Chapitre sixième
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Au terme de cette étude portant sur les
conséquences du mauvais lotissement dans le quartier Katoyi en ville de
Goma. L'objectif fixé durant cette étude était de
déterminer les conséquences du mauvais lotissement dans le
quartier Katoyi en ville de Goma. De cet objectif deux autres objectifs
spécifiques se sont dégagés:
Ø Déterminer les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement du Quartier Katoyi ;
Ø Identifier les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi
De là, nous nous sommes posés une question
générale suivantes :
« Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement dans le quartier Katoyi en ville de Goma? »
De cette question générale, nous avons
dégagé deux autres questions spécifiques à
savoir :
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement dans le Quartier Kayoyi ?
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi ?
Les méthodes évaluative, qualitative et
quantitative, nous ont permis de réalisé la présente
étude, la technique d'interview, recrutement et
formation des enquêteurs et la réalisation du pré
test. Toutes ces méthodologies et techniques utilisées nous ont
été utiles pour mieux faire faire la récolte des
données.
Notre étude a un échantillon de 377
enquêtés. Après récolte des données,
celles-ci ont été traitées à l'aide des logiciels
Excel et SPSS.
De ce qui précède, nous avons abouti aux
conclusions ci-après ;
Pour ce qui est d'identification des répondants, plus
de la moitié sont de sexe féminin et moins de la moitié
soit du sexe masculin. Plus du tiers, étaient des
enquêtés de la tranche d'âge variant entre 35 et 60 ans, et
moins du ¼ ont plus de 60 ans. Plus de 1/3 de
répondants avait un niveau du diplômé suivi moins de
1/4 qui était sans étude, moins de
1/6 avait un niveau de graduat et seul moins du
dixième avait un niveau d'études universitaires du second
cycle. Environ la moitié ont déjà passé 3ans dans
leur quartier, plus du sixième ont déjà fait plus de 3ans
et seul moins de la moitié ont déjà passé une
année. 1/3 de nos enquêtés
étaient des enseignants, moins du quart ont opté pour autres
travaux, la moitié du 1/3 sont des pasteurs.
Pour ce qui est des conséquences du mauvais lotissement
sur l'environnement, à l'issu de notre enquêté selon
l'analyse faite de nos résultats nous constatons :
En abordant le point relatif au manque d'espaces pour les
installations sanitaires et hygiéniques ;
Plus de la moitié de nos enquêtés
confirment vivre à 4 personnes dans leurs ménages et le 1/4 des
répondants ont affirmé vivre à plus de 6 personnes dans le
ménage. De ce qui est de la propriété de la parcelle, plus
de la moitié de répondants ont affirmé qu'ils sont
propriétaires de leurs parcelles et moins de la moitié soit de
¼ avaient infirmé être propriétaires leurs parcelles.
Pour ce qui est de la possession des installations sanitaires et
hygiéniques dans les parcelles, moins de la moitié soit de 1/3 de
répondants ont affirmé qu'ils les possèdent et plus de la
moitié soit 1/10 ont affirmé qu'ils ne les possèdent pas.
De notre côté le résultat obtenu a montré que la
moitié de répondants ont la latrine dans leurs parcelles et moins
de 1/3 de répondants ont affirmé avoir une latrine, une bouche
et un robinet dans leurs parcelles et 1/6 de répondant ont
affirmé avoir une latrine, une douche et une poubelle dans les parcelles
et enfin moins de la moitié soit de 1/8 ont affirmé
possédés autres installations sanitaires et hygiéniques
autres que la latrine, la douche, la poubelle,... Dans ce même angle
d'idée sur les installations sanitaires et hygiénique, plus de la
moitié soit de 1/3 de répondants avaient confirmé que ces
installations bien qu'ils les possèdent sont en mauvais état et
moins de la moitié soit de 1/5 ont confirmé que leurs
installations sont en bon état. Parlant toujours de la condition des
installations sanitaires et hygiéniques dans les parcelles du quartier
Katoyi, moins de la moitié soit de 1/3 de répondants ont
affirmé que ces mauvais états des installations sanitaires et
hygiéniques sont dus à la petitesse des parcelles et moins de
la moitié soit de 1/8 ont affirmé quant à eux que c'est
plutôt la présence de beaucoup de maisons dans la parcelle et
enfin 1/5 manquent de moyen.
