UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE
L'EDUCATION
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE
L'EDUCATION
B.P. 131 Kinshasa
XI
Problématique d'utilisation du web 2.0 par
les étudiants de l'Université de Kinshasa
Essai d'analyse descriptive
Par
Jean MBAMBU PASIYIKALA
ANNEE ACADEMIQUE 2011- 2012
EPIGRAPHE
« Les technologies de l'information
et de la communication (TIC) soufflent dans nos oreilles, faisant de la
jeunesse porteuse d'espoir de son
époque. »
Jean MBAMBU PASIYIKALA
DEDICACE
Ce travail est dédié à deux
personnes qui ont joué un rôle majeur pour façonner mon
enfance.
Il s'agit de :
Mon père Jean MBAMBU
KANKUNDA et ma mère Baïda KAHUNGU
ABREVIATIONS
G1 : premier
graduat
G2 : deuxième
graduat
G3 : troisième
graduat
L1 : première
licence
L2 : deuxième
licence
RSS : le really
simple syndication
TFC : travail de fin
de cycle
TIC : technologie de
l'information et de la communication
UNIKIN: Université
de Kinshasa
WWW: World Wide Web
AVANT-PROPOS
Au terme de cette entreprise laborieuse, qu'il nous soit
permis d'exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont
contribué à son aboutissement.
A l'Eternel Dieu Tout puissant ; pour son grand
amour, bonté, miséricorde, protection et assistance.
A vous mes chers parents : Jean MBAMBU KANKUNDA et
Baïda KAHUNGU MBADI, pour votre affection, attention et vos sages
conseils.
Nos sincères remerciements vont également
à notre Professeur Jean René GALEKWA et à notre encadreur
René YAKANDI MOTE qui parfois, ont oublié leurs occupations
à cause de ce travail et pour leurs remarques pertinentes qui ont fait
de nous, sujet connaissant.
Du plus profond de notre coeur, nous remercions Schadrack
LUTANGU SELETI, Reagen LUKOSI TSALAVITA, Joël MAVITA, Benette BINDANDA,
Nadine MBAMBU MAYATU, Voltaire MULOPO KUSWANIKA, Briand KUNTETA et mon oncle
paternel Jean ZENGA pour leur amour et l'esprit de collaboration.
Grand merci à toi ma chérie Mathilde
KUSWANIKA KABIKO pour l'amour que tu nous as témoigné, quand nous
le méritons et quand nous ne le méritons pas.
Enfin, comme vous êtes nombreux à nous avoir
participé à notre parcoure de la vie et à la
réalisation de ce travail, il ne nous sera pas possible de remercier
individuellement chacun d'entre vous. Tout ce que nous pouvons faire, c'est
d'adresser nos vifs remerciements à tous.
INTRODUCTION
1.1.
Problématique
Le monde est en évolution. Tous les domaines sont
soumis au rythme accéléré des changements imposés
par les technologies de l'information et de la communication.
L'émergence de ces nouveaux modes de communication
et de l'interaction crée des nouvelles possibilités
d'échanger, de partager et de maximiser les usages.
Après son apparition auprès du grand public,
l'Internet connaît des profonds changements, théorisés sous
le nom de Web 2.0 (pour « Web deuxième
génération »). À la faveur de l'immense
succès de sites tels qu'eBay (vente aux enchères entre
particuliers), Wikipédia (encyclopédie collaborative libre et
gratuite), le Myspace et Facebook (réseaux sociaux permettant de
regrouper des communautés autour d'intérêts communs), les
internautes sont devenus acteurs et non plus simplement utilisateurs de
l'Internet, cela revient à dire que le « web 2.0 »
présente un virage progressif vers des nouveaux paradigmes, des nouveaux
modèles d'affaires et des nouveaux modes de relation entre entreprises,
groupe d'individus, personne particulier, etc.
Ces changements fondamentaux occasionnés par
l'intégration progressive des technologies web 2.0 au sein de la chaine
de valeur des organisations publiques et privées, des institutions et
des entreprises méritent d'en être informé et
outillé. Loin d'être uniquement technologiques, les défis
liés à ces changements sont d'ordre culturel, organisationnel,
managérial et, bien sûr, ils sont également liés au
développement des nouveaux usages collaboratifs qui font appel
même à l'organisation du travail.
Dans cet ordre d'idées, CEFRIO pense que
« les plates formes collaboratives issues du web 2.0
représentent à cet effet un réel levier de capture et
transmissions de savoir. Elles permettent en effet la socialisation,
l'articulation, la combinaison et l'intériorisions des connaissances,
soit les processus par les quels les connaissances tacites deviennent des
connaissances explicites et connaissances individuelles deviennent
collectives ».
Aujourd'hui différents fournisseurs offrent sur
l'internet des nombreux services gratuits. Avec l'avènement de
« web 2.0 », les palettes des services et des usages s'est
élargie : courrier électronique, messagerie
instantanée, les moteurs de recherche, la téléphonie, la
téléconférence, l'hébergement de site web, les
blogs, la gestion d'agenda, le stockage et partage des documents, les sites
communautaires ou bien encore les réseaux sociaux. Parmi les plus connus
on peut citer : Google, gmail, Hotmail, Yahoo, free, Myspace, linkein,
Facebook, You tube, skype, doodle.
A cet effet, les différentes catégories
d'usages de web 2.0 se regroupent en cinq grandes familles : partager et
collaborer, conserver, rechercher et collecter, diffuser et veiller. Chaque
grande famille d'usage se compose de différentes catégories
d'usages.
Il est à savoir que les usages de web 2.0 (nouveaux
usages d'internet) doivent se faire avec responsabilité. Avant tout il
faut faire preuve de l'esprit critique et de bon sens en se posant des bonnes
questions : est ce que ce que je fais m'est digne ? Est ce que ces
usages contribuent à ma formation (étudiant) ? Est ce que
mes usages sur l'internet feront-ils plaisir chez d'autres personnes qui me
verront ? Les recherches faites sur les usages de l'internet
démontrent, que ces derniers sont dans certains cas associés
à plusieurs problèmes. Il est importe donc de retenir que le
problème n'est pas internet en soi, ni son utilisation. Le
problème réside plutôt dans la façon dont l'individu
va interagir avec l'internet et la fonction que l'utilisation d'internet va
avoir dans la vie de l'internaute.
C'est dans cette d'idée que Vernard et ses
collaborateurs se sont intéressés au type de passion et à
leurs aspects positifs et négatifs, ce qui permet de mieux discerner les
comportements passionnés plus problématiques, de ceux qui sont
appropriés. Plus loin encore quatre études avec au total 900
participants des différentes populations ont été
menées, dont les résultats indiquent qu'à une
activité ou intérêt, l'individu peut manifester deux types
des passions : passion Harmonieuse qui se manifeste vers l'internet par
l'acquisition des nouvelles connaissances et pour répondre à cet
intérêt ; et contrairement à la deuxième
passion Obsessive qui est lié à l'engagement des activités
qui sont indignes à ses valeurs, ce qui amène des conflits
internes.
Il est donné de constater que les Etudiants
d'aujourd'hui et ceux de l'université de Kinshasa en particulier passent
beaucoup de temps devant les ordinateurs, dans les cybercafés, sur
l'internet pour leurs usages multiples. L'internet ou web 2.0 offre
désormais plusieurs possibilités :
télécharger, communiquer, téléphoner, acheter,
vendre, apprendre, travailler, tisser des amitiés, stockage en ligne des
informations, partager, gérer les connaissances, la personnalisation,
ces usages que les étudiants font de web 2.0 seront harmonieuse ou
Obsessive, autrement dit auront de l'influence positive ou négative par
rapport à leurs apprentissages académiques selon l'agir devant
l'usage chez l'un et l'autre.
Le deuxième constat est clair :
L'université dans son sein contient un bon nombre des cybers café
avec réseaux local et international auxquels les étudiants
accèdent en permanence.
D'où l'intérêt pour nous de nous
interroger sur la manière dont les étudiants de
l'université de Kinshasa utilisent le web 2.0 dans le cadre de leur
formation. Il s'agit pour nous dans le cadre de ce travail de répondre
aux préoccupations ci-après :
Ø Est-ce que les utilisations de web 2.0 par les
étudiants de l'université de Kinshasa sont-elles productives sur
leurs formations universitaires?
Ø Vers quoi s'orientent les types usages faits par
les étudiants de l'université de Kinshasa à
l'internet ? autrement dit, à quoi sont bornés les usages
des étudiants de l'Université de Kinshasa sur
internet ?
1.2.
Hypothèses du travail
Subsidiairement aux questions soulevées ci-dessus,
nous formulons nos hypothèses de la manière
suivante :
- l'utilisation du web 2.0 par les étudiants de
l'Université de Kinshasa serait plus orientée vers les
applications de communication et de collaboration privées que des
applications d'apprentissage ;
- Les étudiants de l'Université de Kinshasa
accéderaient plus à l'Internet dans les cybercafés
privés que dans les pools informatiques de l'Université.
1.3.
Buts du travail
En analysant cette étude, nous poursuivons les buts
suivants :
- Apporter les éléments d'éclairage
sur la problématique d'utilisation du web 2.0 à
l'université de Kinshasa ;
- Catégoriser les différents types d'usages
de web 2.0 ;
- Récolter et analyser les opinions des
étudiants de l'université de Kinshasa, (leurs besoins et les
attentes) face aux web 2.0 ;
- Proposer des pistes des solutions au vu des enjeux et
contraintes liées au contexte de l'université de Kinshasa pour
l'usage efficient des web 2.0.
1.4.
Importance de l'étude
La présente étude se propose d'analyser les
différentes utilisations de web 2.0 par les étudiants de
l'université de Kinshasa. La situation des étudiants de
l'Université de Kinshasa sur les usages de web 2.0 est dans certaine
mesure, celle de nombreux étudiants des institutions supérieures
et universités de la ville province de Kinshasa en
général. Il est importe de retenir que le problème n'est
pas internet en soi, ni son utilisation. Le problème réside
plutôt dans la façon dont l'individu va interagir avec l'internet
et la fonction que l'utilisation d'internet va avoir dans la vie de
l'internaute. Ceci est notre contribution pour la mise en place d'un
dispositif d'encadrement pour une utilisation efficiente de web 2.0 par les
étudiants de l'Université de Kinshasa.
