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Portage vaginal et profil de sensibilité du streptocoque du groupe b chez la femme enceinte à  l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé

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par Chatté ADAWAYE
Université de Yaoundé I - Diplôme de master en sciences biomédicales 2009
  

Disponible en mode multipage

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République du Cameroun

Ministere de l'Enseignement
Superieur

..................

Université de Yaoundé I

..................

Faculté de Médecine et des
Sciences Biomédicales

Republic of Cameroon

..................

Ministry of Higher Education

.....................

the University of Yaounde I

.....................

Faculty of Medicine and
Biomedical Sciences

PORTAGE VAGINAL ET PROFIL DE SENSIBILITE

AUX ANTIBIOTIQUES DU STREPTOCOQUE B

CHEZ LA FEMME ENCEINTE A L'HOPITAL

GYNECO-OBSTETRIQUE ET PEDIATRIQUE DE

YAOUNDE

..................

Mémoire Présenté et soutenu

le 15 DECEMBRE 2008

EN VUE DE L'OBTENTION DU

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES BIOMEDICALES

Spécialité: MICROBIOLOGIE MEDICALE

Par :

ADAWAYE CHATTE IDEKHIM

Matricule : 060057

cadawaye@yahoo.fr

Sous la supervision de:

jury :

PR. KOULLA SINATA SHIRo Pr. NGASSA c. PIUS (président)

Sous la Direction de : DR. NKOA THERESE (rapporteur)

Dr. TOUKAM MICHEL DR. ADIOGO DIEUDONNE (membre)
Dr. NKOA THERESE

Année académique 2007-2008

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Table de matières

PRELIMINAIRES i

1. SOMMAIRE .ii

2. LISTE DU PERSONNEL ADMINISTRATIF ET ENSEIGNANTS DE LA

FMSB . v

3. DEDICACES xiii

4. REMERCIEMENTS .xv

5. LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS .xix

6. LISTE DES TABLEAUX .xx

7. LISTE DES FIGURES ..xx

RESUME ..xxi

SUMMARY xxiii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : QUESTION DE RECHERCHE, HYPOTHESES ET

OBJECTIFS 3

1.1 Question de recherche 4

1.2 But de l'étude 4

1.3 Hypothèses de recherche ...4

1.4 Objectif général . .5

1.5 Objectifs spécifiques ..5

1.6 Définitions des termes ..5

CHAPITRE II REVUE DE LA LITTERATURE 6

2.1 Définition du Streptococcus agalactiae 7

2.2 Habitat naturel ..7

2.3 Historique et travaux antérieurs 8

2.4 Epidémiologie .11

2.4.1 Taux de portage maternel .11

2.4.2 colonisation asymptomatique 12

2.4.3 Transmission au nouveau né 12

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

2.4.4 Infection chez le nouveau né 14

2.4.5 Infection chez la femme enceinte 15

2.4.6 Infection chez l'adulte 16

2. 4.7 Physiopathologie .16

2.5 Facteurs de risque .18

2.6 Caractères bactériologiques 19

2.7. Caractères antigéniques 20

2.8 Caractères Biochimiques 21

2.9 Diagnostic Bactériologique 22

2.9.1 Prélèvement 22

2.9.4 Examen direct .22

2.9.5 Mise en culture 24

2.9.6 Identification 25

2.9.7 Antibiogramme 27

2.10 Stratégie de prévention 28

2.10.1 Recommandations de l'APP .30

2.10.2 Recommandations de l'ACOG .30

2.10.3 Recommandations de la SOGC 30

2.10.4 Recommandations de la CDC 31

CHAPITRE III MATERIEL ET METHODES ..34

III.1 METHODES .35

3.1.1 Site d'étude 35

3.1.2 Description de la localité . 35

3.1.3 Type d'étude .35

3.1.4 Durée d'étude 35

3.1.5 Taille de l'échantillon .36

3.1.6 Méthode d'échantillonnage 36

3.1.7 Critères d'inclusion 36

3.1.8 Critères d'exclusion 36

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

3.1.9 Procédure de recueil des données

 

36

3.1.10 Procédure de collecte d'échantillon

37

3.1.11 Procédure d'analyse de l'échantillon

.37

3.1.11.1 Examen macroscopique

37

3.1.11.2 Examen microscopique

..37

3.1.11.3 Mise en culture

38

3.1.11.4 Identification

...38

3.1.11.5. Antibiogramme

42

3.1.12 Conservation des souches

.43

3.1.13 Analyse des données

. 43

III.2 MATERIEL

...44

3.2.1 Matériel de collecte des données

. 44

3.2.2 Matériel de prélèvement

44

3.2.3 Matériel d'analyse et de conservation

..44

3.2.4 Matériel d'analyse des données .

44

CHAPITRE IV- RESULTATS

47

CHAPITRE V- DISCUSSIONS

55

CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS

.60

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

.63

ANNEXES

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

2. LISTE DU PERSONNEL ADMINISTRATIF ET ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE MEDECINE ET DES SCIENCES BIOMEDICALES

1- PERSONNEL ADMINISTRATIF

Pr. TETANYE EKOE

Doyen

Pr. BENGONO TOURE Geneviève

Vice Doyen chargé de la programmation et du suivi des activités académiques

Pr. MBANYA Jean-Claude

Vice Doyen chargé de la scolarité et du suivi des étudiants

Pr. ABENA OBAMA Marie Thérèse

Vice Doyen chargé de la recherché et de la coopération

Pr. KUABAN Christopher

Coordonnateur Général du cycle de spécialisation

Mr. ZOAH Michel

Directeur des affaires Administratives et

Financières

Mr. MODO ASSE

Chef de service des Programmes

d'Enseignements et de Recherches

Mr. BEYENE Fernand Dieudonné

Chef de service Financier

Mr. ABESSOLO Dieudonné

Chef de service d'Administration générale et du Personnel

Mr ENYEGUE ABANDA Julien Justin

Chef de service de la statistique et de la scolarité

Mr. AKOLATOU MENYE Augustine

Chef de service du Matériel et de la

Maintenance

Mrs. ANDONG Elisabeth

Bibliothécaire en chef

Mrs. NADIA MBARGA née ENDANDE Marie F

Comptable Matière

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

2 - PERSONNEL ENSEIGNANT a) Professeurs

1.

ANGWAFO III FRU

Chirurgie - Urologie

2.

ASONGANYI TAZOACHA

Immunologie - Biochimie

3.

BENGONO TOURE Geneviève

Oto-Rhino-Laryngologie

4.

DOH Anderson SAMA

Gynécologie / Obstétrique

5.

ESSAME OYONO

Anatomie / Pathologie

6.

GONSU FOTSIN Joseph

Radiologie- Imagerie Médicale

7.

JUIMO Alain Georges

Radiologie- Imagerie Médicale

8.

KOUEKE Paul

Dermatologie - Vénérologie

9.

KUABAN Christopher

Médecine Interne Pneumologie

10.

LEKE Robert John Ivo

Gynécologie / Obstétrique

11.

LEKE Rose

Parasitologie - Immunologie

12.

LOHOUE Julienne

Parasitologie - Mycologie

13.

MBANYA Jean Claude

Médecine Interne -Endocrinologie

14.

MOYOU SOMO Roger

Parasitologie

15.

MUNA WALINJOM

Médecine Interne - Cardiologie

16.

NDUMBE Peter Martins

Microbiologie - Immunologie

17.

NGADJUI TCHALEU Bonaventure

Chimie des Sciences Naturelles

18.

NGOGANG Jeanne

Biochimie

19.

NJITOYAP NDAM Elie Claude

Médecine/Gastro - Entérologie

20.

NKO'O AMVENE Samuel

Radiologie- Imagerie Médicale

21.

SAME EKOBO Albert

Parasitologie

22.

SOSSO Maurice Aurélien

Chirurgie Générale

23.

TETANYE EKOE

Pédiatrie

 

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

b) Maîtres de Conférences

1.

ABENA OBAMA Marie Thérèse

Pédiatrie

2.

ABOLO MBENTI Louis

Chirurgie Générale

3.

AFANE ELA Anatole

Anesthésie- Réanimation

4.

AFANE ZE Emmanuel

Médecine Interne Pneumologie

5.

ATCHOU Guillaume

Physiologie Humaine

6.

BAHEBECK Jean

Chirurgie Orthopédique

7.

BELLA HIAG Assumpta

Ophtalmologie

8.

BINAM Fidèle

Anesthésie- Réanimation

9.

BIWOLE SIDA Magloire

Médecine Interne Gastro - Entérologie

10.

BOB' OYONO Jean-Marie

Anatomie/chirurgie pédiatrique

11.

DOUMBE Pierre

Pédiatrie

12.

EBANA MVOGO Côme

Ophtalmologie

13.

ESSOMBA Arthur

Chirurgie Générale

14.

FOMULU Joseph

Gynécologie / Obstétrique-

15.

KAGO Innocent

Pédiatrie

16.

KASIA Jean Marie

Gynécologie / Obstétrique-

17.

KINGUE Samuel

Médecine Interne - Cardiologie

18.

KOUAM Luc

Gynécologie / Obstétrique

19.

KOULLA Sinata Shiro

Microbiologie-Maladies Infectieuses

20.

MASSO MISSE Pierre

Chirurgie Générale

21.

MBANYA Dora

Hématologie

22.

MBONDA Elie

Pédiatrie

23.

MOUELLE SONE Albert

Radiothérapie

24.

MOUSSALA Michel

Ophtalmologie

25.

NDJOLO Alexis

Oto-Rhino-Laryngologie

26.

NDOBO Pierre

Médecine Interne - Cardiologie

27.

NGASSA CHANCHU Pius

Gynécologie / Obstétrique

28.

NJAMNSHI KONGNYU Alfred

Neurologie

29.

NJOYA Oudou

Médecine Interne Gastro-Entérologie

30.

NKAM Maurice

Pharmacologie - Thérapeutique

31.

NOUEDOUI Christophe

Médecine Interne - Endocrinologie

32.

ONDOBO ANDZE Gervais

Chirurgie Pédiatrique

33.

OYONO ENGUELE Samuel

Physiologie Humaine

34.

SIMO MOYO Justin

Anesthésie - Réanimation

35.

SOW Mamadou

Chirurgie - Urologie

36.

TAKONGMO Samuel

Chirurgie Générale

37.

TAKOUGANG Innocent

Santé Publique

38.

TCHOKOTEU Pierre Fernand

Pédiatrie

39.

TIETCHE Félix

Pédiatrie

40.

YOMI Jean

Radiologie / Radiothérapie

 

c) Chargés de Cours

1.

ADIOGO Dieudonné

Microbiologie

2.

ASONGALEM Emmanuel ACHA

Pharmacologie

 

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

3.

ATANGANA René

Anesthésie - Réanimation

4.

BELLEY PRISO Eugène

Gynécologie / Obstétrique

5.

BENGONDO MESSANGA Charles

Stomatologie

6.

BEYIHA Gérard

Anesthésie / Réanimation

7.

BISSECK Anne Cécile

Dermatologie - Vénérologie

8.

DJIENTCHEU Vincent de Paul

Neurochirurgie

9.

DONG A ZOCK Faustin

Médecine Nucléaire

10.

ELLONG Augustin

Ophtalmologie

11.

ELOUNDOU NGAH Joseph

Neurochirurgie

12.

ESIENE Agnes

Anesthésie / Réanimation

13.

EYENGA Jean Claude

Neurochirurgie

14.

FARIKOU Ibrahima

Chirurgie-Orthopédique

15.

FEWOU Amadou

Pathologie

16.

FOUDA Pierre

Chirurgie - Urologie

17.

KOBELA née MBOLLO Marie

Pédiatrie

18.

KOLLO Basile

Santé Publique

19.

LUMA Henry NAMME

Bactériologie / Virologie

20.

MBASSA MENICK DANIEL

Psychiatrie

21.

MBOPI KEOU François-Xavier

Bactériologie - Virologie

22.

MBOUDOU Emile Télesphore

Gynécologie / Obstétrique

23.

MBU ENOW Robinson

Gynécologie / Obstétrique

24.

MBUAGBAW Joséphine

Médecine Interne / Dermatologie

25.

MELI Jean

Santé Publique

26.

MOAMPEA MBIO Marie Claire

Anatomie / Pathologie

27.

MONEBENIMP Francisca

Pédiatrie

28.

MONNY LOBE Marcel

Hématologie

29.

MOUKOURI Ernest

Ophtalmologie

30.

NANA Philip NJOTANG

Gynécologie / Obstétrique

31.

NDOM Paul

Oncologie Médicale

32.

NDIKUM Valentine

Pharmacologie

33.

NGABA Olive Nicole

Oto-Rhino-Laryngologie

34.

NGO NONGHA Bernadette

Chirurgie Générale

35.

NGOUNOU NOUBISSIE N. S. épse DOUALLA.

Médecine Interne- Rhumatologique

36.

NGOWE NGOWE Marcellin

Anatomie - Chirurgie Générale

 

37

NJOCK Richard Fiarce

Oto-Rhino-Laryngologie

38.

NKOA Thérèse

Sciences Physiologiques

39.

NSANGOU Inoussa

Pédiatrie

40.

NTONE ENYIME Félicien

Psychiatrie

41.

OKOMO ASSOUMOU Marie-Claire

Bactériologie - Virologie

42.

OMOLOKO Cécile

Nutrition

43.

ONDOA MEKONGO Martin

Pédiatrie

44.

ONGOLO ZOGO Pierre

Radiologie et Imagerie Médicale

45.

PISOH Christopher

Chirurgie Orthopédique

46.

SENDE Charlotte

Radiologie et Imagerie Médicale

47.

SINGWE Madeleine épse NGANDEU

Médecine Interne- Rhumatologique

48.

TANYA née NGUTI KIEN Agatha

Nutrition

49.

TOUKAM Michel

Microbiologie Médicale

 

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

50.

WANKAH Christian

Santé Publique

51.

ZE MINKANDE Jacqueline

Anesthésie - Réanimation

 

d) Assistants

1.

AHANDA ASSIGA

Chirurgie Générale

2.

ASHUTANTANG Gloria

Médecine Interne - Néphrologie

3.

ANKOUANE Andoulou

Gastro-entérologie

4.

AZABDJI Kenfack Marcel

Physiologie

5.

CHELO David

Pédiatrie

6.

CHETCHA Chremegni Bernard

Hématologie

7.

CHIABI Andreas

Pédiatrie

8.

DJOUMOU Francois

ORL

9.

ESSI Josée

Santé Publique

10.

ETOM EMPIME

Neurochirurgie

11.

ETOUNDI MBALLA Georges -Alain

Médecine Interne Pneumologie

 

12

FOUMANE Pascal

Gynéco-obstétrique

13.

Frederick AGEM KECHIA

Mycologie

14.

GONSU née KAMGA Hortense

Bactériologie

15.

GUIFFO Marc

Chirurgie générale

16.

KABEYENE OKONO Angèle

Histo-embryologie

17.

KAZE FOLEFACK François

Néphrologie

18.

KINGE NJIE Thompson

Maladies Infectieuses

19.

KUATE TEGUEU Calixte

Neurologie

20.

LOBE Emmanuel

Médecine Interne - Néphrologie

21.

MENENGA Alain Patrick

Cardiologie

22.

MENDIMI NKODO joseph

Histo-embryologie

23.

NANA Oumarou Djam Blondel

Chirurgie

24.

NANG ZOUYE Alain

Psychiatrie

25.

NDIKUM Valentine

Pharmacologie

26.

NDONGO Embolo Epse TOMORIMO Judith

Biologie Moleculaire

27.

NDOUMBE Aurelien

Neurochirurgie

28.

NGAMENI Barthelemy

Phytochimie

29.

NGO NONGA

Chirurgie Générale

30.

NGUEFACK Seraphin

Pédiatrie

31.

NGUEFACK TSAGUE

Biostatistique/Informatique

32.

NDJOUMENI Zachariou

Economie et gestion sanitaire

33.

NKWABONG Elie

Gynéco-Obstetrique

34.

