Audit environnemental et social des eaux de sources consommées à Mobayi- Mbongo/ Equateur (RDC )( Télécharger le fichier original )par Jean- Louis KOYAGIALO TE GERENGBO Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2011 |
Source : Berg et al., 2009. +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 12 1.2.5. Eaux souterrainesL'eau souterraine fait partie des plus petits composants de l'Hydrosphère. L'écoulement souterrain et les processus hydro chimiques associés, appartenant au cycle géochimique et dépendent du contexte géo-écologique et de la composition pétrographique de la lithosphère. Cette dernière influence les processus hydrogéochimiques et à la composition chimique de l'eau souterraine. Ces deux facteurs expliquent la vitesse d'écoulement relativement faible des eaux souterraines, leur temps de séjours relativement long, et une échelle de temps large, comparée à celle des eaux de surface, dans le cycle hydrologique. (Source : Agence internationale de l'énergie atomique, 2008). L'eau provenant des précipitations qui s'infiltre dans le sol et se fraye un chemin à travers les fissures et les pores du sable, des graviers ou des roches, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par une couche imperméable où elle s'accumule et forme une nappe constituant une réserve d'eaux souterraines qui peut être libre ou captive s'écoulant lentement à travers les sédiments ou les roches perméables, couvrant des distances de quelques millimètres à plusieurs mètres par jour. Elle resurgit finalement dans les rivières, les zones humides, les sources ou l'océan. (Source : Berg et al., 2009). Selon Kiyombo (2012), la couche de terre entre le niveau du sol et la surface libre joue le rôle d'un lit filtrant. Ce lit retient en partie les bactéries et les matières en suspension. L'eau emmagasinée pendant les périodes de forte recharge entraine une élévation du niveau de la nappe et une augmentation du débit. De plus, un relèvement du niveau de la nappe signifie que les bras des cours d'eau de second ordre et moins profondément encaissés, sont réactivés et prennent part au processus de drainage ; ce qui peut augmenter ce dernier d'un ordre de grandeur. A l'inverse de ce processus, pendant une période sèche l'eau souterraine est alors vidangée car l'écoulement est supérieur à la recharge. En conséquence, le niveau de la nappe descend, le débit diminue et cesse de surgir au niveau de certaines sources. (Source : Agence internationale de l'énergie atomique, Op.cit). 1.2.5.1 Source de pollution des eaux souterrainesLa pollution des nappes souterraines est un sujet de préoccupation relativement récent. On pensait que les couches de terre et de roches à travers lesquelles l'eau de surface percole pour alimenter une nappe, filtraient tous les polluants et garantissaient ainsi la pureté de la nappe. Cette supposition s'est avérée erronée quand des groupes ont commencé à vérifier la +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 13 qualité des eaux souterraines et découvert des polluants à certains endroits. (Source : Berg et al. Op.cit). Nous devons noter que la capacité naturelle du sol et des roches à filtrer les polluants varie énormément d'un endroit à l'autre. Une liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines est dressée dans le tableau 2. En effet, l'infiltration d'eau de mer associée à la surexploitation des couches aquifères ou à la lixiviation naturelle est la source normale de pollution des eaux souterraines. La plupart des contaminations des eaux souterraines est due à l'activité humaine. La contamination humaine des eaux souterraines peut être liée à l'évacuation des déchets d'une manière directe (systèmes privés d'évacuation d'eaux d'égout, élimination des déchets solides, eaux usées municipales, retenue d'eaux usées, propagation du cambouis dans la terre, formation de saumure due à certaines industries de pétrole, élimination des eaux usées, les déchets radioactifs) ou de manière indirecte (accidents, certaines activités agricoles, exploitation, routes dégivrées, pluies acides, mauvais entretien des puits, sel de route). De grandes quantités de composés organiques sont manufacturées et utilisées par les industries, l'agriculture et les municipalités. Les composés organiques se trouvent dans la nature mais peuvent venir aussi bien de source naturelle que de l'activité des hommes. Dans beaucoup d'endroits, les eaux souterraines sont souillées par des produits chimiques. Malheureusement, cette forme de pollution n'a été identifiée en tant que problème écologique sérieux qu'à partir des années 80. Voici, une brève description de différentes sources de contamination:
+243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 14 manipulation, écoulement du chargement et lavage des pulvérisateurs de pesticide ou de tout autre équipement d'application, utilisation de produit chimique, etc. Le stockage de produits chimiques agricoles près de conduites d'eaux souterraines, telles que les puits, les trous d'évier, est susceptible de s'accumuler et de provoquer une contamination. La contamination peut également se produire quand des produits chimiques sont stockés dans des secteurs découverts, non protégés du vent et de la pluie. c) Industriel: Les industries de fabrication et de secteur tertiaire ont des demandes élevées en eau pour les procédés de refroidissement, de traitement ou de nettoyage. La pollution des eaux souterraines se produit quand l'eau utilisée est retournée au cycle hydrologique sans qu'elle soit épurée. L'activité économique moderne exige le transport et le stockage de la matière employée dans la fabrication, le traitement, et la construction. De cette manière, une partie de ce matériel peut être perdue par débordement, par fuite, ou par mauvaise manipulation. L'élimination des pertes, associée aux activités ci-dessus, est une autre source de contamination des eaux souterraines. Certaines entreprises, habituellement sans accès aux réseaux d'égouts, se servent dans les eaux souterraines peu profondes. Elles emploient des fosses ou des puisards secs, ou envoient l'eau usée dans les réservoirs septiques. Tout ceci peut mener à la contamination des sources souterraines d'eau potable. Les fosses et les puisards secs provoquent l'infiltration des déchets directement dans le sol. Les systèmes septiques ne peuvent pas traiter les pertes industrielles. Les pratiques en matière de disposition d'eau usée de certains types d'entreprises, telles que des stations-service d'automobile, fabricants de composant électrique ou de machine, processeurs de photo, sont particulièrement concernés parce que les déchets qu'ils génèrent sont susceptibles de contenir des produits chimiques toxiques. Les autres sources industrielles de contamination incluent: le nettoyage des réservoirs ou la pulvérisation d'équipement sur la terre, l'évacuation de déchets dans les systèmes septiques ou les puits secs, et le stockage de matériaux dangereux dans des secteurs découverts ou dans les secteurs qui n'ont pas des garnitures avec des drains ou des bassins de captation. D'autre part, les eaux souterraines et les réservoirs de stockage contenant des produits pétroliers, des acides, des dissolvants ou des produits chimiques peuvent avoir des fuites dus à la corrosion, à des défauts, à des problèmes dans les installations,... L'exploitation du carburant et des minerais non-combustibles peut créer une contamination des eaux souterraines. Les problèmes proviennent +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 15 du processus d'extraction lui-même, de l'élimination des déchets, et du traitement des minerais et des déchets qu'il crée. d) Résidentielle: Les systèmes résidentiels d'eau usée peuvent être une source de différents types de contaminants, y compris des bactéries, des virus, des nitrates, et des composés organiques. Les puits utilisés pour l'évacuation des eaux domestiques usées (les systèmes septiques, puisards, puits de drainage pour l'écoulement de précipitations exceptionnelles, puits de recharge d'eaux souterraines) sont particulièrement concernés par la qualité des eaux souterraines s'ils sont placés près des puits d'eau potable. Le stockage incorrect ou l'évacuation de produits chimiques ménagers tels que les peintures, les détergents synthétiques, les dissolvants, les huiles, les médicaments, les désinfectants, les produits chimiques de piscine, les pesticides, les batteries, l'essence et le carburant diesel peut mener à la contamination des eaux souterraines. Lorsqu'ils sont entreposés dans les garages ou les sous-sols, le nettoyage des planchers, les flaques et les inondations peuvent introduire de tels contaminants dans les eaux souterraines. Lorsqu'ils sont jetés dans les poubelles des particuliers, ces produits seront éventuellement introduits dans les eaux souterraines si les déchetteries ne sont pas équipées pour traiter les matériaux dangereux. De même, les déchets vidés ou enterrés dans la terre peuvent souiller les sols et s'écouler dans les eaux
souterraines. +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 16 Tableau 2: Liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines.
