0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL
Etudier la structure financière d'une entreprise
permet aux gestionnaire ou analyste financier de comparer l'origine de
l'utilisation de fonds afin de suivre l'orientation des activités
exploitées pour dégager le résultat, tout en permettant
aux gestionnaires la bonne prise de décisions.
Le sujet de notre travail s'intitule
`'Diagnostic de la structure financière d'une entreprise
commerciale'' cas de `'Regideso'' et cependant une période
de 3 ans, allant de 2005 à 2007.
En ce qui concerne notre étude, notre
préoccupation majeure est d'examiner la structure financière de
la Regideso en vue de tirer des conclusions conséquentes sur son
fonctionnement.
Etant donné qu'une analyse financière stable
permet à l'entreprise de sauvegarder son équilibre
financière et de l'assurer ainsi de la chance de survie et de
viabilité à long terme.
Sur ce, l'entreprise convient de bien veiller sur
l'évolution de leurs bilans, car celle-ci influe sur l'équilibre
financière et du chiffre d'affaires de l'entreprise.
En effet, pour mieux appréhender notre sujet, il est
impérieux de nous poser les questions ci-après :
Comment se présente la structure financière de la
Regideso au cours de notre période sous étude ?
Est-ce que l'entreprise dispose-t-elle des fonds
nécessaires qui pourraient lui permettre de faire face à ses
engagements ?
La Regideso dispose-t-elle d'une trésorerie
aisée ?
Pour tenter de répondre anticipativement à cette
série de
questions qui constituent notre préoccupation
essentielle, disons que l'entreprise Regideso dispose d'un fonds de roulement
positif qui lui permet d'assurer totalement une marge de sécurité
dans le financement de son exploitation. Elle est cependant capable de
régler ses dettes à court terme et aux échéances
convenues. Elle respecte la règle de l'équilibre financier
minimum, la rentabilité entendue comme résultat de la politique
générale de l'entreprise considérable. La Regideso est
à mesure d'assurer son autonomie financière, ce qui revient
à dire qu'elle dispose d'une trésorerie aisée.
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous sommes intéressés particulièrement
sur ce choix du fait que la structure financière d'une entreprise joue
un rôle primordial dans la gestion d'une entreprise pour évaluer
ses indicateurs financiers afin de se rendre compte de son évolution si
l'entreprise dispose d'une bonne structure financière à travers
ses bilans financiers et de s'assurer de sa solidité financière
durant notre période d'étude.
Ainsi, l'intérêt que suscite ce modeste sujet
est au fait qu'une structure financière stable permet aux gestionnaires
financiers de porter un jugement de valeur sur la santé
financière de l'entreprise afin de dégager une bonne politique et
de pouvoir suivre l'évolution de cette dernière.
0.3. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Tout travail scientifique exige l'utilisation des
méthodes et techniques pour mieux saisir le sujet d'étude. Dans
le cadre de notre étude, nous avons fait recours aux méthodes et
techniques suivantes :
a. Méthodes :
- La méthode historique : elle nous a permis
d'exploiter les faits par des situations liées au passé de
l'entreprise (Regideso) en matière de l'évolution des
paramètres financiers liés à la structure
financière.
- La méthode analytique ; nous a permis d'analyser
d'une manière succincte les états financiers de la Regideso en
vue de déterminer le niveau des indicateurs financiers pris en
considération.
B. Techniques :
- La technique documentaire : nous a aidé de
rassembler les ouvrages scientifiques nécessaires à cette
étude dans des différentes bibliothèques de la place,
notes de cours et différentes publications en rapport avec notre
sujet.
- La technique d'interview libre, nous a permis d'interroger
les agents et cadres de l'entreprise pour nous éclairer sur les notions
relatives à notre étude pour approfondir notre approche
pratique.
0.4. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail doit être délimité dans le
temps et dans l'espace.
- Dans l'espace : il porte sur diagnostic de la structure
financière d'une entreprise commerciale, cas de la Regideso, comme notre
champs cible ;
- Dans le temps ; nous avons retenu une période
allant de 2005 à 2007.
0.5. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, notre travail dispose de trois chapitres :
- le premier chapitre traite des notions sur
l'entreprise ;
- le second présente l'entreprise Regideso dans son
ensemble ;
- et le troisième chapitre enfin est consacré
à l'appréciation de la structure financière de la
Regideso.
Chapitre I : NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
Section 1 : Notions et définitions
a. NOTIONS :
Toute entreprise si petite ou grande soit-elle est appelée
à
réunir un certain nombre de facteurs (matériels,
financiers et humains) enfin de pouvoir fonctionner normalement en fonction de
ses activités commerciales.
Néanmoins, les facteurs capitaux (matériel et
liquide) et la main-d'oeuvre jouissent d'une certaine
prépondérance indispensable quant à la production
économique de l'entreprise.
Toutefois, on reste toujours sans ignorer que l'entreprise
est au centre de toute manifestation, pour le renouvellement de l'intelligence,
permettant de s'adapter à des nouvelles inventions.
b. DEFINITIONS
Des nombreuses définitions de l'entreprise sont
proposées, car des points de vue de ceux qui les adoptent sont souvent
divers et différents ; nous retiendrons celles qui nous semblent
plus compréhensibles :
· L'entreprise est une combinaison d'un ensemble de
facteurs agencés en vue de produire et d'échanger des biens et
des services avec d'autres agents (1(*))
· Pour Verlhust, l'entreprise est une cellule
économique où sont combinés à l'initiative et sous
la responsabilité de l'entrepreneur, les facteurs : nature,
travail, capital, en vue de la production de biens et services dans un but
de lucre (2(*))
· Par ailleurs, dans son ouvrage de développement
`'Ivrales'' définie l'entreprise comme étant une organisation
humaine, économique et financière qui combine les facteurs de
production en vue de produire pour le marché des biens et services
(3(*))
D'une manière générale, l'entreprise est
considérée comme une entité organisée dans une
société humaine et qui reçoit de cette
société la mission de mettre à sa disposition des biens et
services susceptibles de satisfaire les besoins et désirs. Il ressort de
ces définitions que l'entreprise est une organisation qui reçoit
une mission de la société.
1.1. Rôles de l'entreprise
Le rôle de l'entreprise est de produire pour vendre
aux consommateurs. Il y a trois rôles à jouer ;
1. le rôle technique ;
2. le rôle économique ;
3. le rôle social
a. Le rôle technique
L'entreprise dans l'environnement économique
donné se confond avec la fonction technique, c'est-à-dire la mise
en place de l'organisation technique ou production, le rôle technique qui
consiste à mettre en oeuvre les moyens pour utilisation, nationale des
machines de manière à être prêtées pour la
production, ainsi que l'organisation de la main-d'oeuvre.
B. Le rôle économique
L'entreprise a pour rôle
économique : la production des biens et services qui sont ainsi
acheminés auprès des consommateurs par circuits commerciaux,
l'entreprise produit des richesses pour en échange des machines et des
prestations des services.
c. Le rôle social
L'entreprise a pour rôle social essentiel, la
production des biens et services, mais les services et les biens servent
à la satisfaction des besoins qui créent la communauté,
c'est-à-dire les besoins de se nourrir, de s'habiller et de se soigner,
etc.
L'entreprise dans son rôle social crée aussi les
emplois dans la Société retombant ainsi les problèmes
sociaux, le chômage par l'utilisation de la main-d'oeuvre aussi
l'entreprise participe à la construction des infrastructures
socioculturelles (routes, écoles, hôpitaux) (4(*))
1.2. Objectifs de l'entreprise
L'entreprise est une structure économique qui
comprend en son sein une multitude de personnes qui produisent des biens et
services destinés à satisfaire un client bien précis.