1.5.
Méthodologie
Pour mieux comprendre à quoi sont orientés
les usages que font les étudiants de l'Université de Kinshasa sur
internet nous optons ici une méthodologie mixte (Karsenti et
Savoie-Zajc, 2004) où seront mises à profit les méthodes
d'analyse des données quantitatives et qualitatives.
Les techniques de récolte des données
(technique d'observation scientifique systématique, technique du
questionnaire) nous aiderons à appuyer notre démarche
méthodologique.
1.6.
Délimitation du sujet
Ce sujet aura des limites thématiques, temporaires,
et spatiales.
Sur le plan thématique, il se focalisera sur la
manière dont les étudiants de l'université de Kinshasa
font usage de web 2.0 ;
Dans l'espace, les observations seront
réalisées à l'université de Kinshasa ; Sur le
plan temporel notre étude recouvre l'année académique
2011-2012.
1.7. Subdivision du travail
Outre, l'introduction et la conclusion, ce présent
travail portera sur trois chapitres.
Le premier chapitre portera sur les considérations
théoriques ; Le deuxième chapitre nous permettra de
décrire la démarche méthodologique et enfin le
troisième chapitre, va aborder la présentation, analyse et
l'interprétation des résultats.
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS THEORIQUES
L'usage des concepts revêt
généralement un caractère projectif. C'est pourquoi, il
nous parait plus que nécessaire de définir à travers ce
chapitre, les concepts clés de notre sujet. La définition de ces
concepts pour une compréhension harmonieuse de notre étude.
Quelques études antérieures seront analysées dans ce
chapitre.
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.1.1. Web 2.0
Le web 2.0 est une entrée de l'internet dans une
nouvelle ère. Il est également un ensemble de principes et de
pratiques et une réalisation technique, économiques et sociale
qui induit des grands bouleversements : Il marque le passage de
l'interactivité à l'interaction, le passage de web vitrine au web
plateforme d'échange entre les utilisateurs (internautes), services et
applications en ligne, l'apparition des nouveaux modèles de
communication dits « many to many » fondé sur des
réseaux qui ne se basent plus sur l'échange d'information, mais
sur le partage du savoir et dans lequel tout internaute peut librement et
aisément diffuser l'information.
Le web 2.0 est une transition de l'univers isolé
des sites web vers des flux de contenu libre et des services ouverts. Se
définissant comme interactif, social et collaboratif, il permet une
interaction totale entre internaute, le site en lui-même et les
internautes entre eux. En d'autres mots, le web 2.0 est un socle
d'échanges entre les utilisateurs et des applications en ligne. Il fait
référence à la fois aux usages sociaux, tels que les
usages entre les internautes, et aux technologies, telles que les plateformes
sociales et collaboratives, permettant d'échanger et de partager des
connaissances.
Le Web 2.0 est une évolution du Web vers plus de
simplicité (ne nécessitant pas de grandes connaissances
techniques ni informatiques pour les utilisateurs) et d'interactivité
(permettant à chacun de contribuer sous différentes formes).
Pour nous le web 2.0 est un ensemble d'usages que nous
faisons à l'internet actuellement.
1.1.2. Usages de web 2.0
Les usages de web 2.0 est une nouvelle manière de
se servir du réseau internet par les usagés à travers les
nouveaux modèles de diffusion et consommation des informations
c'est-à-dire la manière dont les internautes se servent de
l'internet à nos jours.
Les web 2.0, comme nous l'avions précisé
ci-haut englobe tous les nouveaux usages que nous faisons sur le réseau
internet, certains de ces usages ne sont pas spécifiques à ce
réseau, mais sont disponibles sur d'autres réseaux, tel qu'un
réseau local Ethernet. Chacun est disponible à l'aide d'un
logiciel dispositif ou d'un ensemble de logiciels.
Le web 2.0, c'est non seulement l'apparition de nouveaux
services et outils tels les blogs, les réseaux d'échange (les
wikis) et les réseaux sociaux, qui permettent aux internautes de
communiquer et d'échanger entre eux, mais c'est avant tout et surtout
l'émergence de nouveaux acteurs et de nouveaux modèles
de diffusion et de consommation de l'information, qui ont bouleversé les
acteurs traditionnels.
Il est possible de résumer les principes
fondamentaux de web 2.0 en trois grands points :
- Le web 2.0 comme une plateforme :
Cette nouvelle représentation de la toile sous tend
deux fondements. D'une part, il désigne un lieu virtuel composé
des services numériques, dont le centre est l'utilisateur et dont les
frontières sont extensibles. D'autres part, la plateforme
présente une solution de recharge aux canaux de communication
bilatéraux traditionnels, où les contributions de membres sont
désormais visibles, persistances et disponibles en permanence à
ces derniers.
- Architectures de
participation :
Ce type d'architecture, davantage souple pour
l'utilisateur, sert de levier à l'émergence d'usages
naturels : partage, la transparence et la collaboration entre les membres.
- L'intelligence collective :
L'intelligence collective est la capacité cognitive
d'une communauté à générer un résultat plus
grand que la sommation de capacité individuelle.
1.2. LES GRANDES FAMILLES D'USAGES DE WEB 2.0
Les usages de web 2.0 se regroupent en cinq grandes
familles :
1.2.1. Partager et collaborer
Il s'agit de partager le contenu, en version
dématérialisée, d'une personne à une autre, ou
d'une personne à un groupe de personnes. Au-delà du partage, il
s'agit d'intégrer la contribution de chacun à un mêmes
media, de façon synchrone (au même moment) ou asynchrone (en
diffère). Ces usages différents de celui de courriels qui sont
plutôt des outils de communication et où chaque individu
possède une copie unique du document.
1.2.2. Converser
Il s'agit de créer un contact bidirectionnel avec
des collègues, clients, partenaire ou membres de la communauté.
Cette prise de contact favorise un lien de confiance et permet à
d'autres usages d'émerger.
1.2.3. Rechercher et collecter
Il s'agit d'utiliser la folksonomie, ou indexation
personnelle comme moyen plus efficace de recherche de contenu. Au lieu de
développer les complexes algorithmes pour indexer le contenu, les
étiquettes sont des mots clés créées par les
utilisateurs.
1.2.4. Diffuser
Il s'agit de transmettre l'information d'un individu ou
groupe d'individus à un autre groupe d'individus que ça soit
interne ou externe d'une organisation. Les informations sont rapidement
transmises à un public ciblé. Il s'agit habituellement de
communication de un ou plusieurs.
1.2.5. Veiller
Il s'agit d'assurer une veille stratégique,
c'est-à-dire de se tenir aux courant des derniers développements
concernant une organisation. A l'interne, une organisation peut vouloir
tâter les poules de ses employés pour s'assurer de leur motivation
et de leur engagement.
1.3. LES APPLICATIONS CONNEXES AU WEB 2.0
1.3.1. Les blogs
Les blogs sont des carnets de notes, des journaux
intimes sur le web, organisés chronologiquement, ils se construisent
progressivement : leurs auteurs y expriment, régulièrement ou de
manière plus sporadique, leurs opinions, états d'esprit,
idées dans des paragraphes appelés post que leurs lecteurs
sont invités à commenter.
Plus encore, les blogs c'est une sorte de bases des
données où on va loger les informations, les photos, les
enregistrements audio ou vidéo et en vue de les mettre à la
disposition des autres.
Ceux-ci peuvent également être alertés
de chacune de leurs mises à jour grâce aux flux RSS (Really Simple
Syndication).
1.3.2. Le Really simple syndication (RSS en sigle)
C'est une autre innovation de web 2.0 qui permet
d`« être alerté automatiquement des nouveaux documents
publiés sur un site ». Ces alertes pouvant être
filtrées et leurs délais de mise à jour
régulés.
Avec le flux RSS, il n'ya plus besoin d'aller chercher des
infos sur ses sites favoris, ni besoin de s'abonner à quantité de
newsletters.
1.3.3. Les wikis
Les wikis sont des sites web sociaux dynamiques et
collaboratifs qui reposent sur les participations libres de contributeurs et,
dont tout visiteur peut modifier les informations, et développer
les pages.
1.3.4. Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux, encore qualifiés de
médias sociaux, sont quant à eux, des sites communautaires
contributifs organisés autour de communautés d'individus,
reliés entre eux par des origines, des centres d'intérêts,
des besoins des points de vue... proches ou similaires et marqués par
une grande capacité d'interaction des individus et des
informations.
1.3.5. E-mail
Courier électronique c'est-à-dire un
système de communication sur internet qui permet à des
particuliers de se communiquer entre eux.
Le E-mail est individuel, ça peut aussi être
pour une société donnée, une entreprise, un
établissement etc. dans le E-mail on peut stocker les informations
chiffrées, textuelles, graphiques, auditives, audiovisuelles, images
etc. et l'accès à un E-mail est conditionné à un
code donné.
1.3.6. Plate-forme
La plate-forme est un espace de travail virtuel ou encore
un site qui centralise tous les outils liés à la construite d'un
projet et met à la disposition des acteurs.
1.3.7. La téléphonie IP
La téléphonie IP est un secteur de
transmission des voix à distance par internet.
1.3.8. Moteur de recherche
En informatique le moteur de recherche : outil
informatique qui, à partir de critères alphanumériques
définis par l'utilisateur fournit une liste de liens internet
répondant à ces critères.
Le recherche d'information sur l'internet du
présent moment, est facilitée aux moyens des sites web
particuliers, sites web spécialisés, annuaires en ligne,
dictionnaire en ligne et les moteurs de recherche et ces informations peuvent
s'afficher sous forme textuelle, chiffrée, images, graphiques, auditive,
audiovisuelle.
1.3.9. L'internet
L'internet est un système d'interconnexion de
réseaux
informatiques, utilisant un
ensemble
standardisé de protocoles de transfert de données.
C'est donc un réseau de réseaux, sans centre névralgique,
composé de millions de réseaux aussi bien publics que
privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. Internet
transporte un large spectre d'
information
et permet l'élaboration d'applications et de services variés
comme le
courrier
électronique, la
messagerie
instantanée et le
World Wide
Web.
Pour nous, l'internet est réseau informatique
mondial qui facilite l'homme à une diversité d'usages et
réduit le monde en une localité.
1.4. HISTORIQUE DE WEB 2.0
L'expression a été médiatisée
en août 2004 par
Dale
Dougherty de la société
O'Reilly
Media lors d'une conversation avec
Craig
Cline de
MediaLive en
vue de préparer une conférence. Il a suggéré que le
Web était dans une période de renaissance ou mutation, avec un
changement de
paradigmes et
une évolution des
modèles
d'entreprise.
Dougherty a donné des exemples au lieu de
définitions :
Double
Click, c'était le Web 1.0.
Google AdSense,
c'est le Web 2.0.
Ofoto,
c'était le Web 1.0.
Flickr, c'est le
Web 2.0. Puis, O'Reilly Media, Battelle et MediaLive ont lancé la
première conférence Web 2.0 en
octobre
2004.
La seconde conférence annuelle a eu lieu en
octobre
2005
.
1.4.1. Avantages et inconvénients du WEB 2.0
Le web 2.0 présente les avantages et
inconvénients. Parmi ces avantages nous pouvons citer :
- La simplicité et la rapidité
d'implémentation et d'utilisation ;
- La gratuité des outils ou des coûts
d'utilisation modique ;
- Grande interactivité ;
- La possibilité de personnalisation des outils.
- Comme nous l'avions précisé ci-haut, le
web 2.0 présente les inconvénients ci-après :
- Le problème de traçabilité :
tout le monde peut écrire et n'importe quoi sur le web ;
- Le manque de fiabilité pour certains
contenus ;
- Nouveaux outils dits risques juridiques ;
- Une implication encore faible des internautes
1.5. ETUDES ANTERIEURES
1.
5. 1. Études menées en République Démocratique du
Congo
1.5.1.1. Etude d'Anicet MUKAMBILE TSHIBAMBE
Anicet MUKAMBILE TSHIBAMBE (2011), a mené une
étude intitulée « analyse des traces d'utilisation de
l'internet par les étudiants dans les cybercafés de
l'université de Kinshasa »
Dans ce sujet, l'auteur s'est interrogé sur la
manière dont les étudiants de l'université de Kinshasa
utilisent l'internet dans le cadre de leur formation. Cette interrogation a
été explicitée par la question suivante : A quel
type d'utilisation s'orientent les recherches des étudiants de
l'université de Kinshasa ?
A Cette question sont organisées trois
hypothèses selon lesquelles :
- Les étudiants de l'université de Kinshasa
utiliseraient l'internet comme un outil de recherche scientifique et
apprentissage ;
- Le moteur de recherche Google serait plus
utilisé par les étudiants dans leurs recherches à
l'internet ;
- Les enquêtes des étudiants seraient plus
orientées vers les sites web en français.
L'auteur a recouru à la méthode
qualitative et quantitative, ainsi pour appuyer sa démarche
méthodologique les techniques d'analyses et collectes des
données quantitatives et qualitatives ont été mis en
place.
Après l'analyses et interprétation des
résultats, l'auteur est arrivé aux résultats
suivants :
a. Conditions de fonctionnement des
cybercafés
Le site universitaire est doté des
cybercafés privés et institutionnels. Le tarif moyen par heure de
consulter est de 600 FC, sauf pour la navigation assistée dont la
tarification est des 15 FC pour 10 munîtes. La majorité des
cybercafés fonctionnent dans un environnement assez aéré
et non compartimenté. Les ordinateurs installés dans les
cybercafés sont assez vétustes.
La connexion à l'internet est de faible
débit et dont très lente. Les cybercafés de
l'université de Kinshasa ouvre leurs porte d'une manière
générale entre 07h30' et 08h30' et ferment vers 22h30'-23h00'.
Les cybercafés institutionnels se ferment se ferment à
18h30'.
b. La fréquentation
La majorité des étudiants
c'est-à-dire 272 soit 97,14% fréquente le cybercafé.
c. Usage de l'internet
D'après les enquêtes, 272 soit 97,14%
d'étudiants exécutent quelques taches avec internet dans leur
pratique d'apprentissage, l'internet leur produit des nouvelles connaissances,
il favorise l'accès à une diversité d'information, il
ouvre à des informations dans plusieurs domaines da la vie.
219 étudiants soit 80,51% pensent que chaque
étudiants doit nécessairement utilisait l'internet pour ses
travaux scientifiques. Ceci est justifié par le simple fait que
l'internet est libre à être consulté, il est moins couteux,
rapide et il laisse des nouvelles connaissances, in forme sur les sujets
d'actualités, l'internet n'a pas des frontières, bref l'internet
est un outil de recherche scientifique.
d. Traces d'usage
ü La recherche
En analysant les différents usages de l'internet
par les étudiants de l'université de Kinshasa, l'auteur a
constaté que le moteur de recherche Google est plus consulté
(2.880 fois) ce moteur la recherche dans plusieurs domaines sur l'internet.
ü La communication sociale
Les web sociaux, Facebook, Hi5, twitter, badoo, netlog...
ces réseaux sociaux offre une nouvelle façon de se communiquer et
d'interagir socialement, ainsi 2.035 traces d'usages s'orientent vers la
communication sociale.
ü Commerce
Le commerce sur internet reste un domaine non
exploité à l'université de Kinshasa. Aucune trace d'usage
n'a été identifiée lors de l'enquête.
ü Le loisir
L'auteur à identifié 276 traces d'usages qui
s'orientent vers les loisirs et le site le plus utilisé dans le domaine
de divertissement est le
www.fifa.com ,
www.fecofa.cd
.
ü Courrier électronique
Le courrier électronique reste le moyen le plus
utilisé pour la messagerie à l'internet.sur le 100%
d'utilisateurs de l'internet sur le site universitaire, 95% utilisant le Yahoo,
l'auteur a identifié 2.422 fois et 5% restant utilisent le Hotmail soit
autres moteurs de messagerie.
ü La langue
Le français est la langue la plus
préférée pour les étudiants de l'Université
de Kinshasa utilisateurs de l'internet.
L'étude d'Anicet M., T. présente un rapport
de convergence avec la notre, dans ce sens que nous nous retrouvons tous dans
monde informatique. L'auteur dans son étude parle de l'utilisation de
l'internet et les usages de web 2.0 dont nous parlons dans notre étude
se font aussi sur l'internet.
La différence avec notre étude se
présente du faite que, nous nous parlons de l'essai de cartographie des
usages de web 2.0 par les étudiants de l'université de
Kinshasa tandis que lui dans son étude parle de l'analyse des traces
d'utilisation de l'internet par les étudiants dans les
cybercafés de l'université de Kinshasa.
1.5.1.2. Etude de Pauline NWENGWE MULAMBA
En 2011 P. N., MULAMBA a mené une étude sur
« les conditions d'utilisation des technologies de l'information et
de la communication en milieu scolaire de Kinshasa ». Dans cette
étude, l'auteur avait analysé les opinions des enseignants du
secondaire de la sous-division de Limite.
Cette étude était constituée par les
questions suivantes : les enseignants de la sous-division de Limeté
auraient-ils un accès facile aux technologies de l'information et de la
communication ? Face aux conditions minimales d'intégration des
technologies d'information et de la communication dans les écoles,
quelles sont les opinions des enseignants vis-à-vis des
difficultés qu'ils éprouvent dans l'utilisation des technologies
de l'information et de la communication dans leurs pratiques
quotidiennes ? Quels sont les besoins et attentes des enseignants à
l'égard des technologies de l'information et de la
communication ?
Dans toutes les questions que l'auteur s'est posée,
il avance comme affirmations provisoire suivantes : les conditions pour
une intégration réussie des TIC dans les écoles de la
sous-division de Limeté n'étant pas réunies les
enseignants exprimeraient des opinions mitigées vis-à-vis des
paramètres d'utilisation des technologies de l'information et de la
communication dans les pratiques quotidiennes à l'école ;
leurs opinons seraient influencées par les variables retenues (sexe,
école, type d''enseignement, réseau d'enseignement,
ancienneté dans l'enseignement).
Au terme de ses analyses l'auteur a abouti
résultats ci-après :
Concernant les écoles, les salles
réservées à l'informatique sont présentes dans
sept écoles, excepté une seule qui n'en possède pas. Les
conditions optimales comme la climatisation et la disposition ergonomique des
tables font défaut. La connexion internet est présente seulement
dans deux écoles sur le huit avec une moyenne de 11 ordinateurs
connectés à l'internet.
S'agissant de l'accès aux TIC, une grande partie
des enseignants n'ont pas d'accès à l'ordinateur à leur
domicile plutôt à l'école dont quelques-uns manifestent un
marque d'intérêt à cet outil, bien qu'existant dans leurs
établissements et logé dans la plus part des cas, dans des
salles informatiques réservées pour une moyenne de 12 ordinateurs
par école.
La majorité des enseignants affirment de n'avoir
jamais utilisé l'ordinateur et les autres utilisent cet outil depuis
moins de cinq ans. Les raisons qu'ils avancent pour le non utilisation de
l'ordinateur sont : le manque de matériel, le manque de formation
technique et le manque du temps.les dominées par la communication
personnelle, la recherche des informations avec les élèves, la
réalisation d'une tâche avec les élèves, la
préparation et la présentation des leçons, l'initiation
des élèves, à l'informatique ainsi que le traitement de
texte.
Concernant les besoins et les attentes face aux TIC, un
nombre important des enseignants affirment qu'ils n'existent projet de ce
genre ni son initiateur. Ils se reconnaissent profanes ou débutants par
rapport à leur niveau de performance. Leurs besoins les plus ressentis
concernent la formation technique adéquate et l'accroissement de
l'accès au matériel. Ils ont émis presque à
l'unanimité le désir d'une formation en TIC.ils ont
signalé, en majorité, que leurs écoles ne disposent pas
d'un site web et ne sont pas infirmés de l'existence de celui-ci pour
les enseignants. Ils ne désirent pas avoir le site web propre à
l'école.
