REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« E.S.U. »
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MÉDICALES
I.S.T.M. / GOMA
B.P : 176 GOMA
SANTE
SCIENCE
ISTM
DEVOUEMENT
PROBLEMATIQUE D'APPROVISIONNEMENT EN ANTIRETROVIRAUX
DANS LES STRUCTURES SANITAIRES DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE
VIH/SIDA DANS LA VILLE DE GOMA EN 2008
Mémoire
présente et défendu par :
ZIRAMENYWA BARAKABYA
Innocent
En vue de l'obtention
du grade de Licencié en Gestion des
Institutions de santé
Directeur :
Prof. DR KASEREKA NDAA KAM
Encadreur :
Didy MASIRI KATSANA
Année Académique : 2009 -
2010
« Mon peuple est détruit, parce qu'il
manque la connaissance »
Osée 2 : 6
Nous
dédions ce travail à :
Nos parents
Nos frères
et soeurs
Notre famille
et
Nos amis les plus
proches
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail, nous tenons à remercier
tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur contribution
à la réalisation de cette oeuvre scientifique.
Nos remerciements les plus sincères
s'adressent :
- Au Directeur de ce travail Prof Dr KASEREKA NDAAKAM,
- A l'encadreur Didy MASIRI KATSANA qui ont accepté de
tout coeur à diriger ce travail.
- A tous les membres de ma famille en l'occurrence NTAMUHANGA
RUSUMBA Noël,
- Aux autorités académiques, à tous les
professeurs, chefs de travaux et les Assistants, qui ont contribué
à notre formation depuis la première année de graduat
jusqu'en deuxième année de licence ; en particulier CT
Paul SENZIRA
- Aux amis qui nous sont proches : AMANI THERMAN ,
MUHINDO MUTUMAYI, MAONEO DENDERA, Arcene MURHEBWA, VENANT, Roger KAYANGE,
à la famille GUSTAVE, papa MABIALA, Famille spéciose SEBANGEZI,
GERARD MUGANDA ...
Nos sincères remerciements s'adressent également
à tous les camarades en particulier : AKILI, BALUME, BALIBUKIRA,
BAZIROGWERHE, BATONFIRANA, BAVURHE, BURONGU, BUHORO, D'ZDA, KAVIRA, KABUO,
KAHINDO, KAMBASU, KITUNGANYA, MUHINDO, MULOBA, MUHOZI, MUTSIHIRWA, NABANDU,
NAMEGABE, SIBOMANA et UZIMA BWIRA LA VIE.
A vous tous, nous disons merci
ABREVIATIONS ET SIGLES
$ : Dollars
% : pourcentage
ACS : Actions communautaires Sida
ARV : Antirétroviraux
CCC : communication pour le changement de
comportement
CDV : centre de Dépistage Volontaire
IST : infection sexuellement transmissible
ISTM : Institut supérieur des techniques
médicales
N° : numéro
OMS : organisation mondiale de la santé
ONG : organisation non gouvernementale
ONU : organisation de nations unies
ONUSIDA : organisation des nations unies de lutte
contre le SIDA
PNLS : programme nationale de lutte contre le SIDA
PNMLS : programme national multisectoriel de lutte
contre le SIDA
PT ME : prévention de la transmission
mère enfant
PVV : personnes vivant avec les VIH/SIDA
Q : Question
RDC : république démocratique du
Congo
SIDA : syndrome d'immunodéficience acquise
UNICEF : united nation children fund
VIH : virus de l'immunodéficience humaine
RESUME
Cette recherche a consisté à l'étude de
problème de l'approvisionnement en antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
dans la ville de goma en 2008.
Partant de la problématique, nous avons émis
les hypothèses suivantes :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires ?
- la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base des problèmes liés à
l'approvisionnement ?
- la quantité des ARV à commander serait
liée à l'ensemble de la population éligible ?
- l'approvisionnement des ARV serait lié à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie ?
L'objectif de cette recherche est d'identifier le
problème à travers ces hypothèses, afin de proposer une
solution sous forme de recommandations et suggestions.
Avec la méthode structuro- fonctionnaliste et la
méthode statistique, associées aux techniques d'analyse
documentaire, l(interview libre et le questionnaire d'enquête
adressés aux structures de prise en charge des PVV et aux PVV sous
ARV , nous avons obtenu les résultats suivants :
- 75% des institutions de prise en en charge des PVV
confirment que la période d'approvisionnement est trimestrielle.
- 50% des structures connaissent la rupture de stock. Les
causes de cette rupture sont : 25% dépendance de l'extérieur
et 25% retard dans les livraisons.
- Dans100% des structures de prise en charge des PVV, la
gestion de stock des ARV est confiée aux infirmiers et aux
médecins.
- 75% des ARV se périment dans les structures de prise
en charge des PVV suite à la livraison de produits en voie de
péremption.
- A 99,75% c'est la consommation des ARV de première
ligne.
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS
ARV
84% des PVV sont de sexe féminin et 16% de sexe
masculin
L'age entre 19-49ans sont les plus affectés avec une
proportion de 66% ; 10-18ans 24% et 50ans et plus 10%.
Les PVV du niveau d'étude primaire présente un
taux d'infection de 41%, étude secondaire 33% les analphabètes
19% et les universitaires 7%.
Selon l'état civil, les célibataires
présentent un taux de 39%, les mariés 25%, divorcéss12%,
et les veufs (ves) 24%.
40% des PVV ont un statut de mariage monogamique, 15% mariage
polygamique et 45% de sans statut.
40% des PVV sous ARV sont de la confession religieuse
catholique, 30% protestante, 13%d'église de réveil et 6%
musulmane.
71% des PVV sous ARV n'ont pas eu d'enfants depuis que leur
état pathologique a été diagnostiqué.
88% des PVV confirment que la quantité des ARV est
suffisante pour une période donnée, 51% des PVV passent leur
temps en attente que les structures soient approvisionnées en cas de
rupture de stock ; 9% s'approvisionner chez les privés ; 40%
sollicitent une quantité des ARV chez les ami (es) .
52%des PVV sous ARV confirment qu'il y a des jours qu'elles
répondent au rendez-vous et elles rentrent sans recevoir un
comprimé d'ARV ;
91% des PVV sous ARV sont examinées
périodiquement pour constater l'amélioration de leur état
de santé.
95% des PVV affirment que si les ARV sont disponibles dans les
structures l'accès est facile.
77% des PVV sous ARV sont fières quand elles
répondent au rendez -vous de distribution des ARV, 1%sont
angoissés, 11% y 'vont malgré eux et 11% ne veulent pas qu'ils
soient vus par d'autres personnes ;
95% des PVV sous ARV respectent le programme fixé par
leurs encadreurs et 5% les respectent avec peine ;
82% des PVV sensibilisent les autres à adhérer
dans une association.
PLAN DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en Quatre
chapitres :
Chapitre premier : concerne les considérations
générales sur le VIH/SIDA, et une brève description du
milieu d'étude
Chapitre deuxième, concerne le matériel et la
méthodologie suivie
Chapitre troisième porte sur l'enquête et
présentation des résultats
Chapitre quatrième porte sur la revue de la
littérature avec l'analyse et discussion des résultats
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
0.1 PROBLEMATIQUE
Notre pays la RDC vient de traverser une
période de plus de dix ans de crises multidimensionnelles. Il s'est
caractérisé par la mauvaise Gouvernance, la pauvreté de la
population, les guerres à l'Est l'apparition de plusieurs maladies
l'absence de médicaments, les violences sexuelles, la forte
militarisation des groupes armés à l'Est etc.... cette
dernière réalité de la crise qui a frappé la RDC a
contribué à la prolifération du VIH/SIDA jusqu'à
atteindre un taux de prévalence élevé estimé
à 5% dans la ville de Goma et la plupart des personnes vivant avec le
VIH/SIDA ignorent leur état sérologique.
Les études réalisées en 2004 à
l'Est de la RDC indiquent que « la prévalence du VIH/SIDA
varie de 20 à 22% dans les territoires occupés par les groupes
armés et dans la ville de Goma. Elle est passé de 16 à
20% en moins de deux ans ».
(Source: Rapport human right watch.2002)
Il est vrai que les conséquences de la guerre sont
amères et l'ampleur de nombre des personnes vivant avec le VIH/SIDA ne
cesse d'augmenter du jour au jour,et pour cette raison, la prise en charge de
PVV pose problème surtout en Antirétroviraux.
Les soins intégrés impliquent un réseau
des ressources et des services destinés à fournir un soutien aux
personnes vivant avec le VIH. Ce soutien recouvre les soins à
l'hôpital et à domicile pendant toute la vie. Actuellement, il n'
y a pas de médicaments curatifs, tout ce qui est prescrit vise
de :
- Retarder l'évolution de la maladie
- Empêcher l'apparition de variantes
résistantes
- Diminuer la contagiosité du malade.
La médecine utilise des Antirétroviraux pour
soulager et prolonger la vie du malade.
(Source : guide national de traitement de l'infection
à VIH par les antirétroviraux, RDC, 2005)
Dans la ville de Goma, l'ONG Médecin du
Monde/France/PNLS, Fondation CLINTON... s'occupe de disponibilités et
de distribution des ARV dans les structures de prise en charge des PVV.
Cependant, dans plusieurs circonstances on assiste à une rupture de
stock, ou à un accès difficile avec un filet d'attente important
des PVV. Ce qui fait que l'approvisionnement, la distribution, la gestion des
ARV posent problème dans les Institutions qui les gèrent dans la
ville de Goma. C'est cette situation qui est au Centre de notre
préoccupation que nous résumons en nous posant les questions
ci-après : (source : résultat du
terrain)
1. les structures de prise en charge de PVV sont-elles
suffisamment approvisionnées en ARV ?
2. Les ARV parviennent -ils à satisfaire les besoins de
la population éligible en qualité et quantité ?
3. Quelles sont les sources de financement des ARV ?
4. Les critères de sélection de PVV ne seraient
ils pas à la base de l'insuffisance des ARV ?
Tout au long de notre recherche, nous essaierons d'expliquer
et de répondre à la question de recherche afin de suggérer
quelques pistes de solutions aux problèmes que pose l'approvisionnement
des Antirétroviraux dans les structures sanitaires vis-à-vis des
personnes vivant avec le VIH/SIDA.
0.2. HYPOTHESES
Pour ce travail, nous émettons les hypothèses
ci-après :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires
- la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base de problème lié à
l'approvisionnement
- La quantité des ARV à commander serait
lié à l'ensemble de la population exigible
- L'approvisionnement des ARV serait lié à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie
0.3. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
0.3.1. Objectif
général
Identifier les problèmes liés à
l'approvisionnement en ARV dans les structures de prise en charge de PVV dans
la ville de Goma
0.3.2. Objectifs
spécifiques
1. Evaluer l'approvisionnement des ARV par rapport à la
population éligible.
2. Apprécier l'intervention de prise en charge de PVV
dans la ville de Goma
3. Evaluer les critères de distribution des ARV aux PVV
4. Proposer des solutions sous formes des recommandations ou
suggestions.
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET
Plusieurs raisons nous ont poussé à choisir ce
sujet :
Premièrement la pandémie du SIDA envahit
l'humanité entière en général et en particulier la
RDC dont la province du Nord Kivu, ville de Goma. Il faut donc rendre
accessible les ARV à la population éligible car la santé
est non seulement un droit vital mais aussi un facteur de
développement.
Les résultats de cette recherche permettront de
rendre compte du problème réel de la prise en charge de PVV sous
ARV dans la ville de Goma.
Le Gouvernement Provincial pourra s'inspirer des
résultats pour mieux faire le suivi des partenaires qui interviennent
dans la distribution et disponibilisér les ARV dans la ville de Goma.
Les résultats de cette recherche permettront
également aux partenaires d'adapter leur programme d'approvisionnement
en ARV selon les besoins de la population cible car la communauté est
au Centre de toutes leurs activités.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Sur le plan spatial, notre étude touche exclusivement
les structures qui distribuent les ARV aux PVV de la ville de Goma, il s'agit
notamment de :
- l'Hôpital Provincial du Nord Kivu
- l'Hôpital HEAL AFRICA
- L'Hôpital général de
référence de Virunga et
- A.C.S. Amo-Congo
0.6. SUBIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en Quatre chapitres :
Chapitre premier : concerne les considérations
générales sur le VIH/SIDA, et une brève description du
milieu d'étude
Chapitre deuxième, concerne le matériel et la
méthodologie suivie
Chapitre troisième porte sur l'enquête et
présentation des résultats
Chapitre quatrième porte sur la revue de la
littérature avec l'analyse et discussion des résultats
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I.
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE
VIH/SIDA ET UNE BREVE DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
Le SIDA (Syndrome d'immunodéficience acquise est le
stade final d'une maladie infectieuse provoquée par le VIH (Virus de
l'immunodéficience humaine) une des particularités des
infections à VIH consiste en ce que la période située
entre le moment de la contamination et le stade final du SIDA (=période
de latence) est en moyenne de 12 ans les cas de SIDA connus aujourd'hui ne
représentent qu'une partie de l'ensemble des personnes
contaminées. Ils donnent une image de la propagation de l'infection. il
y a une bonne dizaine d'années, la majorité des personnes
infectées par le VIH contractaient tôt ou tard le SIDA à
moins que l'on puisse différer l'apparition de la maladie grâce
à des médicaments.
I.1 ORIGINE ET PROPAGATION DE
L'EPIDEMIE
Le SIDA est une maladie relativement récente, on
suppose que le VIH est passé du singe à l'homme il y a
quelques décennies. L'infection s'est propagée incognito dans
les années 60 et 70 du siècle dernier par voie sexuelle tout
d'abord en Afrique, puis sur le continent Américain et en Europe et
finalement en Asie. Ce n'est qu'en 1981 que le SIDA a été
détecté en tant que maladie aux Etats-Unis d'abord chez les
homosexuels. En occident on a tout d'abord cru que les homosexuels
étaient touchés par cette maladie sexuellement transmissible, les
premiers contaminés ayant été des homosexuels et des
toxicomanes qui s'infectent la drogue.
En réalité, le SIDA était
déjà très répandu par voie
hétérosexuelle dans la population Africaine.
D'après l'estimation de l'OMS, 42 millions de
personnes infectées sont encore en vie fin 2002.
Dans le Monde, en 2002 uniquement, au moins 5 millions de
personnes ont contracté le virus, ce qui représentent 13699
contaminations par jour. Depuis le début de l'épidémie,
environ 60.000 000 ont contracté le VIH. Plus de 21,8 millions sont
déjà décédés dont 3,1 millions en 2002. Au
plan mondial l'épidémie continue de progresser plus de 75% de
contaminations par voie hétérosexuelle.
L'Afrique Subsaharienne est toujours la région la plus
touchée par le SIDA. Fin 2002 selon l'OMS, on y trouvait plus de 28,5
millions de personnes infectées, dont environ 3,5 millions
s'étaient infectées au cours de l'année
précédente.
Plus de la moitié d'entre elles sont des femmes
fertiles. A noter que plus de 90% de ces personnes ignorent leur état
sérologique. Le SIDA est la cause de mortalité la plus
importante en Afrique subsaharienne (mortalité deux fois plus
élevée que celle de la malaria) et a déjà
entraîné une diminution marquée de l'espérance de
vie moyenne.
Evolution de l'espérance de vie dans certains pays
Africains à forte prévalence du VIH, 1957-2005.
Pourcentage estimé d'adultes (15 - 49 ans)
infectés par le VIH)
ZIMBABWE 16,0 - 32 %
AFRIQUE DU SUD 8,0 - 16 %
BOTSWANA 2,0 - 8 %
UGANDA 0,5 - 2%
ZAMBI 0 - 0,5 %
Situation de la pandémie du SIDA en RDC comme il est
précédemment, la pende mie du SIDA par son ampleur terrifiante
et ses conséquences, représente une urgence au niveau mondial et
l'un de défis le plus horrible pour le 21e siècle il
menace la vie et la dignité humaine, la jouissance effective des droits
de l'homme et le développement économique et social dans le
monde entier. Notre pays la République Démocratique du Congo en
est aussi victime en général et en particulier la ville de Goma.
Selon la BCC/SIDA en 2000 « le taux d'infection à VIH parmi
les adultes de 15 - 49 ans étaient estimés à 5,07% mais
cette séroprévalence reste très variée selon les
régions.1(*)
Exemple :
- Kinshasa 3%
- Matadi 10%
- Lubumbashi 8,6%
- Kalemie 27%
Il est à noter que ces données doivent
être prises avec précaution à cause de l'insuffisance des
possibilités de diagnostic, de la réticence de la population pour
le dépistage volontaire.
Les modes de transmission les plus courants sont :
- la transmission par voie sexuelle non protégée
83%
- la transmission par voie placentaire mère- enfant
2%
- Transmission par transfusion sanguine 2%
- Transmission par les objets souillés...
Avec les pays limitrophes, la guerre, la pauvreté, la
situation du VIH en RDC semble être alarmante. Situation de la
pandémie du Sida dans la ville de Goma : Suite aux guerres qui se
sont succédées en RDC, l'une en 1996 et l'autre en 1998, la ville
de Goma qui est la capitale de la Province du Nord Kivu a connu des situations
dramatiques de calamités suivie de l'éruption volcanique en 2002.
Aujourd'hui avec la persistance des groupes armés entraînant le
déplacement de la population et dont la violence sexuelle est
utilisée comme arme de guerre par la plupart des forces
impliquées dans les conflits fait que la séroprévalence
prend l'ascenseur.
En effet, il existe à Goma un dispositif de lutte
contre le VIH chapeauté à l'échelle nationale par le
Ministère de la Santé - Publique et en province par le
ministère provinciale de la santé et Division Provinciale de la
Santé. On trouve certains programmes comme PNMLS, PNLS : celui-ci a
pour charge de planifier, de Coordonner, de superviser la mise en oeuvre du
programme national de lutte contre le SIDA.
Le PNLS a pour objectif classique ; la communication pour
le changement de comportement (CCC) , la sécurité
transfusionnelle, la prise en charge des IST, la prise en charge de PVV, la
prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant
(PTME) et la surveillance épidémiologique et recherche
appliquée.
D'après le programme national de lutte contre le SIDA,
« à Kinshasa 15% d'enfants âgés de moins de 5
ans sont infectés par le VIH et selon l'ONU SAIDA, la prévalence
du VIH est passée de 5,07% à 6% enfin 1999 à 2002 pour la
RD Congo
Cependant, avec cette recherche, nous allons démontrer
le taux de prévalence du VIH/SIDA dans la ville de Goma, et les
résultats obtenus seront comparés avec les résultats
d'ailleurs. Le VIH/SIDA n'est pas seulement un problème pour la ville de
Goma mais aussi un problème pour le monde entier.
De l'infection à la maladie :
Les agents pathogènes
A l'heure actuelle, on connaît 2 types de VIH : le
VIH - 1 qui compte plus de 10 sous types et le VIH-2 qui comprend 5 sous
-types. En outre, il existe toute une série de souches inclassables par
exemple le groupe 0 du VIH - 1 et dans chaque sou type et souche on observe
d'innombrables variantes les virus comme VIH ne sont pas des organes
indépendants. Pour survivre et se reproduire, le VIH a besoin de
certaines cellules de l'organisme humain qui, en quelque sorte
l'hébergent ; on les appelle cellules -hôtes. Lors de la
contamination, les virus pénètrent dans les cellules hôtes,
apportant avec la « transcriptase inverse, une enzyme qui transcrit
l'ARN, génome de l'homme ainsi le patrimoine génétique du
virus s'installe dans celui de la cellule hôte et peut y rester pendant
des années.
Pour se multiplier, le virus utilise la cellule hôte.
Lors de la transcription du génome et de la fabrication des copies d'ADN
en vue de la réplication du virus, il se produit des « fautes
de traductions qui donnent naissance à de nouveaux variants de
VIH : elles peuvent différer par leur virulence et entraîner
la mort plus ou moins vite, on a observé plusieurs millions de variant
chez un seul individu.
(Source : Rapport sur l'épidémie mondiale
du sida, mai 2006)
Diagnostic de l'infection : le Test VIH :
Le test de dépistage le plus courant est le test Elisa,
il détecte les anticorps anti-VIH. Le Westernblot est un test
spécifique auquel on recourt pour confirmer un résultat positif
du test ELISA. En outre , il existe aujourd'hui des tests d'anticorps rapide
bon marché et d'utilisation facile qui donnent de résultats
aussi sûrs que l'ELISA ex : détermine HIV, In Gold ...
Actuellement, on estime que les anticorps peuvent être
décelés au plus tôt deux semaines après la
contamination, mais chez la plu- part des sujets ils apparaissent dans le 3
mois suivant l'infection. Lorsqu'il y a soupçon d'infection, le test
n'est donc pas indiqué avant un délai de 3 semaines et, de
résultat négatif, il doit être répété
après 3 mois.
Il existe deux tests qui attestent directement la
présence du virus :
L'antigénique P24 qui détecte l'antigène
P24, un de composants du virus et l'amplification par polymérisation en
chaîne qui détecte l'ADN du virus. Ils ne sont pas
utilisés dans les dépistages de routine.
Cette variabilité du VIH lui permet de s'adapter
à son environnement et, par conséquent, de développer
rapidement une résistance aux médicaments. C'est une des raison
pour les quelles on n'est pas encore parvenu à mettre au point un vaccin
et de médicaments curatifs.
Affaiblissement et destruction du système
immunitaire.
Le système immunitaire a deux fonctions
principales .D'une part, il lutte contre les intrus que sont les
bactéries, les virus, les champignons etc.... qui provoquent les
maladies infectieuses. D'autre part, il empêche la survenue de cancers en
détectant et en détruisant les cellules de l'organisme qui sont
endommagées ou qui ont dégénéré
Il faut quelques années pour que le système
immunitaire soit vaincu par le VIH. C'est une véritable guerre qui
s'engage entre ces deux adversaires. On sait aujourd'hui que quelques jours
déjà après contamination, il naît des milliards de
nouveaux virus.
Les virus se reproduisent donc massivement même durant
la période de latence, période où l'on n'observe aucun
symptôme mais le système immunitaire les détruit au fur et
à mesure, si bien que pendant des années. il règne un
certain équilibre. Mais au stade du SIDA (stade), le système
immunitaire s'épuise et la quantité de virus ne cesse
d'augmenter. Il en résulte une plus grande fragilité notamment
à l'égard des maladies infectieuses et des cancers.
Les cellules macrophages, véritables chevaux de
Troie : Lorsque les virus pénètrent les muqueuses, par
exemple au cours de rapport sexuel, ils sont tout d'abord capturés par
les cellules macrophages ; ces dernières ont pour fonction de
détruire les agents pathogènes (virus, bactéries,
champignons, parasites) dès leurs premiers contacts avec l'organisme.
En outre, ils alertent précocement le système
immunitaire lorsque des agents pathogènes ont franchi cette
première « ligne de défense » or ce
système d'alarme, qui en général fonctionne très
bien, échoue dans les cas du VIH. En effet, celui-ci à la
propriété de se cacher dans les macrophages, de s'y reproduire et
de contrecarrer leur action ; le VIH utilise ainsi les macrophages comme
autant de chevaux de Troie pour pénétrer dans l'organisme et s'y
produire.
Les lymphocytes sont mis K-O :
Lorsque le virus a pénétré dans les
ganglions lymphatiques et le sang, il met hors de combat une autre
unité du système,
Immunitaire, les lymphocyte CD4. Comme les macrophages, ces
cellules ont pour mission de lutter contre les agents pathogènes. Or le
VIH arrive à les duper en les utilisant comme cellules hôtes dans
les quelles il se reproduit et les empêche progressivement à
accomplir leur fonction.
Evolution de la maladie
Depuis 1993, on distingue généralement 3
stades
Le stade A. Comprend aussi bien la phase aigue d'invasion
virale que la phase asymptomatique (absence de symptômes) qui suit
après la contamination, une partie de sujets présente, au bout de
2 semaines, un tableau clinique semblable à celui de la grippe, comme
dans la mononucléose infectieuse : fièvre,
céphalées, douleurs musculaires, etc.... puis vient la phase
symptomatique qui peut durer des nombreuses années et pendant la quelle
le Sujet ne perçoit aucun signe de sa maladie. Toute fois, le virus
se multiplie dans son organisme et le patient peut contaminer d'autres
personnes, parfois on observe une augmentation de volume indolore de
ganglions lymphatiques de l'aire, des aisselles, du cou etc.... qui peut durer
plusieurs mois.
Le stade B. Regroupe des symptômes
caractéristiques d'une lésion avancée du système
immunitaire mais qui ne font pas partie des affections définissant le
SIDA. En général, le sujet souffre de fièvre, de sueurs
nocturnes, d'affections cutanées provoquant de démangeaisons sur
tout le corps, de perte de poids et de diarrhées sans pouvoir leur
attribuer de cause précise. En outre, toutes sortes de maladies
infectieuses peuvent se déclarer ex : Candidose de la bouche et
du pharynx, pneumonies, tuberculose etc....
Le stade C est la phase finale de l'infection, le SIDA
proprement dit, qui est dû à l'effondrement du système
immunitaire , le tableau classique du Sida ne peut globalement être
confondu avec aucun autre , mais chacune des expressions pathologiques qui le
composent peut apparaître dans d'autres affections. De très
nombreuses maladies infectieuses et variétés de cancers peuvent
survenir en mycoses, zona, méningite cryptococcique, tumeur etc....., En
outre , le médecin peut suivre l'évolution du déficit
immunitaire grâce à des tests sanguins (taux de lymphocytes CD4)
et la quantification de la charge , plus la charge virale est
élevée et plus le taux de lymphocytes est faible, plus le
système immunitaire est atteint et plus grand est le risque de
contracter des infections opportunistes , c'est-à-dire des maladies
dont l'agent pathogène n'est dangereux qu'en cas de déficit
immunitaire.( taux de lymphocytes CD4)
La transmission du VIH. (Source : SIDA information
suisse, aidsinfo, ch www.hwnet,org)
Le VIH ne peut être transmis que directement d'un sujet
infecté à d'autres personnes, le VIH ne se transmet que lorsqu'un
liquide corporel infecté entre en contact avec des muqueuses ou une
peau malade (blessure, lésion ...) ou qu'il pénètre
directement dans le sang.
Le VIH ne peut pas traverser une peau saine car elle est
protégée par une couche cornée.
Le virus est présent dans divers liquides
organiques ; le sang, le liquide séminal, les
sécrétions vaginales contiennent une grande quantité de
virus. On en trouve également dans la salive, le lait maternel, les
larmes et l'urine, mais en quantités moindres. En revanche, on n'en a
pas décelé dans la sueur.
Modes de transmission
- Rapports sexuels : l'infection à VIH est avant
tout une maladie sexuellement transmissible (MST) la contamination se fait
aussi bien par le sperme que par les secrétions vaginales. Un unique
rapport sexuel avec une personne séropositive suffit à vous
contaminer. Le rapport bucco-génitaux (fellation, cunnilingus) et les
tire- langues sont aussi dangereux.
Transmission mère -enfant
Une mère séropositive peut transmettre le VIH
à son enfant pendant la grossesse, à la naissance et lors de
l'allaitement ; le taux de contamination est de 25 à 35% ce risque
peut être réduit grâce aux médicaments
antirétroviraux : nivérapine
Matériel médicochirurgical.
L'utilisation du matériel médicochirurgical non
stérile infecté (gants, pinces, bistouris, seringues, aiguille,
spéculums etc....) est un moyen puissant de transmission du VIH.
Transfusion sanguine et greffes d'organes : les donneurs
de sang et d'organes doivent être testés périodiquement.
Les objets tranchants contaminés.
Comment se protéger d'une infection à
VIH
La prévention reste primordiale car il n' y a pas des
médicaments curatifs. Il faut éviter le comportement à
risque.6
- Fidélité : dans une relation amoureuse
fidèle entre deux partenaires infectés.
- Choix minutieux du partenaire ; de nos jours, toute
nouvelle relation sexuelle implique théoriquement un risque d'infection
par le VIH. C'est pourquoi il est essentiel de choisir minutieusement son
partenaire. Une contamination ne peut être exclue que si le partenaire
n'est pas infecté, moins on a des partenaires différents, moins
on risque d'être contaminé. Test VIH : s'il existe un doute
quant à la séropositivité d'un partenaire, le test
s'impose. Lui seul permettra de confirmer ou d'infirmier le soupçon.
- Préservatif : lorsqu'un partenaire sexuel est
infecté par le VIH l'usage du préservatif réduit le risque
de contamination, mais ne l'écarte pas totalement.
- Abstinence de toute drogue : les drogues et l'alcool
altèrent le sens de réalités et des responsabilités
réduisent la capacité de jugement et la maîtrise de soi et
incitent à avoir des rapport sexuels irréfléchis et non
protégés.
- Bref : le choix minutieux du partenaire, la
fidélité , l'abstinence, le test VIH et le préservatif
sont destinés à exclure ou à réduire le risque
d'une contamination par le VIH, combinés ils n'en sont que plus
efficaces grâce au choix de ces moyens et à leur combinaison.
Chacun a la possibilité de réduire les risques de
contamination.
I.2. LE FONDEMENT SCIENTIFIQUE DU
TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL.
Depuis que le premier antirétroviral, la zidovudine a
été lancée sur le marché dans les années
quatre vingt, les stratégies suivant ont été
utilisées :
1. La monothérapie qui ne montre aucun effet
bénéfique tant chirurgical que biologique en dehors d'une
légère diminution de 0,5 longueur de la charge virale pendant
les 8 premières semaines suivi ensuite d'une reprise de la
multiplication normale du VIH.
2. La duo thérapie : qui induit une diminution de
la charge virale pendant les 8 premières semaines du traitement, suivi
malheureusement d'une reprise normale de la multiplication du VIH.
3. La triple thérapie : qui est aujourd'hui la
stratégie qui assure la suppression de la multiplication du VIH pendant
des longues durées de vie. C'est cette stratégie qui est
recommandée dans la RDC comme partout dans le monde.
Objectifs du traitement antirétroviral
Le traitement antirétroviral est spécifiquement
désigné à assurer la suppression virale maximale et
durable, et à restaurer ou préserver la fonction immunitaire.
Ce traitement a quatre objectifs relatifs à la
personne malade et un objectif d'intérêt communautaire. Les
bénéfices du traitement antirétroviral c'est la population
éligible.
- Les ARVS améliorent la qualité de vie en
réduisant la fréquence des infections et cancers
opportunistes.
- Les ARVS administrés à temps améliorent
la qualité de vie des patients
Bénéfices immunologiques
La restauration de la fonction immunitaire est un
élément d'appréciation dans l'amélioration de la
réponse immunitaire vis-à-vis des agents pathogènes.
La fonction immunitaire se reconstitue quantitativement en
ramenant le nombre des lymphocytes CD4 et qualitativement en améliorant
la réponse spécifique vis-à-vis des agents
pathogènes.
Ce bénéfice est mesuré par la
réduction en infections opportuniste7
Bénéfices viraux
La réduction de la charge virale est un autre
élément d'appréciation du traitement qui est corolle
avec l'augmentation des CD4 , bénéfice au niveau du
système de santé ;
Le traitement antirétroviral a contribué
à la prise de conscience pour la formation continue de professionnels de
santé. Beaucoup d'ateliers de formation se sont succédés
pour renforcer leurs capacités pour la prise en charge des PVVS,
l'approvisionnement en médicaments et la gestion des stocks.
Au niveau de la communauté.
Les programmes d'utilisation des ARVS ont contribué
à réduire le nombre d'orphelins, la fréquence et la
durée d'hospitalisation, à fournir des soins efficients, à
améliorer l'infrastructure hospitalière, et assurer la
production et le développement économique des
communautés.
CRITERES DE MISE SOUS CES ARVS.
Ces critères sont repris tels qu'ils sont
donnés in texto dans (le guide national sur le traitements aux ARVS en
RDC.)
A. Chez les adultes et
adolescents
L'OMS recommande de débuter le traitement dans un
centre de référence si leur contamination par le VIH a
été confirmée et s'ils entrent dans l'un des cas
suivants ;
Si la numération des CD4 est possible
Il est recommandé de faire la numération de CD4
et mettre en route le traitement antirétroviral chez les patients qui
présentent :
- maladie de stade IV. (Stade OMS) quelque soit le nombre de
CD4.
- Maladie de stade III. (stade OMS) avec un nombre de CD4
350/mm3
- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre de CD4
200/mm3
Si la numération des CD4 est impossible
Il est recommandé de mettre en route le traitement
antiviral chez les patients qui présentent :
- maladie de stade IV (stade OMS) quelque soit le nombre des
lymphocytes totaux.1(*)
B. Maladie de stade III (Stade OMS) quelque soit
le nombre des lymphocytes (taux)
- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre des
lymphocytes totaux 1200/mm3
C. Chez l'enfant et la
nourrisson
Compte tenu des difficultés à établir un
diagnostic biologique d'infection et VIH chez le nourrisson de moins de 18
mois, à la lumière des directives de l'OMS, il est
recommandé de débuter le traitement Antirétroviraux chez
les enfants en fonction de catégories d'âge et de la
possibilité d'une recherche virologique à visée
diagnostique.
Si la numération de CD4 est possible
a) Enfant de moins de 18 mois
Si la recherche des particules est possible avec test
positif. Commencer le traitement chez le patient présentant :
- une maladie pédiatrique à VIH au stade III
(stade OMS) quelque soit le % des CD4.
