DECLARATION
Déclaration de
l'étudiant
J'affirme avec certitude que ce travail est original et n'a
jamais été présenté en vue de l'obtention d'un
quelconque grade académique dans une autre institution supérieure
et universitaire.
LUSUNGU WITANDAY Prince Fabrice
Déclaration des superviseurs
Nous attestons avoir dirigé ce travail en
qualité de Directeur et d'Encadreur pour le compte de
l'université libre des pays des grands lacs/Goma
Le directeur
Prof Dr KAMBALE KARAFULI
L'encadreur
Assistant KAKULE THASI CHADRACK
TABLE DES MATIERES
DECLARATION I
TABLE DE MATIERES II
LISTE DE TABLEAUX IV
DEDICACE VI
REMERCIEMENTS VII
SIGLES ET ABRÉVIATIONS VIII
RESUME DU TRAVAIL IX
ABSTRACT X
SOMMAIRE XI
I. Chapitre Premier : INTRODUCTION GENERALE
1
I.1. PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE
1
I.1.1. Historique de la ville de Goma et du Quartier
Katoyi 1
I.1.2. Aspect administratif et politique1(*) 2
I.1.3. Relief 3
I.1.4. Hydrographie 4
I.1.5. Végétation et sol 4
I.1.6. Aspect démographique 4
I.1.7. Historique du foncier et du lotissement dans la
ville de Goma 5
I.1.8. Sous l'Etat indépendant du Congo (EIC)
1885-1908 6
I.1.9. Sous le régime Belge 1908-1960 6
I.1.10. Sous le Congo indépendant 7
I.1.11. Le Quartier Katoyi 8
I.2. Problématique de l'étude 11
I.3. Questions de recherche 6
I.4. Hypothèses 17
I.5. Objectifs 18
I. 6. Choix et intérêt du sujet 18
I. 7. Délimitation du sujet 19
I. 8. Définition des concepts 20
II. CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE
24
II.1. Les conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement 26
II.2. Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population..................29
I.4. CADRES DE RECHERCHE 31
I.9. Définition opérationnelle des
variables 32
III. CHAPITRE TROISIEME : APPROCHE
MEHODOLOGIQUE 34
III.1. Type d'étude 34
III.2. Population d'étude 34
III.3. Population cible 35
III.4. Détermination de la taille
d'échantillon 35
III.5. Techniques et outils de récolte des
données 36
III.6. Saisie, traitement et analyse des données
37
III.7. Difficultés rencontrées 38
III.8. Considérations d'ordre éthique 38
IV. CHAPITRE QUATRIEME : PRENTATION DES
RESULTATS 39
V. CHAPITRE CINQUIEME. DISCUSSION DES
RESULTATS 55
V.1. Réalisation de l'enquête 55
V.2. Caractéristiques du répondant 56
V.3. Conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement 56
V.4. Les conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population du Quartier Katoyi 63
VI. CHAPITRE SIXIEME. CONCLUSION ET
SUGGESTIONS 65
BIBLIOGRAPHIE 71
ANNEXES 73
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Nombre d'écoles et effectif
scolaire dans le quartier Katoyi
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 2 : Population du quartier
Katoyi
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 3 : Répartition de
l'échantillon de 353 ménages du Quartier
Katoyi.................
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 4 : Sexe du répondant
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 5 : Age du répondant
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 6 : Niveau d'étude du
répondant dans le Quartier
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 7 : Durée d'installation du
répondant dans le Quartier
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 8 : Profession du
répondant
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 9. Taille du ménage
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 10. Répartition des
répondants selon la connaissance sur la parcelle
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 11. Répartition des
répondants sur la possession des installations sanitaires
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 12. Répartition selon le type
d'installations sanitohygiéniques qu'ils possèdent
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 13. Répartition des
répondants selon la qualité des installations sanitaire
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 14. Répartition des
répondants selon les causes du mauvais état des installations
sanitaires
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 15. Répartition des
répondants selon l'affirmation de se retrouver dans un environnement
propice
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 16. Répartition des
répondants selon les conséquences d'un environnement non propice
dans leur quartier
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 17. Répartition des
répondants selon lesquelles l'environnement du quartier est
menacé
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 18. Répartition des
répondants selon l'attitude prise pour protéger l'environnement
en danger
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 19. Répartition des
répondants selon l'affirmation d'une servitude de 3m de la rue des
parcelles du quartier Katoyi
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 20. Répartition des
répondants selon l'explication de la situation des parcelles à
servitude inférieures à 3m dans le quartier Katoyi.
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 21. Répartition des
répondants selon la connaissance des acteurs impliqués dans les
morcellements des parcelles dans le quartier Katoyi.
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 22. Répartition des
répondants selon la connaissance des répercutions de cette
situation sur les comportements de la population du quartier Katoyi
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 23. Répartition des
répondants selon la connaissance de la finalité de ces
répercutions sur les comportements de la population du quartier.
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 24. Répartition des
répondants selon l'observation de dérapage au sein de la
population
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 25. Répartition des
répondants selon l'existence des conflits intercommunautaires
enregistrés dans le quartier suite aux morcellements des parcelles
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 26. Répartition des
répondants selon le nombre de cas déjà
enregistrés
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 27. Répartition des
répondants selon les types d'immoralité dans le quartier du au
mauvais lotissement dans le quartier.
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 28. Répartition des
répondants selon lesquels les comportements malsains de la population
sont dus au mauvais lotissement.
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 29. Répartition des
répondants selon la connaissance sur l'impact de mauvais logement sur la
santé
.........................................................................................
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
Aller, aller de l'avant les enfants,...transformez ce
monde et apportez du nouveaux !
A ma mère Léocadie MISSANZILA et
à mon père Joseph Martyr LUSUNGU LONGANGI,
AUX familles LUSUNGU d'ici et d'ailleurs, MATENDA et
KAHONGYA pour leur soutien tant moral que matériel pour la
réalisation de ce travail.
A mes soeurs, frères et dulcinée SIFA,
WEMA, KILUNGU, NYASSA, MIMI, MATENDA et MUGHOLE
A vous mes collègues, amis et connaissances
dont les bienfaits immenses resteront toujours gravés au fond de
moi.
REMERCIEMENTS
A l'Eternel Dieu tout puissant pour tous ses bienfaits
à ma faveur.
A la Famille MATENDA et LUSUNGU, auxquelles
j'adresse sincèrement mes remerciements pour tout leur bienfait ;
Frères, soeurs et amis pour les coups de pouce
qu'ils ne cessaient d'apporter ;
Au corps académique de l'université
libre des pays des grands lacs, particulièrement le Prof Dr KAMBALE
KARAFULI et l'Assistant KAKULE THASI Chadrack respectivement Directeur et
encadreur de ce travail, pour leurs conseils scientifiques ; FATAKI serge et
KASONGO SHABANI Shamasdes ;
Merci infiniment.
LUSUNGU WITANDAY Fabrice Prince
Sigles et abréviations
CO2 : gaz carbonique
CEPAC : Communauté des Eglises
Pentecôtiste en Afrique Centrale
ENEFF : Enquête Nationale Envers
les Femmes en France
ETC : et autres (etceteri etcetera)
FAO : Foof and A grulture Organisation
FMN : Fonds Mondial pour la Nature
FSDC : Faculté de Santé et
Développement Communautaires
IFDC : International Fertilizer
Développement Center
GESOM : Groupe d'Entraide pour la
Solidarité Médicale
HAP : Huminitarian Action Plan
HCR : Haut-Commissariat des Nations
Unies pour les Réfugiés
IST : Infection Sexuellement Transmissible
KM : Kilomètre
MST : Maladies Sexuellement Transmissibles
OCHA :Organisation des Nations Unies
pour la Coordination Humanitaire
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONU : Organisation des Nations Unies
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PNUD : Programme des Nations Unis pour le
Développement
PW : Pas de sondage
RDC : République Démocratique
du Congo
ULPGL : Université Libre des Pays
des Grands Lacs
UNICEF: United Notions International Children
Fund
% :Pourcentage
RESUME
Ce travail porte sur les conséquences du mauvais
lotissement dans le quartier Katoyi en ville de Goma. L'objectif fixé
pour cette étude est de déterminer les conséquences du
mauvais lotissement dans le quartier Katoyi en ville de Goma.
Etant une étude évaluative, descriptive et
transversale avec des approches qualitative et quantitative, pour aboutir aux
résultats escomptés nous avons utilisé un
échantillon de 377 ménages sur une population cible de 20360.
De ces résultats ressort ce qui suit :
Concernantl'hypothèse selon laquelle le manque
d'espaces pour les installations sanitaires et hygiéniques,
détérioration de l'espace écologique, accumulation des
déchets domestiques et plastiques ; 77,9%, soit 277
répondants, attestent que l'environnement du quartier est menacé
par manque d'espace pour les installations sanitaires et hygiéniques.
Pour la détérioration de l'espace écologique (vert),
94,3%, soit 356 répondants, ont affirméque l'espace
écologique du quartier est détérioré, 40,4%, soit
144 répondants, affirmé avoir difficile à planter les
arbres par manque d'espace, 31,1%, soit 112 répondants, ont
affirmé qu'il y a accumulation des déchets domestiques dans les
rues et 56,8%, soit 202 personnes, ont affirmé que la sensibilisation
est la conduite à tenir pour sauver cet environnement dans les 100%
d'enquêtés.
Concernantl'hypothèse selon laquelle l'accès
à la route ou rue dans le quartier (vol de servitude et viol des accords
entre voisin), conflits sociaux, Immoralité (sexualité
exagérée et alcoolisme), Ignorances des notions de lotissement,
indifférence face aux initiatives de changement de comportement ;
39,6%, soit 74 répondants ont affirmé que c'est le chef du
quartier qui est impliqué dans les morcellements des parcelles, 64,1%,
soit 228de répondants, ont affirmé avoir déjà
enregistré un cas de conflit lié au morcellement parcellaire,
38,7%, soit 91 répondants, ont affirmé que la collaboration
étroite avec les autorités pour organiser des rencontres de
mobilisation communautaire est l'attitude à adopter dans l'ensemble des
ménages enquêtés.
SOMMAIRE
Au terme de cette étude portant sur les
conséquences du mauvais lotissement dans le quartier Katoyi en ville de
Goma. Le choix de ce sujet se justifie alors par notre désire
d'éclairer les problèmes des conséquences du mauvais
lotissement dans le Quartier Katoyi. De là nous nous sommes posé
une question générale, à savoir :
Quelles sont les conséquences du mauvais lotissement
dans le quartier Katoyi en ville de Goma?
De cette question deux autres questions spécifiques
sont découlé :
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement dans le Quartier Kayoyi ?
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi ?
Comme réponses provisoires, nous avons formulé
les hypothèses suivantes :
1. Le manque d'espaces pour les installations sanitaires et
hygiéniques (poubelles publiques, latrines publiques,...), la
détérioration de l'espace écologique, l'accumulation des
déchets domestiques et plastiques, les mauvaises conditions de vie
(étouffement de l'environement) seraient les conséquences du
mauvais lotissement sur l'environnement du quartier Katoyi en ville de Goma.
2. Accès à la route ou rue dans le quartier (vol
de servitude, viol des accords entre voisons), conflits sociaux,
immoralité (sexualité exagérée et alcoolisme),
ignorances des notions de lotissement, indifférence face aux initiatives
de changement de comportement seraient les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi
Ainsi l'objectif général est de
déterminer les conséquences du mauvais lotissement dans le
quartier Katoyi en ville de Goma. De cet objectif deux autres
spécifiques s'y sont sorti :
Ø Identifier les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement du Quartier Katoyi ;
Ø Identifier les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi
Pour mener à bien cette
recherche, un questionnaire a été administré à 377
personnes du Quartier Katoyi. A l'issue de la récolte des
données, celles-ci ont été saisies et analysées
puis traitées au moyen du logiciel SPSS. Les résultats ont
été présentés à travers des tableaux pour en
faciliter la compréhension.
De ce qui précède,
nous avons abouti aux résultats ci-après :
Concernantl'hypothèse selon laquelle le manque
d'espaces pour les installations sanitaires et hygiéniques,
détérioration de l'espace écologique, accumulation des
déchets domestiques et plastiques ; 77,9%, soit 277
répondants, attestent que l'environnement du quartier est menacé
par manque d'espace pour les installations sanitaires et hygiéniques.
Pour la détérioration de l'espace écologique (vert),
94,3%, soit 356 répondants, ont affirmé que l'espace
écologique du quartier est détérioré, 40,4%, soit
144 répondants, affirmé avoir difficile à planter les
arbres par manque d'espace, 31,1%, soit 112 répondants, ont
affirmé qu'il y a accumulation des déchets domestiques dans les
rues et 56,8%, soit 202 personnes, ont affirmé que la sensibilisation
est la conduite à tenir pour sauver cet environnement dans les 100%
d'enquêtés.
Concernantl'hypothèse selon laquelle l'accès
à la route ou rue dans le quartier (vol de servitude et viol des accords
entre voisin), conflits sociaux, Immoralité (sexualité
exagérée et alcoolisme), Ignorances des notions de lotissement,
indifférence face aux initiatives de changement de comportement ;
39,6%, soit 74 répondants ont affirmé que c'est le chef du
quartier qui est impliqué dans les morcellements des parcelles, 64,1%,
soit 228de répondants, ont affirmé avoir déjà
enregistré un cas de conflit lié au morcellement parcellaire,
38,7%, soit 91 répondants, ont affirmé que la collaboration
étroite avec les autorités pour organiser des rencontres de
mobilisation communautaire est l'attitude à adopter dans l'ensemble des
ménages enquêtés.
Eu égard à ce qui précède, nous
formulons les recommandations suivantes :
Ø Aux autorités politico
administratives :
ü De mettre en place une politique efficace de mise en
place des systèmes d'information des activités du quartier et de
la mairie en rapport avec le foncier à toute la population du quartier
Katoyi.
ü De définir les stratégies de
réhabilitation ou de la modernisation des espaces mal lotis au
départ en ville et de prendre des mesures pour les espaces non lotis
dans les milieux périphériques.
ü Que le service de l'urbanisme et habitat mette en place
un système d'actualisation de la cartographie de la ville de Goma et la
mettre à disposition des chefs des quartiers pour éviter le pur
dans les jours à venir.
ü Que le principe de la tolérance zéro soit
appliqué à tous les niveaux pour limiter ou mettre fin aux
conflits des terres en ville de Goma ;
Ø A la population du quartier Katoyi
ü De respecter le circuit normal ou le processus normal
d'accession à une terre et de s'informer tout autour pour limiter les
conflits
ü De participer aux initiatives de développement
de leur quartier quand bien même mal lotis au départ pour changer
l'image du milieu où elle passe leur vie
ü D'inviter tous les jeunes à devenir des cadres
en leur interpellant à aimer les études et non les
immoralités
Ø A la population du monde en général et
de la République Démocratique du Congo :
ü A toute personne qui lira ce travail, d'appliquer le
« Reading by learning and doing ».
Chapitre premier
INTRODUCTION GENERALE
Dans ce premier chapitre, nous allons aborder les points
relatifs aux informations de notre milieu d'étude tout en partant du
niveau international jusqu'au point de notre étude.
I.1. Présentation du milieu d'étude
Le Quartier Kotoyi est situé à l'Est de la
République Démocratique du Congo dans la province du Nord Kivu.
Le Quartier Katoyi est un de 18 Quartiers de la ville de Goma situé dans
la commune de Karisimbi en diagonale du quartier Kasika.
Pour traiter de l'évaluation des conséquences
du lotissement sur le logement dans le quartier Katoyi, il est indispensable de
circonscrire ce milieu d'étude. Nous retraçons d'abord
l'historique de la ville de Goma et du quartier Katoyi, de la question
foncière et du lotissement avant de présenter les données
sociales, économiques, démographiques et géographiques.
I.1.1. Historique de la ville de Goma et du Quartier
Katoyi
Traditionnellement, le terme Goma est la déformation du
mot « NGOMA » qui signifie en swahili tambour. Ce mot
résulterait en référence du bruit assimilable au son du
tambour provoqué par l'éruption volcanique2(*).
C'est ainsi qu'en rapport avec ce bruit, le premier village
implanté fut surnommé « ngoma » .Selon cette
version l'on a tendance à affirmer qu'après l'éruption
volcanique primitive, ce village aurait disparu et ses habitants se seraient
dispersés pour ériger trois nouveaux villages à savoir
Mungoma actuel Goma, Matcha, la cité de Sake, Muni, le village de
Munigi3(*).
Dans les mêmes perspectives, vers 1930, le site actuel
correspondait aux camps des travailleurs du chemin de fer d'état (CFE)
qui auraient été initialement établis au bord du lac Kivu
vers l'Est du site4(*).
En 1945, Goma fonctionne comme poste d'Etat dépendant
du territoire de Rutshuru. Apres cette période, ce poste est devenu
entité autonome détachée de la juridiction de Rutshuru.
Par la suite Goma grandissait rapidement avec une population de 1.000 habitants
en 19485(*).
C'est ainsi que le décret du 8 septembre 1945 donna
à la ville de Goma le statut du centre extra coutumier avec une
population estimée à 8.600 habitants6(*).
Le 14 Août 1962, Goma devint le chef-lieu de la province
du Nord Kivu, avec comme premier Gouverneur feu MOLEY Bénezet. Mais
suite à la contestation des territoires de Goma et de Rutshuru, les
organes délibérants et exécutifs fonctionnèrent
à Kirotshe puis à Sake ; Denis PALUKU assuma alors
l'intérim du gouverneur à l'absence du titulaire et deviendra
plus tard gouverneur en 1965.
Actuellement la ville de Goma compte deux communes
séparées par la grand-route qui mène de Goma vers Sake. La
première occupe la partie sud de la ville ainsi que quelques parties de
l'Est et Ouest. Elle abrite presque la totalité des affaires politiques
et administratives, limité au Sud par le lac Kivu, à l'Est par la
République rwandaise, au Nord par la commune de Karisimbi et à
l'ouest par le territoire de Masisi avec comme superficie de 33.245 .
Tandis que la deuxième commune s'étend sur une
superficie de 33.372 245 de l'aéroport international de Goma jusqu'à la limite de
Nyabushongo ; il est essentiellement résidentiel avec peu des
boutiques et magasin, la commune compte en son sein 11 quartiers à
savoir : Murara, Ndosho, Virunga ; Bujovu, Mugunga, Kasika, Mabanga
Nord, Mabanga Sud, Majengo, Katoyi, et Kahembe subdivisé aussi en 39
cellules et 209 avenues7(*).