Dans l'ensemble, l'hypothèse de l'auteur relative
à l'opinion mitigée des enseignants à propos des
différents paramètres d'utilisation des TIC dans quelques
écoles de la ville de Kinshasa.
Mais quant à l'influence des variables retenues
dans l'étude, seules les variables écoles, réseau et type
d'enseignement ont influencé certains avis exprimés par les
répondants. L'hypothèse de l'auteur relative à l'influence
des certains variables et donc partiellement vérifiée.
Le lien de convergence avec notre étude se
manifeste en un premier temps du fait que nous nous sommes
intéressés au monde informatique, nous faisons tous appel aux
mêmes concepts et mêmes outils.
Ainsi le lien de divergence se manifeste du fait que P.N.,
MULAMBA a fait son étude sur les conditions d'utilisation des
technologies de l'information et de la communication en milieu scolaire ;
tandis que la notre s'oriente sur l'Essai de cartographie des usages de web 2.0
par les étudiants de l'université de Kinshasa.
1.5.2. ÉTUDES ETRANGERES
1.5.2.1. Etude de Faget MARIE
En 2009, FAGET Marie de l'Université de
Panthéon-ASSAS PARIS II, a mené une étude sur
« les réseaux sociaux en ligne et la vie
privée ». La vie privée sur les réseaux sociaux
tels que Facebook, dit l'auteur, n'est donc pas exempte de toute protection
juridique puisque les dispositions de la loi Informatique et Libertés,
du droit de la personnalité et de la loi de 1881 sur la liberté
de la presse lui sont applicables.
L'engouement pour les sites de réseaux sociaux et
la diffusion devenue courante des données les plus intimes mettent
toutefois en exergue deux problèmes essentiels.
D'une part, la révélation excessive
d'informations très intimes sur Facebook fait courir le risque aux
internautes d'être gênés tout au long de leur vie par la
republication ultérieure de ces éléments. Un travail de
sensibilisation doit être opéré par les réseaux
sociaux et au niveau national pour que les membres de ces sites apprennent
à dévoiler les informations les concernant, en connaissance de
cause et avec vigilance. Le site Facebook devrait prendre exemple sur la
politique de confidentialité du site Google, qui tente d'expliquer de
manière simple et claire comment et pour quelles finalités les
données qu'il collecte.
D'autre part, la dimension universelle inhérente
à Internet montre la faiblesse du droit positif national pour
protéger les données à caractère personnel. A ce
titre, il serait nécessaire de promouvoir l'adoption d'une convention
internationale réglant les principes essentiels tels que la loi
applicable, la conservation des données, le consentement de la
personne.
Enfin une protection effective de la vie privée
nécessite une action combinée des gouvernements et des acteurs
privés car la régulation étatique doit s'enrichir des
pratiques d'autorégulation. Toutes ces solutions peuvent être
résumées par le principe proposé par M. Thoumyre de la
« covigilance » c'est-à-dire qu'il conviendrait de « ne
pas attendre que des lois régulent des phénomènes
apparaissant mais que tous les individus sur Internet s'organisent afin de
prévenir l'apparition des dangers numériques. Il faut donc
éduquer les enfants aux menaces, sensibiliser les citoyens et
élaborer des outils d'alerte et de protection performants
».
Cette étude menée par Faget MARIE
présente un lien de convergence avec le notre dans le sens que l'auteur
parle des réseaux sociaux et dans notre étude nous faisons aussi
appel aux réseaux qui sont considérés comme une partie des
usages de web 2.0.
La différence se présente du faite que Faget
MARIE, dans son étude se limite par les réseaux sociaux seulement
et pourtant nous dans le cadre de notre étude nous prenons les
réseaux sociaux comme un ensemble des sites communautaires
présentant quelques nombres d'usages de web 2.0.
1.5.2.2. Etude de MAMADOU LAMINE Diarra
En 2008, MAMADOU LAMINE Diarra a mené une
étude intitulée « usage pédagogique des TIC et
les enseignants des écoles fondamentales privées au
Mali ». Son étude avait pour objectif principal de montrer
qu'il existe un lien étroit entre l'effectivité des
compétences des enseignants et celle de l'intégration des TIC
dans les domaines de l'éducation.
Pour mieux comprendre les compétences des
enseignants pour un usage pédagogique intégrant les TIC, il a
opté les méthodes d'analyse des données quantitatives et
qualitatives. Au niveau de l'échantillon, l'auteur a travaillé
avec tous les enseignants.
Dans le cadre de cette enquête, il avait
cumulativement utilisé le questionnaire et l'entretien comme
instruments. En fin d'une manière générale les
résultats dévoilent que contrairement aux élèves,
il n'existe pas des programmes de formation approprié pour les
enseignants dans les deux écoles, mais ceux-ci reçoivent de
façon ponctuelle des cours de formation de la part des enseignants des
TIC.
Le rapport entre l'étude de MAMADOU L.D. et la
notre est que l'usage pédagogique des TIC et l'usage de web 2.0 se font
à l'internet.
La différence est que MAMADOU parle dans son sujet
de « l'usage pédagogique des TIC et les enseignants des
écoles fondamentales privées au Mali » tandis que
notre étude s'intitule « Essai de cartographie des usages du
web 2.0 par les étudiants de l'université de
Kinshasa ».
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce deuxième chapitre consacré au cadre
méthodologique, nous tentons de présenter les différentes
voies et outils empruntés pour atteindre nos objectifs. Les
difficultés rencontrées seront brièvement exposées
à la fin de ce chapitre.
2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Le choix des méthodes à utiliser lors d'une
recherche dépend d'un individu à un autre ; aussi du type
d'étude que vous menez. Dans cette présente étude nous
avons opté pour une méthodologie à la fois qualitative et
quantitative.
2.1.1. Approche qualitative
Les méthodes qualitatives accordent beaucoup
d'importance à une investigation du type naturelle et au sens
donné à leurs actions par les acteurs eux-mêmes. Elles
cherchent à révéler des processus sociaux ou des relations
qui seront généralisés à l'ensemble de la
population.
Selon la logique même des méthodes du type
qualitatif, l'environnement étudié reste dans son état
naturel. Le phénomène étudié évolue à
son propre rythme et selon son propre échéancier. Le chercheur
observe, constate et ne provoque rien c'est-à-dire ne manipule pas
l'environnement étudié.
L'observation du phénomène
étudié permet au chercheur les procédés, les
variations, les différences, les constances. Notre démarche a
consisté à l'identification des cybercafés et les usages
de web 2.0 sur le site universitaire par les étudiants de
l'université de Kinshasa.
Une démarche essentiellement descriptive qui vise
à localiser les cybercafés et les usages de web 2.0 par les
étudiants. Il existe deux grands types de méthodes qualitatives
par entretien :
ü La méthode qualitative basée sur des
entretiens semi-directifs ;
ü La méthode qualitative basée sur des
entretiens non directifs.
L'entretien semi-directif permet de vérifier des
hypothèses et d'illustrer des théories en apportant un
réservoir d'opinions et l'anecdote. Il ne s'agit pas de connaître
les caractéristiques de la population, de mesurer les opinions
majoritaires ou d'étudier les déterminants
sociodémographiques des pratiques et des représentations mais il
s'agit de recueillir des témoignages détaillés et
individualisés afin de comprendre les logiques qui sous-tendent les
pratiques, en provoquant chez les enquêtés la production de
réponses à des questions précises.
L'entretien semi-directif permet d'entrer dans le champ
des représentations et des pratiques individuelles. Il permet de
formaliser et de systématiser la collecte des données et permet
de constituer un corpus de données homogènes rendant possible une
étude comparative des entretiens.
Les méthodes qualitatives par entretiens non
directifs accordent beaucoup d'importance au sens donné à leurs
actions par les acteurs eux-mêmes. Elles cherchent à
révéler des processus sociaux ou des relations qui seront
généralisés à l'ensemble de la population.
Si les entretiens non directifs cherchent également
à valider des hypothèses de travail, contrairement aux
enquêtes par questionnaires ou par entretiens semi-directifs, ce n'est
pas par les réponses aux questions que l'on cherche à
vérifier la validité des hypothèses, c'est par la
structure du plan d'entretien, élaboré de telle manière
que les données produites puissent être confrontées aux
hypothèses.
L'entretien non directif permet de recueillir un discours
pertinent sur les points de vue, les représentations, les
expériences vécues ou les pratiques sociales permettant de
produire du sens. Il ouvre la voie à une compréhension en
profondeur de la logique de l'individu, de sa rationalité. Les propres
questions de l'enquêté sont le véritable objet de
recherche. Restituées dans un contexte indispensable à leur
interprétation, elles donnent accès aux conceptions personnelles
des interviewés.
2.1.2. Corpus de données
Le corpus qui fait l'objet de notre enquête s'est
constitué à partir de la recherche effectuée sur une
période de deux semaines (c'est-à-dire 02 juillet au 14 juillet
2012), dans les cybercafés de l'université de Kinshasa et
principalement sur les usages de web 2.0 par les étudiants.
Nous avons adopté pour la classification des
paramètres de notre échantillonnage en tenant compte de quatre
variables : les lieux (cybercafés, taille du parc informatique,
conditions du travail...), les acteurs (étudiants (internautes),
gestionnaires des cybercafés, ...), événement (navigation
sur internet, la durée, le moment,...), et le processus (les
requêtes exécutées, les navigateurs utilisés,...).
L'échantillonnage est un mot qui peut prendre une
double signification. Il peut designer au sens strict une démarche
visant à prélever une partie d'un tout bien
déterminé ou on se large n'importe quelle opération visant
à constituer le corpus empirique d'une recherche.
Notre approche qualitative nous a amené à
décider non seulement sur des personnes observées, avec qui nous
nous sommes entretenus, mais aussi et encore le milieu, les
événements ainsi que leur façon de déroulement.
Nous avons ciblé dans le cadre de notre étude les
étudiants de l'Université de Kinshasa parce que ce sont eux qui
manipulent les différents outils informatiques entre autres :
téléphone, portable ordinateur (lap top) ainsi que le desk top
que nous trouvons dans les différents cybers café au sein de
cette Université et c'est auprès d'eux que nous comptons relever
vers quel type d'applications s'orientent les usages faîtes à
l'internet actuellement.