- Une maladie pédiatrique à VIH au stade I et II
(stade OMS) avec un pourcentage de CD4 20%.
b) Si la recherche des particules virales est impossible, mais
si l'enfant est séropositif ou né de mère
séropositive : commencer le traitement chez le patient
présentant :
c) - une maladie pédiatrique à VIH au stade III
(stade OMS) avec le CD4 20%
· enfant de 18 mois ou plus séropositif au
VIH : commencer le traitement chez le patient présentant
· une maladie pédiatrique au stade III (stade
OMS) quelque soit le % des CD4
· Une maladie pédiatrique au stade I et II (stade
OMS) avec un pourcentage des CD4 15%
· Si la numération des CD4 est impossible
. Enfant moins de 18 mois
- si la recherche des particules virales est impossible,
enfant séropositif sans symptômes, le traitement n'est pas
recommandé
Si la recherche des particules virales est impossible, enfant
séropositif et symptomatique.
Commencer le traitement chez les patients
présentant :
· Une maladie pédiatrique à VIH au stade
III (stade OMS) quelque soit le nombre de lymphocytes totaux.
· Une maladie pédiatrique à VIH au stade II
(stade OMS) si le nombre de lymphocytes totaux est inférieur à
2500/mm3. Refaire la sérologie VIH à 18 mois, sérologie
VIH positive : poursuivre le traitement ; sérologie VIH
négative : arrêter le traitement
Si la recherche des particules virales est possible avec
sérologie VIH positive commencer le traitement
En effet, pour initier le traitement des ARVS il faut
toujours se poser les questions suivantes :
- Qui doit recevoir les ARVS ?
- Quand faut-il commencer les ARVS ?
- Avec quoi commencer
- Comment suivre ce traitement ; à quelle
fréquence, quoi et comment ?
- Comment les effets secondaires et complications peuvent
-ils être pris en charge.
L'objectif annoncé part le responsable de PNMLS est
l'accès universel aux traitements en 2010 ; on peut ce pendant
constater que la feuille de route vise elle l'objectif en 2010 de
l'accès aux ARV de seulement 69% des PVV qui en ont besoin.
(Pour ZIRAMENYWA, toute personne, après
dépistage et confirmation de son état de santé
sérologique comme ayant le VIH/SIDA doit bénéficier, avoir
accès aux ARV tout au long de sa vie et partout où il doit se
retrouver en RDC)Le budget de la banque mondiale pour la RDC.
Répartition de budget selon les projets (source :
Rapport de mission RDC/kinshasa du 9au16 août « Emmanuel
Trénado, Marjolaine Bérnard »)
Projet
|
Montant du prêt
|
Date d'approbation
|
Date de clôture
|
Programme multisectoriel d'urgence de réhabilitation et
reconstruction
|
454millions de dollars US
|
06/08/2002
|
31/12/2008
|
Projet multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA
« MAP »
|
102millions de dollars US
|
26/03/2004
|
31/01/2011
|
Projet d'appui à la réhabilitation du secteur de
la santé (PARSS)
|
150 millions de dollars US
|
01/19/2005
|
30/06/2010
|
Il ressort de ce tableau que le budget alloué au projet
multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA est 4 fois inférieur
à celui du projet multisectoriel d'urgence de réhabilitation et
de reconstruction.
Le programme MAP a été mis en place en RDC en
octobre 2004. Ce projet de 102 millions de dollars US devait paramètre
notamment l'accès aux ARV à 20000 personnes sur 5ans dont 4200
la première année,le projet est composé de trois
volets : prévention, dépistage volontaire et prise en
charge. ce projet avait pour objectif de soutenir principalement la
réponse du secteur public( 10millions de dollars US) ,par une approche
multisectorielle (PNMLS) pour les actions liées au renforcement de la
sécurité transfusionnelle , au dépistage , au traitement
des IST , au conseil et dépistage volontaire , à la
promotion et distribution de préservatifs , à la PTME et à
l'accès aux ARV
Aujourd'hui cette dernière action (l'accès aux
ARV) reste à désirée, étant donné que notre
gouvernement n'arrive pas à couvrir les besoins de la population
éligible aux ARV, nous avons proposé un projet pour que la
population puisse se prendre en charge, tout en demandant au ministère
de la santé public de livrer le licence d'importation des ARV aux
secteurs privés et créer une unité de production des ARV
l'an 2015
I.3. CLASSEMENT DES
ANTIRETROVIRAUX
Il existe 4 classes
1. les inhibiteurs nucléosides de la transcriptase
inverse (IN)
2. les inhibiteurs non- nucléosides de la transcriptase
inverse (INN)
3. Les anti-protéases (IP)
4. les inhibiteurs de la fusion
5. les IN : analogues nucléosides
La 1ère classe à être mise
sur le marché
En 2004 la classe comporte 7 molécules. Ces sont des
pro drogues car ils subissent une tri phosphorylation intracellulaire
conduisant au dérive actif sur la transférase inverse. 2(*)
C. Les inhibiteurs nucléosides de la transcriptase
inverse :
1. Zidovudine= AZT= Retrovir : 1er ARV
à être commercialisé analogue de la thymidine à ne
pas combiner avec la stavudine à cause de la compétition au
niveau de la phosphorylation intracellulaire.
2. Didanosine : ddI : videx 2ème
ARV être commercialisé actif sur les cellules macrophages.
3. Zalcitabine = Hivid : Actif sur les lymphocytes et
les macrophages.
4. Presque pas utilisé car nécessite 3 prises
par jour, activité antirétrovirale modeste.
5. La mivudine = 3TC = Epivir ; analogue de la cytidine,
bonne tolérance clinique car peu toxique, inhiber le VIH1 et VIH2
interrompant la chaîne nucléotidique induite par la transcriptase
reverse. Actif sur les virus résistant à l'AZT et sur le virus de
l'hépatite B.
6. Stavudine = d4T = Zérit ; analogue de la
thymidine
7. Abacavir= 2 agents : analogue de la guanine ;
réaction d'hypersensibilité en traînant l'arrêt
définitif du traitement.
8. Quelques associations des ARV, combivir = zidovudine+
lamivudine, Truzivir = AZT + 3TC + abacavir
Inhibiteur nucleotidique : tenofovir ou vread
commercialisé depuis 2002. Analogue monophosphoryle de
l'académie, utilisé lorsque le virus présente de la
mutation associée aux nucléosides.
L'adéfovir n'est pas utilisé à cause de
la toxicité rénale
Les inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase
inverse (INN)
Inhibiteur puissant et très sélectif de
transcriptase inverse inactif sur le VIH2 , inhibe la TI de façon non
compétitif en se fixant sur le site catalytique , ne subissant pas de
modification comme la phosphorisation
La niverapine = vramune
1. La NiVerapine = viramune
A cause des réactions cutanées,
nécessité de commencer par la dose pendant 2 semaines (1
comprimé de 200 mg) puis passer à la dose complète soit 2
comprimés de 200 mg
2. Efavirenz = Stocrin= Stutiva
3. De la virdine : Rescripter non commercialisé
en dehors des USA
* Anti- protéases (IP)
Commercialisé depuis 1996
4. Ritonavir : agit au niveau du processus d'assemblage
des protéines virales nouvellement synthétisées
entraînant une production des virions dé fictifs un capables
d'infecter des nouvelles cellules et sont éliminés dans la
circulation par un mécanisme non encore élucidé. Il est
actif sur le VIH1 et 2.
Liste des ARVs les plus utilisés dans le Monde
- nucleos (+) ide RT inhibitors (NRTIS-8/2)
- Zidovudine (A2 T,ZDV,Retrovir)
- Didanosine (ddi,Videx R, videx-EcR)
- Zalcitabine (ddc, HwidR)
- Stavudine (d4T, Zerit ®)
- Lamivudine (3TC,Epivir®)
- Abacavir (ABC,Ziagen ®)
- Tenofovir (TFV, viread® ®)
- Entricitabine (FTC,Emtriva)
- Les inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase
inverse (JNN)
- Niverapine (NVP,Viramine ®)
- Delavirdine (DLV,Rescriptor®)
- Efavirenz (EFV, Sustiva ®
- Inhibiteur de la protease
- Saquinavir (SQV-HGC ou SGC)
- Fortovase® ou invirase®
- Indinavir (IDV,Crix,Van ®
- Ritonavir (RTV, Norvir ®
- Nel finavir (NFV, viracept ®
- Amprenavir (APV,agenerase ®
- Atazanavir (ATZ, Reyataz ®
- Les inhibiteurs de la fusion
En fuvirtide (T-20, Fezeon ®3(*)
Combinaisons antirétrovirales non recommandées
bHHS grudelines, 2003. Capsule dure de saquinavir comme unique
anti-protéase (IP)Efavirenz durant la grossesse
- stavudine + didanosine
- Solution orale d'amprenavir ; pendant la grossesse,
chez l'enfant < 2 ans, en cas d'insuffisance rénale, insuffisance
hépatique.
- Stavudine + ridovudine
- Stavudine + Zalcitabine ou didanosine + zalcitabine
- Emtricitabimet lamivudine
- Atazanavir + indinavir.
Cas spécifiques des malades sans ARVS
A. traitement antirétroviral chez la femme
enceinte
Traitement de première ligne : en RDC
AZT+ 3TC + NVP
AZT = Zidovudine
3TC = lamivudine
NVP= Nivérapine
Traitement de deuxième ligne
ABC : abacavir
Ddl = didanosine
NFV = Nel finavir
ABC + ddI + NFV
B. En cas d'atteinte hépatique
ABTC +
D4T = Stavudine
3TC = lamivudine
EFV= Efavrenz
C, En cas d'atteinte rénale
Si la clairance de la créatinine est supérieure
à 50 ml /minute, la combinaison d4+/3TC/NVP peut être
administrée à sa dose standard, si la clairance est
inférieure à 50 ml/minute, la dose de la stavudine sera
réduite de moitié.
Si la clairance de la créatinine est réalisable,
les doses de lamivudine seront réajustées selon les
recommandations suivantes :
Réajustement de la dose de lamivudine
Clairement de la créatinine
|
Dose de lamivudine
|
50-30ml/minutes
|
150 mg/jour
|
29 -15 ml/minutes
|
150 mg/dose de début puis 100 mg/jour
|
14-15ml/minutes
|
150 mg (dose de début puis 50 mg/jours
|
Moins de 5 ml/minutes
|
50 mg (dose de débat puis 25 mg/jour)
|
Il ressort du tableau que la dose de lamivudine à
administrer est fonction de la clairance de créatinine.
D. En cas de VIH/Tuberculose
En RDC, le traitement de première ligne
recommandé est :
D4T + 3TC + EFV
D4T = Stavudine
3TC = lamivudine
EFV = Efavirenz
Traitement deuxième ligne
ABCD + ddl + LPV/r
ABC : Abacavir
Dd : Dianosine
LPV : lopinavire/r
I.3.a. Prix d'achat des ARV
L'analyse des prix d'un échantillon de
médicaments parmi le plus utilisés fait apparaître une
grande hétérogénéité selon les pays.
. Prix d'achat des ARV dosages adultes (indice 1.000 pour le
prix le non élevé).
NOM
|
DOSAGE
|
CONDITIONNEMENT
|
BENIN
|
|
BF
|
CAMEROUN
|
RCA
|
GHANA
|
RDC
|
EFZ
|
600 mg
|
30 comprimés
|
1,92
|
1,08
|
1,31
|
1,01
|
1,37
|
1
|
|
CFZ
|
200 mg
|
90 Comprimés
|
|
|
|
1,24
|
1,54
|
1
|
|
NVP
|
200 mg
|
60 comprimés
|
1,84
|
|
1,38
|
1,06
|
1,04
|
1,02
|
1,51
|
ABC
|
300 mg
|
60 Comprimés
|
2,55
|
1,02
|
|
|
2,54
|
1,35
|
2,96
|
Adl
|
200 mg
|
60 Comprimés
|
|
1,00
|
1,29
|
1,48
|
|
1,24
|
1,48
|
3TC
|
150 mg
|
60 Comprimés
|
|
|
1,14
|
1,20
|
|
1
|
1,57
|
NB : la variable de prix des ARV dépend de la voie
d'approvisionnement (voie routière,, aérienne, voie
lacustre°
Nous proposons là qu'il soit la fabrication des ARV au
niveau central (FEDECAME) et au niveau provincial, ex. la pharmakina Bukavu
1.4. REGLEMENTATION, DISTRIBUTION
ET SURVEILLANCE DES ANTIRETROVIRAUX
Pour beaucoup de personnes vivant avec le VIH/SIDA,
les ARV représentent le seul espoir et le meilleur traitement disponible
pour prolonger leur survie et améliorer leur qualité de
vie ; On comprend donc que l'obtention des ARV soit une
préoccupation majeure pour beaucoup de ces personnes dans le monde
entier. Or, au niveau Gouvernemental, la décision d'introduire les ARV
est une décision délicate car ces traitements sont très
coûteux, difficiles à suivre et qu'ils exigent des services
sanitaires et sociaux efficaces. Les pouvoirs publics peuvent décider de
ne pas autoriser l'importation et l'utilisation des ARV dans le pays, ou bien
de n'en autoriser la distribution que dans le secteur privé ou encore de
les distribuer par l'intermédiaire des services publics de la
santé. Certains pays doivent analyser leur situation avant de prendre
une décision.
Lorsqu'un Gouvernement décide d'introduire les ARV, il
doit pouvoir assurer un approvisionnement fiable et régulier en ARV de
qualité, pour diverses raisons, les ARV posent un problème
particulier à cet égard.
1) Le risque d'apparition d'une résistance est grand,
il a été démontré que des écarts mineurs de
traitement pouvaient entraîner l'apparition d'une résistance et
donc compromettre l'efficacité du traitement.
2) Il est pratiquement certain qu'avec l'apparition d'un
traitement perçu comme salvateur mais qui est très coûteux,
un marché noir va se constituer des médicaments de mauvaise
qualité et ne répondant pas aux normes, ces médicaments
vont commencer à circuler et un système parallèle
d'approvisionnement en médicaments va se mettre en place.
3) L'achat, la distribution et la dispensation des ARV
exigent donc des systèmes nationaux d'approvisionnement et d'assurance
de la qualité qui fonctionnent.
4) les caractéristiques des systèmes
pharmaceutiques.
Les mesures prises par un pays donné pour assurer le
contrôle et la bonne gestion des ARV dépendent étroitement
de la structure du secteur pharmaceutique, des moyens dont dispose
l'organisme de réglementation pharmaceutique du pays, du niveau de
formation du personnel et des politiques des prix et du financement des
produits pharmaceutiques en vigueur.
Dans les pays à faible revenu, les services de
santé sont généralement en mauvais état, les
pharmaciens qualifiés sont peu nombreux surtout dans le secteur public
, les médicaments sont distribués à travers les services
de santé, des pharmacies et des détaillants publics ou
privés.
Les autorités de réglementation pharmaceutique
n'ont que des moyens limités pour faire appliquer les textes
législatifs et les règlements. Les dépenses en
médicaments sont faibles (entre 1 et 10 $ par habitant) et
principalement financées directement par les ménages ;les
pénuries des médicaments essentiels dans les services de
santé publics sont monnaie courante et les prix dans le secteur
privé restent inabordables pour la majorité. Ces pays sont
confrontés à des problèmes majeurs lorsqu'ils souhaitent
introduire les ARV car les conditions minimales requises pour en assurer
l'usage rationnel ne peuvent être remplies, cependant des pharmacies
privées distribuent déjà des ARV dans certains pays. On
ignore encore quelles en sont les répercussions, notamment au niveau du
marché noir.
Dans les pays à revenu intermédiaire, les
services de santé sont souvent mieux organisés ; les
médicaments mieux organisés , les médicaments sont
distribués par des dispensateurs publics et privés (pharmacies et
détaillants) ; les moyens de réglementation des pouvoirs
publics, sont plus importants, les dépenses pharmaceutiques sont plus
élevés en valeur absolue. L'Etat en finançant une plus
forte proportion, mais les ménages devant encore en débourser une
bonne part. Toutefois dans de nombreux pays à revenu
intermédiaire, l'approvisionnement en médicament du secteur
public est irrégulier, l'accès financier reste un
problème ; les règlements ne sont pas toujours bien
appliqués et l'usage rationnel des médicaments n'est pas garant.
Dans ces pays diverses stratégies de dispensation des ARV ont
été mises en place, étroitement liées au
financement de ceux-ci. Au BRESIL par exemple les ARV sont entièrement
subventionnés et distribués gratuitement aux personnes
séropositives par le système unifié de santé
à travers les services de santé de l'Etat , tandis qu'en
THAILANDE, les personnes séropositives et malades du SIDA font partie
d'un réseau d'essaie clinique menés dans certains hôpitaux.
En AFRIQUE DU SUD, en revenant, les ARV ne font pas l'objet de dépenses
publiques.
Dans les pays industrialisés, la couverture des soins
de santé est pratiquement universelle, les systèmes de
présentation de soins sont bien organisés, les
médicaments sont distribués par des dispensateurs publics, et
privés, les réglementations sont complètes et bien
appliquées.
C'est pourquoi, l'accès aux ARV et leur qualité
posent moins de problèmes que dans d'autres pays.
La principale préoccupation est de savoir comment
assurer une observance. Maximale du traitement, la manière dont la
distribution des ARV est organisée à des incidences sur
l'observance. La distribution varie considérablement selon
l'organisation des systèmes de santé publics, soit la
dispensation est limitée aux pharmacies des hôpitaux, soit il y a
double dispensation , c'est-à-dire que la pharmacie hospitalière
est responsable de la prescription initiale, la délivrance étant
ensuite confiée à des pharmacies privées. Ou bien la
dispensation est assurée aussi bien par des pharmacies
hospitalières que privées. Compte tenu des parités
importantes entre les pays, les solutions visant à garantir l'offre
d'ARV de qualité doit être adaptées aux
caractéristiques du pays. Au demeurant, un certain nombre de
structures,des systèmes politiques minimums doivent être mis en
place avant la mise à disposition des ARV dans un pays.
Ces chapitres suivants décriront certains de ces
problèmes ainsi que les diverses mesures d' activités et
procédures indispensables que ne sauraient ignorer les pouvoirs publics,
ces mesures sont les plus importantes et devraient être
considérées comme strict minimum. Certes, l'approvisionnement,
la distribution des ARV exigent un engagement national en faveur de la mise en
oeuvre de système d'assurance de la qualité, en ayant à
l'esprit que :
· l'accès aux ARV et leur utilisation doivent
être intégrés dans la prestation de soins en continu depuis
le domicile jusqu'à l'hôpital en passant par la communauté.
· La non-discrimination et l'équité
d'accès doivent être garanties pour tous les membres des groupes
de traitement cibles.
· Une politique globale concernant les ARV
inspirée de la notion de médicaments essentiels doit être
élaborée dans le cadre de la politique pharmaceutique nationale.
2 Garantir des ARV de qualité acceptable
Un grand nombre des mesures décrites s'appliquent
à l'ensemble des médicaments. Par exemple, un cadre juridique et
administratif capable de règlementer et de contrôler le secteur
pharmaceutique doit exister dans tous les pays pour garantir que ne seront
distribués que les médicaments de qualité acceptable. Ces
mesures sont en outre particulièrement importantes pour les ARV car la
présence d'ARV ne répondant pas aux normes ou de mauvaise
qualité pourrait entraîner un certain nombre de
problèmes :
Risques liés à la mauvaise qualité des
ARV :
· Echec thérapeutique
· Apparition de souches résistantes
· Menaces pour la santé avec réactions
toxiques ou indésirables
· Gaspillage de ressources précieuses.
Maintenir de la qualité des ARV au moment de
l'achat.
Dans la plu- part des pays en développement, les ARV
ne sont pas fabriqués localement, ils sont importés. Quelque soit
la situation, il est important d'utiliser des techniques simples pour veiller
à ce que les ARV soient conformes à des normes acceptables de
qualité, d'innocuité et d'efficacité, au moment de
l'achat. Ces procédures s'appliquent aux ARV distribués dans le
secteur public comme dans le secteur privé.
Maintien de la qualité des ARV pendant
l'importation : le système OMS et les mécanismes
susmentionnés doivent être complétés par des mesures
de protections administratives et autres visant à faire en sorte que les
expéditions d'ARV importés soient conformes à la licence
d'importation. Toute la formalité entreprise au moment de l'importation
doit être coordonnée par le service des douanes qui doit
travailler en étroite collaboration avec l'autorité de
réglementation pharmaceutique. Il est donc extrêmement important
de pouvoir disposer d'un système d'inspection pharmaceutique efficace et
d'avoir recours au personnel le plus qualifié pour les activités
à l'importation des ARV.
Les principales mesures à prendre sont les
suivantes :
- exiger certains documents essentiels de l'importateur avant
ce passage en douane.
- Les documents certifié attestant que l'importateur
est dûment autorisé par une licence à entreprendre la
transaction
- Un certificat délivré par le fabricant
conformément aux exigences du système OMS de certification.
- Selon l'OMS ce système constitue un accord officiel
entre Etats membres participants par lequel ils s'engagent à fournir
des informations sur tout produit notamment sur son enregistrement dans le
pays d'origine et sur les respect par le fabriquant des principes directeurs
OMS concernant les bonnes pratiques de fabrication (BPF) pour les produits
p^pharmaceutiques. Toutes les transactions relatives à l'importation de
produits pharmaceutiques, y compris les ARV devraient être
effectuées.
Soit à travers l'organisme public d'achat des
médicaments, soit à travers des agents importateurs ou des
distributeurs indépendants expressément désignés et
autorisés par l'autorité nationale de réglementation
pharmaceutique.
Spécifier les postes de douanes agrée.
Exercer un contrôle efficace à des points
d'entrée déterminés :
- Inspection : examiner visuellement et physiquement la
marchandise pour vérifier la conformité avec les conditions du
contrat en ce qui concerne le type de médicament, la quantité, la
présentation, le conditionnement, l'étiquetage et toute autre
condition particulière et signaler les produits suspects
- Sondage systématique et analyse pharmaceutique
indépendante pour vérifier le contenu du produit et la
concentration du médicament au cas où le produit se serait
détérioré, ou en cas de doute sur l'authenticité.
S'il n'existe aucun moyen au niveau national, le recours à un
contrôle de qualité auprès d'un laboratoire
extérieur peut être une solution.
Maintien de la qualité des ARV tout long de la
chaîne de distribution.
La sécurité des ARV doit être
assurée tout au long de la chaîne de distribution. La
distribution peut être effectuée par l'organisme d'achat public ou
par des grossistes privés ; les précautions sont les
mêmes dans les deux cas et sont essentiellement les mêmes que
d'autres produits pharmaceutiques. Toutefois les ARV présentant un
certain nombre de caractéristiques décrites ci-dessus, il est
conseillé aux pays ayant des ressources limités d'être
plus vigilants quant à la gestion de ces médicaments tout au long
de la chaîne.
Les principales mesures à prendre sont les
suivantes :
- conditions de stockage et de transport
appropriées :
- veiller au respect des températures maximales
autorisées pendant le transport, la température maximale pour la
plupart des ARV est de + 30°C ; elle n'est que de +8°C pour la
ritualiser. Les mêmes conditions s'appliquent au stockage ; le
ritualiser doit être conservé au réfrigérateur
entre +2°C et + 8°C, les autres ARV peuvent être
stockés dans un local sec, propre et bien ventilé dont la
température est maintenue entre + 15°C et +25°C.
Attention particulière à accorder à la
gestion de ARV
Les distributeurs, publics ou privés, devraient tenir
à jour des registres fiables de stocks d'ARV et dans certains cas
conserver les ARV dans un local séparé et fermé à
clef. de plus , le personnel le plus compétent et le plus
expérimenté sera chargé de superviser la chaîne de
distribution des ARV et l'importance particulière des ARV devra lui
être expliquée.
Au niveau de la dispensation, la pharmacie
hospitalière devra conserver des rapports de consommation indiquant la
date, l'heure, le patient, la dose et le stock restant.
Mesures indispensables pour garantir la qualité des
ARV :
- n'autoriser la mise sur le marché que des ARV
homologués
- n'autoriser que les importateurs au bénéfice
d'une licence à importer des ARV
- Appliquer le système OMS de certification
- Désigner des portes de douane agrées pour
l'importation des ARV
- Inspecter matériellement les colis
- Respecter les conditions de stockage et de transport
applicables aux ARV
- Accorder une attention particulière à la
gestion des ARV à tous les niveaux de la chine de distribution
(contrôle d'inventaire, stockage etc.)
2. Assurer un approvisionnement continu en ARV
L'approvisionnement continu en ARV est l'un des principaux
problèmes posés par la gestion des ARV l'observance est
essentielle en ce qui concerne ces traitements. Des cas de pharmaco-
résistance dus à des écarts mineurs ont
été signalés. De nombreux facteurs influencent
l'observance et, à l'évidence la fiabilité de
l'approvisionnement en est un. Les problèmes d'approvisionnement peuvent
être liés à des problèmes de financement ou bien
à une mauvaise gestion des médicaments.
Risques liés au manque de fiabilité de
l'approvisionnement et de la distribution des ARV
- Baisse de l'efficacité du traitement ou échec
thérapeutique
- Risque accrus d'apparition d'une résistance
- Baisse de l'observance par les patients
- Démotivation des professionnels de la santé
- Augmentation de l'approvisionnement et de la distribution
parallèles d'ARV.
Les systèmes nationaux varient selon le rôle du
secteur public et du secteur privé dans l'achat, la distribution et la
dispensation des médicaments. Dans l'organisation de l'approvisionnement
en ARV
Le Gouvernement Peut :
- Assurer la responsabilité de fournir des ARV
financés par l'Etat
- Laisser le financement des ARV et l'approvisionnement en ARV
au marché privé.
- Mettre en place une stratégie d'approvisionnement
mixte
Quelle que soit l'approche retenue, les autorités de la
santé publique doivent veiller à ce qu'il n' y ait pas de
pénurie d'ARV dans les points de dispensation agréée.
Gestion de l'approvisionnement en ARV
- Développer les achats groupés
indépendamment de la façon dont le système
d'approvisionnement pharmaceutique est organisé, un système
d'achat centralisé dans lequel un bureau des achats qu'il soit
géré par l'Etat ou privé, négocie les contrats
d'approvisionnement en ARV présente plusieurs avantages.
- - un volume d'achat plus important, même pour les
médicaments provenant d'une source unique, favorise une baisse des
prix et des conditions contractuelles favorables.
- Si l'on a qu'un seul service d'achat, à doter aux
personnels à administrer, il est plus facile de gérer de
façon rationnelle l'achat des ARV, d'approvisionner de façon
régulière les distributeurs et d'assurer ainsi la
périnité du programme. Ce système d'achat
centralisé couvre la fourniture d'ARV aussi bien au secteur public
qu'au secteur privé.
- Calculer avec précision les besoins en ARV
Les commandes d `ARV devraient reposer sur des estimations
fiables, des besoins réels, de façon a éviter la rupture
de stock.
- Spécifier les livraisons fractionnées d'ARV
dans le contrat :
- Même lorsque l'on ne commande des ARV qu'une fois par
an des livraisons fractionnées permet de réduire les coûts
de tenue d'inventaire, facilitent la gestion de la trésorerie et
permettent d'accroître la durée d'utilisation des ARV ;
Distribution des ARV par le secteur public
Décider de distribuer les ARV par
l'intermédiaire du système national de santé publique
suppose que l'on s'engage. à garantir un approvisionnement
régulier et durable à un certain nombre de points de
dispensation. Les autorités de la santé publique ont deux
possibilités pour atteindre ces objectifs ambitieux :
intégrer la distribution des ARV dans le système de distribution
pharmaceutique existant ou bien créer un système de distribution
particulier pour les ARV. le choix doit être fait après une
évolution attentive du système existant d'approvisionnement en
médicaments, en visant à long terme un système de
distribution intégré.
Distribution intégrée :
On peut évaluer les avantages et les
inconvénients respectifs des systèmes de distribution actuels au
moyen d'indicateurs simples tels que le pourcentage de variation des stock
sans les fiches d'inventaires, le pourcentage des médicaments
périmés dans le stock, la fréquence de rupture de stock
pour certains médicaments ou les retards de livraison à
différents niveaux de la chaîne de distribution. On peut alors
planifier les activités nécessaires pour réaménager
le système existant conformément aux objectifs
suivants :
- maintenir un approvisionnement constant en ARV
- Assurer la livraison rapide des ARV aux Institutions
choisies
- Veiller à ce que les ARV soient stockés
convenablement avec un minimum de médicaments périmés ou
autres pertes
- Distribution verticale
Si le système national de distribution existant est
inefficace, la mise en place d'un système de distribution particulier
pour les ARV qui suppose la mobilisation de nouvelle ressources et la
création d'une nouvelle structure de gestion peut être une
solution provisoire, en particulier au départ, lorsque seul un petit
nombre des points de distributions ont été retenus.
La conception d'une nouvelle organisation permet de
prévoir la distribution des ARV, de mettre en place un réseau
efficace d'installation de stockage en prévoyant le plus petit nombre de
niveaux compte tenu de la géographie du pays et des besoins en ARV et
d'utiliser de façon plus rationnelle les moyens de transport.
Système de distribution intégré ou
verticale
Système
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Intégré
|
Option à retenir si l'institution choisie est facile
à atteindre au moyen du système de distribution en place
Fait des exigences élevées des systèmes
d'approvisionnement en ARV l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement se
trouve amélioré
Les problèmes posés par l'introduction des ARV
stimulent le personnel et facilitent les changements gestionnaires
Moins coûteux ; utilisation des ressources
existantes
|
Risque de rupture de stock d'approvisionnement s'il existe de
faiblesses structurelles dans le système
Difficile d'appliquer des procédures structures
d'assurance de la qualité
Les points de stockage peuvent ne pas être
adaptés aux besoins de la distribution des ARV
|
Vertical
|
Création d'unité centrale au ministère de
la santé assumant les responsabilités générales de
l'approvisionnement.
La planification à long terme, la coordination, la
supervision et le suivi de l'approvisionnement en ARV sont facilités.
Il est plus facile de gérer les imprévus
Homogénéité des procédures
d'assurances de qualité
Il est plus facile de remettre en place un système
d'information fiable pour coordonner le réseau de distribution.
|
Coûts de gestion plus élevés
La mise en place d'un nouveau programme vertical pour
l'approvisionnement en ARV n'est pas une mesure rationnelle dans les pays
où il existe un système national d'achat et de distribution des
médicaments. 4(*)
|
CHAPITRE II
MATERIEL ET LAMETHODOLOGIE
SUIVIE
A. METHODES UTILISEES
Dans notre recherche, nous avons fait recours à deux
méthodes :
-la Méthode structuro - fonctionnaliste
« la structure peut être définie comme
un ensemble de position rôle de groupes stratifiés les uns aux
autres suivants des rapports fonctionnels dans un équilibre constamment
refait » avec cette méthode nous avons apprécié
la mise en place dans les structures sanitaires le service de prise en charge
de PVV en Antirétroviraux dans la ville de Goma ;
- la méthode statistique : est une méthode
quantitative et mathématique qui décrit, analyse et
interprète les propretés numériques des données
ayant trait à l'ensemble d'individus dans différent domaines.
- Elle nous a servi de faire le dénombrement de cas, et
calcul de rapport probables des variables en causes.
Techniques
Pour une meilleure compréhension et pour la collecte
des données, nous sommes servi de différentes techniques
notamment :
- l'analyse documentaire : nous a permis de nous
renseignés et de passer en revue la littérature existante ayant
trait à l'objet d'étude et pouvant nous aider à
approfondir notre sujet de recherche.
- L'interview libre dans les échanges communicationnels
avec des personnes averties.
- Nous avons aussi administré un questionnaire
d'enquête aux structures sanitaires de prise en charge de PVV et aux PVV
sous le traitement ARV.
II.1. ENQUETE
II.1.1. TYPE D'ETUDE
Cette étude est rétrospective transversale et
descriptives, elle a porté sur des données quantitatives et
qualitatives recueillies auprès des institutions de prise en charge des
PVV
Une enquête auprès des PVV sous ARV, à
l'aide d'un questionnaire qui a été distribués
individuellement aux répondants, nous avons pu récolter des
informations provenant des avis ou opinions de nos différents
enquêtes à propos de gestion des ARV de l'approvisionnement de la
distribution...
B.1.2. Population et
échantillon d'étude ou matériel
II.1.2.1. Population d'étude
Il faut signaler que de 2008 à 2009 la population de
la ville de Goma pour les deux communes est de 944841 personnes
Nous avons orienté notre étude vers les
institutions qui prennent en charge les PVV aux ARV et aux PVV de la ville
de Goma reconnus comme membres d'une Institution ayant le programme de prise en
charge des PVV sous ARV. Ces Institutions sont :
- Hôpital Provincial du Nord Kivu
- Et Hôpital Heal Africa, qui sont dans la zone de
santé de Goma et l'Hôpital général de
référence de Virunga et ACS AMO-Congo qui sont dans la zone de
santé de karisimbi. Dans l'ensemble, la population d'étude se
repartie comme indiqué le tableau ci-dessous. 5(*)
Répartition des PVV et prise en charge aux ARV par les
structures dans la ville de Goma en 2008-2009
N°
|
Zone de santé
|
Goma
|
Karisimbi
|
Total
|
|
Indicateurs
|
HP/NK
|
HEAL AFRICA
|
HGR/VIRUNGA
|
ACS AMO-CONGO
|
|
1
|
Nombre de PVV diagnostiqués (VID)
|
2507
|
533
|
388
|
793
|
4221
|
2
|
Nombre de PVV sous ARV
|
518
|
280
|
81
|
189
|
1068
|
3
|
Nombre de cas de décès
|
40
|
12
|
24
|
5
|
81
|
4
|
Nombre de PVV en attente d'être soumis aux ARV
|
2986
|
65
|
0
|
21
|
3072
|
5
|
Nombre de PVV femmes
|
1693
|
277
|
291
|
601
|
2862
|
6
|
Nombre de PVV Homme
|
814
|
256
|
97
|
192
|
1359
|
Source : Rapport annuel des activités, exercice
2008, structures sanitaires ville de Goma
|
Il ressort de ce tableau que le VIH/SIDA dans la ville de Goma
est une réalité certaines personnes n'ont accès aux ARV
mais d'autres restent long temps à l'attente ; de cette pende mie
les nombres des femmes infectées est plus élevé que celui
des hommes avec les données ci haut, nous pouvons calculer certains
ratios (rapport)
- taux de prévalence = nombre de cas existant
à un moment donné x 100
La population
exposé aux risques.
- taux de prévalence = 4221 x 1000 = 4,46%
5%
944841
- taux de létalité = d = nombre des
personnes décédés parmi les malades
m
M + Nombre des personnes tombent malades parmi le sujet sein
Taux de létalité : = 2%
Taux de morbidité = Nombre des personnes tombent
malade parmi le sujet sein.
Population à risque à l'étude
Taux de morbidité = 4221 x 1000 = 4,46%
944841
II. 1.2.2. Technique d'échantillonnage
Notre échantillon est subdivisé en deux groupes
repartis de la manière suivante : il comprend les institutions de
prises en charge des PVV et des PVV sous ARV
a) Echantillonnage des institutions de prise en charge de
PVV.
Nous avons pris la référence de l'institution
de prise en charge de PVV dans la ville de Goma. Signalons ici qu'il a
été question de soumettre un questionnaire au personnel
responsable de ces services de prise en charge de PVV dans la ville de Goma. il
y a 4 structures pour les deux zones de santé (zone de santé de
Goma et de Karisimbi).
L'interview libre a servi aussi d'outil d'information qui a
complété notre recherche
. Echantillonnage des PVV sous ARV
Rappelons que notre étude s'est
intéressée aussi aux PVV sous ARV qui sont prises en charge par
les Institutions pour pouvoir travailler avec un échantillon
représentatif de la population , nous avons déterminé la
taille de l'échantillon à l'aide de la formule de LYNCH et al
ci-après n = NZ2P(1-P)
Nd2+22P(1-P)
n = la taille minimum de l'échantillon
P= le taux de prévalence présumé du
VIH/SIDA P= 5% dans la ville de Goma
22 est une constante pour compenser la marge d'erreur qu'il
aurait vis-à-vis de la population totale. Nous l'avons estimée
à 1,9- pour une marge d'erreur de 5% et degré de confiance de 95%
q = 1-P, donc la proposition de la population saine non
atteinte par le VIH au sein de la population de Goma, 1-P=0,5/ proportion
d'avoir un mauvais échantillon soit
q = 1 - 0,05
q = 0,956(*)
d = c'est la marge d'erreur, nous avons retenu celle de 5%
ainsi, comme les PVV sous ARV sont au nombre de 1068 (population total)
inférieur à 10.000 ; nous avons calculé n
révisé (nf) pour notre cas N= 1068 PVV sous ARV.
N = N22P(1-P) 1068(1,96)2 (0,05) (0,95)
1068(3,84) (0,047)
Nd2+22P(1-P) 1068(0,05)2+(1,96)2 (0,05) (0,95)
1068(0,0025)+ (3,84) (0,047)
= 1068 (0,180) = 192,24 = 67
2,67 + 0,180 2,85
Etant donné que notre population d'étude est
inférieure à 10.000 nous avons calculé n corrigé
(nf).
Nf = n = 67 = 67
168 = 17556 = 67
N 67 1068+67 1068 1068
1+ n 1+
N 1068 1068
: Echantillonnage des PVV sous ARV à enquêter
par institution
N°
|
Nom de la structure
|
Effectifs des PVV sous ARV
|
%
|
Echantillon à considérer
|
1
|
Hôpital Provincial du Nord Kivu
|
518
|
48,501
|
32
|
2
|
Hôpital HEAL AFRICA
|
280
|
26,217
|
18
|
3
|
HGR VIRUNGA
|
81
|
7,584
|
5
|
4
|
ACS-AMOCONGO
|
189
|
17,696
|
12
|
|
TOTAL
|
1068
|
100
|
67
|
II. 1.2.3. Déroulement de l'enquête
a. L'administration du questionnaire
Après une explication de la part de chef des services
aux PVV sous ARV, nous avons bénéficié de leur concours
pour remettre nos questionnaires aux enquêtés qui ont
répondu libre.
Interview
Un bref entretien qui ne pouvait pas durée plus de 10
minutes pour chaque en quête nous a permis également
d'accéder à des information qui ont eu pour objet d'enrichir ce
travail c'était surtout pour les analphabètes.
II. 1.2. 4. Considération éthiques de
l'étude
C'est dans le respect
strict de l'éthique et des droits de la personne humaine que nous
avons réalisé cette étude, nous avons choisi de
récolter les données dans l'anonymat pour garantir la
confidentialité de toutes les déclarations et informations
fournies par les enquêtes
CHAPITRE III
RESULTATS DE L' ENQUETE ET
LEURS INTERPRETATIONS
III.1. Résultats de l'enquête
Dans ce point, nous présentons les résultats de
l'enquête que nous avons réalisée aux structures sanitaire
de prise en charge de PVV et aux PVV sous ARV dans la ville de Goma
Tableau n°I. Répartition des
répondants selon la connaissance de la procédure
d'approvisionnement
Procédure
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Sélection acquisition distribution, utilisation
|
1
|
25
|
Commande
|
3
|
75
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que ¾ des institutions de prise
en charge des PVV passent leur commande en négligeant les principes de
l'approvisionnement.
Tableau n°II : Répartition des
répondants selon les fournisseurs des ARV.
Fournisseurs
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
MDM/France
|
1
|
25
|
Fondation Clinton PNMLS
|
1
|
25
|
PNUD/FM, PNMLS
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Les résultats présentes dans ce tableau montrent
que pour la ville de Goma, nous avons trois fournisseurs des ARV , tous
interviennent dans le cadre d' ONG . . Pendant l'année 2008, le
gouvernement central et provincial n'a pas approvisionnent aucune structure de
prise en charge des PVV en ARV
Tableau n° III : Répartition des
répondants selon la période d'approvisionnement
Période d'approvisionnement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Mois
|
1
|
25
|
Trimestre
|
3
|
75
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des
structures de prise en charge de PVV sont approvisionne trimestriellement soit
après chaque 3 mois.
Tableau n°IV Répartition des
répondants selon le cas de rupture de stock
Cas de rupture de stock
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
2
|
50
|
Non
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Au vu de ce tableau il y a lieu de confirmé que les
structures de prise en charge des PVV connaissent la rupture de stock pendant
ce temps les patients ne sont pas servi d'où risque de
résistance ou échec du traitement.
Tableau n° V : Taux d'observance
théorique en fonction du retard à l'approvisionnement en ARV ou
des jours de traitement non pris lors d'un approvisionnement à jour
et risque d'échec virologique
Jours de retard pour l'approvisionnement
|
Jours de traitement non pris lors d'un
approvisionnement à jour
|
Taux d'observance théorique%
|
Risque, théorique d'échec urologique
dans un délaie moyen de 7 mois %
|
1
|
1
|
> 95
|
21,7
|
2 à 3
|
2 à 3
|
De 90 à 95
|
54,6
|
4 à 7
|
4 à 6
|
De 80 à 90
|
66,7
|
8 à 12
|
7 à 9
|
De 70 à 80
|
71,4
|
13 et plus
|
10 et plus
|
< 70
|
82,1
|
Tableau n°VI .Répartition des
répondants selon les causes de rupture de stock
Cause de rupture de stock
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Dépendance de l'extérieur (problème
lié au bailleurs) quantité insuffisante
|
1
|
25
|
Retard dans la livraison
|
1
|
25
|
Pas de rupture de stocks
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Ce tableau montre que les causes de rupture de stock sont la
dépendance d'un fournisseur étranger (problème lié
au bailleur) ; de la livraison d'une quantité insuffisante des ARV
et du retard dans la livraison.
Répartition des répondants selon les
critères
R/ Les critères de soumettre un PVV aux ARV sont
défini par l'OMS (cfr page précédente
Tableau n°VII : Répartition de
répondants selon le personne qui gère les ARV
Gestion de ARV
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Médecins
|
2
|
50
|
Infirmiers
|
2
|
50
|
Pharmacien
|
0
|
0
|
Assistant en pharmacie
|
0
|
0
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les ARV sont gérés
par les infirmiers et les médecins dans les structures sanitaire soit
à 100%
Tableau n°VIII Répartition des
répondants selon les problèmes liés à
l'approvisionnement en ARV
Problème d'approvisionnement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Quantité insuffisante d'ARV
|
2
|
50
|
Retard d'approvisionnement et livraison des ARV en voies de
péremption
|
1
|
25
|
Non respect de la commande
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les problèmes
d'approvisionnement en ARV sont liés à 50% de la quantité
insuffisante et 50% de retard d'approvisionnement de structures, la livraison
des ARV en voies de péremption et du non respect de la commande.
Tableau n°IX Répartition des
répondants selon les propositions pour résoudre les
problèmes liés à l'approvisionnement
Piste de solution
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Respect de la commande par les fournisseurs
|
1
|
25
|
Livraison des ARV est longues, éviter le retard dans
l'approvisionnement
|
2
|
50
|
Mener le plaidoyer par le gouvernement afin de revoir le
quota.
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Ce tableau montre si les commandes sont respectées,
si les ARV sont de bonne qualité c'est-à-dire date de
péremption longue) si il n' y a pas de retard dans l'approvisionnement
et s'il pouvait toujours avoir un plaidoyer de la part du gouvernement pour
revoir les quotas, on peut supposer résoudre les problèmes
liés à l'approvisionnement
Tableau n°X .Répartition des
répondants selon l'existence des ARV périmés
ARV périmés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Les résultats présentés dans ce tableau
montre que 75% des ARV ses périmés dans les Institutions parce
que ces ARV arrivent en état de péremption
Tableau n°XI. Répartition des
répondants selon l'existence
CMM des ARV
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ARV 1ère ligne
|
3,99
|
99,75
|
ARV 2ème ligne
|
0,05
|
0,25
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que le traitement au ARV de
première ligne est les plus consommés soit à 99,75% il
est nécessaire d'avoir un stock importants de ces ARV
RESULTAT ISSUS DES PVV SOUMIS AUX ARV
1. caractéristiques des répondants :
Répartition des répondants selon le sexe, age,
état civil, le niveau d'étude, le statut de mariage et confession
religieuse.
Tableau N° XI I Répartition des
répondants selon le sexe
Sexe du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Féminin
|
56
|
84
|
Masculin
|
11
|
16
|
Total
|
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 16% des répondants sont de
sexe masculin et 84% sont de sexe féminin.
Bref le VIH/SIDA a tendance de ce féminisé.
Tableau N° XIII. Répartition des
répondants selon I'age.
Age du répondant
|
Effectifs
|
%
|
10 à 18 ans
|
16
|
24
|
19 à 49ans
|
44
|
66
|
50 ans et plus
|
7
|
10
|
Total
|
67
|
100
|
Les résultats présentés dans ce tableau
montre que les adultes dont l'age varie entre 19 et 49 ans sont plus
infectés avec une proportion de 66% . le deuxième groupe sont les
adolescents dont l'age varie entre 15ans et plus avec une proportion de 24% et
enfin nous avons les personnes dont l'age varie entre 50ans et plus dont la
proportion est de 10%
Tableau N° XIV .Répartition des
répondants selon leur niveau d'étude.
Niveau d'étude du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Analphabète
|
13
|
19
|
Primaire
|
27
|
41
|
Secondaire
|
22
|
33
|
Universitaire / supérieur
|
5
|
7
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les personnes du niveau
d'étude primaire avec proportion de 41% sont les plus
infectés ; les moins infectés sont celles du niveau
supérieur ou universitaire avec une proportion de 7%.
Tableau N° XV. Répartition des
répondants selon l'état civil.
Etat civil du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Célibataire
|
26
|
39
|
Marié
|
17
|
25
|
Divorcé
|
8
|
12
|
Veuf (ve)
|
16
|
24
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des
répondants, 26 sur 67 PVV soit 39% sont des célibataires, et
12% sont de divorcés.
Tableau N° XVI. Répartition des
répondants selon le statut de leur mariage.
Statut du mariage du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Monogamique
|
27
|
40
|
Polygamique
|
10
|
15
|
Sans statut
|
30
|
45
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que de ces 67 PVV qui ont
participés à cette étude, 27 sont mariés et ont un
statut monogamique, soit 40%. il faut signaler que notre pays La RDC ,
reconnais seulement le mariage monogamique et les naît hors mariage ainsi
que l'état de célibataire .
Tableau N°XVII .Répartition des
répondants selon leur confession religieuse.
Confession religieuse du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Catholique
|
30
|
45
|
Protestant
|
20
|
30
|
Musulman
|
4
|
6
|
Eglise de réveil
|
9
|
13
|
Autres
|
4
|
6
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce que 45%des répondants sont de la
confession catholique, ensuite les protestants avec 30%et enfin d'autres
confessions avec une proportion de 6%
Tableau N° XVIII Répartition des
répondants selon la procréation des enfants pendant leur
état pathologique.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
20
|
29
|
Non
|
47
|
71
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que sur 67 PVV sous ARV, 71% n'ont pas eu
des enfants depuis que leur état pathologique a été
diagnostique.
Tableau N° XVIIII .Répartition des
répondants selon la quantité des ARV reçus.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
59
|
88
|
Non
|
8
|
12
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que selon les PVV sous ARV , la
quantité reçues est suffisante , cette affirmation est de 59 PVV
sur 67 avec une proportion de 88% . seul 8 PVV juger cette quantité
insuffisante leur proportion est de 12% .
Tableau N° XIX. Repartition des
répondants selon l'appréciation de la régularité
des ARV dans les structures de prise en charge des PVV.
Régularité AR V
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
50
|
75
|
Non
|
17
|
25
|
Total
|
67
|
100
|
De ce tableau, il ressort que 50 sur 67 répondants soit
75% affirmés recevoir régulièrement les ARV et 17%
répondants sur 67 affirmés l'irrégularité des ARV
soit 25%.
Tableau N° XX Répartition des
répondants selon la mesure prise en cas de rupture de stock avant le
rendez-vous.
Mesure prise par le répondant
|
Effectifs
|
%
|
Attendre
|
34
|
51
|
Approvisionnement prive
|
6
|
9
|
Solliciter une quantité chez un (une) ami (es)
|
27
|
40
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les PVV ne respecter pas la
dose ; les ARV sont partagés entre les ami (es) chose inacceptable.
D'autres attendent que la structure soit approvisionnée soit 51% et
d'autre s'approvisionner chez les privés par leur moyen de bord soit
9%
Tableau N° XXI. Répartition des
répondants selon la réception des ARV.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
35
|
52
|
Non
|
32
|
48
|
Total
|
67
|
100
|
Selon les résultat présentés dans ce
tableau , 52% affirment qu'il y a jamais eu des jours où il rentrent
sans recevoir des ARV et 48% reconnaissent qu'ils leur arrivés des
moment où ils rentrent sans ARV .
Tableau N°XXII. Répartition des
répondants selon la périodicité de la consommation des ARV
reçues.
Périodicité
|
Effectifs
|
%
|
Un mois
|
67
|
100
|
15jours
|
0
|
0
|
10jours
|
0
|
0
|
Une semaine
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les médicaments
reçus, c'est pour une période d'un mois soit 100%.
Tableau N° XXIII Répartition des
répondants selon l'esprit de partager les ARV avec les
ami(es).
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
28
|
42
|
Non
|
39
|
58
|
Total
|
67
|
100
|
Au vu des données ci haut, la majorité des
répondants, soit 42% ont l'habitude de donné une partie des ARV
à leur ami (es) et 58% sont catégoriques
Tableau N° XXIV. Répartition des
répondants selon la régularité des examens de
laboratoire.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
61
|
91
|
Non
|
6
|
9
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 61sur 67 PVV soit 91% sont
examinés périodiquement pour se rendre compte de
l'amélioration de la santé et 9% n'ont pas été
examinés
Tableau N°XXV Répartition des
répondants selon les refus des ARV.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Jamais
|
64
|
95
|
Rarement
|
3
|
5
|
Souvent
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 95%des répondants affirment que
jamais les ARV ne leurs sont pas refuses .et 5% soutiennent que cela arriver
rarement.
Tableau N°XXVI .Répartition des
répondants selon la quantité des ARV servies.
Paramètre
|
Effectifs
|
%
|
Souvent
|
18
|
27
|
Jamais
|
23
|
34
|
Rarement
|
12
|
18
|
Toujours
|
14
|
21
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 27%des répondants disent
que la quantité servie des ARV est la même souvent.
34% affirment que cette quantité n'est pas la
même et 18% soutiennent que cela arriver rarement.
Tableau N° XXVII .Répartition des
répondants selon le sentiment éprouve lors du rendez-vous des
ARV.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Fier
|
52
|
77
|
Angoisse
|
1
|
1
|
Je ne veux pas que je sois vu par d'autres personnes
|
7
|
11
|
J'y vais malgré moi
|
7
|
11
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 77% des répondants
éprouvent un sentiment de fierté lorsqu'ils répondent au
rendez-vous de distribution des ARV. 11% disent qu'ils y vont malgré eux
et d'autres ne veulent pas être vu par d'autres personnes.
Tableau N° XXVIII Répartition des
répondants selon le respect du programme donné par les
encadreurs.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Toujours
|
64
|
95
|
Avec peine
|
3
|
5
|
Rarement
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 95% des répondants respectent les
programmes fixe par leurs encadreurs
. Et seulement 5% qui éprouvent des
difficultés,
Tableau N° XXVIII Répartition des
répondants selon la sensibilisation d'autres PVV à adhère
à l'association
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
55
|
82
|
Non
|
12
|
18
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 55 sur 67 PVV, intéressent
d'autres PVV à adhérer aux associations soit 82%.
CHAPITRE IV
ANALYSE ET DISCUTION DES
RESULTATS
IV 1. REVUE DE LA
LITTERATURE
Dans ce chapitre, nous présentons quelques recherches
réalisées à travers le monde. Ceci nous aidera à
l'interprétation des résultats de la recherche et à
éclairer ainsi notre lecteur sur la pertinence de notre étude
Données démographiques, socioéconomiques et
épidémiologiques pour les 24 pays de la région Afrique
Centrale et de l'Ouest de l'UNICEF
Pays
|
Population estimée
|
Croissance démographique
|
Espérance de vie
|
Rang IDH
|
PNB par habitant
|
Prévalence du VIH chez les adultes (15-49 ans)
|
Personne vivant avec le VIH
|
Adultes âgés de plus de 15 ans vivant avec le
VIH
|
Femmes âgées de plus de 15 ans vivant avant le
VIH
|
Décès au SIDA
|
Enfants de moins de 15 ans sous ARV
|
Orphelin âgés de mpoins de 17 ans du au VIH
|
Femmes anceintes recevant des services de PTME
|
Hommes et femmes recevant des ARV
|
|
|
|
F
|
H
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bénin
|
8439000
|
3,2%
|
53
|
54
|
162
|
1120
|
1,8%
|
87000
|
77000
|
45000
|
9600
|
9800
|
62000
|
38,0%
|
33,0%
|
25410
|
Burkina faso
|
13228000
|
3,2%
|
48
|
47
|
175
|
1220
|
2,0%
|
150000
|
140000
|
80000
|
12000
|
17000
|
120000
|
1,1%
|
24,4%
|
33600
|
Cameroun
|
16 322 000
|
1,9%
|
51
|
50
|
148
|
2 090
|
5,4%
|
510 000
|
470 000
|
290 000
|
46 000
|
43 000
|
240 000
|
4,2%
|
22,0%
|
103 400
|
CCap vert
|
507 000
|
2,4%
|
71
|
67
|
105
|
5 650
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
R.CA.
|
4.038 000
|
1,3%
|
41
|
40
|
171
|
1 110
|
10,7%
|
250 000
|
230 000
|
130 000
|
24 000
|
24 000
|
140 000
|
16,4%
|
3,0%
|
6 900
|
Chad
|
9 749 000
|
3,4%
|
48
|
45
|
173
|
1 420
|
3,5%
|
180 000
|
160 000
|
90 000
|
11 000
|
16 000
|
57 000
|
0,2%
|
17,0%
|
27200
|
0ongo Brazza
|
3 999000
|
30%
|
55
|
53
|
142
|
750
|
5,3%
|
120 000
|
100 000
|
61 000
|
11 000
|
15 000
|
110 000
|
1,0%
|
17,0%
|
17 000
|
Cöte d'ivoire
|
18 154 000
|
1,6%
|
47
|
41
|
163
|
1390
|
7,1%
|
750 000
|
680 000
|
400 000
|
65 000
|
74 000
|
450 000
|
4,3%
|
17,0%
|
115 600
|
Guinée Equatorial
|
504 000
|
2,3%
|
44
|
42
|
121
|
7 400
|
3,2%
|
8 900
|
8 000
|
4 700
|
1000
|
1 000
|
4 600
|
n.a
|
0,0%
|
0
|
GABON
|
1 384 000
|
1,7%
|
59
|
55
|
123
|
5600
|
7,9%
|
60 000
|
56 000
|
33 000
|
4 700
|
3 900
|
20 000
|
0,7%
|
23,0%
|
12 880
|
Gambie
|
1 517000
|
2,8%
|
59
|
55
|
155
|
1900
|
2,4%
|
20 000
|
19 000
|
11 000
|
1 300
|
1 200
|
3 800
|
16,6%
|
10,0%
|
1 900
|
Ghana
|
22 113 000
|
2,1%
|
58
|
56
|
138
|
2,3%
|
320 000
|
300 000
|
180 000
|
29 000
|
25 000
|
170 000
|
1,3%
|
7,0%
|
7,0%
|
21 000
|
Guinée Bissau
|
1 586 00
|
3,0%
|
48
|
45
|
172
|
690
|
32 000
|
29 000
|
17 000
|
27000
|
3200
|
11 000
|
11 000
|
19,5%
|
1,0%
|
290
|
Guinée Conakry
|
9402000
|
2,2%
|
55
|
52
|
156
|
2 130
|
1,5%
|
85 000
|
78 000
|
53 000
|
7 1000
|
7 000
|
28 000
|
0,4%
|
9,0%
|
7 020
|
Libéria
|
3283000
|
1,4%
|
44
|
39
|
Na
|
Na
|
Na
|
na
|
Na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
Na
|
Mali
|
13 518 000
|
3,0%
|
47
|
44
|
174
|
980
|
1,7%
|
130 000
|
110 000
|
66 000
|
11 000
|
16 000
|
9 400
|
0,8%
|
32,0%
|
35 200
|
Mauritanie
|
3 069 000
|
3,0%
|
60
|
55
|
152
|
2050
|
0,7%
|
12 000
|
11000
|
6 300
|
1000
|
1 100
|
6 900
|
na
|
4,6%
|
550
|
Niger
|
13957000
|
3,4%
|
41
|
42
|
177
|
830
|
1,1%
|
79000
|
71 000
|
42 000
|
7 600
|
8 900
|
46 000
|
na
|
5,0%
|
3 550
|
Nigeria
|
131530000
|
2,2%
|
46
|
45
|
158
|
930
|
3,9%
|
2 900 000
|
2 600 000
|
1600 000
|
930 000
|
0,2%
|
7,0%
|
182 000
|
|
|
RDC
|
57549 000
|
2,8%
|
47
|
42
|
167
|
680
|
32%
|
1000 000
|
890 000
|
520 000
|
90 000
|
120 000
|
680 000
|
na
|
4,0%
|
35600
|
Sao tomé
|
157000
|
2,3%
|
60
|
57
|
126
|
Na
|
Na
|
na
|
Na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
Na
|
Sénégal
|
11658000
|
2,4%
|
57
|
54
|
157
|
1720
|
0,9%
|
61000
|
56000
|
33 000
|
5200
|
5000
|
25 000
|
1,4%
|
47,0%
|
26320
|
Sierra Leone
|
5525000
|
4,1%
|
40
|
37
|
176
|
790
|
1,6%
|
48 000
|
43 000
|
26 000
|
4 6000
|
5 200
|
31 000
|
na
|
3,0%
|
1,290
|
Togo
|
6145000
|
2,7%
|
56
|
52
|
143
|
1 690
|
3,2%
|
110 000
|
1000 000
|
61 000
|
9 1000
|
9 700
|
88 000
|
1,8%
|
27,0%
|
27000
|
Total
|
357333000
|
|
|
|
|
|
|
6912900
|
6228000
|
3749000
|
578100
|
646000
|
3232700
|
|
|
683710
|
Moyenne pondérée6(*)
|
|
2,5%
|
48
|
46
|
|
1 182
|
3,4%
|
|
|
|
|
|
|
|
3,1%
|
11,7%6(*)
|
Evaluation des systèmes de gestion des
antirétroviraux
Constant généraux
a) L'existence de systèmes d'approvisionnement et de
distribution performants est une nécessité pour faire face
à l'accroissement de la prise en charge efficace des malades
Entre 2001 et 2005, la lutte contre le VIH/SIDA, s'est
considérablement amplifiée et le nombre de personnes
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale dans les
pays à revenu faible ou intermédiaire a plus que
quintuplé, passant de 240 000 à près de 1,3 million.
Des personnes. Durant la même période, dans les pays d'Afrique
subsaharienne, le nombre de PVVIH bénéficiant d'une
thérapie antirétrovirale, a été multiplié
par 16, passant de 50 000 à 800 000induvidus
Dans les 8 pays enquêtés lors de
l'évaluation, des avancées importantes ont été
observées dans le domaine de l'élargissement de l'accès au
traitement. Ces évolutions ont été rapides et très
disparates : entre 2004 et 2007, le nombre de PVVIH
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale a
été multiplié par 5 ou 6 et de façon plus
importante encore dans les pays les moins avancés dans ce domaine, comme
le Congo et la République Centrafricaine.
Les prévisions établies par les programmes
nationaux de lutte contre le VIH/Sida font apparaître que le nombre de
femmes qui bénéficieront, d'ici 2010, d'une prophylaxie dans le
cadre des programmes de PTME, aura au moins doublé et, le plus
souvent,aura été multiplié par quatre ou cinq .7(*)
Il en est de même, mais de façon moins
marquée, de l'accroissement attendu du nombre d'enfants qui
bénéficieront d'une thérapie antirétrovirale.
Dans le cadre de la mobilisation du leadership et du
plaidoyer pour l'accès universel8(*)
Ces évolutions seront confirmées et
s'intensifieront lors du « passage à
l'échelle » avec comme corollaire, un accroissement
proportionnel des quantités et volumes de médicaments ARV et des
moyens de diagnostic
Evaluation de gestion des antirétroviraux
Evolution de la prise en charge des adultes VVIH et
prévisions de la PTME (les pourcentages représentant la
proportion de PVVIH sous ARV par rapport au nombre total de PVVIH)
PVVIH Sous ARV
|
Femmes sous PTME
|
Enfants sous ARV
|
2004 2007
|
2007 2010 A
|
2007 2010 A
|
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
Bénin
|
1500
|
1,3%
|
9768
|
11,2%
|
3 447
|
7057
|
2,0
|
667
|
2500
|
3,7
|
|
Burkina-Faso
|
3200
|
6,9%
|
15 417
|
10,3%
|
1 380
|
Na
|
|
629
|
Na
|
|
|
Cameroun
|
9000
|
5,1%
|
45 605
|
8,9%
|
6 263
|
28800
|
4,6
|
1700
|
Na
|
|
|
Centrafrique
|
200
|
0,4%
|
8 300
|
3,3%
|
1 857
|
3750
|
2,0
|
731
|
1300
|
1,8
|
|
Congo
|
350
|
1,8%
|
7 426
|
6,2%
|
175
|
Na
|
|
Na
|
Na
|
|
|
Côte d'Ivoire
|
3 500
|
2,0%
|
21 907
|
2,9%
|
1 890
|
3010
|
1,6
|
2531
|
6272
|
|
|
Ghana
|
n.a.
|
n.a.
|
11065
|
3,5%
|
109 334
|
297000
|
2,7
|
769
|
2700
|
3,5
|
|
RDC
|
n.a.
|
n.a.
|
17 161
|
1,7%
|
3 435
|
Na
|
|
Na
|
na
|
|
|
b) = le chiffre de 21907 pour 2007 correspond aux nouvelles
inclusions et non au nombre de personnes sous traitement ARV qui est de
42 350.
Des systèmes d'approvisionnement et de distribution
performants et pérennes seront alors nécessaires si l'on veut,
parallèlement à l'augmentation du nombre de malades
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale,
améliorer à la fois, la qualité de leur prise en charge et
l'efficience des financements engagés. Dans son rapport annuel9(*) l'ONU SIDA souligne que si
l'accroissement sans précédent du financement pour le sida
constitue une nouvelle opportunité, il est nécessaire, en
contrepartie, que tous les acteurs s'engagent en faveur d'une riposte
cohérente, alignée sur les efforts appartenant aux pays et
dirigés par les pays eux-mêmes.
b. L'organisation actuelle de la chaîne
d'approvisionnement ne permet pas de suivre l'accélération de la
prise en charge des malades.
L'accroissement observé du nombre de malades pris en
charge, résulte essentiellement de la disponibilité de nouveaux
financements qui ont contribué à fortement augmenter le montant
global des ressources mobilisables. Mais, cet accroissement des moyens
financiers s'est fait, le plus souvent, parallèlement aux circuits
financiers pré existants, par la superposition de nouveaux
mécanismes de financement et d'approvisionnement, fonctionnant en quasi
autarcie, sans véritable coordination avec les budgets et les
opérateurs nationaux, créant ainsi une situation de plus en plus
complexe et de moins lisible.
La mise en place de ces financements additionnels n'a pas
toujours été accompagnée d'évaluations
préalables permettant de révéler la complexité du
cycle GAS et tout.
Evaluation des systèmes de gestion des
antirétroviraux
Particulièrement de certains de ses
éléments clés : estimation des besoins,
capacité et conditions de stockage, notamment dans les centres de
prise en charge, logistique de distribution, gestion des commandes,
fournisseurs, contrôle de qualité des médicaments et
produits de santé liés et rétro- information de la
périphérie vers le niveau central, décisionnel.
Il résulte de cette situation, parfois au niveau
central mais surtout à la périphérie, dans les centres
de prises en charge, des niveaux de stocks mal corrélés aux
besoins, entraînant soit des ruptures de stocks soit la péremption
de surstocks, pouvant conduire à l'interruption des traitements, avec
comme possible conséquence, le risque d'apparition de pharmaco
-résistances.
Résultats des enquêtes :
a. Contexte général de la lutte contre le
VIH/Sida
Moyens mobilisés
Selon les pays, les moyens déployés dans la
lutte contre la maladie sont très variables, à la fois pour ce
qui concerne la proportion, dans la population vivant avec le VIH de malades
éligibles recevant une thérapie antirétrovirale, mais
aussi, pour ce qui concerne le nombre des structures de soins (centres de
dépistage, de prise en charge et de PTME), la répartition de ces
structures (niveaux- central et périphérique) et les principaux
équipements fonctionnels permettant d'assurer le dépistage et le
suivi immunobiologies des malades .
Concernant la proportion des PVVIH bénéficiant
d'une thérapie antirétrovirale dans le nombre total de PVVIH, on
distingue 3 groupes de pays : (i), dans le premier, cette proportion
voisine les 10% : Bénin 11% Burkina Faso 10% et Cameroun 9% , (ii)
dans le second , cette proportion est inférieure de moitié
à celle du premier groupe : République Centrafricaine 6% et
Congo 6% et, dans le troisième, elle est égale ou en
deçà de 3% : Côté d'Ivoire 3% , Ghana 3% et
République Démocratique du Congo 2%
La proportion des centres de dépistage, de centres de
prise en charge et de centres de PTME implantés dans les districts en
périphérie (hors capitale et villes importantes) est un
indicateur du niveau de décentralisation de ces activités, au
plan national. Une fois encore, on constate de très grands
écarts d'un pays à l'autre avec des gradients assez
comparables : 16% à 97% pour les centres de dépistage, 39%
à 100% pour les centres de prise en charge et 16% à 97% pour la
PTME. Les valeurs moyennes (respectivement : 53%, 58% et 58%) sous
réserve de données fiables10(*) reflètent que la décentralisation est
une réalité, sauf peut être en côté
d'Ivoire, où la valeur moyenne des trois indicateurs est plus basse
(28%). Il faut cependant souligner que les pourcentages élevés
résultent du très petit nombre de centres
considérés.
Les ratios malades sous thérapie
antirétrovirale, par centre de prise en charge sont, quant à
eux, plus homogènes. Exception faite des valeurs extrêmes :
Cameroun : 461, Ghana : 122 et République Démocratique
du Congo : 103 (pour ces deux pays, ces nombres moins élevés
sont le corollaire de la faible proportion de personnes vivant avec le VIH
bénéficiant d'une thérapie), dans les autres pays, ces
ratios sont très proches de la valeur médiane (210).
Les équipements (appareils de comptage des CD4 et
machines PCR11(*)) sont,
en général, en nombre insuffisant. Les ratios Nb
équipements pour les compteurs de
Nb.Malades
CD4, varient également dans une proportion
importante : de 1 (Ghana : 138) à 12 (République
Centrafricaine : 1 660) et leurs niveaux traduisent un fort sous
équipement. Le faible nombre rapporté de machines PCR (de 0 au
Bénin à 5 au Burkina-Faso et au Cameroun) traduit la quasi
impossibilité, dans tous les pays, du dépistage précoce
des jeunes enfants12(*).
