WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique d'utilisation du web 2.0 par les étudiants de l'université de Kinshasa, essai d'analyse descriptive

( Télécharger le fichier original )
par John Mbambu Pasiyikala
Université de Kinshasa - Graduat 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

1.1. Problématique

Le monde est en évolution. Tous les domaines sont soumis au rythme accéléré des changements imposés par les technologies de l'information et de la communication.

L'émergence de ces nouveaux modes de communication et de l'interaction crée des nouvelles possibilités d'échanger, de partager et de maximiser les usages.

Après son apparition auprès du grand public, l'Internet connaît des profonds changements, théorisés sous le nom de Web 2.0 (pour « Web deuxième génération »). À la faveur de l'immense succès de sites tels qu'eBay (vente aux enchères entre particuliers), Wikipédia (encyclopédie collaborative libre et gratuite), le Myspace et Facebook (réseaux sociaux permettant de regrouper des communautés autour d'intérêts communs), les internautes sont devenus acteurs et non plus simplement utilisateurs de l'Internet, cela revient à dire que le « web 2.0 » présente un virage progressif vers des nouveaux paradigmes, des nouveaux modèles d'affaires et des nouveaux modes de relation entre entreprises, groupe d'individus, personne particulier, etc.

Ces changements fondamentaux occasionnés par l'intégration progressive des technologies web 2.0 au sein de la chaine de valeur des organisations publiques et privées, des institutions et des entreprises méritent d'en être informé et outillé. Loin d'être uniquement technologiques, les défis liés à ces changements sont d'ordre culturel, organisationnel, managérial et, bien sûr, ils sont également liés au développement des nouveaux usages collaboratifs qui font appel même à l'organisation du travail.

Dans cet ordre d'idées, CEFRIO pense que « les plates formes collaboratives issues du web 2.0 représentent à cet effet un réel levier de capture et transmissions de savoir. Elles permettent en effet la socialisation, l'articulation, la combinaison et l'intériorisions des connaissances, soit les processus par les quels les connaissances tacites deviennent des connaissances explicites et connaissances individuelles deviennent collectives ».

Aujourd'hui différents fournisseurs offrent sur l'internet des nombreux services gratuits. Avec l'avènement de « web 2.0 », les palettes des services et des usages s'est élargie : courrier électronique, messagerie instantanée, les moteurs de recherche, la téléphonie, la téléconférence, l'hébergement de site web, les blogs, la gestion d'agenda, le stockage et partage des documents, les sites communautaires ou bien encore les réseaux sociaux. Parmi les plus connus on peut citer : Google, gmail, Hotmail, Yahoo, free, Myspace, linkein, Facebook, You tube, skype, doodle.

A cet effet, les différentes catégories d'usages de web 2.0 se regroupent en cinq grandes familles : partager et collaborer, conserver, rechercher et collecter, diffuser et veiller. Chaque grande famille d'usage se compose de différentes catégories d'usages.

Il est à savoir que les usages de web 2.0 (nouveaux usages d'internet) doivent se faire avec responsabilité. Avant tout il faut faire preuve de l'esprit critique et de bon sens en se posant des bonnes questions : est ce que ce que je fais m'est digne ? Est ce que ces usages contribuent à ma formation (étudiant) ? Est ce que mes usages sur l'internet feront-ils plaisir chez d'autres personnes qui me verront ? Les recherches faites sur les usages de l'internet démontrent, que ces derniers sont dans certains cas associés à plusieurs problèmes. Il est importe donc de retenir que le problème n'est pas internet en soi, ni son utilisation. Le problème réside plutôt dans la façon dont l'individu va interagir avec l'internet et la fonction que l'utilisation d'internet va avoir dans la vie de l'internaute.

C'est dans cette d'idée que Vernard et ses collaborateurs se sont intéressés au type de passion et à leurs aspects positifs et négatifs, ce qui permet de mieux discerner les comportements passionnés plus problématiques, de ceux qui sont appropriés. Plus loin encore quatre études avec au total 900 participants des différentes populations ont été menées, dont les résultats indiquent qu'à une activité ou intérêt, l'individu peut manifester deux types des passions : passion Harmonieuse qui se manifeste vers l'internet par l'acquisition des nouvelles connaissances et pour répondre à cet intérêt ; et contrairement à la deuxième passion Obsessive qui est lié à l'engagement des activités qui sont indignes à ses valeurs, ce qui amène des conflits internes.

Il est donné de constater que les Etudiants d'aujourd'hui et ceux de l'université de Kinshasa en particulier passent beaucoup de temps devant les ordinateurs, dans les cybercafés, sur l'internet pour leurs usages multiples. L'internet ou web 2.0 offre désormais plusieurs possibilités : télécharger, communiquer, téléphoner, acheter, vendre, apprendre, travailler, tisser des amitiés, stockage en ligne des informations, partager, gérer les connaissances, la personnalisation, ces usages que les étudiants font de web 2.0 seront harmonieuse ou Obsessive, autrement dit auront de l'influence positive ou négative par rapport à leurs apprentissages académiques selon l'agir devant l'usage chez l'un et l'autre.

Le deuxième constat est clair : L'université dans son sein contient un bon nombre des cybers café avec réseaux local et international auxquels les étudiants accèdent en permanence.

D'où l'intérêt pour nous de nous interroger sur la manière dont les étudiants de l'université de Kinshasa utilisent le web 2.0 dans le cadre de leur formation. Il s'agit pour nous dans le cadre de ce travail de répondre aux préoccupations ci-après :

Ø Est-ce que les utilisations de web 2.0 par les étudiants de l'université de Kinshasa sont-elles productives sur leurs formations universitaires?

Ø Vers quoi s'orientent les types usages faits par les étudiants de l'université de Kinshasa à l'internet ? autrement dit, à quoi sont bornés les usages des étudiants de l'Université de Kinshasa sur internet ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille