Epigraphe
1. « Le changement organisationnel est
défini comme la Restructuration d'organisations tayloristes en
organisations holistes » (Patricia Crifo)
2. « Quelle que soit l'origine du changement
organisationnel envisagé, l'entreprise doit développer en elle
les capacités de réagir aux modifications externes par des
changements internes afin de maintenir sa place sur le
marché » (Claude L ÉVY-LEBOYER).
Dédicace
A toi ma seule fille ASNATH DUNIA WITNES,
qui donne un sens à mon existence
Avant propos
Cet ouvrage est un couronnement des efforts dont les
seules personnes que nous sommes ne peuvent s'en exalter ; C'est ici donc
l'expression de notre gratitude à l'égard des ceux qui ont
apporté leur pierre à l'édifice.
Sans prétendre être exhaustif, nous
remercions en premier, l'Eternel Dieu qui, dans son immense Amour, a fait de
nous ce que nous sommes, et notre Estimé Pasteur MAMBO Bilaziaka pour
son encadrement spirituel ;
Ensuite, l'éminent Professeur, Docteur et Recteur
de L'UNIC, N'SAMANE O' LUTU, qui sans son initiative, l'on ne saurait parvenir
au bout,
Le Professeur Associé Muhindo KIBWANA qui n'a pas
manégé ses efforts malgré des multiples sollicitations,
pour diriger ce mémoire ; le Chef de travaux K. KAHIGHANA AIME,
pour son encadrement tout au long de la rédaction;
Nous ne pouvons clore sans penser aux camardes et
compagnons de lutte : BAHATI KAMUHA Chance, kayimba tatala Sylvie, Buguzi
Ndahayo Roger ; Les trois amours de ma vie dont : Mon épouse
KATUNGU Clarice, le fruit de notre amour Asnath Dunia Witnes
pour qui cette lutte acharnée est menée et ma cousine Mugoli
Njoloko anny pour sa tendresse et affection qui nous ont
encouragé.
Disons enfin, merci à tout ceux qui nous portent
dans leurs coeurs et ceux qui nous lirons pour quelle raisons quelle
soit!
Sigles et Abréviations
ADDF : Association de Défense des Droits des
Femmes,
AFPSC : Association des Femmes pour les Progrès
Social et Culturel
AG : Assemblée Générale
ASADHO : Association Africaine des Droits de l'Homme
ASSODIP : Association pour le Développement des
Initiatives Paysannes
COCO : Commission de Contrôle
Cpté : comptabilité
CR : Comité Restreint ou conseil
d'administration
DESC : droits socio économiques et culturels
DFE : Droit de la Femme et de l'enfant
DHBG : droits humains et bonne gouvernance
DRH : Direction des ressources humaines
FEPSI : Femmes Engagées pour la Promotion de la
Santé Intégrale
FJDF : Femmes Juristes pour la Défense des Droits
de la Femme
FOFOM ou SWOT : force, faiblesse, opportunité et
menaces (strength, weakness, opportunity and threat)
FP : Fraternité des Prisons
GAHOP : Groupe d'Association de Droits de l'Homme et de la
Paix
GLHRP-Great Lakes Human Rights Program
GRH : Gestion des Ressources Humaines
HDW: Human Dignity in the World
JEDHO : Juristes Engagés pour la Défense de
l'Homme
PDD : Paix Durable et Développement Social
RH : Ressources Humaines
SIPA : symposium international pour la paix
SOFEPADI-Solidarité des Femmes pour la Paix et le
Développement Intégrale
SOPROP : Solidarité pour la Promotion Sociale et
la Paix SYDIP-Syndicat de Défense des Intérêts Paysans
SP : Secrétariat Permanent
SYFET-Syndicat des femmes travailleuses
V. CONTENUES
i. Epigraphe
i
ii. Dedicace
ii
iii. Avant propos
iii
iv. Sigles et abreviations
iv
v. Contenues
vi
I. INTRODUCTION
1
1. OBJECTIF DU TRAVAIL
1
2. ETAT DE LA QUESTION
2
3. PROBLÉMATIQUE
4
4. HYPOTHÈSES
8
5. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
9
6. DÉLIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
9
7. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
9
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
CHAP I : REVUE DE LA LITTE RATURE
12
I.1 : DEFINITION DES CONCEPTS
12
I. 1. 1. INCIDENCE
12
a. Notion
12
b. Rôle
12
I.1.2. RÔLE
13
a. Notion
13
b. sorte
13
1.13. RESSOURCES HUMAINES
13
a. Notion
13
b. Fonction ou domaine du
personnel
14
c. Mission
14
1.2.4 CHANGEMENT
14
a. Notion
14
b. Processus
19
c. Sortes de changement
19
D. LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ET LES
ACTEURS DE CHANGEMENT
20
a. les structures organisationnelles
20
b. les acteurs du changement
21
b.1. les collaborateurs
22
b.2. les managers
22
b.3. les acteurs sociaux
23
1.1.5. ORGANISATION
23
a. Notion
23
b. sortes d'organisation
24
1.2. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
25
A. NOTION
25
B. COMPOSITIONS DU SERVICE DES RH)
25
C. RÔLE DU SERVICE DES RH
26
CHAP. II. PRESENTATION DU GADHOP
27
II.1 HISTORIQUE
27
II.2. CADRE JURIDIQUE
27
II.3. MISSION ET OBJECTIF
28
a. Mission
28
a. Objectifs
28
II.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
29
Organigramme
29
Fonctionnement
30
CHAP III: DIAGNOSTIQUE DU CHANGEMENT AU
SEIN DU GADHOP
34
III.1. ANALYSE DU TRAVAIL DES RH
35
1. ORIENTATION
35
2. 41SERVICES RENDUS
36
3. RÉSULTATS
38
III.2. ANALYSE ORGANISATIONNEL DE L'IMPACT DU
CHANGEMENT
40
1. Conception
40
2. CONTENUS
41
3. APPLICATION (PROCESSUS)
41
III.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT, PERSPECTIVE
D'AVENIR
52
CONCLUSION GENERALE
55
ANNEXES
56
ANNEXE 1 : LISTE DES TABLEAUX
56
ANNEXE 2 : LISTE DES GRAPHIQUES
57
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
58
ANNEXE 4 : ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
61
INTRODUCTION
1. Objectif du
travail
Dans la coordination des activités de l'entreprise
entre les équipes et au sein de celles-ci, l'élaboration d'une
politique des Ressources Humaine est nécessaire, car une organisation
soignée s'avère essentielle pour le succès du changement
et il est important que le service des ressources humaines participe à
cette planification1(*).
Malheureusement, très souvent, lorsque les autres
services apportent un changement, ils effectuent leur planification et font
intervenir le département des ressources humaines à la fin du
processus, lors que les plans sont très avancés.
En effet, le processus du changement est simplement une
démarche méthodologique d'accompagnement vers un changement
progressif au sein d'une entreprise au regard des aléas et du
développement de son environnement. Ce processus revêt des aspects
d'anticipation, de définition et de mise en place.
En outre, cela va de la perception d'un problème
d'organisation à la définition d'un cadre d'actions qui permet
l'élaboration, le choix et la mise en place d'une solution dans des
conditions optimales de réussite2(*).
Ainsi, notre recherche poursuit comme objectifs :
- résoudre la problématique d'organisation ou de
réorganisation au travers la mise en oeuvre de démarches, de
méthodes de travail et d'outils pour une meilleurs gestion des
ressources humaines au sein d'une quelconque organisation;
- prendre en compte la dimension humaine: les valeurs, la
culture, les résistances au changement au travers d'une démarche
de participation, de communication et de formation enfin de permettre la
compréhension et l'acceptation des nouvelles règles du jeu au
sein des organisations ;
En effet, la ressource humaine constitue une ressource
difficile à saisir par le fait qu'il n'existe cependant, de recette
prescrite et absolu pour diriger, déployer et mener à bien un
projet de changement au sein des organisations.
2. Etat de la
question
Le problème du changement organisationnel a
préoccupé plusieurs chercheurs managers ; Ainsi, il n'est
pas nouveaux de faire une étude sur le changement organisationnel.
Bien que la question semble intéresser moins des
chercheurs de notre contré, sous d'autres cieux, elle préoccupe
à un très haut degré une grande majorité du domaine
organisationnel.
En usant de la documentation, nous nous sommes rendu compte
que plusieurs auteurs et chercheurs ont fait sienne le changement
organisationnel et l'implication des ressources humaines, citons à ce
titre:
Martine visinand, en Aout 2003, à HEC
Montréal, a présenté un mémoire de maitrise sur
« le rôle attendu des professionnels RH lors d'un
changement organisationnel ». Elle cherche à mieux
comprendre le rôle attendu des professionnels des RH lors d'un changement
organisationnel. Elle est arrivée à proposer sept intervenants
appelés à gérer le changement dont le membre exhaustif, le
professionnel des relations publiques, le professionnel
finance/comptabilité, le supérieur immédiat, le
collègue de travail, le responsable de l'équipe de projet et le
consultant externe.
De sa part, Vincent BOURDARIAS, en 2010, a
présenté son mémoire de master II sur:
« Conduite du changement dans l'entreprise, rôle des ressources
humaines ? », à l'Institut de gestion sociale -
Paris. Dans sa démarche, Il a démontré
que les ressources humaines ont un rôle préconisateur et aident
ainsi l'entreprise à jouer davantage son rôle sociétal,
tant attendu par les salariés d'une structure en pleine modification de
son architecture organisationnelle.
Pour ce qui est de KIMONGOLI BETI Grace, dans
son mémoire sur l'analyse de la planification au sein des
entreprises médiatiques, défendu à l'UNIC
BENI, 2010 - 2011, a démontré que la planification des
activités au sein d'une organisation a un impact positif pour le
rendement attendu. Il a mis plus l'accent sur l'aspect de la planification sans
beaucoup insister sur la dimension humaine.
De ce fait, à la lumière de ces travaux
antérieurs, nous avons le souci d'analyser l'incidence du rôle des
ressources humaines dans le processus de changement organisationnel dans une
ONG « GADHOP », à la dimension d'une PME.
La particularité de ce travail s'inscrit à trois
niveaux ; l'analyse de l'incidence des ressources humaines, dans le
processus de changement et même pendant et après le
changement ;
Ensuite, Analyser l'impact de l'implication des ressources
humaines à tout le niveau décisionnel sur le rendement de
l'organisation tant lors du changement qu'après ce dernier.
Au demeurant, nous voulons vérifier si l'implication et
la participation, dans l'élaboration d'une politique de
développement des ressources humaines, peut constituer un dispositif
capital à mettre en oeuvre pour adapter les ressources humaines au
changement organisationnel.
3.