OWONO Didier

Ophthalmologie

 

35

OWONO Etoundi Paul

Anesthesie-Réanimation

36.

SOBNGWI Eugene

Endocrinologie

37.

TABI OMGBA Yves

Parasitologie

38.

TEUBEU Pierre Marie

Gynéco-Obstétrique

39.

WONKAM Ambroise

Génétique

 

40

ZE Odile Fernande

 

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

e) Cycle d'Etudes Supérieures en Soins Infirmiers (CESSI)

1.

Dr. OMOLOKO Cécile

Coordonnateur du CESSI

2.

KAMTA Charles

Coordinateur TSSI

 

f) Cycle des Etudes Biomédicales et Médico-sanitaires

1

Pr LOHOUE Julienne

Coordonnatrice du Cycle

2

Dr TANYA Agatha

Coordonnatrice Adjointe

3

Pr AFANE ELA Anatole, Dr ESIENE Agnès

Coordonnateurs Anesthésie-Réanimation

4

Dr Dieudonné ADIOGO

Dr Hortense GONSU KAMGA

Coordonnateurs Biologie Clinique

5

Pr NDUMBE Peter, Dr Marie claire OKOMO ASSOUMOU

Coordonnateurs Immunologie

6

Pr NDUMBE Peter,

Dr MBOPI KEOU François Xavier

Coordonnateurs Maladies Infectieuses

7

Pr KOULLA Sinata SHIRO / Dr TOUKAM Michel

Coordonnateurs Microbiologie Médicale

8

Pr EBANA Mvogo C. Dr OWONO Didier

Coordonnateurs Ophtalmologie

9

Pr NDJOLO Alexis, Dr NGABA O.Nicole

Coordonnateurs ORL

10

Pr GONSU FOTSIN Joseph, Dr GUEGANG E.

Coordonnateurs Radiologie et Imagerie

Médicale

11

Dr TANYA Agatha

Coordonnatrice Santé Publique

12

Pr PNDUMBE Peter

Dr MBOPI KEOU François Xavier

Coordonnateurs Virologie

g) Coordonnateurs des niveaux (Etudes Médicales)

EM1

Dr ONGOLO Zogo Pierre, Dr DJENTCHEU Vincent de Paul

EM2

Pr MBANYA Dora , Dr BENGONDO Charles

EM3

Pr NJOYA Oudou

EM4

Pr Kago Innoncent, Dr BISSECK Anne Cecile

EM5

Pr ESSOMBA Arthur

EM6

Dr MBU ENOW Robinson, Dr NSANGOU INOUSSA

H) Coordonnateurs des cycles de spécialisations

Coordonnateur General

Pr LEKE IVO Robert, Pr KUABAN Christopher

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

1

Anatomie pathologieque

Dr MOAMPEA Marie Claire

2

Anesthésie-Réanimation

Pr BINAM Fidele

3

Biologie Clinique

Pr KOULLA S.Shiro

4

Chirurgie Générale

Pr ESSOMBA Arthur

5

Gyneco-obstétrique

Pr NGASSA Pius

6

Médecine interne

Pr NJOYA Oudou

7

Pédiatrie

Pr ABENA OBAMA Marie Therese

8

Radiologie et Imagerie Médicale

Pr NKO'O AMVENE Samuel

9

Santé Publique

Dr WANKAH Christion

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

3. DEDICACES

Ce travail est dédié à :

s' Mon Père CHATTE Idekhim.

Papa, c'est l'occasion pour moi de te remercier pour tous les sacrifices que tu as déployé à l'égard de tes fils. Toi qui as su orienter chacun dans une discipline en allant de l'électromécanique à la comptabilité en passant par la Psychologie, l'informatique, la santé et le marketing. Voici venu le moment de profiter du fruit de ce travail qui à été possible grâce à tes prières. Qu'ALLAH te bénisse et t'accorde une longue vie ;

s' Ma mère Djimié Abdelkerim, toi qui m'a donné la vie, toi qui m'allaitas,

toi qui gouvernas me premiers pas, O toi ma mère, je pense à toi. Qu'Allah te bénisse maman et te prête longue vie. Pour tous les sacrifices consentis à mon égard, trouve ici l'occasion de réjouissance maman.

s' Mon Grand Frère Abderahmane Chaté, toi qui a été pour tes frères un père et un exemple à suivre. C'est l'occasion pour moi de t'exprimer toute ma reconnaissance d'avoir financé mes études dès ma première année d'uni-versité. Merci pour les encouragements et la valeur qui tu m'accorde à chaque instant. Que ce travail fasse ta fierté.

s' Mes frères et soeurs : Abdelkerim, Abdelsalam, Abdelaziz, Allamine, Ab-delsamat, Mahmout, Nouracham, Yaman et khadidja ; vous qui avez fait toujours de ma réussite votre première occupation, c'est l'occasion pour moi de vous exprimer ma profonde gratitude pour les sacrifices que vous avez toujours consentis à mon éducation. Merci encore pour vos encouragements, vos conseils et votre soutien.

s' Feue ma tante Adjiti et feue ma petite soeur Adjiti ; vous qui nous avez quitté très tôt sans goutter le fruit de votre soutien et encouragement. Qu'Al-lah vous accorde le paradis.

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

y' A tous mes oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces. Ce travail est aussi le fruit de votre soutien tout au long de ma formation. Ne vous laisser pas surprendre par le temps, sachez que la clé de la réussite passe par la patience, la volonté et le travail.

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

4. REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier tout d'abord ALLAH, le Tout Miséricordieux et le Très Miséricordieux de ses bienfaits. IL a été pour moi l'auteur de mes réussites dans toutes mes entreprises.

Au Gouvernement camerounais qui m'a permis d'étudier dans ce beau pays ;

Au Cameroun notre seconde Patrie et au peuple camerounais. Je garde pour ce beau pays et pour ce peuple hospitalier un souvenir indélébile de la solidarité fraternelle et amicale. L'intégration sous régionale à eu sa définition stricto sensu au Cameroun, vous m'avez toujours accepté parmi vous et j'en suis vraiment reconnaissant.

Au Gouvernement tchadien d'avoir accepté et facilité cette formation

Au Pr KOULLA SINATA SHIRO, vous avez accepté de superviser ce travail malgré vos multiples occupations. Il n'aurait pu être réalisé sans vous. Votre nom sur ce travail lui donne toute sa crédibilité et sa valeur scientifique. Votre rigueur au travail, votre dynamisme et vos conseils éclairés m'inspirent une profonde reconnaissance à votre égard.

Au Dr TOUKAM Michel, vous avez été pour moi non seulement un encadreur mais aussi un père durant tout mon séjour au Cameroun. Recevez ici tous mes remerciements pour les conseils, l'encadrement et la disponibilité que vous avez consentis à mon égard. Je vous exprime aussi ma profonde gratitude pour le goût de l'effort et le sens du travail bien fait que vous avez cessé de m'insuffler.

Au Dr NKOA Thérèse, votre encouragement, vos conseils et votre encadrement tout au long de ce travail sont louables. Je vous remercie n'ont seulement d'avoir accepté de diriger ce travail mais aussi d'avoir mis à ma disposition toutes les ressources nécessaires pour la réalisation de ce travail.

Au Pr DOH Anderson, Directeur Général de HGOPY, je vous remercie beaucoup d'avoir accepté la réalisation de ce travail dans votre institution.

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Au Pr TETANYE EKOE, Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales et toute l'équipe enseignante et administrative ; merci de m'avoir permis de suivre cette formation de qualité dans votre admirable institution. Mon pays vous sera très reconnaissant et je vous assure que j'en ferai bon usage de cette formation.

Au Pr LOHOUE Julienne, Coordonatrice du cycle Médico-sanitaire et biomédical, vous qui n'avez ménagé aucun effort pour la réussite de ce cycle. Je vous adresse tous mes remerciements pour vos conseils et votre disponibilité. Au Dr MAHMOUD Youssouf Khayal, Directeur Général de l'Institut Universitaire des Sciences et Technique d'Abéché (IUSTA). Merci d'avoir accepté de financer cette formation. Trouvez ici, l'expression de ma très profonde reconnaissance.

Au Dr Abdelsalam Adoum Doutoum, chef de département des Sciences Biomédicales et Pharmaceutiques à l'IUSTA.

A tous les professeurs et personnel de l'IUSTA

Au Pr Peter NDUMBE, vos conseils et encouragements m'ont servi de guide durant cette formation ; Je vous exprime ma profonde reconnaissance.

Au Dr Abdelsalam Tidjani, vous qui n'avez ménagé aucun effort pour mon inscription à la FMSB, je vous suis très reconnaissant.

Au Dr NGUEFACK Tsague, PhD Biostaticien FMSB pour votre assistance lors des analyses statistiques.

Au Dr FOUMANE Pascal, Gynécologue-obstétricien à HGOPY pour vos conseils et orientations. Merci d'avoir accepté de lire et d'apporter des corrections a ce travail. Merci aussi pur les documents que vous m'avez fourni pour la revue de littérature,

Au Docteur FOKOUA et Dr NKELE pour vos conseils et orientations

Au Dr ADIOGO Dieudonné pour vos conseils et orientations qui m'ont permis d'améliorer la qualité scientifique de ce travail.

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

A Mr Awadalkerim Moussa Chahad et sa femme Kawkab Allamine, Hamit Mht Alio, Ali Biremé, Zakaria Beyine, Amir Moungache Adoum Djoni, Younous Abdoulaye pour votre hospitalité, vos conseils et vos encouragements qui me sont très louables. Je me rappelle encore du bon moment passé ensemble au Cameroun.

Au Dr AMA Vicky et Dr Christian Siaka pour vos conseils et encouragements. Vous qui avez toujours été à mes cotés toutes les fois que j'ai un problème sanitaire. Merci pour votre assistance

A tout le personnel de L'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Je pense plus particulièrement au personnel de laboratoire de bactériologie : Mr Paul (major du labo), Mme GHOYAP Madeleine (chef de paillasse de bactériologie), Mme BELLA Sylvie, Mme TCHUENTE Jeanne, Mme Noah et Mme Ndzana (responsable de la salle de préparation des milieux de culture). Votre contribution de tout genre à ce travail est remarquable. Ma profonde gratitude à vous pour l'effort consenti par tous et chacun.

A Mme Marie Thérèse NGAH, secrétaire du laboratoire, pour votre assistance et disponibilité

A mon ami Abdelkerim Youssouf Ramadan, nous avons beaucoup de choses en commun et je t'admire pour ta simplicité ; merci pour ton soutien et tes conseils.

A tous mes camarades de promotion et plus particulièrement à Tagnoukam Paul Alain, Kamga Sidze Larissa, Mapa Tassou Clarisse, Assam Assam Jean Paul, Meli Josiane, Eyoh Agnès, Lyonga Emilia, Arafa Abdelmouti, Kafando Alexis, Luc Christian, Fokam Joseph, Chia julios ,Victor Oyono ,Tekue Emmenuel, Djikwe Ingrid, Ndassi Vicky. Nous avons passé des moments agréables dans un esprit de fraternité et de solidarité. Je garderai toujours les beaux souvenirs de ce beau pays.

A mes compatriotes de Bastos, de Bonas et de l'école de poste. Je pense particulièrement à Talha Djibrine, Ahmat Diab, Mahamat Adoum, Youssouf

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Khamis, Bahraddine Abakar, Hadjé zara Brahim, Maryam Achène et tous ceux que je n'ai pas cité ici. Nous avons passé des moments de joie et de tristesse ensemble. Je vous remercie pour le climat de solidarité, de fraternité et d'amour qui a régné entre nous. Trouvez ici, l'expression de ma très fonde reconnaissance.

A tous ceux que je n'ai pas cités ici et qui ont apporté leur aide dans toute dimension, recevez ici, tous mes remerciements.

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5. LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

l'AAP: American Academy of Pediatrics

l'ACOG : American College of Obstetricians and Gynecologists

ADH : Arginine Dihydrolase

ANAES: Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé

API: Antibioprophylactie intra partum

ATCC : American Type Culture Collection

CAMP: Christie, Atkins, Munch et Petreson

CA-SFM : Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de

Microbiologie

CDC: Center for Diseases Control and Prevention

CNRS: Centre National de Recherché en Santé

CO2 : Dioxyde de carbone

CRP : Protéine C Réactive

EMB : Eosine Méthylène Blue

FCSB: Fondation Canadienne de Streptocoque B

GAPDH : Glycéraldéhyde-3 phosphate déshydrogénase

GBS : Group B Streptococcus

GN : Gélose nutritive

HCY : Hôpital Central de Yaoundé

HGOPY : Hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé

HGY : Hôpital Général de Yaoundé

INH : Institut National d'Hygiène

IV : Intraveineuse

LCR : Liquide Cephalo Rachidien

Mg : Milligramme

MM : Millimètre

OXOID : Marque deposée

Pastorex BIO-RAD : Marque deposé

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PCV : Prélèvement Cervico-vaginal

SGB : Streptocoque du Groupe B

SOGC : Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada VP : Voges Proskaeur

6. LISTE DES TABLEAUX

Tableau

intitulé

Page

Tableau 1

Caractéristiques des infections néonatales à SGB

15

Tableau 2

Traitements recommandés pour l'antibioprophylaxie intrapartum

33

Tableau 3

Antibiotiques utilisés et diamètres critiques

43

Tableau 4

Profil de sensibilité des souches des SGB aux

antibiotiques

54

6. LISTES DES FIGURES

Figure

intitulé

Pages

Figure 1

Approche basée sur un dépistage à 35-37 semaines de gestation

32

Figure 2

Approche basée sur les facteurs de risque

32

Figure 3

Distribution des cultures selon leur nature

48

Figure 4

Fréquence des germes rencontrés en culture mono microbienne

49

Figure 5

Fréquences des germes rencontrés en culture poly microbienne

50

Figure 6

Prévalence du Streptocoque du groupe B

51

Figure 7

Distribution du SGB par âge gestationnel

52

Figure 8

Distribution des SGB par tranches d'âge

53

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8. RESUME

Dans le but d'évaluer le portage vaginal du Streptococcus agalactiae en vue de juger de l'opportunité d'une systématisation du PCV chez la femme enceinte afin de prévenir les infections néonatales et puerpérales dues à ce germe, nous avons évalué de manière descriptive, transversale et prospective le portage vaginal et le profil de sensibilité du SGB aux antibiotiques.

Objectif : Evaluer la prévalence du portage vaginal et le profil de sensibilité du SGB aux antibiotiques chez la femme enceinte.

Méthodologie : Un prélèvement cervico vaginal à été réalisé chez toutes les femmes enceintes admises à HGOPY à cet effet pendant la période allant du 1er Mars au 30 Août 2008.

Deux écouvillons ont été utilisés à cet effet. L'examen macroscopique réalisé a décrit d'abord l'état de la paroi et du col et ensuite l'abondance des leucorrhées, leur aspect, leur couleur et leur odeur. Un examen microscopique a recherché à l'état frais des parasites, des cellules épithéliales et des leucocytes. La coloration de Gram a permis de distinguer les bactéries en Gram positif (coloration violette) et Gram négatif (coloration rose), leur morphologie et leur regroupement. Les cultures sur milieux gélosé(OXOID) ont permis d'isoler des colonies suspectes qui ont été ensuite purifiées et soumises à des tests bactériologiques et biochimiques. Le groupage par le test au latex (Pastorex Strep BIO-RAD) et le CAMP test ont été utilisés pour l'identification des SGB. L'antibiogramme a été réalisé sur gélose Müeller Hinton supplémentée de 5% de sang de mouton defibriné ; Neuf (9) antibiotiques ont été testés sur chaque souche. Une souche de Staphylococcus aureus ATCC 25923 a été utilisée comme référence.