Source: http://www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution-sources.htm#ixzz28P0lTv2C I.6. Généralités sur l'hydrogéologie de la RDC Selon le rapport technique du PNUE (2011), la RDC compte 5 unités hydrogéologiques à savoir :
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(basalte et granit) formant le terrain montagneux le long de la vallée du Grand Rift du lac Tanganyika au lac Edouard, ainsi que le Bas-Congo au sud de Kinshasa, contiennent des aquifères discontinus, mais avec un potentiel élevé. +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 18 La figure 2 nous montre l'esquisse hydrogéologique de la RDC. Figure 2.Esquisse de la carte hydrographique de la RDC (Source : Kasongo, 2008). Légende : 1: hachures obliques : roches du soubassement dont les plus grandes aquifères (puits pouvant donner plusieurs centaines de mètres cubes par heure en moyenne) sont les dolomies et les calcaires du système du Katanga (dolomies de Roan et du Kundelungu inférieur) et ses équivalents de l'oriental (dolomies et calcaires groupe de Malagarasi) ; du nord-oriental (les calcaires du groupe de la Lindi) et du Kasaï-Lomami (calcaires et dolomies du système de la Bushimaie). Le reste du soubassement dont l'âge est supérieur au Katanguien et ses équivalents contient des roches métamorphiques (quartzites) et plutoniques +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 19 (granites, gabbros et quelques basaltes) toutes moyennement aquifères (puits pouvant fournir en moyenne un maximum de quelques dizaines de mètres cubes par heure) lorsqu'elles sont fissurées et ou altérées. Il existe également, dans le soubassement, des grès moyennement aquifères. 2: hachures horizontales : roches de la couverture dont seuls les sables peuvent former des aquifères lorsqu'ils présentent une granulométrie grossière (cas des sables grossiers de la ville de Kinshasa) et moyennement aquifère cas des sable de Kalahari. Les grès aussi peuvent constituer des aquifères dans les parties altérées en sable. Le reste de la couverture présente essentiellement des formations meubles très peu aquifère ou quasiment imperméables, sables fins, sables limoneux, limons, sables et limons argileux, argiles etc. (Kasongo, 2008). +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 20 CHAPITRE Deuxième : MILIEU D'ETUDE, MATERIEL ET METHODESLe deuxième chapitre de ce mémoire présente le milieu d'étude, c'est- à-dire les aspects géographiques, historiques, humains, socio-économiques et les aspects liés aux infrastructures de base. De surcroit, il décrit et explique les méthodes, matériel, le plan d'analyse ainsi que le traitement des données. 2.1. Milieu d'étude2.1.1. Présentation du milieu d'étudeNotre étude a été réalisée dans le Territoire de Mobayi-Mbongo précisément dans le Secteur portant le même nom c'est- à- dire Mobayi-Mbongo. Il est situé à 25 km de la ville de Gbadolite et à plus ou moins 1.025 km de la ville de Kinshasa. Le Secteur de Mobayi-Mbongo est l'une des composantes intégrantes du Territoire de Mobayi-Mbongo dans le District du Nord - Ubangi, dans la Cuvette centrale ; il fut créé par la décision n° 01/143/13/F du 14 août 1958 avec comme Chef-lieu Motende. (Source : Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo exercice 2010). Historiquement, son Territoire fut créé par le décret royal en 1912 et s'appelait Banziville. Il s'étendait de Banziville à Bogozi (Secteur d'Abuzi) à Lite Bala (Secteur de Wapinda) dans sa partie Est. Plus tard, l'Ordonnance n° 82 /035 du 15 Mars1972 consacrera l'amputation de sa partie Est à partir de Ngama pour donner naissance au jeune Territoire de Yakoma. En outre, avec l'Ordonnance n°87/010 du 10 Juillet 1977, il sera de nouveau découpé dans sa partie Sud pour créer la ville de Gbadolite.(Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo exercice 2011). 2.1.2. Situation géographiquea. Limites géographiques :Le Territoire de Mobayi-Mbongo est limité : - Au Nord par la République Centre Africaine séparé naturellement par la rivière Ubangi; - Au Sud par le Territoire de Businga entrecoupé par la commune de Molegbe; - A l'Est par le Territoire de Yakoma; - A l'Ouest par le Territoire de Bosobolo entrecoupé par la commune de Molegbe. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 21
- ISO 3166-2 : CD-EQ - MGRS : 34NEK2034375291 - Fuseau Horaire : GMT + 01h00 - Time zone : Africa / Kinshasa La figure 3 ci-dessous nous montre le rythme de l'évolution journalière du soleil à Mobayi-Mbongo.
Figure 3: Evolution du soleil durant une journée. (Source:// www.keskeces.com/villes/republique_du_Congo/m/mobayi-mbongo.html #1). La Constitution de 2005 en son Article 2 a prévu la ville de Kinshasa et 25 autres provinces dont certaines devraient être divisées selon les limites de leurs sous-régions en vue d'assurer une bonne décentralisation ; rapprochant ainsi les centres de décision, en libérant les énergies participatives et les initiatives locales. Par conséquent, les provinces, les villes, les communes et les territoires seront également décentralisés et spécialisés à leur tour dans les domaines précis avec des moyens, des statuts et des capacités juridiques constitutionnellement garantis. (Source : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/histoire_des_divisions_administratives_de_la_ R%C3%A9publique_d%C3A9mocratique_du_Congo # section_8). +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 22 En effet, l'application dans les jours à venir de l'Article 2 de la constitution de 2005 dans notre Pays conduira à des nouvelles configurations des entités c'est-à-dire des districts en provinces, des territoires en districts, des secteurs en territoires, des groupements en secteurs et des cités en groupements etc. De ce fait, l'actuel District du Nord-Ubangi deviendra la Province du Nord-Ubangi avec une superficie de 56.644km2 ayant pour Ville Gbadolite, les Secteurs de Mobayi-Mbongo et Otto-Mbanza deviendront des territoires et les différents groupements qu'ils comportent deviendront à leur tour des secteurs. 2.1.2. Identification du lieuA l'instar du GPS, la zone d'étude peut être identifiée à partir de la grille de Landsat via les données satellitales. En effet, le Secteur de Mobayi-Mbongo est couverte par les traces (paths) 179 et les lignes (row) 058. (Figure 4). +243812021482 23 Figure 4: Présentation de la zone d'étude +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 24 2.1.3. Aspects biophysiques 2.1.3.1. Relief Le relief de la Province de l'Equateur est constitué dans la partie Sud des plaines avec des dénivellations douces, noyées sous une végétation équatoriale très dense et humide. Le terrain se relève très progressivement en direction du Nord et devient quelque peu vallonné. C'est là que se situe la grande cuvette centrale qui couvre 236.859 Km2, à une altitude moyenne de 340 m avec comme point le plus bas le lac Tumba se situant à 320 m d'altitude. Cette cuvette se prolonge par un plateau en gradins qui part de Zongo et couvre littéralement la partie Nord jusqu'à la Province Orientale. Ce plateau, dit de l'Uélé-Ubangi, présente une hauteur moyenne de 600 m.