Problématique
La gestion des RH s'est posé avec acquitté
à travers les nuits de temps passés et est restée toujours
entière car l'épanouissement des entreprises est demeuré
stimulé par plusieurs facteurs dont certains demeurent encore inconnus
à nos jours. Les mêmes exercices sont menés par des pays en
émergence qui veulent leurs entreprises performantes. Ainsi, ils
accordent un bénéfice spécial à la gestion des
ressources humaines plus particulièrement à la politique de
promotion pour l'excellence de l'organisation socioéconomique.
En effet, l'étude de la relation entre l'entreprise et
son environnement repose sur différents courants de pensée allant
du déterminisme au volontarisme. Si des voies intermédiaires
existent, l'analyse de l'entreprise de petite dimension est souvent
envisagée sous l'angle de la contrainte environnementale, notamment dans
la sélection des choix stratégiques3(*).
Les hommes constituent la richesse essentielle de l'entreprise
et ils sont les éléments indispensables à la production
car ils mettent en oeuvre tous les moyens dont dispose l'entreprise. Ainsi,
dans bon nombre d'entreprises, la gestion active n'est plus exercée par
le possesseur du capital, mais elle est confiée à un
spécialiste rémunéré, un professionnel- meneur
d'homme. Son métier contribuera au développement de l'entreprise
qui à son tour, entant qu'élément de la
macroéconomie, contribuera au développement national.
Aujourd'hui, le monde s'est mobilisé et les rencontres
se multiplient pour chercher un développement mondial durable.
L'Afrique, pour combler son retard de développement, s'est
résolue sur un plan appelé « Nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique » NEPAD en sigle.
Ce plan définit la stratégie africaine pour
assurer un développement durable au 21ème
siècle, il ouvre aussi la réflexion sur les
préalables d'un développement durable. La gouvernance
économique et celle des entreprises est l'une des conditions requises de
ce plan pour réaliser le développement durable4(*).
Cependant, la recherche des moyens financiers suffisants et
humains qualifiés pose problème. De même, comme toutes les
nations, la RD C à travers la mise en oeuvre des politiques
économiques adéquates, fait recours à l'extérieur
et sollicite des dons et des aides à travers le monde, auprès du
FMI, BIRD,... et les ONGI.
C'est dans ce sens que depuis 2003, nous avons assisté
à une forte présence des organisations humanitaires. Celles-ci
avaient une mission bien précise : sauver des vies en
périls. Ici, la stratégie est d'adopter l'emergency management
car il y a une vie en danger quelque part.
Cependant, l'environnement n'est pas resté le
même et le contexte sociopolitique dans notre pays a connu des
réelles mutations. Ceci devrait obliger aux organisations à
recourir à la théorie de contingence, c'est-à-dire, le
management contingent et songer à utiliser les ressources humaines
locales adaptées ou à former.
Or, S'adapter aux demandes de changement est un challenge
permanent pour les organisations aujourd'hui confrontées à des
évolutions environnementales rapides. Ainsi, quelle que soit l'origine
du changement organisationnel envisagé, l'entreprise doit
développer en elle les capacités de réagir aux
modifications externes par des changements internes afin de maintenir sa place
sur le marché5(*).
Cependant, si le changement est inévitable, le
phénomène de « résistance au changement » ne
l'est pas moins car tout processus de changement entraîne souvent
une réaction de défense visant à maintenir l'état
antérieur.
En outre, il ressort qu'au fur et à mesure que
l'environnement devient de plus en plus dynamique, turbulent ; son
évolution devient par conséquent très difficile à
prévoir. Or, les entreprises doivent exploiter plus leurs environnements
qui prennent souvent la dimension internationale dont le marché
s'élargit et se diversifient6(*).
En plus, il importe de savoir que toutes ces questions
tournent au tour de l'homme qui, face au changement, doit à tout prix
chercher à se maintenir en place. Or, la composante humaine,
au-delà des relations que les acteurs entretiennent et qui ont
occupé largement une grande place dans les analyses sociologiques, est
abordée de plus en plus sous l'angle des compétences, avec le
développement des concepts d'organisation apprenante et d'apprentissage
organisationnel7(*).
Il est donc question de montrer comment l'entreprise
intègre les processus d'apprentissages individuels et organisationnels
et comment l'entreprise favorise l'amélioration des compétences
individuelles et tente de les convertir en un avantage concurrentiel interne
(organisation qualifiante).
L'organisation qui fait l'objet de notre étude,
c'est-à-dire le GADHOP, a connu plusieurs mutations selon le contexte
sociopolitique de notre pays. Cette dernière a mis en place un plan
d'action stratégique depuis 2009 en discussion à
l'Assemblée générale. Cela a mené à la mise
en oeuvre d'une réorganisation avec des objectifs à l'horizon
2014, en rapport avec la professionnalisation des organisations membres et la
spécialisation en synergie8(*).
Le processus de changement est dans la plupart de cas induit
par une modification au sein de cette ONGD tout comme dans la certaines
entreprise sous forme d'une réorganisation pure et simple, une fusion,
un rachat ou encore et souvent une restructuration. Alors pourquoi existe-t-il
un fort lien entre une conduite de changement, ses conséquences et les
aspects qui impliquent le service des RH ?
Cela nous conduit à un questionnement ci-après
qui constitue l'ossature de notre problématique:
Comment les RH devraient-elles intervenir dans un processus de
changement lié à un plan d'action stratégique ?
Quels sont les dispositifs à mettre en oeuvre pour
réellement s'adapter à cette situation en termes de
ressources, de concepts et d'outils ?
Quel est l'impact du changement sur le rendement du Personnel
?
Les interrogations qui précédent nous ont
conduit à formuler les hypothèses de notre recherche.
4.
Hypothèses
Une hypothèse est une supposition que l'on fait d'une
chose possible ou non dont on tire une conséquence positive ou
négative. Selon G. de LANSHEERE, elle est une affirmation progressive
concernant la relation entre deux ou plusieurs variables9(*)
Pour ce qui est de notre problématique, les
hypothèses suivantes et vérifiables sont
formulées :
Il existerait un fort lien entre un processus de changement et
ses conséquences dans les aspects qui impliquent le service des
Ressources Humaines.
La politique basée sur l'intégration
professionnelle des ressources humaines serait un dispositif capital à
mettre en oeuvre pour adapter celles-là au processus de changement
organisationnel.
L'implication des ressources humaines à tout le niveau
décisionnel augmenterait le rendement tant lors du changement
qu'après ce dernier.
5. Choix et
intérêt du sujet
Le choix porté sur ce sujet ne résulte pas d'un
fait du hasard, il nous intéresse personnellement, en qualité de
spécialiste en gestion des ressources humaines et au regard de nos
expériences, dans le sens que, les RH font souvent l'objet des
décisions et sont rarement consultées pour une implication
effective.
En plus, sur le plan théorique, nous voulons mettre
à la disposition des dirigeants des petites et moyennes entreprises, un
outil pouvant contribuer à une bonne implication des RH dans
l'optimisation des rendements.
Sur le plan pratique, toute entreprise qui mettra en
application notre modèle du changement organisationnel atteindra ses
objectifs du point de vue rendement attendu au personnel qu'elle utilise.
6. Délimitation
spatio-temporelle
En principe, tout travail doit être
délimité dans le temps et dans l'espace. En effet,
délimiter son travail c'est écarter aussi un certain nombre de
difficultés.
Notre sujet a comme terrain de recherche, l'organisme GADHOP.
Dans le temps, notre étude s'étend à la période
allant de 2007 à 2011.
7. Méthodologie de
recherche
Selon PINTO ET GRAWITZ M, la méthodologie est un
ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie. C'est l'idée de comment on va
procéder pour étudier10(*).
Pour réaliser ce travail, nous avons utilisé
certaines méthodes et technique qui nous ont permis à atteindre
les objectifs de notre recherche. En effet, les méthodes ci-après
ont été d'une grande utilité:
La méthode fonctionnelle : nous a permis
d'appréhender la structure ainsi que le fonctionnement et le
fonctionnement de GAHOP.
La méthode analytique : elle nous a permis
d'analyser les données de l'enquête de la manière la plus
objective possible ;
La méthode statistique, quant à elle, nous a
permis la description, l'interprétation et la
représentation ; bref, le traitement des résultats des
enquêtes sur terrain.
Quant aux techniques :
La technique documentaire nous a été d'une
grande utilité car elle nous a conduits à consulter les documents
et archives du GADHOP, des ouvrages, des notes de cours et autres documents
relatifs à notre travail.
L'entretien et l'interview : ces deux techniques nous ont
permis de recueillir les informations auprès de nos
enquêtés et entrer en contact avec certaines personnalités
pouvant nous fournir des renseignements approfondies en rapport avec notre
recherche. Le questionnaire constitué d'un questionnaire soumis aux
différents intervenants au sein du GADHOP a été
élaboré.
8. Subdivision du
travail
Ce présent travail est composé, à part
l'introduction en amont et la conclusion en aval, de trois chapitres. Le
premier « revue de la littérature », concerne
l'éclaircissement des concepts du travail grâce à la
littérature sélectionnée. Le deuxième,
« présentation du GADHOP », décrit celui-ci
à travers son historique, son cadre juridique, ses missions ; son
organisation grâce à sa structure et son fonctionnement.
Enfin, le dernier, « diagnostic du changement
organisationnel au sein du GADHOP », analyse tour à tour le
travail des RH, l'impact du changement organisationnel et le modèle
SWOT. Après nous indiquerons sa perspective d'avenir.
9. Difficultés rencontrées
Au cours de l'élaboration de ce
travail, nous nous sommes confronté aux difficultés
suivantes :
L'insuffisance documentaire due au manque d'une
bibliothèque suffisamment dotée d'ouvrages en rapport avec notre
thématique, la réticence de certaines personnes à
répondre à notre questionnaire et la conciliation de notre emploi
du temps avec la disponibilité des enquêtés.
Pour les contourner, nous utilisé nos relations pour
accéder aux ouvrages et rapports du GADHOP nécessaire pour notre
recherche et avons usé de la diplomatie pour réaliser avec
succès l'interview utile pour réaliser notre travail.
Chap I : REVUE DE LA LITTE
RATURE
Cette partie est entièrement consacrée à
la définition des concepts qui constituent l'ossature de notre sujet de
recherche. Il est impératif de porter une élucidation aux termes
incidence, rôle, ressources humaines, changement, organisation et gestion
des ressources humains.
En effet, à la lumière de la littérature
que nous avons pu sélectionner, il sied d'éclaircir ces
différents concepts pour ne pas prêter confusion aux idées
relatives à notre thème.