I.1.2.Aspect administratif et
politique8(*)
Au terme de l'article 5 de l'ordonnance n°89-127 du 1989
fixant le nombre, la limitation des communes de la ville de Goma ainsi que ses
quartiers, comprend la commune de Karisimbi et celle de Goma dont chacune
d'elle sont subdivisée en quartiers, dans l'ensemble la ville à
18 quartiers.
L'autorité et l'exécutif du Nord Kivu ont
signé en date du 11 novembre 1998, l'arrêté n°
01/085/CAB/GP-NK/98 qui a sanctionné le découpage des quartiers
de la manière suivante :
- le quartier Katoyi a été scindé en deux
quartiers dont KASIKA et Katoyi
- le quartier Mabanga, scindé en deux quartiers dont
Mabanga Nord et Mabanga Sud
- le quartier Mikeno, aussi scindé en deux
parties : Mikeno et celui de Mapendo
- en fin le quartier Katindo scindé en deux Katindo et
Himbi.1
En date du 12 novembre 1998, le gouvernement a signé
l'arrêté n° 01/037/CAB/GP-NK/98 portant création d'un
nouveau quartier dans la ville de Goma et particulièrement dans la
commune de Karisimbi, celui de Bujovu.qui englobe les cellules de Byahi et
Tyazo qui relevaient respectivement des quartiers Majengo et Virunga.
Par ailleurs depuis sa création, la ville de Goma a
été dirigée par les différentes
personnalités qui se sont succédé de la manière
suivante :
1. Kanga guizangamana de 1989-1991,
2. Migale Mwene Malibu en 1991 pendant quelques mois
seulement
3. Athanase Kahanya Kimuha Tassi de 1991à 1993
4. Mashako Mamba Sebi de 1996-1998
5. Kisuba Shebaeni de 1996-1998
6. Fr Xavier Nzabara Matsesa de 1998-2005
7. Polydore Wundi Kwavwira du 18/07/2005-08/8/2008
8. Rachid Tumbula 2008-2010
9. Jean Busanga Malihaseme de 2011 à Juillet 2012
10. KUBUYA NDOOLE Naason du 14 Juillet 2012 à nos
jours9(*)
I.1.3. Relief10(*)
Le relief de la ville de Goma est accidenté suite aux
catastrophes naturelles volcaniques répétées qu'a connues
cette ville vers les années 1800, 1997, et 2002 couvrant toute ou en
moitié la ville de laves volcaniques faisant disparaître son
hydrographie le lac Kivu qui a aussi connu un découpage vers Saké
dans les années 6011(*).
I.1.4. Hydrographie12(*)
La ville de Goma est baignée dans la partie Sud par le
lac Kivu. Elle n'est pas traversée par aucune autre rivière ni
cours d'eau.
I.1.5. Végétation et
sol13(*)
La végétation de Goma située à
côté du lac Kivu, est caractérisée par une savane
herbeuse, qui pousse sur des étendues rocheuses volcaniques sablonneuses
favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins
des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres
fruitiers et autres.
I.1.6. Aspect démographiques14(*)
Toutes les
tribus autochtones de la province du Nord Kivu sont représentées
dans la ville de Goma, à savoir :
- les Hunde et les hutu, originaires des territoires de Masisi
et de Rutchuru
- les Nande originaires des territoires des Lubero et Beni
- les Tutsi, originaires des territoires de Rutshuru et
Masisi
- les Nyanga, originaires du territoire de Walikale
- les Tembo, originaires des territoires de Walikale, Masisi
et kalehe
- les Kano, originaires du territoire de Walikale.
Les tribus en provenance du reste du territoire national et
les étrangers africains, européens, asiatiques, américains
et océaniques y vivent. Il est à noter que la diversité
des tribus dans la ville de Goma avec des cultures économiques
différentes a un impact négatif sur la promiscuité de
logement et des conséquences sur la santé publique de la
population.
I.1.7. Historique du foncier et du lotissement
dans la ville de Goma15(*)
La terre constitue le support matériel de grande
importance pour la production des denrées alimentaires, I 'habitat,
l'échange, bref; pour la survie de l'être humain.
Néanmoins, avec la pression humaine sur cette ressource, on aboutit
à des conflits d'ordre foncier auxquels on assiste tant dans la ville
que dans les campagnes.
Pour arriver à régler ces conflits, la
société conçoit des mesures de régulation qui
varient suivant les sociétés et les époques.
Notre pays, la République Démocratique du Congo,
a connu ces adaptations foncières aux différentes étapes
de son histoire au cours de laquelle la question foncière a
évolué en fonction de différentes perturbations qui se
sont produites. Malgré les modifications des lois foncières au
cours de ces étapes, nous avons relevé les
caractéristiques principales de ces lois durant les trois
périodes historiques couramment retenues pour I `histoire de la R. D. C.
depuis son contact avec la civilisation européenne.
I.1.8. Sous l'Etat indépendant du Congo
(EIC) 1885-190816(*)
Certains actes de l'ordonnance de l'Administrateur
général de l'E.I.C. relative à l'occupation des terres
à travers tous les nouveaux territoires ont attribué à
l'Etat toutes les terres vacantes et interdit leur occupation sans titre (prof.
KALAMBA Y. cité par MUNIHIRE B. 1988/89).
Durant cette période, trois sortes de
propriétés foncières étaient reconnues, comme le
note TH. HEYSE (1947):
- les terres occupées par les autochtones
(indigènes), collectivement et/ou individuellement pour les
activités agricoles et I 'habitation. Qui régies par la coutume.
- les terres en possession des non-indigènes
occupées par les Européens (hollandais, Portugais et anglais) et
sous contrats passés avec les chefs indigènes.
- les terres vacantes qui composaient le domaine de l'Etat.
La question foncière à cette époque avait
déjà le caractère dualiste: la coexistence des terres
régies par les lois/ actes et celles régies par la coutume.
Néanmoins, on peut noter malgré tout, la reconnaissance de
l'autorité coutumière dans cette question.
I.1.9. Sous le régime Belge
1908-196017(*)
Le Congo fut annexé à la Belgique par le
traité de cession du 28 novembre 1907. La charte coloniale fut
promulguée en date du 18 octobre 1908. Et la Belgique s'était
engagée à respecter les droits acquis pendant la période
de l'E. I. C. avec toutes les obligations de I 'Etat18(*). C'est durant cette
période que la distinction entre les biens domaniaux situés dans
les circonscriptions rurales et les biens de circonscriptions urbaines
apparaît. L'autorité sur ces biens revenait au gouverneur
général19(*).
Bien que l'on constate l'existence durant cette période
d'enregistrement pour les européens et la propriété
précaire pour les autochtones; on peut tout de même estimer que la
coutume a été prise en compte bien que ce fut par souci de
domination et d'exploitation.
I.1.10. Sous le Congo
indépendant20(*)
En matière de politique foncière, cette
période connaît deux grands moments. Jusqu'en 1966, comme le note
PALUKU M « notre législation foncière ne différait en
rien de celle en vigueur avant l'accession du pays à
l'indépendance » parce que le régime en place devait faire
face à la crise politique d'après l'indépendance21(*).
La loi foncière n°073-021 du 20 juillet 1973,
modifiée par la suite, par la loi foncière n° 80-008 du 18
juillet 1980, a le seul mérite d'avoir remis tous les citoyens au
même niveau et avoir supprimé la propriété
foncière des particuliers pour leur laisser la jouissance. Ainsi, comme
le note PALUKU « la loi foncière a rendu toutes les terres
domaniales, reconnaissant l'exigence des droits de jouissance que les
communautés locales exercent sur le sol qu'elles occupent
»22(*).
Par ailleurs, comme signalé plus haut, depuis
l'époque coloniale jusqu'à ce jour, les terres sont
subdivisées au Congo en terres rurales et terres urbaines.
Concernant les milieux urbains, il est à constater,
comme le soulignent divers auteurs, que « les villes du tiers-monde
à l'occurrence celles d'Afrique ont été
façonnées par le fait colonial (...), car avant la colonisation,
les villes n'étaient que des entrepôts et des relais sur les
routes (...). Rarement elles ont abrité plus de dix ou vingt mille
habitants. Elles ont servi de base à l'exploitation coloniale
directe23(*).
Les travaux d'urbanisation débutés au moment de
la colonisation, se sont poursuivis et accentués durant la
période d'après l'indépendance. Cela se fait remarquer
pour la R.D.C. non seulement par le nombre de villes : de 4 villes en 1958
à 10 villes en 1970 de plus de 100 000 habitants à aujourd'hui,
19 villes de plus de 300 000 habitants et divers centres commerciaux de plus de
100 000 habitants, mais aussi par leurs extensions. Les villes ne cessent de
croître24(*).
La ville de Goma n'échappe pas à cette
réalité nationale : « Elle a été
érigée en chef-lieu de la sous-région du Nord-Kivu depuis
1950 suivant l'ordonnance (ord.) N° 217-27 ». Elle a
évolué ainsi jusqu'en 1988 quand, avec la création de la
région du Nord-Kivu, ses limites se sont vues déplacées
sur les milieux ruraux environnants: sa superficie est passée de 45
Km2 (en 1981) à 66,824 Km2 actuellement25(*).
Avec cette extension de la ville celle-ci n'a cessé de
croître et a vu ses espaces vides se réduire du jour le jour avec
l'arrivée massive des migrants. L'on peut ainsi dire que l'urbanisation
a évolué aux cotés de la loi foncière qui est la
référence des services fonciers. Néanmoins, elle a
changé d'orientation avec l'évolution du pays dans le temps.
I.1.11. Le Quartier Katoyi dans la ville de goma
a. Considération
administrative
Le quartier katoyi, est l'un des 18 quartiers de la ville de
Goma, c'est une entité administrative
décentraliséecréée par l'ordonnance loi N°89
du 27/05/1999 et restructurée par l'arrêté N°
01/103CABIGP.NK du 14/07/2000. Le bureau est dirigé par un chef de
quartier titulaire et deux adjoints (l'un chargé des
affairesadministratives et l'autre des affaires sociales),plus un
secrétaire administratif et un agent recenseur26(*).
b. Aspects socioculturels
Le quartier Katoyi étant caractérisé par
une forte population à la suite de l'exode rural dû aux multiples
crises tribales et guerres récurrentes, ses activités
économiques sont concentrées dans le commerce de subsistance le
long des artèreset rues des coins des parcelles. Ce genre de commerce se
manifeste par une prédominance féminine les hommes s'adonnent aux
occupations comme l'enseignement, la menuiserie, la maçonnerie en vue de
subvenir aux besoins du ménage27(*).
Ces marchés constituent le lieu d'approvisionnement en
produits de consommation courante et manufacturés où des
commerçants s'approvisionnent en vivres en provenance de BENI, MASISI,
RUTSHURU, LUBERO, OUGANDA, RWANDA, LODJA, KINDU, KENYA, les Emirats Arabes Unis
(DUBAI...) et d'autres pays par l'effort des grossistes qui ont des grandes
boutiques et alimentations28(*).
Outres ces activités économiques, le quartier
Katoyi dispose des infrastructures sanitaires et scolaires et des services de
base pour satisfaire les besoins de la population.
Infrastructures scolaires29(*):
Le Quartier Katoyi dispose des écoles officielles,
privées et conventionnées publiques et privées. Ces
écoles sont réparties en divers niveaux: maternel, primaire,
secondaire et supérieur.
Tableau 1: Nombre d'écoles et effectif scolaire
dans le quartier Katoyi
NOMBRE/NIVEAU
|
ECOLES
|
CLASSES
|
EFFECTIFS
|
MATERNEL
|
6
|
21
|
436
|
PRIMAIRE
|
18
|
203
|
13 646
|
SECONDAIRES
|
10
|
97
|
4 511
|
PROFFESSIONNEL
|
3
|
6
|
-
|
UNIVERSITE
|
1
|
10
|
1 880
|
Source : Rapport annuel de la Mairie de Goma 2010
Il ressort de ce tableau que l'effectif des scolarisés
jusqu'au niveau secondaire est de 18593 soit un taux de scolarité de
5,35 % de la ville de Goma.
Notons que la majorité de ces écoles sont
privées (58%). La population estudiantine représente moins de 1%
de la population totale.
Mentionnons aussi que suivant que les écoles sont
viables, elles enregistrent plus d'élèves que les autres. Mais
aussi la commune de Karisimbi compte plus d'écoles que la commune de
Goma dans l'ensemble de ville de Goma.
Infrastructures sanitaires30(*):
Dans ce cadre, le quartier Katoyi comprend deux centres de
santé de référence (CSR), 12 centres de santé (CS)
et de 8 postes de santé (PS) agréés. A ces structures
sanitaires publiques et agréées, s'ajoutent des dispensaires
privés qui sont, pour la plupart, moins viables et un centre
nutritionnel thérapeutique. En fait, on peut considérer que le
quartier Katoyi compte un CSR équipés plus ou moins de la
même manière que I 'Hôpital Général de
Référence.
Par rapport à la population totale à desservir,
ces infrastructures sanitaires sont insuffisantes pour le quartier s'il faut
considérer les principes arrêtés à la
conférence d'ALMA ATA concernant les personnes à desservir.
Services de base31(*):
Il s'agit de l'approvisionnement en eau et en
électricité, le transport et l'habitat. La population du quartier
Katoyi utilise l'eau du Lac Kivu pour la majorité de ses usages. L'eau
potable est fournie par la REGIDESO. Elle fournit environ 72 089 m3
d'eau par semaine soit 3 758 926,429 m3 d'eau par an dans toute la
ville. Certains quartiers accèdent aux installations d'approvisionnement
en eau à peine suite au manque de courant électrique pouvant
faire marcher les machines de la Regideso, tel que : KATOYI, NDOSHO, MUGUNGA,
LAC VERT et KESHERO. Ces quartiers utilisent directement l'eau du lac
chlorée avec l'aide du Comité International de la Croix Rouge (C.
I. C. R.), la Solidarité Internationale et UZIMA. Actuellement, le
quartier Katoyi a bénéficié d'un tank construit par le
CICR pour l'approvisionnement et la conservation de l'eau potable en cas de
problème d'ordre technique mais elle ne suffit pas pour cette
population. D'où la population coure le risque à des moments
tardifs et nocturnes en allant jusqu'au lac puiser une eau sale pour se servir.
Quant à l'électrification du quartier Katoyi, elle n'atteint pas
non plus toutes les cellules. Et là où elle semble être
effective, certaines maisons n'y accèdent pas et/ou le courant est
irrégulier et avec une faible tension.
L'habitat du quartier Katoyi se fait pour la majeure partie,
spontanément et en planche (donc sans aucune autorisation de
bâtir), d'où un important problème de logement et des
conditions de vie médiocres et un environnement malsain avec un risque
élevé d'incendies des maisons.
c. Aspect démographique32(*)
La population du quartier Katoyi est à majorité
composée des femmes à 53%33(*). C'est aussi une population jeune dont plus de 40%
est constitué de jeunes filles et garçons de moins de 25 ans et
un taux élevé des mariages précoces liés aux
conditions de vie de cette population.
Tableau 2 : Population du quartier Katoyi
N°
|
CELLULE
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
1
|
Camp de tirs
|
5876
|
5410
|
6959
|
6384
|
24629
|
2
|
Kibwe
|
9724
|
8690
|
8544
|
6853
|
33811
|
3
|
De l`unité
|
5252
|
3338
|
5644
|
4984
|
19218
|
4
|
Nyabushongo
|
14565
|
13642
|
19706
|
16951
|
64864
|
TOTAL GENERAL
|
|
35417
|
31080
|
40853
|
35172
|
142522
|
%
|
|
24,8501986
|
21,80716
|
28,6643467
|
24,678295
|
100
|
Source : Fiche d'enregistrement du quartier Katoyi
2011
I.2. Problématique de
l'étude
Dans la plupart des pays africains, l'urbanisation est mal
maîtrisée. Cela se remarque par d'insolubles problèmes
liés soit à l'homme, soit aux infrastructures, soit aux revenus
ou encore à d'autres problèmes sociaux. Partant de la
domanialité des terres, les autochtones sont laissés pour compte
et subissent les effets pervers du lotissement qui est
instrumentalisé34(*).
Devant l'accroissement de la population urbaine et
l'insuffisance de l'espace, l'Etat qui se trouve sans moyens, s'investit dans
un système de vente des terrains aux plus offrant au détriment de
certains groupes de la population. Ce développement urbain réduit
à des actions urbanistiques de lotissement, se heurte aux
réalités locales; ce qui engendre des problèmes au niveau
des individus, du milieu local, de la région et même de la
nation35(*).
Pour protéger l'environnement, les populations doivent
être impliquées dans sa gestion. Cette réalité a
été comprise par certains pays africains qui ont
élaboré un cadre juridique en vue de la participation des
populations à la gestion de leurs ressources naturelles malheureusement
qui reste toujours très limitée.
« Dans la conception juridique bantoue la
propriété des terres n'est jamais individuelle, elle est
plutôt collective36(*). Dans cette conception, la terre appartient à
la communauté, à la famille; et personne ne dispose du pouvoir
individuel sur elle. Le décuplement, en moins de 100 ans, de la
population totale et donc de densités moyennes, implique un
bouleversement total de l'occupation de l'espace, des établissements
humains, des échanges, des relations entre I `homme et l'environnement,
des structures sociales, etc.37(*)
De la propriété collective; non seulement
l'accroissement l'a modifiée avec le concours juridique, mais aussi a
fait évoluer deux mondes qui cohabitent avec des forces et atouts
différents : monde rural et urbain. On est arrivé à
la propriété individuelle. Bien que ces deux mondes (rural et
urbain) évoluent en interdépendance, le rapport de force entre
eux est différent car le monde urbain bénéficie de
certains avantages que le monde rural mais aussi, comme le souligne J. P.
DIEHL, « hectare après hectare, la ville grignote le territoire qui
l'entoure », la ville ne cesse de s'étendre au détriment de
la campagne.38(*)
En République Démocratique du Congo (RDC), cette
problématique de lotissement reste préoccupante dans le sens que
son risque sur les conditions de vie des populations peut
dégénérer un problème environnemental et de
santé, qui semblent être ignorés par les autorités
politico administratives, et par la population elle-même39(*).