Moyens mobilisés pour la lutte contre le VIH/sida
|
Bénin
|
Burkina-Faso
|
Cameroun
|
RCA
|
Congo
|
Côte d'Ivoire
|
Ghana
|
RDC
|
Moyennes (%) ou médianes
|
PVVIH (x 1000)
|
87
9,8
|
150
17,3
|
510
45,6
|
146
8,3
|
133
7,4
|
750
21,9
|
320
11,1
|
1000
17,2
|
|
Nb.de malades sous TAR 11% en % du nombre de PVVIH
|
11%
|
12%
|
9%
|
6%
|
6%
|
3%
|
3%
|
2%
|
4%
|
% de centres de Dépistage en
périphérie
|
35%
|
33%
|
16%
|
86%
|
80%
|
22%
|
97%
|
na
|
53%
|
Nb.de PVVIH sous traitement par centre de dépistage
|
935
|
1 240
|
461
|
6 636
|
2463
|
5 102
|
760
|
5988
|
1851
|
% de centres de prise en charge en
périphérie
|
72%
|
70%
|
100%
|
50%
|
79%
|
39%
|
87%
|
na
|
58%
|
Nb.de PVVHI sous TAR par centres de prise en charge
|
208
|
228
|
411
|
208
|
205
|
213
|
122
|
103
|
210
|
Nombre de centres de PTME en périphérie
|
183
|
55
|
700
|
62
|
28
|
147
|
407
|
296
|
|
Dont en périphérie (%)
|
19%
|
91%
|
16%
|
65%
|
79%
|
22%
|
97%
|
79%
|
58%
|
Nb.des malades sous ARV par compteur de CD4
|
376
|
444
|
894
|
1660
|
530
|
487
|
138
|
na
|
487
|
Nb de machines PCR
|
0
|
5
|
5
|
1
|
2
|
4
|
2
|
3
|
3
|
Cadre réglementaire et législatif du secteur
pharmaceutique :
Depuis la décennie 90, le renforcement des cadres
réglementaires et législatifs pharmaceutiques des pays de
l'Afrique subsaharienne de l'Ouest et Centrale a été avec les
appuis techniques et financiers apportés aux centrales publiques
d'achat, l'un des axes prioritaires d'action des partenaires au
développement particulièrement dans le cadre d'un partenariat
tripartite regroupant l'OMS (département du médicament
Essentiel). L'Union Européenne (DG VIII) et de la Coopération
française. Ces appuis étaient apparus comme un préalable
indispensable à la redynamisation des systèmes de santé et
notamment les soins de santé primaire dans -les districts et à
l'approvisionnement régulier des formations sanitaires de tous les
niveaux, avec des médicaments génériques de qualité
et bas prix, dans le cadre de l'initiative de Bamako ou de mécanismes
de recouvrement des coûts.
L'enquête fait apparaître, dans ce domaine, des
situations fortement contrastées.. En effet, si tous les pays
disposent de textes fondamentaux concernant la politique
pharmaceutique13(*) les
procédures d'enregistrement et les listes de médicaments
essentiels, incluant les médicaments entrant dans les thérapies
antirétrovirales. La situation est différente s'agissant des
médicaments génériques.
Cadre règlementaire du secteur
pharmaceutique
|
Bénin
|
Burkina-Faso
|
Cameroun
|
RCA
|
Congo
|
Côte d'Ivoire
|
Ghana
|
RDC
|
Textes réglementant le secteur pharmaceutique
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Document de politique pharmaceutique
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Procédures d'enregistrement des médicaments
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Liste nationale de médicaments essentiels
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Date de la dernière mise à jour Incluse-t-elle
les ARV Politique de promotion des MEG
|
n.a
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
2007
Oui
Non
|
n.a.
Oui
Non
|
2007
Oui
Oui
|
2004
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
Procédures d'enregistrement spécifiques des
MEG
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Nd
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Droit de substitution
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Nd
|
Non
|
oui
|
Na
|
non
|
Laboratoire de contrôle de qualité
opérationnel
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Non
|
oui
|
Oui
|
non
|
Peut-on y contrôler les ARV
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Non
|
non
|
Oui
|
|
Le pays a signé les accords sur les ADPIC
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
oui
|
Oui
|
oui
|
Quand le pays a signé les accords sur les Ale
|
1996
nON
|
Na
Non
|
2000
Non
|
Na
Non
|
Na
Oui
|
Na
Oui
|
2005
Oui
|
Na
na
|
Quand pourcentage de réponses Oui
|
92%
|
92%
|
En cours
92%
|
50%
|
Na
50%
|
na
83%
|
Na
92%
|
50%
|
ARV : Antirétroviraux. MEG :
Médicaments Essentiels Génériques ADPIC : Aspects des
Droits de la propriété intellectuelle qui touchent au Commerce.
ALE : Accord de Libre Echange.
On observe, en effet, un net clivage entre groupes de pays.
Le Bénin , le Burkina-Faso, le Cameroun, le Ghana et,
dans une moindre mesure la côte d'Ivoire disposent d'un cadre
réglementaire et législatif assez complet avec, notamment un
ensemble de textes favorisant l'utilisation des médicaments
génériques : politique de promotion des médicaments
génériques , procédures d'enregistrement
spécifiques pour les MEG, existence d'un droit de substitution et
présence de laboratoires de contrôle de qualité
opérationnels, disposant d'un plateau technique leur permettant de
contrôler la qualité des médicaments ARV14(*)
Cependant, pour des raisons mal renseignées lors de
l'enquête .il semblerait que ces laboratoires ne soient pas mis à
contribution dans ce domaine au Bénin15(*) au Burkina Faso16(*) en Côte d'Ivoire et au Ghana17(*)
En République Démocratique du Congo,
l'encadrement réglementaire est réduit à sa plus simple
expression ; les enquêtes rapportent qu'il n'existe ni document de
politique de promotion des médicaments génériques, ni
procédures spécifiques pour leur enregistrement, ni droit de
substitution, ni laboratoire de contrôle de qualité des
médicaments, opérationnel.
Si elle est nécessaire, la présence
d'éléments d'encadrement n'est cependant pas suffisante, car il
convient que les documents soient pertinents au regard de la
problématique. Ainsi, plusieurs rapports analysés lors de la
phase 1 de l'évaluation, mentionnaient que certains des textes existants
n'apportaient pas de solutions satisfaisantes aux problèmes
identifiés. Ainsi, à titre d'exemple en République
Démocratique du Congo, un rapport (37) recommandait d'une part, la
révision de textes (décret de création du PNMLS
18(*) ,
arrêté ministériel de création du PNLS/IST19(*)) pour clarifier les
attributions et le rôle de ces instances et, d'autre part la
révision d'un arrêt pris sur la réglementation des
importations, de la distribution, et l'utilisation des ARV. Dans un autre (7)
il était recommandé de modifier le texte portant organisation des
Directions Régionales de la Santé, afin de clarifier le
rôle de ces structures dans la gestion des médicaments ARV.
II.1 LE CADRE
CONCEPTUEL
La problématique sur la pandémie du VIH/SIDA
trouver sa justification dans un contexte bien défini
Un cadre conceptuel à permis de visualiser la
manière dont les différents facteurs entrent en relation dans la
détermination des comportements de l'homme vivant dans la ville de Goma
et ses environs vis-à-vis de la pandémie du VIH/SIDA.
Facteurs Déterminants
|
Facteurs intermédiaires
|
Conséquences
|
1. Facteurs socio démographiques
|
Attitudes actuelles de population face au VIH/SIDA
-Peur de se faire dépister afin de connaître sa
séropositivité
-l'Exode rural
|
- la morbidité due aux maladies opportunistes
- taux de prévalence du VIH/SIDA
élevé
- Taux de mortalité
- Portion d'enfants orphelins
- proportion de veuvage
- Baisse de production
- Baisse de revenu etc ..
|
2. Facteur socio économique
|
La pauvreté de la population
- chômage
|
|
3. Facteurs socio culturels
|
Niveau de connaissance du VIH/SIDA de sa transmission, de sa
prévention du danger du SIDA, source d'information.
- Niveau de comportements croyance et pratique :
religieuse, coutumière
|
|
4. Facteurs environnementaux
|
Pratiques sexuelles risquées avec partenaires
multiples
- l'usage de la drogue et autres stupéfiants
- Niveau usage de préservatifs
- Niveau de perception du risque d'utilisation des
préservatifs etc....
|
|
CADRE OPPERATIONEL DE LA RECHERCHE
|
-Age
-Sexe
-Statut marital
-Niveau de scolarité
-Variable socio économique
-Principale source de revenu
-Type d'habitat
-Profil de dépenses ménagères
-Variable socioculturelles
-Type de manage
-Confession religieuse
-Appartenance ethnique
Autres.
|
- niveau de connaissance du VIH/SIDA
- connaissances des voies de transmissions
- connaissances des moyens de prévention
- connaissances des personnes infectées par le
VIH/SIDA
-Source d'information
-Niveau de perception
-Niveau de conscience de la graviter du SIDA
Connaître sa séropositivité pratique
sexuelles à risqué
- pratiques sexuelles déjà utilisé
-nombre des partenaires sexuelles occasionnel ou non
-existence des relations sexuelles avant le mariage
-existence des relations sexuelles hors du mariage
- Age moyen du premier coit
Infidélité parmi les couples
Utilisation des drogues, stupéfiants
Utilisation des préservatifs lors des derniers rapports
sexuels avec un partenaire occasionnel
- Croyance et pratique
Connaissance de croyance religieuse favorisant le risque de
contamination et propagation du VIH/SIDA.
- Connaissance de la pratique populaire exposant à la
contamination
- connaissance des coutumes et traditions favorisant
l'exposition aux risques.
|
|
IV. 2 ANALYSE DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
En comparent les résultats des autres chercheurs et nos
résultats pour l'année 2008, nous pouvons dégager ce qui
suit :
, En 2008, les nombres des PVV diagnostic pour la ville de
goma étaient de 4221 dans une population estimée à 944841,
avec un taux de prévalence de 5%.
Le rapport de l'UNICEF sur l'épidémie mondiale
du SIDA en mai 2006, la population de la RDC est estimée à
57549000 habitats. la croissance démographique est de 2% ; les
personnes vivant avec le VIH c'est 100000. pour la ville de goma , nous avons
4221, toujours en mai 2006 , les nombres des PVV sous ARV est de 4% soit
35600pvv pour la ville de goma en 2008 , nous avons 1068 PVV soit 0,03% pour la
RDC.
IV. Approvisionnement en ARV dans les structures de prise en
charge des PVV
Tableau N° I ; selon les résultats de ce
tableau ¾ des institutions de prise en charge des PVV passent leurs
commandes tout en négligeant les principes de l'approvisionnement. Selon
ce principe pour tout commande, il faut tenir compte de :
sélection, acquisition, distribution, utilisation .il s'agit d'un cycle
que les structures, devraient maîtriser pour bien estime les besoins en
ARV .selon la stratégie ESTHER rappelle que la disponibilité des
ARV est un facteur clé d'une bonne observance des patients sous ARV.
Le tableau N° II. Montre que les fournisseurs des ARV
sont de l'extérieur soit 100% voir même le financement, par
rapport à d'autre pays comme la France, Amérique, ils ont les
unités de production des ARV. En nous referant au rapport de l'ONU SIDA
en 2004, il a été dit que les promesses de contribution ne sont
pas à la hauteur des besoins et les choses risquent de s'aggraver si les
bailleurs des fonds mondiaux de lutte contre le SIDA ne décident pas de
passer à la vitesse supérieure en s'engageant à
débloquer les sommes importantes en faveur de lutte contre ce
fléau
Le tableau N° III montre que l'approvisionnement en ARV
est trimestriel soit 75%. Ce pendant le tableau N° IV. Montre que le cas
de rupture de stock est de 50% cela est du à la quantité
insuffisante des ARV, du retard dans les livraisons et livraison des ARV
envoies de péremption le non respect de la commande. En bref la
période d'approvisionnement n'est pas respectée d'où les
causes de rupture de stock il faut rappeler ici, le rapport de OMS publie en
2005 sur l'approvisionnement en médicament qui stipule que : le
délais de l'approvisionnement est souvent long en raison des
procédures financières complexes et variables selon les
gouvernements, les bailleurs et souvent imprévisible selon les
fournisseurs
Il ressort du tableau N° V, la gestion des ARV est
l'affaire des infirmiers et médecin soit 100%. En rapport avec la
législation en vigueur en RDC à son article 3et6 les infirmiers
et les médecins ne doivent gérer les médicaments.
or la législation pharmaceutique en vigueur en RDC ,
reconnaît à l'article 6, stipuler que « le pharmacien
doit veiller sur la qualité , le stockage , la dispensation et la
consommation des médicaments dans les établissements de soins
« et pour les tâches dévolues à l'assistant en
pharmacie, l'article 3 stipule que « les assistants en pharmacie
sont le seuls autorisés à seconder le titulaire de l'officine
dans la préparation et la délivrance au public des
médicaments destinés à la médecine humaine et
à la médecine vétérinaire »
Il ressort de l'article 4 qui stipule que « tout
pharmacien qui aura employé, même occasionnellement, aux
tâches dévolues aux assistants en pharmacie, une personne ne
satisfaisant pas aux conditions fixées par les présentes
dispositions sera passible des peines prévues aux dispositions de cette
loi »
Avec ces dispositions, nous pouvons confirmer qu'il y a
l'ignorance totale de loi en rapport avec les personnes qui doivent
gérer ces ARV
Le tableau N° VI. Montre que il y a des problèmes
dans l'approvisionnement des ARV dans la ville Goma. Il s'agit :
- Quantités insuffisantes soit 50%
- Retard d'approvisionnement et livraison des ARV envoies de
péremption soit 25% et le non respect de la commande soit 25% et
l'utilisation d'une main non qualifiée en matière de gestion de
stock
Les pistes de solution ont été proposée
par les enquêtes ; pour nous , il faut aller au delà de ces
réponses résoudre le problème de l'approvisionnement , en
créant un centre l'emploi , prise en charge socio-économique des
PVV , l'approvisionnement local des ARV etc.....
Les résultats du tableau N° VII. Montre que 75%
des ARV sont périmes dans les structures de prise en charge des PVV cela
justifier par la. Livraison des produits envoie de péremption
Pour, les ARV envoies de péremption ne doivent pas
traverser la frontière ; bref il faut un contrôle rigoureux
car la vie de la population en dépend
Le tableau N° VIII. Montre que 99,75% des ARV de
première ligne sont les plus consommés ; il faut donc en
tenir compte lors de la passation de la commande.
IV. Résultats issus des PVV sous ARV
Le tableau N° IX montre que 84% sont des femmes qui sont
les plus infectées et soumise aux ARV et les hommes représentent
16%.par rapport à d'autres pays comme le Bénin. la
prévalence de VIH/SIDA est 38% pour la ville de goma ; on peut dire
que le VIH/SIDA à tendance de se féminise.
Selon le tableau N° X , le tranche d'age entre 19 - 49ans
représentent 66% pour la province du nord-kivu par rapport au pays comme
la Cameroun , la prévalence du VIH/SIDA pour la tranche d'age (19- 49ans
)est de 5 ,4% , notre pays la RDC représente 3,2% en mai
2006 .
Le tableau N° XI. Montre que 41% des personnes du niveau
primaire sont les infectes par rapport aux universitaires qui
représentent 7% donc la sensibilisation doit être plus multiplie
aux établissement des écoles primaires. En 1994 au BURKINA-FASO,
une étude pluridisciplinaire a été effectuée au
pré des élèves sur la gestion du risque de transmission du
VIH/SIDA, impliquant des médecins et un anthropologue. Les
résultats montre que les élèves ayant l'age de 16ans ont
déjà entendu parler du VIH/SIDA soit 99%
Le tableau N° XII , selon les résultats obtenus ,
montre que le monde dans exception peut attraper le VIH/SIDA ;
célibataires, maries , divorces , veufs (ve) le tableau montre que 39%
sont des célibataires et 45% des sans statut . les célibataires
doivent être sensibilises car ils sont l'avenir de notre pays en
général et en particulier la ville de goma.
Le tableau N° XIII montre que les confessions religieuses
doivent jouer un rôle dans la sensibilisation des fidèles sur le
VIH/SIDA, la proportion des fidèles de l'église catholique est de
45% pour les protestants 30% musulman 6% et les églises de réveil
13%.
Le VIH/SIDA ne doit pas être considérer comme un
sujet tabu , mais plutôt il faut que toute personne soit informé
pour une prise de conscience .
Le tableau N° XIV. Montre que 71% des PVV n'ont pas eu
des enfants depuis que leur état pathologique a été
diagnostique. Selon le recherche, les virus traverser facilement le lait
maternel c'est -adire que l'enfant peut traiter les virus. Il serait prudent de
ne pas avoir des enfants si les conditions socio-économiques ne sont pas
réunies car cet enfant doit être nourrit par le moyen
artificiel
Il ressort des tableaux N° XVIII,
XIX,XX,XXI,XXII,XXIII,XXIV,XXV,XXVI et XXVI que le traitement doit
répondre à certains normes , la quantités des ARV doivent
être suffisante, la dose doit être respectée , la
consommation doit être rationnelle , pas de rupture pour éviter la
résistance . Selon la stratégie d'ESTHER, pour assurer la
continuité, le traitement à ARV ne peut pas être
arrête. Et en nous referant à l'estimation des besoins, selon
PNMLS et PNLS, les besoins en ARV doivent tenir compte de s différentes
catégories des malades aux s'appliqueraient les schéma de
1ère et 2ième ligne tel que recommande dans
le guide de traitement de l'infection à VIH/SIDA par les ARV.
Le tableau N° XXVII et XXVIII montrent que les PVV
doivent se disponibilité en répondant au rendez-vous de
distribution des ARV ; ils doivent éviter le sentiment d'angoisse
et le désespoir. Au de mois de mai, plus de 3000 PVV sont descendu dans
la rue de la ville de Goma réclamant l'accessibilités aux ARV
sans délais.
Le tableau N° XXIX. Révéler que certaines
PVV sont des membres d'une association et d'autres ne le pas ; ces
dernières devront 'adhérer à des associations pour qu'ils
puissent bien défendre leurs droits.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
A. CONCLUSION
Cette instigation a consisté à l'étude de
problème de l'approvisionnement des en antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
dans la ville de goma en 2008.
N partant de la problématique, nous avons mi les
hypothèses suivants :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires ?
-la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base des problèmes liés à
l'approvisionnement ?
- la quantité des ARV à commander serait lie a
l'ensemble de la population éligible ?
- l'approvisionnement des ARV serait lie à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie ?
L'objectif de cette recherche est d'identifier le
problème à travers ces hypothèses, afin de proposer une
solution sous forme de recommandations et suggestions.
Avec la méthode structuro fonctionnaliste et la
méthode statistique, associer aux techniques d'analyse documentaire,
l(interview libre et le questionnaire d'enquête adresser aux structures
de prise en charge des PVV et aux PVV sous ARV , nous avons obtenu les
résultats suivants :
75% des instituts de prise en en charge des PVV confirment que
la période d'approvisionnement est trimestrielle.
50% des structures connaissent la rupture de stock.
Les causes de cette rupture sont : 25% dépendance
de l'extérieur et 25% retard dans les livraisons.
100% des structures de prise en charge des PVV, la gestion de
stock des ARV est confié aux infirmiers et médecins.
75% des ARV ses périmes dans les structures de prise en
charge des PVV suite à la livraison de produits envoie de
péremption.
99,75% c'est la consommation des ARV de première ligne.
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
84% des PVV sont de sexe féminin et 16% de sexe
masculin
L'age entre 19-49ans sont les plus infectés avec une
proportion de 66% ; 10-18ans 24% et 50ans et plus 10%.
Les PVV du niveau d'étude primaire présente un
taux d'infection de 41%, étude secondaire 33% les analphabètes
19% et les universitaires 7%.
Selon l'état civil, les célibataires
présentent un taux de 39%, les mariés 25%, divorcéss12%,
et les veufs (ves) 24%.
40% des PVV ont un statut de mariage monogamique, 15% mariage
polygamique et 45% de sans statut.
40% des PVV sous ARV de la confession religieuse catholique,
30% protestante, 13%d'église de réveil et 6% musulmane.
71% des PVV sous ARV n'ont pas eu d'enfants depuis que leur
état pathologique a été diagnostic.
88% des PVV confirment que la quantité des ARV est
suffisante pour une période donnée, 51% des PVV passent leur
temps en attendant que les structures soient approvisionnés en de
rupture de stock ; 9% s'approvisionner chez les privés ; 40%
solliciter une quantités des ARV chez les ami (es).
52%des PVV sous ARV confirment qu'il y a des jours qu'ils
répondent au rendez-vous et ils rentrent sans recevoir un
comprimé d' ARV ;
91% des PVV sous ARV sont examinés périodique
pour constater l'amélioration de leur état de santé.
95% des PVV affirment que si les ARV sont disponibles dans le
structure l'accès est facile.
77% des PVV sous ARV sont fière quand ils
répondent au rendez -vous de distribution des ARV, 1%sont
angoissé, 11% y 'vont malgré eux et 11% ne veulent pas qu'ils
soient vu par d'autres personnes ;
95% des PVV sous ARV respectent le programme fixé par
leur encadreurs et 5% le respect avec peine ;
82% des PVV sensibilisés les autres à
adhérer dans une association.
B. RECOMMANDATIONS
Eu égard à ce qui précède ;
nous recommandons :
Au gouvernement :
- De voter un budget conséquent à la prise en
charge des PVV en vue de réduire leurs misères
- De s'impliquer dans l'amélioration de la santé
de toute la population éligible aux ARV en contribuant à la
commande et à la gestion des ARV entrant dans le pays
- Livrer les licences aux secteurs privés
pharmaceutiques pour l'importation des ARV au niveau central que provincial.
Au Bailleurs de fonds :
- Financer les projets en impact socio-économique en
faveur des PVV
- Tenir compte des avis des bénéficiaires des
ARV.
Aux Fournisseurs :
- Tenir compte de la commande,
- Eviter la livraison des ARV envoie de péremption,
- Eviter le retard dans la livraison.
Aux structures de prise en charge des PVV :
- Engager un pharmacien ou un assistant en pharmacie dans la
gestion de stock des ARV
Aux PVV sous ARV
- Eviter de ce partager les ARV
- De respect une consommation rationnelle et
régulière des ARV en vue d'éviter les
complications
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. J-F. MALHERBE.S.ZORRILA, LE MEDECIN, ET LE SIDA l'exigence
de la vérité
CIACO éditeur, Louvain - la -Neuve, 1988, p23-pp215
2. Henrad Dr , Philips J.F , Muenz LR, et al ,Natural history
of HIV-1 , celle-free viremia JAMA ,1995 ,p8
3. F Jaquei, J Neerborn, Diagnostic de santé pour une
proposition de programme de lutte contre le VIH et les IST, zone de Goma NORD
Kivu, médecin du Monde France 2000.
4. Hauser Man, conseil International des ONG de lutte contre
le SIDA, plan de l'IC ASO sur le droits de la personne et
l'équité social da&ns le contexte du VIH/SIDA, Echange, 1998
II. REVUES,
5. SIDA, information suisse, 2003
6. Guide national de traitement de l'infection à VIH
par les ARV (PNLS/ RDC) janvier 2005, pp2-5
7. Evaluation de système de gestion des achats des ARV
en Afrique de l'ouest et centre, UNICEF, juin 2008
8. ONUSIDA, OMS, Traitement antirétroviraux , module
d'information , 1998
de l'ONU
9. PNMLS et PNLS, Plan national harmonisé
d'approvisionnement en médicament set et intrants VIH/SIDA,
RDC ,2005
10. Play K, Arrêter la transmission mère enfant
du VIH au cours de l'allaitement en Afrique, 2005
11. Enquête ReMeD-Esther (2004) ; Enquête
PSM (2007 et 2010)
12. paterson DL et al. Ann intern méd 2000 ;
133 : 21-30
III. NOTES DES COURS
13. Albanz KABAYA, cours de méthode de rechercher G2 GIS,
Inédit, 2006-2007, ISTM-GOMA
14. Dr Prof MAKELELE, cours d'épidémiologie,
inédit, L1 GIS, ISTM/GOMA, 2008-2009
15. POLO FUETA, cours de statistique, G2 GIS, inédit,
2006-2007
IV. RAPPORTS
16. Rapport human right watch, 2002, p 33
17. Rapport sur l'épidémie mondiale du SIDA,
Edition spéciale ,10ième anniversaire SIDA,
Genève, 2006, p170
18. Rapport Mairie de Goma , 2008
19. Rapport Human Right watch, 2002
20. Rapport ONUSIDA 2003
V.TFC ET MEMOIRES
21. Jean PALUKU SEKUMINYWA, Assai dévaluation de la
stratégie de prise en charge des personnes infectées du VIH/SIDA
dans la ville de goma, 2005-2006
22. ZIRAMENYWA B, Problématique de l'approvisionnement en
médicaments essentiels dans les structures sanitaires du Nord-kivu
,2005-2006
VI. JOURNAL
23. Epidémie Mondial à VIH/SIDA ( aide
mémoire 2)p,2
III. WEBOGRAPHIE
24. htt/www.cenaids.org/wocaids/2002/pess/update/cppivdate2002
25. Www. Aids-info,ch ; wwwhiv-net.org
26. httt// aids-info.n.h.gov
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
A
DEDICACE
B
REMERCIEMENTS
C
ABREVIATIONS ET SIGLES
D
RESUME
E
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
F
PLAN DU TRAVAIL
G
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
2
0.3. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
2
0.3.1. Objectif général
2
0.3.2. Objectifs spécifique
2
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET
3
0.5. DELIMITATION DU SUJET
3
0.6. SUBIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I.
4
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE VIH/SIDA ET UNE
BREVE DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
4
I.1 ORIGINE ET PROPAGATION DE L'EPIDEMIE
4
I.2. LE FONDEMENT SCIENTIFIQUE DU TRAITEMENT
ANTIRETROVIRAL.
11
I.3. CLASSEMENT DES ANTIRETROVIRAUX
16
1.4. REGLEMENTATION, DISTRIBUTION ET SURVEILLANCE
DES ANTIRETROVIRAUX
20
CHAPITRE II
30
MATERIEL ET LAMETHODOLOGIE SUIVIE
30
II.1. ENQUETE
30
II.1.1. TYPE D'ETUDE
30
II. 1.2. Population et échantillon
d'étude
31
CHAPITRE III
36
RESULTATS DE L' ENQUETE ET LEURS
INTERPRETATIONS
36
CHAPITRE IV
48
ANALYSE ET DISCUTION DES RESULTATS
48
IV 1. REVUE DE LA LITTERATURE
48
II.1 LE CADRE CONCEPTUEL
59
IV. 2 ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE
61
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
66
BIBLIOGRAPHIE
69
TABLE DE MATIERES
71
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX STRUCTURES DE
PRISE EN CHERGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA DANS LA VILLE DE
GOMA
Nous voulons mener une étude scientifique sur la
problématique de l'approvisionnement en Antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge de PVV/SIDA dans la ville de Goma en
2008.
Nous sollicitons votre apport en répondant librement
à nos différentes questions et nous garantissons l'anonymat.
I. GENERALITES
Nombre de PVVS en 2008 Sexe
Nombre de décès F
Nombre des PVVS sous ARVS M
Nombre des PVVS en attente
II. QUESTIONS
1. Quelle est la procédure d'approvisionnement en ARVS
dans votre Institution ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................
2. Quelle est votre fournisseur en en ARVS ?
........................................................................................................................................................................................................................
3. Quelle est la période d'approvisionnement ?
........................................................................................................................................................................................................................
4. connaissez-vous le cas de rupture de stock en
ARVS. ?
........................................................................................................................................................................................................................
5. Quelles sont les causes de rupture des stocks
.......................................................................................................................................................................................................................
6. Qu'elles sont les critères pour soumettre un PVV aux
ARVS
................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Qui gère les ARVS dans votre Institution ?
........................................................................................................................................................................................................................
8. Selon vous, quels sont les problèmes liés en
approvisionnement en ARVS ?
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Quelles sont vos propositions pour résoudre ces
problèmes ?
................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
10. Existe-il des ARVS périmés dans votre
Institution ?
Oui ou Non
11. Quelle est la consommation moyenne mensuelle des ARVS dans
votre Institutions (estimation en pourcentage s'il vous plait )
a. 1ère ligne ( Zidolam-N, CO Viro-
LS,Efavirenz)........%
b. 2ème ligne (didanozine , lopinavir,
Abacavir ).........%
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSER AUX PVV SOUS
ANTIRETROVIRAUX
Nous voulons mener une étude scientifique sur la
problématique d'approvisionnement en antirétroviraux
Dans les structures de prise en charge de PVV dans la ville de
Goma en 2008.
Nous sollicitons votre apport en répondant librement
à nos différentes questions et nous vous garantissons
l'anonymat
N°
|
QUESTIONS
|
REPONSES/CODES
|
1
|
Quel est votre sexe ?
|
1. masculin
2. Féminin
|
2
|
Quel est votre Age ?
|
|
3
|
Quel est votre niveau d'étude ?
|
1. sans
2. Primaire
3. secondaire
4. supérieur/ UNIV
|
4
|
Quel est votre état civil ?
|
1. célibataire
2. marie
3. Divorcé
4. Veuf (ve)
|
5
|
Si vous étés marié quel est le statut de
votre mariage ?
|
1. monogamique
2. polygamique
|
6
|
Quelle est votre confession religieuse
|
1. catholique
2. protestante
3. Adventiste
4. musulmane
5. Eglises de réveil
6. Autres
|
7. Depuis que vous étés malade avez-vous eu des
enfants ?
R/ 1. OUI
2. NON
8. Recevez-vous une quantité suffisantes des
médicaments (ARV)) auprès de vos structures de prise en
charge ?
R/ 1. OUI
2. NON
9. si oui, ces médicaments sont-ils
réguliers ?
R/ 1. OUI
2. NON
10. Que faites-vous si les quantités reçues des ARV
se terminent avant le rendez-vous ?
R/ 1. Attendre
2. médication traditionnelle
3. Approvisionnement prive
4. Aller dans les chambres de prière
5. solliciter une quantités chez un (une) ami
(e)
10. A-t-il des jours ou vous rentre sans recevoir les
ARV ?
R/ 1. OUI
2. NON
12. la quantité des ARV reçues c'est pour :
R/ 1. Un mois
2. 15 jours
3. 10jours
4. une semaine
13. Donnez-vous une partie des vos ARV a vos ami (es)
R/ 1. OUI
2. NON
14. Est-ce qu'on vous examine périodiquement pour voir
si il y a amélioration de votre état de santé ?
R/ 1. OUI
2. NON
15. Vous arrive-t-il qu'on vous refuse les ARV ?
R/ 1. Souvent
2. jamais
3. Rarement
16. la quantités servies est -elle la même pour tout
le monde ?
R/ 1. Souvent
2. jamais
3. Rarement
4. Toujours
17. comment vous sentez lorsque vous répondez au
rendez-vous de distribution des ARV ?
R/ 1. Fière
2. Angoissé
3. Je ne veux pas que je sois vu par d'autres personnes
4. J'y vais malgré moi
18. Respectez-vous le programme qui vous est donné par vos
encadreurs ?
R/ 1. Toujours
2. Avec peine
3. Rarement
19. Parvenez-vous à intéresser d'autres PVV
à adhérer à, des associations ?
R/ 1. OUI
2. NON
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
« E.S.U. »
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MÉDICALES
I.S.T.M. / GOMA
B.P : 176 GOMA
SANTE
SCIENCE
ISTM
DEVOUEMENT
PROBLEMATIQUE D'APPROVISIONNEMENT EN ANTIRETROVIRAUX
DANS LES STRUCTURES SANITAIRES DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE
VIH/SIDA DANS LA VILLE DE GOMA EN 2008
Mémoire
présente et défendu par :
ZIRAMENYWA BARAKABYA
Innocent
En vue de l'obtention
du grade de Licencié en Gestion des
Institutions de santé
Directeur :
Prof. DR KASEREKA NDAA KAM
Encadreur :
Didy MASIRI KATSANA
Année Académique : 2009 -
2010
« Mon peuple est détruit, parce qu'il
manque la connaissance »
Osée 2 : 6
Nous
dédions ce travail à :
Nos parents
Nos frères
et soeurs
Notre famille
et
Nos amis les plus
proches
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail, nous tenons à remercier
tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur contribution
à la réalisation de cette oeuvre scientifique.
Nos remerciements les plus sincères
s'adressent :
- Au Directeur de ce travail Prof Dr KASEREKA NDAAKAM,
- A l'encadreur Didy MASIRI KATSANA qui ont accepté de
tout coeur à diriger ce travail.
- A tous les membres de ma famille en l'occurrence NTAMUHANGA
RUSUMBA Noël,
- Aux autorités académiques, à tous les
professeurs, chefs de travaux et les Assistants, qui ont contribué
à notre formation depuis la première année de graduat
jusqu'en deuxième année de licence ; en particulier CT
Paul SENZIRA
- Aux amis qui nous sont proches : AMANI THERMAN ,
MUHINDO MUTUMAYI, MAONEO DENDERA, Arcene MURHEBWA, VENANT, Roger KAYANGE,
à la famille GUSTAVE, papa MABIALA, Famille spéciose SEBANGEZI,
GERARD MUGANDA ...
Nos sincères remerciements s'adressent également
à tous les camarades en particulier : AKILI, BALUME, BALIBUKIRA,
BAZIROGWERHE, BATONFIRANA, BAVURHE, BURONGU, BUHORO, D'ZDA, KAVIRA, KABUO,
KAHINDO, KAMBASU, KITUNGANYA, MUHINDO, MULOBA, MUHOZI, MUTSIHIRWA, NABANDU,
NAMEGABE, SIBOMANA et UZIMA BWIRA LA VIE.