Pour recueillir les données qualitativement nous
avons eu à recourir à quatre types d'instruments :
- Entretiens non-structurés ;
- Observations directes ;
- Documents écrits ;
- Internet.
Dans la présente étude, nous avons
présenté notre problème en formes de questions
suivantes : comment les étudiants de l'université de
Kinshasa utilisent l'internet (web 2.0) ? Vers quelles types
d'applications son orientées les des usages de l'internet par les
étudiants de l'université de Kinshasa ?
L'ambition de cette étude est de savoir l'influence
que joue le web 2.0 dans l'apprentissage des étudiants de
l'université de Kinshasa.
Nous avons eu entretiens avec les étudiants dans le
but de définir la présence ceux-ci devant les ordinateurs,
internet, et dans les cybers café. Notre entretien vise encore à
appréhender comment les étudiants jugent les usages de Web
2.0.
Etant donné que l'observation est l'un des moyens
le plus utilisé pour comprendre son environnement, nous avons eu
à passer dans quelques cybers café au sein de l'université
de Kinshasa dans le but de comprendre l'utilisation de l'internet par les
étudiants.
Nous avons aussi eu à rassemblé,
analysé des documents, sites web, en rapport avec les usages de web
2.0.
2.1.3. Description des cybercafés de
l'université de Kinshasa
Tableau n°1 :
Description de cybercafés de l'Université de Kinshasa
N°
|
Nom des cybercafés
|
STATUT
|
Nombre de machines
|
1.
|
Economie et gestion
|
Public
|
7
|
2.
|
Home XX
|
Privé
|
5
|
3.
|
Sciences
|
Public
|
5
|
4.
|
En face du home Vatican
|
Privé
|
13
|
5.
|
Polytechnique
|
Public
|
9
|
6.
|
Pool info de la médecine
|
public
|
11
|
7.
|
pharmacie
|
public
|
9
|
8.
|
droit
|
Public
|
6
|
9.
|
Sciences sociales, poli. Et administrative
|
Public
|
8
|
9.
|
NODASA
|
Privé
|
9
|
10.
|
Alliance franco-congolaise
|
Privé
|
5
|
11.
|
M.M. CITY
|
Privé
|
7
|
12.
|
LGM
|
Privé
|
6
|
13.
|
Dieu merci
|
Privé
|
12
|
14.
|
Math info
|
Privé
|
7
|
15.
|
OMEGA
|
Privé
|
5
|
16.
|
Home XXX
|
Privé
|
6
|
17.
|
Home X
|
Privé
|
5
|
|
TOTAL
|
|
136
|
Il ressort dans ce tableau que sur un total de 11
cybercafés que contient l'Université de Kinshasa 6 sont publics
et 11 sont privés. Par l'observation nous avons compris que tous ces
cybercafés n'étaient pas climatisés et les machines sont
disposées de sorte que quand quelqu'un travaille celui qui est à
son coté ne peut pas voir. le cout est le même partout
c'est-à-dire partout 10 minutes pour 100Fc.
2.2. STRATEGIE DE TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
QUALITATIVES
Nous avons privilégiés une approche du type
d'analyse du contenu, celle-ci s'est fait de manière suivante :
identification de traces des cybercafés ; recueil des usages d'un
maximum d'identification auprès des acteurs ; tri de ces
informations et synthèse par site pour obtenir une vie d'ensemble, sous
forme des réponses à une série des questions relatives aux
thèmes abordés ; élaboration des matrices
descriptives ordonnées par site.
2.2.1. Approche quantitative
L'approche quantitative permet de mesurer des opinions ou
des comportements. Elle permet également de décrire
les caractéristiques d'une population ayant
une opinion ou un comportement particulier.
Dans les méthodes du type quantitatives le recueil
de données peut être réalisé soit par
téléphone, soit en face à face, soit par voie postale. Le
recueil repose sur l'élaboration de données chiffrées,
portant sur une population bien définie (champ de l'enquête).
Cette population n'est pas enquêtée en totalité, mais
seulement sur un sous-ensemble représentatif (échantillon). La
théorie des sondages assure la représentativité
statistique des résultats, l'échantillon ayant une relation au
champ étudié.
Le but de la méthode de recherche par le sondage
est de décrire les caractéristiques spécifiques d'un grand
groupe de personnes, d'objets ou d'institutions.
2.2.2. Univers d'enquête
Nous avons choisi l'Université de Kinshasa comme
notre univers d'enquête. Pour comprendre les usages de web 2.0 nous avons
interrogé les sujets étudiants.
2.2.3. Description de la population
d'étude
Une population d'étude est un ensemble d'objets,
d'événements ou d'individus sur lesquels les résultats de
l'investigation peuvent être généralisés. Pour nous,
la population d'étude est considérée comme l'ensemble des
sujets bien déterminés sur lesquels un chercheur peut mener son
étude.
Notre population d'étude est composée des
étudiants de l'université de Kinshasa, de l'année
académique 2011-2012.
2.2.4. Echantillon d'étude
Si la population d'étude est l'ensemble des
individus ou entités qui intéressent le chercheur,
l'échantillon sera un sous-ensemble d'entité de cette même
population, c'est-à-dire il fait donc partie d'un sous-ensemble bien
défini de la population.
Pour nous, l'échantillon c'est une petite
quantité de sujets permettant de se faire l'idée de tous les
sujets.
Dans cette étude nous avons eu recours à
l'échantillon occasionnel, c'est-à-dire les sujets qui sont
facilement accessible et disponible, ainsi notre échantillon
était constitué de 60 étudiants de l'Université de
Kinshasa reparti de la manière suivante :
Tableau n°2 :
Répartition des sujets selon le sexe
Sexe
|
f
|
%
|
Féminin
|
19
|
32%
|
Masculin
|
41
|
68%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Le tableau n°2 ci-dessus indique que sur un total de
60 sujets enquêtés 41 sujets soit 68% sont de sexe masculin
tandis que 19 sujets soit 32% sont de sexe féminin.
Tableau n°3 :
Répartition des sujets selon le niveau d'études
Niveau d'études
|
f
|
%
|
G1
|
11
|
18%
|
G2
|
15
|
25%
|
G3
|
16
|
27%
|
L1
|
10
|
17%
|
L2
|
8
|
13%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Le tableau n°3 ci-dessus nous montre que ; sur
un total de 60 sujets enquêtés :
- 16 sujets soit 26% sont de G3 ;
- 15 sujets soit 25% sont des étudiants de
G2 ;
- 11 sujets soit 18% sont en G1 ;
- 10 sujets soit 16% sont des étudiants de
L1 ;
- 08 sujets soit 13% sont des étudiants de
L2 ;
Tableau n°4 :
Répartition des sujets selon l'âge
Age
|
f
|
%
|
18 à 25 ans
|
33
|
55%
|
26 à 33 ans
|
21
|
35%
|
34 ans plus
|
6
|
10%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Notre tableau n°4 peut se lire comme suit : sur
un total de 60 sujets enquêtés : 33 sujets soit 55%
d'étudiants sont de tranche d'âge allant de 18 à 25
ans ; 21sujets soit 35% d'étudiants sont de tranche d'âge
allant de 26 à33 ans ; 6 sujets soit 10% d'étudiants sont de
tranche d'âge allant de 34 ans plus.
Tableau n°5 :
Répartition des sujets d'après leurs facultés
Facultés
|
f
|
%
|
Droit
|
7
|
12%
|
Lettres et sciences humaines
|
3
|
5%
|
Médecine
|
2
|
3%
|
Pharmacie
|
0
|
0%
|
Psychologie et de sciences de l'éduc.
|
21
|
35%
|
Sciences
|
5
|
8%
|
Sciences agronomiques
|
4
|
67%
|
Polytechnique
|
2
|
33,33%
|
Sciences économiques et gestion
|
3
|
5%
|
sciences sociales, politiques et administratives
|
7
|
12%
|
Pétrole et gaz
|
6
|
10%
|
Médecine vétérinaire
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Le tableau n°5 nous indique que, sur un total de 60
sujets enquêtés 2 sujets soit 3% sont des étudiants de la
faculté de la médecine, 2 autres sujets soit 3% son t de la
faculté de polytechnique, 3 sujets soit 5% sont de la
faculté de sciences économiques et gestion, 3 autres sujets soit
5% sont de la faculté de lettres et sciences humaines, 4 sujets soit 7%
sont les étudiants de la faculté de sciences agronomiques, 5
sujets soit 8% sont de la faculté de sciences, 6 sujets soit 10% sont de
la faculté de pétrole et gaz, 7 sujets soit 12% sont des
étudiants de la faculté de sciences sociales, politiques et
administratives, 7 autres sujets soit 12% sont de la faculté de droit,
21 sujets soit 35% sont de la faculté de psychologie et des sciences de
l'éducation.
2.2.5. Techniques de collecte des données
quantitatives
Il est évident que le choix d'une technique de
collecte des données dans la recherche est subordonné à
plusieurs paramètres. Les uns et les autres ne pouvant justifier un bon
choix que dans la mesure où ceci permet d'utiliser pour une
étude précise, des techniques adaptées aux types de
données.
Par une technique, on entend un moyen, un appui à
la méthode pour faciliter la réalisation, l'atteinte de
l'objectif de la méthode.
Dans le cadre de notre enquête, nous avons
cumulativement utilisé le questionnaire, l'observation et l'entretien.
Le questionnaire nous a plus servi pour recueillir des données
quantitatives et l'entretien, l'observation les données qualitatives.
Pour nous une technique est outil qui accompagne la
méthode vers son but visé.
2.2.5.1. Le questionnaire
Le questionnaire se définit comme étant un
ensemble de questions limitées, structurées et
standardisées dont le but est d'obtenir verbalement ou par écrit
auprès d'un certain nombre de sujets des réponses ou des
informations traduisant une opinion, un jugement, un point de vue sur un
problème, un fait ou une situation donnée.