En somme, le problème central auquel est
confrontée l'urbanisation est « la distorsion entre une croissance
très faible des activités et des emplois. La ville croît
plus vite que ne croît la majorité des infrastructures de base
»40(*).
Dans ce cadre, les villes de la République
Démocratique du Congo connaissent une prolifération des
habitations qui ne cessent de combler tous les interstices des quartiers
populaires (constructions anarchiques) et ne cesse de s'étendre sur des
quartiers environnants pendant que les équipements de base restent
à l'état initial41(*).
La population urbaine croit beaucoup plus vite que la
population rurale. Par-delà de l'évolution dite « naturelle
», l'exode rural et les migrations diverses, la population urbaine
augmente de 4,3% par an dans le tiers monde42(*). Cette augmentation a été de 4,1% pour
l'année 1999 et actuellement de 6,7%43(*).
La province du Nord Kivu, en général, et en
ville de Goma en particulier, cherche à valoriser ses étendues en
réduisant l'espace environnemental au détriment des espaces
habitables44(*).
Ce phénomène du mauvais lotissement se voit
partout et entraîne une forte concentration des gens dans des quartiers
dits « populaires » particulièrement dans les
quartiers Katoyi, Birere et Mabanga, où prolifèrent des
constructions anarchiques qui rendent difficile la circulation des gens,
l'évacuation des eaux de pluie et des eaux usées ainsi que des
déchets domestiques,...
Cette situation s'observe avec une particularité dans
le quartier Katoyi où les familles sont exposées à des
problèmes sanitaires de tout genre causés par la
promiscuité de l'habitat due au mauvais lotissement.
Cependant, comme le souligne Paul AUGE, « l'effectif
humain se marque visuellement à la surface de la terre beaucoup moins
par le fourmillement des hommes que par les faits d'habitat (...)
»45(*). Ceci est vrai
car tout homme cherche à utiliser une portion de terre à sa
disposition dans le profond souci d'avoir un « chez soi ».
Au quartier Katoyi, un ménage compte en moyenne cinq
personnes ou plus ; soit 72% des ménages. Par rapport aux
capacités de la parcelle, dans l'ensemble de la ville, les
ménages disposent en moyenne de trois pièces à usage
d'habitation dans leurs logements. Quant au quartier Katoyi, plus de 50% des
parcelles ont une superficie moyenne de 10m sur 15m qui ne répondent pas
aux normes de l'urbanisation46(*).
Le nombre moyen de chambre à coucher est de deux ;
mais 18% de ménages n'ont qu'une chambre à coucher. La
promiscuité dans les parcelles est aussi importante en milieu rural
qu'en milieu urbain : 2 ménages sur 5 habitent dans des logements
à une chambre et 6 personnes sur 10 dorment à 4 ou plus par
chambre à coucher47(*).
En milieu urbain, la proportion des
logements à une chambre s'est accrue entre 2001(43%) et 2009(74%),
tandis que celle des logements à 4 chambres ou plus a baissée,
passant de 15 à 7% pendant cette même période48(*).
Ce phénomène touche plus de 60% de la population
du quartier Katoyi, soit la majorité de la population dans tout le
quartier en général et celle de la cellule Nyabushongo, dans le
quartier Katoyi en particulier. Elle est due à la fois à la
pauvreté des individus et la faiblesse institutionnelle du pays en
matière de politique de l'urbanisme et habitat49(*).
En effet la politique de l'Etat dans le domaine de l'habitat
se caractérise par d'énormes carences institutionnelles et
réglementaires ; ce qui justifie la fréquence de
morcellement des parcelles et des constructions anarchiques dans les avenues du
quartier Katoyi, favorisée par les autorités de l'urbanisme et de
l'habitat ainsi que des titres fonciers, qui se mettent à distribuer et
à morceler les parcelles sans respecter les normes d'urbanisation qui
s'expriment à partir de 15m sur 20m pour avoir un titre foncier, qui
occasionne des constructions souvent anarchiques et en matériaux non
durable, et dans des zones parfois à mauvais lotissement ou non loties
dépourvue des infrastructures sanitaires de base50(*).
En outre, cette population du quartier Katoyi vit dans une
situation d'insécurité liée aux conditions de lotissement
dont cette recherche nous aidera à bien les dégager.
I.3. Questions de recherche
1.3.1 Question générale
Quelles sont les conséquences du mauvais lotissement
dans le quartier Katoyi en ville de Goma?
1.3.2 Questions spécifiques
- Quelles sont les conséquences du mauvais lotissement
sur l'environnement dans le Quartier Kayoyi ?
- Quelles sont les conséquences du mauvais lotissement
sur les comportements de la population du quartier Katoyi ?
C'est autour de ces réflexions que se focalise notre
recherche et pour lesquelles nous allons émettre quelques
hypothèses.
I.4. Hypothèses
Ø Le manque d'espaces pour les installations sanitaires
et hygiéniques (poubelles publiques, latrines publiques,...), la
détérioration de l'espace écologique, l'accumulation des
déchets domestiques et plastiques, les mauvaises conditions de vie
(étouffement de l'environnement) seraient les conséquences du
mauvais lotissement sur l'environnement du quartier Katoyi en ville de Goma.
Ø Accès à la route ou rue dans le
quartier (vol de servitude, viol des accords entre voisons), conflits sociaux,
immoralité (sexualité exagérée et alcoolisme),
ignorances des notions de lotissement, indifférence face aux initiatives
de changement de comportement seraient les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi
I. 5. Objectifs
1.5.1 Objectif général
Identifier les conséquences du mauvais lotissement dans
le quartier Katoyi en ville de Goma.
1.5.2 Objectifs spécifiques.
- Evaluer les conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement du Quartier Katoyi ;
- Evaluer les conséquences du mauvais lotissement sur
les comportements de la population du quartier Katoyi
I.6. Choix et intérêt du sujet
Notre choix s'appuie sur la considération du
lotissement qui est une question qui tend à être ignorée
par divers acteurs de développement communautaire alors que ces acteurs
devraient plaider la cause des populations autochtones qui se retrouvent
dépossédées de leurs terres sans aucune indemnisation.
Ensuite, il a été motivé par notre souci, en tant
qu'agent de développement, d'interpeller les différents acteurs
pour prendre en compte le développement (rural et urbain) en partant des
problèmes qui découlent des conséquences du mauvais
lotissement dans le quartier Katoyi.
Par nos observations sur terrain nous avons été
fortement touché par la sur occupation des personnes au sein d'un
logement familial dans le quartier Katoyi, fruit de la qualité du
lotissement et occasionnant la multiplicité des parcelles hors normes
c'est ainsi que nous nous sommes décidé de mener une étude
scientifique dans ce quartier en espérant que les résultats de
celle-ci contribueront à l'amélioration des conditions de vie de
la population de Katoyi touchée par un mauvais lotissement, mais aussi
au problème de la santé communautaire et environnementale
liés à cet effet dans ce quartier en particulier et dans toute la
ville de Goma en général.
L'intérêt de ce travail réside dans le
fait que :
- Le mauvais lotissement étant un problème
presque nouveau qui évolue très rapidement en provoquant des
conséquences dans divers domaines, ce travail en évalue les
incidences et propose des pistes pour sa meilleure application ;
- Il constitue un travail scientifique, intéressant les
acteurs de l'urbanisme et habitants ainsi que ceux du ministère des
affaires foncières. Il est susceptible d'éveiller ou d'affermir
l'attention des acteurs de développement pour aider la population
marginalisée du quartier urbain et suburbain, aussi les
conséquences du mauvais lotissement sont très nécessaires
dans le cadre d'aider les planificateurs de l'urbanisation et l'expert en
santé communautaire et publique de prendre les mesures
appropriées pour améliorer les conditions de logement dans leurs
activités de construction d'une ville.
En outre, les résultats de cette étude
pourraient aussi être un document de référence pour les
études de ce genre qui seront menées dans les jours à
venir.
I.7. Délimitation spatiotemporelle
Notre recherche portant sur les conséquences du mauvais
lotissement s'étend directement sur tout le quartier Katoyi en
particulier, avec un aperçu global sur toute la ville de Goma en
général et elle part du mois de Février 2012 à Mars
2013 pour pouvoir refléter à fond l'image du mauvais lotissement
et voir son impact sur la population vivant dans ce milieu étant
donné que ce problème reste en tout un phénomène
environnemental.
I.8. Définition des
conceptsclés
v Conséquence :
C'est une sorte de résultat obtenu après avoir
entamé une action quelconque sur quelqu'un, quelque chose ou sur
soi-même.
v Lotissement :
Le lotissement est une concrétisation de l'urbanisation
motivée par divers facteurs d'ordre social, économique,
politique, technique et juridique jouant ainsi sur l'environnement si ceux-ci
influent négativement51(*).
v Mauvais lotissement :
C'est quand cette concrétisation de l'urbanisation est
bafouée par des facteurs sociaux, économiques, politiques et qui
affecte directement à l'environnement humain.
Chapitre
deuxième
REVUE DE LA LITTERATURE
Notre revue de la littérature s'articule sur les points
suivants :
1. Les conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement
2. Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population
2.1. Les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement
Le lotissement étant un fait coordonné de
l'homme sur l'espace, est une concrétisation de l'urbanisation
motivée par divers facteurs d'ordre social, économique,
politique, technique et juridique jouant ainsi sur le l'environnement si
ceux-ci influent négativement.
Au niveau mondial, il convient de mentionner l'article 11 du
pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels de 1966:
« les états parties au présent pacte reconnaissent le
droit de toute personne à un niveau de vie suffisante pour
elle-même sa famille y compris une nourriture, un vêtement et un
logement convenable à la santé et qu'à une
amélioration constante de ses conditions
d'existences »52(*). D'où le manque
d'espace pour les installations sanitaires.
2.1.1. La détérioration de l'espace
écologique
La raison sociale et culturelle du lotissement, comme disent
les responsables des services des affaires foncières, est de trouver des
espaces d'habitations pour les populations qui s'ajoutent aux citadins des
quartiers populaires, mais aussi d'assurer l'embellissement de la ville pour
avoir un environnement sain et protecteur. Comme nous dit KALEGAMIRE Jean,
c'est la modernisation des quartiers à lotir qui est une mesure
d'atténuer la pression sur les espaces déjà
habités. La société étant en train d'augmenter, les
hommes cherchent toujours à avoir des espaces où ériger
leurs maisons et faire ainsi leur vie53(*). L'environnement de la ville de Goma dans les
années 1980 était propice et vivant mais aujourd'hui suite
à l'explosion démographique due d'une part à
l'augmentation normale de la population issue des nouvelles naissances et
d'autre part aux différentes guerres causant ainsi des
déplacements massifs des populations faisant des espaces jadis non
lotis, des milieux où les conditions de vie deviennent douteuses compte
tenu de morcellement des parcelles qui font place à des parcelles sans
poubelles ni latrines et dont l'espace des jeux pour enfants se trouva dans les
rues séparant les quartiers et avenues entrainant ainsi la
détérioration grave de l'environnement se caractérisant la
prolifération des déchets domestiques et des entreprises humaines
faisant de l'environnement un danger pour les enfants et les personnes sans
occupation54(*).
2.1.2. Manque d'espaces pour les installations
sanitaires et hygiéniques
Partir d'un échec, on aboutit à rien dit-on.
HEYSE Théophile, dit que le lotissement des quartiers
périphériques de la ville de Goma concerne des terres rurales qui
sont devenues urbaines par l'ordonnance présidentielle n° 88-170
fixant les chefs-lieux des régions issues du découpage de
l'ancienne région du Kivu55(*).
Ce lotissement devient alors un acte juridique à
exécution quoi que la population autochtone n'a pas été
indemnisée ni informée des conséquences
subséquentes lors de ladite décision de transfert des terres
rurales aux terres urbaines. C'est ainsi que par un taux élevé de
demandedes terres par la population, il se crée un climat de ventre
illicite des terres sans tenir compte des normes de lotissement, ce qui
amène certains milieux à manque même des espaces pour les
jardins publiques, le zoo, voire même des endroits où mettre des
installations sanitaires56(*).
La motivation technique peut se résumer au fait que les
services urbains et fonciers veulent appliquer ou faire appliquer les normes
urbanistiques contemporaines sur tout l'espace de la ville57(*). Et ceci fait à ce que
la ville ainsi que ces quartiers subissent des conséquences
énormes en matière de lotissement.58(*)
L'environnement de la ville de Goma dans les années
1980 était propice et vivant mais aujourd'hui suite à l'explosion
démographique due d'une part à l'augmentation naturelle de la
population issue des nouvelles naissances et d'autre part aux
différentes guerres causant ainsi des déplacements massifs des
populations faisant des espaces jadis bien lotis, des milieux où les
conditions de vie deviennent douteuses compte tenu de morcellement des
parcelles qui font place à des parcelles sans poubelles ni latrines et
dont l'espace des jeux pour enfants se trouva dans les rues séparant les
quartiers et avenues59(*).
Le manque d'espaces pour les installations sanitaires et
hygiéniques sont les conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement dans les quartiersde la ville de Goma notamment les quartiers
Birere, Katoyi, Mabanga et Nyabushongo où plus de 60% des structures
sanitaires de base (dispensaires, pharmacies, centres de santé et autres
structures paramédicales : médecine traditionnelle,...)
restent mêlées et entourées de logements, restaurants,
buvettes, chambres de prières voire des moulins où les services
disponibles sont difficiles à être rendu et aussi difficiles
d'être acceptés par les bénéficiaires60(*). Dans le quartier Katoyi, les
bornes fontaines et autres installations hygiéniques (latrines
publiques, poubelles publiques) demeurent des milieux de cultures favorables
pour le développement des germes pathogènes et lieux des jeux et
repos pour les enfants et autres jeunes toxicomanes par les faits que ces
installations ne sont pas protégées et restent confondues avec
les maisons par manque d'espaces suffisantes pour ce faire61(*).
2.1.4. La mauvaise condition de vie
(étouffement de l'environnement)
La raison économique, pour l'Etat, est d'élargir
la ville pour ainsi étendre le pouvoir urbain et renforcer le budget de
la ville et/ou de la province. Et, pour certaines personnes, un moyen
d'investir dans l'immobilier et d'atteindre les nouveaux marchés
créés par le mauvais lotissement62(*).
Les services fonciers sont motivés par le lotissement
partant des transactions foncières qu'ils vont effectuer au
détriment de la population et de l'Etat, malgré
l'illégalité de cette pratique. Outre ces raisons, on peut aussi
noter que le lotissement étend le marché économique et
augmente le nombre de consommateurs et de contribuables et la population trouve
de quoi mener les deux bouts du mois63(*). Au quartier Katoyi, le lotissement est encore loin
d'être un phénomène purement économique pour l'Etat,
mais il reste encore un système d'auto financement pour certaines
personnes leaders qui vendent et lotissent des parcelles et des avenues sans
l'accord de l'autorité étatique à des fins vitales et
entraine ainsi de conséquences néfastes sur l'environnement du
quartier. Cette situation amène plus de 70% des ménages du
Quartier Katoyi à rester pendant longtemps sans titre foncier et sans
certificat d'enregistrement compte tenu d'une part d'achat d'une parcelle par
arrangement et d'autre part à cause de la petitesse de la parcelle (7m
sur 10m) avec tout cette parcelle a comme conséquence sur la
qualité de l'environnement humain64(*).
L'économie du pays étant aussi affectée
par la crise économique mondiale et touchée par des guerres
causant des déplacements massifs de populations des milieux des conflits
vers les villes. C'est qui a fait du Quartier Katoyi un milieu des peuples
fuyant les guerres (de retour). Un peuple pauvre et traumatisé, pour qui
le seul moyen de relancer leurs activités d'auto prise en charge est de
morceler leurs terres petites soient-elles afin de renforcer leur
économie65(*).
Dans la Quartier Katoyi, la pauvreté influe sur le
lotissement et a des conséquences énormes sur le
l'environnement : manque de rues faisant couloirs d'entrer dans les
avenues, absence d'endroits où construire des latrines et des
réserves d'eau potable, manque de place pour les poubelles familiales
par la vente illégale des concessions de l'Etat (marchés,
terrains de loisir, ...) et l'escroquerie par certains agents du cadastre et
d'urbanisme et habitat66(*).
Un lotissement non convenable qui ne
remplit pas les conditions est à l'origine de beaucoup de maladies dont
souffre beaucoup de populations à travers le monde. La nature de
lotissement a des répercussions sur la santé environnementale,
un bon lotissement de qualité protège ses habitants. Lorsqu'elle
est contrainte et durable comme dans des prisons, dans les bidonvilles, dans
des quartiers et un appartement surpeuplé ; la promiscuité
est un puissant facteur de maladies, de stress et souvent d'agressivité
dans ce milieu mal loti67(*).
2.3. Conséquences
du mauvais lotissement sur les comportements de la population
2.3.1 Conflits sociaux
Les cultures de différentes sociétés au
Congo causent problème. Certaines populations bien que provenant des
villages différents mais le fait d'être d'un même
territoire, les rendent indissociable car ayant toutes des trais
socio-culturels communs. C'est ainsi que le lotissement du Quartier Katoyi est
actuellement devenu un fait non coordonné par l'homme d'autant plus
qu'il agit d'une manière incohérente sur l'environnement de son
logement et rend son Quartier défectueux donnant porte d'entrée
à toutes les maladies possibles pouvant provenir d'un logement et un
environnement malsain et inadapté.
Les conséquences socio culturelles du mauvais
lotissement sur l'environnement se traduisent par la présence d'une
ethnie majoritaireau détriment des autres qui entraine un manque de
rigueur dans l'application des lois et principes sur le chef des populations.
Le Quartier Katoyi étant à prédominance occupé par
les NANDE, HUTU et TSUSI de Masisi et HUNDE, solidairement, les uns et les
autres veulent donner des morceaux de leur parcelles à leurs semblables
et vice versa. Ce qui fait de ce quartier un milieu à environnement
déplorable avec poubelles et latrines dans les rues. D'où la
présence des conflits intercommunautaires dans ce milieu où les
uns font appliquer la loi au détriment des autres sur les
problèmes soit de servitude entre les parcelles ou soit de vente des
terrains68(*).
La raison sociale et culturelle du lotissement, comme disent
les responsables des services des affaires foncières, est de trouver des
espaces d'habitations pour les populations qui s'ajoutent aux citadins des
quartiers populaires, mais aussi d'assurer l'embellissement de la ville pour
avoir un environnement sain et protecteur.