A vous tous, nous disons merci
ABREVIATIONS ET SIGLES
$ : Dollars
% : pourcentage
ACS : Actions communautaires Sida
ARV : Antirétroviraux
CCC : communication pour le changement de
comportement
CDV : centre de Dépistage Volontaire
IST : infection sexuellement transmissible
ISTM : Institut supérieur des techniques
médicales
N° : numéro
OMS : organisation mondiale de la santé
ONG : organisation non gouvernementale
ONU : organisation de nations unies
ONUSIDA : organisation des nations unies de lutte
contre le SIDA
PNLS : programme nationale de lutte contre le SIDA
PNMLS : programme national multisectoriel de lutte
contre le SIDA
PT ME : prévention de la transmission
mère enfant
PVV : personnes vivant avec les VIH/SIDA
Q : Question
RDC : république démocratique du
Congo
SIDA : syndrome d'immunodéficience acquise
UNICEF : united nation children fund
VIH : virus de l'immunodéficience humaine
RESUME
Cette recherche a consisté à l'étude de
problème de l'approvisionnement en antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
dans la ville de goma en 2008.
Partant de la problématique, nous avons émis
les hypothèses suivantes :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires ?
- la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base des problèmes liés à
l'approvisionnement ?
- la quantité des ARV à commander serait
liée à l'ensemble de la population éligible ?
- l'approvisionnement des ARV serait lié à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie ?
L'objectif de cette recherche est d'identifier le
problème à travers ces hypothèses, afin de proposer une
solution sous forme de recommandations et suggestions.
Avec la méthode structuro- fonctionnaliste et la
méthode statistique, associées aux techniques d'analyse
documentaire, l(interview libre et le questionnaire d'enquête
adressés aux structures de prise en charge des PVV et aux PVV sous
ARV , nous avons obtenu les résultats suivants :
- 75% des institutions de prise en en charge des PVV
confirment que la période d'approvisionnement est trimestrielle.
- 50% des structures connaissent la rupture de stock. Les
causes de cette rupture sont : 25% dépendance de l'extérieur
et 25% retard dans les livraisons.
- Dans100% des structures de prise en charge des PVV, la
gestion de stock des ARV est confiée aux infirmiers et aux
médecins.
- 75% des ARV se périment dans les structures de prise
en charge des PVV suite à la livraison de produits en voie de
péremption.
- A 99,75% c'est la consommation des ARV de première
ligne.
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
84% des PVV sont de sexe féminin et 16% de sexe
masculin
L'age entre 19-49ans sont les plus affectés avec une
proportion de 66% ; 10-18ans 24% et 50ans et plus 10%.
Les PVV du niveau d'étude primaire présente un
taux d'infection de 41%, étude secondaire 33% les analphabètes
19% et les universitaires 7%.
Selon l'état civil, les célibataires
présentent un taux de 39%, les mariés 25%, divorcéss12%,
et les veufs (ves) 24%.
40% des PVV ont un statut de mariage monogamique, 15% mariage
polygamique et 45% de sans statut.
40% des PVV sous ARV sont de la confession religieuse
catholique, 30% protestante, 13%d'église de réveil et 6%
musulmane.
71% des PVV sous ARV n'ont pas eu d'enfants depuis que leur
état pathologique a été diagnostiqué.
88% des PVV confirment que la quantité des ARV est
suffisante pour une période donnée, 51% des PVV passent leur
temps en attente que les structures soient approvisionnées en cas de
rupture de stock ; 9% s'approvisionner chez les privés ; 40%
sollicitent une quantité des ARV chez les ami (es) .
52%des PVV sous ARV confirment qu'il y a des jours qu'elles
répondent au rendez-vous et elles rentrent sans recevoir un
comprimé d'ARV ;
91% des PVV sous ARV sont examinées
périodiquement pour constater l'amélioration de leur état
de santé.
95% des PVV affirment que si les ARV sont disponibles dans les
structures l'accès est facile.
77% des PVV sous ARV sont fières quand elles
répondent au rendez -vous de distribution des ARV, 1%sont
angoissés, 11% y 'vont malgré eux et 11% ne veulent pas qu'ils
soient vus par d'autres personnes ;
95% des PVV sous ARV respectent le programme fixé par
leurs encadreurs et 5% les respectent avec peine ;
82% des PVV sensibilisent les autres à adhérer
dans une association.
PLAN DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en Quatre
chapitres :
Chapitre premier : concerne les considérations
générales sur le VIH/SIDA, et une brève description du
milieu d'étude
Chapitre deuxième, concerne le matériel et la
méthodologie suivie
Chapitre troisième porte sur l'enquête et
présentation des résultats
Chapitre quatrième porte sur la revue de la
littérature avec l'analyse et discussion des résultats
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
0.1 PROBLEMATIQUE
Notre pays la RDC vient de traverser une
période de plus de dix ans de crises multidimensionnelles. Il s'est
caractérisé par la mauvaise Gouvernance, la pauvreté de la
population, les guerres à l'Est l'apparition de plusieurs maladies
l'absence de médicaments, les violences sexuelles, la forte
militarisation des groupes armés à l'Est etc.... cette
dernière réalité de la crise qui a frappé la RDC a
contribué à la prolifération du VIH/SIDA jusqu'à
atteindre un taux de prévalence élevé estimé
à 5% dans la ville de Goma et la plupart des personnes vivant avec le
VIH/SIDA ignorent leur état sérologique.
Les études réalisées en 2004 à
l'Est de la RDC indiquent que « la prévalence du VIH/SIDA
varie de 20 à 22% dans les territoires occupés par les groupes
armés et dans la ville de Goma. Elle est passé de 16 à
20% en moins de deux ans ».
(Source: Rapport human right watch.2002)
Il est vrai que les conséquences de la guerre sont
amères et l'ampleur de nombre des personnes vivant avec le VIH/SIDA ne
cesse d'augmenter du jour au jour,et pour cette raison, la prise en charge de
PVV pose problème surtout en Antirétroviraux.
Les soins intégrés impliquent un réseau
des ressources et des services destinés à fournir un soutien aux
personnes vivant avec le VIH. Ce soutien recouvre les soins à
l'hôpital et à domicile pendant toute la vie. Actuellement, il n'
y a pas de médicaments curatifs, tout ce qui est prescrit vise
de :
- Retarder l'évolution de la maladie
- Empêcher l'apparition de variantes
résistantes
- Diminuer la contagiosité du malade.
La médecine utilise des Antirétroviraux pour
soulager et prolonger la vie du malade.
(Source : guide national de traitement de l'infection
à VIH par les antirétroviraux, RDC, 2005)
Dans la ville de Goma, l'ONG Médecin du
Monde/France/PNLS, Fondation CLINTON... s'occupe de disponibilités et
de distribution des ARV dans les structures de prise en charge des PVV.
Cependant, dans plusieurs circonstances on assiste à une rupture de
stock, ou à un accès difficile avec un filet d'attente important
des PVV. Ce qui fait que l'approvisionnement, la distribution, la gestion des
ARV posent problème dans les Institutions qui les gèrent dans la
ville de Goma. C'est cette situation qui est au Centre de notre
préoccupation que nous résumons en nous posant les questions
ci-après : (source : résultat du
terrain)
5. les structures de prise en charge de PVV sont-elles
suffisamment approvisionnées en ARV ?
6. Les ARV parviennent -ils à satisfaire les besoins de
la population éligible en qualité et quantité ?
7. Quelles sont les sources de financement des ARV ?
8. Les critères de sélection de PVV ne seraient
ils pas à la base de l'insuffisance des ARV ?
Tout au long de notre recherche, nous essaierons d'expliquer
et de répondre à la question de recherche afin de suggérer
quelques pistes de solutions aux problèmes que pose l'approvisionnement
des Antirétroviraux dans les structures sanitaires vis-à-vis des
personnes vivant avec le VIH/SIDA.
0.2. HYPOTHESES
Pour ce travail, nous émettons les hypothèses
ci-après :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires
- la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base de problème lié à
l'approvisionnement
- La quantité des ARV à commander serait
lié à l'ensemble de la population exigible
- L'approvisionnement des ARV serait lié à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie
0.3. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
0.3.1. Objectif général
Identifier les problèmes liés à
l'approvisionnement en ARV dans les structures de prise en charge de PVV dans
la ville de Goma
0.3.2. Objectifs spécifiques
1. Evaluer l'approvisionnement des ARV par rapport à la
population éligible.
2. Apprécier l'intervention de prise en charge de PVV
dans la ville de Goma
3. Evaluer les critères de distribution des ARV aux PVV
4. Proposer des solutions sous formes des recommandations ou
suggestions.
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET
Plusieurs raisons nous ont poussé à choisir ce
sujet :
Premièrement la pandémie du SIDA envahit
l'humanité entière en général et en particulier la
RDC dont la province du Nord Kivu, ville de Goma. Il faut donc rendre
accessible les ARV à la population éligible car la santé
est non seulement un droit vital mais aussi un facteur de
développement.
Les résultats de cette recherche permettront de
rendre compte du problème réel de la prise en charge de PVV sous
ARV dans la ville de Goma.
Le Gouvernement Provincial pourra s'inspirer des
résultats pour mieux faire le suivi des partenaires qui interviennent
dans la distribution et disponibilisér les ARV dans la ville de Goma.
Les résultats de cette recherche permettront
également aux partenaires d'adapter leur programme d'approvisionnement
en ARV selon les besoins de la population cible car la communauté est
au Centre de toutes leurs activités.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Sur le plan spatial, notre étude touche exclusivement
les structures qui distribuent les ARV aux PVV de la ville de Goma, il s'agit
notamment de :
- l'Hôpital Provincial du Nord Kivu
- l'Hôpital HEAL AFRICA
- L'Hôpital général de
référence de Virunga et
- A.C.S. Amo-Congo
0.6. SUBIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en Quatre chapitres :
Chapitre premier : concerne les considérations
générales sur le VIH/SIDA, et une brève description du
milieu d'étude
Chapitre deuxième, concerne le matériel et la
méthodologie suivie
Chapitre troisième porte sur l'enquête et
présentation des résultats
Chapitre quatrième porte sur la revue de la
littérature avec l'analyse et discussion des résultats
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I.
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE VIH/SIDA ET UNE BREVE
DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
Le SIDA (Syndrome d'immunodéficience acquise est le
stade final d'une maladie infectieuse provoquée par le VIH (Virus de
l'immunodéficience humaine) une des particularités des
infections à VIH consiste en ce que la période située
entre le moment de la contamination et le stade final du SIDA (=période
de latence) est en moyenne de 12 ans les cas de SIDA connus aujourd'hui ne
représentent qu'une partie de l'ensemble des personnes
contaminées. Ils donnent une image de la propagation de l'infection. il
y a une bonne dizaine d'années, la majorité des personnes
infectées par le VIH contractaient tôt ou tard le SIDA à
moins que l'on puisse différer l'apparition de la maladie grâce
à des médicaments.
I.1 ORIGINE ET PROPAGATION DE L'EPIDEMIE
Le SIDA est une maladie relativement récente, on
suppose que le VIH est passé du singe à l'homme il y a
quelques décennies. L'infection s'est propagée incognito dans
les années 60 et 70 du siècle dernier par voie sexuelle tout
d'abord en Afrique, puis sur le continent Américain et en Europe et
finalement en Asie. Ce n'est qu'en 1981 que le SIDA a été
détecté en tant que maladie aux Etats-Unis d'abord chez les
homosexuels. En occident on a tout d'abord cru que les homosexuels
étaient touchés par cette maladie sexuellement transmissible, les
premiers contaminés ayant été des homosexuels et des
toxicomanes qui s'infectent la drogue.
En réalité, le SIDA était
déjà très répandu par voie
hétérosexuelle dans la population Africaine.
D'après l'estimation de l'OMS, 42 millions de
personnes infectées sont encore en vie fin 2002.
Dans le Monde, en 2002 uniquement, au moins 5 millions de
personnes ont contracté le virus, ce qui représentent 13699
contaminations par jour. Depuis le début de l'épidémie,
environ 60.000 000 ont contracté le VIH. Plus de 21,8 millions sont
déjà décédés dont 3,1 millions en 2002. Au
plan mondial l'épidémie continue de progresser plus de 75% de
contaminations par voie hétérosexuelle.
L'Afrique Subsaharienne est toujours la région la plus
touchée par le SIDA. Fin 2002 selon l'OMS, on y trouvait plus de 28,5
millions de personnes infectées, dont environ 3,5 millions
s'étaient infectées au cours de l'année
précédente.
Plus de la moitié d'entre elles sont des femmes
fertiles. A noter que plus de 90% de ces personnes ignorent leur état
sérologique. Le SIDA est la cause de mortalité la plus
importante en Afrique subsaharienne (mortalité deux fois plus
élevée que celle de la malaria) et a déjà
entraîné une diminution marquée de l'espérance de
vie moyenne.
Evolution de l'espérance de vie dans certains pays
Africains à forte prévalence du VIH, 1957-2005.
Pourcentage estimé d'adultes (15 - 49 ans)
infectés par le VIH)
ZIMBABWE 16,0 - 32 %
AFRIQUE DU SUD 8,0 - 16 %
BOTSWANA 2,0 - 8 %
UGANDA 0,5 - 2%
ZAMBI 0 - 0,5 %
Situation de la pandémie du SIDA en RDC comme il est
précédemment, la pende mie du SIDA par son ampleur terrifiante
et ses conséquences, représente une urgence au niveau mondial et
l'un de défis le plus horrible pour le 21e siècle il
menace la vie et la dignité humaine, la jouissance effective des droits
de l'homme et le développement économique et social dans le
monde entier. Notre pays la République Démocratique du Congo en
est aussi victime en général et en particulier la ville de Goma.
Selon la BCC/SIDA en 2000 « le taux d'infection à VIH parmi
les adultes de 15 - 49 ans étaient estimés à 5,07% mais
cette séroprévalence reste très variée selon les
régions.20(*)
Exemple :
- Kinshasa 3%
- Matadi 10%
- Lubumbashi 8,6%
- Kalemie 27%
Il est à noter que ces données doivent
être prises avec précaution à cause de l'insuffisance des
possibilités de diagnostic, de la réticence de la population pour
le dépistage volontaire.
Les modes de transmission les plus courants sont :
- la transmission par voie sexuelle non protégée
83%
- la transmission par voie placentaire mère- enfant
2%
- Transmission par transfusion sanguine 2%
- Transmission par les objets souillés...
Avec les pays limitrophes, la guerre, la pauvreté, la
situation du VIH en RDC semble être alarmante. Situation de la
pandémie du Sida dans la ville de Goma : Suite aux guerres qui se
sont succédées en RDC, l'une en 1996 et l'autre en 1998, la ville
de Goma qui est la capitale de la Province du Nord Kivu a connu des situations
dramatiques de calamités suivie de l'éruption volcanique en 2002.
Aujourd'hui avec la persistance des groupes armés entraînant le
déplacement de la population et dont la violence sexuelle est
utilisée comme arme de guerre par la plupart des forces
impliquées dans les conflits fait que la séroprévalence
prend l'ascenseur.
En effet, il existe à Goma un dispositif de lutte
contre le VIH chapeauté à l'échelle nationale par le
Ministère de la Santé - Publique et en province par le
ministère provinciale de la santé et Division Provinciale de la
Santé. On trouve certains programmes comme PNMLS, PNLS : celui-ci a
pour charge de planifier, de Coordonner, de superviser la mise en oeuvre du
programme national de lutte contre le SIDA.
Le PNLS a pour objectif classique ; la communication pour
le changement de comportement (CCC) , la sécurité
transfusionnelle, la prise en charge des IST, la prise en charge de PVV, la
prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant
(PTME) et la surveillance épidémiologique et recherche
appliquée.
D'après le programme national de lutte contre le SIDA,
« à Kinshasa 15% d'enfants âgés de moins de 5
ans sont infectés par le VIH et selon l'ONU SAIDA, la prévalence
du VIH est passée de 5,07% à 6% enfin 1999 à 2002 pour la
RD Congo
Cependant, avec cette recherche, nous allons démontrer
le taux de prévalence du VIH/SIDA dans la ville de Goma, et les
résultats obtenus seront comparés avec les résultats
d'ailleurs. Le VIH/SIDA n'est pas seulement un problème pour la ville de
Goma mais aussi un problème pour le monde entier.
De l'infection à la maladie :
Les agents pathogènes
A l'heure actuelle, on connaît 2 types de VIH : le
VIH - 1 qui compte plus de 10 sous types et le VIH-2 qui comprend 5 sous
-types. En outre, il existe toute une série de souches inclassables par
exemple le groupe 0 du VIH - 1 et dans chaque sou type et souche on observe
d'innombrables variantes les virus comme VIH ne sont pas des organes
indépendants. Pour survivre et se reproduire, le VIH a besoin de
certaines cellules de l'organisme humain qui, en quelque sorte
l'hébergent ; on les appelle cellules -hôtes. Lors de la
contamination, les virus pénètrent dans les cellules hôtes,
apportant avec la « transcriptase inverse, une enzyme qui transcrit
l'ARN, génome de l'homme ainsi le patrimoine génétique du
virus s'installe dans celui de la cellule hôte et peut y rester pendant
des années.
Pour se multiplier, le virus utilise la cellule hôte.
Lors de la transcription du génome et de la fabrication des copies d'ADN
en vue de la réplication du virus, il se produit des « fautes
de traductions qui donnent naissance à de nouveaux variants de
VIH : elles peuvent différer par leur virulence et entraîner
la mort plus ou moins vite, on a observé plusieurs millions de variant
chez un seul individu.
(Source : Rapport sur l'épidémie mondiale
du sida, mai 2006)
Diagnostic de l'infection : le Test VIH :
Le test de dépistage le plus courant est le test Elisa,
il détecte les anticorps anti-VIH. Le Westernblot est un test
spécifique auquel on recourt pour confirmer un résultat positif
du test ELISA. En outre , il existe aujourd'hui des tests d'anticorps rapide
bon marché et d'utilisation facile qui donnent de résultats
aussi sûrs que l'ELISA ex : détermine HIV, In Gold ...
Actuellement, on estime que les anticorps peuvent être
décelés au plus tôt deux semaines après la
contamination, mais chez la plu- part des sujets ils apparaissent dans le 3
mois suivant l'infection. Lorsqu'il y a soupçon d'infection, le test
n'est donc pas indiqué avant un délai de 3 semaines et, de
résultat négatif, il doit être répété
après 3 mois.
Il existe deux tests qui attestent directement la
présence du virus :
L'antigénique P24 qui détecte l'antigène
P24, un de composants du virus et l'amplification par polymérisation en
chaîne qui détecte l'ADN du virus. Ils ne sont pas
utilisés dans les dépistages de routine.
Cette variabilité du VIH lui permet de s'adapter
à son environnement et, par conséquent, de développer
rapidement une résistance aux médicaments. C'est une des raison
pour les quelles on n'est pas encore parvenu à mettre au point un vaccin
et de médicaments curatifs.
Affaiblissement et destruction du système
immunitaire.
Le système immunitaire a deux fonctions
principales .D'une part, il lutte contre les intrus que sont les
bactéries, les virus, les champignons etc.... qui provoquent les
maladies infectieuses. D'autre part, il empêche la survenue de cancers en
détectant et en détruisant les cellules de l'organisme qui sont
endommagées ou qui ont dégénéré
Il faut quelques années pour que le système
immunitaire soit vaincu par le VIH. C'est une véritable guerre qui
s'engage entre ces deux adversaires. On sait aujourd'hui que quelques jours
déjà après contamination, il naît des milliards de
nouveaux virus.
Les virus se reproduisent donc massivement même durant
la période de latence, période où l'on n'observe aucun
symptôme mais le système immunitaire les détruit au fur et
à mesure, si bien que pendant des années. il règne un
certain équilibre. Mais au stade du SIDA (stade), le système
immunitaire s'épuise et la quantité de virus ne cesse
d'augmenter. Il en résulte une plus grande fragilité notamment
à l'égard des maladies infectieuses et des cancers.
Les cellules macrophages, véritables chevaux de
Troie : Lorsque les virus pénètrent les muqueuses, par
exemple au cours de rapport sexuel, ils sont tout d'abord capturés par
les cellules macrophages ; ces dernières ont pour fonction de
détruire les agents pathogènes (virus, bactéries,
champignons, parasites) dès leurs premiers contacts avec l'organisme.
En outre, ils alertent précocement le système
immunitaire lorsque des agents pathogènes ont franchi cette
première « ligne de défense » or ce
système d'alarme, qui en général fonctionne très
bien, échoue dans les cas du VIH. En effet, celui-ci à la
propriété de se cacher dans les macrophages, de s'y reproduire et
de contrecarrer leur action ; le VIH utilise ainsi les macrophages comme
autant de chevaux de Troie pour pénétrer dans l'organisme et s'y
produire.
Les lymphocytes sont mis K-O :
Lorsque le virus a pénétré dans les
ganglions lymphatiques et le sang, il met hors de combat une autre
unité du système,
Immunitaire, les lymphocyte CD4. Comme les macrophages, ces
cellules ont pour mission de lutter contre les agents pathogènes. Or le
VIH arrive à les duper en les utilisant comme cellules hôtes dans
les quelles il se reproduit et les empêche progressivement à
accomplir leur fonction.
Evolution de la maladie
Depuis 1993, on distingue généralement 3
stades
Le stade A. Comprend aussi bien la phase aigue d'invasion
virale que la phase asymptomatique (absence de symptômes) qui suit
après la contamination, une partie de sujets présente, au bout de
2 semaines, un tableau clinique semblable à celui de la grippe, comme
dans la mononucléose infectieuse : fièvre,
céphalées, douleurs musculaires, etc.... puis vient la phase
symptomatique qui peut durer des nombreuses années et pendant la quelle
le Sujet ne perçoit aucun signe de sa maladie. Toute fois, le virus
se multiplie dans son organisme et le patient peut contaminer d'autres
personnes, parfois on observe une augmentation de volume indolore de
ganglions lymphatiques de l'aire, des aisselles, du cou etc.... qui peut durer
plusieurs mois.
Le stade B. Regroupe des symptômes
caractéristiques d'une lésion avancée du système
immunitaire mais qui ne font pas partie des affections définissant le
SIDA. En général, le sujet souffre de fièvre, de sueurs
nocturnes, d'affections cutanées provoquant de démangeaisons sur
tout le corps, de perte de poids et de diarrhées sans pouvoir leur
attribuer de cause précise. En outre, toutes sortes de maladies
infectieuses peuvent se déclarer ex : Candidose de la bouche et
du pharynx, pneumonies, tuberculose etc....
Le stade C est la phase finale de l'infection, le SIDA
proprement dit, qui est dû à l'effondrement du système
immunitaire , le tableau classique du Sida ne peut globalement être
confondu avec aucun autre , mais chacune des expressions pathologiques qui le
composent peut apparaître dans d'autres affections. De très
nombreuses maladies infectieuses et variétés de cancers peuvent
survenir en mycoses, zona, méningite cryptococcique, tumeur etc....., En
outre , le médecin peut suivre l'évolution du déficit
immunitaire grâce à des tests sanguins (taux de lymphocytes CD4)
et la quantification de la charge , plus la charge virale est
élevée et plus le taux de lymphocytes est faible, plus le
système immunitaire est atteint et plus grand est le risque de
contracter des infections opportunistes , c'est-à-dire des maladies
dont l'agent pathogène n'est dangereux qu'en cas de déficit
immunitaire.( taux de lymphocytes CD4)
La transmission du VIH. (Source : SIDA information
suisse, aidsinfo, ch www.hwnet,org)
Le VIH ne peut être transmis que directement d'un sujet
infecté à d'autres personnes, le VIH ne se transmet que lorsqu'un
liquide corporel infecté entre en contact avec des muqueuses ou une
peau malade (blessure, lésion ...) ou qu'il pénètre
directement dans le sang.
Le VIH ne peut pas traverser une peau saine car elle est
protégée par une couche cornée.
Le virus est présent dans divers liquides
organiques ; le sang, le liquide séminal, les
sécrétions vaginales contiennent une grande quantité de
virus. On en trouve également dans la salive, le lait maternel, les
larmes et l'urine, mais en quantités moindres. En revanche, on n'en a
pas décelé dans la sueur.
Modes de transmission
- Rapports sexuels : l'infection à VIH est avant
tout une maladie sexuellement transmissible (MST) la contamination se fait
aussi bien par le sperme que par les secrétions vaginales. Un unique
rapport sexuel avec une personne séropositive suffit à vous
contaminer. Le rapport bucco-génitaux (fellation, cunnilingus) et les
tire- langues sont aussi dangereux.
Transmission mère -enfant
Une mère séropositive peut transmettre le VIH
à son enfant pendant la grossesse, à la naissance et lors de
l'allaitement ; le taux de contamination est de 25 à 35% ce risque
peut être réduit grâce aux médicaments
antirétroviraux : nivérapine
Matériel médicochirurgical.
L'utilisation du matériel médicochirurgical non
stérile infecté (gants, pinces, bistouris, seringues, aiguille,
spéculums etc....) est un moyen puissant de transmission du VIH.
Transfusion sanguine et greffes d'organes : les donneurs
de sang et d'organes doivent être testés périodiquement.
Les objets tranchants contaminés.
Comment se protéger d'une infection à
VIH
La prévention reste primordiale car il n' y a pas des
médicaments curatifs. Il faut éviter le comportement à
risque.6
- Fidélité : dans une relation amoureuse
fidèle entre deux partenaires infectés.
- Choix minutieux du partenaire ; de nos jours, toute
nouvelle relation sexuelle implique théoriquement un risque d'infection
par le VIH. C'est pourquoi il est essentiel de choisir minutieusement son
partenaire. Une contamination ne peut être exclue que si le partenaire
n'est pas infecté, moins on a des partenaires différents, moins
on risque d'être contaminé. Test VIH : s'il existe un doute
quant à la séropositivité d'un partenaire, le test
s'impose. Lui seul permettra de confirmer ou d'infirmier le soupçon.
- Préservatif : lorsqu'un partenaire sexuel est
infecté par le VIH l'usage du préservatif réduit le risque
de contamination, mais ne l'écarte pas totalement.
- Abstinence de toute drogue : les drogues et l'alcool
altèrent le sens de réalités et des responsabilités
réduisent la capacité de jugement et la maîtrise de soi et
incitent à avoir des rapport sexuels irréfléchis et non
protégés.
- Bref : le choix minutieux du partenaire, la
fidélité , l'abstinence, le test VIH et le préservatif
sont destinés à exclure ou à réduire le risque
d'une contamination par le VIH, combinés ils n'en sont que plus
efficaces grâce au choix de ces moyens et à leur combinaison.
Chacun a la possibilité de réduire les risques de
contamination.
I.2. LE FONDEMENT SCIENTIFIQUE DU TRAITEMENT
ANTIRETROVIRAL.
Depuis que le premier antirétroviral, la zidovudine a
été lancée sur le marché dans les années
quatre vingt, les stratégies suivant ont été
utilisées :
4. La monothérapie qui ne montre aucun effet
bénéfique tant chirurgical que biologique en dehors d'une
légère diminution de 0,5 longueur de la charge virale pendant
les 8 premières semaines suivi ensuite d'une reprise de la
multiplication normale du VIH.
5. La duo thérapie : qui induit une diminution de
la charge virale pendant les 8 premières semaines du traitement, suivi
malheureusement d'une reprise normale de la multiplication du VIH.
6. La triple thérapie : qui est aujourd'hui la
stratégie qui assure la suppression de la multiplication du VIH pendant
des longues durées de vie. C'est cette stratégie qui est
recommandée dans la RDC comme partout dans le monde.
Objectifs du traitement antirétroviral
Le traitement antirétroviral est spécifiquement
désigné à assurer la suppression virale maximale et
durable, et à restaurer ou préserver la fonction immunitaire.
Ce traitement a quatre objectifs relatifs à la
personne malade et un objectif d'intérêt communautaire. Les
bénéfices du traitement antirétroviral c'est la population
éligible.
- Les ARVS améliorent la qualité de vie en
réduisant la fréquence des infections et cancers
opportunistes.
- Les ARVS administrés à temps améliorent
la qualité de vie des patients
Bénéfices immunologiques
La restauration de la fonction immunitaire est un
élément d'appréciation dans l'amélioration de la
réponse immunitaire vis-à-vis des agents pathogènes.
La fonction immunitaire se reconstitue quantitativement en
ramenant le nombre des lymphocytes CD4 et qualitativement en améliorant
la réponse spécifique vis-à-vis des agents
pathogènes.
Ce bénéfice est mesuré par la
réduction en infections opportuniste7
Bénéfices viraux
La réduction de la charge virale est un autre
élément d'appréciation du traitement qui est corolle
avec l'augmentation des CD4 , bénéfice au niveau du
système de santé ;
Le traitement antirétroviral a contribué
à la prise de conscience pour la formation continue de professionnels de
santé. Beaucoup d'ateliers de formation se sont succédés
pour renforcer leurs capacités pour la prise en charge des PVVS,
l'approvisionnement en médicaments et la gestion des stocks.
Au niveau de la communauté.
Les programmes d'utilisation des ARVS ont contribué
à réduire le nombre d'orphelins, la fréquence et la
durée d'hospitalisation, à fournir des soins efficients, à
améliorer l'infrastructure hospitalière, et assurer la
production et le développement économique des
communautés.
CRITERES DE MISE SOUS CES ARVS.
Ces critères sont repris tels qu'ils sont
donnés in texto dans (le guide national sur le traitements aux ARVS en
RDC.)
D. Chez les adultes et
adolescents
L'OMS recommande de débuter le traitement dans un
centre de référence si leur contamination par le VIH a
été confirmée et s'ils entrent dans l'un des cas
suivants ;
Si la numération des CD4 est possible
Il est recommandé de faire la numération de CD4
et mettre en route le traitement antirétroviral chez les patients qui
présentent :
- maladie de stade IV. (Stade OMS) quelque soit le nombre de
CD4.
- Maladie de stade III. (stade OMS) avec un nombre de CD4
350/mm3
- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre de CD4
200/mm3
Si la numération des CD4 est impossible
Il est recommandé de mettre en route le traitement
antiviral chez les patients qui présentent :
- maladie de stade IV (stade OMS) quelque soit le nombre des
lymphocytes totaux.20(*)
E. Maladie de stade III (Stade OMS) quelque soit
le nombre des lymphocytes (taux)
- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre des
lymphocytes totaux 1200/mm3
F. Chez l'enfant et la
nourrisson
Compte tenu des difficultés à établir un
diagnostic biologique d'infection et VIH chez le nourrisson de moins de 18
mois, à la lumière des directives de l'OMS, il est
recommandé de débuter le traitement Antirétroviraux chez
les enfants en fonction de catégories d'âge et de la
possibilité d'une recherche virologique à visée
diagnostique.
Si la numération de CD4 est possible
d) Enfant de moins de 18 mois
Si la recherche des particules est possible avec test
positif. Commencer le traitement chez le patient présentant :
- une maladie pédiatrique à VIH au stade III
(stade OMS) quelque soit le % des CD4.
- Une maladie pédiatrique à VIH au stade I et II
(stade OMS) avec un pourcentage de CD4 20%.
e) Si la recherche des particules virales est impossible, mais
si l'enfant est séropositif ou né de mère
séropositive : commencer le traitement chez le patient
présentant :
f) - une maladie pédiatrique à VIH au stade III
(stade OMS) avec le CD4 20%
· enfant de 18 mois ou plus séropositif au
VIH : commencer le traitement chez le patient présentant
· une maladie pédiatrique au stade III (stade
OMS) quelque soit le % des CD4
· Une maladie pédiatrique au stade I et II (stade
OMS) avec un pourcentage des CD4 15%
· Si la numération des CD4 est impossible
. Enfant moins de 18 mois
- si la recherche des particules virales est impossible,
enfant séropositif sans symptômes, le traitement n'est pas
recommandé
Si la recherche des particules virales est impossible, enfant
séropositif et symptomatique.
Commencer le traitement chez les patients
présentant :
· Une maladie pédiatrique à VIH au stade
III (stade OMS) quelque soit le nombre de lymphocytes totaux.
· Une maladie pédiatrique à VIH au stade II
(stade OMS) si le nombre de lymphocytes totaux est inférieur à
2500/mm3. Refaire la sérologie VIH à 18 mois, sérologie
VIH positive : poursuivre le traitement ; sérologie VIH
négative : arrêter le traitement
Si la recherche des particules virales est possible avec
sérologie VIH positive commencer le traitement
En effet, pour initier le traitement des ARVS il faut
toujours se poser les questions suivantes :
- Qui doit recevoir les ARVS ?
- Quand faut-il commencer les ARVS ?
- Avec quoi commencer
- Comment suivre ce traitement ; à quelle
fréquence, quoi et comment ?
- Comment les effets secondaires et complications peuvent
-ils être pris en charge.
L'objectif annoncé part le responsable de PNMLS est
l'accès universel aux traitements en 2010 ; on peut ce pendant
constater que la feuille de route vise elle l'objectif en 2010 de
l'accès aux ARV de seulement 69% des PVV qui en ont besoin.
(Pour ZIRAMENYWA, toute personne, après
dépistage et confirmation de son état de santé
sérologique comme ayant le VIH/SIDA doit bénéficier, avoir
accès aux ARV tout au long de sa vie et partout où il doit se
retrouver en RDC)Le budget de la banque mondiale pour la RDC.
Répartition de budget selon les projets (source :
Rapport de mission RDC/kinshasa du 9au16 août « Emmanuel
Trénado, Marjolaine Bérnard »)
Projet
|
Montant du prêt
|
Date d'approbation
|
Date de clôture
|
Programme multisectoriel d'urgence de réhabilitation et
reconstruction
|
454millions de dollars US
|
06/08/2002
|
31/12/2008
|
Projet multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA
« MAP »
|
102millions de dollars US
|
26/03/2004
|
31/01/2011
|
Projet d'appui à la réhabilitation du secteur de
la santé (PARSS)
|
150 millions de dollars US
|
01/19/2005
|
30/06/2010
|
Il ressort de ce tableau que le budget alloué au projet
multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA est 4 fois inférieur
à celui du projet multisectoriel d'urgence de réhabilitation et
de reconstruction.