Résultats : Parmi les 142 femmes enceintes ayant fait l'objet de notre étude, onze (11) étaient porteuses du SGB soit 7,7%. Le taux de portage du SGB est de 3,8% au premier trimestre, 7 % au second trimestre et 11,1% au troisième trimestre. Le germe le plus rencontré dans notre série est Candida albicans

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comme on pouvait toujours s'y attendre et représente pour lui seul 45,16% des germes rencontrés en culture mono microbienne; le Streptococcus agalactiae occupe la quatrième place avec 8,60% et Escherichia coli la cinquième place avec 4,30%.

Le CAMP test s'est révélé négatif avec toutes les souches testées.

Quant à la sensibilité aux antibiotiques, toutes les souches des SGB étaient sensibles à 100% à la Pénicilline G, à l'Ampicilline, à l'Amoxicilline, à la Cefotaxime, à la Pristinamycine, à l'Erythromycine et à la Clindamycine. Par contre les souches étaient sensibles à la Cefuroxime qu'à 81,81%. Une résistance de 100% des souches vis-à-vis de la Gentamycine a été observée. Conclusion et recommandations:

Au terme notre d'étude, il en ressort que le SGB a été isolé dans les voies génitales chez les femmes enceintes à HGOPY avec un taux de 7,7%. Le SGB reste encore sensible aux Pénicillines et aux Macrolides. La réduction du coût du PCV et le dépistage systématique au dernier trimestre de la grossesse chez toutes les femmes enceintes semble être la meilleure stratégie pour prévenir les infections néonatales et puerpérales dues à ce germe.

9. SUMMARY

In the aim of evaluating a vaginal colonization of Streptococcus agalactiae, so as to judge the possibility of the routine vaginal smear (VS) in pregnant women to prevent neonatal and puerperal infections dues to this micro organism, we carry out a descriptive, cross sectional and prospective study to evaluate vaginal colonization and the antibiotics sensitivity profile of Group B Streptococci (GBS)

Objective: Evaluate the prevalence of vaginal colonization and the antibiotics sensitivity profile of GBS in pregnant women.

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Methodology: From pregnant women coming for VS at the HGOPY, we collected a cervical-vagina smear during the period spanning from the 1st of March to the 30th of august 2008. Two swabs were collected from each patient. Macroscopic examination gave us a description of the cell wall, the cervix and the abundance of discharge, their color, odor, consistency. Microscopic examination of the specimen was used to detect directly the presence of parasites, epithelial cells and leucocytes. Gram stains enable us to distinguish gram positive (violet coloration) and Gram negative (pink coloration), the morphology and colonies. Bacteria colonies on agar medium (OXOID) were purified and identified by bacteriological and biochemical tests. GBS were identified by latex grouping test (PASTOREX STREP BIO-RAD) and CAMP test. The antibiotic sensitivity test was done on Müeller Hinton agar medium enriched with 5% of defebriled sheep blood, each strain was tested with 9 antibiotics. The strain of Staphylococcus aureus ATCC 25923 was used as reference.

Results: Among 142 pregnant women recruited for this study, 11 had GBS that is 7.7%. The frequency of GBS was 3.8% within the first trimester, 7% in the second trimester and 11.1% in the third trimester. The most encounted germ was Candida albicans as we had always expected and made up 45.16% of germ isolated from mono microbial culture. Streptococcus agalactiae was fourth with 8.60% and Escherichia coli fifth with 4.3%.

CAMP test was negative with all the strains tested.

For antibiotics sensitivity of GBS strains, all were sensitive with 100% to Penicilline G, to Amoxicilline, to Ampicilline, to Cefotaxime, to Pristinamycine, to Erythromycine, and to Clindamycine, where as Cefuroxime had a sensitivity of 81.81%. All the strains were resistant to Gentamycine.

Conclusion and recommendations: From our results, the various conclusion could be drawn: GBS is present in the vagina to pregnant women consulting at

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the HGOPY with a prevalence of 7.7%. Penicillines and macrolides are still the first choice antibiotic for a GBS infection. Reducing the cost of VS and doing routine diagnosis during the last trimester of gestation seems to be the best strategy against neonatal and puerperal infections due to this germ

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INTRODUCTION

Le Streptocoque du groupe B (SGB) ou Streptococcus agalactiae est une bactérie que l'on retrouve chez environ une femme enceinte sur quatre [Scuchat A et al.;1994]. Bien qu'il soit un commensal des voies génitales, il pourrait entrainer des pathologies non seulement chez la mère mais certains bébés qui sont exposés durant la grossesse, à la naissance ou après l'accouchement sont victimes de septicémie, pneumonie et de méningite avec un taux de mortalité pouvant atteindre 20%[Eloy C et al.;1985] . La colonisation vaginale de la mère par le SGB est associée à l'endométrite, au chorio-amniotite et à l'infection de plaie et est responsable de 15 à 25 % des états fébriles du post partum [Krohn MA et al.;1999].

Les premiers cas d'infection néonatale à Streptocoque du groupe B ont été décrits par Eickhoff et al. en 1964 [EIckhoff TC et al. 1964]. Et depuis son émergence en pathologie infectieuse néonatale dans les années 1970, le SGB est devenu la première cause d'infection bactérienne sévère du nouveau-né [Baker

CJ et al.;1973; MacCraken GH et al.;1973]. Malgré les progrès
thérapeutiques, ces infections néonatales restent associées à une mortalité et une morbidité importantes de l'ordre de 10 à 20% et plus de 30 % des enfants atteints de méningite gardent des séquelles neurologiques importantes (cécité, surdité, retard mental) [Faxelius G et al. 1988].

En France, selon le communiqué de presse du CNRS du 1er février 2007, on dénombre chaque année 800 cas d'infections invasives à SGB chez les nouveaux nés, majoritairement dues à une transmission de la mère à l'enfant. La mortalité liée à ces infections reste élevée (50 à 100 décès par an) et malgré l'antibiothérapie, 25 à 50% des enfants qui survivent gardent des séquelles neurologiques [CNRS; 2007].

Au Cameroun, l'implication du SGB dans les infections néonatales a été démontrée par plusieurs études. Bernard Bonnin et Tetanye Ekoé notèrent que

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de 1982 à 1983, le SGB constituait le troisième groupe de germes après le Pneumocoque et l'Hoemophilus dans l'unité de pédiatrie de l'HCY et qu'en période néonatale, il occupait la deuxième place [Bernard B et al.; 1985]. Kago I. et al. ont souligné que de 1985 à 1988, le SGB était responsable de 26.66% des méningites du nourrisson de 0 à 2 mois et en 1990 il représente 31,25% des cas de méningites en période néonatale à l'HCY . Foumane, dans une étude rétrospective et descriptive faite à l'HGY de juin 2001 au 31 Mai 2002 montre que le SGB est bien présent dans nos milieux avec un taux de portage vaginal de 6,70%; sur 194 femmes enceintes [Foumane;2003].

Il ressort de toutes ces observations que le SGB reste l'une des principales causes des infections néonatales graves et pourtant le PCV bien que faisant parti du paquet minimum des examens de la femme enceinte à HGOPY n'est pas prescrit de façon systématique. Pour prévenir une éventuelle infection du nouveau-né et réduire ainsi le taux des infections néonatales et puerpérales dues à ce germe, le statut de la mère pendant la grossesse et à la naissance doit être connu d'où l'intérêt de notre étude.

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CHAPrTRE r :

QUESTrON DE

RECHERCHE ET

OBJECTrFS

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I.1 Question de recherche

Streptococcus agalactiae est toujours connu dans son implication dans les infections néonatales. A notre connaissance, Au Cameroun une seule étude d'évaluation de la prévalence a été faite en 2003 par Foumane à l'HGY [35]. Cette étude a montré un taux de portage vaginal du SGB de 6,70% chez les femmes enceintes. Une recommandation a été formulée selon laquelle le PCV ne doit pas être prescrit de façon systématique compte tenu du coût de l'examen et de la faible prévalence trouvée.

Depuis lors, aucune autre étude n'a été faite qui pourrait permettre de recommander ou non le PCV chez la femme enceinte pour prévenir cette infection gravissime chez le nouveau né et la mère. Pourtant, le PCV bien que faisant parti du paquet minimum des examens de la femme enceinte n'est pas prescrit de façon systématique. C'est ainsi donc que nous nous sommes posé la question de savoir, faut-il continuer à garder cette attitude sinon quel est alors le taux de portage vaginal du SGB et son profil de sensibilité aux antibiotiques chez les femmes enceintes à HGOPY ?

I.2 But de l'étude

Evaluer le portage vaginal du SGB en vue de juger de l'opportunité d'une systématisation du PCV chez la femme enceinte pour prévenir les infections néonatales et puerpérales dues à ce germe.

I.3 Objectif général

Evaluer la prévalence du portage vaginal et le profil de sensibilité du SGB aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY.

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I.4 Objectifs spécifiques

V' Déterminer la fréquence du SGB parmi les autres germes rencontrés dans le PCV chez la femme enceinte;

V' Déterminer la prévalence globale du portage vaginal du SGB chez les femmes enceintes ;

V' Déterminer la prévalence de colonisation du SGB selon l'âge gestationnel

V' Etudier le profil de sensibilité du SGB aux antibiotiques

I.5 Définitions des termes

Antibiotique : substance naturelle ou synthétique ayant une activité bactéricide ou bactériostatique

Resistance bactérienne : Croissance bactérienne en présence d'une concentration d'antibiotique supérieure à celle qui inhibe la majorité des souches de la même espèce.

Période néonatale : Période de la vie extra-utérine allant de la naissance au 28ème jour de vie.

Période néonatale précoce : correspond aux sept premiers jours de la vie extra-utérine.

Période néonatale tardive : S'étant du 8ème au 28ème jour de la vie extra-utérine

Période post-natale : succède à la période pernatale et définie la phase de la vie extra-utérine.

Prématurité : Naissance avant 37 semaines révolues de grossesse

Post terme : Naissance au-delà de 42 semaines de grossesse

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CHAPITRE II :
REVUE DE LA
LITTERATURE

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II.1 Définition du Streptococcus agalactiae

Les Streptocoques appartiennent au genre Streptococcus, de la famille des Streptococcaceae. Streptococcus agalactiae est l'espèce désignant le streptocoque ß hémolytique appartenant au groupe B de Lancefield [Lancefield et al.;1935]. Les Streptocoques du groupe B (SGB) sont des coques gram positifs de forme ronde et parfois ovoïdes de l'ordre de 0,6 à 1,2 um de diamètre formant des longues chaînettes (plus des 10 cellules) ou des courtes chaînettes (moins de 10 cellules).Ils produisent une capsule polysaccharidique[Kasper DL et al.;1979]. La variété antigénique des polysaccharides capsulaires constitue la base d'un système de sérotypage.

Ils sont aéro-anaérobies (anaérobies facultatifs aéro-tolérants), immobiles, non sporulés, dépourvus de catalase et d'oxydase. La fermentation des sucres est homofermentative c'est à dire l'acide lactique dextrogyre est le principal produit final, sans formation de gaz. Ils poussent sur milieux usuels enrichis de sang de mouton, sérum et/ou ascite ; le contenu G+C % de l'ADN est compris entre 33 et 42%. Ils ne résistent pas à un chauffage de 30 minutes à 60°C [Lancefield et al.;1935].

II.2 Habitat naturel

Les SGB sont des commensaux du tractus gastro-intestinal et des voies génitales des femmes chez lesquelles la colonisation est le plus souvent asymptomatique. Les taux de colonisation peuvent varier selon les groupes ethniques, les localisations géographiques et l'âge [Lancefield et al.;1935]. Par ailleurs, le streptocoque B est également un problème vétérinaire : il est considéré en Amérique du Nord comme une des principales causes d'infections mammaires chez les bovins d'où son nom agalactiae qui signifie absence de lait [Regan et al.;1991].

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II.3 Historique et travaux antérieurs

Le nom de Streptococcus (streptus = flexible ; coccus = grain) fut pour la première fois attribué par Bilroth et Ehrlich (1877) à des coques formant des chaînettes observées des blessures infectées. Fehleisen (1883) décrivit un coque similaire comme agent de l'érysipèle.

En 1879, PASTEUR décrit dans le pus d'un abcès chaud des microorganismes en grains de chapelet. ROSENBACH leur donne, en 1884, le nom des Streptocoques [Kago I et al.;1990].

Le Streptocoque bêta-hémolytique du groupe B (SGB) a été identifié pour la première fois en 1887 par NOCARD et MOLLEREAU dans le lait des vache atteinte de mammite en tant que germe responsable de la mastite et de l'infection puerpérale bovine, puis baptisé Streptococcus agalactiae (agalactiae=absence de lait) par LEHMANN et NEWMANN en 1896 [Gotoff PS et al.;1978].

En 1933, REBECCA LANCEFIELD classe les différents types de Streptocoques hémolytiques [Thomas D et al.;1984]

En 1935, LANCEFIELD et HARE ont isolé chez des femmes enceintes les premières souches appartenant au groupe B [Lancefield et al.;1935].

En 1938, LANCEFIELD, WILKINSON et EAGON en découvrent les sous groupes. Toujours en 1938, FRY [Thomas D et al.;1984] isole le Streptocoque du vagin des femmes asymptomatiques ou symptomatiques et lui impute certaines infections périnatales mortelles.

En 1961, HOOD a réalisé la première investigation épidémiologique de l'infection néonatale à streptocoque du groupe B [Hood M et al.;1961]

En 1964, EICKHOFF et al. [Francioli et al.; 1983], ont décrit la première série de septicémies néonatales à SGB, dont les deux formes cliniques prédominantes, syndrome de détresse respiratoire et méningite, ne seront toutes fois vraiment reconnues qu'en 1974.

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En 1973, la prévalence de colonisation vaginale et rectale de la femme enceinte varie de 10 à 15 % en Europe du Nord et de 20 à 30 % en Amérique du Nord [Franciosi RA et al.1973].

SOW A. et Denis F [Siegel JD et al.;1982] avaient fait remarquer en 1979 que le SGB était responsable de 1,8% de l'ensemble des méningites purulentes dans les travaux publiés en Afrique. Dans leur étude menée en 1987 au «Gondor College of Medical Séances (Ethiopie)», Schmidt et al. [Schmidt J et al.;1989] avaient trouvé un taux de colonisation maternelle par le SGB de 9% tandis que le taux de colonisation de leur nouveau né était de 5%.

En France, une enquête multicentrique effectuée en Île-de-France en 1986 rapporte que le taux de portage vaginal à S. agalactiae durant la grossesse varie de 8,6 à 13,2 % en fonction des maternités [Lejeune C et al. 1994]

A Brazzaville, Moyen G. et al rapportant les cas de méningites bactériennes néonatales notèrent qu'entre 1984 et 1987, le SGB était à l'origine de 19.7% des cas [Moyen G et al.1990].

Au Cameroun, Bernard Bonnin et Tetanye Ekoé dans une étude faite de 1982 à 1983 ont montré que le SGB constituait le troisième groupe de germes après le Pneumocoque et l'Hoemophilus dans l'unité de pédiatrie de l'Hôpital Central de Yaoundé (HCY) et qu'en période néonatale, il occupait la deuxième place [Bernard B et al.;1985].Travaillant dans le même service de 1985 à 1988, Kago I. et al. ont noté une prédominance des cocci Gram positif dont 26.66% de SGB, comme cause de méningite du nourrisson de 0 à 2 mois. Ces mêmes auteurs notèrent en 1990 que le SGB était à l'origine de 31,25% des cas de méningites en période néonatale [Kago I et al.;1990].

Au Cameroun toujours, Foumane, dans une étude rétrospective et descriptive faite à l'HGY de juin 2001 au 31 Mai 2002 trouve un taux de portage vaginal de 6,70% sur 194 femmes enceintes.

En Abidjan, dans une étude faite de 1982 à 1988 sur les distributions des Streptocoques dans les produits biologiques ; le SGB occupe une place non

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négligeable dans les infections materno-foetales avec 7,3% dans 72,65 % des isolats qui sont d'origine génitale [Kakou A et al.;1991]

L'OMS note en 1991 que sur plus de 150 millions des femmes qui sont dans le pays en développement, près de 500 000 d'entres elles meurent de causes liées à la grossesse avec 10% de cause attribuée au SGB et 50 millions souffrent d'une complication grave de la grossesse [OMS;1991].