Parmi ces objectifs l'on peut citer :
- Servir le marché, en produisant et distribuant les
biens et services correspondant à une demande solvable. C'est sa seule
justification économique;
- Gagner de l'argent, c'est-à-dire extraire des
bénéfices financiers en récoltant plus de l'argent que
l'argent investi;
- Produire un excédent de trésorerie, qui sera
investi avec un grand profit dans le développement des activités,
- Maximiser, selon le statut, l'utilité sociale
(améliorer la situation de la société) ou le profit
(différence entre le prix de vente et le coût des ressources
consommées).
1.3 Les politiques de l'entreprise
Nous entendons par politique d'entreprise, l'adoption d'une
ligne de conduite et la localisation des ressources nécessaires pour
atteindre ses objectifs. Il y a plusieurs politiques au niveau de l'Etat :
- La politique de croissance;
- La politique de nationalisation;
- La politique de reconversion;
- La politique de liquidation partielle ou totale.
1.3.1. La politique de croissance
Cette expression peut s'obtenir de différentes
manières au sein de la politique de croissance, notamment par :
- Intégration verticale;
- Intégration horizontale;
- Intégration purement quantitative;
- Diversification des produits.
Intégration verticale : c'est quand
l'entreprise intègre des étapes (stade) successives de produit en
amont et en aval.
Intégration horizontale : elle consiste
à étendre les opérations à un même stade du
processus de production.
Intégration purement quantitative :
l'entreprise accroît la production d'un produit déjà
existant, elle dispose d'un produit qu'elle fabrique et qu'elle
commercialise.
Diversification des produits : ici l'entreprise
aborde une nouvelle industrie, c'est-à-dire change à la fois et
les produits et le marché mais sans recourir à aucune
intégration.
1.3.2. La politique de rationalisation
Cette politique à une plus grande efficacité
de l'entreprise par le recours à des équipements et des
procédures capables d'améliorer la productivité.
1.3.3. La politique de reconversion
C'est une politique qui se réalise simultanément
d'un
désinvestissement et d'une diversification. Avec cette
politique, la firme abandonne une partie de ses activités pour se lancer
dans des nouveaux domaines plus productifs. Une telle politique se justifie
surtout dans la phase du déclin d'un produit (5(*)).
1.3.4. La politique de liquidation partielle ou totale
La liquidation suppose un désinvestissement
général de l'entreprise, elle peut se réaliser, soit par
un démantèlement de l'entreprise de récupération de
la valeur résiduelle, soit par l'ensemble de la vente de l'entreprise
à l'Etat. Cette décision d'abandon peut résider de
plusieurs raisons :
- Insuffisance de la rentabilité actuelle de
l'entreprise ;
- Désirs des dirigeants de se retirer de
l'affaire ;
- Souci de regrouper les ressources de l'entreprise qui sont
limitées au profit d'une activité plus rentable.
Section 2. Classification des entreprises
Il existe plusieurs types d'entreprises et sont
classifiées selon un certain nombre de critères, qui
sont : (6(*))
- le secteur d'activités ;
- le régime ;
- la taille ;
- la production ;
- la forme.
2.1. Du point de vue de leurs secteurs
On distingue :
· Le secteur primaire
Sont des entreprises qui exploitent les
éléments naturels.
Exemple : l'agriculture, la pêche, les mines,
etc.
· Le secteur secondaire
Sont des entreprises industrielles ou de transformation
des
matières premières en produits finis.
Ex. Gécamines
· Le secteur tertiaire
Englobe toutes les entreprises de service.
Ex. : O.C.C., SEP- CONGO, REGIDESO, etc.
2.2. Du point de vue de leurs régimes
On distingue :
· Les entreprises privées
Sont des entreprises qui appartiennent à des
particuliers
(capitaux privés) ;
· Les entreprises mixtes
Sont celles qui appartiennent en partie à l'Etat
et en partie aux
privés.
· Les entreprises publiques
Sont celles qui appartiennent entièrement à
l'Etat (congolais).
2.3. Du point de vue de leurs productions
On distingue :
· Les entreprises de production des
biens
Sont celles qui achètent des matières
premières, les
transforment en produits finis pour les vendre.
Ex. La Marsavco, la Bralima, etc.
· Les entreprises des services
Sont celles qui se distinguent des autres par le fait que leur
objet ne consiste pas à la vente d'un matériel tangible, mais la
prestation des services à utiliser par les consommateurs ou par une
autre entreprise.
Ex. VODACOM, Station de service, etc.
2.4. Du point de vue de leur taille
En se fondant soit sur l'effectif du personnel
employé, soit sur le montant de vente (chiffre d'affaires) soit sur
l'importance des capitaux utilisés ; on distingue :
- Les petites et moyennes entreprises ;
- Les grandes entreprises ;
- Les entreprises multinationales (grandes entreprises ayant
de succursales dans d'autres pays)
2.5. Du point de vue de leur forme
On distingue :
a. Les entreprises privées à
responsabilité limitée (S.P.R.L.)
Sont celles qui sont composées de 2 à 50
membres, elles sont formées des personnes qui n'engagent que leur
apport, et qui ne font pas publiquement appel à l'épargne et dont
les apports sociaux ne sont pas librement transmissibles.
b. Les entreprises par actions à
responsabilité limitée (S.A.R.L.)
Sont celles dont, le nombre d'associés appelés
actionnaires ne peut être inférieur à 7 lors de la
création de la société comme durant la vie sociale.
c. Les sociétés en commandite simple
(S.C.S.)
Sont celles formées sous une dénomination
sociale (raison sociale), un ou plusieurs associés qui répondent
solidairement et indéfiniment à des obligations de la
société.
d. Les sociétés non collectif
(S.N.C.)
Sont celles formées dans le but d'exercer une
activité sous une raison sociale entre deux ou plusieurs personnes
physiques qui s'engagent solidairement sur tous les biens et dont la
responsabilité n'est pas liée à leurs apports.
e. Les sociétés coopératives
(S.C.)
Sont celles qui sont composées des associés dont
le nombre et les apports sont variables et les parts sociales insensibles
à des tiers.
Section 3 : Caractéristiques
d'entreprises
Toutes les entreprises répondent à :
Un besoin initial des capitaux ;
La recherche du profit ;
L'entreprise fonctionne à l'initiative et sous la
responsabilité de l'entrepreneur ;
L'entreprise doit exercer la fonction de produire ;
Les produits (biens et services) sont destinés
à l'échange ;
La répartition du profit se fait sous forme de
salaire, prime, allocation, indemnité, loyer, intérêt,
impôt, répartition entre les associés et également
sous forme du profit pour l'entreprise elle-même.(7(*))
Section 4 : Les fonctions de l'entreprise
Henri FAYOL a dégagé la notion des fonctions
qu'il va définir comme l'ensemble d'opérations centrées
sur l'exercice d'une ou de plusieurs techniques en vue de la réalisation
d'une partie des objectifs de l'entreprise. Il existe plusieurs fonctions dans
une entreprise. Il s'agit des fonctions suivantes : (8(*))
- Fonction financière,
- Fonction administrative ;
- Fonction technique et de production ;
- Fonction commerciale ;
- Fonction de contrôle et de
sécurité ;
- Fonction de comptabilité ;
- Fonction des relations sociales.
1° La fonction financière
Elle maintient l'équilibre entre les besoins et les
ressources de l'entreprise. Elle veille à ce que les capitaux soient
utilisés dans les meilleures conditions de rentabilité pour
produire plus.
2° La fonction administrative
Elle remplit la fonction de cerveau de l'entreprise. C'est
elle qui doit diriger et ordonner les sept fonctions ; la fonction
administrative revient aux chefs. Elle joue le rôle principal dans le
fonctionnement de l'entreprise, elle prévoit, organise, commande,
coordonne et contrôle toutes les fonctions de l'entreprise.