Le programme MAP a été mis en place en RDC en
octobre 2004. Ce projet de 102 millions de dollars US devait paramètre
notamment l'accès aux ARV à 20000 personnes sur 5ans dont 4200
la première année,le projet est composé de trois
volets : prévention, dépistage volontaire et prise en
charge. ce projet avait pour objectif de soutenir principalement la
réponse du secteur public( 10millions de dollars US) ,par une approche
multisectorielle (PNMLS) pour les actions liées au renforcement de la
sécurité transfusionnelle , au dépistage , au traitement
des IST , au conseil et dépistage volontaire , à la
promotion et distribution de préservatifs , à la PTME et à
l'accès aux ARV
Aujourd'hui cette dernière action (l'accès aux
ARV) reste à désirée, étant donné que notre
gouvernement n'arrive pas à couvrir les besoins de la population
éligible aux ARV, nous avons proposé un projet pour que la
population puisse se prendre en charge, tout en demandant au ministère
de la santé public de livrer le licence d'importation des ARV aux
secteurs privés et créer une unité de production des ARV
l'an 2015
I.3. CLASSEMENT DES ANTIRETROVIRAUX
Il existe 4 classes
6. les inhibiteurs nucléosides de la transcriptase
inverse (IN)
7. les inhibiteurs non- nucléosides de la transcriptase
inverse (INN)
8. Les anti-protéases (IP)
9. les inhibiteurs de la fusion
10. les IN : analogues nucléosides
La 1ère classe à être mise
sur le marché
En 2004 la classe comporte 7 molécules. Ces sont des
pro drogues car ils subissent une tri phosphorylation intracellulaire
conduisant au dérive actif sur la transférase inverse. 21(*)
C. Les inhibiteurs nucléosides de la transcriptase
inverse :
9. Zidovudine= AZT= Retrovir : 1er ARV
à être commercialisé analogue de la thymidine à ne
pas combiner avec la stavudine à cause de la compétition au
niveau de la phosphorylation intracellulaire.
10. Didanosine : ddI : videx 2ème
ARV être commercialisé actif sur les cellules macrophages.
11. Zalcitabine = Hivid : Actif sur les lymphocytes et
les macrophages.
12. Presque pas utilisé car nécessite 3 prises
par jour, activité antirétrovirale modeste.
13. La mivudine = 3TC = Epivir ; analogue de la
cytidine, bonne tolérance clinique car peu toxique, inhiber le VIH1 et
VIH2 interrompant la chaîne nucléotidique induite par la
transcriptase reverse. Actif sur les virus résistant à l'AZT et
sur le virus de l'hépatite B.
14. Stavudine = d4T = Zérit ; analogue de la
thymidine
15. Abacavir= 2 agents : analogue de la guanine ;
réaction d'hypersensibilité en traînant l'arrêt
définitif du traitement.
16. Quelques associations des ARV, combivir = zidovudine+
lamivudine, Truzivir = AZT + 3TC + abacavir
Inhibiteur nucleotidique : tenofovir ou vread
commercialisé depuis 2002. Analogue monophosphoryle de
l'académie, utilisé lorsque le virus présente de la
mutation associée aux nucléosides.
L'adéfovir n'est pas utilisé à cause de
la toxicité rénale
Les inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase
inverse (INN)
Inhibiteur puissant et très sélectif de
transcriptase inverse inactif sur le VIH2 , inhibe la TI de façon non
compétitif en se fixant sur le site catalytique , ne subissant pas de
modification comme la phosphorisation
La niverapine = vramune
3. La NiVerapine = viramune
A cause des réactions cutanées,
nécessité de commencer par la dose pendant 2 semaines (1
comprimé de 200 mg) puis passer à la dose complète soit 2
comprimés de 200 mg
2. Efavirenz = Stocrin= Stutiva
3. De la virdine : Rescripter non commercialisé
en dehors des USA
* Anti- protéases (IP)
Commercialisé depuis 1996
4. Ritonavir : agit au niveau du processus d'assemblage
des protéines virales nouvellement synthétisées
entraînant une production des virions dé fictifs un capables
d'infecter des nouvelles cellules et sont éliminés dans la
circulation par un mécanisme non encore élucidé. Il est
actif sur le VIH1 et 2.
Liste des ARVs les plus utilisés dans le Monde
- nucleos (+) ide RT inhibitors (NRTIS-8/2)
- Zidovudine (A2 T,ZDV,Retrovir)
- Didanosine (ddi,Videx R, videx-EcR)
- Zalcitabine (ddc, HwidR)
- Stavudine (d4T, Zerit ®)
- Lamivudine (3TC,Epivir®)
- Abacavir (ABC,Ziagen ®)
- Tenofovir (TFV, viread® ®)
- Entricitabine (FTC,Emtriva)
- Les inhibiteurs non nucléosides de la transcriptase
inverse (JNN)
- Niverapine (NVP,Viramine ®)
- Delavirdine (DLV,Rescriptor®)
- Efavirenz (EFV, Sustiva ®
- Inhibiteur de la protease
- Saquinavir (SQV-HGC ou SGC)
- Fortovase® ou invirase®
- Indinavir (IDV,Crix,Van ®
- Ritonavir (RTV, Norvir ®
- Nel finavir (NFV, viracept ®
- Amprenavir (APV,agenerase ®
- Atazanavir (ATZ, Reyataz ®
- Les inhibiteurs de la fusion
En fuvirtide (T-20, Fezeon ®22(*)
Combinaisons antirétrovirales non recommandées
bHHS grudelines, 2003. Capsule dure de saquinavir comme unique
anti-protéase (IP)Efavirenz durant la grossesse
- stavudine + didanosine
- Solution orale d'amprenavir ; pendant la grossesse,
chez l'enfant < 2 ans, en cas d'insuffisance rénale, insuffisance
hépatique.
- Stavudine + ridovudine
- Stavudine + Zalcitabine ou didanosine + zalcitabine
- Emtricitabimet lamivudine
- Atazanavir + indinavir.
Cas spécifiques des malades sans ARVS
C. traitement antirétroviral chez la femme
enceinte
Traitement de première ligne : en RDC
AZT+ 3TC + NVP
AZT = Zidovudine
3TC = lamivudine
NVP= Nivérapine
Traitement de deuxième ligne
ABC : abacavir
Ddl = didanosine
NFV = Nel finavir
ABC + ddI + NFV
D. En cas d'atteinte hépatique
ABTC +
D4T = Stavudine
3TC = lamivudine
EFV= Efavrenz
C, En cas d'atteinte rénale
Si la clairance de la créatinine est supérieure
à 50 ml /minute, la combinaison d4+/3TC/NVP peut être
administrée à sa dose standard, si la clairance est
inférieure à 50 ml/minute, la dose de la stavudine sera
réduite de moitié.
Si la clairance de la créatinine est réalisable,
les doses de lamivudine seront réajustées selon les
recommandations suivantes :
Réajustement de la dose de lamivudine
Clairement de la créatinine
|
Dose de lamivudine
|
50-30ml/minutes
|
150 mg/jour
|
29 -15 ml/minutes
|
150 mg/dose de début puis 100 mg/jour
|
14-15ml/minutes
|
150 mg (dose de début puis 50 mg/jours
|
Moins de 5 ml/minutes
|
50 mg (dose de débat puis 25 mg/jour)
|
Il ressort du tableau que la dose de lamivudine à
administrer est fonction de la clairance de créatinine.
D. En cas de VIH/Tuberculose
En RDC, le traitement de première ligne
recommandé est :
D4T + 3TC + EFV
D4T = Stavudine
3TC = lamivudine
EFV = Efavirenz
Traitement deuxième ligne
ABCD + ddl + LPV/r
ABC : Abacavir
Dd : Dianosine
LPV : lopinavire/r
I.3.a. Prix d'achat des ARV
L'analyse des prix d'un échantillon de
médicaments parmi le plus utilisés fait apparaître une
grande hétérogénéité selon les pays.
. Prix d'achat des ARV dosages adultes (indice 1.000 pour le
prix le non élevé).
NOM
|
DOSAGE
|
CONDITIONNEMENT
|
BENIN
|
|
BF
|
CAMEROUN
|
RCA
|
GHANA
|
RDC
|
EFZ
|
600 mg
|
30 comprimés
|
1,92
|
1,08
|
1,31
|
1,01
|
1,37
|
1
|
|
CFZ
|
200 mg
|
90 Comprimés
|
|
|
|
1,24
|
1,54
|
1
|
|
NVP
|
200 mg
|
60 comprimés
|
1,84
|
|
1,38
|
1,06
|
1,04
|
1,02
|
1,51
|
ABC
|
300 mg
|
60 Comprimés
|
2,55
|
1,02
|
|
|
2,54
|
1,35
|
2,96
|
Adl
|
200 mg
|
60 Comprimés
|
|
1,00
|
1,29
|
1,48
|
|
1,24
|
1,48
|
3TC
|
150 mg
|
60 Comprimés
|
|
|
1,14
|
1,20
|
|
1
|
1,57
|
NB : la variable de prix des ARV dépend de la voie
d'approvisionnement (voie routière,, aérienne, voie
lacustre°
Nous proposons là qu'il soit la fabrication des ARV au
niveau central (FEDECAME) et au niveau provincial, ex. la pharmakina Bukavu
1.4. REGLEMENTATION, DISTRIBUTION ET SURVEILLANCE DES
ANTIRETROVIRAUX
Pour beaucoup de personnes vivant avec le VIH/SIDA,
les ARV représentent le seul espoir et le meilleur traitement disponible
pour prolonger leur survie et améliorer leur qualité de
vie ; On comprend donc que l'obtention des ARV soit une
préoccupation majeure pour beaucoup de ces personnes dans le monde
entier. Or, au niveau Gouvernemental, la décision d'introduire les ARV
est une décision délicate car ces traitements sont très
coûteux, difficiles à suivre et qu'ils exigent des services
sanitaires et sociaux efficaces. Les pouvoirs publics peuvent décider de
ne pas autoriser l'importation et l'utilisation des ARV dans le pays, ou bien
de n'en autoriser la distribution que dans le secteur privé ou encore de
les distribuer par l'intermédiaire des services publics de la
santé. Certains pays doivent analyser leur situation avant de prendre
une décision.
Lorsqu'un Gouvernement décide d'introduire les ARV, il
doit pouvoir assurer un approvisionnement fiable et régulier en ARV de
qualité, pour diverses raisons, les ARV posent un problème
particulier à cet égard.
5) Le risque d'apparition d'une résistance est grand,
il a été démontré que des écarts mineurs de
traitement pouvaient entraîner l'apparition d'une résistance et
donc compromettre l'efficacité du traitement.
6) Il est pratiquement certain qu'avec l'apparition d'un
traitement perçu comme salvateur mais qui est très coûteux,
un marché noir va se constituer des médicaments de mauvaise
qualité et ne répondant pas aux normes, ces médicaments
vont commencer à circuler et un système parallèle
d'approvisionnement en médicaments va se mettre en place.
7) L'achat, la distribution et la dispensation des ARV
exigent donc des systèmes nationaux d'approvisionnement et d'assurance
de la qualité qui fonctionnent.
8) les caractéristiques des systèmes
pharmaceutiques.
Les mesures prises par un pays donné pour assurer le
contrôle et la bonne gestion des ARV dépendent étroitement
de la structure du secteur pharmaceutique, des moyens dont dispose
l'organisme de réglementation pharmaceutique du pays, du niveau de
formation du personnel et des politiques des prix et du financement des
produits pharmaceutiques en vigueur.
Dans les pays à faible revenu, les services de
santé sont généralement en mauvais état, les
pharmaciens qualifiés sont peu nombreux surtout dans le secteur public
, les médicaments sont distribués à travers les services
de santé, des pharmacies et des détaillants publics ou
privés.
Les autorités de réglementation pharmaceutique
n'ont que des moyens limités pour faire appliquer les textes
législatifs et les règlements. Les dépenses en
médicaments sont faibles (entre 1 et 10 $ par habitant) et
principalement financées directement par les ménages ;les
pénuries des médicaments essentiels dans les services de
santé publics sont monnaie courante et les prix dans le secteur
privé restent inabordables pour la majorité. Ces pays sont
confrontés à des problèmes majeurs lorsqu'ils souhaitent
introduire les ARV car les conditions minimales requises pour en assurer
l'usage rationnel ne peuvent être remplies, cependant des pharmacies
privées distribuent déjà des ARV dans certains pays. On
ignore encore quelles en sont les répercussions, notamment au niveau du
marché noir.
Dans les pays à revenu intermédiaire, les
services de santé sont souvent mieux organisés ; les
médicaments mieux organisés , les médicaments sont
distribués par des dispensateurs publics et privés (pharmacies et
détaillants) ; les moyens de réglementation des pouvoirs
publics, sont plus importants, les dépenses pharmaceutiques sont plus
élevés en valeur absolue. L'Etat en finançant une plus
forte proportion, mais les ménages devant encore en débourser une
bonne part. Toutefois dans de nombreux pays à revenu
intermédiaire, l'approvisionnement en médicament du secteur
public est irrégulier, l'accès financier reste un
problème ; les règlements ne sont pas toujours bien
appliqués et l'usage rationnel des médicaments n'est pas garant.
Dans ces pays diverses stratégies de dispensation des ARV ont
été mises en place, étroitement liées au
financement de ceux-ci. Au BRESIL par exemple les ARV sont entièrement
subventionnés et distribués gratuitement aux personnes
séropositives par le système unifié de santé
à travers les services de santé de l'Etat , tandis qu'en
THAILANDE, les personnes séropositives et malades du SIDA font partie
d'un réseau d'essaie clinique menés dans certains hôpitaux.
En AFRIQUE DU SUD, en revenant, les ARV ne font pas l'objet de dépenses
publiques.
Dans les pays industrialisés, la couverture des soins
de santé est pratiquement universelle, les systèmes de
présentation de soins sont bien organisés, les
médicaments sont distribués par des dispensateurs publics, et
privés, les réglementations sont complètes et bien
appliquées.
C'est pourquoi, l'accès aux ARV et leur qualité
posent moins de problèmes que dans d'autres pays.
La principale préoccupation est de savoir comment
assurer une observance. Maximale du traitement, la manière dont la
distribution des ARV est organisée à des incidences sur
l'observance. La distribution varie considérablement selon
l'organisation des systèmes de santé publics, soit la
dispensation est limitée aux pharmacies des hôpitaux, soit il y a
double dispensation , c'est-à-dire que la pharmacie hospitalière
est responsable de la prescription initiale, la délivrance étant
ensuite confiée à des pharmacies privées. Ou bien la
dispensation est assurée aussi bien par des pharmacies
hospitalières que privées. Compte tenu des parités
importantes entre les pays, les solutions visant à garantir l'offre
d'ARV de qualité doit être adaptées aux
caractéristiques du pays. Au demeurant, un certain nombre de
structures,des systèmes politiques minimums doivent être mis en
place avant la mise à disposition des ARV dans un pays.
Ces chapitres suivants décriront certains de ces
problèmes ainsi que les diverses mesures d' activités et
procédures indispensables que ne sauraient ignorer les pouvoirs publics,
ces mesures sont les plus importantes et devraient être
considérées comme strict minimum. Certes, l'approvisionnement,
la distribution des ARV exigent un engagement national en faveur de la mise en
oeuvre de système d'assurance de la qualité, en ayant à
l'esprit que :
· l'accès aux ARV et leur utilisation doivent
être intégrés dans la prestation de soins en continu depuis
le domicile jusqu'à l'hôpital en passant par la communauté.
· La non-discrimination et l'équité
d'accès doivent être garanties pour tous les membres des groupes
de traitement cibles.
· Une politique globale concernant les ARV
inspirée de la notion de médicaments essentiels doit être
élaborée dans le cadre de la politique pharmaceutique nationale.
3 Garantir des ARV de qualité acceptable
Un grand nombre des mesures décrites s'appliquent
à l'ensemble des médicaments. Par exemple, un cadre juridique et
administratif capable de règlementer et de contrôler le secteur
pharmaceutique doit exister dans tous les pays pour garantir que ne seront
distribués que les médicaments de qualité acceptable. Ces
mesures sont en outre particulièrement importantes pour les ARV car la
présence d'ARV ne répondant pas aux normes ou de mauvaise
qualité pourrait entraîner un certain nombre de
problèmes :
Risques liés à la mauvaise qualité des
ARV :
· Echec thérapeutique
· Apparition de souches résistantes
· Menaces pour la santé avec réactions
toxiques ou indésirables
· Gaspillage de ressources précieuses.
Maintenir de la qualité des ARV au moment de
l'achat.
Dans la plu- part des pays en développement, les ARV
ne sont pas fabriqués localement, ils sont importés. Quelque soit
la situation, il est important d'utiliser des techniques simples pour veiller
à ce que les ARV soient conformes à des normes acceptables de
qualité, d'innocuité et d'efficacité, au moment de
l'achat. Ces procédures s'appliquent aux ARV distribués dans le
secteur public comme dans le secteur privé.
Maintien de la qualité des ARV pendant
l'importation : le système OMS et les mécanismes
susmentionnés doivent être complétés par des mesures
de protections administratives et autres visant à faire en sorte que les
expéditions d'ARV importés soient conformes à la licence
d'importation. Toute la formalité entreprise au moment de l'importation
doit être coordonnée par le service des douanes qui doit
travailler en étroite collaboration avec l'autorité de
réglementation pharmaceutique. Il est donc extrêmement important
de pouvoir disposer d'un système d'inspection pharmaceutique efficace et
d'avoir recours au personnel le plus qualifié pour les activités
à l'importation des ARV.
Les principales mesures à prendre sont les
suivantes :
- exiger certains documents essentiels de l'importateur avant
ce passage en douane.
- Les documents certifié attestant que l'importateur
est dûment autorisé par une licence à entreprendre la
transaction
- Un certificat délivré par le fabricant
conformément aux exigences du système OMS de certification.
- Selon l'OMS ce système constitue un accord officiel
entre Etats membres participants par lequel ils s'engagent à fournir
des informations sur tout produit notamment sur son enregistrement dans le
pays d'origine et sur les respect par le fabriquant des principes directeurs
OMS concernant les bonnes pratiques de fabrication (BPF) pour les produits
p^pharmaceutiques. Toutes les transactions relatives à l'importation de
produits pharmaceutiques, y compris les ARV devraient être
effectuées.
Soit à travers l'organisme public d'achat des
médicaments, soit à travers des agents importateurs ou des
distributeurs indépendants expressément désignés et
autorisés par l'autorité nationale de réglementation
pharmaceutique.
Spécifier les postes de douanes agrée.
Exercer un contrôle efficace à des points
d'entrée déterminés :
- Inspection : examiner visuellement et physiquement la
marchandise pour vérifier la conformité avec les conditions du
contrat en ce qui concerne le type de médicament, la quantité, la
présentation, le conditionnement, l'étiquetage et toute autre
condition particulière et signaler les produits suspects
- Sondage systématique et analyse pharmaceutique
indépendante pour vérifier le contenu du produit et la
concentration du médicament au cas où le produit se serait
détérioré, ou en cas de doute sur l'authenticité.
S'il n'existe aucun moyen au niveau national, le recours à un
contrôle de qualité auprès d'un laboratoire
extérieur peut être une solution.
Maintien de la qualité des ARV tout long de la
chaîne de distribution.
La sécurité des ARV doit être
assurée tout au long de la chaîne de distribution. La
distribution peut être effectuée par l'organisme d'achat public ou
par des grossistes privés ; les précautions sont les
mêmes dans les deux cas et sont essentiellement les mêmes que
d'autres produits pharmaceutiques. Toutefois les ARV présentant un
certain nombre de caractéristiques décrites ci-dessus, il est
conseillé aux pays ayant des ressources limités d'être
plus vigilants quant à la gestion de ces médicaments tout au long
de la chaîne.
Les principales mesures à prendre sont les
suivantes :
- conditions de stockage et de transport
appropriées :
- veiller au respect des températures maximales
autorisées pendant le transport, la température maximale pour la
plupart des ARV est de + 30°C ; elle n'est que de +8°C pour la
ritualiser. Les mêmes conditions s'appliquent au stockage ; le
ritualiser doit être conservé au réfrigérateur
entre +2°C et + 8°C, les autres ARV peuvent être
stockés dans un local sec, propre et bien ventilé dont la
température est maintenue entre + 15°C et +25°C.
Attention particulière à accorder à la
gestion de ARV
Les distributeurs, publics ou privés, devraient tenir
à jour des registres fiables de stocks d'ARV et dans certains cas
conserver les ARV dans un local séparé et fermé à
clef. de plus , le personnel le plus compétent et le plus
expérimenté sera chargé de superviser la chaîne de
distribution des ARV et l'importance particulière des ARV devra lui
être expliquée.
Au niveau de la dispensation, la pharmacie
hospitalière devra conserver des rapports de consommation indiquant la
date, l'heure, le patient, la dose et le stock restant.
Mesures indispensables pour garantir la qualité des
ARV :
- n'autoriser la mise sur le marché que des ARV
homologués
- n'autoriser que les importateurs au bénéfice
d'une licence à importer des ARV
- Appliquer le système OMS de certification
- Désigner des portes de douane agrées pour
l'importation des ARV
- Inspecter matériellement les colis
- Respecter les conditions de stockage et de transport
applicables aux ARV
- Accorder une attention particulière à la
gestion des ARV à tous les niveaux de la chine de distribution
(contrôle d'inventaire, stockage etc.)
4. Assurer un approvisionnement continu en ARV
L'approvisionnement continu en ARV est l'un des principaux
problèmes posés par la gestion des ARV l'observance est
essentielle en ce qui concerne ces traitements. Des cas de pharmaco-
résistance dus à des écarts mineurs ont
été signalés. De nombreux facteurs influencent
l'observance et, à l'évidence la fiabilité de
l'approvisionnement en est un. Les problèmes d'approvisionnement peuvent
être liés à des problèmes de financement ou bien
à une mauvaise gestion des médicaments.
Risques liés au manque de fiabilité de
l'approvisionnement et de la distribution des ARV
- Baisse de l'efficacité du traitement ou échec
thérapeutique
- Risque accrus d'apparition d'une résistance
- Baisse de l'observance par les patients
- Démotivation des professionnels de la santé
- Augmentation de l'approvisionnement et de la distribution
parallèles d'ARV.
Les systèmes nationaux varient selon le rôle du
secteur public et du secteur privé dans l'achat, la distribution et la
dispensation des médicaments. Dans l'organisation de l'approvisionnement
en ARV
Le Gouvernement Peut :
- Assurer la responsabilité de fournir des ARV
financés par l'Etat
- Laisser le financement des ARV et l'approvisionnement en ARV
au marché privé.
- Mettre en place une stratégie d'approvisionnement
mixte
Quelle que soit l'approche retenue, les autorités de la
santé publique doivent veiller à ce qu'il n' y ait pas de
pénurie d'ARV dans les points de dispensation agréée.
Gestion de l'approvisionnement en ARV
- Développer les achats groupés
indépendamment de la façon dont le système
d'approvisionnement pharmaceutique est organisé, un système
d'achat centralisé dans lequel un bureau des achats qu'il soit
géré par l'Etat ou privé, négocie les contrats
d'approvisionnement en ARV présente plusieurs avantages.
- - un volume d'achat plus important, même pour les
médicaments provenant d'une source unique, favorise une baisse des
prix et des conditions contractuelles favorables.
- Si l'on a qu'un seul service d'achat, à doter aux
personnels à administrer, il est plus facile de gérer de
façon rationnelle l'achat des ARV, d'approvisionner de façon
régulière les distributeurs et d'assurer ainsi la
périnité du programme. Ce système d'achat
centralisé couvre la fourniture d'ARV aussi bien au secteur public
qu'au secteur privé.
- Calculer avec précision les besoins en ARV
Les commandes d `ARV devraient reposer sur des estimations
fiables, des besoins réels, de façon a éviter la rupture
de stock.
- Spécifier les livraisons fractionnées d'ARV
dans le contrat :
- Même lorsque l'on ne commande des ARV qu'une fois par
an des livraisons fractionnées permet de réduire les coûts
de tenue d'inventaire, facilitent la gestion de la trésorerie et
permettent d'accroître la durée d'utilisation des ARV ;
Distribution des ARV par le secteur public
Décider de distribuer les ARV par
l'intermédiaire du système national de santé publique
suppose que l'on s'engage. à garantir un approvisionnement
régulier et durable à un certain nombre de points de
dispensation. Les autorités de la santé publique ont deux
possibilités pour atteindre ces objectifs ambitieux :
intégrer la distribution des ARV dans le système de distribution
pharmaceutique existant ou bien créer un système de distribution
particulier pour les ARV. le choix doit être fait après une
évolution attentive du système existant d'approvisionnement en
médicaments, en visant à long terme un système de
distribution intégré.
Distribution intégrée :
On peut évaluer les avantages et les
inconvénients respectifs des systèmes de distribution actuels au
moyen d'indicateurs simples tels que le pourcentage de variation des stock
sans les fiches d'inventaires, le pourcentage des médicaments
périmés dans le stock, la fréquence de rupture de stock
pour certains médicaments ou les retards de livraison à
différents niveaux de la chaîne de distribution. On peut alors
planifier les activités nécessaires pour réaménager
le système existant conformément aux objectifs
suivants :
- maintenir un approvisionnement constant en ARV
- Assurer la livraison rapide des ARV aux Institutions
choisies
- Veiller à ce que les ARV soient stockés
convenablement avec un minimum de médicaments périmés ou
autres pertes
- Distribution verticale
Si le système national de distribution existant est
inefficace, la mise en place d'un système de distribution particulier
pour les ARV qui suppose la mobilisation de nouvelle ressources et la
création d'une nouvelle structure de gestion peut être une
solution provisoire, en particulier au départ, lorsque seul un petit
nombre des points de distributions ont été retenus.
La conception d'une nouvelle organisation permet de
prévoir la distribution des ARV, de mettre en place un réseau
efficace d'installation de stockage en prévoyant le plus petit nombre de
niveaux compte tenu de la géographie du pays et des besoins en ARV et
d'utiliser de façon plus rationnelle les moyens de transport.
Système de distribution intégré ou
verticale
Système
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Intégré
|
Option à retenir si l'institution choisie est facile
à atteindre au moyen du système de distribution en place
Fait des exigences élevées des systèmes
d'approvisionnement en ARV l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement se
trouve amélioré
Les problèmes posés par l'introduction des ARV
stimulent le personnel et facilitent les changements gestionnaires
Moins coûteux ; utilisation des ressources
existantes
|
Risque de rupture de stock d'approvisionnement s'il existe de
faiblesses structurelles dans le système
Difficile d'appliquer des procédures structures
d'assurance de la qualité
Les points de stockage peuvent ne pas être
adaptés aux besoins de la distribution des ARV
|
Vertical
|
Création d'unité centrale au ministère de
la santé assumant les responsabilités générales de
l'approvisionnement.
La planification à long terme, la coordination, la
supervision et le suivi de l'approvisionnement en ARV sont facilités.
Il est plus facile de gérer les imprévus
Homogénéité des procédures
d'assurances de qualité
Il est plus facile de remettre en place un système
d'information fiable pour coordonner le réseau de distribution.
|
Coûts de gestion plus élevés
La mise en place d'un nouveau programme vertical pour
l'approvisionnement en ARV n'est pas une mesure rationnelle dans les pays
où il existe un système national d'achat et de distribution des
médicaments. 23(*)
|
CHAPITRE II
MATERIEL ET LAMETHODOLOGIE SUIVIE
A. METHODES UTILISEES
Dans notre recherche, nous avons fait recours à deux
méthodes :
-la Méthode structuro - fonctionnaliste
« la structure peut être définie comme
un ensemble de position rôle de groupes stratifiés les uns aux
autres suivants des rapports fonctionnels dans un équilibre constamment
refait » avec cette méthode nous avons apprécié
la mise en place dans les structures sanitaires le service de prise en charge
de PVV en Antirétroviraux dans la ville de Goma ;
- la méthode statistique : est une méthode
quantitative et mathématique qui décrit, analyse et
interprète les propretés numériques des données
ayant trait à l'ensemble d'individus dans différent domaines.
- Elle nous a servi de faire le dénombrement de cas, et
calcul de rapport probables des variables en causes.
Techniques
Pour une meilleure compréhension et pour la collecte
des données, nous sommes servi de différentes techniques
notamment :
- l'analyse documentaire : nous a permis de nous
renseignés et de passer en revue la littérature existante ayant
trait à l'objet d'étude et pouvant nous aider à
approfondir notre sujet de recherche.
- L'interview libre dans les échanges communicationnels
avec des personnes averties.
- Nous avons aussi administré un questionnaire
d'enquête aux structures sanitaires de prise en charge de PVV et aux PVV
sous le traitement ARV.
II.1. ENQUETE
II.1.1. TYPE D'ETUDE
Cette étude est rétrospective transversale et
descriptives, elle a porté sur des données quantitatives et
qualitatives recueillies auprès des institutions de prise en charge des
PVV
Une enquête auprès des PVV sous ARV, à
l'aide d'un questionnaire qui a été distribués
individuellement aux répondants, nous avons pu récolter des
informations provenant des avis ou opinions de nos différents
enquêtes à propos de gestion des ARV de l'approvisionnement de la
distribution...
B.1.2. Population et échantillon d'étude ou
matériel
II.1.2.1. Population d'étude
Il faut signaler que de 2008 à 2009 la population de
la ville de Goma pour les deux communes est de 944841 personnes
Nous avons orienté notre étude vers les
institutions qui prennent en charge les PVV aux ARV et aux PVV de la ville
de Goma reconnus comme membres d'une Institution ayant le programme de prise en
charge des PVV sous ARV. Ces Institutions sont :
- Hôpital Provincial du Nord Kivu
- Et Hôpital Heal Africa, qui sont dans la zone de
santé de Goma et l'Hôpital général de
référence de Virunga et ACS AMO-Congo qui sont dans la zone de
santé de karisimbi. Dans l'ensemble, la population d'étude se
repartie comme indiqué le tableau ci-dessous. 24(*)
Répartition des PVV et prise en charge aux ARV par les
structures dans la ville de Goma en 2008-2009
N°
|
Zone de santé
|
Goma
|
Karisimbi
|
Total
|
|
Indicateurs
|
HP/NK
|
HEAL AFRICA
|
HGR/VIRUNGA
|
ACS AMO-CONGO
|
|
1
|
Nombre de PVV diagnostiqués (VID)
|
2507
|
533
|
388
|
793
|
4221
|
2
|
Nombre de PVV sous ARV
|
518
|
280
|
81
|
189
|
1068
|
3
|
Nombre de cas de décès
|
40
|
12
|
24
|
5
|
81
|
4
|
Nombre de PVV en attente d'être soumis aux ARV
|
2986
|
65
|
0
|
21
|
3072
|
5
|
Nombre de PVV femmes
|
1693
|
277
|
291
|
601
|
2862
|
6
|
Nombre de PVV Homme
|
814
|
256
|
97
|
192
|
1359
|
Source : Rapport annuel des activités, exercice
2008, structures sanitaires ville de Goma
|
Il ressort de ce tableau que le VIH/SIDA dans la ville de Goma
est une réalité certaines personnes n'ont accès aux ARV
mais d'autres restent long temps à l'attente ; de cette pende mie
les nombres des femmes infectées est plus élevé que celui
des hommes avec les données ci haut, nous pouvons calculer certains
ratios (rapport)
- taux de prévalence = nombre de cas existant
à un moment donné x 100
La population
exposé aux risques.
- taux de prévalence = 4221 x 1000 = 4,46%
5%
944841
- taux de létalité = d = nombre des
personnes décédés parmi les malades
m
M + Nombre des personnes tombent malades parmi le sujet sein
Taux de létalité : = 2%
Taux de morbidité = Nombre des personnes tombent
malade parmi le sujet sein.
Population à risque à l'étude
Taux de morbidité = 4221 x 1000 = 4,46%
944841
II. 1.2.2. Technique d'échantillonnage
Notre échantillon est subdivisé en deux groupes
repartis de la manière suivante : il comprend les institutions de
prises en charge des PVV et des PVV sous ARV
b) Echantillonnage des institutions de prise en charge de
PVV.
Nous avons pris la référence de l'institution
de prise en charge de PVV dans la ville de Goma. Signalons ici qu'il a
été question de soumettre un questionnaire au personnel
responsable de ces services de prise en charge de PVV dans la ville de Goma. il
y a 4 structures pour les deux zones de santé (zone de santé de
Goma et de Karisimbi).
L'interview libre a servi aussi d'outil d'information qui a
complété notre recherche
. Echantillonnage des PVV sous ARV
Rappelons que notre étude s'est
intéressée aussi aux PVV sous ARV qui sont prises en charge par
les Institutions pour pouvoir travailler avec un échantillon
représentatif de la population , nous avons déterminé la
taille de l'échantillon à l'aide de la formule de LYNCH et al
ci-après n = NZ2P(1-P)
Nd2+22P(1-P)
n = la taille minimum de l'échantillon
P= le taux de prévalence présumé du
VIH/SIDA P= 5% dans la ville de Goma
22 est une constante pour compenser la marge d'erreur qu'il
aurait vis-à-vis de la population totale. Nous l'avons estimée
à 1,9- pour une marge d'erreur de 5% et degré de confiance de 95%
q = 1-P, donc la proposition de la population saine non
atteinte par le VIH au sein de la population de Goma, 1-P=0,5/ proportion
d'avoir un mauvais échantillon soit
q = 1 - 0,05
q = 0,9525(*)
d = c'est la marge d'erreur, nous avons retenu celle de 5%
ainsi, comme les PVV sous ARV sont au nombre de 1068 (population total)
inférieur à 10.000 ; nous avons calculé n
révisé (nf) pour notre cas N= 1068 PVV sous ARV.
