASA à LUBUMBASHI dès 1978 des
liaisons hertziennes sont installés par ci par là.
2 .PROBLEMATIQUE
Etant support de transmission, les faisceaux hertziens
permettant de relier deux points à distance éloignés mais
le grand problème est de savoir comment relier le port de Matadi et de
Boma par faisceau hertzien dans la province du Bas Congo, voilà la
question qui nous préoccupe dans ce travail.
3. OBJECTIF
Nous tenons à établir une liaison de
transmission par faisceau hertzien entre le port de Matadi et le port de Boma
afin de permettre l'échange d'information, le transfert de fichiers et
de messages.
4. METHODOLOGIE
Pour élaborer ce travail, nous avons utilisé la
méthode descriptive ayant consisté à décrire les
équipements hertziens et fibres optiques qui seront installés
dans chaque site et la méthode déductive qui a consisté
à mettre en place cette liaison, aussi la technique documentaire a
facilité la rédaction de ce travail.
5. SUBDIVISION
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, ce travail est subdivisé en trois
chapitres :
- Le premier chapitre traite des
généralités sur la transmission d'information ;
- le deuxième chapitre décrit le système
de transmission par faisceaux hertziens;
- le troisième chapitre présente le
système de transmission d'information par faisceau hertzien entre deux
ports de la province du Bas-Congo (Matadi et Boma)
CHAPITRE I: TRANSMISSION
D'INFORMATION
I.1. INTRODUCTION
La transmission d'information est l'échange des
informations entre un terminal A et un terminal B éloignés
géographiquement l'un de l'autre.
Cet échange est réalisé à l'aide
des équipements spéciaux, par intermédiaire d'un
réseau des télécommunications.
Dans ce chapitre, nous essayons de présenter les
principales caractéristiques de la transmission des informations.
I.2. PRINCIPE DE
TRANSMISSION D'INFORMATION
La transmission d'information numérique en bande de
base et moyen de transmission simple à mettre en oeuvre.
Il consiste à transmettre le signal sans modifications
de son spectre. Dans le cas d'une transmission numérique, le signal
binaire est transformé en une grandeur électrique (mise au format
ou codage source), afin de l'adapter aux contraintes du canal de
transmission.
ERBdB
TERMINAL
Données
+ Horloge
Emission
Réception
Le système qui réalise cette opération
est appelé ERBdB (EMETTEUR Récepteur bande de Base) nommé
aussi ETCD (équipement terminal de circuit de Données).
Figure 1 ; principe de transmission
d'information
Cet adaptateur entre le terminal nommé ETTD
(équipement terminal de transmission de données) et le canal de
transmission doit être capable à la réception de
transformer correctement les signaux électriques reçues en valeur
numérique malgré les distorsions (bruits, filtrages).
I.3. TYPES
D'INFORMATION
La transmission d'information sans fil a été
mise en oeuvre par l'utilisation des ondes électromagnétiques. On
distingue :
- Les ondes (data) : constituant les langages machines,
la représentation des symboles se fait par bits
- Les écrits ou les textes : c'est le domaine de
la télégraphie,
c'est-à-dire « écrire à
distance ». ce type d'information permettant de stocker une
information texte aux valeurs courtes.
- Les sons : le domaine de la radio
télécommunication téléphonie et de la radio
diffusion (ou on transmet la parole et la musique)
- Les images : le domaine de la
télédiffusion (ou on transmet les images mobiles ou fixe ex la
vidéo, les photos)
I.4. MODES
D'EXPLOITATION
Le transfert d'information entre deux systèmes A et B
peut s'effectuer en fonction des besoins et des caractéristiques des
éléments, suivants 3 modes d'exploitation de la liaison
I.4.1. Liaison simplex
Le système A est un système émetteur, le
système B est un système récepteur, les données
sont transmises dans un seul sens. L'exploitation en mode unidirectionnel est
justifié pour les systèmes dont le récepteurs n'a jamais
besoin d'émettre (liaison radio ou télévision).
I.4.2. Liaison semi-duplex
(Half duplex)
La transmission est possible dans les deux sens mais non
simultanément, l'exploitation est en mode bidirectionnel à
l'alternat. Ce type de liaison est utilisée lorsque le support physique
est commun aux deux sens de transmission (cas des lignes
téléphoniques) ne possédant pas une largeur de bande
suffisante pour permettre des liaisons bidirectionnelles simultanées par
modulation de deux fréquences porteuses différentes, des
procédures particulières permettant alors d'inverser le sens de
transmission (liaison CB par exemple)
I.4.3. Liaison duplex
intégrale (full duplex)
Les données peuvent être émises ou
reçues simultanément dans les deux sens. L'exploitation est en
mode bidirectionnel simultané. A chaque sens de transmission correspond
un canal de communication propre, lorsque le support physique est commun aux
deux sens de transmission. Chaque canal est défini dans une bande de
fréquence spécifique.
I.5. MODES DE
TRANSMISSION
I .5.1. Transmission
analogique
La transmission analogique est celle pour laquelle le support
de transmission achemine un signal électrique reproduit le son, par
exemple les vibrations acoustiques de la parole d'un utilisateur. Si cette
dernière constitue une information à transmettre, on utilise pour
cela, la modulation analogique d'amplitude de fréquence ou de phase.
I.5.2.la transmission
numérique
En transmission numérique l'information est transmise
sous la forme d'une succession de deux d'une grandeur physique
donnée :
Ainsi la transmission numérique achemine d'un point
à un autre des informations diverses exprimées en langage binaire
c'est-à-dire en une suite de deux états
logique « 0 » et « 1 ».
Il est apparu avantageux dans l'évolution technologique
de transmission sur un même support plusieurs informations en
procédant au multiplexage.
On distingue deux types de multiplexage à
savoir :
- Le multiplexage fréquentiel ;
- Le multiplexage temporel.
C'est le dernier type de multiplexage qui nous
intéresse car il est spécifique à la transmission
numérique. Le multiplexage temporel consiste à prélever
les échantillons de chaque voie numérique à tour de
rôle, une voie numérique est obtenue selon le
procédé de modulation et codé MIC. Les échantillons
respectifs sont décalés dans le temps et regroupés dans
une trame.
Notons que la transmission du signal analogique en signal
numérique nécessite certaines opérations, les
différentes phases de la conversion analogique-digitale d'une voie
téléphonique sont de l'ordre :
- L'échantillonnage
- La quantification
- La compression
- Le codage
- Le multiplexage
I.5.2.1.L'échantillonnage
1. Définition-But de
l'échantillonnage
Échantillonnage d'un signal c'est prélever
à l'intervalle de temps régulier Te, la valeur instantanée
de ce signal. Entre deux échantillons successifs d'une même voie
peuvent être intercalés, les échantillons (n-1) autres
voies, l'ensemble réalisant le multiplexage temporel et constituant une
trame à n voies.
2. Conditions d'échantillonnage-
restitution du signal BF en réception
Le théorème de
SCHANNON
Considérons le spectre énergétique du
signal téléphonique échantillonné, on peut
constater que l'échantillonnage conserve complètement
l'information à transmettre. Il ya simplement une
« périodicité » de spectre
énergétique du signal téléphonique dans l'espace
fréquence autour des valeurs entières de Te =1/Fe.
Où : Fe est la fréquence
d'échantillonnage.
En effet, on peut échantillonner un signal modulant en
n'importe quelle fréquence Fe. La restitution du signal a partir de ces
échantillons impose certaines, l'une d'elles correspond au
théorème de Shannon Fe supérieure par ses
échantillons pris une fréquence Fe supérieure à
2Fmax.
2.1. Restitution du signal téléphonique
original
Pour trouver la modulante origine, à partir des
échantillons restitués en réception, il suffit de filtrer
à l'aide d'un filtre passe-bas dont la fréquence de coupure
serait Fe=Fmax.
Étant donné que les filtres ne sont pas
parfaits
-ils n'élimineront pas totalement les fréquences
supérieures de Fmax
- il n'a pas de bande transition de largeur nulle
On fixe un gabarit pour ce filtre avec une marge de
sécurité suffisante qui permettra de s'assurer que les bruits dus
aux fréquences maximales sont négligeables. Il faut
également échantillonner à une fréquence assez
élevée en vue de disposer d'une certaine bande de
fréquence suffisante entre deux spectre translates successifs pour y
loger la bande de transmission du filtres.
Figure 1.2 principe de la restitution
1.5.2.2. La
quantification
Le signal PAM obtenu après échantillonnage est
constitué d'une série d'impulsion fine modulée en
altitude. Les impulsions sont sensibles aux distorsions d'amplitude, de
fréquence à des temps de propagation donc on transmet un mot
binaire représentant la mesure de l'impulsion et on dit que l'on code
l'impulsion modulée en amplitude. La quantification consiste à
associer la même mesure à toutes les impulsions d'un niveau
particulier de la plage.
- Soit le niveau moitié
- Soit le niveau supérieur
- Soit le niveau inférieur
Généralement, la quantification se fait par
défaut, et fait correspondre l'amplitude d'un échantillon
à l'amplitude de l'étalon immédiatement inférieur.
Prenons l'exemple d'une quantification à 8 niveaux (Figure1.3)
Plage
Mot binaire
|
|
|
11
|
|
110
|
|
101
|
|
100
|
|
000
|
|
001
|
|
010
|
Figure 1.3 quantification à 8 niveaux
Le signal quantifié est différent du signal
avant quantification. La distorsion introduite par cet écart se traduit
par un bruit appelé »bruit de quantification ».
L'erreur est d'autant plus faible que l'intervalle entre deux niveaux
consécutifs appelés « échelons ». Dans
le système MIC 30 voies, la quantification se fait avec256 combinaisons
soit 128 polarité.
1. quantification linéaire
C'est la quantification à l'intervalle de tension est
constante entre deux niveaux consécutifs c'est-à-dire que tous
les échelons sont identiques en tension. Pour limiter le bruit de
quantification, on restitue à la réception le niveau
étalon choisi, plus le vecteur d'un demi-échelon.
I.5.2.3.La compression
Pour améliorer la valeur S/B pour les petits signaux,
il faut :
- Soit rajouter en plus un grand nombre de bits ;
- Soit diminuer la taille des échelons lorsque le
signal est faible.
Leurs approximations de loi logarithmique dure, les lois les
plus connues sont :
- La loi A principalement utilisée en Europe ;
- La loi U utilisée en Amérique du Nord et au
Japon.
I.5.2.4. Le
codage
v Principe
Nous venons de voir que la quantification détermine la
plage dans laquelle se situe l'échantillon. Il va donc falloir
attribué un code binaire aux numéros des plages et transmettre le
mot binaire correspondant. Pour des raisons de simplicité
évidente, il est de mise de prendre pour codage la valeur binaire du
numéro de la plage.
I.6.MODULATION ET
CODAGE
I.6.1.Modulation
La modulation est une étape dans la communication d'une
information entre deux utilisateurs.
Par exemple, pour faire communiquer deux utilisateurs de
courriels par ligne téléphonique, des logiciels, un ordinateur,
des protocoles, une modulation est nécessaire. La ligne
téléphonique est le canal de transmission, sa bande passante est
réduite, il est effectué d'atténuation et des distorsions.
La modulation convertit les informations binaires issues des protocoles et des
logiciels en tension et en courant dans la ligne. Le type de modulation
employé soit être adapté d'une part au signal (dans ce cas
numérique, aux performances demandées (taux d'erreur) et aux
caractéristiques de la ligne.
I.6.1.1. But
La modulation permet donc de transmettre le spectre du message
dans un domaine de fréquences qui est plus adapté au moyen de
propagation et d'assurer après démodulation la qualité par
les autres couches du système.
I.6.1.2. Systèmes de
modulation
Quand plusieurs informations ou signaux indépendants
passent dans un même canal, en utilisant diverses modulations ou
sous-porteuses, on parle de « système de
modulation ». Ainsi, en télévision, le son est transmis
par la modulation d'amplitude d'une première porteuse, l'image par la
modulation d'amplitude à bande latérale réduite sur une
porteuse principale et la composante couleur par modulation de fréquence
ou de phase d'une sous-porteuse. On parlera alors de système PAL par
exemple.
I.6.1.3. Multiplexage
Le processus de modulation peut inclure des transmissions
multiplexées à travers un moyen de propagation commun,
c'est-à-dire des transmissions simultanées de messages
différents ayant des spectres disjoints durant la propagation.
Un type de multiplexage est le multiplexage par division de
fréquence ; processus dans lequel chaque message module une
porteuse haute-fréquence et toute les porteuses sont transmises
simultanément à travers le même medium.
I.6.1.4.Modulation
analogique
En modulation analogique, la modulation est appliquée
à la porteuse ou sous-porteuse proportionnellement au signal à
transmettre, en modifiant l'amplitude ou l'argument de l'onde
sinusoïdale.
1. Modulation d'amplitude
La modulation d'amplitude issue directement de la
multiplication de l'onde porteuse par le signal (DSB à est
constitué spectralement de la porteuse, encadrée par deux bandes
latérales reproduisant le spectre décalé du signal. C'est
la modulation la, plus simple, utilisée couramment en radiodiffusion Go,
Port Oc pour augmenter l'efficacité en puissance de l'émission,
la porteuse peut être éliminée grâce à un
modulateur équilibré, c'est la DSB-SC(Suppressed carrier double
Sdeband), modulation d'amplitude à porteuse supprimée, peut
utilisée sauf en multiplex de deux bandes latérales
indépendantes.
La DSB-SC ne permet pas de restituer la phase du signal, il
faut une porteuse résiduelle pour restituer exactement la porteuse
à la démodulation : c'est le but de la DSC-RC (reduced
carrier double sideband), modulation d'amplitude à porteuse
réduite.