Le lotissement est donc une mesure sociale en faveur des
migrants et des populations habitants des lieux impropres.
C'est la modernisation des quartiers à lotir et une
mesure d'atténuer la pression sur les espaces déjà
habités. La société étant entrée
d'augmenter, les hommes cherchent toujours à avoir des espaces où
ériger leurs maisons et faire ainsi leur vie.
2.3.2 Ignorances des notions de
lotissement
Plus de trois millions d'enfants de moins de cinq ans meurent
chaque année de suite d'affections liées à l'ignorance de
certaines notions de base de lotissement69(*). La promiscuité des logements compte ainsi
parmi les facteurs les plus souvent à l'origine des décès
d'enfants dont le nombre dépasse 10 millions par an et influe
énormément aussi sur la santé et le bien-être des
mères et les conséquences du mauvais lotissement en fait
autant70(*) ; les
jeunes et les responsables des ménages deviennent de plus en plus
agressifs compte tenu de cette situation et le plus souvent s'observe dans le
quartier Katoyi où un bon nombre de jeunes, suite au manque d'espace
dans leur propre ménage s'adonnent à des pratiques inhumaines et
dégradantes exposant un bon nombre à afficher des comportements
assez agressifs à tout action de changement71(*). La pollution
atmosphérique et la pollution de l'air à l'intérieur des
habitations, la contamination de l'eau, l'absence de système
d'assainissement, la présence des substances toxiques, les vecteurs de
la maladie, le rayonnement ultraviolet et la dégradation de
l'écosystème ; sont autant des facteurs de risque
environnementaux pour les enfants et la plupart du temps pour leurs
mères résultant du mauvais lotissement dans le quartier
Katoyi72(*).
2.3.3 Immoralité (sexualité
exagérée et alcoolisme),
Une ville bien lotie, préserve la santé, la
quiétude, l'environnement des personnes qui y vivent. Au contraire, les
conséquences du mauvais lotissement entrainent des problèmes
graves sur le comportement de la population. Ces phénomènes
entrainent les populations à vivre une situation d'immoralité,
fruit d'un mauvais lotissement car ils manquent où poser les
déchets domestiques et humains causant ainsi des conséquences
énormes sur l'état de la santé de la population, le
poussant ainsi à des pratiques allant à l'encontre de la
dignité humaine : l'irritabilité, le vagabondage sexuel,
l'oisiveté et l'ignorance fasse aux actions de développement.
Les mères qui préparent les repas ou se tiennent
près de foyer après l'accouchement sont plus exposées aux
risques de maladies respiratoires chroniques.
Le paludisme, de son côté, favorisé par
une megestion et une mauvaise conservation de l'eau, la précarité
de logement, la déforestation et l'appauvrissement de la
biodiversité, fait chaque année d'après les estimations
plus d'un million de victimes de moins de cinq ans, principalement en Afrique
et surtout en RDC73(*).
Près de 300.000 d'enfants meurent chaque année de traumatismes
physiques accidentels qui peuvent être lies aux dangers de
l'environnement domestique ou communautaire ; 60 000 enfants meurent de
noyades, 40.000 d'incendie, 16.000 d'une chute, 16.000 d'une intoxication
50.000 dans un accident de la route et plus de 100.000 d'autres traumatismes
accidentel des domiciles74(*). Et actuellement, dans la ville de Goma, compte tenu
d'un mauvais lotissement caractérisé par une promiscuité
exagérée des parcelles et ménages, plus de 134 personnes
ont perdu leur vie suite aux incendies dont les causes étaient
ignorées et plus de 1000 maisons ont pris feu. Au quartier Katoyi, ce
phénomène est vécu au quotidien. Dans certains coins ou
avenues de ce Quartier, c'est tout simplement par manque de voies
d'entrée pour le secours que beaucoup d'habitants perdent leur vie et
leurs biens. Ce qui affecte la santé de cette population par des
traumas75(*).
Des symptômes de stress, d'anxiété,
d'irritabilité, de dépressions et même des conduites
agressives (violences, vandalismes), l'altération des
facultés d'attention à l'école chez les enfants peut
être associée à des mauvaises conditions de lotissement. Il
est également admis aujourd'hui que certaines conditions de lotissement
peuvent aggraver les pathologies psychiatriques persistantes.
Le sommeil est essentiel à la vie humaine mais il peut
être sévèrement perturbé par des bruits, les
perturbations aigues du sommeil affectent l'état général
de l'individu et avec une alternance propre à chacun affectent aussi les
performances qualitatives et quantitatives ; plus de 10% des adultes de la
ville de Goma surtout dans les quartiers à fort peuplement souffrant de
troubles chroniques du sommeil nécessitent un traitement et au moins 10%
supplémentaires ont des problèmes du sommeil ou des troubles
occasionnels la nuit76(*).
2.3.4 Indifférence face aux initiatives de
changement de comportement
Aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'ont pas
d'accès à un approvisionnement d'eau de qualité et 2.4
milliards ne bénéficient pas de conditions de sommeil correct
suite à la promiscuité dans les logements fruit du mauvais
lotissement.
L'individu n'a aucune prise de
décision sur certains de ses risques, telle les flambées
épidémiques. En revanche, il peut en aggraver ou en
atténuer d'autres comme les tabagismes ou autres pratiques qui nuisent
à la santé.
L'obligation de réduire les risques autant que possible
pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la fois aux
individus à l'ensemble de la population et aux gouvernements.
Selon l'Organisation Mondiale de
Santé (OMS), les conditions de vie comme les logements et le travail ont
d'avantage d'impact sur la santé que les services de santé.
En France, même après avoir fourni toute une
liste de menaces potentielles pour la santé causés par le mauvais
lotissement dans les ban lieux (bruit extérieur, humidité, et
présence des acariens...) plus de trois quarts d'habitants ne pensent
pas que leur santé est aujourd'hui menacée dans leur foyer. Cette
sérénité est majoritaire dans toute catégorie
socioprofessionnelle confondue, due au mauvais lotissement.
Selon Norman King et Jo Anne Simrd, il n'existe que peu de
données sur l'ampleur du problème de lotissement dans la
région Montréalaise ; des logements à Montréal
seraient mal entretenus.
En janvier 2009, La berge et Al présentaient des
chiffres sur les variations géographiques et annuelles de l'asthme au
Québec, ont établi qu'il y a 102.551 visites à l'urgence
pour l'asthme en 2000, il indique également que les visites en urgences
et les hospitalisations due à l'asthme augmentent dans les territoires
avec un niveau social économique défavorisé. Tout ceci
résulte d'un lotissement mal opéré.
Des études américaines appuient cette tendance
et démontrent également que les enfants des quartiers
défavorisés sont plus à risque de développer de
l'asthme ; les chercheurs identifient les conditions de logement avec
promiscuité partant du mauvais lotissement comme un des facteurs qui
expliqueraient ce phénomène77(*).
Il n'est pas surprenant dans ces conditions de constater que
dans bien de villes africaines les entreprises de lotissement et les logements
ne subsistent que grâce à leur propre arrachement et d'observer la
quasi inexistence des services publics en dehors des quartiers
favorisés.
Une prolifération de bidonvilles
et d'installation périurbaine en résulte (la promiscuité,
l'insalubrité et illégale) abritant la moitié ou le trois
quarts de la population des villes africaines.
Les enfants résidents dans des bidonvilles de Nairobi,
par exemple, sont soumis à des risques extraordinairement plus
élevés que ceux de leurs paires vivant ailleurs dans les
mêmes villes ou dans les zones rurales78(*).
Au Ghana, les réponses aux questionnaires sur les
indicateurs clé de bien être de 2003 a suggéré la
considération non seulement de l'organisation ou de l'utilisation de
services de santé, mais aussi d'autres risques qui sont en jeu tels que
la médiocrité de l'assainissement des quartiers lotis ou
l'insécurité alimentaire79(*).
Comme nous venons de le dire ci-haut, les comportements de la
population face à la qualité du lotissement dans la ville de Goma
en général et dans le quartier Katoyi en particulier, sont
nombreux et les plus frappants dans le quartier Katoyi restent les conflits
inter communautaires (fonciers, de concessions et d'héritage)
entrainés par le mauvais lotissement.
L'accès à la littérature nous a permis
d'identifier les conséquences et comportements affichés par la
population de la ville de Goma relatives au mauvais lotissement, nous avons
voulu appréhender comment les autres auteurs l'ont abordé travers
le monde.
Par cette occasion, notre attention est restée
marquée par les conséquences du mauvais lotissement dans le
milieu urbain comparativement aux populations des pays industrialisés,
les risques environnementaux et sanitaires seraient restés jusqu'alors
plus faiblement perçus dans les pays en développement.
1.6 Cadre de recherche
1.6.1 Variables dépendantes
Cadre conceptuel
Ø Conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement
Ø Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population
Variable indépendante
Ø Mauvais lotissement
1.6.2. Variables dépendantes
Variable indépendante
Cadre opérationnel
Ø conséquences du mauvais lotissement
sur l'environnement
- Manque d'espaces pour les installations sanitaires et
hygiéniques
- Détérioration de l'espace écologique
- Accumulation des déchets domestiques et plastiques
Ø Comportement de la population face à
la qualité du lotissement
- Accès à la route ou rue dans le quartier
- Conflits sociaux
- Immoralité (sexualité exagérée
et alcoolisme),
- Ignorances des notions de lotissement
- indifférence face aux initiatives de changement de
comportement
Ø Mauvais lotissement
1.6.3. Définition opérationnelle des
variables
A. Variables dépendantes
1. Conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement
- La détérioration de l'espace écologique
(vert) ; c'est le fait d'une population ou une communauté,
ménage ou individu de s'attaquer à l'environnement d'une
manière incontrôlée jusqu'à porter atteinte à
la qualité de l'écologie.
- L'accumulation des déchets domestiques ; c'est
la propagation des déchets humains ou domestiques dans un milieu qui
n'est pas adapté ou approprié au rejet de ces déchets et
ces derniers s'observent à large spectre dans la surface ;
- le manque d'espaces pour les installations sanitaires et
hygiéniques, c'est le fait de n'avoir pas de place où mettre les
infrastructures de base pour un ménage ou une communauté et ces
installations sont constituées de latrines, poubelles, douches,...
2. Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population
- les conflits sociaux : c'est l'ensemble de mal entendus
causés par un fait quelconque d'intérêt individuel ou
communautaire pouvant entrainer des graves réactions dans le chef de
ces personnes et entrainant des accrochages entre eux
- Immoralité : c'est un défaut
général de connaissance, manque d'instruction occasionnée
par un environnement étouffé par des boites de nuit, maisons de
tolérance sexuelle et des locaux des boissons hautement
alcoolisées amenant les jeunes filles et garçons à
afficher certains comportement, d'immoralité compte tenu de la
présence de ces lieuxau-devant de leurs maisons ou dans leurs
parcelles ;
- ignorance : c'est un défaut de connaissance ou
d'expérience dans un domaine déterminé causée par
le fait que la population du Quartier Katoyi bien qu'un bon nombre serait
instruit mais compte tenu d'un environnement mal sain elle devient retissant
à toute action
- indifférence face aux initiatives de
changement : c'est le fait qu'affiche la population de Katoyi à
tout processus de développement ou toute action de changement positif
car déjà noyée et dépassée par les
événements (alcoolisme, sexualité, violences, vol,...)
B. Variable indépendante
Mauvais lotissement dans le quartier Katoyi en ville de Goma.
Chapitre
troisième
APPROCHE MEHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, les éléments suivants seront
traités, type d'étude, population d'étude, population
cible, détermination de la taille de l'échantillon ainsi que
différents outils et techniques à l'utiliser lors de la collectes
des données.
III. 1. Type d'étude
- Evaluative : car elle cherche à
évaluer les faits tels que vécus par la population à un
endroit bien précis en rapport avec le mauvais lotissement.
- Transversale : car cette étude
est faite en le découpant dans le temps ainsi que ses
résultats ;
- Descriptive : car elle décrit
les faits tels que vécus par la population dans l'espace et dans le
temps.
- Approche quantitative : car à
partir du questionnaire d'enquête administré auprès des
ménages, en particulier les responsables des ménages, nous allons
obtenir les données chiffrées
- Approche qualitative : car nous allons
tenir compte de certaines réponses qui seront fournies par les
informateurs clés.
III.2. Population d'étude
La population d'étude est de 377 personnes
représentant 37780(*) ménage dans le Quartier Katoyi,
composées par les chefs des ménages, les autorités de
l'urbanisme et habitat et autres personnes en âge de représenter
un ménage c.à.d. adulte et faisant partie du ménage. Cette
population de Katoyi est évaluée à 142522.81(*) Sur base de la moyenne de
personne à enquête par ménage est estimé à 7
par ménages et l'on estime appliquer la formule : = 20360,28 ménages qui est à peu près 20360
ménages.
P : population
XM : taille de la population par ménage
III.3. Population cible
La population cible est composée de 353 responsables
des ménages de tout le Quartier Katoyi.
III.4. Echantillonnage
Action d'échantillonner, série
d'échantillons, collection d'échantillon, choix
d'échantillon82(*).
III.4.1. Détermination de la taille
d'échantillon
Pour déterminer la taille de l'échantillon de
cette étude nous nous sommes servi de la formule de LYNCH83(*) où
N= Population totale
p= prévalence qui est de 0,05
n= taille de l'échantillon
d= marge d'erreur qui est de 0,05
z= valeur de variation normale qui est de 1,96
on aura :
III.4.2. Type
d'échantillonnage
Pour mieux choisir l'échantillon proprement-dit de la
population cible, nous aurons à utiliser l'échantillonnage
aléatoire systématique en appliquant la formule du pourcentage
des ménages dans les collectivités (No/Nt×100)
Pas de sondage : PW=N/n
PW : pas de sondage
N : population d'étude (ménages)
n : échantillon
PW =8806/353= 24,9 soit 25 ménages
Tableau N°3 Répartition de l'échantillon de
353 ménages selon les cellules du Quartier Katoyi.
cellule
|
Effectif de la population des cellules
|
Tot ménage
|
Proportion
|
ménage à enquêter
|
pas de sondage
|
Champ de tir
|
24629
|
3518
|
0,172789784
|
65,14174853
|
54,00530504
|
kibwe
|
33811
|
4830
|
0,237229862
|
89,43565815
|
54,00530504
|
De l'unité
|
19218
|
2745
|
0,134823183
|
50,82833988
|
54,00530504
|
nyabushongo
|
64864
|
9266
|
0,455108055
|
171,5757367
|
54,00530504
|
Tot
|
142522
|
20360
|
0,999950884
|
376,9814833
|
54,00795769
|
|
|
|
|
|
|
III.5. Techniques et outils de récolte des
données
Nous avons utilisé les techniques suivantes :
III.5.1. Interview auprès des informateurs
clés
C'est un entretien avec une personne pour l'interroger sur ses
actes, ses idées etc.84(*) Cette technique nous a permis d'échanger avec
les autorités politico administratives, les ONGs de droit de l'homme
ainsi qu'avec les personnes cibles du Quartier Katoyi sur les
conséquences du mauvais lotissement dans leur milieu de vie.
C'est ainsi que nous avons interviewé 7 informateurs
clés dans le quartier Katoyi sur la problématique du mauvais
lotissement dans leur milieu.
III.5.2. Recrutement et formation des enquêteurs
Pour couvrir toute l'entité sélectionnée,
il nous sera obligé de recruter 16 personnes dans tout le quartier
Katoyi. Le critère de recrutement a été basé sur la
jeunesse dynamique ayant au minimum un niveau d'étude de 6 ème
année secondaire. La formation a été basée sur
l'explication des contextes du questionnaire en faveur de ces 16 personnes
sélectionnées en leur expliquant les étapes et consignes
à suivre pendant l'enquête, cette formation prendra au maximum une
journée.
III.5.2.1. Pré test
Pour tester notre questionnaire qu'enquête, un
pré-test était réalisé à Himbi qui est un
quartier presque à caractéristiques similaires. Les
résultats du pré-test nous ont aidé à ajuster notre
questionnaire d'enquête avant de l'administrer à nos
enquêtés.
III.5.3. Outils de collecte de données
III.5.3.1. Questionnaire
C'est une liste des questions auxquelles on doit
répondre par écrit.85(*)
Ici nous avons largué sur terrain un protocole
(questionnaire) d'enquête pour entrer en profondeur de la manière
à dégager les conséquences du mauvais lotissement dans ce
quartier en particulier et dans la ville en général.
III.5.3.2 Guide d'interview
Ce protocole nous a permis d'enquêter sur les
conséquences du mauvais lotissement dans le quartier Katoyi
auprès de 7 personnes composées des autorités locales et
quelques responsables des ménages du Quartier Katoyi en ville de Goma
(en annexe).
III.6. Saisie, traitement et analyse des
données
Ces données obtenues ont été saisies,
traité et analysé avec le logiciel Epi info statistique, sous le
logiciel Microsoft Excel. La rédaction du document final était
faite à l'ordinateur sur un total de 377 questionnaires disponibles.
Après les avoir administrés, les 175 questions
représentent un taux des répondants de 100% dont les
résultats sont donnés sous forme des tableaux et qui sont
relatifs à la considération éthique.
III.7. Difficultés
rencontrées
Nous nous sommes confrontés aux difficultés
suivantes pour avoir l'audience dans les différents
établissements dont la direction leur était confiée,
certaines familles composées en majorité des illettrés
étaient pour nous très difficile à atteindre. Pour y
arriver, il nous a fallu passer un moment.
III.8. Considérations d'ordre
éthique
Les autorités académiques de l'Université
Libre des Pays des Grands Lacs, nous ont donné une attestation de
recherche que nous avons présenté aux autorités du
quartier Katoyi et celle de l'urbanisme et habitat, et qui nous ont
donné l'accord de faire cette étude dans leur entité
administrative.
Le consentement libre et éclairé, a
été obtenu auprès des enquêtés, avant le
début de l'enquête. Ils ont été rassurés de
la confidentialité et l'anonymat des données
récoltées.
