RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
84% des PVV sont de sexe féminin et 16% de sexe
masculin
L'age entre 19-49ans sont les plus affectés avec une
proportion de 66% ; 10-18ans 24% et 50ans et plus 10%.
Les PVV du niveau d'étude primaire présente un
taux d'infection de 41%, étude secondaire 33% les analphabètes
19% et les universitaires 7%.
Selon l'état civil, les célibataires
présentent un taux de 39%, les mariés 25%, divorcéss12%,
et les veufs (ves) 24%.
40% des PVV ont un statut de mariage monogamique, 15% mariage
polygamique et 45% de sans statut.
40% des PVV sous ARV sont de la confession religieuse
catholique, 30% protestante, 13%d'église de réveil et 6%
musulmane.
71% des PVV sous ARV n'ont pas eu d'enfants depuis que leur
état pathologique a été diagnostiqué.
88% des PVV confirment que la quantité des ARV est
suffisante pour une période donnée, 51% des PVV passent leur
temps en attente que les structures soient approvisionnées en cas de
rupture de stock ; 9% s'approvisionner chez les privés ; 40%
sollicitent une quantité des ARV chez les ami (es) .
52%des PVV sous ARV confirment qu'il y a des jours qu'elles
répondent au rendez-vous et elles rentrent sans recevoir un
comprimé d'ARV ;
91% des PVV sous ARV sont examinées
périodiquement pour constater l'amélioration de leur état
de santé.
95% des PVV affirment que si les ARV sont disponibles dans les
structures l'accès est facile.
77% des PVV sous ARV sont fières quand elles
répondent au rendez -vous de distribution des ARV, 1%sont
angoissés, 11% y 'vont malgré eux et 11% ne veulent pas qu'ils
soient vus par d'autres personnes ;
95% des PVV sous ARV respectent le programme fixé par
leurs encadreurs et 5% les respectent avec peine ;
82% des PVV sensibilisent les autres à adhérer
dans une association.
PLAN DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en Quatre
chapitres :
Chapitre premier : concerne les considérations
générales sur le VIH/SIDA, et une brève description du
milieu d'étude
Chapitre deuxième, concerne le matériel et la
méthodologie suivie
Chapitre troisième porte sur l'enquête et
présentation des résultats
Chapitre quatrième porte sur la revue de la
littérature avec l'analyse et discussion des résultats
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
0.1 PROBLEMATIQUE
Notre pays la RDC vient de traverser une
période de plus de dix ans de crises multidimensionnelles. Il s'est
caractérisé par la mauvaise Gouvernance, la pauvreté de la
population, les guerres à l'Est l'apparition de plusieurs maladies
l'absence de médicaments, les violences sexuelles, la forte
militarisation des groupes armés à l'Est etc.... cette
dernière réalité de la crise qui a frappé la RDC a
contribué à la prolifération du VIH/SIDA jusqu'à
atteindre un taux de prévalence élevé estimé
à 5% dans la ville de Goma et la plupart des personnes vivant avec le
VIH/SIDA ignorent leur état sérologique.
Les études réalisées en 2004 à
l'Est de la RDC indiquent que « la prévalence du VIH/SIDA
varie de 20 à 22% dans les territoires occupés par les groupes
armés et dans la ville de Goma. Elle est passé de 16 à
20% en moins de deux ans ».
(Source: Rapport human right watch.2002)
Il est vrai que les conséquences de la guerre sont
amères et l'ampleur de nombre des personnes vivant avec le VIH/SIDA ne
cesse d'augmenter du jour au jour,et pour cette raison, la prise en charge de
PVV pose problème surtout en Antirétroviraux.
Les soins intégrés impliquent un réseau
des ressources et des services destinés à fournir un soutien aux
personnes vivant avec le VIH. Ce soutien recouvre les soins à
l'hôpital et à domicile pendant toute la vie. Actuellement, il n'
y a pas de médicaments curatifs, tout ce qui est prescrit vise
de :
- Retarder l'évolution de la maladie
- Empêcher l'apparition de variantes
résistantes
- Diminuer la contagiosité du malade.
La médecine utilise des Antirétroviraux pour
soulager et prolonger la vie du malade.
(Source : guide national de traitement de l'infection
à VIH par les antirétroviraux, RDC, 2005)
Dans la ville de Goma, l'ONG Médecin du
Monde/France/PNLS, Fondation CLINTON... s'occupe de disponibilités et
de distribution des ARV dans les structures de prise en charge des PVV.
Cependant, dans plusieurs circonstances on assiste à une rupture de
stock, ou à un accès difficile avec un filet d'attente important
des PVV. Ce qui fait que l'approvisionnement, la distribution, la gestion des
ARV posent problème dans les Institutions qui les gèrent dans la
ville de Goma. C'est cette situation qui est au Centre de notre
préoccupation que nous résumons en nous posant les questions
ci-après : (source : résultat du
terrain)
5. les structures de prise en charge de PVV sont-elles
suffisamment approvisionnées en ARV ?
6. Les ARV parviennent -ils à satisfaire les besoins de
la population éligible en qualité et quantité ?
7. Quelles sont les sources de financement des ARV ?
8. Les critères de sélection de PVV ne seraient
ils pas à la base de l'insuffisance des ARV ?
Tout au long de notre recherche, nous essaierons d'expliquer
et de répondre à la question de recherche afin de suggérer
quelques pistes de solutions aux problèmes que pose l'approvisionnement
des Antirétroviraux dans les structures sanitaires vis-à-vis des
personnes vivant avec le VIH/SIDA.
|