1.1. Modulation d'amplitude à bande
latérale unique (BLU)
La modulation à bande latérale unique (BLU ou
SSB) correspond à une modulation d'amplitude dont seule une bande
latérale, supérieure ou inférieure est conservée,
elle est appelée BLS(USB) ou BLI(LSB) selon la bande transmise. La BLU
est utilisée en radiotéléphonie HF et VHF et en modulation
de multiplex hertziens. Pour permettre la restitution de phase du signal, une
porteuse résiduelle est ajoutée en SSB-RC (bande latéral
unique à porteuse réduite). En modulation à bande
latérale(VSB) une des bandes latérales est tronquée pour
réduire l'occupation spectrale, tout en permettant la transmission de la
composante continue du signal : c'est la modulation utilisée en
télévision hertzienne (terrestre).
1.2. Modulations angulaires (ou
d'argument)
Les modulations de fréquence et de phase modifient
l'argument (ou angle) de l'onde sinusoïdale. L'onde restituant garde une
amplitude constante, permettant d'utiliser des amplificateurs non linaires et
diminuant l'influence des perturbations additives (bruit impulsions et
interférences).
1.3. La modulation de fréquence
(FM)
Permet de restituer la composante continue du signal, elle est
utilisée en radiodiffusion haute fidélité (Bande FM) en
diffusion de télévision par satellite, et en transmission
analogique d'images (radiofacsimile, SSTV).
1.4. La modulation de phase (PM)
Est utilisée en radiotéléphonie VHF et
UHF.
Une modulation de phase précédée d'un
filtrage étant équivalente à une modulation de
séquence, c'est aussi une autre façon de moduler en
fréquence radiotéléphonie.
I.6.1.5. Modulation
numérique
En modulation numérique, les paramétrés
de la porteuse, amplitude ou angle (argument) sont commutés entre
plusieurs valeurs discrètes selon les codes binaires à
transmettre.
1. Modulation élémentaires
Le CW est la modulation élémentaire en tout ou
rien d'une porteuse par un signal digital à deux niveaux, avec des
symboles de durée variable. Elle est particulièrement
adaptée à la reconnaissance auditive par un opérateur, en
télégraphie.
En modulation d'amplitude (ASK), l'amplitude est
commutée entre plusieurs valeurs discrètes, et en FSK ou PSK ce
sont respectivement la fréquence ou la phase qui sont
commutées.
Selon le nombre des niveaux possibles, on ajoutera un chiffre
devant le code : ainsi un 8xPSK correspond à la commutation entre 8
valeurs de phase, permettant de transmettre des mots de 3 bits (8 valeurs)
à chaque temps de communication.
2. Modulations complexes
Des combinaisons plus complexes sont utilisées pour
optimiser le débit vis-à-vis de la bande passante.
Ainsi, la combinaison de deux modulations d'amplitude et de
phase simultanées sur une même porteuse permet de doubler le
débit binaire. Les appellations sont complexes et nombreuses combinant
un chiffre de nombre d'état possible et les lettres des modulations
individuelles utilisées.
Dans les cas particuliers sont fréquemment
utilisées pour certains avantages précis : ainsi le MSK ou
Minimum Shift Keting est une modulation numérique de fréquence
d'indice modulation précis et de largeur spectrale minimale. Si une
sous-porteuse est modulée puis modulée ensuite une porteuse, les
appellations se compliquent encore ainsi, AFSK est une modulation de
fréquence d'une sous-porteuse. Une modulation AFSK-PM combine la
modulation de phase d'une porteuse par une sous porteuse modulée en
fréquence.
I.6.2.Codage
De façon générale, un codage permet de
passer d'une représentation de données vers une autre. Pour
être transmise l'information doit être transformée en
éléments compréhensibles par le système.
A l'émission d'information est codée, à
la réception, elle est décodée. Il existe deux
systèmes de codage : le codage analogique et le codage
numérique. La fonction « transmission »est
marquée par le passage des techniques numériques.
1. le signal
Le signal est formé de véhiculer l'information
entre le point d'émission et le point de réception. Pour
être transmis l'information est transformée au départ en
signal électrique et inversement à l'arrivée, c'est la
modulation du signal. Le signal analogique représente des variations
continues dans le temps. Avant la deuxième guerre, la technique de
« courant porteurs » basé sur le multiplexage par
« réparation de fréquence » qui permet
d'empiler sur un même conducteur plusieurs communications,
amélioré la performance du réseau. Elle sera remplace par
la technique des câbles coaxiaux venu des Etats-Unis.
2. Vers la numérisation du
réseau
Le signal analogique peut être transformé en
signal numérique dans le cas où l'information est traduite sous
la forme de deux états correspondants l'un à 0 et l'autre
à 1, c'est la numérisation.
Il apparaît donc nécessaire d'utiliser d'autres
types de transmission. Cet autre type est réalisé par une
transformation analogique du signal. Cette transformation est assurée
à l'aide d'appareils appelé Modem.
Rôle du modem
Un modem réalise deux opérations :
- Modulation : transforme le signal numérique en
analogique
- Démodulation : transforme le signal analogique
en numérique
Cette transformation par le Modem est réalisée
par modulation du signal analogique selon trois méthodes :
*modulation de fréquence
*modulation d'amplitude
*modulation de phase
a) Modulation de fréquence
Cette modulation est également appelée saut de
fréquence (FSK : Frequency Shift Keying)
Elle s'appuie sur l'utilisation de deux fréquences pour
représenter les 2 valeurs binaires.
La norme V21 permet d'utiliser 4 valeurs de fréquences
avec 2 fréquences porteuses, ce qui permet de réaliser une
communication full duplex.
b) Modulation d'amplitude
Cette modulation AM : Amplitude Modulator) s'appuie sur
l'utilisation de 2 amplitudes pour céder les 2 valeurs. Dans ce cas, une
seule fréquence est utilisée pour transmettre l'information.
c) Modulation par saut de phase
Cette modulation (PSK : phase shift keying)
utilisée la phase signal, mais surtout le dépistage afin de coder
différentes valeurs du signal. Cette modulation PSK peut être
utilisédoubler le débit binaire sur la ligne sans augmenter la
rapidité de modulation. La modulation par saut de phase est
définie par norme V22 du CCITT.
I.6.2.1.Codage
numérique
Dans ce type de transmission, l'information est émise
sous forme initiale (numérique) avec uniquement une amplification est
éventuellement une codification.
Ce type de transmission est également appelée
transmission en bande de base. C'est celle qui est la plus utilisée pour
des transmissions courtes (liaisons séries, Ethernet...)
I.6.2.1.1.Information à
la base
Au niveau des composants de transmission dans l'ordinateur,
les informations binaires sont cédées de façon
basique :
- Un signal à 0 est codé autour de 0V
- Un signal à 1 est codé sous un signal compris
entre 2 et 5 V.
Ce type de codage qui est plus simple reste localisé
à l'intérieur de la carte mère et n'est pas adapté
à une transmission silaire dans la mesure où un signal à 0
est très sensible à toute perturbation.
De plus, dans ce type de transmission d'un 0, mais
également l'absence de transmission. Ce qui sait la reconnaissance d'un
massage avec ce type de codage reste problématique.
Pour palier à ces différents problèmes,
d'autres codes évolués ont été
créées.
Les principaux codes sont :
- Le code NRZ Unipolaire ;
- Les codes RZ unipolaire ;
- Le code RZ bipolaire ;
- Le code polaire NRZ ;
- Les codes Manchester
1. Codes NRZ unipolaire
C'est un codage naturel ou le 1 logique est
représentée par la tension positive et 0 par la tension
négative.
0 1 0 1
Volts
1
e(t)
0 Tb 2Tb
3Tb 4Tb t
Figure I.4 codes NRZ unipolaire
2. codes RZ unipolaire
C'est une représentation unipolaire
c'est-à-dire que le niveau logique 1 correspond à une tension
positive V0 durant la 1er demi-période Tb et OV durant la
seconde. Le niveau 0 correspond à une tension nulle.
0 Tb 2Tb 3Tb 4Tb t
1 0 1 1
0
Volt
V0
e(t)
Figure I.5 Codes RZ unipolaire
3. Codes RZ bipolaire
1 0 1
1 0
Volts
Volts
e(t)
-V0 1b 3Tb
4Tb t
2Tb
Le 1er 1 logique est représentée par
une tension positive V0 pendant la première demi période et oV
durant la seconde. Le o logique est toujours représenté par une
tension nulle. Le second 1 logique correspond à une tension
négative -Vo. Le troisième reprend alors le format du premier et
ainsi de suite.
.Figure I.6 codes RZ bipolaire
4. codes polaire NRZ
1 0 1 1
0
volts
e(t)
3Tb
0
Tb
2Tb
4Tb
V0
t
Le niveau logique 1 est représenté par la
tension positive Vo et le 0 logique par la tension négative -Vo
Figure I.7. Codes polaire NRZ
5. Codes Manchester
Ce code est basé sur une variation du signal. Il
s'agit d'observer la variation du signal entre le débit et la fin du
temps élémentaire.
- Le bit 1 est codé par une variation de + v à
Cev
- Le bit o est codé par une variation de Cev à +
v
Ce code est celui adopté par les réseaux
Ethernet.
1 0 1 1
0
3Tb
Volt
e(t)
VO
0 Tb 2Tb
4Tb t
-VO
Figure I.8 Codes machester .
I.6.2.2. Codage
analogique
La sensibilité de l'oreille humaine va de 15hz à
16Khz. Cet intervalle comprend les fréquences de la voix humaine, ainsi
que celle utilisées en musique(en prenant en compte les harmoniques les
plus aigues). Le téléphone utilise une bande de fréquence
de 300 à 3400Hz, jugée suffisante pour garantir
l'intelligibilité de la parole.
Il en résulte que la voie est déformée
par le téléphone, ce qui rend parfois difficile la distinction
entre certaines consonnes (les S et les f par exemple) et rend fatigante une
longue conversation. La largeur de bande de la téléphonie est
notoirement insuffisante pour assurer une transmission musicale de
qualité. Pour transmettre le signal sonore, le réseau
téléphonique utilise un codage analogique : le signal sonore
est utilisé pour moduler une onde porteuse.
Figure 1.9 onde porteuse avant modulation
Figure 1.10 signal sonore à transporter
Figure 1.11 onde porteuse modulée
Cette technique de codage est utilisée pour d'autres
types des signaux : ainsi on peut transporter sur un câble coaxial
un signal de télévision qui occupe une largeur de bande de 5
Mhz.
Le signal analogique peut subir trois sortes de
modulation :
En amplitude, en fréquence et en phase, en jouant sur
les trois paramètres qui définissent une onde sinusoïdale s,
l'amplitude A, la fréquence f = w/2p, la phase J : s(t) = A sin
(wt+j)
1. Multiplexage fréquentiel
On peut réaliser la transmission de plusieurs signaux
téléphoniques de 4 KHz sur un canal de transmission large bande
en utilisant le multiplexage fréquentiel : chaque circuit à
4 KHz fait l'objet d'une transposition en cas de schéma ci-dessous, cinq
circuits) 4 KHz sont multiplexés sur un circuit) 20 KHz, puis de
démultipléxés à l'arrivée :
Fig.I.12. Schéma du multiplexage
fréquentiel
Cette technique de multiplexage était utilisée
à grande échelle sur le réseau de transport avant
d'être supplantée par la technique de multiplexage temporel qui
sera décrite plus loin.
2. Affaiblissement du signal et largeur de
bande
Un signal de fréquence f s'écrit en notant A son
amplitude et j sa phase : s(t) = A Sim (2ppt +j)
La transmission a pour effet de diminuer l'amplitude du signal
une proportion qui dépend souvent de la fréquence du
signal : celle-ci sera donc multiplié par un facteur
K(f) <1 : s(t) = K(f). A sin(2pft+j)
On appelé « affaiblissement » et
on mesure en décibels (dB) la quantité A(p) = -20log 10k(f)
NB : la puissance du signal est
égale au carré de son amplitude, l'affaiblissement peut donc
aussi s'écrire ; en notant : A(f) = -10log 10(pF)
P(f) le rapport des puissances
La transmission a également pour effet de modifier la
phase du signal, ce qui perturbe la transmission lorsque le codage utilise la
phase (U est le cas de certains codages en transmission de données).
Comme l'affaiblissement varie selon la fréquence, le signal se
déforme avec la distance. On appelle « largeur de
bande » du canal de transmission l'intervalle de la bande de
fréquence à l'intérieur duquel l'affaiblissement varie de
moins de 3dB. A l'intérieur, les rapports d'amplitude correspond aux
divers séquences sont donc proportion d'un moins 71%
3. Amplification du signal
Pour lutter contre l'affaiblissement du signal, on introduit
à distance régulière des amplificateurs qui ont pour but
de régénérer le signal en lui restituant la puissance
perdue. Ces amplificateurs doivent aussi redresser le signal en corrigeant
à l'aide des filtres les distorsions d'amplitude et de phase.
4. Signal et bruit
Outre les distorsions provoquées par l'affaiblissement,
le signal transporter par un réseau est soumis à d'autres
modifications : d'une part le réseau peut recevoir des
perturbations provenant de l'environnement électromagnétique (cas
typique : passage d'un train électrique au voisinage d'une ligne
téléphonique) et surtout le signal est perturbé par le
bruit de fond provoqué par le mouvement brownien des électrons.
Ce bruit de fond est un « bruit blanc » qu'il est
impossible d'extraire du signal en raison de son caractère
aléatoire.
Ainsi le signal transporté par le réseau est
après une certaine distance, la somme du signal émis, des
phénomènes d'affaiblissement et de distorsions qu'il a subies, et
du bruit provoqué par diverses perturbations. L'affaiblissement et la
distorsion peuvent compensés dans une certaine mesure, mais le bruit de
fond est inévitable amplifié avec le signal utilisé par
les amplificateurs, d'où le caractère inéluctable du
rapport signal/bruit.