Chapitre
quatrième
PRENTATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
différentes données obtenues sur terrain après nos
enquêtes selon nos différents thèmes qui sont :
a) Caractéristiques de
l'enquêtée ;
b) Conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement du quartier Katoyi
c) Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population du quartier Katoyi
Voici comment se présentent ces données dans les
tableaux :
IV.1. caractéristiques
des enquêtés
Tableau 4 : Sexe du répondant
sexe
|
Effectif
|
%
|
Masculin
|
146
|
38,7
|
Féminin
|
231
|
61,3
|
Total
|
377
|
100
|
Dans ce tableau, 61,3% de répondants, soit 231
personnes, sont du sexe féminin dans un total de 377 personnes
ciblées par la recherche soit 100%
Tableau 5 : Age du répondant
Age
|
Effectif
|
%
|
15-24 ans
|
72
|
18,9
|
25-34 ans
|
108
|
28,6
|
35-60 ans
|
129
|
34,2
|
60 et plus
|
68
|
18,1
|
Total
|
377
|
100
|
Dans ce tableau, 18,9% de répondants soit 72 personnes
sont âgés de moins de 24 ans, 108 personnes soit 28,6% entre 25
et 34 ans, 128 personnes soit 34,2% entre 35 et 60 ans et 18,1% soit 68
personnes sont de plus de 60 ans. C'est ce qui nous fait 100% de
répondant à notre étude dans le Quartier Katoyi.
Tableau 6 : Niveau d'étude du
répondant dans le Quartier
Niveau d'étude
|
Effectif
|
%
|
Non réponse
|
62
|
16,2
|
D4
|
7
|
1,8
|
Diplômé d'Etat
|
142
|
37,8
|
Graduat
|
64
|
17,1
|
Licencié
|
3
|
0,9
|
Sans étude
|
92
|
24,3
|
Secondaire non fini
|
7
|
1,8
|
Total
|
377
|
100
|
A travers ce tableau, nous trouvons que 92 personnes soit
24,3% du quartier Katoyi sont sans étude, 17,1% soit 64 sont
gradués, 1,8% n'ont pas fini l'étude secondaire et 142 personnes
soit 37,8% sont des diplômés dans le total de 377 personnes
enquêtées constituant les 100% de l'échantillon de notre
étude. Nous signalons aussi la présence de 16,2% de non
répondants.
Tableau 7 : Durée d'installation du
répondant dans le Quartier
Niveau d'étude
|
Effectif
|
%
|
Une année
|
57
|
16,2
|
2 ans
|
77
|
21,8
|
3 ans
|
158
|
44,9
|
3 ans et plus
|
61
|
17,1
|
Total
|
377
|
100
|
Ce tableau nous donne dans les 100% des personnes
enquêtées, 16,2% soit 57 personnes ont déjà une
année de vie dans ce quartier, 21,8% de personnes,soit 77 personnes, ont
déjà 2 ans de vie dans ce quartier, 44,9% de personnes soit 158
enquêtées ont déjà 3 ans de vie dans ce milieu
d'étude et 61 personnes y vivent il y a plus de 3ans.
Tableau 8 : Profession du répondant
Profession
|
Effectif
|
%
|
Agriculteur
|
66
|
17,5
|
Enseignant
|
132
|
35
|
Pasteur
|
58
|
15,3
|
Autre à préciser
|
121
|
32,2
|
Total
|
377
|
100
|
Dans ce tableau, nous voyons 66 personnes, soit 17,5% qui sont
des agriculteurs dans ce quartier et exercent leurs activités agricoles
dans la périphérie du quartier plus au Nord, 132 personnes soit
35% sont des enseignants, 58 personnes soit 15,3% sont des pasteurs et 121
personnes ont affirmés faire autres professions (commerçants,
motard, taximan, fonctionnaires de l'Etat,... dans un total de 377 personnes
questionnées, soit 100%.
IV.2. Les conséquences du lotissement
sur l'environnement du quartier Katoyi
Q7. Vivez-vous à combien dans votre
ménage?
Tableau 8. Taille du ménage
Taille de ménage
|
Effectif
|
%
|
3
|
102
|
27,1
|
4
|
146
|
38,7
|
5
|
41
|
10,8
|
Plus de 6
|
88
|
23,4
|
Total
|
377
|
100
|
Ce tableau nous montre que 146 personnes, soit 38,7%, vivent
à 4 personnes dans le ménage, 102 personnes, soit 27,1%, vivent
à 3 personnes dans le ménage et 88 personnes soit 23,4% vivent
à plus de 6 personnes dans le ménage sur un total de 377
personnes enquêtées.
Q8. Ets-vous propriétaire de la
parcelle ?
Tableau 9. Répartition des répondants
selon la connaissance sur la parcelle
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
285
|
75,7
|
Non
|
92
|
24,3
|
Total
|
377
|
100
|
Dans ce tableau, 285 personnes, soit 75,7%, ont affirmé
être propriétaires de la parcelle où elles ont
été enquêtées et 92 personnes soit 24,3% ont
affirmé être des locataires, dans les 100% des personnes
enquêtées.
Q9. Si oui, possédée-elle
d'installations sanitaires ?
Tableau 10. Répartition des répondants
sur la possession des installations sanitaires dans la parcelle
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
128
|
45
|
Non
|
157
|
55
|
Total
|
285
|
100
|
Ce tableau nous montre que 128 répondants soit 45% ont
affirmé avoir des installations hygiéniques dans leur parcelles
et 157 personnes soit 55% ont quant à elles affirmé que leurs
parcelles ne possèdent pas d'installations sanitaires sur les 285
personnes questionnées.
Q10. Si oui, quel type d'installations
sanitaires ?
Tableau 11. Répartition des répondants
selon le type d'installations sanitaires et hygiéniques qu'ils
possèdent
Type d'installations sanitaires et hygiéniques
|
Effectif
|
%
|
Latrine, douche, poubelle, robinet
|
86
|
30
|
Douche, latrine, poubelle
|
47
|
16,9
|
Latrine
|
137
|
48
|
Autres à préciser
|
15
|
5,1
|
Total
|
285
|
100
|
Dans ce tableau, 86personnes soit 30% ont affirmé avoir
des installations sanitaires et hygiéniques dans leurs parcelles
(latrine, douche, poubelle et robinier), et 47 personnes, soit 16,9%, ont
affirmé avoir une douche, une latrine et une poubelle, et 137 autres
personnes soit 48% ont dit aussi qu'elles possèdent seulement la
latrine.
Q11. Ces installations sont dans quelles
conditions ?
Tableau 12. Répartition des répondants
selon la qualité des installations sanitaires
Conditions d'installations sanitaires et hygiéniques
|
Effectif
|
Percent
|
Bonnes
|
36
|
12,7
|
Moyennes
|
62
|
21,7
|
Mauvaises
|
187
|
65,6
|
Total
|
285
|
100
|
Ce tableau nous donne dans les 36 personnes
questionnées, 12,7% des personnes ont des installations sanitaires en
bon état dans leurs parcelles, 21,7% des personnes, soit 62 ont des
installations sanitaires en moyen état et 65,6% personnes soit 187 ont
des installations sanitaires en état très critique dans le
quartier Katoyi.
Q12. Si ces installations sont dans une mauvaise
condition, cela est dû à quoi ?
Tableau 13. Répartition des répondants
selon les causes du mauvais état des installations sanitaires
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Ma parcelle est trop petite
|
110
|
38,7
|
Ma parcelle a beaucoup de maisons
|
118
|
41,3
|
Je ne pas assez de moyens
|
57
|
20
|
Total
|
285
|
100
|
Ce tableau nous montre que sur les 285 ménages
questionnés, 110 ménages soit 38,7% ont affirmé que leurs
parcelles étaient trop petites et 118 ménages soit 41,3% ont
quant à eux affirmé que leurs parcelles avaient beaucoup de
maisons et 57 ménages soit 20% ont dit qu'ils n'avaient pas assez de
moyens dans le quartier Katoyi.
Q13. Avec ces genres des parcelles dans ton Quartier,
vous vous retrouvez vivre dans un environnement propice ?
Tableau 14. Répartition des répondants
selon l'affirmation de se retrouver dans un environnement propice
Réponse
|
Effectif
|
%
|
oui
|
21
|
5,7
|
non
|
356
|
94,3
|
Total
|
377
|
100
|
Ce tableau montre que 21 personnes questionnées, soit
5,7%, ont affirmé qu'avec ce genre des parcelles dans leur quartier, ils
se retrouvent dans un bon environnement et 356ménages quant à eux
ont affirmé se retrouvé dans un mauvais environnement soit 94,3%
dans les 377 ménages enquêtés.
Q14. Si non, que peuvent être les
conséquences de cet état dans ton milieu de vie
(quartier) ?
Tableau 15. Répartition des répondants
selon les conséquences d'un environnement non propice dans leur
quartier
Conséquences d'un environnement non propice
|
Effectif
|
%
|
Accumulation des déchets domestiques dans les rues
|
112
|
31,5
|
Diminution de la fertilité du sol suite aux
déchets plastiques
|
36
|
|
10
|
Difficulté de canalisation des eaux usées
|
64
|
18,1
|
Difficulté de planter les arbres dans ma parcelle
|
144
|
40,4
|
Total
|
356
|
100
|
Les résultats chiffrés de ce tableau nous
montrent que 112 personnes, soit 31,5%, sur le total de 356 personnes
enquêtées ont affirmé que les conséquences de cet
environnement non propice est l'accumulation des déchets domestiques
dans les rues, 36 personnes, soit 10%, ont affirmé que la diminution de
la fertilité du sol suite aux déchets plastiques, 64 personnes,
soit 18,1% ont aussi affirmé que la difficulté de canalisation
des eaux de ruissellement dans le quartier.
Q16. Ces conséquences ci-dessus, prouvent-elles
que l'environnement du Quartier Katoyi est menacé ?
Tableau 17. Répartition des répondants
selon lesquelles l'environnement du quartier est menacé
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
277
|
77,9
|
Non
|
79
|
22,1
|
Total
|
356
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité soit 277
personnes (77,9%) ont affirmé que l'environnement quartier est
menacé et 79 personnes quant à elles ont dit que ce n'est pas un
menace sur les 356 personnes questionnées dans le quartier Katoyi.
Q17. Si oui, quelle attitude prenez- vous pour
protéger cet environnement en danger ?
Tableau 18. Répartition des répondants
selon l'attitude prise pour protéger l'environnement en danger
|
Effectif
|
%
|
sensibilisation
|
202
|
56,8
|
Education pour le changement de comportement
|
71
|
19,8
|
Plaidoyer auprès des autorités locales
|
10
|
2,8
|
aucune
|
57
|
16
|
Je ne sais pas
|
16
|
4,6
|
Total
|
356
|
100
|
Les chiffres donnés dans ce tableau, montrent que 56,8%
des répondants, soit 202 personnes, ont dit que la sensibilisation est
une bonne conduite à tenir pour protéger l'environnement du
quartier, 71 personnes, soit 19,8% ont affirmé que l'éducation
pour le changement de comportement est la bonne conduite à tenir pour
protéger l'environnement du quartier menacé, 2,8%, soit 10
répondants quant à elles ont affirmé que le plaidoyer
auprès des autorités locales est l'attitude à tenir pour
sauver l'environnement en danger et enfin 16 personnes soit 4,6% ont
affirmé qu'elles ne savent rien à cet effet sur les 356 personnes
enquêtées.
Selon le chef de ménage du quartier Katoyi
conformément au premier objectif de cette recherche en ce qui les
conséquences du lotissement sur l'environnement du quartier Katoyi, lors
de nos enquêtes, nous rapportons ce qui suit :
La forte concentration de la population dans le quartier
Katoyi, fruit d'exode rural causé par les différentes guerres en
répétition dans les périphéries de la ville de
Goma, a fait de ce quartier soit un milieu d'accueil pour plusieurs.
Avec une forte croissance démographique, les us et les
coutumes, la pauvreté et la géo politique, l'environnement du
quartier Katoyi se trouve menacé et étouffé par des
morcellements incontrôlés, le non-respect des normes
foncières du lotissement et la corruption de part et d'autres des
autorités politico administratives et la population civile au
départ du mauvais lotissement, ceux-ci ont entrainé des
sérieux problèmes sur la gestion des déchets domestiques,
les installations hygiéniques,...
Bref, les conséquences du lotissement sur
l'environnement affectent l'intégrité et la dignité
humaine.
Selon les propos recueillis auprès du pasteur de
l'Eglise adventiste du 7e jour, en rapport avec les conséquences du
mauvais lotissement sur l'environnement, à son point parlant de la
prolifération des déchets domestiques dans les rues du quartier
Katoyi, nous rapportons ce qui suit.
La bonne santé étant une aspiration pout tous
reste toujours menacée par des efforts volontaires et conscients de la
population du quartier Katoyi. Jadis, le lotissement était bien
respecté et personne n'allait en dehors des conditions du lotissement.
Actuellement, avec le mauvais lotissement observé au départ, la
prolifération des parcelles d'arrangement et non cadastrées,
beaucoup de nos familles souffrent de graves maladies dues à la
prolifération des déchets domestiques et autres produits
très dangereux, fruit du manque d'espaces pour les poubelles et autres
installations d'intérêt public. Le mauvais lotissement dans le
quartier Katoyi entraine aussi la diversité des centres médicaux
et des dispensaires qui ne remplissent pas les conditions en donnant ainsi
chemin à la distribution des maladies hydriques et nosocomiales dans le
chef de la population.
IV.3. Les conséquences du mauvais
lotissement sur le comportement de la population du Quartier Katoyi
Q18. Ta parcelle a-t-elle une servitude ou a
accès à la rue principale recommandée (3
m) ?
Tableau 19. Répartition des répondants
selon l'affirmation d'une servitude de 3m de la rue des parcelles du quartier
Katoyi
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
158
|
44,5
|
Non
|
198
|
55, 5
|
Total
|
356
|
100
|
Les résultats chiffrés issus de ce tableau
révèlent que 158 sur 356 répondants soit 44,5% ont
répondu affirmativement que leurs parcelles ont une servitude de 3m en
allant vers la rue et 198 personnes soit 55,5% ont affirmé que leurs
parcelles n'ont pas de servitude de 3m en allant vers la rue.
Q19. Si non, pourquoi cette
situation ?
Tableau 20. Répartition des répondants
selon l'explication de la situation des parcelles à servitude
inférieures à 3m dans le quartier Katoyi.
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Morcellement par arrangement
|
121
|
61
|
Non-respect des règles du lotissement du quartier
|
69
|
35,1
|
Non-respect des autorités locales
|
8
|
3,9
|
Total
|
198
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 61% des répondants, soit
121 personnes, sur les 198 questionnées affirment que c'est le
morcellement par arrangement qui est la cause des parcelles à servitude
inférieure à 3m, 69 personnes soit 35,1% quant à elles ont
dit que c'est le non-respect des règles du lotissement du quartier qui
fait qu'il n'y ait pas de servitude de 3m vers la rue et enfin 3,9% soit 8
personnes questionnées, affirment que c'est le non-respect des
autorités locales qui est la cause.
Q20. Quisont les acteurs impliqués dans les
morcellements des parcelles dans ton Quartier ?
Tableau 21. Répartition des répondants
selon la connaissance des acteurs impliqués dans les morcellements des
parcelles dans le quartier Katoyi.
Acteurs impliqués
|
Effectif
|
%
|
Chef de quartier
|
74
|
20,7
|
Chef d'avenue
|
141
|
39,6
|
10 maisons
|
67
|
18,9
|
Leaders locaux
|
45
|
12,7
|
La police du quartier
|
26
|
7,3
|
Tout le monde
|
3
|
0,8
|
Total
|
356
|
100
|
Les chiffres donnés dans ce tableau montre que 74
personnes, soit 20,7%, ont répondu que c'est le chef de quartier qui est
l'acteur impliqué dans ce phénomène, 141 personnes soit
39,6% ont affirmé que c'est plutôt le chef d'avenue qui en est
l'auteur, 18,9% soit 67 personnes demandées ont affirmé que c'est
« le 10 maisons » qui en sont auteurs, 12,7% parmi les 356
personnes enquêtées 12,7% ont affirmé que c'est les leaders
locaux qui en sont auteurs, 7,3% quant à elles ont affirmées que
c'est la police du quartier qui en est l'auteur et enfin 3 personnes soit 0,8%
ont affirmé que c'est toutes personnes du quartier Katoyi qui sont
impliquées.
Q21.Cette situation ci-haut, a-t-elle des
répercutions sur les comportements de la population de ton
quartier ?
Tableau 22. Répartition des répondants
selon la connaissance des répercutions de cette situation sur les
comportements de la population du quartier Katoyi
Réponse
|
Effectif
|
%
|
J'ignore
|
115
|
32,2
|
Oui
|
180
|
50,7
|
Non
|
61
|
17,1
|
Total
|
356
|
100
|
Les résultats de ce tableau montre que sur les 356
personnes soit 100%, 115 personnes soit 32,2 % ont répondu qu'elles
ignorent que cette situation peut avoir des répercussions sur les
comportements de la population du quartier, 180 personnes soit 50,7% affirment
que cette situation à des répercutions sur les comportements de
la population du quartier et 17,1% de personnes questionnées, soit 61
ménages, ont infirmé que cette situation n'a pas de
retombées sur les comportements de la population du quartier Katoyi.
Q22. Si oui, quels en sont leur
finalité ?
Tableau 23. Répartition des répondants
selon la connaissance de la finalité de ces répercutions sur les
comportements de la population du quartier.
|
Effectif
|
%
|
Parquet
|
62
|
31,3
|
Rupture de relation sociale
|
54
|
27,2
|
Heine
|
38
|
19,4
|
blessures
|
10
|
5,2
|
meurtre
|
14
|
7,1
|
arrangement
|
20
|
9,8
|
Total
|
198
|
100
|
Ce tableau révèle que dans les 100% des
personnes questionnées, 62 personnes soit 31,3% affirment que la
finalité est le parquet, 27,2% soit 54 personnes affirment de leur
côté que la finalité est la rupture de relation sociale
entre les parties au conflit, 19,4% soit 38 personnes questionnées ont
dit que la finalité est la haine, 10 personnes soit 5,2% quant à
elles affirment que la finalité est le meurtre et 9,8% soit 20 personnes
enfin ont affirmé que l'arrangement est la finalité des
problèmes des parcelles dans le quartier Katoyi.
Q23. Si oui, quelle sorte de dérapage
comportemental avez-vous déjà
observé ?