3° La fonction technique et de production
Dans toute entreprise industrielle
caractérisée par des activités de production et de
transformation, on rencontre une fonction technique qui obtient de la fonction
d'approvisionnement des matières à transformer et qui compte sur
la condition de vente pour écouler les produits fabriqués.
La tâche de l'organisation technique est de s'efforcer
de perfectionner les trois facteurs dans l'entreprise, notamment :
- La main-d'oeuvre ;
- Les machines ;
- Une organisation du travail.
4° La fonction commerciale
Elle regroupe toutes les activités d'une entreprise
concernant les échanges commerciaux ; c'est donc une fonction
intermédiaire qui assure d'une part les relations avec les clients,
d'autre part, les relations avec les fournisseurs.
5° La fonction de contrôle et de
sécurité
Elle a pour mission, la protection des biens et des
personnes contre le vol, l'incendie, l'inondation, etc.
6° La fonction de comptabilité
Son objectif est d'enregistrer et de quantifier d'une
manière fiable toutes les informations comptables.
7° La fonction des relations sociales
Elle met en oeuvre le personnel appartenant à
l'entreprise qui les utilisent à la nature de l'homme et, elle assure
également la stabilité et le succès de la
société.
Chapitre II : PRESENTATION DE LA REGIDESO
Section 1 : Présentation
générale
La Régie de distribution d'eau, en sigle `'REGIDESO''
est une entreprise commerciale de l'Etat placée sous la double tutelle
de Ministère de l'Energie et d'autre part de Ministère de
Portefeuille.
I.1. Localisation et historique
1.1. Localisation
La Régie de distribution d'eau de la
République Démocratique du Congo, `'REGIDESO'' en sigle, est
implantée sur toute l'étendue de la République
Démocratique du Congo. Son siège administratif (Direction
Générale) est situé au croisement du boulevard du 30 juin
et de l'avenue de la Démocratie (ex. avenue des huileries) dans la
commune de la Gombe à Kinshasa.
1.2. Aperçu historique
L'historique de l'eau en République
Démocratique du Congo n'a pas un commencement en soi. Elle débute
avec la première forme de vie sur terre et évoluera avec
elle ; s'adaptant au fil des années à la croissance
démographique, l'organisation de la vie, l'expansion industrielle et le
développement du pays dans tous ses domaines.
C'est à ce titre qu'est apparue, le 28 novembre 1929 la
société de distribution de Léopoldville dont le
siège social se situant à Bruxelles.
Le 28 mars 1933 par l'arrêté royal, le Ministre
belge des
colonies institua la première ébauche de ce qui
allait devenir la REGIDESO, a qui elle confie l'exploitation, le
développement et la modernisation des distributions d'eau de Boma,
Matadi, Mbandaka avec la prolongation de cette mission qui est l'étude
et l'établissement de nouvelles distributions.
Le 30 décembre 1939 par décret royal, l'Etat
crée une véritable société publique coloniale de
distribution d'eau et d'électricité pour l'ensemble du territoire
du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi.
En 1942, elle amorça la distribution de
l'électricité de Mbandaka et en 1945, la distribution de l'eau de
Lubumbashi et Likasi.
De 1947 à 1953 la production et la distribution
à grande échelle, de l'énergie électrique dans la
colonie belge et au Rwanda-Urundi connaissent un développement.
Au 31 décembre 1949, la Régie assure
l'exploitation de :
* Huit distributions de l'eau : Boma, Matadi, Mbandaka,
Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi, Likasi et Bujumbura ;
* Cinq distributions d'électricité : Boma,
Matadi, Mbandaka, Kisangani et Bukavu ;
Au 31 décembre 1959, la régie exploite :
seize stations d'alimentation en eau potable dont neuf au Congo et sept au
Rwanda-Urundi ; trente-sept centres de distribution de l'énergie
électrique dont trente au Congo et sept au Rwanda-Urundi.
La période qui suivit de l'indépendance du pays
et singulièrement de 1960 à 1965, s'est
caractérisée par des grandes turbulences d'ordre
politico-économique et social qui ont bouleversé le bon
fonctionnement de la REGIDESO à restreindre considérablement son
champs d'activités.
Eu égard à ce qui précède, il
apparaît matériellement impossible de gérer de
manière saine et méthodique, de contrôler efficacement les
activités de la REGIDESO au départ de Kinshasa.
Par ordonnance loi n°68 -116 du mars 1968, l'Etat
décide de privatiser la gestion de la REGIDESO en considération
de l'intérêt de la population et confie la gestion et la direction
de la REGIDESO et l'électricité à la société
anonyme du droit belge `'LA COMINIERE'', la durée de la convention est
de cinq ans à dater du 1er avril 1968 en lui fixant les
objectifs suivants :
- La réorganisation de la gestion de
l'entreprise ;
- La remise en état des installations ;
- La formation du personnel et des cadres nationaux.
En 1972, les nationaux reprennent la gestion de l'entreprise
jusqu'à ce jour, le 24 novembre de la même année, on
procèdera à l'inauguration de la première phase du
complexe de traitement d'eau à N'djili avec une capacité de
production de 110.000 m3 d'eau potable par jour.
Le 24 avril 1978, dans le souci de rationaliser les
activités des entreprises publiques, le gouvernement notifie à la
REGISEDO la décision de transférer à la
Société Nationale d'Electricité `'SNEL'' l'ensemble de ses
exploitations de production et de distribution de l'énergie
électrique.
C'est en effet, au courant de l'année 1979 que les 12
centres d'exploitation d'électricité sont progressivement
cédés à la SNEL. Dès lors, la REGIDESO consacre
tous ses efforts à l'exploitation et au développement du secteur
de l'eau potable. Actuellement la REGIDESO assure le production et la
distribution de l'eau potable dans 92 centres d'exploitation repartis à
travers le territoire national comme suit :
Kinshasa (4); Bas-Congo (12); Equateur (12);
Kasaï-Oriental (8); Kasaï-Occidental (9); Katanga (15); Province
Orientale (10); Bandundu (14); Sud-Kivu (4) et le Maniema (4).
Section 2 : Objectif social, statut juridique
2.1. Objectif social
La REGIDESO est un organisme public qui a pour but :
- L'exploitation des distributions d'eau et des installations
annexes, des captages, d'adduction et de traitement des eaux à
distribuer ;
- L'étude et la distribution des travaux
d'établissement des distributions nouvelles ou d'extension des
distributions existantes.
A ce titre, la REGIDESO peut également effectuer toutes
les opérations se rattachant directement ou indirectement à son
objet.
2.2. Statut juridique
La REGIDESO est une entreprise publique à
caractère industriel et commercial dotée d'une
personnalité juridique. Elle est régie par des statuts en
exécution de la loi n°78-002 du 06 juin 1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises publiques. La tutelle de
l'Etat sur la REGIDESO est exercée par le ministère de l'
énergie tutelle technique et le ministère du portefeuille tutelle
financière comme dit précédemment.
Section 3 : Cadre Institutionnel et cadre
organisationnel
3.1. Cadre Institutionnel
Les institutions de la REGIDESO se présentent de la
manière suivante :
- Le Conseil d'administration :
- Le Comité de gestion ;
- Les Commissaires aux comptes.
3.1.1. Le conseil d' administration.
Le Conseil d'Administration de la REGIDESO est dirigé
par un président. Il comprend 9 membres nommés par les
Président de la République pour une période de cinq ans
renouvelables. Il est chargé de concevoir, contrôler et
gêner l'ensemble de l'administration, bref organe d'orientation et
décision qui a les pouvoirs les plus étendus pour poser tous les
actes d'administration et de disposition en rapport avec l'objet social de
l'entreprise. Ainsi le Conseil d'Administration établi chaque
année un état de provision de recettes et des dépenses
pour l'année avenir.