En abordant le point relatif au manque d'espace
écologique et de mauvaises conditions de vie, le résultat de
l'étude nous a montré que plus de 3/4 répondants ont
confirmé de se retrouver dans un environnement non propice partant de
tout ce précède. Moins de la moitié soit de 1/5 de
répondants ont affirmé que la conséquence d'être
dans un mauvais environnement est la difficulté de planter les arbres
dans la parcelle, moins de la moitié soit de 1/4 ont affirmé
que la conséquence est l'accumulation des déchets domestiques
dans les rues, moins de la moitié ont confirmé que c'est la
difficulté de canalisation des eaux usées et 1/10 ont
confirmés que c'est la diminution de la fertilité du sol suite
aux déchets plastiques.
Avec toutes ces conséquences citées ci haut,
plus de la moitié de répondants ont affirmé que leur
environnement est menacé et moins de la moitié de
répondants ont infirmé que ces conséquences ne prouvent
pas être une menace pour leur environnement. En allant toujours dans ce
même champ d'idée, plus de la moitié soit de 1/6 de
répondants ont affirmé que la sensibilisation est l'attitude
à tenir pour sauver leur environnement déjà menacé,
moins de moitié soit de 1/3 de répondants ont affirmé sur
l'éducation pour le changement de comportement et moins du quart de la
moitié soit de 1/5 de répondants ont affirmé que les
plaidoyers auprès des autorités locales est l'attitude à
tenir pour sauver l'environnement en danger.
En abordant les points relatifs aux conséquences du
mauvais lotissement sur les comportements de la population, disons que notre
enquête prouve pour ce qui est de notre étude que moins de la
moitié soit de répondants affirment que leurs parcelles ont de
servitude de 3m en allant vers la rue et plus de la moitié affirment que
leur parcelles n'ont pas de servitude valable dans le quartier Katoyi.
Quant à nous, nous avons abouti aux résultats
qui suivent : plus de la moitié soit de 1/3 ont affirmé que
les morcellements par arrangement des parcelles expliquerait l'existence de
servitude de moins 3m en allant vers la rue, moins de la moitié soit de
1/3 ont affirmé que c'est le non-respect des règles du
lotissement dans le quartier et moins du quart de la moitié soit de 1/6
de répondants ont affirmé que le non-respect des autorités
locales.
Quant à nous, nous avons abouti aux résultats
qui suivent : moins de la moitié soit de 1/6 ont affirmé que
ce sont les chefs d'avenues qui sont à la base de morcellement des
parcelles, 1/5 de répondants ont affirmé que ce sont les 10
maisons qui en sont acteurs dans ces affaires de morcellement parcellaire dans
le quartier et moins de la moitié soit de 1/12 de répondants ont
affirmé que c'est la police locale qui est l'auteur des morcellements
des parcelles.
Pour ce point nous avons abouti aux résultats selon
lesquels la ½ de répondants ont affirmé que cette situation
a des répercussions sur les comportements de la population du quartier,
moins de la moitié soit de 1/6 ignorent les répercussions de
cette situation sur les comportements de la population et moins de 1/2 de la
moitié de répondants affirment qu'il n'y a
aucunerépercussion sur les comportements de la population du quartier.