5. La transmission de données sur réseau
analogique
Le réseau analogique est très utilisé
pour transporter de données, que ce soit pour assurer la communication
entre ordinateur ou dans des applications comme télécopie. A
l'intérieur d'un ordinateur, un bit (unité d'information) est
transmis à l'aide de variation de la tension électrique (un peu
comme si l'on ouvrait et on fermait un circuit pour couper ou faire passer le
courant). Sur le réseau analogique, le dessin carré du bit est
utilisé pour moduler une onde porteuse qui le transmettra à
destination.
Ce sont les modems (modulateurs-démodulateurs) qui
assurent la traduction entre le signal électrique interne de
l'ordinateur et le signal électromagnétique transmis par le
réseau. Les distorsions du signal dues notamment aux bruits
altèrent le dessin des bits ; qui peuvent devenir difficile
à discerner pour l'équipement de réception.
Figure 1.13 signal d'origine
Figure 1.14.signal déformé
Les techniques utilisées dans le réseau
téléphonique sont choisie de sorte que la parole de
l'interlocuteur reste compréhensible ; même à
très grande distance ; par contre, les défauts de
transmission peuvent être gênant lorsqu'on utilise le réseau
pour transmettre de données, car ils provoquent des erreurs de
transmission.
Les protocoles de transmission ont pour objet de
réparer et corriger ces erreurs, mais elles entraînent alors des
répétitions de messages et donc une baisse du débit utile
du canal de transmission.
I.7.GRANDEURS DE LIGNE DE
TRANSMISSION
1.7.1. Rendement d'une ligne de
transmission
On appelle rendement d'une ligne de transmission le rapport
n=
Avec : Pr : puissance de réception
Pe : puissance d'émission
1.7.2. Affaiblissement
Le rendement d'une ligne téléphonique
étant toujours inférieur à l'unité, le logarithme
de ce rendement est donc un nombre négatif, il est plus commode
d'utiliser des nombres positifs, on utilisera l'inverse de rendement 1/n
A= log1/n
Où A est appelé affaiblissement
La précision de la base du logarithme est
précisée par les unités utilisées. Si on utilise
les logarithmes décimaux, l'affaiblissement s'exprime en
bel, si non son sous-multiple le
décibel (dB)
1.7.2.1. Affaiblissement en
puissance
A (dB) = 10log1/n = log Pr/Pe
1.7.2.2. Affaiblissement en
tension
A
Ie
Ze
Pe
IS
ZS
PS
Ve
Vs
Cas d'une ligne homogène Ze=Zs=Zc(figure 1.16)
Figure 1.15 représentation d'une ligne
homogène
1.7.3. Notion de gain
Nous savons que l'affaiblissement d'un quadripôle
passif a pour expression : A=10logPe/Ps
Avec Pe>Ps
Par contre, le gain d'un quadripôle actif exprimé
en dB a pour expression : G (dB)=10logPs/Pe
Pe<Ps
Ainsi le rapport sera supérieur à 1 et la
qualité sera toujours positive
1.7.4. Notion de niveau
1.7.4.1. Niveau absolu de
puissance
Le micromètre d'un poste d'abonné délivre
une puissance approximative de 1mw, considérée comme la puissance
de référence, le niveau absolu de puissance en dB a pour
expression : Nap=10logpx/pref= 10log px/1mw
Avec P : puissance au point considérée
L'indice m indique la référence en milliwatt
(dBm)
1.7.4.2. Niveau absolu en
tension
Pour exprimer le niveau absolu de tension, la
référence 1mw est nécessaire. on définit le niveau
absolu de tension de référence de 0,775 v disponible aux bornes
du générateur normal de la manière suivante :
Nat(dB)=20Vx/Vréf = 20logVx/0,775
Avec Vx = tension au point quelconque
Vref = tension de référence
Il est exigé de préciser l'impédance de
l'accès où l'on fait la mesure car les appareils sont
gradués en niveau de tension sur 600O
Si on écrit Nat, on sous entend que Z=600 O
1.7.4.3. Niveau relatif de
puissance (Nrp)
X
X
m
Le niveau relatif de puissance exprime le rapport entre la
puissance en un point quelconque d'une chaîne de transmission et la
puissance en un point de référence que l'on n'appelle point
relatif zéro ou d'origine.
En dBr : le niveau relatif de puissance est
Avec Po : puissance de référence
Pm : puissance en un point donné
1.8. UNITES DE
TRANSMISSION
En transmission, on est intéressée à
connaitre le niveau du signal transmis en ligne, en tenant compte du rendement
de la ligne au point considérée par rapport au niveau de
référence, si on prend le logarithme décimal de ce rapport
PM/PO, on dit qu'on a exprimé le rendement en bel. Tandis que si l'on
prend le logarithme (de base e=2,71) on dit qu'on a exprimé le
rendement en unité de transmission appelé Neper.
1.8.1. Le Neper
Le Neper est l'appellation dont on fait suivre le nombre n
défini par la relation suivante :
n=logea1/a2, a1 et a2
désigne soit deux tensions électriques, soit deux courant
électriques, soit deux vitesses, soit deux pressions acoustiques. Par
extension a1 et a2 peuvent représenter deux
racines carrées réelles ou apparentés, ou deux racines
carrées d'intensités acoustiques.
Le symbole N est toléré lorsqu'il n ya pas
à craindre une confusion avec le symbole N de Newton.
1NP=8,69dB
1.8.2. Le décibel
Le décibel est l'appellation dont on fait suivre le
nombre n défini par la relation n=log10
B1/B2,
B1/B2, désignent soit deux
puissances réelles ou apparentes, soit deux intensités
acoustiques. Par extension, ces symboles peuvent figurer soit deux
carrées de différence de potentiel, soit deux carrés
d'intensité de courant électrique, soit deux carrées
d'impédances, soit deux carrés de vitesses, soit deux
carrés de pressions acoustiques.
1dB= 0,115Np
Il est spécialement important de préciser la
grandeur en question lorsque l'on utilise ces unités (Np et
dB). Il ne faut pas compter sur l'unité pour
spécifier la grandeur. Le décibel est l'unité trompeuse
par excellence, et ce pour deux raisons. D'une part, c'est une échelle
de mesure non linaire, elle est logarithmique décimal,
c'est-à-dire que le résultat de cette transformation double
lorsque la mesure d'origine est multipliée par 10, et d'autres part, le
« décibel étalon »
n'existe pas.
Le décibel mesure un rapport entre deux valeurs,
quelques soient leurs ordres de grandeur. Précisément, le
décibel est défini comme le logarithme décimal du rapport
des quantités à comporter multiplié par 10.
Le tableau I.1. Donne la correspondance des
unités de transmission
|
N
|
dN
|
B
|
dB
|
N
|
1
|
10
|
0,87
|
8,68
|
dN
|
0,1
|
1
|
0,87
|
8,7
|
B
|
1,15
|
11,51
|
1
|
10
|
dB
|
0,11
|
11,51
|
0,1
|
1
|
1.9. SUPPORTS DE
TRANSMISSION
La transmission d'un signal sur support nécessite des
précautions. Les caractéristiques du canal vont en effet modifier
les propriétés du signal lors de cette transmission. A la
distorsion du signal qui est la conséquence de la bande passante
limitée du canal se superpose l'effet du bruit qui vient s'ajouter au
signal (perturbation électromagnétique).
I.9.1.Canal de transmission
1.9.1.1.
Définition
On appelle canal de transmission tout milieu physique servant
du support au transfert de l'information entre deux points distants, une source
et une cible (figure 1.16)
Canal de
Transducteur
Codage
Décodage
Transducteur
Source
Cible
Transmission
Fig.I.16.
La source produit une information pouvant prendre des formes
variés (électrique, optique, mécanique). La transformation
de cette information sous forme de signal analogique est effectuée par
un transducteur. Le codage est une opération destinée à
harmoniser le transfert entre la source et la cible de façon à ce
qu'elles aient la même compréhension de l'information. En
général, il permet d'adapter le type d'information à
transmettre aux propriétés du canal. Il engendre en particulier
une optimisation du système global. Tout signal porteur d'information
est composé d'une suite des signaux élémentaires,
appelés symboles(ou moments) dont les caractéristiques propres
(amplitude, fréquence, phase) restent constantes pendant la durée
de symbole Ts.
On appelle fréquence symbole(ou encore rapidité
de modulation ou débit des moments) notée Fs, le nombre de
symboles transmis par unité de temps, soit :
Fs= en Baud(Bd)
Fs : représente la vitesse de
variation des paramètres des signaux.
Pour un message constitué d'une suite de bits
espacés d'un temps Tb, on appelle fréquence des bits(ou
débit binaire)
Noté Fb (ou D) la quantité : Fb = (bit/s)
Fb : représente la
capacité d'un canal à transmettre un nombre de bits donné
par unité de temps. Le nombre de symbole différents s'appelle
valence, notée V. la relation entre Fs
et Fb est donnée par Fb = Fs log2
(v)
1.9.1.2.
Caractéristique d'un canal
L'information qui transite entre un émetteur et un
récepteur passe par des supports physiques tels que fibre optique, une
ligne filaire ou l'atmosphère (radiocommunication). Le canal de
transmission idéal ne doit pas altérer l'information. Cependant,
les supports ne sont pas parfaits et modifient la forme du signal. Ces
modifications ont plusieurs origines.
I.9.2.Transmission par
ligne
1.9.2.1.
Définitions
On appelle ligne tout support physique de transmission
constitué d'un milieu matériel fini.
Exemple
2 conducteurs arrangés en hélice = paire
symétrique torsadé
2 conducteurs concentriques séparés par un
isolant = paires coaxiales, guide d'onde diélectrique = fibre optique,
guide d'onde métallique = guide métallique.
On appelle câble de transmission tout support physique
constitué d'un ensemble des lignes. Il existe plusieurs types des
câbles suivant leur utilisation :
- Câbles pour installation intérieurs à
l'air libre, conduit ;
- Câble pour installation extérieure en conduits
enterrés ;
- Câbles auto-porte, pour installation aérienne
extérieure ;
- Câble pour installation enterrée sans
protection
Exemple
Câble téléphonique aérien à
paires symétrique, câble téléphonique à
fibres optiques, câbles informatiques à paires torsadées,
câble TV à paire coaxiale.
1.9.2.2.
Propriétés
Dans ce qui suit la ligne est considérée comme
idéale, c'est-à-dire comme ayant les mêmes
propriétés électriques sur toute sa longueur.
a) Paramètres primaires
dx
Rdx
Ldx
Cdx
Gdx
Ils permettent de représenter un tronçon de
ligne de longueur dx par un schéma électrique équivalent
(fig.1.17)
Fig.I.16. Schéma électrique
équivalent
R,L,C et G sont appelles paramètres primaires de la
ligne avec :
ü R : résistance linéique
élémentaire représentant la résistance de la ligne
par unité de longueur (O/m). Elle dépend en particulier de la
section et de la nature du conducteur.
ü L : l'inductance linéique
(H/m), modélisant la présence de champ électrique inter et
intra-structure conductrices :
ü C : capacité
linéique (F/m), caractérisant la capacité du
diélectrique constituant de ligne.
ü G : perditance linéique
(O-1/m) représentant les pertes diélectrique et les
défauts d'isolation de la ligne. Elle dépend de l'angle de perte
S, lié à la nature des isolants.
b) Paramètres secondaires
Les paramètres primaires ne modélisent la ligne
que d'une manière grossière. On leur préfère
souvent les paramètres dits secondaires pour déterminer les
propriétés du support :
- Impédance caractéristique
Zc
C'est une donnée complexe qui représente
l'impédance d'entrée d'une ligne qui serait connectée
à sa sortie sur une impédance égale à Zc.
- Coefficient de propagation j
Par définition j = a+Je
· a : affaiblissement linéique en
Neper/mètre (Np/m)
1N=8,68 dB
· ß : déphasage linéique
(rad/m)
· a : représente les pertes subies par le
signal électrique lors de la propagation le long de la ligne. Il se
mesure en injectant un signal à l'une des extrémités de la
ligne et en mesurant le signal reçu à l'autre
extrémité. ß lié à la longueur d'onde ? et la
vitesse de propagation ? de l'onde électromagnétique dans le
support par : ß = =
c) Relation sur les paramètres primaires et
secondaires
G= ?c tang ? ou ? désigne l'angle de pertes de la
diélectrique.
Généralement, 10-4 < tang ? <
10-3, suivant la nature des isolants dans les câbles.
Zc =
Ces équations sont générales et valables
sur tous types de ligne. Toutefois certaines significations sont possible en
considérant un caractère plutôt inductif ou pas de ligne,
une fréquence d'utilisation élevée ou non, et en supposant
par exemple la perditance linéique négligeable (G=o).
Après étude variations des paramètres inductifs ou haute
fréquence (Lw>>R) ou pour l'utilisation en fréquence
vocales (Lw<<R), on constate que :
- Si Lw<<R, Zc est complexe et varié
proportionnellement à , a et ß à , ceci provoquent des distorsions d'affaiblissemnt et de phase.
- Si lw>>R, Zc est réelle et indépendante
de f,b croit linéairement avec f, donc ps de distorsion de phase. &
est indépendant de f s'il n'existe pas d'effet de peau (densité
de courant uniforme dans toute la section du conducteur). Dans le cas
contraire, une distorsion d'affaiblissement apparait et a est proportionnelle
à (cas des lignes en HF.
d)
Télédiaphonie-paradiaphonie
Lorsque deux lignes sont proches spécialement, il peut
exister une influence parasite entre les signaux d'information qui sont
véhiculés sur chaque voie. Cette perturbation est appelée
diaphonie selon que la ligne perturbatrice provoque un parasitage vers l'une ou
l'autre des extrémités de la ligne, on parle de paradiaphonie ou
télédiaphonie.(figure I.18)
Z
Z
Z
Z
Puissance du signal
Z
Z
Z
Z
Puissance du signal
Télé diaphonie
Para diaphonie
Figure I.18 : télédiaphonie
L'affaiblissement para diaphonique est en particulier une
grandeur importante dans la pratique pour caractériser un câble de
transmission : il permet d'évaluer à l'entrée d'une
ligne perturbée la porte du signal provoquer par la ligne perturbatrice
voisine. Il dépend de la distance entre les lignes d'un même
câble, des combinaisons des pas de torsadés (pour les paires
torsadés) et de technique de construction du câble.