3.1.2 Le comité de gestion
Celui-ci veille à l'exécution des
décisions du Conseil d'Administration et assure, dans la limite de
pouvoirs qui lui ont été délégués par ce
dernier. La gestion des affaires courantes de l'entreprise, il détermine
les directives de cette gestion et en surveille l'exécution, notamment
par la préparation des comptes économiques et financiers sur la
délégation du Conseil d'Administration. Il est composé de
cinq membres :
- Un Administrateur Délégué
Général (ADG) ;
- Un Administrateur Délégué
Général Adjoint (ADGA) ;
- Un Administrateur Directeur Technique (ADT) ;
- Un Administrateur Directeur Financier (ADF) ;
- Un Secrétaire Général de syndicat des
travailleurs.
3.1.3. Les commissaires aux comptes
Le comité des commissaires aux comptes est
chargé de contrôler la régularité des
opérations comptables de l'entreprise. Ils usent de tout leurs moyens
propres à satisfaire une opinion sur l'opportunité de la
certification avec réserve ou de refus pur et simple de
certification.
3.2. Cadre organique
Il se présente sous deux formes : les structures
fonctionnelles et les structures décentralisées.
3.2.1. Les structures fonctionnelles
Elles assument les fonctions de la Direction
Générale et servent d'appui à l'exploitation optimale de
la société. Elles sont regroupées comme suit :
- La Direction de l'exploitation ;
- La Direction des approvisionnements ;
- La Direction commerciale ;
- La Direction de Logistique ;
- La Direction de Trésorerie ;
- La Direction des comptabilités ;
- La Direction de Développement et
réhabilitation ;
- La Direction des Ressources humaines ;
- La Direction de formation ;
- La Direction médicale.
Pour les structures fonctionnelles, il y a les organes d'Etat
major et autres services rattachés à la haute direction.
Il s'agit de :
- Le Secrétariat Général ;
- La Direction de contrôle de gestion organisation et
stratégies ;
- La Direction de l'inspection et surveillance ;
- La Direction de l'informatique ;
- Le Collège des conseillers.
3.2.1. Les structures décentralisées
Les structures décentralisées sont les
entités auxquelles la Direction générale a
délégué certains pouvoirs (en matière de gestion du
personnel, gestion des abonnés, gestion de la trésorerie, la
comptabilité, ...) leur permettant d'agir en son nom.
Elles couvrent les fonctions d'exploitation. Il s'agit des
directions provinciales, directions commerciales de Kinshasa, la direction de
traitement des eaux et la direction de distribution de Kinshasa.
A côté de la Direction de traitement des eaux
et de la Direction de distribution, on compte actuellement à la REGIDESO
dix directions provinciales et cinq directions commerciales de Kinshasa suivant
la répartition politico-administrative de la République
Démocratique du Congo à savoir :
v Les directions provinciales : Bandundu,
Bas-Congo, Equateur, Province Orientale, Kasaï-Occidentale,
Kasaï-Orientale, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Katanga.
v Les directions commerciales de Kinshasa :
Kinshasa-Nord, Kinshasa-Sud, Kinshasa-Est 1, Kinshasa-Est 2, Kinshasa -
Ouest.
II. Organigramme de la Direction Générale
(REGIDESO)
Adm. Direct. Technique
Direct. Audit Interne
Dir. Contrôle Gest. Org. /Strat
Adm. Direct. Financier
Direct. Informatique
Dir. Inspec. & Surveillance
Conseil d'administration
Comité de gestion
Administ. Délégué Général
Adm. Délégué Général Adj.
Source : Service du Personnel
Secrétariat Général
Dir.
Provinciales
Dir.
Log.
Dir.
Com.
Dir.
Appro
Dir.
Dévpt
Dir. d'exploit
Dir.
Méd
Dir.
Form
Dir.
DRH.
Dir.
Strat.
Dir.
Compta.
Dir.
Budget.
Collège des Conseillers
Centre d'exploitatin
Dir. Traitement
des eaux
Direction de distribution de Kinshasa
Catégorie A
DCK (N-S-EA-E-O)
DP Katanga
DP Oriental
DP Bas-Congo
Catégorie B
DP Sud Kivu
DP Kasaï Oriental
DP Kasa·Occidental
DP Equateur
Catégorie C
DP Nord Kivu
DP Bandundu
DP Maniema
Chapitre III : APPRECIATION DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
DE LA
REGIDESO
Dans ce chapitre, nous présentons et traitons le
cadre pratique (financière) de la Regideso en démontrant
clairement son évolution par rapport aux états financiers et
faire de ce fait son diagnostic en vue de connaître la position
réelle de ladite entreprise par rapport à son passé.
Section 1 : Présentation des états
financiers et graphiques des bilans
Tableau n°1 : Bilan pluriannuel de la
Regideso (2005-2007) Actif
Cpte
|
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
22
23
24
25
26
27
28
|
I. Immobilisations
Immobilisation
Immob. corporel en cours
Avance et Cde immobilier
Titre val. engagée à + 1 an
Prêt/autres créances à TL
Prêt/autres créances à MT
Amortissement sur immobilier
|
188.633.341.366
44.769.216.609
29.144.519
315.728.672
18.715.549
24.082.854
(117.535.089.816)
|
206.985.650.766
19.210.893.172
1.255.678.486
184.274.335
18.670.082
1.066.666
(126.860.342.042)
|
212.974.047.820
22.317.443.809
1.367.428.562
207.114.961
19.864.487
1.867.344
(130.786.241.520)
|
|
Total val. Immobilisation
|
83.255.109.753
|
100.795.891.445
|
106.101.525.463
|
31
32
34
35
36
|
II. Valeurs d'exploitation
Matière première
Emballages commerciaux
Produits finis
Produit et trav. en cours
Stock à l'extérieur
|
4.548.363.798
4.592.573
0
0
1.046.182.391
|
5.839.916.764
9.051.488
0
0
2.996.996.554
|
6.487.345.961
9.887.154
0
0
3.166.352.188
|
|
Total val. d'exploitation
|
5.559.138.762
|
8.845.964.806
|
9.663.585.603
|
40
41
42
43
44
46
47
52
55
|
III Val. Réalisables
Fournisseurs et acptes versés
Clients
Personnel
Etat
Propriétaire
Débiteurs divers
Régularisation d'actif
Titre à C.T.
Chèque à C.T.
|
723.591.039
54.144.258.667
557.564.780
651.745.821
223.830.278
96.822.220
1.247.379.448
4.564
9.577.787
|
979.765.717
67.823.542.866
656.433.421
465.756.912
337.030.278
68.987.976
48.751.395
4.564
81.693.428
|
989.864.172
70.484.282.131
687.862.345
490.131.765
348.964.688
74.065.791
80.512.764
4.564
75.682.350
|
|
Total val. Réalisables
|
56.512.802.756
|
70.483.473.552
|
73.231.370.579
|
56
57
|
IV. Val. Disponibles
Banque et Institut° financières
Caisse
|
2.446.208.692
53.607.269
|
545.583.198
62.697.793
|
889.317.697
87.313.265
|
|
Total val. Disponibles
|
|
608.280.991
|
976.630.962
|
|
Total Général
|
147.826.874.232
|
180.733.610.794
|
189.973.442.607
|
Source : Service de comptabilité de la
Regideso
Tableau n°2 : Bilans pluriannuels de la
Regideso (2005-2007) Passif
Cpte
|
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
10
10
10
10
11
11
12
13
14
|
I. Fonds prop./ autres cap.
Capital
Financement Etat
Fonds de redevances
Reprise matières diverses
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau
Résultat de l'exercice
Plus value de réévaluation
|
84.456.804.463
613.937.189
60.685.806
27.013
-
1.809.382
-116.583.209.433
-4.474.689.088
714.522.052
|
91.947.687.585
-
83.646.493
27.013
-
1.809.382
-121.057.898.521
-13.171.259.896
2.536.883.008
|
96.328.291.465
-
89.651.297
27.013
-
1.809.382
-134.229.158.417
-10.509.272.380
2.876.431.192
|
|
Total situation nette
|
-35.210.112.616
|
-37.703.823.496
|
-45.442.220.508
|
15
16
17
18
|
Subvention d'équipement
Emprunt et D.L.T.