Pour ce qui est de la finalité de cette situation,
moins de la moitié soit le 1/3 de répondants ont affirmé
que c'est le parquet (justice), moins de la moitié soit de 1/2
affirment que c'est la rupture des relations sociale et haine, moins de la
moitié soit de 1/2 ont affirmé pour l'arrangement et moins de
la moitié soit de 1/10 ont affirmés que c'est le meurtre qui est
comme finalité des conflits dans le quartier. Avec cette
finalité, moins de la moitié soit de 1/8 de répondants ont
affirmé que l'indifférence face aux initiatives de changement est
le comportement déjà observé dans le chef de la population
du quartier, moins de la moitié de répondants soit de1/2 ont
affirmés que l'immoralité et le conflit social sont les
comportements observés à cet effet dans le quartier et moins de
la moitié soit de 1/10 ont affirmé que c'est l'ignorance de
notions du lotissement qui est le comportement de la population à cet
effet dans le quartier. Compote tenu de cette situation, plus de la
moitié soit de 1/8 de répondants ont affirmé avoir
déjà enregistrés un cas de conflit liés au
morcellement de parcelle et moins de la moitié soit de 1/3 ont
affirmé qu'ils n'ont jamais enregistrés de cas de conflit. Pour
les répondants qui ont affirmé avoir déjà
vécu des cas des conflits liés à la problématique
à cette partie, la moitié soit 1/2 de répondants ont
affirmé avoir enregistré un cas, moins de la moitié soit
de 1/3 ont affirmé avoir enregistré plus de deux cas et moins de
la moitié soit de 1/5 ont affirmé enregistrer plus de 3 cas dans
leur quartier.
Pour le type d'immoralité observé dans le
quartier Katoyi, plus de la moitié soit le 1/13 ont confirmé
l'alcoolisme, moins de la moitié soit le 1/10 ont confirmé la
sexualité des jeunes adolescents, moins de la moitié soit de
moins 1/3 ont affirmé qu'ils ne connaissent pas aucun type
d'immoralité. Avec ces comportements, nos résultats à
nous donnent plus de moitié soit le 1/3 de répondants ont
affirmé que ces comportements sont dus au mauvais lotissement du
quartier et moins de la moitié soit le 1/3 ont affirmé que ces
comportements ne sont pas dus au mauvais lotissement du quartier. Et afin
comme signalé ci haut, mois de la moitié soit de 2/3 de
répondants ont affirmé que l'éducation des jeunes au
respect de loi foncière est l'attitude à adopter aider la
population et moins de la moitié soit de 1/2 ont affirmé que la
sensibilisation sur la prise de conscience est l'attitude à adopter pour
aider la population du quartier Katoyi.
A notre avis, vus ces résultats et la gravité de
ce problème qui est le mauvais lotissement, après analyse des
fréquences des répondants, nous concluons qu'il existe des
problèmes actuellement liés aux conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement et aussi sur les comportements de la population
qui s'aggraveront dans les jours à venir, mais que la population de ce
quartier en particulier et de la ville de Goma en général
ignorent encore.
Ainsi, pour pallier ces conséquences du mauvais
lotissement, nous suggérons ce qui suit :
Ø Aux autorités politico
administratives :
ü De mettre en place une politique efficace de mise en
place des systèmes d'information des activités du quartier et de
la mairie en rapport avec le foncier à toute la population du quartier
Katoyi.
ü De définir les stratégies de
réhabilitation ou de la modernisation des espaces mal lotis au
départ en ville et de prendre des mesures pour les espaces non lotis
dans les milieux périphériques.
ü Que le service de l'urbanisme et habitat mette en place
un système d'actualisation de la cartographie de la ville de Goma et la
mettre à disposition des chefs des quartiers pour éviter le pur
dans les jours à venir.
ü Que le principe de la tolérance zéro soit
appliqué à tous les niveaux pour limiter ou mettre fin aux
conflits des terres en ville de Goma ;
A la population du quartier Katoyi
ü De respecter le circuit normal ou le processus normal
d'accession à une terre et de s'informer tout autour pour limiter les
conflits
ü De participer aux initiatives de développement
de leur quartier quand bien même mal lotis au départ pour changer
l'image du milieu où elle passe leur vie
ü D'inviter tous les jeunes à devenir des cadres
en leur interpellant à aimer les études et non les
immoralités
Ø A la population du monde en général et
de la République Démocratique du Congo :
ü A toute personne qui lira ce travail, d'appliquer le
« Reading by learning and doing ».
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