(Source :http://dscrp_rdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_Equate ur.pdf). Le territoire de Mobayi-Mbongo est dominé par le plateau de la cuvette centrale et la chaîne de montagne de l'Ubangi-Chari qui s'étend du Bas-Uélé vers Mawiya sans oublier les chaînes de Montagnes de Kotakoli et de Nyaki qui traversent aussi le Territoire voisin de Bosobolo jusqu' à Libenge Nord.(Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2011). 2.1.3.2. Pédologie Selon les matériaux d'origine de la pédogenèse, la province de l'Equateur dispose de types de sols riches pour l'agriculture et l'élevage mais insuffisamment exploités. Il existe six types de sol à l'Equateur : - Sols tropicaux récents sur alluvions dans la partie la plus déprimée de la cuvette centrale et le long de la vallée du Fleuve Congo et ses affluents; - Ferrasols des bas plateaux de la cuvette dans les bandes des terres fermes entre vallées marécageuses et terres fermes ; - Ferrasols des plateaux du type Yangambi. Ils occupent les rebords Nord et Est de la cuvette ainsi qu'une bande de terrain au Nord de Monkoto et de Kiri; - Ferrasols sur roches non définies dans la moitié du Nord des districts de l'Ubangi et de la Mongala; - Arénoferrasols des plateaux du type Salonga au Sud et Sud- Est de la province, notamment à Bokungu, Ikela, Boende et une partie de Djolu et Monkoto; - Ferrasols sur roches Karroo dans le Nord-Ouest du Territoire d'Ikela. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 25 Au regard de ce qui précède, les sols de l'Equateur sont des sables limon-argileux et des limons sableux dans la cuvette centrale et des sablo-argileux et argilo-sableux ailleurs. (Source : http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Equateu r.pdf). 2.1.3.2.1. La nature du sol Le sol est par endroit sablo-argileux et argileux mais le sol sableux se trouve surtout au bord des rivières. 2.1.3.2.2. La nature du sous-sol La province de l'Equateur a un sous-sol riche, susceptible d'attirer les chercheurs et les investisseurs pour une exploitation efficiente et rationnelle des matières précieuses, semi-précieuses à petite échelle, des carrières des matériaux de construction à usage courant notamment la limonite, le sable alluvionnaire, l'argile à brique, l'argile à tuile.(Source : http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Eq uateur.pdf). Le sous-sol de Mobayi-Mbongo contient des gisements de minerais notamment le Diamant, Or, Cassitérite et Silice de malachite qui demeurent encore non exploités. (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2011). 2.1.3.4. Energie2.1.3.4.1. Hydrocarbures Selon Kasongo (2008), la cuvette centrale contient des nappes de pétrole dont la valeur est en train d'être évaluée. Le satellite brésilien a détecté la présence du pétrole dans la cuvette centrale laquelle a été scindée en 21 blocs dont plus de la moitié se trouve à l'équateur. De ce fait, l'O.N.G arche de Noé signale que la société ESSO Zaïre avait en son temps procédé au forage stratigraphique pétrolier à Mbandaka mais les résultats restent inconnus. (Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/). Toutefois, la nécessité de procéder à des études stratigraphiques approfondies pour avoir des données complètes et fiables dans ce secteur s'impose. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 26 2.1.3.3. Ressources en eauL'Equateur recèle de ressources en eaux importantes, tant en surface qu'en profondeur. Sa position géographique et la grande forêt qui la couvre favorisent des pluies en abondance : principales sources de recharge des plans d'eau et des aquifères. Les photos 1 nous montrent les cours d'eaux retrouvés dans la province et dans la zone d'étude. Photos 1 : Le fleuve Congo à Mbandaka La rivière Ubangi à Mobayi-Mbongo. 2.1.3. 3.1. Eaux de surface Dans le Territoire de Mobayi-Mbongo les rivières observées sont : Ubangi, Wandia, Ngama, Likimi, Likila, Lenge-Kpokpo, Mwange, Mboroki-Mbondo, Molangu, Sokoro,Loko, Mbimbi, Dasu, Lua et Lobale. Le principal cours d'eau qui longe notre zone d'étude est la rivière Ubangi qui prend son nom à partir du confluent des rivières Mbomou et Uélé. Il coule vers l'ouest sur 350 km, puis vers le sud-ouest où il passe à Bangui, et se dirige sur 500 km vers le Sud pour rejoindre le fleuve Congo à sa rive droite. La longueur de l'Oubangui, depuis le confluent des rivières Mbomou et Uélé est de 1.120 km. Cependant ensemble avec l'Uélé, sa source gauche, l'Oubangui a 2.272 km de long. Les histogrammes de la figure 5 nous montrent les différentes variations du débit moyen mensuel de la rivière observées pendant 84 ans (1911-1994) à Bangui à quelques 600 km en amont (au nord) du confluent avec le Congo et à une altitude de 336 m. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens uels_.C3.A0_Bangui +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 27 Figure 5 : Variations du débit moyen mensuel (en m3/s) de la rivière Ubangi de 1911-1994 (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens uels_.C3.A0_Bangui). 2.1.3.3.2. Eaux souterraines Le pays regorge des nappes d'eaux souterraines que l'on rencontre partout. En effet, il n'existe pratiquement aucun endroit au Congo où on ne peut forer un puits sans rencontrer une nappe phréatique capable de fournir l'eau. La figure 6 présente une esquisse hydrogéologique de la partie septentrionale (partie occidentale) couvrant le territoire national au Sud par 3°30' N, au Nord par la frontière nationale avec la République Centrafricaine, à l'Est par le méridien 25°E et à l'Ouest par la rivière Ubangi. +243812021482 28 Figure 6 : Esquisse hydrogéologique du soubassement de l'Ubangi et du Bas-Uélé Légende de la figure 6 :
+243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 29 Il a été observé pour la première fois dans la formation de Lisala dans l'Ubangi précisément dans la région de Mobayi, les quartzites micacés et sériciteux schistoïdes peu perméable et la seconde fois de quartzites, des quartzo-phyllades sériciteux, de talc-schistes peu quartzeux, de séricitoschistes finement zonés, de séricitoschistes à chloritoïde, de micaschistes, de shales graphiteux et de phyllades violets. La grande majorité de ces roches, excepté les quartzites, sont réputée non aquifère. (Kasongo, 2008). 2.1.3.4. ClimatSelon la classification de Köppen, la Province de l'Equateur appartient à trois zones climatiques : Af, Am et Aw. - La partie méridionale recouverte par la forêt ombrophile, plate et marécageuse, est de type climatique Af. Cette région n'a pratiquement pas de saison sèche, et couvre la Ville de Mbandaka ainsi que les Districts de l'Equateur et de la Tshuapa. - Le Nord du fleuve Congo est du type climatique Am1. Caractérisée par une saison sèche de 1 mois, à l'exception du territoire de Bumba où l'on observe deux saisons sèches qui durent respectivement 1 mois et demi et 4 mois. Cette partie de la province correspond au District de la Mongala comprenant, outre le territoire de Bumba, les territoires de Lisala et de Bongandanga. - A cette zone de transition succède une zone climatique du type Aw qui est caractérisée par une saison sèche qui dure 70 à 80 jours. Cette zone couvre les districts du Nord et du Sud-Ubangi ainsi que les Villes de Zongo et de Gbadolite. La température est de 21°C minimum et 31°C maximum, la moyenne journalière étant de 26°C. L'humidité relative est de 87%.Les moyennes annuelles des températures maxima journalières se situent aux environs de 30°. Les précipitations sont de l'ordre de 1.800 mm par an et 150 mm le mois. Le nombre de jours de pluies oscille autour de 114.(Source :