I.1 : DEFINITION DES
CONCEPTS
La définition des concepts s'impose par le fait qu'il
arrive de fois le sens d'un mot varie d'un contexte à l'autre.
I. 1. 1. INCIDENCE
A. Notion
L'incidence est « une répercussion, un fait
résultant directement ou indirectement de quelque chose », ou
encore, « la réflexion de quelque chose dans une autre
direction11(*) ».
Selon la rousse, le concept incidence désigne une
répercussion ou une conséquence que peut avoir un fait
précis sur le déroulement d'une action12(*).
B. Rôle de l'incidence
Le rôle de l'incidence est de mesurer l'impact ou les
conséquences d'un fait précis. Il permet de produire des
indicateurs observables et vérifiables.
I.1.2. Rôle
A. Notion
Le rôle est une fonction remplie par quelqu'un ou par
quelque chose, c'est aussi influence exercée sur quelque chose13(*)
Par contre en droit, le rôle désigne le registre
sur lequel on inscrit par ordre chronologique les causes soumises à un
tribunal14(*)
Selon la rousse, le rôle c'est une influence
exercée par quelqu'un ; une fonction assumée par un
élément quelconque15(*).
B. Sorte de rôle
Dans une organisation, l'homme peut jouer plusieurs
rôles : le rôle économique, rôle de leader ou
meneur de troupe, rôle social, directeur des ressources humaines etc.
1.1.3. Ressources Humaines
A. Notion
Une ressource c'est ce qu'on emploi dans une situation
fâcheuse pour se tirer d'embarras ; c'est un moyen dont l'on dispose
ou une possibilité d'action16(*).
En effet, une ressource, c'est l'ensemble des facteurs
détenus par une organisation pour réaliser ses objectifs17(*). Dans le présent
travail, la ressource humaine, qui attire notre attention est une ressource
stratégique pour une organisation.
Elles offrent des services aux autres parties de
l'organisation pour réaliser les objectifs de cette
dernière19(*).
B. Fonction ou domaine du
personnel
La fonction première des ressources humaines est
d'offrir à l'organisation une main d'ouvre efficace, stable et
satisfaisante.
C. Mission
La mission des ressources humaines est de combiner les autres
ressources que comprend l'organisation pour optimiser le rendement.
1.2.4 Changement
A. Notion
La théorie du processus du changement est très
proche des démarches de résolution de problèmes complexes,
d'analyse de la valeur, d'organisation et de gestion de projets, Elle suppose
plusieurs paramètres évolutifs qui sont la perception de ce
qu'est une organisation et la connaissance des facteurs de changement20(*).
D'une manière plus simple, un changement est une
mutation d'un stade initial X vers un autre Y ; il peut être
volontaire ou poussé pour les contraintes contextuelles et
environnementales.
Selon la rousse, le changement est l'action de changer,
modifier, transformer ou innover. C'est aussi, un ensemble de mécanismes
permettant la transformation lente des sociétés21(*)
Selon encarta, le changement est un processus de modification
par évolution ou encore, modification par remplacement ou substitution
de quelque chose ou de quelqu'un par quelque chose ou quelqu'un22(*).
Le changement organisationnel désigne, selon Monia
Namsi, un processus par lequel un aspect d'une organisation ou plus largement,
d'un système d'action collective, dont l'altération ou la
modification équivaut à l'ajout, à la suppression ou au
emplacement, de façon partielle ou totale, de l'un, de plusieurs ou de
tous les éléments composant une organisation et de l'une ou
l'autre des caractéristiques de ceux-ci23(*) ;
Le changement touche tous les niveaux de l'entreprise:
Stratégique, structurel, systèmes de ressources humaines,
culturel...etc. Ainsi donc, réussir le changement demande un
savoir-faire spécifique différent de ceux que l'on trouve
aujourd'hui dans les entreprises.
Selon Mohamed Jaouad El Qasmi, le changement
se gère, tout comme se gèrent les relations avec les clients, les
technologies, et les équilibres financiers24(*). Et il propose les
thèmes suivants pour un changement organisationnel: Les acteurs du
changement, les objets du changement, les causes du changement, les niveaux du
changement ; les formes du changement, les étapes du changement ainsi
que les objectifs du changement25(*).
Le changement est au coeur des préoccupations des
entreprises depuis que les managers ont rompu avec deux hypothèses
fondamentales des approches classiques de conception des organisations :
l'existence d'un mode « idéal » d'organisation, et
l'idée d'une stabilité des formes organisationnelles26(*).
La question du changement concerne aujourd'hui, mais cela n'a
pas toujours été le cas, l'ensemble des niveaux de
décision au sein de l'entreprise, correspondant à la typologie
d'Igor Ansoff: décisions stratégiques, tactiques
et de gestion courante27(*).
Malgré les différences d'enjeux évidentes
entre ces trois dimensions, les objectifs sont identiques puisqu'il s'agit dans
tous les cas de tendre vers l'efficience de l'organisation.
De plus, quelles que soient la nature et l'importance des
transformations envisagées, on retrouve toujours dans les processus du
changement le même souci de rationalité, celle-ci étant
supposée garantir l'optimalité des solutions à mettre en
oeuvre.
Cependant, du changement résulte
généralement, une résistance et donc la volonté de
l'organisation de rester sensible aux problématiques humaines lors de la
venue d'un changement s'avère donc important.
C'est dans ce sens que Bareil et
Savoie soulignent que « nous pensons que certaines
personnes sont enthousiasmées par le changement, tandis que d'autres le
redoutent d'amblée et y résistent aussi longtemps qu'ils peuvent.
Les individus ne sont pas touchés de la même façon ni au
même moment par le changement28(*) ».
Force est de constater cependant que, la perspective
traditionnelle de changement organisationnel repose presqu'essentiellement sur
la résistance à ce dernier, traduisant ce phénomène
comme un concept central et incontournable.
Pour Parron et Cie, la résistance au
changement est véritablement devenue une bête noire de tous ceux
qui véhiculent des idées de changement, traduisant implicitement
des synonymes de craintes, d'hostilités, de conflits ou
d'impatience29(*).
Ces auteurs suggèrent de considérer cependant,
la résistance au changement comme étant une réaction
légitime et même fonctionnelle, entretenant un changement comme un
phénomène négatif et indésirable est donc une
conception qu'il faut tenir à distance, il faut plutôt s'attarder
aux significations de la résistance car ne s'accordent pas
nécessairement à un refus de changer30(*).
En outre, si le constat des résistances au changement
est communément reconnu, moins rependues sont les initiatives de
dirigeants d'organisations qui s'efforcent de comprendre ces résistances
et ne les considérèrent pas simplement comme des réactions
naturelles.
En cas de changement, n'a-t-on pas effectivement, comme le dit
De Koninck, « de bonnes raisons de
résister31(*)»?
La question des résistances au changement est
l'occasion de souligner, l'importance de la communication dans le processus de
changement ; Par la communication et le dialogue, il est donc possible de
lever une bonne partie des résistances qui s'observent chez les agents.
Les agents s'inquiètent de tout ce qui peut leur
arriver consécutivement au changement si l'impact du projet sur les
parcours individuels n'a pas été bien expliqué. Et ceci
occasionnerait l'incertitude à ce qui concerne tant la situation
individuelle future que celle de l'organisation en général.
Ainsi, plutôt que d'une attitude naturelle, il s'agit
plus d'une attitude rationnelle qui insiste sur l'analyse profonde des risques
encourus et des garanties apportées quant à la perte de place ou
de légitimité de certains groupes.
Une autre source de résistance se traduit par un
sentiment d'injustice éprouvé par les agents de la base, et qui
est entretenu par les antécédents d'organisation dans lesquels
les agents ont été victimes suite à des changements.
La question de la motivation est aussi relevée par
Colson32(*); double motivation puisqu'il est question de motiver
le projet, le justifier, l'argumenter, et de motiver les agents qui doivent le
traduire en actions.
Les résistances au changement s'observent souvent dans
les groupes des acteurs qui ne sont pas concepteurs du projet et qui ne font
pas partie de l'équipe du projet.
Autissier et Moutot notent qu'une attitude courante de
manifestation de la résistance est la passivité, le retrait
vis-à-vis de l'action, l'attentisme. Mais des attitudes d'opposition
ouverte se manifestent aussi ;
Pour VINCENT BOURDARIAS, la résistance peut être
sur le plan individuel que collectif33(*). Pour lui, les résistances collectives d'une
part, sont liées aux normes, les rites et les idées
préconçues au sein d'un système de valeurs et les
résistances individuelles sont dues à : la rupture,
quand un salarié dans son for intérieur
pense que sa situation personnelle peut être
compromise ou revue à la baisse par une nouvelle organisation ; et
le retour sur soi: lorsqu'un salarié se remet en cause
sur ses capacités et ses compétences acquises34(*).
B. Processus
Un processus selon la rousse, c'est un ensemble des
phénomènes conçus comme une chaine causale
progressive ; un ensemble d'opérations d'élaboration d'un
produit35(*).
Pour encarta, le processus c'est un enchaînement
d'actions planifiées pour aboutir à un résultat36(*)
Tout simplement, c'est un procédé
échelonné ou étalé sur plusieurs étapes.
C. Sortes de changement
Il existe plusieurs sortes de changement ;
généralement, on distingue deux types de changement : le
Micro et macro changement37(*).
- Le micro changement, porte sur une partie de l'organisation
et peut concerner les éléments de structure, des
activités, de l'organisation etc. En conséquence, il concerne le
processus opérationnel et relève de tous les niveaux de
responsabilité dans l'entreprise38(*).
- Le macro changement par contre, concerne l'entreprise dans
toutes ses dimensions. Il porte sur la stratégie de l'entreprise et
concerne sa vision du marché et du futur, ses programmes d'action
etc.39(*)
Le changement peut ainsi revêtir un caractère
radical ou incrémenté. Il sera radical, s'il entraine des
changements importants, voir une rupture tant au niveau de la stratégie
que de la structure ; c'est une réorientation dans le but d'adapter
l'organisation à des circonstances radicalement modifiées. Il est
en outre incrémenté, lorsqu'il sera question d'une série
de petit pas en matière de changement. Il est donc évolutif.
Ainsi ce changement organisationnel peut répondre au
processus du type planifié, c'est-à-dire anticipé par les
managers qui ont une vision claire de l'avenir ; soit du type
construit40(*),
c'est-à-dire laissant un champ libre aux initiatives des acteurs ;
ou encore il peut être une réaction, une réponse à
l'évolution de l'environnement. Dans ce cas il est
stratégique ;
D. Les structures
organisationnelles et les acteurs de changement
a. les structures
organisationnelles
La structure est le fondement de l'organisation des
ressources de l'entreprise et cadre les ressources par département ou
service. Elle est l'agencement des différentes composantes d'une
organisation41(*).