I.9.2.3.lignes à
paires symétrique
Elles sont constituées de deux conducteurs identiques
parallèles (lignes aériennes) ou vrillés (paires
torsadés).
- Lignes aériennes (milieux urbain)
Historiquement constitués de fils nus, les câbles
issus de l'assemblage des lignes aériennes se composent de plus de fils
de cuivre de diamètre 0,4 à 0,8mm isolés du
polyéthylène plein, câbles en quatre étoilées
concentriquement par 8,14 ou 28 paires, pris en faisceau à partir de
56paires, associés à un câble porteur(fig. I.20)
Autres étales
Gaine PE noir
Câble porteur
Ruban aluminium
Fig I.19. Câble à paires
symétrique
- Câbles téléphoniques en basses
fréquences
Pour un nombre élèvé de communications
téléphoniques, les lignes sont regroupées en quatre
étoiles en fil de cuivre de 0,4 ou 0,8 mm de diamètre
enterré ainsi conçu peut contenir plusieurs centaines de paires
isolées par du polyéthylène. Aux fréquences
vocales, L?R, a=ß et zc=
Ø Câbles en haute
fréquence
Leur utilisation s'est développée pour l'emploi
de multiplexage fréquentiel à courant porteurs, permettant de
transmission sur un seul support symétrique d'un nombre
élevé de voies téléphonique. Ceci nécessite
un affaiblissement aussi faible que possible et une énumération
des lignes (à cause de leur caractère du type passe-bas).
Exemple : Ordre de grandeur des paramètres
primaires et secondaires pour un diamètre 0,9mm avec isolation papier et
c=31,5 nf/km
L'isolation au polyéthylène réduit
l'angle de pertes et augmente la bande passante du support. Cependant, les
problèmes de diaphonie limitent leur utilisation lorsque f augmente.
Dans ce cas, ces expressions de l'impédance caractéristiques et
d'affaiblissement sont les mêmes que pour des lignes
pupinisées(G=o).
1.9.2.4. Lignes à
paires coaxiales
a) Constitution
b) 4
3
2
1
Elles sont constituées de deux conducteurs cylindriques
concentriques séparées par un isolant (air ou dialectique) et
enveloppés dans une protection extérieure (fig. 1.20).
Fig.I.20. câble coaxial
L'âme (1) centrale peut être composée d'un
plusieurs fil des cuivres ou d'acier. L'isolant (2) sert à
séparer l'âme du conducteur extérieur(3). Les
propriétés du capables sont très liés à la
nature de cet isolant. Le conducteur extérieur est d'aluminium. La
gaine extérieure (4), généralement en PVC, téflon
ou polythène (pe) sert de protection mécanique et chimique. Elle
peut elle-même être incluse dans une enveloppe
supplémentaire (en plomb, fibre de verre ou métallique). Pour des
conditions extrêmes d'utilisations.
c) Propriétés
Coeur
Gaine
Plastique
D
d
La figure ci-dessous représente une vue de face d'un
câbles coaxial.
Le rapport D/d des diamètres est directement lié
à l'atténuation a. Certaines études ont montré
qu'une atténuation minimale par unité de longueur est obtenue
pour D/d= 3,6 ainsi, la plupart des câbles commerciales respectent
ce rapport pour des conducteurs en cuivre :
a (NP/km)= avec d et D en mm, É en Hz
La résistance linéique R (O/km) = 0,083 (1+ )
l'inductance linéique L (mh/km) = 0,2 ln(D/d)
La capacité linéique C (uÉ/km) =
Avec Er permittivité relative du diélectrique
(isolant) pour des fréquences élevés Zc = = ln (D/d)
d) Différents types et utilisation
Les deux grandes familles des câbles coaxiaux
utilisés ont une impédance caractéristique égale
à 50 O ou 75 O. Généralement les câbles coaxiaux
de 50O sont utilisés pour des transmissions en bande de base, ceux de 75
O en large bande. Leurs principales applications concernant les transmissions
numériques à haut débit (500 Mbits/s), les transmissions
téléphoniques sur des grandes distances ou
télévision par câble (350 Mhz).
1.9.2.5. Fibres
optiques
Une fibre optique(F.O) est constituée d'un cylindre de
verre très mince (2à100um) appelé coeur(1), entouré
d'une gaine également de verre appelée gaine optique(2). Le tout
est entouré d'une gaine extérieure de protection (4) et d'un
renfort de régidification (3).
PVC bleu 2
Kevlain 1
Revêtement 4
Coeur
Revêtement paire 4
Gaine
Fig.I.22. la fibre optique
a) Caractéristiques physiques
Les principes de fonctionnement d'une fibre optique reposent
sur la transmission guidée de la lumière. Supposons un rayon
lumineux incident issu d'un milieu d'indice de réfaction n1
tombant sur une surface séparant d'un milieu d'indice n2 on
sait que ?1 =?2' le rayon incident produit
également un rayon dans le milieu n2.
L'angle ?2 de réfraction dépend de
l'angle d'incidence ?1 par la loi de Descartes : n1
sin ?1= n2 sin ?2
n 1
Coeur
n 2
n 3
Gaine
?2 augmente avec ?1 jusqu'à ce
que le rayon diffracté disparaisse complètement : la valeur
de ?1 ainsi obtenue est dite angle critique et correspond à
la réflexion totale du rayon incident. Le principe de fonctionnement de
la fibre optique repose sur cette constitution : la lumière doit
rester confinée dans celle-ci par une succession e réflexions
totales (fig 1.23)
Fig.1.23
Les rayons lumineux pénètrent à
l'intérieur de la fibre optique seront complètement
réfléchis si leur angle d'indice est inférieur à
? Par définition, on appelle ouverture numérique,
note ?N, la quantité o.N=sin ?
10
O.N=sin ?
v Mode de propagation
On distingue trois grandes catégories des fibres
optiques :
· Les monomodes, multimodes à saut d'indice et
multimodes à gradient d'indice.
La fibre à saut d'indice est constituée d'un
coeur et d'une gaine optique ayant un indice de fraction différent et
constant.
Entrée
Sortie
En général, le diamètre du coeur est
élevé (fig.I.24)
Figure I.24. Courbe du signal d'entrée et
sortie
Les rayons lumineux empruntent des chemins de propagations
variables provoquant des temps de propagations différents : une
impulsion à l'entrée est ainsi déformée en sortie.
Cependant, un choix approprié des variations d'indice permet de tendre
vers une égalisation de ce temps de parcours et de réduire ainsi
la dispersion modale. La dispersion modale est alors quasi-nulle. L'impulsion
d'entrée se retrouve en sortie non déformée ? C'est
le type de fibre le plus performant de cet point de vue.
b) caractéristique optique et
mécanique
Les deux matériaux à la base de la fabrication
des fibres optiques sont le plastique et le verre. Excepté pour la fibre
PCS (Plastic Clad Silica) dont la guine est en plastique et le coeur en
silice.
- Atténuation intrinsèque, c'est une perte de
puissance lumineuse liée à l'absorption (liée aux
impuretés dans le coeur de la fibre et à la diffusion
(provoquée par des micro-courbures ou par des particules qui devient le
rayon lumineux de la lumière dans le milieu de propagation.
Actuellement, grâce à l'augmentation de la pureté des
milieux liées à la technologie, on peut obtenir des
atténuations a < 1db/km
1
10
0,1
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
Fig.I.25
(Cas du verre) montre que a est d'autant plus important dans
le rouge (? = 850 mm) que dans l'infrarouge (1300-1500mm). L'utilisation de
fibre optique dans la fenêtre des 850mm et 1500mm est courante. En
revanche, la faible atténuation vers 1500mm tend à
développer l'utilisation des fibres dans cette gamme spéciale,
mais au prix `un coût technologique élevé.
- Disposition modale et spectre
dB /Km
100
10
Multicode saut d'indice
Nous avons vu que l'étalement d'une durée
d'impulsion était liée au type de fibre utilisé à
cause de la disposition modale, c'est-à-dire des différents
chemins utilisés par les divers rayons lumineux incidents. C'est la
raison pour laquelle la bande passante de la fibre sera directement liée
au type de la fibre et sera maximale avec l'utilisation d'une monomode. Il
existe également une dispersion dite spectrale, dépendant
notamment de la longueur d'onde de la source électromagnétique et
de sa largeur spectrale c'est-à-dire de l'étalement en longueur
d'ondes des signaux issus de la source. La valeur globale de
l'atténuation du signal dans la fibre liée à ces types de
dispersions est caractéristique de la fibre. La figure 1.21
représente une comparaison de ses variations pour une longueur d'onde
optique donnée et pour un signal de modulation égale à
f.
Multicode gradient d'indice
Monomode
1 0,01 0,1 1 10 100 1000
F(Mhz)
La bande passante ß pour une longueur L de fibre est
donnée par la loi empirique ß= avec 0,5 ? 1, et dépend des conditions d'utilisation de la fibre (longueur,
raccordement, conditions extérieures...) Bo est Mhz. Km)
Tableau I.2 : représente un exemple de
valeurs typiques des paramètres des différentes
fibres.
Type de fibre
|
Atténuation
|
ßo (pour 1km)
|
Diamètre (un)
|
Technologie
|
Plastique
|
400 db/km
|
20 Mhz
|
100
|
Saut d'indice
|
Pcs
|
10 db/km
|
20 Mhz
|
400
|
Saut d'indice
|
Verre Multimode
|
4db/km
|
500 Mhz
|
125
|
Gradient
|
Verre monomode
|
0,5db/km
|
1 Ghz
|
125
|
Monomode
|
b) Application en tensions
La très grande largeur de bande passante (> 1Ghz
pour les fibres monomodes, > 10 Mhz pour les multimodes) autorise une
utilisation variée dans le domaine des très hauts débits
(voix, données, images...). Ainsi, le protocole FDDI (fibre Distributed
Data Interface) basé sur l'utilisation de fibre optique, permet l'envoi
de données à 100 Mbits/s jusqu'à 100km de distance et sur
des réseaux comportant jusqu'a 100 équipements.
Les câbles optiques sont faciles à manier et
leur faible affaiblissement et un avantage par des liaisons sur des grandes
distances en minimisant le nombre de répéteurs
nécessaires. Leur utilisation est préférée en
environnement physique bruité car ils sont résistants aux
perturbations électromagnétiques et la diaphonie. Ils provoquent
de plus une isolation électrique entre l'émetteur et le
récepteur. Néanmoins, leur technologie de mise en oeuvre n'est
pas aisée et demande des inventions d'exploitations délicates et
onéreuses ainsi que du matériel spécifique de
raccordement. Les supports à fibres optiques montrent des performances
exceptionnelles et leur développement s'est très rapidement accru
ces dernières années.
Transmission par ondes
rayonnées
Les ondes électromagnétiques rayonnées
par une antenne se propagent dans l'atmosphère qui constitue un
deuxième vecteur important dans la transmission de l'information.
1.9.2.5.1. L'atmosphère
C'est un milieu que l'on divise habituellement en quatre
zones :
- La troposphère (altitude inferieur
à 10 km), seule couche en contact avec le sol, elle joue un rôle
important dans la propagation car elle est caractérisée pour la
présence de nuages de vents, et par une température variable avec
L'altitude. Elle influence ainsi fortement le trajet des ondes
électromagnétiques.
- La stratosphère (altitude comprise
entre 10 et 40 km) avec des propriétés physiques relativement
stables, intervient peu dans la propagation.
- L'ionosphère (altitude comprise
entre 40 et 500km), possède une structure complexe des couches plus ou
moins fortement ionisées (c'est-à-dire ayant une densité
d'électrons libres importante). Elle va jouer un rôle très
important sur la propagation des ondes.
- L'exosphère (au delà de 500km
d'altitude) n'a pas beaucoup d'influence sur la propagation. On y rencontre
notamment la ceinture des satellites artificielles à 36.000km d'altitude
par rapport à l'équateur.
1.9.2.5.2. Principaux modes de
propagation en fonction de la fréquence
- Entre 3Mhz et 3Mhz : la propagation se fait par onde
de sol, c'est le cas des grandes ondes
- Entre 3Mhz et 30 Mhz : la propagation se fait sur
l'ionosphère mais l'onde du sol et l'onde directe existent aussi. La
propagation dépend de beaucoup de facteurs. C'est le domaine des ondes
courtes, le terrain de jeu favori des radioamateurs. C'est dans cette bande que
sera diffusé la DRM (Digital Radio Mondial, la radio numérique du
futur à couverture mondiale).
- Entre 30Mhz et 3Ghz : la propagation se fait par onde
directe mais aussi par réflexion sur le sol (trajets multiples). C'est
le cas de la télévision terrestre, du téléphone
mobile.
- Entre 3 GHz et 30 GHz : la propagation se fait par onde
directe, il n' y a pas de réflexion sur le sol car les antennes sont
très directives. C'est le cas des faisceaux hertziens et la
télévision par satellite.
1.10. CONCLUSION
Nous avons dans ce chapitre défini les grandes lignes
de transmissions et développé la transmission. Passons maintenant
au système de transmission par faisceau hertzien, objet de notre
travail.
