INTRODUCTION
1.1.
Problématique
Le monde est en évolution. Tous les domaines sont
soumis au rythme accéléré des changements imposés
par les technologies de l'information et de la communication.
L'émergence de ces nouveaux modes de communication
et de l'interaction crée des nouvelles possibilités
d'échanger, de partager et de maximiser les usages.
Après son apparition auprès du grand public,
l'Internet connaît des profonds changements, théorisés sous
le nom de Web 2.0 (pour « Web deuxième
génération »). À la faveur de l'immense
succès de sites tels qu'eBay (vente aux enchères entre
particuliers), Wikipédia (encyclopédie collaborative libre et
gratuite), le Myspace et Facebook (réseaux sociaux permettant de
regrouper des communautés autour d'intérêts communs), les
internautes sont devenus acteurs et non plus simplement utilisateurs de
l'Internet, cela revient à dire que le « web 2.0 »
présente un virage progressif vers des nouveaux paradigmes, des nouveaux
modèles d'affaires et des nouveaux modes de relation entre entreprises,
groupe d'individus, personne particulier, etc.
Ces changements fondamentaux occasionnés par
l'intégration progressive des technologies web 2.0 au sein de la chaine
de valeur des organisations publiques et privées, des institutions et
des entreprises méritent d'en être informé et
outillé. Loin d'être uniquement technologiques, les défis
liés à ces changements sont d'ordre culturel, organisationnel,
managérial et, bien sûr, ils sont également liés au
développement des nouveaux usages collaboratifs qui font appel
même à l'organisation du travail.
Dans cet ordre d'idées, CEFRIO pense que
« les plates formes collaboratives issues du web 2.0
représentent à cet effet un réel levier de capture et
transmissions de savoir. Elles permettent en effet la socialisation,
l'articulation, la combinaison et l'intériorisions des connaissances,
soit les processus par les quels les connaissances tacites deviennent des
connaissances explicites et connaissances individuelles deviennent
collectives ».
Aujourd'hui différents fournisseurs offrent sur
l'internet des nombreux services gratuits. Avec l'avènement de
« web 2.0 », les palettes des services et des usages s'est
élargie : courrier électronique, messagerie
instantanée, les moteurs de recherche, la téléphonie, la
téléconférence, l'hébergement de site web, les
blogs, la gestion d'agenda, le stockage et partage des documents, les sites
communautaires ou bien encore les réseaux sociaux. Parmi les plus connus
on peut citer : Google, gmail, Hotmail, Yahoo, free, Myspace, linkein,
Facebook, You tube, skype, doodle.
A cet effet, les différentes catégories
d'usages de web 2.0 se regroupent en cinq grandes familles : partager et
collaborer, conserver, rechercher et collecter, diffuser et veiller. Chaque
grande famille d'usage se compose de différentes catégories
d'usages.
Il est à savoir que les usages de web 2.0 (nouveaux
usages d'internet) doivent se faire avec responsabilité. Avant tout il
faut faire preuve de l'esprit critique et de bon sens en se posant des bonnes
questions : est ce que ce que je fais m'est digne ? Est ce que ces
usages contribuent à ma formation (étudiant) ? Est ce que
mes usages sur l'internet feront-ils plaisir chez d'autres personnes qui me
verront ? Les recherches faites sur les usages de l'internet
démontrent, que ces derniers sont dans certains cas associés
à plusieurs problèmes. Il est importe donc de retenir que le
problème n'est pas internet en soi, ni son utilisation. Le
problème réside plutôt dans la façon dont l'individu
va interagir avec l'internet et la fonction que l'utilisation d'internet va
avoir dans la vie de l'internaute.
C'est dans cette d'idée que Vernard et ses
collaborateurs se sont intéressés au type de passion et à
leurs aspects positifs et négatifs, ce qui permet de mieux discerner les
comportements passionnés plus problématiques, de ceux qui sont
appropriés. Plus loin encore quatre études avec au total 900
participants des différentes populations ont été
menées, dont les résultats indiquent qu'à une
activité ou intérêt, l'individu peut manifester deux types
des passions : passion Harmonieuse qui se manifeste vers l'internet par
l'acquisition des nouvelles connaissances et pour répondre à cet
intérêt ; et contrairement à la deuxième
passion Obsessive qui est lié à l'engagement des activités
qui sont indignes à ses valeurs, ce qui amène des conflits
internes.
Il est donné de constater que les Etudiants
d'aujourd'hui et ceux de l'université de Kinshasa en particulier passent
beaucoup de temps devant les ordinateurs, dans les cybercafés, sur
l'internet pour leurs usages multiples. L'internet ou web 2.0 offre
désormais plusieurs possibilités :
télécharger, communiquer, téléphoner, acheter,
vendre, apprendre, travailler, tisser des amitiés, stockage en ligne des
informations, partager, gérer les connaissances, la personnalisation,
ces usages que les étudiants font de web 2.0 seront harmonieuse ou
Obsessive, autrement dit auront de l'influence positive ou négative par
rapport à leurs apprentissages académiques selon l'agir devant
l'usage chez l'un et l'autre.
Le deuxième constat est clair :
L'université dans son sein contient un bon nombre des cybers café
avec réseaux local et international auxquels les étudiants
accèdent en permanence.
D'où l'intérêt pour nous de nous
interroger sur la manière dont les étudiants de
l'université de Kinshasa utilisent le web 2.0 dans le cadre de leur
formation. Il s'agit pour nous dans le cadre de ce travail de répondre
aux préoccupations ci-après :
Ø Est-ce que les utilisations de web 2.0 par les
étudiants de l'université de Kinshasa sont-elles productives sur
leurs formations universitaires?
Ø Vers quoi s'orientent les types usages faits par
les étudiants de l'université de Kinshasa à
l'internet ? autrement dit, à quoi sont bornés les usages
des étudiants de l'Université de Kinshasa sur
internet ?
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