Selon Minthzberg, « la structure d'une organisation
peut être définie simplement comme la somme totale des moyens
employés pour diviser le travail entre les personnes distinctes et pour
ensuite assurer la coordination nécessaire des tâches42(*).
On distingue ainsi, plusieurs formes de structures :
selon la répartition des tâches et l'exercice du pouvoir. Nous
aurons ainsi :
La structure hiérarchique fondée sur le principe
d'unité de commandement et de direction ;
La structure fonctionnelle qui implique la
spécialisation des activités ; la structure divisionnelle,
fondée sur le principe du découpage des activités en
unités économiques homogènes et autonomes43(*).
b. les acteurs du changement
Ce sont les collaborateurs de l'entreprise, leurs managers et
les acteurs sociaux en tant que salariés prenant part au contrôle
de l'activité de l'entreprise sous l'emprise bien attendu des
différents facteurs dont il faut à tout prix tenir compte.
Ces facteurs peuvent être groupé en deux
catégories dont l'environnement interne ou externe d'un
côté, et les autre facteurs tels que la technologie, la
concurrence, les individus etc. de l'autre côté.
b.1.
les collaborateurs
Il s'agit de l'ensemble du personnel qui est visé par
la conduite de changement en termes humains et pour qui un accompagnement
à cette conduite est mise en oeuvre.
Celle-ci a pour but de déterminer si leurs conditions
de travail, leur poste, ou même leur métier et l'organisation
même de leur service vont être modifiés.
b.2.
les managers
Les managers sont les personnes qui sont les plus
concernées par le changement organisationnel en raison de leur
rôle de promoteur44(*). Ils
doivent faire en conséquence preuve du savoir changer et du savoir
conduire le changement.
Ils sont des membres de la Direction, qui sont en
première ligne et doivent concilier le réalisme du changement et
l'interprétation du changement par leurs subordonnés suivant un
plan de communication adéquat.
En plus, Ils encadrent l'activité d'un service, voir
tenir une Direction. Aussi, ils doivent connaître les changements
susceptibles de modifier le travail de chacun, l'organisation de leur service
et jouer leur rôle d'encadreur.
Leur fonction essentielle est liée à la
stratégie en fonction de la gestion des hommes45(*).
De ce fait, ils doivent eux-mêmes être bien
informés d'un changement d'organisation afin de partager la vision de la
Direction et être en mesure de communiquer les points importants à
leurs collaborateurs.
b.3.
les acteurs sociaux
Les acteurs sont essentiellement les instances
représentatives du personnel qui jouent un rôle de
« personne morale ». ils sont soit des organisations
professionnelles ou des représentations ouvrières.
Un mandat d'élu par le personnel à date fixe et
régi par le Code du Travail, leur donne le pouvoir de prendre
connaissance de la stratégie de l'entreprise afin d'en informer
l'ensemble des collaborateurs et de négocier le plan ou les
décisions qui sont prises46(*).
Ils sont tenus par leur fonction de vérifier la
faisabilité d'une orientation stratégique mais seulement en
fonction des conditions de travail et du maintien autant que possible des
emplois impactés. Ce rôle qui leur est dévolu est
limité et ne peut pas faire rempart aux décisions de la direction
de manière unilatérale.
1.1.5. Organisation
A. Notion
Il y a une organisation parce qu'il faut aller au-delà
de l'effort individuel.
L'organisation est un espace où existe une certaine
division du travail : il ne s'agit pas d'une foule
indifférenciée; des activités sont menées, des
rôles attribués, même si les formes de cette division sont
diverses et sont plus ou moins précises47(*).
Selon Disco encarta, c'est une association (de personnes, de
groupes, d'États), généralement importante, dotée
d'une structure et créée en vue d'un but
déterminé48(*)
On peut aussi définir une organisation comme un
ensemble relativement stable d'acteurs en charge d'une ou plusieurs missions,
disposant de relations plus ou moins structurées, pour réaliser
des activités en commun.
En effet, une organisation est un ensemble non seulement des
tâches, mais aussi des individus qui les assument conformément
à une fonction49(*).
Pour le lexique des sciences sociales, c'est un regroupement
de personnes et de moyens dans une structure juridique, visant d'atteindre des
objectifs déterminé, caractérisés par la division
du travail, du pouvoir, et contrôle de l'ensemble pour améliorer
l'efficacité et la survie de l'organisation50(*).
B. sortes d'organisation
Plusieurs types d'organisation sont distingués et
difficile de les énumérer tous. Néanmoins nous en
distinguerons quelqu'un uns. Une organisation peut prendre une dimension
locale, nationale, multinationale ou internationale.
On distingue ainsi :
Ø Les organisations solidaires ou d'entraide qui
procurent des récompenses non matérielles ou intangibles ; elles
proviennent de la participation à l'organisation qui procure la
socialisation, sentiment d'appartenance, statut et plaisir, etc. Leurs
objectifs doivent être attractifs et socialement acceptables pour
séduire les parties prenantes.
Ø Les organisations orientées vers la
satisfaction d'un but lucratif ou les organisations d'affaires;
Ø Les organisations publiques
Ø Les organisations en but non lucratifs parmi
lesquelles nous trouvons les organisations humanitaires ; tel que le
GADHOP qui fait l'objet de notre recherche.
En conséquence, une organisation humanitaire, c'est une
organisation ayant pour but de réduire les inégalités
entre les humains, soulager la misère d'un peuple vulnérable et
sauver des vies en périls51(*).
1.2. LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
A. Notion
La gestion des ressources est la gestion du potentiel humain
d'une organisation. Elle a pour but de mettre à la disposition de
l'organisation une main d'oeuvre efficace52(*).
D'une manière brève pouvons-nous dire, que le
but ultime de la gestion des ressources humaines est d'assurer que l'entreprise
dispose des ressources humaines dont elle a besoin pour réussir.
B. Compositions du service des
RH)
La fonction des ressources humaines comprend la direction des
ressources humaines qui coordonne toutes les activités des ressources
humaines ; l'administration du personnel, chargée de la mise en
oeuvre de la législation y relative, assurer la sécurité
et l'épanouissement ; la gestion du personnel ;
c'est-à-dire, le recrutement, les formations, l'intégration, le
développement et l'amélioration du rendement individuel ainsi que
la performance humaine de l'organisation53(*).
C. Rôle du service des
RH
Le rôle de la fonction des ressources humaines est le
recrutement c'est-à-dire, l'acquisition de la main d'oeuvre ; le
développement des ressources humaines par les formations et le
perfectionnement ; enfin, la conservation des ressources humaines par la
rémunération, les conditions du travail et la motivation54(*).
Chap. II. PRESENTATION DU
GADHOP
Ce chapitre porte sur la présentation sommaire de
l'organisation qui fait l'objet de notre travail. Il est question de produire
une cartographie très synthétique du GADHOP, c'est-à-dire,
une brève historique, son statut juridique et sa structure
organisationnelle.
II.1 Historique
Le Groupe d'Associations de Défense des Droits de
l'Homme et de la Paix (GADHOP) est un réseau, né en mars de 2001,
période où se déroulait le Symposium International pour la
Paix en Afrique (SIPA) à Butembo.
Cinq organisations voulaient participer à cette
rencontre. Pour y parvenir, elles devraient trouver les moyens et créer
la plateforme pour les représenter55(*).
En Aout 2004, neuf organisations fondatrices ont
enregistré face à un notaire, les statuts de la plateforme pour
son institutionnalisation; et plus tard, le 1 septembre 2008, le GADHOP a
été reconnu au Ministère de la Justice et des Droits de
l'Homme de la République Démocratique du Congo et ce dernier lui
octroyant une personnalité juridique56(*).
II.2. Cadre juridique
Le GADHOP est un collectif, un réseau d'association non
gouvernementale de droits congolais. C'est une organisation non confessionnelle
en but non lucratif, reconnue par le ministère de la justice sous
l'arrêté N°104/CAB/MIN/J&DH/2008 du 11 septembre 2008,
lui octroyant la personnalité juridique.
Le GADHOP a son siège à Butembo, au 40, Avenue
du Centre, Commune KIMENI, Quartier Lumumba, Cellule Lumumba (BP 337 Butembo)
et comprend actuellement 16 associations, qui sont basées dans la
Province Nord-Kivu dont 8 à Butembo, 5 à Beni et 3 à
Goma.
Selon ses statuts son rayon d'action est étendu sur
tout le territoire de la RDC, bien que la plupart des activités de ses
membres, en particulier l'action directe avec la population, sont
concentrées dans les Territoires de Beni et de Lubero, dans la province
du Nord-Kivu.
II.3. Mission et objectif
A. Mission
Le GADHOP a pour mission, la promotion, la défense et
la protection des droits humains57(*)
B. Objectifs
Le GADHOP a comme objectif global, la promotion des Droits
Humains et la paix en RDC, spécifiquement,
1. favoriser les échanges d'expériences entre
ses membres ;
2. créer une base de données sur la situation
des Droits Humains dans le pays ;
3. favoriser la génération de l'information sur
les Droits Humains ;
4. promouvoir les activités de défense des
Droits de la femme et de l'enfant en RDC ;
5. collaborer avec d'autres réseaux régionaux,
nationaux et internationaux qui travaillent dans le domaine des Droits Humains
et la paix ;
II.4. Organisation et
fonctionnement
Dans cette section, nous allons reproduire la structure
organisationnelle du GADHOP, c'est-à-dire, schématiser la
hiérarchie de cette organisation et présenter son mode de
fonctionnement.
Organigramme
Légende :
AG : assemblée générale
COCO : commission de contrôle
CR : comité restreint ou conseil
d'administration
SP : secrétariat permanent
DFE : droit de la femme et de l'enfant
DESC : droits socio économiques et culturels
DHBG : droits humains et bonne gouvernance
Cpté : comptabilité
Fonctionnement
La structure organisationnelle du GADHOP est très
décentralisée, de sorte que le pouvoir de décision ne peut
pas être détenu par une seule personne; différents niveaux
de délégation de pouvoirs fonctionnent, et plusieurs
mécanismes de contrôle et de participation existent pour assurer
le maximum de la gouvernance de tous les membres associés. En plus,
l'alternance est garantie pour permettre à chacun d'apporter ses
compétences au développement de l'organisation.
Les organes dirigeants du GADHOP sont trois:
l'Assemblée Générale, le Comité Restreint et la
Commission de Contrôle. Toutes les personnes qui animent ces trois
organes n'ont pas de salaire ; Cependant elles reçoivent une
collation lors de séances de travail.
1. L'Assemblée Générale
est l'organe suprême, se réunit au premier trimestre de chaque
année en session ordinaire et est composée de deux
délégués de chaque association membre du GADHOP. Elle est
responsable du marquage de la politique générale de la
plateforme, d'adopter après validation de rapports annuels, de
l'élection des membres des différents organes, d'accepter les
nouveaux membres, d'exclure ceux qui ne répondent plus aux exigences et
de dissoudre le GADHOP si c'est le cas. Ses décisions sont
approuvées par le 2/3 des votes des membres en assemblée
ordinaire et par la majorité simple en session extraordinaire).
2. Le Comité Restreint qui est
l'équivalant du Conseil d'Administration est composé de sept
membres, élus par l'Assemblée Générale, pour un
mandat de deux ans renouvelable une fois.
Ils se réunissent chaque trimestre en session
ordinaire. Le CR est chargé de la mise en oeuvre des décisions
prises par l'Assemblée Générale et aussi la bonne gestion
des ressources du GADHOP, assurer l'application des statuts, demander le
rapport du Secrétariat Permanent, gérer la base de
données, planifier les activités des commissions de travail,
appeler et modérer les réunions et faire le lobbying en faveur
des membres du GADHOP.
3. La Commission de Contrôle (coco),
composée de trois personnes élues, et se réunit
également chaque trimestre en session ordinaire et est chargée
de la surveillance financière, l'évaluation de la mise en oeuvre
des décisions prises par l'Assemblée Générale et le
Comité Restreint ainsi que le contrôle de tous les organes du
réseau. Ses membres ont un mandat de deux ans, renouvelable une fois.
4. Le Secrétariat Permanent (SP) est
l'organe exécutif, qui a son bureau dans le siège social à
Butembo.
Les services du secrétariat permanant ont comme
responsabilités suivantes: rendre les rapports disponibles, coordonner
les activités de la plateforme, gérer les ressources
matérielles, financières et humaines du même
Secrétariat Permanent et de l'organisation entière,
rédiger les correspondances de la plateforme et mobiliser les fonds
nécessaires pour le fonctionnement du réseau.
Pour réaliser ces activités, le SP taille un
plan d'action opérationnel en conformité avec le plan d'action
global adopté par l'AG et les regroupe en synergie pour faire participer
tous les membres. Nous en distinguons :
i. Synergie Droits de l'Homme et Bonne
Gouvernance : composée de 11 membres (FEPSI, ADDF, ASSODIP,
FJDF, Pax Christi, ASADHO, GLHRP, SOFEPADI, HDW, JEDHO et FP) est la
publication de rapports (mensuels ou bimensuels) de monitoring des Droits
Humains avec des cas documentés des violations; d'autres
activités sont: la sensibilisations des Droits de l'Homme et DESC, le
plaidoyer des victimes aux autorités publiques, le suivi des
détentions arbitraires, la vulgarisation coordonnée par une
animatrice du SP. Son activité principale des lois et la formation des
activistes.
ii) Synergie Genre - Droits de la Femme et de
l'Enfant : constituée par 7 organisations du GADHOP
(ADDF, AFPSC, FJDF, FEPSI, SYFET, SOFEPADI et GLHRP) et
coordonnée aussi par une animatrice du SP. Elle se concentre dans le
travail de défense juridique et l'assistance médicale aux
victimes de violences sexuelles (VVS), mais elle réalise aussi des
sensibilisations sur le leadership féminin, sur les Droits des femmes et
des enfants, le suivi des réinsertions d'enfants nés à
cause de VVS ou la publication des textes juridiques relatifs aux Droits des
femmes et des enfants.
iii) Synergie DESC - Droits économiques,
sociaux et culturels : elle est formée par 5 membres
(SYDIP, JEDHO, HDW, AFPSC) et vise à défendre
les droits DESC pour assurer un développement durable. Les principales
activités sont liées aux zones rurales: les accompagnements
agricoles (crédits renouvelables des semences), l'assistance juridique,
la formation sur la souveraineté alimentaire et des émissions
à la radio sur les Droits des paysans.
iv) Synergie Recherche de la Paix : cette
commission est composée par 5 membres dont (SOFEPADI, FP, SOPROP, PAX
CHRISTI, ASSODIP) coordonnée aussi par un animateur du SP. Les
activités de cette synergie consistent principalement à la
publication d'études sur l'état de la paix dans la région,
nourries des enquêtes et des cas documentés de violations des
Droits de l'Homme.
Ces quatre groupes ont des dynamiques de travail
différentes selon les activités, mais il y a un facteur commun
dans les activités de sensibilisation et de formation puisqu'ils sont
tous articulés autour des «noyaux de la société
civile».
Le nombre de noyaux qui travaillent actuellement avec GADHOP
sont près de 40. Les noyaux sont les acteurs le plus importants pour
obtenir l'information directe de ce qui se passe sur le terrain et aussi pour
vérifier la situation de sécurité, l'évolution des
activités et l'évaluation de la situation des droits humains
à particulier.
CHAP III: DIAGNOSTIQUE DU
CHANGEMENT AU SEIN DU GADHOP
C'est ici l'aboutissement de notre laborieuse recherche, il
s'agit de la présentation des résultats obtenus sur le champ
d'investigation. En terme simple, nous retracerons et interpréterons les
fruits des nos enquêtes à passant par l'analyse du travail des
ressources humaines au sein du GADHOP ; Analyse organisationnel de
l'impact du changement ; dans un tableau, dresser une Analyse SWOT de
l'organisme faisant l'objet d'étude ; enfin, dresser les
perspectives d'avenir avec des préconisations nécessaires.
Pour y parvenir, nous avons procéder par
l'échantillonnage d'autant plus que notre champ d'investigation est
vaste. Il s'agit en effet, d'un réseau d'organisations qui ont
résolu d'oeuvrer ensemble par une stratégie commune et dont
l'ensemble de leurs personnels font un seul personnel du GADHOP. Autrement dit,
les questionnaires d'enquêtes n'ont pas seulement été
administrés au staff du secrétariat permanent mais aussi, aux
autres agents dans leurs associations d'origine.
- Détermination de l'échantillon
Notre population étant inscrit dans la catégorie
de la population finie, l'échantillon est donc déterminé
par la formule suivante58(*):
Avec N = la taille de la population d'étude
N = la taille de l'échantillon
e = la marge d'erreur que nous estimons à 5 %
Ainsi, en appliquant cette formule, nous retenons :
83.
Compte tenu du temps nous imparti, il y a lieu de revoir
l'échantillon.
Pour ce, nous utilisons la formule de l'échantillon
révisé (nr).
Ainsi, en appliquant cette formule, nous retenons :
46
Sur ce, nous retenons 46 individus qui constituent notre
échantillon sur un ensemble 104 agent du réseau GADHOP
Par contre, il nous faudra déterminer les
unités qui feront partie de notre échantillon. Ainsi la raisons
de progression « P » à partir d'une unité
« u » sera prise pour base.
Nous recourons donc à la formule suivante59(*) :
Avec N = taille de la population
III.1. ANALYSE DU TRAVAIL DES
RH
1. Orientation
L'analyse du travail des ressources humaines ici, consiste
à évaluer les services que rendaient les agents du réseau
GADHOP avant le processus du changement pour mieux saisir l'incidence qu'a ce
dernier sur le rendement ou la productivité.
Nous nous appuierons sur une théorie du rendement
selon Patricia CRIFO qui considère que la production d'un bien
homogène nécessite la réalisation d'un ensemble de
tâches noté N= {1, ..., n}. On
normalise le prix de ce bien à un60(*).
Le niveau de production d'un individu i dépend du
nombre de tâches qu'il réalise. Pour une tâche s N, la
productivité d'un individu de type i, notée
qsi, est définie par le produit du temps de
travail consacré à cette tâche
si et de la productivité de chaque
heure esi : qsi =
si. esi.
Si l'individu de type i doit réaliser plusieurs
tâches, sa productivité globale est donnée par la somme des
productivités sur chaque tâche réalisée61(*):
qi=
Si l'entreprise compte un ensemble I de types d'individus, et
si l'on note par ni le nombre d'employés de
type i I, la production agrégée réalisée par les
employés de type i est définie par62(*) : Li = qi. ni.
2. Services Rendus
Dans ce point, nous ferons une analyse du rendement de
ressources humaines et sa performance dans la réalisation des
activités. Or la performance humaine se traduit par l'implication et le
succès qui en résulte dont la satisfaction de la
clientèle, la réalisation des projets, l'atteinte d'objectifs
financiers qui nous aide à évaluer le changement.
Chaque membre du personnel a un rôle à remplir
dans l'organisation et à une place précise dans l'organigramme du
réseau GADHOP. Ce rôle se traduit par une charge
déterminée par le « Job description » suivant
un timing précis.
A ce stade, l'équation esi
: qsi = si. esi.
Se vérifie et s'équilibre dans le sens qu'il y a un
rapport proportionnel entre une tache demandée et le temps lui impartis.
(cfr Question N°9)
Le tableau suivant montre la description des tâches, son
timing et le rendement en pourcentage.
Tableau n° 1 : description des taches
Job description
|
timing
|
réalisation
|
définis
|
effectif
|
%
|
Par jour
|
8
|
17%
|
effectif
|
%
|
oui
|
42
|
91,31
|
Par semaine
|
12
|
26%
|
20
|
70 et plus
|
non
|
0
|
0
|
Par mois
|
22
|
48%
|
16
|
60
|
indécis
|
4
|
8,69
|
indécis
|
4
|
9%
|
8
|
50
|
Total
|
46
|
100
|
Total
|
46
|
100
|
|
|
Source : nos enquêtes.
Commentaire
Ce tableau nous indique que dans la situation stable, 42
enquêtés soit 91,31 ont répondu favorablement avoir un job
description précis, c'est-à-dire qu'il est possible de
déterminer leur productivité qsi alors que 4
individus soit 8,69 se sont abstenus à répondre.
De même, il se révèle que 26 % des
enquêtés ont confirmé avoir chronogramme hebdomadaire qui
peut nous permettre d'apprécier le temps dévolus à la
réalisation de leurs tâches ; c'est-à-dire
qsi ainsi que la productivité
esi.
Par contre, 17% de la population enquêté ont
déclaré avoir un chronogramme journalier, 48% mensuel et 9%
d'indécis. 20 personnes sur 47 ont affirmé qu'ils
réalisent leurs activités en plus de 70% lors que la situation
est stable, 16 personnes les réalisent à environs 60% et plus et
8% à plus de 50%.
3. Résultats
Le tableau précédent nous donne une cartographie
de la réalisation des activités ou des services rendus par les
ressources humaines au sein du GADHOP. Ce tableau est soutenu par les questions
une et deux de notre questionnaires où 100% des enquêtés
ont confirmé avoir un rôle bien précis dans l'organisation.