CHAPITRE.II : SYSTEME
DE TRANSMISSION PAR FAISCEAUX HERTZIENS
II.1 :
INTRODUCTION
Dès ses débuts, la technique de
télécommunication ou le système de communication à
utiliser des fils métalliques pour guider les signaux porteurs
d'informations, puis elle s'est affichée de cette liaison
matérielle entre émetteur et récepteur pour faire en usage
direct du rayonnement omnidirectionnel (radiodiffusion) ou plus ou moins
étroitement dirigé(faisceau) des ondes
électromagnétiques, on désigne par ligne sur le milieu
matériel fini de transmission.
· Deux fils métalliques mis en
parallèle : ligne aérienne
· Deux fils métalliques isolés et
toronnés : paires symétriques
· Deux conducteurs concentriques : paires
coaxiales
· Un tube métallique : guide d'onde
· Un guide d'onde fil formé diélectrique
translucide : câble à fibre optique
On donne le nom de câble à une unité
constructive comportant un ou plusieurs lignes et protégées
contre les influences physiques, chimiques ou électromagnétiques
extérieurs (dans l'air, dans l'eau ou dans la terre). Dans ce chapitre,
nous présentons le système de transmission par faisceaux
hertziens.
II.2.DEFINITION
Un faisceau hertzien est un système de transmission
des signaux aujourd'hui principalement numérique mono-directionnelle ou
bilatérale et généralement permanente, entre deux sites
géographiques fixes. Il exploite le support d'ondes radio
électriques, pour des fréquences porteuses allant de 1Ghz
à 40 GHz (gamme des micros ondes), focalisées et
concentrées grâce à des antennes directrices.
II.3.CONSTITUTION
Le système de transmission par faisceaux hertziens est
constitué par :
- Des stations terminales utilisant les émetteurs et
des récepteurs dirigeant dans le même sens.
- Des stations relais : utilisant les émetteurs et
les récepteurs dans le sens contraire ;
Donc, dans sa forme la plus simple, le faisceau hertzien
comprend : deux stations terminales, une station terminale pour
l'émission et une station terminale pour la réception et
éventuellement une ou plusieurs réalisé (figure II.1)
E/R
E/R
Figure II.1Constitution d'une liaison hertzienne
II.4.CARACTERISTIQUES
Les faisceaux hertziens présentent certaines
caractéristiques :
- La sécurité : la liaison par faisceau
hertzien doit donner une sécurité, c'est ainsi qu'on
l'équipe de station avec des matériels radio de très
grandes fiabilité c'est-à-dire de très haute
fréquence et on utilisé des antennes extrêmement directives
à des gains qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de dB ;
- Duplex : la transmission se fait dans les deux sens
(bilatérales, elles doivent se faire simultanée, donc elle
suppose l'emploi de deux fréquences distinctes dans les deux
sens ;
- Une succession des stations relais ayant pour chaque sens de
transmission des émetteurs, des récepteurs et des
antennes ;
- Un rapport signal bruit(S/B) élevé ;
- Le réglage se fait à l'aide des appareils de
mesure appropriés avec une procédure bien établie.
II.5.STRUCTURE D'UNE
LIAISON PAR FAISCEAU HERTZIEN
Le faisceau hertzien est un système de
type « pseudo-u-fils fréquentiel » car le deux
sens de transmissions sont portés par des fréquences
différentes. Les antennes sont généralement communes aux
deux sens. Le trajet hertzien entre un émetteur et un récepteur
constitue un bond. Les conditions de propulsion (distance visibilités)
obligent souvent à diviser une liaison en plusieurs bonds
séparés par des stations relais qui reçoivent le signal
hyperfréquence, l'amplifie et le remettent, généralement
avec une autre porteuse, en direction de la station suivante. Dans de cas
exceptionnels, des relais passifs (plan réflecteur) peuvent permettre de
contourner un obstacle.
La modulation (analogique ou analogique discrète) se
fait à une fréquence intermédiaire de 70 ou 140 Mhz. Le
signal ainsi modulé est transporté dans le domaine des
hyperfréquences par mélange avec la fréquence d'un
oscillateur local afin d'obtenir la fréquence porteuse utilisée
pour la transmission hertzienne.
II.5.1.Choix des
fréquences porteuses
Le domaine des faisceaux hertziens s'étend de 250 Mhz
à environ 22 GHz dans ce domaine, seules certaines bandes de
fréquences bien définies ont été attribuées
aux faisceaux hertziens terrestres. La partie inférieure du domaine
n'offre que des bandes relativement étroites et ne convient qu'à
des systèmes de faibles capacités. La plupart de faisceau
hertzien se situe au-dessus de 17 GHz.
Toutefois, à partir de 12 GHz, l'absorption due
à la pluie conduit à un affaiblissement croissant. Ce domaine ne
convient pratiquement qu'à des faisceaux numériques.
Par convention internationale (UIT-R), les bandes
attribuées ont été divisées en canaux pour les deux
sens de transmissions de chaque bond de faisceau hertzien dans un réseau
dense (plan de fréquence) est une opération qui doit tenir
compte :
- Des couplages parasites possible entre antennes
situées sur le même support ; d'interfaces entre faisceau
voisin due à l'imparfaite directivité des antennes ;
- De la possibilité d'altérer la polarisation
(horizontale ou verticale) dans les canaux adjacents ;
- De la sélectivité des
récepteurs ;
- D'un souci d'utilisation optimale du domaine
fréquentiel disponible.
II.6.ORGANISATION DES
LIAISONS HERTZIENNES
D'une manière générale, une liaison
hertzienne comprend :
-d'une ou plusieurs stations relais utilisant des
émetteurs-récepteurs dirigés dans le sens opposé.
Mais il est à remarquer qu'une liaison hertzienne peut aussi être
constituée uniquement de deux stations terminales et nous signalons
aussi que dans tous le cas les deux sens de transmissions portent deux
fréquences différentes.
Les antennes sont généralement communes aux
deux sens et les trajets entre l'émetteur d'une station et le
récepteur d'une station suivante constituent un bond.
Notons que l'emploie des stations relais se justifie à
cause des conditions de propagation (distance, visibilité) et elles
jouent essentiellement deux rôles :
- Les stations relais sont dotées aussi des
amplificateurs qui font amplifier les signaux reçus avant les
émetteurs (fonction amplification), une station relais peut être
active ou passive.
- Elle est active dans le cas ou elle nécessite une
source d'énergie
- Elle est passive, si elle est dotée d'un miroir
métallique à couche réfléchissante et ne
nécessitant pas une source d'énergie pour son fonctionnement.
Du point de vue de l'utilisation, les liaisons hertziennes se
différent par les nombres des canaux normaux et des canaux de
secours.
On trouve des liaisons faisceaux hertziens :
-1+0= un seul canal normal et on n'a pas un canal de
secours
-1+1= un canal normal + un canal de secours
-2+1= deux canaux normaux + un canal de secours
II.6.1.Liaison
bilatérale 1+0
1= canal principal (normal)
M
E
D
K
R1
E1
R
E1
R
D
E
M
Guide
D'onde
Guide
D'onde
Entrée
Sortie
Sortie
Entrée
ST1
ST2
ST3
0= sans canal de secours
Figure II.2 liaison bilatérale 1+0
v Légende
· E : émetteur ;
· R : récepteur ;
· M : modulateur ;
· D : démodulateur ;
· ST : station terminale ;
II.6.2.Liaison
bilatérale 1+1
1= canal normal (principal)
M
E
D
K
R1
R2
E2
E1
R
D
E
M
M
E
D
K
E1
E2
R2
R1
R
D1
E
M
1= un canal de secours
Figure II.3 : liaison bilatérale 1+1
II.6.3.Liaison
bilatérale 2+1
2= deux canaux principaux ou normaux
1= un canal de secours
M
E
D
K
R1
R2
E2
E1
R
D
E
R
M
E
D
K
R
D1
E
R
M
E
D
K
R2
E2
E1
E2
R2
R1
E3
R3
R
D1
E
R
Figure II.4.Liaison bilatérale 2+1
II.7.TYPES DE FAISCEAUX
HERTZIENS
Il existe deux types de faisceaux hertziens à
savoir :
- Le faisceau hertzien à visibilité directe
- Le faisceau hertzien transhorizon ou
troposphérique
II.7.1.Faisceau hertzien
à visibilité directe
Les faisceaux hertziens à visibilité directe
sont ceux dans lesquels les transferts radio électrique entre les deux
stations terminales sont suffisamment dégagés de tout obstacle
sans encombrement. Les ondes ultracourtes se propagent en ligne droite comme
des ondes lumineuses nécessitent une vision directe entre les antennes
d'émission et de réception. Le phénomène de
diffraction donc dans ce cas a une influence négligeable sur le
réseau du signal vécu, la distance entre station est
composé entre 50 et 60 km et les râlais spéciaux ou
satellite positionné à #177; 36.000 km pour les liaisons entre
satellite et la terre. Les dimensions des antennes doivent être grande
par rapport à la longueur d'onde (c'est -à-dire le
diamètre plus élevé que la longueur d'onde). Les faisceaux
hertziens à visibilité directe présentent quelques
avantages :
La transmission simultanée de plusieurs milliers des
voies à la possibilité de transmettre les canaux de
télécommunication mais le nombre élevé des stations
relais tout les 50 km constituent un inconvénient pour les faisceaux
hertziens à visibilité directe. Cette condition limite la
portée des liaisons hertziennes sans relais. Si l'on suppose la terre
parfaitement sphérique et de rayon R, la partie maximale que l'on peut
obtenir avec des antennes situées à des hauteurs H1 et
H2 au-dessus du sol est donnée par la formule :
SOL
D=
Figure II.5 La liaison par faisceau hertzien à
visibilité directe.
ST1
ST2
SR2
SR1
La figure II.6, ci-dessous représente une liaison par
faisceau hertzien à visibilité directe des stations relais.
Figure II.6. Liaison hertzienne en visibilité
directe avec des stations relais
II. Faisceaux hertziens
transhorizon
Une liaison est transhorizon lorsqu'elle va au-delà de
l'horizon. On réalise une diversité d'espace et des
fréquences pour améliorer la qualité de la liaison
contrairement au précèdent, la distance entre station
n'étant pas limitée par condition de visibilité. On peut
placer des stations relais à proximité des agglomérations
que l'on veut desservir.
Les faisceaux hertziens transhorizon nécessitent les
puissances tellement plus grandes avec un nombre de voies assez réduit
ne dépassent pas 10 voies téléphoniques. Les faisceaux
hertziens transhorizon utilisent la diffusion et la diffraction des ondes
électriques dans la zone turbulente de la troposphère pour
établir la liaison entre les antennes.
E
R
Zone de diffusion troposphérique
D
Figure II.7. Faisceau hertzien transhorizon
II.8.Structure de
l'émission /réception pour les faisceaux hertziens
La modulation en fréquence intermédiaire Fi
permet de :
- Simplifier des technologies
- Travailler indépendamment de la fréquence
porteuse l'émetteur transpose le signal en hyperfréquence et
l'amplifie.
Le récepteur amplifie et égalise le signal
reçu et le transpose en FI
II.8.1.Transposition de
fréquence
La solution pour transporter un signal à distance
consiste à transposer la fréquence du signal de
départ : du type Kces (2?F1t), en utilisant la fréquence de
la porteuse est générée à l'aide d'un oscillateur,
celui peut contenir habituellement un quartz pour définir Fe avec
précision.La transposition de fréquence modulé, le signal
à transmettre avec la porteuse, on la représente parfois comme
ci-contre.
On l'appelle aussi cette
fonction « MELANGEUR » ou
« MULTIPLIEUR » en effet, elle revient
mathématiquement à multiplier entre eux, les deux signaux
sinusoïdaux injectés sur ses 2 entrées, on utilise alors la
propriété de la multiplication en trigonométrie cos
F0 × cos F1 = ½[cos (Fo +
F1)]
Transposition de fréquence
Oscillateur local Fo
Emission (puissance)
Signal à
F = F1 F2
Fréquence de décalage
Ondes émises FE = F1+FO
F1
F0
Antenne
Figure II.8.schéma de principe d'un
émetteur
On obtient en sortie du multiplieur un signal ayant deux
composantes, l'une avec la somme des fréquences, et l'autre avec la
différence. Pour émettre, on cherche à élever les
fréquences, grâce à un filtre sélectif. On ne
gardera et transmettra que la composante contenant la fréquence
désirée.
Donc le cas du récepteur, l'accord de l'antenne est
réglé sur FR= F1 + F0, on
récupère ensuite F0 grâce au mélangeur,
seule la composante contenant la fréquence F1 est
conservée après le mélangeur en utilisant un filtre
sélectif, centré sur F1.
Transposition de fréquence
Oscillateur local Fo
Transmission
Signal à
F1= F2- F0
Fréquence de décalage
F1
F0
Antenne
Ondes reçues à FR = F1+F2
Signal origine à F1
Figure II.9.schéma de principe d'un
récepteur
II.8.2.Organisation
fonctionnelle d'un émetteur-récepteur
La liaison par voie radioélectrique peut se
décomposer en 3 parties : l'émetteur, le canal de
transmission et le récepteur. Le rôle de l'émetteur est de
convertir le message à transmettre sous forme d'un signal
électrique modulé et transposé à la
fréquence d'émission, plus d'amplifier en puissance
d'émetteur sur l'antenne.
Quand au récepteur, à partir d'une antenne, il
devra restituer le message le plus fidèlement possible.
- Traduction :
Permet de convertir un signal (par exemple la voie) en un
signal électrique, via microphone piezzo-électrique par
exemple.
Inversement, elle convertit un signal électrique en un
son via un haut parleur.
- Traitement :
Il peut s'agir simplement d'une amplification linéaire,
de pré-accentuation (gain variable avec la fréquence). En
numérique, il peut s'agir aussi du codage de l'information pour avoir
une confidentialité, une sécurité
(Détection d'erreur ou pour optimiser la
rapidité de la transmission (compression) par exemple pour la musique,
certains logiciels permettant de compresser le son « wave »
en MP3 en télévision numérique des couleurs et du son est
régi par la norme MPG 2.