Emprunt D.M.T.
Prov. pour pertes et charges
|
10.102.594.638
37.849.198.491
41.925.820.997
19.934.632.182
|
19.757.070.460
47.176.923.217
41.155.818.996
13.591.137.297
|
26.321.482.968
51.234.302.960
48.987.659.321
14.290.165.263
|
|
Total capitaux permanents
|
74.602.133.692
|
83.977.126.474
|
95.391.390.004
|
40
41
42
43
46
47
50
56
56
|
II. Dette à court terme
Fournisseurs
Clients
Personnel
Etat
Créditeurs divers
Régularisation du Passif
Emprunt à moins d'1 an
Banque (découverts)
Règlement en cours
|
45.645.433.138
208.609.294
1.929.147.692
21.438.043.869
1.098.126.915
2.478.328.699
150.498.123
172.450.798
104.102.012
|
57.454.636.452
15.319.124
3.510.252.485
29.785.302.543
2.556.575.857
2.266.953.898
478.182.892
604.882.060
84.379.099
|
53.997.395.165
16.913.421
3.896.467.125
30.243.382.746
2.112.341.845
2.867.691.004
567.963.341
785.687.902
94.210.054
|
|
Total dette à court terme
|
73.224.740.540
|
96.756.484.320
|
94.582.052.603
|
|
Total général
|
147.826.874.232
|
180.733.610.794
|
189.973.442.607
|
Source : Service de comptabilité de la
Regideso
Commentaires
Il se dégage des bilans pluriannuels de la Regideso
que l'équilibre est préservé durant la période
sous étude avec une légère évolution du total
général, passant de 147.826.874.232 Fc en 2005 à
189.973.442.607 Fc en dernière année. Toutefois, cette
évolution du total général n'a influencé en rien
les finances de cette entreprise, car cela se manifeste par la baisse du Fonds
de roulement.
Tableau n°3 : Financement de l'évolution du
Fonds de roulement (2005-2007) partie 1a
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Variation stocks actifs circulants
1.1. Stocks
Matières et fournit.
Emballage
Stock à l'extérieur
|
-330.518.113
-326.498
-65.580.863
|
1.301.928.438
4.458.915
2.192.775.069
|
1.396.573.531
2.981.065
417.047.801
|
S/total (1.1)
|
-396.425.474
|
3.499.162.422
|
1.816.602.397
|
1.2. Réalisables
Fournisseurs et débiteurs
Clients (privé et I.O.)
Personnel
Etat
Propriétaire
Débiteurs divers
Chèque en caisse et encaiss.
|
508.050.683
17.623.149.106
228.695.708
226.721.619
88.074.238
58.815.802
16.663.205
|
316.009.778
43.170.335.052
101.868.641
-185.988.909
113.200.000
-17.895.125
55.452.436
|
811.751.703
29.903.808.029
92.330.741
291.237.614
132.500.000
36.250.731
43.933.261
|
S/total (1.2)
|
18.750.170.361
|
43.552.981.876
|
31.311.812.079
|
1.3. Disponible
Banques et institutions
Caisse
|
2.161.252.608
-189.851
|
-1.907.932.769
9.090.524
|
-177.689.185
-2.359.654
|
S/total (1.3.)
|
2.161.062.757
|
-1.898.842.245
|
-180.048.839
|
1.4. Compte régul. d'actif
|
-1.098.865.072
|
-73.089.928
|
177.187.719
|
Total (variation actif circulant)
|
19.415.942.572
|
45.080.212.125
|
33.125.553.356
|
Variation du F.R.
|
9.062.855.421
|
10.213.077.092
|
15.332.760.661
|
Total général
|
28.478.797.993
|
55.293.289.217
|
48.458.314.017
|
Source : élaboré par
nous-mêmes par rapport aux étapes financiers de la Regideso ;
DG :
service comptable
Commentaires
Au regard du tableau de financement de l'évolution du
Fonds de roulement, de même que pour les bilans financiers,
l'équilibre est également respecté durant toute la
période analysée. Toutefois les valeurs ne vont pas de
manière croissante, il y a tendance à la baisse en
dernière année par rapport à l'année
précédente. Alors que le disponible banque et institution,
caisse conserve des valeurs négatives.
Tableau n°4 : Financement de l'évolution du
Fonds de roulement (2005-2007) partie 1b
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
2. Variation DCT
2.1. Dettes à Court Terme
Fournisseur
Client avance et acompte
Personnel
Etat
Créditeur divers
Partie Empr. LM/T payé/ 1 an
Emprunt à moins d'1 an
Banque
Règlement en cours
|
6.141.508.848
113.362.901
509.511.651
8.753.441.534
283.490.867
-
-145.459.624
-132.294.903
72.987.655
|
11.809.203.313
-193.290.170
1.581.104.793
8.347.258.674
1.458.448.942
2.047.288.182
327.684.769
432.431.262
-19.723.003
|
3.180.204.885
62.560.046
-56.035.309
34.041.405.732
3.522.210.735
-
-199.497.941
-55.691.464
-390.138.973
|
S/total (2.1.)
|
15.590.548.929
|
25.790.406.763
|
40.105.017.711
|
2.2. Variation de prov. Actif circul.
Prov. pr dépréciation cpte cl.3
Prov. pr dépréciation cpte cl.4
Prov. pr dépréciation cpte cl.5
|
-521.484.139
13.744.113.976
7.307.275
|
252.336.378
29.469.228.152
-7.307.275
|
101.748.459
7.174.734.761
0
|
S/total (2.2.)
|
13.229.937.112
|
29.714.257.255
|
7.276.483.220
|
2.3. Variation cpte régul. Passif
Cpte régul. du Passif
|
-341.688.048
|
-211.374.801
|
1.073.813.086
|
Total (variation D.C.T.)
|
28.478.797.993
|
55.293.289.217
|
48.458.314.017
|
Total général
|
28.478.797.993
|
55.293.289.217
|
48.458.314.017
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
rapport aux états financiers de la Regideso/ DG :
service comptable.
Tableau n°5 : Financement des ressources (2005-2007)
parti 2a.
N°
|
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
1
|
Ressources de gestion
Résultat net de l'exercice
Amort. Valeurs immob.
Correction fonds d'amort.
Prov. pr perte et charge
Subvention d'équipement
|
-4.474.689.088
1.908.560.171
-746.519
4.111.043.635
5.781.077.005
-823.592.005
|
-13.171.259.896
4.320.332.223
23.993.784
5.290.865.859
-6.343.494.885
-243.280.511
|
-24.188.077.337
4.038.027.012
3.545.577
4.973.243.003
4.419.108.924
-397.678.798
|
|
s/total (1)
|
6.501.653.199
|
-
|
-11.158.852.773
|
2
|
Ressources exceptionnel.