En Belgique, 150 à 300 nouveau-nés présentent chaque année une infection grave à SGB et plus de 10 % en meurent ; La prévalence de colonisation vaginale par SGB a été rapportée à 12 % et vaginale + anorectale de 16 % . De 1983 à 1996, ces infections représentent 36 % des septicémies et méningites néonatales (0-28 jours) déclarées par un réseau de laboratoires vigies belges. Comparativement E. coli, S. epidermidis et S. aureus sont respectivement responsables de 18, 11 et 10 % des septicémies et méningites néonatales [Dugroffre G;1998]

Au Canada, une étude publiée en 1998 à révélée un taux global de colonisation à 11% [Seaward PG et al.; 1998] tandis qu'une autre étude portant sur des populations différentes indiquait un taux de colonisation de 19,5% [Spaetgens et al.;2002].

En France on dénombre chaque année 800 cas d'infections invasives chez les nouveaux nés, majoritairement dus à une transmission de la mère à l' enfant.la mortalité liée à ces infections reste élevée (50 à 100 décès par an) et malgré l'antibiothérapie, 25 à 50% des enfants qui survivent gardent des séquelles neurologiques [CNRS;2007]. Le taux de portage vaginal était de 10% en 2001 selon l'ANAES [4] et 9,6% en 2003 [Loulergue J et al.2003]

En Tunisie, Une recherche de SGB a été réalisée en 2006 chez 300 femmes enceintes par un prélèvement génito-anal et des renseignements concernant l'étude des facteurs de risques ont été consignées sur une fiche. Le taux de portage global est de 13% avec 0% au premier trimestre, 10.2% au second trimestre et 17% au troisième trimestre [Feriani A et al.;2006].

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II.4 Epidémiologie

L'infection au SGB est la plus grande cause d'infections meningées (infection des fluides et de la membrane du cerveau) et de septicémie (infection du sang) chez le nouveau-né. Elle est aussi une cause importante de pneumonie. Elle est d'ailleurs plus répandue partout dans le monde que plusieurs autres maladies bien connues tel que la rubéole, la syphilis congénitale et le spina bifida [FCSB;2005].

II.4.1 Taux de portage maternel

Les chiffres varient considérablement d'un auteur à un autre pour plusieurs raisons :

En fonction du site de prélèvement le tube digestif serait le réservoir de germes ; on l'isole plus fréquemment du rectum. Puis viennent par ordre de fréquence le méat urétral, la portion inférieure du vagin, la portion supérieure du vagin et le col. En fonction du nombre de prélèvement réalisés en cours de grossesse. On décèle un taux de portage plus élevé en multipliant les prélèvements. Pour Anthony cités par Thomas D. et Bolle J., il existe trois catégories des femmes colonisées :

- Les porteuses chroniques (36%)

- Les porteuses intermittentes (15%)

- Et les porteuses transitoires (20%)

La fréquence du portage vaginal varie selon les populations étudiées et est généralement plus élevée dans les milieux économiquement défavorisés [Regan et al.;1991].

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II.4.2 Colonisation asymptomatique

Les SGB sont des commensaux occasionnels du tractus gastro-intestinal et des voies génitales de la femme, 10 % à 30 % des femmes en sont colonisées [Schuchat A et al. 1994]. Les taux de colonisation peuvent varier selon les groupes ethniques, les localisations géographiques et l'âge.

En 1973, la prévalence de colonisation vaginale et rectale de la femme enceinte varie de 10 à 15 % en Europe du Nord et de 20 à 30 % en Amérique du Nord [Francisi RA et al.;1973].

Ces variations dans les prévalences publiées sont en partie attribuables à des différences méthodologiques de culture [Baker CJ et al.;1977] mais sont surtout associées aux caractères des populations étudiées. Cette colonisation est dynamique : elle peut être transitoire, intermittente ou continue. La colonisation est en général asymptomatique. Seuls des examens bactériologiques peuvent reconnaître les porteurs de SGB.

II.4.3 Transmission au nouveau né

La transmission au nouveau né se fait de deux manières : transmission verticale et transmission horizontale.

- Transmission Verticale

Presque la moitié des enfants nés d'une mère colonisée vont acquérir le SGB dans la période périnatale mais tous ne font pas la maladie en même temps. Le nouveau-né peut être colonisé ou infecté par trois voies différentes [Ancona RJ et al. ;1980/Ferrieri A et al.;1977] :

y' La voie la plus importante est la colonisation directe in utero par voie ascendante, le plus souvent après rupture de la poche des eaux. Cette voix est responsable des formes à début précoce qui se révèlent au cours des 72 premières heures de vie extra utérine [Duois M et al.1980] :

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* soit de type hématogène, directe ou par placentite choriale responsable d'un tableau de septicémie.

* Soit de type amniotite transmembranaire ascendante donnant un tableau d'infection pulmonaire, digestif, méningé mais aussi septicémie.

'7 Mais le nouveau-né peut aussi acquérir le SGB par contact ou inhalation lors du passage par la filière génitale. Cette voix est moins fréquente que la précédente et serait à l'origine des formes à début retardé (date de survenue supérieure à 72 heures de vie).l'invasion bactérienne se fait par traversée des téguments, des muqueuses ou des conjonctives. le risque de transmission à l'enfant semble lié à l'importance de la colonisation vaginale [Aber RC et al.;1976].

V' Le dernier mode d'acquisition est la voie sanguine.

- Transmission Horizontale

Le nouveau né peut acquérir le SGB après la naissance, par contact avec une personne colonisée ou transitoirement contaminée si les conditions d'hygiène sont mauvaises (lavage des mains insuffisant) [Aber RC et al.;1976, Paredes et al.;1977].

La contamination post natale du nouveau né [75Siegel JD et al. 1982] se fait en maternité ou en milieu familial. Elle est due à une contamination par la mère infectée ou colonisée, par un autre nouveau-né porteur, ou par le personnel soignant (infection manu portée). Ce qui s'explique par le pourcentage du portage du SGB dans les voies respiratoires supérieures : 5 à 10% des adultes seraient porteurs au niveau de leur rhinopharynx [Duois M et al.;1980]. Dans l'enquête de Yow, le pourcentage d'infirmières porteuses du Streptocoque B montait jusqu'à 30% ; de plus, pendant le séjour dans le service d'hospitalisation du Professeur SATGE (Institut de puériculture de Paris), le pourcentage des

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porteuses des Streptocoques passait chez les mères de 4,6% à 29% et chez les nouveau-nés de 1,2% à 37% [Duois M et al.;1980].

II.4.4 Infection chez le nouveau né

Une mère diagnostiquée positive (SGB positive) et non traitée à 1 risque sur 2 de coloniser son nouveau-né. En effet, la littérature internationale rapporte une incidence de l'infection néonatale par le SGB de 1 à 5,4 nouveau-nés pour 1000 naissances vivantes [Clay LS et al.;1996, Maniatis AN et al.;1996]. Suite à cette colonisation environ 20% développeront une infection au SGB. Cette infection précoce compte pour environ 75% des cas d'infections néonatales [61]. En moyenne, 50 % des nouveau-nés issus de mères porteuses sont colonisés à la naissance [Maniatis AN et al.;1996].

L'infection chez le nouveau-né présente deux formes cliniques différentes (cf tableau 1).

Infection précoce ("early onset GBS disease")

Elle se déclare pendant les cinq premiers jours de vie, presque immédiatement à la naissance avec une moyenne d'âge de 1 à 10 heures de vie [70]. Elle se produit typiquement après la colonisation de l'utérus et/ou du placenta suite à l'ascension du SGB vaginal [Eickhoff TC et al.1964]. Elle est caractérisée par le développement rapide d'une détresse respiratoire sévère, d'une septicémie avec état de choc, d'une coagulation intra vasculaire disséminée et d'une défaillance des organes vitaux. Ce tableau clinique est éventuellement accompagné d'une méningite [Faxelius et al.;1988].

En dépit d'une antibiothérapie adéquate, la mortalité est encore de 5 à 20 % et plus de 30 % des enfants atteints de méningite gardent des séquelles neurologiques importantes (cécité, surdité, retard mental) [Faxelius et al.;1988].

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Infection tardive ("late onset GBS disease")

L'infection tardive se produit dans les premiers mois de vie au-delà de la première semaine avec une moyenne d'âge d'un mois, et avec une incidence de 0,5 à 1 cas pour 1000 nouveau-nés [Schuchat A et al.;11994]. Elle résulte en général d'une transmission horizontale et affecte le plus souvent des enfants en bonne santé. Contrairement au sepsis rencontré dans l'infection précoce, l'infection tardive est caractérisée par de la fièvre, une bactériémie et le plus souvent une méningite. L'arthrite septique, l'ostéomyélite et la cellulite sont d'autres manifestations de cette forme. Le sérotype III est isolé dans plus de 90 % des cas. La mortalité est moins élevée que dans l'infection précoce, mais les séquelles sont beaucoup plus importantes, en raison de la fréquence des méningites.

Tableau I : Caractéristiques des infections néonatales à SGB[Melin P et al.;1999].

 

INFECTION PRECOCE

 

INFECTION TARDIVE

Incidence

0,5 à 4 pour 1000

 

0,5 à 1 pour 1000

Début

< à 5 jours (moyenne: 1

heures)

-10

> à 5 jours (moyenne:1 mois)

Acquisition

Transmission verticale

Intrapartum

 

Transmission horizontale

A l'accouchement ? Nosocomiale?

Dans la communauté ?

Caractéristiques cliniques

Détresse respiratoire

pneumonie Sepsis
(Méningite : 5-15%)

avec

Fièvre Bactériémie Méningite

(Ostéomyélite)

Mortalité

5 à 20 %

 

10%

Sérotypes

Tous

(surtout III, Ia et II)

 

Le III principalement

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II.4.5 Infection chez la femme enceinte

Les SGB ont été associés à des issues indésirables de la grossesse [Regan JA et al.;1991]. La présence d'une forte colonisation par des SGB a été associée au travail préterme et à la rupture prématurée des membranes [Feikin DR et al.;2001]. La bactériurie à streptocoques du groupe B survient dans le cadre de 2 % à 4 % des grossesses et est associée à l'infection urinaire chez la mère, ainsi qu'à un risque accru de maladie néonatale [Tomas D et al.;1984]. La colonisation de la mère par le SGB est associée à l'endométrite, au chorio-amniotite et à l'infection de plaie et est responsable de 15 à 25 % des états fébriles du post partum [Krohn MA et al.;1999].

II.4.6 Infection chez l'adulte

Les infections invasives à SGB rencontrées chez l'adulte sont le plus souvent des infections de la peau et des tissus mous, des bactériémies sans foyer connu, des bactériémies à point de départ urinaire, des endocardites, des pneumonies et des méningites. Le taux de mortalité est élevé et varie de 20 à plus de 50 % [Schuchat et al.;1994]

II.4.7 Physiopathologie

L'adhésion de bactéries aux cellules de l'hôte est une étape essentielle qui précède la plupart des infections bactériennes. Elle permet la colonisation d'une surface muqueuse ou épithéliale ainsi que l'accroissement de l'inoculum nécessaire au développement d'une infection. L'adhésion de Streptococcus agalactiae aux cellules épithéliales permet la colonisation du rectum puis du vagin de la femme enceinte (ou non) et constitue la première étape de l'invasion des cellules de l'épithélium pulmonaire du nouveau-né [Tamura GS et al.;1994].

Il a été récemment montré qu'une souche virulente appartenant au sérotype III était capable d'adhérer spécifiquement à des lignées cellulaires d'épithéliums humains issus de différents types d'organes (poumon, cerveau, intestin) [Tamura GS et al.;1994]. Enfin, un mutant non capsulé adhère plus

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efficacement que la souche virulente parentale, ce qui suggère que la capsule, par encombrement stérique ou par répulsion électrostatique, pourrait gêner l'interaction d'une « adhésine » bactérienne avec son ligand [Tamura GS et al.1995].

L'invasion de cellules épithéliales pulmonaires par une souche virulente de type III et d'un mutant isogénique non capsulé a été étudiée in vitro sur des cellules humaines [Hulse ML et al.;1993]et in vivo chez des nouveau-nés de Macaca nemestrina après inoculation intra-amniotique de femelles gestantes. Les résultats obtenus ont montré que le SGB était capable d'envahir les cellules alvéolaires de l'épithélium pulmonaire et que la capsule n'était pas impliquée dans ce processus. Ils suggèrent que cette bactérie pourrait induire son endocytose par des phagocytes non professionnels (cellules de l'épithélium alvéolaire, fibroblastes...) et utiliser cette propriété pour transloquer au travers de la barrière épithéliale pulmonaire, ce qui permet la dissémination de l'infection par voie systémique. Les facteurs de virulence impliqués au niveau de cette étape ne sont pas caractérisés [Rubens CE et al.;1991].

Par ailleurs, un travail récent suggère que le niveau de production d'hémolysine pourrait contribuer au processus invasif. En effet, des clichés de microscopie électronique montrent que l'hyperproduction d'hémolysine entraînerait des modifications architecturales de l'épithélium pulmonaire : disparition des microvillosités, désorganisation des membranes cytoplasmiques et nucléaires, modification de la structure des organelles, ballonnement du cytoplasme [Nizet V et al.;1996]. Le processus invasif des streptocoques du groupe B pourrait donc impliquer le franchissement de différentes barrières épithéliales, pulmonaire et hémato-méningée, soit par transcytose soit par désorganisation des structures cellulaires correspondantes [Nizet V et al.;1997]. Certaines souches de type II et III résistent à la phagocytose puisqu'elles ne sont pas opsonisées par des antisera correspondants. Cette résistance à l'opsonisation

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semble être due à une grande richesse en acide sialique de la paroi bactérienne [Menget A et al.;1998].

Le rôle majeur du SGB est lié en général aux affections des nouveau-nés ; 90 % des cas présentent une septicémie, 40 % une atteinte pulmonaire et 30 % une atteinte méningée; la maladie d'apparition précoce contractée dans l'utérus ou au cours du passage dans le vagin peut avoir un taux de létalité de 50 %. La maladie d'apparition tardive, survenant d'une semaine à 3 mois après la naissance, comporte un taux de létalité de 20 % et prend probablement sa source dans l'environnement; les sujets qui survivent à la méningite peuvent être atteints de surdité, de cécité, de paralysie cérébrale, d'arriération mentale ou d'épilepsie [[Ferieri Pet al. 1997].

Il ya plusieurs facteurs différents qui peuvent entrainer un accouchement prématuré, un mort né ou un avortement spontané (fausse couche) ; mais certains experts de la SOGC affirment que le SGB peut entrainer un accouchement prématuré (avant 37 semaine de grossesse), un bébé mort né ou même causer la perte des eaux. Les infections de l'adulte comprennent la pneumonie, les infections des voies urinaires; la péritonite, la méningite, l'endocardite, l'ostéomyélite et rarement la pharyngite [FCSB;2005]

II.5 Facteurs de risque

Le principal facteur de risque est la colonisation vaginale maternelle. Le taux d'infection augmente aussi avec le degré de colonisation : 85 % des enfants développant une infection précoce sont nés de mères très colonisées [Tuppurainem et al.;1989].

L'antibioprophylaxie per-partum de l'infection à SGB est recommandée :

~ en cas de diagnostic de portage de SGB au cours de la grossesse, à distance ou non de l'accouchement ;

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~ en cas de bactériurie à SGB au cours de la grossesse en cours reflétant une faible réponse immunitaire anti-SGB ;

~ en cas d'antécédent d'infection néonatale à SGB [Faxelius et al.;1988] ;

~ en l'absence de prélèvement vaginal de dépistage du SGB, si l'un des facteurs de risque suivants est présent :

'7 l'accouchement survient avant 37 semaine d'aménorrhée (SA) (la prématurité) augmente aussi la vulnérabilité des nouveau-nés à l'infection à SGB. Le facteur spécifique contribuant est le taux peu élevé d'anticorps (IgG) dirigés contre les antigènes capsulaires de type en relation avec un faible transfert transplacentaire des IgG maternelles à ce stade de la grossesse [Schuchat et al.; 1994]

'7 la durée de rupture des membranes est supérieure ou égale à 18 heures [Soper DE et al.;1989]

'7 ou la température maternelle dépasse 38 °C au cours du travail [Baker CJ;1977]

Il est intéressant de remarquer que le diabète au cours de la grossesse est associé à des taux accrus de colonisation par des SGB [Ramos E et al.1997]. Une étude récente a laissé entendre que le monitorage intra-utérin constituait un facteur de risque indépendant de l'infection néonatale à SGB [Adair et al.;2003].

