7. Les Déchets Techniques en Quantité
Dispersées (DTQD) (X7)
Désigne des déchets dangereux produits et
détenus par les professionnels en trop petites quantités pour
suivre directement la filière habituelle de traitement des
déchets dangereux. Peuvent être définis comme DTQD
lorsqu'ils sont détenus en petites quantités :
· solvants,
· produits chimiques de laboratoire,
· bains photographiques,
· peintures, colles, vernis,
· cartouches de toners pour imprimantes,
· produits phytosanitaires...
Ils sont soumis à la réglementation
générale en matière de déchets dangereux et
relèvent à ce titre des plans d'élimination des
déchets industriels spéciaux. Il s'est avéré que
dans la ville de Kinshasa, ces déchets qui devraient suivre un
traitement exceptionnel, sont mélangé avec d'autres sans avoir
suivi au préalable un traitement quelconque.
8. Les Déchets Industriels Spéciaux (DIS)
(X8)
L'abandon, l'incinération, l'enfouissement ou le rejet
des Déchets Industriels Spéciaux (DIS) doivent être
formellement interdits. Car la collecte, le transport et l'élimination
de ses DIS doivent être confié à des sociétés
spécialisées à cause de leur caractère
spécial comme les hydrocarbures, goudrons, boues, les déchets
minéraux liquides (acides...) ou solides (sables, cendres...).
Les DIS présentent des risques pour la santé et
ils doivent être collectés, transportés, traités,
éliminés ou stockés selon des règles strictes. Ces
règles de traitement sont principalement rappelées par le code de
l'environnement et la loi du 13 juillet 1992 qui confient la
responsabilité de l'élimination des déchets à celui
qui les produit. C'est le principe du «pollueur - payeur». Il est
étonnant qu'à travers les décharges non
contrôlées de Kinshasa, ces déchets ne subissent aucun
traitement et cette loi qui est général est foulée au pied
par la population de Kinshasa.
9. Les Déchets des Equipements Electriques et
Electroniques (DEEE) (X9)
Les déchets d'équipements électriques et
électroniques (DEEE) sont présent dans les décharges
urbaines de Kinshasa bien qu'en petite quantité. Il était
dès lors important de pouvoir prendre en compte ce type de
déchets pouvoir faciliter leur collecte soit par la distribution dans le
cadre du principe « un pour un » c'est-à-dire le distributeur
reprend l'ancien équipement lors de la vente d'un nouvel
équipement ; soit par les collectivités qui peuvent mettre en
place une collecte sélective ; soit encore
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par les opérateurs du réemploi, lorsque les
équipements peuvent être réutilisés. Cette pratique
est déjà opérationnelle dans la ville province de Kinshasa
où certains prestataires passent à travers les différentes
décharges non contrôlées trier ces déchets pour un
usage futur.
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