- Modulation :
Elle a pour fonction de transposer l'information sur une
porteuse, afin d'occuper en espace fréquentiel réduit pour une
bande donnée et de ne pas perturber les voies adjacentes. En module une
porteuse sinusoïdale (spectre composé par une raie unique) par le
signal transportant l'information.
La modulation ayant effet de reporter le spectre du signal
informatif au voisinage d'une fréquence fo plus
élevée située dans un domaine favorable à la
propagation. La modulation d'amplitude soit la fréquence, soit la phase,
proportionnellement au signal informatif.
- Le canal
Un canal indique le meilleur dans lequel se propage le signal.
Mais il indique aussi la partie plus au moins large du spectre occupé.
Il peut être désigné par un codel (en
télévision par exemple).
Soit par sa fréquence centrale(en radiodiffusion FM).
Sa largeur dépend du type d'application avec 8 MHZ. Pour un cala TV,
environ 250 KHZ pour un canal FM et 12,599 KHZ en téléphonie.
- Démodulation
C'est l'opération qui, à partir du signal
modulé reçu du canal de transmission permet de reconstituer le
signal information (après traitement).
- Amplificateur (émetteur
-récepteur)
Il a pour fonction d'augmenter le niveau du signal, ces
amplificateurs les plus courants sont à transistors.
- Filtres
Ils ont pour fonction de séparer les signaux utiles des
autres, ils sont omniprésents, et à base de condensateurs et de
bobines.
II.9. DEFAUTS DE
LIAISON
II.9.1. La diffraction
Sur le plan économique on a intérêt
à ce que les antennes soient les plus possibles de la terre, donc
à ce que le rayon passe près du sol. Il faut donc trouve une
règle donnant le dégagement minimum nécessaire sur un bond
hertzien pour que la diffraction du rayon sur les obstacles éventuels
soit négligeable.
Les études sur diffraction montrent que la puissance
reçue en espace libre varie en fonction de la distance du rayon à
l'obstacle pour être sur d'avoir une puissance réception
suffisante, on cherche à obtenir un dégagement du rayon au dessus
de l'obstacle de sorte que si M est un point de l'espace au dessus de
l'obstacle, E et Q étant les extrémités du bande. Le
dégagement est caractérisé par : EM + MR = ER +
/2.
II.9.2. la
réfraction
Les réfractions sur le sol pouvant être à
l'origine des évanouissements profonds par interférences entre
faisceau direct et faisceau réfléchi, lorsqu'ils arrivent en
opposition de phase et que le coefficient de réflexion est
élevé. C'est notamment le cas sur les eaux calmes miroitantes. La
profondeur de l'épanouissement est le rapport exprimé en
décibels, entre la puissance reçue calculée à
l'espace libre et la puissance reçue au moment de
l'évanouissement.
II.9.3. La
réfraction
L'établissement d'un projet de faisceau hertzien
nécessite la connaissante de la valeur moyenne et des variations
possibles de la courbe des rayons. Des mesures de l'indice de réfraction
ont mis en évidence que dans une zone donnée et dans les
premières couches atmosphériques, l'indice pouvait souvent
être considéré de façon très grossière
comme une fonction linéaire de l'altitude.
II.9.4. Atténuation par
le gaz de l'atmosphère
L'oxygène et la vapeur d'eau absorbent une partie de
l'énergie du rayon. Cette absorption est de l'ordre de quelques
centièmes de décibels par kilomètre pour les
fréquences inférieures à 15 GHz. L'absorption due à
l'oxygène est de 0,02 dB/Km et au total on a 0,11 dB/Km.
L'oxygène une race d'absorption à 118,74GHz et une série
de races entre 50 et 70 GHz.
II.9.5. Atténuation et
transpolarisation par les hydrométéores
L'oxygène et la vapeur d'eau absorbent une partie de
l'énergie du rayon. Cette absorption est de l'ordre de quelques
centièmes de décibels par kilomètre pour les
séquences inférieures à 15 GHz. L'absorption due à
l'oxygène est de 0,02 dB/Km, celle due à la vapeur d'eau
(1,5g/Cm3) est égale à 0,09dB/Km et au total on a 0,11
dB/Km. L'oxygène à une race d'absorption à 118,74GHz et
une série de raies entre 50 et 70 GHz.
II.9.5. Atténuation et
transpolarisation par les hydrométéores
La transpolarisation ou dépolarisation résulte
du mécanisme par lequel une partie de l'énergie rayonnée
avec une certaine polarisation se trouve après. Propulsion avec la
polarisation orthogonale, au-delà de 6GHz, les principaux effets sont
produits par les hydrométéores, c'est-à-dire par la pluie
et les cristaux de grâce. En effet, la pluie cause une absorption et une
diffusion qui donnant lieu à un affaiblissement qui dépend de
l'intensité de la précipitation et de la fréquence.
II.9.6. Les causes
d'erreurs
II.9.6.1. La gigue
On peut définir la gigue comme étant le
déplacement d'un signal par rapport à sa position idéale
dans le temps. Elle peut être provoquée par les multiplexeurs, les
régénérateurs ou le dérapage lié à la
propagation radioélectrique et aux intempéries notamment les
fortes variations de températures.
II.9.6.2. Le glissement
d'horloge
C'est un problème de rythme que se produit à
l'interface de deux réseaux pilotés par des horloges
différentes.
II.9.6.3. Le bruit
On appelle bruit, toute perturbation effectuant un signal, le
bruit dégrade le signal utile et introduit des erreurs, on
l'évalue généralement en mesurant le rapport signal sur
bruit (S/B ou C/N en anglais).
II.9.6.4. Bilan de
liaison
Dans une liaison sans fil le signal envoyé par
l'émetteur est, atténué et la fraction arrive au
récepteur est réduite, malgré les gains des antennes et de
l'amplificateur. Le signal est donc dégradé, en outre, divers
éléments introduisent une puissance de bruit qui va
également dégrader les performances. La grandeur
intéressante pour l'évaluation de ces performances est le rapport
signal à bruit.
II.9.6.4.1. Calcul du bilan de
liaison
Les caractéristiques des équipements
d'extrémités à prendre en compte pour le canal du bilan
énergétiques sont :
1. puissance d'émission : c'est la puissance du
signal que l'équipement hertzien peut délivrer. Elle est
couramment comprise entre 20 et 30 dB ;
2. seuils de réception : définis par
rapport à un taux d'erreur binaire donné (TEB = 10-3 ou 10-6),
ils traduisent la capacité pour le récepteur à traiter 1,
le signal affaibli après propagation (vis-à-vis du bruit
thermique).
Dépendant de la bande de fréquence, du
débit et du type de modulation, ils sont généralement
comprises entre 70 et 90 dB a perte de branchement (guide d'onde,
connectique..) ; pour les équipements ne présentant pas
d'antennes intégrée, il est nécessaire de relier par
câble coaxial ou un guide d'onde émetteur/récepteur
à l'antenne.
Le bilan de liaison, sommation de la puissance émise
et de tous les gains et les pertes rencontrées jusqu'au seuil de
réception. Cependant si les caractéristiques
d'émission/réception du faisceau hertzien jusqu'à
l'antenne pouvant être connus avec précision, il est en revanche
impossible de connaître à tout instant ces caractéristiques
du milieu traversé par les ondes.
II.10. ANTENNES
II.10.1 Définition
Les antennes sont des organes de transfert assurant les
échanges d'énergies entre générateur haute
fréquence et milieu de propagation des ondes ou réciproquement,
entre ce dernier et un récepteur. Les liaisons antennes
génératrices ou antennes récepteurs, sont bien entendues
constituées par des lignes de transmission. Elle peut aussi être
définie comme étant la structure associée à (ou
avec) la région de transition entre une onde guidée (par une
ligne de transmission) et celle de l'espace libre et vice-versa.
II.10.2. Caractéristiques principales d'une antenne
1. Impédance (U/I en un point déterminé
d'une antenne) ;
2. Hauteur effective (he=2h/, h : hauteur physique).
La hauteur effective est une caractéristique propre de
l'antenne, non reliée à la longueur du mot qui la porte. Pour
l'antenne dipôle demi-longueur d'onde, la hauteur effective d'antenne.
Elle détermine la tension V induite dans une antenne par un champ
électromagnétique d'intensité E selon la
relation :
3. Résistance d'antenne
4. coefficient d'efficacité d'une antenne ;
5. Largeur de faisceau d'une antenne ;
6. gain de directivité d'une antenne ;
7. longueur effective.
8. gain en dB
9. Polarisation
10. directivité
11. fréquence de résonance de l'antenne
12. bande passante.
II.10.3. Types d'antennes
Il existe de nombreux types d'antennes qui se diffère
par leur mode de fonctionnement, géométrie, technologies,
utilisation et paramètres. Nous n'allons pas parler sur les tous mais
quelques uns seulement
Nous pouvons citer :
Ø Antenne classique ou antenne longue ;
Ø Antenne en carré dite Gouriaud ;
Ø Antenne Rhambique ;
Ø Antenne bazooka ;
Ø Antenne Yagi ;
Ø Les antennes paraboliques.
II.10.3.1. Antenne classique ou antenne longue
Ce sont des antennes de type hertz, ayant plusieurs longueurs
d'ondes qui sont fonction du gain et de la résistance de rayonnement
(plus le nombre de longueur d'onde augmente) plus leurs gains et leurs
résistances de rayonnement augmentent). Elles sont composées
de :
- un ou plusieurs brins rayonnants ;
- un feeder ;
- d'un ou plusieurs mâts
- des isolateurs hauteurs fréquences ;
- Emetteur
Feeder
Mât
Isolateurs haute fréquence
Brin rayonnant
des tendeurs en soie ou nylon reliant les brins rayonnant aux
mâts.
Fig.6. Antenne longue
II.10.3.2. Antenne en carré dite Gouriaud
Quatre brins demi-ondes sont disponibles comme les
côtés d'un carré et alimentés en phase en deux des
sommets opposés. Le rayonnement Zénithal est nul, les points
opposés étant deux à deux en opposition de phase. Le
rayonnement horizontal est également nul comme dans toute antenne
orientale en face du sol puisque son image électrique dans le sol est en
opposition de phase avec elle-même. On choisit un diagramme de
rayonnement dans le plan vertical le plus aigu possible.
Fig.I.7. Antenne en carré
II.10.3.3. Antenne Rhombique
Il s'agit d'une antenne à onde progressive
formé de 4 éléments montés en forme de
parallélépipède et terminé par une impédance
d'adaptions illustration. Les diagrammes de rayonnement individuels
s'additionnent pour donner le diagramme de rayonnement résultant.
L'impédance d'entrée est d'environ 650 à 700, la
directivité varie de 20 à 90dB et le gain en puissance, compte
tenu des pertes dans R.
Parasite Comme réflecteur
Parasite Comme directeur
Directeur
Réflecteur
I.8. Antenne Rhombique
II.10.3.4. Antenne bazooka
C'est l'antenne fabriquée avec une
section de câble coaxial accordé en fausse demi-onde avec une
gaine ouverte au centre dont la ligne d'alimentation est connectée aux
extrémités de la gaine ouverte. La partie rayonnante est
constituée par la gaine du câble qui se comporte comme un
dipôle demi-onde et l'âme constitue deux sections quand l'onde qui
pressente une réactance élevée à la
résonance et qui décroît lorsqu'on s'éloigne. Il en
résulte un élargissement notable de la bande passante
au-delà de 10% de la fréquence nominale.
I.9 Antenne Bazooka
II.10.3.5. Antenne Yagi
L'antenne Yagi résulte de
l'association avec un dipôle d'un parasite réflecteur et d'un ou
plusieurs parasites placés à l'avant du dipôle (directeur).
S donc d'un dipôle replue (radiateur) ou trombone qui est un seul ou
auquel on a associé un ou plusieurs éléments passifs,
appelé directeur (S) et réflecteur. L'axe d'une antenne Yagi
s'appelle boom. Le nombre de directeurs, leurs distances mutuelles ainsi que
leurs longueurs individuelles sont en général,
conditionnés par les résultats que l'on cherche à obtenir
et ont été déterminés expérimentalement dans
les lignes qui suivent.
Lorsque le dipôle actif est alimenté, il
émet des ondes électromagnétiques, les dipôles
passifs vont être existés par des courants et ils vont
rayonnés à leur tour le champ rayonné et la somme des
champs émis par tous les éléments rayonné est la
somme des champs émis par tous les éléments rayonnants. Ce
type d'antenne est très difficile à calculer dans la mesure
où tous les éléments interagissent les uns avec les
autres.
II.10.3.6. Antennes paraboliques
On peut distinguer les antennes paraboliques :
1. antenne à foyer central ;
2. antenne à foyer décalé ;
3. antenne Grégory ;
4. antenne Cassegrain ;
5. antenne plate ;
a. Antenne à foyer central
Elle est désignée sous d'autres termes :
foyer primaire, antenne symétrique, antenne ronde, antenne
centrée, antenne newton. Elle est constituée
généralement à partir d'un diamètre de 1,20m pour
atteindre plusieurs mètres de diamètre. Les plus grandes tailles
(2,4m, 3,10m, 4,80m) sont surtout destinées aux zones de
réception où les pires sont faibles, zone de réception
lointaine en bande Ku (Maghreb), zone de service typique en bancec (Afrique).
En bandes C et s, le réflecteur peut être de type
grillagé.
Pour la réception en bande Ku, le récepteur
peut être de type ajouré (perforé) qui, toutefois
présente de sérieux inconvénients en période de
givre. Le matériau privilégié pour sa fabrication est
l'aluminium.