II.6 Caractères Bactériologiques

Caractères morphologiques

Les bactéries appartenant au genre Streptocoques dont le Streptocoque agalactiae ou streptocoque du groupe B (SGB) sont des coques gram positifs ronds parfois ovoïdes de l'ordre de 0,6 à 1,2 um de diamètre formant des longues chaînettes ( plus des 10 cellules) ou des courtes chaînettes ( moins de 10 cellules)

Caractères culturaux

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Streptocoque agalactiae est le Streptocoque du groupe B qui présente une hémolyse ß sur gélose au sang de mouton (gélose Columbia supplémentée de 5% de sang de mouton). Une ß hémolyse est une zone claire, assez large de 3-4mm autour des colonies mais la zone d'hémolyse est souvent étroite. Il pousse aussi bien sur milieu chocolat. La température optimale de croissance est de 35 à 37°C en atmosphère enrichie de 5-10% de CO2. Le SGB est à croissance aisée sur les milieux de culture habituels. Les colonies sont bombées, opaques, de 1 à 2 mm de diamètre.

II.7 Caractères antigéniques

Outre les caractères du genre Streptococcus, la principale caractéristique de Streptococcus agalactiae est de posséder l'antigène du groupe B de Lancefield. La paroi de SGB est constituée d'un peptidoglycane associé à des acides lipotéchoïques, du polysaccharide du groupe B, de protéines et du polyoside capsulaire [Kasper DL et al.1979].

Les travaux de Lancefield qui avaient permis, en 1934, de caractériser l'antigène polysaccharidique de groupe avaient également mis en évidence trois antigènes capsulaires alors dénommés de type I, II et III. Depuis, la division du type I en 3 sous-types (Ia, Ib et Ic) et la caractérisation de trois nouveaux types (IV, V et VI) ont porté à 8 le nombre de sérotypes capsulaires. Les sérotypes capsulaires I (Ia et Ib), II, et III ont une répartition sensiblement équivalente dans les souches responsables des septicémies néonatales précoces et dans celles isolées au cours du portage maternel. Il est par contre remarquable que le sérotype III corresponde à 75 % des souches responsables d'infections néonatales avec atteinte méningée et à 80 % des souches responsables d'infections néonatales tardives [Yaguspsky et al.;1991].

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Parmi les groupes antigéniques désignés par Rebecca Lancefield par des lettres (de A à H, et de K à V), les groupes A, B, C ou G caractérisent les espèces de streptocoques ß-hémolytiques les plus pathogènes. Les streptocoques alpha-hémolytiques ou non hémolytiques appartiennent à d'autres groupes et/ou sont non-groupables, et sont habituellement commensaux [Colman G et al.;1988].

II.8 Caractères biochimiques

Il élabore un certain nombre de produits parmi lesquels le facteur CAMP (initiales du nom des auteurs qui ont décrit le test en 1944 : Christie, Atkins et Munch-Peterson) qui est une protéine diffusible qui, agissant en synergie avec l'hémolysine ß du Staphylococcus aureus, provoque l'hémolyse des hématies de mouton [B.carbonnelle et al.;1987], il est variable selon les Souches [Euzey JP et al.1999].

Un caractère positif est noté pour les tests suivants : hydrolyse de l'hippurate, ADH, VP, phosphatase alcaline, acidification du glucose, du glycérol (uniquement en aérobiose), du maltose, du ribose (réaction parfois faible et lentement positive) et du saccharose. Un caractère négatif est obtenu avec les tests de sensibilité à l'optochine, l'hydrolyse de l'esculine, hydrolyse de la gélatine, hydrolyse de l'amidon, pyrrolidonyl arylamidase (pyr), acidification de l'arabinose, de l'inuline, du mannitol, du raffinose, du sorbitol et de la xylose[Euzey JP et al.1999].

Une réponse variable est observée pour le test de CAMP et pour les tests hyaluronidase, DNase, bêta-galactosidase, bêta-glucuronidase, acidification du lactose, de la salicine et du tréhalose [Euzey JP et al.1999].

La majorité des souches est capable de croître en présence de 40% de bile mais incapable de cultiver à 45 °C ou à pH 9,6. Aucune souche ne cultive à 10°C ou en présence de 6,5% de NaCl.

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II.9 Diagnostic bactériologique

Le diagnostic bactériologique du Streptocoque du groupe B est facile et repose sur la mise en évidence de l'antigène du groupe B de Lancefield.

III.9.1 Prélèvement

Le Prélèvement cervico-vaginal ou PCV doit être fait dans les conditions rigoureuses d'asepsies indiquées telles qu'on évite au maximum les contaminations et en ramenant la plus grande quantité possible des secrétions.

Le prélèvement cervico-vaginal nécessite que la patiente soit mise en confiance et on doit lui expliquer les conditions et la simplicité de l'examen et de son utilité.

Mise en place du spéculum

On maintien les petites lèvres écartées avec deux doigts de la main gauche en évitant la zone sous urétrale sensible et le clitoris, le spéculum est introduit en appuyant sur la fourchette, soit perpendiculairement à l'axe de la vulve directement dans le plan de la cavité vaginale, soit parallèlement à l'axe de la vulve en tournant de 90° tout en l'enfonçant pour le ramener dans le plan de la cavité vaginale.

Après introduction sur 5 à 6 cm, l'ouverture légère du spéculum permet un control visuel de sa progression vers le col, selon un axe de 45° par rapport au plan de la table. Lorsque le spéculum est bien en place, il convient de bien éclairer le col pour faire les prélèvements convenables. Une lampe électrique a été utilisée pour l'éclairage.

II.9.2 Examen macroscopique

On décrit d'abord l'aspect du col et de la paroi vaginale. La macroscopie des leucorrhées permet d'apprécier leur abondance leur aspect, leur couleur et leur odeur.

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II.9.3 Examen microscopique

Il est basé sur la morphologie des bactéries, leur regroupement, leur abondance, leur mobilité, la présence éventuelle d'un parasite (Trichomonas) à l'aide d'un microscope. Il constitue l'examen direct qui intègre l'état frais et la coloration de gram.

II.9.4 Examen direct

L'examen direct intègre l'état frais et la coloration de Gram

Etat frais

Sur une lame propre, une goutte de sécrétion vaginale est mélangée avec une goutte de solution saline (eau physiologique) et recouverte d'une lamelle. La préparation s'observe à l'objectif à sec (10X ou 40X). Cet examen met en évidence les cellules vaginales, les leucocytes, les levures et la mobilité des Trichomonas. On peut aussi apprécier la morphologie bactérienne et la mobilité de certaines bactéries.

Coloration de Gram

C'est la coloration la plus importante dans le laboratoire de bactériologie

On précisera la cytologie, la présence des leucocytes, des levures et des Trichomonas ainsi que l'aspect de la flore bactérienne vaginale (Flore de Doderleïn composée de bactéries du genre Lactobacillus) qui est rattachée à l'un des 4 types décrits ci-dessous :

Type I : présence exclusive de bacilles de Doderleïn.

Type II : Prédominance nette de bacilles de Doderleïn.

Type III : présence de bacilles de Doderleïn, mais prédominance d'autres bactéries (Gram+ et Gram-)

Type IV : Absence de bacilles de Doderleïn et présence d'une flore mono ou polybactérienne (Gram+ ou Gram-).

Les Streptocoques apparaissent sous formes de coques de couleur violette en petites chainettes ou longues chainettes.

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Etapes de la coloration de Gram

V' Fixer le frottis à la flamme ou à l'alcool

V' Recouvrir le frottis de la solution du cristal Violet ou violet de gentiane, laisser agir 45 seconde à 1 minute ;

V' Sans rincer, rejeter le colorant avec la préparation de lugol, laisser agir une minute ;

V' Rejeter le lugol, sans rincer ;

V' Décolorer à l'alcool à 95°C ou au mélange alcool-acetone.la durée de la décoloration doit être adaptée à l'épaisseur du frottis. Plus il est épais, plus il a fixé le colorant au cours des deux premières étapes. L'action de l'alcool devra être plus longue dans cette éventualité que lorsqu'on traite un frottis fin. La méthode qui consiste à laisser couler l'alcool sur le frottis tenu verticalement ou du moins en position très inclinée, jusqu'à ce que l'alcool s'écoule non teinté, s'avère à l'usage être la plus pratique.

V' Rincer à l'eau courante et recouvrir la lame de la solution de fuchsine diluée ou de safranine, laisser agir quelques secondes.

V' Rejeter la fuchsine ou la safranine. Laver abondamment, égoutter, sécher entre deux feuilles de papier buvard très propres.

V' La lecture se fait à l'objectif 100X à immersion.

II.9.5 Mise en Culture

Pour un isolement adéquat des streptocoques B, celles-ci sont cultivées dans une gélose au sang de mouton et une gélose chocolat.

Les prélèvements (gorge, anus, vagin, liquide d'aspiration gastrique et prélèvements orificiels chez le nouveau-né), hémoculture et LCR sont ensemencés en milieux liquides (bouillon Todd-Hewitt) ou gélosés (Columbia enrichis avec 5 % de sang). Ces deux types de milieux seront rendus sélectifs

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par l'addition d'acide nalidixique ou de colistine pour faciliter l'isolement des Streptocoques du groupe B des prélèvements polymicrobiens.

Technique d'ensemencement

A partir d'un écouvillon chargé des sérosités génitales :

1. Faire un ensemencement épais avec l'écouvillon sur une moitié de l boite de pétri en imprimant un mouvement de rotation à l'écouvillon. Les stries d'ensemencement réalisées doivent être serrées et se recouvrir de telle sorte que toute la demi-surface se trouve ensemencée.

2. A l'aide de la pointe boutonnée d'une pipette pasteur ou à l'aide de l'oëse d'une anse de platine, réétaler un quadrant de la boite en chargeant la pointe sur la surface ensemencée avec l'écouvillon.

3. Terminer en faisant une strie d'isolement sur le dernier quadrant sans recharger la pointe de la pipette pasteur.

II.9.6 Identification

Les différentes espèces du genre Streptococcus peuvent être identifiées grâce à l'utilisation de quelques épreuves biochimiques et à l'observation de quelques caractères morphologiques et culturaux. L'interprétation au laboratoire des résultats des cultures réalisées à partir des prélèvements cervico-vaginaux doit se faire dans un sens restrictif, car il importe à tenir compte des renseignements cliniques trop souvent vagues et de l'examen direct.

En pratique, la présence d'une flore de Doderleïn abondante est un signe de normalité de l'écologie bactérienne du vagin et rend inutile l'identification des autres colonies bactériennes.

a) L'hémolyse autour des colonies

L'identification des streptocoques repose principalement sur la nature de l'hémolyse autour des colonies isolées sur gélose au sang.

Le SGB produit une hémolyse de type béta appréciée sur gélose au sang. Elle apparaît comme une zone claire, assez large (3-4mm) autour des colonies.

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Parfois cette hémolyse est plus distraite et apparaît plus nettement là où l'anse est enfoncée dans la gélose en fin d'étalement.

B) Examen direct après culture

Il inclut l'état frais et la coloration de Gram après culture. Le principe est le même que celui réalisé avant culture et décrit un peu haut. Il permet de voir la morphologie des bactéries, leurs mobilités et leur mode de groupement. Les SGB sont de formes sphériques, immobiles et regroupés en courtes ou longues chainettes.

C) Le test à la catalase

La catalase est une enzyme qui décompose l'eau oxygénée ou peroxyde d'hydrogène (toxique pour certaines bactéries) en eau et en oxygène gazeux. La méthode consiste à prélever une colonie du germe à étudier sur l'extrémité d'une pipette pasteur ou aëse de l'anse de platine que l'on plonge ensuite dans une goutte d'eau oxygénée à 3%. Le dégagement des bulles gazeuses signent la présence de l'enzyme. Cette épreuve ne peut être réalisée sur des colonies qui ont poussées sur gélose au sang car la moindre trace d'hémoglobine entraine un dégagement gazeux susceptible de fausser la réaction. Les Streptocoques sont catalase négative alors que les Staphylocoques sont catalase positive.

D) Groupage par le test au latex

L'identification définitive d'un streptocoque â-hémolytique du groupe B repose sur la détection du polysaccharide de groupe B par différentes méthodes : précipitation (contre-immuno-électrophorèse, ring-test), ELISA, immunofluorescence indirecte, coagulation ou agglutination de particules de latex sensibilisées. L'examen du LCR, du sérum et des urines pour rechercher le polysaccharide de groupe représente, en cas de réponse positive, un moyen indirect de faire le diagnostic d'une infection à streptocoque du groupe B.

E) Le CAMP test

En 1994, Christie, Atkins, Munch et Petreson mettent en évidence le comportement hémolytique particulier des SGB.

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Staphylococcus aureus producteur d'une hémolysine (bétalysine) augmente le pouvoir hémolytique du SGB en présence du CAMP factor élaboré par ce dernier. L'épreuve se réalise sur une gélose Columbia enrichie de 5% d'érythrocytes de mouton. La souche de Staphylocoque est ensemencée sous forme d'une strie qui traverse la boite en allant par le centre. La souche du Streptocoque est ensemencée selon une strie perpendiculaire à l'ensemencement du staphylocoque et qui s'arrête à 0.5 cm de celle-ci.

Après une incubation en atmosphère normale et à 37°C pendant 24h, les souches qui donnent le phénomène présentent au niveau de l'intersection des zones hémolytiques :

> Une augmentation de la surface d'hémolyse qui prend grossièrement une forme trapézoïdale.

Une augmentation de l'intensité de l'hémolyse.

II.9.7 Antibiogramme

L'antibiogramme des SGB se réalise sur gélose Müeller Hinton supplémentée de 5% de sang de mouton defibriné.

Après ensemencement et dépôt des disques imprégnés à la surface de gélose, les boites sont incubées à 37°C en atmosphère enrichi de 5 à 10% de CO2 pendant 18 à 24h.

Un gradient de concentration s'établit dans la gélose, et après 18 à 24h d'incubation, l'inhibition de la croissance de la bactérie dessine des halos autour des disques d'antibiotiques. L'arrêt de la croissance à distance du disque se produit en présence de la concentration minimale inhibitrice de l'antibiotique. Interprétation des résultats : trois catégories cliniques ont été retenues pour l'interprétation des tests de sensibilité in vitro :

y' Les souches dites Sensibles ou S sont celles pour lesquelles la probabilité de succès thérapeutique est acceptable dans les cas d'un

traitement par voie systémique avec la posologie recommandée.

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y' Les souches dites Résistantes ou R sont celles pour lesquelles il existe une forte probabilité d'échec thérapeutique quelque soit le type de traitement.

y' Les souches dites Intermédiaires ou I sont celles pour lesquelles le succès thérapeutique est imprévisible.

II.10 Stratégie de prévention

La prévention des infections néonatales à streptocoques du groupe B n'a pas encore, à ce jour, trouvé de solutions simples et efficaces. Cependant toutes les stratégies proposées par des centres de recherche à travers le monde s'accentuent autours des deux approches théoriques que sont la vaccination et l'antibioprophylaxie.

1. La vaccination

Des chercheurs ont montré que La vaccination des jeunes filles ou des femmes enceintes pendant le premier trimestre de la grossesse préviendrait au plus 85 % des infections néonatales précoces et tardives. Cette approche rencontre deux principaux obstacles [Backer CJ et al.;1985]. D'une part, les anticorps maternels ne traversent pas le placenta avant 32 semaines de gestation : les grands prématurés, particulièrement sensibles à cette infection, ne seraient donc pas protégés par cette stratégie. D'autre part, différentes préparations vaccinales à base d'antigènes capsulaires polysaccharidiques (peu immunogènes) des principaux sérotypes (Ia, Ib, II, III et V) sont toujours en développement et en cours d'évaluation [Baker CJ et al.1990].

Des nombreux autres travaux sont en cours pour la mise en place d'un vaccin contre le SGB, la plus récente est l'étude menée par le laboratoire de Paula Ferreira, de l'Institut des Sciences Biomédicales Abel Salazar à Porto, en collaboration avec Patrick Trieu-Cuot, chef de l'unité des pathogènes à gram-positif à l'institut Pasteur (Unité de génétique et Biochimie des

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microorganismes, associés au CNRS) [CNRS;2007]. Ces chercheurs ont montré que certaines protéines produites par le SGB sont capable d'interférer avec le système immunitaire de l'hôte pour faciliter la colonisation microbienne. Une protéine secrétée par le SGB nommée GAPDH était capable d'augmenter le taux d'un messager du système immunitaire, une cytokine IL-10 (Interleukine 10). Son augmentation a pour effet de diminuer les défenses immunitaires : l'infection bactérienne invasive est alors facilitée. Des chercheurs ont montrés que des souris déficientes en IL-10 étaient beaucoup plus résistantes à l'infection par le SGB. Ces chercheurs ont conclu donc que la GAPDH pourrait être utilisée dans des approches immunoprotecteurs contre le SGB [CNRS;2007].

2. L'Antibioprophylaxie

Jusqu'à nos jours, seule l'antibiothérapie prophylactique per partum a montré son intérêt dans la diminution de l'incidence de cette pathologie. Cependant chaque centre de recherche notamment AAP, ACOG, SOGC et CDC recommande sa stratégie. La plus utilisés actuellement est celle proposée par le CDC.

II.10.1 Recommandations de l'AAP [AAP;1992]

L'approche de l'AAP suggérait un dépistage recto-vaginal de colonisation à SGB à la fin du deuxième trimestre de grossesse. Si les mères étaient identifiées comme colonisées et avaient au moins un autre facteur de risque, l'AAP recommandait une administration intrapartum d'antibiotique.

II.10.2 Recommandations de l'ACOG [ACOG;1992]

En 1992, l'ACOG a publié des recommandations assez différentes pour l'identification et le traitement des mères des enfants à risque de développer une infection précoce. L'ACOG recommandait de ne pas faire de dépistage prénatal de colonisation et de traiter toutes les mères présentant des facteurs de risque de

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transmission materno-foetale (accouchement prématuré, rupture prolongée des membranes, fièvre, signes de chorio-amniotite, grossesse multiple, antécédents d'infections à streptocoques du groupe B).

II.10.3 Recommandations de la SOGC [JOGC;2004]

La SOGC quand à elle recommandait un dépistage de l'infection à streptocoques du groupe B entre la 35e et la 37e semaine de gestation, au moyen d'une mise en culture effectuée à partir d'un écouvillonnage de la région vaginale, en premier lieu, et de la région rectale par la suite.

Ensuite une API est administrée à toutes les femmes diagnostiquées positives au SGB ou ayant un des facteurs de risque suivant : accouchement prématuré, rupture prolongée des membranes, fièvre, signes de chorio-amniotite, grossesse multiple, antécédents d'infections à streptocoques du groupe B

L'efficacité de toutes ces stratégies a été évaluée et leurs discordances d'attitude ont conduit à une certaine confusion. En 1996, le CDC publiait des recommandations reflétant un compromis raisonnable entre ces différents types de stratégies [CDC;1996].

II.10.4 Recommandations de la CDC [Baker CJ;1990]

A l'issu donc des multiples confrontations dans les choix de stratégies, le CDC recommande ceci :

Les obstétriciens, en collaboration avec les laboratoires et les maternités, doivent adopter une stratégie de prévention de l'infection néonatale précoce à SGB.

Quelle que soit la stratégie suivie,

1) les femmes enceintes présentant une bactériurie à SGB, symptomatique ou non, doivent être traitées au moment du diagnostic et recevoir une

antibioprophylaxie intrapartum;

2) toutes les femmes ayant déjà eu un nouveau-né infecté par un SGB et

3) toutes les femmes accouchant avant 37 semaines de gestation devraient aussi

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recevoir une antibioprophylaxie intrapartum. Pour ces patientes, les cultures de dépistage sont inutiles.

Ensuite, une des deux alternatives suivantes est proposée : y' Approche basée sur le dépistage (premier choix)

Un dépistage ano-vaginal est réalisé chez toutes les femmes entre les 35-37èmes semaines. Si la culture est positive, on administre des antibiotiques pendant le travail. Si le statut de colonisation est inconnu, une antibioprophylaxie intrapartum s'impose en présence d'un état fébrile (> à 38°C) ou d'une rupture de la poche des eaux de plus de 18 heures.

Figure i: Approche basée sur un dépistage à 35-37 semaines de gestation

? Approche basée sur les facteurs de risque (alternative acceptable)

En plus des trois situations décrites précédemment, une antibioprophylaxie est aussi indiquée chez toutes les parturientes qui présentent au moins un des facteurs de risque suivants : rupture de la poche des eaux de plus de 18 heures ou température > à 38°C.

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Figure ii: Approche basée sur les facteurs de risque

Les propositions d'antibioprophylaxie intra partum (tableau 2)

Les recommandations du CDC pour l'API sont les suivantes: soit la pénicilline G en iv, 5 millions U initialement en début de travail et puis 2,5 millions U toutes les 4 heures jusqu'à l'accouchement, soit l'ampicilline iv (2 g initialement suivis de 1 g toutes les 4 heures). La préférence est donnée à la pénicilline pour son spectre d'activité plus étroit et à moindre risque de

sélectionner des résistances.

Pour les patientes allergiques à la pénicilline, la clindamycine (900 mg iv toutes les 8 heures) ou l'érythromycine (500 mg en iv toutes les 6 heures) peuvent être utilisées. Les femmes recevant déjà des antibiotiques actifs sur le SGB pour le traitement d'une chorio-amniotite par exemple, ne doivent plus recevoir un traitement complémentaire par la pénicilline.

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Tableau 2: Traitements recommandés pour l'antibioprophylaxie intrapartum

Recommandé

 
 

Pénicilline G, 5 mU en IV initialement et puis 2,5 mU en IV toutes les 4 heures jusqu'à l'accouchement

Alternative

 
 

Ampicilline, 2 g en IV initialement, et puis 1 g en IV toutes les 4 heures jusqu'à l'accouchement

Si allergie

pénicilline

à

la

 

Recommandé

 
 

Clindamycine, 900 mg en IV toutes les 8 heures jusqu'à l'accouchement

Alternative

 
 

Erythromycine, 500 mg en IV toutes les 6 heures jusqu'à l'accouchement

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CHAPITRE III :

MATERIEL ET

METHODES

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III.1 METHODES

3.1.1 Site d'étude

Laboratoire de bactériologie de l'Hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY).

3.1.2 Description du site

Situé au Quartier Ngousso à Yaoundé, l'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY) est crée le 24 septembre 2001 et inauguré le 28 Mars 2002. C'est un hôpital public administratif, médical et technique doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. La mission première de cette institution est d'améliorer la qualité des soins de santé en faveur de la femme, la mère et l'enfant au Cameroun.

Toute fois, les hommes aussi y sont reçus pour toutes sortes des consultations mais en externe.

Il offre des possibilités d'hospitalisations avec une capacité d'accueil de 300 lits repartis entre la pédiatrie, gynécologie, maternité, les urgences, pédiatrie, réanimation et la chirurgie. A part les services cités, l'HGOPY comporte

d'autres spécialités : cardiologie, physiologie, acupuncture,

l'anatomopathologie, la diététique et nutrition et la dermatovénérologie.

Le laboratoire d'analyse médicale est centralisé avec un Ingénieur Biologiste

comme major de toutes les unités et un médecin biologiste, chef de service du

laboratoire.

3.1.3 Type d'étude

Nous avons utilisé une étude descriptive, transversale et prospective.

3.1.4 Durée d'étude

La collecte et l'analyse des échantillons se sont déroulé à l'HGOPY pendant

une période de 6 mois (du 1er Mars au 30 Août 2008).

3.1.5 Taille de l'échantillon

Selon la littérature, la prévalence de la colonisation vaginale est estimée à

10%. Nous avons utilisé la formule de LORENTZ :

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n=Z21-á [p (1-p)/i2]

Avec P : prévalence relative empruntée dans la littérature 10%= 0.1

á = 5%

i : précision 5%= 0.05

1-á : intervalle de confiance 95%

Z est la déviation standard et Z1-á=1.96

On aura donc n =138,2976~139

La taille de notre échantillon est estimée à 139 femmes enceintes ; nous en

avons recruté 142.

3.1.6 Méthode d'échantillonnage

Nous avons utilisé un échantillonnage consécutif non exhaustif et non

probabiliste. Toute femme enceinte admise à HGOPY pour un PCV pendant la

période allant du 1er Mars 2008 au 30 Août 2008 et répondant à nos critères est

incluse dans notre échantillon.

3.1.7 Critères d'inclusion

Toute femme enceinte admise à l'HGOPY pour un PCV quelque soit l'âge de

la grossesse.

3.1.8 Critères d'exclusion

~ Femme enceinte sous antibiotique

~ Femme enceinte qui refuse volontairement de participer à

l'étude

3.1.9 Procédure de recueil des données

Les données sont recueillies sur fiches standardisées préétablies dont un

exemplaire est accroché en annexe. Les patientes sont recrutées sur base des

critères d'inclusion ; les différentes étapes sont :

y Informations de la cliente sur le but et les objectifs de l'étude

y Identification et interrogation de la patiente

y Signature de la fiche de consentement éclairé une fois le

questionnaire rempli

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3.1.10 Procédure des collectes des échantillons

Une fois que la patiente fini de remplir le questionnaire nous avons procédé au prélèvement.

Prélèvement : Deux écouvillons stériles ont été utilisés à cet effet ; un pratiqué sur la paroi vaginal incluant le balayage des parois de la moitié inferieure du vagin jusqu'au vestibule et la vulve (recommandations de l'ANAES) pour charger au maximum l'écouvillon avec les secrétions vaginales. Un second écouvillon pour l'exocol et le cul de sac postérieur.

L'échantillon recueilli est soumis rapidement aux analyses

3.1.11 Procédure d'analyse des échantillons

3.1.11.1 Examen macroscopique

Nous avons d'abord décrit l'aspect du col et de la paroi vaginale et ensuite apprécié l'abondance des leucorrhées, leur aspect, leur couleur et leur odeur. 3.1.11.2 Examen microscopique

Examen direct avant culture

Il intègre l'état frais et la coloration de Gram

a) Etat frais

Il est réalisé entre lame et lamelle sur des leucorrhées à partir du spéculum de prélèvement. Nous avons apprécié la morphologie des bactéries, leur mobilité, la présence éventuelle d'un parasite (Trichomonas), des levures et des cellules épithéliales.

b) Coloration de Gram

La coloration de Gram à été réalisée pour départager les bactéries en gram positif (coloration violette) et gram négatif (coloration rose), apprécier leur morphologie (cocci ou bacille ou levure)

Cet examen nous a aussi parmi de voir des cellules épithéliales colonisées par des coccobacilles qui prennent mal la coloration de Gram « clue cells ». La

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présence des clue cells oriente vers Gardnerella vaginalis qui sera ensuite confirmé par le test à la potasse

Remarque : La coloration de Gram a été faite après l'ensemencement pour éviter la contamination de notre produit d'analyse.

3.1.11.3 Mise en Culture

Les deux écouvillons qui contiennent l'échantillon sont ensemencés sur une gélose au sang de mouton, EMB, Sabouraud Chloramphenicol, Gélose nutritive (GN) et une gélose chocolat(OXOID).

Les boites de GN, EMB et Sabouraud Chloramphenicol sont incubées à l'étuve à 37°C pendant 18 à 48h. La gélose au sang et la gélose chocolat sont d'abord mises dans une jarre en atmosphère enrichi de 5 à 10% de CO2 et ensuite incubées à l'étuve à 37°C pendant 18 à 48h.

3.1.11.4 Identification

L'identification repose sur l'aspect des colonies sur la gélose et l'hémolyse autour des colonies sur gélose au sang pour les Streptocoques Béta-hémolytiques.

Examen direct après culture

Celui-ci inclus toujours l'état frais et la coloration de Gram. Il a été réalisé pour apprécier la mobilité et la morphologie des bactéries. La coloration de Gram après culture est faite pour voir la disposition des bactéries (en amas, en chainette, isolé ou en double) et leur coloration : violette (Gram positif) et rose (Gram négatif).

A- Pour les cocci : Bactéries à Gram positif apparaissant en chainette (courte ou longue) ou en amas.

Le test à la catalase sur lame est réalisé pour départager les Staphylocoques (catalase positive) et les Streptocoques (Catalase négative)

Le test à la catalase

C'est une enzyme qui décompose l'eau oxygénée ou peroxyde d'hydrogène (toxique pour certaines bactéries) en eau et en oxygène gazeux.

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-Technique : Nous avons déposé une goutte d'eau oxygénée à 3% sur une lame propre et ensuite prélevé une colonie que nous avons déposée sur la goutte d'eau oxygénée. La lecture est immédiate. La présence des bulles d'air visible à l'oeil nu signe la présence de l'enzyme. Les Streptocoques sont catalase négative alors que les Staphylocoques sont catalase positive.

Remarque : Nous avons utilisés les bactéries qui ont poussées sur autre géloses que la gélose au sang à cause de l'action catalasique de l'hémoglobine donnant un résultat faussement positif.

1. Les Streptocoques :

Les cocci catalase négative sont repiqués dans une gélose chocolat et une gélose au sang pendant 18 à 24h pour la suite de l'analyse (groupage par le test au latex, le Camp test et l'antibiogramme s'il s'agit des SGB)

a) Le groupage par le test au latex :

Nous avons utilisé le PASTOREX STREP kit de BIO-RAD pour identifier les différents groupes des Streptocoques beta-hémolytiques groupables selon Lancefield : A, B, C, F, G et D.

- Préparation des extraits

~ 5 à 10 colonies des SGB ont été prélevées et mises dans un tube
à hémolyse contenant 300 ul de solution d'extraction enzymatique ;

~ Le mélange est incubé à 37°C pendant 15 minutes en l'agitant
toutes les 5 minutes.

- Identification

~ chaque flacon est agité pour remettre en suspension les
particules de latex ;

~ une goutte de chaque latex est déposée dans les cercles de la
carte d'agglutination.

~ A l'aide d'une pipette, une goutte d'extrait a été déposée
dans chacun de ces cercles ;

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~ le contenu de chaque cercle est homogénéisé à l'aide d'un

bâtonnet que nous avons changé pour chaque réaction ;

~ la carte est agitée selon un mouvement orbital pendant une
minute maximum et le résultat est observé à l'oeil nu.

Résultat : La formation des agglutinats rouge sur fond vert au niveau de l'un des cercles signe un résultat positif. L'absence d'agglutination avec l'un des réactifs déposé dans les cercles est noté Streptocoque non groupable.

Les souches ayant agglutinées avec le réactif B sont soumis à une épreuve de CAMP test.

b) Le CAMP test

Nous avons réalisé l'épreuve d'abord sur une gélose Columbia enrichie de 5% d'érythrocytes de mouton, ensuite sur une gélose au sang avec comme base le Blood Agar Base et enfin sur une gélose nutritive supplémentée de 5% de sang de mouton.