Tableau 24. Répartition des répondants
selon l'observation de dérapage au sein de la population
Sorte de dérapage observé
|
Effectif
|
%
|
immoralité
|
46
|
23
|
Conflits sociaux
|
51
|
26
|
Indifférence aux initiatives de changement de
comportement
|
81
|
41
|
Ignorance des notions de lotissement
|
20
|
10
|
Total
|
198
|
100
|
De ce tableau il ressort que 23,0% soit 46 personnes ont
affirmé que l'immoralité est le dérapage observé au
sein du quartier, 51 personnes soit 26% ont affirmé que le conflit
social est le dérapage observé, 81 personnes soit 41% quant
à eux ont affirmé que l'indifférence aux initiatives de
changement de comportement est le dérapage observé et 20
personnes soit 10% ont affirmé que c'est l'ignorance des notions de
lotissement dans les 198 personnes enquêtées.
Q24. Il y a-t-il déjà eu des conflits
intercommunautaires enregistrés suite aux disputes des morcellements des
parcelles ?
Tableau 25. Répartition des répondants
selon l'existence des conflits intercommunautaires enregistrés dans le
quartier suite aux morcellements des parcelles
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
228
|
64,1
|
non
|
128
|
35,9
|
Total
|
356
|
100
|
De ce tableau, 228 personnes, soit 64,1%, ont répondu
qu'il existe des conflits intercommunautaires enregistrés suite aux
morcellements des parcelles et 128personnes soit 35,9% ont affirmé qu'il
n'existe pas des conflits intercommunautaires à cet effet dans les 356
personnes questionnées.
Q25. Si oui, combien avez-vous déjà
enregistré ?
Tableau 26. Répartition des répondants
selon le nombre de cas déjà enregistrés
Réponse
|
Effectif
|
%
|
1 cas
|
122
|
53,6
|
2cas
|
40
|
17,4
|
3cas
|
23
|
10
|
Plus de 3 cas
|
43
|
19
|
Total
|
228
|
100
|
De ce tableau, 122 personnes enquêtées, soit
53,6%, ont répondu qu'elles ont déjà enregistré 1
cas de conflit, 40 personnes soit 17,4% ont affirmé qu'elles ont
enregistré 2 cas, 10% de ces personnes questionnées ont
affirmé déjà enregistrées 3 cas et 43 personnes
soit 19% ont quant à elles affirmé qu'elles ont
déjà enregistré plus de 3 cas.
Q26. Quelstypes d'immoralité avez-vous
déjà observé dans ton quartier du aux conséquences
du mauvais lotissement ?
Tableau 27. Répartition des répondants
selon les types d'immoralité dans le quartier du au mauvais lotissement
dans le quartier.
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Sexualité des jeunes adolescents
|
99
|
43,2
|
alcoolismes
|
123
|
54,1
|
Je ne sais pas
|
6
|
2,7
|
Total
|
228
|
100
|
Ce tableau révèle que 98 personnes soit 43,2%
ont répondu que la sexualité est l'immoralité due au
mauvais lotissement, 123 personnes soit 54,1% ont affirmé que
l'alcoolisme est le type d'immoralité observée et 6 personnes
soit 2,7% quant à elles ont affirmé qu'elles n'en savent rien sur
ça sur les 228 personnes enquêtées.
Q27. Avec tous ces éléments cités
ci-haut, prouvent-ils que les comportements malsains de la population de ton
quartier sont dus au mauvais lotissement ?
Tableau 28. Répartition des répondants
selon lesquels les comportements malsains de la population sont dus au mauvais
lotissement.
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
234
|
65,8
|
Non
|
122
|
34,2
|
Total
|
356
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 234 personnes, soit 65,8%, ont
affirmé que les comportements malsains sont dus au mauvais lotissement
du quartier et 122 personnes soit 34,2% quant à elles affirment que non
parmi les 353 personnes questionnées.
Q28. Sioui, quelles attitudes pouvez-vous adopter pour
aider cette population ?
Tableau 29. Répartition des répondants
selon la connaissance sur l'impact de mauvais logement sur la santé
Réponse
|
Effectif
|
%
|
Sensibilisation sur la prise de conscience
|
93
|
40
|
Education des jeunes aux respects de la loi foncière
|
50
|
21,3
|
Collaboration étroite avec les autorités pour
organiser des rencontres de mobilisation communautaire
|
91
|
38,7
|
Total
|
234
|
100
|
Les résultats chiffrés dans ce tableau montrent
que 50 personnes, soit 21,3%, ont répondu que la sensibilisation sur la
prise de conscience est l'attitude à adopter, 93 personnes soit 40% ont
affirmé que l'éducation des jeunes au respect de la loi
foncière est l'attitude à adopter et 91 personnes soit 38,7% que
la collaboration étroite avec les autorités pour organiser des
rencontres de mobilisation communautaire est l'attitude à adopter dans
les 234 personnes questionnées.
De ce qui est des données recueillies auprès de
3 chefs de ménage du quartier Katoyi, conformément à
l'objectif concernant les conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population du quartier Katoyi, nous rapportons ce qui
suit :
Avec la vente illégale des terres, les morcellements
incontrôlés qui ne respectent pas les normes cadastrales, ainsi
que les cultures, ... la plupart des parcelles du quartier Katoyi se retrouvent
avec plus d'un logement et dont les conditions de vie des ménages dedans
deviennent de plus en plus difficiles et compliquées et les logements
deviennent de plus en plus pléthoriques. On observe à des
logements où plus de 2 personnes partagent une petite chambre. Ce
phénomène entraine une forte promiscuité de logement
causant des problèmes sérieux sur la vie de la population du
quartier Katoyi en réduisant l'intimité des parents tout en
entrainant une adaptation comportementale immorale et grave pour la
société (sexualité, alcoolisme, indifférence aux
initiatives de changement,...)
Chapitre cinquième
DISCUSSION DES RESULTATS
Dans ce chapitre du travail, il nous est question de
confronter les résultats obtenus de nos enquêtes à ceux de
nos prédécesseurs des études antérieures :
Sur ce, dans ce chapitre nous allons traiter quatre
points :
Ø Réalisation de l'enquête ;
Ø Caractéristiques du répondant
Ø Conséquences du mauvais lotissement sur
l'environnement
Ø Conséquences du mauvais lotissement sur les
comportements de la population
V.1. Réalisation de l'enquête
Comme toute autre étude, notre recherche s'est
effectuée dans quatre cellules du quartier Katoyi qui sont : Champ
de tir, De l'unité, Nyabushongo et Kibwe dans la ville de Goma.
Signalons que la participation des enquêtées dans
la présente étude a été un grand succès et
massive.
Pour y arriver, nous avions passé d'abord une interview
guidée, orientée seulement chez les responsables des
ménages et leaders locaux (7 informateurs clés) s'occupant de
l'administration du quartier, de l'église et responsable de la famille.
C'est après que nous y sommes passés une fois pour une
enquête orientée chez les responsables des ménages des
cellules du quartier Katoyi.
La forte participation des autorités de
différentes avenues a poussé à la bonne réalisation
de notre enquête en expliquant favorablement aux répondants
l'importance et la qualité de cette étude. Ceci est aussi
attribuable à la qualité, aux compétences des
enquêteurs ainsi qu'à la méthodologie utilisée qui
favoriserait la confidentialité.
V.2. Caractéristiques du répondant
Pour l'échantillonnage selon le niveau d'étude,
la majorité de nos enquêtés soit 61,3% étaient de
sexe féminin et la minorité, soit 38,7%, était de sexe
masculin.
Concernant l'âge de nos répondants, 34,2% avaient
l'âge variant entre 35 et 60 ans et la minorité soit 18,1%
à plus de 60 ans. Parlant du niveau d'étude des
répondants, la majorité soit 37,8% était
diplômé, 24,3% sans étude et la minorité soit 0,9%
était licencié dans le quartier Katoyi.
En ce qui concerne la durée d'installation dans le
quartier Katoyi, la majorité, soit 44,9%, avait déjà fait
3 ans dans ce quartier et la minorité soit 16,2% une année
seulement. Pour la profession, la majorité de l'échantillon soit
32,2%, faisaient autres professions (commerce, affaires privées, taxi,
motards,...) et la minorité, soit 15,3%, était pasteurs des
églises.
V.3.
Conséquences du mauvais lotissement sur l'environnement
Les cultures de différentes
sociétés au Congo causent problème. Certaines populations
qui proviennent des différents villages, pour eux le fait d'être
d'un même territoire fait de cette population un ensemble indissociable
car ayant des trais socio-culturelscommuns. C'est ainsi que les
conséquences du mauvais lotissement sur l'environnement se
présente à travers les points suivants.
V.3.1. manque d'espaces pour
les installations sanitaires et hygiéniques
Les résultats obtenus dans notre étude
présente, en ce qui concerne la taille du ménage, 148 personnes
soit 38,7% vivent à 4 personnes dans le ménage, 102 personnes
soit 27,1% vivent à 3 personnes dans le ménage et 88 personnes
soit 23,4% vivent à plus de 6 personnes dans le ménage sur un
total de 377 personnes enquêtées.
Ici nous voyons que ces résultats ci haut
représentent le standard de l'étude de la taille de la population
qui varie entre 5 et 7 personnes par ménage dans le calcul de la taille
de ménage tel que dit dans le plan d'action Humanitaire 2012 de la
République Démocratique du Congo86(*). Et ces données donnent une image sur
l'évolution de la population du quartier Katoyi.
Pour la certification de l'acquisition de la parcelle, 285
personnes soit 75,7% ont affirmées être propriétaire de la
parcelle où elles ont été enquêtées et 92
personnes soit 24,3% ont affirmées être des locataires dans le
100% des personnes enquêtées. A ce sujet, notons que les
résultats obtenus ressemblent fortement à ceux du rapport annuel
du quartier Katoyi 2011 et aussi du rapport des activités de descente
sur terrain effectuées par les étudiants de l'ULPGL-Goma 2011.
Pour ce qui est de la possession des installations sanitaires
et hygiéniques dans les parcelles, nous avons constaté 128
répondants soit 45% ont affirmées avoir de les installations
hygiéniques dans leur parcelles et 157 personnes soit 55% ont quant
à elles affirmées que leurs parcelles ne possèdent pas
d'installations sanitaires parmi les 285 personnes questionnées. Ces
informations recueillies nous montrent que dans le quartier Katoyi, beaucoup de
ménages n'ont pas d'installations sanitaires et comme selon le rapport
WHO-EURO ; a montré qu'un logement dans un milieu à
lotissement non convenable pouvait avoir des effets direct et indirect sur la
santé physique et mentale de ses occupants, malgré que le bien
être mental est plus difficile à conceptualiser par rapport au
bien-être physique et fait appel à des notions complexes ou
s'entremêlent les dimensions sociales, culturelles et individuelles. Ces
résultats montrent ouvertement que le fait de manque d'installations
sanitaires et hygiéniques à des répercutions sur la
santé de la population87(*).
Dans ce même angle d'idée, 86 personnes, soit
30%, ont affirmé avoir des installations sanitaires et
hygiéniques dans leurs parcelles (latrine, douche, poubelle et
robinier), et 7personnes soit 16,9% ont affirmé avoir une douche, une
latrine et une poubelle, et 137 autres personnes soit 48% ont dit aussi
qu'elles possèdent seulement la latrine. Toutes ces données
reviennent toujours à consolider l'affirmation selon
laquelle : « une bonne condition d'hygiène fait
appel à une bonne santé »88(*). En enrichissant toujours ces
résultats sur les conditions hygiéniques et sanitaires dans les
parcelles du quartier Katoyi,sur 36 personnes questionnées, 12,7% des
personnes ont des installations sanitaires en bonne état dans leurs
parcelles, 21,7% des personnes, soit 62 répondants ont des installations
sanitaires en moyen état et 65,6% personnes soit 187 ont des
installations sanitaires en état très critique dans le quartier
Katoyi. Ici ces résultats nous donnent la vraie photo du quartier et ces
informations restent conformes à celles des différents rapports
des descentes sur terrain ULPGL-Goma 2011.
De notre côté, les résultats obtenu ont
montré que dans les 285 ménages questionnés, 110
ménages soit 38,7% ont affirmé que leurs parcelles étaient
trop petites et 118 ménages, soit 41,3%, ont quant à eux
affirmé que leurs parcelles avaient beaucoup de maisons et 57
ménages, soit 20%, ont dit qu'ils n'avaient pas assez de moyens dans le
quartier Katoyi.
Nous référant à ce qu'a dit CICIBA, ces
résultats confirment ses allégations sur l'exode rural et
l'agglomération car ici nous voyons que c'est à force
d'être très concentré dans un endroit, nous pousse à
faire des morcellements et ceci a des influences négatives sur le
bien-être de la population de ce milieu à environnement
menacé89(*).
V.3.2.
Détérioration de l'espace écologique
A ce point en rapport avec la qualité de
l'environnement auquel la population du quartier Katoyi se trouve, 21 personnes
questionnées soit 5,7% ont affirmées qu'avec ces genre des
parcelles dans leur quartier, ils se retrouvent dans un bon environnement et
356 ménages quant à eux ont affirmés se retrouvés
dans un mauvais environnement soit 94,3% dans les 377 ménages
enquêtés.
Toujours dans cet angle d'idée, le résultat
obtenu montre ouvertement que le mauvais lotissement entraine la petitesse des
parcelles et cette dernière occasionne des conséquences graves
sur l'environnement selon lesquelles la majorité, 112 personnes soit
31,5% dans le total de 356 personnes enquêtées ont
affirmées que les conséquences de cet environnement non propice
est l'accumulation des déchets domestiques dans les rues, 36 personnes,
soit 10%, ont affirmé que la diminution de la fertilité du sol
suite aux déchets plastiques, 64 personnes, soit 18,1%,ont aussi
affirmé que la peut-être la difficulté de canalisation des
eaux de ruissellement dans le quartier.
Devant l'accroissement de la population urbaine et
l'insuffisance de l'espace, l'Etat qui se trouve sans moyens, s'investit dans
un système de vente des terrains aux mieux offrant, au détriment
de démunis. Ce développement urbain, réduit à des
actions urbanistiques de lotissement, se heurte aux réalités
locales; ce qui engendre des problèmes au niveau des individus, du
milieu local, de la région et même de la nation. De par les
résultats obtenus, nous trouvons qu'il y a des ressemblances avec CICIBA
quant à ce. Ces données obtenues montrent clairement à
quel point l'environnement ou l'espace écologique du quartier est
menacé et que les conséquences sont dévastatrices à
moyen, court et long terme90(*).
V.3.3. Mauvaises conditions de
vie
Un lotissement non convenable qui ne remplit pas les
conditions est à l'origine des beaucoup des maladies dont souffre
beaucoup de populations à travers le monde, la nature de lotissement a
des répercussions sur la santé environnementale, un bon
lotissement de qualité protège ses habitants. Lorsqu'elle est
contrainte et durable comme dans des prisons, dans les bidonvilles, dans des
quartiers et un appartement surpeuplé ; la promiscuité est
un puissant facteur de maladies, de stress et souvent d'agressivité dans
ce milieu à lotissement mauvais.
Comme nous venons de voir dans les résultats
précédents, la détérioration de l'espace
écologique a des retombés sur les conditions de vie de la
population.Il ressort de ce fait que la majorité soit 277 personnes
(77,9%) ont affirmés que l'environnement quartier est menacé et
74 personnes quant à elles ont dit que ce n'est pas un menace dans les
333 personnes questionnées dans le quartier Katoyi.
Les chiffres donnés par ces résultats montrent
que 56,8% des répondants soit 201 personnes ont dit que la
sensibilisation est une bonne stratégie à tenir pour
protéger l'environnement du quartier. 79 personnes ont affirmé
que l'éducation pour le changement de comportement est encouragée
pour protéger l'environnement du quartier menacé, 2,8% quant
à elles ont affirmé que le plaidoyer auprès des
autorités locales est recommandée pour sauver l'environnement en
danger et enfin 16 personnes, soit 4,6%, ont affirmé que qu'elles ne
savent rien à cet effet sur les 356 personnes enquêtées.
La population urbaine croit beaucoup plus vite que la
population mondiale. Par-delà l'évolution dite « naturelle
» l'exode rural et les migrations diverses, la population urbaine augmente
de 4,3% par an dans le tiers monde. Cette augmentation a été de
4,1% pour l'année 1999 et actuellement de 6,7%, c'est qui entrave les
conditions de vie de la population urbaine91(*).
Après analyse de ces résultats ci hauts obtenus,
nous acceptons notre première hypothèse selon laquelle le
manque d'espaces pour les installations sanitaires et hygiéniques
(poubelles publiques, latrines publiques,...), la détérioration
de l'espace écologique, la prolifération des déchets
domestiques et plastiques, mauvaises conditions de vie seraient les
conséquences du mauvais lotissement sur l'environnement du quartier
Katoyi en ville de Goma.
V.4. Les conséquences du mauvais du
mauvais lotissement sur les comportements de la population du Quartier Katoyi
Des symptômes de stress, d'anxiété,
d'irritabilité, de dépressions et même des conduites
agressives (violences, vandalismes), l'altération des
facultés d'attention à l'école chez les enfants peuvent
être associée à des mauvaises conditions de lotissement. Il
est également admis aujourd'hui que certaines conditions de lotissement
peuvent aggraver les pathologies psychiatriques persistantes.
Le sommeil est essentiel à la vie humaine mais il peut
être sévèrement perturbé par des bruit, les
perturbations aigues du sommeil affectent l'état général
de l'individu avec une alternance propre à chacun affectent aussi les
performances qualitatives et quantitatives ; plus de 10% des adultes de la
ville de Goma surtout dans les quartiers à fort peuplement souffrent des
troubles chroniques du sommeil nécessitant un traitement et au moins 10%
supplémentaire ont de problèmes du sommeils ou des troubles
occasionnels la nuit.
Les résultats révèlent que 158 sur 356
répondants, soit 44,5%, ont répondu affirmativement que leurs
parcelles ont une servitude de 3m en allant vers la rue et 198 personnes, soit
55,5%, ont affirmé que leurs parcelles n'ont pas une servitude de 3m en
allant vers la rue.
Tout ceci car le lotissement a été
problématique au départ dans ce quartier et ceci entraine la
présence des parcelles sans accès à la rue voire dans tout
le sens.
Ces résultatsen rapport avec les causes du non
accès à la rue, montent que 61% des répondants, soit 121
personnes sur les 198 questionnées, affirment que c'est le morcellement
par arrangement qui est la cause des parcelles à servitude
inférieure à 3m, 69 personnes, soit 35,1%, quant à elles
ont dit que c'est le non-respect des règles du lotissement du quartier
qui fait qu'il n'y ait pas de servitude de 3m vers la rue et enfin 3,9% soit 8
personnes questionnées, affirment que c'est le non-respect des
autorités locales qui est la cause. Ce même
phénomène est signalé dans le rapport de l'UNICEF, qui
nous parle des comportements des enfants en situation de non accès aux
structures de base (écoles, toilettes, bornes fontaines) tout simplement
car il existe des milieux en République Démocratique du Congo
où le lotissement a été mal fait où non respecter
par la population92(*).