N = N22P(1-P) 1068(1,96)2 (0,05) (0,95)
1068(3,84) (0,047)
Nd2+22P(1-P) 1068(0,05)2+(1,96)2 (0,05) (0,95)
1068(0,0025)+ (3,84) (0,047)
= 1068 (0,180) = 192,24 = 67
2,67 + 0,180 2,85
Etant donné que notre population d'étude est
inférieure à 10.000 nous avons calculé n corrigé
(nf).
Nf = n = 67 = 67
168 = 17556 = 67
N 67 1068+67 1068 1068
1+ n 1+
N 1068 1068
: Echantillonnage des PVV sous ARV à enquêter
par institution
N°
|
Nom de la structure
|
Effectifs des PVV sous ARV
|
%
|
Echantillon à considérer
|
1
|
Hôpital Provincial du Nord Kivu
|
518
|
48,501
|
32
|
2
|
Hôpital HEAL AFRICA
|
280
|
26,217
|
18
|
3
|
HGR VIRUNGA
|
81
|
7,584
|
5
|
4
|
ACS-AMOCONGO
|
189
|
17,696
|
12
|
|
TOTAL
|
1068
|
100
|
67
|
II. 1.2.3. Déroulement de l'enquête
b. L'administration du questionnaire
Après une explication de la part de chef des services
aux PVV sous ARV, nous avons bénéficié de leur concours
pour remettre nos questionnaires aux enquêtés qui ont
répondu libre.
Interview
Un bref entretien qui ne pouvait pas durée plus de 10
minutes pour chaque en quête nous a permis également
d'accéder à des information qui ont eu pour objet d'enrichir ce
travail c'était surtout pour les analphabètes.
II. 1.2. 4. Considération éthiques de
l'étude
C'est dans le respect strict de l'éthique et
des droits de la personne humaine que nous avons réalisé cette
étude, nous avons choisi de récolter les données dans
l'anonymat pour garantir la confidentialité de toutes les
déclarations et informations fournies par les enquêtes
CHAPITRE III
RESULTATS DE L' ENQUETE ET LEURS INTERPRETATIONS
III.1. Résultats de l'enquête
Dans ce point, nous présentons les résultats de
l'enquête que nous avons réalisée aux structures sanitaire
de prise en charge de PVV et aux PVV sous ARV dans la ville de Goma
Tableau n°I. Répartition des
répondants selon la connaissance de la procédure
d'approvisionnement
Procédure
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Sélection acquisition distribution, utilisation
|
1
|
25
|
Commande
|
3
|
75
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que ¾ des institutions de prise
en charge des PVV passent leur commande en négligeant les principes de
l'approvisionnement.
Tableau n°II : Répartition des
répondants selon les fournisseurs des ARV.
Fournisseurs
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
MDM/France
|
1
|
25
|
Fondation Clinton PNMLS
|
1
|
25
|
PNUD/FM, PNMLS
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Les résultats présentes dans ce tableau montrent
que pour la ville de Goma, nous avons trois fournisseurs des ARV , tous
interviennent dans le cadre d' ONG . . Pendant l'année 2008, le
gouvernement central et provincial n'a pas approvisionnent aucune structure de
prise en charge des PVV en ARV
Tableau n° III : Répartition des
répondants selon la période d'approvisionnement
Période d'approvisionnement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Mois
|
1
|
25
|
Trimestre
|
3
|
75
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des
structures de prise en charge de PVV sont approvisionne trimestriellement soit
après chaque 3 mois.
Tableau n°IV Répartition des
répondants selon le cas de rupture de stock
Cas de rupture de stock
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
2
|
50
|
Non
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Au vu de ce tableau il y a lieu de confirmé que les
structures de prise en charge des PVV connaissent la rupture de stock pendant
ce temps les patients ne sont pas servi d'où risque de
résistance ou échec du traitement.
Tableau n° V : Taux d'observance
théorique en fonction du retard à l'approvisionnement en ARV ou
des jours de traitement non pris lors d'un approvisionnement à jour
et risque d'échec virologique
Jours de retard pour l'approvisionnement
|
Jours de traitement non pris lors d'un
approvisionnement à jour
|
Taux d'observance théorique%
|
Risque, théorique d'échec urologique
dans un délaie moyen de 7 mois %
|
1
|
1
|
> 95
|
21,7
|
2 à 3
|
2 à 3
|
De 90 à 95
|
54,6
|
4 à 7
|
4 à 6
|
De 80 à 90
|
66,7
|
8 à 12
|
7 à 9
|
De 70 à 80
|
71,4
|
13 et plus
|
10 et plus
|
< 70
|
82,1
|
Tableau n°VI .Répartition des
répondants selon les causes de rupture de stock
Cause de rupture de stock
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Dépendance de l'extérieur (problème
lié au bailleurs) quantité insuffisante
|
1
|
25
|
Retard dans la livraison
|
1
|
25
|
Pas de rupture de stocks
|
2
|
50
|
Total
|
4
|
100
|
Ce tableau montre que les causes de rupture de stock sont la
dépendance d'un fournisseur étranger (problème lié
au bailleur) ; de la livraison d'une quantité insuffisante des ARV
et du retard dans la livraison.
Répartition des répondants selon les
critères
R/ Les critères de soumettre un PVV aux ARV sont
défini par l'OMS (cfr page précédente
Tableau n°VII : Répartition de
répondants selon le personne qui gère les ARV
Gestion de ARV
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Médecins
|
2
|
50
|
Infirmiers
|
2
|
50
|
Pharmacien
|
0
|
0
|
Assistant en pharmacie
|
0
|
0
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les ARV sont gérés
par les infirmiers et les médecins dans les structures sanitaire soit
à 100%
Tableau n°VIII Répartition des
répondants selon les problèmes liés à
l'approvisionnement en ARV
Problème d'approvisionnement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Quantité insuffisante d'ARV
|
2
|
50
|
Retard d'approvisionnement et livraison des ARV en voies de
péremption
|
1
|
25
|
Non respect de la commande
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les problèmes
d'approvisionnement en ARV sont liés à 50% de la quantité
insuffisante et 50% de retard d'approvisionnement de structures, la livraison
des ARV en voies de péremption et du non respect de la commande.
Tableau n°IX Répartition des
répondants selon les propositions pour résoudre les
problèmes liés à l'approvisionnement
Piste de solution
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Respect de la commande par les fournisseurs
|
1
|
25
|
Livraison des ARV est longues, éviter le retard dans
l'approvisionnement
|
2
|
50
|
Mener le plaidoyer par le gouvernement afin de revoir le
quota.
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Ce tableau montre si les commandes sont respectées,
si les ARV sont de bonne qualité c'est-à-dire date de
péremption longue) si il n' y a pas de retard dans l'approvisionnement
et s'il pouvait toujours avoir un plaidoyer de la part du gouvernement pour
revoir les quotas, on peut supposer résoudre les problèmes
liés à l'approvisionnement
Tableau n°X .Répartition des
répondants selon l'existence des ARV périmés
ARV périmés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
Total
|
4
|
100
|
Les résultats présentés dans ce tableau
montre que 75% des ARV ses périmés dans les Institutions parce
que ces ARV arrivent en état de péremption
Tableau n°XI. Répartition des
répondants selon l'existence
CMM des ARV
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ARV 1ère ligne
|
3,99
|
99,75
|
ARV 2ème ligne
|
0,05
|
0,25
|
Total
|
4
|
100
|
Il ressort de ce tableau que le traitement au ARV de
première ligne est les plus consommés soit à 99,75% il
est nécessaire d'avoir un stock importants de ces ARV
RESULTAT ISSUS DES PVV SOUMIS AUX ARV
1. caractéristiques des répondants :
Répartition des répondants selon le sexe, age,
état civil, le niveau d'étude, le statut de mariage et confession
religieuse.
Tableau N° XI I Répartition des
répondants selon le sexe
Sexe du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Féminin
|
56
|
84
|
Masculin
|
11
|
16
|
Total
|
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 16% des répondants sont de
sexe masculin et 84% sont de sexe féminin.
Bref le VIH/SIDA a tendance de ce féminisé.
Tableau N° XIII. Répartition des
répondants selon I'age.
Age du répondant
|
Effectifs
|
%
|
10 à 18 ans
|
16
|
24
|
19 à 49ans
|
44
|
66
|
50 ans et plus
|
7
|
10
|
Total
|
67
|
100
|
Les résultats présentés dans ce tableau
montre que les adultes dont l'age varie entre 19 et 49 ans sont plus
infectés avec une proportion de 66% . le deuxième groupe sont les
adolescents dont l'age varie entre 15ans et plus avec une proportion de 24% et
enfin nous avons les personnes dont l'age varie entre 50ans et plus dont la
proportion est de 10%
Tableau N° XIV .Répartition des
répondants selon leur niveau d'étude.
Niveau d'étude du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Analphabète
|
13
|
19
|
Primaire
|
27
|
41
|
Secondaire
|
22
|
33
|
Universitaire / supérieur
|
5
|
7
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les personnes du niveau
d'étude primaire avec proportion de 41% sont les plus
infectés ; les moins infectés sont celles du niveau
supérieur ou universitaire avec une proportion de 7%.
Tableau N° XV. Répartition des
répondants selon l'état civil.
Etat civil du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Célibataire
|
26
|
39
|
Marié
|
17
|
25
|
Divorcé
|
8
|
12
|
Veuf (ve)
|
16
|
24
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des
répondants, 26 sur 67 PVV soit 39% sont des célibataires, et
12% sont de divorcés.
Tableau N° XVI. Répartition des
répondants selon le statut de leur mariage.
Statut du mariage du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Monogamique
|
27
|
40
|
Polygamique
|
10
|
15
|
Sans statut
|
30
|
45
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que de ces 67 PVV qui ont
participés à cette étude, 27 sont mariés et ont un
statut monogamique, soit 40%. il faut signaler que notre pays La RDC ,
reconnais seulement le mariage monogamique et les naît hors mariage ainsi
que l'état de célibataire .
Tableau N°XVII .Répartition des
répondants selon leur confession religieuse.
Confession religieuse du répondant
|
Effectifs
|
%
|
Catholique
|
30
|
45
|
Protestant
|
20
|
30
|
Musulman
|
4
|
6
|
Eglise de réveil
|
9
|
13
|
Autres
|
4
|
6
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce que 45%des répondants sont de la
confession catholique, ensuite les protestants avec 30%et enfin d'autres
confessions avec une proportion de 6%
Tableau N° XVIII Répartition des
répondants selon la procréation des enfants pendant leur
état pathologique.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
20
|
29
|
Non
|
47
|
71
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que sur 67 PVV sous ARV, 71% n'ont pas eu
des enfants depuis que leur état pathologique a été
diagnostique.
Tableau N° XVIIII .Répartition des
répondants selon la quantité des ARV reçus.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
59
|
88
|
Non
|
8
|
12
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que selon les PVV sous ARV , la
quantité reçues est suffisante , cette affirmation est de 59 PVV
sur 67 avec une proportion de 88% . seul 8 PVV juger cette quantité
insuffisante leur proportion est de 12% .
Tableau N° XIX. Repartition des
répondants selon l'appréciation de la régularité
des ARV dans les structures de prise en charge des PVV.
Régularité AR V
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
50
|
75
|
Non
|
17
|
25
|
Total
|
67
|
100
|
De ce tableau, il ressort que 50 sur 67 répondants soit
75% affirmés recevoir régulièrement les ARV et 17%
répondants sur 67 affirmés l'irrégularité des ARV
soit 25%.
Tableau N° XX Répartition des
répondants selon la mesure prise en cas de rupture de stock avant le
rendez-vous.
Mesure prise par le répondant
|
Effectifs
|
%
|
Attendre
|
34
|
51
|
Approvisionnement prive
|
6
|
9
|
Solliciter une quantité chez un (une) ami (es)
|
27
|
40
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les PVV ne respecter pas la
dose ; les ARV sont partagés entre les ami (es) chose inacceptable.
D'autres attendent que la structure soit approvisionnée soit 51% et
d'autre s'approvisionner chez les privés par leur moyen de bord soit
9%
Tableau N° XXI. Répartition des
répondants selon la réception des ARV.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
35
|
52
|
Non
|
32
|
48
|
Total
|
67
|
100
|
Selon les résultat présentés dans ce
tableau , 52% affirment qu'il y a jamais eu des jours où il rentrent
sans recevoir des ARV et 48% reconnaissent qu'ils leur arrivés des
moment où ils rentrent sans ARV .
Tableau N°XXII. Répartition des
répondants selon la périodicité de la consommation des ARV
reçues.
Périodicité
|
Effectifs
|
%
|
Un mois
|
67
|
100
|
15jours
|
0
|
0
|
10jours
|
0
|
0
|
Une semaine
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les médicaments
reçus, c'est pour une période d'un mois soit 100%.
Tableau N° XXIII Répartition des
répondants selon l'esprit de partager les ARV avec les
ami(es).
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
28
|
42
|
Non
|
39
|
58
|
Total
|
67
|
100
|
Au vu des données ci haut, la majorité des
répondants, soit 42% ont l'habitude de donné une partie des ARV
à leur ami (es) et 58% sont catégoriques
Tableau N° XXIV. Répartition des
répondants selon la régularité des examens de
laboratoire.
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
61
|
91
|
Non
|
6
|
9
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 61sur 67 PVV soit 91% sont
examinés périodiquement pour se rendre compte de
l'amélioration de la santé et 9% n'ont pas été
examinés
Tableau N°XXV Répartition des
répondants selon les refus des ARV.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Jamais
|
64
|
95
|
Rarement
|
3
|
5
|
Souvent
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 95%des répondants affirment que
jamais les ARV ne leurs sont pas refuses .et 5% soutiennent que cela arriver
rarement.
Tableau N°XXVI .Répartition des
répondants selon la quantité des ARV servies.
Paramètre
|
Effectifs
|
%
|
Souvent
|
18
|
27
|
Jamais
|
23
|
34
|
Rarement
|
12
|
18
|
Toujours
|
14
|
21
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 27%des répondants disent
que la quantité servie des ARV est la même souvent.
34% affirment que cette quantité n'est pas la
même et 18% soutiennent que cela arriver rarement.
Tableau N° XXVII .Répartition des
répondants selon le sentiment éprouve lors du rendez-vous des
ARV.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Fier
|
52
|
77
|
Angoisse
|
1
|
1
|
Je ne veux pas que je sois vu par d'autres personnes
|
7
|
11
|
J'y vais malgré moi
|
7
|
11
|
Total
|
67
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 77% des répondants
éprouvent un sentiment de fierté lorsqu'ils répondent au
rendez-vous de distribution des ARV. 11% disent qu'ils y vont malgré eux
et d'autres ne veulent pas être vu par d'autres personnes.
Tableau N° XXVIII Répartition des
répondants selon le respect du programme donné par les
encadreurs.
Paramètres
|
Effectifs
|
%
|
Toujours
|
64
|
95
|
Avec peine
|
3
|
5
|
Rarement
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 95% des répondants respectent les
programmes fixe par leurs encadreurs
. Et seulement 5% qui éprouvent des
difficultés,
Tableau N° XXVIII Répartition des
répondants selon la sensibilisation d'autres PVV à adhère
à l'association
Occurrence
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
55
|
82
|
Non
|
12
|
18
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau montre que 55 sur 67 PVV, intéressent
d'autres PVV à adhérer aux associations soit 82%.
CHAPITRE IV
ANALYSE ET DISCUTION DES RESULTATS
IV 1. REVUE DE LA LITTERATURE
Dans ce chapitre, nous présentons quelques recherches
réalisées à travers le monde. Ceci nous aidera à
l'interprétation des résultats de la recherche et à
éclairer ainsi notre lecteur sur la pertinence de notre étude
Données démographiques, socioéconomiques et
épidémiologiques pour les 24 pays de la région Afrique
Centrale et de l'Ouest de l'UNICEF
Pays
|
Population estimée
|
Croissance démographique
|
Espérance de vie
|
Rang IDH
|
PNB par habitant
|
Prévalence du VIH chez les adultes (15-49 ans)
|
Personne vivant avec le VIH
|
Adultes âgés de plus de 15 ans vivant avec le
VIH
|
Femmes âgées de plus de 15 ans vivant avant le
VIH
|
Décès au SIDA
|
Enfants de moins de 15 ans sous ARV
|
Orphelin âgés de mpoins de 17 ans du au VIH
|
Femmes anceintes recevant des services de PTME
|
Hommes et femmes recevant des ARV
|
|
|
|
F
|
H
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bénin
|
8439000
|
3,2%
|
53
|
54
|
162
|
1120
|
1,8%
|
87000
|
77000
|
45000
|
9600
|
9800
|
62000
|
38,0%
|
33,0%
|
25410
|
Burkina faso
|
13228000
|
3,2%
|
48
|
47
|
175
|
1220
|
2,0%
|
150000
|
140000
|
80000
|
12000
|
17000
|
120000
|
1,1%
|
24,4%
|
33600
|
Cameroun
|
16 322 000
|
1,9%
|
51
|
50
|
148
|
2 090
|
5,4%
|
510 000
|
470 000
|
290 000
|
46 000
|
43 000
|
240 000
|
4,2%
|
22,0%
|
103 400
|
CCap vert
|
507 000
|
2,4%
|
71
|
67
|
105
|
5 650
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
n.a.
|
R.CA.
|
4.038 000
|
1,3%
|
41
|
40
|
171
|
1 110
|
10,7%
|
250 000
|
230 000
|
130 000
|
24 000
|
24 000
|
140 000
|
16,4%
|
3,0%
|
6 900
|
Chad
|
9 749 000
|
3,4%
|
48
|
45
|
173
|
1 420
|
3,5%
|
180 000
|
160 000
|
90 000
|
11 000
|
16 000
|
57 000
|
0,2%
|
17,0%
|
27200
|
0ongo Brazza
|
3 999000
|
30%
|
55
|
53
|
142
|
750
|
5,3%
|
120 000
|
100 000
|
61 000
|
11 000
|
15 000
|
110 000
|
1,0%
|
17,0%
|
17 000
|
Cöte d'ivoire
|
18 154 000
|
1,6%
|
47
|
41
|
163
|
1390
|
7,1%
|
750 000
|
680 000
|
400 000
|
65 000
|
74 000
|
450 000
|
4,3%
|
17,0%
|
115 600
|
Guinée Equatorial
|
504 000
|
2,3%
|
44
|
42
|
121
|
7 400
|
3,2%
|
8 900
|
8 000
|
4 700
|
1000
|
1 000
|
4 600
|
n.a
|
0,0%
|
0
|
GABON
|
1 384 000
|
1,7%
|
59
|
55
|
123
|
5600
|
7,9%
|
60 000
|
56 000
|
33 000
|
4 700
|
3 900
|
20 000
|
0,7%
|
23,0%
|
12 880
|
Gambie
|
1 517000
|
2,8%
|
59
|
55
|
155
|
1900
|
2,4%
|
20 000
|
19 000
|
11 000
|
1 300
|
1 200
|
3 800
|
16,6%
|
10,0%
|
1 900
|
Ghana
|
22 113 000
|
2,1%
|
58
|
56
|
138
|
2,3%
|
320 000
|
300 000
|
180 000
|
29 000
|
25 000
|
170 000
|
1,3%
|
7,0%
|
7,0%
|
21 000
|
Guinée Bissau
|
1 586 00
|
3,0%
|
48
|
45
|
172
|
690
|
32 000
|
29 000
|
17 000
|
27000
|
3200
|
11 000
|
11 000
|
19,5%
|
1,0%
|
290
|
Guinée Conakry
|
9402000
|
2,2%
|
55
|
52
|
156
|
2 130
|
1,5%
|
85 000
|
78 000
|
53 000
|
7 1000
|
7 000
|
28 000
|
0,4%
|
9,0%
|
7 020
|
Libéria
|
3283000
|
1,4%
|
44
|
39
|
Na
|
Na
|
Na
|
na
|
Na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
Na
|
Mali
|
13 518 000
|
3,0%
|
47
|
44
|
174
|
980
|
1,7%
|
130 000
|
110 000
|
66 000
|
11 000
|
16 000
|
9 400
|
0,8%
|
32,0%
|
35 200
|
Mauritanie
|
3 069 000
|
3,0%
|
60
|
55
|
152
|
2050
|
0,7%
|
12 000
|
11000
|
6 300
|
1000
|
1 100
|
6 900
|
na
|
4,6%
|
550
|
Niger
|
13957000
|
3,4%
|
41
|
42
|
177
|
830
|
1,1%
|
79000
|
71 000
|
42 000
|
7 600
|
8 900
|
46 000
|
na
|
5,0%
|
3 550
|
Nigeria
|
131530000
|
2,2%
|
46
|
45
|
158
|
930
|
3,9%
|
2 900 000
|
2 600 000
|
1600 000
|
930 000
|
0,2%
|
7,0%
|
182 000
|
|
|
RDC
|
57549 000
|
2,8%
|
47
|
42
|
167
|
680
|
32%
|
1000 000
|
890 000
|
520 000
|
90 000
|
120 000
|
680 000
|
na
|
4,0%
|
35600
|
Sao tomé
|
157000
|
2,3%
|
60
|
57
|
126
|
Na
|
Na
|
na
|
Na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
na
|
Na
|
Sénégal
|
11658000
|
2,4%
|
57
|
54
|
157
|
1720
|
0,9%
|
61000
|
56000
|
33 000
|
5200
|
5000
|
25 000
|
1,4%
|
47,0%
|
26320
|
Sierra Leone
|
5525000
|
4,1%
|
40
|
37
|
176
|
790
|
1,6%
|
48 000
|
43 000
|
26 000
|
4 6000
|
5 200
|
31 000
|
na
|
3,0%
|
1,290
|
Togo
|
6145000
|
2,7%
|
56
|
52
|
143
|
1 690
|
3,2%
|
110 000
|
1000 000
|
61 000
|
9 1000
|
9 700
|
88 000
|
1,8%
|
27,0%
|
27000
|
Total
|
357333000
|
|
|
|
|
|
|
6912900
|
6228000
|
3749000
|
578100
|
646000
|
3232700
|
|
|
683710
|
Moyenne pondérée25(*)
|
|
2,5%
|
48
|
46
|
|
1 182
|
3,4%
|
|
|
|
|
|
|
|
3,1%
|
11,7%25(*)
|
Evaluation des systèmes de gestion des
antirétroviraux
Constant généraux
c) L'existence de systèmes d'approvisionnement et de
distribution performants est une nécessité pour faire face
à l'accroissement de la prise en charge efficace des malades
Entre 2001 et 2005, la lutte contre le VIH/SIDA, s'est
considérablement amplifiée et le nombre de personnes
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale dans les
pays à revenu faible ou intermédiaire a plus que
quintuplé, passant de 240 000 à près de 1,3 million.
Des personnes. Durant la même période, dans les pays d'Afrique
subsaharienne, le nombre de PVVIH bénéficiant d'une
thérapie antirétrovirale, a été multiplié
par 16, passant de 50 000 à 800 000induvidus
Dans les 8 pays enquêtés lors de
l'évaluation, des avancées importantes ont été
observées dans le domaine de l'élargissement de l'accès au
traitement. Ces évolutions ont été rapides et très
disparates : entre 2004 et 2007, le nombre de PVVIH
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale a
été multiplié par 5 ou 6 et de façon plus
importante encore dans les pays les moins avancés dans ce domaine, comme
le Congo et la République Centrafricaine.
Les prévisions établies par les programmes
nationaux de lutte contre le VIH/Sida font apparaître que le nombre de
femmes qui bénéficieront, d'ici 2010, d'une prophylaxie dans le
cadre des programmes de PTME, aura au moins doublé et, le plus
souvent,aura été multiplié par quatre ou cinq .26(*)
Il en est de même, mais de façon moins
marquée, de l'accroissement attendu du nombre d'enfants qui
bénéficieront d'une thérapie antirétrovirale.
Dans le cadre de la mobilisation du leadership et du
plaidoyer pour l'accès universel27(*)
Ces évolutions seront confirmées et
s'intensifieront lors du « passage à
l'échelle » avec comme corollaire, un accroissement
proportionnel des quantités et volumes de médicaments ARV et des
moyens de diagnostic
Evaluation de gestion des antirétroviraux
Evolution de la prise en charge des adultes VVIH et
prévisions de la PTME (les pourcentages représentant la
proportion de PVVIH sous ARV par rapport au nombre total de PVVIH)
PVVIH Sous ARV
|
Femmes sous PTME
|
Enfants sous ARV
|
2004 2007
|
2007 2010 A
|
2007 2010 A
|
|
Nb
|
%
|
Nb
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
Bénin
|
1500
|
1,3%
|
9768
|
11,2%
|
3 447
|
7057
|
2,0
|
667
|
2500
|
3,7
|
|
Burkina-Faso
|
3200
|
6,9%
|
15 417
|
10,3%
|
1 380
|
Na
|
|
629
|
Na
|
|
|
Cameroun
|
9000
|
5,1%
|
45 605
|
8,9%
|
6 263
|
28800
|
4,6
|
1700
|
Na
|
|
|
Centrafrique
|
200
|
0,4%
|
8 300
|
3,3%
|
1 857
|
3750
|
2,0
|
731
|
1300
|
1,8
|
|
Congo
|
350
|
1,8%
|
7 426
|
6,2%
|
175
|
Na
|
|
Na
|
Na
|
|
|
Côte d'Ivoire
|
3 500
|
2,0%
|
21 907
|
2,9%
|
1 890
|
3010
|
1,6
|
2531
|
6272
|
|
|
Ghana
|
n.a.
|
n.a.
|
11065
|
3,5%
|
109 334
|
297000
|
2,7
|
769
|
2700
|
3,5
|
|
RDC
|
n.a.
|
n.a.
|
17 161
|
1,7%
|
3 435
|
Na
|
|
Na
|
na
|
|
|
d) = le chiffre de 21907 pour 2007 correspond aux nouvelles
inclusions et non au nombre de personnes sous traitement ARV qui est de
42 350.
Des systèmes d'approvisionnement et de distribution
performants et pérennes seront alors nécessaires si l'on veut,
parallèlement à l'augmentation du nombre de malades
bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale,
améliorer à la fois, la qualité de leur prise en charge et
l'efficience des financements engagés. Dans son rapport annuel28(*) l'ONU SIDA souligne que si
l'accroissement sans précédent du financement pour le sida
constitue une nouvelle opportunité, il est nécessaire, en
contrepartie, que tous les acteurs s'engagent en faveur d'une riposte
cohérente, alignée sur les efforts appartenant aux pays et
dirigés par les pays eux-mêmes.
b. L'organisation actuelle de la chaîne
d'approvisionnement ne permet pas de suivre l'accélération de la
prise en charge des malades.
L'accroissement observé du nombre de malades pris en
charge, résulte essentiellement de la disponibilité de nouveaux
financements qui ont contribué à fortement augmenter le montant
global des ressources mobilisables. Mais, cet accroissement des moyens
financiers s'est fait, le plus souvent, parallèlement aux circuits
financiers pré existants, par la superposition de nouveaux
mécanismes de financement et d'approvisionnement, fonctionnant en quasi
autarcie, sans véritable coordination avec les budgets et les
opérateurs nationaux, créant ainsi une situation de plus en plus
complexe et de moins lisible.
La mise en place de ces financements additionnels n'a pas
toujours été accompagnée d'évaluations
préalables permettant de révéler la complexité du
cycle GAS et tout.
Evaluation des systèmes de gestion des
antirétroviraux
Particulièrement de certains de ses
éléments clés : estimation des besoins,
capacité et conditions de stockage, notamment dans les centres de
prise en charge, logistique de distribution, gestion des commandes,
fournisseurs, contrôle de qualité des médicaments et
produits de santé liés et rétro- information de la
périphérie vers le niveau central, décisionnel.
Il résulte de cette situation, parfois au niveau
central mais surtout à la périphérie, dans les centres
de prises en charge, des niveaux de stocks mal corrélés aux
besoins, entraînant soit des ruptures de stocks soit la péremption
de surstocks, pouvant conduire à l'interruption des traitements, avec
comme possible conséquence, le risque d'apparition de pharmaco
-résistances.
Résultats des enquêtes :
a. Contexte général de la lutte contre le
VIH/Sida
Moyens mobilisés
Selon les pays, les moyens déployés dans la
lutte contre la maladie sont très variables, à la fois pour ce
qui concerne la proportion, dans la population vivant avec le VIH de malades
éligibles recevant une thérapie antirétrovirale, mais
aussi, pour ce qui concerne le nombre des structures de soins (centres de
dépistage, de prise en charge et de PTME), la répartition de ces
structures (niveaux- central et périphérique) et les principaux
équipements fonctionnels permettant d'assurer le dépistage et le
suivi immunobiologies des malades .
Concernant la proportion des PVVIH bénéficiant
d'une thérapie antirétrovirale dans le nombre total de PVVIH, on
distingue 3 groupes de pays : (i), dans le premier, cette proportion
voisine les 10% : Bénin 11% Burkina Faso 10% et Cameroun 9% , (ii)
dans le second , cette proportion est inférieure de moitié
à celle du premier groupe : République Centrafricaine 6% et
Congo 6% et, dans le troisième, elle est égale ou en
deçà de 3% : Côté d'Ivoire 3% , Ghana 3% et
République Démocratique du Congo 2%
La proportion des centres de dépistage, de centres de
prise en charge et de centres de PTME implantés dans les districts en
périphérie (hors capitale et villes importantes) est un
indicateur du niveau de décentralisation de ces activités, au
plan national. Une fois encore, on constate de très grands
écarts d'un pays à l'autre avec des gradients assez
comparables : 16% à 97% pour les centres de dépistage, 39%
à 100% pour les centres de prise en charge et 16% à 97% pour la
PTME. Les valeurs moyennes (respectivement : 53%, 58% et 58%) sous
réserve de données fiables29(*) reflètent que la décentralisation est
une réalité, sauf peut être en côté
d'Ivoire, où la valeur moyenne des trois indicateurs est plus basse
(28%). Il faut cependant souligner que les pourcentages élevés
résultent du très petit nombre de centres
considérés.
Les ratios malades sous thérapie
antirétrovirale, par centre de prise en charge sont, quant à
eux, plus homogènes. Exception faite des valeurs extrêmes :
Cameroun : 461, Ghana : 122 et République Démocratique
du Congo : 103 (pour ces deux pays, ces nombres moins élevés
sont le corollaire de la faible proportion de personnes vivant avec le VIH
bénéficiant d'une thérapie), dans les autres pays, ces
ratios sont très proches de la valeur médiane (210).
Les équipements (appareils de comptage des CD4 et
machines PCR30(*)) sont,
en général, en nombre insuffisant. Les ratios Nb
équipements pour les compteurs de
Nb.Malades
CD4, varient également dans une proportion
importante : de 1 (Ghana : 138) à 12 (République
Centrafricaine : 1 660) et leurs niveaux traduisent un fort sous
équipement. Le faible nombre rapporté de machines PCR (de 0 au
Bénin à 5 au Burkina-Faso et au Cameroun) traduit la quasi
impossibilité, dans tous les pays, du dépistage précoce
des jeunes enfants31(*).
Moyens mobilisés pour la lutte contre le VIH/sida
|
Bénin
|
Burkina-Faso
|
Cameroun
|
RCA
|
Congo
|
Côte d'Ivoire
|
Ghana
|
RDC
|
Moyennes (%) ou médianes
|
PVVIH (x 1000)
|
87
9,8
|
150
17,3
|
510
45,6
|
146
8,3
|
133
7,4
|
750
21,9
|
320
11,1
|
1000
17,2
|
|
Nb.de malades sous TAR 11% en % du nombre de PVVIH
|
11%
|
12%
|
9%
|
6%
|
6%
|
3%
|
3%
|
2%
|
4%
|
% de centres de Dépistage en
périphérie
|
35%
|
33%
|
16%
|
86%
|
80%
|
22%
|
97%
|
na
|
53%
|
Nb.de PVVIH sous traitement par centre de dépistage
|
935
|
1 240
|
461
|
6 636
|
2463
|
5 102
|
760
|
5988
|
1851
|
% de centres de prise en charge en
périphérie
|
72%
|
70%
|
100%
|
50%
|
79%
|
39%
|
87%
|
na
|
58%
|
Nb.de PVVHI sous TAR par centres de prise en charge
|
208
|
228
|
411
|
208
|
205
|
213
|
122
|
103
|
210
|
Nombre de centres de PTME en périphérie
|
183
|
55
|
700
|
62
|
28
|
147
|
407
|
296
|
|
Dont en périphérie (%)
|
19%
|
91%
|
16%
|
65%
|
79%
|
22%
|
97%
|
79%
|
58%
|
Nb.des malades sous ARV par compteur de CD4
|
376
|
444
|
894
|
1660
|
530
|
487
|
138
|
na
|
487
|
Nb de machines PCR
|
0
|
5
|
5
|
1
|
2
|
4
|
2
|
3
|
3
|
Cadre réglementaire et législatif du secteur
pharmaceutique :
Depuis la décennie 90, le renforcement des cadres
réglementaires et législatifs pharmaceutiques des pays de
l'Afrique subsaharienne de l'Ouest et Centrale a été avec les
appuis techniques et financiers apportés aux centrales publiques
d'achat, l'un des axes prioritaires d'action des partenaires au
développement particulièrement dans le cadre d'un partenariat
tripartite regroupant l'OMS (département du médicament
Essentiel). L'Union Européenne (DG VIII) et de la Coopération
française. Ces appuis étaient apparus comme un préalable
indispensable à la redynamisation des systèmes de santé et
notamment les soins de santé primaire dans -les districts et à
l'approvisionnement régulier des formations sanitaires de tous les
niveaux, avec des médicaments génériques de qualité
et bas prix, dans le cadre de l'initiative de Bamako ou de mécanismes
de recouvrement des coûts.