Cette antenne présente un inconvenant, par son
attitude et sa forme de cuvette. Elle favorise les dipôles de neige ou
d'autres types des matériaux perturbateurs. D'autre part, son rendement
correct avec des diamètres a tendance à diminuer sur les grandes
tailles, particulièrement en bande Ku. Le rendement standard est de
l'ordre de 60%.
Fig.I.10. Antenne à foyer central
b. Antenne Grégory
Le troisième type de
réflecteur, qui est une version améliorée de l'antenne
précédemment décrite, est aussi appelé
grégorien. Sur le marché Européen (Français), elle
est principalement disponible en quatre diamètres : 55cm, 90cm, 1m
et 1,20m.
le réflecteur principal est monobloc plein construit
en aluminium. Elle présente les mêmes avantages que l'antenne
à foyer. Est plus performante à diamètre
équivalent, grâce à l'utilisation d'un second
réflecteur améliorant l'illumination.
Le rendement ainsi atteint dépasse même les 8%
ses performances (à 90cm) correspondent à un diamètre de
l'ordre du mètre en foyer décalé. Les antennes de type
Grégory ou grégorien sont les plus performantes puisque le
rendement est supérieur de 8 à 10% à celui de l'antenne
à foyer décalé et de 15 à 20% à celui d'une
antenne à foyer central.
Fig. I.11. Antenne Grégory
c. Antenne plate
Ce type d'antenne est constitué d'un réseau de
dipôles couplés insérés dans un panneau d'une
trentaine (12GHZ) ou cinquantaine (11 et 12,5GHz) de centimètres de
côté.
L'antenne plate est destinée à la
réception de certains signaux de la bande Ku. Vu ses performances
limitées malgré un bon rendement, elle ne peut être
installée que dans le centre des pinceaux. En bande de 12GHz, elle ne
traite au choix qu'une seule polarisation (D ou G), mais sans limite
d'emploi.
Fig.12. Antenne plate
II.10.4. Sortes et modes d'alimentation d'une antenne
L'antenne peut être alimentée
électriquement de différentes façons et en
différents points, un ampli électrique de puissance peut
être directement branché à l'antenne au moyen des lignes de
transmission parallèles des câbles coaxiaux, ou des guides
d'ondes, les moyens d'alimentation sont souvent dénommés
feeders.
II.10.4.1. Sortes d'alimentation
a) Alimentation directe
La plus utilisée est une alimentation qui est fait par
couplage d'un résonnant à la fréquence d'émission
ou de réception.
b) Alimentation par des lignes de transmission
parallèle
Des lignes de transmission parallèle proches
permettent de véhiculer la puissance électrique sans rayonnement.
Le champ crée par l'une annule le champ électrique crée
par l'autre (le sens) du courant dans les deux lignes est apposée.
Alimentation via les lignes parallèles résonnantes.
c) Alimentation par lignes en delta
Des lignes n on résonnantes sont aussi
utilisées et peuvent être adaptées par des lignes en delta,
ce cas utilise des lignes de transmission dont l'impédance croit avec
l'écartement existant entre les points de branchement.
d) Alimentation par câble coaxial
L'alimentation peut aussi se faire par un câble coaxial
qui est un câble constitué de deux conducteurs dont l'un est
enroulé sur l'autre tordu. On relie directement le câble au
dipôle (antenne).
II.10.4.2. Modes d'alimentation
a) Quand on alimente l'antenne en un point d'impédance
maximum, on parle d'une alimentation en intensité ;
b) Quand o n alimente une alimentation en un point
d'impédance minimum : on parle d'une alimentation en tension.
Si l'antenne demi-onde est alimentée en son centre,
l'alimentation se fait en intensité (à basse impédance),
pour tous les harmoniques impairs, il en sera
Ainsi, pour les harmoniques pairs, l'alimentation se fera en
tension (à haute impédance). Si l'alimentation de la demi-onde
se fait à une extrémité, c'est-à-dire en tension,
alimentation se fera en tension sur tous les harmoniques.
II.11. CONCLUSION :
Nous avons dans ce chapitre
présenté la structure, l'organisation et défini les
défauts d'une liaison de transmission par faisceau hertzien.
CHAPITRE III. ETUDE D'UN
RESEAU DE TRANSMISSION D'INFORMATION PAR FAISCEAU HERTZIEN ENTRE DEUX PORTS DE
LA PROVINCE DU BAS-CONGO
III.1. INTRODUCTION
La province du Bas Congo a plusieurs villes dont Boma et
Matadi sont deux villes du Bas-Congo du point de vue activité
exercées. Dans ce chapitre, nous allons déterminer les
éléments fondamentaux et donner le principe de fonctionnement de
réseau de transmission d'information par faisceau hertzien entre le port
de Matadi et celui de Boma.
III.2. PRESENTATION DES
SITES
III.2.1. Port de Matadi
Le port de Matadi ainsi que la ville de Matadi, sont
fondés en 1886, situé en rive gauche du fleuve Congo, il
n'était au départ qu'un petit accostage destiné à
accueillir les marchandises en transit vers Léopoldville et
l'intérieur du pays. Les travaux de construction de la ligne de chemin
de fer Matadi Léopoldville débutent en 1890 pour s'achever en
1898.
Le port et le chemin de fer seront le moteur du
développement de la ville. Un premier quai est construit en 1935 par la
compagnie des chemins de fer du Congo pour accueillir des navires d'importances
en 1935. Le quai Matadi (650 mètres) sera inauguré en 1950. 3
autres petits quais furent réalisés à 7 kilomètres
vers l'aval à Ango-Ango, le quai public (inflammable et explosifs) et
le quai permaco (pour les chalutiers). Une ligne de chemin de fer le reliant au
port principal. Les premiers conteneurs arrivèrent à Matadi en
1974. la croissance de cette manutention entraîna des aménagements
spécifiques sur le quai FUKA FUKA. Fin 2005, des travaux de
réhabilitation du quai verise ont débuté, en vue de porter
celui-ci à une superficie de 5 000m2, pour l'accueil de
navires de 300 000 tonnes 10 postes de quai, 10 navires capacité de
manutention : 2500 000 tonnes par an, capacité de stockage de
conteneurs de 20 pieds.
III.2.1.1. Activité
économique
Le port tourne actuellement au ralenti à l'image de
l'activité économique du pays, avant pâti de la fermeture
progressive des industries du Bas Congo et Kinshasa. Les exportations
n'atteignent pas le cinquième des importations. Il est fortement
frappé par la désorganisation et la corruption, 90 pourcents des
échanges avec la capitale se fait actuellement par la route de Matadi,
récemment
Réhabilitée, les 10% restant se faisant par le
chemin de fer Matadi - Kinshasa. Parmi les projets envisagés pour le
redéploiement de Matadi et son port, l'installation d'une zone
économique franche à Inga.
Le port de Matadi est jumelé avec le port d'Anvers
depuis le 15 novembre 2003, et des partenariats privilégiés sont
envisages pour restaurer l'activité du port de Matadi. Le ministre belge
des affaires étrangères et de la coopération au
développement a décidé d'accorder des subventions d'un
montant de 500 000£ à l'autorité portuaire d'Anvers
pour des premiers travaux de réhabilitation d ans ce port. Le 15 avril
2005, deux accords ont été signés à Bruxelles entre
le ministre belge de la coopération au développement et
l'autorité portuaire d'Anvers d'une part, et entre l'ONATRA et
l'autorité portuaire d'Anvers d'autre part.
En 2006, le port de Matadi a enregistré un volume de
transbordements de 1,7 millions de tonnes. Le port de Matadi compte 1.600m de
quai et 7 magasins dont 3 avec un étage pour une superficie de
115.000m2. Ces infrastructures sont dans un très mauvais
état.
Les équipements de manutention, mal entretenus sont
également dégrades. Après avoir atteint le niveau record
de 1,6 million de tonnes en 1986, le tonnage transitant par le port de Matadi a
peu à peu diminué.
III.2.2. Port de Boma
Le port de Boma est un port de la République
Démocratique du Congo dans la province du Bas Congo, situé sur la
rive droite du fleuve Congo. Le port de Boma est beaucoup moins important. Il
compte 480m de quai linéaire, avec trois postes tirants d'eau
admissibles de 7,50m, 7m et 10m. Il possède 6 magasins pour une
superficie couverte de 9.700m2 et 20.000m2 de tems pleins
pouvant être étendus à 40.000/50.000m2. la
situation des infrastructures et des équipements du port de Boma semble
meilleur que celle de port de Matadi, mais requiert toutefois un entretien
systématique est en profondeur. Le trafic de ce port était
d'environ 43.600 tonnes en 1995, contre 66.700 tonnes en 1990.
III.3. COORDONNEES TOPOGRAPHIQUE
Tableau III.1 coordonnées
topographiques.
SITE
|
LONGITUDE
|
LATITUDE
|
ALTITUDE
|
DISTANCE
|
Port de Matadi
|
13° 28' Est
|
5° 49' Sud
|
457,66m
|
origine
|
Port de Boma
|
13° 04' Est
|
5° 50' Sud
|
709m
|
50Km
|
III.4. TRACE DE LIAISON
Port de Matadi
Port de Boma
Fig.III.1. Tracé de liaison III.5. PROFIL DE LIAISON
Notre étude consiste à établir une
liaison hertzienne entre deux ports (port de Matadi et celui de Boma) pour la
transmission d'informations. Le terminal de port de Matadi situé
à 457, 66m d'altitude, et le terminal de port de Boma situé
à 709 d'altitude.
d = 50Km
H = 92,1m
457,66m
H = 92,1m
709m
Fig.III.2. Profil de liaison
III.6. CALCUL DE LA
LIAISON
III.6.1. But de calcul de la
liaison
Ce calcul consiste à déterminer
Ø la hauteur des pylônes à
implanter ;
Ø la qualité de signal que nous pouvons avoir
aux extremités de la liaison ;
Ø les marges d'évanouissement maximum admissible
correspondant à une qualité donnée au seuil du
récepteur.
Conformément aux recommandations de l'UIT-T, les
résultats obtenus nous permettront de juger la fiabilité de la
liaison.
III.6.2. Détermination
de la hauteur des pylônes d'antennes
Il est question de déterminer la hauteur des
pylônes de port de Matadi et celui de Boma, pouvant supporter les
antennes afin d'assurer le dégagement du premier ellipsoïde de
FRESNEL ;
ü : la longueur d'onde ;
ü F : fréquence : 2GHz ; soit 2
109 Hz
ü C : la célérité :
3.108m/s
(III.1)
(III.2)
Avec :
ü D : la distance qui sépare les deux ports
(d = 50Km)
D'où
Donc rmax = 43,3m
La hauteur de pylône d'antennes de ces deux sites se
calcule comme suit :
(III.3)
Avec :
ü Ro : Rayon réel de la terre (Ro =
6.400Km) ;
ü d : la distance entre deux sites.
H 92m
III.6.3. Affaiblissement en
espace libre
Lorsque le trajet de la propagation est entièrement
dégagé l'affaiblissement entre les antennes d'un bond de faisceau
hertzien est donné par la relation :
(III.4)
En dB : AEL = 10 log ()2 (III.5)
AEL = 20 log 4.d-20log
= 20log4.3, 14.50000-20log 0,15
= 20 log 628-20 (-82)
= 20.2, 79+20 (0,82)
= 55,8+16,4
= 72,2dB AEL = 72,2dB
III.6.4. Gain des antennes
Le gain des antennes est calculé par la relation
(III.6)
Avec : K = coefficient d'éclairement de
réflecteur (K = 0,6 si le réflecteur est éclairé
par un dipôle ou un cornet). Il est recommandé d'utiliser les
antennes
Paraboliques pour les fréquences au moins égales
à 20GHz, c'est ainsi que dans notre étude, nous retenons
l'antenne parabolique de 1,5m de diamètre éclairé par un
cornet.
Ainsi le gain est calculé comme suite
(III.7)
Avec : diamètre d'antenne ( = 1,5m)
G = 2364
En décibel nous avons
G (dB) = 10 log 2364
= 10x3, 373 Db
Gt = Ge+Gr
G (dB) = 33,73 dB
Gt = 33, 73+33, 73 = = 67,46Db
Gt (dB) = 67,46dB
Avec :
ü Gt : gain total d'antenne
ü Ge : gain de l'antenne d'émission
et ;
ü Gr : gain de l'antenne à la
réception.
III.6.5. Pertes
III.6.5.1. Pertes de
branchements (dB)
Elles sont déterminées suivant l'organisation
des canaux :
- pertes de branchement à l'émission :
3,4dB ;
- pertes de branchement à la réception :
3dB ;
- pertes totales de branchement 6,4dB.
III.6.5.2. Pertes dans les
feeders
Les pertes dans les feeders sont fonctions de la longueur de
feeders utilisées. Ainsi le raccordement de l'antenne se fait par
câble GEDELEX 9/50 dont la perte est de 0,07 dB/m.
Ø Détermination de la longueur des
feeders :
- port de Matadi : hauteur de pylône :
92,1m ;
- port de Boma : hauteur de pylône : 92,1m.
La hauteur mini câble de FH D208
(câble abritant l'équipement hertzien) est de 1,850m. D'où
la longueur de feerder sera :
- port de Matadi 92,1-1,850 = 90,25m ;
- porte de Boma : 92,1-1,850 = 90,25m ;
- la longueur totale des feeders : 90,25m+90,25m =
184,5m
Et les pertes dans les feeders seront :
184,5mx0, 07dB = 12,915 13 dB.
III.6.6. Affaiblissement
totale (At)
L'affaiblissement total est donné par la
relation :
ü At = AEL + dB+Lf-Gt (III.9)
ü At = 72,2+6,4+13-67,4
ü At = 91,6-67,4
ü At (dB) = 24,2dB.
