Section 2 : La MUCECO dans l'économie
camerounaise
Après avoir caractérisé l'environnement
interne de notre structure d'accueil, il est opportun de faire autant avec son
environnement externe. Pour ce faire, nous présenterons tout d'abord le
cadre institutionnel d'exercice de la micro finance au Cameroun. Ensuite, nous
évoquerons les clients de la MUCECO, et ses relations avec ses
partenaires. Les derniers développements de cette section seront quant
à eux consacrés au positionnement concurrentiel de la MUCECO.
-1- Le cadre institutionnel
Il recense des structures éparses et se comprend
essentiellement :
-A- La BEAC :
C'est l'Institut d'Emission de la CEMAC, à ce titre,
elle définie l'orientation de la politique monétaire à
mener dans la sous région. Elle établie aussi la
réglementation relative aux établissements de crédit en
général.
La BEAC détient une partie des réserves de ces
établissements et le monopole d'émission des billets qui ont
cours légal et pouvoir libératoire dans tous les pays - membres.
Elle exerce aussi les fonctions annexes de chambre de compensation et de
centrale de risque.
-B- La COBAC
C'est un organe de contrôle crée le 16 Octobre
1990. Il est chargé de veiller au respect des dispositifs
règlementaires et législatifs édictés par les
autorités monétaires nationales, par la BEAC ou par
elle-même et de sanctionner les manquements constatés.
Le « règlement n° 01/02/CEMAC/IMAC/COBAC
relatif aux conditions d'exercice et de contrôle de l'activité de
Micro finance dans la Communauté Economique et Monétaire de
l'Afrique Centrale » adopté le 13 Avril 2002 et entré en
vigueur le 14 Avril 2005 place désormais les EMF sous l'autorité
et le contrôle de la COBAC.
A ce titre, c'est la COBAC qui attribue les agréments
d'exploitation et désigne les dirigeants de ces établissements.
C'est elle qui fixe les règles destinées à assurer et
à contrôler la liquidité et la solvabilité des EMF
à l'égard des tiers. Ses sanctions vont de l'avertissement au
retrait d'agrément, en passant par l'interdiction d'effectuer certaines
opérations et la révocation des dirigeants des banques.
-C- Le ministère des finances
C'est l'autorité monétaire nationale. Elle prend
en 1998, le contrôle des EMF qui jusque là étaient sous la
tutelle du Ministère de l'Agriculture. Cette prise de contrôle
s'est effectuée à travers le décret du Premier Ministre
n° 98/300/PM du 9 septembre 1998 soumettant toutes les COOPEC au
régime d'agrément et au contrôle de la part du
ministère des finances.
|