C'est-à-dire, des personnes qui savent se situer sans aucune
ambigüité dans l'organigramme.
Le graphique suivant nous donne une image nette sur les
services rendus par les ressources humaines au sein du GADHOP selon ces
données :
Degré de réalisation
|
effectif
|
%
|
20
|
70 et plus
|
16
|
60
|
8
|
50
|
|
|
Tableau N°2 : services des Rh
Sources : nos enquêtes
Graphique n°1 : services des Rh
Sources : nos données
Commentaire :
La « série » ici, représente
le degré de réalisation ou le service rendu tandis que
« linéaire » désigne la tendance que
sui les services rendus.
Il en résulte de ce fait que les activités
à réaliser par les ressources humaines ses déroulent
au-delà de la moyenne prévisionnelle dans le sens que les moins
performants ne vont pas en dessous de 50% et la tendance est croissante d'une
manière linéaire telle que la courbe le montre.
Nous constatons en effet que, les ressources humaines du
réseau GADHOP ont un rendement positif en situation stable. Cette
situation s'explique par le fait le GADHOP me en évidence deux
stratégie pour optimiser le rendement humain :
Ø Le premier qui met en évidence les rendements
des facteurs de production. La qualité ou l'efficacité du travail
y sont prépondérantes pour déterminer l'organisation
optimale du travail. Cette qualité dépend de la technologie et de
la nature des rendements du travail, en particulier en ce qui à trait
à l'arbitrage entre quantité et qualité de la
main-d'oeuvre.
Ø Le second, met en exergue les coûts des
facteurs de production. Les choix organisationnels sont alors à ce
niveau déterminés par les coûts du travail (qu'ils soient
salariaux ou non salariaux).
III.2. Analyse organisationnel de
l'impact du changement
1. Conception
Plusieurs changements ont intervenu durant les dix
années d'existences de l'organisation qui fait l'objet de cette
recherche. Cependant la période de 2008 à 2011 nous
intéresse davantage. Le positionnement stratégique à 2008
jusqu'à l'élaboration d'un plan d'action stratégique 2011-
2014 a attitré notre attention.
Diverses raisons ont motivé cette initiative : la
nécessité du travail en équipe, la polyvalence des agents,
la décentralisation des responsabilités et la participation plus
large des employés à la prise de décision, la
spécialisation des structures membres ainsi que des changements du
contexte sociopolitique du pays et les exigences des bailleurs63(*).
De manière générale, le changement
organisationnel peut se définir comme la transition d'une organisation
centralisée, spécialisée et adaptée à un
environnement stable, qualifiée de « tayloriste », à
une organisation décentralisée, polyvalente et adaptée
à un environnement instable ou incertain, qualifiée de «
hostile64(*) ».
2. Contenus
Les sujets suivants ont fait l'objet du changement pendant la
période analysée65(*) :
Ø La nécessité du travail en
équipe, et la participation plus large des employés à la
prise de décision : il s'agit ici de l'appropriation de la
politique organisationnel par les ressources humaines.
Ø La polyvalence des agents, il n'est plus question
dorénavant de s'occuper des tâches monotones comme dans le
taylorisme, mais de la diversité sans tenir compte de la
spécialité de chaque membre du personnel
Ø La décentralisation des
responsabilités, où chaque responsable d'un programme a une marge
de manoeuvre suffisante pour prendre une initiative au profit des objectifs
à atteindre
Ø La spécialisation des structures membres, il a
été question à ce niveau de rendre plus professionnel les
organisations membres à les spécialisant en synergie.
Ø Changements du contexte sociopolitique du pays :
l'heure n'était plus aux urgences mais à la reconstruction du
pays et les concepts usuels deviennent bonne gouvernance, consolidation de la
paix, droits économiques etc.
Ø Les exigences des bailleurs : ici les donateurs
sont plus rigoureux et ont une attention particulière sur les
résultats soutenus par les IOV.
3. Application (processus)
Certaines décisions ont été
discutées en Assemblée générales et d'autres dans
les organes de décision (conseil d'administration et/ou
secrétariat exécutif).
Le tableau suivant reprend les résultants des
enquêtes sur l'implication des ressources humaines et le niveau
souhaitable de leur implication dans la conduite du changement ainsi que
l'impacte du changement sur le rendement.
Tableau n°3 : implication dans la conduite du
changement
Degré de participation
|
Implication souhaitée
|
N°
|
Degré ou niveau
|
effectif
|
%
|
degré
|
effectif
|
%
|
1
|
Sommet stratégique
|
3
|
6,5
|
Sommet stratégique
|
3
|
7
|
2
|
Niveau tactique
|
13
|
28,2
|
Niveau tactique
|
8
|
17
|
3
|
Centre opération
|
28
|
61
|
Centre opération
|
12
|
26
|
4
|
A tous les niveaux
|
2
|
4,3
|
A tous les niveaux
|
23
|
50
|
|
Total
|
46
|
100
|
Total
|
46
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire :
En rapport avec la question sur le degré d'implication
des ressources humaines dans la prise de décision et l'implication
l'élaboration d'un plan d'action stratégique, 61% des
enquêtés interviennent au niveau opérationnel, donc lors
que les plans sont très avancés. 4,3% interviennent à tout
le niveau de la prise de décision, 13% au niveau tactique et 3% au
sommet stratégique.
Quant au souhait d'implication, 50% d'enquêtés
ont souligné qu'il est souhaitable d'associer les ressources humains
à tout le niveau décisionnel c'est-à-dire, les impliquer
à toute les étapes d'évolution ou de l'élaboration
d'un plan d'action stratégique ; 26% préférant
intervenir au dernier ressort, c'est-à-dire saisir le plan d'action
stratégique un niveau opérationnel, tandis que 17% souhaitent
intervenir au niveau tactique et 7% au sommet stratégique.
Tableau n°4 : Impact du changement
sur les rendements
Impact du changement sur les rendements
|
Pendant le changement
|
Positif
|
%
|
moyen
|
%
|
médiocre
|
%
|
Lors que les HR sont informées au préalable
|
32
|
70
|
14
|
30
|
--
|
00
|
Lorsqu'elles sont prises à pied levé
|
0
|
0
|
10
|
22
|
36
|
78
|
Lorsqu'elles sont éventuellement informées
|
4
|
8,69
|
24
|
52,1
|
18
|
39,1
|
Lors qu'elles ont participé à la planification du
processus
|
39
|
85
|
7
|
15
|
0
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
Source : nos enquêtes
Commentaire :
Ce tableau nous montre que lorsque les RH sont
informées au préalable le changement n'influence pas
négativement le rendement des ressources humaines dans le sens que 70%
ont déclarés que le rendement est positif et 30% ont un rendement
moyen ;
Par contre, lors qu'elles sont prises en pied levé, il
y a une grave perturbation et l'adaptation n'est aisée au point que 70%
ont déclaré un rendement médiocre et 20% pour un rendement
moyen.
Lorsqu' elles sont éventuellement informées,
8,69 ont un rendement positif, 52,1% ont un rendement moyen et 39,1%
déclarent que leur rendement est médiocre.
Ce pendant, Lors qu'elles ont participé à la
planification du processus, 85% ont déclaré que le changement ne
se fait pas sentir directement sur le travail car étant suffisamment
préparés psychologiquement et pour 15% le rendement est
moyen.
Le graphique suivant montre comment se comporte les
différentes modalités.
Graphique n°2 : Graphique synthèse du
tableau n°4
Sources : nos données
Commentaire :
Ce graphique est la représentation des quatre
situations possibles. Dans le point à venir
« Résultat » nous les analyserons
séparément.
Tableau N°5 : Attitude des RH face
au changement
Attitude des RH face au changement
|
Après le changement
|
résignation
|
acceptation
|
résistance
|
opposition
|
Lors que les HR sont informées au préalable
|
6 soit 13%
|
34 soit 73,9%
|
4 soit 8,69 %
|
2 soit 4,3%
|
Lorsqu'elles sont prises à pied levé
|
17 soit 36,9%
|
12 soit 26%
|
9 soit 19,5%
|
8 soit 17,3%
|
Lorsqu'elles sont éventuellement informées
|
14 soit 30,4%
|
23 soit 50%
|
5 soit 10,8%
|
4 soit 8,69 %
|
Lors qu'elles ont participé à la planification du
processus
|
4 soit 8,69 %
|
38 soit 82,6 %
|
4 soit 8,69 %
|
|
Sources : nos enquêtes
Commentaire :
Ce tableau nous donne les différentes attitudes que
présentent les membres du personnel du GADHOP selon qu'ils ont
étés associés ou non dans une démarche de
changement organisationnel.
Lors que les HR sont informées au préalable, le
taux d'acceptation est de 75,9% contre 8,69% de résistance, 13% de
résignation et 4,3% d'opposition.
Lorsqu'elles sont prises à pied levé, 36,9% se
résignent, 26% l'acceptent, 19,5% résistent et 17,3% s'opposent
catégoriquement. Lorsqu'elles sont éventuellement
informées, 30,4% se résignent, 50% acceptent par souplesse ou
flexibilité alors que 10,8% résistent et 8,69 % s'opposent.
Lors qu'elles ont participé à la planification
du processus 82,6 % l'acceptent, 8,69 % résistent et 8,69 % se
résignent.
Résultats
Des tableaux précédents, il ressort que le
changement à un impact considérable sur les rendements des
ressources humaines. Des graphiques suivant, nous dégagerons
l'importance des RH, leur implication et donc l'impact de leur rôle dans
un processus de changement.
Graphique N°3 : Lorsqu'elles sont prises
à pied levé
Source : tableau n°4
Commentaire :
Pour ce graphique, lors que les RH n'ont pas été
contactés lors d'un éventuel changement, ils sont donc pris
à l'improviste, le rendement est médiocre. La courbe de tendance
est en régression, c'est-à-dire, la productivité est
à baisse. Ce ci s'explique dans l'équation
qsi = si. esi
, avec l'augmentation de esi
sans aucune variation temporaire si
d'une part et la non appropriation de la démarche
par les RH d'autre part.
Subsidiairement à ces éléments, les
enquêtes ont indiqué d'une certaine mesure, l'inadaptation et
l'impréparation des ressources humaines à la nouvelle
stratégie d'action comme élément influençant le
rendement lors d'un changement improvisé.
Graphique N°4 : Lorsqu'elles sont
éventuellement informées
Source : tableau n°4
Commentaire :
Ici, les RH n'ont pas été suffisamment
informées sur le changement éventuel. L'information n'a pas
été transmise soit correctement par la voix de droit, soit le
message a subit une distorsion. La tendance du rendement est en dessous de la
moyenne et donc tend vers la médiocrité.