L'enquête fait apparaître, dans ce domaine, des
situations fortement contrastées.. En effet, si tous les pays
disposent de textes fondamentaux concernant la politique
pharmaceutique32(*) les
procédures d'enregistrement et les listes de médicaments
essentiels, incluant les médicaments entrant dans les thérapies
antirétrovirales. La situation est différente s'agissant des
médicaments génériques.
Cadre règlementaire du secteur
pharmaceutique
|
Bénin
|
Burkina-Faso
|
Cameroun
|
RCA
|
Congo
|
Côte d'Ivoire
|
Ghana
|
RDC
|
Textes réglementant le secteur pharmaceutique
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Document de politique pharmaceutique
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Procédures d'enregistrement des médicaments
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Liste nationale de médicaments essentiels
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Date de la dernière mise à jour Incluse-t-elle
les ARV Politique de promotion des MEG
|
n.a
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
2007
Oui
Non
|
n.a.
Oui
Non
|
2007
Oui
Oui
|
2004
Oui
Oui
|
2007
Oui
Oui
|
Procédures d'enregistrement spécifiques des
MEG
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Nd
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Droit de substitution
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Nd
|
Non
|
oui
|
Na
|
non
|
Laboratoire de contrôle de qualité
opérationnel
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Non
|
oui
|
Oui
|
non
|
Peut-on y contrôler les ARV
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Non
|
non
|
Oui
|
|
Le pays a signé les accords sur les ADPIC
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
oui
|
Oui
|
oui
|
Quand le pays a signé les accords sur les Ale
|
1996
nON
|
Na
Non
|
2000
Non
|
Na
Non
|
Na
Oui
|
Na
Oui
|
2005
Oui
|
Na
na
|
Quand pourcentage de réponses Oui
|
92%
|
92%
|
En cours
92%
|
50%
|
Na
50%
|
na
83%
|
Na
92%
|
50%
|
ARV : Antirétroviraux. MEG :
Médicaments Essentiels Génériques ADPIC : Aspects des
Droits de la propriété intellectuelle qui touchent au Commerce.
ALE : Accord de Libre Echange.
On observe, en effet, un net clivage entre groupes de pays.
Le Bénin , le Burkina-Faso, le Cameroun, le Ghana et,
dans une moindre mesure la côte d'Ivoire disposent d'un cadre
réglementaire et législatif assez complet avec, notamment un
ensemble de textes favorisant l'utilisation des médicaments
génériques : politique de promotion des médicaments
génériques , procédures d'enregistrement
spécifiques pour les MEG, existence d'un droit de substitution et
présence de laboratoires de contrôle de qualité
opérationnels, disposant d'un plateau technique leur permettant de
contrôler la qualité des médicaments ARV33(*)
Cependant, pour des raisons mal renseignées lors de
l'enquête .il semblerait que ces laboratoires ne soient pas mis à
contribution dans ce domaine au Bénin34(*) au Burkina Faso35(*) en Côte d'Ivoire et au Ghana36(*)
En République Démocratique du Congo,
l'encadrement réglementaire est réduit à sa plus simple
expression ; les enquêtes rapportent qu'il n'existe ni document de
politique de promotion des médicaments génériques, ni
procédures spécifiques pour leur enregistrement, ni droit de
substitution, ni laboratoire de contrôle de qualité des
médicaments, opérationnel.
Si elle est nécessaire, la présence
d'éléments d'encadrement n'est cependant pas suffisante, car il
convient que les documents soient pertinents au regard de la
problématique. Ainsi, plusieurs rapports analysés lors de la
phase 1 de l'évaluation, mentionnaient que certains des textes existants
n'apportaient pas de solutions satisfaisantes aux problèmes
identifiés. Ainsi, à titre d'exemple en République
Démocratique du Congo, un rapport (37) recommandait d'une part, la
révision de textes (décret de création du PNMLS
37(*) ,
arrêté ministériel de création du PNLS/IST38(*)) pour clarifier les
attributions et le rôle de ces instances et, d'autre part la
révision d'un arrêt pris sur la réglementation des
importations, de la distribution, et l'utilisation des ARV. Dans un autre (7)
il était recommandé de modifier le texte portant organisation des
Directions Régionales de la Santé, afin de clarifier le
rôle de ces structures dans la gestion des médicaments ARV.
II.1 LE CADRE CONCEPTUEL
La problématique sur la pandémie du VIH/SIDA
trouver sa justification dans un contexte bien défini
Un cadre conceptuel à permis de visualiser la
manière dont les différents facteurs entrent en relation dans la
détermination des comportements de l'homme vivant dans la ville de Goma
et ses environs vis-à-vis de la pandémie du VIH/SIDA.
Facteurs Déterminants
|
Facteurs intermédiaires
|
Conséquences
|
1. Facteurs socio démographiques
|
Attitudes actuelles de population face au VIH/SIDA
-Peur de se faire dépister afin de connaître sa
séropositivité
-l'Exode rural
|
- la morbidité due aux maladies opportunistes
- taux de prévalence du VIH/SIDA
élevé
- Taux de mortalité
- Portion d'enfants orphelins
- proportion de veuvage
- Baisse de production
- Baisse de revenu etc ..
|
2. Facteur socio économique
|
La pauvreté de la population
- chômage
|
|
3. Facteurs socio culturels
|
Niveau de connaissance du VIH/SIDA de sa transmission, de sa
prévention du danger du SIDA, source d'information.
- Niveau de comportements croyance et pratique :
religieuse, coutumière
|
|
4. Facteurs environnementaux
|
Pratiques sexuelles risquées avec partenaires
multiples
- l'usage de la drogue et autres stupéfiants
- Niveau usage de préservatifs
- Niveau de perception du risque d'utilisation des
préservatifs etc....
|
|
CADRE OPPERATIONEL DE LA RECHERCHE
|
-Age
-Sexe
-Statut marital
-Niveau de scolarité
-Variable socio économique
-Principale source de revenu
-Type d'habitat
-Profil de dépenses ménagères
-Variable socioculturelles
-Type de manage
-Confession religieuse
-Appartenance ethnique
Autres.
|
- niveau de connaissance du VIH/SIDA
- connaissances des voies de transmissions
- connaissances des moyens de prévention
- connaissances des personnes infectées par le
VIH/SIDA
-Source d'information
-Niveau de perception
-Niveau de conscience de la graviter du SIDA
Connaître sa séropositivité pratique
sexuelles à risqué
- pratiques sexuelles déjà utilisé
-nombre des partenaires sexuelles occasionnel ou non
-existence des relations sexuelles avant le mariage
-existence des relations sexuelles hors du mariage
- Age moyen du premier coit
Infidélité parmi les couples
Utilisation des drogues, stupéfiants
Utilisation des préservatifs lors des derniers rapports
sexuels avec un partenaire occasionnel
- Croyance et pratique
Connaissance de croyance religieuse favorisant le risque de
contamination et propagation du VIH/SIDA.
- Connaissance de la pratique populaire exposant à la
contamination
- connaissance des coutumes et traditions favorisant
l'exposition aux risques.
|
|
IV. 2 ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE
En comparent les résultats des autres chercheurs et nos
résultats pour l'année 2008, nous pouvons dégager ce qui
suit :
, En 2008, les nombres des PVV diagnostic pour la ville de
goma étaient de 4221 dans une population estimée à 944841,
avec un taux de prévalence de 5%.
Le rapport de l'UNICEF sur l'épidémie mondiale
du SIDA en mai 2006, la population de la RDC est estimée à
57549000 habitats. la croissance démographique est de 2% ; les
personnes vivant avec le VIH c'est 100000. pour la ville de goma , nous avons
4221, toujours en mai 2006 , les nombres des PVV sous ARV est de 4% soit
35600pvv pour la ville de goma en 2008 , nous avons 1068 PVV soit 0,03% pour la
RDC.
IV. Approvisionnement en ARV dans les structures de prise en
charge des PVV
Tableau N° I ; selon les résultats de ce
tableau ¾ des institutions de prise en charge des PVV passent leurs
commandes tout en négligeant les principes de l'approvisionnement. Selon
ce principe pour tout commande, il faut tenir compte de :
sélection, acquisition, distribution, utilisation .il s'agit d'un cycle
que les structures, devraient maîtriser pour bien estime les besoins en
ARV .selon la stratégie ESTHER rappelle que la disponibilité des
ARV est un facteur clé d'une bonne observance des patients sous ARV.
Le tableau N° II. Montre que les fournisseurs des ARV
sont de l'extérieur soit 100% voir même le financement, par
rapport à d'autre pays comme la France, Amérique, ils ont les
unités de production des ARV. En nous referant au rapport de l'ONU SIDA
en 2004, il a été dit que les promesses de contribution ne sont
pas à la hauteur des besoins et les choses risquent de s'aggraver si les
bailleurs des fonds mondiaux de lutte contre le SIDA ne décident pas de
passer à la vitesse supérieure en s'engageant à
débloquer les sommes importantes en faveur de lutte contre ce
fléau
Le tableau N° III montre que l'approvisionnement en ARV
est trimestriel soit 75%. Ce pendant le tableau N° IV. Montre que le cas
de rupture de stock est de 50% cela est du à la quantité
insuffisante des ARV, du retard dans les livraisons et livraison des ARV
envoies de péremption le non respect de la commande. En bref la
période d'approvisionnement n'est pas respectée d'où les
causes de rupture de stock il faut rappeler ici, le rapport de OMS publie en
2005 sur l'approvisionnement en médicament qui stipule que : le
délais de l'approvisionnement est souvent long en raison des
procédures financières complexes et variables selon les
gouvernements, les bailleurs et souvent imprévisible selon les
fournisseurs
Il ressort du tableau N° V, la gestion des ARV est
l'affaire des infirmiers et médecin soit 100%. En rapport avec la
législation en vigueur en RDC à son article 3et6 les infirmiers
et les médecins ne doivent gérer les médicaments.
or la législation pharmaceutique en vigueur en RDC ,
reconnaît à l'article 6, stipuler que « le pharmacien
doit veiller sur la qualité , le stockage , la dispensation et la
consommation des médicaments dans les établissements de soins
« et pour les tâches dévolues à l'assistant en
pharmacie, l'article 3 stipule que « les assistants en pharmacie
sont le seuls autorisés à seconder le titulaire de l'officine
dans la préparation et la délivrance au public des
médicaments destinés à la médecine humaine et
à la médecine vétérinaire »
Il ressort de l'article 4 qui stipule que « tout
pharmacien qui aura employé, même occasionnellement, aux
tâches dévolues aux assistants en pharmacie, une personne ne
satisfaisant pas aux conditions fixées par les présentes
dispositions sera passible des peines prévues aux dispositions de cette
loi »
Avec ces dispositions, nous pouvons confirmer qu'il y a
l'ignorance totale de loi en rapport avec les personnes qui doivent
gérer ces ARV
Le tableau N° VI. Montre que il y a des problèmes
dans l'approvisionnement des ARV dans la ville Goma. Il s'agit :
- Quantités insuffisantes soit 50%
- Retard d'approvisionnement et livraison des ARV envoies de
péremption soit 25% et le non respect de la commande soit 25% et
l'utilisation d'une main non qualifiée en matière de gestion de
stock
Les pistes de solution ont été proposée
par les enquêtes ; pour nous , il faut aller au delà de ces
réponses résoudre le problème de l'approvisionnement , en
créant un centre l'emploi , prise en charge socio-économique des
PVV , l'approvisionnement local des ARV etc.....
Les résultats du tableau N° VII. Montre que 75%
des ARV sont périmes dans les structures de prise en charge des PVV cela
justifier par la. Livraison des produits envoie de péremption
Pour, les ARV envoies de péremption ne doivent pas
traverser la frontière ; bref il faut un contrôle rigoureux
car la vie de la population en dépend
Le tableau N° VIII. Montre que 99,75% des ARV de
première ligne sont les plus consommés ; il faut donc en
tenir compte lors de la passation de la commande.
IV. Résultats issus des PVV sous ARV
Le tableau N° IX montre que 84% sont des femmes qui sont
les plus infectées et soumise aux ARV et les hommes représentent
16%.par rapport à d'autres pays comme le Bénin. la
prévalence de VIH/SIDA est 38% pour la ville de goma ; on peut dire
que le VIH/SIDA à tendance de se féminise.
Selon le tableau N° X , le tranche d'age entre 19 - 49ans
représentent 66% pour la province du nord-kivu par rapport au pays comme
la Cameroun , la prévalence du VIH/SIDA pour la tranche d'age (19- 49ans
)est de 5 ,4% , notre pays la RDC représente 3,2% en mai
2006 .
Le tableau N° XI. Montre que 41% des personnes du niveau
primaire sont les infectes par rapport aux universitaires qui
représentent 7% donc la sensibilisation doit être plus multiplie
aux établissement des écoles primaires. En 1994 au BURKINA-FASO,
une étude pluridisciplinaire a été effectuée au
pré des élèves sur la gestion du risque de transmission du
VIH/SIDA, impliquant des médecins et un anthropologue. Les
résultats montre que les élèves ayant l'age de 16ans ont
déjà entendu parler du VIH/SIDA soit 99%
Le tableau N° XII , selon les résultats obtenus ,
montre que le monde dans exception peut attraper le VIH/SIDA ;
célibataires, maries , divorces , veufs (ve) le tableau montre que 39%
sont des célibataires et 45% des sans statut . les célibataires
doivent être sensibilises car ils sont l'avenir de notre pays en
général et en particulier la ville de goma.
Le tableau N° XIII montre que les confessions religieuses
doivent jouer un rôle dans la sensibilisation des fidèles sur le
VIH/SIDA, la proportion des fidèles de l'église catholique est de
45% pour les protestants 30% musulman 6% et les églises de réveil
13%.
Le VIH/SIDA ne doit pas être considérer comme un
sujet tabu , mais plutôt il faut que toute personne soit informé
pour une prise de conscience .
Le tableau N° XIV. Montre que 71% des PVV n'ont pas eu
des enfants depuis que leur état pathologique a été
diagnostique. Selon le recherche, les virus traverser facilement le lait
maternel c'est -adire que l'enfant peut traiter les virus. Il serait prudent de
ne pas avoir des enfants si les conditions socio-économiques ne sont pas
réunies car cet enfant doit être nourrit par le moyen
artificiel
Il ressort des tableaux N° XVIII,
XIX,XX,XXI,XXII,XXIII,XXIV,XXV,XXVI et XXVI que le traitement doit
répondre à certains normes , la quantités des ARV doivent
être suffisante, la dose doit être respectée , la
consommation doit être rationnelle , pas de rupture pour éviter la
résistance . Selon la stratégie d'ESTHER, pour assurer la
continuité, le traitement à ARV ne peut pas être
arrête. Et en nous referant à l'estimation des besoins, selon
PNMLS et PNLS, les besoins en ARV doivent tenir compte de s différentes
catégories des malades aux s'appliqueraient les schéma de
1ère et 2ième ligne tel que recommande dans
le guide de traitement de l'infection à VIH/SIDA par les ARV.
Le tableau N° XXVII et XXVIII montrent que les PVV
doivent se disponibilité en répondant au rendez-vous de
distribution des ARV ; ils doivent éviter le sentiment d'angoisse
et le désespoir. Au de mois de mai, plus de 3000 PVV sont descendu dans
la rue de la ville de Goma réclamant l'accessibilités aux ARV
sans délais.
Le tableau N° XXIX. Révéler que certaines
PVV sont des membres d'une association et d'autres ne le pas ; ces
dernières devront 'adhérer à des associations pour qu'ils
puissent bien défendre leurs droits.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
B. CONCLUSION
Cette instigation a consisté à l'étude de
problème de l'approvisionnement des en antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
dans la ville de goma en 2008.
N partant de la problématique, nous avons mi les
hypothèses suivants :
- la période d'approvisionnement serait à la
base de rupture de stock des ARV dans les structures sanitaires ?
-la dépendance totale de l'extérieur serait
à la base des problèmes liés à
l'approvisionnement ?
- la quantité des ARV à commander serait lie a
l'ensemble de la population éligible ?
- l'approvisionnement des ARV serait lie à
l'évolution de taux de prévalence de la maladie ?
L'objectif de cette recherche est d'identifier le
problème à travers ces hypothèses, afin de proposer une
solution sous forme de recommandations et suggestions.
Avec la méthode structuro fonctionnaliste et la
méthode statistique, associer aux techniques d'analyse documentaire,
l(interview libre et le questionnaire d'enquête adresser aux structures
de prise en charge des PVV et aux PVV sous ARV , nous avons obtenu les
résultats suivants :
75% des instituts de prise en en charge des PVV confirment que
la période d'approvisionnement est trimestrielle.
50% des structures connaissent la rupture de stock.
Les causes de cette rupture sont : 25% dépendance
de l'extérieur et 25% retard dans les livraisons.
100% des structures de prise en charge des PVV, la gestion de
stock des ARV est confié aux infirmiers et médecins.
75% des ARV ses périmes dans les structures de prise en
charge des PVV suite à la livraison de produits envoie de
péremption.
99,75% c'est la consommation des ARV de première ligne.
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
84% des PVV sont de sexe féminin et 16% de sexe
masculin
L'age entre 19-49ans sont les plus infectés avec une
proportion de 66% ; 10-18ans 24% et 50ans et plus 10%.
Les PVV du niveau d'étude primaire présente un
taux d'infection de 41%, étude secondaire 33% les analphabètes
19% et les universitaires 7%.
Selon l'état civil, les célibataires
présentent un taux de 39%, les mariés 25%, divorcéss12%,
et les veufs (ves) 24%.
40% des PVV ont un statut de mariage monogamique, 15% mariage
polygamique et 45% de sans statut.
40% des PVV sous ARV de la confession religieuse catholique,
30% protestante, 13%d'église de réveil et 6% musulmane.
71% des PVV sous ARV n'ont pas eu d'enfants depuis que leur
état pathologique a été diagnostic.
88% des PVV confirment que la quantité des ARV est
suffisante pour une période donnée, 51% des PVV passent leur
temps en attendant que les structures soient approvisionnés en de
rupture de stock ; 9% s'approvisionner chez les privés ; 40%
solliciter une quantités des ARV chez les ami (es).
52%des PVV sous ARV confirment qu'il y a des jours qu'ils
répondent au rendez-vous et ils rentrent sans recevoir un
comprimé d' ARV ;
91% des PVV sous ARV sont examinés périodique
pour constater l'amélioration de leur état de santé.
95% des PVV affirment que si les ARV sont disponibles dans le
structure l'accès est facile.
77% des PVV sous ARV sont fière quand ils
répondent au rendez -vous de distribution des ARV, 1%sont
angoissé, 11% y 'vont malgré eux et 11% ne veulent pas qu'ils
soient vu par d'autres personnes ;
95% des PVV sous ARV respectent le programme fixé par
leur encadreurs et 5% le respect avec peine ;
82% des PVV sensibilisés les autres à
adhérer dans une association.
B. RECOMMANDATIONS
Eu égard à ce qui précède ;
nous recommandons :
Au gouvernement :
- De voter un budget conséquent à la prise en
charge des PVV en vue de réduire leurs misères
- De s'impliquer dans l'amélioration de la santé
de toute la population éligible aux ARV en contribuant à la
commande et à la gestion des ARV entrant dans le pays
- Livrer les licences aux secteurs privés
pharmaceutiques pour l'importation des ARV au niveau central que provincial.
Au Bailleurs de fonds :
- Financer les projets en impact socio-économique en
faveur des PVV
- Tenir compte des avis des bénéficiaires des
ARV.
Aux Fournisseurs :
- Tenir compte de la commande,
- Eviter la livraison des ARV envoie de péremption,
- Eviter le retard dans la livraison.
Aux structures de prise en charge des PVV :
- Engager un pharmacien ou un assistant en pharmacie dans la
gestion de stock des ARV
Aux PVV sous ARV
- Eviter de ce partager les ARV
- De respect une consommation rationnelle et
régulière des ARV en vue d'éviter les
complications
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mémoire 2)p,2
III. WEBOGRAPHIE
24. htt/www.cenaids.org/wocaids/2002/pess/update/cppivdate2002
25. Www. Aids-info,ch ; wwwhiv-net.org
26. httt// aids-info.n.h.gov
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
A
DEDICACE
B
REMERCIEMENTS
C
ABREVIATIONS ET SIGLES
D
RESUME
E
RESULTATS ISSUS DES PVV SOUS ARV
F
PLAN DU TRAVAIL
G
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
2
0.3. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
2
0.3.1. Objectif général
2
0.3.2. Objectifs spécifique
2
0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET
3
0.5. DELIMITATION DU SUJET
3
0.6. SUBIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I.
4
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE VIH/SIDA ET UNE
BREVE DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
4
I.1 ORIGINE ET PROPAGATION DE L'EPIDEMIE
4
I.2. LE FONDEMENT SCIENTIFIQUE DU TRAITEMENT
ANTIRETROVIRAL.
11
I.3. CLASSEMENT DES ANTIRETROVIRAUX
16
1.4. REGLEMENTATION, DISTRIBUTION ET SURVEILLANCE
DES ANTIRETROVIRAUX
20
CHAPITRE II
30
MATERIEL ET LAMETHODOLOGIE SUIVIE
30
II.1. ENQUETE
30
II.1.1. TYPE D'ETUDE
30
II. 1.2. Population et échantillon
d'étude
31
CHAPITRE III
36
RESULTATS DE L' ENQUETE ET LEURS
INTERPRETATIONS
36
CHAPITRE IV
48
ANALYSE ET DISCUTION DES RESULTATS
48
IV 1. REVUE DE LA LITTERATURE
48
II.1 LE CADRE CONCEPTUEL
59
IV. 2 ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE
61
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
66
BIBLIOGRAPHIE
69
TABLE DE MATIERES
71
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX STRUCTURES DE
PRISE EN CHERGE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA DANS LA VILLE DE
GOMA
Nous voulons mener une étude scientifique sur la
problématique de l'approvisionnement en Antirétroviraux dans les
structures sanitaires de prise en charge de PVV/SIDA dans la ville de Goma en
2008.
Nous sollicitons votre apport en répondant librement
à nos différentes questions et nous garantissons l'anonymat.
I. GENERALITES
Nombre de PVVS en 2008 Sexe
Nombre de décès F
Nombre des PVVS sous ARVS M
Nombre des PVVS en attente
II. QUESTIONS
12. Quelle est la procédure d'approvisionnement en ARVS
dans votre Institution ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................
13. Quelle est votre fournisseur en en ARVS ?
........................................................................................................................................................................................................................
14. Quelle est la période d'approvisionnement ?
........................................................................................................................................................................................................................
15. connaissez-vous le cas de rupture de stock en
ARVS. ?
........................................................................................................................................................................................................................
16. Quelles sont les causes de rupture des stocks
.......................................................................................................................................................................................................................
17. Qu'elles sont les critères pour soumettre un PVV
aux ARVS
................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
18. Qui gère les ARVS dans votre Institution ?
........................................................................................................................................................................................................................
19. Selon vous, quels sont les problèmes liés
en approvisionnement en ARVS ?
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
20. Quelles sont vos propositions pour résoudre ces
problèmes ?
................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
21. Existe-il des ARVS périmés dans votre
Institution ?
Oui ou Non
22. Quelle est la consommation moyenne mensuelle des ARVS dans
votre Institutions (estimation en pourcentage s'il vous plait )
c. 1ère ligne ( Zidolam-N, CO Viro-
LS,Efavirenz)........%
d. 2ème ligne (didanozine , lopinavir,
Abacavir ).........%
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSER AUX PVV SOUS
ANTIRETROVIRAUX
Nous voulons mener une étude scientifique sur la
problématique d'approvisionnement en antirétroviraux
Dans les structures de prise en charge de PVV dans la ville de
Goma en 2008.
Nous sollicitons votre apport en répondant librement
à nos différentes questions et nous vous garantissons
l'anonymat
N°
|
QUESTIONS
|
REPONSES/CODES
|
1
|
Quel est votre sexe ?
|
1. masculin
2. Féminin
|
2
|
Quel est votre Age ?
|
|
3
|
Quel est votre niveau d'étude ?
|
5. sans
6. Primaire
7. secondaire
8. supérieur/ UNIV
|
4
|
Quel est votre état civil ?
|
5. célibataire
6. marie
7. Divorcé
8. Veuf (ve)
|
5
|
Si vous étés marié quel est le statut de
votre mariage ?
|
3. monogamique
4. polygamique
|
6
|
Quelle est votre confession religieuse
|
8. catholique
9. protestante
10. Adventiste
11. musulmane
12. Eglises de réveil
13. Autres
|
14. Depuis que vous étés malade avez-vous eu des
enfants ?
R/ 1. OUI
2. NON
8. Recevez-vous une quantité suffisantes des
médicaments (ARV)) auprès de vos structures de prise en
charge ?
R/ 1. OUI
2. NON
9. si oui, ces médicaments sont-ils
réguliers ?
R/ 1. OUI
2. NON
10. Que faites-vous si les quantités reçues des ARV
se terminent avant le rendez-vous ?
R/ 1. Attendre
2. médication traditionnelle
3. Approvisionnement prive
4. Aller dans les chambres de prière
5. solliciter une quantités chez un (une) ami
(e)
10. A-t-il des jours ou vous rentre sans recevoir les
ARV ?
R/ 1. OUI
2. NON
12. la quantité des ARV reçues c'est pour :
R/ 1. Un mois
2. 15 jours
3. 10jours
4. une semaine
13. Donnez-vous une partie des vos ARV a vos ami (es)
R/ 1. OUI
2. NON
14. Est-ce qu'on vous examine périodiquement pour voir
si il y a amélioration de votre état de santé ?
R/ 1. OUI
2. NON
15. Vous arrive-t-il qu'on vous refuse les ARV ?
R/ 1. Souvent
2. jamais
3. Rarement
16. la quantités servies est -elle la même pour tout
le monde ?
R/ 1. Souvent
2. jamais
3. Rarement
4. Toujours
17. comment vous sentez lorsque vous répondez au
rendez-vous de distribution des ARV ?
R/ 1. Fière
2. Angoissé
3. Je ne veux pas que je sois vu par d'autres personnes
4. J'y vais malgré moi
18. Respectez-vous le programme qui vous est donné par vos
encadreurs ?
R/ 1. Toujours
2. Avec peine
3. Rarement
19. Parvenez-vous à intéresser d'autres PVV
à adhérer à, des associations ?
R/ 1. OUI
2. NON
* 1 Ho guidelines (March 2004)
* 2 OPCIT, Guide national de
traitement de l'infection à VIH par les anteretroviraux. RDC, 2005.
* 3
http://aidsinfo. N.h.gov.
* 4 ONU SIDA, OMS, Traitements
Antiretroviraux/ MODULE D'INFORMATION 199
* 5 Rapport annuel de
l'Administration de la commune de Goma et de Karisimbi 2008
* 6 Source : Rapport sur
l'épidémie mondiale du Sida, mai 2006
* 7 Rapport sur
l'épidémie mondiale de SIDA Edition spéciale
10ème anniversaire de l'ONUSIDA Genève 2006, Page
170.
* 8 S'agissant du nombre
d'enfants sous traitement ARV, les valeurs relévées lors de
l'enquête en 2007 sont cohérentes (progression allant de 8% pour
le Burkina Faso à 530% pour le Ghana) avec celles relevées dans
le rapport condjoint de l'UNICEF de l'ONUSIDA et de l'OMS publié en 2008
Children and AIDS : second stocktaking rapport, action and
progress » pages 39 et suivantes CF le tableau comparatif en
annexe.
* 9 Ibidem,
* 10 Les valeurs
relevées au Ghana (de 87% à 97%) sont en effet surprenantes et
doivenht être validées par PNLS.
* 11 La technique de typePCR
permet détecter beaucoup plus rapidement les au VIH (permettant donc
une plus grande efficacité des traitements), que les tests anticorps.
Cette technique est, par ailleurs, particulièrement efficace dans le
dépistage précoce des jeunes enfants dont seulement 40% d'entre
eux, détectés positifs avec les tests anticoprps, sont
effectivement infectés (in : AIDS.ORG :
http//www.aids.org/atn/a-060-07.html).
* 12 Il faut par ailleurs
souligner, dans ce domaine, que la présence de machines PCR ne signifie
pas nécessairement la pratique du dépistage des enfants en bas
âge. Un article publié dans : Bulletin of the World Heath
Organization 2008 : 86 : 155- 160 (« Optimizing paediatric
HIV care in Kenya : challenges in early infant diagnosis »),
rapporte que si 4 centres de recherche étaient en mesure de
diagnostiquer le VIH/sida par une technique de type PCR, Ils
n'exerçaient ces capacités, qu'à titre de recherche.
* 13 Exception faite de la
Côte d'Ivoire dont le document est en cours d'élaboration.
* 14 Ce qui ne signifie pas
pour autant qu'ils réalisent ces contrôles.
* 15 L'enquêteur rapporte
que le laboratoire National de Contrôle de qualité des
médicaments fait le contrôle de qualité des ARV, mais
seulement dans le cadre de l'enregistrement des produits.
* 16Le LNSP est
opérationnel et dispose de tous les équipements analytiques
nécessaires (HPLC, spectrophotomètre UV-Visible et IR,
Disolutests, etc) il existe un arrêté interministériel qui
insitutue le contrôle de qualité et la surveillance des
médicaments importés (contrôle systématique). Ce
contrôle est en vigueur depuis février 2007. Cependant, le
contrôle de qualité des ARV n'est pas effectif à cause des
difficultés du LNSP de se procuer des substances de
référence.
* 17 L'enquêteur rapporte
que le principal problème reste la capacité du laboratoire :
manque d'espace, de personnel, et fourniture d'eau et
d'électricité non fiable (le laboratoire doit être
transféré dans de nouveaux locaux en 2008 ). En pratique, le
pays se procure les ARV auprès de sources fiables (pré
qualifiés OMS), afin de minimiser les risques en matière de
qualité.
* 18 Programme National
Multisectoriel de lutte contre le Sida
* 19 Programme Nationale de
lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles.
* 20 Ho guidelines (March 2004)
* 21 OPCIT, Guide national de
traitement de l'infection à VIH par les anteretroviraux. RDC, 2005.
* 22
http://aidsinfo. N.h.gov.
* 23 ONU SIDA, OMS, Traitements
Antiretroviraux/ MODULE D'INFORMATION 199
* 24 Rapport annuel de
l'Administration de la commune de Goma et de Karisimbi 2008
* 25 Source : Rapport sur
l'épidémie mondiale du Sida, mai 2006
* 26 Rapport sur
l'épidémie mondiale de SIDA Edition spéciale
10ème anniversaire de l'ONUSIDA Genève 2006, Page
170.
* 27 S'agissant du nombre
d'enfants sous traitement ARV, les valeurs relévées lors de
l'enquête en 2007 sont cohérentes (progression allant de 8% pour
le Burkina Faso à 530% pour le Ghana) avec celles relevées dans
le rapport condjoint de l'UNICEF de l'ONUSIDA et de l'OMS publié en 2008
Children and AIDS : second stocktaking rapport, action and
progress » pages 39 et suivantes CF le tableau comparatif en
annexe.
* 28 Ibidem,
* 29 Les valeurs
relevées au Ghana (de 87% à 97%) sont en effet surprenantes et
doivenht être validées par PNLS.
* 30 La technique de typePCR
permet détecter beaucoup plus rapidement les au VIH (permettant donc
une plus grande efficacité des traitements), que les tests anticorps.
Cette technique est, par ailleurs, particulièrement efficace dans le
dépistage précoce des jeunes enfants dont seulement 40% d'entre
eux, détectés positifs avec les tests anticoprps, sont
effectivement infectés (in : AIDS.ORG :
http//www.aids.org/atn/a-060-07.html).
* 31 Il faut par ailleurs
souligner, dans ce domaine, que la présence de machines PCR ne signifie
pas nécessairement la pratique du dépistage des enfants en bas
âge. Un article publié dans : Bulletin of the World Heath
Organization 2008 : 86 : 155- 160 (« Optimizing paediatric
HIV care in Kenya : challenges in early infant diagnosis »),
rapporte que si 4 centres de recherche étaient en mesure de
diagnostiquer le VIH/sida par une technique de type PCR, Ils
n'exerçaient ces capacités, qu'à titre de recherche.
* 32 Exception faite de la
Côte d'Ivoire dont le document est en cours d'élaboration.
* 33 Ce qui ne signifie pas
pour autant qu'ils réalisent ces contrôles.
* 34 L'enquêteur rapporte
que le laboratoire National de Contrôle de qualité des
médicaments fait le contrôle de qualité des ARV, mais
seulement dans le cadre de l'enregistrement des produits.
* 35Le LNSP est
opérationnel et dispose de tous les équipements analytiques
nécessaires (HPLC, spectrophotomètre UV-Visible et IR,
Disolutests, etc) il existe un arrêté interministériel qui
insitutue le contrôle de qualité et la surveillance des
médicaments importés (contrôle systématique). Ce
contrôle est en vigueur depuis février 2007. Cependant, le
contrôle de qualité des ARV n'est pas effectif à cause des
difficultés du LNSP de se procuer des substances de
référence.
* 36 L'enquêteur rapporte
que le principal problème reste la capacité du laboratoire :
manque d'espace, de personnel, et fourniture d'eau et
d'électricité non fiable (le laboratoire doit être
transféré dans de nouveaux locaux en 2008 ). En pratique, le
pays se procure les ARV auprès de sources fiables (pré
qualifiés OMS), afin de minimiser les risques en matière de
qualité.
* 37 Programme National
Multisectoriel de lutte contre le Sida
* 38 Programme Nationale de
lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles.
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