http://dscrpdc.org/IMG/pdf/Monographie
de la Province de La zone du Nord de l'Equateur comprend le District du Nord au Nord de la Cuvette Centrale, une partie du Sud-Ubangi et celle de la Mongala jouissent de climat équato-guinéen marqué par deux saisons : l'une pluvieuse et l'autre sèche accusant un maxima et un minima pluviométrique annuel. (Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/). +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 30 2.1.3.4.1. Pluviométrie La pluie tombe en abondance de mi-mars jusqu'au mois d'Août. Il pleut en intermittence au mois de septembre. 2.1.3.4.2. Température Le climat chaud et humide commence aux environs de mi-novembre jusqu'à mi-mars de l'année suivante. Ce climat prend cours de mi-novembre avec deux semaines de froid intense au cours du mois de février. (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2008). 2.1.3.5. VégétationGlobalement, on reconnaît trois types de végétation dans la Province de l'Equateur :
Elles occupent le Nord-Ouest de la Province. Les forêts fermées y ont presque entièrement disparues et sont actuellement remplacées par une savane où l'on remarque d'importantes pénétrations de Daniellia oliveri, Terminalia spp et Combretum spp. Dans l'ensemble, la forêt représente 72 % de la superficie de la province. (Source : http://dscrpdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_Equateur.pdf). +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 31 2.1.3.5.1. Végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo La végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo comprend sept types de formation végétale :
La savane arbustive observée dans la Secteur de Mobayi-Mbongo est installée généralement dans les zones rocailleuses des collines. Elle est dominée par Annona senegalensis et Bridelia ferruginea. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 32
La prairie aquatique est une végétation flottante observée dans la rivière Ubangi et dans certain de ses affluents. Parfois cette végétation se retrouve également dans les anses calmes formées après les crues de certains cours d'eaux. Parmi les espèces caractéristiques on note : Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes et Salvinia molesta. La prairie semi-aquatique est une végétation généralement herbacée établie sur un substrat périodiquement inondé. Cependant, son cortège floristique peut supporter une période d'exondaison assez prolongée. Nous y avons noté comme espèces : Echinochloa pyramidalis, Cyperus papyrus, Ipomoea aquatica et Cyperus dives. Les photos 2 présentent un aperçu de la végétation rencontrée à Mobayi-Mbongo. Photos 2 : Aperçu de quelques types de végétation de Mobayi-Mbongo. 2.1.2.7. FauneLa faune de la province de l'Equateur est très abondante et diversifiée mais subit des fortes menaces anthropiques malgré que certains sites soient reconnus comme présentant des intérêts pour la préservation. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 33 2.1.2.7.1. Vertébrés aquatiques ? Poissons Nous avons observé quelques poissons pêchés en aval du barrage de Mobayi-Mbongo dans la rivière Ubangi. Il s'agit notamment des espèces suivantes : Lates niloticus, Tilapia tholoni tholoni, Mormyropsan giloides, Heterotis niloticus, Auchenoglanis spp., Citarhinus gibbosus, Hydocinus goliath, etc. Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées. Les photos ci-dessous montrent quelques espèces de poissons rencontrées à Mobayi-Mbongo Photos 3 : Quelques espèces de poissons de Mobayi-Mbongo. ? Amphibiens Les amphibiens sont présents à travers quelques espèces notamment les grenouilles et les crapauds souvent attrapées dans les ruisseaux. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 34 2.1.2.7.2. Vertébrés terrestres ? Reptiles Les reptiles sont bien représentés à Mobayi-Mbongo avec des serpents notamment le Python sebae (python= kwe), Dendroaspis spp. (Mambas vert et noir= konga), Bitis gabonica (vipère =kpomolume), Naja nigricolis (Naja=ngbororo), etc. ? Oiseaux Le milieu prospecté renferme une richesse énorme en oiseaux notamment Psittacus psittacus (le perroquet gris =koururu), Bubo africanus africanus (le hibou =nsukuru), Bubulcus ibis (le héron garde boeuf =nyange), Anasundulata undulata (le canard d'eau =kokoro), Corvus albus (le corbeau =kpakpo), etc. ? Mammifères La faune mammalienne de Mobayi-Mbongo est variée. A côté des espèces communes comme Thryonomys swinderianus (Aulacode), on note également des espèces totalement protégées c.à.d. qui ne doivent pas être abattues. Il en existe également qui sont rares ou en voie de disparation notamment : Hyppopotamus amphibius (Hippopotame= mbimba), Loxodonta africana (Eléphant=doli), Panthera pardus (Léopard =nze), Tragelaphus spp. (Antilopes = nzibo), Syncerus caffer caffer (Buffle =ngba), Gorilla gorilla (Gorille =von), Cercopithecus spp. (Singe =nvi), Manis tetradactyla (Pangolin = kokoro), Chioptera (Chauve-souris= mbupu), etc. 2.1.3.1. PopulationLe Secteur de Mobayi-Mbongo est peuplé de 59.699 habitants. Cette population est constituée de deux ethnies qui dominent le Secteur de Mobayi-Mbongo ; il s'agit notamment de l'ethnie Ngbandi et la grande famille Bandad qui comprend les Ngbugbu, les Mbanza, les Yakpa, les Ngbaziri, les Baraka, les Ngbaka, les Fulu et Bagilo. Les Ngbandi et les Ngbugbu occupent la partie Nord- Est et la partie Sud-est est occupée par les Mbanza et autre. (Source : Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo, 2010). Mais certaines sources informelles estiment que cette population serait supérieure à celle estimée ci-dessus. L'accroissement de la population dans ce Secteur peut se justifier par : les mariages contractés à une date précoce et qui sont donc plus féconds, le grand nombre d'enfants qui en découle va accroitre aussi plus tard le nombre des mariages et une vie moyenne plus longues selon les conditions proposées par Malthus in Kakese +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 35 (2006). La photo suivante montre un échantillon de la population jeune de Mobayi-Mbongo. Photo4 : Echantillon de la population Si l'on considère la population nationale, on peut noter que selon les tranches d'âges (jeunes, adultes et vieillards), les jeunes (30.886) sont plus nombreux que les adultes (26.160) et les vieillards (2.653). Les jeunes représentent 51,7%, les adultes 43,8% et les vieillards 4,4%. Alors que si l'on considère le sexe, ce sont les femmes et les jeunes filles (30.024) qui sont légèrement plus nombreuses que les hommes (29.675). Le taux de féminité représente 50,7% et le taux de masculinité est 49,3%. Les pyramides démographiques sont donc normales. Le tableau 3 donne les détails sur l'effectif de la population du Secteur de Mobayi-Mbongo. +243812021482 36 Tableau 3: Tranches d'âge de la population nationales de Mobayi-Mbongo en 2010.
