Conclusion partielle 1ère Partie
Ainsi, nous retiendrons de cette partie que notre étude
a consisté à déterminer un terroir agricole pour les
agriculteurs des Plaines Vera. Nous avons vu que l'agriculture est l'un des
principaux atouts qui ravitaille le marché de Gamba. Cela dit, le
domaine de chasse de Setté-Cama regorge d'une diversité
d'habitats et par conséquent d'une diversité de faunes.
L'abondante faune présente dans cette zone constitue dans une certaine
mesure un frein aux activités agricoles car entraînant souvent des
conflits homme-faune en raison des dégâts de cultures
causés par les animaux sauvages dans les champs. C'est donc dans le
souci de permettre aux habitants de Gamba d'exercer librement leurs
activités agricoles dans une zone délimitée, que les
autorités de tutelles ont mis en place un processus de
déclassement des terroirs villageois présents dans le complexe et
reclassement des parties d'aires protégées restées sans
statut écologique juridique. C'est ce processus qui est
désigné sous l'appellation de re-zonage du CAPG.
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périmètre urbain de la ville de Gamba (Sites des Plaines Vera)
PARTIE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET RESULTATS
Nous présenterons dans cette partie d'une part, la
méthode de collecte, de traitement des données et le
matériel utilisé pour réaliser notre étude. D'autre
part, les résultats, les analyses et nos suggestions.
Chapitre III: METHODOLOGIE
II. 1- Méthode de collecte et de traitement de
donnés
Pour mieux orienter et éclairer notre vision de
l'étude nous avons commencé par effectuer une recherche
bibliographique qui a été réalisé en trois phases
:
o La première s'est déroulée au Cap-
Estérias principalement à la bibliothèque de l'E.N.E.F;
o La deuxième phase a été
réalisée à la bibliothèque du Projet WWF-Gamba ;
o La dernière s'est faite à travers des
documents électroniques via pour la majorité des sites
internet.
Ensuite, avant les missions de terrain, des entretiens ont
été menés tour à tour avec :
· Le Conservateur
· Le Commandant de Brigade de Faune de Sette-Cama
· Le Responsable du Secteur agricole de Gamba
· Le Responsable de la collecte des données
WWF-Gamba
A l'issue de ces rencontres nous avons pu recueillir
· Les numéros de téléphones et les
adresses de domiciles des présidents des deux associations
exerçant l'agriculture dans les Plaines Vera et des textes de loi qui
régissent la création de groupement à vocation
coopérative.
· La carte du site d'étude
De plus, nous avons réalisé trois missions de
terrain :
- Deux missions d'une (1) semaine chacune, du 09/05/2011 au
15/05/2011 et du 26/05/2011 au 01/06/2011 au niveau des Plaine Vera pour la
récolte des données relatives aux plantations ;
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- Une mission d'un jour, le 19/05/2011 toujours au niveau des
Plaines Vera précisément à Mbaganga pour évaluer
les dégâts causés par des éléphants dans une
plantation afin d'avoir un meilleur aperçu du CHE. Cette mission a
été diligentée par le commandant de brigade de chasse de
Setté-Cama. (Voir annexe1-3).
Ainsi la partie terrain nous a pris 15 jours soit près
de 360 heures de collectes des données. Aussi, les prospections
supplémentaires faites en dehors des jours de missions augmenteraient
sans doute ce total.
Ces missions de terrains nous ont permis de faire :
1-) Une cartographie participative : grâce
à l'option track logs du GPS et à des guides villageois, nous
avons parcouru les périmètres des espaces utilisés comme
champs durant l'année en cours et l'année dernière. Sur
les lieux nous avons également relevées des informations
qualitatives liées aux diverses cultures semées et les cultures
dominantes.
2-) Un recensement des agriculteurs : Le recensement
des agriculteurs s'est fait par observation participante. Grâce aux
présidents des deux associations d'agriculteurs, nous avons pu obtenir
la liste des agriculteurs membres des deux associations et non membres qui
exercent leur activité dans les Plaines Vera. A l'aide de ce recensement
et sur un cycle agricole de 15 années, nous avons estimé la
superficie pour la satisfaction des besoins en terres agricoles
nécessaires à l'essartage des communautés d'agriculteurs
des Plaines Vera. Vu l'impossibilité de maîtriser les mouvements
démographiques des populations, alors nous avons eu recours, au travail
de cartographie des plantations effectué en 2005 par un étudiant
de l'ENEF pour de nouveau estimer cette fois ci, en fonction du pourcentage
d'accroissement des superficies, les besoins en terres agricoles des
agriculteurs des Plaines Vera et le nombre d'agriculteurs d'ici 15ans à
compté de 2010.
3-) Les entretiens : étant donné la
difficulté à joindre tous les agriculteurs qui été
recensés et le manque de temps auquel nous étions
confrontés, nous avons constitué un échantillon de 30% de
la population agricole que nous avons recensée (65 agriculteurs,
annexe4) et nous avons passé des entretiens avec 20 cultivateurs
à l'aide du guide d'entretien conçu à cet effet (Annexe
5). Cet échantillon à permis d'avoir une bonne
variété de types d'agriculteurs. Chaque individus trouvé
dans les plantations, d'autres joignables par téléphone ou
à domicile, était questionné.
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Méthode d'échantillonnage
:
Notre surface échantillonnée c'est-à-dire
la surface totale à laquelle l'estimation de la densité finale a
été appliquée est Plaines Vera. Notre population
était les agriculteurs.
Les Plaines Vera étant subdiviser en trois petites zone
dont Antenne et Mbaganga, dieu pourvoira et Guitou guibatou, nous avions donc
à parcourir trois subdivisions de notre surface
d'échantillonnage. Pour que l'échantillon soit
représentatif, nous avons pris le soin de questionner au minimum 30% des
agriculteurs de chaque zone.
4-) Une évaluation des dégâts
causés par les éléphants: Cette évaluation des
dégâts de cultures était réalisée à
l'aide d'un protocole que nous avons préétablit en collaboration
avec le Commandant de Brigade de Faune et Chasse de Setté-Cama et sous
l'inspiration du manuel de formation pour les informateurs de
dégâts causés par les éléphants, afin de
mieux récolter les données relatives à
l'appréciation des dégâts (Annexe6).
II.2- Méthode de traitement des
données
II.2.1- Traitement des données
géo-référencées
Pour nous aider à traiter nos données
géo-référencées, le gestionnaire des bases de
données /SIG, nous a appris sommairement à manipuler le logiciel
Arc view.
Ensuite le traitement des données
géo-référencées, à commencé par le
transfert de nos données du GPS vers notre ordinateur à l'aide du
logiciel Map source. Puis, nous avons enregistré nos données
transférées sous le format text pour pouvoir après les
ouvrir à nouveau sur excel.
Comme les données apparaissent sous forme brute sur
Excel, nous avons effectué un tri pour ressortir les informations
essentielles telles que les waypoints, les track logs et les noms des points.
Une fois ces informations extraites, nous les avons à nouveau
enregistrées sous le format text ou Dbs qui sont des formats lisibles
par Arc view.
Enfin, dans Arc view nous avons ouvert les fichiers
traitées sur excel ce qui nous a permi de pouvoir numériser les
points et créer des fichiers vecteurs (Shafe file). Ainsi, on a
créé les couches des superficies des plantations et obtenu une
vue spéciale de ces dernières.
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