Ressources s/cession immo
Subvention d'équipement
|
746.519
-
|
-23.993.784
9.897.756.333
|
3.545.577
12.023.743.360
|
|
s/total (2)
|
746.519
|
9.873.762.549
|
12.027.288.937
|
3
|
Ressources fonds propres
Capital
Financement Etat
Fonds de redevances
|
7.095.123.226
-
20.538.361
|
7.490.883.122
1.341.344.251
22.960.687
|
7.748.804.539
807.430.100
27.377.027
|
|
s/total (3)
|
7.115.611.587
|
8.855.188.060
|
8.583.611.666
|
4
|
Ressour. d'empr. et DLMT
DL/MT
|
-5.147.077.779
|
16.386.267.960
|
3.025.492.420
|
|
s/total (4)
|
-5.147.077.779
|
16.386.267.960
|
3.025.492.420
|
5
|
Plus value de révalorisat°
|
-1.839.951.219
|
1.822.360.956
|
-8.025.492.420
|
6
|
Encaiss. s/prêt à MT
Subvention d'équipement
|
-
7.061.287.400
|
23.061.655
-
|
-
-
|
|
Tot. Ressources de finan. (1à 6)
|
13.692.319.707
|
26.837.797.754
|
11.940.998.437
|
|
Prélèvement F.R.
|
9.062.855.420
|
10.213.077.092
|
15.332.760.661
|
|
Total général
|
22.755.175.127
|
37.050.874.846
|
27.273.759.098
|
Source : élaboré par nous même sur
base des états financiers de la Regideso, DG ; service
de comptabilité.
Tableau n°6 : Financement des emplois fixes
(2005-2007) partie 2b
N°
|
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
1
|
Emplois en Immob.
Immob. Corp.
Immob. Corp. En cours
|
14.233.580.602
8.695.651.364
|
13.727.551.733
12.066.434.210
|
17.198.098.992
9.891.714.992
|
|
s/total (1)
|
22.929.231.966
|
25.793.935.943
|
27.089.813.375
|
2
|
Emplois en autres val. Imm.
Av. et ac s/cde Immob. en cours
Titres et val. engagé + d'1 an
Prêts et créance LT
Prêt et créance MT
|
-167.066.642
-24.450.864
1.514.774
15.885.893
|
1.243.329.256
137.726.230
-
-
|
184.512.324
844.531
8.404
286.334
|
|
s/total (2)
|
174.056.839
|
1.381.055.486
|
183.945.723
|
3
|
Diminution empr. et D.L. et MT
Tr. s/emrp échus et transf. au cpte Etat
Partie à C.T. des emprunts D.M.T.
|
-
-
|
7.828.545.235
2.047.288.182
|
-
-
|
|
s/total (3)
|
-
|
9.875.833.417
|
-
|
|
Total des emplois fixes (1 à 3)
|
22.755.175.127
|
37.050.874.846
|
27.273.759.098
|
|
Total général
|
22.755.175.127
|
37.050.874.846
|
27.273.759.098
|
Source : élaboré par nous-mêmes sur
base des états financiers de la Regideso, DG :
service comptable.
Commentaires des Emplois & Ressources
En ce qui concerne les emplois et les ressources,
l'équilibre est préservé pour toutes les années,
avec une légère amélioration, quittant de 22.755.175.420
Fc en 2005 à 27.273.759.098 en 2007 mais qui n'a influencé
en rien les résultats de la Regideso, à cause de la baisse des
ressources de gestion et du plus value de revalorisation. Ce constat fait que
l'entreprise ne puisse s'épanouir.
Graphique n°1 : Financement de l'évolution du
fonds de roulement (2005-2007)
valeurs
60.000.000.000
55.298.289.217
50.000.000.000
48.458.314.017
40.000.000.000
30.000.000.000
28.478.797.993
20.000.000.000
10.000.000.000
2005 2006 2007 temps
Source : élaboré sur base du tableau
n°3 du finance de l'évolution du F.R.
Commentaires :
Il est à remarquer que le financement de
l'évolution du fonds de roulement a tendance à la baisse, passant
de 55.298.289.217 Fc en 2006 à 48.558.314.017 Fc en 2007, alors que par
rapport aux besoins de financement, cette petite augmentation constatée
en dernière année ne se fait pas sentir. D'où
l'insolvabilité ou incapacité de la Regideso de pouvoir faire
face aux exigences en long et moyen terme.
Graphique n°2 : Financement des ressources et
emplois (2005-2007)
valeurs
40.000.000.000
37.050.874.846
30.000.000.000
27.273.759.098
22.755.175.127
20.000.000.000
10.000.000.000
temps
2005 2006
2007
Source : élaboré sur base des
tableaux n°5 et n°6 du financement des ressources et des emplois.
Commentaires
Le constat est partout le même, le graphique
démontre que la Regideso ne sait pas se maintenir et les valeurs ont
tendance toujours à la baisse, passant de 37.050.874.846 Fc en 2006
à 22.755.175127Fc en 2007 alors que les emplois ne sont pas totalement
financés par les ressources. Ce qui justifie une fois de plus
l'incapacité productive de cette dernière.
Section 2 : La trésorerie
Les fonds de roulement est un indicateur d'équilibre
financier de l'entreprise, son intérêt réside
particulièrement dans le fait qu'il assure la solvabilité de
l'entreprise. Cependant, le ralentissement des actifs circulants face au
crédit à court terme (crédit fournisseur) peut facilement
obtempéré la garantie d'équilibre qu'il offre.
Ainsi, en dehors de cette de marge sécurité
que lui offre le fonds de roulement, l'entreprise doit en outre évaluer
la possibilité d'arriver à l'échéance de ses dette
à CT.
Pour ce faire,elle doit s'assurer que le
cycle d'exploitation dégage « une
trésorerie suffisante ».
III.2.1. Définition de la trésorerie
La trésorerie étant un des
éléments importants de l'équilibre financier, peut
être définie comme étant la somme des valeurs
réalisables et disponibles diminuées des exigibles à
Court Terme ou bien la différence à un moment donné
entre les ressources mises en oeuvre pour financer l'exploitation d'une
activité et le besoin découlant de cette exploitation.(9(*))
Par ailleurs, toujours dans le même ordre
d'idées, MEUNIER considère la trésorerie d'une entreprise
à une date déterminée, comme la différence entre
les ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les
besoins entraînés par cette activité.
La trésorerie est à l'entreprise,
comme l'huile au moteur de la voiture. La panne de trésorerie c'est le
coulage des biais, quelque soit la puissance et la beauté du moteur.
C'est la cessation de paiement, c'est la liquidation judiciaire et peut
être la mort de l'entreprise, le licenciement des cadres et
personnels.
La trésorerie est la masse des capitaux
rendus disponibles par le jeu des dépenses et des recettes et qui doit
permettre de faire face constamment aux échéances.
Donc, de toutes ces définitions nous pouvons
dire que la trésorerie d'une entreprise peut être aisée,
relative ou serrée selon les valeurs réalisables et disponibles
sont supérieures, égales ou inférieures aux dettes
à court terme.
III.2.2. Importance de la trésorerie
L'objectif de la gestion de la trésorerie
est de rechercher le montant des actifs circulants qui devrait être
financés par les dettes à court terme et de vérifier si
l'entreprise ne devait pas recourir à des crédits bancaires pour
honorer ses paiements.
Pour qu'une entreprise soit en mesure d'honorer
normalement ses dettes à court terme, elle doit pouvoir s'assurer que
l'exploitation courante et normale dégage une trésorerie
suffisante pour répondre aux exigences de l'échéancier
à court terme. Mais il ne suffit pas seulement qu'elle puisse les
régler aux échéances convenues.
C'est ainsi qu'une entreprise doit toujours
conserver une encaisse et une marge de sécurité suffisante pour
régler en temps utile, éviter les risques qui pourront handicaper
son fonctionnement.
Il ressort que la trésorerie d'entreprise
peut être de :
- Mériter que la confiance de ses
divers créanciers et fournisseurs ;
- Payer régulièrement les
salaires de ses oeuvres ;
- Eviter les découverts bancaires
très coûteux.