Total 2.9675 3.0024 59.699 (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2010). Les données détaillées sur l'effectif de la population de Mobayi-Mbongo obtenues auprès du bureau du Secteur nous ont permis d'élaborer la pyramide des âges de la population pour l'année 2010. (Figure 7). D'après Kakese (2006), dans une pyramide des âges, le double effet d'âge et de génération avec l'avancement en âge, l'effectif des générations varie. Néanmoins, on peut apercevoir que notre pyramide a une base large, où la natalité est très forte et le sommet étroit montre que les vieux ne sont pas nombreux. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 37 100 75 50 25 0 0 25 50 75 100 Hommes Femmes Figure 7 : Pyramide des âges de la population de Mobayi-Mbongo (à partir des données du Secteur de Mobayi-Mbongo exercices 2010). 2.1.3.2. Infrastructures de base2.1.3.2.1. Transports et communications Dans l'ensemble, le réseau asphalté de la Province est trop faible. Juste, 43 Km seulement se répartissant de la manière suivante : 25 Km entre l'axe Gbadolite - Mobayi-Mbongo ; 18 Km entre Gbadolite et Kawele. Le Territoire de Mobayi-Mbongo compte 9 axes de route vitale qui renferment 1.091 km et compte quelques ponts généralement en mauvais état et inachevés. Tous ces axes sont plus ou moins praticables mais ils nécessitent des interventions mécaniques à grande échelle pour leur réhabilitation car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles parce qu'il s'agit des voies de desserte agricole permettant de désenclaver les zones de production. Les photos 5 nous montrent le tronçon de la route numéro 24 à Mobayi-Mbongo l'axe menant vers Gbadolite. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 38 Photos 5 : Portion de la route non asphaltée Portion de la route asphaltée Le transport fluvial est assuré dans une partie de la rivière Oubangui qui est seulement navigable en aval et jusqu'à Bangui. Des Ferrys et barges poussées font la navette de Mobayi-Mbongo à Mobayi- Banga et de Kisangani au Congo Brazzaville. Le transport ferroviaire est inexistant. Il n'y a pas non plus d'aéroport ou d'héliport à Mobayi-Mbongo. Par ailleurs, il existe des ponts dont certains sont en état de délabrement posant ainsi d'énormes difficultés lors des traversées et d'autres impraticables du fait qu'ils sont inachevés. Les photos suivantes montrent quelques infrastructures relatives aux ponts Photos 6 : Pont en lambeau menant vers Mando Pont inachevé menant vers la RCA +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 39 2.1.3.2.2. Barrage hydroélectrique Construit depuis 1989, le barrage de Mobayi-Mbongo avec ses trois groupes alimente une partie du territoire de Mobayi-Mbongo, la ville de Gbadolite et Mobayi-Banga en Centre Afrique. Actuellement, seul un groupe fonctionne et produit seulement 1300 mégawats ce qui conduit à des coupures intempestive de l'électricité ces derniers temps. Les photos ci-dessous montrent le barrage de Mobayi-Mbongo. Photos 7 : Vue du Barrage de Mobayi-Mbongo 2.1.3.2.3. Approvisionnement en énergie ? Energie électrique A Mobayi, l'électricité est disponible seulement dans le camp des agents SNEL, ainsi que dans les villages périphériques situés aux alentours du barrage. Malgré la présence de l'électricité dans ces villages, la majorité de la population recourt à l'énergie bois pour la cuisson en donnant des raisons telles que le réchaud coûte cher. 2.1.3.2.4. Approvisionnement en eau potable Vers l'année 1997, la Regideso était déjà en train d'installer ses dispositifs d'adduction d'eau potable dans cette contrée afin de desservir la population. Malheureusement, ces travaux n'ont pas été achevés suite au changement brutal du régime qui avait occasionné le pillage des matériaux. De ce fait, la population étant abandonnée à son triste sort et ne sachant sur quel saint se vouer, recourt aux eaux naturelles notamment aux eaux de rivières et puits pour couvrir les différents besoins domestiques ; les eaux des sources étant destinées pour la boisson. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 40 Au cours de nos investigations sur terrain, nous avons identifié douze sources d'approvisionnement en eau de boisson dont certaines parmi elles commencent à tarir durant le mois de Janvier jusqu'au mois de Juin. Deux des douze sources répertoriées furent aménagées et une l'est sommairement. Mais à l'heure actuelle toutes se trouvent dans un état de délabrement avancé. Les photos 8 illustrent le bureau de la Regideso et la photo 15 illustre l'un des sites d'approvisionnement en eau de boisson. Photos 8 : Installation de la Regideso Site d'approvisionnement en eau de boisson 2.1.3.2.5. Infrastructures d'information et de télécommunication
L'Internet se cherche encore. Aucun fournisseur d'accès est implanté Mobayi-Mbongo. Grâce à des services d'internet fournis par les +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 41 réseaux téléphoniques on peut se connecter à partir d'un téléphone compatible. Les cybers café n'existent pas. C. Télévision et Radiodiffusion Le Secteur bénéficie des ondes de télévisions émises à partir de Kinshasa notamment de la RTNC et DIGITAL Congo. Mais aussi grâce aux quelques nantis à travers leurs antennes paraboliques permettant la réception d'une gamme variée de chaînes, captivent le voisinage et les passants, notamment pendant les grands événements sportifs : Coupe du Congo, Coupe d'Afrique (CAN), Coupe d'Europe, Coupe du Monde. Ainsi, pour ne pas laisser leurs salons pris d'assaut, ils sortent leurs écrans devant une foule agglutinée et qui n'est pas prête à partir, sauf coupure intempestive de courant électrique. Deux Radios émettent dans le Secteur : Fraternité et Radio Mobayi-Londo. Si cette dernière connaît un fonctionnement régulier, Fraternité par contre tourne de façon irrégulière ces derniers temps. Outre ces deux stations, on note l'existence d'une radio périphérique, Radio Liberté (RALI) et Radio Okapi avec des stations autonomes à Gbadolite. Toutefois, les émissions restent plutôt sporadiques faute d'énergie. Cependant, la contrée est copieusement arrosée par une radio du pays voisin : Radio Bangui de la RCA, sans ignorer des chaînes internationales telles que RFI, la Voix de l'Amérique, Africa n°1, Radio Vatican et Canal Afrique, etc. Cette situation fait que la population reste ignorante des événements nationaux au profit des informations étrangères. La photo suivante montre une pancarte de la radio dans le secteur de Mobayi-Mbongo +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 42 Photo 9 : Pancarte de la radio Mobayi-Londo, une radio communautaire. 2.1.3.2.6. Infrastructures sociales 2.1.3.2.6.1. Santé Sur le plan sanitaire, le Territoire de Mobayi-Mbongo compte 18 fosa c.à.d. 17 aires de santé et un hôpital général de référence, une formation sanitaire confessionnelle, quatre formations sanitaires privées et un institut de technique médicale. Ces formations sanitaires ne sont pas efficacement équipées néanmoins on trouve un scanneur à l'Hôpital Général de Référence mais avec un nombre réduit d'infirmiers et docteurs. Les photos suivantes montrent les infrastructures de santé rencontrées à Mobayi-Mbongo. Photos 10 : Hôpital général de référence de Mobayi-Mbongo Le centre de sante de Mobayi-Mbongo 2.1.3.2.6.2. Education Sur le plan scolaire, le secteur de Mobayi-Mbongo se compose de plusieurs écoles dont certaines appartiennent aux confessions religieuses notamment Catholiques, Protestante, Kimbanguiste et d'autres sont privées, conventionnées et non conventionnées. Partant de 20.476 élèves régulièrement inscrits dans l'ensemble du Territoire, les garçons sont plus nombreux (13.147) soit 64.2% que les filles (7.329) soit 35.8%. La qualité de l'enseignement donné varie de médiocre à moyenne suite à la qualité du niveau de l'enseignant et des conditions de l'enseignement. Les photos suivantes montrent les écoles trouvées dans le secteur de Mobayi-Mbongo. +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 43 Photos 11 : Ecole conventionnée Ecole Privée 2.1.3.2.7. Infrastructures collectives On trouve à Mobayi-Mbongo les infrastructures collectives suivantes : - Des lieux de cultes (Catholiques, Protestantes, Kimbanguistes et Eglises de réveil) ; - Des terrains de foot Ball ; - Des bâtiments administratifs ; - Des bâtiments scolaires décrits dans les lignes précédentes ; - Des infrastructures sanitaires décrites au aussi précédemment ; - Les marchés ; - Un couvant des Soeurs de filles de Marie de Molegbe. Les photos ci-dessous montrent quelques infrastructures collectives rencontrées à Mobayi-Mbongo. Photos 12 :Marché de Mobayi-Mbongo en construction Couvant des soeurs filles de Marie de Molegbe +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 44 Photos 13 : Bureau du Territoire de Mobayi-Mbongo Bureau du District du Nord-Ubangi. 2.1.3. Aspects socio-économiques Le Secteur de Mobayi-Mbongo a connu de multiples problèmes socio-économiques liés aux différents conflits politico-militaires survenus dans le pays depuis 1997. La chute du régime de Mobutu, a entrainé un ralentissement important des activités économiques par la fuite des capitaux. La population, jadis habituée, à tout recevoir en cadeaux du pouvoir, a du mal à se prendre en charge. A cet effet, l'activité économique dominante reste la pêche pratiquée artisanalement et le commerce de petit détail. Les gibiers et les poissons capturés sont destinés à la vente soit vers la République Centrafricaine, soit vers la ville de Gbadolite, et à la rigueur ils sont acheminés à Kinshasa. D'une manière générale, la composition des repas est monotone (manioc ou tarot avec pondu, additionné de poisson parfois dans les villages où se pratique la pêche). Par ailleurs, une grande partie de la production du maïs est utilisée pour la fabrication locale des boissons alcoolisées (ngbako) et ne profite pas à l'alimentation du ménage. (Source : ACF RD Congo 2007). 