Pour nous, nous définissons le questionnaire comme
étant l'ensemble d'items élaborés par le chercheur dans le
but d'avoir les points de vue d'une population quelconque.
a. Elaboration du questionnaire
Toute élaboration du questionnaire vise un but,
c'est celui de la vérification de nos hypothèses de recherche. Ce
questionnaire doit être en rapport avec les hypothèses de
recherche. A cet effet, nous avons élaboré un questionnaire
comprenant 9 questions dont 5 questions fermées et 4 questions ouvertes.
b. Administration du questionnaire
Nous avons utilisé une administration directe,
c'est-à-dire nous avons pris contact avec les sujets
« étudiants » de l'Universités des Kinshasa
qui utilisent l'internet.
c. Dépouillement des données
Nous avons administré notre questionnaire
d'enquête auprès des étudiants, après
l'administration et récolte des protocoles d'enquête nous avons
procédé par le rassemblement des protocoles, la
vérification et la validation des protocoles, le dépouillement
proprement dit.
2.2.6. Technique de traitement des données
Pour traiter les données recueillies par notre
enquête, nous avons recouru à l'indice statistique : le
pourcentage.
% = f/N x100
Ce pourcentage s'exprime par la formule ci-dessous :
Où
f : Fréquence
N : Effectif de sujets d'enquête
% : Pourcentage
100 : Constante
2.3. DIFFICULTES RENCONTREES
Pour mener à bien cette étude nous n'avons
pas connu que la période de vache grasse, ainsi quelques
difficultés ont été rencontrées dont en voici
quelques unes : La mauvaise fois de certains étudiants qui n'ont
pas voulu répondre à notre questionnaire d'enquête et
d'autres qui refusaient catégoriquement à recevoir le protocole,
sous-prétexte du manque de temps ; Beaucoup de questionnaires
gâchés suite à la négligence causée par le
manque de lecture des consignes avant de répondre aux questions.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans le présent chapitre, nous présentons,
analysons et interprétons les résultats de notre enquête.
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS DU QUESTIONNAIRE
Présenter, analyser et interpréter les
résultats d'un travail scientifique est un exercice obligatoire qu'un
chercheur doit emprunter pour clarifier son travail de recherche. De cette
façon, nous présentons les résultats de notre
enquête de la manière suivante :
Question n°1 : Selon vous, combien
d'heures d'accès à l'Internet faites-vous par
semaine?
Tableau n°6 :
nombre d'heures d'accès à l'internet par semaines
Heures
|
f
|
%
|
0 à 1heure
|
8
|
13%
|
1heure - 2heures
|
12
|
20%
|
2heures -3heures
|
10
|
17%
|
3heures -4heures
|
7
|
12%
|
4heures-5heures
|
2
|
3%
|
5heures-6heures
|
3
|
5%
|
6heures-7heures
|
3
|
5%
|
7heures-8heures
|
1
|
2%
|
8heures-9heures
|
2
|
3%
|
9heures-10heures
|
3
|
5%
|
Plus de 10heures
|
9
|
15%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Ce tableau nous montre que sur un total de 60 sujets
enquêtés 8 sujets soit 13% travaillent à l'internet de 0
à une heure par semaine, 12 sujets soit 20% travaillent à
l'internet de 1 heure à 2 heures par semaine, 10 sujets soit 17%
travaillent à l'internet de 2 heures à 3 heures, 7 sujets soit
12% travaillent à l'intente de 3 heures à 4heures par semaine, 2
sujets soit 3% travaillent à l'internet de 4 heures à 5 heures, 3
sujets soit 5% travaillent de 5 heures à 6 heures par semaine, 3 autres
sujets soit 5% travaillent à l'internet de 6 heures à 7 heures
par semaine, 1 sujet soit 2% travaille à l'internet de 7 à 8
heures par semaine, 2 sujets soit 3% travaillent à l'internet de 8
à 9 heures par semaine, 3 sujets soit 5% travaillent à l'internet
de 9 à 10 heures par semaine, 9 sujets soit 15% travaillent à
l'internet de 10 heures et plus.
Les résultats étalés ci-dessus nous
montre que 20% de nos sujets travaillent à l'internet pour une
durée de 1 heure à deux heures par semaine.
Item n°2 : A partir d'où
accédez-vous à l'internet ?
Tableau n°7 :
Lieu d'accès à l'internet
Lieu d'accès
|
f
|
%
|
Cybercafé
|
34
|
57%
|
Mon téléphone
|
2
|
3%
|
Mon portable ordinateur
|
6
|
10%
|
Pool informatique
|
8
|
13%
|
Cybercafé et portable ordinateur
|
2
|
3%
|
Cyber, téléphone et portable
ordinateur
|
3
|
5%
|
Cybercafé et pool informatique
|
1
|
2%
|
Mon téléphone et portable ordinateur
|
1
|
2%
|
Cyber, pool informatique et
téléphone
|
1
|
2%
|
J'accède partout
|
2
|
3%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
En rapport avec les résultats de question n°2,
le tableau ci-dessus indique que parmi les 60 sujets qui avaient
répondus à cette question, 34 soit 57% accèdent l'internet
à partir des cybercafés, 8 sujets soit 13% accèdent
l'internet à partir des pools informatiques, 6 sujets soit 10%
accèdent l'internet à partir des portables ordinateurs, 3 sujets
soit 5% accèdent l'internet à partir de cybercafé,
portable ordinateur et téléphone, 2 sujets soit 3%
accèdent l'internet à partir des cybercafés et portables
ordinateur, 2 autres sujets soit 3% accèdent l'internet à partir
de tous les lieux, 1 sujet soit 2% accèdent l'internet à partir
des cybercafé et pool informatique, 1 sujets soit 2% accèdent
l'internet à partir de cybercafé, pool informatique et
téléphone, 1 sujets soit 2% accèdent l'internet à
partir de téléphone et portable ordinateur.
De ce qui précédent un grand nombre ou la
majorité d'étudiants accèdent à l'internet à
partir des cybercafés privés. D'autres préfèrent
utiliser leurs téléphones portables et lap top pour
accéder à l'internet.
Question n°3 : Quels sont les
différents sites web que vous consultez-vous le plus souvent ?
Tableau n°8 :
Sites web les plus souvent accédés
Sites web
|
f
|
%
|
Yahoo
|
2
|
3%
|
Google
|
12
|
20%
|
Facebook
|
1
|
2%
|
Yahoo, Google et Facebook
|
15
|
25%
|
Google et Facebook
|
7
|
12%
|
Yahoo et Facebook
|
2
|
3%
|
Yahoo, Facebook, Google et autres
|
7
|
12%
|
Yahoo, Google et autres
|
3
|
5%
|
Google et Yahoo
|
6
|
10%
|
Google et autres
|
1
|
1%
|
Autres
|
4
|
6%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Le tableau n°8 susmentionné nous montre que
sur un total de 60 sujets enquêtés 2 sujets soit 3% utilisent
seulement le site web Yahoo, 12 sujets soit 20% utilisent seulement le site web
Google, 1 sujets n'utilise pas autres site web que le Facebook, 15 sujets soit
25% utilisent le site web Google, Yahoo et Facebook, 7 sujets soit 12%
utilisent seulement les sites web Facebook et Google, 2 sujets soit 3%
utilisent les sites web Yahoo et Facebook, 7 autres sujets soit 12% utilisent
les sites web Yahoo, Facebook, Google et autres, 3 sujets soit 5% utilisent
seulement les sites web Yahoo, Google et autres, 6 sujets soit 10% utilisent
seulement Google et Yahoo,1 sujet soit 2% utilise Google et autres sites web, 4
sujets soit utilisent autres sites web.
Autrement dit les sites web Facebook, Google et Yahoo sont
les plus souvent utilisés par les étudiants de
l'université de Kinshasa.
Question n°4 : Quelle (s) application(s)
utilisez-vous dans votre pratique quotidienne de
l'internet ?
Tableau n°9 :
Répartition des sujets selon leurs applications quotidiennes
Applications
|
f
|
%
|
Communication par chat (messager)
|
20
|
33%
|
Communication vocale
|
20
|
33%
|
Communication par courrier électronique
|
49
|
82%
|
Communication par forum de discussion
|
21
|
35%
|
Communication par liste de diffusion
|
13
|
22%
|
Recherche de document web (page web)
|
52
|
87%
|
Consultation de bibliothèques virtuelles
|
36
|
60%
|
Télécharger des musiques, photos et
vidéos
|
30
|
50%
|
Faire de jeux
|
17
|
28%
|
Acheter en ligne
|
3
|
5%
|
Constituer un réseau des relations privées
|
12
|
20%
|
Partage des photos et des vidéos
|
35
|
58%
|
Stockage de ressources en ligne (image, document,
vidéos
|
33
|
55%
|
Autres
|
3
|
5%
|
Le tableau sur les types d'applications utilisées
par les étudiants de l'université de Kinshasa quotidiennement
nous donne les informations que 20 sujets soit 33% s'orientent vers
l'application de communication par chat (messager), 20 autres sujets soit 33%
s'orientent vers le type d'application de communication vocale (skype, Yahoo),
49 sujets soit 82% s'orientent vers la communication par courrier
électronique (mail), 21 sujets soit 35% s'orientent vers la
communication par fourm de discussion, 13 sujets soit 22% font la communication
par la liste de diffusion, 52 sujets soit 87% s'orientent vers la recherche de
document web (page web), 36 sujets soit 60% s'orientent vers la consultation
des bibliothèques virtuelles, 30 sujets soit 30%
téléchargent des musiques, des photos et des vidéos, 17
sujets soit 28% font des jeux à l'internet, 3 sujets soit 5%
achètent en ligne, 12 sujets soit 20% s'orientent vers la constitution
de réseaux des relations privées, 35 sujets soit 58% font le
partage des photos et des vidéos, 33 sujets soit 55% s'orientent vers
le stocke des ressources en ligne (image, document, vidéos), 3 sujets
soit 5% s'orientent vers d'aoutes types d'applications que celles que nous
avions énumérer dans notre tableau.
Au vue de la lecture du tableau n°8 sur les types
d'applications auxquelles s'orientent les pratiques quotidiennes des
étudiants de l'université de Kinshasa, il est à conclure
que la majorité d'étudiants soit 87% s'orientent vers la
communication et collaboration privée.