La souche de Staphylococcus aureus est ensemencée sous forme d'une strie qui traverse la boite en allant par le centre. La souche du Streptocoque B à tester est ensemencée selon une strie perpendiculaire à l'ensemencement du Staphylococcus aureus et qui s'arrête à 0.2 cm de celle-ci. Nous avons utilisé d'abord une souche de Staphylococcus aureus ATCC 25923 et ensuite une souche de Staphylococcus aureus isolée au laboratoire.

Les boites sont d'abord incubées en atmosphère normale à 37°C pendant 18 à 24h, puis en atmosphère enrichie de 5 à 10% de CO2 pendant 24h,

2. Les Staphylocoques :

Les colonies des Staphylocoques sont des cocci en amas, catalase positive. Le diagnostic d'espèce est réalisé à l'aide des certains test biochimiques : Ensemencement sur milieu Chapman (fermentation du mannitol), Coagulase, Oxydase et DNase.

B. Pour les Entérobactéries

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Nous avons utilisés d'abord l'identification basée sur les caractères commun

des entérobactéries (bactéries à Gram négatif, mobilité peritriche ou immobiles, catalase positif, oxydase négative), la recherche de l'Oxydase a été faite par la méthode des disques. Ensuite, Les caractères biochimiques ont été déterminés par ensemencement de la galerie Api 20E (Biomérieux )

C. Pour les levures :

Pour identifier le genre Candida albicans, Nous avons utilisés la technique de filamentation dans le sérum.

Technique :

Quelques colonies ont été prélevées et mises dans un tube contenant 0.5 ml de sérum humain. Le mélange est incubé à 37°C pendant 3 heures. La lecture a été faite entre lame et lamelle à l'objectif 40X.

Résultat : La présence d'un tube germinatif ou filamentation indique la présence de C. albicans et l'absence de filamentation signe la présence de Candida spp.

3.1.11.5 ANTIBIOGRAMME DES SOUCHES DES SGB ISOLEES

Nous avons réalisé l'antibiogramme sur gélose Müeller Hinton supplémentée de 5% de sang de mouton defibriné (Plasmatec). La méthode de diffusion en gélose a été utilisée.

Préparation de l'inoculum

Quelques colonies sont prélevées et émulsionner dans un tube en verre contenant 5 ml de l'eau physiologique. L'opacité de l'inoculum est ajusté à l'échelle 0,5 Mac Farland (environ 108 UFC/ml). Une autre dilution de l'inoculum au 1/10 à été réalisée conformément aux recommandations du CA-SFM

Technique d'ensemencement

Nous avons utilisé la méthode de Kirby-Bauer ou ensemencement par écouvillonnage sur des boites de pétri de 90 mm de diamètre. Deux boites de pétri ont été utilisées pour chaque souche. 5 disques imprégnés d'antibiotique

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sont déposés dans la première boite et 4 autres disques dans la seconde boite. La distance entre les disques était de 2 cm.

Incubation

Les boites ensemencées sont mises dans une jarre et incubées dans une étuve bactériologique à 37°C en atmosphère enrichi de 5 à 10% de CO2 pendant 18 à 24h.

Le tableau 3 indique les disques d'antibiotiques utilisés avec leurs concentrations et leurs valeurs critiques ainsi que les diamètres critiques du Staphylococcus aureus ATCC 25923, souche utilisée comme référence pour le contrôle de nos disques et milieux.

Les disques sont choisis selon les recommandations du Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM édition de janvier 2008)

Tableau III : Antibiotiques utilisés et diamètres critiques

ANTIBIOTIQUE

SYMBOLE (Oxoid)

CONCENTRATION

DIAMETRE CRITIQUE en mm

Staph aureus ATCC 25923

S

=

R

<

PENICILLINE G

P

10U (6tg)

29

8

31-38,5

AMOXICILLINE

AML

25 tg

21

14

 

AMPICILLINE

AMP

10 tg

19

14

27-35

CEFOTAXIME

CTX

30 tg

26

23

25-31

CLINDAMYCINE

Da

2 tg

15

15

24-30

ERYTHROMYCINE

E

15 tg

22

17

26,5-31,5

PRISTINAMYCINE

PT

15 tg

22

19

26,5-32,0

CEFUROXIME

CXM

30 tg

25

22

 

GENTAMYCINE

CN

10 tg

18

16

19-27

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Tous les disques utilisés sont de marque OXOID sauf la Pristinamycine qui est de marque BIO-RAD.

3.1.12 Conservation des souches

Les souches des SGB isolées sont conservées dans un milieu liquide lactosé ( conservation longue durée) et dans une gélose chocolat coulée en tube (pour une conservation courte durée) puis gardées dans un congélateur à -80°C. 3.1.13 Analyse des données

V' Les données collectées ont fait l'objet d'une analyse avec le logiciel Microsoft Word et Excel 2007.

V' Les résultats sont présentés sous formes des chiffres, tableaux et figures.

III.2 MATERIEL

Le matériel utilisé est divisé en quatre (4) groupes :

3.2.1 Matériel de collecte des données

V' Fiches techniques de recherche

V' Stylo à bille

3.2.2 Matériel de prélèvement

V' Table gynécologique

V' Lampe électrique à bras flexible pour éclairer les voies génitales

V' Plateau

V' Gants de soins

V' Ecouvillons stériles

V' Spéculum stériles

V' Alèse en papier à usage unique

V' Marqueur et stylo à bille

V' Portoir

V' Eau physiologique

ü

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Poubelle

ü Eau de javel

3.2.3 Matériel d'analyse et de conservation Matériel pour préparation des milieux de culture

ü Autoclave

ü Balance

ü Réfrigérateur à 4°C

ü Spatule

ü Fiole jaugée

ü Bec bunsen

Matériel pour examen direct :

ü eau physiologique

ü lames et lamelles

ü Microscope binoculaire

ü huile à immersion

ü violet de gentiane

ü lugol

ü fuchsine

ü Alcool à 95°C Matériel pour la mise culture

ü Anse de platine

ü Boite de pétri de 90mm

ü Milieux de culture en poudre (Gélose columbia, Blood Agar Base, Müeller Hinton, Gélose nutritive, EMB, Chapman, Sabouraud chloramphenicole

ü portoir

ü Marqueur

ü bec bunsen

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

V' Etuve à 37°C

Matériel pour identification et antibiogramme

V' Pastorex Strep kit (BIO-RAD).

V' tube à essai

V' Pipettes pasteur

V' Micropipette

V' pissette

V' Bouteille à gaz

V' eau de javel

V' disque d'antibiotiques

V' Registres et fiche de pointage

V' Pince.

Matériel de conservation des souches

V' Milieu liquide lacotsé

V' Cryotubes

V' Congélateur

V' Gélose chocolat coulée en tube

3.2.4 Matériel d'analyse des données

V' Ordinateur

V' imprimante

V' Fiches de collecte des données

V' Logiciels ( Microsoft Windows et Excel 2007)

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CHAPITRE IV :

RESULTATS

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Du 1er Mars au 30 Août 2008, 142 femmes enceintes ont été prélevées pour un PCV à l'HGOPY. Ces femmes ont été recrutées sur base des critères d'inclusion et d'exclusion par un échantillonnage consécutif non exhaustif et non probabiliste.

La moyenne d'âge de nos patientes est de 27,03#177;5,53 ans avec 17ans pour la plus jeune et 41 ans pour la plus âgée.

P N Nombre des PCV

Fréquence des germes rencontrés :

Culture mono microbienne

Culture poly microbienne

Absence des germes Pathogènes

100

40

20

90

80

70

60

50

30

10

0

93

18

Absence des germes pathogènes

Culture monomicrobienne

Culture polymicrobienne

31

Nature des cultures

Figure iii : Distribution des cultures selon leur nature

On note que 31 femmes, soit 21,8% n'ont aucun germe pathogène, 18 femmes, soit 12,7% sont porteuses d'au moins deux germes et 93 femmes soit 65,5% sont porteuses d'au plus un germe.

Nombr e des PCV

45

40

35

30

25

20

15

10

5

0

45,16%

11,82%

22,58%

8,60%

2,15%

4,30% 3,22%

2,15%

Candida albicans Candida spp Gardnerella vaginalis Streptocoque B Autres Streptocoques E.coli

S.aureus

Autres Entérobactéries

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Candida Candida spp Gardnerella Streptocoque B Autres E.coli S.aureus Autres

albicans vaginalis Streptocoques Entérobactéries

Germes rencontrés

Figure iv: Fréquence des germes rencontrés en culture mono microbienne

Le germe le plus rencontré dans le PCV est Candida albicans et représente pour lui seul 45,16% ; vient ensuite Gardnerella vaginalis avec 22,58%, Candida spp occupe la troisième place avec 11,82% le SGB occupe la quatrième place avec 8,60% et Escherichia coli occupe la cinquième place avec un taux de 4,30%.

Le autres Streptocoques sont constitués d'une souche de Streptocoque du groupe A et une souche de Streptocoque non groupable. Les autres Entérobactéries sont constitués d'une souche de klebsiella pneumoniae, une souche de Citrobacter koseri et une souche de Pantaea spp

14

12

10

4

8

6

2

0

77,79%

11,11%

5,55% 5,55%

SGB et C. albicans

SGB et E.cloacae

C. albicans, G. vaginalis et S.aureus

C. albicans et G. vaginalis

C. albicans et G. vaginalis

 

SGB et

C. albicans

Germes

SGB

et E.cloacae

rencontrés

C. albicans, G. vaginalis et S.aureus

Nombre des PCV

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Figure v: Fréquences des germes rencontrés en culture poly microbienne

Candida albicans et Gardnerella vaginalis occupent la première place avec 77,79%. Deux souches de SGB sont retrouvées avec Candida albicans et représentent 11,11% ; une autre souche de SGB a été retrouvée avec Enterobacter cloacae (5,55%) et enfin une souche de Staphylococcus aureus a été retrouvée avec Candida albicans et Gardnerella vaginalis.

2. Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Prévalence globale du portage vaginal du SGB

131

11

Figure vi: Prévalence du Streptocoque du groupe B

Des 142 femmes enceintes, 11 soit 7,7% sont porteuses du SGB. 131 autres portent ou non autres germes que le SGB.

3.

p i at

a

obmN

No

ent es

bre de s

Fréquence du SGB par âge gestationnel

80 70 60 50 40 30

20

7%

11, 1%

Absence du SGB

10

Presence du SGB

3, 8%

0

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3

Trimestre de grossesse

Figure vii: Distribution du SGB selon l'âge gestationnel

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

Le taux de portage du SGB est élevé au troisième trimestre de grossesse (5 patientes sur 45 soit 11,1%) par rapport aux deux premiers trimestres. Au second trimestre, 5 sur 71 soit 7% des patientes étaient porteuses et une seule sur 26 soit 3,8% était porteuse au premier trimestre.

Figure viii: Distribution des SGB par tranches d'âge

Nous remarquons que le portage du SGB par tranches d'âge est fonction de la taille des échantillons constituant les tranches. Plus il ya d'individus, plus le portage est important ([25-33]) et moins il ya des individus, moins le portage est important ([34-42])

Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

RESULTAT DU CAMP TEST

Avec toutes les souches testées, nous n'avons remarqué aucune augmentation de l'hémolyse au niveau de la zone d'intersection de la souche à tester du SGB et celle du Staphylococcus aureus ; ce qui signe un résultat négatif.

L'aspect du CAMP test réalisé avec toutes nos souches de SGB isolées dans notre étude est accroché en annexe.

ANTIBIOGRAMME

Tableau 4: Profil de sensibilité des souches des SGB aux antibiotiques

ANTIBIOTIQUES

Concentration du disque

Nombre des souches

Sensibles

Intermédiaire s

Résistantes

PENICILLINE G

10U (6ug)

11(100%)

00(00%)

00(00%)

AMOXICILLINE

25 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

AMPICILLINE

10 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

CEFOTAXIME

30 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

CLINDAMYCINE

2 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

ERYTHROMYCINE

15 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

PRISTINAMYCINE

15 ug

11(100%)

00(00%)

00(00%)

CEFUROXIME

30 ug

09(81,81%)

02(18,18%)

00(00%)

GENTAMYCINE

10 ug

00(00%)

00(00%)

11(100%)

Toutes les souches étaient sensibles à 100% aux Macrolides représentés par la Lincomycine, la Clindamycine et l'Erythromycine. Elles étaient aussi sensibles à 100% aux Béta-lactamines représentés par la Pénicilline G, l'Amoxicilline, l'Ampicilline. La Cefuroxime s'est révélée efficace qu'à 81,81% : deux souches étaient à sensibilité intermédiaire.

Par contre toutes les souches étaient résistantes aux Aminosides représentés par la Gentamycine avec un taux de 100%.

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CHAPITRE V

DISCUSSION

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1. Fréquence des germes rencontrés dans les PCV

Le germe le plus rencontré dans notre série est Candida albicans comme on pouvait toujours s'y attendre et représente pour lui seul 45,16% des germes rencontrés en culture mono microbienne et 77,79% avec Gardnerella vaginalis en culture poly microbienne. Fari A et al. affirment que ce germe est en effet celui qui est le plus souvent rencontré dans les vaginites même en dehors de la grossesse.

Cette fréquence de Candida albicans trouvée dans notre étude est légèrement inferieure à celle trouvée par Maniatis AN. et al. qui est de 54.1% chez 6226 femmes enceintes. Par contre elle avoisine celle rapportée par Foumane à l'HGY (48,45% des patientes sur 192 femmes enceintes). B. Balaka et al. au Togo trouvent un taux de 33,3% qui est inferieur au notre.

Les autres germes rencontrés en culture mono microbienne chez les femmes enceintes sont : Gardnerella vaginalis qui représente 22,58%. Ce taux avoisine celui de Maniatis AN. et al. qui est de 27.2% ; le SGB occupe la troisième place avec 8,60% et Escherichia coli occupe la 4ième place avec 4,30%. En culture poly microbienne le SGB et Candida albicans occupe la deuxième place avec 11, 11% et 5,55 % avec Enterobacter cloacoe.

Le taux élevé de Candida albicans, Gardnerella vaginalis et la présence des autres germes peut être expliqué par les conditions de vie difficiles rendant beaucoup des femmes sujettes à des conditions d'hygiènes dérisoires, créant ainsi des vaginites facilitées par l'usage intempestif d'antiseptiques qui baisse le PH du vagin, ce qui entrainera la montée des germes vers le haut appareil d'emblé stérile. Soit par une mauvaise hygiène ; soit par l'utilisation abusive des antibiotiques à large spectre.

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2. Taux du portage vaginal du SGB

Au terme de notre étude, un taux de portage vaginal du SGB de 7,7% a été retrouvé chez les femmes enceintes. Ce taux est moins important que celui retrouvé au Canada par Seaward PG et al. en 1998 qui est de 11%; Il est de 12 % en Belgique pour SCHUCHAT A. et al. en 2000; Ce chiffre est aussi moins important que celui retrouvé en France par l'ANAES en 2001 qui est de 10% [ANAES;2001] alors qu'en 2003, le taux est rapporté à 9,6% par Joelle Loulergue et al. Par contre, Feriani A. et al. ont trouvé quant à eux un taux de 13% en Tunisie en 2006. La plus part des auteurs donnent un taux de portage vaginal variant entre 10 et 40% [Bevilacqua et al.;1999; Clay LS et al.;1996; Horvath B et al.;1998; Maniatis AN et al.;1996], d'autres par contre donne un taux de prévalence qui oscillent entre 12 et 15 % [Rosa F et al. 1999 ; Gil EG et al.; 1999 ; Claeys G et al.;2001; Cueto M et al.;1995].

Par contre le taux trouvé dans notre série avoisine celui de 6,70% [35] trouvé par Foumane à l'Hôpital Général de Yaoundé ; il est par conséquent cohérent avec la prévalence obtenue en Abidjan par A. Kacou et al. qui est de 7.3% et est aussi proche de celle de Schmidt et al. en Ethiopie qui est 9% ; Bagnani A et al. ont trouvé aussi un taux de prévalence avoisinant le notre qui est de 8,18%. En France, dans une étude multicentrique (23 centres) ayant fait une étude de prévalence et d'antibiogramme sur le SGB en 2003, Joelle Loulergue et al. rapportent que la prévalence varie selon les centres et se situe entre [5,1 à 22,5%], les centres N° 6, 7 et 8 ont trouvé des taux de prévalence semblables au notre avec respectivement 7% (sur 127 femmes enceintes) , 7,6% (sur 52 femmes enceintes) et 7,7% sur 195 femmes enceintes.

Dans la mesure où les différentes études n'ont pas suivi un même protocole au sens strict pour l'identification du SGB, l'utilisation des différentes méthodes pourrait bien expliquer les variations des prévalences constatées. Ainsi, si un élément technique explique ces variations, il faut probablement le chercher dans

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la qualité du prélèvement, de la mise en culture et des techniques d'identifications.

3. Distribution du SGB selon l'âge gestationnel

Nous avons évalué le taux de portage vaginal par trimestre de grossesse ; il est élevé au troisième trimestre avec 11,1% tandis qu'au deuxième et premier trimestre il représente respectivement 7% et 3,8%. Ces taux trouvés dans notre série concordent avec ceux de FERIANI A et al. en 2006 sur leurs 300 femmes enceintes en Tunisie qui ont trouvé un taux de 0% au premier trimestre, 10,2% au second trimestre et 17% au troisième trimestre.

La variation des taux de portage vaginal par trimestre de grossesse pourrait être due aux modifications hormonales survenant au cours de la grossesse.

4. Profil de sensibilité des souches des SGB isolées aux antibiotiques

Neuf (9) disques d'antibiotique ont été testés sur chacune des 11 souches des SGB isolées. Ces disques sont choisis selon les recommandations de la CA-SFM (janvier 2008).

Toutes les souches isolées se sont révélées sensibles à 100% aux béta-lactamines représentés par la Pénicilline G, l'Amoxicilline, l'Ampicilline, la Cefotaxime. Par contre, les souches etaient sensibles à la Cefuroxime à 81,81%, deux souches étaient intermédiaires (18,18%). Les Macrolides proposés en cas d'allergie comme alternative aux béta-lactamines dans l'antibioprophylaxie per-partum de l'infection à SGB et représentés dans notre étude par la Pristinamycine, la Clindamycine et l'Erythromycine se sont révélés efficaces, toutes les souches étaient sensibles à 100%.

Notre situation est comparable à celle de Joelle Loulerge et al., de Touppurainem N et al. et d'O.Sahnoun et al. qui ont trouvé une sensibilité de

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100% des souches de SGB à la Pénicilline G, l'Amoxicilline, la Cefotaxime et la Pristinamycine. Quand à la Clindamycine et l'Erythromycine, Joelle Loulerge et al. et Touppurainem N et al. ont trouvé un taux de sensibilité respectif de 86,9% et 83,2%. La résistance à l'Erythromycine est de 38,5% pour O. Sahnoun et al.

Elle est aussi comparable à celle de Schuchat A. et al. et Franciosi RA. et al. ; ces auteurs affirment qu'en Belgique comme en Amérique du Nord, presque toutes les souches étaient sensibles à la pénicilline G, mais moins de 5 % des souches sont résistantes à l'Erythromycine et à la Clindamycine [Schuchat A et al.;2000, Franciosi RA et al.;1973].

Toutes les souches étaient résistantes à 100% aux Aminosides représentés par la Gentamycine. O. Sahnoun et al. ont observé une résistance de haut niveau de 0,6% pour la Gentamicine. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que la Gentamicine utilisés dans notre série est chargée à une faible concentration (10 ug) et du fait aussi de la résistance naturelle de bas niveau des Streptocoques aux Aminosides.

5. Le CAMP test

Le CAMP test a été utilisé pour une seconde identification des nos souches des SGB isolées, aucune souche n'a donné un résultat positif ; ceci pourra s'expliquer par le fait que nos souches isolées sont soit déficientes ou soit ne produisent pas le CAMP factor, facteur qui, en synergie avec la bétalysine du Staphylococcus aureus est à l'origine de l'augmentation de l'hémolyse.

Le portage vaginal du Streptocoque du groupe B chez la femme enceinte étant transitoire, dynamique ou continue, le traitement à distance de l'accouchement des femmes enceintes porteuses asymptomatiques ne diminue pas le taux de portage à l'accouchement. Seul un dépistage systématique au dernier trimestre de grossesse et la notion basée sur les facteurs de risque paraissent efficaces.

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CONCLUSION ET

RECOMMANDATIONS

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CONCLUSION

Au terme de notre étude, nous retenons que :

- le taux de portage vaginal du Streptocoque du groupe B chez la femme enceinte à HGOPY est de 7,7%. Il est de 3,8% au premier trimestre, 7% au second et 11,1% au troisième trimestre.

- Le germe le plus rencontré dans le PCV chez la femme enceinte est Candida albicans en culture mono microbienne. Gardnerella vaginalis occupe la deuxième place. Candida spp occupe la troisième place. Le SGB occupe la quatrième et Escherichia coli la cinquième place

- Les souches de SGB isolées sont toutes sensibles à la Pénicilline G, l'Amoxicilline, la Cefotaxime, l'Ampicilline, la Pristinamycine, l'Erythromycine et la Clindamycine. Par contre, 81,81% des souches étaient sensibles à la Cefuroxime . Néanmoins, toutes les souches étaient résistantes à la Gentamycine.

- Toutes les souches isolées ont donné un résultat négatif à l'épreuve du CAMP test.

PERSPECTIVES

V' Nous prétendons faire une étude comparée du portage vaginale incluant les variables socio-économiques et démographiques dans les grands hôpitaux du Cameroun et du Tchad.

V' Faire le sérotypage des souches isolées dans les deux pays

V' Etudier des manières approfondies les comportements des souches isolées vis-à-vis du CAMP test.

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RECOMMANDATIONS

Au terme de notre étude, nous formulons les recommandations suivantes :

AUX CHERCHEURS

V' Qu'une étude prospective de grande envergure sur le portage

vaginal du SGB incluant les variables socio-économiques et démographiques

soit menée dans tous les hôpitaux et centres hospitaliers dans l'optique

d'apprécier l'ampleur de l'infection à SGB au CAMEROUN.

Au Ministère de la santé publique:

V' Réduire le coût du PCV pour les femmes enceintes.

V' Mobiliser des ressources pour la sensibilisation des femmes enceintes

au risque d'infections néonatales dues au SGB

Aux médecins prescripteurs ;

V' Faire un dépistage vaginal systématique du SGB chez toutes les

femmes enceintes entre 34 et 37 semaines de grossesses.

V' De mentionner sur le dossier de la future mère son statut de

colonisation durant la grossesse;

Aux femmes enceintes :

V' Eviter l'automédication

V' Eviter l'usage abusif des antiseptiques locaux et autres mauvaises

pratiques d'hygiène pour la toilette intime.

Aux Biologistes :

V' Le CAMP test ne doit pas être utilisé pour le diagnostic de routine

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Portage vaginal et profil de sensibilité du Streptococcus agalactiae aux antibiotiques chez la femme enceinte à HGOPY

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ANNEXES

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ANNEXE 1 : Autorisations de recherche

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ANNEXE 2 : FICHE TECHNIQUE DE RECHERCHE

Date

IDENTIFICATION DE LA PATIENTE Fiche N°

N° ordre ou N° de la facture

Nom et Prénoms

Age

non

Patiente Interne Patiente externe Quartier
INFORMATIONS REQUISES

Etes vous enceintes? Oui
Si oui, de combien de mois?

Nombre de grossesses quelques soient les issues Grossesses à termes

Nombre des prématurés Nombre des avortements

Nombre des enfants en vie ....

Parité

non

Êtes-vous sous Antibiotique? Oui
Pourquoi faites-vous le PCV ?...

Motifs : 1

2
Partie réservée au chercheur Examen Macroscopique :

Abondance des leucorrhées

Couleur

Aspect

Odeur

Examen Microscopique :

Examen direct : V' Etat frais

Trichomonas

Levures

Leucocytes

Cellules épithéliales
V' Gram

Flore de Doderleïn type

Bacilles Gram+ Bacilles Gram -

Cocci Gram+ Cocci Gram -

Germes isolés : 1

2

CAMP Test

ANTIBIOGRAMME :

SENSIBLES

INTERMEDIAIRES

RESISTANTS

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ANNEXES 3: FICHE DE CONSENTEMENT ECLAIRE

Je soussignée, Mme, Mlle

atteste avoir reçu des explications claires et précises sur le but de cette recherche dont le thème est « Portage vaginal et profil de sensibilité aux antibiotiques du Streptocoque B chez la femme enceinte à l'Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé HGOPY» ainsi que son importance et sa bienfaisance.

Par ailleurs, j'accepte donc de faire partie de cette étude sans conditions préalables.

En foi de quoi, le présent engagement peut servir et valoir ce que de droit.

Le chercheur La participante

ADAWAYE CHATTE

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ANNEXES 4 : CONDITIONS ETHIQUES

Notre étude a été menée en respectant certains principes généraux et

fondamentaux de l'éthique et le respect de certaines règles :

> L'obtention de l'accord du Superviseur de thèse ;

> L'obtention d'une autorisation de recherche du Doyen de la FMSB

> L'obtention d'une autorisation de collecte des données par la direction de

l'HGOPY

> Explication à la patiente des objectifs de l'étude ;

> L'obtention de l'accord de la cliente incluse dans l'étude (principe du

consentement éclairé);

> Mesures garantissant la protection de vie privée, l'anonymat et la confi-

dentialité des données

> La garantie d'une large diffusion des conclusions (principe de bienfai-

sance)

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ANNEXE 5 : Mode Opératoire du PASTOREX STREP ( BIO-RAD) Préparation des échantillons

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Le Test PASTOREX STREP s'applique aux colonies de Streptocoques béta-hémolytiques isolées sur gélose au sang ou gélose columbia +ANC (colonies de cocci à Gram positif, catalase négative).

Préparation des extraits

~ Placer 0,3 ml ou 300ul de solution d'extraction enzymatique
dans un tube à hémolyse pour chaque souche isolée ;

~ Placer 5 à 10 colonies d'une culture fraiche de streptocoques et
les dissocier dans l'enzyme. Lorsque les colonies sont de taille inferieure à 0,5 mm, augmenter l'inoculum jusqu'à l'obtention d'un trouble visible à l'oeil nu.

~ Incuber soit à 15 à 45°C à température ambiante (18-30°C)
Identification du groupe

~ Agiter énergiquement chaque flacon pour remettre en suspen-
sion les particules de latex ;

~ Déposer une goutte de chaque latex dans les cercles de la
carte d'agglutination. (Tenir le flacon en position verticale) ;

~ A l'aide d'une pipette, déposer également une goutte d'extrait
dans chacun de ces cercles ;

~ Homogénéiser le contenu de chaque cercle à l'aide d'un bâ-
tonnet, changer le bâtonnet pour chaque réaction ;

~ Agiter la carte selon un mouvement orbital pendant une mi-
nute maximum

Une réaction positive se traduit par l'agglutination des particules de latex dans un délai maximum d'une minute. La taille des agglutinats et la rapidité de leur apparition dépendent de la concentration antigénique de l'extrait.

Interprétation des résultats

~ Réaction positive : formation d'agglutinants rouges sur fond
vert. Seule une agglutination franche et rapide avec un seul de 6 latex permet d'identifier le groupe de la souche testée.

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~ Réaction négative : Suspension homogène brune

~ Réactions non interprétables :

V' Faible agglutinats sur fond brun

V' Agglutination avec plusieurs latex spécifiques. Dans ce cas, faire un nouvel isolement de la souche à étudier. Performances du test : Les performances du test ont été évaluées sur 217 souches dont 162 souches de streptocoques et entérocoques et 55 souches d'autres espèces, certains concurremment avec des streptocoques tels que Corynebacteries, Listeria monocytogenes, Gardnerella vaginalis.

Tableau : Sensibilité du test Pastorex Bio-Rad

 

Total

Positive

Négatives

Sensibilité

Streptocoque A

67

67

0

100%

Streptocoque B

41

41

0

100%

Streptocoque C

9

9

0

100%

Streptocoque D

27

24

3

88%

Streptocoque F

4

4

0

100%

Streptocoque G

14

14

0

100%

Une souche Enterococcus durans n'a pas réagi, due probablement à un déficit d'antigène de groupe chez cette souche, 1 souche Enterococcus avium et une souche Enterococcus gallinarum (ayant présenté des agglutinations avec la méthode utilisée au laboratoire, n'ont réagi ni avec Pastorex Strep D ni avec une troisième technique).

Spécificité du test

· Sur les 55 souches autres que Streptocoques des groups A, B, C, D, F et G, les résultats suivants ont été observés :

V' Agglutination du latex C avec 5 souches de Streptococcus pneu-moniae alpha-hémolytiques (réaction dues à la présence d'un antigène commun F)

y' Agglutination du latex avec une souche de Corynebacteries bé-ta-hémolytique.

? Absence de réactions croisées avec les autres souches (S. mitis, G. va-ginalis, L. monocytogenes et des Corynebacteries non hémolytiques).

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ANNEXE 6: Résultat du groupage (PASTOREX STREP Bio-Rad)

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ANNEXE 7: Le CAMP TEST

CAMP test Positif, source: American Society of Microbiology, Microbellibrary.org

CAMP test négatif : Aspect du test réalisé avec les souches des SGB isolées

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ANNEXE 8 : Formule des préparations des milieux utilisés

1. COLOMBIA AGAR BASE (Oxoid) 500g pour 12,8litres d'eau

Composition :

· Peptone : 23,0 g/litre

· Chlorure de Sodium : 5,0 g/litre

· Agar 10,0 g/litre

· PH=7,3#177;0,2 à 25°C

Mode opératoire

Ajouter 39 g à 1 litre d'eau distillée. Porter à ébullition jusqu'à dissolution complète. Stériliser 15 minutes à 121°C à l'autoclave ; Refroidir à 50°C et ajouter 5% de sang de mouton defibriné stérile.

2. MULLER HINTON (Plasmatec) Composition :

· Beef infusion solids 2 g/litre

· Acid Hyd . Casein 17,5 g/ litre

· Starch 1,5 g/litre

· Calcium 50-100 mg/litre

· Magnesium 20-35 mg/litre

· Agar 17 g/litre

· PH= 7,4#177;0,2

Mode opératoire :

Mettre 38 g de poudre dans un litre d'eau distillée. Porter à ébullition pendant 10 minutes. Stériliser à l'autoclave à 121°C pendant 15 minutes. Refroidir à 47°C et ajouter 5% de sang de mouton defibriné stérile.

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1. GELOSE CHOCOLAT

Milieu de base : Blood Agar base (Oxoid)

Formule :

· Poudre 10 g/litre

· Peptone 10 g/litre

· NaCl 5 g/litre

· Agar 15 g/litre

· PH= 7,3#177;0,2 à 25°C

Ajouter 40 g dans 1 litre d'eau distillée et porter à ébullition jusqu'à dissolution complète ; stériliser 15 minutes à 121°C à l'autoclave. Laisser refroidir à 4045°C et ajouter 7% de sang de mouton defibriné stérile. Chauffer encore quelques minutes pour cuire le sang.

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ANNEXE 9: Présentation du SGB sur gélose au sang frais et gélose chocolat

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Geloses chocolat

gélose au sang frais

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ANNEXE 10 : Présentation des quelques souches de SGB résistantes à la Gentamycine (CN)

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ANNEXE 11 : Tableau de correspondance pratique entre semaines d'aménorrhée et mois de grossesse

La durée de la grossesse est indiquée en semaines d'aménorrhée (SA) ou en mois de grossesse (semaines d'aménorrhée = nombre de semaines écoulées depuis les dernières règles, ce qui fait que le terme en semaines d'aménorrhée compte deux semaines de plus que le terme en semaines de grossesse).

Mois

Semaines d'aménorrhée

Semaines de grossesse

1

6

4

2

10

8

3

15

13

4

19

17

5

24

22

6

28

26

7

32

30

8

36

34

9

41

39






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