1.5.1.2. Etude de Pauline NWENGWE MULAMBA
En 2011 P. N., MULAMBA a mené une étude sur
« les conditions d'utilisation des technologies de l'information et
de la communication en milieu scolaire de Kinshasa ». Dans cette
étude, l'auteur avait analysé les opinions des enseignants du
secondaire de la sous-division de Limite.
Cette étude était constituée par les
questions suivantes : les enseignants de la sous-division de Limeté
auraient-ils un accès facile aux technologies de l'information et de la
communication ? Face aux conditions minimales d'intégration des
technologies d'information et de la communication dans les écoles,
quelles sont les opinions des enseignants vis-à-vis des
difficultés qu'ils éprouvent dans l'utilisation des technologies
de l'information et de la communication dans leurs pratiques
quotidiennes ? Quels sont les besoins et attentes des enseignants à
l'égard des technologies de l'information et de la
communication ?
Dans toutes les questions que l'auteur s'est posée,
il avance comme affirmations provisoire suivantes : les conditions pour
une intégration réussie des TIC dans les écoles de la
sous-division de Limeté n'étant pas réunies les
enseignants exprimeraient des opinions mitigées vis-à-vis des
paramètres d'utilisation des technologies de l'information et de la
communication dans les pratiques quotidiennes à l'école ;
leurs opinons seraient influencées par les variables retenues (sexe,
école, type d''enseignement, réseau d'enseignement,
ancienneté dans l'enseignement).
Au terme de ses analyses l'auteur a abouti
résultats ci-après :
Concernant les écoles, les salles
réservées à l'informatique sont présentes dans
sept écoles, excepté une seule qui n'en possède pas. Les
conditions optimales comme la climatisation et la disposition ergonomique des
tables font défaut. La connexion internet est présente seulement
dans deux écoles sur le huit avec une moyenne de 11 ordinateurs
connectés à l'internet.
S'agissant de l'accès aux TIC, une grande partie
des enseignants n'ont pas d'accès à l'ordinateur à leur
domicile plutôt à l'école dont quelques-uns manifestent un
marque d'intérêt à cet outil, bien qu'existant dans leurs
établissements et logé dans la plus part des cas, dans des
salles informatiques réservées pour une moyenne de 12 ordinateurs
par école.
La majorité des enseignants affirment de n'avoir
jamais utilisé l'ordinateur et les autres utilisent cet outil depuis
moins de cinq ans. Les raisons qu'ils avancent pour le non utilisation de
l'ordinateur sont : le manque de matériel, le manque de formation
technique et le manque du temps.les dominées par la communication
personnelle, la recherche des informations avec les élèves, la
réalisation d'une tâche avec les élèves, la
préparation et la présentation des leçons, l'initiation
des élèves, à l'informatique ainsi que le traitement de
texte.
Concernant les besoins et les attentes face aux TIC, un
nombre important des enseignants affirment qu'ils n'existent projet de ce
genre ni son initiateur. Ils se reconnaissent profanes ou débutants par
rapport à leur niveau de performance. Leurs besoins les plus ressentis
concernent la formation technique adéquate et l'accroissement de
l'accès au matériel. Ils ont émis presque à
l'unanimité le désir d'une formation en TIC.ils ont
signalé, en majorité, que leurs écoles ne disposent pas
d'un site web et ne sont pas infirmés de l'existence de celui-ci pour
les enseignants. Ils ne désirent pas avoir le site web propre à
l'école.
Dans l'ensemble, l'hypothèse de l'auteur relative
à l'opinion mitigée des enseignants à propos des
différents paramètres d'utilisation des TIC dans quelques
écoles de la ville de Kinshasa.
Mais quant à l'influence des variables retenues
dans l'étude, seules les variables écoles, réseau et type
d'enseignement ont influencé certains avis exprimés par les
répondants. L'hypothèse de l'auteur relative à l'influence
des certains variables et donc partiellement vérifiée.
Le lien de convergence avec notre étude se
manifeste en un premier temps du fait que nous nous sommes
intéressés au monde informatique, nous faisons tous appel aux
mêmes concepts et mêmes outils.
Ainsi le lien de divergence se manifeste du fait que P.N.,
MULAMBA a fait son étude sur les conditions d'utilisation des
technologies de l'information et de la communication en milieu scolaire ;
tandis que la notre s'oriente sur l'Essai de cartographie des usages de web 2.0
par les étudiants de l'université de Kinshasa.
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