CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE
SEME-PODJI ET CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE
Ce chapitre présente :
- d'une part la présentation de la Commune de
Sèmè-Podji et
- d'autre part le cadre institutionnel de l'étude.
Section 1 : Présentation de la Commune de
Sèmè-Podji
Paragraphe 1 : Cadre géographique de la Commune
de Sèmè-Podji
La commune de
Sèmè-Podji est située entre les parallèles
6°22' et 6°28' de latitude Nord et les méridiens 2°28' et
2°43' de longitude Est. Elle est localisée dans le
département de l'Ouémé au Sud-Est de la République
du Bénin sur la côte atlantique. Elle s'étend sur une
superficie de 218 km2 soit environ 0,19% de la superficie de la
République du Bénin. La commune de Sèmè-Podji est
limitée au Nord par la ville de Porto-Novo et la Commune des
Aguégués, au Sud par l'Océan atlantique, à l'Est
par la République Fédérale du Nigéria et à
l'Ouest par la ville de Cotonou.
La commune de Sèmè-Podji baigne dans un climat
soudano-guinéen caractérisé par deux saisons sèches
(Décembre à Mars et Août à Septembre) et deux
saisons pluvieuses (Avril à Juillet et Octobre à Novembre). La
température moyenne fait environ 27°C avec une humidité
relative élevée. L'influence du vent côtier sur le climat
crée souvent des perturbations cycliques qui font de la commune de
Sèmè-Podji, une des zones les plus arrosées du Sud
Bénin avec une moyenne pluviométrique dépassant
annuellement 1100 mm.
Coincé entre le complexe mer, lac et lagune,
Sèmè-Podji bénéficie d'un réseau
hydrographique favorable aux activités de pêche. Il s'agit de la
lagune de Cotonou qui en s'élargissant forme le lac Nokoué
(14.000ha). Elle communique par le canal de Toché, avec la lagune de
Porto-Novo qui se prolonge à l'Est jusqu'à Lagos au Nigeria
créant ainsi une forme de réservoir d'eau douce ou salée
selon la période de l'année.
La zone de Sèmè-Podji appartient au secteur
phytogéographie guinéen côtier à
végétation rase, clairsemée, formée essentiellement
d'halophytes. La végétation naturelle, constituée
d'arbustes et d'arbrisseaux denses à dominance de
Zanthoxylum zanthoxyloides,
Chrysobalanus icaco et
Dialium guinéense ne subsiste plus
actuellement que très sporadiquement ou sous forme de touffes
éparses, du fait de l'action de l'homme (installation des cultures,
recherche de bois de chauffe et de construction etc.).
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