2.1.3.1. PêcheQuoique la pêche soit l'activité qui occupe la majeure partie de la population de Mobayi-Mbongo, au niveau des rendements cette activité reste marginale. Cela s'explique par une pêche artisanale pratiquée dans la rivière Ubangi et dans les tributaires qui l'alimentent. Les différentes espèces de poissons capturés appartiennent dans la famille de Latidea (Lates niloticus = capitaine), Cichlidae (Tilapia tholoni tholoni =tilapia), Mormyridae (Mormyropsan giloides=mbongo), Osteoglissidae (Heterotis niloticus =congo ya sika), Auchenoglanididae (Auchenoglanis spp. = poka), Citharinidae (Citharinus gibbosus= mayanga), Alestidae (Hydrocinus goliath=mbenga), etc. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 45 Les silures, anguilles, tortues, et autres sont attrapés dans les ruisseaux. Les photos suivantes montrent les pêcheurs dans leur champ d'action. Photos 14: Pêcheur brandissant un poisson. La pêche au filet. +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 46 2.1.3.2. Activités agricoles et chasseLes cultures vivrières de bases sont le manioc (Manihot esculenta), maïs (Zea mays), arachides (Arachys hypogaea), patate-douce (Ipomoe abatatas), tarot (Colocasi aesculenta), igname (Dioscorea spp.), courge (Cucurbita pepo), haricot (Phaseolus vulgaris), riz (Oryza sativa), banane (Musa sapientum), etc. et les cultures pérennes : caféier (Coffea canephora), palmier à huile (Elaeis guineensis), canne à sucre (Saccharum officinarum), cocotier (Cocos nucifera), etc. La pluviométrie divise l'année en deux saisons culturales, la petite saison de pluie-minima pluviométrique correspondant à la saison A allant du Mois de Mars jusqu'au Mois de Juin et la grande saison de pluie-maxima pluviométrique concerne la saison B allant à son tour du Mois d'Août au Mois de Novembre avec des intermittences de pluies au Mois de Septembre ; ce qui favorise la culture de haricot. Les deux saisons sont séparées par un maxima de sécheresse de Juin à Juillet : la petite saison sèche.(Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/). Généralement, les cultures se font sans intrant agricole. S'il s'agit des cultures de grande échelle les espaces propices se trouvent à Mbuyi et Nzakara parce que les autres places sont constituées des roches très dures. L'élevage ne représente pas une activité importante et chaque ménage dispose de petit bétail (chèvre, porc, cobaye, lapin).Ceci ne constitue pas une source de revenu pour certains foyers. Lorsqu'il y a la présence des porcs, ces derniers se nourrissent des déchets domestiques biologiques et des déchets végétaux des récoltes. La chasse se fait d'une manière rudimentaire. Les photos ci-dessous illustrent quelques activités de la population Photos 15: Un Aulacode attrapé par un chasseur Un laboureur au champ +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 47 2.1.3.3. Production des boisLa coupe de bois, du point de vue exploitation artisanale par la population est surtout destinée d'une part à des fins de fabrication de pirogues, pagaies, maisons et d'autre part à la production traditionnelle de charbon de bois dont le petit bassin se vend à 500 Fc et le gros bassin à 1300 Fc. Les photos suivantes illustrent une des techniques utilisées pour couper les arbres et les enfants commercialisant du charbon de bois. Photos 16: Coupe d'arbre Commerce de charbon Par ailleurs, vers les années 1997-1998 seules les sociétés Mongbembe, Scibe et Sicotra exploitaient le bois rouge (Mbangi), bois noir (Legbe), bois blanc (Gbau, Ntola), etc. 2.1.4. Patrimoine archéologique, culturel et naturel, sites sacré et touristiqueSur toutes les informations recueillies lors de campagnes de recherches réalisées sur le terrain, il y a eu aucune information sur la localisation des sites archéologiques. Seuls les sites sacrés à savoir les tombes érigées devant les maisons d'habitations existent dans le but de protéger les esprits des personnes mortes. Par ailleurs, pour le patrimoine culturel et naturel, il existe un projet de création d'un parc national dans le groupement Maniko mais actuellement seul le barrage de Mobayi-Mbongo répond aux aspirations touristiques (photos 17). +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 48 Photos 17 : Site Touristique Site sacré A l'instar des différentes photos exhibées ci-haut les images suivantes illustrent quelques maisons trouvées à Mobayi-Mbongo Photos 18: Types de maisons retrouvées à Mobayi-Mbonjo 2.1.5. Aperçu environnemental des sources d'eaux répertoriéesDes sources sommairement aménagées et non aménagées se trouvent à Mobayi-Mbongo précisément dans les groupements Ngonda, Kumbu, Ndawele et Ziamba où nous avons pu identifier douze sources. Le besoin en eau de ces sources est sollicité non seulement par les habitants des groupements cités ci-haut mais aussi par les populations des groupements périphériques. A l'heure actuelle, les sources répertoriées présentent des différentes caractéristiques notamment du point de vue végétation qui domine leurs alentours décrit ci-haut. Généralement, les sources de pollution varient d'une source à l'autre c'est-à-dire dans certaines sources ce sont des feuilles mortes qui dégradent la qualité des eaux de sources faute d'entretien par les +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 49 paysan et dans d'autres sources, les activités telles que la lessive, la vaisselle et le baignade constituent la source de pollution in situ dont vous verrez quelques photos aux annexes. Par le fait que toutes les sources sont localisées en aval des maisons d'habitation dont chacune d'elles ne possédant pas des bonnes installations hygiénique localisée en à proximité des sources d'eau, ces dernières s'exposent aux risques de contamination par des bactéries pathogènes. II.2.MatérielLe matériel de cette étude est constitué des eaux des douze sources du Secteur de Mobayi. Ensuite, les outils de laboratoire notamment le microscope, le spectrophotomètre DR2400 de marque HACH, Agitateur électromagnétique, Tubes à essais, lame, lamelle, pH mètre, Turbidimètre, pipettes de 50 ml, Erlenmeyer 500ml, flacon colorimétrique, pied gradué de 100 ml, les réactifs (nitriver3, nitraver5, sulfaver4, phosfaver3, cuver1, phtalate, EDTA, eau peptonée, eau distillée conditionnée), etc. En outre, un GPS Map 76 de marque GARMIN nous a servi pour tirer les coordonnées géographiques, ce qui nous a permis d'établir la carte des sites du prélèvement et un appareil photo numérique de marque CANON (power shot A560) a été utilisé pour tirer quelques images. II.3.MéthodesDans la perspective de répondre à certaines questions que nous nous sommes posées dans le présent travail et par rapport à notre démarche et à la complexité de l'objet sur lequel nous avons travaillé, l'analyse des faits nous suggère deux approches : expérimentale et analytique des échantillons d'eau. L'observation directe et l'analyse systémique pour comprendre pourquoi l'eau n'est ni potable, ni disponible dans le Secteur de Mobayi-Mbongo. En vue d'atteindre les objectifs de cette étude, nous avons effectué plusieurs descentes sur le terrain pour prospecter le milieu d'étude et nous acquérir des informations utiles. De ce fait, nous avons interviewé les agents des formations sanitaires et quelques populations afin de nous procurer des données de base. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 50 II.3.1. Prélèvement des échantillonsAfin d'asseoir nos résultats sur une charpente solide, nous avons prélevé les eaux de source à l'aide des bouteilles en plastique de 1,5L, spécialement marqués pour identification. Après le prélèvement des échantillons, ils étaient transportés rapidement au laboratoire de l'Hôpital Générale de Référence de Mobayi-Mbongo pour les analyses microbiologiques et, concernant les paramètres physico-chimiques, quelques-uns ont été réalisés sur terrain et la suite des analyses s'est réalisée à Kinshasa au laboratoire ERGS d'écotoxicologue et biotechnologie (département de l'environnement, Fac. Des Sciences de l'Université de Kinshasa). Au total nous avons recueilli 45 échantillons dont 36 pendant la saison pluvieuse (mois de septembre 2010) et 9 pendant la saison sèche (mois de juin 2012). Notre site de prélèvement est reparti en 4 différents groupements qui couvrent le centre du Secteur de Mobayi-Mbongo donnant 12 sources. II.3.2.Localisation des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi-MbongoLes coordonnées géographiques terrestres des différents sites d'échantillonnage des eaux des sources dans le Secteur de Mobayi-Mbongo, sont reprises dans le tableau 4 ci-dessous. Tableau 4 : coordonnées géographiques terrestres des sites d'échantillonnage des eaux de source dans le territoire de Mobayi-Mbongo
+243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 51 Figure 8: Distribution spatiale des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi à l'Equateur II.3.3.Techniques d'analyseNous jugeons d'opportun d'utiliser les techniques d'entretien sous forme de focus groupe, l'interview et recherche documentaire afin de comprendre les notions de base de l'environnement car, le présent ne se comprend véritablement qu'à la lumière du passé où il prolonge ses racines. Pour ce qui concerne les facteurs organoleptiques, physico-chimiques et agents indésirables ou toxiques les techniques sont utilisées selon le mode d'opératoire défini d'un paramètre à l'autre. II.3.4.4.Paramètres microbiologiquesAprès le prélèvement des échantillons nous les avons soumis aux tests de présomptions c'est -à-dire nous avons observé au microscope en commençant par le faible grossissement (objectif 10x) puis l'objectif 40x. Au même moment nous avons procédé à la culture sur le milieu d'enrichissement au laboratoire de l'Hôpital Général de Référence de Mobayi-Mbongo. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 52 2.4. Plan d'analyseLes données ne deviennent information que lorsqu'il y a quelqu'un qui comprend le processus de leur production, leur interprétation et leur utilisation.