Question n°5 Pour vous, quels sont les
avantages d'utilisation de l'internet ?
A cette question concernant les avantages de l'internet au
vue des utilisateurs, les réponses de nos différents
enquêtés peuvent être regroupées par une liste
ci-dessous :
- L'internet facilite les recherche ;
- L'internet facilite la communication ;
- L'internet englobe le monde en un village
planétaire ;
- L'internet nous aide à stocker nos informations
en ligne.
Question n°6 : Pour vous, quels les
risques (craintes) redoutés avec l'utilisation de
l'internet ?
A cette question relative aux désavantages ou
risques de l'internet au vue des utilisateurs, les réponses de nos
différents enquêtés peuvent être regroupées
selon les grandes tendances ci-dessous :
- Il est facile d'être initier à la science
occulte ;
- Pour les gens qui cherchent les mariages, à
partir de l'internet ils peuvent faire des mauvaises rencontres ;
- L'internet présente un grand risque pour les
étudiants qui consultent les sites web pornographiques ;
- L'internet offre de fois les informations qui ne son pas
réelles ;
- Par l'internet, on peut facilement faire parti d'un
réseau mafieux et terroriste.
Question n°7 : Avez-vous personnellement
suivie une formation à l'utilisation de l'internet ?
Tableau
n°10 : Formation sur l'utilisation de
l'internet
Réponses des sujets
|
f
|
%
|
Oui
|
20
|
33%
|
Non
|
40
|
67%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Le tableau ci-dessus nous montre que sur un total de 60
sujets enquêtés 40 sujets soit 67% n'ont pas suivi une formation
à l'utilisation de l'internet et 20 sujets soit 33% ont suivi une
formation à l'utilisation de l'internet.
De ce résultat, nous affirmons que la
majorité d'étudiants n'ont pas suivi au préalable une
formation sur l'utilisation de l'internet avant de s'en
approprié.
Question n°8 : Par rapport à vos
attentes, êtes-vous personnellement satisfait de cette expérience
de l'utilisation de l'internet dans vos pratiques quotidiennes ?
Tableau
n°11 : Avis des étudiants de la
satisfaction ou la non satisfaction aux usages de web 2.0
Réponses des sujets
|
f
|
%
|
Oui
|
55
|
92%
|
Non
|
5
|
8%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Notre tableau que nous venons de présent ci-dessus
nous montre que sur un total de 60 sujets enquêtés 55 sujets soit
92% sont contents sur l'existence de l'internet dans leurs pratiques
quotidiennes et 5 sujets soit 8% ne sont pas contents de l'existence de
l'internet. Par ce résultat, les étudiants affirment être
satisfaits de l'internet dans la pratique de leurs activités
quotidiennes.
Question n°9 : A votre avis,
l'utilisation de l'internet a un impact sur vos processus
d'apprentissage ? Si oui pourquoi ?
Tableau n°12 :
Impact de l'internet
Réponses des sujets
|
f
|
%
|
Oui
|
55
|
92%
|
Non
|
5
|
8%
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Les informations du tableau ci-dessus peuvent être
lit que 55 sujets soit 92% prouvent que l'internet présente un impact
dans le processus d'apprentissage et 5 sujets seulement soit 8% sur 60
enquêtés s'y opposent que l'internet ne présente aucun
impact dans le processus d'apprentissage.
Les réponses à la question n°9 relative
aux avis des enquêtés peuvent être regroupées comme
suit :
- L'internet à un impact dans notre apprentissage
parce qu'il nous aide à faire des recherches scientifiques ;
- L'internet à un impact parce qu'il nous facilite
à la communication ;
- L'internet à un impact dans notre apprentissage
parce qu'il nous permet de connaitre l'univers entier.
3.2. VERIFICATION DES HYPOTHESES PAR RAPPORT AUX RESULTATS
A la suite de présentation et de l'analyse critique
des résultats recueillis auprès de nos différents
enquêtés, il est plus que possible de nous prononcer sur nos
hypothèses émises au départ.
En effet, en abordant cette étude nous avons
émises les hypothèses ci-dessous :
ü l'utilisation du web 2.0 par les étudiants
de l'Université de Kinshasa serait plus orientée vers les
applications de communication et de collaboration privées que des
applications d'apprentissage ;
ü Les étudiants de l'Université de
Kinshasa accéderaient plus à l'Internet dans les
cybercafés privés que dans les pools informatiques de
l'Université.
Ainsi au regard des résultats enregistrés,
il ya donc lieu de confirmer nos deux hypothèses.
Concernant la première hypothèse les
résultats nous montrent que les étudiants de l'Université
de Kinshasa, au vue de la lecture du tableau n°8 sur les types
d'applications, s'orientent vers la communication et collaboration
privée (soit 87%) que des applications d'apprentissage.
Pour la second hypothèse l'enquête a
relevé que les étudiants de l'université de Kinshasa plus
à l'Internet dans les cybercafés privés que dans les pools
informatiques, soit 57% de sujets accèdent à l'Internet via les
cybercafés privés contre 13% dans les pools informatiques de
l'Université
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
Ceci marque la fin de notre étude sur la
problématique d'utilisation du web 2.0 par les étudiants de
l'Université. Nous sommes partis des constats selon lesquels : Le
monde est en évolution, et tous les domaines sont soumis au rythme
accéléré des changements imposés par les
technologies de l'information et de la communication. Le second constat est que
l'Université de Kinshasa contient dans son sein un bon nombre des cybers
café avec intranet et extranet auxquels les étudiants
accèdent en permanence.
En troisième lieu, Il est donné de constater
que les Etudiants d'aujourd'hui et ceux de l'université de Kinshasa en
particulier passent beaucoup de temps devant les ordinateurs, dans les
cybercafés, sur l'internet pour leurs usages multiples.
D'où l'intérêt pour nous de nous
interroger sur la manière dont les étudiants de
l'université de Kinshasa utilisent l'internet dans le cadre de leur
apprentissage. Autrement dit, vers quels types applications s'orientent les
usages de web 2.0 (internet) faites par les étudiants de
l'université de Kinshasa ?
En abordant ces types des questions, nous nous sommes
fixés comme but :
- Catégoriser les différents types d'usages
de web 2.0 ;
- Récolter et analyser les opinions des
étudiants de l'université de Kinshasa, (leurs besoins et les
attentes) face aux web 2.0 ;
- Proposer des pistes des solutions au vu des enjeux et
contraintes liées au contexte de l'université de Kinshasa pour
l'usage efficient des web 2.0.
Pour atteindre nos objectifs assignés,
vérifier nos hypothèses de travail et recueillir les
différentes informations nécessaires à notre recherche,
nous avons adopté les grilles d'analyse plurielles. Nous avons
opté pour une méthodologie à la fois qualitative et
quantitative.
Pour appuyer notre démarche méthodologique,
nous avons mis en place des techniques de récolte et d'analyse des
données qualitatives et quantitatives.
Nous avons conduit une série d'observations,
entretiens non-structuré et un questionnaire d'enquête aux
acteurs majeurs qui sont les étudiants de l'université de
Kinshasa.
Les données recueillies au moyen de questionnaire
ont été analysées grâce aux fréquences et au
pourcentage.
Après l'analyse et interprétation des
données nous nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
1. Nombre d'heures d'accès par semaine
Concernant les heures d'accès hebdomadairement
à l'internet nous avons constaté que le grand nombre de nos
sujets (12 sujets soit 20%) travaillent à l'internet pendant une heure
à deux heures par semaine. C'est-à-dire nos sujets ne reste pas
longtemps à l'internet par jour, ils consomment seulement quelques
minutes qui la sommation donne les moins nombre d'heures par semaine.
2. Lieu d'accès à l'internet
Les résultats obtenus ont expliqué qu'un
grand nombre ou la majorité de sujets (34 soit 57%) accèdent
l'internet à partir des cybercafés.
3. Les sites web les plus consultés
Les sites web Facebook, Google et Yahoo sont les plus
souvent utilisés par les étudiants de l'université de
Kinshasa.
4. Applications utilisées
Concernant les types d'applications vers lesquelles
s'orientent les pratiques quotidiennes des étudiants de
l'université de Kinshasa, il convient de noter que les étudiants
utilisent plus les applications de la communication et collaboration
privée (soit 87%) que des applications d'apprentissage.
5. Avantages de l'utilisation des usages de
web 2.0
Concernant les avantages de l'internet, les
réponses de nos différents enquêtés ont
étés regroupées par une liste ci-dessous :
- L'internet facilite pour des recherche ;
- L'internet facilite pour la communication ;
- L'internet englobe le monde en un village ;
- L'internet nous aide à stocker nos informations
en ligne.
6. Risques redoutables des usages de web 2.0
En ce qui concernant les désavantages ou risques de
l'internet au vue des utilisateurs, les réponses de nos
différents enquêtés ont étés
regroupées par une liste ci-dessous :
- Il est facile d'être initier à la science
occulte ;
- Pour les gens qui cherchent les mariages, à
partir de l'internet ils peuvent faire des mauvais rencontres ;
- L'internet présente un grand risque pour les
adduites qui consultent les sites web pornographiques ;
- L'internet offre de fois les informations qui ne sont
pas réelles.
7. Formation à l'utilisation de
l'internet
Les résultats de nos différents
enquêtés nous ont montré que la majorité (40 sujets
soit 67%) utilisent l'internet sans passer par une formation.
8. Perception des usages de web 2.0
Les résultats nous ont montré que la
majorité (55 sujets soit 92%) des enquêtés sont contents de
la présence de l'internet vis-à-vis à leurs pratiques
quotidiennes.
9. Impact des usages de web 2.0 dans
l'apprentissage
En ce qui concerne l'impact des usages de web 2.0, la
majorité de nos enquêtés ont montré que l'internet
présente un impact parce que :
- Il nous aide à faire des recherches
scientifiques ;
- Il nous facilite à la communication ;
- Il nous permet de connaitre l'univers entier.
Ainsi au regard des résultats enregistrés,
il y a donc lieu de confirmer nos deux hypothèses. Concernant la
première hypothèse, les résultats nous montrent que les
étudiants de l'Université de Kinshasa, au vue de la lecture du
tableau n°8 sur les types d'applications, s'orientent vers la
communication et collaboration privée (soit 87%) que des applications
d'apprentissage.