2.3. Sortes de trésoreries
Il existe trois sortes de trésorerie,
à savoir :
1. La trésorerie totale : c'est
la différence entre les valeurs réalisables à Court Terme
et disponibles d'une part et les dettes à Court Terme d'autre part.
2. La trésorerie
immédiate : est celle qui consiste à comparer les
moyens de paiement disponible et exigibles à court terme. Plus cette
différence est positive plus la trésorerie immédiate
devient aisée et plus la trésorerie immédiate devient
serrée.
3. La trésorerie nette : cette
dernière constitue le moyen de financement de l'écart
négatif qui crée la différence entre le fonds de roulement
et les besoins en fonds de roulement. En d'autres termes, c'est une source de
financement à court terme que l'entreprise doit rechercher pour couvrir
le déficit de financement des besoins cycliques.
Formule : TN = FRN-BFR
d'où : TN : Trésorerie
nette
FRN : fonds de roulements net
BFR : besoins de fonds de roulement
2.4. Différence entre fonds de roulement et
trésorerie
* Du point de vue origine : la trésorerie n'est
qu'un produit
du fonds de roulement. Une entreprise ne peut constituer une
encaisse sans un fonds de roulement capable de financer l'exploitation qui
génère la trésorerie ;
* Du point de vue but poursuivi : le but poursuivi par le
fonds de roulement est de financer l'exploitation d'une
entreprise tandis que celui poursuivi par la trésorerie est d'avoir
l'argent liquide pouvant faire face aux exigibles.
* Du point de vue financier : le fonds de
roulement est différent de la trésorerie, parce qu'il est
l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations nettes ;
tandis que la trésorerie est l'argent que dispose l'entreprise dans ses
caisses et dans son compte bancaire.
Le fonds de roulement peut être constitué des
capitaux
étrangers, des dettes à L & MT;
contrairement à la trésorerie qui est constituée de
l'encaissement et des dettes à court terme.
Le fonds de roulement comme la trésorerie ont
un caractère relatif, c'est-à-dire leur évaluation
dépend d'une entreprise à une autre.
2.5. Appréciation de la trésorerie
Comme nous avons eu à le survoler dans la
section précédente, le signe de la trésorerie doit
être toujours positif pour lui permettre de faire face à ses
obligations.
Toute fois, de façon
générale, le réalisme exige que pour apprécie la
trésorerie, les valeurs réalisables à court terme doivent
être là parce que c'est avec cela que l'on doit payer les dettes
qui arrivent à l'échéance.
Ainsi donc, nous pouvons distinguer trois niveaux
de trésoreries, à savoir :
- la trésorerie
aisée ;
- la trésorerie
pléthorique ;
- la trésorerie serrée.
2.5.1. Trésorerie aisée
On parle de cette trésorerie lorsque la somme des
valeurs
réalisables à court terme et des disponibles est
égale aux dettes à court terme.
VR ct + VD = DCT c'est la situation idéale
2.5.2. Trésorerie pléthorique
Elle apparaît lorsque la somme des valeurs
réalisables à court terme et des disponibles est
supérieure aux dettes à court terme.
VR ct + VD supérieur aux dettes à
court terme
C'est la situation qui peut amener l'entreprise à
effectuer des dépenses somptueuses.
2.5.3 Trésorerie serrée
C'est lorsque la somme des valeurs
réalisables à court terme et des disponibles est
inférieure aux dettes à court terme.
VR ct + VD inférieur aux DCT
Cette situation n'est pas bonne pour l'entreprise.
Section 3 : Appréciation de la structure
financière de la REGIDESO
3.1. Préalables à l'analyse
financière
3.1.1. Affectation des résultats
Tableau n°7: table d'affectation des résultats
Exercices
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
Bénéfice de l'exercice
Rapport à nouveau antérieur
|
- 4.474.689.088
|
- 13.171.259.896
|
-10.509.272.380
|
Total à affecter
|
- 4.474.689.088
|
- 13.171.259.896
|
-10.509.272.380
|
Affectations
- Réserves légales
- Dividende
- Report de l'exercice
|
- 4.474.689.088
|
-13.171.259.896
|
-10.509.272.380
|
Total affecté
|
- 4.474.689.088
|
- 13.171.259.896
|
-10.509.272.380
|
Source : Table élaboré par
nous-mêmes sur base des tableaux précédents.
Commentaires :
L'absence des réserves et des dividendes est
justifiée par le déficit ou la carence des produits qui
s'étalent sur toute la période. En effet, la politique
générale de la REGIDESO est totalement inefficace et plonge la
société dans une impasse de la trésorerie tout en
compromettant son expansion. Il est évident que si des mesures de
restructuration de la rentabilité ne sont pas envisagées plus
vite que possible, l'avenir de la REGIDESO sera mise en péril.
3.1.2. Tableau de modification des fonds propres et des
DCT
Tableau n°8 : modification des FP et des dettes
à court terme
Rubriques
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
FP avant affectation
Affectation
|
-20.632.628.890
-4.474.689.088
|
-4.775.493.140
-13.171.259.896
|
-8.611.465.160
-10.509.272.380
|
FP après affectation
|
-25.107.517.978
|
-17.946.753.036
|
-19.120.737.540
|
DCT avant affectation
+ affectation (dividendes)
|
73.224.740.540
|
96.756.484.320
|
94.582.052.603
|
DCT après affectation
|
73.224.740.540
|
96.756.484.320
|
94.582.050.603
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base des tableaux précédents.
Commentaires
La détérioration des fonds propres s'aggrave
davantage du fait de l'accumulation des grosses pertes qui affaiblissent et
entament la substance de l'entreprise. En effet, les fonds propres, tampon pour
les créanciers à long terme ont accusé un déficit
pour les deux dernières années, car la perte trop
élevée n'a pas été compensée. Cependant, les
crédits à court terme avant affectation sont confondus aux
crédits après affectation, compte tenu de la non distribution des
dividendes et tantièmes justifiés par l'absence des profits au
sein de la REGIDESO. Il convient au cours des années postérieures
à 2007.
3.1.3. Elaboration des bilans financiers
Tableau n°9 : Présentation du bilan financier
condensé (en millions de
francs courant)
Exercices
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
I.ACTIFS
1.Valeurs immobilisées
2.Valeurs d'exploitation
3.Valeurs réalisables
4.Valeurs disponibles
|
83.255
5.559
56.513
2.499
|
100.796
8.846
70.483
608
|
106.101
9.664
73231
976
|
Total actif =(1) + (2) + (3) + (4)
|
147.826
|
180.733
|
189.973
|
II.PASSIF
5.Fonds propres
6.DLMT
7.DCT
|
-25.107
-99.709
-73.224
|
-17.946
101.923
96.756
|
-19.120
114.511
94.582
|
Total passif = (5) + (6) + (7)
|
147.826
|
180.733
|
189.973
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base des tableaux précédents.
Commentaires
La surface financière de la Regideso laisse à
désirer à cause de l'inadéquation des investissements des
ressources à des emplois. La détérioration des fonds
propres entame l'autonomie financière de l'entreprise pour toute la
période d'analyse.
Tableau n°10 : Présentation du bilan
financier synthétique
Exercices
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
I.ACTIFS
A. capitaux immobilisés
B. capitaux circulants
|
83.255
64.571
|
100.796
79.937
|
106.101
83.872
|
Total actifs = (A) + (B)
|
147.826
|
180.733
|
189.973
|
II.PASSIF
C. Capitaux permanents
D. Capitaux crédits à CT
|
674.602
73.224
|
83.977
96.756
|
95.391
94.582
|
Total Passif = (C) + (D)
|
147.826
|
180.733
|
189.973
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base de tableau précédent
Commentaires
Les crédits provisoires qui, normalement, devraient
financer les capitaux temporaires de l'actifs, sont immobilisés. Ce qui
a entraîné le déséquilibre financier de
l'entreprise, car les capitaux permanents n'étant pas à mesure
d'assurer la couverture total des investissements à long terme de la
Regideso.