En ce qui concerne ce point, après analyse de
résultat obtenu, 74 personnes soit 20,7% ont répondu que c'est le
chef de quartier qui est l'acteur impliqué dans ce
phénomène, 141 personnes soit 39,6% ont affirmé que c'est
plutôt le chef d'avenue qui en est l'auteur, 18,9% soit 67 personnes
demandées ont affirmé que c'est « les 10
maisons » qui en sont auteurs, 12,7% parmi les 356 personnes
enquêtées 12,7% ont affirmé que c'est les leaders locaux
qui en sont auteurs, 7,3% quant à elles ont affirmé que c'est la
police du quartier qui en est l'auteur et enfin 3 personnes soit 0,8% ont
affirmé que c'est toutes personnes du quartier Katoyi qui sont
impliquées. Ce même sujet, nous avons eu 115 personnes, soit 32,2
%, qui ont répondu qu'elles ignorent si cette situation peut avoir des
répercussions sur les comportements de la population du quartier, 180
personnes, soit 50,7%, affirment que cette situation à des
répercutions sur les comportements de la population du quartier et 17,1%
de personnes questionnées soit 61 ménages, ont infirmé que
cette situation n'a pas de retombées sur les comportements de la
population du quartier Katoyi.
En République Démocratique du Congo (RDC), cette
problématique de lotissement reste préoccupante dans le sens que
son risque sur les conditions de vie des populations peut
dégénérer un problème environnemental et le
comportemental des populations. Et ces problèmes semblent être
ignorés des autorités politico administratives, et par la
population elle-même. En ce point nous trouvons que les comportements de
la population sont influencés par beaucoup de choses tant naturelles que
socioculturelles93(*).
Parlant de finalité des conflits liés aux
morcellements de parcelles, sur les 100% des personnes questionnées, 62
personnes, soit 31,3%, affirment que la finalité est le parquet, 27,2%
soit 54 personnes affirment de leur côté que la finalité
est la rupture de relation sociale entre les parties au conflit, 19,4% soit 38
personnes questionnées ont dit que la finalité est la haine, 10
personnes, soit 5,2%, quant à elles affirment que la finalité est
le meurtre et 9,8% soit 20 personnes enfin ont affirmé que l'arrangement
est la finalité des problèmes des parcelles dans le quartier
Katoyi.
Ces résultats vont de pair avec les affirmations des
informations reçues lors des interviews auprès des responsables
des ménages du quartier Katoyi et quelques chefs des églises. Et
prouvent en quelque sorte les dires des gens en ce sujet. Et suite toujours
à cet effet ci haut, nous avons eu encore comme résultats, 23,0%
soit 46 personnes ont affirmé que l'immoralité est le
dérapage observé au sein du quartier, 51 personnes, soit 26%, ont
affirmé que le conflit social est le dérapage observé, 81
personnes, soit 41%, quant à eux ont affirmé que
l'indifférence aux initiatives de changement de comportement est le
dérapage observé et 20personnes soit 10% ont affirmé que
c'est l'ignorance sur les 198 personnes enquêtées.
Là où il y a des problèmes des terres il
ne manque pas des conflits. C'est ainsi qu'à notre niveau, nous avons
constaté que 228 personnes, soit 64,1%, ont répondu qu'il existe
des conflits intercommunautaires enregistrés suite aux morcellements des
parcelles et 128 personnes, soit 35,9%, ont affirmé qu'il n'existe pas
des conflits intercommunautaires à cet effet dans les 356 personnes
questionnées.
Les résultats concernant les cas des conflits
déjà observés dans le chef de la population nous ont
montré que 122 personnes enquêtées, soit 53,6%, ont
répondu qu'elles ont déjà enregistré 1 cas de
conflit, 40 personnes soit 17,4% ont affirmé qu'elles enregistrent 2
cas, 10% de ces personnes questionnées ont affirmé
déjà enregistré 3 cas et 43 personnes, soit 19%, ont quant
à elles ont affirmé qu'elles ont déjà
enregistré plus de 3 cas.
Ce phénomène du mauvais lotissement se voit
partout et entraîne une forte concentration des gens dans des quartiers
dits populaires particulièrement dans les quartiers Katoyi, Birere et
Mabanga, où prolifèrent des constructions anarchiques qui rendent
difficile la circulation des gens, l'évacuation des eaux de pluie et des
eaux usées ainsi que des déchets domestiques,...
Cette situation s'observe avec une particularité dans
le quartier Katoyi où les familles sont exposées à des
problèmes sanitaires de tout genre causés par la
promiscuité de l'habitat due au mauvais lotissement.
Cependant, comme le souligne Paul AUGE « l'effectif
humain se marque visuellement à la surface de la terre beaucoup moins
par le fourmillement des hommes que par les faits d'habitat (...) ». Ceci
est vrai car tout homme cherche à utiliser une portion de terre à
sa disposition dans le profond souci d'avoir un « chez soi ». C'est
ce qui entraine des conflits au sein de la communauté. Ces propos de
Paul AUGE cadrent directement avec les résultats de notre étude
à ce point94(*).
Ces effets observés au sein de la population
cités ci haut, nous ont fait le types d'immoralité selon
lesquelles99 personnes, soit 43,2%, ont répondu que la sexualité
est l'immoralité due au mauvais lotissement, 123 personnes, soit 54,1%,
ont affirmé que l'alcoolisme est le type d'immoralité
observée et 6 personnes, soit 2,7%, quant à elles ont
affirmé qu'elles n'en savent rien sur ça dans les 356 personnes
enquêtées.
Et nous avons remarqué que départ tous ces
éléments liés aux comportements de la population dans le
quartier Katoyi que 234 personnes, soit 65,8%, ont affirmé que les
comportements malsains sont dus au mauvais lotissement du quartier et 122
personnes soit 34,2% le contraire sur les 356 personnes questionnées.
Ces résultats coïncident avec les
éléments du rapport des activités de descente sur terrain
2010-2011 au quartier Katoyi qui dit que la plupart des parents n'ont pas le
temps de s'occuper de l'éducation de leurs enfants, au contraire c'est
l'éducation diffuse qui prime chez les jeunes de ce quartier, due par
manque d'intimité entre les occupants d'un logement car les enfants sont
obligés d'assister parfois à des actes intimes de leurs parents,
les grandes filles et grands garçons passent la nuit ensemble au salon,
favorisant ainsi le viol, la prostitution et les actes inhumains et qui
affichent en vrai les comportements de la population dus au mauvais lotissement
et qui a des retombées sur la qualité de la parcelle, logement et
le mode de vie.
Si la majorité de répondants affirment que ces
comportements sont dus au mauvais lotissement, l'attitude à tenir pour
aider cette population était pour93 personnes, soit 40%, ont
répondu que la sensibilisation sur la prise de conscience est l'attitude
à adopter, 50 personnes, soit 21,3%, ont affirmé que
l'éducation des jeunes au respect de la loi foncière est
l'attitude à adopter et 91 personnes, soit 38,7%, quant à elles
que la collaboration étroite avec les autorités pour organiser
des rencontres de mobilisation communautaire est l'attitude à adopter
dans les 356 personnes questionnées.
Ceci nous amène à confirmer notre
deuxième hypothèse qui dit que la conflictualité (conflits
intercommunautaires et interhumaines), la difficulté de circulation
(servitude des parcelles est inférieure au standard),
indifférence face aux initiatives d'urbanisation seraient les
conséquences du mauvais lotissement sur les comportements de la
population du quartier Katoyi.
Chapitre sixième
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Au terme de cette étude portant sur les
conséquences du mauvais lotissement dans le quartier Katoyi en ville de
Goma. L'objectif fixé durant cette étude était de
déterminer les conséquences du mauvais lotissement dans le
quartier Katoyi en ville de Goma. De cet objectif deux autres objectifs
spécifiques se sont dégagés:
Ø Déterminer les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement du Quartier Katoyi ;
Ø Identifier les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi
De là, nous nous sommes posés une question
générale suivantes :
« Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement dans le quartier Katoyi en ville de Goma? »
De cette question générale, nous avons
dégagé deux autres questions spécifiques à
savoir :
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement dans le Quartier Kayoyi ?
Ø Quelles sont les conséquences du mauvais
lotissement sur les comportements de la population du quartier Katoyi ?
Les méthodes évaluative, qualitative et
quantitative, nous ont permis de réalisé la présente
étude, la technique d'interview, recrutement et
formation des enquêteurs et la réalisation du pré
test. Toutes ces méthodologies et techniques utilisées nous ont
été utiles pour mieux faire faire la récolte des
données.
Notre étude a un échantillon de 377
enquêtés. Après récolte des données,
celles-ci ont été traitées à l'aide des logiciels
Excel et SPSS.
De ce qui précède, nous avons abouti aux
conclusions ci-après ;
Pour ce qui est d'identification des répondants, plus
de la moitié sont de sexe féminin et moins de la moitié
soit du sexe masculin. Plus du tiers, étaient des
enquêtés de la tranche d'âge variant entre 35 et 60 ans, et
moins du ¼ ont plus de 60 ans. Plus de 1/3 de
répondants avait un niveau du diplômé suivi moins de
1/4 qui était sans étude, moins de
1/6 avait un niveau de graduat et seul moins du
dixième avait un niveau d'études universitaires du second
cycle. Environ la moitié ont déjà passé 3ans dans
leur quartier, plus du sixième ont déjà fait plus de 3ans
et seul moins de la moitié ont déjà passé une
année. 1/3 de nos enquêtés
étaient des enseignants, moins du quart ont opté pour autres
travaux, la moitié du 1/3 sont des pasteurs.
Pour ce qui est des conséquences du mauvais lotissement
sur l'environnement, à l'issu de notre enquêté selon
l'analyse faite de nos résultats nous constatons :
En abordant le point relatif au manque d'espaces pour les
installations sanitaires et hygiéniques ;
Plus de la moitié de nos enquêtés
confirment vivre à 4 personnes dans leurs ménages et le 1/4 des
répondants ont affirmé vivre à plus de 6 personnes dans le
ménage. De ce qui est de la propriété de la parcelle, plus
de la moitié de répondants ont affirmé qu'ils sont
propriétaires de leurs parcelles et moins de la moitié soit de
¼ avaient infirmé être propriétaires leurs parcelles.
Pour ce qui est de la possession des installations sanitaires et
hygiéniques dans les parcelles, moins de la moitié soit de 1/3 de
répondants ont affirmé qu'ils les possèdent et plus de la
moitié soit 1/10 ont affirmé qu'ils ne les possèdent pas.
De notre côté le résultat obtenu a montré que la
moitié de répondants ont la latrine dans leurs parcelles et moins
de 1/3 de répondants ont affirmé avoir une latrine, une bouche
et un robinet dans leurs parcelles et 1/6 de répondant ont
affirmé avoir une latrine, une douche et une poubelle dans les parcelles
et enfin moins de la moitié soit de 1/8 ont affirmé
possédés autres installations sanitaires et hygiéniques
autres que la latrine, la douche, la poubelle,... Dans ce même angle
d'idée sur les installations sanitaires et hygiénique, plus de la
moitié soit de 1/3 de répondants avaient confirmé que ces
installations bien qu'ils les possèdent sont en mauvais état et
moins de la moitié soit de 1/5 ont confirmé que leurs
installations sont en bon état. Parlant toujours de la condition des
installations sanitaires et hygiéniques dans les parcelles du quartier
Katoyi, moins de la moitié soit de 1/3 de répondants ont
affirmé que ces mauvais états des installations sanitaires et
hygiéniques sont dus à la petitesse des parcelles et moins de
la moitié soit de 1/8 ont affirmé quant à eux que c'est
plutôt la présence de beaucoup de maisons dans la parcelle et
enfin 1/5 manquent de moyen.
En abordant le point relatif au manque d'espace
écologique et de mauvaises conditions de vie, le résultat de
l'étude nous a montré que plus de 3/4 répondants ont
confirmé de se retrouver dans un environnement non propice partant de
tout ce précède. Moins de la moitié soit de 1/5 de
répondants ont affirmé que la conséquence d'être
dans un mauvais environnement est la difficulté de planter les arbres
dans la parcelle, moins de la moitié soit de 1/4 ont affirmé
que la conséquence est l'accumulation des déchets domestiques
dans les rues, moins de la moitié ont confirmé que c'est la
difficulté de canalisation des eaux usées et 1/10 ont
confirmés que c'est la diminution de la fertilité du sol suite
aux déchets plastiques.
Avec toutes ces conséquences citées ci haut,
plus de la moitié de répondants ont affirmé que leur
environnement est menacé et moins de la moitié de
répondants ont infirmé que ces conséquences ne prouvent
pas être une menace pour leur environnement. En allant toujours dans ce
même champ d'idée, plus de la moitié soit de 1/6 de
répondants ont affirmé que la sensibilisation est l'attitude
à tenir pour sauver leur environnement déjà menacé,
moins de moitié soit de 1/3 de répondants ont affirmé sur
l'éducation pour le changement de comportement et moins du quart de la
moitié soit de 1/5 de répondants ont affirmé que les
plaidoyers auprès des autorités locales est l'attitude à
tenir pour sauver l'environnement en danger.
En abordant les points relatifs aux conséquences du
mauvais lotissement sur les comportements de la population, disons que notre
enquête prouve pour ce qui est de notre étude que moins de la
moitié soit de répondants affirment que leurs parcelles ont de
servitude de 3m en allant vers la rue et plus de la moitié affirment que
leur parcelles n'ont pas de servitude valable dans le quartier Katoyi.
Quant à nous, nous avons abouti aux résultats
qui suivent : plus de la moitié soit de 1/3 ont affirmé que
les morcellements par arrangement des parcelles expliquerait l'existence de
servitude de moins 3m en allant vers la rue, moins de la moitié soit de
1/3 ont affirmé que c'est le non-respect des règles du
lotissement dans le quartier et moins du quart de la moitié soit de 1/6
de répondants ont affirmé que le non-respect des autorités
locales.
Quant à nous, nous avons abouti aux résultats
qui suivent : moins de la moitié soit de 1/6 ont affirmé que
ce sont les chefs d'avenues qui sont à la base de morcellement des
parcelles, 1/5 de répondants ont affirmé que ce sont les 10
maisons qui en sont acteurs dans ces affaires de morcellement parcellaire dans
le quartier et moins de la moitié soit de 1/12 de répondants ont
affirmé que c'est la police locale qui est l'auteur des morcellements
des parcelles.
Pour ce point nous avons abouti aux résultats selon
lesquels la ½ de répondants ont affirmé que cette situation
a des répercussions sur les comportements de la population du quartier,
moins de la moitié soit de 1/6 ignorent les répercussions de
cette situation sur les comportements de la population et moins de 1/2 de la
moitié de répondants affirment qu'il n'y a
aucunerépercussion sur les comportements de la population du quartier.
Pour ce qui est de la finalité de cette situation,
moins de la moitié soit le 1/3 de répondants ont affirmé
que c'est le parquet (justice), moins de la moitié soit de 1/2
affirment que c'est la rupture des relations sociale et haine, moins de la
moitié soit de 1/2 ont affirmé pour l'arrangement et moins de
la moitié soit de 1/10 ont affirmés que c'est le meurtre qui est
comme finalité des conflits dans le quartier. Avec cette
finalité, moins de la moitié soit de 1/8 de répondants ont
affirmé que l'indifférence face aux initiatives de changement est
le comportement déjà observé dans le chef de la population
du quartier, moins de la moitié de répondants soit de1/2 ont
affirmés que l'immoralité et le conflit social sont les
comportements observés à cet effet dans le quartier et moins de
la moitié soit de 1/10 ont affirmé que c'est l'ignorance de
notions du lotissement qui est le comportement de la population à cet
effet dans le quartier. Compote tenu de cette situation, plus de la
moitié soit de 1/8 de répondants ont affirmé avoir
déjà enregistrés un cas de conflit liés au
morcellement de parcelle et moins de la moitié soit de 1/3 ont
affirmé qu'ils n'ont jamais enregistrés de cas de conflit. Pour
les répondants qui ont affirmé avoir déjà
vécu des cas des conflits liés à la problématique
à cette partie, la moitié soit 1/2 de répondants ont
affirmé avoir enregistré un cas, moins de la moitié soit
de 1/3 ont affirmé avoir enregistré plus de deux cas et moins de
la moitié soit de 1/5 ont affirmé enregistrer plus de 3 cas dans
leur quartier.
Pour le type d'immoralité observé dans le
quartier Katoyi, plus de la moitié soit le 1/13 ont confirmé
l'alcoolisme, moins de la moitié soit le 1/10 ont confirmé la
sexualité des jeunes adolescents, moins de la moitié soit de
moins 1/3 ont affirmé qu'ils ne connaissent pas aucun type
d'immoralité. Avec ces comportements, nos résultats à
nous donnent plus de moitié soit le 1/3 de répondants ont
affirmé que ces comportements sont dus au mauvais lotissement du
quartier et moins de la moitié soit le 1/3 ont affirmé que ces
comportements ne sont pas dus au mauvais lotissement du quartier. Et afin
comme signalé ci haut, mois de la moitié soit de 2/3 de
répondants ont affirmé que l'éducation des jeunes au
respect de loi foncière est l'attitude à adopter aider la
population et moins de la moitié soit de 1/2 ont affirmé que la
sensibilisation sur la prise de conscience est l'attitude à adopter pour
aider la population du quartier Katoyi.
A notre avis, vus ces résultats et la gravité de
ce problème qui est le mauvais lotissement, après analyse des
fréquences des répondants, nous concluons qu'il existe des
problèmes actuellement liés aux conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement et aussi sur les comportements de la population
qui s'aggraveront dans les jours à venir, mais que la population de ce
quartier en particulier et de la ville de Goma en général
ignorent encore.
Ainsi, pour pallier ces conséquences du mauvais
lotissement, nous suggérons ce qui suit :
Ø Aux autorités politico
administratives :
ü De mettre en place une politique efficace de mise en
place des systèmes d'information des activités du quartier et de
la mairie en rapport avec le foncier à toute la population du quartier
Katoyi.