Pour la second hypothèse, l'enquête a
relevé que les étudiants de l'université de Kinshasa plus
à l'Internet dans les cybercafés privés que dans les pools
informatiques, soit 57% de sujets accèdent à l'Internet via les
cybercafés privés contre 13% dans les pools informatiques de
l'Université.
En rapport avec tout ce qui précède, nous
formulons quelques suggestions ci-après :
Au gouvernement
- De disposer un grand nombre d'outil informatique dans
les universités pour permettre favoriser l'accès à
l'Internet.
- Conditionner les emplois par la maitrise des outils
informatiques pour stimuler les étudiants à mieux apprendre
l'informatique ;
A l'université de Kinshasa
- De disposer des laboratoires informatiques dans
différentes facultés et particulièrement dans chaque
département ;
- Dans le cours de l'informatique programmé au
niveau de l'université, favoriser beaucoup plus la pratique que la
théorie,
- Stimuler les étudiants qui ignorent l'importance
des technologies de l'information et de communication par des exemples
multiples démontrant l'importance de celles-ci lors de
l'enseignement-apprentissage.
Aux étudiants de l'université de
Kinshasa
- D'orienter leurs usages vers les types d'applications
d'apprentissage ;
- De prendre conscience de quelques risques qu'apporte
l'utilisation de l'Internet.
La présente étude s'est proposée
d'analyser les différents usages de web 2.0 par les étudiants de
l'université de Kinshasa. Ceci est notre contribution pour la mise en
place d'un dispositif d'encadrement pour une utilisation rationnelle de web 2.0
par les étudiants de l'Université de Kinshasa.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AGATHA COUVREUR et FRANK
LEHUEDE, Essai de cartographie des méthodes
quantitatives et qualitatives à partir d'un exemple : euro
vécu par les consommateurs, paris, 2002. 106p.
http://www.credoc.fr
CEFRIO, Les usages de web
2.0, Québec, 2011, 48p.
COLBY NGOY, Guide du
candidat étudiant à Kinshasa, institut congolais des
enquêtes, Kinshasa, 2005, 72p.
DANNIEL GILE, Quelques
principes de l'échantillonnage,
www.cirinanding.com
GALLINARD, Essai de
comparaison des méthodes qualitatives et quantitatives, paris, 1997,
www.credoc.fr/pdf/rech/C176.pdf
.
Le ROBERT, Dictionnaire
français, 2005, 597p.
LUHAHI, A., L.,
Méthodes de recherche scientifique, UNIKIN, FPSE, syllabus
inédit, 2010, 52p.
MARIE-ANNE et JACQUES, L.,
L'internet usages problématiques et usage approprié,
université de Québec, Montréal, centre ville,
THOMPSON, P., Récits de
vie et changement social, In cahiers internationaux de sociologie, vol.
LXIX.
D'ARRA, M., L., usages
pédagogiques des technologies de l'information et de communication et
les enseignants des écoles fondamentales privées au Mali,
mali, mémoire, ERNWACA/ROCARE.
MUKAMBILE, T.,
analyse des traces d'utilisation de l'internet par des étudiants
dans les cybercafés de l'université de Kinshasa,
mémoire, FPSE, inédit, 117p.
MULAMBA MWENGWE, P., N.,
conditions de l'utilisation des technologies de l'information et de
communication en milieu scolaire de Kinshasa, UNIKIN, FPSE, mémoire,
inédit, année académique 2010-2011, 171p.
NIANGA ARMELLE, le web 2.0 et
l'éduction juridique, mémoire master, université
panthéon-Assas, 2010, 150p.
jacques@uqam.ca.siteweb:http://lajoie.uqam.ca
http://fr.wikipedia.org/wiki/cartographie
ANNEXE
QUESTINAIRE
D'ENQUÊTE
Chers camarades étudiants, dans le cadre de notre
travail de fin du premier cycle, intitulé «Problématique
d'utilisation du web 2.0 par les étudiants de l'Université de
Kinshasa», nous sollicitons votre collaboration et vous
prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire tout en vous
garantissant l'anonymat.
Consignes
- Lisez attentivement la question avant de
répondre ;
- Mettez une croix dans la case correspondant à
votre réponse ; tout en sachant que certaines questions peuvent
avoir plusieurs réponses ;
- Écrivez votre réponse à l'endroit
précis (pour les questions ouvertes) ;
- Sentez-vous libre de nous donner vos
réponses.
Merci d'avance de votre
collaboration.
Identification
Sexe : M F
Age : 18 à 25 ans 26
à 33 ans 34 Ans plus
Faculté
...................................................
Promotion
...................................................
Questions :
1. Selon vous, combien d'heures d'accès
à l'Internet faites-vous par semaine?
......................................................................................................................................................................................................
2. A partir d'où accédez-vous
à l'Internet ?
Cybercafé
Pool informatique
Mon téléphone
Mon ordinateur portable
Autres
...............................................
3. Quels sont les différents sites web que
vous consultez le plus souvent ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
4. Quelle (s) application (s) utilisez-vous dans
votre pratique quotidienne de l'Internet?
Veuillez cocher dans la case qui correspond
à votre situation
communication par Chat (Messenger)
|
Oui
|
Non
|
communication par vocal (Skype, Yahoo.)
|
Oui
|
Non
|
Communication par courrier électronique
(mail)
|
Oui
|
Non
|
communication par forum de discussion
|
Oui
|
Non
|
Communication par la liste de diffusion
|
Oui
|
Non
|
Recherche de document web (page web)
|
Oui
|
Non
|
Consultation de bibliothèques virtuelles
|
Oui
|
Non
|
Télécharger des musiques, des photos et
vidéos
|
Oui
|
Non
|
Faire des jeux
|
Oui
|
Non
|
Acheter en ligne
|
Oui
|
Non
|
Constituer un réseau de relations
privées
|
Oui
|
Non
|
Partager des photos, des vidéos
|
Oui
|
NNon
|
Stocker des ressources en ligne (image, documents,
vidéos,)
|
Oui
|
NNon
|
Autres
|
|
|
5. Pour vous, quels sont les avantages
d'utilisation de l'Internet ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Pour vous, quels sont les risques (craintes)
redoutés avec l'utilisation de l'internet?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Avez-vous personnellement suivi une formation
à l'utilisation de l'Internet ?
Oui
Non
8. Par rapport à vos attentes initiales,
êtes-vous personnellement satisfait de cette expérience
d'utilisation de l'Internet dans votre pratique
quotidienne ?
Oui Non
9. A votre avis, l'utilisation de l'internet a un
impact sur votre processus d'apprentissage ?
Oui Non
Si oui, lequel?
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
iii
Ce
travail est dédié à deux personnes qui ont joué un
rôle majeur pour façonner mon enfance.
i
Il
s'agit de :
i
Mon
père Jean MBAMBU KANKUNDA et ma mère Baïda
KAHUNGU
i
ABREVIATIONS
iii
G1 : premier graduat
iii
G2 : deuxième
graduat
iii
G3 : troisième
graduat
iii
L1 : première
licence
iii
L2 : deuxième
licence
iii
RSS : le really simple
syndication
iii
TFC : travail de fin de
cycle
iii
TIC : technologie de l'information et
de la communication
iii
UNIKIN: Université de
Kinshasa
iii
WWW: World Wide Web
iii
AVANT-PROPOS
iii
INTRODUCTION
3
1.1. Problématique
3
1.2. Hypothèses du travail
3
1.3. Buts du travail
3
1.4. Importance de l'étude
3
1.5. Méthodologie
3
1.6. Délimitation du sujet
3
1.7. Subdivision du travail
3
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS
THEORIQUES
3
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
3
1.1.1. Web 2.0
3
1.1.2. Usages de web 2.0
3
1.2. LES GRANDES FAMILLES D'USAGES DE WEB
2.0
3
1.2.1. Partager et
collaborer
3
1.2.2. Converser
3
1.2.3. Rechercher et
collecter
3
1.2.4. Diffuser
3
1.2.5. Veiller
3
1.3. LES APPLICATIONS CONNEXES AU WEB
2.0
3
1.3.1. Les blogs
3
1.3.2. Le Really simple syndication (RSS en
sigle)
3
1.3.3. Les wikis
3
1.3.4. Les réseaux sociaux
3
1.3.5. E-mail
3
1.3.6. Plate-forme
3
1.3.7. La téléphonie IP
3
1.3.8. Moteur de recherche
3
1.3.9. L'internet
3
1.4. HISTORIQUE DE WEB 2.0
3
1.4.1. Avantages et inconvénients du
WEB 2.0
3
1.5. ETUDES ANTERIEURES
3
1. 5. 1. Études menées en
République Démocratique du Congo
3
1.5.1.1. Etude d'Anicet MUKAMBILE
TSHIBAMBE
3
1.5.1.2. Etude de Pauline NWENGWE
MULAMBA
3
1.5.2. ÉTUDES ETRANGERES
3
1.5.2.1. Etude de Faget
MARIE
3
1.5.2.2. Etude de MAMADOU
LAMINE Diarra
3
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE
METHODOLOGIQUE
3
2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
3
2.1.1. Approche qualitative
3
2.1.2. Corpus de données
3
2.2. STRATEGIE DE TRAITEMENT ET ANALYSE DES
DONNEES QUALITATIVES
3
2.2.1. Approche quantitative
3
2.2.2. Univers d'enquête
3
2.2.4. Echantillon d'étude
3
2.2.5. Techniques de collecte des
données quantitatives
3
2.2.5.1. Le questionnaire
3
a. Elaboration du questionnaire
3
b. Administration du questionnaire
3
c. Dépouillement des
données
3
2.2.6. Technique de traitement des
données
3
2.3. DIFFICULTES RENCONTREES
3
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE
ET INTERPRETATION DES RESULTATS
3
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS DU
QUESTIONNAIRE
3
3.2. VERIFICATION DES HYPOTHESES PAR RAPPORT
AUX RESULTATS
3
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
3
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
3
ANNEXE
3
Table des matières
3
|