3.2 Appréciation de la structure
financière par l'approche des ratios
3.2.1 Evolution du fonds de roulement permanent
Tableau n°11 : Calcul du fonds de roulement
permanent
Exercices
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2005
|
I. Capitaux permanents
|
74.602
|
83.977
|
95.391
|
2. Valeurs immobilisées
|
83.255
|
100.795
|
106.101
|
3. F.R.P = (1) - (2)
|
-8.652
|
-16.818
|
-10.710
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des tableaux précédents
Commentaires
La détérioration de l'équilibre financier
traditionnel est étalée sur toute la période. En effet le
déficit du fonds de roulement permanent dénote
l'inadéquation des ressources et des emplois à terme et constitue
donc une menace permanente pour la survie financière de l'entreprise.
3.2.2. Evolution du fonds de roulement propres
Tableau n°12 : calcul du fonds de roulement
propre
Rubriques
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Capitaux propres
|
-25.107
|
-17.946
|
-19.120
|
2. Valeurs immobilisées
|
83.255
|
100.796
|
106.101
|
3. F.R.P = (1) - (2)
|
-108.362
|
-118.742
|
-125.221
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des tableaux précédents
Commentaires
Le déficit du fonds de roulement propre est
étalé sur toute la période sous examen. Ce qui confirme la
détérioration de la règle d'équilibre financier
minimum.
3.2.3. Appréciation du ratio de fonds de
roulement
Tableau n°13 : calcul du ratio de fonds de
roulement
Exercices
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
1. Capitaux circulants
|
64.571
|
79.937
|
83.872
|
2. Dettes à court terme
|
73.224
|
96.756
|
94.582
|
3. F.R.P = (1) / (2)
|
0,88
|
0,89
|
0,88
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des tableaux précédent
Commentaires :
Toutes les années analysées sont
caractérisées par le
coefficient inférieur à 1, c'est-à-dire
ne respectent pas la règle de l'équilibre financière
minimum ; entraînent de ce fait la chute de la valeur du ratio.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. CONSON P. : La gestion financière de
l'entreprise, Bordas, Tome 1,
Paris, 1981, p.7
2. VERLHUST A. : Cours d'économie de
l'entreprise, éd. CRP, Kinshasa,
1984, p.7
3. MAUNIER H. : Science de gestion, la trésorerie
des entreprises, Bordas,
Paris, 1984, p.35
II. NOTES DES COURS
1. KAPENA Jean : Gestion financière à
L/T, inédit, G2 Ecofi, U.C.C.M.,
2007-2008
2. MANGUSI P. : Introduction de l'entreprise en
économie, inédit, G2, Ecofi,
U.C.C.M., 2007-2008
3. IBULA, Cours d'esprit d'entreprise, inédit, G2, I.S.C.,
2001
III. AUTRES
1. IVRALES, Le développement individuel, Abidjan,
1976, p.8
2. LUZEKA VANAWU NA, Le fonctionnement d'un service
comptable dans
une entreprise
publique, TFC, I.S.C., 2004-2005, p.15
TABLE DES MATIERES
01. Problématique et
hypothèses............................................................1
02. Choix et intérêt du
sujet.....................................................................2
03. Méthodes et techniques
utilisés..........................................................3
04. Délimitation du
sujet.........................................................................4
05. Canevas du
travail...........................................................................4
Chapitre I : Notion sur
l'entreprise............................................................5
Section 1 : Notions et
définitions..............................................................5
a.
Notions....................................................................................5
b.
Définitions................................................................................5
1.1. Rôles de
l'entreprise.............................................................6
a. Le rôle
technique.....................................................................6
b. Le rôle
économique..................................................................7
c. Le rôle
social............................................................................7
1.2. Objectifs de
l'entreprise........................................................7
1.3. Les politiques de
l'entreprise...................................................8
1.3.1. La politique de
croissance.....................................................8
1.3.2. La politique de
rationalisation................................................9
1.3.3. La politique de
reconversion..................................................9
1.3.4. La politique de
liquidation.....................................................9
Section 2 : Classification des
entreprises.................................................10
Section 3 : Caractéristiques
d'entreprises................................................13
Section 4 : Les fonctions de
l'entreprise...................................................13
Chapitre II : Présentation de la
Regideso................................................16
Section 1 : Localisation et aperçu
historique...........................................16
1.1.
Localisation........................................................................16
1.2. Aperçu
historique...............................................................16
Section 2 : Objet social et statut
juridique...............................................19
2.1. Objet
social..........................................................................19
2.2. Statut
juridique......................................................................19
Section 3 : Cadre institutionnel et cadre
organisationnel..........................20
3.1. Cadre
institutionnel...............................................................20
3.1.1. Le conseil
d'administration...................................................20
3.1.2. Le comité de
gestion...........................................................20
3.1.3. Le comité de commissaires aux
comptes..............................21
3.2. Cadre
organisationnel...........................................................21
3.2.1. Les structures
fonctionnelles.................................................21
3.2.2. Les structures
décentralisées................................................22
Chapitre III : Appréciation de la structure
financière................................25
Section 1 : Présentation des états financiers
et graphiques des bilans........26
Section 2 : La
trésorerie.........................................................................33
2.1. Définition de la
trésorerie........................................................34
2.2. Importance de la
trésorerie....................................................35
2.3. Sortes de
trésoreries...............................................................36
2.3.1. La trésorerie
totale..............................................................36
2.3.2. La trésorerie
immédiate.......................................................36
2.3.3. La trésorerie
nette...............................................................36
2.4. Différence entre Fonds de roulement et
trésorerie....................37
2.5. Appréciation de la
trésorerie..................................................37
2.5.1. Trésorerie
aisée...................................................................38
2.5.2. Trésorerie
pléthorique..........................................................38
2.5.3. Trésorerie
serrée..................................................................38
Section 3 : Appréciation de la structure
financière de la Régideso............39
3.1. Préalables à la l'analyse
financière.........................................39
3.1.1. Affectation des
résultats......................................................39
3.1.2. Tableau de modification des fonds propres et des
DCT..........40
3.1.3. Elaboration des bilans
financiers...........................................41
3.2. Appréciation de la structure financière par
l'approche
des
ratios...............................................................................42
3.2.1. Evolution du fonds de roulement
permanent.........................42
3.2.2. Evolution du fonds de roulement
propres..............................42
3.2.3. Appréciation du ratio de fonds de
roulement........................43
Conclusion..........................................................................................44
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................45
TABLE DES
MATIERES..............................................................................46
* 1 P. CONSON, Le gestion
financière de l'entreprise, éd. Bordas, Tome 1, Paris, 1981,
p.7
* 2 Verlhust A., Cours
d'économie de l'entreprise, éd. CRP - Kinshasa, 1984, p.7
* 3 Ivrates, Le
développement individuel, Abidjan, 1976, p.8
* 4 LUZEKA VANAWUNA, Le
fonctionnement d'un service comptable dans une entreprise
publique, TFC,
I.S.C., 2004-2005, p.15
* 5 KAPENA (Jean), Gestion
financière à L/T, inédit, ECOFIN, UCCM, 2007-2008
* 6 Kapena (Jean), Op. cit.,
2008
* 7 MUNGUSI P., Introduction
de l'entreprise en Economie, inédit G2 ECOFI, UCCM, 2007-2008
* 8 IBULA, Cours d'Esprit
d'entreprise, inédit, G3, ISC, 2001.
* 9 MEUNIER H., Sciences de
gestion, la trésorerie des entreprises, éd. Bordas, Paris,
1984, p.35