ü De définir les stratégies de
réhabilitation ou de la modernisation des espaces mal lotis au
départ en ville et de prendre des mesures pour les espaces non lotis
dans les milieux périphériques.
ü Que le service de l'urbanisme et habitat mette en place
un système d'actualisation de la cartographie de la ville de Goma et la
mettre à disposition des chefs des quartiers pour éviter le pur
dans les jours à venir.
ü Que le principe de la tolérance zéro soit
appliqué à tous les niveaux pour limiter ou mettre fin aux
conflits des terres en ville de Goma ;
A la population du quartier Katoyi
ü De respecter le circuit normal ou le processus normal
d'accession à une terre et de s'informer tout autour pour limiter les
conflits
ü De participer aux initiatives de développement
de leur quartier quand bien même mal lotis au départ pour changer
l'image du milieu où elle passe leur vie
ü D'inviter tous les jeunes à devenir des cadres
en leur interpellant à aimer les études et non les
immoralités
Ø A la population du monde en général et
de la République Démocratique du Congo :
ü A toute personne qui lira ce travail, d'appliquer le
« Reading by learning and doing ».
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
- AUGER, Peter., Grand mémento
encyclopédique Larousse, éd. Larousse, Paris, 1936, T.l,
1035p
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développement rural en Afrique central. Éd Le Harmattan,
Paris, 1989,182p.
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éd. L 'Harmattan, Paris, 1994, 266p.
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des terres du Congo-Belge et du Rwanda- Burundi et leurs applications
(1940-46), s.m. 1947
- M. P. S, L'explosion urbaine: Chaos ou
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politique, ed. ORSTON, Paris, 1984, 476p
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- FUETA P. cours d'informatique et traitement des
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- NTABE NAMEGABE. cours de méthode de recherche
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Communautaires, ULPGL Goma 2012
Webographie
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lotissement en Afrique noire. 2009. Douala
- http//www.etat de logement dans le monde.org 2012
- http//genre et logement en Afrique et Asie du
sud/www.lesnouvellesdutiermonde.net 2012
ANNEXES
1. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS
LACS« ULPGL »
FACULTE DE SANTE ET DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRES
FSDC
B.P : 368 GOMA
Nous c'est Fabrice LUSUNGU WITANDAY
étudiant en santé et développement communautaires à
l'université libre des pays des grands lacs (ULPGL/Goma), nous menons
une étude sur «Conséquences du mauvais lotissement
dans le Quartier Katoyi en ville de Goma» cette étude
s'inscrit dans le cadre de recherche de fin d'étude que nous allons
réaliser qu'avec votre soutien en répondant aux questions
ci-dessous.
Encerclez le numéro de la réponse correspondant
au choix (l'opinion) de l'enquêté
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Composante 1 Indentification du
répondant
|
Q1
|
sexe de l'enquêté
|
1. Féminin
|
|
2. Masculin
|
|
Q2
|
Quel est votre âge ?
|
1. 15 à 24 ans
|
|
2. 25 à 34 ans
|
|
3. 35 à 60 ans
|
|
4. 60 et plus
|
|
Q3
|
Quel est votre niveau d'étude ?
|
1. Primaire
|
complet
|
|
incomplet
|
|
2. Secondaire
|
complet
|
|
incomplet
|
|
3. Universitaire
|
complet
|
|
incomplet
|
|
Q4
|
Depuis quand vivez-vous ici ?
|
1. 1année
|
|
2. 2ans
|
|
3. 3ans
|
|
4. Plus de 3ans
|
|
Q5
|
Quelle est votre profession ?
|
1. Agriculteur
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2. Enseignant
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3. Pasteur
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4. Autres à préciser
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Composante 2 : conséquences du mauvais
lotissement sur l'environnement du Quartier Katoyi
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Q7
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Vivez-vous à combien de personnes dans votre
ménage?
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1. 3
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2. 4
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3. 5
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4. Plus de 6
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Q8
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Cette parcelle est-elle à vous?
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1. Oui
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2. Non
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Q9
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Si oui ou non, possède-elle d'installations
sanitaires ?
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1. Oui
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2. non
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Q10
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Si oui, quel type d'installations sanitaires ?
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1. Latrine, douche, poubelle,
robinet
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2. Douche, latrine, poubelle
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3. Latrine, poubelle
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4. latrine
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5. Autres à préciser
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Q11
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Ces installations sont-elles dans quelles conditions ?
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1. Bonnes
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2. Moyennes
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3. Mauvaises
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Q12
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Si ces installations sont dans une mauvaise condition, cela
est du à quoi ?
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1. Ma parcelle est trop petite
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2. Ma parcelle a beaucoup de
maisons
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3. Je n'ai pas de moyen
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Q13
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Avec ce genre des parcelles dans votre Quartier, vous vous
retrouvez vivre dans un environnement propice ?
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1. oui
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2. non
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Q14
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Si non, que peuvent être les conséquences de cet
état dans votre milieu de vie (quartier) ?
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1. Accumulation des déchets
domestiques dans les rues
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2. Diminution de la fertilité
du sol suite aux déchets plastiques
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3. Difficulté de canalisation
des eaux usées
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4. Difficulté de planter les
arbres dans ma parcelle
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Q15
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Ces conséquences ci-dessus, prouvent-elles que
l'environnement du Quartier Katoyi est menacé ?
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1. Oui
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2. Non
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Q16
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Si oui, quelle attitude prenez- vous pour protéger cet
environnement en danger ?
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1. sensibilisation
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2. Education pour le changement de
comportement
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3. Plaidoyer auprès des
autorités locales
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4. autre à préciser
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Composante 3 : Les conséquences du mauvais
lotissement sur le comportement de la population du Quartier Katoyi
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Q17
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Votre parcelle a-t-elle une servitude ou un accès
à la rue principale recommandée (3 m) ?
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1. Oui
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2. Non
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Q18
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Si non, pourquoi cette situation ?
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1. Morcellement par arrangement
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2. Non-respect des règles du
lotissement du quartier
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3. Non-respect des autorités
locales
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Q19
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Qui sont les acteurs impliqués dans les morcellements
des parcelles dans votre Quartier ?
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1. Chef de quartier
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2. Chef d'avenue
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3. Chef de 10 maisons
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4. Leaders locaux
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5. La police du quartier
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6. Tout le monde
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Q20
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Cette situation ci-haut, a-t-elle des répercutions sur
les comportements de la population de ton quartier ?
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1. J'ignore
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2. Oui
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3. Non
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Q22
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Si oui, quels en sont leur finalité ?
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1. Parquet
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2. Rupture de relation sociale
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3. Haine
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4. blessures
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5. meurtre
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6. arrangement
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Q21
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Si oui, quelle sorte de dérapage
comportemental avez-vous déjà observé ?
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1. immoralité
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2. Conflictualité
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3. Indifférence aux initiatives
de changement
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4. ignorance
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Q22
|
Il y a-t-il déjà eu des conflits
intercommunautaires enregistrés suite aux disputes des morcellements des
parcelles ?
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1. Oui
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2. Non
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Q23
|
Si oui, combien avez-vous déjà
enregistré ?
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1. 1
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2. 2
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3. 3
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4. Plus de 3
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Q24
|
Quels types d'immoralité avez-vous déjà
observé dans votre quartier dus aux conséquences du mauvais
lotissement ?
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1. Sexualité des jeunes
adolescents
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2. alcoolismes
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3. Immoralité
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4. Je ne sais pas
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Q25
|
Tous ces éléments cités ci-haut,
prouvent-ils que les comportements malsains de la population de votre quartier
sont dus au mauvais lotissement ?
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1. Oui
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2. Non
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Q26
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Si oui, quelles attitudes pouvez-vous adopter pour aider cette
population ?
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1. Sensibilisation sur la prise de
conscience
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2. Education des jeunes aux respects
de la loi foncière
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3. Collaboration étroite avec
les autorités pour organiser des rencontres de mobilisation
communautaire
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4. J'ignore
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5. Autres à préciser
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Questions ouvertes
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Q27
|
Quels sont vos commentaires face aux conséquences du
mauvais lotissement sur l'environnement dans votre quartier ?
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Q28
|
Quels sont vos commentaires face aux conséquences du
mauvais lotissement sur les comportements de la population de votre
Quartier ?
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2. GUIDE D'INTERVIEW
GUIDE D'INTERVIEW
Madame, Mademoiselle,
Je m'appelle Mr LUSUNGU WITANDAY Fabrice, étudiant en
deuxième année de licence en Santé et Développement
Communautaires, option de santé environnementale à
l'Université Libre des Pays des Grands Lacs de Goma.
Dans le cadre de notre travail de fin de cycle, nous menons
une étude sur les conséquences du mauvais lotissement
dans le quartier Katoyi en ville de Goma.
Nous sollicitons votre contribution en répondant
très sincèrement à ce questionnaire qui vise exclusivement
un but scientifique. Nous vous garantissons l'anonymat.
Nous vous remercions d'avance pour votre collaboration.
1 Quels sont vos commentaires face aux conséquences du
mauvais lotissement sur l'environnement dans votre quartier ?
2. Quels sont vos commentaires face aux conséquences du
mauvais lotissement sur les comportements de la population de votre
Quartier ?
* 1 Informations reçues
auprès du garde archive de la mairie de Goma, le 25 Mars 2012.
* 2 Données recueillies
auprès du chef du Quartier Katoyi, le 23 Mars 2012 : Rapport
trimestriel Quartier Katoyi, 2012.
* 3 idem
* 4 Données recueillies
auprès du chef du Quartier Katoyi, le 23 Mars 2012 : Rapport
trimestriel Quartier Katoyi, 2012.
* 5 Données recueillies
auprès du chef du Quartier Katoyi, le 23 Mars 2012 : Rapport
trimestriel Quartier Katoyi, 2012.
* 6 Idem
* 7 Données recueillies
auprès du chef du Quartier Katoyi, le 23 Mars 2012 : Rapport
trimestriel Quartier Katoyi, 2012
* 8 Informations reçues
auprès du garde archive de la mairie de Goma, le 25 Mars 2012.
* 9 Rapport trimestriel du
Quartier Katoyi 2012.
* 10 Idem
* 11 Idem
* 12 Idem
* 13 Idem
* 14 Rapport trimestriel du
Quartier Katoyi 2012
* 15 Rapport annuel de la
mairie de Goma 2010
* 16 HEYSE, Théophile, Grandes
lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda- Burundi et
leurs applications (1940-46), s.m. 1947
* 17 Idem
* 18HEYSE, Th, Grandes
lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda- Burundi et
leurs applications (1940-46), s.m. 1947
* 19Idem
* 20Idem
* 21Idem
* 22PALUKU M, Cadre
législatif et coutumier de la loi foncière en RDC, 1986
* 23HEYSE, Th, Grandes
lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda- Burundi et
leurs applications (1940-46), s.m. 1947
* 24 Idem
* 25HEYSE Théophile,
Grandes lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda- Burundi
et leurs applications (1940-46), s.m. 1947
* 26 Rapport annuel du quartier
Katoyi 2011.
* 27 Idem
* 28 Idem
* 29 Idem
* 30 Rapport annuel du quartier
Katoyi 2011
* 31 Données recueillies
dans les rapports des activités de descente sur terrain des
étudiants de L2 FSDC, ULPGL Goma 2012.
* 32 Rapport annuel du quartier
Katoyi 2011
* 33 Dénombrement
provincial de 2010, rapport du bureau du Quartier Katoyi.
* 34CICIBA Fernand,
Facteurs culturels et projets de développement rural en Afrique
central. Éd Le Harmattan, Paris, 1989.
* 35CICIBA Fernand,
Facteurs culturels et projets de développement rural en Afrique
central. Éd Le Harmattan, Paris, 1989,182p.
* 36CICIBA fernand, 1989. Idem
3
* 37(N. HARRIS, La terre et
les hommes, 1992).
* 38J. P. DIEHL, hectare
après hectare, la ville grignote le territoire qui l'entoure.
1984.
* 39 MAXIMY, R. Kinshasa. Ville en
suspens : dynamique de la Croissance et problèmes
d'urbanisation. Approche socio- politique, ed. ORSTON, Paris, 1984,
476p
* 40G. MASSIAH et al 1987. La
croissance démographique et le développement dans le monde.
Paris 1987.
* 41MAXIMY, R. Kinshasa. Ville
en suspens : dynamique de la Croissance et problèmes
d'urbanisation. Approche socio- politique, ed. ORSTON, Paris, 1984.
* 42Idem
* 43UNICEF, Rapport sur
l'état de logement et la survie des enfants en RDC, 2006
* 44UNICEF, Rapport sur la
santé et l'environnement, 2006
* 45 Paul AUGE, l'habitat et la
population au Brésil, 1936.
* 46 Données recueillies
au bureau de l'urbanisme et habitant ville de Goma troisième trimestre
2011
* 47 Rapport des
activités de descente sur terrain 2010-2011 quartier Katoyi, commune de
Karisimbi
* 48 Données recueillies
au bureau du quartier Katoyi, Rapport de l'urbanisme et habitat 2009
* 49 Données recueillies
au bureau du quartier Katoyi, Rapport de l'urbanisme et habitat 2009
* 50 Rapport des
activités de descente sur terrain 2010-2011 quartier Katoyi, commune de
Karisimbi
* 51 Idem 23
* 52 Berger-Levraut et A. M.
P. S, L'explosion urbaine: Chaos ou maîtrise?, 1936, 249p.
* 53 KALEGAMIRE Jean,
problématique de l'amélioration de l'habitat dans le
territoire de KABARE, province du Sud Kivu, Mémoire ULPGL Goma,
2010.
* 54 Informations et
données recueillies lors de l'interview avec le chef de Quartier
Katoyi, Mars, 2012.
* 55HEYSE Théophile,
Grandes lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda-
Burundi et leurs applications (1940-46), s.m. 1947
* 56 http/www.wikivix.fr :
la conquête d'espace. Le défi du lotissement en RDC. LA VOIS DES
SANS VOIS, 2010, RDC.
* 57 JEAN BOSCO, Evaluation de
l'état de l'hygiène dans l'agglomération rurale de
KIZIGURO, Mémoire inédit Santé publique/UO Goma
février 2009 p45.
* 58 http/www.wikivix.fr :
la conquête d'espace. Le défi du lotissement en RDC. LA VOIS DES
SANS VOIS, 2010, RDC.
* 59 Idem
* 60 http/www.wikivix.fr :
la conquête d'espace. Le défi du lotissement en RDC. LA VOIS DES
SANS VOIS, 2010, RDC.
* 61Analyse de la situation,
rapport de descente sur terrain première année de graduat de la
faculté de santé et développement communautaires, ULPGL -
Goma, 2010-2011
* 62Berger-Levraut et A. M. P. S,
L'explosion urbaine: Chaos ou maîtrise?, , 1936, 249p.
* 63HEYSE, Théophile,
Grandes lignes du régime des terres du Congo-Belge et du Rwanda-
Burundi et leurs applications, (1940-46), s.m. 1947
* 64 Rapport annuel du Quartier Katoyi,
2011.
* 65 Etudiant de la première
année de graduat FSCD, rapport d'analyse de la situation de descente sur
terrain, ULPGL - Goma, 2010-2011
* 66 Raport annuel du Quartier
Katoyi, 2011.
* 67UNICEF, Rapport sur la
santé et l'environnement,2006 ; Pg 34
* 68 Analyse de la situation, rapport de
descente sur terrain première année de graduat de la
faculté de santé et développement communautaires, ULPGL -
Goma, 2010-2011
* 69MUGANGU M, S, Analyse
critique des théories de développement, inédit, Cours LI
I.S.D.R.-Bukavu , Bukavu, 1999-2000
* 70 MUGANGU M, S, Analyse critique des
théories de développement, inédit, Cours LI
I.S.D.R.-Bukavu , Bukavu, 1999-2000
* 71Analyse de la situation,
rapport de descente sur terrain première année de graduat de la
faculté de santé et développement communautaires, ULPGL -
Goma, 2010-2011
* 72Analyse de la situation,
rapport de descente sur terrain première année de graduat de la
faculté de santé et développement communautaires, ULPGL -
Goma, 2010-2011
* 73 Rapport human ritgh watch
et de UN habitat sur la population et l'environnement en RDC, 2010
* 74Les incendies et les
logements, causes à effets. Google : les conséquences
de logement sur la santé. 2012. Recherche /http.google.org :
les incendies et les logements, cause à effet. 2012
* 75 Propos de chef de quartier
interviewé sur la thématique, descente sur terrain,
Décembre 2012
* 76 Dr POLEPOLE du centre de
santé mentale TULIZO LETU, interview sur l'impact des bruits et
tapages nocturnes sur la santé de la population habitant dans un
logement étroit. 2012
* 77 UNICEF, Rapport sur
l'état de logement et la survie des enfants en RDC, 2006 ; Pg
15
* 78 WASSI FRIDAY Steven,
Le mauvais lotissement, un point de départ du désordre en
Afrique noire. 2010. Publication libre. P23.
* 79 Idem
* 80 Nombre obtenu avec la
formule de Lunch : Recherche action, FSDC ULPGL Goma, 2012.
* 81 Rapport de l'état
civil de Katoyi2e trimestre 2011
* 82 Petit la rousse p 132,
édition 2010
* 83 C.T. Dr NTABE NAMEGABE,
Cours de Recherche Action Approfondie, licence 2011-2012, ULPGL-Goma,
FSDC
* 84 Petit la rousse p 226,
édition 2010.
* 85 Petit la rousse p 341
* 86Humanitarian
Action Plan -DRC-, OCHA. 2012
* 87WHO-EURO,
2004
* 88 Idem
* 89CICIBA, Facteurs
culturels et projets de développement rural en Afrique central.
Éd Le Harmattan, Paris, 1989,182p.
* 90CICIBA, Facteurs
culturels et projets de développement rural en Afrique central.
Éd Le Harmattan, Paris, 1989,182p.
* 91UNICEF, Rapport sur
l'état de logement et la survie des enfants en RDC, 2006
* 92Rapport de l'UNICEF sur
l'état de logement et la survie des enfants en RDC, 2006)
* 93MAXIMY, R :
Kinshasa. Ville en suspens : dynamique de la Croissance et
problèmes d'urbanisation. Approche socio- politique, Paris, 1984.
* 94AUGER, Peter., Grand
mémento encyclopédique Larousse, éd. Larousse, Paris,
1936, T.l, 1035p
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