Graphique N°5 : Lors que les HR sont
informées au préalable
Source : tableau n°4
Commentaire :
Lorsque les RH sont préalablement informées, les
ressources humaines reçoivent le changement comme une situation normale
et inhérente à la vie organisationnelle. Psychologiquement,
malgré les différentes réactions, les membres du personnel
l'acceptent et le rendement est positif. Il prend une tangente linéaire
dans le sens positif.
Graphique N°6 : Lors qu'elles ont
participé à la planification du processus
Source : tableau n°4
Commentaire :
Lorsque les RH participent à la planification
stratégique, les 85% ont mentionnée un rendement positif.
Ceci implique que les ressources humaines ont un rôle
vital dans le processus du changement organisationnel et son impact est
remarquable qu'elles soient impliquées ou concernées à
quel niveau qu'il soit.
III.3 Analyse « swot »
C'est une analyse qui consiste à dresser un monitoring des
forces, faiblesses, opportunité et menaces. Le tableau ci contre nous
en donne une synthèse :
Tableau n°6 : analyse FOFOM
Forces
|
Faiblesses
|
- Une vaste expérience dans les activités avec
la communauté locales du territoire de Beni et Lubero
- les membres GADHOP ont un minimum de dix ans
d'expérience ;
- forte conscience du réseau et unanimité qui
est un scénario pour unir des efforts ;
- grand domaine des différents canaux de communication
par les membres: les rapports aux formes internationales, la connaissance de
l'Internet,
- Disponibilité d'un animateurs/ces par programme avec
des formations Spécifiques,
- Le bon fonctionnement des synergies au sein du GADHOP
- Large consensus sur le rôle du réseau en tant
qu'acteur de lobbying sur les autorités
- Crédibilité de gestion et bon fonctionnement
des organes dirigeants
- Capacité de se maintenir en place pendant dix ans
sans rupture de financement
|
- peu de canaux de communication horizontale utilisée
(basée sur la proximité)
- canaux de communication verticale pas établis: on
perd des informations très importantes
- public cible non identifié et donc pas adapté
au message à transmettre
- communication externe non structurée et
stratégie de diffusion pas réfléchie
- insuffisance de communication interne
- dépendance financière des bailleurs
externes
- insuffisances des contributions des organisations
membres,
- fonctionnement difficile des organes de directions
- faibles participation aux financements des projets
- faible de stratégie de pérennisation des
actions
|
- Opportunités
|
- Menaces
|
- Possibilité de se faire accompagné par les
experts internationaux
- Confiance des bailleurs des fonds
- Présences de certains bailleurs dans la
région
- Adhésion dans plusieurs réseaux d'ONG de son
domaine
- Attention de la communauté internationale sur son
rayon d'action
- Période post électorale pour la consolidation
de la paix et la reconstruction du pays etc.
|
- Résurgence de la guerre à l'Est du pays
- Départ massif des ONG internationale
- Insolvabilité des certaines organisations membres par
rapport aux cotisations annuelles
- Manque de bailleur institutionnel
|
Source ; nos enquêtes
III.4. Organisation et
fonctionnement, Perspective d'avenir
La structure organisationnelle du GADHOP est très
décentralisée et elle offre les dirigeants une marge de manoeuvre
pour faire impliqué une majorité à la prise de
décision. Son fonctionnement est assuré par des synergies selon
des thématiques bien précises. Ce sont des sous systèmes
dans un réseau de 16 organisations qui le composent.
Au sujet des perspectives d'avenir, dans l'entretien avec
certains responsables de l'organisation, ils nous ont
révélé le souci :
Ø Mettre en oeuvre un programme d'autofinancement dans
un avenir proche
Ø Créer une micro ferme dans le cadre de son
programme DESC qui pourra générer un revenu,
Ø Se construire un local propre
Ø Etendre son rayon d'action sur toute l'étendu
de la république démocratique du Congo.
A l'issu de notre analyse, nous comprenons que le GADHOP peut
aller au-delà de ces perspectives s'il parvenait à maintenir
d'abord ses forces comme acquis, transformer les faiblesse en force, saisir ses
opportunité et en tirer profit au maximum, enfin, convertir des
menaces en opportunité tel que nous les avons élucidé dans
le tableau swot.
De ce qui précède, il ressort qu'une
évidence se pose au sein de l'entreprise, c'est le facteur humain, pour
le capitaliser afin de rester compétitive face à l'environnement
qui s'est révélé dynamique, nous proposons des
recommandations suivantes :
1. Le GADHOP comme tout autre organisation de cette taille,
devra élaborer une politique des ressources humaines comme il en a fait
pour la communication ;
2. Par rapport au changement, faire comprendre que ce dernier
est nécessaire et utile, son aboutissement et la part du salarié
au finish ;
3. Adapter le changement à l'homme au lieu de vouloir
à tout prix que les objectifs liés au changement correspondent
strictement à la future structure voulue sans considérer les
hommes
4. Dresser un échéancier dans le temps flexible
au fur et à mesure des changements pour donner au changement de la
souplesse aux processus lié à l'humain et non à une
avancée arithmétique.
5. Faire une analyse FOFOM et contextuelle avec les RH avant
d'élaborer un plan d'action stratégique ;
6. Faire un diagnostic de la
capacité de changement en mesurant celui-ci par un outil de recueil des
besoins des salariés au regard de leur poste de travail et de leur
volonté d'évoluer dans la nouvelle organisation, sous forme
d'entretiens individuels sur le changement,
7. Prévoir des formations des managers de
proximité sur le contenu et la manière pour faire passer les
messages essentiels
8. Instaurer une communication franche et claire au sein des
équipes, tout au long du processus entre service
9. Au besoin, négocier le contenu du changement pour
que les collaborateurs en deviennent les acteurs
10. Mettre en place un cadre de Formation Professionnelle
Continue ;
11. Créer Un plan de communication interne : par
exemple, des
réunions collectives d'informations de façon à transmettre
la même information à l'ensemble des salariés de
l'entreprise, des entretiens individuels de manière à traiter les
résistances ;
12. Une communication écrite pour présenter les
étapes successives du projet de conduite de changement par affichage.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre recherche sur l'incidence des
ressources humaines sur un processus de changement organisationnel dont le cas
type à été le GADHOP, une organisation à la
dimension d'une moyenne entreprise.
Nous réalisons que, que les ressources humaines ont une
incidence remarquable dans le processus, si elles s'en tiennent à une
présence renforcée dès le départ du processus, si
elles peuvent comprendre le changement, le signifier et utiliser les nombreuses
mesures sur le plan légal, social, managérial et humains etc.
ANNEXES
Annexe 1 : liste des
tableaux
Tableau n° 1 : description des taches
.............................36
Tableau N°2 : services des
rh..............................................37
Tableau n°3 : implication dans la conduite du
changement.....40
Tableau n°4 : Impact du changement
sur les rendements.....41
Tableau N°5 : Attitude des RH face
au changement.............43
Tableau n°6 : analyse
FOFOM....................................................47
Annexe 2 : liste des
graphiques
Graphique n°1 : services des
Rh......................................................................36
Graphique n°2 : Graphique synthèse du tableau
n°4 .......................43
Graphique N°3 : Lorsqu'elles sont prises à
pied levé...........................45
Graphique N°4 : Lorsqu'elles sont
éventuellement informées............46
Graphique N°5 : Lors que les HR sont
informées au préalable........47
Graphique N°6 : Lors qu'elles ont participé
à la planification du
processus...............................................................................................................48
Annexe 3 : QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE
Les organismes dans lesquelles nous travaillons sont soumises
à une perpétuelle mutation due au dynamisme de l'environnement
dans le quel elles évoluent. Pour se maintenir en place elles doivent se
préparer stratégiquement à des éventuelles
mutations ou changement. C'est dans ce sens que nous menons une recherche sur
le rôle des ressources humaines dans les processus de changement au sein
du GADHOP, qui est un réseau composé de 16 organisations et dont
le moindre changement au sein du GADHOP peut avoir un impact tant sur le
fonctionnement normal du réseau que dans chacune des organisations
membres.
Nous vous prions de nous accorder de votre précieux
temps pour répondre librement à ce questionnaire.
NB. Vous pouvez cocher ou encerclez deux ou plusieurs
réponse à une question lors que c'est possible
1. Quel est votre rôle dans le
GADHOP ? :................................................
2. Quelle est votre contribution en termes de résultant
par rapport aux objectifs du
GADHOP ? :..........................................................................................
3. A quel degré êtes vous
impliqués :
a. Dans la prise de décision (conception,
intermédiaire, exécution)
b. Dans l'exécution des activités
(commandement, collaboration, exécutant,
autres)
4. Pouvez-vous vous situer dans l'organigramme de votre
entreprise ? sommet stratégique, niveau tactique
(collaboration), opérationnel
5. Qu'entendez-vous par processus du changement ?
R/....................................................................................................................................................................................................................................
6. Comment percevez-vous la position du service des Ressources
Humaines et de la Direction en général sur ce même
sujet ?:......................................................
7. Quels sont, selon vous, les choix essentiels en termes de
conduite de changement ?
a. L'élaboration d'une politique des ressources
humaines
b. Analyse du contexte avec tout le staff concerné
c. Exécuter un plan bien conçu par le staff
dirigeant
d. Planification stratégique concertée
8. a. A quel niveau vous paraît-il souhaitable que la
Direction des Ressources Humaines intervienne ?
R/.........................................................................................................
b. Quelles actions dans ce cadre là ? : Saine
communication, concertation, adaptation
professionnelle, formation et orientation
9. Avez-vous un timing précis pour la
réalisation de vos attributions ? oui, non ; si oui
Exemple :................................................
10. Lors d'un éventuel changement, il y a-t-il des
modifications ? A quel % ?
11. Comment réagissez-vous à ces
changements ?
Résignation,
Acceptation, Resistance, opposition,
autre :..............................
12. Cela a-t-il de l'influence sur votre rendement ?
Comment et à quel degré ?
R/.........................................................................................................
.........................................................................................................
13. Vous sentez vous concerné ou impliqué dans
ce changement ? À quel niveau ?
R/.......................................................................................................................................
14. Pouvez-vous vous en approprier les
résultants ? oui, non, je n'en sais rien
15. Comment selon vous, les ressources humaines
devraient-elles intervenir dans un processus de changement lié à
un plan d'action stratégique ?
R /..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
16. Comment et à quelle niveau le ressources humaines
devrait elle intervenir dans le changement éventuel ?
17. Quels sont les dispositifs à mettre en oeuvre pour
s'adapter au changement :
a. en termes de ressources ?:
..............................
b. En termes de concepts ?:
......................................
c. Quels sont les outils en mettre en oeuvre ? :
...........................