La capacité de générer les données souvent dépasse la capacité de les traiter. Traiter les données et les mettre sous une forme interprétable requiert de l'imagination, des instruments, du temps, et des données de référence. Pour la cartographie, les logiciels Arc view 9.2 et Arc Gis 9.2 nous ont permis d'établir la carte su Territoire de Mobayi-Mbongo. m ? mo : m? 2.5. Traitement des donnéesQuoi que la plus grande partie de traitement de données soit faite par ordinateur, l'intervention de l'homme dans la production et l'application des données restera longtemps encore essentielle. Pour l'analyse statistique, les données ont été analysées en utilisant le test de comparaison d'une moyenne observée à une moyenne théorique qui s'énonce comme suit : H : x ? I m Considérons le test bilatéral suivant : ? ? ? HA o mo Procédure :
i) Si , on accepte Ho +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 53 ii) Si , on rejette Ho? on accepte HA NOTA : Si l'intervalle de confiance Tm de la moyenne m est déjà donné, alors : - si , on accepte Ho - si , on rejette Ho. D'où on accepte HA +243812021482 54 Chapitre Troisième : Présentation, interprétation et discussion des RésultatsCe chapitre relatif à la présentation, interprétation et discussion des résultats de ce travail concerne les résultats d'analyses des paramètres physico-chimiques et microbiologiques. Une enquête sur la santé de la population a été menée dans la zone de santé de Mobayi-Mbongo en vue de déterminer les prévalences des maladies liées à l'eau et autres problèmes se rapportant principalement sur la qualité et l'approvisionnement en eau potable. Il sied de signaler que ce chapitre vise aussi l'identification des impacts environnementaux et sociaux dans le Secteur de Mobayi-Mbongo. 3.1. Discussion des résultats Contactez -moi. +243812021482 55 3.3. Utilité des eaux souterrainesEn général, une eau de boisson d'origine souterraine de bonne qualité, correspond à une eau minérale pouvant faire l'objet d'une exploitation commerciale. Sa définition légale varie selon les différents pays. Elle doit en général présenter certaines caractéristiques chimiques minimales et/ou constantes. La teneur en certains sels minéraux peut faire des eaux souterraines une source d'alicament à la recommandation d'un médecin mais par contre aux certaines doses des minéraux radioactifs ou toxiques parfois significative, il faut en tenir compte dans le bilan alimentaire total, notamment pour les insuffisants rénaux. (Insuffisance rénale aiguë ou chronique). ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_min%C3%A9rale). +243812021482 56 ConclusionNous voici arrivé au terme de notre étude intitulée « Audit environnementale et sociale des eaux de sources consommées à Mobayi-Mbongo». Une étude menée dans les Groupements Ngonda, Kumbu, Ndawele et Ziamba, Secteur de Mobayi-Mbongo, Territoire de Mobayi-Mbongo, District du Nord-Ubangi dans la Province de l'Equateur en RDC pendant la période allant du 22/11/2010 au 19/06/2012. Nous nous sommes posé les questions suivantes : - Quelles sont les sources d'eau les plus fréquentées ; - Quelle est la qualité des eaux de sources consommée par la population de Mobayi-Mbongo ; - Comment évolue la qualité des eaux des sources lors des changements saisonniers; - Quels sont les impacts des activités anthropique sur l'avenir des eaux de sources ; - Quelle est la rétroaction des différentes composantes de l'environnement modifiée par les activités anthropiques sur la population de Mobayi-Mbongo. Les objectifs assignés à cette étude ont été la vérification de la qualité des eaux de sources consommée par la population du secteur de Mobayi-Mbongo c'est-à-dire analyser si elles sont potables, et évaluer les impacts probables dans ce même secteur. Localiser et inventorier les sources d'eau les plus fréquentées selon les groupements, analyser les eaux de sources prélevées pendant la saison sèche et la saison des pluies, évaluer la qualité des eaux de sources par rapport aux normes de potabilité édictées par l'OMS, comparer la variation des valeurs des paramètres physico-chimiques de la saison de pluie à celles de la saison sèche, identifier les activités anthropiques pouvant dégrader l'environnement et modifier la quantité et qualité de l'eau, et catégoriser les impacts selon leur importance et ressortir les rétroactions afin de proposer les pistes de solution à partir des résultats obtenus. Cette étude s'appuie sur deux approches : expérimentale et analytique des échantillons d'eau. L'observation directe, l'analyse systémique, l'entretien sous forme de focus groupe, l'interview et recherche documentaire nous ont également aidés d'atteindre les objectifs de l'étude, grâce aux résultats obtenus. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 57 Bibliographie
Berg, Raven et Hassenzahi, (2009), Environnement, 6 éd. De Boeck, Bruxelles, pp 324-354, 550-580. Bliefert, Umweltchemie et Auflage, (2001), Chimie de l'environnement, air, eau, sols, déchet, De Boeck et larcier, Allemagne, pp. Encarta, (2009), Dictionnaire français. Kakesa, (2006), Eléments de géographie humaine et économie, Médiaspaul, Kinshasa, p27. Kasongo Numbi, (2008), Eaux et forêt de la RD Congo un défi géostratégique, Harmattan, Paris, pp 1-59. Agence internationale de l'énergie atomique, (2008), Isotopes de l'environnement dans le cycle hydrologique, AIEA, Autriche, pp 1,11, 12, 325. ACF RD Congo,(2007), Rapport d'Enquête Nutritionnelle Anthropométrique, Zone de Santé de Mobayi-Mbongo. Andrea Czarnecki et Roxanne Beavers, (2002), Rapport sur la qualité de l'eau du bassin de la rivière Peel, 57p. Rapport technique du PNUE, (2011), Problématique de l'eau en République Démocratique du Congo, 94p. Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo exercice, (2010), 30p. Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo exercice 2011, 35p Rapport annuel de la zone de santé de Mobayi-Mbongo 2008, 2009 et 2011 B. Notes des coursLubuenamo, (2012), Cours de télédétection, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa. Kiyombo, (2012), Cours de Santé Publique, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa. Musibono,(2012), Cours d'écotoxicologie et étude d'Impact Environnemental, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa. Musibono,(2011), Cours de Gestion des ressources naturelles et Cours de Limnologie, 1ère licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 58