Où:
o At: affaiblissement totale;
o AEL: affaiblissement en espace libre;
o Lf : longueur de feeders ;
o Gt : gain total.
III.6.7. Puissance du
récepteur (Pr)
La puissance du récepteur est donnée par
l'expression :
Pr = Pe-At (dB) (III.10)
Pe: puissance d'émission, deux versions sont
possibles:
- version I : 250mV (24dB) ;
- version II : 1W (30 dB)
(Pr) = 5,8dB Pr (dB) = 5,8 Db
III.6.8. Détermination
de facteur de B mit (fb)
Le facteur de B est exprimé par la relation
(III.11)
Avec :
o Tr = 273° ;
o T0 = température ambiante ;
o (T0 = 300°K, valeur normalisé)
En dB : fb = 10 log 2,07 = 10x0,31
fb(dB) = 3,17dB fb(dB) = 3,17dB
III.6.9. Bruit thermique
(Bth)
Le bruit thermique est calculé comme suit:
Bth = K.TO.B (III.12)
Avec :
K : constant de Boltzmann
(K = 1,38.10-28J/°K)
B = Bande passante (B = 2GHz)
Bth = 1,38.10-28.300.2.109
= 82,8.10-13
En dB : Bth(dB) = 10 log
82,8.1013
10 log 82,8-10log.10-3
= 10 log 82,8-130
= -110,8
Bth(dB) = -111dB
III.6.10. Puissance de bruit
(Pb)
La puissance de bruit est calculée par la
relation :
Pb = K.TO.fb.B (III.13)
Or: Bth = K.TO.B
(III.14)
Bth = 82,8.10-13
Et fb = 3,17 dB
= 82,8.10-13.3, 17
= 262,476.10-13
En dB: Pb (dB) = 10 log 262,47-10log10-13
= 24, 11-130
= - 105,89dB Pb(dB)=-105,89dB
III.6.11. Rapport signal sur
bruit (S/B)
Le rapport signal sur bruit est donné par l'expression
(S/B)dB = Pr-Pb
= 5, 8-(-105, 89)
= 5, 8+105, 89
= 111,39dB (S/B) dB = 111,39dB
III.6.12. Marge
d'évanouissement
Elle est calculée par la relation :
M = Pr-Ps avec la relation Ps = -83Db (III.15)
M = 5, 8 - (-83)
M 5, 8+83
= 88, 8
(M) dB = 88,8dB
III.6.13. Tableau de
résultats
Le tableau III.2. Ci-dessous donne les résultats
obtenus
Grandeur
|
Symboles
|
Unités
|
valeur
|
Gain total
|
H
|
m
|
92,1
|
Affaiblissement en espace libre
|
Gt
|
dB
|
72,2
|
Perte de branchement total
|
AEL
|
dB
|
6,4
|
Pertes feeders
|
Bt
|
dB
|
13
|
Affaiblissement totale
|
Pf
|
dB
|
24,2
|
Facteur bruit
|
At
|
dB
|
3,17
|
Bruit thermique
|
Fb
|
dB
|
-111
|
Puissance de bruit
|
At
|
dB
|
-105,89
|
Puissance du récepteur
|
Pr
|
dB
|
5,8
|
Rapport signal /bruit
|
S/B
|
dB
|
11,39
|
Puissance de seuil
|
PS
|
dB
|
-83
|
Marge d'évanouissement
|
M
|
dB
|
88,8
|
III.7. CONFIGURATION DE LA
LIASION
PA BX
REP 2Mbit/s
TNM 2-8
FHD 208
FHD 208
TNM 2-8
REP 2Mbit/s
PA BX
Port de Matadi
Port de Boma
La figure III.3 ci-dessous montre la configuration de la
liaison.
Fig.III.3. La configuration de la liaison
III.8. EVALUATION
FINANCIERE
D'après les recherches effectuées
(auprès des sociétés des télécommunications)
et des informations reçues, nous sommes arrivés à donner
le coût estimatif de la liaison proposée (tableau III.3).
Tableau III.3. Evaluation
financière
DESIGNATION
|
QUANTITE
|
PRIX UNITAIRE
|
PRIX TOTAL EN $
|
Equipement FIA
|
2
|
400.000
|
800.000
|
Equipent Multiplex
|
2
|
30.000
|
60.000
|
Equipements MIC
|
2
|
7000
|
14.000
|
Equipements GAS
|
2
|
6000
|
12.000
|
Feeders et antennes
|
2
|
20.000
|
40.000
|
Alimentation en énergie
|
|
|
15.000
|
Lot et notice
|
2
|
6000
|
12.000
|
Frais d'installation
|
|
|
80.000
|
Total
|
|
|
1.033.000
|
Imprévus (10%)
|
|
|
103.300
|
Coût global
|
|
|
1.136.300
|
III.3. CONCLUSION
Dans ce dernier chapitre, nous avons présenté
la structure de la liaison proposée en donnant toutes les règles
pratiques à appliquer pour le calcul d'une liaison par faisceau
hertzien. Vu les résultats obtenus sur les éléments
fondamentaux de calcul de liaison, nous pouvons conclure que notre liaison est
techniquement réalisable.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail de fin de cycle de graduat
intitulé « Etude d'un réseau de transmission
d'information par faisceau hertzien entre deux ports de la province du Bas
Congo (cas de port de Matadi et de port de Boma).
Notre préoccupation est de montrer à nos
lecteurs les principes de transmissions d'information par faisceau hertzien.
Pour y parvenir, nous avons au premier chapitre expliqué la transmission
d'information d'une manière générale tout en expliquant
ses différents principes et ses caractéristiques. Ensuite, au
deuxième chapitre nous avons étudié le système de
transmission par faisceau hertzien où nous avons présenté
la structure, l'organisation et défini les défauts d'une liaison
de transmission par faisceau hertzien. Enfin, au troisième chapitre,
nous avons expliqué l'étude d'un réseau de transmission
d'information par faisceau hertzien entre deux ports de la province du
Bas-Congo, cas de port de Matadi et celui de Boma d'où nous avons en
premier lieu présenté le port de Matadi et celui de Boma et nous
avons aussi effectué des calculs de la liaison et expliqué le
fonctionnement de cette liaison.
Toutefois, nous restons à toutes les
éventuelles remarques pouvant encore éclairer ce travail, car dit
on qu'une oeuvre humaine présente quelques fois des insuffisances. Quant
à nous, nous croyons avoir fait une oeuvre utile et susceptible
d'être un modèle pour tous ceux qui auront besoin de traiter un
cas dans ce domaine.
REFERENCES BIBLOGRAPHIES
1 O.I. combes transmission en espace libre sur les
lignes Ed. Dunod université Paris 1987
2 J. Dupraz, théorie du signal et transmission de
l'information Ed Eyrelles Pp 47-54
3 P.G Fonctolliet, système de
télécommunication Ed. Presses polytechnique et universitaires
Romandes, Pp 22-28
4 F. Bontinck « Aux origines du
Bas-Congo (1853-1855 », dans Zaïre -Afrique, 1976, P.
213-219
5 LUBASEKO BANSIMBA. P notes de cours de faisceaux
hertziens, G3 RT, ISTA, 2008-2009.
6
www.Google.com
7 www. Wikipedia.com
8 www. Kongo centrale.net
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
....................................................................................................................................................i
DEDICACE......................................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.......................................................................................................................................iii
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I: TRANSMISSION D'INFORMATION
3
I.1. INTRODUCTION
3
I.2. PRINCIPE DE TRANSMISSION D'INFORMATION
3
I.3. TYPES D'INFORMATION
3
I.4. MODES D'EXPLOITATION
4
I.4.1. Liaison simplex
4
I.4.2. Liaison semi-duplex (Half duplex)
4
I.4.3. Liaison duplex intégrale (full
duplex)
4
I.5. MODES DE TRANSMISSION
4
I .5.1. Transmission analogique
4
I.5.2.la transmission numérique
5
I.5.2.1.L'échantillonnage
5
1.5.2.2. La quantification
6
I.5.2.3.La compression
7
I.5.2.4. Le codage
8
I.6.MODULATION ET CODAGE
8
I.6.1.Modulation
8
I.6.1.1. But
8
I.6.1.2. Systèmes de modulation
8
I.6.1.3. Multiplexage
9
I.6.1.4.Modulation analogique
9
I.6.1.5. Modulation numérique
10
I.6.2.Codage
11
I.6.2.1.Codage numérique
13
I.6.2.1.1.Information à la base
13
I.6.2.2. Codage analogique
15
I.7.GRANDEURS DE LIGNE DE TRANSMISSION
19
1.7.1. Rendement d'une ligne de transmission
19
1.7.2. Affaiblissement
19
1.7.2.1. Affaiblissement en puissance
19
1.7.2.2. Affaiblissement en tension
19
1.7.3. Notion de gain
19
1.7.4. Notion de niveau
20
1.7.4.1. Niveau absolu de puissance
20
1.7.4.2. Niveau absolu en tension
20
1.7.4.3. Niveau relatif de puissance (Nrp)
20
1.8. UNITES DE TRANSMISSION
20
1.8.1. Le Neper
21
1.8.2. Le décibel
21
1.9. SUPPORTS DE TRANSMISSION
22
I.9.1.Canal de transmission
22
1.9.1.1. Définition
22
1.9.1.2. Caractéristique d'un canal
23
I.9.2.Transmission par ligne
23
1.9.2.1.
Définitions.............................................................................................................................
23
1.9.2.2. Propriétés
24
I.9.2.3.lignes à paires
symétrique
26
1.9.2.4. Lignes à paires coaxiales
27
1.9.2.5. Fibres optiques
29
Transmission par ondes rayonnées
32
1.9.2.5.1. L'atmosphère
32
1.9.2.5.2. Principaux modes de propagation en
fonction de la fréquence
33
1.10. CONCLUSION
33
CHAPITRE.II : SYSTEME DE TRANSMISSION PAR
FAISCEAUX HERTZIENS
34
II.1 :
INTRODUCTION..............................
34
II.2.DEFINITION
34
II.3.CONSTITUTION
34
II.4.CARACTERISTIQUES
35
II.5.STRUCTURE D'UNE LIAISON PAR FAISCEAU
HERTZIEN
35
II.5.1.Choix des fréquences porteuses
36
II.6.ORGANISATION DES LIAISONS HERTZIENNES
36
II.6.1.Liaison bilatérale 1+0
37
II.6.2.Liaison bilatérale 1+1
37
II.6.3.Liaison bilatérale 2+1
38
II.7.TYPES DE FAISCEAUX HERTZIENS
38
II.7.1.Faisceau hertzien à visibilité
directe
39
II. Faisceaux hertziens transhorizon
40
II.8.Structure de l'émission
/réception pour les faisceaux hertziens
40
II.8.1.Transposition de fréquence
41
II.8.2.Organisation fonctionnelle d'un
émetteur-récepteur
42
II.9. DEFAUTS DE LIAISON
43
II.9.1. La diffraction
43
II.9.2. la réfraction
44
II.9.3. La réfraction
44
II.9.4. Atténuation par le gaz de
l'atmosphère
44
II.9.5. Atténuation et transpolarisation par
les hydrométéores
44
II.9.5. Atténuation et transpolarisation par
les hydrométéores
44
II.9.6. Les causes d'erreurs
45
II.9.6.1. La gigue
45
II.9.6.2. Le glissement d'horloge
45
II.9.6.3. Le bruit
45
II.9.6.4. Bilan de liaison
45
II.9.6.4.1. Calcul du bilan de liaison
45
II.10. ANTENNES
46
II.10.1 Définition
46
II.10.2. Caractéristiques principales d'une
antenne
46
II.10.3. Types d'antennes
46
II.10.3.1. Antenne classique ou antenne longue
47
II.10.3.2. Antenne en carré dite
Gouriaud
47
II.10.3.3. Antenne Rhombique
48
II.10.3.4. Antenne bazooka
48
II.10.3.5. Antenne Yagi
49
II.10.3.6. Antennes paraboliques
49
II.10.4. Sortes et modes d'alimentation d'une
antenne
51
II.10.4.1. Sortes d'alimentation
51
II.10.4.2. Modes d'alimentation
52
II.11. CONCLUSION
52
CHAPITRE III. ETUDE D'UN RESEAU DE TRANSMISSION
D'INFORMATION PAR FAISCEAU HERTZIEN ENTRE DEUX PORTS DE LA PROVINCE DU
BAS-CONGO
53
III.1. INTRODUCTION
53
III.2. PRESENTATION DES SITES
53
III.2.1. Port de Matadi
53
III.2.1.1. Activité économique
53
III.2.2. Port de Boma
54
III.3. COORDONNEES TOPOGRAPHIQUES
54
III.4. TRACE DE LIAISON
55
III.5. PROFIL DE LIAISON
55
III.6. CALCUL DE LA LIAISON
55
III.6.1. But de calcul de la liaison
55
III.6.2. Détermination de la hauteur des
pylônes d'antennes
56
III.6.3. Affaiblissement en espace libre
57
III.6.4. Gain des antennes
57
III.6.5. Pertes
58
III.6.5.1. Pertes de branchements (dB)
58
III.6.5.2. Pertes dans les feeders
58
III.6.6. Affaiblissement totale (At)
59
III.6.7. Puissance du récepteur (Pr)
59
III.6.8. Détermination de facteur de B mit
(fb)
59
III.6.9. Bruit thermique (Bth)
60
III.6.10. Puissance de bruit (Pb)
60
III.6.11. Rapport signal sur bruit (S/B)
60
III.6.12. Marge d'évanouissement
60
III.6.13. Tableau de résultats
61
III.7. CONFIGURATION DE LA LIASION
61
III.8. EVALUATION FINANCIERE
62
III.3. CONCLUSION
62
CONCLUSION GENERALE
63
REFERENCES BIBLOGRAPHIES
64
TABLE DES MATIERES
65