18. Pouvez-vous mesurer les effets du changement et ses
conséquences pour votre organisation ?
R/..........................................................................
19. Quel est l'impact du changement sur le rendement du
Personnel :
a. Lorsque le service des ressources humaines est
informé au préalable ? positif ; moyen
médiocre ; statuquo
b. Lorsqu'elle est prise à pied levé.
positif ; moyen, médiocre ; statuquo
c. Lorsqu'elle est éventuellement
informée : positif ; moyen,
médiocre ; statuquo
20. Quelles sont selon vous les forces, les faiblesses, les
menaces et les opportunités qu'éprouve le
GADHOP ?.......................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
21. Avez-vous autres chose à ajouter ?
R/..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Merci de votre collaboration
Henry DUNIA
Annexe 4 : ELEMENTS DE
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
Ø André F. Cherette, Le guide des gestionnaires de
ressources humaines,
Ø Angeline Aubert-Lotarski, Le management des
organisations ; Agir en situation complexe, Université de
Mons-Hainaut, Académie Universitaire Wallonie- Bruxelles, 2010
Ø Barabel_Meier Manageor, les meilleurs pratiques du
changement, 2 éd, Paris 2010
Ø Gaël GUEGUEN, Environnement et management
stratégique des PME, Université Montpellier I, Décembre
2001
Ø Michel Marchesnay, Management stratégique,
éd l'ADREG, septembre 2004
Ø Mohamed Jaouad El Qasmi, l'entreprise marocaine face au
changement organisationnel, Rabat, Maroc 2010
Ø Pascal Charpentier, Les formes du management, La gestion
du changement dans les organisations, N°321, France,
Ø Patricia CRIFO La modélisation du changement
organisationnel : déterminants et conséquences sur le
marché du travail, L'Actualité économique, vol. 79,
n° 3, 2003,
Ø Pinto & Grawitz M, Méthodes sociales,
4ème éd. Dalloz, Paris, 1971,
Ø Réal Romuald MBIDA, Organisation des entreprises,
Université Senghor d'Alexandrie 2010
Ø William B. Werther et Cie, la gestion des ressources
humaines, éd. McGraw Hill, Québec, 1985
Ø William Dauphinais et cie ; Better change best
practices for transforming your organisation, IRWN professionnal publishing,
USA , 1995
Ø Xavier chiron et cie, Management des organisations,
éd. Magnard, Paris 2005,
MONOGRAPHIES
Ø Henry Dunia, Incidence socioéconomiques des ONGI
sur les ILDS, TFC, UNIC 2009-2010
Ø KIMONGOLI BETI Grace, l'analyse de la planification au
sein des entreprises médiatiques, l'UNIC BENI, 2010 - 2011
Ø Martine visinand, le rôle attendu d'un
professionnel des RH lors d'un changement organisationnel, Montréal,
Aout 2003
Ø Monia Namsi, Analyse de l'impact de la perception du
changement sur la gestion du changement des entreprises du secteur industriel
tunisien, Université de la Manouba _ Tunisie 2010
Ø VINCENT BOURDARIAS, « conduite du changement
dans l'entreprise: le rôle des Ressources Humaines? » Paris
11/ 08 AVRIL 2010
B. NOTES DE COURS
Ø Muhindo KIBWANA, cours de management, G1 MASCIE/ UNIC
BENI 2010 - 2011, inédit
Ø Muhindo KIBWANA, Initiation à la recherche
scientifique, cours inédit, UNIC KINSHASA, 2010 _ 2011,
Ø NYEMBO, notes de cours de statistiques
mathématique, UNIC BENI, 2009 _ 2010 inédit
Ø Kanduki Mbusa, cours d'organisation des entreprises II,
UNIC BENI, 2008_2009, inédit
C. MOTEURS DE RECHERCHE
Ø Microsoft Encarta 2009.
Ø
www.sommet_johannesbourg.org.
Ø
www.amazone/management.org
Ø www.google.fr
D. AUTRES DOCUMENTS
Ø Code du travail, loi n° 015/2002,
Ø Diagnostique institutionnelle/ GADHOP 2011,
Ø GADHOP, Plans d'action stratégique 2011-2015,
Butembo, janvier 011,
Ø La rousse illustrée, Paris 1984,
Ø Le petit la rousse illustré, Paris, 1984
Ø Présentation du nouveau partenariat pour le
développement de l'Afrique 2003
* 1 William B. WERTHER, JR,
La gestion des ressources humaines, Canada, 1985, pge 317
* 2 VINCENT BOURDARIAS,
« conduite du changement dans l'entreprise: le rôle des
Ressources Humaines? » Paris 11/ 08 AVRIL 2010, pge 5
* 3 Gaël GUEGUEN,
Environnement et management stratégique des PME, Université
Montpellier I, Décembre 2001, pge 1
* 4 Présentation du
nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, in
www.sommet_johannesbourg.org.
2003
* 5 Claude L ÉVY-LEBOYER,
RH, les apports de la psychologie du travail, édition Groupe
Eyrolles, 2006, pge 54
* 6 Muhindo KIBWANA, cours
de management, G1 MASCIE/ UNIC BENI 2010 - 2011, inédit
* 7 Claude L
ÉVY-LEBOYER, Apport de la psychologie pge 12
* 8 GADHOP, Plan d'action
stratégique 2010-2014, inédit, Butembo, 2010, Pg 2
* 9 Muhindo KIBWANA,
Initiation à la recherche scientifique, cours inédit,
UNIC KINSHASA, 2010 _ 2011, pge 20
* 10 Pinto & Grawitz M,
Méthodes sociales, 4ème éd.
Dalloz, Paris, 1971, pge31.
* 11 Microsoft®
Encarta® 2009
* 12 La rousse illustré,
1984, pge 518
* 13 Microsoft®
Encarta® 2009
* 14 ibidem
* 15 La rousse illustré,
1984, pge, 886
* 16 La rousse illustré,
1984, pge, 875
* 1718 Xavier Chiron,
management des organisations, France 2005, pge 175
* 19 William B. Werther et Cie,
la gestion des ressources humaines, éd. McGraw Hill,
Québec, 1985, pge 23
* 20 VINCENT
BOURDARIAS, Conduite du changement dans l'entreprise ; rôle des
ressources humaines?/ le rôle du drh, RMDRH AVRIL 2010 pge,
8
* 21 Le petit la rousse
illustré, Paris, 1984, pge 189
* 22 Microsoft Encarta 2009.
(c) 1993-2008 Microsoft Corporation
* 23 Monia Namsi,
Analyse de l'impact de la perception du changement sur la gestion du
changement des entreprises du secteur industriel tunisien,
Université de la Manouba _ Tunisie 2010, pge 8
* 24 Mohamed Jaouad
El Qasmi, l'entreprise marocaine face au changement organisationnel,
Rabat, Maroc 2010 pge8,
* 25 Mohamed Jaouad
El Qasmi, idem pge 34
* 26 Pascal Charpentier,
Les formes du management, La gestion du changement dans les
organisations, N°321, France, pge 29
* 27 Pascal Charpentier,
Idem, Pge 32
* 28 Bareil et Savoie,
cité par Martine Visinand, le rôle attendu d'un
professionnel des RH lors d'un changement organisationnel,
Montréal, Aout 2003, pge 7
* 29 Cité par Martine
visinand, opcit pge 11
* 30 Martine visinand,
le rôle attendu d'un professionnel des RH lors d'un
changement organisationnel, Montréal, Aout 2003, pge8
* 31 Angeline
Aubert-Lotarski, Le management des organisations ; Agir en situation
complexe, Université de Mons-Hainaut, Académie Universitaire
Wallonie- Bruxelles, 2010, pge7
* 32 Cité par
Angeline Aubert-Lotarski, ibidem pge 7
* 33 VINCENT BOURDARIAS,
opcit, pge 14
* 34 VINCENT BOURDARIAS,
optcit. ,pge 13
* 35 La rousse
illustrée, opcit, pges810
* 36 Microsoft®
Encarta® 2009.
* 37 Barabel_Meier, Manageor,
les meilleurs pratiques du changement, 2 éd, Paris, 2010, pges 374
* 38 William Dauphinais et
cie ; Better change best practices for transforming your organisation,
IRWN professionnal publishing, USA , 1995, pge 9
* 39 Barabel_Meier, biidem pge
375
* 40 Barabel_Meier
, opcit pge 378
* 41 Barabel_Meier
Manageor, idem pge 81
* 42 Kanduki Mbusa, cours
d'organisation des entreprises II, UNIC BENI, 2008_2009, inédit
pge 38
* 43 Barabel_Meier,
Manageor, opcit, pges 91
* 44 Barabel_Meier
Manageor, les meilleurs pratiques du changement, 2 éd, Paris
2010 pge 388
* 45 VINCENT BOURDARIAS, opcit
16
* 46 Art 263 du Code du
travail, loi n° 015/2002, pge 65
* 47 Réal Romuald
MBIDA, Organisation des entreprises, Université Senghor
d'Alexandrie 2010 pge 19
* 48 Microsoft®
Encarta® 2009
* 49 Michel Marchesnay,
Management stratégique, éd l'ADREG, septembre 2004, Pge
156
* 50 Xavier chiron et cie,
Management des organisations, éd. Magnard, Paris 2005,
Pge175
* 51 Rony Braum cité par
Henry Dunia, Incidence socioéconomiques des ONGI sur les ILDS,
TFC, UNIC Beni, 2009 _ 2010, inédit, pge 33.
* 52 William B. Werther, JR
et cie, la gestion des ressources humaines, op.cit.,
Pge 6
* 53 Kanduki Mbusa, cours
d'organisation des entreprise II , UNIC BENI, 2008- 2009, pge 52.
* 54 André F. Cherette,
Le guide des gestionnaires de ressources humaines, opcit pge 40_44
* 55 Diagnostique
institutionnelle/ GADHOP 2011, pge 7
* 56 Idem pge 8
* 57 GADHOP, plan d'action
stratégiques 2010 _ 2014, décembre 2009, pge 5
* 58 NYEMBO, notes de cours
de statistiques mathématique, UNIC BENI, 2009 _ 2010
inédit
* 59 Nyembo muyumba, opcit
* 60 Patricia CRIFO La
modélisation du changement organisationnel : déterminants et
conséquences sur le marché du travail, L'Actualité
économique, vol. 79, n° 3, 2003, p. 349-355
* 61 Patricia CRIFO
Idem
* 62 idem
* 63 GADHOP, Plans d'action
stratégique 2011-2015, janvier 2011, Pge 3.
* 64 Lindbeck et Snower
cité par Patricia CRIFO, op.cit., pge 351
* 65 GADHOP, Diagnostic
institutionnel, avril 2011, pge 6.
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