- // fr.wikipedia.org/wiki/Audit - fr.wikipedia.org/wiki/Environnement - // fr.wikipedia.org/wiki/Social - // www.lennetech.fr/eaux/definitions.htm - // tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-definitions/ - // www.lennetech.fr/eaux-souterraines/definitions.htm - http://fr.wikipedia.org/wiki/Audit-environnemental - // tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-definitions/. - // www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decou/potable/potableNor.html - lennetech.fr/bibliotheque/maladies/maladie-hydrique/maladie- hydrique.htm - www.droitsenfant.org/situation-monde/droit-a-l-eau/maladies-liees-a- eau/ - // www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution- sources.htm#ixzz28P2NxHyc - // www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution- sources.htm#ixzz28P0lTv2C - http://www.keskeces.com/villes/republique_du_Congo/m/mobayi- mbongo.html #1 - http://fr.m.wikipedia.org/wiki/histoire_des_divisions_administratives _de_la_R%C3%A9publique_d%C3A9mocratique_du_Congo # section_8 - http://dscrp_rdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_E quateur.pdf). - http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Equateur. pdf). - www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/). - fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens uels_.C3.A0_Bangui - http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_min%C3%A9rale +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis 59 TABLE DES MATIERESEpigraphe ii Réflexion iii In memoriam iv Dédicace v Remerciements vi Liste des acronymes et signes viii Liste des tableaux ix Liste des photos xi Liste des figures xii Avant-propos xiii Résumé xiii Summary xv Introduction 1 0.1. Problématique 2 0.2. Hypothèse 2 0.3. Question de recherche 2 0.4. Objectifs 3 0.4.1. Objectif général 3 0.4.2. Objectifs spécifiques 3 0.5. Intérêt de l'étude 3 0.6. Délimitation du sujet 4 0.7. Difficultés rencontrées 4 0.8. Structure du mémoire 4 CHAPITRE Premier : REVUE DE LA LITTERATURE 5 I.1. Définition de quelques concepts 5 I.2.Généralités sur les eaux 7 1.2.1. Origine de l'eau sur la terre 7 1.2.2. L'eau potable et les normes 8 1.2.3. Pollution de l'eau 9 1.2.4. Relation eau /maladies 9 1.2.5. Eaux souterraines 12 +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 60 1.2.5.1 Source de pollution des eaux souterraines 12 I.6. Généralités sur l'hydrogéologie de la RDC 16 CHAPITRE Deuxième : MILIEU D'ETUDE, MATERIEL ET METHODES 20 2.1. Milieu d'étude 20 2.1.1. Présentation du milieu d'étude 20 2.1.2. Situation géographique 20 2.1.2. Identification du lieu 22 2.1.3. Aspects biophysiques 24 2.1.3.1. Relief 24 2.1.3.2. Pédologie 24 2.1.3.2.1. La nature du sol 25 2.1.3.2.2. La nature du sous-sol 25 2.1.3.4. Energie 25 2.1.3.4.1. Hydrocarbures 25 2.1.3.3. Ressources en eau 26 2.1.3. 3.1. Eaux de surface 26 2.1.3.3.2. Eaux souterraines 27 2.1.3.4. Climat 29 2.1.3.4.1. Pluviométrie 30 2.1.3.4.2. Température 30 2.1.3.5. Végétation 30 2.1.3.5.1. Végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo 31 2.1.2.7. Faune 32 2.1.2.7.1. Vertébrés aquatiques 33 2.1.2.7.2. Vertébrés terrestres 34 2.1.3.1. Population 34 2.1.3.2. Infrastructures de base 37 2.1.3.2.1. Transports et communications 37 2.1.3.2.2. Barrage hydroélectrique 39 2.1.3.2.3. Approvisionnement en énergie 39 2.1.3.2.4. Approvisionnement en eau potable 39 2.1.3.2.5. Infrastructures d'information et de télécommunication 40 2.1.3.2.6. Infrastructures sociales 42 +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 61 2.1.3.2.6.1. Santé 42 2.1.3.2.6.2. Education 42 2.1.3.2.7. Infrastructures collectives 43 2.1.3. Aspects socio-économiques 44 2.1.3.1. Pêche 44 2.1.3.2. Activités agricoles et chasse 46 2.1.4. Patrimoine archéologique, culturel et naturel, sites sacré et touristique 47 2.1.5. Aperçu environnemental des sources d'eaux répertoriées 48 2.2.Matériel 49 2.3.Méthodes 49 II.3.1. Prélèvement des échantillons 50 II.3.2.Localisation des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi-Mbongo 50 II.3.3.Techniques d'analyse 51 II.3.4.4.Paramètres microbiologiques 51 2.4. Plan d'analyse 52 Chapitre Troisième : Présentation, interprétation et discussion des Résultats 54 3.1. Discussion des résultats 54 3.1.2. Paramètres microbiologiques Erreur ! Signet non défini. 3.1.3. Analyse comparative des résultats de la saison pluvieuse et saison sèche Erreur ! Signet non défini. 3.1.4. Impact sanitaire causées par ces eaux de sources Erreur ! Signet non défini. 3.2. Evaluation des impacts potentiels Erreur ! Signet non défini. 3.2.1. Milieu physique Erreur ! Signet non défini. 3.2.1.1. Relief Erreur ! Signet non défini. 3.2.1.2. Hydrographie Erreur ! Signet non défini. 3.2.1.3. Hydrogéologie Erreur ! Signet non défini. 3.2.2. Milieu biologique Erreur ! Signet non défini. 3.2.2.1. Végétation Erreur ! Signet non défini. 3.2.2.2. Faune terrestre, avifaune et faune aquatique Erreur ! Signet non défini. 3.2.3. Milieu humain Erreur ! Signet non défini. 3.2.3.1. Population et qualité de vie Erreur ! Signet non défini. 3.3. Utilité des eaux souterraines 55 Conclusion 56 Bibliographie 57 +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 62 TABLE DES MATIERES 59 ANNEXES . 62 ANNEXES+243812021482 Les tableaux ci-dessous représentent les valeurs trouvées lors des analyses physico-chimiques des eaux de sources de Mobayi-Mbongo. Tableau 1 : Les valeurs trouvées lors des analyses des eaux de sources prélevées pendant la saison de pluie. Tableau 2 : Les valeurs trouvées lors des analyses des eaux de sources prélevées pendant la saison sèche. +243812021482 64 LES DIFFERENTES SOURCES D'EAUX Kpwaraka Kpwolemo +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis Lingu nzanza (tarit) Lingu pepe +243812021482 Lisala Nzaliga +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis Venge Nzanga +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis Wange 1 Wange 2 (tarit) +243812021482 Facebook : koyagialo Jean-Louis +243812021482 70 LISTE DES PERSONNES CONSULTEES Adelard KOYAKONZI, Directeur adjoint de banque commerciale du Congo/ GBADOLITE ; Albert DEKE, agent du Ministère de développement rural ; Baudoin KOMEZUNDA paysan ; Boniface GERENGBO, infirmier principal dans l'aire de santé de Mobayi-Mbongo ; Charlotte, Directrice à l'ep. Koyagialo ; Désirée YETO, soeur religieuse du couvant des soeurs de Marie de MOLEGBE ; Didier KULU KAWITA, Administrateur gestionnaire à l'Hôpital General de Reference de Mobayi- Mbongo ; George KONYELO, pêcheur ; Josué MABOYI E MONKANGA, infirmier à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo ; KONGBUNDU te YANDE, enseignant à l'ep. Koyagialo ; KOKENE - KOKANDA, paysan ; NDEKPELE NGOMBANGO, électricien à la centrale Hydroélectrique de Mobayi ; NGONDO, Directeur en matière de l'environnement dans le territoire de Mobayi-Mbongo ; Nicolas DIBERE KOLI enseignant à l'ep. Koyagialo ; Papy ATALAMA ANZEGBA, infirmier à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo ; Vicko BAMBA, Médecin à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 71 Annexe 4. Différentes photos prises sur terrain à Mobayi-Mbongo. +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 72 +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis 73 Zamba +243812021482 Kumbu7@gmail.com Facebook : koyagialo Jean-Louis
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